Bureau Central d'Études pour les Équipements d'Outre-MerCréé par arreté du Ministere de la France d'Outre-Mer

90, Boulevard Latour-Maubourg - PARIS-VII

Département de la Réunion

ÉTUDE HYDROAGRICOLE DE LA RÉGION

DE SAINT PIERRE ~ SAINT LOUIS

Étude hydrologique sommaire du

Bras de la Plaine et du Bras de Cilaos

P. TOUCHEBEUF

Ingénieur IEG, EIH

D. LE GOURRIERES

Ingénieur IET, EIH

Juillet-Septembre 1959

r.-- .-

OFFICE DE LA. RECHERCHE SCIENTIFIQUEET TECHNIQUE OUTRE-MER

-----------

ETUDE HYDROWGIQUE SO~fiVIAIRE

DU BRAS DE LA PLAINE

1.

l - DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE -

Situé dans l'arrondissement Sous-le-Vent de la Réunion, le BRASde la PLAINE, qui est l'une des plus grosses rivières de l'~le, est formé parla rencontre de trois torrents principaux 1 .

• le BRAS des·ROCHES NOIRES• le BRAS Ste stJZAlmE• le BRAS SEC

Le BRAS des ROCHES NOIRES et le BRAS Ste SUZANliJE prennent leursouroe sous le Coteau r-Iaigre qui borde, au Sud, la Plaine des SALAZES. Le BRASSEC descend du rebord Nord-Est de la Plaine des CAFRES.

Ces trois bras s' éooulent dans une profonde dépression, le GRAND­BASSIN, et viennent confluer au voisinage du village du m@me nom. Le BRAS de laPLAINE ooule alors au fond. d'une vallée très encaissée, véritable can;yon, quisuit une direotion générale Nord-Est-Bud...ouest.

il reçoit de nombreux petits affluents qui sont, d'ailleurs, pres­que toujours à seo en dehors des périodes de grosses pluies. Les plus impOrtantssont 1

• en rive droite: la ravine M.AJ.,..au-VENTRE, la ravine PIED-do­CANNE,. la ravine CREUSE, la ravine La CAPE, la ravine mAC, la ravineARGAMASSE, la ravine Jean LAURET, le bras CITRON et le Bras Long ;

• en rive gauche: ·la ravine BRAS SEC, le Bras de PONTHO et laravine La GALE.

Le Bras de PONTHO qui desoend du "IiIE.Z de BOEtJF" et traverse laPlaine des CAFRES d'Est en Ouest, est l'affluent le plus important. Son bassinversant est d'environ 20 km2.

Les seuls apports pérennes que reçoit le BRAS de la PLAINE enaval de GRA.'ND...BASSIN sont fournis par quelques sources qui apparaissent sur lesflancs du oanyon. Ce sont prinoipalement ,.

• sur la rive droite : les sources liJAL...au-VENTRE ;

• sur la rive gauche: les sources LEONCE, ligne de déversementde 100 à 150 mètres de long, qui révèle l'existence d'une nappe importante àune altitude d'environ 550 mètres. Au voisinage des sources LEONCE, se trouventla source CHEVRETTE et la source BOULON.

.1..

En aval de l' net DIJOUX, le BRAS de la PLAIlil~ ne reçoit plus d: L\J..l··ports risibles importants. Au Pont de l'ENTRE-DEUX, c'est-à-dire à 17,5 laD. enaval du oonfluent du Bras des ROCHES NOIRES et du Bras Ste SUZANNE, le BRA..<:;de la PLAmE rejoint le BRAS de ClLAOS pour former la rivière st ETIENNE, quise jette dans la mer après un parcours d'environ 6 laD..

La superficie du bassin versant du BRAS de la PLAINE, mesuréeen différentes stations échelonnées le long de son cours, admet les vale~~

suivantes 1

1 : · f•1 : Superficie

station. Altitude Km : SITUATION 1 du bassin: 1 versant1 :

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N° 1 580 m : 23,2 1 Confluent Bras des ROCHES nOIRES : 27 km2: · :•

N° 2 , 420 m · 19 Ilet DIJOUX 1 .38 "•· · 1 1• ·NO 3 • 320 m · 15,8 · En contrebas village "Pont dJYVES" 1 54 "• · · :N° 4 · 226 m 12,2 Passerelle de l'ENTRE-DEUX · 83 Il· •

1 (appelée également "PONT de la LIANE"): · : 1•

NO 5 1 185 m 1 10 : Près Source des SONGES 1 98 "1 · • ·· · •

NO 6 1 110 m • 6,3 1 Pont de l'ENTRE-DEUX 105 Il

: 1 •Il faut noter, dJailleurs, qu'étant donné la pem.éabilité en grand

des coulées basaltiques qui oonstituent l'11e de la Réunion, le bassin versanttopographique du BRAS de la PWNE ne correspond pas nécessairement à son bassind1alimentation réel, sauf en ce qui concerne le ruissellement superficiel descrues. Le bassin d'alimentation de 1féooulement souterrain reste inconnu. Ilest vraisemblablement plus étendu que le bassin versant topographique.

Le fond de la vallée du BRAS de la PWNE, dont la largeur variede quelques dizaines à une centaine de mètres, est enti~rement recouvert desable, galets et blocs rocheux qui témoignent de la puissance du transport dela rivière en crue. En basses eaux, le lit mineur serpente au milieu de cet amasalluvionnaire en suivant un tracé qui est plus ou moins profondément remaniéà chaque crue.

.1..

3.

Entre les km 16 et 13 (comptés è. partir de la mer),' le fond dela vallée du BRAS de la PLAINE se rétrécit très sensiblement et devient engrande partie rocheux. Il semble que des coulées de lave tardives aient partiel­lement obstrué le canyon du BRAS de la PLAINE et l'aient forcé, dans ce secteur,à se creuser un nouveau lit. Celui-ci se présente sous la fonne d'une gorgeétroite (10 à 15 m de large) dont la profondeur augmente progressivement jusqu'àatteindre une trentaine de mètres à la passerelle de la CRETE. Il est à noter,cependant, que le fond de oette gorge est toujours recouvert de blocs et degalets et que l'on ne rencontre nulle part un vér:Lta.ble seuil rocheux.

Le profil en long du BRAS de la PLAINE est bien connu grâoe àun nivellement effectué par l'I.G.N. en juillet 1958. La pente, toujours trèsforle, déorott de l'amont vers l'aval. On peut, en première approximation, con­sidérer quatre secteurs, pour chacun desquels la pente reste à peu près oons­tante J

10 ) du oonfluent du Bras des ROCHES NOIRES (km 23,3) au oonfluentde la Ravine CREUSE (km 20,3) r pente moyenm de 42,5 mlkm.

20 ) du confluent de la Ravine CREUSE au confluent du Bras dePONTHO (lan 12,95) : pente moyenne de 30 m/kIIJ..

30 ) du confluent du Bras de PONTHO au Pont de l'ENTRE-DEUX(km 6,25) : pente moyenne de 19,5 milan.

40 ) du Pont de l'ENTRE-DEUX à la r~er : pente moyenne de 17 m/km.

En résumé, le BRAS de la PLAINE desoend :

de l'altitude 587,3 au confluent du Bras des ROCHES NOIRESà "459,4 Il de la Ravine CREUSEIl II 239, 1 "Bras de PONTHOn " 108,8 Pont de l'ENTRE-DEUX

Ce profil en long est d'une stabilité assez incertaine. D'aprèsles observations effeotuées à la Passerelle de l'ENTRE-DEUX, de 1951 à 1959,il semble subir des fluctuations d'au moins un mètre d'amplitude.

II - PLUVIOI·:ŒTRIE -

Les renseignements pluviométriques dont on dispose pour lebassin du BRAS de la PLAINE sont assez pauvres, oe qui est d rautant plus re­grettable que les précipitations à la Réunion présentent une forte irrégularité

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interannuelle et varient considérablement entre des points peu éloignés, du faitdu relief très heurté.

Les données pluviométriques que LJ.OUS avons pu retenir concernentsix statiOns, qui sont sinon situées à l'intérieur du bassin, du moins en sontassez voisines. Ce sont les stations de 1

· 1°l La Plaine des CAFRES (APECA 27èrae km)2° ClLAOS .

• 3° L' ENTRE-DEUX40 ) Ravine des C.A:BRIS

: 50) PIERIŒFONDS• 60) Le GaL

(Voir ci-joint tableau des relevés pluviométriques).

Les périodes d'observations s'étendent de 1940 à 1958 pour lesstations 1, 5 et 6 et de 1951 à 1958 pour les trois autres stations. (On verraplus loin que cette dernière période d'observations correspond à oelle des rele­vés limnimétriques).

Ces périodes d'observations sont malheureusement trop courtespour permettre de déterminer des valeurs moyennes très sdres, car il suffitd'un cyolone exceptionnellement pluvieux, comme celui de mars 1952, pour fausserle calcul des pluviométries moyennas • Pour réduire l'influence des valeursexoeptionnelles, nous avons été amenés à considérer des valeurs médianes, plu­tOt que des valeurs moyennes.•.

En nous basant sur ces valeurs médianes, en tenant compte durelief et en nous inspirant des cartes pluviométriques déjà existantes, nousavons pu esquisser des oourbes isohyètes dont le tracé ne prétend pas à unegrande préoision. Elles donnent, cependant, une idée des variations de la plu­viométrie annuelle sur l'étendue du bassin, variations qui sont relativementeonsidérables puisque d'une extr~té à l'autre - soit sur une distance infé­rieure à 20 km - les précipitations passent de 1 à 3 mètres par an.

Le tracé des isohyètes fait ressortir une valeur de 1.900 mm,oomme pluviométrie moyenne interannuelle du bassin limité à la station nO 4(station de la Passerelle de l'ElfTRE-DEUX).

Pour déterminer, année par année, la pluviométrie moyenne de cemême bassin pendant la période 1951 - 1958, nous avons été amenés à considérerune moyenne pondérée des précipitations observées aux six stations retenues.Les coefficients de pondération les plus forts ont été affectés aux trois sta­tions de la Plaine des CAFRES, ClLAOS et l'ENTRE-DEUX dont la pluviosité est

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•lnPLUVIOMETRIE ANNUELLE

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étroitement liée à celle du bassin du BRAS de la PLAINE. Les stations du GOJ:.,et de PIERREFONDS, nettement moins arrosées et plus éloignées du bassin, ontété affectées d'un coefficient plus faible.

On oonstate que, dans la série d'observations s'étendant de 1951à 1958 :

• l'armée 1952 a été particulièrement forte (4.580 mm)• l'année 1953 a été voisine de la moyenne (1.785 mm)• l'année 1956 a été particulièrement faible (1.250 mm)

Il est, malheureusement, assez difficile de préciser à quelle fré­quenoe correspondent les deux années extr~mes,1952 et 1956. Si l'on s'appuie surles relevés de la Plaine des CAFRES, de PIERREFONDS et du GOL qui s'étendentde 1940 à 1958 (aveo deux années manquantes), on remarque que pour chacune deces trois stations, l'armée 1952 est la plus forte conrme. On peut donc gros­sièrement admettre que la pluviosité exceptionnelle de l'année 1952 n'est at­teinte ou dépassée qu'une fois tous les quinze ou vingt ans.

En ce qui conoerne l'année 1956, elle a été égalée ou dépasséeen sèoheresse r

• 3 années sur 17• 4 armées sur 17• 2 années sur 17

à la Plaine des CAFRESà PIERREFŒIDSau GOL

Nous admettrons donc que la sèoheresse de l'année 1956 se repro­duit approximativement une fois tous les cinq ans.

L'année 1958 présente la particularité d'avoir connu une fortepluviosité à la Plaine des CAFRES (fréquence approximativement quinquennale)et à ClLAOS, ~is d'avoir été voisine de la moyenne à l'Eî~RE-DEUX, à PIERREFOIIDSet au GaL. Pour l'ensemble du bassin versant, la pluviosité de l'année 1958 estlégèrement exoédentaire ; sa fréquence doit être approximativement triennale.

La répartition saisormière des pluies correspond à un climattropical océanique, modifié par l'influenoe du relief. La majeure partie despréoipitations annuelles se produit pendant la saison chaude australe, c' est­à-dire de décembre à avril. Cependant, les pluies ne sont pas complètement négli­geables pendant la saison fratche, surtout en altitUde. Elles peuvent m&1e exoep­tionnellement ~tre assez prolongées et intenses pour provoquer un oertain ruis­sellement superficiel en montagne.

A titre d'exemple, nous donnons, ci-après, les préoipitations men­suelles relevées en 1953, année déficitaire à la Plaine des C_~S et à ClLAOS,excédentaire à l'ENTRE-DEUX et moyenne à la Ravine des CABRIS, PIERREFONDS etLe GOL.

.1.•

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•

III - OBSERVATIONS ET ~IESURES HYDROLOOIQUF,S -

Des premières observations ont été effectuées sur le Bras SteSUZANl1E d ravril à ao'dt 1939. Ces observations ont été reprises par la T-Iissiond'Electricité de France d'aodt 1947 à janvier 1948 et ont été complétées pardes relevés de hauteurs d'eau sur le Bras SEC à GR.ANJ)...BASSIN et sur le BRAS dela PLAINE à la Passerelle de l'ENTRE-DEUX de nover.1bre 1947 à janvier 1948.Quelq:ues jaugeages réguliers effectués à cette époque avaient en outre pem.isd'évaluer approximativement le débit d'étiage du BRAS de la PLAINE et de sesprincipaux affluents.

En janvier 1951, le Service Hydrologique de l'Office de la Re­chercha Soientifique et Technique Outre-rrer a organisé des observations conti­rmes du BRAS de la PLAINE à la Passerelle de l'EI'TRE-DEUX, observations qui sepoursuivent encore actuellement. Elles comportent seulement quelques courteslacunes dues soit à des défaillances du lecteur, soit à des détériorations del'échelle limnimétrique par des crues cycloniques.

Pour permettre la traduction en débits des hauteurs d'eau journa­lièros, de nombreux jaugeages ont été exécutés par les hydrologuos de l'O.R.S.T.O.N. On en trouvera la liste ci-contre.

La station de la Passerelle de l'ENTRE-DEUX est de qualité trèsmédiocre, pour différentes raisons 1

10 ) La rivière coule sur un lit de galets qui se modifie à chaquecrue importante. Tous les ans donc, pendant la saison despluies, la courbe d'étalonnage est bouleversée à plusieursreprises.

20 ) L'échelle limnimétrique est relativement peu sensible, àcause de la vitesse du courant qui, même en basses eaux,dépasse fréquemment 2 mis en surface. Pour une variationde hauteur d'eau.tS H de 1 cm, la viariation de débit (j Qau voisinage de 5 m3/s est de 200 l/s.

30 ) La lecture de l'échelle limnimétrique est peu précise, enraison des irrégularités de la surface de l'eau. Un obser­vateur d'une attention moyenne ne lit pas l'échelle avecune préoision supérieure à 2 ou 3 centimètres, ce ~i, pourun débit de 5 m3/s, correspond à un écart de 500 1/s environ,soit une erreur relative de 10 '%.

Le. traduction en débits des hauteurs d'eau journalières s'avèredonc assez délicate, voire même impossible pour certaines périodes limitées, oi\le manque complet de jaugeages ne pennet pas d'avoir une idée m&1e approximative

.1,•.•·

9.

des modifications de l'otelonn~gc de l'2cbolle.

En utilisant différentes séries de jaugeages exécutés pendantdes périodes où le lit est resté inchangé, on a pu tracer une courbe-typod' étalonnage qui est définie dans le tableau ci-dessous :

:Hauteur d'eau H cm 1 Dr5bit Q m3/s(à une constante près) ·•

1

-----------"1 -------·•

0 r 3,62 · 3,8•4 1 4,16 1 4,48 4,75

10 · 5,1·12 r 5,514 1 6,016 6,5518 : 7,220 7,922 : 8,6524 1 9,4526 : 10,3

il a été admis que lorsque le fond variait, cette courbe-type,valable seulement en basses eaux, subissait une simple translation parallèleà l'axe des hauteurs d'eau. Ainsi, il a été possible d'exploiter des relevésli.mn:iJnétriques correspondant à des périodes ob. un seul jaugeage permettait de~ler la courbe d'étalonnage.

Par ailleurs, il a été nécessaire de tenir compte de l'impréci­sion des relevés 1imnimétriques. Par exemple, il est fréquent en saison sècheque pendant six mois consécutifs, le lecteur relève eactement la m@me hauteurd'eau, alors que des jaugeages successifs, exécutés pendant la ~e période,mettent en évidenoe une lente décroissance des débits, de l'ordre de 50 ou100 Ils par mois. On a ainsi été amené à étudier les courbes de tarissementdu BRAS de la PLAINE et à en tenir compte systématiquement pour la traduotiondes débits de saison sèche.

.f,.,.

10.

On trouvera, en annexe, les tableaux des débits journaliers de1951 à 1958, à la Passerelle de l'ENTRE-DEUX. Ces tableaux co~portent d'asseznombreuses laOlUlos, pendant les périodes o~ il n'a pas été possible de recons­titu~r l'étalonnage do l'échelle. Pour l'étude d'un aménagement hydroélectriqueou hyd:roagricole, ces lacunes ne présentent pas un grave inconvénient car ellesse situent presque toujours pendant la saison des pluies, époque où les débitssont surabondants. Les débits de crues sont également mal connus dar ils varienttrès rapidement et la violence du courant ne permet que des mesures assez gros­sières au flotteur.

A la demande du B.C.E.O.n., chargé de l'étude hydrologique de larégion st PIERRE - st LOUIS, l'O.R.S.T.O.N. é.I. effectué, en 1958, des jaugeagesen différentes stations échelonnées lE;) long du BRAS de la PLAL~. On trouvera,ci-joint, la liste de oes mesures destinées à étudier les variations de débiten suivant le cours de la rivière.

./..

LISTE DES J AUGE.AGES EFFECTlB3 EN 19.2.8

A DIFFERENTES STATIONS DU BRAS DE LA PLAINE

11.

1 ··· Débit : Hauteur àStation • Situation Date

(m3/s) : l'échelle1 •·: (cm)----:----------------:- :--------:-----------

• ·· ·N° 1 : Aval confluent Bras des : 1%9/58 3,5 :: ROCHES NOIRES : 4 12/58 : 3,15 • 21·: :11/12/58 • 3,15 21·: :Z7/12/58 : 3,2 : 21: • •· ·NO 2 : Het DIJOUX :16/9/58 • 4,85 ·· •: : 4/12/58 4,5 : 28· : 12/12/58 • 4,45 : 28• ·:27/12/58 : 4,7 • 29·: ··N° 3 : En oontrebas "Pont d'YVES" :17/9/58 : (5,75) ••· : 5/12/58 5,15 1 226•: :10/12/58 • 5,2 : 226·: ':28/12/58 : 5,1 : 2251 : • :•

N° 4 : Passerelle de l t ENTRE-DEUX : 17/9/58 : 5,45: (ou Pont de la LIANE) : 5/12/58 5,5 · 31·: :10/12/58 5,5 • 31·· :28/12/58 5,3 : 30•: · •· •

N° 5 : Près Source des SONGES :17/12/58 : 5,0 : 220: :30/12/58 • 5,1 : 220·• : :·N(\ 6 : Pont de Ir ENTRE4DEUX :17/9/58 : 5,4 :: :26/11/58 : 4,9 :

:17/12/58 : 4,9 5411 :30/12/58 4,9 : 5411 : · :·

IV - REGUIE HYDROLOGIQUE -

L'alimentation du BRAS de la PUHœ a deux origines bien dist:tnctos :

- d'une part, le ruisselle8ent superficiel des fortes précipi­tations ;

- d'autre part, l'écoulement souterrain des eaux de pluie.qui,ayant échappé au ruissellement superficiel et à l'~apotrans­

piration, s'infiltrent en profondeur par les innombrables fis­sures du sous-sol volcanique et réapparaissent finalement sousforme de sources dans la vallée du BRd3 de la PLAINE.

Le ruissellement superficiel se traduit par des crues brutalesdont la durée peut varier de quelques heures à une huitaine de jours, suivantl' intensité et l'extension des pluies qui les provoquent. La plupart; se pro­duisent entre les mois de décembre et avril, période Où les précipitations son!;les plus abondantes, mais on a cependant relevé parfois des petites pointes decrue isolées pendant la saison fratche. On peut compter en moyenne que le ruis­sellement superficiel contribue à l'alimentation du BRAS de lu PLAINE pendantenviron 5 à 25 jours par an. Ce mode d'écoulement, dont l'étude détaillée seraitdifficile, ne présente aucun inté~t pour un aménagement quelconque du BRAS dela PLliIIŒ, étant donné son irrégularité qu'il ne serait pas possible d'atténuerpar la création d'une retenue importante. Il offrirait au contraire de gravesinconvénients pour l'établissement d'une prise d'eau qui devrait permettre lelibre passage de très gros débits, tant liquides que solides (voir plus loin :orue exoeptionnelle).

En contraste, l'alimentation souterraine du BRAS de la PhUNE estd'une régularité remarquable. Pendant les sept ou huit mois que dure la saisonsèche, c'est-à-dire dtnvril à novembre ou déoembre, elle lui assure des débitssoutenus qui ne décroissent que très lentement. La. régularité de ses basses eauxet la valeur élevée de son débit d'étiage qui, à la Réunion, n'est surpassé quepar celui de la rivière de l'Est, donnent un grand. intér~ à l'aménagement futurdu BRAS de la PLAINE. Ces données qualitatives sont précisées par les deux ta­bleaux ci-joints, qui contiennent

ks débits moyens mensuels des années 1951 à 1958.

Les débits classés (débits de 3 mois, 6 mois, 9 mois, étiageabsolu) pour la m&1e période.

On retiendra essentiellement de ces tableaux les valeurs extrêmeset médianes du débit de six mois et du débit caractéristique d'étiage :

.1...

DEBITS MOYENS MENSUELS du BRAS de la PLAINE

A LA PASSERELLE de IJENTRE-DEUX

====---====- --== ~==__ -== -=z==::: ,============

7,15: 5,3

5,95: 6,25: 5,45: 5,Sos 5,3 5,25: 5,2 : 5,15: 5,2 :

5,05

5,75..4,45: 4,4

..4,5

•.

4,55:

..

4,75: 4,65: 4,65,15,3

5,5

6,0..6,3

:: 7,3

54

53

55 4,4 4,4 5,6 5,4 5,3 5, 25 : 5,15: 5,1 5,05: 5,0 4,95:

56 : 5,45: 5,25: 5,1 4,95: 4,8 4,65: 4,5 4,35: 4,3

5,5

57

58.. ..

: 4,8 .. 4,65: 4,5 4,45: 4,4 : 4,35: 4,3

5,45: 5,4 : 5,4 5,4._---:----:---:--:--:~-:----:---:-:--:---:----:-:-----

~ Valeur médiane(

: : 5,5 5,3 5,2 5,1 4,95: 4,85: 4,8.. 4,75: 4,7

=============================:==========~=====================================:===================

.....~

•

DEBITS CLASSES DU BRAS DE LA PLAINE

A LA PASSERELLE DE L'ENTRE-DEUX

1 1

Année : Débit de r Débit de s Deôit de r Débit

• 3 mois r 6 mois r 9 mois d'étiager r

------:-- :-----:-----:-----r r r

1951 4,8 r 4,7 4,55 4,45: :

1952 r ~ 1 6,6 .§..l .2.&.r

1953 1 5,55 1 5,35 5,2 5,1r : 1

1954 : 5,1 r 4,7 4,5 1 4,4s r ··1955 • 5,3 1 5,15 1 5,0 4,95· 1 1 •·1956 • 5,4 1 4,95 1 4,55 1 ~•• 1 1 ;·1957 1 .!aL 1 !ai ~ 4,251 , 1•

1958 : 5,5 1 5,4 5,3.. r :•----: -:--- -:- Valeur médiane • 5,35 5,05 4,8 • 4,7· ·• : :•

• débit de 6 mois 1 valeur maximum = 6,6 m3/s ~1952~" minimum. = 4,4 m3/s 1957" médiane = 5,05 m3/s

• débit d'étiage t valeur maximum = 5,65 m3/s ~1952)

" minimum = 4,15 m3/s 1956).-Il médiane = 4,7 m3/s

A quelle fréquence correspondent les valeurs ext~mes ci-dessus ?Pour répondre à cette question, nous aVOl~ cherché s'il existait une oorréla­tion e...'1tre les débits d'étiage et les précipitations annuelles sur le bassinversant. Cette corrélation est, en fait, assez l~che mais suffisamment nettecependant pour que l'on puisse, en grossière approximation, admettre que lafréquence des débits d'étiage est la m6me que celle des précipitations sur lebassin versant. Rappelons, à ce sujet, les résultats obtenus au chapitre II 1

• l'hydraulicité excédentaire de l'année 1952 est en moyenneatteinte ou dépassée une fois tous les quinze ou vingt a.nJ3

• l'hydraulicité déficitaire de l'année 1956 se reproduit enmoyeme tous les oinq ans environ.

Il est à noter que l'on peut légèrement améliorer la corrélationentre débit d'étiage et précipitations, en tenant compte non seulement de lapluviométrie de l'année considért§emais également de celle de l'année précédente.Après divers essais, nous proposons de relier le débit d'étiage de l'année nà l'expression 0,8 Pn + 0,2 Pn-1. La corrélation reste cependant assez l~che,

ce qui n'est guère surprenant puisqu'elle ne tient pas compte de la répartitionet de l'intensité des pluies. Elle montre cependant que l' emmagasinement souter­ralll des eaux d'infiltration est très important et que leur cheminement estlent ; ce sont ces deux facteurs qui contribuent à régulariser de façon trèsefficace les débits de basses eaux.

Les jaugeages effectués à la fin de 1958 en différentes ste.tionséchelormées le long du BRAS de la PLAINE permettent d' avoir une idée assez pré­cise des variations du débit d'amont en aval. Nous reproduisons, ci-après, lesrésultats obtenus au début du mois de décembre 1958 :

./..

16•. ..

station: Situation : Débit: Vc::.riction ~_____:____ _ :_(m3/~:_relative %__~

:Aval confluent Bras des

: ROCHES NOmES:: Ilet lCWŒLIEN DIJOUX

:::

3,15

4,5

:•··•

57

82

NO' : En contrebas village : 5,15l "PONT D'YVES"ri:

N° 4 1 Passerelle de l'illJTRE-DEUX: 5,5 1

1N° 5 1 Près Source des SONGES : 5,0 :

: 1:N° 6 : Pont de l'ENTRE-DEUX 4,9

93,5

91

89.. :

On constaté qu'à If étiage le débit maximum du BR.-\S de la PLAIlilEse situe à la Passerelle de l'EI'J'TRE-DEUX. Vers l'aval, les apports sont insuf­fisants pour compenser les infiltrations dans le lit alluvionnaire et il enrésulte une décroissance d'environ 11 %jusqu'au Pont de l 'ENTRE-DEUX. Il eatprobable, cependant, que le maximum de d6bit se déplace quelque peu d'une annéeà l'autre et suivant les saisons. Sa position dépend notamment du colmatagedu lit mineur qui demande un certain temps à se reconstituer après le passagedes crues.

En ce qui concerne le de'bit de celles-ci, il est à peu près cer­tain qu'il augmente d'amont en aval avec la superficie du bassin versant topo­graphique , sauf effet d'amortissement dans le lit majeur pour les pointes decrues très brutales.

v - CRIJ'''':;S EXCEPTIONNELLES -

Lrestimation des débits de crues du BRAS de la PLAINE est diffi­cile, car les crues sont, en fait, assez peu fréquentes et ne durent parfoisque quelques heures. Lorsqu'elles se prolongent plusieurs jours, les communica­tions deviennent très malaisées et il est généralement impossible de se rendreà la station de jaugeage.

.1. ·

17•.~

Quelques crues assez fortes ont, cependant, pu 6tre observéespar les hydrologues de l'O.R.S.T.O.M., qui ont alors effectué des mesuresde vitesses à l'aide de flotteurs im~rovisés. Des vitesses superficielles, del'ordre de 6 rn/s, voire m~me de 8 mis, ont pu ~tre mesurées à plusieurs reprises.Il est certain, cependa."1t, que le charriage de fond très important réduisaitsensiblement la vitesse moyenœ du courant qui restait probablement de l'ordrede 4 mis. Bien que peu précises, ces mesures ont permis de fixer assez grossiè­rement la valeur des coefficients à adopter pour la formule d'écoulement deSTRICKLER, formule que l'on a ensuite utilisée pour reconstituer le débit maxi­mum des très fortes crues dont on a pu relever les délaissés.

Les deux plus fortes crues qui ont pu ~tre ainsi reconstituéessont celles du 18 mars 1952 et, su.rtout, celle du Z7 janvier 1948, qui a étévéritablement exceptionnelle (fréquence probablement inférieure à une fois tousles 20 ans).

Les débits maxima atteints à la Passerelle de lIENTRE-DEUX ontété évalués à :

• 200 m3/s

• 850 m3/s

le 18 mars 1952

le Z7 janvier 1948

Quel est le débit de la plus forte crue à laquelle on puisses'attendre? Une note intitulée "Essai de détermination des crues exception­nelles à la Réunion" l ' évaluait, en 1954, à 1.600 m3/s. Aucun élément nouveaune nous pormet de modifier sensiblement cetté estimation, qui conduit à undébit spécifique de crue de 20 m3/s.km2.

VI - TR.'J'fSPORTS SOLIDES -

Bien que n'ayant fait l'objet d'aucune mesure, les transportssolides du BRAS de la PLAINE sont manifestement considérables en crues, si lIonen juge par les remaniements apportés à son lit. La granulométrie des matériauxqui constituent celui-oiest très étendue. Elle comporte du sable fin et dugravier , mais principalement des galets d'un diamètre moyen de 20 à 40 cm. Enfin,l'on rencontre quelques gros blocs rocheux pouvent atteindre 1 m. de d.1tlmlItre.

En basses eaux,. le fond est stabilisé, l'eau est généralementtrès limpide et les transports solides se réduisent à un léger charriage de sableen suspension (une dizaine de grains de sable par litre d'eau, mesurés en juin1959).

18.

BR:';:; de la PLAL.;E à la Pll.SSERZLLE de l'ENTRE-DEUX

AlmEE 1951

Débits .journaliers en m3/s

1

: : : : : : : : : 1 : : )Jours: J : F : N : A : M : J : J : A : S : 0 : N : D )

: : : : : : : : : : = :

-----:-----:---~:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----~•.

4,84,84,84,84,8

: : : : : :4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45

: 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 5,5 : 4,7 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: : :: 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: : :: ::

4,8 : 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,454,8 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,454,8 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,454,8 : 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45

::: 1 ::::: ::: : ::::: :::5: ::::: ::: : :::5j4,8 : 4,75: 4,7: 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,85,5 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,454,8 : 4,75: 4,7 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,454,8 : 5,5 : 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45:: ::::

4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,75: 4,7 : 4,65& 4,6 4,55: 4,5 : 4,45: 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5: 4,45: 4,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 1 4,45: 4,75: 4,7 4,65: 4,6 : 4,551 4,5 : 4,45: : : : : : :: 4,75: 4,7 4,65: 4,6 4,55: 4,5 : 4,45: 4,75: 4,7 4,65: 4,6 4,55: 4,5 1 4,45

4,75: 4,7 4,65: 4,6: 4,55: 4,5 4,454,75: 4,7 r 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,454,75: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45

: 4,7 : 4,65: 4,55': : 4,45

..

4,84,84,84,8

: 4,8

5,7 4,95,65: 4,95,6 : 4,95,55: 4,95,5 : 4,9

•·

··

:: 9,5 :: 8,9 :: 8,5: 8,0: 7,6

4,85: 4,84,85: 4,84,85: 4,84,85: 4,84,85: 4,8

:: 5,85: 4,95: 4,85: .4,8: 5,8 : 4,95: 4,85: 4,8

5,75: 4,95: 4,85: 4,8: 4,95: 4,85: 4,8 :: 4,95: 4,85: 4,8 :: 4,9 : : 4,8 1

: 6,5 : 5,2 : 4,85:6,4 : 5,15: 4,85:

: 6,35:(8,0): 4,85:6,25: 6,4 4,85:

: 6,2 : 5,7 : 4,85:: :

: 6,1 : 5,2 :: (9, 5): 5, 05 :: 6,0 : 5,0 :: 5,95: 5,0 :: 7,5 : 5,0 :

: 7,4 5,5: 4,85:: 7,25: 5,45: 4,85:: ~7,15: 5,45:(7,5):: 7,05: 5,4 : 6,0 :: 7,0 : 5,35: 4,85:: : : :: 6,9: 5,35: 4,85:

6,8 : 5,3 : 4,85:: 6,7 : 5,3 : ~85:

6,65: 5,25: 4,85:6,55: 5,2 : 4,85:

:

:

12345

678 :9 :

10 :

11121314 :15 :

16 :17 :18 :19 :20:

212223 :24 :25 :

:26 :Z728 :29 :30 :31 :----1-:-:-1-----:-1--1-:-:-1-1-:--

:Noy."

:

1 1: 7,0 ::

• •. .5,4 : 5,0 :

: 1

:: : ::4,8 : 4,8 : 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45

: : : : :

BRAS de la PIJ..INE à la PASSERELLE de l' ENTRE-DEUX

ANNEE 1952

Déoits .journaliers en m3/s

.•.•

2122232425

: : : : : : : : : : : : jJours: J : F : !Ii : il. : 111 : J : J : .li. : S : a .: N : D

: : 1 : : : : : : : 1 :

-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----1-----:-----:-----:-----:-----

: 5,85~5,85)

: 5,85)5,855,85

1 4,45: : : 9,3 7,7 7,35: 7,1 6,85: 6,6 : 6,35: 6,12 4,45: 9,25: 7,7 7,35: 7,1 6,85: 110j: 6,35: 6,13 : 4,45: : 9,15: 7,7 7,35: 7,1 : 6,85: 17: 6,35: 6,14 : 4,4·5: 1 i 9,1 : 7,65: 7,35: 7,1 : 6,85: 10: 6,35: 6,15 J 4,45: : : 9,0 : 7,65: 7,35: 7,1 : 7,7 : 8): 6,35: 6,1

: : : : : 1: ::::6 J 4,45: : : 8,95: 7,65: 7,35: 7,1 : 7,4 ; 7: 6,35: 6,1 5,857 i 4,45: 1 1 8,9 : 7,6 : 7,3 : 7,05: 6,8 : 6,551 6,3 1 6,05: 5,88 : 4,45: 1 : 8,8 : 7,6 : 7,3 : 7,05: 6,8 1 6,55: 6,3 1 6,05. 5,89 1 4,45i : : 8,75: 7,6 : 7,3 : 7,051 6,8 : 6,55: 6,3 : 6,05: 5,8

10 1 4,45: : : 8,65: 7,6: 7,3 : 7,05: 6,8 : 6,55: 6,3 : 6,05: 5,8: : : : : : : : :: :

11 : 4,45: : 8,6 : 7,55: 7,3 : 7,05: 6,8 : 6,55: 6,3 : 6,05: 5,812 1 :: 8,55: 7,55: 7,3 : 7,05: 6,8 : 6,55: 6,3 6,05: 5,8 )13: : : : 8,5 : 7,55: 7,25: 7,0 : 6,75: 6,5 6,25: 6,0 : 5,75)14: : : : 8,4 : 7;55: 7,25: 7,0 : 6,75: 6,5 6,25: 6,0 : 5,7515: : : : 8,35: 7,5 : 7,25: 7,0 : 6,75t 6,5 6,25: 6,0 : 5,75

1 : : : 1 : 1 :": ::

16: : : : 8,3: 7,5 : 7-,25: (10): 6,75: 6,~ 6,25': 6,0 : 5,7517: : :: 8,25: 7,5 : 7-,25: (8,2) 6,75: 6,5 6,25: 6,0 : 5,7518 1 : 1 : 8,2 1 7,5 t 7,25: 7,8 : 6,75: 6,5 6,25: 6,0: 5,7519: : 1 : 8,2 : 7,5 t 7,2 7,5 6,7 1 6,45 6,2 5,95: 5,720: : : : 8,15: 7,45: 7,2: 7,2: 6,7 : 6,45: 6,2 5,95: 5,7

: :::::::::: : 8,1 : 7,45': 7,2 6,95: 6,7 : 6,45: 6,2 5,95: 5,7: : : : 8,05: 7,45: 7,2 6,95: 6,7 : 6,45: 6,2 5,95: 5,7 ): : : : 8,0: 7,45: 7,2: 6,95: 6,7 : 6,45: 6,2 5,95: 5,7 ): : : : 8,0 : 7,45: 7,2 : 6,95: 6,7 :(9,5): 6,2 5,95: 5,7: :: 7,95: 7,45: 7,15: 6,9 : 6,65: 6,4 : 6,15 5,9 : 5,65: : : : : ::

26 : : 1 7,9 : 7,4 : 7,15: 6,9 1 6,65: 6,4 1 6,15: 5,9 : 5,6527: : : 9,8 : 7,85: 7,4 : 7,15: 6,9 6,65: 6,4 6,15: 5,9 : 5,6528: : : <9,7 : 7,8 : 7,4 : 7,15: 6,9 : 6,65: 6,4 : 6,15: 5,9 : 5,6529: : : 9,6 : 7,8 : 7,4 : 7,15: 6,9 : 6,65: 6,4 : 6,15: 5,9 : 5,65j30: : : 9,5 : 7,75: 7,4 : 7,15: 6,9 : 6,65: 6,4 : 6,15: 5,9 : 5,6531: : : 9,4: : 7,4: : 6,9 6,65: 6,15: : 5,65-:--:--:--:-:---:-:----:--1--1--1-1---)

1Moy. 1.•

:1.•

:..:

. .• •: 8,4 :.. 7,5

2Q.BRAS de la PLAINE à la PAS~ .èl;e. .l..!.mITRE-DWX

.A.NNEE 195.1

Débits journaliers en m3/8

•· )

JOurs: J : F : M : A : M : J ; J : h : S : 0 : N ; D ~----:----:-----:---:---:~:----: ._--:---:---- :..._---: -----:----~

• ~ • e • ~ lOI Co Il ,•• 0• • • • • :.0 1!I • • • • •

1 : 5,65: 6,0 : 5,6 5,L~5:(25): 5~4 5f 35: 5~3 : 51 25: 5,2 : 5,15: 5,1 )2 : 5,65: 6,0 : 5;6 5,45:(10): 5~4 5,35: 5,3 5,25: 5,2 : 5,15: 5,1 )3 : 5,65: 5,95: 5,6 5,iI-5: 5,45: 5A 5,3~: ):3 5~=5; 5,2 5,15: 5,1 )4 : 5,65: 5,95: 5,6 5,45~ 5,45g 5,4 5,3): 5~3 j,25: 5,2 5,15: 5,1 )5 : 5,65: 5,95: 5,6 (15): 5,45: 5,4 5,3j: 5~3 5,25: 5,2 5,15: 5,1 l6 ~ 5,65: 5,9 : 5,55: 6,0 5,45: 5,4 5,35: 5,3 5,25: 5,2 5,15: 5,17: 5,65: (20): 5,55: 5,8 5,45: 5,4 5,35: 5,3 5,25: 5,2 5,15: 5,18 ': 5,65: 6 5,55: 5,6 5,45: 5,4 (17): 5,3 5,25~ 5,2: 5,15: 5,1 )9 : 5,65~ 5,85: 5,55: 8,0 5,45: 5,4 6,0: 5,3 5,25: 5,2 5,15: 5,1 )

10 : 5,65: 5,85: 5,55: 6,0 : 5,45: 5,4 : 5,35: 5,3 5;25: 5,2 : 5,15: 6,5:

11 : 5,65: 5,85: 5,55: 5,6 : 5,45: 5,412 5,65: 5,8: 5,55: 5,6 : 5,45: 5,413 : 5,65: 5,8 : 5,5 : 5,6 : 5.45: 6,514 : 6,0 : 5,8 : 5,5 5,55: 5,45: 5,415 (15): 5,8 5,5 5,55: 5,45: 5,4

5,55: 5,45: 5,45,55: 5,45: 5,45,55: 5,45: 5,45,55: 5,45: 5,45,55: 5,45: 5,4

· . .· . .16 : (15): 5,75: 5,517 : (15): 5,75: 5,518 :(10,~1 5,75: 5,519 7 5,75: 5,520 6,5 5,7 5,5

5,15: 5,15,15,15,15,1

5,15:5,15':5,15:5,15:

:5,15: 5,15,15: 5,15,15: 5,15,15: 5,15,15: 5,1

: 5,1

5,25: 5,25,25: 5,25,25: 5,25,25: 5,25,25: 5,2

5,25: 5,25,25~ 5,25,25: 5,25,25: 5,25,25: 5,2 :

: 5,2

:5,25: 5,2 : 5,15: 5,15,25: 5,2 : 5,15: 5,1

: 5,25: 5,2 : 5,15: 7,0: 5,25: 5,25,'i 5,15: 5,35 ..: 5,25: -~, 2 5,15: 5, 1 ~

5,25: 5,2 5,15: 5,15,25: 5,2 5,15: 5,15,25: 5,2 5,15: 5,15,25: 5,2 : 5,15: 5,15,25: 5,2 : 5,15: 5,1

5,35,33,35,35,3

5,35,35,3 :5,35,3 :5,3 :

:(10) :

5,35 :5,35:5,35~

5;35:5,35:

5,35:5,35~

5~35:

5,35:

5,35: 5,35,35: 5,35,35: 5,35,35: 5,35,35: 5,3

: 5,35: 5,35,35: 5,35,33: 5,35,35: 5,3

: 5,35: 5,3:

5,45,45,45,45,4

5,4 :5,4:5,4 :5,4 :5,4 :

5,45:5,45:5,45:5'L~-5:

5,4-5~

5,45:5,45:5,45:5,45:5,45:

: 5,45:

5,45: 5,55,45: 5,55,45: ..2I.25,45: 5,55,45: 5,55,45:

•.

5,7 5,5 5,5: 5,7 : 5,45: 5,5

5,7 5,45: 5,5: 5,65: 5,45: 5,5: 5,65: 5,45: 5,5

6,4 : 5,65:6,3 : 5,65:6,2 : 5,65:6,15:6,1 :6,05:

:

~1 ~~~23 ~9)24 7,525 : 6,5.

26 :272829 :30 :31-----:-----:-----:-----:-----:-----i-----:~--I-----:-----:-----t-----:-----

: ::Moy.: 7,3 6,3 5,5: 5,95: 6,25: 5,45: 5,9 : 5,3 5,25: 5,2 5,15: 5,2

: : : :

Module: 5,75 m3/s

BRAS de la PLAINE à la P1l.SSE.RELLE de l'ENTRE-DEUX

ANNEE 1954

Débits journaliers en m3/s

·•:Jours: J : F : M

·· ··A : li

:J J A S

..o N D

------:---:--:-:---:---:-:-:--:--~--:-_.:-

11 5,1: 5,3 :125,1:5,3:13 (40): 5,25:14 (17,5) 5,25:15 10 : 5,25:

16 6,6: 5,25:17 : 6,3 : 5,25:18 : 6,15: 5,2 :19 : 6,05: 5,2 :20 : 6,0 : 5,2

•·····

··

······

··

: :: 5,5 : 5,15: 5,7 : 5,0 : 4,8 : 4,7 : 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45~ 4,4: 5,45: 5,15: 5,6 : 5,0 : 4,8 : 4,7 : 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,4: 5,45: 5~: 5,6 : 5,0 : 4,8 : 4,7 : 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,4: 5,4 : 5,1 5,6: 5,0 : 4,8 : 4,7 : 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,4: 5,4 : 5,1 : 5,5 : 5,0 : 4,8 : 4,7 : 4,6 : 4,55: 4,5 14,45: 4,4: : :: :::: 5,4 :(12) : 5,5 : 4,95: 4,8 : 4,65: 4,6 : 4,55·: 4,5 : 4,45: 4,4: 5,35: 5,5 : 5,5 : 4,95: 4,8 : 4,6l,,4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,4: 5,35: 5,3 : 5,4 : 4,95: 4,8 : 4,.§':4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,4: 5,35: 5,1 5,4: 4,95: 4,8 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,4: 5,3 : 5,1 5,4: 4,95: 4,8 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,4

: : 1 1:5,1 : 5,4 : 4,9 : 4,75: 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,45,1 5,3: 4,9 : 4,75: 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,4 )5,1 5,3 1 4,9 1 4,75: 4,65: 4,6 1 4,55: 4,5 : 4,45: 4,45,1 : 5,3 : 4,9 1 4,75: 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,45,1 : 5,3 : 4,9 : 4,75: 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,4

: : 1 : : : : :

5,05: 5,3 : 4,9 : 4,75: 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,45,05: 5,2 : 4,9 : 4,75: 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,45,05: 5,2 : 4,9 : 4,75: 4,65~ 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,45,05: 5,2 : 4,9 : 4,75: ~§5~Q'4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,45,05: 5,2 : 4,9 : 4,75: 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,4::: :

5,05: 5,2 : 4,85: 4,75: 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,45,05: 5,2 : 4,85: 4,75: 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,45,05: 5,1 : 4,85: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,45,05: 5,1 : 4,85: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4;45: 4,4~: 5,1 : 4,85: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,4

5,15,15,15,15,1

5,9 : 5,2 :5,85: 5,25,8 : 5,2 :5,75: 5,15:5,7 1 5,151

:

:

1 5; 12 5,13 : 5,14 : 5,15· 5,1

6789

10

21 :2223 :24 i25 :

26 : 5,65: 5,15: 5,05: 5,1 : 4,85: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,4zr : 5,65: 5,15: 5,05: 5,1 : 4,85: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,428 : 5,6 : 5,15: 5,0 : 5,1 : 4,85: 4,7 : ~: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,429 ~ 5,55: :(25): 5,1 : (11): 4,7 : 4,b5: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,430 .: 5,55: : 5,7 : 5,1 : 4,85: 4,7 : 4,65: 4,6 : 4,55: 4,5 : 4,45: 4,431 : 5,5 : : 5;7 : : 4,85: : 4,65: : 4,5 : : 4,4

-----:-----:-----:-----:-----1-----:-----1-----:-----:-----1-----:-----:-----\

: : : · · . · · . : ·· · . · · . •Moy.·: 7,15: 5,3 · 6,0 · 5,3 5,1 4,75: 4,65: 4,6 4,55: 4,5 : 4,45: 4,4· ·1 : · · : : :· ·• : : .. · • :• • .

lliodule . 5,05 m3/s.

22.

BRAS de la PLAINE à la PASSERBLLE de l' ENTRE-J)EtJX

lUIJNEE 1955

Débits journaliers en m3/s

( · . . . . . . . . . . . )· . . . , . . . . . . .tJours • J • F 1 M • A • M • J • J • A • S • 0 • N • D l: : : : : : : : : : : :

-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:----- :-----I-----~: : : : : : : : : : : :

1 1 4,4 : 4,4 : 5,75: 5,5 : 5,35: 5,25: 5,2 : 5,15: 5,1 5,05: 5,02 -: 4,4 : 4,4 : 5,75 : 5,5 : 5,35: 5,25: 5,2 : 5,15: 5,1 · 5,05: 5,0·3 1 4,4 : 4,4 : 5,7 : 5,5 : 5,35: 5,25: 5,2 5,15: 5,1 · 5,05: 5,0·4 : 4,4 : 4,4 : 5,7 : 5,5 : 5,35: 5,25: 5,2 : 5,15: 5,1 · 5,05: 5,0•5 : 4,4 : 4,4 : 5,7 5,5 : 5,35: 5,25: 5,2 5,15: 5,1 : 5,05: 5,0

• : : : · 1 :· ·6 : 4,4 : 4,4 : 5,7 5,45: 5,35: 5,25: 5,2 · 5,15: 5,1 : 5,05: 5,0·7 1 4,4 : 4,4 : 5,7 5,451 5,35: 5,25: 5,2 5,15: 5,1 5,05: 5,08 : 4,4 : 4,4 : 5,65: 5,45: 5,3 : 5,25: 5,2 : 5,15: 5,1 : 5,05: 5,09 : 4,4 , 4,4 : : 5,65 : 5,45: 5,3 5,25: 5,2 : 5,15: 5,1 5,05: 5,0

10 : 4,4 t 4,4 : 5,65 : 5,45= 5,3 : 5,25: 5,2 : 5,15: 5,1 5,05: 5,0

• : • · • : 1 : :· · ·11 : 4,4 : 4,4 : 5,65: 5,45= 5,3 · 5,25: 5,2 : 5,15: 5,1 5,05: 5,0·12 : 4,4 : 4,4 · :5,65: 5,45= 5,3 5,25: 5,2 : 5,15: 5,1 : 5,05: 5,0·13 : 4,4 : 4,4 1 : 5,65 : 5,4 : 5,3 · 5,25: 5,2 : 5,15: 5,1 5,05: 5,0·14 : 4,4 : 4,4 : : 5,6 · 5,4 : 5,3 : 5,25: 5,2 1 5,15: 5,1 · 5,05: 5,0· ·15 : 4,4 : 4,4 · 1 5,6 · 5,4 : 5,3 : 5,25: 5,2 : 5,15: 5,1 5,05: 5,0· ·1 1 . • : :. ·16 : 4,4 : 4,4 · : 5,6 : 5,4 : 5,3 : 5,25: 5,15= 5,1 5,05: 5,0 : 4,95·- 17 : 4,4 : 4,4 : : 5,6 : 5,4 1 5,3 1 5,25: 5,15= 5,1 1 5,05: 5,0 : 4,95

18 : 4,4 : 4,4 · : 5,6 5,4 : 5,3 : 5,25: 5,15: 5,1 5,05: 5,0 1 4,95~·19 : 4,4 : 4,4 : : 5,6 5, Lr : 5,3 : 5,25: 5,15: 5,1 : 5,05: 5,0 : 4,9520 : 4,4 : 4,4 1 : 5,6 · 5,4 : 5,3 1 5,25: 5, 1~ 5,1 : 5,05: 5,0 : 4,9·• · · : : t· · ·21 : 4,4 : 4,4 : 5,55: 5,4 : 5,~ .. 5:,2 J 5,15: 5,1 : 5,05: 5,0 :22 : 4,4 : 4,4- : 5,55: 5,4 : 5,3 , 5,2: 5,15: 5,1 : 5,05: 5,0:23 : 4,4 : 4,4 : 5,55: 5,4 : 5,3 1 5,2 : 5,15: 5,1 : 5,05: 5,0 :24 : 4,4 : 4,4 : 5,55: 5,4 : 5,3 , 5,2 : 5,15: 5,1 : 5,05: 5,0 :25 : 4,4 : 4,4 : : 5,55: 5,4 : 5,3 • 5,2 : 5, 1~ 5,1 : 5,05: 5,0:

: : ··26 : 4,4- : 4,4 : : 5,55: 5,3~ 5,25: 5,2 : 5, 1~ 5,1 : 5,05: 5,0:Zl : 4,4 : 4,4 : 5,55: 5,3~ 5,25: 5,2 : 5, 1~ 5,1 : 5,0~ 5,0 1

28 : 4,4 : 4,4 : : 5,5 : 5,3~ 5,25: 5,2 : 5, 1~ 5,1 : 5,05 .5,~:

29 : 4,4 · 1 5,5 : 5,35: 5,25: 5,2 : 5, 1~ 5,1 : 5,05 5,0:•;0 : 4,4 : · : 5,5 · 5,3~ 5,25: 5,2 : 5,15 5,1 : 5,05 5,0 1• ·31 : 4,4 · · 5,3~ : 5,2 : 5,1~ : 5,05• ·___J ___ :___ 1..-_L_:-.-- :.---:---:---- :---- 1--1--1----

· : · : : . : : · :· · . ·Moy.: 4,4 4,4 : 5,6 5,4 : 5,3 · 5,25: 5,1:4 5,1: 5,05: 5,0: 4,95·( : : · : ·• •

23.SAAS de la PLAINE à la PASSERELLE de l'ENTRE-DEUX

ANNEE 1-956

Débits journaliers en m3/s

:Jours: J : F M A -: M

:.J : .J

.•A

..s a

:N : D.. :

-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----

4,95: 4,84,95: 4,84-,95: 4,8

: 4,95: 4,84,95: 4,8

:: 4,95: 4,8: 4,95: 4,8: 4,95: 4,8

4,95: 4,84,95: 4,8

:5,45: 5,25: 5,1

: 5,45: 5,25: 5,1: 5,451 5,25= 5,1

5,45: 5,25: 5,15,451 5,25: 5,1

:5,45: 5,25: 5,1

: 5,4 : 5,25: 5,15,4 5,25: 5,1

: 5,4 : 5,25: 5,15,4 : 5,25: 5,1

: !t)5: 4,2: 4,35: 4,2: 4,35: 4,2: 4,35i 4,2: 4,35: 4,2

:: 4,55: 4,4 : 4,251 4,55: 4,4 : 4,25

4,55: 4,4 4,251 4,55: 4,4 : 4,25: 4,55: 4,4 : 4,25: : :: 4,55: 4,4 : 4,25: 4,55: 4,4 : 4,25

4,55: 4,4 1 4,25): 4,55: 4,4 : 4,25): 4,55: 4,4 1 4,25]: :

: 4,65: 4,5 : 4,35: 4,24,65: 4,5 1 4,35: 5,1

1 4,65: 4,5 : 4,35: 4,24,65: 4,5 : 4,35: 4,2

: 4,65: 4,5 : 4,35: 4,2: :: 4,65i 4,5: 4,65: 4,5: 4,65: 4,5

4,65: 4,54,65: 4,5

: 4,85: 4,7: 4,85: 4,7: 4,85: 4,7: 4,85: 4,7

4,85: 4,7: :1 4,85: 4,7: 4,85: 4,7: 4,85: 4,7

4,85: 4,74,85: 4,7

5,05,05,05,05,0

5,05,05,05,05,0

5,15:: 5,15:

5,15:5,15:

: 5,15:: :

5,15:: 5,15:

5,15:: 5,15:: 5,15:

5,6 : 5,3: 5,6 : 5,3

5,6 : 5,35,55: 5,3

: 5,55: 5,3:

: 5,55: 5,3: 5,5 5,3

5,5 5,35,5 5,35,5 5,3

:::

:::

:1

•·

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•···

:1 : 4,95:2 : 4,95:3 : 4,95:4- : 4,95:5 : 4,95:

1

6 : 4,95:7 : 4,95:8 4,95:9 4,95:

10 1 4,95::

11 14,95:12 : 4,95:13 : 4,95:14 : 4,95:15 : 4,95:

1 :

16 : 5,517 : 6,618 : 6,619 : 7,3 :20 5,5

5,45:5,45:5,45,4 :

21 :222324 :25

:: 6,4 : 5,4 : 5,2 5,05: 4,9 : 4,75: 4,6 : 4,45: 4,3 : 4,15

6,1 5,4: 5,2 5,05: 4,9 : 4,75: 4,6 : 4,45: 4,3 : 4;155,9 5,4 5,2 5,05: 4,9 1 4,75: 4,6 : 4,45: 4,3 : 4,155,85: 5,35: 5,2 5,05: 4,9 4,75: 4,6 : 4,45: 4,3 : 4,155,8 : 5,35: 5,2 5,05: 4,9 : 4,75: 4,6 : 4,45: 4,3 : 4,15

:: ::: 1

26 : 5,75: 5,35: 5,2 1 5,051 4,9 : 4,75: 4,6 1 4,45: 4,3 : 4,1527 : : 5,7 : 5,35= 5,2 : 5,05: 4,9 : 4,75: 4,6 : 4,45: 4,3 : 4,1528 1 5,7 : 5,35: 5,2 : 5,05: 4,9 : 4,75: 4,6 : 4,45: 4,3 1 4,1529 : : 5,65: 5,35: 5,2 5,05: 4,9 1 4,751 4,6 1 4,45: 4,3 : 6,130 : 5,65: 5,35: 5,2 : 5,05: 4,9 : 4,75: 4,6 : 4,45: 4,3 : 4,4531: : : 5,65: : 5,2 : : 4,9 : 4,75: : 4,45: : 4,15

---_:----_:_----:-----:----_:_----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:_----j: 1 : : : : : : : : : :

l-loy.: : : : 5,45: 5,25: 5,1 : 4,95: 4,8 : 4,65: 4,5 : 4,35: 4,3: : : : : : : : : : : :

24.BRAS de la PLAINE à la PASSERELLE de lIENTRE-DEUX

Année 1957

Débits journaliers en m?ls

:

:

:

..

4,35: 4,34,35: 4,3 :4,35: 4,3 :4,35: 4,34,35: 4,3

:4,35: 4,34,35: 4,3

: 4,35: 4,3: 4,35: 4,3

4,35: 4,3

4,35: 4,3 z: 4,35: 4,3

4,35: 4,3 :: 4,35: 4,3 :

4,35: 4,3

: 4,:1­: 4,4: 4,4: 4,4: 4,4

··

··

·•:: 4,65: 4,55: 4,45: 4,4: 4,65: 4,55: 4,45: 4,4: 4,65: 4,55: 4,45: 4,4: 4,65: 4,55: 4,45: 4,4

4,65: 4,55: 4,45: 4,4

: 4,55: 4,5: 4,55: 4,5: 4,55: 4,5: 4,55: 4,5: 4,55: 4,5:

: 4,85: 4,65: 4,551 4,45: 4,4 :: 4,85: 4,65: 4,55: 4,45: 4,4

4,85: 4,65: 4,55: 4,45: 4,4: 4,8 : 4,65: 4,55: 4,45: 4,4 :: 4,8 : 4,65: 4,55: 4,45: 4,4

5,3 : 4,85,25: 4,8

: 5,2 : 4,85,2 : 4,85,15: 4,'$

··

··

4,34,34,3

··

:: 4,35: 4,35: 4,9 : 4,7: 4,35: 4,35: 4,9 : 4,7: 4,35: : 4,9 : 4,7: 4,35: : 4,85: 4,7: 4,35: : 4,85: 4,7

: 4,35:: '4;55:: 4,35:: 4,35:: 4,3

:

1 : 4,15:2 : 4,15:3 : 4,15:4 : 4,15:5 : 4,15:

6 : 4,1517 : 4,15:8 : 4,15:9 : 4,15:

10 : 4,15:: :

11 : 4,15: 6,412 : 4,15= 5,513 z 4,15: 4,714 : 4,15: 4,65:15 : 4,15: 4,6 : 4,6 :

Joura~ J • F • M • A • M • J • J • A • S : 0 ; N : D ~· . . . . . . . . . . . )-----:-----:-----:-----:-----:-----s-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----)

: 4,25j: 4,25··

•·4,35: 4,3 :4,35: 4,34,35: 4,34,35: 4,3 :4,35: 4,3 :

16 4,15: 4,6 : 4,55: 5,15: 4,75: 4,6 : 4,5 4,45:~1~: 4,35: 4,3 :17 4,15: 4,55: 4,55: 5,1 : 4,75: 4,6 : 4,5 : 4,45: 4,4 4,35: 4,318 4,15: 4,55: ,1,5_ : 5,1 : 4,75: 4,6 : 4,5 4,45: 4,4 : 4,35: 4,3 :19 4,15: 4,5 4,5: 5,1 : 4,75: 4,6 : 4,5 4,45: 4,4 4,35: 4,320 : 4,15: 4,5 : 4,5 : 5,05: 4,75: 4,6 : 4,5 : 4,45: 4,4 : 4,35: 4,3

: 1 :: :

21 : 4,15: 4,5 : 4,45: 5,05: 4,75: 4,6 : 4,5 : 4,45: 4,4 :22 : 4,15: 4,45: 4,45: 5,05: 4,75: 4,6 4,5: 4,45: 4,4 :23 : 4,15: 4,45: 4,45: 5,0 : 4,75: 4,6 4,5 4,45: 4,4 :24 : 4,15: 4,45: 4,4 5,0: 4,75: 4,6 : 4,5 : 4,45: 4,4:25 : 4,15: 4,4 4,4 5,0: 4,75: 4,6 4,5: 4,45: 4,4 :

: :: : :::26 z 4,15: 4,4 : 4,4 4,95: 4,7 : 4,6 4,5 4,45: 4,4 : 4,35: 4,3 :27 : 4,15: 4,4 : 4,4 : 4,95: 4,7 4,6: 4,5 4,45: 4,4 : 4,35: 4,328 4,15: 4,4 4,35: 4,95: 4,7 4,6: 4,5 4,45: 4,4 4,35: 4,329 4,35: 4,95: 4,7 : 4,6 4,5: 4,45: 4,4 : 4,35: 4,3 :30 : : 4,35: 4,9 : 4,7 : 4,6 4,5 4,45: 4,4 : 4,35: 4,331 : .2..t35: : 4,35: : 4,7 : : 4,5 : 4,45: : 4,35: :

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î-loy.

25.BRAS de la PLAINE à la PASSERELLE de l'ENTRE-DEUX

ANNEE 1958

Débits journaliers en m3/s

: : : : : : : : : : : : )Jours. J • FI l'i : A : JI! 1 J • J 1 A • S : 0 • JI! • D j

: : : : : 1 : : : : 1 =-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----

:1 : · : 5,55: 5,5 : 5,45: 5,4 5,45·2 : 5,55: 5,5 : 5,45: 5,4 5,453 • 5,55: 5,5 : 5,45: 5,4 5,5·4 : · 5,55: 5,5 5,45: 5,4 5,5·5 : 5,55: 5,5 5,45: 5,4 : 5,~

· :·6 : · : 5,55: 5,5 : 5,45: 5,4 5,5·7 1 1 5,55: 5,5 5,45: 5,<", : 5,58 · 5,55: 5,5 · 5,45: 5,4 · 5,5· · ·9 : : · 5,55: 5,5 5,45: 5,4 5,5·10 : : 5,55: 5,5 5,45: 5,4 : 2,5

11 : · : 5,5 · 5,45: 5,4 5,35: 5,5· ·12 : : : : 5,5 5,45: 5,4 : 5,35: 5,513 · : · 5,5 5,45: 5,4 : 5,35: 5,45· ·14 : : : : 5,5 5,45: 5,4 : 5,35: 5,4515 1 : : : 5,5 : 5,45: 5,4 5,35: 5,45

: · · ·· · ·16 1 : · 5,5 · 5,45: 5,4 : 5,35: 5,45· ·17 : : 5,5 : .2.d2: 5,4 5,35: 5,4518 · 5,5 5,45: 5,4 5,35: 5,4·19 · 5,5 5,45: 5,4 5,35: 5,4·20 : : : : 5,5 : 5,45: 5,4 5,35: 5,4

: · : :·21 : 5,5 5,45: 5,4 · 5,4 : 5,4·22 : : · 5,5 5,45: 5,4 : 5,4 : 5,4•23 · t 5,5 5,45: 5,4 : 5,4 : 5,35·24 : : : • : 5,5 5,45: 5,4 : 5,4 : 5,35·25 : : : 5,5 : 5,45: 5,4 : 5,4 : 5,35

• · : · · · · : :· · · · · ·26 : · 5,5 5,45: 5,4 : 5,4 • 5,35· ·27 • · : 5,5 5,45: 5,4 · 5,4 : 5,3· · ·28 0: : 5,5 5,45: 5,4 · 5,45: .2J3_·29 · · : : : 5,5 5,45: 5,4 : 5,45: 5,3· ·30 : · 5,5 : 5,45: 5,4 • 5,45: 5,3· ·31 · · : 5,5 : 5,4 : : 5,3· ·-----1-----1-----1-----:-----:-----:-----:-----1-----:-----:-----:-----:-----· 1 ·.. ·Moy. : : : : · · 1 : 5,5 · 5,45: 5,4 1 5,4 : 5,4a · ·· : : · · : · : :• · · ·

•

•

OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUEET TECHNIQUE OUTRE~R

ETUDE HYDROLOGIQUE SOMMAIRE

DU BRAS DE ClUOS

l - DESCIITPTION GEOGRAPHIQUE -

Le Cirque de ClUOS est drainé par quatre torrents principaux

• le BRAS de SAINT PAUL, qui descend du PETIT et du GRAND BENARD,• le BRAS ROUGE, qui descend de la c~te des SAT.AZES et du GROS

MORNE,• le BRAS DE BENJOIN, qui descend du PITON des NEIGES et du

Coteau KERVEGUEN,

• le PETIT BRA3, qui descend du versant Nord-OUest de l'ENTREDEUX (DUIITlLE).

Les trois premiers torrents se rejoignent au lieu-dit "TROISBRAS" pour former le GRAND-BRAS. Celui-ci reçoit le PETIT BRAS au PAVILLONet ensemble ils constituent le BRAS de ClUOS dont le cours quitte alors lecirque pour s'engager dans une vallée étroite et profonde. A la sortie de cecanyon, le BRAS de ClUOS rencontre le BRAS de la PWNE et prend alors lenom de Rivière SAINT ETIENNE. Celle-ci se jette dans la mer après un parcoursd'environ 6 km.

Aucune source notable, ni affluent important, n'alimententde façon apparente le BRAS de CHAOS entre le PAVILLON et le confluent duBRAS de la PLAINE.

La superficie du bassin versant, mesurée en différentes sta­tions échelonnées le long de la rivière, admet les valeurs suivantes :

· :Dist. à: : superl.·stationaa1titude:la mer:Situation 1 du basse

(km) : versant

· :-L~·.._--- --------------··N° · 365 19 Passerelle du PAVILLON 84·NO 2 280 . 15,4: Ancien pont du CAP de PAILIE en ·. ·1 QUEUE 90

: aN° 3 220 12,8: Aval ilet FORCY 94

1N° 4 175 10,7: Amont prise d'eau canal des ALOES 95,5

·•

GrD8 Morne2"2

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2816

CILAOSdeBRAS1/50000

LA RËUNIONDE

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BRAS

ECHELLES [ L: 1/50 000H:1/s 000

en long duProfi1

Distances1o

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1km 2

1 1J

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/71 1

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1 1

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1 1 1

201 1

21

1 1

221 l' 1 1

23 24

1 l , 1 'I

2S 2Glr-m

D' o.prë.s ca.rte au Y5D 000

27.

La vallée du BRAS de ClLAOS, en aval du PAVILLON, est analogueà celle du BRAS de la PLAINE. Le lit majeur, dont la largeur varie de quelquesmètres à quelques centaines de Llètres, est recouvert de sable, de galets etde blocs rocheux, qui sont roulés pendant les fortes crues. On peut signalerdeux resserrements importants du lit majeur, l'un immédiatement en aval duPAVILLON, l'autre au PETIT-SERRE. Au contraire, en aval des ALOES et jusqu'àla pointe de l'ENTRE-DEUX, le lit majeur s'élargit jusqu'à 300 ou 400 mètres.

Le profil en long du BRAS de CILAOS n'est pas connu de façonprécise, car il n'a pas fait l'objet d'un nivellement spécial comme celui duBRAS de 1[', PLAINE. Cependo:n.t, on trouvera ci-joint un profil en long approxi­I!l.atif, déterminé d'après la carte 1.G.N. de la REUNION au 1/50 000. On consta­t~ que malgré certaines irrégularités, la pente tend à décro!tre progressive­ment de 30 à 10 mètres/kilomètre, entre 10 PAVILLON et le confluent du BRASde la PLAINE. La pente moyenne est de l'ordre de 22 mètres/kilomètre.

Le cirque de CIALOS, qui a été creusé par érosion dans le massifvolcanique du PITON des NEIGES, est limité par de très hautes falai.ses abruptes,constituées par l'empilement de coulées basaltiques très perméables. Le fonddu cirque est, en grande partie, recouvert par des conglomérats volcaniques etdes brèches d'éboulements, qui présentent généralement une pennéabillté assezréduite. Dans le lit des torrents apparaissent des affleurements de basaltesanciens qui, par suite de leur altération, ont perdu leur grande pennéabilltéoriginelle. On note également quelques intrusions de roche éruptive (sillsyénitique de la CHAPELLE, sur le BRAS ROUGE) franchement impennéables. Dansl'ensemble donc, le bassin du BRAS de CILAOS parait un peu moins pennéable q.a.ecelui du BRAS de la PLAI1JE.

La pluviométrie est difficile à préciser, œ.r on ne disposede renseignements que pour le village de ClUOS. Il est hors de doute que lerelief très accentué du cirque donne lieu à de grandes variations locales deshauteurs de précipitations annuelles. En tenant compte du relief et en s'ins­pirant de cartes pluviométriques existantes, on a tracé quelques courbesisohyètes qui visent seulement à donner une idée grossièrement approximativedes variations des précipitations annuelles sur l'étendue du bassin. Ellesdécroissent de plus de 3 m/an à la limi,te Nord-Est du bassin, jusqu'à environlm/an au confluent du BRAS de la PLAINE. La pluviométrie moyenne doit ~trevoisine de 2 rn/on, mais présente une forte irrégularité interannuelle; pourl'étude de celle-ci et de la répartition saisonnière des pluies, on se repor­tera à la note hydrologique du BRAS de la PLAINE, dont les conditions clima­tiques sont très analogues à celles du BRAS de ClLAOS.

II - REGIME HYDROLOGIQUE

Aucune observation SU1~e n'a été effectuée sur le BRAS deCILAOS avant le début de 1959. Séuls ont été exécutés par les hydrologues del'O.R.S.'l.O.M. quelques jaugeages d'étiage, dont on trouvera la liste di­contre.

./..

28.

Les éléments que l'on possède actuellement sur le régime decette rJ.VJ.ere sont donc encore très rudimentaires et l'on no peut en tirerque des conclusions provisoires très succintes.

Comme pour le BRAS de la FLAINE, l'alimentation du BRAS deClLAOS a deux origines bien distinctes :

• d'une part, le ruissellement superficiel des fortes précipitations;

• d'autre part, l'écoulement souterrain- des eaux de pluie qui, ayant échappéau ruissellement superficiel, s'infiltreYlt dans le sous-sol et finissentpar réappara1tre sous forme de sources ou de venues dl eau dispersées dansla vallée du BRAS de ClUOS et surtout de ses principaux affluents.

)LISTE DES JAUGEAGES DU BRAS DE )

CILAOS )

---------- --_....._----..._-débit · hauteur·Station Situation date m3/sec. · d'eau (l)cm·-:---- ---:-- :--1 . 1

:N° 1 Le PAVILLON 17 .9.57 0,8 ·•

15.9.58 1,4 52127~11.58 1,05 518

( 22.12.58 1,55 524

N° 2 CAP PAILLE-EN-QUEUE 15.9.58 1 ,55 73025.11.58 1 ,15 72422.12.58 1,9 731

··N° 3 Ilet FORCY 25.11 .58 1,25 528: 22.12.58 2,25 535

N° 4 .Amont prise d'eau Cat 11 .51 1,15 ··nal des ALOES 8.12.52 2,155.11.53 1 ,3

19. 7,54 1,315. 9~58 1,6 0,1824.11~58 1,3 0,1622~12~58 2,45 0,25

••

(1) - les hauteurs d'eau sont rapportées aux échelles installées à la finde 1958 par le B.C.E.O.M.

.1. ·

Le ruissellement superficiel semble avoir, pour le BRAS deCILAOS, une importance relative plus grande que pour le BRAS de la PLAINE, carson bassin est, dans l' ensémble, moins perméable •. Les crues qui accompagnentles fortes pluies paraissent plus fréquentes et plus prolongées pour cetteraison.

Par contre, l'alimentation souterraine du BRAS de ClLAOS estbeaucoup moins abondante que celle du BRAS de la PLAINE, comme le montrel'étude de son débit d'étiage, le seul élément du régime pour lequel on ait~uelques données quantitatives.

Les débits d'étiage qui ont pu ~tre mesurés au aours de cesdernières années, à la station N° 4, sont les suivants

Débit d'étiage 1951 1,15 m3/s" 1952 2,15 "Il 1953 1,3 Il

" 1958 1,3 "

On remarque que l'étiage de 1952 a été relativement fort, commesur le BRAS de la PLAINE, par suite de précitipations exceptionnellementélevées pendant la saison des pluies précédente. Si l'on s'en réfère toujoursau BRAS de la PLAINE, le débit d'étiage de 1951 aurait été légèrement infé­rieur à la normale, tandis que ceux de 1953 et 1958 lui auraient été un peusupérieurs.

Nous admettrons donc un débit d'étiage moyen de 1.2 m3/s. à lastation N° 4.

Il est à remarquer que ce débit d'étiage est environ quatre foisplus faible que celui du BRAS de la PLAINE à la Passerelle de l'ENTRE_DEUX,bien que les deux bassins versants soient de superficie comparable. Cettedisproportion s'explique en partie par la plus grande susceptibilité au ruis­sellement superficiel du cirque de CILAOS correspondant à un pouvoir de ré­tention plus faible.' Il est probable que le bassin réel d'alimentation duBRAS de la PLAINE est plus étendu que son bassin versant topographique etqu'inversement le BRAS de ClLAOS ne draine qu'une partie des eaux d'infil­tration de son bassin apparent.

Les jaugeages effectués fin 1958, à la demande du B.C~E.O.M:.

aux Stations N°s 1,2,3 et 4 permettent d'avoir une idée des variations dudébit d'étiage le long du cours du BRAS de CILAOS. Nous reproduisons ci­après les résultats obtenus à la fin du mois de Novembre 1958•

.1. ·

station·•

SituationDébit

d'étiage 58

30.

: Variationrelative------:------....---------=----~- -------1--,-----

·•N° Le PAVILLON 1,05 m3/s: 81 7~

·•N° 2 Cap de PAILLE-EN-QUEUE 1,15 88 5'1

N° 3 Aval ilet FORCY 1,25 : 96 ~~

N° 4 .Amont prise dl eau canal des ALOESI 1,3 100 %: ••

On constate que le débit d'étiage augmente régulièrement del'amont vers l'aval et, bien que les venues d'eau apparentes soient trèsréduites entre le PAVILLON et les ALOES, l'accroissement de débit atteint20 %environ.

Les crues exceptionnelles du BRAS de cruos oont mal cozmues,mais les restes de plusieurs ponts endommagés témoignent de leur violence.La seule crue dont le débit à!.t été estimé, d'après les délaissés des plushautes eaux, est celle du 18 Mars 1952. Le débit maximum atteint au radierdes ALOES était voisin de 220 m3/s.

Cette crue n'a cependant pas été d'une violence exceptiozmelle.La crue extraordinaire, la plus violente à laquelle on puisse s'attendre, aété évaluée à 1 650 m3/s. soit 17,5 m3/s. km2.