Evaluation de l'usage et de la satisfaction de la ... · Enquête quantitative auprès des...

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Évaluation de l'usage et de la satisfaction

de la bibliothèque numérique Gallica et perspectives d’évolution

Rapport détaillé

2012

2

Évaluation et perspectives d’évolution de GallicaRapport détaillé

Sommaire (1/2)

I. Introduction p. 4

Rappel du contexte et des objectifs

Méthodologie employée

Description des échantillons

II. Profil des utilisateurs de Gallica p. 10

Origine géographique : une cartographie internationale proche des statistiques de connexions / en France, une surreprésentation de l’IDF

Description du profil sociodémographique

Comparaison des Gallicanautes et des utilisateurs de la BnF

Equipements et pratiques d’Internet

III. Pratiques et usages de Gallica p.21

Pratiques de consultation (ancienneté, origine, fréquence et durée …)

Principaux motifs de consultation (recherches, curiosité…)

Usages des documents (consultation online, téléchargement, peu d’impressions)

IV . Evaluation de Gallica p.31

Un site satisfaisant

Une haute opinion du site

Des signaux d’insatisfaction

V. Place de Gallica dans l’environnement des bibliothèques numériques p.38

Les sites et bibliothèques numériques sont utilisés

La perception qualitative des principaux concurrents (en particulier Google Livres)

3


Sommaire (2/2)

VI. Segmentation des Gallicanautes p.48

Description de la méthode

Schématisation des résultats

Comparaison chiffrée des segments sur les variables de pratique, d’usage

Profil et usages des Médiateurs du savoir

VII.Les évolutions attendues p.63

Les principales pistes d’évolution

Le fonds

L'exploitation du fonds : le moteur de recherche / les outils d'exploitation des documents

La navigation / la facilité d’utilisation

Les attentes en situation de mobilité

Les évolutions attendues par segment

Tableaux chiffrés des comparaisons des segments

Analyse qualitative des améliorations par segment

4


I. Introduction

5


Contexte et objectifs de l'étude

Au terme d'une année 2010 qui a marqué une étape décisive dans son développement, Gallica a souhaité renforcer la promotion et la valorisation des services et des contenus, enjeux primordiaux pour inscrire la richesse de ses collections numérisées dans le paysage du web.

Il apparaît aujourd'hui nécessaire que Gallica puisse se positionner stratégiquement au sein de l’offre des bibliothèques numériques, françaises et étrangères. C'est pourquoi la BnF a confié à GMV Conseil la mise en œuvre d'une étude reposant sur une approche marketing et sociologique devant aider à ce positionnement :

Effectuer un état des lieux concernant la demande, le profil des visiteurs actuels du site et des différentes cibles

Établir une segmentation des Gallicanautes, rénovée et comparée aux résultats des études précédentes

Tester auprès des utilisateurs et non utilisateurs l'ergonomie et la navigabilité du site en fonction de scénarios diversifiés d'usages types: recherche, découverte, lecture... : visibilité des contenus, arborescence fonctionnelle, principe de navigation

Explorer et comprendre les habitudes d'utilisation du site par les différentes cibles et les principales attentes à son égard

Hiérarchiser les attentes et déterminer des scénarios d'évolution de l'offre pour saisir les opportunités de croissance. Établir des préconisations par segments sur la valorisation des contenus, les développements fonctionnels à mettre en place

6


Contexte et objectifs de l'étude

7


Rappel de la démarche

PHASE 1

Préparation et cadrage

Outils de recueil validés

Lancement de la mission

Validation des choix

techniques

Briefing complémentaire de

l'équipe sur les attendus de

l’étude

Reprise et mise à jour des

questionnaires

Mise à jour et adaptation des

questionnaires de chaque cible

Traduction en anglais /

espagnol

Validation et programmation

Un programme CAWI

Création du site d'enquête et mise

en ligne

PHASE 2

Recueil quantitatif

3 828 enquêtes complètes

Segmentation et profils

utilisateurs

Mise en place d'un calque d'invitation à

répondre à

l'enquête du 12 mai au 6

juin 2011

e‐mailing

à

l'ensemble de la cible avec

un lien personnalisé

permettant de les

identifier

1 relance sur les non‐répondants

pour maximiser le taux de réponse

Suivi régulier du nombre d'enquêtes et

vérification du remplissage et de la

qualité

des réponses

Traitements statistiques et Analyse

Tris à plat / croisés

Analyse des variations

Analyse par segmentation

Segmentation et description des profils

PHASE 4

Restitution

Bilan de satisfaction

Profils et segments enrichis

Hiérarchisation des attentes

par profils

Opportunités et

recommandations :

Développement de

services

Politique éditoriale

Présentation au Comité

de

pilotage

Rapport final et

préconisations

PHASE 3

Recueil qualitatif

4 focus

groups du 6 au 12 juillet

(3h, 5 / 9 participants) :

Un focus

"Loisirs"

Un focus

"Professionnels"

Un focus

"Grand Public Novices"

Un focus

"Technophiles"

50 entretiens qualitatifs

téléphoniques répartis par profils

issus de la segmentation et menés du

13 au 29 juillet:

Publics éloignés

Étrangers

400 enquêtes quali

en ligne

du 29 juillet au 14 septembre:

Médiateurs du savoir

Relais institutions culturelles

françaises à l'étranger

480 cibles interrogées

8


Echantillons des enquêtes en ligne

Enquête quantitative auprès des visiteurs de Gallica

3 856 enquêtes complètes sur le parcours «long»

dont 3 828 exploitables après apurement.

Nbre %

Nombre de connexions 7 789 100%

Nombre d'enquêtes démarrées 5 523 71%

dont parcours découverte 641 8%

dont parcours long 4 882 63%

Nombre d'enquêtes complètes 3 955 51%

dont parcours découverte 99 1,3%dont parcours long 3 856 50%

taux de perte après démarrage : 28%

Médiateurs du savoir et Réseaux culturels à l’étranger

Quatre e-mailings d’invitations à participer ont été envoyés entre le 29 juillet et le 14 septembre 2011.

Plus de 4 000 e-mails ont été envoyés.

430 questionnaires exploitables pour 400 espérés ont été obtenus au terme de cette opération

Un bon taux au global qui masque des difficultés plus grandes à obtenir des réponses de l’étranger.

Résultat Effectifs %

Nombre d'emails envoyés 4227 100%

Nombre de connexions 789 19%

Nombre d'enquêtes démarrées 639 15%

Nombre d'enquêtes interrompues* 209 5%

Nombre d'enquêtes exploitables 430 10%

* 75% des enquêtes interrompues n'ont aucune question ouverte complétée

9


Echantillons de la phase qualitative

4 focus groups d'une durée de 3h, réalisés du 4 au 12 juillet 2011

50 entretiens qualitatifs téléphoniques menés du 13 au 29

juillet 2011

Prénom Domaines de recherche Prénom Ancienneté d'utilisationFrançois Histoire Jean Moins d'un anPatrice Littérature du 18ème Igor Moins d'un anDominique Peinture Audrey Plus d'un an ‐ usage peu fréquentDominique Généalogie et histoire Woodson Moins d'un anStéphane Généalogie Jacques Plus d'un an ‐ 2 fois par semaine par curiositéXavier Généalogie et histoireMarta Musique classiqueJacques Littérature ‐ Victor HugoLudovic Histoire et littérature

Prénom Domaines de recherche Prénom Domaines de recherche

Olivier Histoire des sciences Sylvie Littérature

Saman Histoire et littérature Guillaume Archives de presse

Christine Histoire de l'art Benoit Histoire

Georges Littérature française (Moyen Age) Julien Littérature 19éme

Marion Histoire de l'art ‐ 18ème Radidja JuridiqueMartine Littérature ‐ Archives parlementaires Elisabeth LittératureElise Iconographie ‐ périodiques anciens Michel LittératureMartin Histoire ‐ Développement rural et alimentation Sylvie Tous domaines

LOISIRS / LOISIRS SPECIALISES (04/07/2011)

PROFESSIONNELS (05/07/2011)

GRAND PUBLIC NOVICES (11/07/2011)

TECHNOPHILES (12/07/2011)

SegmentAppelés en France

Appelés à l'étranger

Total

Loisirs 2 2 4

Loisirs pro 4 2 6

Pros 3 12 15

Novices 7 2 9

Technophiles 14 2 16TOTAL 30 20 50

Détail des pays étrangers :

Nombre d'entretiens

Belgique 1Canada 2Espagne 2Finlande 1Italie 4Maroc 2Suisse 1UK 3USA 4Total 20

10


II. Profil des utilisateurs de Gallica

11


II. Profil des utilisateurs de Gallica

Origine géographique des Gallicanautes

Une présence internationale, mais très logiquement, une majorité de Français (67%)

36% sont en Île-de-France (dont 28% dans la Petite Couronne) contre 18% de la population française.

Dans le même temps, avec 0,3% des répondants, les DOM sont sous-représentés, leur population étant de 3% de la population française.

Au final l’ensemble des continents sont représentés, mais à des niveaux souvent faibles.

Les pays les plus représentés sont l’Italie, les Etats-Unis, le Canada, la Belgique, l’Espagne et le Brésil.

67%

19%

7%

4%

4%

2%

1%0% 25% 50% 75%

FranceEurope hors France

Amérique du NordAfrique

AsieAmériques Centrale et Sud

Moyen Orient

Base tous = 3 828 Xiti : Statistiques 2010 du site Gallica

36%

64%

IDF PROVINCE

12


II. Profil des utilisateurs de Gallica (suite)

L’âge moyen des répondants est de 47,5 ans, proche de celui de la population française des plus de 15 ans.

Les 15 – 24 ans sont nettement sous-représentés

De même que les plus de 65 ans qui sont toutefois en passe de rattraper leur retard en termes de familiarisation informatique et d’accès à Internet.

Un public très masculin aujourd’hui : 66% d'hommes

Des perspectives d’évolution sont donc à attendre avec la féminisation croissante des Internautes.

Gallica France15 - 24 ans 9% 15%25 - 34 ans 18% 15%35 - 49 ans 26% 25%50 - 64 ans 33% 24%65 ans et plus 14% 21%

100% 100%

Base tous = 3 828

Inse

e 2009

Homme66%

Femme34%

13



Base tous = 3 828

Actifs66%

Inactifs34%

11%

5%

1%

6%

5%

18%

6%

8%

2%

1%

0%

3%

17%

1%

1%

5%

5%

2%

1%

1%

2%

0% 5% 10% 15% 20%

Autre

Etudiant ayant une activité rémunérée

Ouvrier

Employé, personnel de service

Technicien, agent de maîtrise, contremaître, catégorie B de la…

Cadre de la fonction publique (catégorie A)

Cadre du secteur privé

Profession libérale

Chef d'entreprise, cadre dirigeant

Commerçant, artisan

Agriculteur exploitant

Autre situation

Retraité(e)

Membre d'une association

En préparation de concours

Doctorant(e)

Etudiant(e) en master

Etudiant(e) en licence

Elève ou lycéen(ne)

Femme ou homme au foyer

A la recherche d'un emploi Une majorité d’actifs, dont la plupart sont des cadres ou professions libérales

Chez les inactifs, étudiants et doctorants forment l’essentiel des visiteurs après les retraités

fonction publique

14



Les Gallicanautes sont fortement diplômés :

50% ont un Master ou un Doctorat, alors que cela ne représente que 11% de la population des + de 15 ans au niveau national (source INSEE).

Un échantillon qui couvre cependant un public plus large que celui du Rez-de-jardin de la BnF qui est constitué à 83% de personnes ayant un master ou plus.

Base tous = 3 828

Enquête Rez‐de‐jardinDoctorat (3°cycle ou Thèse d'Etat) 21% 48%

Master (DESS, DEA, Grandes écoles...) 29% 35%Licence ou Maîtrise 21% 16%

Bac + 2 (IUT, BTS, DEUG...) 9% 1%Baccalauréat ou < 19% 0% D

onnée

s BnF

15



Profils comparés aux visiteurs connus de la BnF

20% des Gallicanautes fréquentent aussi la BnF, mais ils ne reflètent pas exactement les statistiques des entrées.

Les visiteurs de Gallica qui fréquentent aussi la BnF se rapprochent du profil des lecteurs du rez-de-jardin.

Ils restent toutefois un peu plus âgés…

…. et malgré une féminisation de cette cible par rapport au global, il s’agit d’une population encore majoritairement masculine.

Gallica + Fréquentent

la BnF

Gallica MAIS NE

fréquentant PAS la BnF

GallicaAbonnés Haut de jardin

Rez-de Jardin

Effectif 763 3 065 3 828 42 598 28 826 âge moyen 43,3 48,6 47,5 27 41

SexeHomme 55% 69% 66% 48% 46%Femme 45% 31% 34% 52% 54%

BnF

16


Gallica + Fréquentent

la BnF

Gallica MAIS NE

fréquentant PAS la BnF

GallicaAbonnés Haut de jardin

Rez-de Jardin

Effectif 763 3 065 3 828 42 598 28 826 NationalitéFrance 67% 68% 68% 84% 68%Europe hors France 14% 18% 17% 5% 16%Afrique 3% 3% 3% 6% 3%Amériques 13% 10% 11% 2% 8%Asie 3% 1% 1% 4% 5%Océanie 1% 1% 1% 0% 0%

ActivitésEtudiants 29% 15% 18% 68% 52%Lycéens 0% 1% 1% 7% 0%Enseignants Sup. 33% 16% 20% 2% 18%Chercheurs 13% 8% 10% 1% 7%Autres actifs 13% 34% 28% 18% 17%Retraités 8% 19% 17% 1% 5%NR 4% 8% 7% 3% 2%

BnF


Profils comparés aux visiteurs connus de la BnF (suite)

Origines géographiques et activités confortent les écarts entre les populations, notamment avec les abonnés du haut de jardin.

Ces écarts témoignent d’une proportion d’étudiants bien inférieure chez les Gallicanautes

17



Des pratiques culturelles supérieures aux chiffres nationaux

Les Gallicanautes ont des lectures plus nombreuses (54% lisent plus de 20 livres/an) et fréquentent les bibliothèques pour 65% d’entre eux contre 28% des Français.

78%

76%

65%

61%

52%

47%

30%

23%

11%

10%

2%

0% 25% 50% 75% 100%

Lecture de la presse

Lecture (fiction et essais), hors lectures…

Fréquentation de bibliothèque(s)

Expositions

Cinéma

Conférences

Théâtre

Autres Spectacles (hors théâtre et cinéma)

Ateliers

Cours non scolaires - non universitaires

Aucune de ces activités

43%

28%

69%

70%

57%

Repères :« Pratiques culturelles des Français en 2008 »

Aucun1%

De 1 à moins de

59%

De 5 à moins de

2036%

Plus de 20 livres

54%

Ils sont 17% dans« Pratiques culturelles des Français en 2008 »

Nombre de livres lus par an :

professionnelles

Base tous = 3 828

Parmi les activités culturelles suivantes, quelles sont celles que vous pratiquez régulièrement ? (plusieurs réponses possibles)

18



Internet et les Gallicanautes :

L’équipement des utilisateurs de la bibliothèque numérique montre des foyers particulièrement bien équipés à la fois pour surfer, stocker avec une présence déjà importante des tablettes ou liseuses (14%) (1% des foyers français équipés en 2010, source Bain & Cie)

83%

74%

68%

47%

29%

23%

8%

7%

0%

0% 25% 50% 75% 100%

D'un ordinateur portable

D'un téléphone mobile

D'un ordinateur de bureau

D'une connexion Internet Très Hautdébit (fibre optique...)

D'un lecteur multimédia

D'un smartphone

D'une tablette numérique (iPad, Galaxy…)

D'une liseuse numérique (Kindle, Sony Reader, Iliad…)

Aucun de ces équipements

31%

10%

4%

4%

Etes-vous inscrit(e) à la Lettre de Gallica ?

Etes-vous "fan" de la page Facebook de Gallica ?

Etes-vous "fan" de la page Facebook de la BnF ?

Etes-vous abonné(e) au fil Twitter de Gallica ?Base tous = 3 828

% de « oui »

Disposez-vous dans votre foyer … : (plusieurs réponses possibles)

19



Internet et les Gallicanautes (suite)Des activités diversifiées sur Internet, avec une prédilection pour la lecture de la presse et un pourcentage élevé d’achats de biens culturels.En parallèle, la consultation en ligne de sources audiovisuelles (musique, vidéos, radio…) est relativement importante, témoignant de la diversification des pratiques des internautes.

Base tous = 3 828

93%78%

67%57%

51%46%

43%40%

36%34%

29%28%27%

12%1%

0% 25% 50% 75% 100%

Ecrire et lire des courrielsLire en ligne des journaux ou magazines

Acheter ou commander en ligne des biens culturelsRegarder des vidéos

Ecouter de la musique en ligneVisiter des musées ou des expositions en ligne

Ecouter des radios en directFaire du partage de photos, vidéos, musique ou fichiers…

Utiliser un compte sur Facebook, My Space, Twitter, etc.Ecouter des podcasts

Utiliser une messagerie instantanée (MSN, etc.)Ecrire ou commenter des blogs, wiki ou forumsRegarder des émissions de télévision en direct

Jouer en ligneAucune de ces activités

Sur Internet, pratiquez-vous les activités suivantes ? (plusieurs réponses possibles)

20



12% des visiteurs fréquentent la bibliothèque numérique tous les jours

Ci-contre, certaines caractéristiques de ce public « quotidien »

Les « Quotidiens » de Gallica

•Un public essentiellement masculin…

•Plus âgé et plus diplômé que le reste de l'échantillon

•Fidèle à Gallica, même s'il consulte aussi bnf.fr, il en est plus satisfait

•Un public consommateur de la presse et fréquentant les bibliothèques mais beaucoup moins attiré par Wikipédia, Google Livres ou Europeana

•Un public qui est cependant critique sur o Les formats de téléchargements

o Les principes de sélectiono La mise en valeur des fonds

21


III. Pratiques et usages de Gallica

22


III.1 Pratiques de consultation

Une bibliothèque qui témoigne d’un réel dynamisme

4% des Gallicanautes le sont depuis moins d'un mois.

En considérant qu'ils forment le flux entrant, ils constituent une croissance de 48% par an (en l'absence de mesure du flux sortant).

34% des Gallicanautes ne connaissent que la version actuelle de Gallica (moins de 2 ans).

La majorité des Gallicanautes vient au moins une fois par semaine (58%), indifféremment la semaine ou le week-end (71%)

12% viennent tous les jours et seuls 11% viennent moins d’une fois par mois.

Les habitudes les amènent à rester plus d’une demi-heure (45%) sur Gallica en général.Ils consultent alors entre 2 et 10 documents pour 73% d’entre eux.

4,3% 29,7% 33,8% 23,7% 8,5%

Moins d’un mois Entre un mois et 2 ans Entre 3 et 5 ans Entre 6 et 10 ans Plus de 10 ans

Base tous = 3 828

Depuis combien de temps utilisez-vous Gallica ?

23


III.1 Pratiques de consultation (suite)

Des habitudes de fréquentation du site qui expliquent la préférence pour un accès à Gallica par un favori

Base tous = 3 828

Xiti 2010 / 2009

Comment accédez-vous habituellement à Gallica ? (déclaratif)

Par un favori enregistré dans mon navigateur…

Par un moteur de recherche

En tapant l'adresse

Par un autre site

Par un réseau social (Facebook Gallica,…

Autre

54%

21%

20%

2%

2%

2%

24


III.1 Pratiques de consultation (suite)

Un recours très important aux modules de recherche (simple ou avancée)

A l'inverse, les fonctionnalités les plus récentes sont encore largement en retrait (flux RSS, nuage de tags, fil Twitter…)

Base tous = 3 828

Fonctionnalités utilisées pour accéder aux documents Gallica …

(Liste proposée au répondant)

25


III.2. Les principaux usages

Une vision utilitaire de Gallica

Les consultations de Gallica concernent tout autant :

des travaux personnels

que des travaux professionnels…

… il s'agit beaucoup plus marginalement d'une approche de divertissement

Lorsque vous venez sur Gallica, c'est principalement…

Base tous = 3 828 Somme supérieure à 100%, plusieurs réponses possibles

26


0% 50% 100%

Autres recherches en histoire (y compris histoire del'art)

Recherche de documents de nature littéraire,philosophique ou artistique (y compris manuscrits,…

Recherche dans la presse de l'époque

Recherche iconographique (estampes, photographies,cartes, etc.)

Recherche de dictionnaires, encyclopédies, manuels

Recherche généalogique

Recherche de documents de nature juridique (éditsroyaux, publications officielles, etc.) ou économique

Recherche de documents de nature scientifique(sciences fondamentales, sciences de l'ingénieur,…

Autre

67%

51%

47%

40%

35%

29%

20%

17%

5%

III.2. Les principaux usages (suite)

Trois domaines concentrent les recherches personnelles : Histoire, Littérature et Presse…

Notons également la place importante de l'iconographie dans ces usages de recherche personnelle.

Base recherches personnelles= 2 010

Somme supérieure à 100%, plusieurs réponses possibles

Quels domaines ces recherches personnelles concernent-elles ?

27



… que l’on retrouve également pour les recherches professionnelles

L’histoire s’affirme plus encore comme le champ d’investigation privilégié dans les recherches professionnelles.

Somme supérieure à 100%, plusieurs réponses possiblesBase recherches professionnelles= 2 021

Quels domaines ces recherches professionnelles concernent-elles ?

28



Les livres et images sont les fonds les plus connus

A l'inverse, les domaines relatifs au son (partitions, documents sonores) présentent un déficit de notoriété important.

Connaissance des types de documents proposés sur Gallica…

Base tous = 3 828

29



Des usages relativement standardisés

Une consultation rapide, un téléchargement, mais peu d’impressions.

Base tous = 3 828

Comment utilisez-vous les documents trouvés sur Gallica, vous …

30



Des usages relativement standardisés (suite)Toujours dominés par les pratiques de recherche, les téléchargements sont essentiellement liés à une consultation approfondie a posteriori

Cependant, de nombreux lecteurs constituent aussi leur propre bibliothèque numérique…

… même si très peu connaissent et utilisent l'espace personnel à cette fin

Base téléchargent les documents= 3 369

Lorsque vous les enregistrez sur votre ordinateur c’est…

31


IV. Évaluation et perception de Gallica

32


IV. Évaluation et perception de Gallica

Un site globalement satisfaisant

Avec 95% de visiteurs satisfaits, Gallica est donc générateur de satisfaction.

L’analyse de la satisfaction croisée par la recommandation montre que 33% des répondants ne présentent pas de « faiblesses » dans leurs réponses et peuvent être considérés comme des promoteurs de la bibliothèque numérique…

… alors qu’il n’y a que 1,5% des répondants qui semblent en situation de rupture (zone rouge)

1% 4% 59% 36%

Pas du tout satisfait(e) Plutôt pas satisfait(e) Plutôt satisfait(e) Tout à fait satisfait(e)Compte tenu de votre expérience, quelle est votre satisfaction générale vis-à-vis de Gallica ?

Base tous = 3 828

Je n'hésiterai pas à recommander Gallica à mes proches ou à mes collègues ?

Tout à fait satisfait(e)

Plutôt satisfait(e)

Plutôt pas satisfait(e)

Pas du tout satisfait(e)

Total

Tout à fait d'accord 33% 41% 1% 0,1% 76%

Plutôt d'accord 2% 16% 2% 0,2% 20%

Plutôt pas d'accord 0% 1% 1% 0,2% 2%

Pas d'accord du tout 0,1% 0,2% 0,3% 0,4% 1%

Sans avis 0,2% 0,8% 0,3% 0,0% 1%

Total 36% 59% 4% 1% 100%

33


IV. Évaluation et perception de Gallica (suite)

Une haute opinion de Gallica parmi les visiteurs,

Une référence qui permet des découvertes et qui est fortement associée à la BnF.

Base tous = 3 828

Opinion sur Gallica

34



Des témoignages sur Gallica qui en font :

Une bibliothèque de référence

« Gallica représente la conservation du patrimoine national et le résultat prouve que le site parvient à maintenir et développer ce statut. Le modèle économique peut évoluer en gardant toujours l'accès au plus grand nombre à une quantité importante de ressources. » (Loisirs professionnels)

Un outil de découverte de choses inattendues

« Le must pour les premières étapes de recherche, c'est comme si j'entrais dans un monde inconnu, c'est un peu la caverne d'Ali Baba. » (Professionnel)

« En navigant au fil des résultats de recherche, je suis tombé sur des illustrations et des cartes extraordinaires. » (Professionnel étranger)

Une vitrine de la BnF

« C’est le symbole du service public pour l'accès aux ressources documentaires françaises, il est donc très important que Gallica et BNF conservent ce statut. » (Technophile)

« Continuer de conserver et diffuser les ressources de la BnF en continuant le travail qu‘elle avait déjà initié avec le microfichage et microfilmage dans un souci de qualité et de longévité des documents numérisés. » (Loisirs professionnel)

Un moyen de diffuser la culture française

« C'est le numéro 1 pour porter la culture française par les ouvrages de référence et tous les livres qui font partie du patrimoine français. » (Professionnels)

« Gallica doit conserver son rôle d’accessibilité aux connaissances à un très grand nombre de personnes. » (Technophile étranger)

35



Un environnement graphique séduisant mais l'ergonomie semble améliorable

Il existe un décalage entre la présentation, très appréciée par près de 40% des répondants et l’utilisation concrète, perfectible pour environ 25%.

Base tous = 3 828

Opinion sur l'ergonomie et l'aspect visuel de Gallica

36



Des signaux d’insatisfaction qui doivent être pris en compte

Bien que très peu de visiteurs se déclarent « insatisfaits » (5%), les visiteurs les plus satisfaits ne représentent pas la majorité (36%), il existe donc des marges de manœuvre pour améliorer la bibliothèque numérique.

1% 4% 59% 36%

Pas du tout satisfait(e) Plutôt pas satisfait(e) Plutôt satisfait(e) Tout à fait satisfait(e)

Compte tenu de votre expérience, quelle est votre satisfaction générale vis-à-vis de Gallica ?

Base tous = 3 828

Focus sur les 5% Insatisfaits :21% des insatisfaits font des recherches en Sciences contre 13% chez les Gallicanautes satisfaits.56% n’ont pas trouvé ce qu’ils cherchaient lors de leur dernière consultation.Ils passent moins de temps sur Gallica et vont d’abord sur Google Livres.Leur insatisfaction se manifeste par un désaccord fort sur l’ensemble des propositions faites dans l’enquête. Ce sont également les plus demandeurs d’une amélioration du moteur de recherche.Un sur deux fréquente la BnF (contre 19% chez les Gallicanautes satisfaits).

37



Ainsi, l’expression libre des attentes des insatisfaits de Gallica reprend ces même thèmes :

Base Insatisfaits répondants - 182

Pour quelles raisons êtes-vous plutôt pas satisfait ou pas du tout satisfait ? – question ouverte recodifiée

MR – Résultats nuls, non pertinents, pas pros 16%

MR – Présentation des résultats difficile à utiliser 9%

MR – Compliqué, trop sophistiqué, pour expert 8%

MR – Ergonomie 5%

Moteur de recherche (sans précision) 11%

Navigation à l’intérieur des documents (recherche plein texte, sommaire, pages…) 9%

Ergonomie du site, sans précision (sf MR) 8%

Ergonomie de la présentation, habillage 7%

Ergonomie, lenteur (performance) 7%

Numérisation, mauvaise qualité, illisible, pas en couleur 20%

Numérisation, image de texte pas maniable 9%

Pauvreté de l’offre, manque de fonds, contenus 25%

Préfère l’ancienne version de Gallica 6%

29%

49%

32%

En pourcentage des répondants, plusieurs réponses possibles.

MOTEUR DE RECHERCHE

ERGONOMIE

NUMERISATION

38


V. Place de Gallica dans l’environnement des bibliothèques numérique

39


V. Place de Gallica dans l’environnement des bibliothèques numériques

Face à Gallica, la plupart des bibliothèques numériques sont présentes, Google Livres en tête

Par ailleurs, malgré l’importance des bibliothèques numériques, Wikipédia est très bien positionné.

Base tous = 3 828

Sites consultés pour rechercher des documents

40


V. Place de Gallica dans l’environnement des bibliothèques numériques (suite)

Base tous = 3 828

Google Livres s’impose toutefois comme l’autre référence du marché

Compte tenu de votre expérience, quels sont les sites que vous estimez proches de Gallica ?

En revanche une distance plus prononcée avec Wikipédia

41



Google Livres Une bibliothèque esthétiquement critiquée de prime abord…

« Google est moche. » (Loisirs)

- … mais dont l'apparence est reléguée au second plan comparée à sa praticité…

« C’est moche mais pratique, efficace. » (Loisirs)

« Moins convivial mais plus pragmatique. Pas de petites fleurs. » (Loisirs)

- … et à sa vocation première« Mais pareil, on n’y va pas par plaisir. » (Novice)

- Un site qui manque de contextualisation des résultats de recherche pour certains

« Gallica ne doit pas faire comme Google books qui manque de classement et où on a l'impression que tout est numérisé sans aucun contexte pour aider le lecteur. » (Technophile)

« Google c'est un flot et du coup grand handicap dans la recherche. » (Loisirs pro)

42



Google Livres Une bibliothèque qui s’impose tout de même comme une référence incontournable

- … de par la quantité de documents numérisés…

« La quantité numérisée (de Gallica) ne tient pas le rythme à côté de Google et c'est ce qui compte .» (Loisirs pro étranger)

- …mais aussi le moteur de recherche fortement plébiscité« Sur Google Books, si on met deux mots, on a le livre. » (Loisirs)« Spontanément je vais sur Google books d’abord car c’est là que

c’est le plus facile à trouver et consulter. » (Loisirs)« Google est un pur moteur de recherche. Gallica ce n’est pas la

même chose. » (Loisirs)« Google books est indispensable. » (Loisirs)

- Un outil efficient, efficace et simple…« La différence, c’est que Google Books, c’est très rapide,

on va vers quelque chose de facile, efficace. » (Novice)« Ils savent utiliser les moyens techniques pour présenter de l’info

d’une façon rapide pour y avoir accès, et la bande passante n’est pas énorme sur Gallica, c’est ce qui ne manque jamais chez Google. » (Novice)

« J'aimerais une interface comme Google, simple. » (Technophile) - …grâce à de nombreuses fonctionnalités« C’est le coup du clic immédiat en fait, on clique et ça

apparaît. » (Novice)

« J’ai tendance à comparer sur Google Books, et ce que j’aime bien, c’est de pouvoir faire défiler rapidement les pages avec la roulette de la souris, et sur Gallica, c’est page à page. » (Chercheur)

« Gallica devrait s'inspirer de la visionneuse de Google Books qui permet de défiler rapidement les pages et ainsi avoir un aperçu du livre rapidement. » (Technophile)

43



Un univers très concurrentiel pour Gallica

Si la bibliothèque numérique de la BnF jouit logiquement d’une bonne image auprès de ses propres visiteurs, ceux-ci utilisent aussi de nombreux autres outils pour les aider dans leurs recherches.

Ainsi plus d’une centaine de sites a été citée dans les enquêtes dans les usages des Gallicanautes.

Google Livres est le principal concurrent, mais selon les profils, il ne s’agit pas de la seule référence.

Pour les utilisateurs les moins professionnels, Wikipédia est aussi largement utilisé, alors qu’il est sur la liste noire des sites pour les chercheurs « professionnels »

Les bibliothèques universitaires, françaises ou étrangères s’avèrent aussi séduisantes, soit par la précision de leurs fonds, soit par leur facilité d’utilisation. Il s’agit en revanche le plus souvent d’outils à destination de publics avertis.

Enfin, le développement des communautés (Facebook) et des plates-formes d’échanges (drop-box) séduisent les publics les plus technophiles mais préfigurent les usages de demain.

Il existe un enjeu fort pour la BnF de donner de la visibilité à Gallica

44


VI. La Segmentation

45


VI. La Segmentation

Identification des segments d’utilisateurs

Si les caractéristiques sociodémographiques permettent de définir un profil moyen de Gallicanautes, elles masquent d’autres profils d’usagers qui ont des caractéristiques et surtout des usages de Gallica qui diffèrent.

Les modèles statistiques de Classification Ascendante Hiérarchique que nous avons utilisés nous ont permis de distinguer 5 groupes relativement distincts les uns des autres et homogènes en leur sein.

Nous présentons ci-après le dendrogramme illustrant la pertinence d’un découpage en 5 segments (la distance entre les groupes est suffisamment importante pour témoigner de réelles disparités)

Ces groupes permettent de mieux appréhender la perception de Gallica et surtout de comprendre les attentes de chacun de ces groupes.

46


Loisirs spécialisés

28%Loisirs 22%

Grand public novices

9%Technophiles

11%

VI. La Segmentation (suite)

47


VI. Résultats de la segmentation (suite)

Des segments qui se distinguent sur les aspects sociodémographiques

Total Loisirs pros

Loisirs Novices Pros Technophiles

Interrogés 3828 1077 825 349 1158 419

Profil sociodémographique

France 68% 80% 77% 59% 57% 58%Europe 17% 12% 13% 17% 22% 25%Afrique 0% 0% 2% 0% 1%

Afrique du nord 2% 1% 1% 5% 2% 3%Proche orient 1% 0% 0% 1% 1%

Amérique du Nord 7% 3% 6% 9% 11% 5%Amérique Centrale et Sud 4% 2% 1% 5% 5% 7%

Asie 2% 1% 1% 3% 2% 0%

Homme 66% 80% 59% 66% 59% 66%Femme 34% 20% 41% 34% 41% 34%

Age 47,5 51,7 50,0 47,0 42,3 46,6

Retraité(e) 17% 26% 24% 20% 4% 15%Etudiant 18% 5% 13% 19% 33% 21%

A une activité professionnelle rémunérée 66% 61% 60% 58% 77% 66% dont enseignement du Supérieur 20% 6% 15% 11% 36% 21%

dont recherche 10% 5% 6% 9% 17% 13%dont professions des Bib liothèques, musées et archives 9% 2% 15% 8% 10% 9%

dont enseignement du Secondaire 7% 6% 8% 8% 7% 11%dont administration publique 7% 14% 5% 6% 5% 3%

dont métiers du livre 5% 3% 7% 6% 5% 4%dont informatique 4% 10% 3% 5% 2% 3%

Une disparité géographique:

Profils Loisirs en France

Novices en Afrique

Pros et Technophiles en Europe et Amériques

Une féminisation accrue des segments Pros et Loisirs. A l’inverse les Loisirs Pros sont à 80% des hommes.

Une moyenne d’âge supérieure à 50 ans chez les Loisirs et Loisirs pros, en conséquence un quart sont des retraités.

Le segment Pros, plus jeune, est composé de nombreux étudiants et chercheurs en activité.

Les Technophiles comptent une part d’enseignants caractéristique par rapport au global. % Significativement supérieur à la moyenne % Significativement inférieur à la moyenne

48



Un clivage dans les pratiques culturelles et l’usage d’Internet

Les profils Pros et Technophiles s’avèrent plus consommateurs que les autres.

Les Technophiles se distinguent essentiellement par leur utilisation des réseaux sociaux.

La consultation de Gallica montre aussi des pratiques distinctes

Plus de la moitié des Novices consultaient Gallica pour la première fois et ont accédé à la bibliothèque via un moteur de recherche.

Les Loisirs connaissent Gallica depuis 2 ans et accèdent par un favori dans leur navigateur.

Les Pros connaissent Gallica depuis le plus longtemps suite aux recommandations d’un professeur.

Pratiques de consultation et usages de Gallica Total Loisirs pros


Première visite de Gallica 5% 0% 0% 54% 0% 0%Connaît Gallica depuis moins d’un mois 4% 0% 1% 41% 0% 1%Connaît Gallica depuis un mois à 2 ans 30% 26% 40% 38% 22% 35%

Connaît Gallica depuis plus de 10 ans 9% 10% 6% 1% 11% 7%

A connu Gallica par le bouche à oreille 10% 6% 10% 10% 11% 15%A connu par conseil ou recommandation d’un

enseignant, d'un professeur 10% 2% 11% 4% 22% 14%

A connu en effectuant une recherche sur Internet 37% 49% 34% 42% 29% 28%

Accès par un moteur de recherche 21% 18% 23% 35% 21% 17%

Accès par un favori enregistré dans mon navigateur 54% 58% 52% 32% 55% 57%

consultation 1 à 2 fois par semaine 46% 46% 44% 7% 51% 51%Entre 10 et 30 minutes de consultation 29% 26% 26% 57% 32% 27%

% Significativement supérieur à la moyenne % Significativement inférieur à la moyenne

Pratiques Culturelles et Internet Total Loisirs pros


Fréquentation de bibliothèque(s) 65% 42% 68% 52% 88% 64%Théâtre 30% 19% 30% 31% 38% 33%Cinéma 52% 41% 51% 55% 60% 57%

Conférences 47% 36% 43% 41% 61% 50%Expositions 61% 54% 63% 54% 68% 60%

Cours non scolaires - non universitaires 9% 9% 10% 15% 8% 11%Lit plus de 20 livres par an 54% 49% 49% 39% 65% 56%

Fréquentation de la BnF 31% 17% 26% 22% 41% 30%Lit en ligne des journaux ou magazines 78% 73% 77% 76% 81% 81%

Achète ou commande en ligne des biens culturels 67% 70% 60% 54% 73% 64%Ecoute de la musique en ligne 50% 44% 50% 49% 56% 54%

Utilise un compte Facebook, My Space, Twitter, etc. 36% 27% 34% 38% 41% 43%

49





Pour effectuer des recherches en relation avec mes études ou mes activités professionnelles 54% 14% 44% 33% 97% 63%

dont recherches professionnelles en Histoire 71% 71% 72% 42% 74% 70%dont recherches pro en Lettres, langues, philosophie 48% 61% 46% 38% 48% 52%Pour effectuer des recherches en relation avec un

travail personnel 53% 88% 58% 12% 26% 48%

dont recherche à titre personnel en généalogie 29% 33% 33% 23% 17% 21%dont autres recherches à titre personnel en histoire

(y compris histoire de l'art) 67% 68% 68% 37% 73% 66%

Par simple curiosité, pour flâner, me distraire 33% 40% 39% 57% 16% 37%

Gallica pour toutes les recherches 54% 61% 52% 17% 60% 55%Wikipédia pour toutes les recherches 32% 37% 36% 40% 25% 28%

Google Livres pour toutes les recherches 35% 35% 25% 16% 50% 33%BdD, Bib num spécialisées pour toutes les

recherches 23% 15% 18% 18% 34% 26%

Utilise souvent la Recherche simple 70% 75% 68% 49% 74% 66%Utilise souvent la Recheche avancée 52% 55% 44% 28% 65% 45%

Utilise souvent l'accès par thème 20% 19% 24% 18% 18% 26%Utilise souvent les dossiers 9% 8% 9% 11% 8% 14%

Utilise souvent la Lettre de Gallica 11% 10% 17% 13% 6% 16%

Recherche "plein texte" dans le document : Souvent 49% 49% 49% 23% 59% 44%Utilisation de la table des matières : Souvent 54% 52% 52% 28% 66% 51%

Affichage pleine page en mode Flash : Souvent 24% 22% 29% 15% 25% 26%Affichage en mode zoom : Souvent 34% 33% 40% 24% 35% 28%

Affichage en mode mosaïque : Souvent 12% 11% 12% 4% 17% 13%

Les recherches s’avèrent aussi particulièrement clivantes

Les segments Loisirs et Loisirs Pros sont marqués par les recherches sur un travail personnel alors que les Pros et Technophiles sont plus caractérisés par les recherches professionnelles.

Les Novices sont en revanche arrivés sur Gallica d’abord par curiosité.

Si les Pros multiplient les consultations de bibliothèques numériques, ils évitent Wikipédia, alors qu’on constate l’inverse avec les Novices.

Les fonctionnalités montrent des usages différents :

Plus larges chez les Technophiles et Loisirs (accès par thème, utilisation des dossiers, utilisation de la lettre Gallica)…

… alors que les profils plus professionnels se concentrent sur les modules de recherche.

Les Loisirs sont aussi plus portés sur le mode Flash et mode zoom. % Significativement supérieur à la moyenne % Significativement inférieur à la moyenne

50



Les pratiques de consultation témoignent d’écarts notables

Le segment Loisirs se distingue nettement par une consultation online plus poussée, sans téléchargement.

A l’inverse, les segments Pros et Loisirs pros ont des habitudes de téléchargement quasi systématiques pour une consultation dans un second temps et la constitution d’une bibliothèque numérique personnelle.

Les Pros réutilisent souvent les documents dans leurs travaux.

Bien que la consultation des livres priment, les autres documents consultés montrent aussi des écarts :

Les Loisirs pros ont des pratiques diversifiées (plus de cartes ou de documents d’autres bibliothèques.

Les Technophiles se distinguent par les enregistrements sonores et les documents récents de l’édition contemporaine.



Je les consulte rapidement, partiellement en ligne, souvent 51% 52% 54% 36% 51% 52%

Je les consulte attentivement, intégralement en ligne, souvent 31% 18% 57% 23% 26% 32%

Je les imprime souvent 8% 6% 4% 12% 12% 8% Je les télécharge et les enregistre souvent 57% 81% 2% 40% 79% 59%

Je télécharge souvent pour constituer ma propre bibliothèque numérique 45% 53% 19% 38% 50% 46%

Je télécharge souvent pour les consulter sur écran plus tard 72% 78% 56% 60% 78% 68%

Je télécharge souvent pour pouvoir les imprimer plus tard 18% 15% 8% 23% 25% 20%

Je télécharge souvent pour réutiliser le document ou des extraits pour vos travaux personnels ou

professionnels.58% 52% 46% 40% 74% 52%

A déjà consulté des livres sur Gallica 89% 93% 87% 65% 94% 90%A déjà consulté de la presse et revues sur Gallica 61% 67% 60% 28% 65% 61%

Des manuscrits 56% 59% 58% 38% 57% 58%Des cartes 47% 58% 48% 26% 44% 44%

Des images (estampes, gravures, photographies…) 70% 77% 72% 39% 73% 70%Des enregistrements sonores (paroles et musique) 17% 19% 18% 9% 16% 24%

Des partitions 13% 14% 14% 10% 13% 15%Des documents numérisés d'autres bibliothèques que

la BnF 46% 52% 44% 23% 49% 45%

A déjà consulté Des documents récents de l'édition contemporaine sur Gallica 18% 17% 16% 12% 20% 23%

% Significativement supérieur à la moyenne % Significativement inférieur à la moyenne

51



1077 : 28%

Loisirs spécialisés• Des hommes à 80%

• Plus âgés que la moyenne et donc à la retraite

• Des cadres de la sphère publique ou dans

l’informatique ou les télécom• Ils consultent beaucoup les

cartes et vont souvent sur Gallica le week-end

• Ils téléchargent les documents, se créent leur

propre bibliothèque• Beaucoup moins de

doctorants• Ils ne fréquentent pas la BnF

et peu les autres bibliothèques

• Ils ont moins d’activités culturelles

• Très peu viennent du corps enseignant

• Ils souhaitent plus de contenus

Une bibliothèque numérique qui permet des recherches pointues et la découverte d’un champ culturel immense.

« J’utilise Gallica pour faire des recherches généalogiques et me distraire. Un jour, j’ai été voir ce qu’on pouvait faire sur Gallica et j’ai été surpris par l’importance. »«Je fais des recherches sur la période de l’ancien régime en histoire. J’essaie de faire connaitre Gallica aux adhérents car j’ai découvert un certain nombre de documents d’histoire écrits au 19ème siècle. Il y a, par exemple, toutes les archives de la Bastille. En même temps, je suis tombé sur des images, de l’iconographie. »« C’est un moyen de me cultiver dans des choses qui n’était pas du tout mon domaine avant. »

Et qui présente les avantages du numérique.« Gallica c’est la richesse des fonds, des choses qu’on ne peut pas trouver ailleurs. Plus le fait de ne pas se déplacer, de pouvoir pianoter tard. Le faire de chez soi. Et ce n’est pas onéreux. On a les documents tout de suite. »

Une vision positive mais améliorable de Gallica« C’est tout simplement un outil qui permet de gagner du temps. Je sais ce que je cherche exactement. Je trouve pas mal d’éléments et je sais où chercher. »« Satisfait ?... Je ne suis pas déçu en tout cas. Satisfait par rapport à ce qu’il y a la bibliothèque, non par rapport à la richesse de ce qu’il peut y avoir. »« Gallica doit se convaincre que si ce n’est pas numérisé ça ne sert à rien. Parfois il y a des documents qu’on ne peut pas lire. Un peu d’amélioration mais…Au niveau de la recherche, Google est le plus facile. Le pire est Archives.com, Gallica est entre les deux mais devrait faire mieux »

52



825 : 22%

Loisirs• Ce sont des employé(e)s ou

technicien(ne)s• Ils connaissent Gallica depuis

moins de 2 ans• Ils sont dans une logique de

consultation online• Les visites sont liées à des

recherches ponctuelles ou à la curiosité

• Ils sont plutôt positifs par rapport au site

• Ils sont plus souvent « fan » sur Facebook

• Ils ne téléchargent pas et n’impriment pas les

documents• Ils utilisent peu les autres sites (Google livres…) pour

leurs recherches

Des recherches variées« Je fais des recherches sur l’origine de la course à pied et de l'athlétisme de 1831 à 1939. »«Moi, je m’intéresse aux guerres napoléoniennes. »

Une bonne connaissance des fonctionnalités« J’utilise la recherche avancée, car la recherche simple donne beaucoup trop de résultats. »« J’utilise la recherche plein texte, quand c'est possible de le faire et ça marche bien, rien à dire. La table des matière est aussi utile quand les documents sont numérisés en mode image. Enfin, le téléchargement est satisfaisant, mais il manque le format .epub. »

Une satisfaction correcte, mais des améliorations semblent attendues

« Gallica est le plus professionnel. On a l'avantage de télécharger des sélections uniquement et pas le document entier. […] Il y a un grand nombre de documents téléchargeables et même des documents rares alors qu'en Italie, ils sont trop timides ou ne veulent pas rendre aussi accessibles les documents, c'est dommage et Gallica doit montrer l'exemple. »« En termes de variété, il pourrait y avoir plus de documents, mais je suis conscient que ce sont des documents très spécifiques (pas rares, mais spécifiques). »La qualité est moyenne, surtout pour les revues, il y a beaucoup de tâches. Le zoom est inutile car la qualité est mauvaise. Mais au final, c'est quand même mieux que sur Google Books. »« La lecture aisée mais c’est fastidieux d'accéder au contenu, celui-ci devrait être plus direct. »

53



349 : 9%

Grand Public novices• La moitié consulte Gallica pour la 1ère fois et les autres

depuis quelques mois• Ils viennent par curiosité et restent moins de 10 minutes• Ils rapprochent Gallica de

Wikipédia• Ils concentrent la plupart des

élèves ou lycéens• Ils accèdent à Gallica par un

moteur de recherche

• Ils ne connaissent pas les fonctionnalités du site

• Ils ne connaissent pas les types de documents

disponibles• Ils sont moins enthousiastes face au site et n’en font pas vraiment

une référence• Ils ne sont pas là pour une

recherche professionnelle

Des parcours variés et des démarches de divertissement

« J’ai utilisé Google pour trouver un livre et je me suis retrouvé sur Gallica.»« Sur Gallica je consulte les cartes, images, plans et textes de lois sur l’urbanisme.»« Je me suis inscrit à la newsletter, ce qui m’a permis de revenir sur les dossiers, tout ce qui est audio, vidéo, et comme j’aime la musique, je me suis amusé à retrouver des airs d’opéras, sur Gallica, et sinon je vais voir souvent ce qui est cartes, géographie, des choses un peu spéciales, que j’envoie à mes collègues qui peuvent s’intéresser à ça, c’est plus un outil de distraction, pour ma curiosité. »« Il m’arrive d’utiliser les parcours thématiques pour avoir des idées de thème comme point de départ de vagabondage sur les pages. Permet d'avoir une ouverture plus large sur un thème.»

Un usage limité des fonctionnalités disponibles« Je télécharge très peu mais je suis satisfait et pour ce qui est des fonctionnalités, c’est très limité. Je ne connaissais la recherche "plein texte" , je n’utilise pas non plus la table des matières car je ne vais que très rarement sur les livres.»

Une expression très pauvre quant à l’appréciation de Gallica à mettre en lien avec la découverte récente de la bibliothèque.

« Je n’ai rien à dire pour l’instant. »

« Je n'utilise que la recherche simple. La recherche avancée étant trop compliquée et au final plus difficile à utiliser. »

54



Professionnels de la recherche

• Ce sont souvent des femmes, des enseignants, des

doctorants ou des étudiants, parfois à l’étranger (surtout

aux Etats-Unis)• Ils ont de nombreuses activités culturelles et

assistent souvent à des conférences

• Ils utilisent Gallica systématiquement pour leurs recherches toujours en lien

avec leurs études• Ils utilisent aussi Google Livres

• Ils ne viennent pas par curiosité

• Ils ne rapprochent pas Gallica de Wikipédia

• Ils ne sont pas intéressés par les parcours découverte ou des

documents audiovisuels

1158 : 30%Gallica : un outil relativement performant

« Ça permet de centraliser les références, et de les rendre disponibles en téléchargement, comme ça une fois qu’on a téléchargé, sur clé USB, où qu’on aille, on les a, et ça m’arrive. Ça permet aussi constituer une bibliothèque d’ouvrages que l’on ne trouve pas dans le commerce, ou de chercher une référence que je ne trouve pas dans le commerce, et de télécharger. »

« Certains livres disponibles sur Gallica sont tout simplement introuvables au Maroc, la liste permet de palier aux documents qui ne sont plus publiés ou épuisés, et ce problème de disponibilité était vraiment embêtant avant Gallica. »

Des fonctionnalités appréciées«Sur l’espace personnel, je télécharge un peu, je travaille beaucoup sur le recueil des archives parlementaires, mais tout ne m’intéresse pas, ce serait inutile de prendre de la place sur mon ordinateur, je préfère stocker sur mon espace personnel, ça va très vite, d’autant qu’on garde les possibilités de recherche du site. »

« Quand on télécharge un document, on peut aussi juste télécharger les pages qu’on veut. »

Un outil satisfaisant notamment en comparaison à Google Books.

« Gallica, c’est la référence en France. »

« Google Books est de plus en plus complet malgré les contenus par extraits, mais Gallica est très complet et la recherche plein texte est un très grand plus. »

«L’offre sur Google Books est complètement aléatoire et ils ne choisissent pas toujours les collections les plus pertinentes. »

55



Technophiles

419 : 11%

• Ils veulent plus de documents audiovisuels

et de format e-Pub• Ils sont intéressés par les parcours découvertes, en

particulier pour une version mobile du site

• Ils sont intéressés par les documents récents de l’édition

contemporaine• Ils sont plus ouverts aux accès

via le fil Twitter Gallica• Ils utilisent plus les

fonctionnalités avancées (ajouts aux favoris, lecteur

exportable)• Ils sont favorables à tout ce qui

facilite les usages mobiles• Ils sont moins souvent

résidents en France• Ils ne sont pas focalisés sur la

quantité de documents ou la présence de documents rares

Des parcours à titre personnel ou professionnel« J’utilise Gallica pour des recherches personnelles, lire les quotidiens en ligne, et des extraits précis de livres anciens, par exemple, les Mémoires d’Outre Tombe de Châteaubriand, j’y suis allé pour chercher un passage en question, pour mes réflexions personnelles. »

« Je suis doctorante en droit international, je fais énormément de recherches, je travaille quasiment tous les jours à la BNF, j’utilise Gallica surtout pour trouver des textes relatifs à l’histoire du droit international, et des livres écrits dans les années 20-30, et aussi pour un usage personnel, pour ma culture propre, quand je vais chercher des textes que je n’ai pas »

Une logique de partage« Quand j’ai des documents à partager, j’utilise Drop Box » / « Moi je pointe mon info sur Wikipedia, avec un sujet. » / « En ce qui concerne le partage, avec les autres doctorants, on se met les liens sur Facebook, automatiquement, on pense de suite Facebook. » / « J’utilise Twitter en chinois, Facebook en anglais ou en français, et je mets sur mon blog. »

« Il y a des réseaux sociaux : Library Thing, qui permet de partager la notice d’un livre, et un réseau français aussi, mais c’est pas lié à une bibliothèque, mais c’est assez utilisé. »

Un public attentif aux évolutions collaboratives.« Je télécharge uniquement les documents qui sont intéressants et les envoie par mail par la suite à des groupes car il n’y a pas de possibilité avancée de faire circuler l'information sur un document disponible dans Gallica par l'intermédiaire de Gallica uniquement. Le partage de bibliothèque personnelle comme Google books est un très bon modèle mais d'autres possibilités sont sans doute possibles. Picasa est aussi un bon modèle de partage d'information. »

56



Le segment des Technophiles présente dans le détail deux univers légèrement différents :

Un segment plutôt professionnel doublement technophile :

Sur les supports et outils numériques eux mêmes, les principes de navigation, les fonctionnalités de partage telles que formatées par les outils numériques largement diffusés

Sur les contenus et l’exploitation des contenus à vocation culturelle avec un vrai retour d’expérience sur des outils et des pratiques d’usage nettement plus spécialisés (logiciels d’indexation, bibliographie, recherche d’occurrence…)

La question se pose alors si Gallica doit développer des outils équivalents pour en intégrer les fonctionnalités ou, au contraire, nouer des partenariats avec les développeurs leaders pour en favoriser l’usage

Un second segment plus classiquement technophile, essentiellement composé d’internautes avertis, « geeks », plutôt intéressés par :

Les supports de consultation, la version mobile

La compatibilité de la navigation Gallica avec les standards du web 2.0

Technophiles

57


VI. Focus : Les Médiateurs du Savoir

Une cible identifiée a priori et sollicitée par mail pour un recueil online complémentaire spécifique

La méthodologie de l’étude prévoyait en complément de solliciter par E-mail une cible réunissant les « Médiateurs du Savoir ».

Leur interrogation s’est appuyée sur un questionnaire en ligne dérivé du questionnaire quantitatif de la phase 1 et adapté à cette population composée d’enseignants, de professeurs, de bibliothécaires…

Au final, nous avons recueilli 321 réponses de la part de ces Médiateurs du Savoir.

Bien qu’ils n’aient pas constitué un segment statistique à part entière dans l’enquête quantitative, mais, du fait de leur sélection a priori, nous pouvons les considérer comme un segment spécifique dont on verra qu’il se situe probablement à la croisée des segments 4 et 5 (Professionnels et Technophiles)

58


VI. Focus : Les Médiateurs du Savoir (suite)

Ces Médiateurs du Savoir constituent au final, une population à part entière, composée de personnels issus d’établissements scolaires, de bibliothèques et d’universités.

Un établissement scolaire (primaire ou secondaire)Une Alliance française

Une bibliothèqueUne université

Un centre culturel français à l'étangerUn centre d'archives publiques

Une association socioculturelle ou d'insertionUn autre type de structure d'enseignement

Un centre de documentationUn ministère

Une Collectivité territorialeUn lycée français à l'étranger

Un autre organisme culturel à l'étrangerUne maison d'édition

Une librairieUn autre établissement

30%1%

21%15%

2%8%

5%4%

2%2%

1%

6%

MdS (n=317)Dans quel type de structure exercez-vous votre activité ?

59


Parmi les affirmations suivantes celle qui correspond le mieux à votre situation


Compte tenu de leur profil, ils semblent essentiellement présents dans les segments de Professionnels.

je visite régulièrement cette bibliothèque numérique

je l'utilise ponctuellement

je l'ai visité une fois ou deux

je connais Gallica mais ne suis encore jamais allé sur le site

je n'ai jamais entendu parler de Gallica avant ce jour

18%

39%

12%

15%

15%

MdS (n=321)

63%

14%

14%

9%

Des recherches professionnelles

Des recherches personnelles

Préparer un cours, un atelier, uneconférence, une intervention, ...

C'est plus par curiosité

Lorsque vous allez sur Gallica, le plus souvent c'est pour :

Une population de médiateurs dont beaucoup connaissent Gallica (85%)…

… et une majorité l’utilise

60


Pour des recherches, des cours ou des manifestations :« Textes d'écrits de et sur Eiffel ou autour de son œuvre (poésie…) pour monter une lecture spectacle. »« Pour la préparation d'un cours, pour donner à des élèves des exemples de sites Internet où trouver des informations pertinentes. »« Des dossiers lors de mon master 2 en littérature comparée : la littérature de l'exil, l'apport de l'œuvre d'Abdellatif Laâbi à la littérature d'expression française. »Sur Internet :« Renvoi depuis le site pireneas.fr sur un document où sur une requête pour notre prochaine exposition virtuelle de voyage dans les Pyrénées. »« Lien sur Netvibes du studio documentation, lien sur Pointdoc, newsletter du studio documentation de l'ENSCI. »« La création de liens renvoyant à des documents numériques de Gallica depuis le site andrebreton.fr »Ou les deux :« Utilisation d'images numérisées d'agences de presse concernant l'arrivée du Président Fallières à Roubaix pour visiter l'Exposition Internationale de 1911 dans le cadre d'une exposition physique et d'une exposition virtuelle (site Internet) commémorant le centenaire - juin 2011. »

Chez les Médiateurs du Savoir, une majorité des résultats est ré exploitée pour enrichir une recherche documentaire


N=228 Médiateurs

Exemples concrets de réutilisations récentes

Vous arrive-t-il de réutiliser dans le cadre professionnel les contenus, ou les résultats de vos recherches (bibliographie) sur Gallica ?

61


Chez les Médiateurs du Savoir interrogés, un utilisateur sur trois utilise les parcours thématiques ou dossiers

Les utilisateurs en retirent un bénéfice réel par rapport à une recherche standard, mais constatent peu de différenciation entre les parcours thématiques et les dossiers

Un contenu également plébiscité par les Grand Public Novices


N=227 utilisateurs médiateurs du savoir

Est-ce que vous utilisez …

A quelles occasions, pour quels usages :

« Enrichissement rapide des connaissances, recherches que je n'aurais pas faites. »« Contenu reformaté et sélectionné, présenté de manière agréable et des informations synthétiques sur les contenus. »« Une autre façon de découvrir, cela donne d'autres pistes. »« Un utile changement d'angles de vue. « - « Des pistes auxquelles je n'avais pas songé. »« J'ai l'impression d'avoir accès plus rapidement aux documents susceptibles de m'intéresser. »« Une structure et une hiérarchie de l'information. »

Qu’est-ce que ça vous apporte de plus par rapport à la recherche de documents

« C'est un complément en préalable, parfois, à la recherche afin de réduire le nombre de réponses, facilitant ainsi la consultation des documents proposés. »« Une éditorialisation, un complément d'information, une navigation agréable. Un service à valeur ajoutée, à n'en pas douter. »« Plus de profondeur, de précision et d'exhaustivité. »« Le contenu éditorial est un plus par rapport à la recherche libre. La présence d'une chronologie ou d'une recherche géographique permet une recherche plus guidée et conviviale. »« Une pluralité de sources qui peut inspirer mes étudiants. »

… les parcours thématiques

… les dossiers

38%

31%

62


VI. En synthèse

Loisirs spécialisés

28%

• Hommes retraités ou cadres de la fonction publique

• Téléchargent pour créer leur bibliothèque et ne fréquentent pas les bibliothèques

• Ils ont peu d’activités culturelles• Et souhaitent plus de contenus

Loisirs 22%

• Homme ou femme, employé(e)s technicien(ne)s ou inactif(ve)s

• Connaissent Gallica depuis < 2 ans et sont très positifs

• Ne téléchargent pas et n’impriment pas, restent online pour une recherche ponctuelle / par curiosité

• Utilisent peu les autres bibliothèques numériques

• Des femmes, des enseignants, des doctorants ou des étudiants, parfois à l’étranger (U.S)

• Nombreuses activités culturelles (conférences)

• Ils ne viennent pas par curiositéet utilisent toujours Gallica pour leurs recherches

• Ils utilisent aussi Google Livres

Grand public novices

9%

• Ils sont jeunes (élèves ou lycéens)

• 50% de première visite• Ils sont venus par curiosité

grâce à un moteur de recherche et restent peu de temps

• Ils connaissent mal le site, les fonctionnalités et la variété des documents disponibles

Technophiles11%

• Ils sont plus souvent à l’étranger• Utilisent plus les fonctionnalités

avancées (favoris, lecteur exportable…)

• Ils veulent plus d'audiovisuel, plus d'e-pub, plus d'éditions contemporaines

• Favorables à ce qui facilite les usages mobiles

Médiateurs du Savoir

• Des actifs (enseignants et bibliothécaires) qui utilisent ponctuellement Gallica pour des recherches professionnelles, le plus souvent réutilisées pour des cours ou autre

63


VII. Évolutions attendues

64


VII. Évolutions attendues

Les utilisateurs interrogés dans les phases qualitatives sont toujours satisfaits de leurs usages de Gallica, qu'ils soient de nouveaux utilisateurs ou plus avertis. En creusant auprès de chaque cible, même les plus habituées à l'utilisation du site, la connaissance de Gallica reste cependant sensiblement limitée, aussi bien sur le contenu du fonds que des fonctionnalités du site.

Cette position rend ainsi la satisfaction initiale plutôt superficielle, parcellaire et mérite d'être complétée par des pistes de réflexion, des attentes et des propositions concrètes d'amélioration.

En effet, après réflexion, les répondants sont souvent étonnés qu'un certain nombre de possibilités, qui pourraient faciliter leur recherche ou leur navigation, soient manquantes ou pas suffisamment développées.

Au final, 4 types d’attentes principales émergent :

L'amélioration de la navigationL'enrichissement du fonds

L’exploitation du fonds (Moteur et outils)

Les usages en Mobilité

65


VII. Évolutions attendues (suite)

Les usages de recherche dominent, ce qui implique des attentes centrées sur l'enrichissement des fonds

4%

5%

7%

37%

47%

8%

11%

11%

39%

31%

21%

33%

27%

11%

8%

22%

30%

35%

7%

6%

46%

23%

22%

4%

5%

0% 25% 50% 75% 100%

Plus de documents récents de l’édition contemporaine (en accès payant)

Plus de documents audiovisuels

Plus de documents au format e-Pub ( livresélectroniques)

Plus de documents rares (précieux oudifficiles d'accès)

Plus de contenus ou de documents

Priorité 1 Priorité 2 Priorité 3 Priorité 4 Priorité 5

Base tous = 3 828

Parmi les suggestions d’amélioration suivantes, lesquelles vous paraissent les plus intéressantes ?

66



Des attentes d'enrichissement du fonds consultable nettement plus marquées chez les gallicanautes "intensifs"

Même si la plupart des gallicanautes soulignent que la richesse du fonds numérisé consultable sur Gallica en fait la source de référence dans l'univers des bibliothèques numériques…

« C’est difficile de rivaliser avec Gallica, au niveau du fonds… » (Professionnel)

« Gallica est celui qui a le spectre le plus large. » (Loisirs)

… les segments Loisirs et Professionnels apparaissent comme les plus demandeurs d'une extension croissante de ce fonds :

« On n’en a jamais suffisamment, le chercheur est insatiable ! » (Professionnel)

En particulier sur la numérisation des périodiques, dont les séries comportent des lacunes qui peuvent s’avérer bloquantes au cours des recherches.

« Il faudrait surtout combler les séries [de périodiques]. » (Professionnel)

Mais également sur la numérisation des différentes éditions d’un même ouvrage, qui permettrait des analyses comparatives.

Et aussi sur la mise en commun au sein de Gallica des différentes bases de données iconographiques disponibles à la BnF, voire au développement d’une section Gallica Images spécifique.

Enfin, certains utilisateurs avertis attendent un enrichissement des partenariats entre Gallica et des bibliothèques extérieures… voire des bibliothèques étrangères.

« Accélérer la numérisation, certes, mais aussi travailler en réseau avec d’autres bibliothèques : un fonds riche et un réseau efficace. » (Loisirs)

67



Toujours plus de fonds numérisés, mais un besoin de comprendre et de prioriser ceux-ci

Les utilisateurs avertis se demandent quels sont les critères de choix effectués pour prioriser les différents documents qui vont être numérisés

« On a parfois l’impression qu’ils prennent des rangées de livres à la suite pour les numériser. On ne comprend pas trop la logique. Il faudrait que les utilisateurs soient informés de la politique de numérisation. » (Professionnel)

« Ce serait bien que Gallica explicite sa politique, sur la première page de Gallica. Combien de temps on va mettre pour numériser, pourquoi on ne numérise pas ? » (Loisirs)

Ils souhaitent éventuellement pouvoir influer sur ces choix. Ils citent des rubriques de type "coup de cœur des utilisateurs" ou une approche plus quantitative où Gallica pourrait prendre en considération l'addition de plusieurs requêtes individuelles.

« Je souhaiterais pouvoir envoyer une alerte pour une demande de numérisation. Après je ne sais pas si une demande individuelle peut être prise en compte ou s'il faut qu'il y en ait dix ou cent mais les utilisateurs pourraient avoir un rôle à jouer dans les priorités de numérisation. » (Loisirs)

68



Au-delà de l’extension du fonds consultable, les gallicanautes expriment de fortes attentes sur l’exploitation de ce dernier :

Le moteur de recherche

Les outils d’exploitation des documents

Quels aspects amélioreriez-vous en priorité ? 57%

48%

41%

32%

12%

3%

8%

La navigation au sein des documents

L’utilisation du moteur de recherche

L’accès aux documents

La visualisation des résultats (via mosaïque d’images, via timeline, via regroupement …

L’accès aux rubriques

Autre

AucunBase tous = 3 828

69



Des attentes largement partagées d’optimisation du moteur de recherche

Les critiques les plus marquées – et donc les attentes d’amélioration les plus partagées – concernent d’abord le moteur de recherche :

La pertinence des résultats de recherche est mise en cause par la plupart des gallicanautes interrogés, les documents les plus pertinents apparaissant rarement en tête de liste.

Alors même que le moteur de recherche fait souvent apparaître en tête de liste des documents annexes par rapport à la recherche initiale.

« Gallica, je le vois comme une vaste mise en ligne de contenus patrimoniaux, qui n’apporte pas la réponse à ma question, c’est pour ça que je trouvais intéressant le système de rubriques à thèmes, parce que ça donne une porte d’entrée. » (Grand Public Novices)

« Les résultats de recherches sont trop fouillis, il faut vraiment savoir où trouver l'information. » (Loisirs)

70



Des attentes largement partagées d’optimisation du moteur de recherche (suite)

Aussi bien sur la recherche simple…

« Quand je sais exactement ce que je recherche, je regrette de ne pas trouver directement le résultat de ma recherche en premier. » (Professionnel)

« Les résultats de recherche sont parfois trop larges, il faudrait un premier niveau de résultats avec les documents les plus pertinents et proposer un deuxième niveau de résultats en cliquant sur recherche étendue par exemple. » (Professionnel)

… que sur la recherche avancée

« Je me sers de moins en moins de la recherche Gallica. Google est beaucoup plus rapide, et quand je trouve un extrait dans Google Books, qui est un moteur très puissant, et que je ne peux pas voir l’ouvrage, je vais voir dans Gallica. » (Technophile)

« Gallica est toujours ma base de recherche et je vais sur les autres sites pour trouver des compléments une fois le thème suffisamment creusé avec Gallica. » (Professionnel)

« Il faut que Gallica propose des documents avec les recherches par mot clés et améliore la pertinence, c'est le seul moyen de développement. » (Professionnel)

« La recherche d'expression exacte grâce aux guillemets n'est pas très visible car je l’ai montré à plusieurs collègues qui pensaient qu’elle était manquante.» (Professionnel)

71



72



Des attentes largement partagées d’optimisation du moteur de recherche (suite)

… ce qui suscite des attentes fortes d’optimisation de la visualisation des résultats, tous segments confondus :

En proposant un classement des résultats par pertinence et par ordre chronologique

« Autre défaut quand je cherche un auteur, je sais que la série contient 50 volumes, et on me donne le volume 26 : ce n’est pas classé chronologiquement. Ça arrive toujours dans le désordre. » (Loisirs)

En proposant des recherches thématiques

« Je trouve que c’est assez difficile de faire des recherches thématiques ce n’est pas vraiment possible d’être renvoyé vers des ouvrages sur le même sujet. » (Professionnel)

Enfin, et pour pallier ces difficultés, les utilisateurs des segments Grand Public Novices et Technophiles souhaiteraient que le moteur de recherche propose des suggestions de recherche et des suggestions de documents connexes pertinents par rapport à la recherche

« […] Je suis un peu perdu, si je m’intéresse au tennis, que je tape tennis, et qu’il n’y a pas tout de suite quelque chose qui se présente, eh bien… c’est un peu tout ou rien, ou on trouve, ou on ne trouve pas. » (Grand Public Novices)

« Je trouverais bien qu’ils fassent des suggestions, et qu’ils signalent quelques nouveautés… » (Technophile)

« Comme sur Youtube, de la recherche apparentée, quand on regarde quelque chose, on nous renvoie des contenus similaires, et ça peut être intéressant pour des gens qui n’ont pas de recherche précise. » (Grand Public Novices)

73



Au-delà du moteur de recherche, les utilisateurs les plus pointus (Loisirs pro et Professionnels) critiquent le catalogue de la BnF

Les erreurs contenues dans le catalogue général de la BnF venant dégrader encore la pertinence des résultats du moteur de recherche de Gallica :

« Beaucoup de défauts de Gallica viennent du catalogue de la BnF. J’avoue qu’il est assez attristant et que ça retentit sur Gallica. Le contenu est imprécis, avec des doublons, des fautes. Très en retard sur les Italiens ou les Canadiens, d’une richesse absolue. » (Loisirs pro)

« Il y a pas mal d’erreurs dans le catalogue général de la BnF, notamment dans la description des ouvrages, savoir si c’est un octavo ou un in-quarto. » (Professionnel)

74



Une facilité d’utilisation accrue qui peut passer par des parcours éditoriaux, en particulier pour les novices ou les technophiles

Les internautes moins à l'aise avec l'utilisation nouvelle d'un site internet ont souvent l'habitude d'être accompagnés dans la découverte de ce site et constatent que Gallica pourrait légitimement intéresser ces nouveaux utilisateurs avec des tutoriaux ou des aides à la navigation.

Ils apprécieraient :

Une aide contextuelle au-delà des améliorations sur la navigation

« Il faudrait pouvoir aider les nouveaux utilisateurs comme les bibliothécaires peuvent guider pour une recherche dans une bibliothèque physique. » (Novice)

Un contenu éditorial au-delà du catalogue, pour permettre d'utiliser les résultats de recherche de manière plus opérationnelle

« Il faudrait plus de parcours guidés où l’utilisateur exploite des résultats de recherche en plus des documents bruts. » (Technophile)

Des contenus inédits en relation avec les parcours pour augmenter la découverte, le surf.

« Toujours proposer des nouveautés et être informé des nouveautés qui nous concernent en priorité. » (Professionnel)

75



Des attentes plus ciblées de mise en avant du fonds

16%

17%

18%

50%

12%

31%

41%

16%

17%

44%

26%

14%

57%

8%

16%

19%

0% 25% 50% 75% 100%

Plus de parcours de découverte

Plus de dossiers thématiques

Plus de bibliographies thématiques

Plus de présentations des fondsdisponibles dans Gallica

Priorité 1 Priorité 2 Priorité 3 Priorité 4

Base tous = 3 828

Parmi les suggestions d’amélioration suivantes, lesquelles vous paraissent les plus intéressantes ?

76



Des attentes plus ciblées de mise en avant du fonds (suite)

Des attentes plus marquées chez les gallicanautes des segments Grand Public Novices, qui tendent à plébisciter le principe de mise en avant et d’éditorialisation du fonds, via :

Les dossiers thématiques

Les parcours de découverte

Les utilisateurs des segments Professionnels et Loisirs ont eux des attentes plutôt ciblées sur la mise à disposition de bibliographies thématiques ou par auteur

Une attente avant tout motivée par la facilitation de l’accès à des domaines de recherche spécifiques.

« [La mise en ligne de bibliographies] déchargerait la BnF et permettrait de faciliter les recherches sur Gallica. » (Loisirs)

« Paradoxalement, ils renâclent à mettre des bibliographies en ligne. J’imagine qu’il y a des considérations économiques car une bibliographie coûte cher. » (Loisirs)

Enfin, les technophiles et chercheurs utilisant les périodiques souhaiteraient trouver une liste complète des périodiques consultables.

Éventuellement complétée d’une time line permettant de naviguer au sein de chaque série de périodiques.

77



Des attentes d’optimisation de la navigation au sein des documents

La facilité à naviguer au sein des documents suscite des attentes essentiellement de la part :

Des gallicanautes menant des recherches approfondies sur Gallica : Professionnels, Loisirs.

Des gallicanautes présentant la plus grande acculturation aux outils numériques : Technophiles notamment.

Au premier rang de ces attentes, figure l’optimisation de la recherche au sein des documents eux-mêmes :

La recherche plein texte, jugée peu efficace par les Technophiles notamment, qui souhaiteraient :

Qu’elle soit utilisable dans l’ensemble du document, et non page par page

« Il faudrait pouvoir faire du plein texte sur une présélection de résultats déjà identifiés après plusieurs recherches classiques simples ou avancées. » (Technophile)

Qu’elle soit généralisée à l’ensemble des documents

La généralisation des index et tables des matières au sein de chaque document

La recherche d’images au sein des documents

78



Des attentes d’optimisation de la navigation au sein des documents (suite)

De façon plus minoritaire, certains utilisateurs souhaitent une amélioration de la fonction Zoom, qui devrait permettre un zoom sur la page entière, et non sur une seule portion de page :

« Il y a un outil zoom maintenant, mais qui n’est pas très pratique. » (Grand Public Novices)

« C’est un zoom partiel, on cadre sur une partie de la page, et on zoome dessus, mais après il faut ressortir pour zoomer sur un autre morceau de la page… Google aurait tout agrandi, et on aurait navigué sur la page entière ! » (Grand Public Novices)

Enfin, certains utilisateurs Technophiles et Professionnels souhaiteraient disposer d’un mode d’affichage permettant une lecture comparée de deux éditions différentes d’un même document

« Il faudrait que l’affichage permette de faire une lecture comparée de deux documents, ça peut être très utile quand on compare différentes éditions. » (Professionnel)

79



Des attentes marquées d’optimisation de l’exploitation des documents

Base tous = 3 828

61%

52%

32%

28%

28%

8%

6%

6%

Le téléchargement complet de corpus

Des outils d'annotation des documents (surlignage, notes…)

Un outil d'intégration dans des logiciels d'organisationdes recherches (gestion de références, organisation…

Un espace de travail collaboratif pour partager des documents avec d’autres gallicanautes

Un forum d’échanges

Un accès aux données brutes (pour les développeurs eninformatique)

Des API (pour les développeurs en informatique)

Autre

Concernant les fonctionnalités et services qui devraient être disponibles, lesquels aimeriez-vous trouver sur Gallica ?

80



Dans le détail, les attentes exprimées en termes d’exploitation des documents concernent là encore plutôt les gallicanautes avertis

La principale attente des segments Professionnels et Loisirs porte sur l’intégration d’un outil de création de bibliographies

« J’ai trouvé un site américain, même pour des ouvrages anciens qui me sort tout automatiquement, ça m’évite de recopier, ça me permet d’indexer, et même quand je n’ai pas l’ISBN, tout est pratiquement référencé, les Français dorment, je sais qu’il va falloir que je les fasse un par un. » (Technophile)

« Ce serait d’un intérêt pratique considérable, aujourd’hui, on prend les ouvrages que l’on consulte, la page de garde, on relève l’édition, l’année… C’est fastidieux. » (Professionnel)

Zotero apparaissant comme un standard de référence auprès de ces utilisateurs

« Sur les plus grands sites, l’ensemble des informations dont on a besoin s’organise et se met dans ce logiciel [Zotero], on n’a plus qu’à regarder si la bibliographie est bien faite. » (Professionnel)

« Il faudrait intégrer Zotero, personne ne comprend qu’ils ne le fassent pas. » (Technophile)

Les technophiles expriment plus d’attentes en termes d’annotation des documents

« McCord, un site canadien, ce n’est pas tant l’interrogation des médias, que tout l’outillage proposé, y compris faire des dossiers, et travailler dessus, collectivement. On peut aussi au départ ne pas vouloir ouvrir, et on a des systèmes, et tout un système d’annotation, que je trouve bien fait. » (Technophile)

81



Dans le détail, les attentes exprimées en termes d’exploitation des documents concernent là encore plutôt les gallicanautes avertis (suite)

Si les fonctionnalités de téléchargement offertes par Gallica ne suscitent pas d’attentes d’amélioration particulières…

Les formats PDF et e-Pub étant considérés comme des standards faciles à manipuler

… les approfondissements qualitatifs mettent en lumière une profonde méconnaissance de l’espace personnel, même de la part des utilisateurs les plus avertis

Les gallicanautes des segments Professionnels, Loisirs et Technophiles, pourtant très utilisateurs du téléchargement, et donc potentiellement concernés par l’espace personnel, sont très peu à l’utiliser et à en connaître les fonctionnalités.

Beaucoup regrettent en effet que Gallica ne permette pas, ou pas suffisamment de :

Conserver des favoris de recherche, et l’historique des précédentes recherches,

Proposer des suggestions,

Envoyer des alertes en cas de nouvelle numérisation pertinente.

82




A la marge, certains utilisateurs du segment Technophiles expriment des attentes en termes d’exportation des documents :

Notamment la capacité à pouvoir sélectionner directement le texte, voire le code source d’un passage de document pour l’intégrer facilement à un contenu web (blog, site Internet…).

« Pouvoir faire un copier-coller du texte, moi ça me suffirait, pour citer un passage sur un réseau social, un blog, en 2 clics, ça me suffirait largement, parce qu’en mode image, ce n’est pas possible. » (Technophile)

« On devrait pouvoir insérer des extraits de contenus de Gallica sur une page, pas une image, mais une intégration du site web via les services web et widgets. » (Technophile)

Là encore, les approfondissements qualitatifs font apparaître une profonde méconnaissance des outils d’exportation proposés par Gallica (vignette exportable, lecteur exportable).

« Là, ils mettent lecteur exportable, qu’est-ce que ça veut dire ? » (Technophile)

83




Les usages de partage de documents restant relativement rares, tous segments confondus, les attentes dans ce domaine se limitent à :

Une optimisation de l’ergonomie des fonctionnalités de partage, avec des outils positionnés en haut de page et non en bas de page (Technophiles).

La création d’espaces collaboratifs ou de groupes de discussion fermés, permettant à un groupe de chercheurs de partager des références (Professionnels étrangers notamment).

Gallica apparaissant comme légitime grâce à la « neutralité » supposée conférée par son statut de bibliothèque numérique nationale.

« Pour le partage d'infos et le travail de groupe, avoir un espace dédié pour créer des groupes de travail avec accès sécurisé pour stocker des ressources Gallica sur lesquelles plusieurs personnes peuvent apporter des annotations. » (Professionnel étranger)

« Les espaces de travail collaboratifs au sein de nos universités sont limités. Au niveau international il n’y pas d’espace pour faire collaborer plusieurs spécialistes, en accès restreint bien sûr. » (Professionnel étranger)

84


La version mobile de Gallica devrait permettre :


La version mobile de Gallica : moins pour des besoins en mobilité que pour des usages connectés

Base: ont déjà consulté Gallica sur un support mobile = 525

2%

4%

10%

13%

23%

4%

7%

13%

20%

27%

40%

44%

42%

48%

36%

53%

45%

35%

19%

14%

De sauvegarder mes résultats de recherche dans mon espacepersonnel

D'envoyer par courriel les documents trouvés

De proposer des documents en lien avec les données degéolocalisation

D'explorer des parcours de découverte ludiques sur desthématiques précises

De partager mes résultats de recherche sur les réseaux sociaux

Pas d'accord du tout Plutôt pas d'accord Plutôt d'accord Tout à fait d'accord

85



Les attentes autour d’une version Mobile de Gallica mettent en avant 2 segments en particulier : Novices et Technophiles

Attentes et voies d'amélioration Total Loisirs pros


La version mobile de Gallica doit permettre de sauvegarder mes résultats de recherche dans mon

espace personnel53% 55% 50% 58% 53% 52%

La version mobile de Gallica doit permettre d'envoyer par courriel les documents trouvés 45% 39% 41% 45% 52% 48%

La version mobile de Gallica doit permettre de partager mes résultats de recherche sur les réseaux

sociaux14% 12% 19% 17% 11% 17%

La version mobile de Gallica doit permettre d'explorer des parcours de découverte ludiques sur des

thématiques précises19% 17% 22% 25% 14% 27%

La version mobile de Gallica doit permettre de proposer des documents en lien avec les données de

géolocalisation35% 33% 37% 40% 31% 39%

86



Mais sans surprise, les principales attentes exprimées en situation de mobilité sont au final le fait des gallicanautes technophiles

Une interface simplifiée, qui s’affiche rapidement« Déjà une interface complètement épurée. » (Technophile)

Un moteur de recherche simple à utiliser

Le téléchargement des documents au format e-Pub, avec une mise en page soignée

« On pourrait télécharger directement en e-book, via une icône. » (Technophile)

La possibilité de modifier la taille de police« Souvent, si vous voulez grossir la police de caractères, ça se chevauche, parce que ce n’est pas fait pour, du coup on se retrouve avec des demi-lignes qu’on saute. » (Technophile)

A la marge, les utilisateurs du segment Grand Public Novices évoquent la diffusion d’informations sur l’actualité de Gallica et de la BnF

« Il y a des conférences à la BnF, il peut y avoir un podcast, et c’est là que la part BnF pourrait être diffusée. » (Grand Public Novices)

87



Des réactions contrastées à l’évocation des services payants

Si la question des services payants suscite spontanément des réactions hostiles chez la grande majorité des gallicanautes interrogés…

Beaucoup craignant de perdre la gratuité d'une partie ou de la totalité du contenu actuellement en accès libre.

« Surtout pas de services payants, les bibliothèques et les livres doivent rester gratuits. » (Novice)

… certains se disent toutefois favorables à certains services payants susceptibles de leur apporter des contenus non disponibles jusqu’ici :

Certains Professionnels et Technophiles sont favorables à l’accès à des documents sous droits (périodiques notamment, sous la forme d’une « salle de lecture virtuelle »), moyennant le paiement d’un abonnement

« Il n’y a pas en ligne les éditions récentes dont j’ai besoin et que je trouve à la BnF. En termes de livres, je pense que c’est une histoire de droits, mais je serais prêt à payer une somme forfaitaire pour avoir accès à distance à ces ouvrages, à toute heure. » (Novice)

« Si on faisait comme les bibliothèques à l’ancienne, qui constituent des salles de lecture de quotidiens, qu’on trouve sur Internet, mais payants, et par le biais de cette carte de lecteur, on pourrait consulter ces quotidiens sur internet […] je serais prêt à augmenter ma contribution à la carte de lecteur. » (Professionnel)

« Comme pour la musique on pourrait avoir un système d'abonnement pour télécharger ou avoir accès en illimité à certains documents pour gagner en qualité ou en diversité, dans Gallica ou pour l'accès à d'autres bibliothèques mais au format Gallica. » (Professionnel)

88



Des réactions contrastées à l’évocation des services payants (suite)

Certains se disent favorables à la commande de reproductions d’images ou de documents indisponibles car plus édités.

« Pour acheter des tirages de bonne qualité d’une gravure, ça peut se comprendre. » (Loisirs)

« Ça pourrait être bien de pouvoir imprimer à la demande des livres épuisés. » (Technophile)

« Si un livre est encore sous droits, mais qu’il n’est plus publié, là je pense qu’il y a quelque chose à faire, et une légitimité de Gallica. » (Technophile)

Les gallicanautes distants (en région ou à l’étranger) se montrent beaucoup plus ouverts à :

La possibilité d'acheter en ligne à l'unité des œuvres numérisées, voire pas encore numérisées.

A condition que ces documents sous droits soient bien séparés du reste du contenu libre, avec des extraits facilement consultables dans Gallica et enfin avec une possibilité d'achat simple et pratique.

Un système d’abonnement permettant l’accès, via Gallica, aux fonds de bibliothèques universitaires spécialisées.

« On pourrait imaginer différentes formes d’abonnement : un abonnement « Universités » avec des accords spécifiques, un abonnement « Professionnels », « Particuliers », avec des services spécifiques pour chaque cible. C’est normal de faire participer les utilisateurs pour financer les investissements lourds. » (Professionnel étranger)

89



Des réactions contrastées à l’évocation des services payants (suite)

Au final, la question des services payants potentiellement proposés par Gallica fait apparaître un certain clivage entre :

Les chercheurs (professionnels ou amateurs) français, qui défendent une conception très « service public » de Gallica et de la BnF, reposant sur une mission d’intérêt général clairement affichée et la gratuité des services proposés :

Même s’ils reconnaissent que certains services payants (cf. supra) auraient leur place sur Gallica, dès lors qu’ils s’inscrivent sans ambiguïté dans la vocation d’accès au savoir attribuée à Gallica.

« C’est un service public culturel, garant de l’accès à la culture, à la connaissance, par le plus grand nombre. » (Professionnel)

« Gallica ne doit pas s’éloigner de son but, à savoir rendre public le contenu de la BnF. » (Loisirs)

« Ce qui est important chez Gallica, c’est quand même sa gratuité. Chez les anglo-saxons, vous payez 2 à 3 euros la page. C’est assez généreux et c’est dommage d’y renoncer. » (Loisirs)

Et la plupart des utilisateurs étrangers interrogés (notamment les professionnels et universitaires), qui se montrent logiquement plus ouverts aux services payants, voire au mécénat :

« Les utilisateurs pourraient trouver normal de payer pour un service plus qui va au delà du fonds de la BnF et de service public standard. Le tout gratuit disparait et c'est normal si les services veulent se développer. » (Professionnel Etranger)

90



Une logique de portail permettant des accès adaptés aux publics les moins proches de Gallica

L'idée d'entrer dans Gallica sous différentes sections a été bien accueillie par les segments Grand Public Novices et Technophiles.

Les trois ou quatre entrées les plus souvent proposées sont, sans surprise :

Celles de la recherche, de l'éducation, du grand public

Voire du public étranger souhaitant apprendre la langue française.

« Gallica pourrait éventuellement être déclinée en deux versions : continuer de développer la version actuelle avec toujours plus d'entrées sur des thématiques ou des focus temporaires sur des sujets de culture générale pour une fonction grand public. L'autre version serait plus réservée aux chercheurs, professionnels et spécialistes des fonds littéraires avec une valeur ajoutée pour la recherche. » (Professionnel)

« Eventuellement proposer plusieurs tarifs en fonction du statut : professionnels, particuliers pour usage pro, bibliothèques et écoles... » (Grand Public Novices)

Les pistes les plus concrètes sont l'accès au contenu différent selon les portails, avec une mise en avant de certains contenus spécifiques pour le grand public et les jeunes.

« Une page d’accueil plus en prise sur l’actualité, une manière d’explorer des thématiques liées à l’actualité, tout le monde se plaint que les sites d’information sont devenus des sites de dépêches améliorées. » (Grand Public Novices)

« Il faudrait quelque chose qui explique ce qu’est ce site grand public, les rubriques, une page pour dire qui sommes-nous, à quoi sert telle rubrique, et un icône à gauche, pour dire voilà où ce site vous emmène, et que ce soit vivant, rajouter des éléments de couleur. » (Grand Public Novices)

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Les améliorations souhaitées témoignent aussi d’attentes différentes entre les segments

Les Pros s’avèrent plus attentifs sur le téléchargement complet de corpus, les outils d’annotation et l’amélioration de la navigation au sein des documents.

Les Technophiles montrent une fois de plus leur intérêt pour le travail collaboratif

Les Loisirs souhaitent plus encore une amélioration du moteur de recherche.

Attentes et voies d'amélioration Total Loisirs pros


Aimerait un espace de travail collaboratif pour partager des documents avec d’autres gallicanautes 28% 27% 28% 32% 24% 35%

Aimerait un forum d’échanges 28% 31% 30% 33% 20% 32%

Aimerait le téléchargement complet de corpus 61% 60% 44% 60% 73% 63%

Aimerait des outils d'annotation des documents (surlignage, notes…) 52% 46% 54% 47% 58% 50%

L’utilisation du moteur de recherche est à améliorer en priorité 48% 52% 45% 41% 48% 48%

La navigation au sein des documents est à améliorer en priorité 57% 54% 58% 44% 61% 57%

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1077 : 28%

Loisirs spécialisés• + de contenu (57%)

• + de présentation des fonds disponibles (60%)

• Téléchargement de corpus (60%)

• Outils d’annotation (46%)

• Navigation (54%)• Utilisation du moteur de

recherche (53%)

Une expression très riche autour du moteur de recherche sur la précision…

« Des propositions par le moteur de recherche de terminologie exacte dans le cas où l'utilisateur rentre un mot clé qu'il considère le plus exact possible mais pour lequel il n'est pas certain de l'orthographe précise. Proposer des mots clés proches car le mot clé choisi par l'utilisateur n'est pas toujours le plus pertinent. »« Un moteur de recherche précis à l'intérieur des documents pour identifier les dates. Des propositions par le moteur de recherche de terminologie exacte dans le cas où l'utilisateur rentre un mot clé qu'il considère le plus exact possible mais pour lequel il n'est pas certain de l'orthographe précise. Proposer des mots clés proches car le mot clé choisi par l'utilisateur n'est pas toujours le plus pertinent. D'abord proposer les résultats dans Gallica et proposer en deuxième choix les fonds issus d'autres bibliothèques numériques. »

… et la pertinence des propositions« Apporter les réponses pertinentes en premier par défaut dans la recherche simple : les documents de référence en premier et les documents les plus accessibles ensuite. »« Que le site soit capable de mémoriser nos recherches et prévoir un espace où il puisse nous faire des propositions personnalisées plutôt que celles qu'on trouve en bas à droite. Il est possible de conserver des propositions de recherche plus aléatoire mais dans ce cas, mettre plutôt des suggestions plus pertinentes et intéressantes que Tour Eiffel et Balzac". Plus de synergie entre BnF et Gallica. »« Faire des listes de lecture comme dans ITunes pour classer la sélection à l'intérieur de Gallica. "ça serait super de présenter la sélection dans des colonnes et que je puisse classer par année ou par thème, par auteur ou par titre dans ma sélection, comme le fait ITunes par exemple. »

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825 : 22%

Loisirs• + de contenu (55%)

• + de présentation des fonds (60%)

• Outils d’annotation (54%)


• Navigation (58%)• Moteur de recherche (45%)

Les attentes sur le contenu« Avoir accès aux archives des journaux sportifs de l'époque qui sont censé être dans le domaine public : accès à l'Auto ancêtre de l'Equipe par exemple. »« Avoir les documents en couleur lorsque les originaux sont en couleurs, plus de qualité sur les images. »« Je trouve qu’il manque une fiche explicative aux images. Il y a le titre, l’image mais il manque des choses, c’est très succinct. »« Gallica ne doit pas s’éloigner de son but à savoir rendre public le contenu de la BNF. Pas de mettre les chercheurs sur n’importe quelle voix. »

La présentation du fonds et recherche«Avoir une chronologie plus pratique des périodiques dans la présentation des résultats. »« Trop fouillis, il faut vraiment savoir où trouver l'information. »« Un système d’alerte serait bien. Indiqué par email que le bouquin qu’on ne trouve pas est consultable sur une bibliothèque française ou étrangère. Ferait gagner beaucoup de temps. »« Plutôt développer les fonctionnalités de recherche que celles de partage. Les échanges sont limités alors que la recherche est primordiale - Si je fais une recherche sur Gallieni, j'ai plus de 1200 résultats, c'est impossible de tout regarder. Il faudrait au départ un classement des titres par type d'ouvrages voire d'auteurs sous forme de liste pour avoir une vue d'ensemble rapide. Distinguer "de" et "sur" l'auteur. »

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349 : 9%

Grand Public novices• + de contenu (40%)• + de documents rares (35%)

• + de format e-pub (12%)

• Parcours découverte, dossiers thématiques (29%)


• Outils d’annotation (47%)• Espace collaboratif (32%)

• Accès aux documents (44%)• Navigation (44%)• Moteur de recherche (41%)

Les parcours découverte«On pourrait imaginer l'équivalent de catalogue d'exposition, faire des expositions virtuelles de certains ouvrages pour les mettre en avant. Comme il existe des fichiers d'œuvres d'art avec le lien vers les musées .Plusieurs musées pourraient également participer pour promouvoir leur musée et apporter des ressources complémentaires au fond Gallica. Par exemple on aurait un descriptif d’œuvre, sa photo et des liens vers des documents Gallica qui font référence à l’oeuvre ou qui évoque le même thème, la même période, le même espace géographique,....»« Rendre plus accessible l'accès aux grands maîtres de la science. »

Fonctionnalités et partage«L’espace personnel devrait permettre de recevoir des alertes avec un système de mots clés pour chaque nouvelle numérisation contenant ce mot clé - Les cahiers des charges sont rédigés par les développeurs et pas par les praticiens, c'est embêtant ! - L'accès aux documents va devenir moins linéaire à l'avenir, les arborescence sont intéressantes .»« Une mise en relation des utilisateurs qui ont des intérêts communs dans leur recherche : sans passer par Facebook ou autre. Mettre en place des forums Gallica et des groupes d'utilisateurs selon des centres d'intérêt communs. Etendre à l'Europe et au monde. »« Pouvoir faire des suggestions et contribuer à l'enrichissement de Gallica. »

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Professionnels de la recherche

• + de documents rares (48%)

• + de présentation des fonds (56%)


• Outils d’annotation (58%)• Outil d’intégration dans des

logiciels d’organisation (39%)

• Navigation (61%)• Moteur de recherche (48%)• Accès aux documents (42%)

1158 : 30%Présentation du fonds

« Les résultats de recherche sont parfois trop larges, il faudrait un premier niveau de résultat avec les documents les plus pertinents et proposer un deuxième niveau de résultats en cliquant sur "recherche étendue" par exemple. Séparer par défaut les documents sous droit des documents libres de droit. »

« Présenter la classification de Gallica sous forme d'arborescence pour identifier les thèmes ou les éditions. La recherche d'expression exacte grâce aux guillemets n'est pas très explicite, peu d'utilisateurs l'utilisent car ils ne connaissent pas l'existence de la fonction. »

« Rendre accessible plus de thèses, des articles de haut niveaux et de document libres de droit parce que les auteurs souhaitent qu'ils soient libres de droit. Rendre les manuscrits plus accessibles avec un mode texte de meilleure qualité et donner des explications et faire des liens avec d'autres documents pour les manuscrits qui peuvent être difficiles d'accès. »

Améliorations«Pour le partage d'info et le travail de groupe, avoir un espace dédié pour créer des groupes de travail avec accès sécurisé pour stocker des ressources Gallica sur lesquelles plusieurs personnes peuvent apporter des annotations. Pouvoir laisser des notes, voire des forums. Toujours en accès restreint afin de faire collaborer plusieurs spécialistes au niveau mondial. On est ainsi sur un terrain neutre. »

« Développer l'accès rapide aux documents : en 3 clics on peut accéder aux documents c'est très bien. Faire de même pour la facilité d'accès aux documents pertinents ou de la même édition ou collection de chaque résultat de recherche. - Pas évident de trouver l'anglais quand on arrive la première fois sur la version française et qu'il faut cliquer sur "anglais" . »

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Technophiles

419 : 11%

• + de contemporain (29%), d’audiovisuel (29%), de e- pub (28%)

• Parcours découverte (47%)

• Téléchargement corpus (63%)

• Outils d’annotation (50%)• Espace collaboratif (35%)• Outil d’intégration dans des

logiciels d’organisation (34%)• Forum (32%)

• Navigation (57%)• Moteur de recherche (48%)• Accès aux documents (42%)• Visualisation (32%)

Découverte du fonds« Les utilisateurs ont tendance à toujours faire la même chose, il faut les attirer avec de nouvelles chose aussi bien en termes de contenu que de fonctionnalités. »

La navigation«Avoir une fonction catalogue, une présentation des résultats plus synthétique avec les titres, les auteurs, les périodes, les éditions. Avoir la possibilité de choisir les colonnes à afficher et avoir au moins 100 réponses par page. Toujours la possibilité d'affiner à gauche avec toutes les possibilités pour ne pas les perdre de vue. Le plaisir de la découverte doit rester et il faut donner envie de chercher et pas de tourner des pages avec 10 résultats par page. »

Accès aux documents« Il faudrait avoir la possibilité en même temps que de télécharger une partie du document, de télécharger dans le même document les premières pages de présentation et avoir un titre de document par défaut qui corresponde au document téléchargé. Notamment en plus du passage qui nous intéresse dans les revues, avoir la première page. Dans les livres avoir la couverture et la table des matières et dans le même document. »

« Il faudrait réussir à passer de la table des matières à la recherche plein texte dans le même document simultanément, notamment dans les revues et la presse pour voir la pertinence de chaque occurrence que la recherche plein texte à trouver. - Proposer le mode zoom que lorsqu'il y a un intérêt de le faire, certaines cartes notamment où le mode zoom est inutile et décevant, donc autant ne pas le proposer. »

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Evaluation de l'usage et de la satisfaction de la ... · Enquête quantitative auprès des...

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