ET DE SOCIOLOGIE
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UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO
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FACULTÉ DE DROIT, D’ÉCONOMIE, DE GESTION
ET DE SOCIOLOGIE
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MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES POUR L’OBTENTION
DU DIPLÔME DE maîtrise EN GESTION
OPTION : AUDIT ET CONTRÔLE
Thème :
Présenté par : RANDRIANANTENAINA Njarasoa Nirina
Sous l’encadrement de :
Monsieur l’encadreur pédagogique : Monsieur l’encadreur professionnel :
Jean Patrick RANDRIAMIANDRISOA Fidèle RAKOTONIRINA
Enseignant à l’université d’Antananarivo Expert-comptable et Financier du
cabinet « Mazars Fivoarana »
Année Universitaire 2011-2012
12 Décembre 2012
i
REMERCIEMENTS
En préambule à ce mémoire, nous voudrions adresser nos remerciements les plus
sincères à Dieu tout puissant pour sa grâce qu’il nous donne tous les jours.
Ainsi nous tenons à remercier les personnes qui ont apporté leurs aides et qui ont
contribué à l’élaboration de ce mémoire particulièrement à :
- Monsieur ANDRIATSIMAHAVANDY Abel, Professeur Titulaire, Président
de l’université d’Antananarivo ;
- Monsieur RANOVONA Andriamaro, Maître de conférences, Doyen de la
faculté DEGS, qui nous a permis d’élargir notre connaissance au sein de l’université
d’Antananarivo ;
- Monsieur RANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maître de conférences
Chef de département de gestion qui ne cesse de trouver le meilleur pour nous durant
notre étude ;
- Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur, Directrice du Centre
d’Études et de recherche en Gestion;
- Monsieur RANDRIAMIANDRISOA Jean Patrick, Enseignant à l’université
d’Antananarivo, Expert comptable, en tant qu’encadreur pédagogique, qui est toujours
disponible durant la réalisation de ce mémoire ;
- Monsieur RAKOTONIRINA Fidèle, Expert-comptable au sein du cabinet
« Mazars Fivoarana », encadreur professionnel qui nous a apporté tout son attention et
tout son aide dès le début de notre recherche jusqu’à ce que ce moment présent tienne
lieu ;
Nous exprimons notre gratitude au membre de jury et à tous les corps enseignants de
l’université d’Antananarivo qui nous ont fait part de leurs connaissances pendant nos
années universitaires ;
Nos remerciements s’adressent également à tous les cadres, les membres du personnel
du cabinet « Mazars Fivoarana » pour les collaborations qu’ils nous ont fait preuve
ii
durant notre présence sur terrain dans la réalisation de telle mission et telle intervention
auprès du client.
Enfin, nous tenons aussi saisir cette occasion et adresser nos plus sincères
remerciements à notre famille pour leur soutien et leur patience, à nos proches et amis,
qui nous ont toujours soutenu et encouragé au cours de la réalisation de ce mémoire.
Nous n’oublions pas à remercier toute personne qui a participé de près ou de loin à
l’exécution de ce modeste travail.
MERCI à tous et à toutes.
iii
LISTE DES ABRÉVIATIONS
IASB International Accounting Standards Board
IFRS International Financial Reporting Standards
IFRIC International Financial Reporting Interpretation Committee
IFAC International Federation of Accountant
ISA International Standards on Auditing
ISBL Institution Sans But Lucratif
KFW Kreditanstalt für Wiederaufbau Bankengruppe
OECCA Ordre des Experts Comptables et Comptables Agréés
OECFM Ordre des Experts Comptables et Financiers de Madagascar
PCG Plan Comptable Général
RA Risque d’Audit
RI Risque Inhérent
RC Risque de non-contrôle
RD Risque de non-détection
SCI Système de Contrôle Interne
iv
Liste des figures
FIGURE N° 1 : L’ORGANIGRAMME DU CABINET MAZARS
« FIVOARANA » ......................................................................................... - 18 -
FIGURE N° 02 : L’ORGANIGRAMME EN LECTURE AU NIVEAU DU
SIÈGE .......................................................................................................... - 22 -
FIGURE 0 3 : L’ORGANIGRAMME AU NIVEAU INTER- RÉGIONAL ..... - 23 -
FIGURE 04 : L’ORGANIGRAMME AU NIVEAU DU SITE ......................... - 23 -
FIGURE N° 05 : L’ÉVALUATION DU SYSTÈME DE CONTRÔLE
INTERNE. .................................................................................................... - 29 -
v
Liste des tableaux
TABLEAU N°01 : TABLEAU DES ANCIENNES DETTES DE L’ASSOCIATION ................... - 34 -
TABLEAU N°02 : TABLEAU DE COMPARAISON DE SOLDE ............................................ - 35 -
TABLEAU N°03 : TABLEAU DE COMPARAISON DE SOLDE DE TICKET DEAP DE
L’ASSOCIATION ............................................................................................................... - 36 -
TABLEAU N°04 : LISTE DES « ASSERTIONS » PAR TYPE ................................................ - 44 -
TABLEAU N° 05 : PROGRAMME DE TRAVAIL CYCLE ACHAT/FOURNISSEUR ............... - 48 -
TABLEAU N° 06 : PROGRAMME DE TRAVAIL CYCLE IMMOBILISATION ........................ - 49 -
TABLEAU N° 07 : PROGRAMME DE TRAVAIL CYCLE TRÉSORERIE .............................. - 50 -
vi
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS-----------------------------------------------------------------------------I
LISTE DES ABRÉVIATIONS-------------------------------------------------------------III
LISTE DES FIGURES-------------------------------------------------------------------------IV
LISTE DES TABLEAUX-----------------------------------------------------------------------V
INTRODUCTION------------------------------------------------------------------------------- 1 -
PREMIÈRE PARTIE : MATÉRIELS ET MÉTHODE---------------------------------------------------- 6 -
CHAPITRE I : LES MATÉRIELS UTILISÉS ----------------------------------------------------------------------- 6 -
SECTION 1 : L’AUDIT ET LE COMMISSARIAT AUX COMPTES ..................................................... - 6 -
SECTION 2 : LES NORMES ET LES RÉFÉRENTIELS APPLICABLES EN MATIÈRE DE COMMISSARIAT
AUX COMPTES ......................................................................................................................... - 12 -
SECTION 3 : L’APPROCHE PAR LES RISQUES ............................................................................ - 14 -
CHAPITRE II : LA MÉTHODOLOGIE................................................................................... - 16 -
SECTION 1 : LE CADRE D’ÉTUDE DU CABINET MAZARS FIVOARANA ...................................... - 16 -
SECTION 2 : L’INSTITUTION SANS BUT LUCRATIF, (CAS D’UNE ASSOCIATION) ....................... - 19 -
DEUXIÈME PARTIE : RÉSULTAT DE RECHERCHE - 25 -
CHAPITRE I : LE DÉROULEMENT DE LA MISSION .............................................................. - 25 -
SECTION 1 : LES PHASES AVANT- AUDIT ................................................................................. - 25 -
SECTION 2 : PLANIFICATION DE L’AUDIT ................................................................................. - 27 -
CHAPITRE II : L’ANALYSE DE LA SITUATION DES COMPTES ............................................... - 31 -
SECTION 1 : LES RISQUES INHÉRENTS PAR CYCLE ................................................................... - 31 -
SECTION 2 : LES RISQUES DE NON-CONTRÔLE PAR CYCLE ÉTUDIÉ ......................................... - 32 -
CHAPITRE III : LA FINALISATION DE LA MISSION .............................................................. - 36 -
SECTION 1 : PRÉPARATION AU CONTRÔLE SUBSTANTIF ........................................................ - 36 -
SECTION 2 : ÉMISSION DU RAPPORT ET DE L’OPINION .......................................................... - 37 -
TROISIÈME PARTIE : DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS - 39 -
CHAPITRE I : DISCUSSION SUR L’APPROCHE PAR LE RISQUE ET LES IMPACTS DE L’OPINION
D’AUDIT ........................................................................................................................ - 39 -
vii
SECTION 1 : AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE L’APPROCHE PAR LE RISQUE .................... - 40 -
SECTION 2 : L’APPORT DE L’AUDIT FINANCIER DANS LA GOUVERNANCE D’UNE ISBL ........... - 41 -
SECTION 3 : LA SPÉCIFICITÉ DE L’OPINION D’AUDIT DANS LE CAS D’UNE ASSOCIATION ....... - 43 -
CHAPITRE II : LES RECOMMANDATIONS ......................................................................... - 45 -
SECTION 1 : LA FAISABILITÉ DU MANUEL DE PROCÉDURES .................................................... - 45 -
SECTION 2 : ÉLABORATION DU PROGRAMME DE TRAVAIL .................................................... - 46 -
CONCLUSION---------------------------------------------------------------------------------- 52 -
BIBLIOGRAPHIE-----------------------------------------------------------------------------VII
ANNEXES---------------------------------------------------------------------------------------VIII
TABLE DE MATIÈRES--------------------------------------------------------------------XIX
- 1 -
INTRODUCTION
Une Institution Sans But Lucratif est tenue d’élaborer des états financiers
normalisés, règlementés pour prouver la sincérité de ses activités et de son image fidèle.
Leurs réalisations intéressent non seulement ceux qui interviennent directement dans sa
gestion, mais également ceux qui, d'une manière ou d'une autre, contribuent à son
financement ou sont intéressés par ses performances. Il s'agit donc notamment :
- des dirigeants de l'institution qui ont besoin d'informations pour gérer au mieux
son activité ;
- de ses partenaires (actionnaires, associés, etc.), qui, souvent éloignés de la
conduite des affaires, sont désireux d'obtenir des informations sur les résultats et sur
l'évolution de leur situation financière ;
- les bailleurs de fonds qui jouent des rôles importants dans l’activité des
organisations ;
- enfin des tiers qui traitent avec l'institution et s'y intéressent.
L'association apparaît donc comme un lieu où se situent des intérêts souvent
convergents, mais parfois contradictoires. Pour cette raison, elle est vouée
essentiellement à rendre des comptes par sa nature « comptable ». Elle est ainsi amenée
à procurer des informations répondant aux diverses préoccupations qu'elle suscite.
Comme il ne servirait à rien de disposer d'informations dont la qualité est douteuse, on
ne peut alors dissocier l'obligation de produire des informations de la nécessité et de les
contrôler. À cet égard, l`établissement des comptes annuels (constitués du bilan, du
comptes de résultat, le tableau de variation de capitaux propres, le tableau de flux de
trésorerie et de l'annexe) est un moyen de contrôle dont les enjeux sont importants. En
effet, les états financiers annuels constituent une synthèse de l’activité de l'association
exploitable par l'extérieur. Ils servent aux différents acteurs dans une optique
d'évaluation, de prise de décisions ou de diagnostic pour les partenaires.
Les scandales financiers témoignent de différentes formes de problèmes d’imperfection
des structures de gouvernance et rappellent fortement que les dirigeants ont toujours la
possibilité et une imagination débordante pour faire apparaître dans les comptes une
situation financière très avantageuse, profitant notamment d’une situation propice
d’asymétrie d’information. Avec ces manipulations comptables, les comptes sociaux
- 2 -
perdent leurs crédibilités et fiabilité requises. L’intervention d’une autorité de contrôle
indépendante et compétente paraît alors utile en vue d’assurer une crédibilité de
l’information produite, et permettre aux utilisateurs de faire confiance aux données
comptables communiquées: il s’agit de l’auditeur externe. L’importance de disposer de
données fiables sur les comptes annuels explique alors l'apparition de moyens pour
vérifier les états financiers produits par les dirigeants à destination de l'extérieur. Ces
moyens se sont progressivement développés pour prendre leur forme actuelle: l’audit
financier. L'apparition de l'audit externe est donc directement liée à l'accroissement en
volume des informations financières, cet accroissement découlait en effet des risques
accrus d'erreurs et de fraudes.
Dans notre cas d’espèce, cette association n’est pas soumise à l’article 398 de la
loi 2003-036 de la loi sur les sociétés commerciales dans l’obligation de faire intervenir
un commissaire aux comptes mais par contre pour répondre à la demande des bailleurs
elle est invitée à faire un audit financier de ses états financiers. Cet audit est
indispensable pour les bailleurs pour suivre les activités de l’association selon le budget.
En tant qu’organisation poursuivant des objectifs dans un environnement que ce soit
politique, économique, sociaux, technologiques, et légal (PESTEL) une grande
association doit toujours suivre des près l’évolution de ses activités surtout sur le plan
économique. Toutes ces circonstances qui ne nous ont pas laissé indifférent ont orienté
notre choix pour le thème: «Amélioration de la conduite d’une mission d’audit
externe dans une ISBL.»
Au vue de ce qui précède, voici la problématique qui s’est posée : quel apport
peut mener l'audit externe dans la réalisation des activités et d’objectifs d’une
ISBL? L’objectif principal de cette étude vise à montrer le rôle de l’audit externe sur
l’activité des ISBL compte tenue sa grandeur. Pour appuyer cet objectif global nous
avons essayé de démontrer la méthode adoptée par le cabinet pour mener à bien un audit
externe.
Plus précisément, les éléments qui constituent le fond de ce mémoire sont les suivants :
- Les outils indispensables pour faire une mission d’audit financier ;
- Les démarches de l’audit financier utilisées par un cabinet ;
- L’apport de l’audit financier dans une ISBL ;
- 3 -
Ainsi, pour mieux rendre compte à cette problématique, nous divisons notre analyse en
trois (03) parties comme suit :
Dans la partie matériel et méthode, nous allons voir le contexte de l’étude et le
cadrage théorique afin de mettre en exergue la problématique. C’est dans cette première
partie que nous allons examiner un peu le cadre théorique de l’audit dans son ensemble,
ensuite nous allons insister sur la notion du commissariat aux comptes et les normes y
afférentes. Dans la méthodologie nous allons exposer la manière de faire du cabinet
Mazars « Fivoarana » avec une intervention dans une institution.
Ensuite dans la deuxième partie, nous entrons dans le résultat de la recherche
c'est-à-dire, évoquer la constatation et les analyses de la situation pour faire une
exploitation des résultats eu égard des données collectées. L’intervention dans une
association nous a permis de voir comment mener une mission de commissariat aux
comptes dans le cas d’une ISBL sans but lucratif qui comporte plusieurs unités de
gestion dans un court délai limité. Notre démarche est basée sur l’approche par le
risque, nous avons faits l’analyse des comptes dans des différents cycles dans le cadre
du contrôle interne avant d’arriver au terme de finalisation de la mission. La mission
d’audit se termine par l’émission d’une opinion contenue dans un rapport et une lettre à
la direction (management letter). Lorsque tous les contrôles ont été effectués et évalués
et que l’auditeur externe a déterminé si les états financiers ont été préparés
conformément à un référentiel comptable, il doit être en mesure d’émettre une opinion
écrite sur les états financiers dans leur ensemble. Cette opinion constitue l’élément
essentiel du rapport d’audit. Il remet également une note à la direction.
La dernière partie est constituée par la discussion sur l’adoption d’une analyse
de force et de faiblesse de l’approche par le risque. Ainsi nous avons exprimé notre
point de vue personnel sur la spécificité de l’opinion émise dans un rapport pour une
institution sans but lucratif. Enfin, nous trouvons quelques alternatives possibles pour
répondre à la problématique et aussi quelques recommandations, ces dernières sont
apportées dans le but de contribuer à l’amélioration du démarche du travail d’audit dans
une ISBL mais non pas dans le but de critiquer l’expérience professionnel et la mise en
œuvre du programme de travail du cabinet Mazars « Fivoarana ».
- 4 -
Notre passage pendant quelques mois au le cabinet Mazars « Fivoarana » que nous
assimilons à une action d’investigation sur terrain, nous a permis de voir plus près
quelques réalités en matières d’audit externe dans une association.
Aussi, nous avons pris le cas de cet organisme comme exemple dans notre mémoire
pour analyser les effets qu’apporte l’audit externe dans la réalisation des activités à
commencer du siège vers les unités de gestion. Le type d’audit externe le plus répandu
est l’audit des états financiers. Les états financiers sont établis par des procédures
comptables instaurées par les institutions suivant les normes : le Plan Comptable
Général 2005 et le guide annoté sur les ISBL Ces organismes peuvent financer des
audits des états financiers pour plusieurs raisons :
- Les bailleurs de fonds, la direction sont en droit de vouloir s’assurer que l’image
reflétée par l’institution est bel et bien fidèle à sa situation réelle.
- une institution peut apporter la preuve de sa transparence. La confirmation de ses
états financiers est destinée aux bailleurs de fonds, prêteurs ou investisseurs potentiels et
fait appel à un organisme indépendant. L’audit externe peut être imposé par la loi ou par
certaines réglementations.
- Les organismes répertoriés comme étant des intermédiaires financiers sont tenus
d’établir des états financiers audités. Dans certains pays, il est impératif que toutes les
ONG (organisations non gouvernementales) présentent des états financiers audités
qu’elles soient considérées ou non comme institutions financières.
À travers ces constats; une hypothèse principale a éveillé notre attention c’est
selon laquelle : « l’audit externe joue un rôle important dans la gouvernance et
dans la pérennité de l’association »
Ainsi, dans notre mémoire nous avons exposé l’importance de l’opinion émise par
un auditeur dans l’accomplissement des activités d’une ISBL et aussi sur la poursuite de
ses objectifs que ce soit à long ou moyen terme. Aussi, nous avons mis en exergue
l’utilité de l’opinion issue de l’audit dans la prise de décision des bailleurs. L’idée est de
montrer que dans l’émission de l’opinion dans le rapport d’audit d’une institution sans
but lucratif par rapport à une entité qui a pour objectif de tirer des profits en termes
d’argent dans son activité, l’objectif est différent.
- 5 -
Nous tenons à mentionner que des difficultés ont été rencontrées pendant notre
parcours de recherche tant qu’ à l’étude théorique sur notre thème qu’à l’étude pratique
durant notre stage dans le cabinet, il nous fallait beaucoup de temps pour faire la
documentation en matière de lecture pour mieux analyser notre thème, plus durant notre
descente sur terrain pour une telle ou telle mission c’est pas toujours facile d’avoir les
information que nous souhaitions avoir pour travailler à temps. L’avancement du travail
chez un client ne dépend pas seulement des nous mais du membre du personnel
responsable aussi car il faut toujours s’adresser à eux pour avoir les documents ou
certaines informations complémentaires que nous souhaitons posséder. Dans ce
mémoire, parfois il ne nous sera pas possible de mentionner certaines informations pour
respecter la clause de confidentialité avec l’entité auditée
- 6 -
Afin de mieux comprendre le thème, il nous est utile de suivre une méthode
particulière et d’utiliser des matériels conformes à la recherche. Ceci afin d’acquérir les
informations nécessaire en vue de répondre à notre problématique .En générale, toute
recherche doit commencer par la revue documentaire et par une révision théorique. Ce
qui va couvrir le premier chapitre de cette partie. Les détails sur les méthodes adoptées
durant tout le travail de recherche, durant la documentation, l’entretien, la recherche sur
le terrain, composeront le second chapitre. Cette partie de l’étude comprendra deux
chapitres distincts dont le premier constitue les matériels utilisés comprenant les
théories relatives au thème en question. Il s’agit des réflexions ayant rapport sur la
notion d’audit externe, l’institution sans but lucratif, entre autre. Ces données ont été
dans un premier temps tiré des cours reçu durant notre formation académique. D’autres
éléments ont été recueillis sur internet et dans les bibliothèques. Quant au chapitre sur la
méthodologie, elle relate les détails des méthodes appliquées depuis la recherche
théorique jusqu’à la rédaction du présent ouvrage.
CHAPITRE I : LES MATÉRIELS UTILISÉS
Ce chapitre comporte la revue de littérature aux alentours du mot audit et du
commissariat aux comptes, il se pourrait que nous empruntions des citations d’auteurs
pour étoffer notre exposé. Il existe trois sections, dans la première section nous allons
exposer la définition de l’audit externe.
SECTION 1 : L’AUDIT ET LE COMMISSARIAT AUX COMPTES
Nous allons voir la définition de l’audit externe dans son ensemble :
1. L’AUDIT
En premier lieu nous allons essayer de définir le mot audit, puis nous allons citer
les différents types d’audit.
- 7 -
1-1 Définition de l’audit
La notion d’audit (du latin "audire") est apparue au XIVe siècle : fonction
d’auditeur de la Cour des comptes. Ce terme fut employé ensuite par les anglo-saxons
avant de revenir en France dans le monde des affaires puis s’est substitué à celui de
révision dans la profession.
L’International Federation of Accountants (IFAC) définit l’audit comme étant le
« Contrôle de l’information financière émanant d’une entité juridique effectué en vue
d’exprimer une opinion sur cette information».
L’audit est une sorte d’intervention dans une organisation pour collecter et évaluer des
informations dans le but de détecter les faiblesses du système de contrôle interne
adopté.et de donner du conseil pour améliorer la manière d’agir des dirigeants.
L’audit peut être interne ou externe. L’audit interne est effectué par une structure interne
à l’institution sous la responsabilité de la Direction de l’institution, et l’auditeur interne
est lié par un contrat de travail. L’audit interne a pour but d’assurer la qualité de
l’information financière d’une part, et de l’autre, l’application des instructions de la
Direction, et de favoriser l’amélioration des performances.
Dans ce mémoire nous parlerons de l’audit externe ; l’audit externe est un examen
formel et mené par un auditeur indépendant des états financiers ou des opérations d’une
institution en vue de donner une opinion sur les états financiers.
Pour l’ISA 310 paragraphe 3 de l’ IFAC :l’audit externe est un examen effectué par un
professionnel indépendant sur les états financiers d’une institution en vue d’émettre une
opinion motivée sur la conformité au référentiel comptable applicable, sur la sincérité et
la régularité de ce dernier et son aptitude à refléter l'image fidèle de l’institution,
utilisant une méthodologie spécifique de diligences acceptables par rapport à des
normes, l’ « Audit comptable et financier ».
L’auditeur externe peut effectuer deux types de missions d’audit : l’audit légal ou
Commissariat aux comptes et l’audit contractuel, ce type de contrôle est décidé par les
associés ou par le juge.
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La définition proposée par l’Association Technique d’Harmonisation de Cabinets
d’Audit et Conseil de l’audit financier légal et généralement reconnue par les cabinets
est la suivante :
L’audit financier légal « est l’examen auquel procède un professionnel compétent et
indépendant, en vue d’exprimer une opinion motivée sur la fidélité avec laquelle les
annuels d’une entité traduisent sa situation à la date de clôture, et ses résultats pour
l’exercice considéré, en tenant compte du droit et des usages du pays où l’association a
son siège ».
L’objectif est de formuler une opinion motivée sur la régularité, la sincérité et l’image
fidèle des états financiers, opinion qui sera exprimée dans un rapport général destiné
aux actionnaires et au public, et ce, en tenant compte des normes d’audit et des
référentiels comptables applicables, ainsi que des réglementations en vigueur. Pour le
présent mémoire, ce seront ceux applicables à Madagascar que nous allons exposer.
1-2 Les types d’audit externe
L’audit externe comprend deux types à savoir :
- l’audit opérationnel ;
- l’audit financier;
a) L’audit opérationnel :
L’audit opérationnel contribue à améliorer la performance de l’organisation dans
tous les domaines de gestion. Cet audit qui s’applique à toutes actions, sans privilégier
leur incidence sur la tenue et la présentation des comptes, a pour objet de juger la
manière dont les objectifs sont fixés et atteints, ainsi que les risques qui pèsent
éventuellement sur la capacité de l’entité à définir des objectifs pertinents et à les
atteindre, à apprécier leur opportunité. L’auditeur opérationnel est donc consulté pour
donner des conseils, concevoir des procédés efficaces, et réduire les coûts ; il a une
obligation de résultat.
Sa mission consiste à :
- Élaborer un diagnostic en analysant les risques et les déficiences.
- Faire des recommandations ou proposer la mise en place des procédures ou des
outils de gestion.
- 9 -
NB : L’audit opérationnel ne consiste pas à fournir des opinions et ne donne pas une
assurance c’est juste pour relever les faits constatés.
b) L’audit financier :
L’audit financier permet d’obtenir l’image fidèle des comptes de l’entité.
Il nécessite entre autre une vérification de la conformité formelle des enregistrements
comptables aux règles légales, l’évaluation du contrôle interne et l’analyse des risques
potentiels.
Les objectifs spécifiques de l’audit financier :
- disposer d’une information financière fiable ;
- apprécier l’organisation comptable actuelle afin d’en déceler les insuffisances et
de les améliorer ;
- prévenir des fraudes et des détournements ;
Selon l’OECCA (Ordre des Experts Comptables et Comptables Agréés) : l’audit
externe a pour objectifs de permettre à l’expert-comptable d’attester de la régularité et
de la sincérité des comptes annuels et de l’image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l’entité à la fin de l’exercice.
Selon l’UEC (Union Européenne des Experts comptables) : l’objet de l’audit des
comptes annuels est d’exprimer une opinion sur le fait de savoir si ceux-ci traduisent
fidèlement la situation de la société à la date du bilan et de ses résultats pour l’exercice
examiné, en tenant compte du droit et des usages du pays où l’entité a son siège.1
L’auditeur financier doit mettre une diligence qu’il juge nécessaire pour certifier. En
cela, il a une obligation de moyen.
Pour bien mener les travaux d’audit financier, l’auditeur doit suivre des normes de
travail dont celles édictées par l’IFAC l’audit ne peut avoir lieu si les états financiers ne
suivent pas un référentiel comptable défini.
2. LE COMMISSARIAT AUX COMPTES
Dans le premier point, nous allons définir en quelques sortes la signification du
terme commissariat aux comptes, accompagné des articles et des lois se rapportant à
cette notion.
1 Recherche sur internet sur le fichier d’audit légal.
- 10 -
2-1 Définition du commissariat aux comptes
La loi 2003-036 sur les sociétés commerciales de Madagascar ne donne pas la
définition du Commissariat aux comptes, mais définit tout simplement les personnes qui
peuvent exercer la fonction, leurs attributions ainsi que les droits et obligations du
commissaire aux comptes.
L'article L.823-9 du code de commerce français annonce le rôle du commissaire
aux comptes comme suit : "Les commissaires aux comptes certifient, en justifiant de
leurs appréciations, que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une
image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la personne ou de l'entité à la fin de cet exercice."
L’encyclopédie définit le commissaire aux comptes comme étant «un acteur
extérieur à l'entreprise ayant pour rôle de contrôler la sincérité et la régularité des
comptes annuels établis par une société ou autre institution, et pour cela de faire
un audit comptable et financier. Il s'agit d'une mission légale, toutefois elle peut être
décidée volontairement par l'organisation. »
Dans notre cas présent l’association n’est pas dans l’obligation de suivre la loi 2003-036
mais sur la demande des investisseurs et des bailleurs sur la transparence des opérations
comptables, elle est tenue d’engager un travail de commissariat aux comptes pour
certifier ses opérations comptables et financières.
Le travail des commissaires aux comptes et, d’une manière générale, celui de
l’expert-comptable est réglementé par la loi et la déontologie qui régit la profession.
2-2 Cadre juridique du commissariat aux comptes
Le métier de commissaire aux comptes est un métier réglementé, et ce sont les
articles 130 à 135 de la loi 2003-036, qui définissent l’attribution du Commissaire aux
comptes comme étant la vérification des valeurs et documents comptables et de
contrôler la conformité de sa comptabilité aux règles en vigueur, sans toutefois
s’immiscer dans la gestion de l’organisation.
Après ses travaux d’audit, le Commissaire aux comptes émet son opinion motivée sur la
sincérité et la concordance avec les états financiers de synthèse, des informations
données dans le rapport de gestion des dirigeants, et dans les documents sur la situation
- 11 -
financière et les états financiers de synthèse de l’institution. Le travail est rédigé dans
tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable identifié, c’est-
à-dire le « Plan comptable générale 2005 » pour le cas de Madagascar.Le travail du
commissaire aux comptes est toujours basé sur les états financiers arrêtés par les
administrations de l’entité. C’est à partir de ces comptes financiers que l’auditeur base
son travail pour les irrégularités et les inexactitudes significatives relevées par lui au
cours de l'accomplissement de sa mission, dans le but d’émettre un rapport d’audit.
Si des fait délictueux se présentent ; le commissaire aux comptes est obligé de rendre
compte au Ministère Public sans que cette révélation ne touche pas sa responsabilité.
Enfin, le commissaire aux comptes s'assure que l'égalité entre les Associés soit
respectée, notamment, que toutes les actions d'une même catégorie bénéficient des
mêmes droits. La loi impose au Commissaire aux comptes ainsi qu’à ses collaborateurs
la clause de confidentialité et ne peut l’utiliser pour son propre compte ou pour le
compte d’une tierce personne, sauf dans les cas prévus par la loi.
2-3 Code déontologique régissant au commissariat aux comptes
Le code d’éthique et de déontologie de la profession de Commissaire aux comptes
de l’Ordre des Experts Comptables et Financiers de Madagascar (OECFM) donne les
principes fondamentaux régissant la conduite à tenir et le comportement du
Commissaire aux comptes dans ses relations avec ses clients, les autres membres de
l’ordre, ainsi que de ses collaborateurs.
D’après ce Code, le Commissaire aux comptes doit être intègre, c’est-à-dire être
transparent et droit dans l’exercice de son activité, impartial et indépendant vis-à-vis de
son client et de la Direction de la Société à auditer. Pour cela, le Commissaire aux
comptes ne doit pas avoir de préjugés ni de conflits d’intérêts et ne subir aucune
pression tendant à aller contre ses jugements professionnels2.
Ce même Code impose au Commissaire aux comptes de posséder les connaissances
théoriques et pratiques nécessaires à l’exercice de ses missions et de maintenir un
niveau élevé de compétence, notamment par la mise à jour régulière de ses
connaissances ainsi que de ses collaborateurs et de faire appel à des experts
2 Code d’Éthique et de Déontologie Bulletin de liaison de l’OECFM n°22 3ème et 4ème Trimestre 2000
.
- 12 -
indépendants de la personne ou de l’entité pour les comptes desquelles son concours est
requis, lorsqu’il n’a pas les compétences requises pour réaliser lui-même certains
contrôles indispensables à l’exercice de la mission.
Tout comme il a été mentionné dans le cadre juridique, le Commissaire aux comptes a
un devoir de prudence et de discrétion vis-à-vis de son client, c'est-à-dire qu’il est tenu
au secret professionnel. Les Commissaires aux comptes sont tenus d’entretenir entre
eux une certaine règle de confraternité.
Ce Code de déontologie, outre les principes fondamentaux de comportement du
Commissaire aux comptes, impose des interdictions à tout acte qui pourrait porter
atteinte à son intégrité, son impartialité ou à son indépendance vis-à-vis de son client,
dans le but d’éviter tout conflit d’intérêt.
Dans le cas de l’association que nous avons pris comme exemple le travail est
accompli selon les normes applicables à Madagascar.
Dans la section suivante, nous allons essayer de trouver les outils indispensables
pour accomplir le travail de commissariat aux comptes en faisant analyse sur les
référentiels applicables.
SECTION 2 : LES NORMES ET LES RÉFÉRENTIELS APPLICABLES
EN MATIÈRE DE COMMISSARIAT AUX COMPTES
Le référentiel comptable applicable à Madagascar est le PCG 2005 cohérent avec
les normes IAS/IFRS (International Financial Reporting Standards) de l’IASB
(International Accounting Standards Board).Il est rappelé que les états financiers sont
préparés par l’entité, sous la responsabilité de la Direction, et non par l’auditeur, pour
que ce dernier puisse conserver son indépendance et son impartialité, conformément au
paragraphe 15 de la norme ISA 500. Les états financiers sont composés de : bilan,
compte de résultat, tableau de flux de trésorerie, tableau de variation de capitaux
propres et les annexe.
1. LE CADRE CONCEPTUEL DE LA NORME IAS/IFRS
La norme IAS/IFRS (International Financial Reporting Standards) ainsi que leurs
interprétations par l’IFRIC (International Financial Reporting Interprétations
Committee) s’inscrivent au sein d’un cadre préalable dénommé « Cadre conceptuel », et
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qui constitue un préambule à l’élaboration et à la préparation des états financiers. Ce
cadre conceptuel définit le contenu des états financiers, ainsi que les deux hypothèses de
base des principes comptables suivantes : la comptabilité d’engagement sur les
charges/produits et la continuité d’exploitation de l’activité. Les informations contenues
dans les états financiers doivent présenter les dix principes suivants : la pertinence,
la prudence, l’indépendance, l’importance relative, la fiabilité, la neutralité, la
comparabilité, l’intangibilité, l’image fidèle, la prééminence de la réalité sur la forme.
Ces principes du PCG 2005 sont tirés suivant les référentiels de l’IAS/IFRS.
2. LA NORME ISA DE L’IFAC
Les normes internationales ISA définissent les règles auxquelles l’auditeur doit
respecter pour mener sa mission. Par ailleurs, ces mêmes normes lui imposent les règles
d’éthique et de déontologie citées précédemment. L’auditeur doit se plier à suivre ces
règles pour bien mener sa mission qui se traduit par l’obtention d’une assurance
raisonnable que les états financiers ne comportent pas d’anomalies significatives. Cette
assurance ne saurait être obtenue qu’à partir d’éléments jugés probants par l’auditeur,
compte tenu de son expérience et des travaux qu’il a mené et ce, en vue d’émettre son
opinion sur l’image fidèle des états financiers. La norme ISA guide les auditeurs étapes
par étapes durant la mission, on peut citer les paragraphes suivants :
- L’ISA 200 et suivantes parlent des « principes généraux et responsabilités »,
c'est-à dire le comportement de l’auditeur et son équipe suivant les règles
déontologiques.
- L’ISA 300-400 et suivantes mentionnent l’ « évaluation des risques et les
réponses aux risques identifiés », ces normes évoquent la démarche d’audit pour mieux
comprendre l’entité.
- L'ISA 500 et suivantes font références aux « éléments probants ».
- L’ISA 600 et suivantes se rapportent à l’ « utilisation des travaux des autres
experts »
- L’ISA 700 et suivantes concernent la conclusion du rapport d’audit.
Les auditeurs ont leurs méthodologies pour accomplir leur mission dans un délai
normal ; l’approche par le risque est le plus utilisé pour les auditeurs. Pendant notre
investigation dans l’institution à auditer, nous avons orienté notre mission suivant
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l’’approche par le risque pour faciliter les tâches de chacun de l’équipe. Nous allons
exposer ce sujet dans la section suivante
SECTION 3 : L’APPROCHE PAR LES RISQUES
C’est une approche qui impose à l’auditeur de tenir compte des risques d’audit au
début de la planification de ses travaux et de porter directement son attention sur les
aspects qui affectent significativement les états financiers, et donc, de ne pas insister sur
les aspects secondaires, en faisant référence au principe de l’importance relative.
L’objectif est de concentrer l’effort de l’auditeur sur les zones à risques susceptibles
d’avoir un impact sur les décisions des utilisateurs des états financiers.
1- DÉFINITION DU RISQUE D’AUDIT (RA)
Les analyses des risques d’audit sont faites en suivant la recommandation
internationale n° 25, « Importance relative et risque d'audit (RA)», de l'IFAC. Ce
dernier définit le RA de la façon suivante : « Le risque d'audit est le risque qu'un
auditeur puisse exprimer une opinion inappropriée sur une information financière
comportant des inexactitudes significatives ».
Pascal SIMONS définit le risque d'audit comme suit : « Le risque d'audit peut être
défini, comme le risque que des erreurs ou irrégularités n'aient pas été détectés après
l'accomplissement de l'audit et que ces erreurs ou irrégularités affectent de manière
significative les comptes certifiés ».3
2- LES DIFFÉRENTS TYPES DE RISQUES D’AUDIT
On peut distinguer les risques d’audit en deux catégories à savoir : les risques
d’anomalies significatives et les risques de la non-détection.
2-1 Les risques d’anomalies significatives
Il existe deux types de risques d’anomalies significatives :
3 Pascal SIMONS : « Audit financier », les éditions d'organisation 1987, p 27.
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a) Les risques inhérents (RI) ou inherent-risk :
On peut définir le RI comme étant « le risque qu'un solde de compte ou une
catégorie d'opérations puisse renfermer une inexactitude qui, seule ou ajouté à des
inexactitudes présentes dans d'autre soldes ou catégorie, pourrait être significative à
supposer qu'il n'y ait pas de contrôles internes s'y rapportant. Ce risque est lié aux
activités de l'entité, à son environnement et à la nature du solde de compte ou de la
catégorie d'opérations concernée »4. Certes, ce risque peut être décomposé en deux
risques à savoir : les risques généraux liés à l'entité et les risques liés à la nature des
opérations traitées.
b) Les risques de non-contrôle (RC):
Le risque de non contrôle appelé encore risque lié au contrôle interne représente
la possibilité que les défaillances intrinsèques du système d'informations de
l'organisation ne lui permettent pas de produire des comptes fiables. Ainsi, ce type de
risque consiste en la possibilité que le système de contrôle interne ne permet pas de
détecter une erreur dans les états financiers ou ne prévienne pour la réalisation d'erreurs
dans un compte ou un flux de transactions. Peu importe que le risque inhérent (risque
général lié à l'organisation et risque lié aux opérations comptables) soit élevé si le
système de contrôle interne a été bien conçu et si son application est correctement
effectuée, cela vient en effet réduire considérablement l'apparition des erreurs.
2-2 Les risques de non-détection (RD
Le risque de non-détection est le risque que les procédures mises en œuvre par
l'auditeur ne lui permettent pas de détecter une inexactitude présente dans un solde de
compte ou une catégorie d'opération, qui, seule ou ajoutée aux autres inexactitude
présentés dans d'autre soldes ou catégories d'opérations, pourrait être significative.
Sur ce risque, la norme ISA 240 de l'IFAC indique que : « tout audit est soumis au
risque inévitable de non détection d'anomalies significatives dans les états financiers,
même s'il a été correctement planifié et effectué. Sauf preuve contraire, l'auditeur est
fondé à considérer les déclarations qu'il reçoit comme exactes et les enregistrements
comptables et les documents comme authentiques ». En outre le risque d'audit est
quantifiable par l'intermédiaire de la notion de « seuil de signification ». Certes, le seuil
4 La norme n° 25 de l'IFAC. (Paragraphe 13).
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de signification est généralement défini comme « la limite à partir de laquelle une
inexactitude ou un ensemble d'inexactitudes contenues dans un élément donné sont de
nature à influencer la décision des utilisateurs de cet élément. C'est aussi la limite à
partir de laquelle un élément cesse d'être considéré comme fiable ».
NB: Le risque d’audit est le risque qu’une ou des assertions5 présentent une anomalie
significative susceptible d’induire l’auditeur à émettre une opinion erronée.
Dans le chapitre suivant, nous allons exposer notre méthodologie de recherche
pour mieux faire comprendre notre devoir.
CHAPITRE II : LA MÉTHODOLOGIE
Nous avons adopté comme méthodologie de recherche un stage dans le cabinet
Mazars « Fivoarana » et aussi la mission du commissariat aux comptes dans une ISBL
cliente du cabinet.
SECTION 1 : LE CADRE D’ÉTUDE DU CABINET MAZARS
FIVOARANA
Mazars est une organisation internationale, intégrée et indépendante, spécialisée
dans l’audit, la comptabilité et les services aux entreprises. Elle est aujourd’hui présente
dans 40 pays, sur 5 continents pour un effectif total de plus de 7500 collaborateurs. Si
l’on considère les accords de correspondance, les joint-ventures et l’Alliance
internationale « Praxity », la couverture géographique du Groupe s’étend à 65 pays et le
nombre de professionnels sur lesquels l’organisation peut compter est supérieur à 2300.
Mazars « Fivoarana », est une société de droit malgache qui a été créée en septembre
1975 et inscrite au tableau de l’Ordre des Experts Comptables et Financiers de
Madagascar (OECFM) depuis 1982 et membre du Groupe Mazars International depuis
2002.
5 « Assertion » : c’est une proposition non justifiée présentée comme une certitude » et dont le synonyme serait une
« Affirmation ». Les assertions concernent les flux d’opérations et les événements survenus au cours de l’exercice, les soldes des
comptes en fin de période, la présentation et les informations fournies dans les annexes.
- 17 -
Mazars « Fivoarana » dispose d’une soixantaine de collaborateurs permanents, issus des
grandes écoles et universités européennes et malgaches auxquels s’ adjoignent les
compétences d’une vingtaine d’experts pointus, consultants non permanents, spécialisés
dans des domaines spécifiques et qui assurent une formation permanente de son
personnel, il est soumis aux contrôles qualités périodiques du Groupe.
Le Cabinet Mazars « Fivoarana » fournit les prestations suivantes :
- Audit Commissariat aux comptes, audit contractuel, audit spécialisé
(opérationnel, de gestion, fiscal, juridique, social, système d’information,
organisationnel)
- Études pluridisciplinaires
- Études macro-économiques (production nationale, ressources et emplois du
PIB, croissance, inflation, finances publiques ; balance des paiements ; monnaie et
crédit, taux de change)
- Études méso-économiques (filières, secteurs)
- Études micro-économiques, Études spécifiques (gouvernance, environnement,
développement durable)
- Expertise comptable, tenue de comptabilité, préparation et mise en forme des
états financiers, externalisation de la fonction administrative et comptable.
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-
1. LA STRUCTURE DU CABINET MAZARS « FIVOARANA »
L’organigramme du cabinet est schématisé comme suit :
Figure n° 1 : L’organigramme du cabinet Mazars « Fivoarana »
Source : statut du cabinet Mazars « Fivoarana »
2. LE MODE DE FONCTIONNEMENT
Le rôle des Partners et des Seniors Managers au sein du Cabinet est décrit comme suit :
- le Comité directeur, composé des sept Partners, définit la stratégie du Cabinet,
sa politique et valide en dernier ressort tous les rapports ;
COMITE DIRECTEUR ÉLARGI
Contrôle qualité
Activités Activités
Senior Manager Marketing et Commercial
Gestion Ressource
Comptabilité et
Logistique
Centre bureautique
Documentation
Manager
Senior
Junior
Secrétariat de direction
COMITE DIRECTEUR
Assistant
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- le collège des Seniors Managers, constitué de 8 personnes, est responsable de
l’affectation de l’équipe et de la mise à disposition de supports d’assistance technique
adaptés.
En général, la mission du Cabinet est réalisée par une équipe composée :
- d’un Partner Contrôle Qualité, qui se charge de vérifier la bonne application des
normes, l’adéquation entre les travaux fournis et les attentes du client, le respect des
règles déontologiques ;
- d’un Partner opérationnel, signataire du rapport, qui veille au bon déroulement
général de la mission et, à ce titre, assure la coordination de l’ensemble des travaux, les
relations avec les premiers responsables de la Société ainsi que la vérification
permanente de cohérence dans les travaux respectifs des diverses compétences engagées
sur cette mission ;
- d’un Senior Manager, Chef de mission, qui réalise les travaux et répond, dans
les meilleures conditions et le plus rapidement possible, aux différentes attentes du
client dans le cadre de cette intervention ;
- d’un Manager, chargé d’opération, qui assure la coordination et la supervision
des travaux et de l’équipe pour la réalisation de la mission sur terrain ;
- d’un Senior, chargé d’opération, qui veille au bon déroulement des travaux sur
terrain ;
- de Juniors opérationnels sur terrain, et d’Assistants.
SECTION 2 : L’INSTITUTION SANS BUT LUCRATIF, (CAS D’UNE
ASSOCIATION)
Premièrement nous allons entrer dans la définition courant d’une ISBL, puis nous
étaler les caractéristiques propres à l’institution à auditer.
1. DÉFINITION D’UNE ISBL
Les " Institutions Sans But Lucratif (ISBL) " se définissent par le groupement
d’individus et/ou des entités dont l'objectif principal n'est :
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- ni de réaliser de bénéfice ;
- ni d'en distribuer l'excédent éventuel.
L'objectif statutaire de ces institutions peut être :
- la recherche d'amélioration des conditions économiques et sociales de ses
adhérents ;
- la réalisation d'œuvres sociales au bénéfice de la communauté ;
- la continuité d’exploitation ;
Néanmoins, aucune interdiction expresse n'est faite à ces institutions d'exercer "
des activités génératrices de revenus ". Toutefois, de telles activités devront viser
exclusivement à assurer la pérennité de l'ISBL, c'est-à-dire, à contribuer avec les autres
ressources statutaires à lui donner la capacité de réaliser durablement ses objectifs
statutaires à caractère non lucratif. Si tel n'est pas le cas, l'entité n'est pas une ISBL quel
que soit sa forme juridique et les adaptations au PCG 2005 du guide sectoriel de l’ISBL
ne lui sont pas en conséquence applicables.
2. CARACTÉRISTIQUE DE L’INSTITUTION À AUDITER
En premier lieu nous tenons à dire que les informations dont nous allons
mentionner seront restreintes pour respecter la clause de confidentialité de la mission et
pour bien démontrer les codes d’éthique et de déontologie de l’auditeur externe.
2-1 Cadre juridique
Notre client est un organisme chargé de mettre en œuvre l’animation et la gestion
d’un programme pour la conservation de la biodiversité malagasy. Sa mission consiste
essentiellement à « établir, conserver et gérer de manière durable un réseau national des
réserves naturelles, représentatives de la diversité biologique ou du patrimoine naturel
propres à Madagascar. Ces réserves, sources de fierté nationale pour les générations
présentes et futures doivent être des lieux de préservation, d’éducation, de récréation et
contribuer au développement des communautés riveraines et à l’économie régionale et
nationale ». Elle est une association de droit privé, créée en 1990 et reconnue d’utilité
publique par le décret N°91-592 du 04 décembre 1991. Cette association portant le :
* Numéro° Stat : 72309112010010124 ;
* NIF : 628441813 sous le registre n° :21001300116.à Antananarivo ;
- 21 -
À part les recettes propres qu’obtient l’association par la vente des tickets DEAP sur les
activités touristiques, et la location du terrain pour un évènement culturel, elle est aussi
financée par des bailleurs de fonds à savoir :
- The Global Environment Facility ou GEF ;
- The International Association of the Development of the world bank ou IDA
BANK;
- Kreditanstalt für Wiederaufbau Bankengruppe (KFW);
- The Malagasy government;
- The Switzerland Cooperation;
Conformément aux articles 30 et 31 de l’association, l’Assemblée Générale Ordinaire
nomme un Commissaire aux Comptes pour un mandat de deux (02) années
consécutives. Son mandat expire à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire devant
statuer sur les comptes du second exercice.
Le Commissariat aux Comptes est une mission légale. La mission doit se faire au moins
une fois par an.
Néanmoins, le Commissaire aux comptes peut, à tout moment, effectuer des
vérifications ou des contrôles qu’il juge opportuns et se faire communiquer sur place
toutes les pièces qu’il a besoin afin qu’il puisse mener sa mission selon les normes de la
profession.
Ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance
raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives.
Les états financiers et le rapport de gestion doivent être mis à la disposition du
Commissaire aux Comptes soixante (60) jours au moins avant la date de l’Assemblée
Générale statuant sur les comptes de l’exercice.
Il rend compte au membre du Conseil d’Administration ainsi qu’à l’Assemblée
Générale Ordinaire annuelle le résultat de sa mission, à chaque exercice et signale les
irrégularités et les inexactitudes s’il en a relevé.
2-2 Cadre organisationnel
Cette association est organisée actuellement :
- En Siège, composé par le bureau de la Direction générale à Antananarivo et les 5
bureaux d’antenne régionale dans les chefs-lieux des ex-provinces à savoir Toamasina,
Fianarantsoa, Mahajanga, Antsiranana et Toliara ;
- 22 -
- Et 36 Unités de gestion égales à des entités comptables ;
Cette association a trois organigrammes pour schématiser sa structure, au niveau du
siège ce sont les membres du conseil d’administration qui à la tête suivis du directeur
général assisté par une poste assistante de direction placée comme service contentieux,
il a sous sa supervision le directeur général adjoint. Ensuite, sur un même niveau
hiérarchique il y a les cinq (05) directeurs inter-régionaux(DIR) dans les provinces, le
directeur administratif et financier(DAF), le directeur opérationnel(DOP) et le directeur
de ressources humaines(DRH).ces trois dernières ont tous des différents service
respectifs sous leurs supervisions. Concernant l’organigramme inter-régional, c’est le
directeur régional qui est au sommet suivi des directeurs inter-régionaux ; ces derniers
ont sous leurs supervisions les directeurs de site. Le chef de volet conservation, le chef
de volet appui au développement et éducation environnementale, le chef de volet
écotourisme, et le chef de volet administratif et financier sont sous la supervision du
directeur du site.
Voici les trois organigrammes de l’association :
a) L’organigramme au niveau du siège:
Figure n° 02 : l’organigramme en lecture au niveau du siège
Source : recherche personnelle sur l’association
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b) L’organigramme inter-régional :
Figure 0 3 : L’organigramme au niveau inter- régional
Source : recherche personnelle sur l’association
c) L’organigramme au niveau du site :
Figure 04 : L’organigramme au niveau du site
Source : recherche personnelle sur l’association
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Bref, nous avons pu constater que dans cette première partie le métier d’audit
externe est un domaine très large qui demande beaucoup d’analyse. Particulièrement,
sur le travail de commissariat aux comptes, c’est un travail discipliné et réglementé
assuré par des professionnels il faut suivre des normes et des référentiels pour rendre le
travail performant. Ce travail est toujours accompli en premier lieu dans le but de
certifier la crédibilité des informations financières d’une institution. L’approche par le
risque est le plus souvent appliquée dans les travaux de commissariat aux comptes.
Nous avons pu faire une présentation de l’institution que nous avons prise comme
exemple dans notre ouvrage, aussi que le mode de fonctionnement du cabinet qui nous
ont accueilli pendant notre stage. Nous allons continuer la rédaction de la partie suivante
tout en focalisant le sujet sur le résultat de la recherche suivant la méthodologie adoptée
précédemment.
- 25 -
Dans tout travail de recherche, il est bon d'entretenir des collectes de données pour
arriver à la validation de l'hypothèse. Dans le nôtre, nous avons appliqué un travail de
commissariat aux comptes en suivant toutes les démarches nécessaires afin de terminer
la mission avec un rapport d’audit normalisé. Cette investigation nous permet d'analyser
en profondeur l’utilité du notre travail. Dans cette partie, nous présenterons les résultats
de notre expédition, nous allons faire une constatation de faits dans le cas d’une
association, puis nous analysons la situation comptable et organisationnelle. Les
informations pourront être présentées par des données chiffrées.
CHAPITRE I : LE DÉROULEMENT DE LA MISSION
Nous allons exposer les étapes suivies dès le début de la mission jusqu’à la fin c'est-à-
dire l’émission du rapport d’audit.
SECTION 1 : LES PHASES AVANT- AUDIT
Premièrement, nous allons voir les étapes à faire avant d’accepter une telle
mission d’audit. Ensuite nous allons voir en second lieu la planification du travail
d’audit.
1. LES ÉTAPES PRÉALABLES A L’ACCEPTATION D’UNE MISSION
D’AUDIT
L’acceptation de la mission doit passer par six étapes:
1-1 L’évaluation de l’indépendance
Comme il a été dit précédemment, l’indépendance est la base de la profession
d’auditeur. En effectuant ses travaux et en exprimant son opinion sur les états
financiers, l’auditeur doit être et paraître indépendant. Dans le cas de l’audit de cette
association, avant le début de la mission, chaque membre de l’équipe a signé une lettre
d’engagement indiquant son indépendance vis-à-vis de l’institution à auditer de même
pour le Cabinet Mazars-Fivoarana. L’indépendance du Commissaire aux comptes peut
être aussi mise en doute lorsque les honoraires d’un même client représentent une part
significative du chiffre d’affaires total du Cabinet. En outre, les liens financiers, les liens
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familiaux et personnels incompatibles entre l’équipe d’audit et les personnes clés de
l’entité doivent également être pris en compte pour l’indépendance de l’Auditeur.
1-2 L’évaluation de la compétence pour accomplir une mission
La compétence est attestée par les diplômes, consolidée par l’expérience, et
entretenue par la formation continue.
Dans le cas du Cabinet Mazars-Fivoarana, l’équipe d’audit est constituée d’un Partner
Expert-comptable, d’un Senior Manager avec 17 ans d’expériences au sein du cabinet
diplômé d’un Master Business of Administration de l’INSCAE, d’un Senior ayant une
Maitrise es Gestion des Universités de Madagascar avec 4 ans d’expériences et de deux
Juniors. Pour les domaines spécifiques tels que le système d’informations, le Cabinet
dispose d’ingénieurs informaticiens, pour l’aspect juridique des juristes de formation,
sortant des Universités les plus prestigieuses de Madagascar.
1-3 L’appréciation de l’intégrité de la direction
L’intégrité des dirigeants de l’association est appuyée par une lettre
d’affirmation. Cette dernière mentionne d’une les responsabilités de la direction sur la
régularité et la sincérité des leurs états financiers, l’engagement de communication de
toutes malversations entrainant des irrégularités des comptes. Si l’un de ces cas se
présente dans l’association ; la direction a l’obligeance de les communiquer aux
commissaires aux comptes.
Une modèle d’une lettre d’affirmation est donnée en annexe 1
1-4 L’identification des circonstances spéciales et des risques inhabituels
L’équipe d’audit doit anticiper les situations qui peuvent faire courir des risques
inhabituels à l’institution tels que la contre-performance de l’association pouvant inciter
les dirigeants à s’adonner à des manipulations comptables pour dissimuler la qualité
médiocre de leur gestion, des circonstances qui pourraient contraindre l’équipe d’audit
à achever sa mission dans un délai non raisonnable.
Nos travaux d’audit se sont fait en 35 jours /homme sur proposition de l’auditeur et
acceptée par l’entité.
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1-5 Détermination de la capacité à appliquer les diligences normales
L’auditeur cherche à fixer la diligence normale à partir du changement de
l’environnement ou des situations économique de l’association qui laisse inaperçue des
anomalies significatives contenues dans les états financiers. Dans le cas de cette
association, un grand changement environnemental n’est identifié. Après avoir effectué
ces 5 étapes la mission est acceptée et matérialisée par le document « lettre de
mission ».
Toutes ces étapes permet enfin à l’auditeur de faire faire la planification de l’audit
que nous allons étudier ci-dessous :
SECTION 2 : PLANIFICATION DE L’AUDIT
D’après l’ISA 300 : « planifier l’audit comprend l’élaboration d’une stratégie
générale et l’établissement du plan d’audit à l’effet de réduire le risque d’audit à un
niveau acceptable».
C’est dans la planification de l’audit qu’on trouve le calendrier de la mission, les
répartitions des tâches entre les équipes, l’étendue du travail à faire, la formalisation du
plan d’audit et l’élaboration du programme de travail. La formalisation du plan d’audit
n’est pas détaillée pendant cette mission. Aussi dans le programme de travail d’audit,
seuls les grands points de la mission sont exprimés, à notre avis pour mieux cerner le
travail à faire il serait mieux de détailler ce programme
1. LA PRISE DE CONNAISSANCE DE L’ASSOCIATION
Pendant la prise de contact avec l’association nous avons pu faire :
- La compréhension de l’association et de son secteur d’activité ; c’est une
institution sans but lucratif financée par des bailleurs de fonds et dirigée par l’État
Malgache.
- La compréhension de ses objectifs, ses stratégies, et ses risques d’affaires : dans
notre cas son objectif principal est préserver les biodiversités et les patrimoines de
Madagascar. Elle a une stratégie à long terme d’augmenter le nombre des réserves
naturelles et des aires protégées. Les soucis de l’association se fond sur la suspension de
financement de bailleurs.
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Nous allons voir l’appréciation du système comptable et du contrôle interne:
2. L’APPRÉCIATION DU SYSTÈME COMPTABLE ET DU SYSTÈME DE
CONTRÔLE INTERNE
D’abord nous allons entrer dans le système comptable :
- Le système comptable : l’association utilise la comptabilité informatisée à l’aide
d’un logiciel di système intégré de gestion appelé « Tompro ». toutes les informations
comptables sont centralisées au niveau du siège.
Concernant le système du contrôle interne : le système de contrôle interne est basé sur
les manuels de procédure, l’association possède un manuel de procédure écrit appliqué
au niveau du siège et au niveau des autres unités de gestion. Le processus de gestion de
chaque cycle est rédigé dans le manuel de procédure.
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Voici un schéma de l’évaluation du système de contrôle interne 6:
Figure n° 05 : l’évaluation du système de contrôle interne.
- Questionnaires
- Guides opératoires
- Diagramme
descriptif
- Mémorandum
narratif
Source : cours académique
6 Leçon 4ème année ; matière contrôle de gestion.
Suivi de quelques Transactions pour s’assurer
de la bonne compréhension du système (2)
Analyse critique
Identification de forces et de faiblesses (3)
Jugement de cohérence et de fiabilité
Forces du système Faiblesses du système
Test pour s’assurer que
la procédure de contrôle fonctionne
de manière permanente (4)
Remise en question du programme
Élargissement de la nature et de l’étendue
de la procédure et de vérification Évaluation du contrôle interne
Positive Négative
Adaptation du programme pour
satisfaire l’objectif de la mission
Description du système
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3. L’EXAMEN ANALYTIQUE PRÉLIMINAIRE
D’après l’ISA 520 paragraphe 3, les « procédures analytiques » désignent
l'analyse des données chiffrées faite à partir d'un examen de cohérence de corrélations
plausibles existant entre des informations financières et non financières. Elles
comprennent également l'examen des variations constatées et des incohérences avec
d'autres informations pertinentes ou qui présentent un trop grand écart par rapport aux
attentes ».
Les procédures analytiques appliquées en tant que contrôles substantifs utilisent en
général un degré de détails importants, et sont réalisées seules ou en association avec
d’autres tests et contrôles de détails.
Lors de la planification, l’utilité de l’examen préliminaire est de faire ressortir les
situations inhabituelles par l’apparition de variations inattendues des comptes, et ces
situations sont à prendre en compte lors de l’évaluation des risques d’anomalies
significatives.
En conséquence, l’auditeur prend en considération les résultats des procédés analytiques
appliqués lors de la planification au même titre que les autres informations qu’il a
réunies pour identifier les risques d’anomalies significatives.
Celui-ci constitue un outil qui va aider l’auditeur à parfaire la compréhension des
affaires du client et à identifier les zones de risque et les domaines significatifs.
Il s’agit de comprendre et d’orienter l’auditeur vers les zones les plus risquées et de
déterminer l’effet des différences inattendues ou inexpliquées sur le plan d’audit.
L’analyse analytique préliminaire se fait à partir du bilan et du compte de résultat de la
Société pour voir les grandes variations de comptes qui devraient être expliquées au fur
et à mesure du travail d’audit. Les bilans et les comptes de résultats des deux unités de
gestions sont donnés dans les annexes.2
En conclusion, l’objectif de cette étape d’examen analytique est d’orienter l’auditeur
vers les cycles à risque ou sensibles.
Dans le chapitre suivant, nous allons procéder à l’analyse des comptes suivant le
manuel de procédures.
- 31 -
CHAPITRE II : L’ANALYSE DE LA SITUATION DES COMPTES
Ce chapitre sera divisé en trois deux sections ; dans la première section nous
allons identifier les risques par cycle étudié.
SECTION 1 : LES RISQUES INHÉRENTS PAR CYCLE
Pour l’identification des risques inhérents, l’auditeur doit porter son attention sur
les soldes de comptes ou des flux provenant des calculs complexes, nécessitant le
recours à des hypothèses quant à l’incidence d’événements futurs ou lorsqu’il s’agit de
poser un jugement au sujet de sa juste valeur. Ce sont les soldes provenant des
méthodes qui pourraient être affectés par des anomalies puisque ces estimations
comptables comportent toujours d'importantes incertitudes.
Nous allons évoquer seulement les risques concernant les cycles que nous avons
étudiés.
1. RISQUES INHÉRENTS DU CYCLE ACHAT/FOURNISSEUR
Sur ce cycle les opérateurs courent les risques de :
- dépendance vis-à-vis d’un fournisseur unique mettant l’entité en position de
faiblesse pour négocier.
- mauvaise évaluation des charges, à cause d’erreurs de facturation ou mauvaise
comptabilisation ou d’imputation des charges ;
- comptabilisation et de paiement de charges fictives ou double paiement de
factures.
2. RISQUES INHÉRENTS DU CYCLE IMMOBILISATION
Nous allons d’abord exposer les risques inhérents concernant les immobilisations :
2-1 Risques inhérents des immobilisations incorporelles
Dans notre cas, les risques sur les immobilisations incorporelles sont totalement
négligés puis que leurs montants au bilan des deux unités de gestions que nous avons
rencontrées sont néants. De même pour les immobilisations financières.
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2-2 Risques inhérents des immobilisations corporelles
Nous avons pris en considérations deux grands risques pour ce cycle à savoir le risque
de :
- perte d’immobilisations du fait d’une expropriation ou de confiscation ;
- mauvaise évaluation des immobilisations, provenant de la fluctuation des cours
au moment de l’acquisition, non prise en compte des pertes de valeur éventuelles.
2-3 Risques inhérents des immobilisations en cours
Sur ce cycle on peut rencontrer les risques de :
- Non prise en compte de l’évolution des en cours année par année ;
- Falsification des données comptables non conforme à la situation réelle.
3. RISQUES INHÉRENTS DU CYCLE DE TRÉSORERIE
Ce cycle pourrait courir le risque de :
- Non-exécution du manuel de procédure ;
- Falsification des données comptables sur les chèques ou le mouvement de
caisses ;
- Non contrôle des pièces justificatives.
SECTION 2 : LES RISQUES DE NON-CONTRÔLE PAR CYCLE ÉTUDIÉ
Il s’agit d’évaluer jusqu’à quelle mesure le contrôle interne attenue les risques
inhérents.
L'entité doit identifier et évaluer les risques liés à ses activités et y répondre en
concevant et en mettant en œuvre un système de contrôle interne.
Les risques liés aux contrôles peuvent être sur l’environnement général du contrôle
interne et sur le système comptable et informatique.
1. RISQUES SUR L’ENVIRONNEMENT DU CONTRÔLE INTERNE
Le risque que l’auditeur aura à identifier concerne le partage des responsabilités et
des pouvoir de chacun. Par exemple, l’inexistence de contre-pouvoir ou de limitation
de pouvoir dans les statuts peut engendrer des abus de pouvoir de la part de la Direction.
- 33 -
L’auditeur aura aussi à identifier l’insuffisance du plan d’organisation adéquat comme
l’inexistence d’organigramme ou de procédures formalisées écrites ou non, qui pourrait
favoriser les fantaisies dans l’organisation.
Dans le cas de l’association auditée d’après notre analyse procédure est formalisée.
2. RISQUES SUR L’ENVIRONNEMENT COMPTABLE
ET INFORMATIQUE
Ce risque concerne la non maitrise du système d’information ou l’absence de la
tenue ou le manque de fiabilité de la comptabilité, conformément aux référentiels
applicables, il y a aussi la non maîtrise du système informatique utilisé ou son
inadéquation avec la structure de l’association. Pour le cas de l’association, le risque se
réside du paramétrage entre le siège et le site. Nous avons rencontré le cas suivant dans
le site n° 41 : Deux comptes différents : compte 12020000 « Résultat de l’exercice » et
le compte 78300000 « Reprise sur provision Risque &Charges » pour les montant
respectifs de 26 805 866,67 Ariary et 22 780 400,00 Ariary ; ont été utilisés lors de la
reprise de la provision sur congé de l’année 2010 engendrant la non permanence de
méthode.
Le compte 40120009 « Fournisseur RPI KFW» est utilisé pour le paiement des frais
médicaux, alors que le numéro de compte approprié est le compte 42.
3. RISQUES LIÉS AU CONTRÔLE PAR CYCLES
L’identification des risques inhérents et l’évaluation du contrôle interne a fait
ressortir les principaux risques liés au contrôle, classés par cycles ci-après au niveau de
l’association en question :
3-1 Risques liés au contrôle du cycle achat/ fournisseur
Dans ce cycle on peut rencontrer le risque de :
- Risque de mauvaise évaluation des charges causé par la non vérification des
facture et la non imputation préalable des factures pouvant entrainer une mauvaise
imputation des charges ou une double comptabilisation ou omission de la
comptabilisation.
- 34 -
- Risque de mauvaise évaluation des dettes causé par des doubles paiements de
facture, ou par la comptabilisation de factures des articles non reçus causé par
l’inexistence de réceptions et d’acquittement par des mention de type « services fait »
et « bon à payer » et « payé le ….. Avec le n° du chèque », et aussi le non réévaluation
des dettes, etc.….
Dans le cas de notre association :
- des anciennes dettes remontant en 2006, 2007, 2008 persistent dans le compte
fournisseurs et comptes rattachés. Comme nous voyons dans le petit tableau ci- après :
Tableau n°01 : Tableau des anciennes dettes de l’association
En Ariary
Source : lettre à la direction du CAC de l’exercice clos le 31 Décembre 2011
3-2 Risques liés au contrôle du cycle vente/client
Dans ce cycle on peut rencontrer le risque de :
- non comptabilisation des opérations ;
- détournement de versements faits par le client ;
Dans notre cas , les informations reçus du client MADAMAX concernant le paiement
de la note de débit n° F1208 du 21/09/10 ainsi que la situation tenu au niveau du site
n°41 présente une divergence : le client affirme par mail en date du 30/08/11 à avoir
déjà payé le solde pour un montant de 160 000 Ariary alors qu’aucun encaissement n’a
été retracé au niveau du site n°41 pour le solde de ce client en 2011.
3-3 Risques liés au contrôle du cycle immobilisation
On peut y rencontrer deux risques principaux :
Compte Libellé Montant Fournisseur
40123000 Fournisseurs Retenues
garantie 2 323 696,49 ECUJI
40420000 Fournisseur
d’immobilisation 1 414 209,70 ECUJI
- 35 -
- Risque de perte d’immobilisations causé par l’inexistence de politique
d’assurance, de suivi comptable et extra comptable, d’entretien et de remplacement des
immobilisations des sites et aussi par la non codification des immobilisations.
- Risque de mauvaise évaluation des immobilisations causé par l’intégration de
coûts non rattachables à l’immobilisation et la comptabilisation d’immobilisation en
charge et dernièrement la non prise en compte des pertes de valeur éventuelle.
Comme nous voyons dans le compte « 23200000-Immobilisations en cours » pour un
montant de 21 209 781,05Ariary le détail n’a pas été disponible lors de notre
intervention.
Les travaux de réhabilitation du logement semi dur à Ampijoroa, pour le montant de
2 050 445,20Ariary suivant le contrat d’avenant signé le 10 août 2010 a été
comptabilisé en charges en 2011. Les travaux ont été réceptionnés définitivement le 17
décembre 2010.
3-4 Risques liés au contrôle du cycle trésorerie :
Dans ce cycle le risque peut se montrer en écart à partir de la comparaison de deux
documents de différentes origines. Il peut y avoir aussi le risque de vol directe ou de
détournement de fonds causé par le fait que les sorties de fonds de la petite caisse ne
sont signées que par la caissière.
Pendant notre intervention nous avons pu détecter certaines incohérences suivantes:
- Le solde sur grand livre du compte 51220733 : PPF/PE2 Banques Produits est
incohérent par rapport au solde sur rapprochement bancaire :
Tableau n°02 : Tableau de comparaison de solde
En Ariary
Montant sur
grand livre
Montant sur état de
rapprochement Écart
1 779 531,66 1 761 148,78 18 82,88
Source : lettre à la direction du CAC de l’exercice clos le 31Décembre 2011
- 36 -
- Le report de solde sur grand livre du compte 53020033 Caisse FDR PE3 du site
n°33 n’a pas été reporté sur le journal de caisse au 01/01/11. Le report s’élève à
851,00Ariary.
On peut classer ces écarts parmi les risques à degré élevé.
- Le solde physique sur procès-verbal d’arrêté de caisse du compte « 53020733
PPF/PE2 Caisses DEAP du site n°33 » au 31 décembre 2011 est incohérent par rapport
au solde de la comptabilité :
Tableau n°03 : Tableau de comparaison de solde de ticket DEAP de l’association
En Ariary
Source : lettre à la direction du CAC de l’exercice clos le 31 Décembre 2011
Dans le chapitre suivant, nous allons entrer dans les étapes de finalisation de la
mission pour bien accomplir la mission du commissariat aux comptes.
CHAPITRE III : LA FINALISATION DE LA MISSION
Pour finaliser notre mission nous sommes passés par deux principales étapes à savoir :
- Le contrôle substantif ;
- L’émission du rapport et de l’opinion ;
SECTION 1 : PRÉPARATION AU CONTRÔLE SUBSTANTIF
Dans certaines situations, là où il n'y a pas de risques d’anomalies significatives,
la mise en œuvre des procédures analytiques de substance, à elles seules, peut être
Montant Comptabilité
Solde
physique Écart
solde au 31
décembre 2011 6 683,05 6 632,00 51,05
- 37 -
suffisante pour réduire les risques d’anomalies significatives à un niveau faible
acceptable.
1. LA DEMANDE DE CONFIRMATION DE SOLDE ET DE LETTRE
D’AFFIRMATION
La confirmation de solde ou circularisation, se fait sur la base des justificatifs des
comptes et dont les confirmations sont envoyées directement au cabinet d’audit, la lettre
d’affirmation a été déjà expliquée auparavant.
La circularisation se fait sur les comptes tiers clients et fournisseurs dépassant le seuil
de signification précédemment fixé et sur les comptes banques, et les débiteurs et
créditeurs divers et quelques éléments qui ne dépassent pas le seuil a été pris également.
Des modèles de lettres de confirmation de solde sont donnés en Annexe 3.
2. LE CONTRÔLE SUBSTANTIF
Le contrôle substantif comprend les procédures qui sont mises en œuvre sans tenir
compte des risques d’anomalies significatives identifiées.
Lorsque l’auditeur juge que le risque d’anomalies significatives est très faible, ces
procédures, à elles seules, pourraient être suffisantes pour traiter un domaine ou une
assertion spécifique.
Le contrôle substantif peut aussi compléter les autres procédures de recherche
d’éléments probants.
Après la demande de confirmation de solde et du contrôle substantif, nous avons
finalisé notre travail par l’émission du rapport.
SECTION 2 : ÉMISSION DU RAPPORT ET DE L’OPINION
Le Rapport d’audit est constitué de la note de synthèse, la lettre à la Direction et le
Rapport final.
1. LA NOTE DE SYNTHÈSE
La note de synthèse est définie par la loi 2003-036 à l’article 724. La note de
synthèse relate le contexte de l’audit, ainsi que les événements significatifs concernant
la Société, les travaux effectués par l’équipe d’audit et le résultat de ces travaux avec le
- 38 -
suivi des recommandations antérieures et des nouveaux commentaires sur les
procédures administratives, budgétaires, comptables et financières ainsi que sur le
système de contrôle interne et éventuellement des écritures de redressement ou de
reclassement. La note de synthèse est destinée au responsable de la gouvernance de
l’entité après que les différents responsables de l’association ont apposé leurs
commentaires.
2. LE RAPPORT FINAL ET LA LETTRE À LA DIRECTION :
Dans le rapport final, l’auditeur donne son opinion en rappelant les travaux
d’audit qui ont été menés suivant les normes et des procédés d’audit basés sur les
sondages, et en rappelant que dans son aspect significatif, il a pu avoir ou non une
assurance raisonnable des respects des principes comptables et des règles d’évaluation
retenues pour l’arrêté des comptes.
Cette opinion peut être :
- l’opinion sans réserve
- l’opinion avec réserve
- Le refus de la certification
- Le refus d’émettre une opinion
La Lettre à la Direction commente l’évaluation des procédures administratives,
budgétaires, comptables et financières ainsi que sur le système de contrôle interne.
En résumé de cette deuxième partie nous pourrons conclure que le travail de
commissariat aux comptes demande plusieurs démarches à suivre. Ce travail exige
d’éthique et de professionnalisme de la part de ceux qui exécutent la mission. Avant
d’accepter une mission, il faut toujours se demander si l’équipe respecte vraiment le
code de déontologie de l’auditeur, après avoir suivi cette étape l’équipe pourrait
commencer à analyser les informations cliente de la clientèle nous pourrons tirer une
conclusion à partir de l’analyse du résultat que le commissariat aux comptes aide
l’institution à élaborer ces états financiers suivant la norme par le biais des opinions
émises par les auditeurs. En effet, le commissariat aux comptes peut être considéré
comme un outil de pilotage dans notre cas d’éspèce.
- 39 -
Cette partie est celle qui termine notre étude. Dans celle-ci nous allons apporter
des éclaircissements et commentaires concernant les résultats émises dans la partie
précédente. Ainsi, nous présenterons dans le premier chapitre les commentaires sur ces
résultats, c'est-à-dire les comparer aux théories émises dans la revue de la littérature.
Dans cette discussion, nous verrons, l’analyse de « forces, faiblesses, opportunités et
menaces » qui est un outil d’analyse présentant le fonctionnement du cabinet. Ensuite,
nous allons discuter de l’importance de la méthode adoptée par le cabinet pour cette
mission en premier lieu, puis nous allons entrer sur le choix de solution et programme
de mise en œuvre. Nous y trouverons aussi les commentaires sur les points de
divergences et les points de convergences des données qualitatives avec les théories
recueillies et celle de la réalité confronté aux équipes durant la mission.
CHAPITRE I : DISCUSSION SUR L’APPROCHE PAR LE RISQUE
ET LES IMPACTS DE L’OPINION D’AUDIT
Notre stratégie basée principalement sur les systèmes de contrôle interne avec un
minimum de contrôles substantifs. L’auditeur choisit cette stratégie lors de l’audit des
transactions routinières, quand il estime qu’a priori, les contrôles relatifs à chaque
assertion ou à une assertion donnée existent et sont efficaces.
Cette approche est également choisie quand l’auditeur estime par souci d’efficacité que
les coûts de réalisation d’une compréhension et d’une évaluation du système de contrôle
interne sont inférieurs aux coûts de réalisation des tests substantifs. C’est le cas des
assertions relatives à des transactions répétitives telles que les ventes, clients, achats,
fournisseurs etc. Pour auditer ces comptes, il est moins coûteux de contrôler le système
de Contrôle Interne que de pointer facture par facture.
- 40 -
Les composantes de la stratégie:
Suite à l’adoption de cette approche basée sur le contrôle interne, l’auditeur va spécifier
les quatre composantes de sa stratégie, à savoir :
- Utiliser un niveau de Risque lié aux contrôles qui soit, a priori, élevé, moyen ou
faible.
- Prévoir l’obtention d’une compréhension extensive des systèmes relatifs aux
modules concernés par l’approche mixte.
- Prévoir de réaliser des tests de contrôle extensifs ou étendus, c'est-à-dire, des
tests de conformité et des tests de permanence qui déterminent si les mécanismes de
contrôle sont effectivement efficaces et appliqués d’une façon justifiant le faible niveau
du risque lié au contrôle choisi lors de l’appréciation préliminaire.
- Prévoir des tests substantifs restreints basés sur un niveau de risque de non
détection prévu élevé ou moyen, compte tenu du fait que le risque lié au contrôle est
faible et permet ainsi de maintenir acceptable le niveau du risque d’audit.
SECTION 1 : AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE L’APPROCHE
PAR LE RISQUE
D’abord nous allons évoquer les avantages.
1. LES AVANTAGES DE L’APPROCHE PAR LE RISQUE
En adoptant l’approche par le risque, nous avons pu constater plusieurs avantages.
On peut citer quatre avantages principaux à savoir :
- L’approche par les risques est une méthode d’audit orientée et dont la
planification est fonction des risques identifiés. Elle est plus adaptée à l’environnement
actuel et aux attentes des acteurs économiques comme les actionnaires, les bailleurs, et
les investisseurs.
- L’effort d’audit est concentré sur les seuls composants des états financiers
susceptibles d’engendrer des risques d’audit, limitant ainsi les contrôles substantifs.
- L’audit est planifié de manière à détecter toute anomalie dépassant le seuil de
signification défini, ou bien toute combinaison d’anomalies plus faibles dépassant ce
seuil dans leur ensemble et limitant le risque d’audit à un niveau acceptable.
- 41 -
- L’approche par les risques donne le choix entre deux approches citées ci-dessus
et ce, toujours dans un souci de coûts et de pertinence des travaux d’audit.
L’approche par le risque a malgré lui des inconvénients que nous allons citer ci-
dessous :
- C’est une méthode sélective. Le risque demeure à un niveau acceptable, et une
mauvaise évaluation du seuil de signification peut remettre en cause tout le travail
d’audit entrepris.
- Cette approche nécessite une remise en cause constante de la démarche d’audit
d’une intervention à l’autre, ce qui implique un niveau de compétence plus accru de la
part de ceux qui vont conduire les travaux d’audit ainsi que de leurs équipes.
Dans le chapitre suivant nous allons surtout parler de la remise en cause de la
démarche d’audit pour une mission comme celle que nous nous sommes intervenus.
Le cas de cette association à plusieurs unités de gestions nous amène à tirer une sorte
conclusion que l’évaluation du système de contrôle interne peut dépendre de la situation
géographique
SECTION 2 : L’APPORT DE L’AUDIT FINANCIER DANS LA
GOUVERNANCE D’UNE ISBL
Nous allons voir premièrement ce qu’apporte le travail d’audit dans une institution, plus
précisément l’apport de l’audit externe sur le système de contrôle interne de
l’association.
1. L’APPORT DE L’AUDIT SUR LE CONTRÔLE INTERNE
L’audit financier peut être considéré comme un instrument de mesure dans l’application
des procédures écrites. C’est une fonction qui aide la direction à améliorer le
fonctionnement de l’entité ou à apporter des rectifications sur la gestion. Malgré
l’existence de la fonction de l’audit interne, l’intervention de l’auditeur financier rend
encore plus performant la gouvernance de l’entité en adoptant une nouvelle stratégie
dans le long ou moyen terme.
- 42 -
2. L’APPORT DE L‘AUDIT SUR LE SYSTÈME COMPTABLE ET
FINANCIÈRE
L’audit externe est un moyen utilisé par l’entité à corriger les informations
financières, il aide beaucoup l’organisation à rédiger leurs états financiers suivant les
normes en appliquant les principes de la comptabilité dans le PCG 2005.
L’audit financier assure la crédibilité des informations financières contenues dans les
états financiers de l’entité. Cherchant à obtenir des crédits auprès des bailleurs, les
dirigeants et actionnaires dont les intérêts sont supposés convergents, vont utiliser
l'audit et notamment le rapport de l'auditeur externe pour maximiser la valeur de ses
actions et augmenter la crédibilité des états financiers qu'ils ont établis. D'une part,
l'audit est utilisé par le dirigeant pour signaler sa performance de gestion et son respect
des clauses contractuelles établis dans le cadre d'un contrat d'intéressement basé sur les
chiffres comptables, d'autre part, l'audit est utilisé par les bailleurs pour s'assurer que le
dirigeant agit dans l'intérêt de l'association. À ce stade le rapport d’audit joue un rôle
important dans la décision des bailleurs à continuer le financement de crédit ou pas.
L’auditeur a le choix d’émettre trois opinions :
- une opinion sans réserve : stipule que les états financiers de l’institution sont
représentés de façon transparente et fidèle. C'est-à-dire qu’ils ne comportent aucune
anomalie significative.
- une opinion avec réserve : reflète des problèmes de gestion qui ne permettent pas
à l’auditeur d’exprimer une opinion sans réserve.
- une opinion défavorable : est émise lorsque les normes comptables ne sont pas
respectées et que les états financiers sont biaisés.
Il y a une grande différence entre le montant accordé par le bailleur lorsque les états
financiers sont audités et l'opinion de commissaire aux comptes ne comporte pas de
réserves que celui lorsque l'opinion de l'auditeur comporte des réserves liée à la
continuité d'exploitation ou liée à l'évaluation de l'actif. Cependant, il n'existe pas une
grande différence entre le montant octroyé par le bailleur lorsqu'il y a une opinion avec
réserve liée au non-respect des principes comptables généralement admis que celui
d’une opinion sans réserve. En parlant du « reporting financier », l’existence d’une
comptabilité créative ne lui permet pas de remplir correctement son rôle. D’où la
- 43 -
nécessité d’une validation de l’information par un auditeur externe même si, encore une
fois, le degré d’assurance à ce propos ne peut être total.
SECTION 3 : LA SPÉCIFICITÉ DE L’OPINION D’AUDIT DANS LE CAS
D’UNE ASSOCIATION
Dans le cas cette association, notre examen a porté sur les états financiers de
l’exercice arrêté au 31 décembre 2011 qui ont été établis par la Direction. En exécution
de notre mandat de Commissaire aux comptes, nous avons procédé à l’examen des états
financiers de l’association, comprenant le bilan au 31 décembre 2011, ainsi que le
compte de résultat, le tableau des flux de trésorerie et l’état des variations des capitaux
propres pour l’exercice clos à cette date, et un résumé des principales méthodes
comptables et d’autres notes explicatives.
L’opinion des auditeurs est fondée à partir d’une assertion émis par la direction
concernant les caractéristiques des éléments constitutifs des états financiers, que
l’auditeur aura à valider par l’intermédiaire d’éléments probants.
Les assertions concernent les flux d’opérations et les événements survenus au cours de
l’exercice, les soldes des comptes en fin de période, la présentation et les informations
fournies dans les annexes.
Cette association est bénéficiaire de financement par différents bailleurs, durant notre
intervention nous avons étudié l’éligibilité de dépenses pour vérifier si le fonds investi
par le bailleur n’est pas utilisé à des fins non-autorisées. L’utilisation du plan budgétaire
joue un rôle important à ce point. Donc la spécificité de l’émission de l’opinion d’audit
dans une ISBL est constituée par la validation de l’exactitude et la validation des
utilisations des fonds.
Malgré l’exactitude des soldes dans les états financiers, les bailleurs accordent beaucoup
d’importance sur la méthode de déblocage de fonds. Ils veulent s’assurer que les
dépenses sont effectuées et facturées en conformité avec les dispositions sur la
procédure de paiement par un Fonds de disposition et n’ont pas été financées par
d’autres moyens. La preuve d’utilisation des fonds dans les unités de gestions se
trouvent à la direction de l’association.
Le réapprovisionnement de fonds dans le cas de cette association dépend totalement de
l’exactitude des données dans les documents de preuves d’utilisation de fonds comme :
- 44 -
- Situation du Compte spécial en Euro, du sous-compte spécial en MGA et de la
caisse, ainsi que le récapitulatif des paiements effectués.
- État cumulatif des dépenses au titre de fournitures / services effectués par
rapport au budget correspondant approuvé par les bailleurs accompagné du taux de
change de la période. Ce taux de change est appliqué pour le montant total des dépenses
effectuées au cours de la période du décompte.
- Liste des dépenses effectuées pendant la période du décompte respectif pour des
fournitures / services effectués par activité spécifique.
Les auditeurs prennent comptes de ces activités spécifiques à partir du document
« Assertions » avant d’entrer dans les pièces justificatives.
Le tableau ci-après donne les assertions pour chaque type :
Tableau n°04 : Liste des « Assertions » par type
Flux et événements de la
période Clôture des exercices Présentation des annexes
survenance/occurrence existence survenance/occurrence, droits et
obligations
exhaustivité droits et obligations exhaustivité
exactitude exhaustivité classification et compréhension
séparation des périodes valorisation et affectation exactitude et valorisation
imputation comptable
Source : Francis Lefebvre « Audit et Commissariat aux comptes »
Dans son évaluation du « Risque d’audit », l’auditeur doit évaluer les risques
susceptibles de survenir au niveau de chaque assertion et à partir de cela, il définit les
procédures d’audit en réponse aux risques identifiés.
- Pour les Flux et événements de la période
Pour l’évaluation des risques au niveau des opérations et événements au cours de
l’exercice, l’auditeur doit vérifier que ceux-ci sont complètement enregistrés
(Exhaustivité), qu’ils ont eu lieu (occurrence), qu’ils ont été correctement classifiés et
enregistrés dans le bon compte et pour le bon montant (exactitude et imputation
comptable), et enfin que la séparation des exercices a été respectée.
- 45 -
- Pour les soldes de clôture
Pour l’évaluation des risques au niveau des soldes de clôture, l’auditeur doit apprécier si
les soldes de clôture sont complètement enregistrés (Exhaustivité), et constituent
réellement des éléments constitutifs des états financiers (Existence) et ce, pour le bon
montant, en tenant compte des éventuelles dépréciations, (Valorisation et affectation)
Il doit aussi vérifier que les passifs comptabilisés reflètent des obligations véritables de
l’entité et que l’entité détient ou contrôle les droits sur les actifs (Droits et obligations).
- Pour les annexes
Pour estimer les risques dans la présentation et description des annexes, l’auditeur doit
analyser si les informations sont décrites d’une manière complète et avec précision
(Exhaustivité et Exactitude et Valorisation), si les informations reflètent des opérations
et événements qui ont eu lieu réellement et traduisent des droits et obligations réels de
l’entité (Occurrence et Droit et Obligation).Enfin l’auditeur doit évaluer si ces
informations ont été correctement classifiées et compréhensibles pour les utilisateurs
ayant un niveau raisonnable de connaissance du monde des affaires.
C’est à partir des évaluations des risques pouvant être contenus dans ces assertions que
l’auditeur peut apprécier les risques d’audit et la conformité de l’utilisation des fonds
investis par les bailleurs.
CHAPITRE II : LES RECOMMANDATIONS
Dans la première section, nous allons voir quelques remarques pour remettre en
cause l’évaluation du contrôle interne.
SECTION 1 : LA FAISABILITÉ DU MANUEL DE PROCÉDURES
Durant notre mission, nous avons effectué notre travail en se basant sur ce qui est
écrit dans le manuel de procédure propre à l’association mais nous ne nous somme pas
rendu compte si la procédure est adaptée ou pas à la situation géographique. Pourtant,
nous avons remarqué que certaines procédures ne pourront pas être respectées à cause
de la situation géographique de l’unité de gestion en question. Ce cas se présente sur la
fixation du plafond de l’encaisse ; le montant excède le 500 000 Ariary (plafond). Ce
- 46 -
dépassement est depuis les suivis de recommandations antérieurs et persistent encore
dans les nouveaux commentaires.
Concernant les achats, il est difficiles pour certaines unités de gestion d’appliquer les
règles en vigueur faute de la situation géographique. Nous avons pu remarquer que le
montant de l’achat de carburant peut atteindre trois fois de plus du plafond (30 000
Ariary) autorisé par mouvement de caisse. En plus, la plupart des achats de carburant
n’est pas appuyée par le document demande d’achat ou DA alors que le manuel de
procédure l’exige.
Étant donné que cette association est composée par plusieurs sites dont la plupart
sont loin du centre-ville ; à notre avis personnel nous pensons qu’il serait mieux de faire
une étude de faisabilité de l’application du manuel de procédure suivant la circonstance
géographique et environnementale du site. Pour éviter la persistance de certains
commentaires dans le rapport, l’équipe d’audit devrait procéder à la remise en cause du
SCI établi par la direction avant les examens de comptes. Et c’est en fonction de cette
remise en question qu’on devrait faire l’élargissement de la nature et de l’étendue de la
procédure de vérification.
SECTION 2 : ÉLABORATION DU PROGRAMME DE TRAVAIL
Dans cette section nous allons analyser deux points distincts, l’objectif du programme
de travail d’une part et sa mise en œuvre d’autre part.
1. L’OBJECTIF DU PROGRAMME DE TRAVAIL
C’est la concrétisation en termes opérationnels et détaillés :
- Des diligences et contrôles à effectuer, par groupes de comptes liés à un cycle
d’activité ;
- Du seuil de signification et du seuil de remontée des ajustements en fonction des
risques identifiés ;
- De la répartition des travaux au sein de l'équipe et des temps attribués ;
- 47 -
2. LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME :
Le programme de travail est préparé par le Senior, supervisé par le Manager et
soumis à l'approbation de l'Associé ou Partner. Il ne doit pas être abordé comme un
standard, le programme de travail est personnalisé en fonction des spécificités de
l’association, de ses attentes et des risques existants.
Dans une le cas d’une association à plusieurs unités de gestion et encore financer par
divers bailleurs de fonds, après l’évaluation du contrôle interne nous pensons que faire
une analyse sur la répartition des fonds et sur l’imputation dans les dépenses aide les
auditeurs à gagner du temps dans son intervention. Cette analyse peut aider dans la
détection des fraudes ou de détournement de fonds tel est le cas dans le site n°20.
Le programme de travail constitue la dernière étape de la phase générale de préparation
de la mission. Il est la résultante des étapes préparatoires qui précèdent son élaboration
et qui doivent nécessairement influencer son contenu.
Comme il a été identifié au niveau du contrôle interne, ce sont les principaux cycles sur
lesquels sont basés les travaux d’audit que nous allons évoquer comme solution dans les
petits tableaux ci-dessous :
- 48 -
2-1 Programme de travail détaillé pour le cycle achat fournisseur :
Tableau n° 05 : programme de travail cycle achat/fournisseur
TRAVAUX A FAIRE BUDGET RÉALISATION
1. ACHATS/FOURNISSEURS
1-1 Dettes
Faire une vérification sur pièces des
montants significatifs
Voir le dénouement en période subséquente
des effets à payer, des factures non
parvenues et des fournisseurs débiteurs
Exploitation du résultat de la circularisation
et demande de l’explication des éventuels
écarts
1-2 Achats consommés
À l’aide du résultat de la revue analytique,
renforcer l’analyse des principales variations
en appuyant cette analyse par une vérification
sur pièces des montants significatives
1-3 Services extérieurs
À l’aide du résultat de la revue analytique,
renforcer l’analyse des principales variations
en appuyant cette analyse par une vérification
sur pièces des montants significatives
Vérifier les honoraires du Commissaire aux
comptes comptabilisés
Vérifier à partir des registres la
comptabilisation ou non de certaines factures
reçues en 2012 mais rattachées à l’exercice
sous revue
Vérifier si les charges constatées d’avances
existent réellement à la fin de l’année
- 49 -
2-2 Programme de travail détaillé pour le cycle immobilisation :
Tableau n° 06 : programme de travail cycle immobilisation
TRAVAUX A FAIRE BUDGET RÉALISATION
1. IMMOBILISATIONS
11. Immobilisations corporelles
Récupération de la liste des acquisitions et
du tableau d’amortissement 2011.
Vérification sur pièces et observation
physique des principales acquisitions.
Vérification des tableaux de mouvement des
immobilisations et d’amortissement.
Vérification de la cohérence des soldes sur
tableau d’amortissement avec les soldes
comptables (valeur brute, dotation
d’amortissement de l’exercice,
amortissement cumulé.
Test de calcul des amortissements des
nouvelles acquisitions.
Test sur les procédures de gestion des
immobilisations avec les conclusions
(demande d’autorisation d’achats ou
d’utilisation, de lancement commande,
procédure de réception des articles achetés et
des documents de suivi)
Récupération de l’état d’inventaire physique
des immobilisations réalisées.
12. Immobilisations en cours
Récupération du détail, analyse de leur
nature et antériorité des pièces justificatives.
- 50 -
2-3 Programme détaillé du cycle trésorerie :
Tableau n° 07 : programme de travail cycle trésorerie
TRAVAUX A FAIRE BUDGET RÉALISATION
1. TRÉSORERIE
1-1 . Caisse
Rapprochement entre la balance et les états
financiers
Vérification solde sur livre caisse par rapport
à ceux sur balance et Procès-verbaux ou PV
d’arrêté de caisse de fin d’année
Arrêté de caisse (assister et récupérer les PV
sans les signer) à la date d’intervention et
vérification du solde sur le livre de caisse
Roll back (compte à rebours) de la date
d’intervention jusqu’au 31/12/11 et
vérification sur pièces justificatives des
décaissements ou encaissements
Fonctionnement de la caisse (revue des
procédures afférentes à la gestion de la
caisse)
objet des dépenses et nature des recettes
procédures de sortie de fonds
procédures d’approvisionnement
contrôle et vérification (matérialisation)
1-2 . Banques
Rapprochement entre balance et états
financiers
Voir le dénouement en 2012 des effets remis
à l’encaissement
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TRAVAUX A FAIRE (suite) BUDGET RÉALISATION
Vérification des états de rapprochement
bancaire à partir des relevés bancaires au 01/12/11
et 2012 et la balance
Vérification de l’apurement des éléments en
suspens en période subséquente
Analyse de l’exhaustivité des charges et
produits financiers de l’exercice sous revue
Source : Auteur 2012
NB: Ces tableaux sont proposés pour une amélioration de planification d’une mission
d’audit d’une association mais non pas dans le but de critiquer la méthode adopté par le
cabinet.
Pour conclure cette dernière partie, nous pourrons mentionner qu’il n’est toujours
pas facile des faire un travail d’audit externe au suivant à lettre les théories y afférentes.
Quel que soit la stratégie adoptée, il se pourrait que l’équipe rencontre souvent des
difficultés à cause de la divergence d’informations qu’il recueille au sein de
l’association. Cependant, l’équipe ne cesse de trouver de temps en temps des méthodes
pour améliorer les fruits du travail, cette amélioration pourrait bien engendrer par une
nouvelle approche que tous les auditeurs devraient toujours s’attendre.
- 52 -
CONCLUSION
Au terme de nos travaux, nous avons constaté que la méthode adoptée par la
norme IMMRED est une méthode facile à comprendre, nous avons pu faire la recherche
avec orientation. Dans la partie matériels et méthode nous avons pu cerner notre thème
dans le cadre théorique, ainsi nous avons pu démontrer dans cet ouvrage les résultats de
notre avec une ouverture de discussion et quelques sortes de recommandations. C’est en
suivant cette méthode que nous arrivons à une conclusion que le travail d’audit externe
est une mission délicate qui demande beaucoup de responsabilité entre deux parties
(auditeur et audité), la mission de l’audit externe devrait être une mission planifiée dès
le début jusqu’à la fin en tenant compte de la compréhension maximum de l’entité
audité. L’avenir d’une association dépend en partie du travail des auditeurs externe pour
assurer sa pérennité. Le travail d’audit est considéré comme une balise pour l’institution
à ne pas dépasser les normes et à suivre les règles en vigueur dans le pays. , il n’est pas
facile pour une organisation donnée de réaliser ses activités et d’atteindre ses objectifs
en se contentant seulement d’un système de contrôle interne solide, elle devrait aussi
avoir en possession un manuel de procédure bien formulé compatibles et applicables à
tout instant. Mais pour s’assurer que ces procédures sont applicables, on a parfois
tendance au recours d’un aide externe pour mieux détecter la défaillance dans le SCI
adopté par l’entité elle-même. Il ne faut jamais oublier que toute entité traduit sa
réalisation dans des états financiers généralement traités par une base de données de
comptable informatisée. Cependant, aucune entité ne peut se certifier elle-même que
ses informations comptables sont sincères, régulières, exactes et exhaustives d’où le
recours à l’audit externe.
Nous tenons à dire que l'audit externe est une fonction qui se veut indépendante et
objective. Il donne à toute organisation une assurance sur le degré de maîtrise des
opérations, lui apporte des conseils pour améliorer ses activités. L'audit externe permet
ainsi à cette association d'atteindre ses objectifs dans la mesure où il évalue par une
approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de
contrôle et de gouvernement en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité, sa
finalité étant de contribuer à la création de valeur ajoutée de l'association. En apportant
une opinion sur la qualité de production des comptes, l’auditeur externe permet à
l’actionnaire de s’assurer que les informations comptables et financières, sur lesquelles
- 53 -
il s’appuie pour porter un jugement, sont sincères, régulières et reflètent une image
fidèle de la réalité. L’audit externe constitue en effet un moyen de collecte et d’analyse
des informations que les partenaires ne peuvent exercer de façon individuelle, sauf à
engendrer des coûts prohibitifs. En cela, l’audit participe à une meilleure efficience du
contrôle des détenteurs d’intérêts de l’entité sur les dirigeants.
L’audit externe pourrait être considéré comme une fonction qui aide dans le
système de pilotage soit en terme objectif soit en termes de budgétisation. Le métier de
Commissaire aux comptes, nécessite une mise à jour constante des connaissances et des
domaines de compétences. Le Commissaire aux comptes a un devoir d’apporter des
solutions réglant en temps réel les problèmes rencontrés par l’entité auditée, qu'il
s'agisse de dysfonctionnements de procédure (contrôle interne défaillant), d’erreurs dans
les comptes, voire de prévention d'éventuelles fraudes. L’erreur pourrait être due à une
écriture qui a été enregistrée incomplètement ou pas enregistrée du tout, elle est en
générale décelée par une bonne répartition de tâches ou un contrôle réciproque c’est
l’erreur par omission. Il existe aussi l’erreur de saisie, elle relève de mal adresse ou
d’incompétences et l’informatique permet d’éviter cette erreur. Pourtant l’erreur de
principe qui provient de la méconnaissance de principe comptable ou des règles ne peut
pas être détectée par ce dernier. Par conséquent, l’audit externe peut fournir des
corrections comme le reclassement ou tout simplement un redressement de certaines
écritures erronées.
En présence des fonctions transversales, fonctions "de siège" communes au
groupe, et parfois décentralisées par pôle ou région. Classiquement, on trouve là les
fonction de direction générale, de direction financière (dont la gestion, la comptabilité,
le contrôle de gestion), de ressources humaines, de recherche et développement,
d'informatique, etc… La démarche à appliquer doit répondre à ces attentes de la
Direction, et aux risques qui entourent l’entité. À chaque audit, le Commissaire aux
comptes engage sa responsabilité et sa crédibilité, c’est pour cela qu’il doit faire
attention dans l’accomplissement de sa tâche et dans le choix des outils et références
utilisés pour qu’ils soient à jour, comme par exemple le cas des normes ISA de l’IFAC
qui sont continuellement en évolution. On peut résumer aussi que le travail du
commissariat aux comptes dépend de la structure interne de l’organisation en matière de
sa gouvernance ; plus les la fonction est décentralisée, plus le risque de la non-détection
est considérable. . Aujourd'hui, la plupart des organisations optent pour un Progiciel de
- 54 -
gestion intégré ou PGI qui a l'avantage de centraliser les données de gestion au sein
d'une base de données unique.
L’approche par les risques présente des avantages importants mais impose des
contraintes supplémentaires à l’auditeur, surtout au niveau de la compréhension de
l’entité et de l’évaluation des risques, puisque cela veut dire que les membres de
l’équipe d’audit doivent être pluridisciplinaires. L’analyse des cas de faillite et de crise
des associations a démontré que les causes ne sont pas souvent internes, mais liées à
l’environnement externe de l’entité.
Cette approche impose à l’auditeur d’accroître sa compréhension de l’entité et
d’identifier non seulement les risques d’audit mais aussi les risques d’affaires pouvant
mettre en péril la continuité de l’exploitation de l’entité. Il est donc demandé à
l’auditeur d’apporter son expertise sur des domaines qui ne le concernent pas
directement auparavant.
Nous avons vu aussi que l’opinion émis par les auditeurs dans le rapport joue un
rôle important dans la prise de décision des membres des dirigeants. L'audit externe se
positionne à cet instant comme un instrument de gestion incontournable pour tout
manager qui désire atteindre des résultats optimums dans un contexte où le contrôle de
l'environnement est quasi impossible.
Ainsi, dans le processus d'octroi de crédit, les bailleurs utilisent plusieurs sources
pour acquérir le maximum d'informations sur l'association sollicitée de demande de
crédit. Autre que l'image de l'entité et la notoriété de l'investisseur, les données
comptables apparaissent comme l'une des principaux moyens aidant le bailleur à
prendre la décision exacte. À cet effet, le responsable d'octroi de crédit exige que
l'association demanderesse doive présenter des états financiers audités par un
professionnel indépendant et compétent.
La conclusion qu'on peut tirer donc de ses résultats que le bailleur crainte beaucoup plus
lorsque l'opinion divulguée par l'auditeur externe comportant des réserves liée à la
continuité d'exploitation ou à l'évaluation des actifs que lorsque l'opinion est sans
réserve ou comportant des réserves liées au non-respect des principes comptables
généralement admis. La mission d’audit externe ne couvre pas la totalité des besoins des
différentes parties prenantes à la gouvernance de l’institution. De plus, ce décalage
semble d’autant plus complexe à appréhender qu’il existe d’écart entre multiplicité et
variété des attentes en matière d’information validée et unicité de la réponse.
- 55 -
L’ensemble de ces insuffisances, au-delà de cet audit, crée au total un décalage entre
conceptions théorique et pratique de l’audit externe.
Ces décalages constituent, par voie de conséquence, autant de perspectives de réflexion
en matière d’évolution du modèle d’audit externe actuel au sein de la gouvernance
d’une organisation.
Pour faire face à ces nouvelles exigences de la profession, l’auditeur doit développer
d’autres compétences et renforcer l’équipe d’audit par d’autres éléments
pluridisciplinaires ou par des formations. Cette nouvelle approche est un challenge pour
les auditeurs et ils doivent le relever tôt ou tard.
vii
BIBLIOGRAPHIE
I- Les textes législatifs et règlementaires
- IFAC : International Federation of accountants : Normes internationales d'audit
(ISA: International Standards on Auditing)
- Loi n° 2003-036 du 03 janvier 2004 sur les Sociétés Commerciales
- Guide sectoriel des institutions sans but lucratifs ;(suivant l’arrêté n°027/2005 du
11 Janvier 2005), 162.p
- ISO 9001 : 2000 et ISO 14001 « Questionnaire d’audit », 34.p
II- Les ouvrages
- Charpateau Olivier : « Éthique de l’auditeur et capacité à révéler une erreur :
comparaison des auditeurs financier et opérationnels » -28ème
congrès AFC, IAE, de
Poitiers France
- Fodil Adjaoud/ Chokri Mamoghli/ Fatma Siala : « La réputation de l’audit externe
et les mécanismes de gouvernement d’entreprise : Interaction et effet sur la performance ».
- Francis Lefebvre : « mémento pratique, comptable 2007 »
- Batude.D : « L’audit comptable et Financier », Ed Nathan 1997
- Grand.B & Verdalle.B : « Audit Comptable et financier », Ed Economica 1999
- Stillero.A : « Audit et Révision légale », Ed ESKA 2000
III- Les sites internet
- www.petite-entreprise.net ; revue d’article, juillet 2012
- Dissertation.gratuite.com ; exposé ; Juillet 2012
- www.ifaci.com ; texte législatif ; Août 2012
- www.oecfm.com; texte législatif ; Juillet 2012
- www.fidef.org.; Article ; Septembre 2012
viii
ANNEXES
Liste des annexes :
- Annexe n° I : Modèle de lettre d’affirmation
- Annexe n° II : Les états financiers des deux sites
- Annexe n° III : Modèle de lettre e confirmation directe
Annexe n° I: Modèle de lettre d’affirmation
En-tête LOGO de l’entité
LETTRE D’AFFIRMATION
Cabinet xxxxxxxxx
« Adresse »
ANTANANARIVO
OBJET : Travaux de commissariat aux comptes de l’exercice clos le 31 décembre 20XX
Messieurs,
Dans le cadre de votre examen du bilan, du compte de résultat, du tableau de variation des
capitaux propres, du tableau de flux de trésorerie, de l’annexe et du hors bilan de notre
société, effectué en vue de certifier la régularité et la sincérité de nos comptes pour la
période allant du 01 janvier au 31 décembre 20XX, nous vous confirmons, en toute bonne
foi, les informations suivantes que nous vous avons données au cours de votre examen :
1. En tant que responsable de l’arrêté des comptes, nous considérons que le
bilan, le compte de résultat, le tableau de variation des capitaux propres et le tableau des
flux de trésorerie de notre société tels qu’ils sont présentés avec les notes annexes, reflètent
sincèrement et régulièrement sa situation active et passive et le résultat des méthodes
ix
d’évaluation et de présentation conformes aux dispositions du Plan Comptable Général
2005.
2. L’ensemble de la comptabilité et de la documentation y afférente (telle que
rapports internes, budgets, etc.) ainsi que tous les contrats et procès-verbaux des réunions
ayant ou pouvant avoir une incidence significative sur les comptes de la période considérée
ont été mis à votre disposition.
3. En dehors des dossiers qui vous ont été présentés, nous n’avons connaissance :
- d’aucune irrégularité ou malversation commise par un personnel de notre société
ou par un cadre ou employé ayant un rôle important dans la définition du système
comptable et de contrôle interne ;
- d’aucune irrégularité ou malversation commise au sein de notre société par d’autres
employés et pouvant avoir une incidence significative sur la présentation de nos comptes ;
- d’aucun avertissement ou de mise en demeure d’organismes officiels concernant le
non-respect ou le manquement aux règles de présentation de nos comptes annuels et qui
pourrait avoir une incidence significative sur ceux-ci ;
- d’aucune transaction s’étant traduite ou pouvant se traduire par des versements ou
des recettes dont le caractère licite pourrait être mise en cause, ou de fonds occultes ayant
servi ou pouvant servir à de telles opérations.
4. Nous n’avons aucun plan de restructuration ou de réorganisation en cours ou
prévu qui pourrait affecter la valeur et la classification des actifs et des passifs tels qu’ils
sont montrés à notre bilan.
5. Nous n’avons connaissance :
- d’aucune violation ou infraction aux lois, décrets ou règlements, dont l’incidence
pour le Projet serait telle que ces faits devraient être mentionnés dans une note annexée aux
états financiers;
- d’aucun passif important (tel que notification de redressement, procès en cours,
garanties accordées aux tiers, etc.) ou de pertes potentielles non enregistrées ou qui
devraient faire l’objet d’une note annexée aux états financiers ;
- d’aucune réclamation pouvant résulter en des indemnités importantes au bénéfice
de notre société ;
6. Outre les affaires en instance devant les juridictions, notre société n’a
aucune affaire litigieuse ou contentieuse en cours pour laquelle nos Conseils Juridiques
x
et/ou Avocats nous informent qu’une action est intentée, et qui devrait donc faire l’objet
d’une note annexée aux états financiers ;
7. Toutes les transactions de la période considérée ont été régulièrement
enregistrées dans nos livres et correctement portées dans le bilan de clôture ;
8. Notre société s’est conformée à toutes les clauses de contrats au titre
desquels elle était engagée et qui, dans le cas contraire, pourraient avoir des conséquences
dommageables importantes ;
9. Il n’est survenu aucun événement susceptible de remettre en cause la
sincérité et la régularité des états financiers de la période considérée ou qui, le cas
échéant, devrait être mentionné dans les notes qui leur sont annexées ;
10. À l’exception des faits précisés en annexe aux comptes de la période
considérée, il ne s’est produit aucun événement postérieur à la date de clôture de la période
qui nécessite un ajustement ou une mention dans les comptes de la période considérée et
les notes s’y rapportant ;
11. Il n’y a aucune compensation de soldes, formelle ou informelle, entre nos
comptes liquidité et nos comptes de placements ;
Veuillez agréer, Messieurs, l’expression de nos sentiments distingués.
Signature
xi
Annexe n° II : les états-financiers des deux sites
1. Les états financiers du site n°33 :
a) Le bilan actif du site n°33
xii
b) Les bilans capitaux propres et passifs du site n°41:
xiii
c) Le compte de résultat du site n°33 :
xiv
2. Les états financiers du site n°41:
a) Le bilan actif du site n°33 :
xv
b) Les bilans capitaux propres et passifs du site n°41 :
xvi
c) Le compte de résultat du site n°41 :
xvii
Annexe n° III : Modèle de lettre de demande confirmation directe
(À envoyer aux tiers fournisseurs)
Antananarivo, le
Messieurs,
Notre Commissaire aux comptes, le Cabinet xxxxxxx, « adresse », procédant à la
vérification de notre comptabilité, vous prie de bien vouloir lui communiquer le solde de
notre compte dans vos livres à la date du 31 décembre 20XX en lui adressant un relevé
des éléments constituant ce solde.
Nous joignons une enveloppe timbrée pour la réponse.
Nous tenons à préciser que la présente demande a uniquement pour objectif le contrôle de
nos comptes à la date indiquée ci-dessus. Nos règlements et acceptations qui seraient
éventuellement intervenus entre cette date et le moment où vous recevrez cette lettre ne
sont pas à prendre en considération.
Nous vous remercions par avance et vous prions d'agréer, Messieurs, l'expression de nos
sentiments distingués.
Signature
xviii
(À envoyer aux banques)
Antananarivo, le
Messieurs,
A l'occasion de la révision de nos comptes arrêtés au 31 décembre 20XX, notre
Commissaire aux comptes, le Cabinet xxxxxxxxx, « adresse », aimerait avoir une
attestation donnant les renseignements ci-dessous à la date indiquée ci-avant :
1. Le solde des divers comptes ouverts à notre nom dans votre établissement indiquant
les restrictions prévues pour leur fonctionnement, le cas échéant.
2. Le montant des intérêts et frais à cette date qui n’aurait pas encore été pris en
considération pour déterminer le solde des comptes.
3. Le détail des emprunts ou des avances qui auraient pu nous être consentis et qui
n'auraient pas été remboursés à la date précitée.
4. Le détail de toutes les opérations non encore liquidées à la même date et
comportant de notre part un engagement conditionnel (notamment les effets remis à
l'escompte et non échus).
5. Le détail des titres détenus chez vous, pour notre compte, soit en dépôt libre, soit
pour encaissement.
6. Le détail de toutes les garanties (nantissement, gage, etc...) que vous pourriez
avoir sur nos actifs, en spécifiant les titres, effets, etc.... détenus par vous et sujets à ces
garanties.
7. Le nom des personnes habilitées à signer, seules ou conjointement, pour le
fonctionnement de ces comptes.
Nous vous serions gré de lui adresser cette pièce directement par la poste et de nous
en faire parvenir une copie à notre adresse.
Veuillez agréer, Messieurs, l'expression de nos sentiments distingués.
Signature
xix
TABLE DE MATIÈRES
INTRODUCTION ........................................................................................... - 1 -
PREMIÈRE PARTIE : MATÉRIELS ET MÉTHODE ................................... - 6 -
CHAPITRE I : LES MATÉRIELS UTILISÉS......................................................................... - 6 -
SECTION 1 : L’AUDIT ET LE COMMISSARIAT AUX COMPTES - 6 -
1. L’AUDIT .................................................................................................................................... - 6 -
1-1 DÉFINITION DE L’AUDIT ........................................................................................................ - 7 -
1-2 LES TYPES D’AUDIT EXTERNE ................................................................................................ - 8 -
2. LE COMMISSARIAT AUX COMPTES.......................................................................................... - 9 -
2-1 DÉFINITION DU COMMISSARIAT AUX COMPTES ................................................................ - 10 -
2-2 CADRE JURIDIQUE DU COMMISSARIAT AUX COMPTES ..................................................... - 10 -
2-3 CODE DÉONTOLOGIQUE RÉGISSANT AU COMMISSARIAT AUX COMPTES ......................... - 11 -
SECTION 2 : LES NORMES ET LES RÉFÉRENTIELS APPLICABLES EN MATIÈRE DE COMMISSARIAT
AUX COMPTES - 12 -
1. LE CADRE CONCEPTUEL DE LA NORME IAS/IFRS .................................................................. - 12 -
2. LA NORME ISA DE L’IFAC ....................................................................................................... - 13 -
SECTION 3 : L’APPROCHE PAR LES RISQUES - 14 -
1- DÉFINITION DU RISQUE D’AUDIT (RA) .................................................................................. - 14 -
2- LES DIFFÉRENTS TYPES DE RISQUES D’AUDIT ....................................................................... - 14 -
2-1 LES RISQUES D’ANOMALIES SIGNIFICATIVES ...................................................................... - 14 -
2-2 LES RISQUES DE NON-DÉTECTION (RD ................................................................................ - 15 -
CHAPITRE II : LA MÉTHODOLOGIE................................................................................ - 16 -
SECTION 1 : LE CADRE D’ÉTUDE DU CABINET MAZARS FIVOARANA ................................. - 16 -
1. LA STRUCTURE DU CABINET MAZARS « FIVOARANA » ......................................................... - 18 -
2. LE MODE DE FONCTIONNEMENT .......................................................................................... - 18 -
SECTION 2 : L’INSTITUTION SANS BUT LUCRATIF, (CAS D’UNE ASSOCIATION) - 19 -
1. DÉFINITION D’UNE ISBL ......................................................................................................... - 19 -
2. CARACTÉRISTIQUE DE L’INSTITUTION À AUDITER ................................................................ - 20 -
2-1 CADRE JURIDIQUE ............................................................................................................... - 20 -
2-2 CADRE ORGANISATIONNEL ................................................................................................. - 21 -
DEUXIÈME PARTIE : RÉSULTAT DE RECHERCHE................................ - 25 -
CHAPITRE I : LE DÉROULEMENT DE LA MISSION .......................................................... - 25 -
xx
SECTION 1 : LES PHASES AVANT- AUDIT - 25 -
1. LES ÉTAPES PRÉALABLES A L’ACCEPTATION D’UNE MISSION D’AUDIT ................................ - 25 -
1-1 L’ÉVALUATION DE L’INDÉPENDANCE .................................................................................. - 25 -
1-2 L’ÉVALUATION DE LA COMPÉTENCE POUR ACCOMPLIR UNE MISSION ............................. - 26 -
1-3 L’APPRÉCIATION DE L’INTÉGRITÉ DE LA DIRECTION ........................................................... - 26 -
1-4 L’IDENTIFICATION DES CIRCONSTANCES SPÉCIALES ET DES RISQUES INHABITUELS ......... - 26 -
1-5 DÉTERMINATION DE LA CAPACITÉ À APPLIQUER LES DILIGENCES NORMALES ................. - 27 -
SECTION 2 : PLANIFICATION DE L’AUDIT - 27 -
1. LA PRISE DE CONNAISSANCE DE L’ASSOCIATION .................................................................. - 27 -
2. L’APPRÉCIATION DU SYSTÈME COMPTABLE ET DU SYSTÈME DE CONTRÔLE INTERNE ........ - 28 -
3. L’EXAMEN ANALYTIQUE PRÉLIMINAIRE ................................................................................ - 30 -
CHAPITRE II : L’ANALYSE DE LA SITUATION DES COMPTES ........................................ - 31 -
SECTION 1 : LES RISQUES INHÉRENTS PAR CYCLE - 31 -
1. RISQUES INHÉRENTS DU CYCLE ACHAT/FOURNISSEUR ........................................................ - 31 -
2. RISQUES INHÉRENTS DU CYCLE IMMOBILISATION ............................................................... - 31 -
2-1 RISQUES INHÉRENTS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ......................................... - 31 -
2-2 RISQUES INHÉRENTS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ............................................. - 32 -
2-3 RISQUES INHÉRENTS DES IMMOBILISATIONS EN COURS ................................................... - 32 -
3. RISQUES INHÉRENTS DU CYCLE DE TRÉSORERIE ................................................................... - 32 -
SECTION 2 : LES RISQUES DE NON-CONTRÔLE PAR CYCLE ÉTUDIÉ - 32 -
1. RISQUES SUR L’ENVIRONNEMENT DU CONTRÔLE INTERNE ................................................. - 32 -
2. RISQUES SUR L’ENVIRONNEMENT COMPTABLE ................................................................... - 33 -
ET INFORMATIQUE ....................................................................................................................... - 33 -
3. RISQUES LIÉS AU CONTRÔLE PAR CYCLES ............................................................................. - 33 -
3-1 RISQUES LIÉS AU CONTRÔLE DU CYCLE ACHAT/ FOURNISSEUR ........................................ - 33 -
3-2 RISQUES LIÉS AU CONTRÔLE DU CYCLE VENTE/CLIENT ...................................................... - 34 -
3-3 RISQUES LIÉS AU CONTRÔLE DU CYCLE IMMOBILISATION ................................................. - 34 -
3-4 RISQUES LIÉS AU CONTRÔLE DU CYCLE TRÉSORERIE : ....................................................... - 35 -
CHAPITRE III : LA FINALISATION DE LA MISSION ......................................................... - 36 -
SECTION 1 : PRÉPARATION AU CONTRÔLE SUBSTANTIF - 36 -
1. LA DEMANDE DE CONFIRMATION DE SOLDE ET DE LETTRE D’AFFIRMATION ...................... - 37 -
2. LE CONTRÔLE SUBSTANTIF .................................................................................................... - 37 -
SECTION 2 : ÉMISSION DU RAPPORT ET DE L’OPINION - 37 -
1. LA NOTE DE SYNTHÈSE ......................................................................................................... - 37 -
xxi
2. LE RAPPORT FINAL ET LA LETTRE À LA DIRECTION :.............................................................. - 38 -
TROISIÈME PARTIE : DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS ............. - 39 -
CHAPITRE I : DISCUSSION SUR L’APPROCHE PAR LE RISQUE ET LES IMPACTS DE
L’OPINION D’AUDIT ....................................................................................................... - 39 -
SECTION 1 : AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE L’APPROCHE PAR LE RISQUE - 40 -
1. LES AVANTAGES DE L’APPROCHE PAR LE RISQUE - 40 -
SECTION 2 : L’APPORT DE L’AUDIT FINANCIER DANS LA GOUVERNANCE D’UNE ISBL - 41 -
1. L’APPORT DE L’AUDIT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ............................................................ - 41 -
2. L’APPORT DE L‘AUDIT SUR LE SYSTÈME COMPTABLE ET FINANCIÈRE .................................. - 42 -
SECTION 3 : LA SPÉCIFICITÉ DE L’OPINION D’AUDIT DANS LE CAS D’UNE ASSOCIATION - 43 -
CHAPITRE II : LES RECOMMANDATIONS ....................................................................... - 45 -
SECTION 1 : LA FAISABILITÉ DU MANUEL DE PROCÉDURES - 45 -
SECTION 2 : ÉLABORATION DU PROGRAMME DE TRAVAIL - 46 -
1. L’OBJECTIF DU PROGRAMME DE TRAVAIL ............................................................................ - 46 -
2. LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME :................................................................................ - 47 -
2-1 PROGRAMME DE TRAVAIL DÉTAILLÉ POUR LE CYCLE ACHAT FOURNISSEUR :................... - 48 -
2-3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CYCLE TRÉSORERIE : ............................................................... - 50 -
CONCLUSION .............................................................................................. - 52 -