Etablissement Régional Lycée d’Enseignement Adapté année scolaire 2014 / 2015

Information 27.28/04 – 05/05.2015

TROIS JOURS D’INTERVENTION DE LA GENDARMERIE AU LYCEE D’ENSEIGNEMENT ADAPTE DE VERNY

POUR L’INFORMATION ET LA PREVENTION DES ELEVES

L’adjudant FASSELA Carol a su capter l’attention de s élèves en livrant les informations sur les addict ions à l’alcool, aux drogues, notamment le cannabis et l es dangers d’Internet.

Cette année encore, plusieurs journées ont été consacrées à la prévention en mobilisant différents corps de gendarmerie. Dans le cadre de leur mission d’information, les gendarmes de la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile et ceux de la Brigade Motorisée de la Gendarmerie de Metz ont mené une opération d’envergure au lycée d’enseignement adapté de Verny. Le gendarme POSTORINO Nadia et le Major CHASSARD Jean-Marie, formateurs relais anti-drogue, ainsi que le gendarme LETONDAL Sabine et l’Adjudant FASSELA Carol sont intervenus auprès des élèves de 4ème, 3ème et de CAP pour les sensibiliser aux conduites à risques, notamment les addictions à l’alcool ou la drogue et aux dangers véhiculés par internet. Comme se plait à le souligner le chef d’établissement Gabriel MERCIER, les solides relations entretenues par l’établissement avec la gendarmerie rendent possibles de telles actions réalisées dans l’intérêt des élèves. La présentation des dangers d’internet par les gendarmes n’a pas laissé les élèves indifférents. S’appuyant sur des exemples précis, souvent liés à l’actualité ou au propre vécu des adolescents présents, les intervenantes ont su captiver les élèves et surtout leur faire comprendre que l’usage qu’ils font des réseaux sociaux n’est pas toujours anodin. Pour exemple, l’utilisation des images (photos de profil sur facebook ou autres), qui pour la plupart semble sans danger. L’image postée sur les réseaux sociaux va forcément laisser des traces, surtout si celle-ci est dupliquée et même modifiée par d’autres utilisateurs. Elle peut ressurgir des années plus tard à des moments cruciaux de la vie des jeunes, notamment au moment de la recherche d’un emploi. Vidéos à l’appui, les thèmes abordés étaient riches : harcèlement, infractions pénales, diffamations, prudence sur le Net. L’impact sur les collégiens et lycéens aura été très fort et le dialogue pour le moins vivant. L’information sur les addictions liées à la drogue et à l’alcool a été très enrichissante pour nos élèves qui se méprennent souvent sur les effets d’une telle consommation. L’intervenant a ainsi distingué les effets souhaités incitant une prise d’alcool ou de drogue et les conséquences réelles d’une consommation.

Les incidences sur le cerveau, la modification du comportement, le résultat néfaste sur la santé, qui définissent ainsi une drogue en tant que telle, leur ont été démontrés. Au-delà de l’information, il faut éveiller. Il s’agit de prévenir des conduites à risques (conduite routière et consommation) et des graves conséquences qui peuvent en résulter (accident de la route, coma éthylique). Le but est de leur donner des outils pour prévenir tout accident (comment repérer un ami qui fait un coma éthylique ? et que faire ?).

L’adjudant MAILLET Arnaud et le chef PELISSIER Davi d de la brigade motorisée de gendarmerie de Metz en discussion avec les élèves sur les dangers de la route et les conséquences liées à certaines « erre urs

de conduites » A l’écoute des élèves, L’adjudant MAILLET Arnaud et le chef PELISSIER David de la Brigade Motorisée de Metz ont su rebondir face aux nombreuses questions des adolescents notamment par rapport à l’aspect répressif des contrôles routiers. Les gendarmes ont insisté sur le fait qu’ils étaient là avant tout pour faire de la prévention, et qu’ils ne verbalisaient pas pour le plaisir surtout lors de situations très graves (accidents de la route, conduite en état d’ébriété, conduite sous l’effet de stupéfiants). La sanction dont les élèves ont manifestement peur n’est pas forcément synonyme de punition. En effet, les agents de l’Etat interviennent également pour aider les prévenus en les incitant à se faire soigner, ou à trouver un emploi avec objectif de résultat. Les gendarmes ont mis l’accent sur le danger du portable, considéré comme un véritable fléau avec la perte d’attention et sur la consommation de cannabis associée aux effets du THC (drogue) sur le cerveau (somnolence, altération des réflexes...). Ils ont également présenté leur matériel de dépistage. Ont été passés en revue l’éthylotest électronique, le test urinaire, le test salivaire qui permettent de détecter la présence de drogue dans le corps... Une petite information non sans conséquence a été livrée aux élèves de la part des intervenants : les traces de cannabis restent plusieurs semaines dans l’organisme. Ainsi, le fumeur, qui consomme un peu chaque semaine, a de forts risques d’être contrôlé positif... ce qui a de quoi faire réfléchir. Cette volonté de réveiller les consciences pour éviter les tristes conséquences et prévenir les souffrances a guidé l’action menée par ces représentants des forces de l’ordre mais aussi expert en pédagogie. Les élèves ont été très sensibles au mode d’échange utilisé par les gendarmes. Pour atteindre cet objectif, les gendarmes se sont servis de différentes vidéos, parfois choc, qu’ils ont présenté aux élèves dont celle d’une jeune fille victime d’un accident de scooter, handicapée à vie pour avoir voulu s’amuser un soir en buvant plus que de raison. Cette dernière illustration a eu un fort impact sur les élèves, attirer leur attention pour éveiller leur conscience.

Discussion ouverte entre les élèves et le gendarme POSTORINO Nadia

Le gendarme LETONDAL Sabine capte l’attention des é lèves intéressés par les sujets abordés