Étude des dépressions froides en Arctique observées et simulées par le modèle GEM
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Étude des dépressions froides en Arctique observées et simulées par le modèle GEM
Yves Melin
Directeur : Jean-Pierre Blanchet
Université du Québec à Montréal
Département des Sciences de l'Atmosphère
Problématique
Augmentation maximale
de température pendant
l’hiver prédit par tous les
modèles climatiques
≠ Diminution de température dans
certaines régions pendant l’hiver
confirmée par les données
satellites et de surface
Température moyenne 1996-2005 moins la moyenne 1930-1939 (O. Humlun, 2006)
Groenland
Température de surface annuelle et pour l'hiver projeté en 2090 à partir des données de 1990 (ACIA, 2004)
Méthodologie
Contexte
Une dépression froide :
- système de basse pression dont la température la plus froide est située proche du centre de
la circulation et est plus froide que n’importe quelle autre température située sur la périphérie
- température froide proche du centre à tous les niveaux de la dépression
- les dépressions froides produisent de vastes régions de nuages et de précipitations et ont
tendance à demeurer au même endroit durant de longues périodes
Facteurs influençant les dépresssions froides :
- Oscillations Arctique et Nord-Atlantique
- Températures hivernales
- Effet Rétroaction-Déshydratation-Effet de Serre (RDES)
- Aérosols
Utilisation des modèles GEM global, GEM étiré et GEM-LAM (piloté par ERA40 ou par le
modèle GEM global) pendant la période hivernale DJF.
En conclusion
Les facteurs favorisant la création de dépressions froides sont :
- la période hivernale qui est la saison la plus liée à l’indice ONA et qui présente des
températures inférieures à -15 C
- un indice ONA positif lié à une dépression Islandaise puissante provoquant une
importante remontée de masse d’air chaude et humide vers l’Arctique
- une zone de l’Arctique présentant une tendance dépressionnaire en hiver tel que la
région de la mer de Barents et de Norvège
- une zone de l’Arctique recevant des aérosols anthropiques (principalement acides)
permettant un refroidissement lié à l’effet RDES (avec des températures inférieures à
-15 C)