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Dossier Gamer, gamer et encore gamer ! Quand on est accro à certains jeux, difficile de se passer de son PC ! Et rassurez-vous, nous n’allons pas vous encourager à vous calmer, bien au contraire. Que les fans de LAN parties (ou les habitants d’un logement exigu) se réjouissent, voici toutes les clés pour monter une machine de jeu au top des performances, silencieuse et compacte, donc facilement transportable. 18 I PC Update PC GAMER à emporter 8 cartes mères pour joueurs Nos configs compactes de références Best of des petits boîtiers THOMAS OLIVAUX

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Article Hardware Magazine Février 2010

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Dossier

Gamer, gamer et encore gamer ! Quand on est accro à certains jeux, difficile de se passer de son PC ! Et rassurez-vous, nous n’allons pas vous encourager à vous calmer, bien au contraire. Que les fans de LAN parties (ou les habitants d’un logement exigu) se réjouissent, voici toutes les clés pour monter une machine de jeu au top des performances, silencieuse et compacte, donc facilement transportable.

18 I PC Update

PC GAMERà emporter8 cartes mères pour joueursNos configs compactes de référencesBest of des petits boîtiers

THOMAS OLIVAUX

PC Update I 19

D epuis toujours, un PC de jeu, c’est une grande tour lourde et encombrante. Que l’on veuille

se déplacer pour jouer en réseau entre amis, libérer de la place dans un stu-dio ou améliorer le WAF (women accep-tance factor) de sa machine, s’orienter vers un assemblage plus compact est souhaitable. Maintenant que l’on est débarrassé des écrans à tube catho-dique, l’opportunité de PC de jeu aux dimensions raisonnables se précise, grâce au matériel qui se miniaturise et chauffe moins à puissance égale.

Vous pensez qu’un portable pourrait répondre à cette définition ? Détrom-pez-vous et jetez un oeil au dossier qui suit celui-ci. De toute façon, en bon amateur de hardware tweaké qui dégouline de puissance, nous ne dou-tons pas que vous préfériez un vrai PC.

LES QUALITÉS SANS LES INCONVÉNIENTSUn PC pour joueurs, c’est avant tout un bon processeur couplé à une bonne carte graphique. Lorsque la contrainte de taille apparaît, les choses se cor-sent puisque les meilleures cartes 3D occupent beaucoup d’espace et, surtout, chauffent beaucoup. Du reste, les processeurs quad core confinés dans un environnement de petites dimensions ont tendance à dégager un maximum de chaleur en charge et, la dernière chose que vous voulez, c’est

planter en pleine partie. Dans l’idéal, un bon PC pour joueurs transportable doit être petit, puissant, silencieux et ne pas trop chauffer. Et, tant qu’à faire, ne pas vous ruiner. Possible  ?Bon OK, tout réunir ne sera pas évi-dent, mais vous verrez qu’il est pos-sible d’obtenir des machines qui regroupent l’essentiel de ces qualités.

Avant de nous pencher en détail sur les confi-gurations possibles, boî-tiers & co tenant compte de la chauffe et du bruit, débutons ce dossier par un comparatif de cartes mères adaptées. Nous avons sélectionné et testé les meilleures cartes de petites dimensions qui peuvent tout de même accueillir CPU et carte PCI-Express 16x. Certaines sont en microATX, d’autres en mini-ITX, le tout petit format 17 x 17 cm. Toutes ces cartes n’ont pas à rougir face aux meilleures cartes ATX de pleine taille et sont aussi rapides. Nous considérons qu’il n’est plus intéressant d’acheter un PC pour joueurs neuf à base du socket 775, c’est pourquoi nos cartes

mères sont exclusivement en 1156 et 1366. Toutefois, si vous désirez recycler votre actuel Core 2 dans un petit PC de jeu déplaçable, nous vous parlerons des meilleures cartes 775 que nous avons déjà testées.

Dossier

20 I PC Update

AsusP7P55-M

MicroATX socket 1156, 95 euros

Layout et qualité de fabricationSortie à l’automne dernier, la P7P55-M d’Asus fait partie de la grande famille des P7P55 qui, comme son nom l’indique, repose sur le chipset P55. La charte graphique de ce modèle microATX, de l’emballage à la couleur des slots d’ex-tension, respecte le mélange noir et bleu de ses soeurs. Bien que le gabarit soit réduit, la carte ne semble pas surchargée, il y a pas mal d’espace autour du socket 1156 notamment. Le P55 est surmonté d’un radiateur ridiculement petit, preuve qu’il ne joue qu’un rôle de southbridge ; ne prenez pas cette remarque comme un défaut, il n’est pas nécessaire de le refroidir plus. Les mosfets situés à gauche du processeur sont refroidis par un radiateur, mais nous pouvons nous interroger sur son intérêt, sachant que ceux placés en haut sont laissés nus. Les concepteurs répondraient que l’alimentation située à proximité leur fait profiter d’un flux d’air, mais ce n’est pas ce dernier qui suffira à calmer la fournaise en cas de grosse charge et surtout d’overclocking/overvoltage. L’étage d’alimentation n’est de toute façon pas surdimensionné et, du coup, Asus n’a soudé qu’une prise ATX 12 V 4 pins ; rassurez-vous, les 8 pins rentrent sans problème. Le panneau arrière est plutôt complet, nous aurions simplement aimé voir deux USB supplémentaires ou un port eSATA, plutôt qu’une antique prise série qui ne sert plus à personne. Mais à 95 euros la carte P55 de grande marque, il ne faut pas être trop exigeant.

BIOS et overclockingBIOS utilisé pour le test : 0503

Quand on pense que durant des années, nous n’aimions pas les cartes microATX pour leur BIOS, nous constatons avec plaisir que c’est définitivement du passé. Cette P7P55-M, qui n’est pourtant pas une carte haut de gamme orientée tweaking, offre un BIOS digne des cartes de pleine dimension. Les paramètres d’overclocking sont tout aussi complets et vous n’aurez aucun mal à overclocker votre Core i5 ou i7 à 4 GHz et plus. La faiblesse de l’étage d’alimentation représente une bride pour l’overclocker extrême avec cascade ou azote liquide, mais ça n’est pas un frein pour tout usage quotidien qui doit être 100 % stable. Si vous préférez overclocker depuis Windows, aucun problème : l’excellent logiciel Asus Turbo-V fonctionne avec ce modèle.

Equipement et bundle

La P7P55-M est une carte relativement modeste, ça se remarque par l’absence d’équipements secondaires et un bundle minimaliste (deux nappes SATA, une IDE). Point de contrôleur de stockage additionnel, donc point d’eSATA, pas de second port PCI-Express 16x, pas de Wi-Fi. Cepen-dant, l’essentiel est bel et bien présent ! Il y a bien sûr un port PCI-Express 16x, indispensable pour accueillir une carte 3D pour joueurs, quatorze USB 2.0 dont huit sur le panneau arrière, six prises SATA 2.0, une carte son VIA 7.1 aux sorties séparées et même du FireWire. Deux bémols, la carte son ne propose pas de sortie audio numérique (sauf en ajoutant un bracket S/PDIF non livré) et surtout, il n’y a que deux prises pour ventilateurs. En tenant compte du fait que l’une des deux est utilisée par le ventirad du processeur, ça ne laisse qu’une seule prise pour un ventilateur de boîtier, incroyable en 2010.

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Rapport qualité/prix

Seulement deux prises pour ventilateursPas d’eSATAOverclocking (suffisant pour un bon o/c 24/24)

012345Prix

Layout/qualitéEquipement

012345Prix

Layout/qualité

Bios

Overclocking

Bundle

Equipement

PC Update I 21

DFILanParty MI P55-T36Mini-ITX socket 1156, 120 euros

Layout et qualité de fabricationDFI innove et ajoute aux UT, DK, JR et BI de sa gamme LanParty les MI, pour mini-ITX. Rappelons que le standard mini-ITX est nettement plus compact que le microATX puisque les dimensions chutent de 24 à 17 cm de côté. La première représentante est la MI P55-T36 qui accepte n’importe quel processeur 1156. Construite sur un PCB noir, il y a tellement de minuscules écritures blanches que nous ne savons pas vraiment de quelle couleur est la carte. Malgré l’espace réduit, rien n’est trop serré au point de poser un problème de montage. Détail amusant, le constructeur a choisi de souder quelques composants à l’arrière du PCB, une façon de faire pour le moins originale ; nous y retrouvons notamment la carte son et le contrôleur multifonction ITE IT8720F qui adopte de nombreux rôles dont la gestion des ventilateurs et le monitoring des températures. Mini-ITX peut-être, mais DFI tient à sa réputation, notamment celle des cartes LanParty, appréciées des bidouilleurs : il est possible d’overclocker ! Ça se voit dès le départ grâce à un étage d’alimentation à six phases plus costaud que l’Asus P7P55-M testée en page précédente. La prise ATX 12 V est, d’ailleurs, une 8 pins. Rien à redire concernant la qualité de fabrication, c’est du bon boulot.

BIOS et overclockingBIOS utilisé pour le test : P55MIC31

Nous savons encore apprécier à leur juste valeur les « vrais » BIOS des cartes microATX proposées depuis quelques mois, tant nous nous rappelons l’horreur que ce fut quelques années plus tôt. Concernant le mini-ITX, nous sommes car-rément bluffé par celui que propose DFI sur sa MI P55-T36. C’est carrément le même que nous avons sur les meilleures cartes ATX plein format, avec autant de réglages poussés et rien pour se sentir bridé ! Nous avions déjà eu le loisir d’overclocker un peu avec la carte mini-ITX Zotac 775 GeForce 9300, nous n’avons désormais plus de limites… si ce n’est le faible volume et le refroidis-sement d’un PC de ce format. Il est amusant de voir monter ce petit bout à plus de 200 de BCLK ! Avec les i5 600 et i7 800, ça permet de tourner entre 4 et 4,4 GHz, c’est-à-dire d’exploiter le potentiel maximum en refroidissement à air.

Equipement et bundle

Mini-ITX oblige, inutile de s’attendre à la débauche d’équi-pements que nous avons l’habitude de trouver dans une LanParty UT. Toutefois, nous avons le plaisir de trouver une carte son correcte (Realtek ALC885 avec sorties audio numériques, sorties analogiques séparées et licence Creative X-Fi). A l’arrière, nous trouvons également un port Ethernet 1 Gbps, un port eSATA (alimenté) et cinq prises USB 2.0. Deux headers USB 2.0 sont également acces-sibles en interne pour quatre prises supplémentaires. Aucune fioriture, si ce n’est la présence d’un petit bouton Clear CMOS à l’arrière, que vous enfoncerez peut-être par erreur en branchant à l’aveugle un clavier PS/2, et la présence en interne d’un afficheur pour connaître le dia-gnostic de boot. Le bundle est simplissime, il n’y a qu’une paire de nappes SATA et des adaptateurs électriques Molex vers SATA. Nous ne voyons que deux prises pour ventilateurs, c’est léger, mais force est de reconnaître que les boîtiers mini-ITX n’ont, en général, qu’un ventilateur.

+-

BIOS et performances, incroyables en mini-ITXPower eSATA

Seulement deux prises pour ventilateursÉquipement assez pauvre

012345Prix

Layout/qualitéEquipement

012345Prix

Layout/qualité

Bios

Overclocking

Bundle

Equipement

Dossier

22 I PC Update

EVGAEVGA P55VMicroATX socket 1156, 110 euros

Layoutet qualité de fabricationEVGA, habitué des produits haut et très haut de gamme, s’essaie aux cartes plus modestes avec la P55V. Elle est vendue 110 euros. Malgré ce V de Value, nous avons tout de même affaire à une belle carte au PCB noir et n’utilisant que des ports noirs ou gris, comme nous l’apprécions tant chez ce constructeur. Le layout est assez épuré, mais à y regarder de plus près, quelques détails méritent la critique. Bien que ça ne change pas grand-chose à l’usage, nous sommes assez stupéfait d’avoir affaire à des condensateurs chimiques, tandis que la concurrence n’utilise plus que des condensateurs solides au même niveau de prix. D’autre part, trois des cinq prises SATA sont placées de telle sorte que l’utili-sation d’une longue carte graphique double slot (GeForce GTX, Radeon HD5870) les condamne. L’insertion d’une prise ATX 12 V 8 pins dans la prise 4 pins se fait sans problème, mais la bobine à proximité est en contact. En résumé, c’est une belle carte qui nous fait de l’oeil, dommage que quelques points viennent enta-cher le tableau, la concurrence ne souffre pas de ces problèmes ; il faut toutefois raison garder : ce ne sont que des détails qui ne gêneront pas grand monde.

BIOS et overclockingBIOS utilisé pour le test : A56

Si la carte semble un peu moins attirante que les autres EVGA P55, le BIOS n’a pas été castré. Vous retrouverez donc l’intégralité des réglages que l’on attend d’une carte mère moderne, overclocking compris. Celui-ci n’est d’ailleurs pas moins bon que celui des cartes concurrentes, l’utili-sation de condensateurs chimiques ne pouvant éventuellement être res-sentie qu’à long terme. Nous n’avons eu aucun mal à grimper à 220 de BCLK, c’est tout à fait satisfaisant pour une carte à 110 euros !Cette carte nous a séduit dès le déballage, nous pensions initiale-ment lui décerner une récompense « choix de la rédaction », nous nous sommes hélas abstenu en raison des petits défauts expliqués dans le bloc layout. C’est néanmoins un bon produit pour qui souhaite monter un PC pour gamers looké et SLI ou CrossFire, n’hésitez pas.

Equipement et bundle

L’équipement de cette carte n’est pas extraordinaire, mais c’est le lot d’à peu près tous les produits situés autour de 100 euros, rien d’anormal. Nous avons tout de même droit à une prise eSATA, point de FireWire en revanche. Il n’y a que six ports USB 2 soudés sur le panneau arrière, alors que la place ne manque pas pour en ajouter deux ou quatre de plus. Le bundle est identique à celui des cartes concur-rentes, à savoir de quoi brancher une paire de disques SATA. Le point fort de cette P55V est clairement sa compatibilité avec nVidia SLI. Contrairement aux autres marques qui, à ce genre de prix, ne câblent qu’un seul vrai port 16x sur le processeur (l’éventuel second port PCI-Express 16x est, en réalité, câblé en 4x sur le chipset), EVGA a payé la licence nVidia et a câblé les deux ports sur le processeur, ces der-niers pouvant fonctionner en 16/0 ou 8/8. Elle est, bien entendu, compatible CrossFire et, là aussi, la configuration 8/8 permettra de parfaitement profiter du mode multiGPU.

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LookSLI et CrossFire

Condensateurs chimiques3 prises SATA condamnées avec les plus grosses cartes graphiques

012345Prix

Layout/qualitéEquipement

012345Prix

Layout/qualité

Bios

Overclocking

Bundle

Equipement

PC Update I 23

EVGAX58-SLIMicroMicroATX socket 1366, 200 euros

Layout et qualité de fabricationLa X58-SLI Micro fait office d’exception dans ce comparatif puisque c’est la seule carte mère pour processeurs Core i7 900 (socket 1366). Mais quelle exception ! Cette beauté est sortie à la fin de l’été dernier, concurrençant l’Asus Rampage II GENE et la DFI LanParty JT X58-T3H6. Elle trouve une place de choix au sein de ce dossier spécial PC pour gamers mobiles. Digne représen-tante de la marque, elle adopte un beau PCB noir, des radiateurs et quelques ports noirs qui sont contrastés par la présence de ports PCI-Express 16x et RAM en rouge. Une combinaison de couleurs qui n’est pas sans rappeler les prestigieuses cartes Classified du constructeur. EVGA pousse loin les détails en adoptant des prises pour ventilateurs noires, des clips de sockets mémoire noirs et même des nappes noires dans le bundle. Et en analysant le layout, difficile d’émettre la moindre critique ! C’est certes un peu serré si l’on veut tout brancher, par exemple des prises USB ou FireWire internes alors qu’une carte graphique est présente dans le slot du bas, mais rien n’est impossible.

BIOS et overclockingBIOS utilisé pour le test : 44

Après Asus et DFI, n’allez pas croire qu’une carte EVGA ne pourrait pas overclocker. Surtout pas un modèle X58 haut de gamme. Nous avons donc droit à un BIOS des plus performant, comparable aux autres EVGA. Tout, absolument tout est réglable, au point que nous trouvons même qu’il existe trop de paramètres ; même nous qui overclockons beaucoup ne changeons pas la moitié d’entre eux ! Capable de prendre un bon 220 MHz de BCLK en aircooling, elle ne bridera personne et vous pourrez bien sûr overclocker depuis Windows avec le génial E-Leet, un utilitaire très ressemblant à CPU-Z, les réglages de la carte mère en plus. Détail intéressant, il est possible d’ajuster le coefficient max du Turbo Mode core par core, pratique pour overclocker au-delà de la limite d’un des cores en conservant le fonctionnement Turbo.

Equipement et bundle

Résolument haut de gamme, comme les processeurs qu’elle accueille, la X58-SLI Micro offre six slots de RAM et deux ports PCI-Express 16x véritables, compatibles CrossFire et SLI. Il y a six prises SATA-2, inclinées à 90° pour que des cartes graphiques de grandes dimensions puissent passer au-dessus. EVGA oblige, nous avons droit à un afficheur de diagnostic de boot ainsi qu’aux boutons Power, Reset et Reset CMOS. Elle a même des points de mesure de tension pour les acharnés de l’overclocking ! Difficile de comprendre le panneau arrière, avec un gros vide au milieu alors que les prises FireWire imposent l’utilisation d’un bracket (fourni). Point d’eSATA sur ce modèle. Le bundle n’est pas très impressionnant, mais néanmoins meilleur que celui de la majorité des cartes de ce format. Il y a deux nappes SATA et deux adaptateurs électriques Molex/SATA ainsi qu’un bracket avec deux prises USB 2.0 et deux prises FireWire. Le cache métal-lique du panneau arrière est, comme sur les EVGA et Asus haut de gamme, recouvert d’une mousse antivibration. Précisons que cette carte est livrée avec un grand guide dépliant en couleur, pratique et utile pour le montage.

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Look et qualité de finition/détailsPower eSATAOverclocking

Pas d’eSATAPrix

012345Prix

Layout/qualitéEquipement

012345Prix

Layout/qualité

Bios

Overclocking

Bundle

Equipement

Dossier

26 I PC Update

Gigabyte H55M-UD2HH55M-UD2HMicroATX socket 1156, 90 euros

Layout et qualité de fabricationPCB bleu, ports et prises bleus et blancs, pas de doute, nous avons affaire à une carte mère Gigabyte. Basée sur le chipset H55, elle est capable d’ac-cueillir les processeurs Clarkdale avec contrôleur graphique intégré ; d’ailleurs, toutes les prises sont là, VGA, DVI, HDMI et même DisplayPort ! Mais pour un PC pour joueurs, c’est le port PCI-Express 16x qui compte. La qualité et le positionnement tarifaire en font un excellent modèle pour assembler un PC de gaming, c’est ce qui importe. Assez encombré par les sorties vidéo, le back panel est tout de même complet. Carte non conçue pour battre des records d’overclocking, les étages d’alimentation du CPU, alimentés par un petit 4 pins, ne sont pas refroidis. L’agencement des composants ne souffre d’aucune critique ; aucune gêne rencontrée au montage, quel que soit le scénario, à moins que vous n’installiez une carte graphique dans le port du bas, auquel cas vous condamneriez plus ou moins les ports USB et FireWire supplémentaires, sans oublier la problématique des fils des boutons et diodes en façade. Si cette dernière est double épaisseur, notez que la carte dépasse alors en dessous de la carte mère, ce qui peut poser problème dans un boî-tier serré. Précisons que cette carte est compatible CrossFire, mais pas SLI.

BIOS et overclockingBIOS utilisé pour le test : F7

Rien à redire concernant le BIOS, comme l’Asus qui ressemble à ses grandes soeurs, cette Gigabyte s’inspire des nombreuses autres H55 et P55 de la marque. C’est très complet, quoiqu’un peu moins organisé que chez Asus ou EVGA. L’overclocking n’est pas le point fort de cette carte mais, bien qu’elle fasse pâle figure vis-à-vis des standards actuels, vous bénéficierez d’une marge de manoeuvre importante et suffisante pour faire beaucoup progresser votre CPU. 200 BCLK sont aisément atteignables, la porte des 4 GHz est donc à votre portée, ce qui illustre clairement les progrès réalisés en la matière.

Equipement et bundle

Sans être pléthorique, l’équipement de la H55M-UD2H est très satisfaisant. Surtout pour une carte à seulement 90 euros. Comme toujours, Gigabyte a la bonne habitude de souder une carte son Realtek ALC889, celle-ci est ici accouplée à des entrées/sorties analogiques séparées (permettant de brancher à la fois un kit d’enceintes ainsi qu’un micro) et à une sortie numérique optique. Vous aurez également droit au FireWire, à une prise eSATA et même à une paire de connecteurs pour des disques IDE et un lecteur de disquettes, c’est de plus en plus rare. Conscient que le second port PCI-Express 16x ne peut être câblé qu’en 8x au mieux, Gigabyte a eu la bonne idée de souder un port qui ressemble à un 16x physiquement, mais qui n’est branché physiquement qu’en 4 de façon permanente. La partie arrière ne possède aucune broche et autorise même le fabricant à souder des composants en dessous. Entre l’Asus et cette Gigabyte, dur de choisir ; question équipement, la balance penche en faveur de Gigabyte

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PrixÉquipement

Overclocking (suffisant pour un bon o/c 24/24)

012345Prix

Layout/qualitéEquipement

012345Prix

Layout/qualité

Bios

Overclocking

Bundle

Equipement

H55M-USB3Bientôt disponible, la H55M-USB3 viendra avantageusement remplacer la H55M-UD2H. Reprenant exactement le design de notre H55M-UD2H, elle embarquera en plus un contrôleur USB 3. Visuellement, seules deux prises changent à l’arrière, les prises noires sous le port RJ-45 passent en bleu, ce sont les prises USB 3. Cette carte devrait rester très intéressante, à 100 euros.

PC Update I 27

MSIP55M-GD45 et H57M-ED65MicroATX socket 1156, 95 et 140 euros

Layout et qualité de fabrication

Une fois n’est pas coutume, nous testons deux cartes en même temps. Force est de reconnaître que ces deux MSI microATX se ressemblent, à commencer par leur look, PCB noir et connecteurs noirs ou bleu marine. C’est, depuis l’an passé, la nouvelle identité visuelle de MSI et nous l’apprécions, car elle coïncide avec le retour au top de la marque qui avait bien du retard sur les leaders. A 95 euros, la P55M-GD45 est en concurrence immédiate des Asus P7P55M et Gigabyte P55M-UD2H. Ne vous faites pas piéger par la présence de deux ports PCI-Express 16x et des ports SATA coudés, seul le premier est câblé aux 16 lignes PCI-E 2.0 du processeur, le second est câblé à 4 lignes PCI-E 1.1 du chipset. Concrètement, le CrossFire est compatible mais peu utile dans cette configuration et le SLI n’est pas compatible. Simple et propre, pas de fioritures. La H57M-ED65 est plus haut de gamme, en attestent son étage d’alimentation nettement plus dimensionné et les radiateurs posés sur les mosfets. Nous l’avons déjà dit durant notre dernier comparatif, la qualité MSI a clairement grimpé, la qualité des composants et le layout des nouveaux produits sont plus ou moins parfaits.

Equipement et bundleCes cartes ont un équipement standard qui se distingue par la présence d’une carte son Realtek ALC889 de bonne facture et, dans le cas de la « petite » P55M-GD45, de deux ports eSATA. La H57M-ED65 n’en a qu’un, la faute étant imputable à l’espace pris par toutes les connectiques vidéo dont vous n’aurez que faire. Alors que la P55M-GD45 propose déjà un bouton Power sur la carte (rare à ce niveau de prix), la H57M-ED65 offre la panoplie complète avec Power, Reset, Clear CMOS et même OC Genie ainsi qu’un + et – pour overclocker. La même recette que la P55-GD65 que nous avons primée, en somme. D’ailleurs, la H57M-ED65 est du même ordre de prix, 140 euros. Elle est en soi plus sexy que la P55M-GD45, mais il est tout de même difficile de justifier l’écart de prix pour l’usage qui nous intéresse aujourd’hui. Certes, elle améliore le potentiel d’overclocking, mais vous ne verrez pas vraiment de différence au sein d’un petit boîtier microATX refroidi par air et les bonus comme les boutons que nous venons d’évoquer ne sont même plus accessibles lorsque le PC est monté, ils perdent donc de l’intérêt. La fonction OC Genie permet, en revanche, un overclocking plutôt réussi en tout automatique, idéal pour les débutants. D’autre part, la H57M-ED65 offre quatre prises pour ventilateurs, toutes pilotées par le BIOS. Ça autorise trois ventilateurs de boîtier, c’est plus souple que les autres cartes microATX qui ont une prise de moins.

BIOS et overclockingBIOS utilisé pour le test : 1.5 et 1.1Même constat que pour les autres cartes mères : les modèles microATX n’ont plus de différence avec les modèles ATX si ce n’est quelques centimètres et une paire de ports d’extension. Les BIOS sont rigoureusement identiques, pour notre plus grand bonheur. Nous pouvons, en effet, avoir un PC à la fois compact et bidouillable. Rien à redire sur ces BIOS complets, les mêmes que sur les P55-GD65 et P55-GD80 déjà testées.

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Overclocking4 prises pour ventilateurs

Un peu chère

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PrixCarte son Realtek ALC8892 ports eSATA

Seulement deux prises pour ventilateurs

H57M-ED65

012345Prix

Layout/qualitéEquipement

012345Prix

Layout/qualité

Bios

Overclocking

Bundle

Equipement

H57M-ED65

P55M-GD45

012345Prix

Layout/qualitéEquipement

012345Prix

Layout/qualité

Bios

Overclocking

Bundle

Equipement

P55M-GD45

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28 I PC Update

ZotacH55-ITXWIFIMini-ITX socket 1156, 120 euros

Layoutet qualité de fabricationPour finir, nous essayons une toute petite carte mère Zotac en mini-ITX, la H55-ITX WIFI. Malgré son gabarit lilliputien, c’est du lourd ! Plus riche en équipements que la DFI, elle repose sur un design atypique qui relègue le CPU le plus bas possible et place le chipset et les ports SATA en haut. Nous ne voyons ni contrainte ni intérêt, pourquoi pas si ça facilite le travail des designers. L’agencement est aussi bon que la place le permet, mais un bémol tout de même pour la prise ATX 12 V. De 4 pins seulement (pourquoi pas, c’est suffisant même avec un overclocking modéré), elle ne permet pas de brancher une prise de 8 pins qui ne serait pas scindable en deux morceaux, les 4 pins supplémentaires butant sur une bobine. Comme DFI, Zotac a choisi de souder quelques puces sous la carte pour maximiser l’espace. PCB noir, ports jaunes et orange, c’est la signature Zotac qui rappelle les cartes Asus haut de gamme des séries P35/X38.

Equipement et bundle

Sur le même espace que DFI, 17 x 17 cm, Zotac réussit à faire tenir les connectiques vidéo permettant d’exploiter un Clarkdale (H55 oblige), pas moins de dix ports USB 2.0 sur le panneau arrière (oui, dix !) et une paire d’antennes car madame embarque un contrôleur Wi-Fi en N 300 Mbps. Pour ne rien gâcher, nous avons droit à six ports SATA-2, sachant que les cartes de ce format sont généralement pourvues de deux ou trois prises.

BIOS et overclockingLe BIOS de la carte mère Zotac est clairement moins mature que les autres, mais il n’est pas surbridé pour autant. Le BCLK et les tensions essentielles étant ajustables, vous pourrez faire grimper votre Core iX de quelques centaines de mégahertz si la ventilation de votre miniboîtier le permet. Vendue 120 euros, c’est tout à fait raisonnable pour une carte mini-ITX de cette qualité et offrant un tel équipement. Après la version 775 en GeForce 9300, c’est avec plaisir que nous la sélectionnons pour le choix de la rédaction, que ça soit pour un PC home cinéma avec un Core i3 utilisant son IGP ou dans un petit PC pour gamers en Core i5/i7 avec une sérieuse carte graphique PCI-Express 16x. N’oubliez pas qu’il est aussi possible de visser une carte mini-ITX dans un boîtier microATX ou ATX !

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Équipement10 USB 2.0 sur la face arrière

OverclockingBIOS un peu pauvre

012345Prix

Layout/qualitéEquipement

012345Prix

Layout/qualité

Bios

Overclocking

Bundle

Equipement

Clarkdale vs Lynnfield, une gestion PCI-Express différente

Les processeurs Intel socket 1156, qu’ils soient de type Lynnfield (45 nm sans IGP) ou Clarkdale (32 nm avec IGP), gèrent seize lignes PCI-Express 2.0. En les installant sur une carte mère avec un chipset P55, les lignes peuvent être utilisées en configuration 16/0 ou 8/8, ce qui autorise des configurations SLI et CrossFire. En revanche, sur les chipsets H55 et H57 (qui permettent d’exploiter l’IGP des Clarkdale), ces processeurs ne se comportent pas de façon identique. Le type du processeur est détecté au démarrage et, si les Lynnfield autorisent toujours une gestion souple des lignes (16/0 ou 8/8), les Clarkdale imposent un fonctionnement 16/0 exclusivement. Du coup, pour ne pas compliquer les choses, les constructeurs de cartes mères ne proposent pas de cartes H55 et H57 avec deux ports PCI-Express 16x branchés sur le processeur. Celles qui ont un deuxième port utilisent en fait quatre petites lignes PCI-Express 1.1 du chipset. Il serait souhaitable qu’ils proposent un vrai port 1 ou 4x qui ne laisse aucune ambiguïté.

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30 I PC Update

Marque Asus DFI EVGA EVGA

Modèle P7P55-M LanParty MI P55-T36 P55V X58-SLI Micro

Format Micro ATX Mini ITX Micro ATX Micro ATX

Socket Intel 1156 Intel 1156 Intel 1156 Intel 1366

Chipset Intel P55 Intel P55 Intel P55 Intel X58

Mémoire 4* DDR3 2* DDR3 4* DDR3 6* DDR3

PCI-Express 16X *1, 1X *2 16X *1 16X *2 (16/0 ou 8/8), 1X *2 16X *2, 1X *1

PCI *1 *0 *0 *1

SATA II *6 *3 *5 *6

eSATA *0 *1 (alimenté) *1 *0

ATA/IDE *1 (2 périphériques) *0 *1 (2 périphériques) *0

Son HD Audio 7.1 HD Audio 7.1 - licence Creative X-Fi

HD Audio 7.1 HD Audio 7.1

Sortie(s) optique(s) N/A Optique *1, coaxiale *1 N/A Optique *1, coaxiale *1

Réseau Gigabit Ethernet Gigabit Ethernet Gigabit Ethernet Gigabit Ethernet

USB 2.0 *14 (dont 6 via prises internes vacantes)

*10 (dont 4 via prises internes vacantes)

*14 (dont 8 via prises internes vacantes)

*12 (dont 4 via prises internes vacantes)

FireWire *1 *0 *0 *3 (dont 2 via prises internes vacantes)

Prises pour ventilos *2 *2 *2 *3

Prise ATX12V 4 pins (8 pins compatible) 8 pins 4 pins (8 pins compatible) 8 pins

Divers N/A Bouton clear CMOS, afficheur de diag. de boot

nVidia SLI Boutons power/reset/clear CMOS, afficheur de diag. de boot, nVidia SLI

Prix 95 euros 120 euros 110 euros 200 euros

Fiche technique CMNous les avons déjà testéesLes sept cartes testées ce mois-ci ne sont pas les seules cartes microATX et mini-ITX qui valent le détour. Ressortez vos anciens numéros, vous pourrez y trouver les tests des modèles suivants :

microATX P55 pour Core iX sur 1156, clairement orientée gaming et overclocking, vendue aujourd’hui 170 euros (certaines enseignes la propo-sent dès 155 euros !). Testée dans : HM43

microATX X58 pour Core i7 sur 1366, également conçue pour le gaming et l’overclocking, comme toute carte de la famille Republic of Gamers. Le prix a baissé vers 200 euros, en concurrence directe de l’EVGA X58-SLI Micro que nous venons d’essayer. Testée dans : HM40

microATX X58 pour Core i7 sur 1366, la série Junior (JR) de DFI est le pendant microATX des cartes DarkForce (DK), des cartes hautes performances pour joueurs et bidouilleurs. Se plaçant en face des Rampage II GENE et X58-SLI Micro, c’est la moins chère aujourd’hui : 160 euros. Testée dans : HM40

Les cartes socket 775 pour Core 2 et AMD AM3

Nous considérons qu’un PC pour joueurs monté 100 % neuf doit impérativement embarquer un Core i5 ou un Core i7, un processeur puissant et évolutif. Toutefois, si vous désirez upgrader votre PC principal et récupérer son processeur pour assembler à côté un miniPC de jeu, les Core  2 et les Phenom II conservent un intérêt certain.

Pour Core 2, nous apprécions particulièrement les Asus P5Q-EM (100 euros), DFI LanParty JR P45-T2RS (115 euros) et, en mini-ITX, la Zotac GF9300-ITX WIFI (120 euros). Les Phenom II ont la chance de connaître de bonnes cartes à des petits prix, les Asus M4A785TD-M EVO (75 euros), DFI LanParty JR 790GX-M3H5 (120 euros), Gigabyte MA785GMT-UD2H (75 euros) et MSI 785GM-E65 (90 euros).

La Maximus III GENE est une vraie carte haut de gamme pour processeurs 1156, en plus taille réduite.

La DFI LanParty JR X58-T3H6 est la carte microATX pour gamers la moins chère pour Core i7 900.

PC Update I 31

Gigabyte MSI MSI Zotac

H55M-UD2H P55M-GD45 H57M-ED65 H55-ITX WiFi

Micro ATX Micro ATX Micro ATX Mini ITX

Intel 1156 Intel 1156 Intel 1156 Intel 1156

Intel H55 Intel P55 Intel H57 Intel H55

4* DDR3 4* DDR3 4* DDR3 2* DDR3

16X *2 (16/4) 16X *2 (16/4), 1X *1 16X *2 (16/4), 1X *2 16X *1

*2 *1 *0 *0

*5 *6 *7 *6

*1 *2 *1 *1

*1 (2 périphériques) *1 (2 périphériques) *1 (2 périphériques) *0

HD Audio 7.1 HD Audio 7.1 HD Audio 7.1 HD Audio 7.1

Optique *1 N/A Optique *1 Optique *1

Gigabit Ethernet Gigabit Ethernet Gigabit Ethernet Gigabit Ethernet + WiFi N

*12 (dont 6 via prises internes vacantes)

*14 (dont 4 via prises internes vacantes)

*12 (dont 8 via prises internes vacantes)

*14 (dont 4 via prises internes vacantes)

*2 (dont 1 via prise interne vacante)

*2 (dont 1 via prise interne vacante)

*2 (dont 1 via prise interne vacante)

*0

*3 *3 *3 *2

4 pins (8 pins compatible) 4 pins (8 pins compatible) 8 pins 4 pins

Sorties vidéo Bouton clear CMOS Boutons power/clear Cmos/OC Genie, sorties vidéo

Sorties vidéo

90 euros 95 euros 140 euros 120 euros

Alors, quelle carte mère adopter ? Vous devez bien sûr trancher le format en premier, bien que les petites cartes s’installent aussi dans les boîtiers les plus grands. Voici nos recommandations, au cas par cas :

le format ATX semble incongru pour un PC aisément transportable, mais notons que les modèles les plus compacts ne sont pas bien plus grands que bien des boîtiers microATX. En la matière, nos références n’ont pas changé depuis le dernier comparatif, c’est MSI qui remporte la palme du rapport qualité/prix avec ses P55-GD65 et P55-GD85. Les gammes Asus P7P55 et Gigabyte P55A sont à considérer, si vous préférez ces marques. Pour les plus fortunés, les cartes vendues par EVGA ou la gamme ROG d’Asus sont au top. Arrêtez-vous avant 300 euros, les modèles plus chers n’apportent rien qu’on puisse exploiter dans un PC dédié aux LAN parties.

format relativement compact, ces cartes mères ont l’avantage d’offrir le meilleur des cartes ATX normales. Le choix est plutôt difficile, tant en milieu de gamme 1156 qu’en haut de gamme 1366. Les cartes

Asus, Gigabyte et MSI que nous avons testées à moins de 100 euros sont toutes trois très proches les unes des autres, c’est finalement la Gigabyte qui l’emporte pour quelques euros de moins. Du reste, si sa jumelle avec USB 3 est disponible au moment de votre achat, n’hésitez pas. Pour les Core i7 900, nous n’avons que trois cartes… mais trois monstres ! L’Asus Rampage II GENE est la plus complète, la EVGA X58-SLI Micro est la plus belle et, dans une petite mesure, la plus performante, la DFI est la moins chère. A vous de choisir, mais quoi que vous décidiez, elles sont toutes trois excellentes.

avec 17 cm de côté, ces cartes mères sont beaucoup plus petites. Que ça soit pour bidouiller un boîtier maison ou acheter l’un des rares existants (capable d’accueillir une carte graphique digne de ce nom), n’hésitez pas. Elles n’ont pas à rougir concernant le gaming. La DFI a beau être excellente et la meilleure en overclocking, nous lui préférons la Zotac P55-ITX WIFI nettement mieux équipée.

Le choix de la rédaction

M ini-ITX : il pourrait sembler long de choisir un boîtier mini-ITX, mais finalement,

les modèles suffisamment grands pour accueillir une véritable carte graphique en PCI-Express sont si rares que nous pouvons tous les citer. Ils ont, en revanche, des contraintes d’espace et d’alimentation qui imposent que nous vous donnions un maximum de détails.

le PC-Q07, un élégant cube tout en aluminium proposé en six cou-leurs, a pour originalité d’accepter une alimentation de PC standard et n’im-porte quelle carte graphique simple slot, jusqu’à 23 cm. Bonne nouvelle, il n’est pas très cher : 55 euros. D’ici l’été, Lian Li va également proposer un boîtier mini-ITX un peu plus gros, capable d’accueillir une carte gra-phique double slot. Si vous souhaitez acheter un SSD, le PC-Q07 propose un emplacement 3,5» et un 2,5». Testé dans PC Update n° 41.

les SG05 et SG06 sont les plus gros des boîtiers mini-ITX, une sorte d’idéal pour un PC pour joueurs performant et compact. Ce sont, en effet, les seuls du marché à pouvoir intégrer une carte graphique double épaisseur, un détail important en 2010 vu que la majorité des cartes 3D sont concernées. Toute carte jusqu’à 23 cm rentre, même avec les connecteurs d’alimentation à l’arrière. Ça exclut les GeForce GTX et Radeon HD5870/5970, mais tout le reste est utilisable, jusqu’à la HD5850. L’ali-mentation fournie délivre une puis-sance de 300 W, c’est assez pour un processeur et une carte graphique performants, un peu juste pour over-clocker toutefois. Vendus à 85 et 105 euros, ce sont les mêmes boîtiers à l’exception de la façade qui change de look. Le SG05, moins cher, favo-rise le refroidissement. Testé dans PC Update n° 44.

ce boîtier, pas très beau, est initialement conçu pour monter un petit serveur de stoc-kage (un NAS). Il a pour particularité deux racks 3,5» amovibles en façade. Suffisamment haut pour accueillir une carte d’extension normale, vous pour-

rez y loger une carte graphique simple épaisseur. Il est livré avec une alimen-tation de 220 W, c’est assez pour un processeur puissant type Core i5 et une carte graphique milieu de gamme, comme la GeForce GT240. 90 euros, c’est un peu cher. La même marque propose le Cube, un boîtier plus élé-gant et de dimensions comparables, mais son alimentation n’est que de 150 W, ça devient trop juste pour utiliser à la fois un processeur et une carte graphique pour joueurs.

Thermal-take propose un boîtier relativement élégant qui permet de loger une lon-gue carte graphique, jusqu’à 29 cm si les connecteurs d’alimentation sont placés vers le haut, 27  cm sinon. Mais puisque seules les cartes simple slot entrent, vous serez limité à une 8800 GT ou une HD4850, bien assez pour l’alimentation 200 W fournie. Hélas, cette alimentation est bruyante. Testé dans PC Update n° 45.

De nombreuses autres marques pro-posent des boîtiers mini-ITX, parfois amusants comme la version réduite du Skeleton d’Antec, mais vous ne pourrez pas y loger de carte graphique.

Le but de notre dossier étant l’assemblage d’un PC puissant mais compact, nous devons bien sûr partir d’un boîtier aux dimensions raisonnables. Le standard mini-ITX sonne comme une évidence mais pour ne pas restreindre le choix et autoriser l’assemblage de configurations très performantes, nous nous intéressons aussi et surtout au microATX. Du reste, nous verrons que certains boîtiers ATX sont assez compacts pour présenter un intérêt.

Dossier

32 I PC Update

Le choix d’un boîtier

Le Lian Li PC-Q07

Le Thermaltake Element Q

PC Update I 33

Le Gigabyte GZ-M1

MicroATX :

« grand » pour un boîtier microATX, il est particulièrement bien ventilé et peut se permettre d’accueillir une solution CrossFire ou SLI. 80 euros.

35 euros.

: l’un des plus petits boîtiers permettant d’accueillir à la fois une alimentation standard et une carte graphique de grandes dimensions, jusqu’aux GeForce GTX avec un chausse-pied. 95 euros.

notre référence actuelle pour les PC home cinéma est tout à fait utilisable pour le jeu ! N’importe quelle carte graphique rentre, même une HD5870, malgré ses petites dimensions. Il est également conçu pour accueillir un ou deux SSD en 2,5”. 80 euros.

ATX :

40 euros.

35 euros.

peut être utilisé au choix en minitour ou en desktop, choix de la rédaction PC Update n° 42, 30 euros.

90 euros.

90 euros.

Le Cooler Master Elite 360

La problématique des cartes 3D simple slotLes boîtiers mini-ITX qui peuvent recevoir des cartes graphiques dignes de ce nom sont rares, ceux conçus pour les cartes double slot encore plus. C’est bien simple, il n’existe, à l’heure actuelle, que les SilverStone SG05 et 06. Du coup, quelle carte utiliser dans un boîtier mini-ITX en étant limité à un seul slot d’épaisseur ? La carte graphique la plus puissante est la Radeon HD4850. Âgée d’un an et demi et remplacée, elle est loin d’être ridicule, surtout en version 1 Go. Suffisante pour jouer à une majorité de titres en 1 920 x 1 200,

parfois même avec l’antialiasing. Un peu plus âgée, la GeForce 8800 GT est également en simple épaisseur et chauffe moins que la HD4850. Ses performances sont en retrait par rapport aux standards actuels, mais pour un PC de LAN party, si vous partez avec un écran léger de 19 ou 22», elle sera à la hauteur. Malheureusement, la génération actuelle est en double épaisseur, les refroidissements favorisant le silence. Seule la GeForce GT240 se trouve aisément en simple slot, espérons que des HD5700 apparaissent d’ici peu ! Signalons la GTX 260+ vendue par Galaxy, la seule carte de ce calibre en simple slot, mais elle est introuvable en France ; pareille carte dans un tout petit boîtier mini-ITX dégage trop de chaleur pour envisager une machine réellement silencieuse.

A acheter sur Internet a l’étranger, cette carte Galaxy est la seule GTX 260+ au format simple slot.

La Radeon HD4850 est la carte la plus puissante que l’on trouve en simple slot. Elle chauffe beaucoup, toutefois.

Dossier

34 I PC Update

ConfigurationsQuestion refroidissement

Le refroidissement est un véritable problème pour les PC de joueurs compacts. Si vous chérissez le mini-ITX pour son encombrement minimal, il est quasi impossible de cumuler puissance et silence. Non seulement il y a peu de volume et donc l’air chaud s’accumule facilement, mais le manque d’espace interdit l’installation des gros ventirads. Nous vous invitons à lire nos précédents tests de boîtiers et la double page qui suit avec quelques configurations proposées pour trouver des idées ; voici également une liste de ventirads CPU compacts de bonne qualité :

ventirad haut de gamme aussi performant que le NH-U12P et nettement moins haut. Tout de même imposant, il mesure 114 mm de haut, ventilateur compris, mais vous pourriez remplacer ce dernier par un slim pour gagner un petit centimètre. 60 euros.

la référence des radiateurs de faible hauteur. Contrairement au Shuriken de dimensions inférieures, il n’est pas trop bruyant. Moins de 30 euros.

bruyant à fond, il nécessite d’être régulé, 35 euros.

Le meilleur moyen d’obtenir un PC mini-ITX silencieux est d’acheter le boîtier SilverStone SG05 ou 06, le seul suffisamment grand pour laisser un peu d’air aux composants et surtout pour installer une carte graphique double slot. L’alimentation d’origine est silencieuse. En microATX et surtout en ATX, les choses sont plus simples. S’il n’est pas possible de loger des monstres comme le Noctua NH-D14, la majorité des ventirads avec des ventilateurs de 120 mm rentrent. De même, du moment que vous pouvez loger une carte graphique double slot, vous pouvez remplacer le ventirad de cette dernière par un modèle plus efficace ; consultez notre comparatif du mois dernier à ce sujet, Hardware Magazine n° 45.

Le Big Shuriken de Scythe offre un rapport refroidissement/hauteur très inréressant.

Les ventirad Noctua de la famille C12 sont plus bas que les U12, mais ils ne rentrent pas dans la majorité des boîtiers mini ITX.

Mini-ITX : SilverStone SG05Commençons petit, avec le cube SilverStone SG05. Pas plus grand qu’un barebone, il autorise un véritable assemblage maison avec le choix de tous les composants sauf l’alimentation. A partir de la carte mère DFI MI P55-T36, nous avons installé un tout nouveau Core i5 750s. La version « S » se distingue de l’i5 750 par la réduction de sa fréquence nominale de 2,66 à 2,4 GHz. Ainsi, son TDP baisse de 95 à 82 W, c’est toujours ça de pris, sachant

que les fréquences en mode Turbo sont les mêmes

que celles de son aîné. Histoire de faire dans l’originalité, mais aussi l’efficacité, nous avons refroidi ce processeur avec le kit Corsair H50. Ce dernier, vendu au prix d’un bon refroidissement à air (60 euros), est un watercooling qui cache ses origines. Difficile de loger le radiateur de 120 mm dans un petit cube tel que le nôtre ? Il rentre sans problème en façade, il aura simplement fallu remplacer le ventilateur d’origine par un slim comme celui du ventirad Scythe Big Shuriken. Ainsi refroidi, notre processeur est à l’abri et nos oreilles aussi, mais nous n’avons plus beaucoup de place pour installer une carte graphique. C’est une Radeon HD5770 qui vient prendre place, une carte offrant un excellent compromis performances/chauffe, sans oublier un tarif

raisonnable. Pour parfaire le tout, un SSD vient stocker les données à toute vitesse, sans bruit, sans chaleur.

PC Update I 35

MicroATX : Antec Mini P180 SLISi vous désirez une machine vraiment puissante, que vous puissiez déplacer, il vaut mieux s’intéresser au format microATX. Soucieux d’avoir un maximum de puissance sous le bras, nous avons souhaité un boîtier assez grand pour installer une solution biGPU et un processeur haut de gamme, sans contraintes de chauffe et de bruit. Le Mini P180 d’Antec répond à toutes ces attentes, il est bien agencé et très bien ventilé. L’alimentation prend place tout en bas et ne participe pas au refroidissement global, ne souffrant pas non plus de l’air chaud généré par les autres composants puisqu’elle est isolée par une paroi. Pour l’électronique, pas de compromis,

nous avons pris ce qui se fait de mieux ! Ainsi, un surpuissant Core i7

Extreme 975 est installé sur une carte mère Asus Rampage II GENE. Nous ne vous recommandons pas ce processeur tant il coûte cher (1 000 euros), mais cet essai nous permet de garantir un bon refroidissement du CPU le plus puissant. Entre nous, un Core i7 950 ou un Core i7 860 sur socket 1156 sera presque aussi bon, pour une dépense incomparablement plus faible. Le processeur est refroidi par un très efficace Megahalems de Prolimatech. Le Mini P180 est livré avec des baies pour disques durs, amovibles. En retirant celle du bas, il est possible d’installer des cartes graphiques de n’importe quelle longueur, tout en ajoutant un ventilateur de 120 mm pour les refroidir. Dans notre cas, deux GeForce GTX260 ont pris place, illustrant le fonctionnement en SLI, mais vous pouvez envisager de les remplacer par une seule Radeon HD5870… ou deux ? Les ventilateurs du boîtier et du processeur ont été remplacés par des modèles Xigmatech dans un souci d’esthétisme, ralentis grâce au BIOS de la carte mère, notre machine est un exemple de silence pour un PC au top des performances !

Délire home made : Compaq 386 SX 25 MHz… à 4 GHz !

Si vous avez l’âme d’un bricoleur, pourquoi ne pas fabriquer vous-même votre boîtier ? Les cartes mini-ITX et microATX de petites dimensions s’y prêtent plutôt bien. Que diriez-vous de créer vous-même votre boîtier, en bois par exemple ? Ou encore de recycler un appareil insolite comme un vieux poste de radio d’avant-guerre, les idées ne manquent pas !

De notre côté, nous avons décidé de donner une seconde vie à un vieux PC Commodore 386 fabriqué en 1988. A cette époque, point d’ATX ou de microATX bien sûr, il aura fallu modifier. Partant d’un pari avec un ami amusé, nous avons relevé son défi : installer une vraie carte graphique et refroidir le tout en watercooling ! D’un point de vue hardware, nous avons monté un Xeon L3426, modèle très économe avec un TDP de 45 W seulement sur une carte mère microATX et nous avons installé une GeForce GTX275 grâce à un riser souple PCI-Express 16x. Chauffant très peu, notre processeur a volontiers accepté de grimper en fréquence. Avec le BCLK passé de 133 à 170, le mode Turbo monocore galope à 4 GHz pour seulement 1,05 V. Lorsque le CPU et la carte graphique sont en charge, nous atteignons des valeurs élevées de l’ordre de 60 °C sur le CPU et 70 °C sur la carte graphique, mais compte tenu du faible volume de ce PC et du petit radiateur 120 mm du circuit de refroidissement, c’est tout à fait raisonnable.