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La relation emploi-formation dans le Bâtiment Prévisions d'évolution des besoins à l'horizon 2017 7 Bd Solférino ‐ 35000 Rennes ‐ Tél. 02 99 30 23 51 ‐ Fax 02 99 31 40 45 ‐ Email : contact@cellule‐eco‐bretagne.asso.fr ‐ Site internet : www.cellule‐eco‐bretagne.asso.fr rapport d'étude - décembre 2013 Etude réalisée grâce au concours financier de :

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La relation emploi-formation dans le Bâtiment

Prévisions d'évolution des besoins à l'horizon 2017

7 Bd Solférino ‐ 35000 Rennes ‐ Tél. 02 99 30 23 51 ‐ Fax 02 99 31 40 45 ‐ Email : contact@cellule‐eco‐bretagne.asso.fr ‐ Site internet : www.cellule‐eco‐bretagne.asso.fr

rapport d'étude - décembre 2013

Etude réalisée grâce au concours financier de :

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Sommaire

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Les indicateurs d'activité

L'activité des entreprises en 2012Le chiffre d'affaires des entreprises ‐ répartition par nature et type d'ouvrage

5Le poids de la construction durable dans l'activité des entreprises

Prévision d'évolution de l'activité bâtiment à l'horizon 2017 Le marché du logementLe marché du non‐résidentielPerspectives d'évolution de la structure du chiffre d'affaires des entreprises

Les indicateurs d'emploi

13

17

L'appareil de production en 2012Les entreprises et salariés du bâtiment ‐ répartition par taille d'effectif et corps d'étatCartographie des entreprises et salariés du bâtiment

Données structurelles sur les effectifs en placeLe personnel de production : répartition par métier, âge moyen, évolution des effectifsLe personnel de production : évolution 2009‐2011 des mouvements de main d'oeuvreFocus sur le personnel fémininFocus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier

27 Le marché du travail dans le secteur du bâtiment Evolution du travail intérimaireLes projets de recrutement des entreprisesLa demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

31 Les besoins en emploi de production à l'horizon 2017Les besoins liés à la prévision d'activité à l'horizon 2017Les besoins de renouvellement de la main d'oeuvreEstimation du besoin total en emplois de production

35

Les indicateurs de formationEtat des lieux ‐ bilan quantitatif

L'impact des lois Grenelle sur les métiers du bâtimentUne nouvelle configuration des compétences requisesDes défis à relever au niveau des entreprises

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41 La formation initialeLes effectifs en formation ‐ année scolaire 2012/2013

45

Les flux d'entrée et de sortie de l'appareil de formationLe dispositif de formation initiale en 2012/2013 : capacités d'accueil, taux d'utilisaton

Les besoins en formation à l'horizon 2017Formation initiale : la nécessaire revitalisation de la pyramide des âges

49

Formation continue : l'impact de la montée en régime des marchés de la construction durable

Fiches récapitulatives par groupe métierMaçons, tailleurs de pierreCarreleursCharpentiersMenuisiersElectriciensPlombiers, installateurs thermiques, fumistesMétalliersCouvreurs, étanchéistesPlâtriers, staffeurs

91

Peintres, poseurs miroiterie, soliers moquettistes

Annexes

Coordonnées des établissements

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1 ‐ Le chiffre d'affaires des entreprises ‐ répartition par nature et type d'ouvrage

Les  entreprises  de  bâtiment  ont  réaliséun  chiffre  d'affaires  de  7,431  milliardsd'euros HT en 2012.Le  marché  de  la  construction  neuve  re‐présente  51 %  de  ce  chiffre  d'affaires.Ayant  retrouvé  une  orientation  positiveen 2011 après trois années de repli, l'acti‐vité sur ce marché s'est de nouveau dété‐riorée  en  2012,  principalement  dans  lesecteur du logement.Le marché  de  l'entretien‐amélioration  a,quant à  lui, progressé en volume,  soute‐nu par  les travaux de rénovation énergé‐tique  et  d'adaptation  des  bâtiments  auhandicap et au vieillissement.La  répartition  du  chiffre  d'affaires  total

par nature et type d'ouvrage montre l'im‐portance du  logement dans  l'activité desentreprises, la construction de logementsindividuels étant le marché phare en Bre‐

tagne ; il représente à lui seul presque lequart du chiffre d'affaires total.

2 ‐ Le poids de la construction durable : 38 % du chiffre d'affaires total

Le  montant  de  travaux  en  constructiondurable réalisé par les entreprises s'élèveà  2,813  milliards  d'euros  HT  en  2012.

Près  des  deux  tiers  sont  générés  par  laconstruction neuve, principalement sur lemarché du logements.

Au  total,  la  construction  durable  repré‐sente 38 % du chiffre d'affaires bâtimenten 2012. Ce poids est plus  important en

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Les indicateurs d'activitéL'activité des entreprises en 2012

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Bât. non résidentiels

Logements

construction neuve

Autres

Bâtiments agricoles

Commerces

Industrie & Stockage

Bureaux

Bâtiments publics

Logements collectifs

Logements individuels

20,2

28,8

‐ construction neuve

Autres

Bâtiments agricoles

Commerces

Industrie & Stockage

Bureaux

Bâtiments publics

Logements collectifs

Logements individuels

0,6

1,7

2,0

4,3

5,1

5,6

8,6

23,2

51,0%49,0%

Construction neuve : 3 790 M€ HT

Entretien-amélioration : 3 641 M€ HT

‐ entretien‐amélioration

7,431 M€ HT en 2012

Source : Cellule Economique de Bretagne

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construction  neuve  (48 %)  qu'en  rénova‐tion  (27 %)  ; c'est sur  le marché du  loge‐ment neuf que le poids de la constructiondurable est le plus élevé (55 %).

Autrement dit, la construction neuve per‐formante sur le plan énergétique et envi‐ronnemental  représente  le quart du chif‐fre d'affaires des entreprises en 2012 tan‐

dis que la rénovation énergétique du parcexistant en représente 13 %.

4

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C.A. BATIMENT 20127 431 M€ HT

CONSTRUCTION DURABLE*

2 813 M€ HT

NEUF3 790 M€ HT

1 832 M€ HT

RÉNOVATION3 641 M€ HT

981 M€ HT

* Construction durable : travaux visant la performance énergétique et la qualité environnementale (PEQE) en construction neuve ou en rénovation

LOGEMENT2 364 M€ HT

1 305 M€ HT

NON RÉSIDENTIEL1 426 M€ HT

527 M€ HT

LOGEMENT2 142 M€ HT

631 M€ HT

NON RÉSIDENTIEL1 499 M€ HT

350 M€ HT

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Les indicateurs d'activitéPrévision d'évolution de l'activité bâtiment à l'horizon 2017

5

 Cf. l'étude "L'activité du bâtiment en Bretagne ‐ Evolution et perspectives à l'horizon 2017" ‐ Cellule Economique de Bretagne, juin 2013

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A ‐ LE MARCHÉ DU LOGEMENT

1 ‐ Perspectives d'activité en construction neuve

A l'horizon 2017, la  demande potentielleen  logements serait de  l'ordre de 25 000par an ; cette demande potentielle corres‐pond à trois types de besoins :‐ besoins liés à l'accroissement du nombrede ménages (démographie, migrations, ef‐fets  sociologiques)  et  au  desserrement  :de l'ordre de 16 500 par an,‐ besoins liés à la nécessité de renouvelle‐ment du parc : 1 350 par an‐ besoins liés aux variations du parc de ré‐sidences secondaires ou occasionnelles etde  logements  vacants  (caractérisant  lafluidité du parc) : de l'ordre de 7 300 loge‐ments par an.Il reste que la transformation de cette de‐mande potentielle  en  logements  à  cons‐truire est liée à un certain nombre de fac‐teurs d'ordre économique, financier et po‐litique : évolution des dispositifs de finan‐cement, de l'accession à la propriété, desaides au logement locatif social, des mesu‐

res  fiscales en  faveur de  l'investissementlocatif, des taux d'intérêt, ou encore de lasituation de l'emploi.En  fonction  de  l'ensemble  des  élémentsconnus à  ce  jour  (1), un  scénario  centrald'évolution du nombre de logements misen  chantier,  par  type  de  financement,  aété envisagé.L'année 2013 devrait enregistrer un nou‐veau repli du chiffre d'affaires lié  au loge‐ment. Au regard du nombre de permis deconstruire  délivrés  au  cours  de  ces  der‐niers mois, un rebond est envisageable en2014, de manière  limitée. La progressiondevrait être tout aussi faible en 2015. Toutdépendra  de  l'importance  de  la  repriseéconomique, elle‐même très dépendantede variables extérieures, dont  l'évolutiondes taux d'intérêt. Au cours des années à venir, le nombre delogements construits pourrait être de l'or‐dre de 24 000 par an, soit un niveau légè‐

rement inférieur à la demande potentiellecalculée.La  répartition  par  type  de  logementdevrait être encore favorable à la maisonindividuelle, habitat plébiscité par les mé‐nages bretons, même  s'il    est  davantageconsommateur  de  foncier.  On  peut  parailleurs  tabler  sur  une  demande  dyna‐mique dans le secteur du logement social,compte tenu de l'importance des besoins. 

Cela étant, le nombre de logements cons‐truits  n'est  pas  représentatif  du  volumede travaux réalisés. La traduction  des mi‐ses en chantier en termes de production,suppose la prise en compte des délais deconstruction,  des  surfaces  et  du  prix  deconstruction. Cette production devrait seréorienter  à  la  hausse  au  cours  des  an‐nées 2013‐2017, après la baisse très sen‐sible enregistrée entre 2008 et 2012.

Logement neuf ‐ Prévision d'évolution de la production à l'horizon 2017

Montant trav. Evolution en volume (%)

Individuel

Collectif

TOTAL LOGEMENT

1999 (en M€)

1 013

2000/99

10,5

333

1 346

‐7,2

6,2

2001/00

1,9

2002/01

1,3

‐9,8

‐0,6

2,6

1,5

2003/02

3,4

2004/03

11,4

7,3

4,2

12

11,6

2005/04

12,9

2006/05

5

32,1

16,9

30,9

11,0

2007/06

‐1,1

2008/07

‐6,2

7,7

1,4

‐8,8

‐7,0

Individuel

Evolution en volume (%)

2009/08

‐15,5

Collectif

TOTAL LOGEMENT

‐16,9

‐15,9

2010/09

‐10,9

2011/10

 2,7

2012/11

‐6,7

2013/12

‐3,7

‐8,7

‐10,3

‐2,8

1,1

‐9,2

‐7,4

‐4,9

‐4,0

2014/13

5,1

2015/14

3,8

2016/15

2,5

2017/16

2,3

5,5

5,2

7,8

4,9

4,5

3,0

1

1,9

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2 ‐ Perspectives d'activité sur le parc des logements existants

Le Grenelle de l’environnement a placé le bâtiment à un poste clé dans la lutte engagée par les pouvoirs publics contre le réchauffe‐ment climatique. Les lois Grenelle 1 et 2 du 3 août 2009 et du 12 juillet 2010 ont fixé notamment comme objectif la réduction de la con‐sommation énergétique du bâti existant de 38 % d’ici 2020. La rénovation énergétique des logements constitue l'une des priorités ma‐jeures, confirmée par l'actuel gouvernement. 

La  rénovation énergétique du parc exis‐tant  représente  un  marché  potentielconsidérable,  notamment  le  secteur  ré‐sidentiel  qui  concentre  l'essentiel  desenjeux en Bretagne. Le montant total es‐timé des travaux à réaliser varie, pour  larégion Bretagne, entre 14 et 39 milliardsd’euros, selon les scénarios de réhabilita‐tion du parc mis en oeuvre (cf. tableau ci‐contre). Plus de 90 % de ce gisement po‐tentiel de travaux concerne l'habitat indi‐viduel. 

Pour  accompagner  la  demande  des mé‐nages  et  les  inciter  à  la  réalisation  destravaux nécessaires,  l’État a mis en placedivers dispositifs d'aides, dont le plus em‐blématique  est  l'éco‐PTZ,  entré  en  vi‐gueur  en  avril  2009,  pour  la  réalisationd'un  bouquet  de  travaux  d'améliorationénergétique  des  logements  datantd'avant 1990. Ce dispositif, prévu initiale‐ment  pour  prendre  fin  au  31  décembre2013,  devrait  finalement  être  réorientévers les rénovations lourdes.Le crédit d'impôt développement durable(CIDD),  disposition  fiscale  mise  en  placeen 2005, initialement jusqu'au 31 décem‐bre 2012, a été prolongé jusqu'en 2015. Ilpermet  aux ménages de déduire de  leurimpôt  sur  le  revenu  une  partie  des  dé‐penses  réalisées  pour  certains  travauxd’amélioration  énergétique  portant  surune  résidence principale  achevée depuisplus de deux ans. Il est de nouveau cumu‐lable  avec  un  éco‐PTZ  depuis  le  1er  jan‐vier  2012  et  le  taux  est  majoré  de  dixpoints en cas de bouquets de travaux. Le  plan  d'investissement  d'urgence  pourle logement, lancé en mars 2013, intègreun  plan  de  rénovation  énergétique  dontl'objectif national est d'atteindre 500 000logements rénovés par an en 2017(1). Lesmesures  prévues  sont  notamment  une

optimisation  du  crédit  d'impôt  dévelop‐pement durable et de l'éco‐PTZ (objectif :140  000  rénovations  lourdes  au  niveaunational en 2014) et  la mise en place deguichets uniques. Différentes collectivitésbretonnes ont dores et déjà mis en placedes opérations pilotes de ce type dont Ti‐nergie  (lancée  en  mars  2012  par  BrestMétropole Océane),  l'opération  renov'EE(lancée en mars 2012 par Vannes agglo),l'espace  Info  Habitat  (lancé  début  2013par  Lorient  Agglomération)  ou  le  pro‐gramme Vir'volt ma maison pour la réno‐

vation énergétique du parc privé électri‐que (lancé en avril 2013 dans le cadre duPacte  électrique  breton  sur  le  Pays  deSaint‐Brieuc).En 2010, l'Etat a lancé un programme delutte contre la précarité énergétique "Ha‐biter  mieux",  porté  par  l'ANAH,  qui  apour objectif de rénover d'ici 2017 les lo‐gements  de  300 000  propriétaires  occu‐pants  en  situation  de  forte  précaritéénergétique  au  niveau  national(3).  Ceprogramme,  opérationnel  depuis  le  se‐cond  semestre  2011,  concerne  les  loge‐

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(1) Au regard du poids démographique de la région, cela représenterait de l'ordre de 25 000 à 30 000 logements à rénover annuellement en Bretagne.

(2) Le modèle ENERTER a été développé par le bureau d'études parisien Energies Demain ; il vise à reconstituer les consommations énergétiques du parc bâti, par usage (chauffage,eau chaude sanitaire, cuisson...) et par énergie, à tout échelon du territoire français. Il a été élaboré à partir des données du Recensement Général de la Population de 1999, actua‐lisé à l'aide de la base de données SITADEL pour l'année 2005, et enrichi notamment grâce à l'expertise de spécialistes en histoire de l'architecture et en thermique du bâtiment.

(3) Rappel : le parc de résidences principales en Bretagne compte 1,3 million de logements dont les deux tiers sont occupés par leur propriétaire ; on compte donc un peu moins de900 000 propriétaires occupants en Bretagne ; 11 % d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté. Par ailleurs, 23 % des résidences principales dans la région sont classées comme"logements énergivores" (étiquette DPE F ou G).

Estimation du montant des travaux de réhabilitation dans le parc résidentiel breton

Le coût total des travaux de réhabilitation par scénario (en million d'euros)

Type de logementSCÉNARIO CLASSIQUE

Maisons individuelles

Immeubles collectifs

TOTAL

Estimationbasse

12 619

Estimationhaute

17 859

1 137

13 756

1 610

19 469

SCÉNARIO ÉCO‐PTZ SCÉNARIO VOLONTARISTE

Estimationbasse

15 725

Estimationhaute

22 498

2 573

18 298

3 600

26 098

Estimationbasse

24 538

Estimationhaute

34 721

2 747

27 285

3 830

38 551

Répartition du coût total des travaux de réhabilitation par geste et par scénario (en %)

Type de logementSCÉNARIO CLASSIQUE

moyenne des estimations

SCÉNARIO ÉCO‐PTZ

moyenne des estimations

Fenêtres

Murs

Plancher bas

Système de chauffage

38%

19%

32%

30%

NS

30%

26%

Toiture

Ventilation

TOTAL

Parc concerné : résidences principales d'avant 2000 hors "tours" et "petits collectifs divers"

10%

3%

9%

3%

100% 100%

Source :  Etude "Construction et développement durable en Bretagne ‐ les logements existants" ‐ Cellule Economiquede Bretagne (mai 2009) / modèle ENERTER©* ‐ Energies Demain ‐ Données 2005

SCÉNARIO VOLONTARISTE

moyenne des estimations

40%

23%

6%

22%

6%

3%

100%

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ments  achevés  au  1er  juin  2001.  Les  ai‐des sont distribuées sous condition d'uneamélioration  d'au moins  25 %  de  la  per‐formance énergétique du logement et del'existence  d'un  contrat  local  d'engage‐ment contre la précarité énergétique. Lesquatre  départements  bretons  sont  au‐jourd'hui  couverts.  L'objectif  est  de  trai‐ter  110  000  logements  en  France  à  fin2013,  puis  un  objectif  annuel  de  30  000logements. Le Plan d’investissement d'ur‐gence pour le logement prévoit une aug‐mentation des aides de ANAH et des sub‐ventions  du  FART,  une  nouvelle  subven‐tion pendant deux ans pour  les ménagesdont  le  revenu  est  inférieur  à  35 000  €(en couple) ainsi que la mise en place de1  000  ambassadeurs  de  la  rénovationénergétique  d'ici  à  2015  (emplois  d'ave‐nir) pour accompagner  les ménages pré‐caires les plus isolés.Les opérations programmées permettentde  concentrer  les  efforts  financiers  del'ANAH et de ses partenaires (Etat, collec‐tivités  territoriales,  organismes  finan‐ceurs...)  sur  des  territoires  et  des  objec‐tifs  ciblés.  La  généralisation  du  volet« Energie » dans  les opérations program‐mées est effective depuis 2009. A noter que  les  trois quarts du  territoirebreton sont couverts par une OPAH ou unPIG : 26 OPAH et 28 PIG sont en cours enBretagne  au 1er  avril  2013  (cf.  les  carto‐graphies des pages suivantes). 

Des aides spécifiques concernant des tra‐vaux d'économies d'énergie dans  les  im‐meubles collectifs ont également été mi‐ses en place, à destination des coproprié‐tés,  gérants d'immeubles,  syndics de  co‐propriété  (aides  spécifiques  du  FondsChaleur géré par  l'ADEME, par exemple).Le décret n°2012‐1342 rend obligatoire laréalisation  d'un  diagnostic  de  perfor‐mance  énergétique  dans  les  cinq  ans  àpartir  de  2012  pour  les  bâtiments  équi‐pés d'une installation collective de chauf‐fage ou de refroidissement et les plans detravaux  d'économies  d'énergie  dans  lesimmeubles en copropriété.

En ce qui concerne la demande des orga‐nismes HLM, elle s'inscrit également dansle cadre des objectifs fixés par  la  loi Gre‐nelle 1. L'Etat s'est fixé pour objectif la ré‐novation  énergétique  de  l’ensemble  duparc de logements sociaux (soit 4,2 millionsde logements au niveau national), en com‐

mençant  par  les  800 000  logements  lesplus énergivores  (objectif de consomma‐tion finale compris entre 90 et 150 kWh/m2/an).Pour  donner  aux  bailleurs  sociaux  lesmoyens  d'atteindre  ces  objectifs,  l'éco‐prêt logement social (éco‐PLS) a été mis enplace en 2009 et doté d'une première en‐veloppe  de  1,2 milliard  d'euros  de  prêts(épuisée à  fin mai 2011)  afin de  rénover100 000 logements énergivores (taux fixebonifié de 1,9 % sur 15 ans et de 2,35 % sur20 ans). Ce dispositif a été abondé en Bre‐tagne par une subvention du Conseil régio‐nal pouvant aller jusqu'à 3 000 € par loge‐ment, ce qui compense les intérêts d'em‐prunt et permet ainsi d'aboutir à l'équiva‐lence d'un prêt à taux zéro. Il vient en com‐plément  d'autres  dispositifs  de  finance‐ment (dégrèvement de taxe foncière, do‐tations ANRU, aides de l'ADEME, du FEDER,certificats d'économie d'énergie).Fin  2011,  le  gouvernement  a  décidé  depérenniser  cet  éco‐prêt  en  l’intégrantdans la gamme de prêts sur fonds d’épar‐gne distribués par la CDC en tant que prêtà l’amélioration (PAM) consacré à la réno‐vation thermique. L’objectif est la rénova‐tion de 70 000  logements sociaux par anau niveau national. Il est distribué (depuisfévrier 2012) sur une durée maximale de25  ans.  Proposé  aux  organismes HLM  etaux SEM dans les mêmes conditions d’éli‐gibilité que l’ancien éco‐PLS, il est accessi‐ble pour  les  logements de classe énergé‐tique E, F et G (sans contingentement), etde  classe  D  sous  certaines  conditions(dans  la  limite  de  14  000  logements  paran). Son taux est désormais variable et in‐dexé sur le taux du livret A et fonction dela durée du prêt. Le montant du prêt va‐rie de 9 000 à 16 000 € par  logement enfonction  du  gain  énergétique  visé  pourles  logements  E,  F  et  G,  auquel  s’ajoute2 000 € en cas d’obtention des labels HPEou BBC rénovation. Pour les logements D,le  montant  forfaitaire  de  prêt  est  fixé  à12 000  €,  porté  à  14 000  €  en  cas  d’ob‐tention  d’un  des  labels  réglementairesprécités. Le  plan  d'investissement  d'urgence  pourle  logement  prévoit  la multiplication parquatre de la rénovation de logements so‐ciaux. L'objectif est d'atteindre, au niveaunational,  la  rénovation  de  120 000  loge‐ments sociaux par an en 2017.Par ailleurs, la seconde vague du Plan Na‐tional de Rénovation Urbaine portera sur

230  quartiers  sensibles  pour  une  enve‐loppe  globale  de  l'ordre  de  20  milliardsd'euros. 

D'autres éléments que  l'obligation de ré‐novation énergétique doivent être pris encompte  en  termes  de  prévision  de  tra‐vaux.  Le  vieillissement  de  la  populationengendre,  en  particulier,  des  besoinsgrandissants d'adaptation des logementsordinaires.  C'est  le  passage  obligé  pourasseoir  une  véritable  politique  de  main‐tien  à  domicile,  telle  qu'elle  est  préconi‐sée  dans  les  grandes  orientations  prisespar  les  Pouvoirs  Publics  en  matière  desanté  publique.  C'est  pourquoi  il  existetout  un  dispositif  d'aides  publiques  ci‐blées sur cette question. Il y a par ailleursla question de  l'accessibilité des person‐nes handicapées ; ainsi, dans le cadre dela  loi du 11  février 2005  sur  l'égalité desdroits et des chances des personnes han‐dicapées,  le  décret  d'application  du  17mai  2006  met  en  œuvre  le  principe  del'accessibilité  généralisée.  L'habitat  exis‐tant  est  concerné  par  cette  nouvelleréglementation, notamment l'habitat col‐lectif  ;  en  l'état  actuel,  les dispositions  àprendre  ne  portent  que  sur  les  partiescommunes  (arrêté  du  26  février  2007).L'échéance  de  2015  ne  devrait  pas  êtreremise en question mais des ajustementspourraient intervenir dans la réglementa‐tion.

Quoi qu'il en soit, le parc existant ne ces‐sant de grandir constitue un potentiel im‐portant  de  travaux  d'entretien  et  de  ré‐novation  de  par  son  existence  même,puisque,  outre  l'évolution  des  réglemen‐tations  en  matière  de  sécurité,  santé,confort, maîtrise de  l'énergie,  il y a aussil'aspect  dépréciation  qui  peut  induirel'engagement de travaux.

Cf.  page  12  :  Focus  sur  le marché  de  larénovation énergétique (prévision d'évo‐lution à l'horizon 2017)

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B ‐ LE MARCHÉ DU NON‐RÉSIDENTIEL

1 ‐ Perspectives d'activité en construction neuve

La présence de trois pôles de compétitivitésur le territoire breton, dont deux sont à vo‐cation mondiale (le pôle "Mer Bretagne" etle pôle "Images et réseaux"), et un à voca‐tion nationale et régionale (le pôle agroali‐mentaire)  constitue  indéniablement  uncontexte porteur pour le marché des bâti‐ments industriels (construction de labora‐toires ou pépinières d'entreprises), mais,plus immédiatement, ce sont les difficultésconjoncturelles qui risquent de peser défa‐vorablement sur le niveau de production etd'investissement.  La  perspective  envisa‐gée est donc une diminution du niveau deproduction qui devrait être de l'ordre de ‐3,7 % en volume sur la période 2013‐2017.En  ce qui  concerne  le marché des bâti‐ments  de  stockage,  la  demande  devraitêtre  notamment  générée  par  l'essor  ducommerce électronique et la nécessaire ra‐tionalisation  des  transports  eu  égard  àl'émergence  de  considérations  écologi‐ques. La perspective envisagée sur ce mar‐ché est une reprise modérée des investis‐sements à partir de 2015, le niveau globalde  production  sur  la  période  2013‐2017étant de l'ordre de ‐0,2 % en volume.

En  ce  qui  concerne  le  marché  des  bâti‐ments commerciaux, on peut rappeler, à ti‐tre indicatif, que le niveau actuel d'équipe‐ment  commercial  en  Bretagne,  enmoyenne annuelle  sur  les  cinq dernièresannées,  reste, malgré  une  évolution  à  labaisse  des  investissements,  plus  élevéqu'en France entière. Les surfaces autori‐sées  en  Bretagne  ont  représenté  jusqu'àprès de 10 % du volume total autorisé enFrance au début des années 2000, pour re‐venir en fin de période à un niveau qui cor‐respond au poids démographique de la ré‐gion.  La  perspective  envisagée  est  unepoursuite de la baisse des investissementsen 2013 et 2014 puis une réorientation à lahausse à partir de 2015, le niveau global deproduction sur la période 2013‐2017 étantde l'ordre de ‐0,3 % en volume.

Sur  le  marché  des  bureaux,  l'offre  s'estétoffée ces dernières années, notammentdans l'agglomération rennaise qui est ainsiarrivée au 6ème rang des métropoles ré‐gionales  (derrière  Lyon,  Lille,  Marseille,

Toulouse  et  Bordeaux)  en  volume  detransactions avant la crise de 2008. La plu‐part des investissements ayant été réalisés"à blanc" (sans qu'il y ait eu de baux signésauparavant)  des  difficultés  d'écoulementsont apparues en 2009, ce qui a poussé lespromoteurs  à  attendre  une  certaine  ré‐sorption des stocks disponibles avant d'en‐gager de nouvelles opérations. Pour autant, le marché devra répondre, no‐tamment, aux besoins  liés à  la  tertiarisa‐tion  croissante  de  l'activité  économiquemais aussi aux besoins de renouvellementliés à l'obsolescence technique et /ou ther‐mique, voire de localisation du parc exis‐tant.  La  nouvelle  réglementation  thermi‐que (RT 2012) s'applique désormais à tousles  projets  neufs  dans  ce  secteur,  ce  quipourrait  accélérer encore    les problèmesd'obsolescence, d'autant plus que les der‐nières générations de bureaux arrivées ouen train d'arriver sur  le marché ont com‐mencé  à  anticiper  cette  nouvelle  régle‐mentation et offrent un plus haut niveau deservices. Par ailleurs, des perspectives inté‐ressantes se dessinent en Bretagne avec laréalisation de la LGV à l'horizon 2016, et ledéveloppement d'un pôle d'affaires autourde la future gare TGV de Rennes (EuroRen‐nes). Cependant, compte tenu du rythmesoutenu de construction de ces dernièresannées,  la  tendance  envisagée  est  unebaisse du niveau de production qui seraitde l'ordre de ‐2,9 % en volume sur la pé‐riode 2013‐2017.

Les  bâtiments  publics  représentent  unepart importante de l'activité de construc‐tion neuve dans le secteur non résidentiel,part qui a quelque peu diminué cependantces  deux  dernières  années.  Ce  sont  desmarchés dont  la  lisibilité  est plus  grandeque dans le secteur concurrentiel, dans lamesure où un certain nombre de projetssont  intégrés  dans  des  programmespluriannuels d'investissements, ou en toutcas dans les budgets votés chaque annéepar les diverses instances politiques (Parle‐ment, Conseils  régionaux, Conseils  géné‐raux, Conseils municipaux, Conseils  com‐munautaires), même si les arbitrages en lamatière ou  les aléas des  cofinancements(Europe, Etat, Collectivité locales) peuvent

en différer, voire en annuler la réalisation.Au final,  l'analyse des différents marchésfait apparaître une baisse de la productionglobale en matière d'équipements publics,de l'ordre de ‐3,2 % en volume, sur la pé‐riode 2013‐2017. Des estimations en ter‐mes  de  surfaces  peuvent  être  indiquéesdans les grands secteurs d'investissementsuivants : ‐ les équipements  collectifs  liés à  l'ensei‐gnement, la formation et la recherche : lesperspectives  de  construction  devraientêtre de l'ordre de 88 000 m2 par an sur lapériode 2013‐2017 ;‐ les équipements collectifs liés à la santé età l'action sociale :  outre les les opérationsprévues  dans  le  cadre  du  plan  "Hôpital2012", un volume important de travaux està prévoir pour répondre, en particulier, auxbesoins liés à l'allongement de la durée devie et au vieillissement de la population ; ils'agit  d'augmenter  l'offre  et  de  l'adapteraux problèmes  liés à  la dépendance. Desopportunités  se  présentent  aussi  avec  lechoix des Pouvoirs Publics de mener unepolitique  familiale  active,  notammentorientée vers l'accueil de la petite enfance.Par ailleurs, il y a tous les besoins liés à laprise en charge du handicap (mental et/ouphysique)  et  de  la  perte  d'autonomie  ;compte  tenu  des  éléments  actuellementdisponibles, les perspectives de construc‐tion  devraient  être  de  l'ordre  de109 000 m2  par  an  sur  la  période  2013‐2017; ‐ les équipements collectifs liés à la cultureet aux loisirs : c'est un secteur d'investisse‐ment  important,  en  particulier  pour  lescommunes  et  communautés  de  commu‐nes ; il est donc particulièrement soumis àl'influence du cycle électoral des municipa‐lités ; cela étant, compte tenu des élémentsaujourd'hui  disponibles,  l'investissementpublic  dans  le  secteur  culture‐loisirs  de‐vrait être de l'ordre de 114 000 m2 par ansur la période 2013‐2017.

Au total, l'analyse des différents marchésfait apparaître une baisse de la productiondans le non‐résidentiel, de l'ordre globale‐ment de ‐ 2,5 % en volume sur la période2013‐2017.

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2 ‐ Perspectives d'activité sur le parc non résidentiel existant

Evolution des normes et réglementations,obsolescence  et  vétusté  du  bâti  existantsont autant de facteurs favorables au déve‐loppement du marché de l'entretien‐amé‐lioration  des  bâtiments  non  résidentiels.Pour les années à venir, le potentiel de tra‐vaux est important, tant dans le secteur pri‐vé que public. Deux évolutions majeuresdevraient constituer les moteurs de la de‐mande,  l'une est démographique,  l'autreest politique. L'évolution démographique,c'est  le  vieillissement  de  la  population,avec, à la clé, l'augmentation du nombre depersonnes dépendantes et l'explosion desbesoins d'adaptation en termes d'héberge‐ment.  L'évolution politique,  c'est  la prisede conscience, somme toute récente, nonpas de la nécessité mais de l'urgence d'agiren matière de préservation de l'environne‐ment, ce qui a accéléré les prises de déci‐sion et l'entrée en vigueur de mesures etrèglements visant à réduire les gaz à effetde serre, responsables du réchauffementclimatique. La volonté est aujourd'hui clai‐rement affichée de mettre ces questions aucoeur des politiques publiques. Les  trois  grands  axes  de  la  demande  entravaux  d'entretien‐amélioration  restentou deviennent, pour les années à venir :‐ la performance énergétique‐ l'accessibilité généralisée‐ la sécurité

La performance énergétiqueEn 2007, le parc tertiaire breton compta‐bilise  42  millions  de  m2  de  surfaceschauffées (5 % des surfaces tertiaires na‐tionales),  dont  15 millions  de m2  appar‐tenant au secteur public (hors Transport).Les  usages  thermiques  (chauffage,  eauchaude  sanitaire,  climatisation)  sont  res‐ponsables  de  60 %  des  consommationsd’énergie  finale(1).  Ainsi,  à  la  différencedu  résidentiel,  les  consommationsd’énergie ne sont plus uniquement le faitdes  propriétés  du  bâti  mais  sont  égale‐ment  conditionnées  et  structurées  parl’activité  exercée  dans  chacun  des  bâti‐ments.  Ces  consommations  sont  notam‐ment liées à l’accueil du public (éclairage,ventilation  :  16 %  de  la  consommationd’énergie finale), aux activités de bureau‐

tique  (5 %),  à  la  préparation  de  repas(cuisson,  froid  alimentaire  :  10 %)  et  àdes activités spécifiques (process, usagesautres : 10 %).L’efficacité  énergétique  du  parc  tertiaireest  conditionnée  par  la  mise  en  œuvre"volontariste"  d'une  rénovation  des  en‐veloppes  bâties  et  d’une  améliorationdes  systèmes  de  production,  seules  ac‐tions permettant d'atteindre les objectifsréglementaires.  Les  coûts  de  mise  enœuvre engendrés par l’application de cesgestes  de  travaux  sont  compris  entre10,4 et 13 milliards d’euros  (geste  Inter‐médiaire)  et  entre  12,9  et  16,2 milliards

d'euros  (geste  Maximal).  La  part  descoûts  engendrés  par  la  rénovation  ther‐mique de l’enveloppe bâtie varie de 49 %à  59 %,  les  coûts  de  remplacement  dessystèmes variant de 51 % à 41 %. La miseen  oeuvre  de  ces  gestes  de  travaux  en‐gendre des coûts importants dont la ren‐tabilité  s’avère  difficilement  atteignablesur du court ou moyen terme. Toutefois,les  temps  de  retour  sur  investissement"brut"  sont  à  relativiser  au  regard  del'évolution prévue des prix de l’énergie etmettent l'accent sur la nécessité de met‐tre  en  œuvre  des  outils  d’ingénierie  fi‐nancière incitatifs.

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Estimation du montant des travaux de réhabilitation dans le parc tertiaire breton

Les coûts totaux induits par l'application des gestes de travaux par branche d'activité(en million d’euros HT)

Geste Intermédiaire

Estimation

Bureaux Administration

Café Hôtel Restaurant 

Commerce

Basse

1 680

Haute

2 177

836

2 707

1 060

3 364

Enseignement Recherche

Habitat Communautaire

Santé Action Sociale

Sport Culture Loisirs

2 554

624

3 197

767

1 037

914

1 288

1 139

Transport

Total TERTIAIRE

Parc public (hors Transport)

Parc privé (hors Transport)

10 352

12 992

3 677

6 674

4 653

8 339

Les coûts totaux induits par l'application des gestes de travaux par poste (en %)

Geste

Estimation

Intermédiaire

Basse Haute

Total bâti   dont vitrage   dont mur   dont plancher

49,1%25,0%

48,7%25,2%

10,7%2,7%

11,2%2,7%

   dont toiture

Total systèmes   dont ventilation   dont chauffage/climatisat.

10,7%

50,9%

9,6%

51,3%27,7%15,2%

23,9%18,8%

   dont ECS

Total TERTIAIRE

Parc public (hors Transport)

Parc privé (hors Transport)

8,0%

100,0%

8,6%

100,0%

35,5%

64,5%

35,8%

64,2%

Maximal

Basse

2 070

Haute

2 673

1 213

3 171

1 496

3 931

3 210

909

4 117

1 098

1 285

1 075

1 595

1 323

12 933

16 233

4 571

8 361

5 810

10 423

Maximal

Basse Haute

59,2%32,7%

59,0%33,5%

10,7%5,3%

10,6%5,4%

10,6%

40,8%

9,4%

41,0%22,2%12,1%

19,2%15,0%

6,4%

100,0%

6,8%

100,0%

35,3%

64,7%

35,8%

64,2%Source : Document de synthèse "Le parc tertiaire en Bretagne ‐ Etat des lieux des consommations énergétiques et gise‐ments associés" (septembre 2012) / Modèle ENERTER© Tertiaire ‐ Energies Demain ‐ Données 2007

(1) Les données sont extraites du document de synthèse "Le parc tertiaire en Bretagne ‐ Etat des lieux des consommations énergétiques et gisements associés" réalisé en septembre2012 par la Cellule Economique de Bretagne. Elles sont issues du modèle ENERTER© Tertiaire, développé par Energies Demain, en collaboration avec le Centre Energétique et Procé‐dés de l'Ecole des Mines de Paris, et correspondent à l'année 2007. Cet outil vise à reconstituer les consommations énergétiques du parc bâti tertiaire par usage et par énergie, et ce,à toutes les échelles territoriales. 

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Des  contraintes  réglementaires  se  met‐tent en place dans le secteur tertiaire : ‐ L'article 3 de la loi Grenelle 2 prévoit quedes  travaux  d'amélioration  de  la  perfor‐mance énergétique du parc tertiaire exis‐tant, public et privé, devront être réalisésdans un délai de 8 ans à compter du 1erjanvier  2012.  Le décret  d'application dé‐terminant  la  nature  et  les  modalités  decette  obligation  de  travaux  (caractéristi‐ques thermiques et performance énergé‐tique à respecter), n'est toujours pas sor‐ti.  Une  démarche  d'anticipation  volon‐taire  (convention  d'engagement  inspiréedu rapport Gauchot) a été lancée en juin2013 dans le cadre du Plan Bâtiment Du‐rable.  Les  premières  signatures  sont  at‐tendues  pour  juillet  2013.  Les  maîtresd'ouvrage pourront personnaliser leur en‐gagement d'amélioration énergétique deleur parc (mesures spécifiques). ‐ L'article L.125‐9 du code de l'environne‐ment en application des lois Grenelle, im‐pose  l'adjonction  d'une  annexe  environ‐nementale  (bail  vert)  à  tous  les  baux  debureaux ou de commerces conclus ou re‐nouvelés à partir du 1er janvier 2012, dèslors  qu'ils  portent  sur  une  surface  supé‐rieure à 2 000 m2. Le bail vert sera géné‐ralisé à tous les baux en cours à compterdu  14  juillet  2013  (cf.  décret  n°2011‐2058),‐ L'article 5 de la loi Grenelle 1 du 3 août2009  fixe  comme  objectif  une  réductiond'au  moins  40 %  des  consommationsd'énergie  et  d'au  moins  50 %  des  émis‐sions de gaz à effet de serre dans un délaide 8 ans pour l'ensemble du parc existantde  l'Etat  (50  millions  de  m2)  et  de  sesétablissements  publics  (70  millions  dem2) ; cet article précise que l'Etat inciterales  collectivités  territoriales  à  procéderde même.  L'article 3 précise, quant à lui,que l'objectif d'accessibilité doit être sys‐tématiquement  pris  en  compte  dans  larénovation du parc existant.Les bâtiments de  l'Etat et de  ses établis‐sements publics ont été soumis à des au‐dits  techniques  préalablement  à  leur  ré‐novation.  Sur  cette  base,  les  prioritésd'intervention ont été définies collective‐ment  dans  un  plan  d'action  pluriannuel,qui inclut le recours par l'Etat à des dispo‐sitifs  de  contractualisation  et  des  outilsde financement innovants comme le PPP(partenariat public‐privé) ou  le CPE (con‐trat  de  performance  énergétique),  parexemple.

‐  La  directive  européenne  sur  l'efficacitéénergétique  (novembre  2012)  imposeune obligation de rénovation annuelle de3 % de  la  surface des bâtiments  publics,détenus  et  occupés  par  l'administrationcentrale. Ce dispositif s'applique dans unpremier  temps  aux  surfaces  utiles  supé‐rieures  à  500  m2,  puis  aux  surfaces  deplus  de  250 m2,  à  partir  de  juillet  2015.La France devra transposer cette directiveen droit national avant le 5 juin 2014.‐  La  transition énergétique doit  s'accom‐pagner de  la mise en oeuvre de  finance‐ments  innovants  de  l'efficacité  énergéti‐que.  Le  groupe de  travail  "FinancementsInnovants  de  l'Efficacité  Energétique"  duPlan  Bâtiment  Durable  a  identifié  diffé‐rents axes de travail dont l'émergence dela  valeur  verte,  les  dispositifs  de  tiers‐fi‐nancement,  la  création  d'un  fonds  d'in‐vestissement ou bien encore  le dévelop‐pement  des  entreprises  dans  le  marchéde l'efficacité énergétique.

Par ailleurs,  le principe de  l'accessibilitégénéralisée des bâtiments, institué par ledécret du 17 mai 2006 dans le cadre de laloi  du  11  février  2005  sur  l'égalité  desdroits et des chances des personnes han‐dicapées,  va  également  enclencher  unesource non négligeable de travaux à réali‐ser,  notamment  dans  tous  les  établisse‐ments recevant du public (ERP). Pour cesétablissements,  le  décret  prévoit  unemise  en  accessibilité  d'ici  2015.  Pour  lesgrands  ERP,  l'accessibilité  devra  être  to‐tale.  Sont  concernés,  outre  les  chemine‐ments extérieurs et le stationnement au‐tomobile, les escaliers, les ascenseurs, lestapis  roulants,  escaliers  et  plans  inclinésmécaniques,  les  sanitaires  (arrêté  du  21mars  2007).  Pour  les  petits  établisse‐ments (les commerces, par exemple), unepartie, où pourra être délivré  l'ensembledes  services,  devra  être  totalement  ac‐cessible.  L'échéance  de  2015  ne  devraitpas  être  remise  en  question  mais  desajustements pourraient intervenir dans laréglementation.

Enfin, un autre pilier de la demande estconstitué  par  les  exigences  croissantesen matière  de  sécurité qui  ont  déjà  en‐gendré  un  volume  important  de  travauxde mise aux normes mais beaucoup resteà  faire  en  la  matière,  d'autant  plus  queles  réglementations  française  et  euro‐péenne sont en constante évolution.

C'est  ainsi  que  l'on  voit  se  dégager  cer‐tains  marchés  comme  étant  parmi  lesplus porteurs à  l'horizon 2017,  en parti‐culier  les marchés  du  secteur  public.  Cesont :‐ les  équipements  sportifs  :  la moderni‐sation  des  équipements  sportifs  mis  àdisposition des lycées est une priorité af‐fichée par le Conseil régional qui a mis enoeuvre un programme de rénovation desinstallations  sportives  intégrées  dans  leslycées. Le PPI 2010‐2014 a prévu une en‐veloppe  de  15,8 M€  pour  la  rénovationde ces équipements. En  ce qui  concerneles  installations  des  communes  et  grou‐pements de communes,  les besoins sontimportants, compte tenu de la vétusté etde  la  dégradation  de  nombreux  équipe‐ments,  dont  une  grande  partie  date  desannées  70.  Une  estimation  faite  au  ni‐veau  national  indique  que  les  seuls  tra‐vaux de mise à niveau en matière de sé‐curité,  santé, hygiène sont estimés à en‐viron 6 milliards d'euros TTC pour les ins‐tallations  sportives  en  France,  dont  2,5milliards pour les gymnases, 2,3 milliardspour  les  stades, 1 milliard pour  les pisci‐nes.  Sur  la  base  de  cette  estimation,  levolume  potentiel  de  travaux  serait  del'ordre  de  300 M€  pour  les  installationssportives de Bretagne ;‐ les lycées et collèges : le PPI 2010‐2014(Programme  prévisionnel  d'investisse‐ments)  du  Conseil  régional  de  Bretagnepour  les  lycées publics a été acté en juin2009. Il prévoit 442 M€ de dépenses pourl'amélioration  du  bâti  dans  les  121  éta‐blissements  de  la  région.  Il  s'agit  de  ré‐duire  leur  consommation  énergétique(180 M€ y seront consacrés), d'améliorerles  conditions  de  sécurité,  d'accessibilitéet de travail pour le personnel technique.Le  montant  des  dépenses  à  effectuerpour  respecter  les  réglementations à ve‐nir atteint 376 M€. En ce qui concerne lescollèges, des programmes  importants derénovation  sont  également  en  cours  ouen projet. Dans les Côtes d'Armor, l'actuelplan  pluriannuel  d'investissements  dansles  collèges  (PPIC)  2010‐2018  prévoit190 M€ de dépenses pour  les 48 établis‐sements  du  département,  dont  170 M€de  travaux  d'économies  d'énergie.  Dansle  Finistère,  le  Conseil  général  a  prévud'engager en 2012 les travaux de mise enaccessibilité  des  62  collèges  du  départe‐ment    (20,14 M€),  sachant  que  50 %d'entre eux sont aujourd'hui accessibles ;

Cellule Economique de Bretagne / L'activité du Bâtiment en Bretagne - Evolution & perspectives à l'REF! / REF!

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Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

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le  schéma  pluriannuel  d'investissements2012‐2017  représente  un  montant  de143 M€  dont  35 %  concernent  des  tra‐vaux d'amélioration et de modernisation.En  Ille  &  Vilaine,  le  PPIC  2010‐2014  duConseil  général  prévoit  130,5 M€  de  dé‐penses  pour  les  60  collèges  publics  dudépartement,  dont  76  opérations  enpriorité 1 (104 M€) avec, notamment, lesactions  obligatoires  concernant  l'accessi‐bilité  et  la maîtrise  de  l'énergie.  Dans  leMorbihan,  le  PPI  2011‐2015  du  Conseilgénéral  continue  le  programme  de  re‐structurations  lourdes de plusieurs  collè‐ges  publics  (au  moins  6  opérations  pré‐vues  pour  un  montant  global  de  l'ordrede 13 M€).

Dans d'autres domaines, des opportunitésse présentent. Par exemple, en ce qui con‐cerne le patrimoine judiciaire et péniten‐tiaire,  le plan national de rénovation des

prisons  engagé  en  2001  a  été  révisé  en2011 : la fermeture initialement prévue desmaisons d'arrêt de St Malo et Vannes a étéabandonnée au profit d'une réhabilitationà l'horizon 2017. Le palais de justice de StBrieuc  va être entièrement  rénové entre2013 et 2016 pour un montant de 12,9 M€(livraison prévue en 2015), ainsi que les an‐ciens  locaux  du  tribunal  de  commerce(0,6 M€) pour y accueillir les services civilsdu tribunal de grande instance..

Divers autres projets de réhabilitation‐ré‐novation ont été recensés, parmi lesquelson peut citer, dans le secteur hospitalier : ‐ la restructuration du bâtiment de l'IFSI aucentre hospitalier de St Brieuc (4 M€ ‐ tra‐vaux programmés en 2016),‐ les travaux de restructuration (dont nor‐mes  de  sécurité)  à  l'hôpital  de  Bohars(7,5 M€),‐ la  restructuration  des  laboratoires  au

centre  hospitalier  Bretagne  Atlantique  àVannes  (4 M€  ‐  travaux  programmés  auprintemps 2014).

Par ailleurs, à Rennes, outre la réhabilita‐tion du couvent des Jacobins dans le cadredu projet d'aménagement d'un centre descongrès, la ville a lancé un appel national àcandidature  pour  l'aménagement  d'uncomplexe hôtelier grand luxe sur le site dupalais St Georges où 120 à 140 chambrespourraient être aménagées sur 6 000 m2de surface utile. L'équipe lauréate sera dé‐signée fin 2013. Un permis de construirepourrait être déposé fin 2014 pour un dé‐marrage de travaux fin 2016 et une ouver‐ture envisagée à l'été 2018.

C ‐ PERSPECTIVES D'ÉVOLUTION DE LA STRUCTURE DU CHIFFRE D'AFFAIRES BÂTIMENT

Entre 2012 et 2017, le chiffre d'affaires glo‐bal généré par  l'activité bâtiment devraitprogresser de 16 % en euros courants. Surla  période  considérée,  les marchés  de  laconstruction  durable  devraient  prendreune part de plus en plus importante. Au to‐tal, cette part, qui était d'à peine 38 % en2012, serait de 45,5 % en 2013 et attein‐drait 66 % en 2017.En ce qui concerne la construction durablesur le marché du neuf, le chiffre d'affairesdevrait  plus  que  doubler,  passant  de1 832 M€ en 2012 à 4 212 M€ en 2017. Lapart  de  ces marchés  dans  l'ensemble  del'activité bâtiment  serait de 48 %  (contre25 % en 2012).S'agissant de la rénovation durable, le chif‐fre d'affaires devrait progresser de 61 %,passant de 981 M€ en 2012 à 1 577 M€ en2017. La part de ces marchés dans l'ensem‐ble  de  l'activité  bâtiment  serait  de  18 %(contre 13 % en 2012).En ce qui concerne  la rénovation énergéti‐que du parc de logements existants, le chif‐fre  d'affaires  généré  devrait  atteindre936 M€ à l'horizon 2017, en augmentationde 48 % par rapport à 2012.Le  remplacement  des  menuiseries  exté‐rieures  resterait  le  premier  geste,  repré‐sentant  46 %  du  chiffre  d'affaires  total(49 % en 2012), devant les travaux d'isola‐

tion intérieure et extérieure (hors toiture),dont la part dans le chiffre d'affaires totalserait de l'ordre de 22 % (18 % en 2012).Par rapport à 2012, tous les types de tra‐vaux devraient évoluer à la hausse à l'hori‐zon 2017. Les plus fortes progressions con‐cerneraient l'isolation des parois opaques(+76 %) et le solaire thermique (multiplié

par deux), avec un montant de travaux ce‐pendant bien plus modeste, représentantà peine 2 % du chiffre d'affaires total de larénovation  énergétique  du  parc  de  loge‐ments  existants  (un  peu  plus  de  1 %  en2012).

■ Construction neuve durable■ Rénovation durable■ Autres travaux

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2012 2013 2014 2015 2016 2017

1 832 2 287 2 897 3 421 3 790 4 212

9811 092

1 228 1 348 1 458 1 577

4 6184 042 3 601 3 295 3 147 2 929

7 431 M€ 7 421 M€7 726 M€

8 064 M€8 395 M€

8 718 M€(en millions d'euros courants)

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Répartition prévisionnelle du chiffre d'affaires bâtiment par marché

Focus sur le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants

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114,5

75

309,1

23,2

45

4,7 8,9

32,218,8

201,8

105

433,6

34,1

69,3

6,617,8

41,126,3

Isolation(hors toiture)

Isolationtoiture

remplacementmenuiseriesextérieures

marchés liés à l'isolation des parois opaquesvitrées et toitures

marchés liésà la régulationet ventilation

installationéquipementschauffage

performants

marchés liés aux équipementsutilisant des énergies renouvelables

photovoltaïque solairethermique

pompeà chaleur

bois

■ 2012■  2017

(en millions d'euros courants)

* Construction durable : travaux visant la performance énergétique et la qualité environnementale (PEQE) en construction neuve ou en rénovation.

NEUF4 394 M€ HT

4 212 M€ HT

LOGEMENT

2 974 M€ HT

NON RÉSIDENTIEL1 420 M€ HT

LOGEMENT2 547 M€ HT

936 M€ HT

NON RÉSIDENTIEL1 777 M€ HT

641 M€ HT

RÉNOVATION4 324 M€ HT

1 577 M€ HT

1 238 M€ HT

C.A. BATIMENT 20178 718 M€ HT

CONSTRUCTION DURABLE*

5 789 M€ HT

Efficacité énergétique Equipements EnR

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*N.B. : Les chiffres présentés ne tiennent pas compte des entreprises créées sous le régime d'auto‐entrepreneur.

1 ‐ Les entreprises et salariés du bâtiment ‐ Répartition par taille d'effectif et corps d'état

Au 31 décembre 2012, le secteur du bâti‐ment  compte  19 247  établissements,dont  9 633  artisans  travaillant  seul*,8 201 établissements de 1 à 10 salariés et1 413 établissements de plus de 10 sala‐riés, pour un effectif total de 60 682 sala‐riés.47 % des artisans seuls travaillent dans lesecond  oeuvre  aménagement‐finitions.Les activités les plus représentées sont lamenuiserie bois et PVC et l'électricité.Plus  du  tiers  des  établissements  em‐ployant  des  salariés  travaillent,  quant  àeux, dans  le gros oeuvre  ; on en comptepresqu'autant qu'en second oeuvre amé‐nagement‐finitions.  Le gros oeuvre  restele  corps  d'état  qui  représente  le  plusd'emplois salariés (39 % du total). Globa‐lement,  toutes  tailles  d'effectif  confon‐dues,  les  activités  les  plus  représentéessont la maçonnerie générale et la menui‐serie bois et PVCEn  conséquence  de  la  dégradation  del'activité  après  l'été  2008,  le  secteur  dubâtiment  a  perdu  des  emplois  en  2009,pour la première fois depuis le début desannées  2000.  La  situation  ne  s'est  pasaméliorée  les  années  suivantes  comptetenu de la persistance d'une conjoncturemorose. En 2012, 1 600 emplois ont dis‐paru,  soit  une  baisse  de  l'ordre  de  3 %par rapport à l'année précédente. C'est lesecond oeuvre  technique qui  a  le mieuxrésisté (‐1 %) à la différence du gros oeu‐vre qui connaît la situation la plus difficile(‐4 %), à relier au repli constant de l'acti‐vité  en  construction  neuve  sur  l'ensem‐ble  des  marchés.  Au  total  depuis  la  fin2008,  5 723  emplois  ont  été  perdus  enBretagne, dont plus d'un sur deux dans legros oeuvre. 2009 a été la plus mauvaiseannée, puis 2012.

■ 0 salarié■ 1-9 salariés■ ≥ 10 salariés

Artisans seuls* SalariésEts. employant des salariés

Répartition par taille d'effectif

19 247 établissements* au 31 décembre 2012 dont :

0 salarié*1‐5 sal.

nombre

9 6336 759

 6‐10 sal.11‐20 sal.21‐50 sal.> 50 sal.

1 44286545296

60 682 salariés dont :

1‐5 sal. 15 170 6‐10 sal.11‐20 sal.21‐50 sal.> 50 sal.

10 68012 13613 8368 860

Répartition par corps d'état

■  gros oeuvre (GO) : maçonnerie, charpente, couverture, étanchéification, sructures métalliques, construc. M.I. et autres bât., autres trav. spécialisés de construction, trav. de démolition

■ second oeuvre technique (SOT) : électricité, plomberie, chauffage, isolation, autres trav. install.

■ second oeuvre aménagt.‐finitions (SOAF) : menuiserie, plâtrerie, revêt. sols et murs, peinture, ...

Evolution des effectifs salariés depuis 2008 en Bretagne

 Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les éts 0 salariés (INSEE/SIRENE au 31.12.2011)

50,0%42,6%

7,3%

42,6%

57,4%

■ 0 salarié■  1‐10 salariés■  > 10 salariés

25,9%

27,5%

46,6%

Artisans seuls*

38,8%

26,7%

34,5%

Salariés

37,4%

23,3%

39,3%

Ets. employant des salariés

13

au 31 déc. 2008 2009 2010 2011 2012 évol. 2012/11 (%)GOSOT

26 51816 792

24 41916 500

24 63316 449

24 57416 317

23 56816 173

‐4,1‐0,9

SOAFTOTAL

23 09566 405

21 95562 874

21 57162 653

21 41262 303

20 94160 682

‐2,2‐2,6

Les indicateurs d'emploiL'appareil de production bâtiment en Bretagne en 2012

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Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Répartition par code d'activité

41.20A Construction de maisons individuelles41.20B Construction d'autres bâtiments43.99B Travaux de montage de structures métalliques43.99C Travaux de maçonnerie générale et gros oeuvre43.99D Autres travaux spécialisés de construction43.11Z Travaux de démolition

Ets avec salariés Salariés

355151

2 7042 627

411 646

39710 299

13615

871181

43.91A Travaux de charpente43.91B Travaux de couverture par éléments43.99A Travaux d'étanchéificationTOTAL GROS OEUVRE

236955

1 7423 991

623 597

75623 568

43.21A Travaux d'installation électrique en tous locaux43.22A Travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux 43.22B Travaux d'installation d'équipts thermiques et de clim.43.29A Travaux d'isolation

1 022688

7 8263 066

370104

3 773770

43.29B Autres travaux d'installation n.c.a.TOTAL SECOND OEUVRE TECHNIQUE43.31Z Travaux de plâtrerie43.32A Travaux de menuiserie bois et PVC

542 238

73816 173

5451 319

2 8026 820

43.32B Travaux de menuiserie métallique et serrurerie43.32C Agencement de lieux de vente43.33Z Travaux de revêtement des sols et des murs43.34Z Travaux de peinture et de vitrerie

27652

2 341460

4721 020

2 4325 527

43.39Z Autres travaux de finitionsTOTAL SECOND OEUVRE AMÉNAGEMENT‐FINITIONSTOTAL Bâtiment

953 779

55920 941

15 449 100 423

Etssans salariés

22893

% Etssans salariés

39,138,1

251 15322512

37,941,262,344,4

13859628

2 498

36,938,431,141,0

1 30992826679

56,257,441,843,2

652 647570

1 722

54,654,251,156,6

22929

5641 152

45,335,854,453,0

2224 488

14 778

70,054,348,9

Source fonds de carte : Articque

                Cartographie : DREAL Bretagne ‐ SIT@DEL2 / Cellule Economique de Bretagne

Pays de BrestPays de Morlaix

Pays de Cornouaille

Pays de Vannes

Pays du Centre Ouest Bretagne

Pays du Trégor‐Goëlo

Pays d'Auray

Pays de Lorient

Pays de Pontivy Pays de Ploërmel 

Coeur de Bretagne

Pays de St BrieucPays de Dinan

Pays de St Malo

Pays de Fougères

Pays de RennesPays de Brocéliande

Pays du Centre Bretagne

            Pays de Redon‐Bretagne Sud

         Pays     des Vallonsde Vilaine

Pays de Vitré‐

Porte de Bretagne

1 603786

50,5 %

7 0391 85448,1 %

1 315466

49,4 %

5 1312 31056,8 %

1 937770

53,9 %

Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012

Grille de lecture :Effectifs salariés bâtimentNombre d'établissements bâtiment% des artisans seuls

* Pays de Redon y compris la partie ligérienne

1 491443

39,3 %

1 451525

50,3 %

4 4261 36548,8 %

2 093751

53,5 %

1 004376

53,7 %

1 985*593*

50,8 %*

1 593497

49,5 %

10 9542 09646,3 %

4 4691 29146,9 %

3 0101 05548,9 %

4 6271 46545,5 %

2 018574

44,8 %

891343

49,3 %

861267

50,6 %

1 202686

62,2 %

1 809803

52,6 %

2 ‐ L'appareil de production du secteur du bâtiment à l'échelle des 21 pays bretons

Pays de Guingamp

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La  répartition  des  entreprises  et  salariésdu  bâtiment  par  pays  place  le  Pays  deCornouaille au 1er rang en nombre d'éta‐blissements,  soit  12 %  du  total  régional,place qui est occupée par le Pays de Ren‐nes  en  nombre  d'emplois  salariés,  soit18 % du total. C'est dans le pays de Centre Ouest Breta‐gne  que  l'on  trouve  la  plus  grande  pro‐portion  d'artisans  seuls,  soit  près  desdeux  tiers  (62 %)  des  établissements  duterritoire ; à l'opposé, se situe le pays deFougères avec seulement 39 % d'artisansseuls,  la  proportion  au  niveau  régionalétant de 50 %.La répartition des artisans seuls par corpsd'état montre d'un pays  à  l'autre  la  pré‐dominance  du  second  oeuvre  aménage‐

ment‐finitions. Deux pays  font  exceptionpar un poids plus important du gros oeu‐vre, à savoir  le pays du Centre‐Bretagne,avec  40 %  d'artisans  seuls  dans  le  grosoeuvre  contre  39 %  dans  le  second  oeu‐vre aménagement‐finitions, et le pays duCentre‐Ouest‐Bretagne  (les  proportionsétant de 39 % dans le gros oeuvre et 38 %dans  le  second  oeuvre  aménagement‐fi‐nitions).En ce qui concerne la répartition des éta‐blissements  employant  des  salariés  parcorps d'état, on constate que le gros oeu‐vre prédomine dans 8 pays ; c'est dans lepays du Centre‐Bretagne qu'il  est  le plusélevé  (46 %  des  établissements  du  terri‐toire)  ainsi  que  dans  le  pays  de  Pontivy(44 %) ; c'est dans le pays de Cornouaille

qu'il est le plus faible (33 %) et dans celuide  Morlaix  (35 %),  la  proportion  au  ni‐veau régional étant de 37 %.Enfin,  la  répartition  des  effectifs  salariéspar corps d'état montre la prédominancedu gros oeuvre dans 16 pays, en particu‐lier  dans  les  pays  du  Centre‐Bretagne(53 % des emplois bâtiment du territoire),de Ploërmel (51 %) et de Vitré (50 %) ;  laproportion  au  niveau  régional  est  de39 %. Le pays de Rennes se démarque parune nette prédominance du second oeu‐vre  technique  (40 %  des  emplois  bâti‐ment du territoire) et le pays de St Malo,par  celle  du  second  oeuvre  aménage‐ment‐finitions  (45 %  des  emplois  bâti‐ment du territoire).

15

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Page 18: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment
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1 ‐ Le personnel de production : répartition par métier, âge moyen, évolution des effectifs

Le secteur du bâtiment emploie une maind'oeuvre  essentiellement  ouvrière,  caté‐gorie  de  salarié  qui  représente,  globale‐ment, près des trois quarts des effectifs enBretagne, et la quasi‐totalité du personnelde production. Au 15 mars 2011, on comp‐

te 38 532 salariés dans les métiers de pro‐duction. Les maçons représentent l'effec‐tif  le  plus  important,  soit  un  ouvrier  deproduction sur quatre. Les plus nombreuxsont, ensuite, les menuisiers, les peintres,les couvreurs et les électriciens.

Les charpentiers  représentent  la popula‐tion la plus jeune, avec un âge moyen de35,6 ans. Les métalliers sont les plus âgés,avec une moyenne d'âge de 39,9 ans.

Au début des années 2000,  la professiona été confrontée à un besoin de rempla‐cement des plus anciens, dont l'entrée envigueur de la loi Fillon avait enclenché, àpartir de 2003, le départ anticipé à la re‐traite.  Le  renouvellement,  amplifié  parles  recrutements  liés  à  une  activité  enforte  croissance,  s'était  traduit  à  la  fois

par une augmentation des effectifs et unrenforcement  de  la  présence des  jeunesdans l'appareil de production.Ce  mouvement  s'est  enrayé  sous  l'effetde la détérioration du niveau d'activité àpartir  de  la  fin  de  l'année  2008.  Pour  lapremière fois depuis le début des années2000, le secteur du bâtiment a perdu des

emplois,  la  baisse  dans  les  métiers  deproduction  étant  de  ‐6,4 %  globalementau 15 mars 2011 par rapport au 15 mars2009.  Tous  les métiers  sont  touchés,  enparticulier ceux qui sont étroitement liésau  marché  de  la  construction  neuve,comme  les maçons,  les plâtriers,  les car‐releurs. Seuls, les charpentiers bois main‐

17

Les indicateurs d'emploiDonnées structurelles sur les effectifs en place

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Sources : CI‐BTP, Caisses de l'Ouest et du Grand Ouest / UCF ; CCCA‐BTP ‐ données au 15 mars 2011

chauffagiste

carreleur

charpentier

métallier

plombier

plâtrier

électricien

couvreur

peintre

menuisier

maçon

1 225

1 471

1 718

1 734

2 159

2 432

3 515

3 641

4 899

6 135

9 603

répartition par métier (en nombre) Age moyen

37,0

37,0

38,3

36,1

36,9

37,4

36,2

39,9

35,6

36,6

36,8

répartition par métier (en %)

■ Maçon

■ Menuisier

■ Peintre, solier

■ Couvreur

■ Electricien

■ Plâtrier, plaquiste

■ Plombier

■ Métallier

■ Charpentier

■ Carreleur

■ Chauffagiste

*hors apprentis

3,23,84,5

4,5

5,6

6,3

9,1

9,412,7

15,9

24,9

Page 20: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

tiennent leurs effectifs sur la période con‐sidérée. Parallèlement, la part des jeunesde moins  de  25  ans  dans  les  effectifs  enplace  s'est  nettement  réduite,  évoluantde 19 % au 15 mars 2009 à 15 % deux ansplus  tard.  En  conséquence,  l'âge  moyenest  reparti  à  la  hausse,  passant  la  barredes 37 ans au 15 mars 2011. A noter que

le pourcentage actuel des  jeunes dans  laprofession ne permet pas d'assurer la re‐vitalisation  de  la  pyramide  des  âges  ;  ildevrait  être  de  20 %.  Les  situations  lesplus  critiques  en  la  matière  concernentd'abord  les métalliers mais  aussi  les  plâ‐triers, les peintres, les électriciens.Tous métiers de production confondus, la

population des jeunes de moins de 25 ansa diminué de plus d'un quart (‐26,8 %) en‐tre  le 15 mars 2009 et  le 15 mars 2011  ;parallèlement,  la  population  des  anciens(50 ans et plus) a augmenté de 2,5 %, sur‐tout dans  les tranches  les plus élevées (àpartir de 55 ans). 

Evolution 2009‐2011 de la pyramide des âges dans les métiers de production

Le personnel de production du Bâtiment en Bretagne ‐ évolution 2007‐2011 des effectifs par groupe métier

STOCKS évol. 11/09   AGE MOYEN  % < 25 ans

au 15 mars

Maçon

Carreleur

Charpentier bois

2007

10 947

2009

10 483

1 585

1 548

1 648

1 707

2011

9 603

en %

‐8,4

1 471

1 718

‐10,7

0,6

2007

36,3

2009

36,5

36,1

35,3

35,4

35,2

2011

37,0

2007

19,4

36,6

35,6

22,9

21,6

2009

19,0

2011

15,0

26,5

23,5

18,7

18,6

Menuisier

Electricien

Plombier‐chauffagiste

Métallier

6 513

3 761

6 590

3 762

3 687

1 874

3 680

1 872

Couvreur

Plâtrier‐plaquiste

Peintre‐solier

TOTAL

3 620

2 839

3 710

2 770

4 798

41 172

4 965

41 187

6 135

3 515

‐6,9

‐6,6

3 384

1 734

‐8,0

‐7,4

36,1

36,1

36,5

36,6

(1)

38,7

(2)

39,1

3 641

2 432

‐1,9

‐12,2

4 899

38 532

‐1,3

‐6,4

35,6

36,6

35,6

36,7

38,1

36,8

38,0

36,9

37,0

36,9

19,4

17,5

(3)

39,9

20,4

12,3

19,1

17,3

14,9

14,2

21,1

13,4

15,6

10,0

36,1

37,4

22,2

18,3

38,3

37,4

15,0

18,9

22,9

17,3

18,8

12,1

16,9

19,2

13,7

15,0

(1) plombier : 35,9 ans  ; chauffagiste : 37,5 ans

(2) plombier : 36,0 ans  ; chauffagiste : 36,3 ans

(3) plombier : 36,2 ans  ; chauffagiste : 36,8 ans

< 25 ans

25‐29 ans

30‐34 ans

35‐39 ans

40‐44 ans

45‐49 ans

50‐54 ans

55‐59 ans

≥ 60 ans

0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000

2009

2011

18

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Page 21: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

Evolution des stocks de jeunes et d'anciens dans les métiers de production

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

Charpentier bois

Les  effectifs  en  charpente  bois  constituent  une  populationjeune qui a l'âge moyen le moins élevé de tous les métiers duBTP.  Toutefois,  le  nombre  de  jeunes  dans  la  profession,  quiavait  fortement  augmenté  ces  dernières  années,  est  en  trainde se réduire tandis que progressent les effectifs ayant 50 anset plus  ;  ils  restent pour  le moment moins nombreux que  lesjeunes dans les effectifs en place.

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

Menuisier

En menuiserie, la présence de jeunes, bien renforcée au milieudes  années  2000,  s'est  nettement  réduite  ces  dernières  an‐nées ; les anciens, dont les effectifs n'avaient cessé de progres‐ser au fil des années, sont actuellement plus nombreux que lesjeunes dans la profession.

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

500

1000

1500

2000

2500

Maçon

L'effort  de  renouvellement,  engagé  dans  ce métier  à  la  fin  des  an‐nées  90,  avait  permis  d'enrayer  le  vieillissement  des  effectifs  enplace ; au milieu des années 2000, les jeunes étaient plus nombreuxque  les anciens  (le rajeunissement étant également un effet du dé‐part anticipé à la retraite des plus anciens, rendu possible par  la  loiFillon à partir de 2003). La dégradation de la situation économique àla  fin de  l'année 2008 a  stoppé  le mouvement,  les anciens  redeve‐nant plus nombreux que les jeunes dans les effectifs en place.

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

Carreleur

Comme en maçonnerie, le vieillissement du personnel de productionen carrelage avait été canalisé par une présence renforcée des  jeu‐nes dans la profession au milieu des années 2000 ; la courbe d'évolu‐tion des effectifs est aujourd'hui en train de s'inverser, les anciens re‐devenant plus nombreux que les jeunes dans le métier.

< 25 ans

50 ans et +

19

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

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Evolution des stocks de jeunes et d'anciens dans les métiers de production (suite)

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

200

400

600

800

1000

Electricien

Le nombre de jeunes dans la profession, qui suffisait à peine àcanaliser  le  vieillissement des  effectifs  en place  avant  la  crisede 2008, s'est nettement réduit ces dernières années ;  les an‐ciens  sont  de  nouveau  plus  nombreux  dans  les  effectifs  enplace. 

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

200

400

600

800

1000

Plombier‐chauffagiste

Le rajeunissement des effectifs engagé, dans ce groupe métierau milieu des années 2000, a été stoppé par la crise de 2008 ;les anciens, dont le nombre était orienté à la baisse, dépassentnéanmoins les effectifs de jeunes en fin de période

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

200

400

600

800

1000

Couvreur

C'est  l'autre métier  (avec  la charpente bois) qui se caractérisepar une population assez jeune ; les effectifs sont toutefois entrain de se réduire tandis que les anciens progressent en nom‐bre, engendrant une élévation de l'âge moyen dans cette pro‐fession.

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

100

200

300

400

500

Métallier

Le renouvellement des effectifs dans ce métier est en panne ;les  métalliers  sont  une  population  vieillissante  dont  l'âgemoyen, proche de 40 ans, est le plus élevé des métiers de pro‐duction dans le bâtiment.

20

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statistiques incluant les monteurs de réseaux ; ils sont, depuis 2006, comptabilisés dans les métiers des Travaux Publics

< 25 ans

50 ans et +

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

100

200

300

400

500

600

Plâtrier‐plaquiste

Le rajeunissement des effectifs, qui  se dessinait au milieu desannées 2000, est aujourd'hui stoppé dans un métier où les be‐soins de renouvellement sont très importants.

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

200

400

600

800

1000

1200

Peintre‐solier

La situation dans ce groupe métier est comparable à celle desplâtriers  à  cette  différence  près  concernant  les  anciens  :  leurnombre continue de croître en peinture alors qu'il a évolué à labaisse en plâtrerie.

Page 23: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

2 ‐ Le personnel de production : évolution 2009‐2011 des mouvements de main d'oeuvre

Entre le 15 mars 2010 et le 15 mars 2011,les flux d'entrée et de sortie de l'appareilde production ont évolué à  la baisse parrapport  à  la  période  allant  du  15  mars2008 au 15 mars 2009. Ce sont principale‐ment  les flux de première entrée qui ontdiminué  (‐30 % globalement), en particu‐

lier  les  premières  entrées  de  jeunes  demoins de 25 ans  (‐47 %). Ainsi  le  taux derevitalisation  de  la  pyramide  des  âges(c'est  à  dire  le  rapport  des  premiers  en‐trants de moins de 25 ans sur les effectifsen  place)  a  sensiblement  fléchi  passanten deux ans de 7 % à 4 %.

On  constate  par  ailleurs  que  la  mobilitédes  jeunes  reste élevée, avec un  taux derotation qui est encore de 38 % en 2011 ;tous âges confondus, il est de 20 % sur lapériode considérée.

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

21

Le personnel de production du Bâtiment en Bretagne ‐ évolution 2009‐2011 des mouvements de main d'oeuvre

EFFECTIF TOTAL évol. 11/09  EFFECTIF < 25 ANS évol. 11/09  EFFECTIF ≥ 50 ANS évol. 11/09  effectif ≥ 50 ans

au 15 mars

Maçon

Carreleur

Charpentier bois

2009

10 483

2011

9 603

1 648

1 707

1 471

1 718

en %

‐8,4

2009

1 991

‐10,7

0,6

436

401

2011

1 436

en %

‐27,9

275

320

‐36,9

‐20,2

2009

1 757

2011

1 700

293

238

306

269

en %

‐3,2

2007

1803

4,4

13,0

301

220

Menuisier

Electricien

Plombier‐chauffagiste

Métallier

6 590

3 762

6 135

3 515

3 680

1 872

3 384

1 734

Couvreur

Plâtrier‐plaquiste

Peintre‐solier

TOTAL

3 710

2 770

3 641

2 432

4 965

41 187

4 899

38 532

‐6,9

‐6,6

1 257

649

‐8,0

‐7,4

775

250

914

499

‐27,3

‐23,1

529

173

‐31,7

‐30,8

‐1,9

‐12,2

849

478

‐1,3

‐6,4

837

7 923

683

294

‐19,6

‐38,5

673

5 796

‐19,6

‐26,8

990

617

1 074

618

640

400

605

407

8,5

0,2

940

579

‐5,5

1,8

726

376

543

480

603

460

967

6 925

1 056

7 098

11,0

‐4,2

466

518

9,2

2,5

964

6893

Flux d'entrée (1)

Flux 1ères entrées (2)

Flux de sortie (3)

solde entrées / sorties

8 652

4 752

7 909

3 340

9 184

‐532

7 623

286

taux de rotation (4)

taux recrutement externe (5)

taux de revitalisation (6)

21,7

11,5

20,2

8,7

‐8,6

‐29,7

3 941

2 953

‐17,0 2 691

1250

2 630

1 574

‐33,3

‐46,7

1 817

813

‐32,5

41,9

37,3

7,2

38,4

27,2

4,1

(1) : nombre d'entrées dans l'appareil de production sur une durée d'un an (entre le 15 mars et le 15 mars) ; ce sont des flux, c'est à dire que les entrantspeuvent entrer plusieurs fois au cours de la période ; ils peuvent donc être à la fois entrants et sortants.(2) : nombre de premières entrées dans l'appareil de production sur une durée d'un an ; parmi les entrants, il y a ceux qui entrent pour la première foisdans l'appareil de production(3) : nombre de sorties de l'appareil de production sur une durée d'un an ; à noter que ces sorties ne sont pas forcément définitives(4) : c'est le total des entrées et sorties, divisé par 2 et rapporté aux effectifs en place(5) : c'est le rapport des premiers entrants sur les effectifs en place(6) : c'est le rapport des premiers entrants de moins de 25 ans sur les effectifs en place

601

160

605

135

1 451

‐850

1 252

‐647

0,7

‐15,6

‐13,7

14,8

2,3

13,1

1,9

Page 24: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

3 ‐ Focus sur le personnel féminin

7 934  femmes  salariées  sont  recenséesdans le BTP au 15 mars 2011. Elles repré‐sentent 11 % des effectifs totaux du sec‐teur.La  grande majorité  de  ces  salariées  sontdes E.T.A.M., soit 82 % (la proportion est de20 % sur  l'ensemble des  salariés). 7 %  sontdes I.A.C. (6 % sur l'ensemble des salariés).

Au total,  les femmes dans le BTP représen‐tent :‐ 59 %  du  personnel  administratif  et  com‐mercial,‐ 7 % du personnel technique et d'encadre‐ment de chantier.‐ 2 % du personnel de production.En ce qui concerne le personnel de produc‐

tion  dans  le  bâtiment,  ce  sont  essentielle‐ment  des  peintres  (les  deux  tiers).  Oncompte par ailleurs 8 % de femmes menui‐siers,  6 %  de  femmes  couvreurs,  5 %  defemmes carreleurs et 4 % de  femmes élec‐triciens. Ces salariées représentent 6 % deseffectifs  en  peinture  et  de  l'ordre  de  1 %dans les autres métiers (2 % en carrelage).

7 934 femmes salariées recensées dans le BTP, dont 2 % à la production

Répartition détaillée des effectifs féminins salariés du BTP par métier et fonction et par tranche d'âge

22

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

11,6%

81,7%

6,7%

répartition par catégorie d'emploi

6 481 ETAM

923 ouvrières

530 IAC

■ Gros oeuvre & connexes

■ Second oeuvre

■ Travaux Publics

■ Divers

répartition par corps d'état ‐ personnel de production

26,7%

57,2%

12,7% 3,4%

répartition par corps d'état ‐ effectif total

43,4 %49,8 %

4 %

2,8 %

EFFECTIF TOTAL BTP

au 15 mars 2011

Métiers du gros oeuvre

femmes

26

hommes

9 577

TOTAL

9 603

% femmes

0,3

Métiers du second oeuvre

Métiers des Travaux Publics

Divers production

TOTAL PRODUCTION

466

37

28 463

6 707

406

935

9 052

53 799

28 929

6 744

1,6

0,5

9 458

54 734

4,3

1,7

Chef de chantier

Conducteur de travaux

Dessinateur métreur

Géomètre topographe

10

40

1 709

1 744

227

4

1 025

73

Technicien

Ingénieur

Divers technique

TECHNIQUE ET ENCADR. CHANTIER

192

41

2 746

349

65

579

271

7 917

1 719

1 784

0,6

2,2

1 252

77

18,1

5,2

2 938

390

6,5

10,5

336

8 496

19,3

6,8

Administratif

Commercial

Divers

ADMINISTRATIF ET COMMERCIAL

6 170

176

3 320

1 031

74

6 420

98

4 449

TOTAL 7 934 66 165

9 490

1 207

65,0

14,6

172

10 869

43,0

59,1

74 099 10,7

5,3%10,6%

27,7%

32,1%

24,4%

■ < 25 ans■ 25-29 ans■ 30-39 ans

■ 40-49 ans■ ≥ 50 ans

répartition des effectifs féminins par tranche d'âge

Page 25: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

Répartition du personnel de production par métier ‐ le poids du personnel féminin

Evolution 2007‐2011 des effectifs féminins par catégorie d'emploi et de leur poids dans les effectifs totaux BTP

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

23

METIERS PRODUCTION BÂTIMENT

au 15 mars 2011

Maçon

femmes

26

hommes

9 577

TOTAL

9 603

% femmes

0,3

Menuisier

Charpentier

Couvreur

Plombier

40

5

6 095

1 713

31

12

3 610

2 147

6 135

1 718

0,7

0,3

3 641

2 159

0,9

0,6

Chauffagiste

Peintre

Plâtrier

Carreleur

6

307

1 219

4 592

11

24

2 421

1 447

Métallier

Electricien

TOTAL

11

19

1 723

3 496

492 38 040

1 225

4 899

0,5

6,3

2 432

1 471

0,5

1,6

1 734

3 515

0,6

0,5

38 532 1,3

5,3%8,1%

1,0%6,3%

2,4%1,2%

62,4%

2,2%

4,9%2,2%

3,9%

■ Femme maçon■ Femme menuisier■ Femme charpentier■ Femme couvreur■ Femme plombier■ Femme chauffagiste

■ Femme électricien■ Femme peintre■ Femme plâtrier■ Femme carreleur■ Femme métallier

répartition du personnel de production féminin bâtiment par métier

EFFECTIFS FÉMININS BTPévol. 11/09%

EFFECTIFS TOTAUX BTPévol. 11/09%

% EFFECTIFS FÉMININS

au 15 mars

Ouvrier

2007

862

2009

999

2011

923 ‐7,6

2007

56 997

2009

57 519

2011

55 196 ‐4,0

2007

1,5

2009

1,7

2011

1,7

ETAM

IAC

TOTAL

6 048

503

6 622

541

7 413 8 162

6 481

530

‐2,1

‐2,0

7 934 ‐2,8

13 891

4 021

15 058

4 265

74 909 76 842

14 726

4 177

‐2,2

‐2,1

74 099 ‐3,6

43,5

12,5

44,0

12,7

9,9 10,6

44,0

12,7

10,7

Sources : CI‐BTP, Caisses de l'Ouest et du Grand Ouest / UCF ; CCCA‐BTP ‐ données au 15 mars 2011

Page 26: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

4 ‐ Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier dans le bâtiment

Au 15 mars 2011, on  compte 5 419  sala‐riés dans les fonctions techniques et d'en‐cadrement  de  chantier  dans  le  Bâtimenten Bretagne.Le  recul  de  plusieurs  années  (depuis2005)  montre  que  l'encadrement  dechantier a été fortement renforcé : les ef‐fectifs ont été multipliés par 1,5 point en‐tre 2005 et 2011.. C'est  au  cours  des  années  2006  à  2008que  le renforcement a été  le plus  impor‐tant  mais  les  effectifs  ont  continué  deprogresser  les  années  suivantes,  malgréla crise (+222 emplois entre 2009 et 2011,soit une hausse de 12 %), alors que dansle même temps, à la production, on enre‐gistre  une détérioration du niveau d'em‐ploi  (‐ 2 600 emplois entre 2009 et 2011,soit une baisse de plus de 6 %).Dans  les  fonctions  techniques,  les  effec‐tifs  sont  stables  dans  le  bâtiment  sur  lapériode considérée.La répartition des effectifs par activité de

l'entreprise  et  par  fonction  (voir  graphi‐ques ci‐dessous) montre que c'est en cou‐verture  et  en  chauffage  que  l'on  trouveles  plus  fortes  proportion  d'ingénieurs  ;c'est  en maçonnerie,  carrelage  et  chauf‐fage  que  l'on  trouve  les  plus  fortes  pro‐

portions  de  chefs  de  chantier  ;  c'est  encarrelage  et  en  peinture  que  l'on  trouveles  plus  fortes  proportions  de  conduc‐teurs de chantier  ; enfin, c'est en menui‐serie et en plomberie que  l'on trouve  lesplus fortes proportions de techniciens. 

Répartition par activité des effectifs dans les fonctions techniques et d'encadrement de chantier

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

813

11361364

16821850 1900

2072

Encadrement de chantier ‐ Bâtiment

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

33243089 3105 3223 3221 3304 3347

Fonctions techniques ‐ Bâtiment

Evolution des effectifs dans les entreprises bretonnes entre 2005 et 2011

Fonctions techniques et d'encadrement de chantier ‐ les effectifs salariés par activité dans les entreprises bretonnes de bâtiment

source : CI BTP‐UCF / CCCA‐BTP

au 15 mars 2011chef 

de chantier conducteurde travaux

dessinateurmétreur

divers technique ingénieur technicien

Maçonnerie

Carrelage

Menuiserie

487 492

24

28

37

71

375 59

33

170

4

24

62 339

1

6

14

153

géomètre topographe TOTAL

1 814

113

452

Charpente

Couverture

Plomberie

Chauffage

5

22

33

52

19

123

21

73

Electricité

Plâtrerie

Métallerie

Peinture

106

13

251

22

9

44

40

100

58

46

8

1

27

46

14

22

6

16

28

50

3

37

95

330

91

27

30

1

65

85

20

8

3

4

756

17

38

3

92

76

3

138

190

179

631

1 1 238

84

264

316

TOTAL BATIMENT 880 1 192 1 023 191 179 1 950 4 5 419

Plâtrerie

Carrelage

Charpente

Plomberie

Couverture

Métallerie

Peinture

Menuiserie

Chauffage

Electricité

Maçonnerie

0 500 1000 1500 2000

Platrerie

Carrelage

Charpente

Plomberie

Couverture

Metallerie

Peinture

Menuiserie

Chauffage

Electricite

Maconnerie

0,0% 20,0% 40,0% 60,0% 80,0% 100,0%

ingénieurtechnicien chef de chantierconducteur de travaux

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

24

Page 27: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

Globalement,  le  personnel  d'encadre‐ment  de  chantier  est  une  populationvieillissante. Il y a d'abord les chefs de chantier dontl'âge  moyen  est  le  plus  élevé,  soit  44ans.  Cette  moyenne  peut  être  large‐ment  dépassée  selon  l'activité  dans  la‐quelle  ils  exercent  ;  en  carrelage  et  encharpente,  par  exemple,  elle  approche49 ans. Il y a ensuite les conducteurs detravaux  avec  un  âge moyen  de  40  ans.Cette moyenne varie aussi selon l'activi‐té ; c'est en électricité qu'elle est la plusélevée,  dépassant  43  ans.  On  constateque la maçonnerie se démarque des au‐tres  activités  par  un  personnel  d'enca‐drement plus jeune.En  ce  qui  concerne  les  techniciens,  lapopulation  des  ingénieurs  est  vieillis‐sante  avec  une  moyenne  d'âge  nette‐ment supérieure à 40 ans dans beaucoupd'activités.  La  maçonnerie  se  démarquede nouveau avec une moyenne d'âge sen‐siblement  moins  élevée  (inférieure  à  35ans).Dans  les  autres  fonctions  techniques,  la

population  est  plus  jeune,  notammentcelle  des  dessinateurs‐métreurs,  quelleque  soit  l'activité.  Les  autres  technicienssont  sur  une  moyenne  d'âge  qui  varieaussi  fortement  selon  l'activité,  les  plusjeunes  étant  en  chauffage  et  électricité,les plus âgés en carrelage et peinture.La répartition des effectifs par fonction et

activité  (tableau  ci‐dessous)  montre  quec'est  dans  le  second  oeuvre  technique(chauffage,  électricité)  que  le  poids  destechniciens  et  personnel  d'encadrementde chantier est le plus élevé ; c'est en plâ‐trerie  et  en  couverture  qu'ils  pèsent  lemoins dans les effectifs totaux. 

Fonctions techniques et d'encadrement de chantier ‐ âge moyen par fonction et activité

source : CI BTP‐UCF / CCCA‐BTP

au 15 mars 2011chef 

de chantier conducteurde travaux

dessinateurmétreur

divers technique ingénieur technicien

Maçonnerie

Carrelage

Menuiserie

43,2 37,6

48,8

43,7

39,5

40,8

36,4 38,0

32,8

34,4

42,5

39,0

34,7 41,2

44,0

45,0

45,4

40,0

Charpente

Couverture

Plomberie

Chauffage

48,6

42,6

40,1

38,3

45,5

45,3

42,1

40,7

Electricité

Plâtrerie

Métallerie

Peinture

44,7

44,5

43,3

42,0

42,6

46,7

39,8

41,0

33,9

31,9

43,1

58,0

33,5

32,9

45,8

37,0

41,3

43,5

37,6

38,2

47,3

40,6

39,3

35,8

37,3

34,9

34,7

43,0

35,2

37,2

40,7

43,3

40,6

50,0

36,8

40,3

46,8

45,3

40,4

42,2

TOTAL 44,1 39,9 35,4 39,0 39,5 38,3

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

25

Répartition des effectifs par fonction et par activité* ‐ le poids du personnel technique et encadrement de chantier

source : CI BTP‐UCF / CCCA‐BTP

au 15 mars 2011admin.

et commercial production*technique  

& encadrt chantier effectifs totaux % technique

& encadrement de chantier

Maçonnerie

Carrelage

Menuiserie

1 956 13 343

281

1 077

2 069

5 579

1 814 17 113

113

452

2 463

7 108

10,6

4,6

6,4

Charpente

Couverture

Plomberie

Chauffage

204

500

1 603

3 918

518

681

2 490

2 514

Electricité

Plâtrerie

Métallerie

Peinture

1 200

222

4 847

2 513

394

628

1 668

5 622

138

190

1 945

4 608

179

631

3 187

3 826

7,1

4,1

5,6

16,5

1 273

83

7 320

2 818

230

316

2 292

6 566

17,4

2,9

10,0

4,8

TOTAL

* N.B. : les données de ce tableau sont indiquées par activité de l'entreprise (code NAF) ‐ à ne pas confondre avec les données par métier ou groupe métier(voir tableau page 18) 

7 661 46 166 5 419 59 246 9,1

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1 ‐ Evolution du travail intérimaire

Après avoir sensiblement baissé en 2009,le  nombre  de  contrats  d'intérim  conclusdans  le bâtiment est  reparti à  la hausse,globalement,  en  2010  et  2011  avant  dediminuer de nouveau en 2012. Sur cinq ans, on constate que le poids dugros oeuvre dans  le  nombre de  contratsconclus n'a cessé de se réduire. Il est pas‐sé  de  près  de  30 %  en  2008  à moins  de26 %  en  2012.  Sur  la  dernière  année,  labaisse du nombre de contrats conclus estplus  marquée  dans  le  gros  oeuvre  quedans  le  second  oeuvre.  Ce  constat  est  àrelier  à  l'évolution  de  l'activité  du  bâti‐ment sur  la période considérée. La dété‐rioration du niveau de production,  inter‐venue après l'été 2008, a touché plus for‐tement  le  marché  de  la  constructionneuve  que  celui  de  l'entretien‐améliora‐

tion où la baisse a été contenue par uneorientation  favorable  de  la  demande  entravaux  de  rénovation  énergétique  etd'adaptation  du  bâti  existant  à  lavieillesse et au handicap.En  Equivalents  Temps  Plein  (ETP),  lenombre de  contrats  conclus  en 2012  re‐présente  4 338  emplois.  Rapportés  aux

effectifs en place dans les entreprises , leratio  est  de  l'ordre de  9 %,  si  l'on prenden  compte  seulement  le  personnel  deproduction. (A noter que le ratio indiqué dans le gra‐phique page suivante, soit 6 %, prend encompte l'ensemble de l'effectif salarié).

L'intérim dans le bâtiment ‐ répartition des ETP par activité de l'entreprise (1er trimestre 2012)

L'analyse de l'activité intérimaire par acti‐vité  de  l'entreprise  montre  que  le  plusgrand nombre de contrats en EquivalentsTemps Plein (ETP) se répartit entre la ma‐çonnerie‐gros  oeuvre  (18,5 %  du  totaltoutes activités bâtiment confondues) etles  travaux  d'installation  électrique(13,7 % du total).

Cela  étant,  si  l'on  rapporte  ces  ETP  auxeffectifs en place dans les entreprises, lesactivités ayant eu le plus recours à l'inté‐rim  sont  les  travaux de démolition,  avecun ratio ETP en intérim sur les effectifs enplace  de  l'ordre  de  30 %,  les  travauxd'agencement  des  lieux  de  vente  (ratiode  23 %),  les  travaux  divers  de  finitions

(ratio de l'ordre de 17 %). Ce ratio est in‐férieur à 7 % en maçonnerie‐gros oeuvrecomme  en  travaux  d'installation  électri‐que.

(voir graphique page suivante)

27

Les indicateurs d'emploiLe marché du travail dans le secteur du bâtiment

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Sources : DARES ; CI‐BTP, Caisses de l'Ouest et du Grand Ouest ; ACOSS‐URSSAF ; Cellule Economique de Bretagne

Les contrats d'intérim conclus par les entreprises de Bâtiment ‐ évolution 2008‐2012

2008 2009 2010 2011 2012Évol. (en %)

2012/2011

RÉPARTITION PAR CORPS D'ÉTATGros oeuvre

Second oeuvre

BRETAGNE

26 735 23 639

63 815

90 550

60 714

84 353

23 796 25 568

65 679

89 475

72 950

98 518

24 598 ‐3,8

71 899

96 497

‐1,4

‐2,1

% Gros oeuvre 29,5 28,0 26,6 26,0 25,5

Page 30: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

L'intérim dans le bâtiment ‐ répartition des ETP* par activité de l'entreprise (1er trimestre 2012)

* sur une base de 1 600 heures

28

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

autres travaux de finitions

peinture, vitrerie

revêtements sols et murs

plâtrerie

menuiserie métallique et serrurerie

menuiserie bois et PVC

agencement lieux de vente

autres travaux d'install.

travaux d'isolation

install. équipements therm. et clim.

installation eau et gaz

installation électrique

autres trav. spécialisés de construc.

montage structures métalliques

travaux de démolition

construction maisons individuelles

travaux d'étanchéification

travaux de charpente

travaux de couverture

construction bâtiments divers

maçonnerie générale, gros oeuvre

0 200 400 600 800

96

340

182

226

124

267

110

7

117

187

158

526

11

6

46

68

87

92

145

340

713

Répartition ETP par NAF (%)

% ETP /effectif salarié

18,5 6,5

8,8

3,8

12,4

3,6

2,4

2,3

5,2

11,2

1,8

1,2

2,4

29,9

0,2

0,3

1,7

1,4

13,7

4,1

6,6

5,1

4,9

3,0

5,0

15,0

0,2

2,9

1,0

23,4

6,9

3,2

3,9

5,0

5,9

4,7

7,8

7,3

8,8

2,5

5,9

16,8

TOTAL toutes activités Bâtiment

100,0 6,2

Sources :CI‐BTP Caisses de l'Ouest et du Grand Ouest au 15 mars 2012 (heures intérim) ; ACOSS‐URSSAF au 31.12.2011 (effectif salarié) ; Cellule Economique de Bretagne

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2 ‐ Les besoins de main d'oeuvre des entreprises de bâtiment

L'enquête  de  besoins  de  main  d'oeuvre(BMO)  réalisée  chaque  année par  les Di‐rections régionales de Pôle Emploi avec leconcours du CRÉDOC,  indique que moinsd'un  établissement  sur  cinq  (19 %),  toussecteurs  confondus,  prévoyait  au  moinsune embauche en 2013. Cette proportionn'est plus que de 14 % dans le secteur duBTP  (elle était  encore de 16 % un an au‐paravant).Globalement,  les  projets  de  recrutementdes employeurs de  la région augmententlégèrement :  + 0,9 % par  rapport  à  2012.Ce n'est pas le cas dans le BTP où les pro‐jets  d'embauche  déclarés  par  les  em‐ployeurs  ont  diminué  de  21 %  et  repré‐sentent moins de 3 100 postes pour 2013,contre 3 900 en 2012.Au total, 40 % des projets de recrutement

sont  jugés  difficiles  par  les  employeurs.Dans le BTP, la proportion est de 57 % etdans  les  emplois  de  production  du  bâti‐ment,  elle  atteint  60 %  (elle  était  encoreplus élevée en 2012, soit 67 %). 

Si l'on regarde les projets pour un emploide  production  dans  le  bâtiment,  ils  sontau nombre de 2 315 pour 2013,  soit unebaisse de 25 % sur un an. Les  besoins  portent  principalement  surles maçons  et  les menuisiers‐ouvriers  del'agencement  et  de  l'isolation,  soit  envi‐ron  400  postes  chacun,  devant  les  ou‐vriers non qualifiés du second oeuvre. Parmi  les plus demandés,  le métier d'ou‐vrier  qualifié  de  la  peinture  et  de  la  fini‐tion  demeure  celui  qui  pose  le  plus  deproblèmes de recrutement (74 % des pro‐

jets  sont  jugés  difficiles  à  satisfaire)  Lesmenuisiers sont aussi parmi les plus diffi‐ciles  à  trouver.  Ce  sont  les  recrutementssur  les  postes  d'électricien  et  de  maçonqui  posent  le  moins  de  problèmes  en2013 (moins d'un projet sur deux est jugédifficile).

Les intentions d'embauche pour l'année 2013 dans un emploi de production bâtiment en Bretagne

29

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Professionnel du travail de lapierre et des matériaux associés

Charpentiers (métal)

Charpentiers (bois)

Electriciens du bâtiment

Plombiers, chauffagistes

Couvreurs

Ouvriers qualifiés de la peintureet de la finition du bâtiment

Ouvriers non qualifiés du grosoeuvre du bâtiment

Ouvriers non qualifiés du secondoeuvre du bâtiment

Menuisiers et ouvriers de l'agen-cement et de l'isolation

Maçons

0 100 200 300 400 500

7

26

117

155

187

204

209

270

342

397

401

% recrutements difficiles

% recrutements saisonniers

45,7 0,5

71,8

54,8

9,7

17,9

66,5

74,3

9,6

13,2

62,8

59,1

0,0

1,1

42,7

63,0

0,0

6,3

79,8

67,9

0,0

0,0

TOTAL 11 métiers60,2 7,1

Source : Pôle emploi, enquêtes BMO 2012 et 2013

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3 ‐ La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

En Bretagne, 15 785 demandeurs étaientinscrits  à  Pôle  emploi  dans un métier  deproduction  bâtiment  à  fin  décembre2012,.  Par  rapport  à  la  fin  2011,  on  encompte  15 %  de  plus  (la  hausse  est  del'ordre  de  12 %  tous  secteurs  d'activitéconfondus).Parmi  eux,  près  d'un  sur  quatre  avaitmoins de 25 ans (cette proportion ne dé‐passait  pas  18 %  tous  secteurs  d'activitéconfondus).  C'est  en pose de  fermeturesmenuisées que la part des jeunes était  laplus élevée, soit 32 % ; c'est aussi dans cemétier  que  le  nombre  de  demandeursavait le plus augmenté sur un an (+35 %).7 %  des  demandeurs  avaient  au  moins55 ans,  pourcentage  qui  montait  à  20 %parmi  les  demandeurs  inscrits  en  plâtre‐rie. Plus du tiers des demandeurs étaient ins‐

crits  depuis  au moins  un  an  ;  cette  pro‐portion  atteignait  42 %  en  plâtrerie  et45 % en construction béton.Près  d'un  demandeur  sur  quatre  s'était

inscrit  à  la  fin d'un CDD et près d'un  surcinq, à la fin d'une mission d'intérim.

Les demandeurs d'emploi dans un métier de production bâtiment au 31 décembre 2012 ‐ répartition par métier, âge, durée

30

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Taille et décoration de pierres

Pose de revêtements souples

Application et décoration en plâtre, stucet staff

Montage de structures métalliques

Travaux d'étanchéité et d'isolation

Réalisation et restauration de façades

Montage structures et charpentes bois

Réalisation, install. ossatures bois

Pose et restauration de couvertures

Pose de revêtements rigides

Construction en béton

Pose de fermetures menuisées

Montage d'agencements

Install. équipts sanitaires et thermiques

Manoeuvre du GO et des TP

Electricité bâtiment

Peinture en bâtiment

Maçonnerie

0 500 1000 1500 2000 2500 3000

96

107

133

176

214

217

272

324

547

602

658

801

1167

1400

1527

2117

2632

2795

Les motifs d'inscription ‐ demandeurs d'emploi inscrits à fin décembre 2012

1,3 1,92,2

2,94,8

7,7

8,3

18,923,6

28,5

■ Autre cas ■ Fin de CDD ■ Fin mission intérim ■ Autre licenciement ■ Reprise d'activité ■ Licenciement éco. ■ Rupture convent. CDI ■ Démission ■ Première entrée ■ Fin convention conversion

%< 25 ans

%≥ 55 ans

% inscrits≥ 1 an

18,9 9,7 32,5

25,2

26,3

7,7 37,4

6,7 38,0

24,9

26,1

5,6 35,8

6,3 35,1

15,2

31,8

6,0 38,3

7,1 31,2

11,7

26,9

5,2 44,8

6,6 33,2

22,9

23,1

8,6 31,8

6,8 33,6

23,9

13,4

3,7 31,3

6,0 33,2

13,6

9,7

4,2 31,8

8,5 39,2

18,0

14,0

20,3 42,1

8,4 31,8

13,5

Total 18 métiers22,5

13,5 38,5

7,3 35,7

évol.2012/2011

19,4

16,3

17,2

7,2

10,8

9,8

35,8

17,7

4,9

5,8

9,1

16,7

29,9

20,2

12,1

‐9,5

‐8,5

14,3

14,5

Source : Pôle emploi, données au 31 décembre 2012

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1 ‐ Les besoins liés à la prévision d'activité à l'horizon 2017

Au  total,  pour  assurer  le  volume de  tra‐vaux  prévu  à  l'horizon  2017,  le  nombred'emplois  de  production  nécessaires  de‐vrait être de 65 565, en augmentation de3,6 % par rapport à 2012, soit 2 292 em‐plois supplémentaires. C'est une progres‐sion modeste qui est liée à la faiblesse dela  croissance  attendue  à  l'horizon  2017.La répartition de ces emplois par marchédevrait,  par  contre,  être  sensiblementmodifiée.  Ainsi,  les  travaux  en  construc‐tion  durable  en  neuf  et  en  rénovation,c'est  à  dire  les  travaux  liés  à  la  perfor‐mance énergétique et qualité environne‐

mentale (PEQE) représenteraient  41 764emplois,  soit  64 %  du  total  des  emploisde production  à  l'horizon 2017  (38 % en2012).En ce qui concerne le marché de la réno‐vation énergétique du parc de logementsexistants,  le  nombre  d'emplois  de  pro‐duction  concernés  devrait  être  de  9 569globalement, en hausse de 33 % par rap‐port à 2012. La répartition de ces emplois par type detravaux ne varie pas entre 2012 et 2017.Le  remplacement  des  menuiseries  exté‐rieures  en  représenterait  encore  la  plus

grande part, soit près de 47 % du nombretotal d'emplois, devant l'isolation des pa‐rois opaques (23 % des emplois).Quel que soit le type de travaux, le nom‐bre  d'emplois  nécessaire  évoluerait  à  lahausse  à  l'horizon  2017  par  rapport  à2012. La plus forte progression concerne‐rait  l'isolation  des  parois  opaques  (nom‐bre  d'emplois  en  hausse  de  61 %  sur  lapériode considérée), de même que le so‐laire  thermique  qui  représente  cepen‐dant bien moins d'emplois sur le marchéde  la  rénovation  énergétique  des  loge‐ments existants, soit un peu plus de 2 %.

Evolution prévisionnelle des emplois de production à l'horizon 2017

31

Les indicateurs d'emploiLes besoins en emplois de production à l'horizon 2017

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Source : estimation Cellule Economique de Bretagne

Chiffre d'affairesbâtiment

7 431 M€ en 2012

8 718 M€ en 2017

(en millions d'euros courants)

construction durable

2 813 M€ en 2012

5 789 M€ en 2017

Emplois de productionbâtiment

63 273 en 2012

65 565 en 2017

constructiondurable

23 931 en 2012

41 764 en 2017

Page 34: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

Répartition prévisionnelle des emplois de production par marché à l'horizon 2017

Focus sur les prévisions d'emplois liés à la rénovation énergétique des logements

32

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

1389

850

3503

238440

100 137336

194

2237

1085

4470

304486

128221

390248

Isolation(hors toiture)

Isolationtoiture

remplacementmenuiseriesextérieures

marchés liés à l'isolation des parois opaquesvitrées et toitures

marchés liésà la régulationet ventilation

installationéquipementschauffage

performants

marchés liés aux équipementsutilisant des énergies renouvelables

photovoltaïque solairethermique

pompeà chaleur

bois

■ 2012■  2017

NEUF

29 302

28 245

LOGEMENT

19 991

NON RÉSIDENTIEL

9 312

LOGEMENT

21 376

9 569

NON RÉSIDENTIEL

14 528

3 950

RÉNOVATION

36 263

13 519

8 254

EMPLOIS PRODUCTION

65 565

CONSTRUCTION DURABLE*

41 764

Efficacité énergétique Equipements EnR

* Construction durable : travaux visant la performance énergétique et la qualité environnementale (PEQE) en construction neuve ou en rénovation.

Page 35: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

A l'horizon 2017,  le nombre d'emplois deproduction  nécessaires  devrait  légère‐ment  progresser  dans  tous  les  métiersmais  la  principale  évolution  concerne  lapart des emplois  liés aux  travaux de per‐

formance énergétique et qualité environ‐nementale  (PEQE)  ;  celle‐ci  augmentesensiblement quel que soit le métier con‐sidéré, les plus impactés étant les menui‐siers‐charpentiers,  les  couvreurs  et  les

plâtriers,  en  raison  notamment  du  fortpotentiel  de  travaux  de  rénovation  éner‐gétique  à  réaliser  sur  le  parc  de  loge‐ments existants.

2 ‐ Les besoins de renouvellement de main d'oeuvre (personnel de production)

Aux  besoins  liés  à  l'évolution  des  mar‐chés, il convient d'ajouter les besoins derenouvellement qui doivent être pris encompte pour être en capacité de réaliserle  volume  d'activité  prévu.  En  effet,  lesbesoins  de  renouvellement  tiennentcompte, d'une part, de  la mobilité de  lamain  d'oeuvre  et,  d'autre  part,  duvieillissement des effectifs en place.La  mobilité  des  emplois  comprend  lesolde  des  entrées/sorties  de  l'appareilde  production  (2 %  des  effectifs  totauxen moyenne par an),  les décès et invali‐dités  (0,4 %  des  effectifs  totaux  enmoyenne  par  an),  les  mouvements  depromotion  interne  (1,5 %  des  effectifstotaux en moyenne par an).En ce qui concerne  le vieillissement deseffectifs en place, on a vu que le mouve‐ment  de  rajeunissement  engagé  au  dé‐but  des  années  2000  s'est  enrayé  sousl'effet de la détérioration du niveau d'ac‐tivité à partir de  la  fin de  l'année 2008.Le pourcentage actuel de jeunes dans laprofession, soit 15 %, ne permet pas derevitaliser  la  pyramide  des  âges  ;  il  de‐vrait être de 20 %. Ainsi,  au  total,  le  besoin  de  renouvelle‐ment est estimé à 19 575 emplois.

33

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Répartition par métier des besoins d'emploi liés à la prévision d'activité à l'horizon 2017

EMPLOIS DE PRODUCTION 2012 EMPLOIS DE PRODUCTION 2017 Evolutionnbre

emplois2012‐2017

Maçon

Carreleur

Menuisier‐Charpentier

TOUS TRAVAUX

17 268

DONT PEQE

5 554

2 829

10 208

707

6 429

Part PEQE

32,2

TOUS TRAVAUX

17 893

25,0

63,0

2 931

10 578

DONT PEQE

10 773

Part PEQE

60,2

1 347

10 062

46,0

95,1

625

102

370

Couvreur

Plâtrier

Métallier

Plombier‐Chauffagiste

4 229

3 467

2 016

1 380

2 375

6 667

910

2 548

Electricien

Peintre

Autres

TOTAL

7 997

6 846

2 450

1 473

1 387

63 273

464

23 931

47,7

39,8

4 382

3 593

38,3

38,2

2 461

6 909

3 245

2 610

74,1

72,6

1 509

4 279

61,3

61,9

30,6

21,5

8 286

7 094

33,5

37,8

1 438

65 565

4 348

2 686

52,5

37,9

905

41 764

62,9

63,7

153

126

86

242

289

248

51

2 292

source : estimation Cellule Economique de Bretagne

Répartition par métier des besoins de renouvellement

Besoins liésaux départsà la retraite

Besoins liésà la

mobilité

Besoinrenouvellementhorizon 2017

Maçon

Carreleur

Menuisier

1 927 3 415

315

973

560

1 725

5 342

875

2 698

Charpentier

Couvreur

Plâtrier

Métallier

166

472

294

836

387

265

686

470

Plombier

Chauffagiste

Electricien

Peintre

387

355

687

630

892

764

1 582

1 354

460

1 308

1 073

735

1 074

985

2 474

2 118

Autres

TOTAL

156

7 059

277

12 516

433

19 575

source : estimation Cellule Economique de Bretagne

NOTA : voir en annexe les fiches détaillées par groupe métier

Page 36: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

3 ‐ Estimation du besoin total en emplois de production à l'horizon 2017

Le besoin total à  l'horizon 2017 serait del'ordre  de  22 000  emplois  de  productiondans  le bâtiment en Bretagne, 9 emploissur  dix  étant  des  emplois  de  renouvelle‐ment.Un bon tiers de ces emplois de renouvel‐lement  sont des besoins  liés aux départsà la retraite.

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Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Répartition par métier des besoins d'emplois de production à l'horizon 2017

Besoins liésà l'évolutiondes marchés

Besoinsde

renouvellement

Besointotal

horizon 2017

Maçon

Carreleur

Menuisier‐Charpentier

Couvreur

625

102

5 342

875

370

153

3 158

1 308

5 967

977

3 528

1 461

Plâtrier

Métallier

Plombier‐Chauffagiste

Electricien

126

86

1 073

735

262

290

2 059

2 474

Peintre

Autres

TOTAL

248

30

2 118

433

2 292 19 575

1 199

821

2 321

2 764

2 366

463

21 867

source : estimation Cellule Economique de Bretagne

Page 37: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

1 ‐ Une nouvelle configuration des compétences requises

Les divers engagements pris par la Franceau  niveau  international  et  européen  surles  questions  environnementales,  en  gé‐néral,  et  sur  celles  des  changements  cli‐matiques, en particulier, ont été progres‐sivement  inscrits  dans  les  politiques  pu‐bliques  nationales  qui  placent  le  bâti‐ment  à  un  poste  clé.  Avec  les  lois  Gre‐nelle  1  et  2  votées  en  2009  et  2010  quifixent  des  objectifs  à  atteindre  et  unéchéancier,  une  nouvelle  étape  a  étéfranchie.Ces objectifs sont :‐ l'un, prioritaire, de la performance éner‐gétique‐ l'autre, parallèle, de  la qualité  sanitaireet environnementaleLes enjeux qui sous‐tendent ces objectifssont :‐ celui  de  l'économie  des  ressources  na‐turelles  (énergie,  eau, matériaux)  à  tousles stades du cycle de vie, dans un soucid'efficacité  économique  (notion  de  coûtglobal..)‐ celui  de  la  protection  de  l'environne‐ment,  par  la  limitation  des  impacts  (ré‐duction  des  émissions  nocives,  des  dé‐chets  et  des  nuisances  de  chantier,  pré‐servation des ressources...)‐ celui du confort d'usage et de la préven‐tion des risques de santé pour les profes‐sionnels  du  bâtiments  et  pour  les  occu‐pants  (qualité  de  l'air  intérieur  et  del'eau,  sécurité,  confort  acoustique,  con‐fort d'été, accessibilité...)Autant de défis qui appellent des change‐ments importants dans la façon de cons‐

truire  et  de  rénover.  Il  s'agit  en  clair  deréduire  l'empreinte  écologique  des  bâti‐ments, impératif qui passe par une trans‐formation des systèmes constructifs, uneintervention massive  sur  le parc existantet qui appelle une mutation profonde descompétences.  C'est  bien  la  formationprofessionnelle  des  acteurs  de  la  cons‐truction qui est en question et qui est  laclé de réussite.Les  évolutions  à  intégrer  par  les  profes‐sionnels du bâtiment sont à  la  fois nom‐breuses  et  urgentes.  On  peut  en  retenirdeux principales, l’une découlant de l’au‐tre :

 ⇒ L'obligation de résultats

Le contrôle des constructions et, en parti‐culier,  de  leurs  caractéristiques  thermi‐ques, va être profondément revu :« La loi Grenelle 2 prévoit qu’au momentdu dépôt du permis de construire, le péti‐tionnaire s’engage sur la prise en comptede  la  réglementation  thermique.  Les  ca‐ractéristiques thermiques du bâtiment se‐ront  ensuite  contrôlées  par  un acteur  dela  construction  et  se matérialiseront  parune attestation de performance. Il appar‐tiendra aux autorités de  l’Etat de vérifierque  ces  dispositions  sont  bien  mises  enœuvre. »  (Circulaire  interministérielle  du23 mars  2009  sur  la  territorialisation  dela mise  en œuvre  du  Grenelle  de  l’envi‐ronnement)Le  Grenelle  de  l’environnement  est  encela  porteur  d’une  évolution majeure,  à

savoir passer d’une obligation de moyensà une obligation de résultat. Il s’agit, pourles professionnels, de s’engager sur  troispoints :‐ suppression  totale  des  ponts  thermi‐ques,‐ maîtrise de l’étanchéité à l’air‐ maîtrise des techniques de pose les plusefficientes  (donc  souvent  les  plus  inno‐vantes)  au  regard  d’une  réglementationthermique constamment renforcée (la RT2012 étant une étape vers la RT 2020)C’est  ainsi  que  la  capacité  d’auto‐con‐trôle des intervenants va devenir un élé‐ment clé des compétences requises.

⇒ Un nécessaire décloisonnement pourune approche globale du bâti

La capacité d’auto‐contrôle ne suffit pas.L’importance  des  enjeux,  l’ambition  desobjectifs  fixés  (aujourd’hui  le  bâtimentbasse  consommation,  demain  le  bâti‐ment à énergie positive, pour atteindre lefacteur  4*  à  l’horizon  2050)  portent  eneux  un  impératif  :  l’implication  de  tousles  intervenants  sur  le  chantier,  de  la‐quelle  découle  la  nécessité  de  « pensercollectif »,  d’apprendre  à  « faire  ensem‐ble ». Il s’agit d’acquérir un état d’esprit qui in‐tègre  la  notion  d’interdépendance  descompétences,  reposant  sur  le  principede l’interaction des gestes.Le  principe  de  l’interaction  pour  un  ob‐jectif  commun de haute qualité environ‐nementale  des  bâtiments,  l’impératif

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Les indicateurs de formationL'impact des lois Grenelle sur les métiers du bâtiment

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Source : Etude « construction et développement durable – emploi, compétences, formation », Cellule Economique de Bretagne, juillet 2009

*En 1997, l’Europe a pris  l’engagement de diviser quatre ses rejets de gaz à effet de serre d’ici 2050 (Protocole de Kyoto). Cet effort traduit  l’effort que lespays industrialisés doivent accomplir ensemble pour que les émissions actuelles soient divisées par 2 au niveau de la planète, afin de contenir  le réchauffe‐ment climatique à un niveau d’élévation de 2°C.

Page 38: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

premier  de  la  performance  énergétiqueamènent, en décloisonnant les métiers, àune  reconfiguration des  compétences enles  regroupant  par  domaine  d’interven‐tion  (l’enveloppe,  l’équipement  techni‐que,  l’aménagement  intérieur)  dont  l’in‐terdépendance  sera  garantie  par  unenouvelle fonction à développer : la coor‐dination.Les  évolutions  requises  sont  donc  bienautant d’ordre comportemental que tech‐nique. La modification du comportementconstitue le tronc commun de compéten‐ces à développer ; celles‐ci sont au moinsde trois ordres :1)  adopter  un  comportement    éco‐res‐ponsable, c’est à dire :‐  chantiers  à  faibles nuisances  (bruit,  cir‐culations,  stockage,  prévention‐sécuritédes intervenants et riverains),‐ gestion des déchets  (stockage,  tri,  recy‐clage),‐ vérifier la traçabilité des produits et ma‐tériaux,‐ apprendre à évaluer l’impact environne‐mental des méthodes, procédés, produitset matériaux utilisés,‐ respecter  les  consignes  de  séccurité  etde prévention des risques sanitaires dansla mise en œuvre.

2)  Avoir  une  approche  globale  du  bâti,c’est à dire :‐  intégrer  la  notion  d’interaction  des  in‐terventions et leur degré de priorisation

‐ avoir une bonne  lecture du bâti  (identi‐fier  les  systèmes  constructifs,  leurs  con‐traintes…),‐ avoir  une  connaissance  des  autres  mé‐tiers,‐ apprendre à « faire ensemble »

3)  Apporter  de  la  valeur  ajoutée  à  sescompétences, c’est à dire :‐ mettre à jour ses connaissances,‐ maîtriser  les  normes,  règlements  et  lesbonnes pratiques qui y sont liées,‐ développer l’auto‐contrôle des interven‐tions,‐ apporter  conseil  et  information  auxclients,‐ raisonner en coût global,‐ maîtriser les outils informatiques.

Il    reste que  l’ambition des objectifs affi‐chés implique également une transforma‐tion  radicale  des  façons  de  faire  sur  leplan technique.D’abord,  émerge  la  nécessité  d’avoir  àmaitriser  de  nouveaux  systèmes  cons‐tructifs.  C’est  ainsi,  par  exemple,  que  lessystèmes d’isolation par l’extérieur ou ré‐partie sont aujourd’hui privilégiés.En  matière  d’aménagement  intérieur,  lanouveauté va consister à garantir la quali‐té de l’air  intérieur, avec la contrainte deréduction  de  l’empreinte  écologique  dessolutions retenues.En  matière  d’équipement  technique  en‐fin,  il  s’agit  d’économiser  les  ressources

ce  qui,  s’agissant  d’énergie  notamment,implique  l’utilisation  accrue  des  énergiesrenouvelables. Autre poste clé en matièred’économie  d’énergie,  la  ventilation  de‐vient  un  enjeu  dont  l’importance  peutjustifier des compétences spécialisées.On  voit  ainsi  l’ampleur  des  transforma‐tions  à  opérer  et  ce  qu’elles  impliquenten besoins de formation. Les schémas sui‐vants  permettent  d’avoir  une  visualisa‐tion  synthétique  des  enjeux,  selon  uneapproche qui se veut à la fois :‐ globalisante (regroupement des compé‐tences requises par fonction ; mise en lu‐mière d’un  tronc commun de compéten‐ces  à  développer  par  l’ensemble  des  in‐tervenants),‐ progressive  (évolutions requises à courtterme,  soit dès 2012, et à moyen  terme,soit à l’horizon 2020),‐ différenciée  par  marché  (constructionneuve,  rénovation)  et  par  métier  ou  fa‐mille de métiers (repérage de compéten‐ces spécifiques à maîtriser.

A  noter  que  les  évolutions  à  intégrer  entermes de contenu de métier dépendentétroitement du choix stratégique de l’en‐treprise,  élément  fondamental  de  la  dé‐termination des besoins de compétences. 

(voir schémas pages suivantes)

36

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

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37

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

L'impact du Grenelle de l'environnement

à court terme :2012

un objectif prioritaire :la performanceénergétique

dans le neuf,la norme BBC*

dans le neuf,la norme BEPOS

dans le parc existant,vers la norme

BBC rénovation*

suppressiontotale

des ponts thermiques

maîtrise de l'étanchéité 

à l'air

acquisition de nouveaux savoir‐faire(systèmes constructifs,

EnR)

maîtrisede nouveaux systèmes

constructifs

développementde la construction

bois

à moyen terme :2020

un objectif global :la performance 

environnementale

Des résultatsattendus

Des exigencestechniques

de l'obligation de moyens 

àl'obligation de résultats

de l'approche globaledu bâti

à l'analyse de son cycle de vie

‐ 38 %dans le parc existant,la réduction desconsommations énergétiques

utilisation accruedes énergies renouvelables

Des objectifsfixés

Page 40: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

38

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Des objectifs fixés

à court terme : 2012 à moyen terme : 2020

résultats attendus :- dans le neuf, la norme BBC- dans le parc existant, réduction des consommations énergétiques (-38 %)

un objectif prioritaire :la performance énergétique

résultats attendus :- dans le neuf , la norme BEPOS- dans le parc existant, la norme BBC

un objectif global :la haute qualité environnementale

des exigences techniques :- suppression totale des ponts thermiques- maîtrise de l'étanchéité à l'air- acquisition de nouveaux savoir-fairetechniques et technologiques (systèmesconstructifs, énergies renouvelables)

une évolution requise :de l'obligation de moyens à l'obligation de résultats

des exigences techniques :- maîtrise de nouveaux systèmes cons-tructifs, techniques et technologies inno-vantes (isolation par l'extérieur, isolationrépartie, énergies renouvelables)- utilisation de matériaux ultra performants,sur le plan technique... et écologique

une évolution requise :de l'approche globale du bâti à l'analysede son cycle de vie

Une nouvelle configuration des compétences requises 

L'enveloppe du bâti

Deux niveauxinteractifs

 l'enveloppe du bâti       l'équipement technique

L'équipement technique

Trois postes clés

isolationventilation

génération d'énergie

Une finalité

performanceenvironnementale

confortd'usage

(accessibilité,sécurité,santé)

Une méthode :

approche globale

Un état d'esprit :

éco‐responsabilité

Trois domainesd'intervention

le clos/couvertl'aménagement intérieurles installations techniques

Deux types d'évolutions requises

évolution comportementale(travail en complémentarité, en réseau, auto‐contrôle, ...)

évolution technique(procédés, systèmes, matériaux, techniques et technologies innovantes et écologiques)

Deux échéances

2012

2020

Page 41: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

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39

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Source : Cellule Economique de Bretagne ‐ "Construction et développement durable ‐ Emploi, compétences, formation", juillet 2009(Reproduction interdite sans autorisation préalable)

Page 42: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

2 ‐ Des défis à relever au niveau des entreprises

Un tournant culturel : l’offre globale

On a vu que l'obligation de résultats à la‐quelle les entreprises sont désormais con‐traintes,  passe  nécessairement  par  uneinterdépendance  des  compétences poury parvenir. C'est la seule démarche possi‐ble  pour  atteindre  les  performances  at‐tendues en construction neuve, le niveauBBC étant déjà une étape très exigeante,le niveau BEPOS constituant une véritablerupture. Cette démarche est, en tout cas,on  l'a vu, un exercice  imposé en matièrede rénovation du bâti existant.Les entreprises doivent donc apprendre àtravailler  ensemble  ou  plus  exactementen  réseau. Déjà,  l'intégration au bâti deséquipements  liés  à  l'utilisation  des  éner‐gies  renouvelables  (panneaux  solairesphotovoltaïques,  panneaux  solaires  ther‐miques)  implique  l'intervention  associéede  plusieurs  métiers  (celle  du  couvreur,de  l'électricien,  du  chauffagiste,  faisantainsi  évoluer  le  poste  couverture,  parailleurs concerné par les systèmes de col‐lecte des eaux pluviales (domaine d'inter‐vention du plombier sanitaire).Se pose alors la question de la coordina‐tion des actions puisqu'il  s'agit,  en  cons‐truction  neuve,  de  combiner  l'enveloppedu  bâti  avec  l'équipement  technique,  laperformance  de  l'une  déterminant  le  di‐mensionnement de l'autre, et, en rénova‐tion,  d'intervenir  de  façon  séquentielledans  le  cadre  d'un  bouquet  de  travaux.Mais se pose aussi  la question de la res‐ponsabilité  puisqu'il  s'agit  de  s'engagersur un résultat  final, ce qui suppose uneinterface unique avec le donneur d'ordre.

Le  regroupement  de  compétences  oud'entreprises  autour  d'une offre  globale

apparaît  dès  lors  comme  étant  la  ré‐ponse la plus pertinente. Ce sera, en tout cas, un passage obligé àl'horizon 2020. Partant de là, les entrepri‐ses doivent se positionner en termes d'or‐ganisation.  Le  choix  à  opérer  tourne  au‐tour de la question de l'intégration ou del'externalisation  des  compétences  requi‐ses,  y  compris  s'agissant  de  l'étape  pré‐alable du diagnostic et de  l'évaluation del'impact  environnemental  des  solutionsretenues, induite par l'offre globale. 

La construction d'une offre globale peuttoutefois  prendre  plusieurs  formes  entermes  de  stratégie  d'entreprise,  selondeux  options  principales  :  la  spécialisa‐tion,  qui  correspond plutôt  à  une  straté‐gie  de  coeur  de  métier  à  forte  valeurajoutée,  ou  la  diversification  qui  s'appa‐rente,  quant  à  elle,  à  une  stratégie  decontractant général. 

➞ Le choix de la spécialisationCe choix vise à développer soit une com‐pétence  technique  spécifique  (par exem‐ple, la construction bois ou métal, la ven‐tilation,  l'énergie  solaire  photovoltaïque,ou  encore  la  domotique,  ...),  soit  unecompétence  fonctionnelle  (par  exemple,spécialisation  sur  l'enveloppe du bâti, ousur  l'aménagement,  ou  sur  l'équipementtechnique).  L'entreprise  s'inscrit  alorsdans  une  logique  de  partenariat,  c'est  àdire  d'association  de  compétences  pourconstruire une offre globale, ce qui impli‐que  pour  elle  d'intégrer  un  groupementou un réseau d'entreprises et/ou de déve‐lopper une pratique de co‐traitance, voirede  sous‐traitance.  Dans  cette  configura‐tion, l'entreprise choisit, soit d'assumer lerôle  d'entreprise  pilote  qui  assurera  l'in‐

terface  unique  avec  le  donneur  d'ordre,donc  endossera  la  responsabilité  en ma‐tière de résultat final, soit délèguera cettemission  à  une  autre  entreprise  du  grou‐pement, soit le groupement d'entreprisess'appuiera  sur  la  maîtrise  d'oeuvre  lors‐qu'il y en a une.

➞ Le choix de la diversificationCe choix vise à regrouper des compéten‐ces  au  sein  d'une même  entreprise,  soitdes  compétences  connexes  au  métierd'origine  (par  exemple,  la  technique  detoiture  végétalisée  ou  la  pose  de  pan‐neaux  solaires  pour  le  couvreur,  l'isola‐tion  thermique  par  l'extérieur  pour  lepeintre, le carreleur, le maçon, ou encorele couvreur, selon la technique appliquée,l'entretien‐maintenance  pour  le  chauffa‐giste,  la  domotique  ou  plus  exactementl'immotique  pour  l'électricien,  etc.),  soitdes compétences associées (par exemple,couverture  et  équipement  technique,voire  entreprise  générale).  L'entreprises'inscrit  alors  dans  une  logique  d'ensem‐blier qui, selon le niveau d'intégration decompétences, appelle ou non un  rappro‐chement  avec  d'autres  entreprises  pourconstruire une offre globale.

La  solution  retenue,  quelle  qu'elle  soit,devra  nécessairement  apporter  une  ré‐ponse  en  termes  de  coordination  et  deresponsabilité finale. En tout cas, la capa‐cité  des  entreprises  à  se  positionner,  leschoix  opérés  auront  des  répercussionsdéterminantes  sur  les  compétences  àmaîtriser.

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Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Page 43: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

1 ‐ Les effectifs en formation ‐ année scolaire 2012/2013

Au total, à la rentrée scolaire 2012‐2013,on compte 7 785 jeunes inscrits dans uneformation initiale aux métiers du bâtimenten Bretagne ; les plus gros effectifs sont enmenuiserie  (21 %), maçonnerie  (14 %) etinstallations thermiques (près de 14 %).Près de la moitié des jeunes inscrits (46 %)préparent un CAP ; le plus grand nombreparmi  eux  est  en  maçonnerie  (un  surcinq).Un jeune sur trois est inscrit en Bac Pro ;les plus nombreux parmi ceux‐là sont enmenuiserie  (un  bon  tiers)  et  en  installa‐tions thermiques (22 %).

Un peu plus d'un jeune sur dix prépare unBP, dont 23 % en menuiserie, 21 % en ma‐çonnerie et 16 % en peinture.7 % des jeunes sont inscrits en BTS, dontun  tiers  en  encadrement  de  chantier  et27 % en installations thermiques.Au  total,  plus  de  la  moitié  des  jeunes(52 %) suivent une formation par appren‐tissage.  Cette  proportion  varie  sensible‐ment selon les métiers. En couverture eten  plâtrerie,  la  quasi‐totalité  est  en  ap‐prentissage  ;  ils  sont  également  trèsnombreux en carrelage (84 % en appren‐tissage)  et  plomberie  (75 %).  En  revan‐

che,  dans  les  formations  installationsthermiques,  ils se forment surtout par  lavoie  scolaire  (71 %)  ;  on  fait  le  mêmetype  de  constat  pour  les  formations  auxmétiers  du  bois,  surtout  en  charpente(62 % se forment par la voie scolaire) plusqu'en menuiserie (59 %).

En évolution par rapport à la rentrée sco‐laire  précédente,  on  constate  que  lenombre de  jeunes en formation a globa‐lement évolué à la baisse (‐5 %).Les évolutions varient selon le métier : cesont surtout les effectifs en menuiserie qui

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Les indicateurs de formationLa formation initiale

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Source : CCCA‐BTP / Rectorat Académie de Rennes ‐ 

Répartition des effectifs par diplôme et par mode de formation ‐ année scolaire 2012/2013

Répartition par diplôme

Maçonnerie

Carrelage

CAP BP

708

205

172

42

BAC PRO MC

205

BTS Autres*

Répartition par mode

Total

1 085

247

APP %

709

208

65,3

84,2

VS %

376

39

34,7

15,8

Charpente

Couverture

Electricité

Plomberie

238

287

40

46

358

326

67

23

Chauffage

Menuiserie

Métallerie

Plâtrerie

148

534

74

193

172

146

28

15

291

23

313 7

13

10

59

25

571

874

29

32

26

146

23

91

12

61

582

366

804

374

222

356

38,1

97,3

371

282

46,1

75,4

1 059

1 636

293

187

309

665

29,2

40,6

132

169

45,1

90,4

360

10

61,9

2,7

433

92

53,9

24,6

750

971

70,8

59,4

161

18

54,9

9,6

Peinture

Encadrement de chantier

TOTAL

490 132

3 612 832

*Autres : BT, BTN. APP : ApprentissageVS : Voie scolaire

305 16

2 591 101

29

180

546 103

972

180

7 785

641 65,9

4 064 52,1

331

180

34,1

100,0

3 721 47,8

Page 44: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

ont baissé (‐12 %) et en peinture (‐8 %) ; ilsont diminué aussi dans les métiers du se‐cond oeuvre  technique  (‐6 % en plombe‐rie, ‐5 % en électricité et en chauffage) demême  qu'en métallerie  (‐4 %).  En  revan‐che,  ils ont  légèrement progressé en ma‐çonnerie et en plâtrerie (de l'ordre de 2 % àla hausse).

Si l'on regarde les évolutions par diplôme,la baisse concerne surtout les effectifs enBac Pro (‐11 %), alors que  les effectifs enBP sont stables (+0,4 %) tandis qu'en CAPla  baisse  est  limitée  à  1 %.  On  constate,en revanche, que les effectifs ayant choiside faire une mention complémentaire ontévolué à la hausse (+16 %) de même que

ceux inscrits en BTS (+2,6 %).Les  évolutions  par  mode  de  formationmontrent  une  baisse  plus  marquée  deseffectifs formés par la voie scolaire (‐8 %),à  relier  à  la  diminution  des  effectifs  enBac Pro ;  les effectifs formés par appren‐tissage, quant à eux, ont baissé de 2 %.

2 ‐ Les flux d'entrée et de sortie de l'appareil de formation initiale

Entrées actuelles en 1ère année :Nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, augmenté du nombre de contratsde professionnalisation).

Sorties actuelles de formés vers la vie active : Effectif en année terminale formé par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, entrant dans la vie active c'est à dire déduction faited'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'étudesLa disparition du BEP et Bac Pro en 2 ans au profit du Bac Pro en 3 ans à partir de la rentrée 2009* se traduit par un flux de sortants de niveau IV plus impor‐tant

* A noter que dans l'Académie de Rennes, le Bac Pro en 3 ans avait été mis en place, à titre expérimental, dès la rentrée 2008‐2009 dans certaines filières (eninstallations thermiques, notamment).

A  la  rentrée  scolaire  2012/2013,  2 544jeunes  ont  commencé  une  formationdans  un métier  de  production  bâtiment.Les deux tiers d'entre eux sont entrés enpremière  année  de  CAP  en  deux  ans ; letiers restant est entré en première annéede Bac Pro en trois ans.La  répartition  des  entrées  par  métiermontre  que  les  effectifs  en  menuiseriesont les plus nombreux  (22 % du nombretotal),  devant  la maçonnerie  (17 %)  et  lapeinture (un peu moins de 13 %).La  répartition  des  entrées  par  diplômemontre des différences selon les métiers :

si  le  CAP  prédomine  dans  la  plupart  desmétiers,  on  constate  qu'en  chauffage,  laplupart des jeunes sont entrés en Bac Pro(9 sur 10 dans ce métier) ; en menuiserie,le  plus  gros  effectif  est  aussi  en  Bac  Pro(55 %).  Par  ailleurs,  on  note  qu'en  char‐pente,  la répartition se fait à parts quasi‐égales entre le CAP et le Bac Pro et qu'enpeinture,  il y a une proportion non négli‐geable  d'entrées  en  Bac  Pro  (le  tiers  desjeunes dans ce métier), comme en électri‐cité. En  revanche, en maçonnerie,  la plu‐part (82 %) sont entrés en CAP ; c'est aus‐si le cas en métallerie.

En  ce qui  concerne  les  sorties  vers  la  vieactive,  2 336  jeunes  formés  sont  entréssur le marché du travail à la fin de l'annéescolaire 2012/2013, la plupart (91 %) avecun  diplôme.  Ce  pourcentage  monte  à97 % en plomberie et 98 % en chauffage ;il descend à 84 % en plâtrerie et 83 % encouverture. Parmi  les diplômés, tous mé‐tiers confondus, 6 sur dix ont un diplômede niveau V et 4 sur 10, un diplôme de ni‐veau IV. La menuiserie est la seule forma‐tion dans laquelle les diplômés de niveauIV  sont  plus  nombreux  que  les  diplômésde niveau V (64 % contre 36 %).

42

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Répartition des entrants et sortants par diplôme et niveau de formation ‐ année scolaire 2012/2013

Année scolaire 2012/2013Entrées 1ère année Sorties vers la vie active

Maçonnerie

Carrelage

Charpente

CAP

352

Bac Pro

76

92

99

95

TOTAL

428

92

194

formés

357

diplômés V

223

124

200

104

109

Couverture

Electricité

Plomberie

Chauffage

141

176

95

136

23

191

Menuiserie

Métallerie

Plâtrerie

Peinture

259

99

310

10

71

219

101

141

271

135

214

120

193

78

92

104

285

91

149

569

109

71

320

437

90

145

61

97

329

76

152

TOTAL 1 667 878 2 544 2 336 1 280

diplômés IV

107

8

64

22

89

10

130

255

21

6

143

855

Page 45: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

NOTA  :  ne  sont pas prises en  compte  lesentrées en 1ère année de BP ou de BTS,celles‐ci  étant  considérées  comme  despoursuites d'études. Néanmoins, pour in‐formation, à noter que 430 jeunes étaient

inscrits  en  1ère  année  de  BP  en  2012/2013 dont  20 % en maçonnerie,  20 % enmenuiserie  et  16 %  en  peinture.  S'agis‐sant du BTS, 311 jeunes étaient inscrits en1ère  année,  dont  un  tiers  en  encadre‐

ment  de  chantier  et  un  quart  dans  l'unedes  quatre  options  du  BTS  génie  climati‐que.

3 ‐ Le dispositif de formation initiale en 2012/2013 : capacités d'accueil, taux d'utilisation

L'appareil  de  formation  initiale  disposaitde  3 456  places  en  entrée  de  formationpremière  année  à  la  rentrée  scolaire2012/2013,  dont  les  deux  tiers  pour  leCAP en deux ans et un  tiers pour  le BAC

PRO  en  trois  ans.  Au  total,  ces  capacitésd'accueil  ont  été  remplies  à  peine  auxtrois  quart,  avec  peu de  différence  entrele  CAP  (capacités  utilisées  à  73 %)  et  leBAC PRO (74 %).

Par métier,  ce  sont  les  capacités  des  for‐mations  en  charpente,  couverture  etpeinture qui ont été les plus sollicitées (à80‐81 %)  ;  les  moins  sollicitées  concer‐nent les formations en plâtrerie et métal‐lerie  (à  62‐63 %).  Toutes  formations  con‐fondues, les taux d'utilisation les plus éle‐vés concernent le CAP Charpente (capaci‐tés utilisées à près de 83 %) et le BAC PROMenuiserie  (82 %)  ;  à  l'opposé,  on  re‐trouve  le  BAC  PRO  Métallerie  (capacitésutilisées au tiers).En  ce  qui  concerne  les  poursuites  d'étu‐des (BP et BTS), les capacités d'accueil en1ère année de BP ont été utilisées à 76 %,soit  un  taux  plus  élevé  qu'en  CAP  et  enBAC PRO 1ère année. Le dispositif  le plussollicité est le BP Plomberie (capacités uti‐lisées à 93 %) ; le moins sollicité est le BPmétallerie  (utilisé  à  60 %)  et  le  BP  Char‐pente (utilisé à moins de 62 %).En  ce  qui  concerne  le  BTS,  les  capacitésd'accueil sont en général totalement utili‐sées,  sauf  en  BTS  Aménagementf‐fini‐tions.

43

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Entrées en formation initiale 1ère année ‐ capacités d'accueil et taux d'utilisation

Année scolaire 2012/2013

Capacités d'accueil Taux d'utilisation (%)

Maçonnerie

Carrelage

Charpente

CAP

459

BAC PRO

105

125

120 120

TOTAL

564

CAP

76,5

125

240

73,6

82,5

BAC PRO

72,4

TOTAL

75,7

79,2

73,6

80,8

Couverture

Electricité

Plomberie

Chauffage

174

258 149

181

39 273

Menuiserie

Métallerie

Plâtrerie

Peinture

389

144

378

30

114

269 129

174

407

81,0

68,2

181

312

74,6

59,0

62,4

81,0

66,1

70,0

74,6

68,6

767

174

66,3

68,8

114

398

62,3

81,0

82,0

33,3

74,1

62,6

78,3

62,3

80,2

TOTAL 2 272 1 184 3 456 73,2 74,0 73,5

Focus sur les BTS ‐ année scolaire 2012/2013 Effectif 1ère année

Capacités d'accueil

Taux d'utilisation (%)

Fluides‐énergies‐environnement option A, génie sanitaire et thermique

Fluides‐énergies‐environnement option B, génie climatique

1556

1558

10097

Fluides‐énergies‐environnement option C, génie frigorifique

Fluides‐énergies‐environnement option D, maintenance et gestion des systèmes

Systèmes constructifs bois et habitat

Construction métalliques

1511

15n.r.

1534

n.r.n.r.

100

Charpente ‐ couverture

Enveloppe du bâtiment ‐ façades, étanchéité

Domotique

Aménagement‐finitions

1310

1010

3113

3015

Encadrement de chantier

TOTAL

98

311

90

13010010387109

Page 46: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment
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1 ‐ Formation initiale : la nécessaire revitalisation de la pyramide des âges

Globalement,  on  constate  que  le  nom‐bres de jeunes sortis de l'appareil de for‐mation initiale à la fin de l'année scolaire2012/2013,  soit  2 336,  ne  suffit  pas  àcouvrir  les  besoins  de  recrutement  entermes  de  revitalisation  de  la  pyramidedes  âges  des  effectifs  en  place  ;  ces  be‐soins  ne  seraient  couverts  qu'à  hauteurde 81 %. En ce qui concerne les jeunes sortis avecun diplôme, on constate un contraste en‐tre les niveaux V et IV. En effet, alors queles  besoins  au  niveau  IV  seraient  large‐ment  couverts,  ce n'est pas  le  cas au ni‐veau V où à peine  les deux  tiers des be‐

soins seraient couverts.D'un  métier  à  l'autre,  on  remarque  queles  flux de  sortie de  l'appareil  de  forma‐tion  initiale  sont  supérieurs  aux  besoinsen carrelage (au niveau V mais pas au ni‐veau  IV), en charpente  (au niveau  IV no‐tamment) et surtout en chauffage (au ni‐veau  V  et  plus  encore  au  niveau  IV).  Enrevanche,  le déficit de  jeunes  formés esttrès marqué en maçonnerie (au niveau Vparticulièrement), couverture et plâtrerie(au niveau IV surtout).

Si l'on fait l'évaluation globale du disposi‐tif  de  formation  initiale  sur  l'année  sco‐

laire  2012/2013  (voir  tableau  page  sui‐vante),  on  note  que  les  besoins  annuelsde recrutement de jeunes qualifiés pour‐raient  globalement  être  satisfaits  (sansdistinction entre  les niveaux de diplôme)si  les  capacités  d'accueil  étaient  totale‐ment  utilisées,  avec  un  taux  de  réussiteaux  examens  de  80 %  minimum.  Néan‐moins,  les  situations  varient  d'un métierà l'autre ; le déficit persisterait en effet enmaçonnerie,  en  plâtrerie  et  surtout  encouverture  et  il  apparaît  également  enélectricité.

45

Les indicateurs de formationLes besoins en formation à l'horizon 2017

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Source : UCF‐CI BTP  ‐ CCCA‐BTP / Rectorat Académie de Rennes ‐ Cellule Economique de Bretagne

Les besoins annuels de recrutement de jeunes qualifiés à l'horizon 2017 ‐ taux actuel de couverture par l'appareil de formation

Sorties 2013 vers la vie active Besoins annuels de jeunes

Maçonnerie

Carrelage

Charpente

formés

357

diplômés V

223

124

200

104

109

diplômés IV

107

TOTAL

797

8

64

83

129

dont qualifiés

550

très qualifiés

110

50

93

24

13

Couverture

Electricité

Plomberie

Chauffage

120

193

78

92

104

285

91

149

Menuiserie

Métallerie

Plâtrerie

Peinture

437

90

145

61

97

329

76

152

22

89

254

281

10

130

143

96

171

209

40

49

94

70

32

14

255

21

439

101

6

143

185

371

318

66

65

28

124

254

30

72

TOTAL 2 336 1 280 855 2 879 1 999 477

Taux de couverture des besoins (%)

TOTAL

44,8

dont qualifiés

40,5

149,4

155,0

208,0

117,2

très qualifiés

97,3

33,3

492,3

47,2

68,7

45,6

44,0

72,7

296,9

96,8

212,9

55,0

181,6

31,3

928,6

99,5

89,1

45,6

92,4

52,4

88,7

61,3

59,8

392,3

75,0

20,0

198,6

81,1 64,0 179,2

Page 48: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

46

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Evaluation globale du dispositif de formation initiale ‐ année scolaire 2012/2013

Les entrées en formation Les sorties vers la vie activeBesoins annuelsde recrutement

Couverture des besoins

capacités entréesaccueil1è année

actuelles1è année

taux sortiesremplissage1è annnée

actuellesformés

sorties sortiesactuellesdiplômés

optimiséesdiplômés

besoins annuelsjeunes qualifiés

tauxactuel

taux optimisé

Maçonnerie

Carrelage

Charpente

Menuiserie

669

167

513

124

279

875

218

656

Electricité

Plomberie

Chauffage

Métallerie

452

196

302

150

357

204

249

127

77

74

357

124

78

75

200

437

330

112

460

141

173

400

244

569

67

77

193

104

70

62

285

90

181

101

242

129

279

82

380

145

660

74

50,0

151,4

106

383

163,2

104,4

69,7

190,5

230,2

148,6

258

126

70,2

80,2

84

94

332,1

87,2

93,8

102,4

452,4

154,3

Couverture

Plâtrerie

Peinture

TOTAL

204

128

165

80

488

4 019

389

2 973

81

63

120

97

80

74

329

2 336

100

82

130

114

295

2 135

381

2 935

211

154

47,4

53,2

326

2 476

90,5

72,7

61,6

74,0

116,9

118,5

source : UCF/CI‐BTP ‐ CCCA‐BTP ‐ Estimation Cellule Economique de Bretagne

Capacité d'accueil en 1ère annéeEstimation des possibilités pédagogiques d'accueil en 1ère année des sections ou classes en fonctionnement, réalisée à partir d'informations du Rectorat d'Aca‐démie pour la voie scolaire, des CFA pour l'apprentissage

Entrées actuelles en 1ère année  Nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale, augmenté du nombre de contrats de professionnalisation et de CFP(titre homologué de l'AFPA)

Taux de remplissageEntrées actuelles en 1ère année de formation rapportées aux capacités d'accueil des sections ou classes en fonctionnement

Sorties actuelles de diplômés vers la vie active Effectifs de diplômés sortant de formation par la voie scolaire, l'apprentissage, l'AFPA pour les moins de 25 ans, les contrats de professionnalisation, déductionfaite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) de la rétention de l'appareil de formation (poursuite d'études, passage dans une classe de même niveau, redou‐blement)

Sorties optimisées de diplômés vers la vie activeEffectif maximal de diplômés que l'on obtiendrait avec des capacités d'accueil remplies à 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum

Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le BTP, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction desperspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017

Taux de couvertureactuel : sorties actuelles de diplômés vers la vie active rapportées au besoin de recrutement en jeunes qualifiésoptimisé : sorties maximales de diplômés vers la vie active rapportées au besoin de recrutement en jeunes qualifiés

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2 ‐ Formation continue : l'impact des marchés de la construction durable

A  l'horizon  2017,  les  emplois  de  produc‐tion  seront de plus  en plus  impactés parles  chantiers  en  construction  durable(performance énergétique et qualité envi‐ronnementale),  en  lien  avec,  d'une  part,l'entrée  en  vigueur  généralisée  de  la  RT2012  depuis  le  1er  janvier  2013  sur  lesmarchés  de  la  construction  neuve  et,

d'autre  part,  la  nécessité  de  procéder  àdes  rénovations  lourdes  pour  réduire  lesconsommations  d'énergie  sur  le  parc  debâtiments  existants,  ces  consommationsdevant  être  réduites  de  38 %  à  l'horizon2020.  C'est  ainsi  que  41 764  emplois  se‐ront nécessaires en 2017 pour réaliser lestravaux liés à la performance énergétique

et  qualité  environnementale,  contre23 931  en  2012.  Le  différentiel  est  de17 833 emplois, qui  seront à  former pro‐gressivement d'ici 2017,  soit par des  sta‐ges  de  formation  continue,  soit  eninterne dans  l'entreprise via  le personneldéjà formé.

47

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Les besoins en formation continue à l'horizon 2017 en lien avec la montée en régime de la construction durable (PEQE)

EMPLOIS DE PRODUCTION 2012 EMPLOIS DE PRODUCTION 2017 Besoin enformationcontinue2012‐2017

Maçon

Carreleur

Menuisier‐Charpentier

TOUS TRAVAUX

17 268

DONT PEQE

5 554

2 829

10 208

707

6 429

Part PEQE

32,2

TOUS TRAVAUX

17 893

25,0

63,0

2 931

10 578

DONT PEQE

10 773

Part PEQE

60,2

1 347

10 062

46,0

95,1

5 219

640

3 633

Couvreur

Plâtrier

Métallier

Plombier‐Chauffagiste

4 229

3 467

2 016

1 380

2 375

6 667

910

2 548

Electricien

Peintre

Autres

TOTAL

7 997

6 846

2 450

1 473

1 387

63 273

464

23 931

47,7

39,8

4 382

3 593

38,3

38,2

2 461

6 909

3 245

2 610

74,1

72,6

1 509

4 279

61,3

61,9

30,6

21,5

8 286

7 094

33,5

37,8

1 438

65 565

4 348

2 686

52,5

37,9

905

41 764

62,9

63,7

1 229

1 230

599

1 731

1 898

1 213

441

17 833

PEQE : Performance Energétique et Qualité Environnementale source : estimation Cellule Economique de Bretagne

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Fiches récapitulatives par groupe métierAnalyse par groupe métier

49

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

La relation emploi‐formation est présentée sous forme de fiche par groupe métier, regroupant différents indicateurs d'emploi et deformation :‐ effectifs en place‐ flux d'entrée et de sortie de l'appareil de production (estimation)‐ effectifs en formation‐ flux d'entrée et de sortie de l'appareil de formation‐ recrutement et besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017

Pages‐ Maçonnerie & connexes 51‐ Carrelage 55‐ Charpente Bois 59‐ Menuiserie 63‐ Électricité 67‐ Plomberie‐Chauffage 71‐ Métallerie 75‐ Couverture 79‐ Plâtrerie 83‐ Peinture 87

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L'appareil de production : 3 987 établissements et 16 501 salariés (codes NAF : 41.20A, 41.20B, 43.99C, 43.99D) 

Le personnel de production : 9 603 maçons et tailleurs de pierre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

Maçonnerie & connexesmaçons, tailleurs de pierre

51

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

L'emploi 

42,6%

46,6%

10,8%

1 699 artisans travaillant seul*

1 856 entreprises artisanales (1‐9 salariés)

432 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés

10 à 19 salariés

6 à 9 salariés

1 à 5 salariés

0 salarié*

172

260

356

1 500

1 699

Répartition des établissements par taille d'effectifs

Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)

effectifs salariés

16 501

41.20A : 2 704

41.20B : 2 627

   43.99C : 10 299

43.99D : 871

60 ans et +

55‐59 ans

50‐54 ans

45‐49 ans

40‐44 ans

35‐39 ans

30‐34 ans

25‐29 ans

‐ 25 ans

81

629

990

1 089

1 126

1 200

1 380

1 672

1 436

2011

2007

Evolution de la pyramide des âges

02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

Evolution des stocks

Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place

Effectifs en place

9 603

Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2  sur effectifs en place

< 25 ans

< 25 ans

> 25 ans

> 25 ans

Entrées

622 1 646 2 268

Age moyen : 37 ans

< 25 ans : 15,0 %

peu qualifiés : 26,8 %

qualifiés : 40,8 %

très qualifiés : 32,4 %

Taux de recrutement externe

8,9 %

Taux de rotation

23,3 %

Sorties

465 1 734 2 199

dont 1er entrants

361 495 856

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 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

CAP Maçon

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin22 ‐ LP Quintin (Jean Monnet)22 ‐ EREA Taden (Beauregard)29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper

7515

565

860

656

7515

627

845

439

29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)35 ‐ Bâtiment CFA Ille‐et‐Vilaine, Saint‐Grégoire35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ CFA Compagnons du Devoir, Rennes35 ‐ EREA, Rennes35 ‐ LP Redon (Beaumont)35 ‐ LT Rennes (Mendès France)

1530

1121

6024

5119

15 9

7536

4532

8 71515

119

248

147

1515

47

56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ EREA Ploemeur (Les Pins)

● CAP Constructeur en béton armé du Bâtiment22 ‐ LP Saint Brieuc (Freyssinet)29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)35 ‐ CFA Bâtiment Ille‐et‐Vilaine, Saint‐Grégoire

608

486

758

525

24 18

15 9

1215

96

30 19

● CAP Tailleur de pierre, marbrier du bâtiment et de la décoration22 ‐ LP Quintin (Jean Monnet)35 ‐ CFA Unicem, Louvigné du Désert

12 1215 7

12 1330 20

● CAP

■  Bac Pro

▲ BP

La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

52

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

Bac Pro Technicien du Bâtiment : organisation et réalisation du gros oeuvre

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ LP Quintin (Jean Monnet)29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)

1515

29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)29 ‐ LPP Landerneau (St Joseph)

1515

1010

1515

1213

1515

6796

35 ‐ LPP Montauban de Bretagne35 ‐ LT Rennes (Mendès France) 3056 ‐ LP Pontivy (du Blavet) 15

▲ BP Maçon22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin 1529 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper35 ‐ Bâtiment CFA Ille‐et‐Vilaine, Saint‐Grégoire

3015

268

155 15

8153

12 152212

1515

151111

35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes

1515

BP Métiers de la pierre35 ‐ CFA Unicem, Louvigné du Désert 15

1514

1530

1024

10 15 14

Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil

Diplômes Effectif1ère année

Capacitéd'accueil

Taux de remplissage

CAPBac ProBTN

352 45976‐

105‐

77%72%‐

BTBPBTSTOTAL

‐85

‐105

‐513

‐669

‐81%‐

77%

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie

Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.

Entrées 1ère année*

MaçonnerieCAP352

Bac Pro76

Sorties de formation initialeTotal sortants

311 dont diplômés V

203dont diplômés IV

95

Brest

Quimper

Ploemeur

VannesRedon

St‐Brieuc

Rennes

Montauban

Fougères

Louvigné du DésertTaden

St Grégoire

Plérin

Quintin

Landerneau

Pleyben

Pontivy

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La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

53

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)

(en nombre)  CAP  Bac Pro BTN  BP BTS  MC

2010/2011

2011/2012

2012/2013

709

652

198

225

708 205

197

189

‐ 172

‐ ‐

Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)

(en %)

2009/2010

 CAP 

83

Bac Pro

93

2010/2011

2011/2012

NOTA : 74 % de réussite pour les BEP en 2009/2010 (dernière année d'existence)

90

86

86

85

BTN

 BP

69

BTS

 MC

66

81

1104

1066

1085

Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?

Sorties actuelles Sorties optimisées (1)

Sortants 

dont diplômés V

dont diplômés IV

(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum

357

223

493

308

107 152

Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements

Les sorties de diplômés couvrent tout juste les besoins annuels de la profession en jeunes qualifiés de niveau IV et moins de 41 % de besoins en jeunes quali‐

fiés de niveau V. On note que le dispositif de formation n'était pas pleinement utilisé à la rentrée 2012‐2013 (77 % des capacités d'accueil). Ce dispositif ap‐

paraît bien dimensionné pour le niveau IV mais pour le niveau V, il ne l'est pas puisque même s'il était pleinement utilisé à ce niveau, les besoins annuels de

la profession ne seraient couverts qu'à 56 %.

Le diagnostic

Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017

Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés

Maçonnerie

Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment

de jeunes

361

niveau V

550

niveau IV

110

Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017

Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)

NIVEAU V Intitulé du titre

Sortants (en nombre)

‐25 ans +25 ans TOTAL

Sortants diplômés (en nombre)

‐25 ans +25 ans

Maçonnerie

‐ Coffreur bancheur option Bâtiment

‐ Maçon

9

79

‐ Maçon du bâti ancien 10

15

73

24

152

29 39

1

21

9

45

3 17

TOTAL

10

66

20

En 2012/2013, les effectifs en CAP ont progressé de 8,6 % par

rapport à l'année précédente alors qu'une baisse est enregis‐

trée en BAC PRO comme en BP (de l'orde de ‐9 %). Au total, le

nombre de  jeunes  en  formation est  passé de 1 066  à  1 085,

soit une hausse de 2 %.

A  la  fin  de  l'année  scolaire  2011/2012,  Les  taux  de  réussite

aux examens ont été moins bons que les années précédentes

en CAP et BAC PRO ; c'est l'inverse en BP.

Page 56: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

54

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

Emplois de production

17 268

17 893

Performance énergétiqueet qualité

environnementale

5 554

10 773

Non résidentiel

3 372 2 945

1 233 2 650

Logement

6 261 6 877

3 428 6 877

Non résidentiel

3 070 3 155

628 858

Construction neuve

9 633 9 822

4 661 9 527

Entretien‐rénovation

7 635 8 071

893 1 246

Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en maçonnerie devrait peu augmenter à l’horizon 2017 par rapport à 2012 (de l'ordre de

4 %). La part d’emplois liés à la performance énergétique et la qualité environnementale devrait, en revanche, croître sensiblement pour attein‐

dre 60 % en 2017 (contre 32 % en 2012). 

L’essentiel des emplois concernés par ces travaux (88 %) est lié au marché de la construction neuve, principalement celui du logement.

Les maçons devraient rester peu impactés par le marché de la rénovation énergétique des logements existants ; leur intervention sur ce marché

devrait se faire surtout en matière d’isolation extérieure.

Les besoins en emploi à l'horizon 2017

 (source : estimation Cellule Economique de Bretagne)

Logement

4 565 4 916

265 388

Maçon

⇰besoins

en formation 

continue

5 219

Isolation des parois opaques, vitrées et toitures

(148  →  240 emplois)

‐ Isolation extérieure (148  →  240 emplois)

Equipements utilisant des EnR

(117  →  148 emplois)

‐ Bois énergie (117  →  148 emplois)

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L'appareil de production : 1 036 établissements et 2 432 salariés (code NAF : 43.33Z) 

Le personnel de production : 1 471 carreleurs au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

Carrelagecarreleur

55

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

L'emploi 

54,4%39,2%

6,4%

564 artisans travaillant seul*

406 entreprises artisanales (1‐9 salariés)

66 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés

10 à 19 salariés

6 à 9 salariés

1 à 5 salariés

0 salarié*

23

43

61

345

564

Répartition des établissements par taille d'éffectifs

Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)

60 ans et +

55‐59 ans

50‐54 ans

45‐49 ans

40‐44 ans

35‐39 ans

30‐34 ans

25‐29 ans

‐ 25 ans

13

130

163

141

119

170

173

287

275

2011

2007

Evolution de la pyramide des âges

02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

300

600

900

1 200

1 500

1 800

Evolution des stocks

Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place

Effectifs en place

1 471

Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2  sur effectifs en place

< 25 ans

< 25 ans

> 25 ans

> 25 ans

Entrées

82 191 273

Age moyen : 36,6 ans

< 25 ans : 18,7 %

peu qualifiés : 19,0 %

qualifiés : 40,0 %

très qualifiés : 41,0 %

Taux de recrutement externe

7,3 %

Taux de rotation

20,8 %

Sorties

85 255 340

dont 1er entrants

46 62 108

effectifs salariés

2 432

Page 58: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

CAP Carrelage mosaïste

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, Saint‐Grégoire

3030

1721

1515

1210

3030

2222

1515

1115

35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ EREA, Rennes56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes

128

109

15 13

128

107

30 26

● CAP▲ BP

La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

56

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

BP Carreleur mosaïste

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères

1512

56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes 15

128

15

12

10

Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil

Diplômes Effectif1ère année

Capacitéd'accueil

Taux de remplissage

CAPBac ProBTN

92 125‐‐

‐‐

74%‐‐

BTBPBTSTOTAL

‐32

‐42

‐124

‐167

‐76%‐

74%

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie

Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.

Entrées 1ère année*

CarrelageCAP92

Bac Pro‐

Sorties de formation initialeTotal sortants

119 dont diplômés V

100dont diplômés IV

8

Quimper

Vannes

Rennes

Saint‐Grégoire

Fougères

Plérin

Pleyben

Page 59: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

57

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)

(en nombre)  CAP  Bac Pro BTN  BP BTS  MC

2010/2011

2011/2012

2012/2013

189

199

205 ‐

42

33

‐ 42

‐ ‐

Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)

(en %)

2009/2010

 CAP 

87

Bac Pro

2010/2011

2011/2012

98

88

BTN

 BP

88

BTS

 MC

74

78

Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?

Sorties actuelles Sorties optimisées (1)

Sortants 

dont diplômés V

dont diplômés IV

(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum

124

104

155

129

8 12

Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements

Les sorties actuelles de diplômés couvrent bien les besoins annuels de la profession en jeunes qualifiés de niveau V, mais seulement le tiers des besoins au ni‐

veau IV. On note que les capacités d'accueil ont été sous‐utilisées en 2012‐2013 (à 74 % globalement). Le dispositif de formation initiale, s'il était pleinement

utilisé, permettrait de couvrir largement les besoins au niveau V mais seulement la moitié, au niveau IV. Autrement dit, ce dispositif apparaît un peu surdi‐

mensionné au niveau V et sous‐dimensionné au niveau IV.

Le diagnostic

Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017

Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés

Carrelage

Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment

de jeunes

46

niveau V

50

niveau IV

24

Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017

Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)

NIVEAU V Intitulé du titre

Sortants (en nombre)

‐25 ans +25 ans TOTAL

Sortants diplômés (en nombre)

‐25 ans +25 ans

Carrelage ‐ Carreleur 26 48 74 13 39

TOTAL

52

Les  effectifs  en  formation  ont  augmenté  en  2012/2013  par

rapport  aux  années  précédentes.  Sur  la  dernière  année,  le

nombre de  jeunes en formation est passé de 232 à 247, soit

une hausse de 6 %.  La progression des effectifs est constante

sur les trois dernières années en CAP.

Au niveau V, le taux de réussite aux examens a été moins bon

à la fin de l'année 2011/2012 que l'année précédente ; au ni‐

veau IV, il s'est amélioré.

Page 60: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

58

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

Emplois de production

2 829

2 931

Performance énergétiqueet qualité

environnementale

707

1 347

Non résidentiel

328 270

105 222

Logement

844 937

462 937

Non résidentiel

682 691

140 188

Construction neuve

1 172 1 207

567 1 159

Entretien‐rénovation

1 657 1 724

140 188

Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en carrelage et pose de revêtements de sol devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+

4 %). La part d’emplois liés à la performance énergétique et la qualité environnementale devrait croître, en revanche, assez sensiblement, pas‐

sant de 25 % en 2012 à 46 % en 2017.

La plupart des emplois concernés par ces travaux sont liés au marché de la construction neuve, principalement dans le secteur du logement. Au‐

trement dit, ce métier n’est pas impacté par le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants.

Les besoins en emploi à l'horizon 2017

 (source : estimation Cellule Economique de Bretagne)

Logement

975 1 033

0 0

Carreleur ‐ Solier

⇰besoins

en formation 

continue

640

Page 61: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

L'appareil de production : 374 établissements et 1 742 salariés (codes NAF : 43.91A) 

Le personnel de production : 1 718 charpentiers au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

Charpente boischarpentiers

59

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

L'emploi 

36,9%

47,6%

15,5%

138 artisans travaillant seul*

178 entreprises artisanales (1‐9 salariés)

58 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés

10 à 19 salariés

6 à 9 salariés

1 à 5 salariés

0 salarié*

19

39

36

142

138

Répartition des établissements par taille d'effectifs

Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)

60 ans et +

55‐59 ans

50‐54 ans

45‐49 ans

40‐44 ans

35‐39 ans

30‐34 ans

25‐29 ans

‐ 25 ans

12

100

157

165

186

196

245

337

320

2011

2007

Evolution de la pyramide des âges

02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0200400600800

1 0001 2001 4001 6001 800

Evolution des stocks

Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place

Effectifs en place

1 718

Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2  sur effectifs en place

< 25 ans

< 25 ans

> 25 ans

> 25 ans

Entrées

156 200 356

Age moyen : 35,6 ans

< 25 ans : 18,6 %

peu qualifiés : 24,4 %

qualifiés : 43,2 %

très qualifiés : 32,4 %

Taux de recrutement externe

9,4 %

Taux de rotation

18,8 %

Sorties

74 216 290

dont 1er entrants

89 72 161

effectifs salariés

1 742

Page 62: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

CAP Charpentier bois

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ CFA Compagnons du Devoir, annexe Rennes

15 72424

2124

1515

124

3624

3011

56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ LP Pontivy (du Blavet)

● CAP Constructeur bois35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ LP Dol de Bretagne (A. Pellé)56 ‐ LP Pontivy (du Blavet)56 ‐ LPP Vannes (St Joseph)

15 13 4515

3612

12 81515

1115

1412

86

1515

119

▼ BTS Charpente ‐ couverture35 ‐ LT Rennes (Mendès‐France) 10 13

● CAP■  Bac Pro▲ BP▼ BTS

La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

60

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

Bac Pro Technicien constructeur bois

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ LP Quintin (Jean Monnet)22 ‐ LTP St Brieuc (Lycée Sacré Coeur)

1515

29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)

1515

117

1515

1315

1515

182

1010

35 ‐ LP Dol de Bretagne (A. Pellé)35 ‐ LP Redon (Beaumont)

1515

35 ‐ LT Rennes (Mendès‐France)56 ‐ LPP Vannes (St Joseph)

1515

▲ BP Charpentier35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes

2415

913

1515

1215

1515

13131315

1410

1215

106

Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil

Diplômes Effectif1ère année

Capacitéd'accueil

Taux de remplissage

CAPBac ProBTN

99 12095‐

120‐

83%79%‐

BTBPBTSTOTAL

‐24

‐39

13231

10289

‐62%130%80%

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie

Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.

Entrées 1ère année*

CharpenteCAP99

Bac Pro95

Sorties de formation initialeTotal sortants

179 dont diplômés V

99dont diplômés IV

60

Brest

VannesRedon

St‐Brieuc

Rennes

Fougères

Dol de Bretagne

Plérin

QuintinPleyben

Pontivy

Page 63: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

61

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)

(en nombre)  CAP  Bac Pro BTN  BP BTS  MC

2010/2011

2011/2012

2012/2013

237

202

305

337

238 291

36

36

‐ 40

10

8

13 ‐

Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)

(en %)

2009/2010

 CAP 

81

Bac Pro

94

2010/2011

2011/2012

82

77

96

89

BTN

 BP

57

BTS

 MC

60

88

Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?

Sorties actuelles Sorties optimisées (1)

Sortants 

dont diplômés V

dont diplômés IV

(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum

200

109

279

151

64 93

Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements

Les sorties actuelles de diplômés couvrent bien les besoins de la profession tant au niveau V qu'au niveau IV. On note que les capacités d'accueil ont été un

peu sous‐utilisées en 2012‐2013 (à 80 % globalement). Au regard des besoins annuels estimés, ce dispositif apparaît un peu sur‐dimensionné, surtout au ni‐

veau IV.

Le diagnostic

Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017

Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés

Charpente

Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment

de jeunes

89

niveau V

93

niveau IV

13

Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017

Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)

NIVEAU V Intitulé du titre

Sortants (en nombre)

‐25 ans +25 ans TOTAL

Sortants diplômés (en nombre)

‐25 ans +25 ans

Charpente‐ Charpentier bois

‐ Charpentier bois option maison ossature

7

0

17

3

24

3

4

18

TOTAL

22

Au total, les effectifs en formation sont restés assez stables au

cours  des  trois  dernières  années,  passant  de  588  à  582.  En

fait, sur la dernière année, ils ont évolué à la hausse dans la fi‐

lière CAP/BP (+17 %) alors qu'ils ont baissé dans la filière BAC

PRO/BTS (‐12 %).

Les résultats aux examens sont moins bons sur la dernière an‐

née que les années précédentes en CAP surtout mais aussi en

BAC PRO ; ils sont sensiblement meilleurs en BP.

Page 64: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

62

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

Emplois de production

1 486

1 540

Performance énergétiqueet qualité

environnementale

608

1 190

Non résidentiel

448 400

178 360

Logement

619 696

339 696

Non résidentiel

196 204

40 55

Construction neuve

1 068 1 096

517 1 056

Entretien‐rénovation

418 444

91 134

Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en charpente devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+4 %). La part d’emplois liés à la

performance énergétique et la qualité environnementale devrait croître, en revanche, assez sensiblement, passant de 41 % en 2012 à 77 % en

2017.

L’essentiel des emplois concernés par ces travaux (89 %) est lié au marché de la construction neuve, principalement celui du logement.

Les charpentiers devraient  rester peu  impactés par  le marché de  la  rénovation énergétique des  logements existants  ;  leur  intervention sur ce

marché devrait se faire surtout en matière d’isolation extérieure.

Les besoins en emploi à l'horizon 2017

 (source : estimation Cellule Economique de Bretagne)

Logement

222 240

51 79

Charpentier

⇰besoins

en formation 

continue

582

Isolation des parois opaques, vitrées et toitures

(51  →  79 emplois)

‐ Isolation extérieure (51  →  79 emplois)

Page 65: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

L'appareil de production : 3 041 établissements et 6 820 salariés (codes NAF : 43.32A) 

Le personnel de production : 6 135 menuisiers au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

MenuiserieMenuisiers

63

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

L'emploi 

56,6%37,2%

6,2%

1 722 artisans travaillant seul*

1 130 entreprises artisanales (1‐9 salariés)

189 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés

10 à 19 salariés

6 à 9 salariés

1 à 5 salariés

0 salarié*

56

133

194

936

1 722

Répartition des établissements par taille d'effectifs

Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)

60 ans et +

55‐59 ans

50‐54 ans

45‐49 ans

40‐44 ans

35‐39 ans

30‐34 ans

25‐29 ans

‐ 25 ans

27

382

665

731

750

697

833

1 136

914

2011

2007

Evolution de la pyramide des âges

02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

Evolution des stocks

Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place

Effectifs en place

6 135

Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2  sur effectifs en place

< 25 ans

< 25 ans

> 25 ans

> 25 ans

Entrées

434 712 1 146

Age moyen : 37 ans

< 25 ans : 14,9 %

peu qualifiés : 20,9 %

qualifiés : 44,2 %

très qualifiés : 34,9 %

Taux de recrutement externe

8,5 %

Taux de rotation

18,3 %

Sorties

293 804 1 097

dont 1er entrants

263 257 520

effectifs salariés

6 820

Page 66: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

CAP Menuisier fabricant de menuiserie, mobilier et agencement

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ CFA Chambre des Métiers, Aucaleuc22 ‐ CFA Chambre des Métiers, Ploufragan22 ‐ LP Guingamp (Jules Verne)29 ‐ CFA Compagnons du Devoir, annexe de Brest

1212

58

1524

1217

1224

915

1524

1112

29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire35 ‐ CFA Chambre des Métiers, St Malo35 ‐ LP Dol de Bretagne (Alphonse Pellé)35 ‐ LP Redon (Beaumont)35 ‐ LP Rennes (Mendès France)35 ‐ LTP Cesson Sévigné (St Étienne)

1512

118

3012

265

12 104512

254

1212

710

1515

112

1212

68

1515

75

56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ LPP Priziac (St Michel)56 ‐ LPP Vannes (St Joseph)

● CAP Menuisier installateur22 ‐ CFA Chambre des Métiers, Aucaleuc22 ‐ CFA Chambre des Métiers, Ploufragan29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper

3015

258

3015

252

15 8

12 52430

1919

12 82430

1927

29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)29 ‐ LP Plouhinec (Jean Moulin)35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire35 ‐ CFA Chambre des Métiers, St Malo56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ EREA Ploemeur (Les Pins)

15 71215

815

1515

59

1230

1020

1230

519

8 7

1230

915

8 6

▼ BTS Systèmes constructifs bois et habitat29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lome) nr 15 nr 8

● CAP■  Bac Pro▲ BP▼ BTS✖ BT

La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

64

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

Bac Pro Bois : Technicien menuisier‐agenceur

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ LP Quintin (Jean Monnet)22 ‐ LP St Brieuc (Freyssinet)

1524

22 ‐ LTP St Brieuc (Lycée Sacré Coeur)22 ‐ LP Tréguier (Joseph Savina)

1524

1122

1524

920

1524

13196

1529 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)29 ‐ LPP Landerneau (L'Elorn)

1530

29 ‐ LPP Landerneau (St Joseph)29 ‐ LP Plouhinec (Jean Moulin)

3015

35 ‐ LTP Cesson Sévigné (St Étienne)35 ‐ LP Dol de Bretagne (Alphonse Pellé)

3015

35 ‐ LP Redon (Beaumont)35 ‐ LP Rennes (Mendès France)

1515

1428

1530

1815

3030

9261922

2710

3015

1414

1515

29101410

35 ‐ LP Vitré (La Champagne)56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes

3015

56 ‐ LP Pontivy (Blavet)56 ‐ LP Port Louis (Julien Crozet)

1530

56 ‐ LPP Vannes (St Joseph) 15

Bac Pro Bois : Agencement de l'espace architectural29 ‐ LPP Landerneau (L'Elorn) 30

2112

3015

1119

1515

17141412

15 15

30

15

▲ BP Menuisier22 ‐ CFA Chambre des Métiers, Ploufragan29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper

2415

35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire

2415

56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes 30

1814

3630

2826

1912

2415

24 30

191122

✖ BT Agencement29 ‐ LGT Landerneau (l'Élorn) 12 12

Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil

Diplômes Effectif1ère année

Capacitéd'accueil

Taux de remplissage

CAPBac ProBTN

259 389310‐

378‐

67%82%‐

BTBPBTSTOTAL

‐87

‐108

15671

nr

‐81%

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie

Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.

Entrées 1ère année*

MenuiserieCAP259

Bac Pro310

Sorties de formation initialeTotal sortants

408 dont diplômés V

145dont diplômés IV

248

Brest

VannesRedon

St‐Brieuc

Rennes

Fougères

Dol de Bretagne

Guingamp

QuintinPleyben

Pontivy

Landerneau

Quimper

Plouhinec

Port‐LouisPloemeur

PriziacSt‐Grégoire

Cesson

Vitré

St‐Malo

Aucaleuc

Ploufragan

Tréguier

Page 67: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

65

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)

(en nombre)  CAP  Bac Pro BT BTN  BP BTS

2010/2011

2011/2012

2012/2013

655

597

916

996

534 874

62

42

16

5

12 ‐

209

193

24

21

193 23

Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)

(en %)

2009/2010

 CAP 

86

Bac Pro

94

2010/2011

2011/2012

NOTA : 76 % de réussite pour les BEP en 2009/2010 (dernière année d'existence)

86

84

84

87

BT

75

BTN

93

 BP

68

BTS

100

62

93

100

60

70

75

67

85

 MC

1882

1854

1636

 MC

Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?

Sorties actuelles Sorties optimisées (1)

Sortants 

dont diplômés V

dont diplômés IV

(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum

437

145

602

231

255 338

Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements

Les sorties actuelles de diplômés couvrent les besoins de la profession en jeunes qualifiés au niveau IV mais pas au niveau V (besoins couverts à 46 %). On

note que les capacités d'accueil n'ont pas été pleinement utilisées à la rentrée 2012‐2013, notamment en CAP (à 67 % seulement). Le dispositif de formation

initiale présente un décalage par rapport aux besoins estimés : au niveau V, il apparaît sous dimensionné puisque si les capacités d'accueil étaient pleinement

utilisées, les besoins ne seraient couverts qu'à 68 % ; au niveau IV, en revanche, il serait nettement sur‐dimensionné.

Le diagnostic

Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017

Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés

Menuiserie

Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment

de jeunes

263

niveau V

318

niveau IV

65

Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017

Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)

NIVEAU V Intitulé du titre

Sortants (en nombre)

‐25 ans +25 ans TOTAL

Sortants diplômés (en nombre)

‐25 ans +25 ans

Menuiserie

‐ Menuiserie d'agencement

‐ Poseur de menuiseries et d'aménagements intérieurs

20

14

‐ Poseur installateur de menuiseries fermetures et équipts 3

57

48

77

62

10 13

10

11

44

44

5 2

TOTAL

54

55

7

Les effectifs ont évolué à la baisse au cours des trois dernières

années ; sur la dernière année, leur nombre passe de 1 854 à

1 636, soit ‐12 %. La diminution est constante depuis trois ans

en CAP alors qu'en BAC PRO, le décrochage se fait sur la der‐

nière année. Le BT est également en perte de vitesse. Les ef‐

fectifs sont plus stables en BP et en BTS.

Les  taux  de  réussite  aux  examens  sont meilleurs  sur  la  der‐

nière année sauf en CAP.

Page 68: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

66

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

Emplois de production

8 722

9 038

Performance énergétiqueet qualité

environnementale

5 821

8 872

Non résidentiel

796 623

234 502

Logement

2 374 2 633

1 300 2 633

Non résidentiel

1 758 1 757

360 468

Construction neuve

3 170 3 256

1 534 3 135

Entretien‐rénovation

5 552 5 782

4 287 5 737

Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en menuiserie devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+4 %). En revanche, la part d’em‐

plois liés à la performance énergétique et la qualité environnementale, déjà importante en 2012, devrait continuer de croître, passant de 67 % en

2012 à 98 % en 2017.

Plus de la moitié (59 %) des emplois concernés par ce type de travaux sont liés au marché de la rénovation énergétique du parc de logements

existants, soit environ 5 300 ; ceux‐ci devant se répartir principalement entre le remplacement des menuiseries extérieures (77 % ‐ nombre d’em‐

plois concernés en augmentation de 28 % par rapport à 2012) et les travaux d’isolation intérieure (23 % ‐ nombre d’emplois concernés en aug‐

mentation de 61 %).

Les besoins en emploi à l'horizon 2017

 (source : estimation Cellule Economique de Bretagne)

Logement

3 794 4 025

3 927 5 259

Menuisier

⇰besoins

en formation 

continue

3 051

Isolation des parois opaques, vitrées et toitures

(3 927  →  5 259 emplois)

‐ Isolation intérieure (744  → 1 197 emplois)‐ Remplacement des mensuiseries extérieures (3 183  → 4 062 emplois)

Page 69: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

L'appareil de production : 2 331 établissements et 7 826 salariés (codes NAF : 43.21A) 

Le personnel de production : 3 515 électriciens au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

ElectricitéElectriciens

67

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

L'emploi 

56,2%35,4%

8,5%

1 309 artisans travaillant seul*

825 entreprises artisanales (1‐9 salariés)

197 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés

10 à 19 salariés

6 à 9 salariés

1 à 5 salariés

0 salarié*

87

110

120

705

1 309

Répartition des établissements par taille d'effectifs

Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)

60 ans et +

55‐59 ans

50‐54 ans

45‐49 ans

40‐44 ans

35‐39 ans

30‐34 ans

25‐29 ans

‐ 25 ans

24

251

343

369

404

440

547

638

499

2011

2007

Evolution de la pyramide des âges

02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

Evolution des stocks

Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place

Effectifs en place

3 515

Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2  sur effectifs en place

< 25 ans

< 25 ans

> 25 ans

> 25 ans

Entrées

261 399 660

Age moyen : 36,9 ans

< 25 ans : 14,2 %

peu qualifiés : 17,4 %

qualifiés : 42,2 %

très qualifiés : 40,4 %

Taux de recrutement externe

9,3 %

Taux de rotation

18,1 %

Sorties

148 464 612

dont 1er entrants

176 151 327

effectifs salariés

7 826

Page 70: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

CAP Préparation et réalisation d'ouvrages électriques

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ CFA Chambre des Métiers, Aucaleuc22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)

1230

819

3015

2213

1230

820

3015

198

29 ‐ LTP Brest (La Croix Rouge)35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Bruz35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire35 ‐ LP Dol de Bretagne (Alphonse Pellé)35 ‐ LP Vitré (La Champagne)56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ LPP Lorient (St Joseph)56 ‐ LPP Priziac (St Michel)

1524

916

3012

2310

1524

1021

3012

2310

1530

1025

3015

174

1545

934

3015

173

▼ BTS Domotique29 ‐ LP Quimper (Yves Thépot) 30 31 30 28

● CAP■  Bac Pro▲ BP▼ BTS★ MC

La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

68

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)29 ‐ LPP Landerneau (St Joseph)

3030

35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire35 ‐ LP Vitré (La Champagne)

1515

1921

3015

1212

1515

2511148

56 ‐ CFA de la Ville de Lorient56 ‐ LPP Lorient (St Joseph)

1430

56 ‐ LP Pontivy (Blavet) 15

▲ BP Installations et équipements électriques29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper 1535 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes

1515

318

1430

10 15

10297

12 15127

1515

121212

★ MC Technicien en énergies renouvelables option A énergie électrique22 ‐ CFAI Plérin 7 7

Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil

Diplômes Effectif1ère année

Capacitéd'accueil

Taux de remplissage

CAPBac ProBTN

176 25895‐

149‐

68%64%‐

BTBPBTSTOTAL

‐31

‐45

31333

30482

‐69%103%69%

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie

Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.

Entrées 1ère année*

ElectricitéCAP176

Bac Pro95

Sorties de formation initialeTotal sortants

177 dont diplômés V

84dont diplômés IV

85

Brest

Quimper

Lorient

Vannes

Bruz

Aucaleuc

St Grégoire

PlérinLanderneau

Pontivy Vitré

Dol de Bretagne

Priziac

Page 71: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

69

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)

(en nombre)  CAP  Bac Pro BTN  BP BTS  MC

2010/2011

2011/2012

2012/2013

397

351

355

320

358 313

102

45

65

67

‐ 67

54

61

22

3

59 7

Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)

(en %)

2009/2010

 CAP 

80

Bac Pro

91

2010/2011

2011/2012

NOTA : 97 % de réussite pour les BEP en 2009/2010 (dernière année d'existence)

88

84

86

83

BTN

82

 BP

80

BTS

81

 MC

86

96

88

93

79

73

96

88

995

847

804

462

418

409

381

425 372

Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?

Sorties actuelles Sorties optimisées (1)

Sortants 

dont diplômés V

dont diplômés IV

(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum

193

92

258

129

89 113

Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements

Les sorties actuelles de diplômés couvrent bien les besoins annuels de la profession en jeunes qualifiés de niveau IV, mais seulement 44 % des besoins au ni‐

veau V. On note que les capacités d'accueil ont été sous‐utlisées en 2012‐2013 (à 69 % globalement). Le dispositif actuel de formation initiale apparaît en

 inadéquation avec les besoins estimés ; en effet, même pleinement utilisé, ce dispositif ne permettrait de couvrir que 62 % des besoins au niveau V et serait

donc sous‐dimensionné alors qu'au niveau IV, il se révèle un peu sur‐dimensionné.

Le diagnostic

Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017

Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés

Electricité

Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment

de jeunes

176

niveau V

209

niveau IV

49

Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017

Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)

NIVEAU V Intitulé du titre

Sortants (en nombre)

‐25 ans +25 ans TOTAL

Sortants diplômés (en nombre)

‐25 ans +25 ans

Electricité ‐ Electricien d'équipement 28 88 116 20 67

TOTAL

87

Au  total,  les effectifs en  formation ont évolué à  la baisse au

cours des trois dernières années, passant de 995 à 804, soit ‐

19 %. Ce sont principalement les effectifs en BTN et MC qui se

sont  raréfiés.  Sur  la  dernière  année,  la  baisse  est  enrayée

dans la filière CAP/BP (+1,7 %) alors qu'elle persiste dans la fi‐

lière BAC PRO/BTS (‐2,4 %).

Les  taux  de  réussite  aux  examens  sont  globalement  très

bons ; ils ont un peu faibli toutefois la dernière année en CAP,

BAC PRO et BTS

Page 72: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

70

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

Emplois de production

7 997

8 286

Performance énergétiqueet qualité

environnementale

2 450

4 348

Non résidentiel

1 493 1 395

615 1 267

Logement

1 684 1 874

922 1 874

Non résidentiel

2 761 2 834

565 771

Construction neuve

3 177 3 269

1 537 3 141

Entretien‐rénovation

4 820 5 017

913 1 207

Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en électricité devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+4 %). La part d’emplois liés à la

performance énergétique et  la  qualité  environnementale devrait,  en  revanche,  progresser  sensiblement,  passant de 31 % en 2012 à  52 % en

2017.

La plupart des emplois concernés par ces travaux sont liés au marché de la construction neuve. 10 % seulement des emplois sont liés au marché

de  la  rénovation énergétique des  logements existants,  soit un peu plus de 400, 70 % de ces emplois étant consacrés à  l’installation d’équipe‐

ments de régulation et de ventilation et 30 % à l'installation d'équipements utilisant des EnR (surtout des pompes à chaleur).

Les besoins en emploi à l'horizon 2017

 (source : estimation Cellule Economique de Bretagne)

Logement

2 059 2 183

348 436

Electricien

⇰besoins

en formation 

continue

1 898

Equipements de régulation et ventilation

(238  →  304 emplois)

Equipements utilisant des EnR

(110  →  132 emplois)

‐ Photovoltaïque (35  →  45 emplois)‐ PAC (75  →  87 emplois)

Page 73: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

L'appareil de production : 2 435 établissements et 7 609 salariés (codes NAF : 43.22A, 43.22B, 43.29A) 

Le personnel de production : 2 159 plombiers et 1 225 chauffagistes au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

Plomberie-chauffageFumistes, monteurs instal. thermiques, isol. climatis., plombiers

71

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

L'emploi 

52,3%39,0%

8,7%

1 273 artisans travaillant seul*

950 entreprises artisanales (1‐9 salariés)

212 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés

10 à 19 salariés

6 à 9 salariés

1 à 5 salariés

0 salarié*

95

117

149

801

1 273

Répartition des établissements par taille d'effectifs

Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)

effectifs salariés

7 609

43.22A : 3 066

43.22B : 3 773

   43.29A : 770

60 ans et +

55‐59 ans

50‐54 ans

45‐49 ans

40‐44 ans

35‐39 ans

30‐34 ans

25‐29 ans

‐ 25 ans

30

270

305

326

317

396

523

688

529

2011

2007

Evolution de la pyramide des âges

02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

Evolution des stocks

Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place

Effectifs en place

3 384

Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2  sur effectifs en place

< 25 ans

< 25 ans

> 25 ans

> 25 ans

Entrées

208 354 562

Age moyen :  36,2 ans (plombier)36,8 ans (chauffagiste)

< 25 ans : 15,6 %

peu qualifiés : 18,2 %

qualifiés : 40,8 %

très qualifiés : 41,0 %

Taux de recrutement externe

8,5 %

Taux de rotation

16,9 %

Sorties

134 449 583

dont 1er entrants

140 147 287

Page 74: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

CAP Installateur sanitaire

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin22 ‐ EREA Taden (Beauregard)29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper35 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, St Grégoire

308

157

3045

2239

458

427

6060

4050

56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ EREA Ploemeur (Les Pins)56 ‐ LPP Lorient (St Joseph)56 ‐ LP Pontivy (Blavet)

● CAP Installateur thermique22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper

308

255

1515

1112

308

264

15138

3030

2128

35 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, St Grégoire35 ‐ LT Rennes (Mendès France)56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ LPP Lorient (St Joseph)

▲  BP Monteur en installation de génie climatique35 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, St Grégoire56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes

24 16

15 7

1524

1423

4515

318

1530

1223

1530

1227

▲  BP Equipements sanitaires22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin

✖ BTN Sciences et Technologies de l'Industrie et Développement Durable (STI2D)énergies et environnement*29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme) 29 ‐ LGT Landerneau (L'Elorn)

15 14 15 9

3030

011

29 ‐ LPP Landerneau (St Joseph)29 ‐ LP Quimper (Yves Thépot)35 ‐ LT Rennes (Mendès France)56 ‐ LPP Lorient (St Joseph)

* Bac techno. STI2D: pas de capacités d'accueil arrêtées en nombre de divisions pour les établis‐sements. A titre indicatif, la norme appliquée dans l'académie est de 30 élèves par division

3030

1014

3030

77

● CAP■  Bac Pro▲ BP▼ BTS★ MC✖ BTN

La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

72

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

Bac Pro Technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin22 ‐ LP St Brieuc (Fressynet)

1524

22 ‐ LTP St Brieuc (Lycée Sacré Coeur)29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)

1530

824

3024

1427

1530

17221323

29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)35 ‐ CFA Compagnons du Devoir, Rennes

3024

35 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, St Grégoire35 ‐ LT Rennes (Mendès France)

1515

35 ‐ LP Vitré (La Champagne)56 ‐ LP Pontivy (Blavet)

1515

56 ‐ LPP Lorient (St Joseph) 30

219

1524

815

1515

1310118

68

1515

19 30

87

18

■ Bac Pro Technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques35 ‐ LP Rennes (Mendès France) 1556 ‐ LP Pontivy (Blavet) 15

Bac Pro Technicien du froid et du conditionnement d'air56 ‐ LPP Lorient (St Joseph) 15

BTS Fluides énergies‐environnements

13 1511 15

108

10 30 18

29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme) ‐ Option A*35 ‐ LT Rennes (Mendès France) ‐ Option B* 

1528

35 ‐ LT Rennes (Mendès France) ‐ Option D*56 ‐ LPP Lorient (St Joseph) ‐ Option B*

nr30

56 ‐ LPP Lorient (St Joseph) ‐ Option C* 15

MC Maintenance en équipement thermique individuel56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes

1524

1528

1132

nr30

10239

1815 15

15

14

11

★ MC Technicien en énergies renouvelables option B énergie thermique29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)56 ‐ LP Pontivy (Blavet)

Option A : génie sanitaire et thermique ; Option B : génie climatique ; Option C : génie frigorifiqueOption D : maintenance et gestion des systèmes fluidiques

1515

711

Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil

DiplômesEffectif 1ère année Capacité d'accueil Taux remplissage

CAPBac ProBTN

plomb.

136

chauff.

23‐‐

191‐

plomb.

181

chauff.

39‐‐

273

plomb.

75%

chauff.

59%‐‐

70%‐

BTBPBTSTOTAL

‐14

‐35

15165

82331

‐15 4515211

nr

‐93%

‐78%

100%78% ‐

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie

Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.

Entrées 1ère année*métiers

PlomberieCAP136

Bac Pro‐

Chauffage

Sorties de formation initiale   Total sortants

23 191

 dont diplômés V dont diplômés IVPlomberie                    94Chauffage                   265

84135

9127

Brest

Quimper

PloemeurVannes

St‐Brieuc

Rennes

VitréSt Grégoire

PlérinLanderneau

Pontivy

Lorient

Pleyben

Page 75: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

73

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)

(en nombre)  CAP  Bac Pro BTN

2010/2011

2011/2012

2012/2013

plomb.

352

chauff.

157

345

326

173

148

plomb.

chauff.

656

610

571

plomb.

chauff.

82

96

91

Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)

(en %)  CAP 

2009/2010

2010/2011

2011/2012

plomb.

94

chauff.

96

87

88

96

97

Bac Pro BTN

plomb.

chauff.

92

83

82

plomb.

chauff.

100

92

95

NOTA : 79 % de réussite pour les BEP (chauffage) en 2009/2010 (dernière année d'existence)

BP BTS

plomb.

23

chauff.

72

26

23

73

74

plomb.

33

chauff.

130

28

25

129

146

MC

plomb.

chauff.

18

30

29

plomb 

408

399

374

BP BTS

plomb.

100

chauff.

92

100

92

94

60

plomb.

79

chauff.

91

87

87

89

91

MC

plomb.

chauff.

100

100

93

chauff

1115

total

1523

1111

1059

1510

1433

cap‐bp plomb

375

371

349

Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?

Sorties actuelles Sorties optimisées (1)

Sortants 

dont diplômés V

dont diplômés IV

Plomberie

104

Chaufffage

285

91

10

149

130

Plomberie

132

Chauffage

387

113

16

197

183

(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum

Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements

Les sorties actuelles de diplômés en plomberie ne couvrent pas totalement les besoins annuels de la profession en jeunes qualifiés, notamment au niveau IV,

dans un dispositif de formation dont  les capacités d'accueil sont assez fortement sollicitées mais un peu sous‐dimensionnées. En chauffage (génie climati‐

que), par contre, les sorties de diplômés sont très supérieures aux besoins ; ce décalage ne signifie pas pour autant que les besoins des professionnels du Bâ‐

timent sont totalement satisfaits, car beaucoup de jeunes diplomés se dirigent ensuite plutôt vers le secteur des services (maintenance, EDF‐GDF...).

Le diagnostic

Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017

Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés

Plomberie

Chauffage

de jeunes

94

niveau V

94

46 70

niveau IV

32

14

Recrutement actuel de jeunes dans le bâtimentFlux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017

Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)

NIVEAU V Intitulé du titre

Sortants (en nombre)

‐25 ans +25 ans TOTAL

Sortants diplômés (en nombre)

‐25 ans +25 ans

Chauffage‐ Installateur en thermique et sanitaire

‐ Technicien intervention en froid commercial et climatisation

8

1

53

13

61

14

4

0

35

0

TOTAL

39

0

Au total,  les effectifs en plomberie‐chauffage ont évolué à  la

baisse au cours des trois dernières années, passant de 1 523 à

1 433, soit ‐6 %. Sur la dernière année, la baisse concerne tou‐

tes les formations, la filière CAP‐BP étant plus touchée (‐6 %)

que la filière BAC PRO/BTS (‐3 %) qui bénéficie d'une progres‐

sion des effectifs en BTS (+9 %). 

Les taux de réussite aux examens sont globalement excellents

sauf en BP, la dernière année.

Page 76: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

74

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

Emplois de production

6 667

6 909

Performance énergétiqueet qualité

environnementale

2 548

4 279

Non résidentiel

1 189 1 080 

469 960 

Logement

1 680 1 878

920 1 878 

Non résidentiel

1 569 1 588

321 431

Construction neuve

2 869 2 958

1 389 2 838

Entretien‐rénovation

3 798 3 951

1 159 1 441

Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en plomberie‐chauffage devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+4 %). La part d’emplois

liés à la performance énergétique et la qualité environnementale devrait, en revanche, croître sensiblement, passant de 38 % en 2012 à 62 % en

2017.

Les deux tiers des emplois concernés par ces travaux sont liés au marché de la construction neuve, essentiellement dans le secteur du logement.

24 % seraient liés la rénovation énergétique du parc de logements existants, soit environ 1 000 ; ceux‐ci étant, pour plus de la moitié, occupés à

des travaux d’installation d'équipements utilisant des EnR (notamment des pompes à chaleur). A noter l’augmentation des emplois induits par le

solaire thermique

Les besoins en emploi à l'horizon 2017

 (source : estimation Cellule Economique de Bretagne)

Logement

2 229 2 363

838 1 010

Equipements de chauffage performants

(440  →  486 emplois)

Equipements utilisant des EnR

(398  →  524 emplois)

‐ Solaire thermique (137  →  221 emplois)‐ PAC (261  →  303 emplois)

Plombier ‐ Chauffagiste

⇰besoins

en formation 

continue

1 731

Page 77: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

L'appareil de production : 571 établissements et 2 738 salariés (codes NAF : 43.32B, 43.99B) 

Le personnel de production : 1 734 métalliers au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

MétallerieMétalliers

75

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

L'emploi 

44,5%

37,8%

17,7%

254 artisans travaillant seul*

216 entreprises artisanales (1‐9 salariés)

101 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés

10 à 19 salariés

6 à 9 salariés

1 à 5 salariés

0 salarié*

39

62

53

163

254

Répartition des établissements par taille d'effectifs

Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)

60 ans et +

55‐59 ans

50‐54 ans

45‐49 ans

40‐44 ans

35‐39 ans

30‐34 ans

25‐29 ans

‐ 25 ans

9

180

218

262

244

205

214

229

173

2011

2007

Evolution de la pyramide des âges

02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

300

600

900

1 200

1 500

1 800

2 100

Evolution des stocks

Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place

Effectifs en place

1 734

Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2  sur effectifs en place

< 25 ans

< 25 ans

> 25 ans

> 25 ans

Entrées

94 165 259

Age moyen : 39,9 ans

< 25 ans : 10,0 %

peu qualifiés : 22,5 %

qualifiés : 48,0 %

très qualifiés : 29,5 %

Taux de recrutement externe

7,4 %

Taux de rotation

15,2 %

Sorties

75 192 267

dont 1er entrants

58 71 129

effectifs salariés

2 738

43.32B : 2 341

43.99B : 397

  

Page 78: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

CAP Serrurier métallier

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin22 ‐ LP Guingamp (Jules Verne)29 ‐ LT Brest (Vauban)35 ‐ CFA Compagnons du Devoir annexe Rennes

1515

158

1524

1510

1515

108

1524

129

35 ‐ LP Rennes (Mendès France)56 ‐ LPP Priziac (St Michel)56 ‐ LP Vannes (Guéhénno)

● CAP Construction d'ouvrages du Bâtiment en aluminium, verreet matériaux de synthèse22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin

1515

147

15 11

1515

113

15 5

30 19 30 15

▼  BTS Construction métalliques29 ‐ LP Quimper (Yves Thépot)56 ‐ CFAI, Antenne de Lorient

28 24nr 10

28 18nr 9

● CAP■  Bac Pro▲ BP▼ BTS

La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

76

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

Bac Pro Ouvrages du Bâtiment : aluminium, verre et matériaux de synthèse

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

35 ‐ LP Rennes (Mendès France) 15

Bac Pro Ouvrages du Bâtiment : métallerie35 ‐ LP Rennes (Mendès France) 15

2 15

8 15

4

9

▲ BP Serrurerie métallerie22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin 15

▲ BP Construction d'ouvrages du Bâtiment en aluminium, verreet matériaux de synthèse22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin 15

4

14 15 10

Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil

Diplômes Effectif1ère année

Capacitéd'accueil

Taux de remplissage

CAPBac ProBTN

99 14410‐

30‐

69%33%‐

BPBTSMCTOTAL

1834

30nr

‐161

60%

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie

Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.

Entrées 1ère année*

MétallerieCAP99

Bac Pro10

Sorties de formation initialeTotal sortants

72 dont diplômés V

50dont diplômés IV

17

Brest

Quimper

Lanester

Vannes

Guingamp

Rennes

Plérin

Priziac

Page 79: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

77

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)

(en nombre)  CAP  Bac Pro BTN  BP BTS  MC

2010/2011

2011/2012

2012/2013

184

170

35

37

172 32

19

9

27

28

‐ 28

55

61

61 ‐

Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)

(en %)

2009/2010

 CAP 

82

Bac Pro

75

2010/2011

2011/2012

NOTA : 70 % de réussite pour les BEP en 2009/2010 (dernière année d'existence)

91

87

88

87

BTN

92

 BP

86

BTS

93

 MC

75

89

63

67

94

89

320

305

293

Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?

Sorties actuelles Sorties optimisées (1)

Sortants 

dont diplômés V

dont diplômés IV

(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum

90

61

158

106

21 39

Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements

Les sorties actuelles de diplômés couvrent 87 % des besoins annuels de la profession en jeunes qualifiés (l'adéquation étant meilleure pour le niveau V que

pour le niveau IV), dans un dispositif de formation initiale bien dimensionné qui reste sous‐utilisé, surtout au niveau IV. 

Le diagnostic

Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017

Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés

Métallerie

Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment

de jeunes

58

niveau V

66

niveau IV

28

Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017

Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)

NIVEAU V Intitulé du titre

Sortants (en nombre)

‐25 ans +25 ans TOTAL

Sortants diplômés (en nombre)

‐25 ans +25 ans

Métallerie‐ Menuisier aluminium

‐ Métallier serrurier

11

3

20

9

31

12

2

1

4

7

TOTAL

6

8

Au  total,  les effectifs en  formation ont évolué à  la baisse au

cours des trois dernières années, passant de 320 à 293, soit ‐

8 %. Sur la dernière année, la baisse concerne les effectifs en

BAC PRO.

Les taux de réussite aux examens ont fléchi sur la dernière an‐

née, tout en restant très bons, globalement. Le BP se démar‐

que  par  un  taux  de  réussite  en  progression mais  plus  faible

que dans les autres formations.

Page 80: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

78

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

Emplois de production

2 375

2 461

Performance énergétiqueet qualité

environnementale

910

1 509

Non résidentiel

496 473

215 437

Logement

407 456

222 457

Non résidentiel

746 761

153 207

Construction neuve

903 929

437 894

Entretien‐rénovation

1 472 1 532

473 615

Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en métallerie devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+4 %). La part d’emplois liés à la

performance énergétique et  la  qualité  environnementale devrait,  en  revanche,  progresser  sensiblement,  passant de 38 % en 2012 à  61 % en

2017.

Si la majorité des emplois concernés par ces marchés sont liés à la construction neuve, plus du quart est lié à la rénovation énergétique du parc

de logements existants, soit 408 emplois, tous induits par le remplacement des menuiseries extérieures.

Les besoins en emploi à l'horizon 2017

 (source : estimation Cellule Economique de Bretagne)

Logement

726 771

320 408

Métallier

⇰besoins

en formation 

continue

599

Isolation des parois opaques, vitrées et toitures

(320  →  408 emplois)

‐ Remplacement des menuiseries extérieure (320  →  408 emplois)

Page 81: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

L'appareil de production : 1 641 établissements et 4 747 salariés (codes NAF : 43.91B, 43.99A) 

Le personnel de production : 3 641 couvreurs au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

CouvertureCouvreurs, étanchéistes

79

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

L'emploi 

38,0%

54,3%

7,7%

624 artisans travaillant seul*

891 entreprises artisanales (1‐9 salariés)

126 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés

10 à 19 salariés

6 à 9 salariés

1 à 5 salariés

0 salarié*

37

89

96

795

624

Répartition des établissements par taille d'effectifs

Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)

effectifs salariés

4 747

43.91B : 3 991

43.99A : 756

  

60 ans et +

55‐59 ans

50‐54 ans

45‐49 ans

40‐44 ans

35‐39 ans

30‐34 ans

25‐29 ans

‐ 25 ans

18

215

370

447

377

386

459

686

683

2011

2007

Evolution de la pyramide des âges

02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000

Evolution des stocks

Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place

Effectifs en place

3 641

Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2  sur effectifs en place

< 25 ans

< 25 ans

> 25 ans

> 25 ans

Entrées

258 446 704

Age moyen : 36,1 ans

< 25 ans : 18,8 %

peu qualifiés : 23,2 %

qualifiés : 43,8 %

très qualifiés : 33,0 %

Taux de recrutement externe

8,2 %

Taux de rotation

18,0 %

Sorties

165 444 609

dont 1er entrants

143 155 298

Page 82: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

CAP Couvreur

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper29 ‐ CFA Compagnons du Devoir, Brest35 ‐ CFA BTP Formation 35, St Grégoire

3030

2825

45 35

3030

2124

2445

1737

35 ‐ CFA Compagnons du Devoir, Rennes56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes

▼ BTS Enveloppe du Bâtiment : façade étanchéité35 ‐ LT Rennes (Mendès France)

2445

2231

2445

1136

10 10

● CAP▲ BP▼BTS★ MC

La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

80

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

BP Couvreur 

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper35 ‐ CFA BTP Formation 35, St Grégoire

1515

MC Zinguerie

1212

1515

139

35 ‐ CFA‐BTP Formation 35, St Grégoire56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes

1515

1112

Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil

Diplômes Effectif1ère année

Capacitéd'accueil

Taux de remplissage

CAPBac ProBTN

141 174‐‐

‐‐

81%‐‐

BPBTSMCTOTAL

2410

3010

‐175

‐214

80%100%‐

82%

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie

Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.

Entrées 1ère année*

CouvertureCAP141

Bac Pro‐

Sorties de formation initialeTotal sortants

97 dont diplômés V

66dont diplômés IV

18

Brest

Quimper

Vannes

Rennes

Plérin

St Grégoire

Page 83: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

81

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)

(en nombre)  CAP  Bac Pro BTN  BP BTS  MC

2010/2011

2011/2012

2012/2013

310

318

287 ‐

24

37

‐ 46

9

8

11

10

10 23

Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)

(en %)

2009/2010

 CAP 

81

Bac Pro

2010/2011

2011/2012

84

77

BTN

 BP

100

BTS

 MC

80

100

75

90

89

354

373

366

Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?

Sorties actuelles Sorties optimisées (1)

Sortants 

dont diplômés V

dont diplômés IV

(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum

120

78

154

101

22 29

Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements

Les sorties actuelles de diplômés ne couvrent que 46 % des besoins en jeunes qualifiés de niveau V et 55 % des besoins, au niveau IV. A noter que les capaci‐

tés d'accueil, fortement sollicitées (à 82 %), ne seraient pas suffisantes, même pleinement utilisées, pour répondre aux besoins, quel que soit le niveau de

qualification.

Le diagnostic

Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017

Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés

Couverture

Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment

de jeunes

143

niveau V

171

niveau IV

40

Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017

Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)

NIVEAU V Intitulé du titre

Sortants (en nombre)

‐25 ans +25 ans TOTAL

Sortants diplômés (en nombre)

‐25 ans +25 ans

Couverture ‐ Couvreur zingueur 14 38 52 3 31

TOTAL

34

Les effectifs en formation ont quelque peu diminué en 2012‐

2013 par rapport à  l'année précédente mais restent plus  im‐

portants que deux ans auparavant, grâce à  la progression du

nombre de jeunes en BP et en MC. Au total, sur  les trois an‐

nées, ils passent de 354 à 366, soit une hausse de 3 %.

Les  taux  de  réussite  aux  examens  ont  baissé  sur  la  dernière

année, tant au niveau IV qu'au niveau V.

Page 84: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

82

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

Emplois de production

4 229

4 382

Performance énergétiqueet qualité

environnementale

2 016

3 245

Non résidentiel

429 334

121 259

Logement

1 358 1 508

744 1 508

Non résidentiel

773 772

158 210

Construction neuve

1 787 1 842

865 1 767

Entretien‐rénovation

2 442 2 540

1 151 1 478

Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en couverture‐étanchéité devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+4 %). La part d’em‐

plois liés à la performance énergétique et la qualité environnementale devrait, en revanche, progresser sensiblement, passant de 48 % en 2012 à

74 % en 2017.

39 % des emplois concernés par ces travaux sont liés au marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants ; ceux‐ci devant in‐

tervenir principalement sur des travaux d’isolation de toiture.

Les besoins en emploi à l'horizon 2017

 (source : estimation Cellule Economique de Bretagne)

Logement

1 669 1 768

993 1 268

Couvreur ‐ Etanchéiste

⇰besoins

en formation 

continue

1 229

Isolation des parois opaques, vitrées et toitures

(850  →  1 085 emplois)

‐ Isolation toiture (850  →  1 085 emplois)

Equipements utilisant des EnR

(143  →  183 emplois)

‐ Photovoltaïque (65  →  83 emplois)‐ Bois énergie (78  →  100 emplois)

Page 85: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

L'appareil de production : 1 115 établissements et 2 802 salariés (codes NAF : 43.31Z) 

Le personnel de production : 2 432 plâtriers et staffeurs au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

PlâtreriePlâtriers, staffeurs

83

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

L'emploi 

51,1%42,2%

6,7%

570 artisans travaillant seul*

470 entreprises artisanales (1‐9 salariés)

75 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés

10 à 19 salariés

6 à 9 salariés

1 à 5 salariés

0 salarié*

27

48

68

402

570

Répartition des établissements par taille d'effectifs

Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)

60 ans et +

55‐59 ans

50‐54 ans

45‐49 ans

40‐44 ans

35‐39 ans

30‐34 ans

25‐29 ans

‐ 25 ans

27

183

250

271

251

318

388

450

294

2011

2007

Evolution de la pyramide des âges

02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

Evolution des stocks

Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place

Effectifs en place

2 432

Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2  sur effectifs en place

< 25 ans

< 25 ans

> 25 ans

> 25 ans

Entrées

140 408 548

Age moyen : 37,4 ans

< 25 ans : 12,1 %

peu qualifiés : 22,5 %

qualifiés : 39,8 %

très qualifiés : 37,7 %

Taux de recrutement externe

7,0 %

Taux de rotation

22,9 %

Sorties

114 454 568

dont 1er entrants

68 103 171

effectifs salariés

2 802

Page 86: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

CAP Plâtrier‐Plaquiste

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ CFA Compagnons du Devoir, Rennes

1530

921

24 14

1515

1511

2424

1811

56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes

● CAP Staffeur ornemaniste22 ‐ LP Tréguier (Joseph Savina)

30 18

15 9

15 11

15 9

● CAP▲ BP★ MC

La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

84

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

BP Plâtrerie‐plaque

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères 14

MC Plaquiste22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin

9 14

15

6

1429 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper 15 12

Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil

Diplômes Effectif1ère année

Capacitéd'accueil

Taux de remplissage

CAPBac ProBTN

71 114‐‐

‐‐

62%‐‐

BPBTSMCTOTAL

9‐

14‐

‐80

‐128

64%‐‐

63%

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie

Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.

Entrées 1ère année*

PlâtrerieCAP71

Bac Pro‐

Sorties de formation initialeTotal sortants

76 dont diplômés V

60dont diplômés IV

6

Quimper

Vannes

Rennes

Fougères

Plérin

Tréguier

Page 87: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

85

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)

(en nombre)  CAP  Bac Pro BTN  BP BTS  MC

2010/2011

2011/2012

2012/2013

142

141

146 ‐

16

11

‐ 15

36

32

‐ 26

Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)

(en %)

2009/2010

 CAP 

80

Bac Pro

2010/2011

2011/2012

NOTA : 100 % de réussite pour les BEP en 2009/2010 (dernière année d'existence)

84

79

BTN

 BP

88

BTS

 MC

80

100

100

91

96

194

184

187

Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?

Sorties actuelles Sorties optimisées (1)

Sortants 

dont diplômés V

dont diplômés IV

(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum

97

76

128

101

6 13

Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements

Les sorties actuelles de diplômés ne couvrent que 61 % des besoins en jeunes qualifiés de niveau V, et seulement 20 % des besoins au niveau IV. A noter que

les capacités d'accueil sont sous‐utilisées (à 63 % globalement) ; mais, même pleinement utilisées, elles seraient insuffisantes pour répondre aux besoins esti‐

més, tant au niveau IV qu'au niveau V.

Le diagnostic

Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017

Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés

Plâtrerie

Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment

de jeunes

68

niveau V

124

niveau IV

30

Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017

Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)

NIVEAU V Intitulé du titre

Sortants (en nombre)

‐25 ans +25 ans TOTAL

Sortants diplômés (en nombre)

‐25 ans +25 ans

Plâtrerie‐ Plaquiste

‐ Platrier

22

2

53

8

75

10

11

3

44

5

TOTAL

55

8

Au total,  les effectifs en  formation ont quelque peu diminué

au  cours  des  trois  dernières  années,  passant  de  194  à  187,

soit une baisse de  l'ordre de 4 %. En  fait,  sur  la dernière an‐

née, on note une réorientation à la hausse dans la filière CAP‐

BP, le décrochage se faisant sur les effectifs en MC.

Le  taux  de  réussite  aux  examens  est  globalement  très  bon,

sauf en CAP où il s'est détérioré la dernière année.

Page 88: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

86

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

Emplois de production

3 467

3 593

Performance énergétiqueet qualité

environnementale

1 380

2 610

Non résidentiel

638 543

222 449

Logement

1 355 1 522

742 1 522

Non résidentiel

579 583

118 158

Construction neuve

1 993 2 065

964 1 971

Entretien‐rénovation

1 474 1 528

416 639

Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en plâtrerie devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+4 %). La part d’emplois liés à la

performance énergétique et la qualité environnementale devrait, en revanche, croître sensiblement, passant de 40 % en 2012 à 73 % en 2017.

Les trois quarts des emplois concernés par ces travaux sont liés à la construction neuve (principalement dans le secteur du logement). 18 % sont

liés à la rénovation énergétique des logements existants, soit un peu moins de 500 emplois ; tous occupés à des travaux d’isolation intérieure.

Les besoins en emploi à l'horizon 2017

 (source : estimation Cellule Economique de Bretagne)

Logement

895 945

298 481

Plâtrier

⇰besoins

en formation 

continue

1 230

Isolation des parois opaques, vitrées et toitures

(298  →  481 emplois)

‐ Isolation intérieure (298  →  481 emplois)

Page 89: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

L'appareil de production : 2 172 établissements et 5 527 salariés (codes NAF : 43.34Z) 

Le personnel de production : 4 899 peintres, miroitiers, moquettistes au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)

PeinturePeintres, poseurs, miroiterie, soliers moquettistes

87

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

L'emploi 

53,0%39,9%

7,1%

1 152 artisans travaillant seul*

866 entreprises artisanales (1‐9 salariés)

154 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés

10 à 19 salariés

6 à 9 salariés

1 à 5 salariés

0 salarié*

58

96

111

755

1 152

Répartition des établissements par taille d'effectifs

Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)

60 ans et +

55‐59 ans

50‐54 ans

45‐49 ans

40‐44 ans

35‐39 ans

30‐34 ans

25‐29 ans

‐ 25 ans

40

415

601

625

605

594

581

765

673

2011

2007

Evolution de la pyramide des âges

02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

Evolution des stocks

Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place

Effectifs en place

4 899

Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2  sur effectifs en place

< 25 ans

< 25 ans

> 25 ans

> 25 ans

Entrées

375 758 1 133

Age moyen : 38,3 ans

< 25 ans : 13,7 %

peu qualifiés : 17,4 %

qualifiés : 43,3 %

très qualifiés : 39,3 %

Taux de recrutement externe

9,9 %

Taux de rotation

22,4 %

Sorties

264 794 1 058

dont 1er entrants

230 253 483

effectifs salariés

5 527

Page 90: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

CAP Peintre‐applicateur de revêtements

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)35 ‐ CFA Chambre des Métiers, St Malo

4545

3836

1528

829

4530

4141

1528

1223

35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire35 ‐ EREA Rennes56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ EREA Ploemeur (Les Pins)56 ‐ LPP Priziac (St Michel)

● CAP Solier‐moquettiste22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin

608

479

458

394

608

449

608

468

15 9 15 5

15 1429 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper35 ‐ CFA Chambre des Métiers, St Malo

▼  BTS Aménagement finition22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin

1512

1213

15 13 30 16

● CAP■  Bac Pro▲ BP▼ BTS★ MC

La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

88

 1ère Année Terminale

CENTRES DE FORMATION& 

SPÉCIALITÉS

Bac Pro Aménagement et finition du Bâtiment

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

Capa

cité 

d'accueil

Effectif

22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin22 ‐ LP St Brieuc (Freyssinet)

1524

29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)29 ‐ LPP Landerneau (St Joseph)

1515

719

1524

1310

1515

15187

1135 ‐ CFA Chambre des Métiers, St Malo35 ‐ LP Vitré (La Champagne) 3056 ‐ LP Pontivy (Blavet) 30

▲ BP Peinture revêtements22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin 3029 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire

3015

241230

28 30

82319

23 302412

3015

261810

35 ‐ LP Vitré (La Champagne) 15

MC Peinture décoration22 ‐ CFA AFO‐BAT, Plérin

10 15

15

9

16

Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil

Diplômes Effectif1ère année

Capacitéd'accueil

Taux de remplissage

CAPBac ProBTN

219 269101‐

129‐

81%78%‐

BTBPBTSTOTAL

‐69

‐90

13402

15503

‐77%87%80%

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie

Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.

Entrées 1ère année*

PeintureCAP219

Bac Pro101

Sorties de formation initialeTotal sortants

285 dont diplômés V

128dont diplômés IV

136

Brest

Quimper

Ploemeur

Vannes

St‐Brieuc

Rennes Vitré

St Malo

St Grégoire

PlérinLanderneau

Pontivy

Priziac

Page 91: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)

Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

89

* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation  

Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)

(en nombre)  CAP  Bac Pro BTN  BP BTS  MC

2010/2011

2011/2012

2012/2013

495

506

304

373

490 305

148

136

‐ 132

24

32

13

12

29 16

Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)

(en %)

2009/2010

 CAP 

80

Bac Pro

96

2010/2011

2011/2012

NOTA : 82 % de réussite pour les BEP en 2009/2010 (dernière année d'existence)

81

82

97

85

BTN

 BP

91

BTS

75

 MC

86

96

91

91

86

100

83

total  CAP‐BP BACPRO‐BTS

984

1059

972

643

642

328

405

622 334

Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?

Sorties actuelles Sorties optimisées (1)

Sortants 

dont diplômés V

dont diplômés IV

(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum

329

152

420

182

143 199

Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements

Les sorties actuelles de diplômés couvrent bien les besoins annuels de  la profession en jeunes qualifiés de niveau IV, dans un dispositif dont  les capacités

d'accueil ne sont pas pleinement utilisées. Pour le niveau V, en revanche, les besoins ne sont couverts qu'à 60 % dans un dispositif un peu sous‐dimensionné

pour répondre aux besoins estimés.

Le diagnostic

Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017

Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés

Peinture

Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment

de jeunes

230

niveau V

254

niveau IV

72

Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017

Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)

NIVEAU V Intitulé du titre

Sortants (en nombre)

‐25 ans +25 ans TOTAL

Sortants diplômés (en nombre)

‐25 ans +25 ans

Peinture

‐ Facadier‐peintre

‐ Peintre en bâtiment

0

62

‐ Solier moquettiste 1

6

114

6

176

8 9

0

28

3

82

0 0

TOTAL

3

110

0

Globalement, après une forte hausse en 2011/2012, les effec‐

tifs recensés en 2012/2013 sont du même ordre que deux ans

auparavant.  Ils  sont  972  au  total  (984  en  2010/2011).  On

constate  que  la  baisse  est  constante  cependant  en  BP.  Il

n'empêche que sur la dernière année, la filière CAP/BP résiste

mieux (baisse de 3 %) que la filière BAC PRO/BTS (‐17 %).

Les  taux de  réussite aux examens  sont excellents même s'ils

sont en baisse sur la dernière année (sauf en CAP).

Page 92: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

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Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013

Emplois de production

6 846

7 094

Performance énergétiqueet qualité

environnementale

1 473

2 686

Non résidentiel

885 816

359 754

Logement

1 082 1 192

593 1 192

Non résidentiel

1 823 1 841

373 500

Construction neuve

1 967 2 008

952 1 946

Entretien‐rénovation

4 879 5 086

521 740

Au total,  le nombre d’emplois de production nécessaire en peinture devrait peu augmenter à  l'horizon 2017 (+4 %). La part d’emplois  liés à  la

performance énergétique et la qualité environnementale devrait, en revanche, croître assez sensiblement, passant de 22 % en 2012 à 38 % en

2017.

La plupart des emplois concernés par ces marchés sont liés à la construction neuve, principalement dans le secteur du logement. Autrement dit,

ce métier n’est guère impacté par le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants, sauf via le créneau émergent des tra‐

vaux d’isolation thermique par  l’extérieur (nombre d'emplois  induit, soit 240, en augmentation de plus de 60 % à l'horizon 2017 par rapport à

2012).

Les besoins en emploi à l'horizon 2017

 (source : estimation Cellule Economique de Bretagne)

Logement

3 056 3 245

148 240

Peintre

⇰besoins

en formation 

continue

1 213

Isolation des parois opaques, vitrées et toitures

(148  →  240 emplois)

‐ Isolation extérieure (148  →  240 emplois)

Page 93: Etude réalisée grâce au concours financier de - Accueil · Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier ... La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment

AnnexeCoordonnées des établissements

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Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013

Nom du lieu de formation Adresse 1 du lieu de formation CP Ville Téléphone

CFA CHAMBRE DES METIERS ‐ AUCALEUC

LP GUINGAMP (Jules Verne)

LA CROIX FRESCHE BLANC ‐ Aucaleuc ‐ BP 43155

Route de Corlay

22103

22205

DINAN

GUINGAMP

02 96 76 27 37

02 96 43 71 32

BÂTIMENT CFA CÔTES‐D'ARMOR

CFAI PLERIN

CFA CHAMBRE DES METIERS ‐ PLOUFRAGAN

LP QUINTIN (Jean Monnet)

Avenue du Chalutier Sans Pitié ‐ BP 115

1 rue de la Prunelle ‐ BP 221

22191

22192

Le Tertre de la Motte ‐ BP51

9 rue des Ursulines

22440

22800

PLERIN

PLERIN

02 96 79 89 79

02 96 74 71 59

PLOUFRAGAN

QUINTIN

02 96 76 27 27

02 96 74 86 26

LGT ST BRIEUC (Freyssinet)

LTP ST BRIEUC (Sacré Coeur)

EREA BEAUREGARD

LP TREGUIER (Joseph Savina)

32 rue Mandart

2 Bd Jean Baptiste de la Salle

22023

22003

BR 258

5 place de la République

22100

22220

CFA COMPAGNONS DU DEVOIR ‐ BREST

LP BREST (Dupuy le Lome)

LT BREST (Vauban)

LTP BREST (La Croix Rouge)

7 rue d'Armorique

34 rue Dupuy de Lome

29200

29287

Rue de Kérichen

2 rue Mirabeau

29225

29229

SAINT‐BRIEUC

SAINT‐BRIEUC

02 96 77 44 40

02 96 68 39 39

TADEN

TREGUIER

02 96 39 32 60

02 96 92 32 63

BREST

BREST

02 98 05 19 73

02 98 45 03 81

BREST

BREST

02 98 80 88 00

02 98 47 81 00

LGT LANDERNEAU (L'Elorn)

LPP LANDERNEAU (Saint‐Joseph)

LP PLEYBEN (Du Bâtiment)

LP PLOUHINEC (Jean Moulin)

10 Place Saint‐Houardon

Route de Pencran

29207

29413

Rue de Kervern

27 rue de la République

29190

29780

BÂTIMENT CFA FINISTÈRE

LP QUIMPER (Yves Thépot)

CFA CHAMBRE DES METIERS ‐ BRUZ

LTP CESSON SEVIGNE (Saint‐Etienne)

1 rue François‐Marie André ‐ Moulin des Landes

28 Avenue Yves Thépot

29000

29104

Rue des Frères Montgolfier

99 rue de la Chalotais

35172

35512

LANDERNEAU

LANDERNEAU

02 98 85 12 71

02 98 85 02 58

PLEYBEN

PLOUHINEC

02 98 26 76 76

02 98 70 77 12

QUIMPER

QUIMPER

02 98 95 97 26

02 98 90 25 97

BRUZ

CESSON‐SEVIGNE

02 99 05 45 55

02 99 83 97 40

LP DOL DE BRETAGNE (Alphonse Pellé)

CFA CHAMBRE DES METIERS ‐ FOUGERES

CFA UNICEM ‐ LOUVIGNE DU DESERT

LPP MONTAUBAN

30 rue Montplaisir

Z. I. de la Guenaudière

35120

35300

5 rue Monseigneur Gry ‐ BP27

21 rue de Rennes

35420

35360

LP REDON (Beaumont)

CFA COMPAGNONS DU DEVOIR ‐ RENNES

EREA RENNES

LT RENNES  (Mendès France)

10 rue du Lycée

2 rue Jules Vernes

35605

35000

26 Avenue du Canada

34 rue Bahon Rault ‐ CS 86906

35009

35069

DOL‐DE‐BRETAGNE

FOUGERES

02 99 48 01 22

02 99 94 58 80

LOUVIGNE DU DESERT

MONTAUBAN DE BRETAGNE

02 99 98 01 59

02 99 06 44 39

REDON

RENNES

02 99 72 37 37

02 99 65 14 00

RENNES

RENNES

02 99 50 91 69

02 99 27 82 82

BÂTIMENT CFA ILLE‐ET‐VILAINE

CFA CHAMBRE DES METIERS ‐ SAINT MALO

LP VITRE (La Champagne)

CFAI ‐ ANTENNE DE LORIENT 

11 rue des Glénan ‐ ZA du Pontay

68 avenue de Marville

35760

35400

2 rue du Sergent Harris

Avenue Dupleix ‐ BP 90322

35506

56603

CFA DE LA VILLE DE LORIENT

LPP LORIENT (Saint‐Joseph)

EREA PLOEMEUR (Les pins)

LP PONTIVY (Blavet)

Rue Saint Marcel ‐ BP 30010

42 rue de Kerguestenen

56315

56109

Kergalan ‐ BP 21

43 rue Charles Gounod 

56272

56306

SAINT GREGOIRE

SAINT MALO

02 99 23 61 00

02 99 40 69 50

VITRE

LANESTER

02 99 75 07 97

02 97 81 59 77

LORIENT

LORIENT

02 97 35 31 80

02 97 37 37 99

PLOEMEUR

PONTIVY

02 97 65 55 22

02 97 25 35 40

LP PORT LOUIS (Julien Crozet)

LPP PRIZIAC (Saint‐Michel)

BÂTIMENT CFA MORBIHAN

LP VANNES (Jean Guehenno)

4 rue des Récollets

Maison Saint Michel

56290

56320

12 Boulevard des Iles ‐ BP 412

79 avenue de la Marne

56010

56017

LPP VANNES (Saint‐Joseph) 39 Boulevard des Iles 56010

PORT‐LOUIS

PRIZIAC

02 97 87 17 30

02 97 23 93 28

VANNES

VANNES

02 97 63 43 09

02 97 43 76 00

VANNES 02 97 63 14 63