Etudes - Métiers - Société - Culture - Internet QUE … · Lille 1 en tête d’un classement...

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Bimestriel - n° 111 - Mars - Avril 2014 - 0,95 Les métiers de l’enseignement p.10 Un étudiant qui a frôlé les étoiles p.16 La révolution 4G p.15 Etudes - Métiers - Société - Culture - Internet QUE FAIRE APRÈS LE BAC ? www.lavoixletudiant.com MÉTIERS PORTRAIT WEB • Admission post - bac : pas de panique ! • Que faire bac par bac.

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Bimestriel - n° 111 - Mars - Avril 2014 - 0,95 €

Les métiers de l’enseignement p.10

Un étudiant qui a frôlé les étoiles p.16

La révolution 4Gp.15

Etudes - Métiers - Société - Culture - Internet

QUE FAIRE APRÈS LE BAC ?

www.lavoixletudiant.com

MÉTIERS PORTRAITWEB

• Admission post - bac : pas de panique !• Que faire bac par bac.

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Lille 1 en têted’un classementdes masters encommerceinternational

Le Moniteur du Commerce Interna-tional (MOCI) a publié en février son5e classement des formations aucommerce international, mettant àl’honneur l’Université Lille 1, en têtedu classement dans la catégorie«Masters universitaires (hors IAE)».Pour la troisième année consécutive,le master Intelligence, Stratégie etCompétitivité Internationale (ISCI)de la Faculté des Sciences Écono-miques et Sociales de Lille 1 occupela 1ère place. En 2e position, Lille 1toujours, avec cette fois-ci son mas-ter Management of European Affairs(MEA). Parmi les critères retenuspour effectuer le classement, on re-trouve notamment le pourcentaged’intervenants exerçant un métierdu commerce international, la duréedes stages en entreprise à l’étranger,le pourcentage de cours en anglais,l’obligation d’apprendre une 2e

langue vivante, l’existence d’unechaire dédiée au commerce interna-tional (ou à un thème connexe), l’or-ganisation de séminaires ou cours àl’étranger ou encore l’existence d’undouble diplôme.

Lille 1 crée un«labelengagement»L’Université Lille 1 souhaite désor-mais officialiser l’implication de sesétudiants dans des projets citoyenset annonce la création d’un «label

engagement». Pour y prétendre, lesétudiants devront être porteurs d’unprojet individuel ou collectif répon-dant à des critères précis : être à butnon lucratif, ouvert à tous, laïque,respecter la parité hommes/femmesou encore être conforme à la charte«université responsable» de Lille 1.Les projets citoyens ont une «valeurpédagogique» et permettent de«développer des compétences pré-professionnelles» souligne ÉtienneBRES, Professeur des Universités.«C’est la suite logique de la dé-marche consistant à financer les pro-jets ; il s’agira là d’apporter une re-connaissance au travail des étudiantsengagés.» Les candidatures serontsoumises à l’examen d’un jury com-posé d’enseignants, d’étudiants etpersonnels élus et de représentantsdu monde socioprofessionnel sousl’autorité du président de l’univer-sité. Les premiers certificats, qui fe-ront l’objet d’une mention dans l’an-nexe descriptive au diplôme, serontremis lors d’une cérémonie en no-vembre prochain.

Des étudiants dela FFBC Lille 2remportent leCFA ResearchChallenge à Paris

En février se déroulait la finale fran-çaise du CFA Institute ResearchChallenge, dans les locaux de labanque d’affaires Oddo & Cie à Pa-ris. Sur les 13 équipes concurrentes,4 restaient en lice pour cette finale,durant laquelle les étudiants ont dûproduire un rapport professionneld’évaluation financière d’une entre-prise cotée, en l’occurrence Faurecia.

Cette année, les étudiants de la Fa-culté de Finance, Banque, Comptabi-lité (FFBC) Lille 2 l’ont emporté faceaux équipes de l’ESSEC (vainqueursFrance 2013), l’EM Lyon et l’IESEG.Ils sont ainsi qualifiés pour participerà la finale européenne en mars à Mi-lan, Italie.

L’ISEA et HoGentlancent la2e édition desBusiness GamesL’Institut Supérieur d’Expertise etd’Audit (ISEA) et HoGent (Belgique),deux écoles de comptabilité, ontsouhaité développer un partenariatpour former leurs étudiants auxéchanges internationaux. C’est dansce contexte qu’elles ont lancé en2013 la première édition des Busi-ness Games. Afin de préparer sesétudiants à l’international, l’ISEAdispense dès la première année de li-cence des cours 100% en anglais.Mais pour mettre en pratique cesconnaissances, l’école lilloise a misen place, avec l’école belge HoGent,les Business Games. Le principeconsiste à faire confronter les étu-diants lillois et belges pendant3 jours. L’objectif étant de faire dé-couvrir à ces futurs professionnels lefonctionnement d’une entreprise etles enjeux de la comptabilité enFrance et en Belgique, à travers uncas d’entreprise développé par la so-ciété Optigest. Cela permet auxjeunes de se mettre en situation,mais également en compétition àtravers des petits jeux ludiques etéducatifs, dans le but de les initier àla gestion. Pour ces seconds Busi-ness Games, la société Optigest achoisi de faire travailler les étudiantssur le thème des «chocolats person-nalisés». Près de 150 étudiants sesont affrontés les 12, 13 et 14 févrierà Lille au cours de plusieurs exer-cices ayant pour but de créer, déve-lopper et faire évoluer la rentabilitéet les parts de marchés de leur entre-prise. Chaque équipe devra ensuite

NEWS Réalisé par Alexandre Haslinréagissez à cet article :[email protected]

La Voix - l’Etudiant • Mars - Avril 2014 • Plus d’infos sur www.lavoixletudiant.com2

LA VOIX-L’ETUDIANT (Bimestriel d’information sur les études)24, Façade de l’Esplanade - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17

Directeur de la publication : Prune Richmond • Directrice de la rédaction : Prune Richmond • Rédac-tion : Khadija Abouchan, Alexandre Haslin, Aymeric Ramanakasina • Maquette : Audrey Liagre, MathieuPype • Publicité : Flavie Descamps, Nathalie Jarzebowski, Sylvie Beauvois, Antoine Bagnaninchi, CorinneMaurier, Charlotte Denorme • ISSN N° : 1282-0326 • Principaux associés : La Voix du Nord, Groupel'Express Roularta• Imprimerie : Imprimerie Presse Flamande - Hazebrouck • Abonnement : 5,7€ - 37,39Frs (un an : 6 numéros).Toute reproduction des images ou textes est interdite sans autorisation préalable. Dépôt légal à parution

A NE PAS MANQUER !Mars✔ Portes ouvertes : plusieurs établissements de la

région organisent des portes ouvertes au coursdu mois. Plus d’info sur www.lavoixletudiant.com

✔ Concours : l’ouverture des inscriptions pour lesIEP d’Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Saint-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse estlancée. Attention, la date limite est fixée au 18avril. Concours commun le 24 mai.

✔ Admissions post-bac : vous avez jusqu’au 20mars pour finaliser les inscriptions, vœux et listesordonnées de vœux pour l’entrée dansl’enseignement supérieur à la rentrée 2014.www.admission-postbac.fr* Toutes les écoles ne sont pas sur APB.

✔ Salon de l’Apprentissage et de l’Alternance :Du CAP à bac + 5, venez trouver votre formationet décrocher un contrat d’apprentissage ou deprofessionnalisation. N’oubliez pas votre CV !Les 11 et 12 Avril de 9h à 18h à Lille Grand PalaisPlus d’info sur www.lavoixletudiant.com

Avril✔ Bourse, logement : si vous souhaitez bénéficier

d’une bourse du CROUS ou d’un logement enrésidence universitaire l’année prochaine, vousdevez constituer votre dossier social étudiant(DSE) sur le site du CROUS. Votre dossier doit êtreprêt au plus tard pour le 30 avril. www.crous-lille.fr

✔ Admissions post-bac : les dossiers papiersdoivent être envoyés aux établissements danslesquels vous souhaitez vous inscrire l’annéeprochaine au plus tard pour le 2 avril.www.admission-postbac.fr

✔ Rencontres : Du 11 mars au 17 avril, 35 rendez-vous sont organisés dans la métropole lilloisepour découvrir les filières du numérique et leursopportunités d’emploi : rencontre avec lesemployeurs, visites de sites d’excellence, portesouvertes d’entreprises... Plus d’infos et inscriptionssur tonjobnumerique.fr

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présenter son projet final devant unjury composé d’enseignants, maiségalement de professionnels anglo-phones et francophones les 17 et 18mars, à Gand. Une vraie expérienceprofessionnelle !

Nouveaudirecteur àTélécom Lille

Narendra JUSSIEN, 41 ans, succède àBertrand Bonte, qui a rejoint la Di-rection Générale de l’Institut Mines-Télécom. Le nouveau directeur deTélécom Lille, qui a pris ses fonctionsen janvier, dirigeait le départementinformatique des Mines de Nantes.Diplômé de l’Institut de Mathéma-tiques Appliquées à Angers, docteuren informatique de l’Université deRennes I, titulaire d’une habilitationà diriger les recherches de l’Univer-sité de Nantes, Narendra Jussien,après un service militaire à la Délé-gation Générale pour l’Armement,intègre l’école des Mines de Nantesoù il y remplit plusieurs missions(animation d’équipes pédagogiques,responsable de formation, responsa-ble d’équipes de recherche).

L’ULCO rénoveses licencesL’Université du Littoral Côte d’Opaleproposera à la rentrée 2014 unenouvelle offre de licence, avec descontenus rénovés et de nouveaux in-titulés. Cette redéfinition accentuerales dispositifs d’accompagnement etd’aide à la réussite et les générali-sera à l’ensemble des licences :construction de projets personnel etprofessionnel, renforcement de l’ap-prentissage des langues, tutorat,aide à l’orientation, aide à l’insertionprofessionnelle... Au niveau des inti-tulés, la licence biologie devient Li-cence Sciences de la Vie, et la licenceCulture et Médias devient LicenceInformation et Communication Par-cours Culture et Médias.

Nouveau cursuslicence/prépaDès la rentrée 2014, la Faculté desSciences Economiques & Gestion(FSEG), qui proposait déjà un doublecursus licence Économie-Finance ouGestion accompagnée d’une prépagrandes écoles de commerce, étendsa formation aux écoles d’ingé-nieurs. En partenariat avec la FacultéLibre des Sciences et Technologies(FLST), ce nouveau Cycle Universi-taire de Préparation aux GrandesÉcoles (CUPGE) proposera aux étu-diants deux licences, Biologie ouSciences de l’Ingénieur, associées àune prépa aux grandes écoles d’in-génieurs, mais aussi de commerce,qui «apprécient les profils scienti-fiques», explique Juliette GADAUD,responsable pédagogique. «L’objec-

tif de la formation est double : laisserle temps à l’étudiant indécis de réflé-chir à son orientation et lui permet-tre de découvrir les matières écono-miques pour qu’il puisse faire lechoix de se préparer aux concoursdes écoles d’ingénieurs ou aux écolesde commerce.» En effet, c’est endeuxième année seulement quel’étudiant choisit de préparer lesconcours en admission sur titres, soiten grandes écoles d’ingénieurs, soitde commerce. Accessible aux bache-liers S et STI2D, ce parcours prépagrandes écoles proposera 70 placesà la rentrée de septembre : 35 en li-cence biologie, 35 en sciences del’ingénieur. Cette nouvelle formationfigure sur le portail en ligne Admis-sion Post-bac (APB).

Lille 3 fêteses 40 ans

L’université Lille 3 fête cette annéeses 40 ans de présence à Villeneuved’Ascq, sur le campus de Pont deBois. Fil conducteur de cet anniver-saire : la question des «sciences pourl’homme et la société». Des événe-ments sportifs, culturels ou encorescientifiques ponctueront la vie del’université. Jusqu’au 13 avril, Lille 3organise également «À la recherchedes Alumni» : une opération montéedans le cadre du lancement du ré-seau Lilagora (voir p.4), qui consisteà retrouver un maximum d’anciensétudiants de l’université et les inviterà rejoindre le réseau via un systèmede parrainage. Les étudiants et/ouanciens étudiants qui apporteront lemaximum de nouveaux inscrits rem-porteront l’une des deux tablettestactiles en jeu.

Une pédagogieinnovanteà la FLD

La Faculté Libre de Droit (FLD) del’Université Catholique de Lille entre-prend, dès la rentrée 2014, une re-fonte des bases de son enseigne-ment théorique basée surl’innovation pédagogique. L’objectif :moderniser et rendre l’enseignementplus attractif. Différents dispositifsvont ainsi être expérimentés à la ren-trée prochaine. Un premier, baptisé«One week, one course», proposeraaux étudiants d’aborder une seulethématique juridique par semaine.Leur emploi du temps sera organiséde sorte qu’ils en étudient les aspectsthéorique, méthodologique et pra-

tique, avec un temps de mise aupoint sur les connaissances acquiseset les interrogations restantes. Danscet esprit s’inscrit le dispositif «pré-read», qui aspire à développer l’inter-action entre enseignants et étudiantslors des cours magistraux. Les étu-diants recevront des documents re-prenant les principales notions ducours, quelques jours ou semainesavant qu’il n’ait lieu. Une méthodequi permet d’approfondir les notionsabordées en construisant le cours au-tour des questions des étudiants. Il ya quelques années déjà, la faculté demédecine de Grenoble expérimentaitavec succès une approche similaireen mettant à disposition de ses étu-diants des cours sur DVD, consulta-bles en amont des cours magistraux.Côté évaluation, la FLD proposeradésormais des «quizz» intelligentsen amont et en aval des cours. Le sys-tème permettra ainsi de se concen-trer sur la progression de l’étudiant,en évaluant ses bases de connais-sances avant l’apprentissage ducours.

Nouveau masterà BeauvaisL’Institut polytechnique LaSalle deBeauvais ouvre à la rentrée 2014 unnouveau master «Plant Breeding»consacré à l’amélioration desplantes et la création variétale. Il for-mera des développeurs capables decomprendre et de gérer les transver-salités scientifiques et techniquesnécessaires entre les biotechnolo-gies, l’agronomie, la biologie végé-tale, la génétique, la règlementationet les marchés. En partenariat avecl’université de Gent en Belgique,cette nouvelle formation entend ré-pondre à la hausse de la demanded’aliments pour l’homme et l’ani-mal, de la demande de biocarbu-rants et d’une recherche de crois-sance durable de la productivitéagricole. «L’élaboration de variétésvégétales plus productives, plus résis-tantes aux maladies ou aux condi-tions agro-climatiques extrêmes etplus adaptées aux qualités recher-chées est une solution adaptée à lahausse annoncée des besoins»avance l’institut sur son site. Entière-ment enseigné en anglais, ce masters’effectue sur deux ans répartis entrecours (12 mois) et stage rémunéré(10 mois).

Livre-événementde l’InstitutPasteur de LilleL’Institut pasteur rend hommage àson premier directeur, le ProfesseurAlbert Calmette, à travers un ou-vrage d’envergure, La passiond’épauler, relatant l’épopée extraor-dinaire d’Albert Calmette et les por-traits de 90 personnalités et déci-deurs d’aujourd’hui issus du mondeéconomique, du spectacle, des mé-dias, du sport et de la recherche. Lesbénéfices des ventes du livre (30 €)seront reversés au profit de la Fon-dation Institut Pasteur de Lille, quireprésente chaque année, entre au-tres, 130 étudiants en master et doc-torat et pas moins de 3 200 sta-giaires.

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ÉditoAPB,Encore quelques jours aux futurs bacheliers pour indi-quer des choix sur la liste des vœux admission post-bac. Durant ces trois années de lycée, vous avez réflé-chi à ce que vous vouliez faire plus tard, toutefois unchoix n’est en rien un enfermement. Un choix va me-ner à des compétences, mais la vie est longue et lesopportunités au fil de l’eau nombreuses. Un seul pe-tit conseil, «aimez ce que vous faites, et tout sera tel-lement plus facile» et donc pas d’interdit «choisissezce que vous aimez» !Du nouveau du côté des stages, dès la publication dudécret, les stagiaires pourront bénéficier des aides autransport et de tickets restaurant. Toutefois n’ou-blions pas que le but du stage est de permettre auxétudiants d’approcher l’entreprise, d’avoir une expé-rience terrain. C’est donc le prolongement des étudespar un apprentissage. Le stage est une véritable op-portunité de pénétrer l’entreprise et constitue unatout sur le CV ! Merci les entreprises.

Prune Richmond

SommaireQuoi de neuf sur les campus . . . . . . . . . . . . 4

Votre avis sur les salles de shoot . . . . . . . . . 5

Que faire après le Bac ? . . . . . . . . . . . . . . . 6-9

Les métiers de l’enseignement . . . . . . . . . 10

Vers une égalité réelle entrefemmes et hommes ? . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Les bons plans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Ils se bougent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

Concerts, expos, livres, CD et DVD. . . . . . . 14

Internet : la révolution 4G . . . . . . . . . . . . . 15

Parcours : Kévin Fait,un étudiant qui a frôlé les étoiles . . . . . . . 16

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ACTU

Vers plus de droitspour les étudiantsUne proposition de loi portant sur l’amélioration dustatut des stagiaires a été adoptée en février par l’As-semblée nationale. Désormais, les stagiaires ne pour-ront plus effectuer plus d’heures que les salariés, nepourront plus se voir confier des tâches dangereuses,auront droit à des tickets restaurant et une prise encharge partielle des frais de transport. Enfin la grati-fication pour les stages de plus de deux mois seradue dès le premier jour aux stagiaires, a contrario desstages d’une durée de deux mois et moins.

Stages

Skema accréditée SKEMA Business School obtient l’accréditationinternationale AACSB, label qui certifie l’excel-lence académique de l’école et son corps ensei-gnant. Une vingtaine de business schools fran-çaises détiennent ce label américain. Après avoirobtenu la ré-accréditation EQUIS en 2011, Skemajouit désormais d’une double accréditation dontbénéficient 3% des business schools mondiales.

Université

L’Université Lille 3 a inauguré lemois dernier Lilagora, son réseaucommunautaire en ligne. L’inter-face regroupera quatre catégo-ries de public : étudiants, anciensétudiants, personnel enseignantet administratif, et partenairesextérieurs : entreprises, cabinetsde recrutement, associations,collectivités... En pratique, Lila-gora s’apparente aux réseaux

professionnels tels Viadeo ou Lin-kedIn. Les étudiants et anciens étudiants y créent leur profil sous la forme d’un CV élec-tronique, et peuvent ainsi postuler à des offres d’emploi, d’alternance ou de stage, voiredéposer des candidatures spontanées. Les partenaires, eux, pourront rechercher leurscandidats en fonction des thématiques des CV et des mots-clés qu’ils contiennent. L’ob-jectif à moyen terme : étendre le dispositif aux étudiants de Lille 1 et 2.

Réalisé par Alexandre Haslinréagissez à cet article :[email protected]

milliard d’euros seront

investis pour la rénova-

tion des universités fran-

çaises. C’est le montant

établi par la convention signée le mois der-

nier à Lille par les ministres de l’Économie

et de l’Enseignement supérieur et la Banque

européenne d’investissement, qui prêtera

la somme. Le Campus Grand Lille devrait

en bénéficier à hauteur de 15 millions.

1,3

Quoi de neufSUR LES CAMPUS ?

C’est un véritable «choc de simplification». Depuis 2013, le ministère de l’Enseignement su-périeur et de la recherche travaille à la réduction du nombre d’intitulés de licences et de mas-ters, beaucoup trop nombreux. C’est chose faite : après la simplification du nombre de li-cences, passées de 322 intitulés à 45, c’est au tour des masters, qui passeront, eux, de prèsde 5 000 à 246 à l’horizon 2015. Une réduction qui portera le nombre de diplômes (couplaged’une mention et d’une spécialité) de près de 6 000 à 3 000. Depuis 2002, date de la réformeeuropéenne d’harmonisation des diplômes (LMD – Licence, Master, Doctorat), le nombre d’in-titulés n’a eu de cesse de se multiplier, donnant parfois des diplômes à rallonge tels que :«Master en sciences humaines et sociales mention : psychologie, spécialité troubles de lacognition et du langage, spécialité : psychologie du développement et neuropsychologie.»

Diplômes

Lille 3 lance son réseau

Moins d’intitulés, plus de clarté

Làszlo Andor, commissaire européen en charge del’emploi. La sanction fait suite au référenduminstaurant des quotas d’immigration en Suisse.

La participation de la Suisse auxprogrammes Horizon 2020 et Erasmusplus est suspendue pour la rentrée 2014

©EP

A/BG

NES

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Pas encore autorisées en France, les salles de shoot posent un cas de conscience aux étudiants.Seraient-elles un bon moyen de lutter contre la dépendance ?Représenteraient-elles un danger pour le voisinage ?

Léonard, 19 ans, 2e année à Télécom Lille

Gaëlle et Olivia, 17 et 18 ans, Première année de médecine à Lille 2

Je comprends que les riverains n’en veulentpas : avoir ce type de dispositif dans son voi-sinage déprécie sa valeur immobilière. Je ne suis pas contre, mais il faudrait fairedes tests avec un panel. Si l’on se rendcompte au bout de cinq ans qu’on a réussi àen guérir la moitié, il faut continuer. En général, on ne sait pas trop commentévolue ce genre de projet, ni quels serontses effets périphériques. Selon moi, les tes-ter serait un premier pas. Il faudra ensuitedresser un bilan afin de voir si ces salles ontune réelle utilité ou non.

F : Elles pourraient apporter de meilleures conditions d’hygiène pour les personnes quien ont besoin. D’un autre côté, ça fait un peu lieu de rendez-vous pour les «drogués».L : Je ne serais pas d’accord pour qu’on en installe une près de chez moi. Rien que d’unpoint de vue psychologique, je ne me sentirais pas forcément en sécurité.F : Si une salle de ce genre ouvrait loin de chez moi, ça me poserait moins de soucis, maisje reste contre leur autorisation. Elles pourraient en effet encourager la consommationde drogues, et pour moi, tout ce qui peut en favoriser l’utilisation n’est pas bénéfique.

Quentin, 22 ans,M2 de Psychologieà Lille 3

Elles peuvent avoir des effets bénéfiquesà plusieurs niveaux : sur la santé destoxicomanes déjà, mais aussi sur leursuivi et traitements éventuels. De même, elles pourraient aider à ré-duire les préjugés envers cette popula-tion bien trop discriminée. Les toxico-manes sont souvent vus comme desgens dangereux, fainéants, décalés... ilsn’en restent pas moins des personnes ensouffrance, car dépendantes. Ouvrir ce genre d’établissement est uneoccasion de faire davantage de re-cherches sur les habitudes, les fonction-nements psycho/sociaux des usagers, etde mettre en place des thérapies plus ef-ficaces contre les addictions.

Les salles de shoot pourraient ap-porter de la sécurité. Elles per-mettraient aussi d’avoir moins deseringues qui traînent dans la

rue. Le seul souci, c’est que les personnes qui les fréquenteront seront déjàconscientes de leur problème, et ce n’est peut-être pas le cas de tous lestoxicomanes. Du coup, une partie d’entre eux n’ira naturellement pas se pi-quer là-bas...Concernant leur autorisation, c’est le même dilemme qu’avec les hôpitauxpsychiatriques : tout le monde est conscient que des personnes ont besoind’aide, mais personne ne veut qu’on les soigne près de chez eux.

“Il faut tester”

“Pour des thérapiesplus efficaces”

“Contre l’ouverture d’une salle près de chez moi”

Julia, 22 ans, IEP de Lille

VOTRE AVIS SUR :LES SALLES DE SHOOT

“C’est mieux que de les laisser dehors”

G : Le but de ces salles est un peu contradictoire : on y invite des toxicomanes àconsommer quelque chose d’illégal.O : Plutôt que de les laisser se piquer dehors, je trouve que c’est une bonne idée, no-tamment pour éviter la transmission des maladies et les problèmes de seringues re-trouvées par des enfants.G : Ces salles ont beaucoup de côtés positifs, mais si j’étais parent, je ne voudraispas que mes enfants voient des toxicomanes en sortant de chez eux.O : Je suis pour : si il y a une salle qui ouvre près de chez moi, c’est qu’il y a des per-sonnes qui en ont besoin.

Frédéric et Louis, 18 ans, en première année de droit à l’université Catholique

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TRIBUNERéalisé par A. Ramanakasinaréagissez à cet article :[email protected]

“Ils seront déjàconscients de leur

problème”

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ÉTUDES Réalisé parKhadija Abouchanréagissez à cet article :[email protected]

Filières courtes ou longues ? Universités ou grandesécoles ? Les formations proposées dans l'enseignementsupérieur ne manquent pas. Plus de 11 000 cursus sontrépertoriés sur le portail Admission Post-Bac.

APB : ces trois lettres désor-mais incontournables dans lelexique de tout élève de termi-nale peuvent parfois effrayercelui-ci, inquiet à l'idée de fairele mauvais choix et d'être mar-qué au fer au rouge le reste desa vie… d'étudiant. Depuis sonlancement, APB ne cesse de cris-talliser les angoisses des lycéenscomme celles de leurs parents.Comment choisir ? Quelle straté-gie faut-il adopter ?... Avanttoute chose, il faut désacraliserAPB : ce dispositif n'est qu'uneplateforme mise en place pour«simplifier» les démarches de pré-

inscriptions des lycéens dans l’en-seignement supérieur. Le portailest une mécanique bien huilée quise décompose en quatre étapes :l’inscription sur Internet, la consti-tution et l’envoi des dossiers «pa-pier» de candidature, les phasesd’admissions et l’inscription admi-nistrative dans l’établissement. Levéritable enjeu pour les utilisa-teurs, c'est le choix d'orientation !Certes votre série de baccalauréatva influer et conditionner votrepoursuite d'études dans le supé-rieur mais vos diplômes ne déter-mineront pas votre carrière profes-sionnelle. Posez la question

autour de vous, et vous serezsurpris de découvrir que lesmétiers exercés par les per-sonnes de votre entourage nesont pas toujours en lien avecles études qu'ils ont effec-tuées. Rassurez-vous, l'enseigne-ment supérieur n'est pas aussi"tubulaire" qu'il n'y parait, lespasserelles ente les filières sontplus nombreuses qu'on ne lepense. Et dites-vous qu'à votre âgeon peut toujours se tromper. N’ou-bliez pas ! Le secret d’une scola-rité réussie repose autant sur lacohérence de votre parcours quesur vos goûts et vos aptitudes.

Admission Post-Bac : pas de panique !

Le calendrier d'APB a été décalé pour ne plus interférer avec le bac.

QUE FAIRE après le bac ?

La Voix - l’Etudiant • Mars - Avril 2014 • Plus d’infos sur www.lavoixletudiant.com6

1/ Du 20 Janvier au 20 Mars.Inscription, saisie des vœux.

2/ Le 2 Avril.Date limite de validation des vœuxet d’envoi des dossiers-papier.

3/ Du 6 au 9 Mai. Vérification de laréception des dossiers-papier.

4/ Du 20 Janvier au 10 Juin.Modification de l‘ordre des vœux.

5/ Du 23 Juin 14h au 27 Juin 14h.Première phase d‘admission etréponse des candidats.

6/ Du 05 Juillet 14h au 15 Septembre.Procédure complémentaire.

Admission Post-Bacen 6 étapes

Les bacheliers littéraires s’orientent majoritairement à l’université (lettres classiques, LEA...).D'autres filières sont également susceptibles de les accueillir : écoles de commerce, d’art, de com-munication, les Instituts d'études politiques ou les filières du paramédical et du social.

Après un bac L

L’UNIVERSITÉLes lettres et les langues sont lesdisciplines les plus prisées des littéraires à l'université. En lettres,deux orientations sont possibles : lalicence lettres classiques ou mo-dernes. Dans le premier cas, vousétudierez le grec et le latin, dansl'autre, des cours de littératurecomparée. Mêmes options pour leslangues avec la licence LLCE(Langues, littératures et civilisa-tions étrangères) et LEA (Languesétrangères appliquées). Au pro-gramme de la Licence LLCE figurede la traduction, civilisation, lin-guistique, littérature et de la com-préhension. En LEA, le programmeest moins littéraire car il comprendun volet économique et social. Lamention culture propose trois par-cours : Arts plastiques, Musique etdanse ou Etudes artistiques et cul-turelles. Deux filières sont disponi-bles en Information-Communica-

tion : Communication ou Documen-tation. Les Sciences humaines re-groupent quant à elles, plusieursmentions : géographie, histoire, his-toire des arts et archéologie, philo-sophie, psychologie, sciences dulangage et sociologie. Attention !Ces disciplines font appel aux sta-tistiques. Elles sont par conséquentréservées aux plus matheux d’entrevous ! Une fois diplômé, les débou-chés sont principalement l’ensei-gnement, la recherche, l’archéolo-gie, le journalisme ou encore ladocumentation… Le Droit et l’Eco-nomie-gestion ne sont pas des dé-bouchés naturels pour les littérairescar ils exigent rigueur et raisonne-ment scientifique.

LES CLASSESPRÉPARATOIRESLes CPGE accueillent 60% d’entreeux. Pendant deux années, les pré-

parationnaires vont acquérir une ex-cellente méthode de travail et se do-ter d’une solide culture générale.L’objectif de cette préparation dehaut vol étant de réussir lesconcours de prestigieux établisse-ments ! Trois prépas sont réservéesaux littéraires. La prépa «lettres»axée sur la philosophie, la littérature,l’histoire contemporaine et leslangues vivantes, est un véritabletremplin vers les ENS (écoles nor-males supérieures), les IEP (Institutsd’études politiques), les écoles dejournalisme, les écoles d’arts... Laprépa «lettres et sciences so-ciales» plus axée sur les sciencessociales et les maths vous ouvrirapeut-être les portes des écoles decommerce, des Ecoles Normales Su-périeures et de l’ENSAE (Ecole natio-nale de la statistique et de l’adminis-tration économique). Enfin, laprépa «économique et commer-ciale» vous préparera aux concoursdes meilleures écoles de commerce !

Littéraire dans l’âme, Sandrinea toujours souhaité étudier leslettres. «Aussi longtemps queje m’en souvienne, j’ai tou-jours eu une appétencepour la littérature, notam-

ment pour les romans de Balzac, Zolaou Maupassant». C'est donc tout naturel-lement qu'une fois son bac L en poche, elles’inscrit en licence de lettres modernes.«Histoire de la langue, Linguistique, La-tin, Stylistique rhétorique, sciences dulangage ou encore communication…les enseignements sont aussi intéres-sants que variés» estime Sandrine. D’ail-leurs après la licence, elle se verrait bien enmaster communication afin d’exercer le mé-tier de responsable communication dansune maison d’édition afin d’associer «travailet plaisir». «Promouvoir des auteurs etleurs romans et être payé pour cela,serait l’idéal» conclut Sandrine. Souhai-tons-lui bonne chance.

Sandrine, 18 ans

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Un bac scientifique n'est pas la seule voie possi-ble pour s'orienter vers l'informatique. Dans les fi-lières courtes, les bacheliers ES, notamment ceux issusde la spécialité maths, représentent en moyenne 40%des admis dans la filière statistique et traitement infor-matique des données (STID) et de 5% à 20% en BTS ouDUT informatique. Enfin, l’université et les écolesd’informatique recrutent aussi des bac ES.

Des études d’informatique ?

Avec leurs profils pluridisciplinaires, les bacheliers ES peuvent envisager toutes les filières de l’en-seignement supérieur : économie, gestion, droit … À l’exception des études scientifiques. Entrel’université, les classes prépas et les grandes écoles post-bac (commerce ou Sciences po) les op-portunités ne manquent pas.

Après un Bac ES ?

L’UNIVERSITÉPlus de la moitié des bacheliers ESprennent le chemin de l’université.Et ils ont raison car la fac leur réus-sit plutôt bien. Ils représentent plusdu tiers des étudiants en histoire,psychologie et surtout en droit, où40% d’entre eux réussissent l’ex-ploit de décrocher leur licence sansredoubler ! Pluridisciplinaire, lalicence AES a également tout pourplaire aux bacheliers ES. Pour lesplus matheux, la Licence sciences

économiques et de gestion estun bon tremplin vers les études demanagement et de gestion.

LES CLASSESPRÉPARATOIRESMoins de 10% des bacheliers ES af-frontent le rythme endiablé desclasses préparatoires. Il en existepourtant une particulièrement bienadaptée au bac ES, il s’agit de laprépa «économique et commer-ciale» option économie qui permet

d’intégrer les grandes écoles decommerce. Avec la prépa «lettreset sciences sociales» il est égale-ment possible d’intégrer une écolede commerce, mais aussi les ENS(Ecoles normales supérieures) etl’Ecole nationale de la statistique etde l’administration économique.

DES ÉTUDESPLUS COURTESSi vous visez des études pluscourtes, sachez qu’il existe d’excel-lents BTS et DUT pour les bache-liers ES. Il s’agit du DUT techniquesde commercialisation, gestion desentreprises et des administrations(GEA), gestion administrative etcommerciale, gestion logistique ettransport… les BTS commerce in-ternational, management desunités commerciales, négocia-tion et relations clients, assu-rance, comptabilité-gestion.

Passionnée par le milieu juridique depuis toujours, Thyphaines’oriente en licence de droit après avoir obtenu un bac ES en 2012.«La fac de droit est une formation généraliste qui offre denombreuses opportunités en terme de formations et demétiers : avocat, magistrat, greffier, juriste d’entreprise…et comme je n’ai pas d’idée précise sur ma future profes-sion, c’est la voie idéale». Avec l’arrivée des premiers partiels,

Thyphaine déchante «j’ai réalisé en janvier que l’université ne meconvenait pas même si je reconnais que cette experience m’a permisde gagner en autonomie et de mûrir». Consciente qu’elle a besoin de plusd’encadrement, elle tente sa chance et décroche une place en DUT CarrièresJuridiques à l’IUT de Roubaix (Lille 2). «Sans vouloir opposer les deux sys-tèmes, il faut avouer que l’IUT est la formule idéale pour les étudiants commemoi, qui ont besoin d’un environnement proche de celui du lycée».

Thyphaine,19 ans

“Les bacheliers ESreprésentent plus d’un tiersdes étudiants en histoire,psychologie et droit.”

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À la rentrée, l’Ecole supérieure de journalisme de Lilleouvrira une nouvelle filière post-bac en partenariat avecles trois universités lilloises, Lille 1, Lille 2 et Lille 3.Deux tiers des enseignements se feront dans l’une desuniversités, par exemple en histoire à Lille 3, STAPS àLille 2, sciences économiques à Lille 1, et le tiers res-tant à l’ESJ. À l’issue des trois ans de licence, l’étudiantobtient plusieurs sorties : un DE, diplôme d’école (équi-valent du DU) pour l’ESJ, et la licence de l’université. Àl’issue de la formation, les étudiants les plus brillantspourront, sous certaines conditions, accéder directe-ment à l’oral du master de l’ESJ Lille, très sélectif.

Un diplôme post-bacESJ/Université de Lille

Le bac S est sans conteste celui qui offre le plus de possibilités de poursuites d’études. Même si lamajorité d’entre eux optent pour un cycle long à l’université (60%), les filières courtes rencontrentun certain succès auprès des scientifiques !

Après un Bac S ?

L’UNIVERSITÉLes offres sont nombreuses et em-pruntées. Filières scientifiquesavec les licences du domaineSciences-Technologies-Santé lesmentions sont au nombre de 16dont un ensemble de licences reprisdans le portail Sciences Exactes etSciences pour l’Ingénieur. D’autresmentions concernent les sciencesde la vie, de la terre et de l’envi-ronnement , sans oublier les men-tions liés aux maths. Ensuite il y leslicences Droit-Economie-Gestionet celles des sciences physiqueset techniques des activités spor-tives. Parallèlement, les bache-liers S ont le plus de chance deréussir en médecine ; il faut passerpar la PACES (première année com-mune aux études de santé). Sur en-viron 3200 étudiants inscrits àLille 2, 733 passeront en 2è année(numerus clausus de 448 pour mé-decine, 90 pour l’odontologie et195 pour pharmacie). Quant à fa-culté libre de médecine ( la Catho),pour 500 inscrits , 105 décroche-ront médecine, 2 odontologie et 10pharmacie).Mais les études courtes sontaussi sollicitées, avec les IUTscientifiques qui peuvent ensuitemener soit à l’emploi, soit auxécoles d’ingénieurs. Les IUT degestion qui eux aussi peuventconduire vers la grande école decommerce. Les IUT de carrières ju-ridiques accueillent aussi les ba-cheliers S.

LES CLASSESPRÉPARATOIRESLes CPGE attirent près de 20% desbacheliers S. Beaucoup optent pourles prépas scientifiques, mais leséconomiques et commerciales sontégalement adaptées à leurs profils.Les scientifiques- Maths sup/maths spé : avec trois filières en première an-née débouchant sur quatre filièresen seconde année (MP maths-physique/PC physique-chimie/PTphysique et technologie/PSI phy-sique et sciences de l’ingénieur),ce cursus est un tremplin pour ac-céder aux grandes écoles d’ingé-nieurs. Choisissez votre spécialitéen fonction de l’école souhaitée. - La prépa BCPST-véto (biologie-chimie-physique-sciences de laterre) : si vous optez pour une écolevétérinaire, d’agronomie, de géolo-gie ou d’environnement.- La prépa technologique : sa-viez-vous que vous pouviez entreren prépa avec un bac technologiqueSTL ? La condition sine qua non : unexcellent niveau en maths. Selon lesécoles que vous visez, vous choisi-rez parmi ces parcours : TSI (techno-logie et sciences industrielles) ; TPC(technologie, physique, chimie) ; TB(technologie, biologie).- Les commerciales, voie scienti-fique, vous prépareront à intégrerles grandes écoles de commerce,appartenant à la Conférence desgrandes écoles.

LES ÉCOLESAPRÈS BACPrès de 80 établissements recru-tent directement après le bac pourune formation en cinq ans. L’ad-mission s’effectue sur dossier, par-fois tests et entretiens. Les écolesles plus prestigieuses sont lesINSA (Instituts nationaux dessciences appliquées). Attention, lamention sera exigée pour intégrerl’un des cinq INSA (Lyon, Rennes,Rouen, Strasbourg et Toulouse).Dans la région, il y a les écolesde la FESIC (HEI, ISA, ISEN, ICAM,ESCOM, LaSalle Beauvais), duConcours GEIPI (Polytech’Lille,Telecom Lille1) et des concourspropres comme celui de l’Ecolesupérieure d’ingénieurs en élec-tronique et électrotechniqued’Amiens (ESIEE), l’École natio-nale supérieure de chimie de Lille(ENSCL). Ces formations dispo-sent de classes prépa intégrées àleur cursus.Plus d’infos :www.grandesecoles-postbac.frwww.fesic.org,www.geipi-polytech.orgwww.concourspuissance11.fr- CommerceCertaines grandes écoles recrutentau niveau bac et vont jusqu’augrade de master (5 ans). C’est lecas de l’IESEG dans la région.www.concours-acces.comL’avantage de ces écoles : les étu-diants forment un groupe homo-gène qui favorise la cohésion et«l’esprit école».

Après avoir décrocher un bacscientifique à l’Institution de laCroix Blanche de Bondues,Quentin rejoint les bancs del’ISA. Actuellement en 3e année,l’élève ingénieur se destine àexercer le métier… de trader.

«Mon projet professionnel peut paraîtrealambiqué pour certains, mais passerpar une école d’ingénieurs plutôt qu’uneécole de management pour devenir opé-rateur de marché est tout à fait cohé-rent, notamment pour maitriser les cota-tions boursières des matières premièrescomme les céréales, le café, le cacao»observe Quentin. Avec au programme desmatières comme la «gestion du risque : riskmanagement, gestion de crise», «l’analyse defilière et économie agroalimentaire», «la pro-duction végétale ou animale» ou «le com-merce international» les étudiants disposentde solides connaissances dans le secteur.Pour parfaire ses connaissances des marchésinternationaux, Quentin envisage de partirl’année prochaine à l’étranger.

Quentin,22 ans

Le Programme d’Etudes Intégrées (PEI) permet aux élèves de conditionsmodestes de préparer le concours d’entrée commun aux Institutsd’Etudes politiques (IEP)

Depuis la rentrée 2012 la première STG a laissé place à la mention STMG (sciences et technologiesdu management et de la gestion) pour une session du bac STMG en 2014. La majorité des bacheliersSTMG poursuivent leurs études dans les filières courtes. Ils sont plus de quatre bacheliers sur dix às’inscrire en BTS, essentiellement du secteur tertiaire. Moins adapté à leur profil, l’enseignementplus généraliste des IUT attire pourtant 10% des bacheliers de cette série. Deux filières accueillentplus de 70% des STG : techniques de commercialisation (TC) et gestion des entreprises et des ad-ministrations (GEA). Réservée aux STMG les plus motivés, la classe préparatoire économique etcommerciale, « voie technologique », leur permettra d’intégrer les meilleures écoles de commerce.Enfin, les écoles consulaires, de communication conviennent aux bacheliers de cette série.

Après un Bac STMG ?

Emeline est une véritable polyglotte : l’anglais, l’espagnol ou lechinois n’ont aucun de secret pour elle. «Ma passion pour leslangues étrangères remonte au collège, dès la sixièmeavec l’apprentissage de l’anglais puis en quatrième avec ladécouverte de l’espagnol». Particulièrement douée dans lalangue de Shakespeare et celle de Cervantès, les enseignantsd’Emeline, l’incitent à préparer un bac littéraire et à choisir unetroisième langue vivante en option. Au grand dam de ses profes-

seurs, Emeline, décide de préparer un bac STG (aujourd’hui STMG) avec entête l’idée d’exercer un métier en lien avec le commerce international. Le bacen poche, elle quitte le lycée Notre Dame D'Annay à Lille pour rejoindre lesbancs de la fac pour préparer une licence Langues étrangères appliquées(LEA). Globe-trotteuse dans l’âme, elle a déjà à son actif une dizaine de paysvisités (dont les Etats-Unis), un pays où elle aimerait bien s’expatrier un jour !

Emeline, 21 ans

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La moitié des bacheliers professionnels poursuivent leurs études dans l’enseignement supérieur.

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Après un Bac technologique

/ Après un bac STL/ STAV Le bac sciences et technologies delaboratoire (STL) se décline au-tour de deux spécialités : lesbiotechnologies et la phy-sique/chimie. Plus d’un tiers desbacheliers STL s’orientent vers unBTS-DUT. Les spécialités : analysesde biologie médicale ou chimiesont celles qui leur offrent le plus

de places et dans lesquelles ilsréussissent le mieux. Certainesécoles comme l’INSA Lyon ou Po-lytech’Lille prévoient une procé-dure d’admission spécifique pourles STL. Les classes prépa TPC(technologie et physique chimie)et la TB (technologie biologie) leurouvriront les portes des écoles

d’ingénieurs spécialisées dans lachimie ou l'agronomie. Les ba-cheliers STAV (sciences et tech-nologies de l’agronomie et duvivant) peuvent aussi prétendreaux mêmes cursus que les STLdans leurs spécialités : biologie,écologie, agriculture, environne-ment et agroalimentaire.

/ Après un bac ST2S Avec au programme des matièrescomme la biologie humaine, laconnaissance psychologique desindividus et des groupes, l'étudedes faits sociaux et des problèmesde santé ou les institutions sani-taires et sociales, le social et le pa-ramédical sont des débouchés na-turels pour les bacheliers ST2S. Lesécoles de soins infirmiers, d'assis-tants de service social, d'éduca-

teurs, sont parmi les plus accessi-bles. Les concours d'accès à cer-taines écoles paramédicales (kiné,manipulateur en électroradiolo-gie...) sont accessibles égalementmais demandent un bon niveau enbiologie, mais aussi en mathéma-tiques et sciences physiques. Parmiles autres formations susceptiblesd'accueillir les bacheliers ST2S, leBTS économie sociale familiale, le

BTS services et prestations dessecteurs sanitaire et social, le BTSdiététique, le DUT carrières so-ciales, mais aussi celles proposéespar les Instituts Régionaux du tra-vail Social (IRTS)…. Les élèvestrès motivés qui possèdent unbon dossier peuvent bénéficierd'une année de mise à niveauavant de s'engager dans une fi-lière scientifique.

/ Après un bac STI2D ou STI2A Avec 70% des inscrits, le BTSélectrotechnique semble fairel’unanimité auprès des bache-liers STI2D (sciences et technolo-gies de l'industrie et du développe-ment durable). Autres spécialitésprisées des STI2D : les techniquesphysiques, les fluides énergie envi-ronnement, la mécanique et l’infor-matique et les réseaux. Les DUT in-

dustriels et scientifiques récoltentaussi tous les suffrages. Pour lesétudes longues, les STI2D possé-dant un très bon niveau enmaths et en physique peuventenvisager un cursus à l’univer-sité en sciences et technologiespour l'ingénieur ou en prépa TSI(technologie et sciences indus-trielles), mais aussi en école d’ingé-

nieurs (GEIPI Polytech leur ouvre sonconcours). Les bacheliers STI2A(sciences et technologies du designet des arts appliqués) ont pour dé-bouchés les diplômes des métiersd’art (DMA), les BTS d’art, ou lesécoles d’art (accessibles surconcours). À noter : les BTS et DMAvous sont ouverts de droit, sur dos-sier et travaux artistiques personnels.

/ Après un bac pro Depuis la rentrée 2009, le bac pro-fessionnel se prépare désormais en3 ans (au lieu de 4) comme tous lesautres baccalauréats. Si les deuxtiers des bacheliers professionnelss'insèrent directement sur le mar-ché de l'emploi, certains font lechoix de poursuivre leurs études. Lamention complémentaire, le certifi-cat de qualification professionnelle(CQP) ou le titre professionnel sontdes cursus particulièrement adap-

tés à ces profils. D’après une ré-cente enquête du Centre d'étudeset de recherches sur les qualifica-tions (CEREQ), près de 23 % desbacs pros choisissent une pour-suite d’études vers une filière del’enseignement supérieur. Parmieux, 8 sur 10 optent pour un BTS et2 sur 10 s’orientent vers l’univer-sité, le plus souvent pour préparerun DUT. Certains lycées et CFA pro-posent par ailleurs aux bacheliers

pro d’effectuer le BTS en trois anspour optimiser leurs chances àl’examen (le taux de réussite desbacs pros au BTS est en moyennede 51 % contre 75 % pour l’ensem-ble des candidats). À savoir :l’académie de Lille leur réservedes places en section de techni-ciens supérieurs (STS). La condi-tion ? Effectuer une demande aupréalable et obtenir au minimumune «mention Bien» au bac.

Vous souhaitez troquer votre statut d'étudiant contrecelui de salarié, sans pour autant abandonner l’idée dedécrocher un BTS ou un diplôme d’ingénieur ? Dans cecas l’alternance est faite pour vous ! Plébiscitée parplus de 450 000 étudiants dans l’hexagone, l’alternancecompte 3200 étudiants dans la région. La qualité desformations et la variété des filières proposées ne sontcertainement pas étrangères à ce succès. En effet, dubac+2 au bac +5, toutes les formations ou presque sontconcernées par ce dispositif. Deux contrats d’alter-nance coexistent : le contrat d’apprentissage et lecontrat de professionnalisation. Le type de contrat seradéterminé en fonction de votre parcours personnel etde l’organisme de formation.

Renseignez-vous !

Alternance :formation et expérience

• «Guide de l'enseignement supérieur dans le Nord-Pas de Calais et la Picardie», La Voix-l'Etudiant,

• «Que faire après le bac ?», Hors-série, l'Etudiant

En savoir plus...

N’oubliez pas d’envoyer vos dossiers papiers aux établissementsconcernés avant le 2r avril, après il sera trop tard.

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ÉTUDES Réalisé par Alexandre Haslinréagissez à cet article :[email protected]

ÉSPÉ, CAPES, CAFEP, PE, CNU... Autant d’acronymes et desigles qui rendent le chemin vers les métiers del’enseignement parfois compliqué. Métiers qui, parailleurs, connaissent une profonde mutation avec ladisparition, à la rentrée dernière, des IUFM.

L’enseignement du premier degréest assuré par le professeur desécoles (PE), un professionnel habi-lité à s’occuper d’enfants de 2 à 11ans, soit de la première annéed’école maternelle à la dernière an-née d’école primaire. Le parcourspour devenir professeur desécoles a été récemment modifiéavec la mise en place à la ren-trée dernière des ÉSPÉ, ÉcolesSupérieures du Professorat etde l’Éducation, qui ont définitive-ment remplacé les IUFM (Instituts

Universitaires de Formation desMaîtres). Au sein de l’un de ces éta-blissements, l’étudiant titulaired’une licence doit désormais s’ins-crire en master Métiers de l'Ensei-gnement, de l'Education et de laFormation (MEEF) mention premierdegré. Le concours de recrutementde professeurs des écoles (CRPE)intervient à la fin de la première an-née de master. Pour les candidatsadmis, la deuxième année est uneannée de professionnalisation quel’étudiant effectue à temps partiel

au sein d’un établissement scolairesous le statut de «fonctionnairestagiaire». Du côté de l’enseigne-ment privé, c’est l’Institut de For-mation Pédagogique (IFP), rattachéà l’université catholique de Lille, quidispense également un masterMEEF. L’éducation nationale pour-suit ses recrutements : 8 044 postessont offerts à la session 2014 duconcours externe de recrutementde professeurs des écoles, (8 413en 2013), dont 499 pour l’acadé-mie de Lille (485 en 2013).

Le professorat des écoles

L’enseignement du second degré(collège, lycée) nécessite l’obten-tion d’un master et d’un concours :le Certificat d’Aptitude au Professo-rat d’Enseignement Secondaire(CAPES), un Certificat d’Aptitudeau Professorat de l’EnseignementTechnique (CAPET) pour les lycéestechniques, un Certificat d’Aptitudeau Professorat de l’Enseignementdes Lycées Professionnels (CAPLP)ou un Certificat d’Aptitude au Pro-fessorat de l’Education Physique etSportive (CAPEPS). Ces concoursnécessitent une inscription enÉSPÉ en master MEEF mention

second degré. Les épreuves sedéroulent à la fin de la premièreannée du master. Les candidatsadmis poursuivent en master 2, uneannée de professionnalisationqu’ils effectuent en alternance, demême que pour l’enseignement dupremier degré. Les spécialisationsdu master dépendent des ÉSPÉ. Ilest également possible de se for-mer dans le privé à l’IFP, qui pro-pose le master MEEF spécialitésAnglais, Histoire-géographie, Let-tres modernes, Mathématiques etSciences et vie de la Terre. Pour en-seigner au sein d’un établissement

privé sous contrat, il faut être reçuau CAFEP : Certificat d'aptitude auxfonctions d'enseignement du privé.L’enseignement secondaire estégalement accessible aprèsl’obtention d’une agrégation.Celle-ci se prépare après unbac+5 uniquement, et permet leplus souvent d’enseigner dans leslycées, en classe préparatoire, enBTS encore à l’université. À savoir :en fonction des disciplines, le vo-lume horaire de cours est de 15 à17h par semaine pour les profes-seurs agrégés, contre 18 à 20h pourles professeurs certifiés.

Le second degré

L'ÉSPÉ Lille Nord de France sera présent au Salon de la Poursuited’Études et des Masters a lieu du 21 au 22 mars 2014 à Lille Grand Palais.

Le chemin pour devenir ensei-gnant-chercheur est long et rigou-reux. Après un master recherche(bac +5), l’étudiant doit préparer etsoutenir une thèse de doctorat(bac +8). Lorsqu’il est doctorant, ilpeut commencer à enseigner àl’université en tant que chargé deTD. À l’issue de son doctorat, l’étu-diant peut passer le concours de

maître de conférences ou de pro-fesseur des universités, le grade leplus haut, qui requiert une Habili-tation à diriger des recherches(HDE), délivrée par le Conseil na-tional des universités (CNU). Le re-crutement des enseignants-cher-

cheurs se fait par les universités enfonction des postes disponibles.Les places sont chères : pourmettre toutes ses chances deson côté, le doctorant doitavancer un projet de recherchecorrespondant aux théma-tiques de l’établissement qu’ilsouhaite intégrer. Après recrute-ment, l’enseignant chercheur par-

tage son temps entre ses cours,ses recherches, des conférenceset des publications obligatoiresdans des revues thématiques.Les concours nationaux d’agré-gation permettent égalementl’accès au corps des professeursdes universités dans les do-maines des sciences juridiques,politiques, économiques et degestion. Enfin la prestigieuse

École Normale Supérieure (ENS -Paris, Lyon, Cachan) permet l’accèsà l’enseignement supérieur. Maisattention, l’école s’intègre aprèsune classe prépa, le concours esttrès exigeant et sélectif, et lesplaces limitées.

Enseigner à l’université

“Le cheminest long etrigoureux”

LES MÉTIERSde l’enseignement

Master 2 à l’ÉSPÉ Lille Nord de France

Lorsqu’il effectue son double cursusAnglais et Histoire à Lille 3, Martin saitdéjà qu’il veut enseigner. «J’ai toujoursconnu de bons profs, l’univers de l’école meplaisait bien.» Entré en master SMEEF

spécialité Professorat des écoles en 2012, il aconnu l’IUFM puis l’ÉSPÉ. Pas de grand bou-leversement dans le quotidien des étudiants ;«entre nous, on parle même encore d’IUFM.» Chaquesemaine, il passe une journée en autonomiedevant une classe de maternelle, en plus desa préparation au concours et de la rédactiond’un mémoire. «Entre la gestion de classe, la prépa-ration des cours, les corrections, le travail de recherchede ressources de qualité, il faut bien se rendre comptequ’être prof, c’est beaucoup de travail !»

Martin, 24 ans

Retrouvez la grille des salaires des professeurs sur education.gouv.fr, rubrique «concours, emplois et carrières»

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SOCIÉTÉRéalisé par Alexandre Haslinréagissez à cet article :[email protected]

Le 28 janvier dernier, l’Assemblée Nationale votait leprojet de loi relatif à l’égalité réelle entre les femmes etles hommes. Une bataille loin d’être gagnée, et quicontinue de faire débat.

La question de l’égalité entrehommes et femmes ne se pose pasdepuis hier. En politique comme enlittérature ou encore dans lemonde culturel, la société fran-çaise a connu ses grandes figuresde défense de la cause desfemmes, de Simone Veil à Élisa-beth Badinter, en passant par Si-mone de Beauvoir... Et le siècledernier s’est accompagné deson lot d’avancées significa-tives vers l’égalité entrefemmes et hommes. Entre au-tres : accès à un baccalauréat auxépreuves identiques au début dusiècle – les jeunes filles passaientencore un baccalauréat aménagépour elles -, droit de vote en 1944,féminisation des noms de métiers,fonctions, grades ou titres en

1986, jusqu’à la création du pre-mier secrétariat d’État à la Condi-tion féminine, en 1974. C’est au-jourd’hui le ministère des Droitsdes femmes, tenu par Najat Val-

laud-Belkacem, qui traite cesquestions, et dont est issu le pro-jet de loi relatif à l’égalité réelleentre les femmes et les hommesadopté en janvier. L’objectif de laministre : «Passer d’une égalité

de papier à une égalité concrète.»Pour y parvenir, la loi aborde desdomaines variés : protection desfemmes contre les violences, ga-ranties contre les impayés de

pensions alimen-taires, emploiobligatoire dunom de jeune filledans les courriersadministratifs,égalité dans l’en-treprise ou géné-ralisation de la pa-rité. Et pour cause,

si la situation entre hommes etfemmes est aujourd’hui résolu-ment moins inégalitaire qu’il ya vingt ans, l’égalité réellereste loin d’être atteinte (voirencadré).

Des avancées, un objectif

Dans le cadre de sa réflexion, leministère a choisi de mettre àcontribution les jeunes de 16 à 25ans en leur proposant de partici-per, dans le cadre de la journée dela femme le 8 mars dernier, auconcours «ÉgalitéE 2014». Lesparticipants ont du réaliser un

film, une affiche ou un texte ra-contant ce que représente, à leursyeux, l’égalité entre femmes ethommes. Et les jeunes ont, en ef-fet, leur avis sur la question,comme sur la loi fraichementadoptée. «C’est un package de me-sures dont j’approuve l’énorme ma-

jorité, qui a des effets directs sur lesgens et qui ne coûte pas grandchose.» explique Adrien, en master2 à Sciences po Lille. La réservequ’il émet concerne un point pré-cis du texte : «La parité de représen-tation – au niveau politique surtout –pose des problèmes de compétences.

Je trouve le principe contestable,même s’il a le mérite d'avoir un effetimmédiat, parce qu’on cherche àpropulser des femmes non pourleurs compétences comme on estcensé le faire en entreprise ou en po-litique, mais pour le fait d'être unefemme.» Le point de vue de Caro-

line, fraîchement diplômée de Let-tres à l’université Lille 3, diverge :«Pour parvenir à une égalité dans lesfaits, il faut passer par une transitionde contrainte» explique-t-elle. Ellecite alors son expérience person-nelle : «Étant jeune, je voyais si peude femmes dans certaines disciplines– sport, sciences, politique… - qu’in-consciemment, je me suis dit que jen’y avais pas ma place. […] Forcer leschoses permettra à des jeunes fillesd’avoir des modèles, et de tenterleur chance à leur tour, ça créera uncercle vertueux.» Le texte de loiprévoit en effet, d’une part, dedoubler les pénalités infligées auxpartis politiques ne respectant pasla parité aux élections législatives,et d’autre part d’atteindre un ob-jectif de 40% de femmes, d’ici2017, dans les conseils d’adminis-tration des entreprises publiqueset privées de 250 salariés ou plus.Des sanctions sont égalementprévues en cas de non respect del’égalité salariale.

La parité pour l’égalité ?

Même après une grande école, les femmes ont moins de chance dedécrocher un CDI que les hommes (71% contre 84%)

Le monde de l’enseignement supé-rieur est loin d’être exemplaire enmatière de parité entre femmes ethommes, ne comptant que 12% defemmes directrices de grandesécoles, et 8% de présidentes d’uni-versités : un chiffre déjà bas, de plusen net recul, puisque les femmes re-présentaient 16% des président-e-sd’universités en 2008. Alors mêmeque les femmes réussissent globale-ment mieux leurs études que leshommes, l’accès aux instances diri-geantes, lieux de cooptation, leurreste majoritairement fermé. Par ail-leurs, le choix de l’orientation resteparticulièrement sexué. Lesfemmes sont toujours très mi-noritaires en écoles d’ingé-nieurs (moins de 30%), en IUT eten classes prépa. Elles représen-tent cependant 70% des effectifsdans les filières langues, lettres etsciences humaines et sociales àl’université, et moins de 30% dansles filières sport et sciences fonda-

mentales et applications. Depuisdes années, les conventions etchartes sur l’égalité se succèdent, si-gnées conjointement par les écoles,universités et ministères de tutelle.Mais la source de telles disparités setrouve en amont : «Filles et garçonscontinuent à se conformer à ce qui estreconnu comme leur domaine respec-tif de compétence dans les schémassocioprofessionnels» indique ainsi leministère de l’Éducation nationale.Une vision stéréotypée qui apparaitdès le plus jeune âge, mais les ré-formes envisagées font grand bruit :le 28 janvier dernier, des parentsd’élèves de la région recevaient unSMS les alertant de l’enseignementà leurs enfants de la «théorie dugenre» : une rumeur basée sur les«ABCD de l’égalité», un projet édu-catif qui vise à sensibiliser les en-fants aux métiers existants, sansdistinction de sexe. Il est actuelle-ment expérimenté dans 10 acadé-mies, excluant Lille.

Disparitésdans la formation

“Les jeunes fillespassaient un bacaménagé pour elles”

- 72% des tâches domestiques continuent d’êtreassurées par les femmes

- Un écart de rémunération de 27% sépare toujoursaujourd’hui les hommes et les femmes

- 80% des emplois à temps partiel sont occupéspar des femmes

- Les femmes représentent 8% des présidentesd’universités en France

- 64% des français reconnaissent véhiculer malgréeux des stéréotypes hommes-femmes

Quelques chiffres

VERS UNE ÉGALITÉréelle entre femmeset hommes ?

“Je voyais si peu de femmesdans certaines disciplines,je me suis dit que je n’yavais pas ma place”

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BONS PLANS Réalisé par Alexandre Haslinréagissez à cet article :[email protected]

L’appli spéciale bons plans webVous rêviez d’une application qui regroupe unmaximum de bons plans dénichés sur Internet ?Elle existe et s’appelle «BonPlanWeb» : codes pro-mos, concours, échantillons gratuits, bonnes af-faires, jobs... Tout ce qui permet d’économiser ougagner de l’argent est réuni dans cette appli sousdiverses catégories : «dernière minute», «forfaitsmobiles», «jeux», «vêtements», «voyages», «étu-diants» et bien d’autres. Le principe est simple etfonctionne sur un mode communautaire : vous dé-gotez un bon plan sur le net ? Il vous suffit de letweeter @BonPlanWeb, et votre trouvaille rejoin-dra les autres dans l’application.

Et s’il existait un lieu où l’on pouvaitemprunter des œuvres d’art commeon emprunte des livres en biblio-thèque ? Ce lieu, c’est l’Artothèquede Lasécu, dans le quartier Lille-Fives. L’Arthothèque de Lasécu,c’est plus de 450 œuvres réaliséespar plus de 200 artistes : dessins,photos, peintures, collages ou en-core illustrations numériques, il y ena de toutes les formes et pour tous

les goûts ! L’objectif de l’Artothèqueest double : démocratiser l’art enproposant des œuvres accessibles àtous, mais aussi donner une visibi-lité aux artistes, via son site webnon seulement, mais aussi des ex-positions, dans ses locaux ou ail-leurs : à l’EDHEC l’année dernière,ou encore, depuis 2010, à la grandefoire européenne d’art contempo-rain Lille Art Fair. Pour pouvoir em-

prunter les œuvres de son choix, ilsuffit d’adhérer à l’association,moyennant une contrepartie an-nuelle de 10€ pour les moins de26 ans, qui permet d’emprunter uneœuvre d’art tous les trois mois. Unefaçon low cost d’introduire de l’artcontemporain chez soi !

www.artotheque-lasecu.org

CULTURE

INTERNET

Réservez en ligne, payez moins cher !Réserver son train, son avion, faire du shopping...aujourd’hui, on aime que tout se fasse en ligne. Etnotamment depuis son Smartphone. Alors pour-quoi pas réserver son resto ? C’est ce que proposele site lafourchette.com. Comment ça marche ?On choisit d’abord parmi les quelques 7 000 res-taurants disponibles, on consulte (si l’on souhaite)les avis des internautes et on réserve sa table, gra-tuitement bien sûr. Mais le principal attrait du site,c’est qu’en passant par sa plateforme de réserva-tion, vous accédez à des réductions de 30% à50% sur la carte ! Intéressant, notamment pourles petits budgets étudiants. Inutile de préciserque le site dispose de son application mobile (iOSet Android) et permet de faire sa réservation à toutendroit, à tout moment.

RESTO

LES BONS PLANS

EMPRUNTEZ DE L’ART

Sorties, loisirs, santé, web... Profiter de la vie étudiante,ça se travaille ! Voici quelques infos qui devraient vous y aider.

Le Théâtre du Nordà 3€«Aller au théâtre» donne souvent l’impression de sepayer un luxe. Et pourtant, une place de théâtre coûtebien souvent moins cher qu’une séance de ciné... C’estle cas au Théâtre du Nord, qui accueille chaque annéesur ses planches de talentueuses troupes jouant si biendes œuvres originales que des adaptations de grandsclassiques. Pour les étudiants, la place est à 10€. C’estencore trop ? C’est pour ça qu’existe le Pass Étudiants.À l’achat, ce pass coûte 15€, mais permet par la suitede ne payer sa place de théâtre que 3€ !www.theatredunord.fr

CULTURE

Partagezvos recettes !Cuisine-etudiant.fr, c’est un réseau social entièrementdédié à la cuisine où les internautes partagent leurs pro-pres recettes. Chacun y va de sa petite astuce avec unobjectif principal : plus rapide, plus pratique, moins cher,toujours bon ! Une source d’inspiration idéale, qu’ils’agisse de préparer une soirée télé ou un dîner entreamis. Une fois connecté, parcourez les différentes re-cettes postées au gré des saisons, consultez les plus «li-kées», partagez les vôtres... Côté interface, ça ressembleà Instagram (on note une attention toute particulièreaux photos des plats), mais avec les recettes !

CUISINE

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Réalisé par A. Ramanakasinaréagissez à cet article :[email protected]

Envoyez nous un mail pour présenter votre projet : [email protected]

Afin d’améliorer la mobilité des per-sonnes traversant différents milieuxurbains, un groupe d’étudiants desMines Douai a trouvé une solution ori-ginale : le vélo convertible en trot-tinette. Âgés de 19 à 20 ans, ils ontcréé « Mee Bike », un projet scolairedevant aboutir à la création d’uneentreprise. A l’origine, l’idée émanede leur chef de groupe : « Robin a re-marqué que dans certains cas, il étaitcompliqué pour un vélo de se déplaceravec aisance et sécurité en zone pié-tonne. Au contraire, une trottinette se

manœuvre plus facilement dans ce genre de milieu», dit Alexis, du pôle communication. Très vite, cinq élèves séduitspar le concept se joignent à Robin pour l’aider à concevoir le vélo. Deux d’entre eux, dont Alexis, deviennent sesassociés pour la deuxième phase du projet : « Nous avons proposé ce projet à l’incubateur technologique APUI. Il a étéaccepté ». Pour Mee Bike, l’incubation représente un « soutien financier conséquent », en plus d’apporter à cesélèves de première année des connaissances juridiques dont ils ne disposent pas. Le secret du mécanisme du convertible n’a été dévoilé qu’à une poignée d’élus dont leur partenaire, Surain Mo-torcycles. Ce fabricant les aidera à commercialiser le vélo d’ici trois ans.

Créée en 2006, Equiterre a pour but de promouvoir le dé-veloppement durable et la consommation responsableau sein de Skema Business School. « Le développement dura-ble, c’est avant tout une façon de vivre et de vivre mieux. On peuts’engager au quotidien par des petites actions comme le tri, l’uti-lisation du vélo ou des transports en commun » explique Judith,la présidente. Chaque semaine, son association distri-bue, aux étudiants de l’école, des paniers de fruits et lé-gumes locaux de saison, en partenariat avec un livreur spé-cialisé : « C’est une façon pour nous de défendre nos valeurs touten aidant les producteurs locaux », dit Judith. En 2011, Equi-terre mettait en place un réseau de covoiturage par le biaisde Facebook. Les étudiants adhèrent : à ce jour, le groupe

compte plus de 1 300 membres postant ou demandant des offres. Un « réel succès » encourageant Judithà multiplier les actes de sensibilisation. Bien décidée à rendre à Equiterre sa « grandeur perdue » (l’association adepuis peu perdu en visibilité), elle prévoit d’organiser un défilé où tous les vêtements exposés seraient biodé-gradables ou en matières recyclées. La première édition de son « Défilé éthique » devrait avoir lieu en mars.

« Au cœur de notre projet, il y a l’envie d’aider, de faire pro-gresser des jeunes, de croire en eux quand d’autres ont oubliéde le faire », indique Sandra, membre d’Objectif Réussite.Créée par des étudiants de l’EDHEC en 2006, l’associa-tion lutte pour l’égalité des chances dans la métro-pole Lilloise. Sa vocation ? Se rendre utile aux jeunes de quartiersdéfavorisés à travers du tutorat, du soutien scolaireet des sorties culturelles : « L’esprit critique ne peut se dé-velopper que si l’individu a des connaissances, des éléments decomparaison et donc du recul », explique la bénévole.Chaque année, une cinquantaine d’élèves de tout âge etde tous les niveaux scolaires (de l’école primaire à l’univer-sité) sont encadrés par une vingtaine d’étudiants. Depuis sa création, l’asso a emmené ses petits protégésaux quatre coins de la région, du Palais des Beaux Arts deLille au musée médiéval d’Azincourt, en passant par lescarrières Wellington d’Arras. Des voyages annuels àl’étranger (Rome, Londres et bientôt Prague) entière-ment financés par des sponsors sont aussi organisés.Ravie du soutien que lui apporte Objectif Réussite, Linda,collégienne, raconte : « On a de la chance qu’ils viennent nousaider. Ma tutrice prend le temps de tout bien m’expliquer etc’est grâce à elle que j’ai eu un 20/20 ce matin ».L’association, grâce à ses fonctions sociale et éducative, aété reconnue d’utilité publique en 2008.

PROJETS

Projet Mee Bike

Equiterre

Objectif réussite

ILS SE BOUGENT

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CONCERTS.EXPOS...

Mozart l’opéra rock : le concert symphoniquePour la première fois, venez découvrir en live la version symphoniquede ce spectacle classé numéro 1 des ventes en 2009/2010, avec plusde 1 500 000 billets vendus. Cette nouvelle mouture réunit les sixartistes de la troupe d'origine, Florent Mothe, Michelangelo Loconte,Solal, Melissa Mars, Diane Dassigny et Maeva Meline. Ils interprètentles plus grands tubes de l'opéra rock accompagnés par 60 musicienset choristes, issus de l’Orchestre Symphonique et la Chorale Natio-nale de Kiev et d’une formation rock composée des plus grands mu-siciens français sous la direction de Karim Medjebeur.Jeudi 24 avril au Zénith de Lille

Skip The UseAprès une pause bien méritée,suite à une tournée non-stop deplus de 350 dates en deux ans(Rock En Seine, Eurockéennes,Solidays, Francofolies, Garorock,Olympia, Zénith) le survolté MatBastard et ses potes sont de re-tour avec un nouvel album « Lit-tle Armageddon » (Polydor) !5 avril - Aéronef de Lille

RohffA l’occasion de la sortie de son 7e

opus, Rohff sera sur les routespour son « PDRG Tour 2014 »(Pouvoir, Danger, Respect &Game). Artiste controversé maistalentueux, Housni Mkouboialias Rohff, a déjà plus de vingtans de carrière rap derrière lui.Prolifique, l’ex-membre de « Ma-fia K'1 Fry », a produit sept al-bums et en a vendu 1,5 million. 19 avril - Zénith de Lille.

Musée du Louvre-LensExposition dossier, « Voir le sa-cré » s'appuie sur un petit nom-bre d'œuvres (sept), pour ap-porter au visiteur, au terme desa visite de la Galerie du temps,un commentaire sur l'un desthèmes qui la traversent, enl'occurrence le sacré. Jusqu’au 21 avril. www.louvrelens.fr

AGENDA

Les Paradis ArtificielsLe festival Les Paradis Artificiels revient pour sa 8e édition. Dixjours durant lesquels les scènes de la métropole, du Zénith à laPéniche, en passant par l’Aéronef, le Splendid, le théâtre Sébas-topol ou le Grand Mix de Tourcoing seront foulées par les artistesincontournables du moment, Stromae, Julien Doré, Girls in Hawaii,Renan Luce, Peter Von Poehl, Benjamin Clementine, David Lemai-tre, Mélanie De Biasio et bien d’autres attireront cette année en-core plusieurs milliers de spectateurs. Retrouvez l’intégralité duprogramme et les salles dédiées sur le site des paradis.Du 8 au 18 avril. www.lesparadisartificiels.fr

SPECTACLE

CULTURE Réalisé par Khadija Abouchanréagissez à cet article :

[email protected]

Makala 2014

Fort de son succès lors des précé-dentes éditions, «Une nuit à Ma-kala » réinvestit le Zénith de Lilleavec une liste d'invités à faire pâlirles « Victoires de la Musique » : MPokora, Alizée, Wati B, BB Brunes,Skip The Use, Zaho, Vitaa, BrahimZaibat… Ce concert caritatif auprofit des enfants de l'orphelinat deKinshasa a été initié il y a tout justetrois ans, par le footballeur Rio Ma-vuba, capitaine du LOSC. Au pro-gramme, de ces 3 heures, concert,stand up, tour de magie et danseseront au rendez-vous pour récolterdes fonds destinés à l'orphelinat.Lundi 31 Mars au Zénith de Lille. lesorphelinsdemakala.org

...LIVRES.DVD.CD

Sacrifice (Burning Bush) Genre : Biopic, Distributeur : Editions MontparnasseDe Agnieszka Holland avec Tatiana Pauhofová, Jaroslava PokornáLe 16 février 1969, sur la place Venceslas, Jan Palach, étudiant en histoire à l'université de Pragues'immole par le feu en signe de protestation contre l'occupation du pays par le régime soviétiquecommuniste. Craignant que les débordements se multiplient, le gouvernement tente de discréditerle sacrifice de Jan. Sa famille porte plainte contre le régime, engageant Dagmar Buresová, uneavocate spécialisée dans la défense des leaders des mouvements étudiants. Jan et Dagmar sem-blent animés par des valeurs communes, défendant au péril de leurs vies la vérité et l'honneur.

Les Editions Montparnasse et la Voix - L'Étudiant vous offrent 10 exemplaires de cedocumentaire.

Un tirage au sort déterminera les gagnants qui enverront leurs coordonnées sur carte postale à :LA VOIX L’ÉTUDIANT • 24, Façade de l’Esplanade - 59000 Lille

Les éditions Stock et La Voix - L'Étudiant vous offrent

10 exemplaires de ce livre. Un tirage au sort déterminera les gagnants quienverront leurs coordonnées sur carte postale à :

LA VOIX L’ÉTUDIANT •24, Façade de l’Esplanade - 59000 Lille

« L’or Noir » (Capitol Records) a désormais un nomet il s’appelle Kaaris. Originaire de Sevran, le rap-peur s’est fait connaître du grand public grâce à destitres comme « Criminelle League » ou « Kalash »au côté de Booba. Porté par des morceaux tels que« Zoo », « Binks » ou « Paradis ou Enfer » le premieralbum de Kaaris est la révélation de l’année !

Avec ses nombreuses collaborations à suc-cès (Daft Punk, Madonna ou Jay-Z) on enoublierait presque que Pharrell Williamsest aussi un formidable artiste solo. Pourpreuve son single « Happy », extrait de sondeuxième projet « G I R L » (Columbia) caracoledans les classements internationaux.

À écouter...

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FESTIVAL

CONCERT

À GAGNER À GAGNERÀ lire...

Vérone Productions et La Voix-L'Étudiant vous offrent des places de spectacleUn tirage au sort déterminera les gagnants qui enverront leurs coordonnées sur carte postale à :

LA VOIX L’ÉTUDIANT • 24, Façade de l’Esplanade - 59000 Lille

Où sortir dans la région...

À voir...

« Mathilde aimerait biendevenir chocolatière maiselle est trop diplôméepour ça. Elle ne sort pasbeaucoup et n’aime pas sedéguiser. Ce qu’elle pré-fère, c’est regarder leconcours de Miss France àla télé en mangeant despalets bretons trempésdans du lait. À trente-qua-tre ans, elle pense encoreà Julien et Éléonore, sa meilleure amie, est dé-cidée à lui trouver un bon parti. C’est là queLucien, pédiatre et amateur des films avecJean-Louis Trintignant entre en scène »« La Blancheur qu'on croyait éternelle »,Virginie Carton, Editions Stock, 18€

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Réalisé par Khadija Abouchanréagissez à cet article :

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La 4 G Kesako ?Comme son nom l'indique la 4G est la 4ème généra-tion des standards de la téléphonie mobile. Grâce àson haut débit, les utilisateurs peuvent surfer sur leWeb depuis leur téléphone portable ou leur tablettetactile avec une vitesse dix fois supérieure à celleproposée actuellement par la 3G. A titre d’exemple,tout ce que vous pouvez faire chez vous avec l’ADSL,est désormais possible à l’extérieur avec un mobilebénéficiant de la 4G. De quoi satisfaire les férus devidéos HD, de jeux en ligne et de téléchargement. Se-lon Xavier Niel, le PDG de FREE, «c'est comme passerdu noir et blanc à la couleur». Pour Fabienne Dulac, di-recteur régional d’orange Nord - Pas de Calais «la 4Gva bouleverser notre rapport à la téléphonie mobile,pour preuve le téléchargement d'un album prend enmoyenne trois minutes en 3G, avec la 4G ce délai passe à8 secondes. Même chose pour le téléchargement d'unfilm HD, habituellement il faut compter plus de deuxheures, alors qu’avec la 4G seules quelques minutes suf-fisent». De telles performances rendent possiblel'usage du cloud gaming sur son Smartphone, toutcomme le streaming en haute-définition, de meil-leurs appels vidéo ou encore l'accès à tous ses docu-ments stockés dans le Cloud.

Les 12-24 ans : premiersutilisateurs de l’internetmobileLa dernière étude de l'Observatoire Sociétal du Télé-phone Mobile sur le comportement des français face àleur mobile, révèle que l’utilisation de l’Internet mobileest en constante progression. Plus de 45% des utilisa-

teurs en France possèdent un smart phone. Les 15-30ans sont les premiers utilisateurs et ils sont très exi-geants. Soucieux de répondre aux besoins de leursclients, les trois opérateurs historiques, Orange, SFR etBouygues Telecom ont veillé à développer une offre at-tractive incluant de nombreux services.

Plus d’un milliond’abonnés 4G

Début janvier, ces opérateurs pouvaient se targuerd’avoir atteint plus d’un million de clients 4G. «Noussommes fiers de la confiance que nous accordent nosclients. Le succès de la 4G d'Orange s'explique par la qua-lité de son réseau et l'attractivité de ses offres, qui incluentde nombreux services», confiait Delphine Ernotte Cunci,directrice exécutive d'Orange France. Chez SFR, lesnombreuses opérations marketing, comme la reprisede votre ancien Smartphone pour un nouveau modèledernier cri, ou la vidéo à la demande «Canal Play» adopé les ventes. La révolution 4G est définitivementen marche… enfin pour ceux qui en ont les moyenscar il faut compter en moyenne 50€ pour un forfaitmensuel !

Vanté par les opérateurs, le très haut débit mobile devraitbouleverser le monde de la téléphonie. Avec la 4G, letéléchargement devient accessible depuis son mobile, etrendent accessibles 24h sur 24h des millions de contenus.

L’actu du webLilagora

L’Université Lille 3 vient delancer Lilagora. Cette vérita-ble interface avec les milieuxsocio-économiques est ou-verte aux étudiants, anciensétudiants, partenaires et per-sonnels de l’UniversitéLille 3. Cet outil permettraaux acteurs du monde socio-

économique de pouvoir se créer un espace afin : de diffuser notam-ment leurs offres de stages, d’emplois, d’alternance à destinationdes étudiants et anciens étudiants de l’université, de consulter le vi-vier de talents (cvthèque) de Lille 3 ou d’être tenus informés sur lespossibilités de partenariats dans des domaines variés (Insertion pro-fessionnelle, formation tout au long de la vie, Recherche, …).

www.univ-lille3.fr

Tomb Raider Definitive Dans ce nouveau volet,Lara Croft Lara fait partied'une expédition quisillonne l'Océan Paci-fique à l'Est du Japondans l'espoir de retrouverdes vestiges cachés du

royaume de Yamatai. Les choses se compliquent lorsque son bateauest pris dans une tempête et qu'il s'échoue sur une île mystérieuse.Cette dernière n'est malheureusement pas déserte, elle est peupléepar les Solarii, une bande de dangereux illuminés vouant un culte àl'ancienne reine Himiko. Les fan de Miss Croft risquent de se sentir unpeu bousculés par les déboires de la jeune Lara, mais ils ne tarderontpas à se laisser happer par une aventure riche en émotions.

LA RÉVOLUTION 4G !

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En remportant les premières épreuves d’un concoursorganisé par la marque Axe, Kévin gagnait, endécembre dernier, un séjour d’une semaine au CapCanaveral. Encore émerveillé par ce qu’il y a vécu, ilnous raconte aventure.

PARCOURS Réalisé par A. Ramanakasinaréagissez à cet article :[email protected]

Kévin Fait,Un étudiantqui a frôlé les étoiles

Rien ne prédestinait Kévin à visi-ter la base de la légendairemission Apollo 11. Jusqu’alors,cet étudiant de 19 ans n’accordaitpas vraiment d’importance à laconquête de l’Espace ou aux filmsde science fiction : «A vrai dire, ceque je préfère, c’est plutôt la mer.Mon rêve serait d’avoir une vedetteou de travailler sur un ferry», ad-met-il. En dehors de son goûtpour les bateaux (un héritage deson grand père, pêcheur), Kévin

se considère comme un garçonordinaire, étudiant la comptabi-lité dans un lycée de Boulogne-sur-Mer. Pourtant, au mois de jan-vier 2013, le jeune homme tombesur un spot TV à la récompenseplutôt insolite. Il raconte : «J’ai vucette publicité par hasard, elle par-lait d’une compétition où l’on pou-vait gagner un voyage dans l’es-pace. Sur le coup, ça ne m’a pasvraiment intéressé, mais des amisont insisté pour que je poste ma can-

didature». Il gagne la premièrephase du concours : «le but étaitd’obtenir le plus de votes sur unephoto où l’on faisait semblant d’êtreen apesanteur», puis la deuxième :«C’était une épreuve de Blob Jum-ping très sportive ! Il fallait attraperun objet en l’air en sautant sur unebouée». Peu de temps après, Axel’appelle pour lui demander depréparer ses billets : il décolle endécembre en direction du CapCanaveral.

Un jeune comme les autres

Plus que la compétition et lesépreuves, c’est l’ambiance sur lecamp que Kévin retient le plus :«Elle était ultra conviviale ! Tout lemonde se parlait ! Le soir, on regar-dait ensemble des films comme Ar-maggedon ou Apollo 11 et un véri-table esprit de solidarité régnait».De plus, ce séjour aux Etats-Unislui a fait prendre conscience del’importance de l’anglais (ils’est juré de maîtriser la langue)dans les échanges internatio-naux : «Un interprète nous accom-pagnait mais communiquer étaitparfois difficile. C’est frustrantquand on se rend compte qu’on a

beaucoup de choses àdire». Aujourd’hui,tout ce qui touche àl’espace le pas-sionne, il se metdésormais à regar-der des documen-taires sur les trous

noirs et ne zappe même pluslorsque le robot de la mission Cu-riosity passe au journal télévisé.«Il faut bien admettre que cette ex-périence m’a changé. Sachant quej’ai pu partir là-bas, je me dis queplus rien n’est impossible et cela medonne envie de me lancer dans pleinde projets». C’est finalement sonami Cyril Garnier qui partira dansl’espace, en compagnie de 21 au-tres gagnants du concours. Pourautant, Kévin ne ressent aucunejalousie : «Vivre cette expérienceétait déjà une victoire en soi et si cevoyage était à refaire, je le referaisplusieurs fois !».

“On ne serre pas deux fois la main à unhomme qui a marché sur la Lune”

Lors de son séjour, Kévin a eu la chance d’assister au décollaged’une fusée

“Cette expériencem’a changé”

Métamorphosé

Une fois arrivé aux États-Unis, Ké-vin est logé dans un camp en com-pagnie d’une centaine d’autresjeunes venus «du Japon, d’Alle-magne, de Chine... de tous lespays !». Au total, 110 personnesont fait le déplacement dansl’espoir de repartir avec un billetpour la stratosphère. Parmi cesconcurrents, Kévin remarque l’hu-moriste Cyril Garnier et trois au-tres français avec qui il devientami. Pour le moment, l’heure n’estpas encore à la compétition :avant de visiter la Cap CanaveralAir Force Station (CCAFS), situéeprès de leur camp, chaque partici-pant reçoit une combinaisond’astronaute floquée de son pro-pre nom : «On a eu le droit de la gar-

der après le voyage.Un sacré souvenir !»,précise l’apprentivoyageur de l’es-pace. La CCAFS n’estpas une base mili-taire comme les au-tres : c’est par l’unede ses rampes de

lancement que la fusée de LanceArmstrong et de Buzz Aldrinest partie en 1962 ! Sachantcela, Kévin prend peu à peu la me-sure de sa chance. Lors de son sé-jour, il a d’ailleurs l’occasion decroiser le deuxième homme àavoir foulé notre satellite : «Je mesouviendrai toute ma vie de ma ren-contre avec Buzz Aldrin. Après tout,on ne serre pas deux fois la main à unhomme qui a marché sur la Lune !»,se remémore-t-il avec émotion.Après cette rencontre, les 110jeunes astronautes enchaînent surune visite du Kennedy Space Cen-ter, où ils observent des répliquesdes navettes du programmeApollo et ont l’occasion de tou-

cher un morceau de roche lu-naire récolté lors des expéditions.Ce qu’ils voient pendant la se-maine est tellement extraordi-naire qu’ils en oublient presqueles épreuves qu’il leur reste à pas-ser. En effet, pour terminer leconcours et gagner le fameuxvoyage, les candidats doivent en-core s’affronter lors de trois défis.Le plus éprouvant ? Celui de lacentrifugeuse : «Il s’agissait d’ensortir sans être malade. Pour mapart, j’ai réussi...mais ce n’était pas lecas de tout le monde ! ». Ladeuxième épreuve est à peineplus facile : «On était dans un avionde combat et le pilote nous faisaitfaire des loopings. Encore une fois,c’était un test de résistance». Heu-reusement, le concours se terminesur une note plus douce avec untest en connaissances spatiale etphysique. Cette fois-ci, Kévin neressort pas vainqueur mais qu’im-porte : il rentre en France avec dessouvenirs plein la tête et desétoiles plein les yeux.

Une semaine hors du commun

Le complexe touristique du Kennedy Space center.

“Toucher unmorceau de rochelunaire”