ESCAPE #36

TESTSSacs à dos 30L,

chaussures trek, polaires

SANTÉLe bonheur est

dans le pied

#36 printemps 2011

ALpiNiSmESimone moro raconteson Gasherbrum ii

porTfoLio30 ans de photomade in patagonia

GrATUiTserVeZ-VOUs

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L’oUTDoor 2.0SENT LE SoUffrE…

Eté 2010. Le web s’enflamme, frise la surchauffe. Une partie du petit monde "alpinistique" se déchaîne par posts interposés, publiés sur des blogs et autres websites plus ou moins spécialisés. La plupart des courageux auteurs signent d’un pseudo et jouent

les porte-flingues. Objet de cette terrible polémique ? Un refuge de l’Oisans servirait un café voire des repas « moyens » ! C’est grave docteur ? Si l’on est d’accord pour que chacun puisse s’exprimer au travers des tuyaux du net, nerfs d’une certaine démocratie, cela devient plus gênant quand les blogs et autres websites servent de déversoirs à la mauvaise foi, aux humeurs chagrines, à l’agressivité et aux insultes à peine voilées. Bien sûr, dans le cas cité ci-dessus, l’accueil sympathique de la gardienne, son sourire permanent sont passés pour pertes et profits. Dans un milieu, l’outdoor, où par tradition journalistique, les informations étaient filtrées par les rédactions, on n’a pas fini d’être étonné par les conséquences tragi-comi-ques de l’ouverture des vannes au vulgum pecus. Pour multiplier les pages vues, augmenter la fréquentation des sites, le web 2.0 donne la parole à qui veut bien se donner la peine de saisir un clavier. Ne réveillez pas le modé-rateur… il dort ou se réjouit de la polémique qui dope les connexions. On l’aura compris, le meilleur côtoie le pire. En matière de matériel, on voit fleurir des tests réalisés par des pratiquants du dimanche, bidouillés dans leur coin, sans méthodologie, cadre, référence à d’autres produits et parfois culture du milieu. On peut donc lire des commentaires sur des skis, des chaussures de trail, qui doivent faire dresser les cheveux sur la tête des metteurs au point des marques… S’il faut encourager l’effervescence créative du net, il est nécessaire aussi de rappeler une certaine étiquette lorsque l’on s’empare de la parole publique : mise en perspective, choix des mots, comparer ce qui est comparable, vérifier ses sources, ne pas se cacher derrière un pseudo… et nuancer. L’outdoor est un sujet bien trop sérieux et futile pour s’empoigner autour de telles polémiques stériles.

Franck Oddoux

F. OD

DOUX

sommaireEscape #36

08 I LES NEwSToute l'actu montagne.

16 I rEporTAGESimone Moro, grimpeur des Dolomites a partagé l’oxygène rare du sommet du Gasherbrum II avecses compagnons de cordée. Ils racontent l’ascension.

24 I focUSRetour sur le palmarès du 15ème Festival du Film Aventure & Découverte de Val d'Isère.

28 I DoSSiErSupination, pronation, barefoot... Escape a ausculté le pied des coureurs.

38 I mATÉriELLes semelles anti-dérapantes : comment ça marche ?

44 I PortfolioPatagonia : quand la photo outdoor devient un art, Escape tire son chapeau et en sort ce portfolio cadeau !

58 I TESTSChaussures rando, sacs à dos 30 L, polaires :les tests made in Escape.

70 I EScALADELes baudriers et les systèmes d'assurages décortiqués.

76 I SÉLEcTioNQuatre idées outdoor décalées pour l'été.

82 I EScApE AwArDFocus sur l'accu Core de Petzl

ESCAPE LE MAGAZINE GRATUIT OUTDOOR est édité par FREE PRESSESavoie Technolac. 18, ALLÉE DU LAC ST ANDRÉ 73 382 LE BOURGET DU LAC CEDEXTél : 00 33 (0)4 79 65 46 10 / Fax : 00 33 (0)4 79 65 46 12 / Site Internet : freepresse.com

Directeur de publication et de la rédaction : Claude Borrani ([email protected])

Rédacteur en chef : Franck Oddoux ([email protected])

Rédaction : Loïc Martin ([email protected])

Contributeurs Texte : Antoine Grospiron-Jaccoux, Myriam Cornu, Pascal Junique

Direction artistique : Sandra Ortiger : [email protected]

PUBLICITÉDirecteur du service commercial et développement :Kamel Beghidja (46 11) [email protected]

Chefs de publicité : Patricia Hartung (46 10) [email protected] Fanny Marguet (46 10) [email protected]

Administration, relations clients et abonnements : Laurence RémyFREE PRESSE. 9, RUE DES ACACIAS, 40130 CAPBRETON/ Tél : 00 33 (0)5 58 41 85 80 Fax : 00 33 (0)5 58 41 85 89 / [email protected]

Dépôt Légal : à parution

Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit des pages publiées dans le présent magazine faites sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et d’autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées. (art. L.122-4, L.122-5 et L.335-2 du Code de propriété intellectuelle).

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photo de couverture : matt maddaloni au-dessus de l'eau pendant la première ascension de "the Line of the rose" à Ko Kha, dans le golfe de thaïlande. Photo | Diana Sabreen / Patagonia

indian Creek, dans l'Utah, regorge de ces voies cachées dans les canyons. si le grimpeur inconnu est un lecteur d'escape, qu'il nous le fasse savoir ! Photo | Jeff Johnson / Patagonia

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EXPLOS FILM FESTIVAL La programmatIon du 4ème festIvaL d’ax-Les-termes (arIège) dédIé aux sports aventure est partIcuLIèrement aLLéchante. eLLe commence par « the asgard project », Le récIt d’une premIère sur Le mont asgard en terre de BaffIn dans Le cercLe arctIque. on enchaIne Le jour suIvant avec de La gLIsse engagée, de L’escaLade, de L’aLpInIsme, de La spéLéo au népaL avec une ouverture d’un canyon de pLus de 2000 mètres de dénIveLé ! du 2 au 5 juIn. Pour en savoir plus : www.explos-festival.com

Courir intelligentUne toute nouvelle initiative portée par l'association Courir pour le Népal qui réunit des sportifs décidés à transformer leurs foulées en action solidaire. L'idée est née de leur rencontre avec Nina, Sherpani de la vallée du Solu Kumbu au destin hors du commun. Aujourd'hui guide et responsable d'une agence de trek à Katmandou, elle s'occupe aussi à travers sa fondation d'enfants originaires des ses montagnes.Le principe de Courir pour le Népal est simple : 1 km parié égal 1 euro. Pour parier sur une des courses ou pour, devenir vous aussi un traileur solidaire et mettre en jeu vos épreuves, rendez-vous sur : http://courirpourlenepal2011.blogspot.com

Disparition d’erhard loretanOn se demande quand la liste macabre des disparitions des grands alpinistes va arrêter de s’allon-ger… Le suisse Erhard Loretan a fait une chute avec sa cliente dans le Valais, au Grünhorn. Difficile de retenir tous ses succès en montagne, notamment en himalaya où la paire Loretan/Troillet était de légende. Il y eu bien sur les 14 huit mille accrochés au palmarès mais l’exploit s’est fait avant tout avec l’art et la manière. C’était l’époque aussi d’un certain Benoit Chamoux…

Fonction et écologie: l‘équipement pour la montagne et la ville.

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o’bivwak : 30eme anniversaireLes 11 et 12 juin prochains, le Raid O’bivwak, inscrit au rang des épreuves partenaires de la Région Rhône Alpes lance officiellement les festivités de son 30ème anniversaire. 30 ans d’existence pour un Raid outdoor, disputé selon les canons de la course d’orientation, c’est faire preuve d’une sacrée longévité. Créé pour être ouvert à tous, le Raid O’bivwak a su faire perdurer cet objectif d’ouverture au plus grand nombre, experts ou amateurs ! Le principe du Raid O’bivwak est simple. Courir par équipe de deux pendant deux jours (deux étapes). Chaque équipe étant munie d’une carte spécifique de course d’orientation doit rallier des points de passage obligés matérialisés par des balises. La course se déroule en autonomie complète et rassemble au soir de la première étape tous les concurrents pour un bivouac géant qu’ils gèrent en autonomie totale.

Toutes les informations sur www.obivwak.net

VeSte BErGANS GLittertinDLe test au long cours de la veste trois couches Bergans a permis d’apprécier ses (nombreuses) qualités. Au chapitre des petites critiques que l’on peut lui faire, il faut bien chercher. Peut-être peut-on signaler qu’à force d’exposition aux UV le noir (nous l’avons testée en noir contrairement à ce que laisse supposer la photo) perd un peu de son éclat. Pour le reste, on a apprécié son poids light : 455 grammes en taille L. A la manière d’une pack-lite, elle est toujours présente en fond de sac. Solide, très légèrement stretch, elle nous a conquis par son étanchéité et la qualité des finitions. Bien vu, le zip central est décalé pour ne pas procurer de gène au niveau du menton et les autres zips sont placés judicieusement afin de ne pas provoquer de frottements avec le sac à dos. Les zips sont bien entendu tous étanches. Une veste technique, 100% efficace, pensée en norvège. Du solide.

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volCans hawaiiens Sur Big Island, l'île principale d'Hawaii, le Kilauea nous a habitué depuis son réveil en 1983 à ses continuels épanchements de lave basaltique qui, au rythme de 500 000 m3 par jour, en ont fait le volcan le plus actif de la planète. Depuis le début du mois de mars, cet original a trouvé le moyen de s'agiter davantage : le 5, les planchers de deux de ses cratères, le Halema'uma'u, et le Pu'u'Oo, dégringolent de 100 m, tandis qu'une nouvelle fissure éruptive de 2 km de long laisse jaillir d'extraordinaires fontaines de lave de plus de 20 m de haut. Le 9, une colonne de lave d'une cinquantaine de mètres jaillit dans les airs et vient s'ajouter à cette frénésie chtonienne. Les chasseurs de volcans tenteront d'approcher ces hémorragies magmatiques en observant toutes les règles de sécurité, de façon à ne pas devenir eux-mêmes la proie de ces grands fauves rougissants. A rajouter à ce programme incandescent, l'exploration d'un tunnel de lave pétrifiée, le plus long du monde : 61 kilomètres, l'approche du Mauna Loa, le volcan le plus volumineux et le plus haut de la terre – face à ses 9 200 m de haut depuis le fond de l'océan, l'Everest peut aller se rhabiller – et qui selon les scientifiques, serait en phase de réveil, une virée en bateau pour assister aux noces tumultueuses et bouillonnantes de l'eau et du feu, la découverte d'arbres pétrifiés par la lave du côté du Mona Ulu, et si possible le survol en hélicoptère de la zone du Pu'u'Oo, point d'orgue d'un voyage qui marquera les esprits au fer rouge.

the north face se met au régime

Pour les alpinistes pointus qui chassent le moindre gramme, The north Face a conçu la gamme Verto. La veste est taillée dans une toile anti-déchirement en nylon Pertex Quantum sept deniers : elle

pèse 68 grammes et mesure la taille d’une barre énergétique une fois repliée. Même cure d’amaigrissement pour le sac Verto 26 qui affiche

sur la balance 310 grammes. Il adopte de la toile parachute cargo anti-déchirement. Un système de compression spécifique permet de

comprimer sa charge et de gagner de la place…

Verto jacket : 130 euros. Sac Verto 26 : 60 euros.

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Petite féeChloé Graftiaux, disparue en montagne l'été dernier, fera l'objet d'un livre-DVD à paraître en août prochain. Les bénéfices d'“Il Etait une Fois une Petite Fée au Pays de la Grimpe” iront à l'association “Chloé Graftiaux passion together” dont l’objectif est de donner un petit coup de pouce aux jeunes qui ont des projets en escalade, en sports de montagne ou dans les secours en montagne, mais dans un objectif de partage de passion.

Il Etait une Fois une Petite Fée au Pays de la Grimpe. Livre + DVD, 228 pages, 25 euros En pré-commande sur www.chloegraftiaux.com

Prime à la CorDe millet ! Dans le style les bonnes idées sont toujours à suivre, Millet reconduit son opération « Prime à la corde ». Le principe est lumineux : vous rapportez votre corde usagée prou la recycler et vous économisez 20 euros sur l’achat d’une corde Millet. Cinq pays européens se sont engagés à soutenir l’opération, ce qui représente 80 magasins. Plusieurs salles d’escalades participent également. L’opération dure jusqu’au 15 juillet. Tous les détails sur www. millet.fr

SkI En COMBInAISOn, ZEnTAï… on connaIssaIt La comBInaIson fLuo carrément vIntage sur La neIge. cet hIver, escape a capté ce skIeur angLaIs évoLuant sur Le domaIne des 3 vaLLées en comBInaIson Zentaï. IL s’agIt d’une tenue IntégraLe en Lycra ou Latex ne LaIssant aucune partIe de peau apparente. Le skIeur devIne sa trajectoIre à travers Le tIssu tendu devant ses yeux… utILIsée haBItueLLement pour des trIps fétIchIstes, cette comBI Zentaï a faIt fureur sur Les pIstes. ce même skIeur consommaIt sur Les remontées mécanIques de L’aBsInthe, dans une fLasque au desIgn du meILLeur goût, en forme de tête de mort…

guiDe evasion savoie mont blanCCette collection de guides édités par Hachette n'est jamais très intéressante, mais là, dans le cas de l'édition Savoie Mont Blanc, on frise le pire, surtout quand on sait qu'il est quand même vendu 14,50 €. Financé par l'antenne communication de l'entité Savoie Mont Blanc, ce guide n'est ni très beau sur le plan fabrication ni très innovant sur le plan des informations qui sont délivrées. A se demander pourquoi ces gens de Savoie Mont Blanc, sans doute le service communication, dépensent de telles sommes pour des informations qu'on peut trouver partout, sur internet y compris, en accès totalement gratuit.

Quand on sait que les Pays de Savoie regorgent de petits éditeurs -Fontaine de Siloë par exemple- qui pourraient guider les touristes de manière originale et créative, notre déception est encore plus grande... Vous l'aurez compris, le Guide Evasion Savoie Mont Blanc n'est pas indispensable dans votre bibliothèque, loin de là...Guide Evasion Savoie Mont Blanc - Prix 14,50 €

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Pourquoi passer des semaines entières à déblayer des tonnes de débris, à replacer des mousquetons et à fixer des coinceurs ? La passion de l’escalade ne se limite pas à grimper de nouvelles voies toujours plus difficiles. Beat et Alex, deux des meilleurs grimpeurs au monde, ont cet état d’esprit et prennent toujours autant de plaisir même sur une voie VI+.

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TimEx e-tiDe temP. ComPaSSnous avions testé l’indestructible « Expédition » de Timex dans un numéro précédent. Elle était dotée d’un altimètre. Avec la Timex E-Tide, le programme change. La montre donne la température (Celsius et Fahrenheit), indique le nord et les heures des marées. Le tout grâce aux aiguilles du cadran, ça a un côté magique de les voir s’agiter alors que l’on est habitué aux affiches digitaux. Le cadran est superbe et la réalisation n’a rien à envier aux montres dites de luxe. L’éclairage de nuit (électroluminescent) est particulièrement efficace. Au début, il faut s’habituer aux quatre aiguilles (5 avec la trotteuse) mais la lecture est finalement agréable. nous avons beaucoup utilisé la montre en trail. Contrairement à l’Expédition qui pèse 145 grammes, la E-Tide ne se fait pas sentir avec ses 88 grammes (avec bracelet). C’est un très bel objet capable de se frotter aux conditions extrêmes.

Prix : 149 euros

i Le test

sherPas, véritables hérosDe l’everestDans cinq villes françaises, Paris, Rouen, Grenoble et Lyon, sera projeté le Grand Prix du Festival d’Autrans 2010 : Sherpas, les véritables héros de l’Everest de Franck Seen. A Paris, le 26 mai, au cinéma action (5 rue des Ecoles 75 005), Marc Batard sera présent. C’est aussi le parrain de la prochaine expédition Terres D’Aventures à l’Everest en 2012. Petite piqure de rappel, en 1975, Marc Batard est devenu le plus jeune alpiniste (à 23 ans) à vaincre un sommet de 8000 mètres sans oxygène. On pourrait ajouter la première ascension en solitaire du pilier ouest du Makalu (8484 m) en 18 heures… et autres « bricoles » d’envergure.

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Quels changements sont intervenus suite à l'édition de l'an dernier ?En premier lieu, le départ de la TDS a été modifié. Il aura lieu le jeudi matin à 9 heures du centre de Courmayeur et les dernières arrivées auront lieu à Chamonix vendredi à 16h30, soit 2 heures avant le départ de l'UTMB du même endroit. Cela nous permet de ne jamais avoir trois courses en même temps avec des coureurs éparpillés dans tous les coins du massif à divers niveaux de fatigue.Autre modification, parce qu'il est de plus en plus évident que ce n'est pas la montagne qui se vulgarise

en devenant un terrain de course à pied mais la course à pied qui doit s'adapter à la montagne, nous avons complété la liste du matériel obligatoire pour essayer d'approcher la notion de "fond de sac". En ajoutant :• des précisions sur la qualité de la veste (dans une matière étanche et respirante ET avec capuche obligatoire.• une "seconde couche" à manches longues pour avoir chaud• un sur-pantalon imperméable• des gants imperméables• un bonnet

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L'utmB en chiffres c’est :- 5500 coureurs toutes épreuves cumulées- Sélection par tirage au sort nécessaires car il y a trop de demandes d'inscriptions (1200 recalés sur l'UTMB / 400 recalés sur la CCC)- 62 nations représentées- 15 communes réunies- 10 000 balises réflechissantes - 48 points de contrôles pour 3 épreuves- 20 000 barres de céréales, 8500 litres de soupe- 1700 bénévoles parmi lesquels : 29 médecins, 69 infirmier(e)s urgentistes,150 postes de secouristes

L'objectif de ce matériel est de permettre à un coureur (aussi fort qu'il soit) de pouvoir attendre les secours s'il est stoppé dans sa course (cela peut arriver à chacun quel que soit le niveau) en mauvaises conditions météo...En 3ème lieu, il est aussi précisé que le téléphone mobile obligatoire doit être allumé en permanence (donc avoir une batterie chargée) avec la possibilité de recevoir et émettre des appels sur les 3 pays (France-Suisse-Italie).

Quelles têtes d'affiche attend-on ?La liste des cadors cette année est très impressionnante : Kilian Jornet, Jez Bragg, Miguel Heras Hernandez, Foote Michale, Scott Jurek, Tsuyoshi Kaburaki, Marco Olmo, Sébastien Chaigneau, Vincent Delebarre… On retrouve quasi tous les spécialistes américains de cette discipline... laquelle a trouvé ses origines aux Etats-Unis sous la forme des 100 Miles. Il faut dire que leur vision est très technique et pas du tout "populaire" : ils limitent le nombre de participants aux départ des épreuves (rarement plus de 100 personnes). Ils organisent des parcours hors de tout village et surtout ils pratiquent un tirage au sort très strict : par exemple, nous étions cet hiver avec Krissy Moehl (une des meilleures mondiales) qui se réjouissait d'être retenue au tirage au sort de la HardRock alors que l'année précédente elle avait été recalée.Cela implique que les champions américains (selon ce qu'on peut lire sur leurs blogs) n'ont pas chez eux de possibilité de tous courir la même course. Maintenant ils viennent sur The North Face® Ultra-Trail du Mont-Blanc® pour cela aussi !Retrouvez l’UTMB ici : www.ultratrailmb.com

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Jérôme LanvinGuide de haute-montagne

"Il faut défendre ardemment ces lieux de libertés"Guide et enseignant, Jérôme connaît bien la montagne. Le vrai problème selon lui, vient des interdits et de la peur du risque. "Aujourd'hui, encore

plus qu'il y a 25 ans, c'est très compliqué d'emmener des enfants découvrir la montagne. Les législations ne le permettent plus. Il faut dire à la société qu'il ne faut pas toujours interdire la montagne. Il y a de moins en moins de lieux de liberté pour les pratiquants… Il faut les défendre. Ardemment !"

Quelle montagne en 2020 ? Une question difficile qui nécessite au préalable de définir ce qu'elle est aujourd'hui. Après une dizaine de "cafés montagne" organisée l'an dernier, qui a permis de faire se rencontrer et débattre les acteurs de la montagne, le rendez-vous est pris début avril à l'Auditorium du Musée de Grenoble pour deux jours de tables rondes. Au menu : les valeurs de l'alpinisme, les pratiques de la montagne et leur place dans l'économie montagnarde. Vaste programme, pour lequel l'organisateur Niels Martin, de l'OPMA (Observatoire des Pratiques de la Montagne et de l'Alpinisme) a "recruté" des guides de haute-montagne, des alpinisme professionnels, des journalistes, des trailers, des représentants des marques et des fédérations. Tout le monde a répondu présent !

Escape en était, et a interrogé Niels Martin, Jérôme Lanvin et Thierry Icart, pour voir avec eux comment la montagne peut évoluer. Avant de se retrouver pour faire un bilan, fin mai à Chamonix.

les assises De l'alPinisme

niels martin | Organisateur

"La multiplicité des pratiques est une chance" Pour Niels, il est nécessaire aujourd'hui de parler des pratiques en montagne autrement. "Les ouvertures en montagne ne se limitent pas uniquement à l'alpinisme. De nouvelles pratiques, comme le highline, permettent d'ouvrir de nouveaux itinéraires. Plutôt que de segmenter les pratiques, je pense qu'il faut chercher ce qui les rassemble. Pour ce qui me concerne par exemple, mon premier contact avec la montagne s'est fait avec la via-ferrata… Et c'est ce qui m'a donné envie par la suite de faire de l'escalade."

thierry icart trailer

"Il y a aujourd'hui cent fois plusde monde en montagne !"Thierry est trailer, il pratique la montagne au pas de course. Pour lui, l'idée selon laquelle la montagne est délaissée par les

pratiquants est fausse. "On a beaucoup entendu dire ce matin pendant les débats qu'il y avait moins de monde en montagne. C'est faux ! Alors il y a peut-être de moins en moins de jeunes attirés par l'alpinisme, car c'est vrai que ça reste une pratique moins accessible, mais je peux vous assurer que pour les autres pratiques, comme le trail par exemple, il y a cent fois plus de pratiquants !"

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raiDlight ouvre la Première "station De trail" à saint-Pierre De ChartreuseRaidlight, jeune entreprise spécialiste des produits et techniques et vêtements outdoor, pour le trail et la randonnée, est installée depuis fin février à Saint-Pierre de Chartreuse, village de montagne situé à 900 mètres d'altitude, et crée la première station de trail. Un site d'entrainement avec des parcours de randotrail de 10, 15, 20 et 30 kilomètres empruntant les chemins de randonnée alentour; mais aussi des ateliers techniques, un "stade en herbe" où pratiquer des séries de fractionnés, un terrain balisé pour un travail de côte, un parcours vallonné pour faire du seuil, et un kilomètre vertical, tracé entre le bas du village et le sommet des pistes. Un espace d'accueil avec vestiaire, douches, sauna, et fauteuils de relaxation, des plans d'entrainements individualisés ou des formulas de stages complètent le dispositif.Pour fêter son arrivée dans la région, Raidlight et l'association Smag organisent durant le week-end de l'Ascension, les 2, 3 et 4 juin, « Les 3 jours de Chartreuse ». L'occasion d'inaugurer le concept de station de trail.

rendez-vous escaladeLe championnat de France jeune de bloc aura lieu à Ballée les 3 et 4 juin. La coupe du monde de bloc s’arrête quant à elle à Eindhoven (17 juin), à Barcelone le 26, à Sheffield le 2 juillet, et le 6 août à Munich. Toutes les autres dates internationales : www.ifsc-climbing.org.

SEA TO SUMMIT RéCOMPEnSé PAR LE MAGAZInE BACkPACkERLe très sérIeux magaZIne amérIcaIn Backpacker a récompensé Le sac de couchage traverse d'un "edItor's choIce". Le magaZIne outdoor a saLué La technIcIté de ce sac, quI reste au sec en protégeant Le dormeur de L'humIdIté de L'IntérIeur comme de L'IntérIeur. on ne peut qu'être d'accord !

ErrATUmLes plus observateurs d'entre vous l'auront peut-

être remarqué, une erreur s'est glissé dans le précédent numéro d'Escape. Page 54, le visuel de la X10 de Suunto n'était pas

le bon. Voici donc le bon visuel. Merci au lecteur attentif qui nous l'aura fait remarqué !

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simOne mOrO, GrimpeUr des dOLOmites a partaGé L’OxyGène rare dU sOmmet dU

GasherbrUm ii aVeC ses COmpaGnOns de COrdée. iLs raCOntent L’asCensiOn… in ViVO.

a 8035 mètres, Le CieL est enCOre pLUs bLeU. Interview et traduction : Franck Oddoux / Photos : Cory Richards

GAShErBrUm ii 8035 mètreS qui Se méritent...

iNSTALLATioN DES cAmpS.- 46°c AU ThErmomèTrE…« On vient juste de rentrer au camp de base après trois nuits et quatre jours de travail harassant sur la montagne. La dernière a été l’une des plus froides : -46°C. On a eu les plus grandes difficultés à atteindre le camp 2. On a dû passer deux jours au camp 1 et installer un bivouac à 6250 mètres. Incroyable, on a progressé de 230 mètres par jour ! Mais les difficultés et les dangers étaient importants et on a dû être très prudents. Maintenant que la phase d’acclimatation est terminée, la prochaine étape va être de se hisser vers le sommet. Nous avons besoin de force et d’une météo correcte. Après seize jours passés au camp de base, l’idée d’être au sommet est encore loin. Pour le moment, il reste encore 1500 mètres à faire jusqu’au camp 2. On a encore le temps de lancer des tentatives et d’ajuster notre stratégie ».

LA mAGiE DU SommET…« Ce jour là, on a juste pensé à monter, atteindre 8000 mètres et le ciel… Ici, chaque pas devient dur, de plus en plus difficile… Au sommet, on peut à peine réaliser qu’on l'a fait. On a juste besoin d’un peu de temps pour réaliser. On l'a fait ! La météo au sommet était douce en terme d’ascension. Alors que l’on foulait le toit du Gasherbrum II, les nuages ont commencé à arriver et à boucher le ciel. C’est pendant la descente et la traversée du plateau sous la pyramide du sommet que le temps a viré franchement au mauvais. D’un coup, on s’est retrouvés plongés dans l’hiver du Karakorum. C’était carrément ingérable. C’était un de ces jours où tout se passe en apparence bien mais où tout peut basculer du mauvais côté… »

UNE AvALANchE poUr SoN ANNivErSAirE…Alors que Cory Richards et ses compagnons redescendent en direction du camp 1, c’est l’accident…« Le 4 février était un jour important pour moi, le jour de mon anniversaire, j’étais prêt à le célébrer… Nous étions en train de marcher sous le Gasherbrum II quand une avalanche gigantesque nous a balayés. Elle nous a fauchés tous les trois et traînés sur 150 mètres pour nous projeter par dessus une crevasse. Nous sommes restés sur le dessus de l’avalanche, enfin… presque… J’étais quasiment enseveli, sauf mon visage. Même chose pour Denis. Simone a été capable de se dégager et nous libérer de la neige en creusant. Nous avons été très chanceux de nous en tirer en vie. »


L'Icefall qui en rappelle une autre très célèbre… Gérer son effort, prendre le minimum de risques, un exercice délicat et dangereux à très haute altitude. Le tout sans oxygène…

19 |pUB VertiCaLe|Escape #36


Escape : Tu grimpes toujours sans oxygène, c’est une règle que tout le monde devrait suivre ou c’est juste un choix personnel ?Simone Moro : Je n’ai jamais utilisé d’oxygène à part pendant la quatrième ascension de l’Everest. Je ne suis pas satisfait de cette dernière expédition et pour cette raison, je vais retourner sur cette montagne pour la gravir comme elle doit être gravie, au moins, comme devrait le faire tout alpiniste professionnel.

Dans le même esprit, tu n’utilises jamais de sherpas ?Non, jamais pour mes ascensions et aventures diverses. J’ai demandé les services de deux sherpas en 2002 et 2010 quand j’ai décidé de guider deux clients au sommet de l’Everest. L’oxygène et les sherpas doivent toujours rester loin de l’aventure et de l’exploration. Je comprends leur présence dans le cadre d’une expédition commerciale, je vois combien ils peuvent être précieux mais de nombreux forts grimpeurs utilisent indirectement le travail des sherpas. Ils attendent qu’ils ouvrent la route et installent les cordes fixes pour les autres expéditions.

Pourquoi se focaliser sur les hivernales ?L’hiver signifie solitude, exploration, aventure. Ce sont les ingrédients du grand et vrai alpinisme. Pendant l’hiver, tout devient compliqué, extrême, incertain. Donc quand tu réalises une hivernale, tu reviens avec des souvenirs fantastiques même si tu n’as pas atteint le sommet. Et si l’expédition hivernale décroche le sommet, on comprend qu’un autre pas dans l’histoire a été fait…

Un bon grimpeur fait automatiquement un bon alpiniste ? Ça aide pour atteindre les sommets ?Sans aucun doute, mon passé de grimpeur m’a beaucoup aidé à devenir un bon alpiniste. J’ai appris à m’entrainer dur et régulièrement, une recette que j’ai reprise pour l’alpinisme. On peut dire qu’être un bon grimpeur aide à être un bon alpiniste, mais ces derniers ont peu souvent ce background. En toute franchise, je dis habi-tuellement qu’un bon état d’esprit, de l’imagination font un bon alpiniste, beaucoup plus qu’un entrainement spécifique.

Quelle est ta prochaine ascension ?Ce sera une hivernale (rires) ! Je vais retourner au Karakorum pour tenter le Broad Peak à 8047 mètres. Mes plans initiaux étaient le K2 mais il y aura déjà une expédition russe et je n’aime pas grimper dans un esprit de compétition avec quelqu’un d’autre…

A ton avis, le trail est-il une bonne façon de s’entraîner pour l’alpinisme ?C’est probablement la meilleure façon de s’entrainer. La majeure partie de ma préparation est faite à base de trail running. Je cours environ 140 kilomètres par semaine, 90 % de cette distance est effectuée en montagne.

La liste de Simone moro• première ascension hivernale au makalu, 2009• première traversée sud/nord de l’everest, 2006• trois fois summiter de l’everest• ascensions rapides : broad peak en 29 heures, mont elbrus ne 3h40, Cho Oyu en 11 heures, Lhotse en 17 heures…

simone a écrit deux livres. Le premier, Comet on the Annapurna a été réédité huit fois en italie. il est disponible en polonais et espagnol. Le second livre (en italien et anglais) s’intitule : Vivre pour les 8000 mètres. Ces deux livres sont disponibles sur le site : www.simonemoro.com.

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Denis urubkoC’est le partenaire d'expédition de simone moro depuis dix ans. Ce grimpeur Kazakh l’a accompagné dans les ascensions du makalu, du shisha pangma et du marble Wall. Cet inconditionnel de l’alpinisme a atteint le sommet des plus hauts quatorze 8 000 m, le tout sans oxygène y compris sur les itinéraires inexplorés. Urubko a récemment rejoint l’équipe d’athlètes the north face®.

Cory richardsGrimpeur canadien expérimenté, il est également photographe outdoor et membre de l’équipe the north face®. richards a accompagné simone et Urubko dans leur ascension, il a immortalisé également les moments clés de cette expédition. en 2009 il a fait partie d’une équipe ouvrant un nouvel itinéraire (Cobra norte) sur le Kwangde shar au népal.


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24 |focUS|Escape #36

Parmi LeS onze fiLmS SéLeCtionnéS Pour La 15ème éDition Du feStiVaL Du fiLm aVenture & DéCouVerte De VaL D'iSère, “L'extraorDinaire tournée Du faCteur maiGnan” eSt reParti aVeC une SaCoChe aLourDie Par Le GranD Prix Du feStiVaL (aiGLe D'or De L'aVen-ture) et Le GranD Prix Du PuBLiC. Par JAG

Le jury, composé de la navigatrice Samantha Davis, des animateurs de télévision Sophie Jovillard (Echappée Belle, France 5) et Laurent

Guillaume (Chroniques d'En Haut, France 3) et présidé par un autre animateur du petit écran, Frédéric Lopez (Rendez-vous en Terre Inconnue, France 2), aura finalement décidé de récompenser la drôle d’aventure du facteur breton, parti pour un tour du monde en solitaire et sans escale sur le voilier familial de 10 mètres. ‘Finalement’, car le facteur était au coude à coude avec “Les Ailes du Soleil”, le documentaire réalisé par Henri de Gerlache sur Solar Impulse, le prototype d'avion solaire imaginé par Bertrand Picard et qui a réussi un vol de 26 heures en juillet 2010. Cependant le jury s'est laissé porter par la poésie du documentaire de Patrick Soulabaille sur l'étonnante odyssée du facteur Maignan. Ce dernier, revenu avec 5 heures d'images enregistrées au cours des six mois de navigation, a accepté l'idée d'un documentaire impliquant ses

fESTivAL DU fiLm AvENTUrE & DÉcoUvErTE DE vAL D'iSèrE

Le faCteurGaGne touJourS Deux foiS

S'il est reparti bredouille, le film Les Ailes du Soleil, qui retrace l'aventure de Bertrand Picard et de son avion Solar Impulse, demeurera néanmoins dans l'esprit du public comme une note d'espoir dans un monde où la folie des hommes semble danser joyeusement autour du bûcher des énergies fossiles.


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proches et la reprise de son activité de facteur. Bien lui en a pris car L'extraordinaire Tournée du Facteur Maignan est une superbe histoire qui a non seulement ému et enthousiasmé le jury, mais également le public du festival, au point de lui décerner le Grand Prix du Public.L'absence de récompense pour Les Ailes du Soleil laisse toutefois une note trouble. Sans doute victime de la phosphorescence de Bertrand Picard et de la luxuriance du projet, le documentaire d'Henri de Gerlache est reparti bredouille en dépit d’une très belle réalisation. Ce documentaire demeurera néanmoins dans l'esprit du public comme une note d'espoir dans un monde où la folie des hommes semble danser joyeusement autour du bûcher des énergies fossiles. Quant au Prix Alain Estève - récompensant la meilleure réalisation technique – il a été attribué au magnifique film de Thierry Robert On a Marché sous le Pôle” : des images renversantes prises sous et sur la banquise par une équipe de chercheurs partis étudier à pied la calotte glaciaire. Enfin, le film Azadi : Freedom, réalisé par Antony Bonello et mettant en parallèle du ski de poudreuse au Cachemire et l'espoir de voir les touristes revenir dans cette région dévastée par 20 ans de guerre, est reparti lui avec deux récompenses : les prix Espoir CMC et Ushuaïa TV. Un documentaire somme toute relativement ordinaire et sans réel esprit d’aventure qui profite de l'inexpérience de son réalisateur et d’un sujet fraternel pour rafler deux trophées.

UNE qUiNzièmE ÉDiTioN SoUS LE SiGNE DE L'ESpoirAvec des salles combles à toutes les projections, cette quinzième édition du Festival du film Aventure & Découverte marque un nouveau succès pour la station de Haute Tarentaise. Animé par un tonitruant Sylvain Tesson qui aura réjoui le public par ses traits d'esprit et son humour, le festival a en outre permis de rencontrer l'aventurier des airs Bertrand Picard (solarimpulse.com), mais également le cinéaste Luc Jacquet venu présenter un nouveau projet de film : C'était la Forêt des Pluies. Le réalisateur de La Marche de l'Empereur s'est associé au botaniste Francis Hallé pour réaliser un documentaire sur les dernières forêts primaires tropicales qui risquent d'avoir totalement disparues d'ici une dizaine d’années. Ce film annonce projeté lors de la soirée de clôture du festival en présence de Luc Jacquet a pour double ambition de financer le tournage d'un documentaire (rendez-vous sur wild-touch.org) et d'éveiller les consciences sur cette perte irrémédiable que constituerait la disparition des forêts primaires. Les présences de Bertrand Picard, les yeux rivés vers l'espoir d'un avenir meilleur, et de Luc Jacquet, le regard porté vers la beauté du présent, nous témoignent que l’aventure demeure aussi imprévisible que jamais, mais qu’elle implique désormais la survie de notre planète.

www.festival-aventure-et-decouverte.com

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LE BoNhEUrEST DANS le pied

La randonnée est une

affaire de pieds et

ces vingt-huit os et

vingt muscLes qui nous

emmènent au bout du

monde méritent toute

notre attention. du choix

de La chaussure à La crème

anti-ampouLes, voici de quoi

partir marcher du bon pied.

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29 |LE piED|Escape #36

PartagerLes enfants explorent leurs pieds avec délice, les prenant même pour un cornet de glace, et, ayant finalement découvert leur utilité, les oublient tout aussi vite. Pourtant le pied, construction complexe de vingt-huit os, d’une centaine de ligaments et de vingt muscles, supporte sur quelques centimètres carrés de peau tout le poids du corps, poids multiplié lors de la marche ou de la course. Ainsi, les pieds d’une personne de soixante-dix kilos marchant 1,5 km supportent cent-vingt tonnes de poussée ! « Le pied est extrêmement sollicité : c’est une petite surface qui doit supporter une grande masse, le moindre bobo peut avoir de grosses conséquences », indique Emmanuel Cauchy, guide, médecin et créateur de l’IFREMMONT.Le randonneur commence d’abord par trouver chaussure à son pied. Pour Gilles Marquette, spécialiste dans le domaine de la petite orthopédie médicale et sportive : « soigner ses pieds commence par le bon choix de magasin, avec un professionnel qui va contrôler vos pieds, vous conseiller les bonnes marques et les bons modèles adaptés à la forme de vos pieds. Les pieds forts et larges s’orientent vers des marques comme Meindl ou Lowa, les pieds fins vers les marques italiennes comme Scarpa, Trezeta ou Sportiva. »

Prévenir et guérirLe printemps sonne le début de la saison de randonnée. Les pieds reprennent le chemin des chaussures de marche après un hiver au chaud. Pour les orteils fragiles, « c’est le moment d’un passage chez le pédicure, conseille Gilles Marquette, les semelles orthopédiques ne sont pas réservées aux seuls pieds à problèmes, tous les pieds sont asymétriques et possèdent leurs déséquilibres ». « les semelles permettent de décharger les points d’appui douloureux qui peuvent transférer les chocs du pied au dos », confirme Emmanuel Cauchy.La prévention, c’est également une affaire d’attention régulière comme un massage « de la voûte plantaire qui permet de solliciter des parties endormies qui ne le sont habituellement pas », précise le créateur de l’IFREMMONT. Vos pieds ont à leur disposition tout un arsenal de crèmes pour se préparer à une rando, de crèmes contre les ampoules (comme la crème Nok des laboratoires Akiléine) et de pansements adaptés (ne partez pas sans une boîte de pansements anti-ampoules de type Compeed ou Epitact).

Chaussettes sèchesFaites travailler vos pieds, ils ne demandent que ça : « marcher dans tous les types de terrain aide à la proprioceptivité du pied : il s’agit de stimuler les récepteurs présents dans les pieds pour améliorer leur réactivité et prévenir les entorses de cheville. Il est conseillé de s’habituer à marcher dans des terrains meubles (sable par exemple) pour solliciter tous les types d’appuis et faire travailler les articulations », complète Emmanuel Cauchy.Ensuite, ce sont des réflexes à avoir : changer ses semelles affaissées plutôt que ses chaussures et éviter les chaussures neuves pour une rando (il faut les « casser » en 4 à 5 sorties préalables). La chaussette (voir encadré), elle aussi, occupe une position stratégique dans la panoplie du randonneur. « On voit des pathologies cutanées avec des mauvaises chaussettes », prévient Gilles Marquette, « il faut choisir des modèles conçus pour la randonnée, avec des matériaux de type Coolmax qui gardent les pieds au frais. La chaussette a beaucoup évolué et ce serait dommage de ne pas en profiter. » Réveillez vos orteils, vous profiterez mieux de vos randonnées : le bonheur est dans le pied !

G.D.

Supinationou pronation ?sur un pied « normal » l’axe du talon est vertical. Un pied pronateur s’affaisse vers l’intérieur, un pied supinateur est en appui sur les bords extérieurs. posez vos vieilles chaussures de marche ou de course bien à plat, l’usure donnera une indication de votre tendance : pronateur, supinateur ou normal. Ceci vous aidera à choisir vos prochaines chaussures pour compenser l’éventuel défaut de vos pieds. Une semelle orthopédique est également très bénéfique.

La chaussette, seconde peau du piedLa chaussette a connu ces dernières années des progrès techniques qui bénéficient aux sportifs, notamment les marcheurs au long cours : exit les vieilles chaussettes qui partent en accordéon au mollet. x-socks est l’une de ces marques qui font avancer le produit. Les chaussettes x-socks bénéficient de trois brevets : une conception anatomique (respectant au mieux la morphologie du pied avec une chaussette droite et une chaussette gauche), un tissage différent au niveau de la cheville qui stabilise le pied et un tissage plus fin de la plante du pied jusqu’au mollet pour évacuer la chaleur. il faut l’essayer pour le croire : le pied reste frais et la chaussette ne bouge pas autour du pied. Charlotte halgrain, responsable produit x-socks, déplore cependant : « les consommateurs ont encore des habitudes qu’ils ne sont pas prêts de lâcher. pour le ski par exemple, ils sont rassurés par une chaussette épaisse, dans laquelle ils vont transpirer, alors qu’aujourd’hui nos chaussettes les plus techniques sont les plus fines. » et « fin » ne veut pas dire « froid ». Une chaussette épaisse peut en effet ralentir la circulation du sang, à l’inverse d’une chaussette plus fine. et skier avec une chaussette fine par -15°C sans avoir froid, c’est une vraie révélation !


Le BArEfootcoup de barre marketing ou révolution ? On nOUs aUrait raCOnté des CraqUes pendant des déCennies ? nOs rUtiLantes ChaUssUres de rUnninG, amOrtissantes, prOteCtriCes seraient à L’OriGine de pathOLOGies dU pied, des GenOUx, des hanChes, dU dOs… a COntre COUrant, Les adeptes des nOUVeLLes ChaUssUres « minimaListes » CLament : « iL faUt réapprendre à COUrir aVeC des prOdUits sans amOrti, ULtra fins et LéGers ». Ces Va-nU-pieds sOnt-iLs de dOUx rêVeUrs ? Par Franck Oddoux

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C’est l’histoire d’une idée d’apparence saugrenue, voire totalement rétrograde. L’idée explosive, c’est celle-ci : jetez vos superbes chaussures de running et courrez pieds nus, ou presque. Halte

à la technologie, aux semelles amortissantes, au maintien de la voûte plantaire, aux empeignes enveloppantes : place au courant (révolution ?) minimaliste. Tout a commencé doucement, avec des hommes et des résultats en course troublants. On se souvient de l’éthiopien mutant Abebe Bikila qui remporte le marathon des JO de Rome en 1960… pieds nus ! On découvre que d’autres tribus africaines comme les Kalenjins du Kenya courent aussi pieds nus ou en sandales rustiques. Ces derniers ont remporté plus de 40 % des épreuves de demi fond et fond aux JO et Championnats du monde. Troublant, une fois encore. Les médecins lancent des recherches génétiques et biomécaniques pour tenter d’expliquer ces exploits et comprendre comment on peut se passer de l’interface technologique de la chaussure tout en restant performant. Quelques voix commencent à pointer, pas très fortes au début : nos chaussures de haute technicité produiraient l’effet inverse de celui recherché. A force de trop filtrer le terrain, notre pied, notre corps adopteraient une mauvaise posture, ce qui favoriserait les blessures. Grand coup de balais ! En un revers de main, le marketing des grandes marques martelé depuis des décennies est renvoyé aux calendes grecques. Le doute s’insinue.

Born to run

Le doute devient persistant avec la publication de l’ouvrage de Christopher McDougall « Born to run ». Pas d’accents springsteeniens dans ces pages mais une mise en lumière de la foulée des indiens Tarahumas au nord du Mexique. Là encore, la démonstration est faite par ces hommes que de simples sandales suffisent pour courir des heures sur terrain parfois tourmenté. De tout temps, ces indiens ont été capables de courir de très longues distances à une vitesse étonnante. McDougall s’est beaucoup interrogé, a observé cette tribu jusqu’à commettre son best-seller, élevé au rang de bible par tous ceux qui aspirent à courir « autrement ». Depuis, il donne des conférences pour expliquer que l’amorti de nos chaussures est une ineptie. L’invention du co-fondateur de Nike, Bill Bowerman, premier homme à

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si nous avions fait mauvaise route avec nos techno-chaussures ? Des prototypes dits « minimalistes » sortent des labos. Ils déclenchent scepticisme, quand ce ne sont pas rires, gausseries et railleries. En 2006, Vibram lance courageusement au marathon de Boston, ses inimitables Fivefingers ultralégères : mi-hommes, mi-singe ! La forme des orteils est apparente, la semelle très fine et souple… comme le reste de cette espèce de sandale d’un nouveau type. Patrick Sweeney, coureur américain s’empare de la nouveauté et gagne le marathon de Palo Verdes (Californie) en 2010 : démonstration. Depuis, toutes les marques de running proposent un modèle minimaliste dans leur gamme. Sur ce thème, les blogs, les ouvrages, les conférences foisonnent. Les langues se délient, les sceptiques rencontrent les enthousiastes illuminés, on réapprend à courir à l’aide de vidéos sur le net.

avoir eu l’idée de glisser une pièce caoutchouc pour filtrer les chocs, est purement et simplement foulée au pied. Dans ce confort moderne, le pied perd sa capacité d’adaptation, les tendons, les muscles travaillent moins. A chaque foulée, le poids du corps se porte sur le talon d’où les traumatismes. Pieds nus, l’appui au sol se fait plus sur l’avant, en minimisant les chocs grâce à un meilleur déroulé. Les chevilles, les genoux, les hanches et la colonne vertébrale sont moins sollicités. Banco. Les biomécaniciens s’en mêlent et des marques commencent une petite révolution intellectuelle : et

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Le bare foot où l’art de courir

avec des chaussures qui

ressemblent à une seconde

peau. il faut réapprendre

l’appui au sol, changer

sa posture… « pour le

plus grand bien de nos

articulations » disent les

biomécaniciens…


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On n’avait jamais vu de tel débat dans le milieu de la course à pied ! Alors, le bare-foot ? Révolution ou imposture marketing ? Escape a pu courir les modèles de Merrell et de Vibram. Il faut avouer que les premières foulées sont raides… On se trouve en prise (très) directe avec le sol, sans maintien… Il faut alors être très open-minded pour changer sa posture et se lancer dans un apprentissage plus ou moins long. Personnellement nous n’avons pas pu franchir le pas, sans doute trop habitués au classicisme technologique. Il y a quelques semaines, en reportage en Utah, il avait été convenu d’un petit trail matinal avec Chris, capitaine dans l’armée US qui cherchait un running partner. Alors que je sortais mes « The North Face » regular de mon sac, Chris piaffait d’impatience avec ses Fivefingers avec lesquels il coure… tous les jours.

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Les fivefingers… Une gueule d’enfer pour des pieds qui ressemblent

à des mains ! ils sont devenus les porte drapeaux du mouvement bare

foot. « Ça ne marchera jamais ! » déclaraient les sceptiques à leur

lancement…

34 |pAroLES DE traiLerS|Escape #36

Kilian Jornet | team salomon

“Prendre soin de ses pieds, surtout pour les longues distances, c’est primordial. Choisir des chaussures une demie-taille en dessus de sa pointure, pour les ultras, c’est une absolue

nécessité. Les chaussettes ne doivent pas faire de plis, elles doivent être bien serrées autour du pied, bien ajustées. Sus à l’humidité : elles doivent sécher rapidement. En prévention, lorsque la météo annonce chaud, je m’enduis les pieds de Flamazine, une crème à se procurer en pharmacie, prévue pour les brûlures. Elle soigne aussi très bien. Sur la traversée des Pyrénées, la pluie des premiers jours m’a occasionné des ampoules, j’ai appliqué cette formule hyper hydratante, elles se sont résorbées très rapidement. Les chaussures doivent être adaptées à sa morphologie. Je cours toujours sur la pointe, donc je choisis toujours des semelles light. Un conseil : veillez vraiment à ne sentir aucun point dur. Ce qui passe inaperçu dans le magasin ne passera pas sur le terrain. Un serrage de cordons pas optimal et c’est la cata, surtout en ultra. »

Denis Delobel | Coureur amateur, parisien

“ Je choisis mes runnings chez Planète Jogging, ils analysent ma foulée (pour voir si j’ai le pied pronateur, supinateur ou universel), enquêtent sur la fréquence et la durée de mes

sorties, mon poids. On se dirige alors vers le grand mur de baskets et ils me disent « Voilà, tu as les choix entre ces trois modèles ». Je ne les garde pas trop longtemps, jamais plus d’un an. Il faut aussi très bien les laver, enlever les semelles, les sécher soigneusement. Un bon entretien fait une bonne chaussure. »

xavier Bloem | marques tecnica et hoka

“Quand on prépare une course, on se prépare les pieds. Plus l’effort va être long, plus il faut s’appliquer. Votre objectif ? Eviter les échauffements, pour ne pas souffrir. La meilleure

solution, c’est la crème. Tingerlaat, par exemple, a fait ses preuves. Quand il pleut des trombes, je m’asperge d’Urgo en spray le jour J, cela offre une couche de protection supplémentaire. Mes chaussettes sont de bonne qualité, déjà testées. Plus elles sont fines, mieux c’est. Plus tu as de matière, plus elles bougent. Le laçage de la chaussure doit apporter un « serré maintenu », pas un « serré compressé ». L’idée, c’est d’éviter tout mouvement du pied dans la chaussure. L'ensemble doit faire corps, la chaussure doit être le prolongement du pied. En largeur, on prend au plus juste. En longueur, il faut avoir de la place. Plus on va courir longtemps, plus le pied va gonfler. Nous avons adopté un concept Oversize TRS Max avec la Diablo, en particulier, avec lequel on a doublé le volume de la semelle sans perte de sensibilité et de rebond, pour que ça pulse. La surface d'appui est augmentée de 30 %, on est partis sur les règles de bases de proprioception : le pied ne doit pas subir de perte d'infos et de sensations kinesthésiques.

Anne Valéro | team mizuno

“ J'essaie de rester sur des réflexes très simples en me massant les pieds dès que j'en ressens le besoin avec une crème hydratante pour conserver des tissus élastiques. S’ils sont échauffés, je les

passe sous l'eau froide et je prends toujours une bonne demi-pointure de plus, évidemment ! »

iLS prENNENT LeurS PieDSAU SÉriEUxamateUrs aVertis OU prOfessiOnneLs dU traiL, iLs Ont ChaCUn LeUrs petites teChniqUes pOUr prendre LeUr pied aVeC Les LeUrs. ChaUssUres, ChaUssettes, Crèmes et OnGUents, tOUt est bOn pOUr Une meiLLeUre prOteCtiOn de L’OUtiL de traVaiL nUmérO Un en traiL : Le pied. COnseiLs de COUreUrs. Par Myriam Cornu

françois hivert | Coureur amateur, savoyard

“ J’ai surtout les chevilles fragiles, alors la préparation de mes pieds passe par beaucoup de proprioception. Je cours avec des Hoka qui, avec leur forme en olive, te mettent bien sur

l’avant. Il faut s’adapter un peu à la surépaisseur, au début, mais ensuite elles se montrent super confortables, notamment dans les descentes. En route pour la Diagonale des fous ! »

françois d’haene | team salomon

“Six jours avant une course, je coupe soigneusement mes ongles, pas trop courts, et commence à m’enduir de Nok. Un podologue nous prépare des semelles de type Sidas,

qui nous épargnent les frottements et les cors en épongeant bien la sueur. Pour ne pas flinguer l’amorti, on bénéficie de plusieurs paires par an, ce qui ne peut évidemment pas être le cas d’un amateur, mais il faut toutefois veiller à renouveler ses chaussures assez régulièrement. Vu mon poids, je privilégie des semelles assez épaisses, gagnant en résistance ce que je perds en sensibilité. »

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Le secret de pieds toujours au secLa membrane GORE-TEX® constitue le coeur des produits GORE-TEX®. Elle contient 1,4 milliard de pores microscopiques par cm2, qui sont 20 000 fois plus petits qu'une goutte d'eau (pluie), mais 700 fois plus grands qu'une molécule de vapeur d'eau (sueur). Ainsi, la membrane GORE-TEX® est parfaitement imperméable et respirante, garantissant un confort thermique optimum. Intégrée dans le chausson qui compose la chaussure, elle n'est pas visible à l'oeil nu mais est pourtant totalement efficace.

Courez, reSPirez !

Que ce soit pendant une séance d'entraînement ou pour participer à la course la plus engagée, vos pieds doivent rester au sec.

Des pieds mouillés deviennent très vite synonymes d'ampoules et d'échauffement. L'inconfort s'installe et les performances s'en ressentent. La respirabilité, c'est-à-dire la capacité à évacuer la vapeur d'eau est le moyen le plus efficace pour le corps humain de se refroidir. Lors d'une activité intense, c'est jusqu'à quatre litres d'eau par heure et l'équivalent d'un verre d'eau par pied qui peuvent être produits. C'est pourquoi il est essentiel d'avoir des chaussures respirantes. La membrane GORE-TEX® permet d'évacuer efficacement la vapeur d'eau tout en apportant une imperméabilité durable. Plus besoin de se soucier de son équipement, une seule chose compte, finir la course !

36 |commUNiqUÉ|Escape #36

Texte et photos : Christophe Raylat

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pour plus d’informations sur les produits GOre-tex® ou trouver un magasin près de chez vous, connectez-vous sur www.gore-tex.fr ou contactez le service consommateurs au 0 800 096 096.

aStuCe : Les Bonnes chaussettesAvant de mettre le pied dehors, pensez à enfiler des chaussettes adaptées. Porter des chaussettes n'affecte pas la fonctionnalité de la membrane GORE-TEX® mais choisir une paire 100 % coton n'est pas conseillé car elles absorbent l'humidité et la conservent, annulant ainsi les effets de l'isolation : la transpiration ne pas s'évacuer correctement de vos chaussures et vos pieds risquent de prendre froid ou de s'échauffer. Les matières synthétiques sont donc vivement recommandées.

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Huit jours, huit étapes, 4 pays, plus de 260 km, 15 000 m de dénivelé positif, et une dépense énergétique quotidienne équivalente à celle des coureurs du Tour de France ! Quelques chiffres qui en disent long sur la prochaine GORE-TEX® Transalpine Run qui se déroulera du 3 au 10 septembre 2011 pour la 7ème année consécutive. Une course extrême… même pour les plus expérimentés. En savoir plus : www.transalpine-run.com

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38 |mATÉriEL|Escape #36

LeS SemeLLeS antiDéraPanteS BoN piED BoN œiLdepUis qU’iL a VOULU prOtéGer ses pieds de La riGUeUr dU sOL, L’hOmme a CherChé Le mOyen d’Obtenir Une semeLLe aUssi effiCaCe qUe La COrne de ses pieds. en mOntaGne, La VariabiLité dU terrain et L’inCOnstanCe des sitUatiOns a néCessité La reCherChe dU meiLLeUr COmprOmis entre adhérenCe, isOLatiOn et LOnGéVité. Par Antoine Grospiron Jaccoux


LES viBrAmcriSSENT DANS LES virAGESAujourd’hui, lors de la quête d’une chaussure de montagne, de trekking ou de trail, la semelle est volontiers estampillée d’un logo octogonal jaune, celui de la marque Vibram. La semelle Vibram est tellement répandue qu’elle s’apparente quasiment à une antonomase de la chaussure de montagne, comme la marque frigidaire est devenu celle du réfrigérateur. Dans son livre Au-delà de la verticale, Georges Livanos décrit des alpinistes qui marchent si vite qu’on entend leurs Vibram crisser dans les virages. Pas étonnant puisque la gomme des semelles, le caoutchouc vulcanisé, était directement issue de la technologie des pneumatiques.Il était une fois un alpiniste italien du nom de Vitale Bramani, propriétaire d’un magasin d’articles de montagne à Milan. En 1935, lors de l’ascension de la pointe Rasica, lui et ses compagnons sont surpris par le froid et la neige alors qu’ils sont partis équipés d’escarpins pour une course de rocher. La belle escalade se transforme en drame et six hommes meurent au cours de la retraite. Pour Bramani, la catastrophe est en grande partie due aux escarpins de chanvre et il cherche dès lors à trouver un

compromis entre chaussures d’hiver et souliers d’été. Aider par l’un de ses amis, Leopoldo Pirelli, petit-fils du fondateur du groupe Pirelli, il met au point une semelle en caoutchouc vulcanisé à la fois isolante et dont le relief permet de garder de l’adhérence sur tous types de terrains et par tous les temps. La semelle Carrarmato (‘tank’ en italien) est la première née de la société Vibram (du nom de Vitale Bramani) qui, de par sa polyvalence, va révolutionner la pratique de la montagne.


TroUvEr SEmELLEà SoN moDèLESi Vibram est le grand leader sur le marché des semelles de montagne, la concurrence existe. Cette concurrence vient soit d’autres fabricants de semelles comme l’italien Frasson, le coréen HyperGrip ou l’américain Five Ten, soit de marques de chaussures qui développent leurs propres semelles avec des fabricants de gomme. À ce titre, il est nécessaire de faire un point sur les différentes options qui s’offrent à un fabricant de chaussures pour obtenir la semelle désirée.“Pour un fabricant comme Vibram, il existe deux types de partenariats : les semelles dites de ‘collection’ ou ‘ouverte’, c’est-à-dire une semelle achetée par un fabricant de chaussure sélectionné par Vibram en fonction de critères de savoir-faire et de qualité ; et les semelles développées en collaboration avec la marque de chaussure. On parle alors de semelle ‘exclusive’,” explique Pierre Osella, chargé de communication pour Vibram.

Ainsi, les marques ont trois options : soit elles développent leurs propres semelles afin d’en être propriétaire, soit elles travaillent en partenariat avec un fabricant pour mettre au point une semelle ‘exclusive’ (et donc être seuls sur le marché avec ce produit), soit elles achètent une semelle de ‘collection’. La différence se joue au niveau des coûts : une semelle ‘de collection’ étant évidemment moins onéreuse qu’une semelle ‘exclusive’, et celle-ci étant à son tour moins chère qu’une semelle auto produite. Cette dernière option nécessite en effet des frais de moules importants et seules quelques marques aux reins solides peuvent se le permettre. C’est le cas, entre autres, de Salomon avec Contagrip, Tecnica avec Technigrip ou La Sportiva avec Frixion. Enfin, seul Five Ten produit sa propre gomme, toutes autres les marques de chaussure développant des semelles

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travaillent avec des fabricants de gomme existants.D’autre part, une marque qui travaille en partenariat avec un fabricant de semelle peut très bien développer une semelle ‘exclusive’ pour un modèle particulier et acheter une semelle de ‘collection’ pour d’autres modèles. Cependant, le client ne pourra faire la différence car rien n’indique que tel modèle dispose d’une gomme ‘exclusive’ ou de ‘collection’. Il faudra alors se fier à la compétence du vendeur (ou au prix) pour savoir si tel modèle de chaussure dispose d’une semelle développée spécifiquement. Certaines marques ont néanmoins la réputation de travailler plus harmonieusement que d’autres avec un fabricant de semelle, c’est par exemple le cas de Merrell, Meindl ou SCARPA avec Vibram.

en 1935, Lors de L’ascensIon de La poInte rasIca, ILs sont surprIs par Le froId et La neIge aLors qu’ILs sont partIs équIpés d’escarpIns pour une course de rocher. La BeLLe escaLade se transforme en drame et sIx hommes meurent au cours de La retraIte. pour BramanI, La catastrophe est en grande partIe due aux escarpIns de chanvre et IL cherche dès Lors à trouver un compromIs entre chaussures d’hIver et souLIers d’été.


TroUvEr SEmELLEà SoN piED“Plus on est souple, plus on bouffe vite,” résume avec son charmant accent italien Simone Avenasi, en charge du développement chaussure chez Millet. La composition d’une semelle est faite d’un mélange d’éléments chimiques qui vont la rendre soit plus souple, soit plus rigide. Les fabricants doivent alors jouer d’un doux équilibre entre la résistance à l’usure grâce à une gomme dure, et l’adhérence qui nécessite, au contraire, une gomme souple. Mais cette schématisation n’est que la gomme qui cache la semelle. Il existe en effet de nombreuses variantes de semelles en fonction des activités, ainsi une semelle pour une activité de canyoning n’aura évidemment pas grande chose à voir avec une semelle dédiée à l’alpinisme. Pour Pierre Osella, il existe trois grands critères pour la mise au point d’une semelle : le mélange de différentes gommes, le design et l’épaisseur. Ces trois critères vont tous avoir un impact sur la performance recherchée et ouvrent donc un champ de possibilité illimité. Chacun de ces critères portant déjà d’innombrables variations, la conception devient un joli casse-tête quand ils sont associés dans une équation à trois vecteurs. Ainsi, les possibilités d’associations de gomme entre elles, la sculpture du crantage ou la répartition des épaisseurs, le tout en fonction de l’activité et des différents points d’impacts de la chaussure laissent aux chercheurs de belles perspectives d’investigation.Ajoutons à cela les recherches dans les composants des gommes - comme Frasson qui intègre du tissu ou HyperGrip qui incorpore des plaques de fibre de verre – et la science de la semelle s’apparente de plus en plus à un vilain mal de crâne. Quant au simple bipède entrant dans un magasin de montagne et cherchant à se protéger les petons, il ne lui reste plus qu’à espérer tomber sur un vendeur thésard en pneumatique et en podologie. Sans rire, reste à chacun de se faire son avis en fonction de sa pratique, qu’elle soit plus axée montagne, randonnée ou trail. Mais une chose est sûre, et là on en revient au bon sens de Simone Avenasi : plus vous marchez, plus vous usez vos semelles et moins vous aurez d’adhérence, cruel dilemme.

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46 |porTfoLio|Escape #36

Page précédente. Majka Burhardt en pleine ascension à Watersports dans la région du nord de la Namibie. Photo | Gabe Rogel

Ci-dessus. Le belge Nico Favresse, lors de son expédition au Groenland, en train de gravir les 850 mètres de "The Devil's Brew", une voie qui s'élève au-dessus de la mer. A cette période de l'année, le soleil de minuit éclaire toute la journée.Photo | Ben Ditto

A droite. Ambassadeur escalade Patagonia, le Canadien Sonnie Trotter se fait plaisir Mill Creek, dans l'Utah, sur "Prosthetics" (5.13 / 7a).Photo | Jeff Johnson

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Magnifique mouvement de Matt Maddaloni pendant la première ascension de "The Line of the Rose" à Ko Kha, dans le golfe de Thaïlande. Rassurez-vous, s'il n'est pas assuré, c'est parce qu'il grimpe au-dessus de l'eau... Photo |

Diana Sabreen

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Stefan Kosz surfe une vague de pierre au-dessus de la mythique île de Kalymnos, en Grèce. Photo | Reinhard Fichtinger

A droite. Jorge Ackermann sur l'avant-dernière longueur de la voie de la face ouest du Cerro Torre, un sommet à la

frontière entre l'Argentine et le Chili, en Patagonie. Photo | Rolando Garibotti

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Page de gauche. Chambre avec vue pour Jonathan Thesenga, Kate Rutherford et Brittany Griffith lors de l’ascension de l’Acopan Tepui (Gran Sabana, Venezuela). Photo | Mikey Schaefer

Appelé également le "Cervin de Namibie", le Spitzkoppe est un amoncellement de pics granitiques, situé au coeur du Damaraland, entre Usakos et Swakopmund, dans le désert de Namib. En action, Kate Rutherford sur "Herero Arch". Photo | Gabe Rogel

Ci-dessus.Trail matinal pour Cindy Koo, sous le regard de Ha Ling Peak à Canmore, en Alberta (Canada). Photo |

Ryan Creary

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54 |pAroLES D'exPertS|Escape #36

Jeff tripardGuide de Haute Montagne, Co-fondateur du voyagiste Allibert Trekking

Le trek, Jean-François Tripard, dit "Jef ", ça le connaît. Quarante ans qu'il parcourt le monde à la force de ses mollets ! Si les voyages qu'il organise l'emmènent

régulièrement en Himalaya, ses pas le conduisent aussi dans les déserts du monde entier. Du coup, Jef porte une attention toute particulière sur le choix de ses chaussures. "J'apprécie, comme beaucoup de monde, les chaussures légères, avoue le guide. Il y a trois ans, j'ai commencé à porter des Cosmic. J'en garde une super expérience, notamment au Bhoutan, lors d'un trek d'altitude de 20 jours. Les conditions étaient mauvaises, on était en période de post mousson, c'était très humide. Malgré tout, j'étais un des seuls du groupe à avoir les pieds au sec !"Mais ce n'est pas le seul point qui a plu à Jef Tripard. "L'adhérence en tout-terrain est très bonne, de même que l'amorti. Elle est également assez souple, ce qui est appréciable quand on marche sur du plat, il faut juste bien penser à resserrer l'avant du pied en descente pour ne pas avancer dans la chaussure."Et s'il n'est pas toujours facile de juger de la durabilité d'une chaussure, tant de nombreux facteurs entre en ligne de compte, Jef Tripard avoue en passer "une paire tous les 120 jours de marche environ". Avant d'ajouter : "Il faut faire attention de ne pas la confondre avec une chaussure de haute montagne. Dès que le terrain devient trop pentu, il faut une chaussure alpinisme. Mais pour tout le reste, trek, rando, marche d'approche, la Cosmic est très fiable. On a aucun doute là-dessus !"

Fabienne richardManager produit sacs à dos

S'il est une condition essentielle pour développer des produits fonctionnels et bien pensés, c'est bien de pratiquer le sport auquel ils se destinent. Fabienne Richard,

manager produit Salomon, fait partie de ces ingénieurs qui ont une vraie culture montagne, à même de répondre aux vrais besoins des utilisateurs. Démonstration avec le Sky, le dernier-né des sacs "à tout faire" de la marque annécienne. "Nous avons commencé à travailler sur ce sac en 2010. Nous nous sommes réunis avec toute l'équipe pour identifier les besoins des pratiquants, ce qui s'est fait assez rapidement : les pratiquants se tournent de plus en plus vers des produits légers et durables, à utiliser toute l'année." Le cahier des charges est établi, les matières choisies, et un premier prototype est conçu. Après une nouvelle série de tests terrain et quelques ajustements, l'équipe confie le sac au PGHM, pour des courses à la journée et à la semaine. "Ces tests en conditions réelles sont très importants pour nous. Ça permet de tester les différents accessoires, les porte-bâtons, porte-skis/raquettes… Le PGHM est revenu très satisfait de la stabilité du sac et sa légèreté."Pratiquante régulière, Fabienne Richard a désormais adopté le Sky : "À la base, j'étais une adepte des dos tendu, mais ce sac est vraiment génial, surtout le dos en mesh 3D combiné à un harnais. Sa forme très fine et simple laisse une grande liberté de mouvement. On est tous passé sur ce sac !"

Philippe batouxGuide de Haute Montagne, Alpiniste

Philippe Batoux est un passionné. D'alpinisme et d'escalade bien sûr, mais aussi de ski. Que ce soir dans son métier ou quand il pratique pour lui, Philippe a besoin de matériel fiable. "J'utilise la Core en permanence. C'est la montre Suunto

que j'ai pour mes activités quotidiennes : escalade, alpinisme estival, ski hors-pistes, VTT… Je l'utilise tant que j'estime ne pas avoir besoin d'un GPS." Utilisant ce modèle mythique depuis plusieurs années déjà, Philippe Batoux a pu suivre - et apprécier - les avancées techniques de la Core. "Auparavant, il fallait basculer du mode altimètre au mode baromètre de façon manuelle en arrivant au refuge et en repartant, ce que j'oubliais de faire de temps en temps. Le passage automatique altimètre/baromètre est une réelle avancée."Autre point fort pour Philippe : le graphique de pression atmosphérique. "C'est très utilise pour avoir une tendance météo, surtout quand on est en refuge non couvert par un réseau téléphonique, ou en expé avant de partir pour une ascension."En falaise, en cascade de glace ou en ski hors-pistes, Philippe Batoux ne se sépare jamais de sa Suunto Core. Et vous ?

les sPéCialistes aLPiniSte, GuiDe, ProDuCt manaGer… iLS DiSent tout Sur L'utiLiSation Du matérieL De ranDonnée.

56 |mAToS D'exPertS|Escape #36

le ChoiX des experts

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SALomoN i CoSmiC 4D GtxLégèreté, stabilité et souplesse : ces trois qualités résument à elles seules la Cosmic 4D. Cette chaussure nouvelle génération met le confort et la technologie du trail running au

service de la grande randonnée. En intégrant une membrane Gore-tex, la Cosmic garde vos pied bien au sec, que l'humidité viennent de l'extérieur ou de

l'intérieur de la chaussure. La semelle Contagrip assure une adhérence optimale sur tout les terrains, de la terre au caillou.

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SALomoN i SkyLa forme anatomique du Sky, à la fois simple et bien conçue, en fait le sac à dos idéal pour les sorties à la journée, tout au long de l'année. Outre ses nombreux accessoires (porte-bâtons, porte-skis latéral, compartiment poche à eau, sangles de compression…) le système de dos Airvent Contact apporte un vrai plus au sac. Le panneau en mesh tendu 3D, combiné à un harnais, offre une excellente ventilation tout en assurant le maintien du sac près du corps, comme on peut le voir sur les sac à dos de trail running.

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SUUNTo i CoreUn des best sellers de Suunto. Maintes fois récompensées, la Core offre toutes les informations nécessaires pour trouver son chemin dans les régions les plus reculées du monde. Elle permet aussi de garder toujours une longueur d'avance sur les éléments, grâce à la fonction baromètre, histoire de prévoir les conditions météo du lendemain. Sans oublier l'alarme orage, qui informe de toute baisse soudaine de la pression de l'air. En l'honneur du légendaire alpiniste Apa Sherpa, Suunto lance une édition limitée de la Core, baptisée « Extreme Edition Everest » (en photo). Célébrant la 20ème

ascension de l'Everest par Apa Sherpa, qui détient le record du nombre d'ascensions, la Core ne sera produite qu'à 8848 exemplaires, soit une pour chacun des 8848 m du toit du monde.

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58 |TESTS ChauSSureS De ranDonnée|Escape #36

hANwAG | Drifter miD xCrLE TEST EScApE C’est le type de chaussure que l’on passe aux pieds et que l’on oublie. Le confort immédiat est présent dès les premiers pas. Légère, souple dans le déroulé de semelle, elle maintient cependant le pied. Son laçage bloque bien le talon au fond de la coque et le serrage s’effectue jusque dans la zone des orteils. Nous avons longuement marché avec ce modèle, à aucun moment des points durs ne sont apparus (pourtant, l’épaisseur de la languette n’est pas énorme). L’avant du pied est bien protégé et la semelle possède un amorti agréable. On a aimé sa respirabilité (et son étanchéité). Elle plutôt conçue pour des pieds fins. Un très bon modèle pour randonner quasiment toute l’année.

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LE pLUS Légèreté LE moiNS Le laçage sur l’avant du pied demande un peu d’attention

TEcNicA | trek Pro GtxLE TEST EScApE C’est un des coups de cœur de cette sélection. Il n’y a pas grand chose à lui reprocher. Confortable, cette chaussure est très légère aux pieds. Le dosage entre souplesse et tenue du pied est particulièrement bien réalisé (elle est plus souple que la Columbia). On sent une semelle solide mais le déroulé n’est en aucun cas gêné. Elle amortit mais pas trop, là encore on se situe dans la bonne moyenne. Les mousses du haut de tige, le laçage sont des modèles du genre : c’est ferme mais doux. Très étanche, elle ne craint pas les passages dans les flaques. Le premier est très bien protégé des chocs, notamment sur l’avant. Un best-seller.

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LE pLUS Compromis entre légèreté et maintienLE moiNS ras

chAUSSUrESDE rANDoNNÉE

qUaLité de La semeLLe, dU LaÇaGe, maintien de La CheViLLe,COnfOrt, étanChéité… aUtant de Critères pris en COmpte dans Ce test

de ChaUssUres. nOUs aVOns demandé à ChaqUe marqUe Une pairepOUr randOnner à La jOUrnée. VerdiCt dU terrain…

Par Franck Oddoux

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coLUmBiA | DaSk PaSS omni-teChLE TEST EScApE Columbia a mis en test une chaussure rigide, très bien finie et pourvue de tous les atouts d’un modèle haut de gamme. On remarque de prime abord son maintien ferme du pied, on sent que la progression dans les pierriers les plus tourmentés ne lui fait pas peur. La cheville est solidement tenue sur touts les plans, pour la tordre avec la Dask Pass, il faut faire fort ! Le laçage est puissant et surtout il s’effectue sans forcer. La pression sur le cou-de-pied est bien répartie. L’avant de la chaussure offre une protection inviolable. On a aimé la semelle accrocheuse doublée d’un amorti agréable. Sur le plan latéral, on a une grande rigidité, alors que le déroulé du pied s’effectue sans rigidité excessive. Une très belle chaussure pour de la grande randonnée, voire pour une sortie journée technique (ou marche en refuge).

prix i 129,95 euroS

LE pLUS sérieux de l’ensemble, solidité, sentiment d’invincibilitéLE moiNS rigidité

ASoLo | CaCtuS GVLE TEST EScApE Cette Cactus d’Asolo aborde la randonnée avec un esprit différent de celui de ses consœurs. Le talon et l’extrémité du pied sont bien enveloppés et protégés par des renforts. Le reste du pied est enveloppé par un cuir très souple, extrêmement confortable. On obtient une chaussure très légère qui se fait oublier : on dirait une seconde peau. L’enveloppement du pied est très précis, à la manière d’un chausson d’escalade, on ne dénombre pas moins de dix œillets qui descendent jusqu’à l’amorce des orteils. Au niveau de la cheville, idem, on retrouve la souplesse unique du cuir. Il ne faut donc pas chercher avec cette Cactus beaucoup de tenue mais plutôt la légèreté et le confort. Elle est idéale pour une rando sur chemin carrossable ou mieux, pour un trek urbain.

prix i 130 euroS

LE pLUS Confort unique, légèretéLE moiNS maintien de la cheville en retrait

KEEN / tarGhee ii miDLE TEST EScApE La protection des orteils béton lui donne un air un peu pataud, pourtant, lorsqu’on la chausse, on est rassuré par sa légèreté. Il s’agit d’une chaussure très agréable à porter. L’enveloppement du pied est très bon et le confort aussi. Le laçage est 100 % efficace sur le cou-de-pied, un peu moins au sommet de la tige. Un système original de sangle tendue par le lacet fait le tour de la cheville. La sangle est sujette aux chocs, au fortement contre les pierres. Elle est cependant largement dimensionnée, elle devrait résister à l’usure. La stabilité au sol est bonne, l’amorti bien dosé. Le talon est bien enveloppé mais le gros point fort de cette Keen c’est le volume au niveau des orteils.

prix i 139,95 euroS

LE pLUS protection de l’avant du piedLE moiNS quid de l’usure de la sangle de cheville ?

LAfUmA / xmotion miD LeatherLE TEST EScApE La Xmotion de Lafuma est là… mais elle se fait oublier. Elle remplit ses fonctions sans flamber, ni flancher. Légère, souple mais pas trop, elle cible les randonnées à la journée, voire plus. Sa semelle est relativement accrocheuse et procure un amorti soft en talon. La cheville est choyée par de la mousse épaisse. Le laçage est classique mais maintient le pied en place. C’est une chaussure passe partout qui convient aux randonneurs à la recherche d’un produit efficace, sans souci sur lequel ils pourront compter au cas où.

prix i nC

LE pLUS Confort immédiat, amorti en talonLE moiNS peu de caractère

60 |TESTS ChauSSureS De ranDonnée|Escape #36

SALomoN | exit Peak miD 2 GtxLE TEST EScApE L’appui au sol de cette Salomon a été soigné. On ne note pas de tendance à la supination, l’arche du pied étant bien soutenue. Le contact avec le sol est plutôt ferme, c’est une chaussure précise. Son volume est plutôt réservé aux pieds fins même si à l’usage le matériau du cou-de-pied se détend un peu. La protection de l’avant du pied est un modèle du genre et le talon est fermement maintenu à la fois par le laçage et un enveloppement costaud. La semelle n’a pas montré de signes de faiblesse en terrain mouillé, bien au contraire. La languette est suffisamment rembourrée (pas de points durs). La critique vient du laçage sur l’avant du cou-de-pied. Le lacet a du mal à coulisser et l’on perd donc en précision.

prix i 125 euroS

LE pLUS assise au sol. Compromis entre souplesse et tenueLE moiNS extrémité du laçage

vAUDE |Guyana CePLex miDLE TEST EScApE La toute nouvelle chaussure Vaude est née pour affronter de longues marches avec sac à dos (très) chargé. Les pierriers et autres terrains difficiles ne lui font pas peur grâce à un enveloppement très rigide et protecteur. On a l’impression d’une chaussure indestructible grâce aux renforts, pour autant, le poids reste tout à fait maîtrisé (moins de 700 grammes en taille 42). Testée sous la pluie printanière du Vercors, elle s’est montrée étanche. Le chaussage est aisé, le maintien du pied ferme (surtout au niveau de la cheville où il ne faut pas trop serrer les lacets). La semelle conjugue amorti progressif en talon et accroche ferme. On aime sa tenue au sol, son volume important à l’avant du pied et son relatif cintrage en cheville.

prix i 170 euroS

LE pLUS Légèreté, qualité de finitions, qualité semelle, protection du piedLE moiNS fermeté sur le coup de pied

ThE NorTh fAcE | VinDiCator miD ii GyxLE TEST EScApE L’ensemble de cette chaussure est très souple : l’avant de la semelle, le cuir. Il se dégage un grand confort et il est impossible d’avoir un point dur. En talon, on note un amorti très prononcé, nous n’avons pas hésité à courir sur de courtes distances avec ces Vindicator. La semelle doté de crampons prononcés est à l’aise sur tout type de terrains. Le chaussage est très aisé, seule remarque : le lacet qui ne coulisse pas forcément jusque sur l’avant du pied. Excellent blocage du lacet en sommet de tige. Très étanche, bien finie, légère, elle est idéale pour les rando à la journée et pour les adeptes de la vitesse en montagne. Le volume sur l’avant convient à des pieds plutôt larges.

prix i 140 euroS

LE pLUS amorti LE moiNS serrage du lacet sur l’avant du pied

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LAfUmA| xeon 25LE TEST EScApE Le Xeon est un petit sac à dos idéal pour la randonnée, d’apparence classique. En regardant de plus près, il offre pourtant des prestations sympathiques. On a aimé la rain cover (détachable) qui se manie bien et recouvre idéalement le sac. Le porte-bâton est lui aussi présent ainsi que des poches latérales dans lesquelles on loge aisément une gourde grâce à un tissu stretch d’un côté et filet de l’autre. Le dos est à la fois souple et bien rembourré. Les bretelles de prime abord raides et peu épaisses sont pourtant efficaces au vu du volume du sac. La sangle de poitrine rempli bien ses fonctions, son réglage est aisé. On aurait aimé une ceinture ventrale plus élaborée et plus large.

prix i 60 euroS

LE pLUS rain cover. dos efficace conjuguant souplesse et maintienLE moiNS Ceinture ventrale

SALEwA | aSCent 30LE TEST EScApE Avec l’Ascent 30 on peut porter des charges lourdes car son dos très technique supporte les kilos. C’est un mix entre mousse et armature. Le dos est tendu pour la respirabilité et assure une excellente diffusion des appuis. Le dos et la ceinture ventrale sont réalisés en une seule pièce : l’enveloppement et le maintien sont très bons. On sent une rigidité latérale importante due à la structure de l’Ascent 30. Porte-piolets et porte-bâtons sont présents ainsi qu’une rain cover détachable. Les poches latérales, extérieures ne sont pas assez profondes à notre goût.

prix i 99,95 euroS

LE pLUS Capacité à porter de lourdes charges, qualité du dos et des moussesLE moiNS sac assez rigide

ThE NorTh fAcE aLteo 35LE TEST EScApE C’est un sac à dos de prime abord rigide, pourtant, une fois chargé, il se fait presque oublier. Sa qualité principale consiste en un portage solide qui n’a pas peur des charges assez élevées. Nous nous sommes dit aussi qu’il ferait un excellent sac de ski freeride car son dos semi rigide fait une belle protection dorsale… Pour les pratiques estivales, trek, via ferrata, il est à l’aise. On a aimé les zips qui coulissent bien et les sangles qui se manient d’une seule main. On note l’absence de porte-piolet. Polyvalant, il ne rechigne pas non plus à faire un tour en ville, sur le dos d’un vététiste ou d’un marcheur.

prix i 109 euroS

LE pLUS portage charges relativement lourdes.LE moiNS rain cover difficilement accessible

teStSSAcS à DoS 30 LiTrESde LOin, tOUs Les mOdèLes se ressembLent. dans Les détaiLs, de GrOsses différenCes existent dans La qUaLité des pOrtaGes et L’aCCessOirisatiOn. esCape est aLLé sUr Le terrain pOUr se faire sa prOpre idée sUr Les meiLLeUrs saCs de randOnnée à La jOUrnée. Par Franck Oddoux

63 |TESTS SaCS a DoS|Escape #36

coLUmBiA manifeStLE TEST EScApE C’est l’archétype du sac polyvalent, aussi à l’aise à la ville qu’aux champs. On a apprécié le compartiment dédié à la poche à eau : elle tient ainsi en place et ne gène pas quand on veut récupérer des affaires. Ce sac est d’ailleurs le roi des compartiments, on n’a que l’embarras du choix des rangements. Un ordinateur portable peut également prendre place dans le Manifest. Le rangement zippé extérieur permet d’accueillir une veste de protection ou une polaire. Les zips, les sangles, sont de bonne facture. Le poids de l’ensemble est tout à fait contrôlé. On aime les bandes réfléchissantes la nuit et la ceinture ventrale (qui pourrait être plus large) amovible à l’aide de velcros.

prix i 64,95 euroS

LE pLUS polyvalence d’utilisationLE moiNS Ceinture ventrale peu large

miLLET reSPiration 30LE TEST EScApE C’est le coup de cœur de cette sélection : un sac 100 % outdoor. Le dos ventilé marque un maximum de points. Un filet associé à un système nervuré contribue à évacuer la transpiration. La ceinture ventrale est très large et confortable, elle permet un portage équilibré sans être rigide. C’est d’ailleurs l’une des caractéristiques de ce Respiration 30 : il suit les mouvements du dos, du buste, en escalade, pendant la marche voire le fast packing. Son poids est très bas mais la qualité des finitions n’en a pas souffert. Tout est là, y compris des sangles qui coulissent bien. Bonus pour les bretelles ergonomiques, le porte-piolet et bâton.

prix i 90 euroS

LE pLUS Ventilation du dos, légèretéLE moiNS ras

BLAcK DiAmoND oCtaneLE TEST EScApE Le Black Diamond Octane innove ! Pas facile en matière de sac à dos, toutes les bonnes idées étant à priori déjà exploitées par les fabricants qui se creusent la tête depuis des décennies. C’est donc avec curiosité que nous avons testé ce sac original qui possède un dos (un cadre) en alu et un système de ceinture monté sur rotule. Le dos assure un portage de charges lourdes à très lourdes grâce à une bonne répartition (il est très rigide…) alors que la liaison de la ceinture est assurée au centre du dos par une pièce plastique (rotule) qui permet à la sangle ventrale de suivre les mouvements du bassin (montée sur rocher, alpinisme…). L’ensemble est très efficace. Les bretelles, les sangles sont aussi de haute facture. Un sac redoutable d’efficacité pour le transport de matériel d’escalade (dégaines, descendeurs/assureurs, cordes…). PS : la clé btr pour viser la ceinture sur le dos se trouve dans la poche droite de la cienture…

prix i 129 euroS

LE pLUS Capacité de portage poids élevéLE moiNS dos très rigide qui peut gêner


Arc’TEryxaxioS 35LE TEST EScApE L’Axios 35 est un sac original, pensé dans les moindres détails. Le dos rigide adopte la courbe de la colonne verte vertébrale pour un confort de portage des charges lourdes très performant. Sa matière alvéolée est respirante et vue nulle part ailleurs. La poche supérieure est totalement amovible, on obtient alors un sac de grande capacité, encore plus léger. L’Axios possède une forme en V : on accède plus facilement au contenu. L’opération est encore facilitée avec la présence d’un zip latéral. On a apprécié la grande poche extérieure centrale, réalisée en tissu stretch : cette poche se ferme quasiment avec un élastique ingénieux, le risque de perdre ses affaires disparaît. Les focus sur les bonnes idées seraient trop nombreux à lister : qualité et ingéniosité des sangles, zips 100 % fonctionnels, nombreuses poches astucieuses…

prix i 175 euroS

LE pLUS qualité du portageLE moiNS Le prix

KArrimorkoDiak 32LE TEST EScApE De conception classique, ce sac Karrimor est une valeur sûre. Pas de surprise avec lui, pas de concept farfelu, pas de design tapageur. Léger, confortable sur le dos grâce à des mousses très épaisses qui descendent jusqu’aux lombaires, il est à l’aise dans des multiples configurations de terrain et d’activités. Son dos ni trop souple ni trop dur est l’une de ses principales qualités. De forme cheminée, il est aussi très efficace en escalade. A l’intérieur un seul compartiment permet de ranger la poche à eau. A l’extérieur, une grande poche très pratique est utilisable comme fourre-tout. Rain cover, porte-bâton ou piolet (un seul), poches filet latérales complètent le tableau. C’est simple mais bien agencé. Bonnes bretelles ergonomiques.

prix i 79 euroS

LE pLUS Légèreté, simplicitéLE moiNS mousse bretelles qui pourrait être

plus épaisse

SALomoNxa Sky 30 + 10LE TEST EScApE Dans le même esprit que le Lowe Alpine Yocton 35, ce Salomon conjugue légèreté et efficacité : on n’a pas été l’un des leaders de l’équipement en raid aventure pour rien. Bravo pour les bretelles adoptant des mousses de différentes densités et le dos aéré, très souple mais confortable. Ce sac accompagne les mouvements de la colonne. Très bien pensé, on retrouve une multitude de petits détails, rappels de charge, porte-matériel, trois poches filets extensibles, orifices pour que l’eau s’évacue en bas de sac, rangements multiples, zip latéral pour accéder rapidement à tout son matériel. Dans cet esprit on remarque un mini sifflet de secours accessible sans avoir besoin d’ouvrir la sangle de poitrine. La ceinture ventrale est très large (la plus imposante de cette sélection), attention à ne pas porter le XA Sky trop haut sinon les cotes flottantes vont frotter !

prix i 135 euroS

LE pLUS Légèreté, praticitéLE moiNS relative fragilité


LowE ALpiNE | yoCton 35LE TEST EScApE Lowe Alpine prouve que l’on peut faire (presque) le maximum avec un poids ultra light. Le Yocton 35 est en effet une plume sur la balance et le dos. On adore ses sangles minimalistes qui prouvent que la largeur n’est pas gage d’efficacité. C’est un sac d’apprence dépouillée mais tout est présent : poches latérales, sangles de portage, double rangements sur la ceinture ventrale, porte-piolets (au pluriel) et porte-bâton très astucieux et super rapide. Le dos est respirant et très souple : il a été jugé très agréable en escalade et de manière générale dans toutes les activités pour lesquelles on a besoin de plier sa colonne. C’est un excellent produit pour le fast packing grâce à sa légèreté et son maintien sur le dos (excellente ceinture ventrale).

prix i 120 euroS

LE pLUS Légèreté, astuces techniquesLE moiNS ne pas trop le charger (dos souples)

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66 |TESTS PoLaireS|Escape #36

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Par Franck Oddoux

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ThE NorTh fAcE | ViCenteLE TEST EScApE Cette polaire arbore une belle étiquette verte, elle est en effet réalisée en Polartec contenant 50 % de produits recyclés. Cette étiquette est d’ailleurs imprimée avec une encre de soja… C’est une veste légère, très facilement compressible qui reste cependant chaude et conviendra aux petits matins frisquets. Confortable, elle épouse bien les mouvements grâce à ses empiècements stretch latéraux. On a apprécié la qualité des zips et les petites cordelettes pour les saisir plus facilement. Le tissu peut se déformer à l’usage, notamment au niveau des épaules mais il faut déjà lui tirer dessus… Le col monte à mi-cou et les manches amples permettent de porter d’autres épaisseurs dessous. Poche poitrine efficace, intérieur en filet. Un très bon modèle polyvalent qui pourra être utilisé aussi à l’intersaison.

LE pLUS rapport légèreté chaleur. qualité des zips LE moiNS peut se déformer sensiblement à l’usage prix i 100 euroS

coLUmBiA | roaD 2 PeakLE TEST EScApE Cette Columbia est une polaire classique dans sa coupe. C’est l’une des plus chaudes de cette catégorie, nous l’avons même utilisée pour une sortie ski en fin de saison sous une veste de protection. Le zip central est solide car largement dimensionné. Il demande un peu d’attention au niveau du cou, il ne coulisse pas toujours bien. La principale caractéristique de la Road 2 Peak est qu’elle résiste à une petite pluie grâce à son traitement de surface Omni-shield. On a aimé aussi son tissu qui ne se déforme pas notamment au niveau des coudes. Bon point aussi pour le cordon de serrage de la taille. Deux poches permettent de mettre les mains au chaud.

LE pLUS Chaleur, possibilité d’utilisation toutes saisons. Le prix LE moiNS Zip central prix i 64,95 euroS

rAB | BouLDer PuLL onLE TEST EScApE C’est notre coup de cœur en matière de confort : impossible de faire plus douillet que le Polartec Hi-loft Thermal Pro. A l’usage, le tissu ne s’est pas déformé aux coudes et il a gardé de sa splendeur (le noir est resté noir même après de longues semaines au soleil). Cette polaire est plutôt chaude mais moins que la Columbia. Elle possède un demi zip central, elle se passe donc (aisément) par la tête. Très bien finie, elle n’a pas montré de points de fatigue au niveau des coutures. On aime les zips qui coulissent très bien et les petits embouts munis de délicates cordelettes. Bonne protection au niveau du coup (le tissu du garage à curseur du zip aurait pu être plus doux). On remarque une poche poitrine zippée, efficace. Pas de cordon de serrage à la taille mais un élastique qui remplit bien ses fonctions.

prix i 109 euroS

LE pLUS Confort LE moiNS tissu de protection du zip central un peu raide

pATAGoNiA | m’S r1 fuLL ziPLE TEST EScApE L’intérieur de la polaire est « gaufré », ça permet de créer un coussin d’air isolant mais aussi d’augmenter la respirabilité. Très agréable à porter cette R1 full zip propose une chaleur efficace en saison estivale. Elle peut être aussi une couche de complément en hiver, sous une veste de protection. Stretch, douillette, elle n’oublie pas l’efficacité avec des zips qui coulissent très bien et deux grandes poches poitrine qui permettent de mettre ses menues affaires. Pour que le tableau soit parfait, on aurait aimé soit un cordon de serrage à la taille, soit un élastique car on perd beaucoup de calories une fois au sommet (le vent s’engouffre). C’est au final une veste très polyvalente destinée à toutes les activités estivales de montagne, de l’escalade à la randonnée.

prix i 130 euroS

LE pLUS sensation de confort liée au tissu stretch LE moiNS pas de possibilité de serrage à la taille


EiDEr | fornetLE TEST EScApE Eider a joué la carte de la micro-polaire pour ce test. On retrouve donc une veste très légère dont la particularité est la capuche. La Fornet est toujours disponible en fond de sac, dès que la température plonge, elle est de la partie lorsque l’on est en via ferrata ou même en trail running. En alpinisme, sa capuche permet l’utilisation d’un casque et assure une isolation thermique appréciable. Au niveau des poignets, on note le passage pour les pouces pour une étanchéité maximale. La Fornet se passe par la tête car le zip n’est pas un modèle intégral. On aime la protection du cou et l’enveloppement de la capuche. Les empiècements stretch latéraux apportent aussi du confort. Last but not least, on note toujours le souci d’Eider de proposer une coupe, un design étudiés : l’efficacité doublée du look, on ne s’en plaindra pas.

LE pLUS Légèreté, capuche LE moiNS Chaleur en retrait par rapport à certains modèles prix i nC

miLLET | aLPinLE TEST EScApE Pas de doute, cette polaire « Alpin » by Millet est conçue pour les terrains d’aventure. De prime abord on pense avoir affaire à un produit classique. Pourtant sous une pluie fine (ou dans le brouillard épais de Belledonne), on s’aperçoit que le Polartec utilisé est déperlant grâce à son traitement. Cette Alpin est aussi l’une des plus chaudes de la catégorie, on n’hésitera donc pas à se lancer dans de l’alpinisme avec elle. Solide, légèrement stretch, elle reste assez proche du corps, notamment au niveau du cou (attention aux cous de taureau !). Le cordon de serrage de la taille est efface et les panneaux stretch sur les côtés du buste apportent aisance dans les mouvements. Les zips sont solides et performants, en étant à cheval sur les détails, peut-être que Millet aurait pu rajouter de petites cordelettes sur les curseurs.

LE pLUS deux grandes poches de mains. Chaleur, solidité. LE moiNS passage du cou très fin prix i 90 euroS

Arc’TEryx | CoVert CarDiGanLE TEST EScApE Comme d’habitude avec Arc’Teyx, un soin méticuleux a été porté aux finitions. Avec une polaire à 180 euros, on a donc un produit très haut de gamme. Au delà du look cardigan qui lui permet d’être à l’aise à la ville comme à la campagne, on apprécie la coupe. Le volume des manches est particulièrement soigné grâce à différents panneaux cousus. Les gallons élastiques au manches et à la taille, les zips (qui sont un vrai bonheur tant ils coulissent facilement), le design des poches, tout a été pensé. Mais c’est surtout la matière employée qui donne tenue et technicité à cette veste : il s’agit de Polartec Thermal Pro Sweater Knit. Pour faire plus court et moins ronflant, le tissu est très doux à l’intérieur et présente à l’extérieur un aspect « laine ».

LE pLUS Coupe, look, tissu, qualité des finitions LE moiNS Le prix prix i 180 euroS

LAfUmA | zermatt tkGLE TEST EScApE Lafuma a décidé de jouer la carte de la micro-polaire pour cet essai. La Zermatt est une seconde peau, Son intérieur est particulièrement douillet et son tissu stretch est le plus confortable de cette sélection (avec la Salomon). L’ensemble est minimaliste : pas de poches, juste un zip central. Sur les cotés, on note des empiècements en filet pour la respirabilité, ils auraient pu monter jusque sous les bras ? Peut-être que les frottements auraient été trop importants ? En tout cas, cette polaire est tout à fait recommandée pour la rando estivale, elle devra être accompagnée d’une pack-lite.

LE pLUS Confort. efficacité zip central. tissu stretch LE moiNS ras prix i 65 euroS


SALomoN | traCkS fLeeCeLE TEST EScApE Cette polaire légère peut-être utilisée aussi en trail. Elle est munie d’une capuche bien enveloppante et confortable grâce à deux coutures sur le dessus de la tête. Le confort est très bon (tissu très doux) même si parfois on peut sentir quelques coutures. En bout de manches, on peut passer les pouces et l’on obtient quasiment une paire de mitaines pour protéger les mains du froid. Les élastiques sont un peu raides et tendus, le confort autour du pouce n’est pas optimal. Cette polaire est dotée de deux poches non zippées, très pratiques encore pour se protéger. Une fois fermée, cette veste isole bien le cou mais ne monte pas trop haut comme c’est la plupart du temps le cas avec les modèles à capuche (surplus et plis de tissus !).

LE pLUS Capuche et protection des mains LE moiNS inconfort au niveau des pouces ne position mitaines prix i 80 euroS

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70 |EScALADE BauDrierS|Escape #36

L e harnais (ou baudrier) est l’interface devenue indispensable reliant le grimpeur à la corde qui l'assure. Les pratiques qui le nécessitent se sont

considérablement développées (alpinisme escalade indoor et outdoor, ski de randonnée, via ferrata et cordata, parcs aventure...).Du coup, l'offre des différentes marques s’est étoffée. Les modèles plus adaptés et spécialisés se sont multipliés. La recherche de confort, efficacité, qualité d'accessoirisation et quand cela est nécessaire, extrême légèretxé en font des produits qui s'oublient dans l'action.

poUrqUoi crAqUEr poUr UN BAUDriEr rÉGLABLE ?

Longtemps, les modèles réglables qui permettent d'ajuster les sangles des cuisses à l'aide d'une boucle en plus de la ceinture (avec une ou deux boucles) étaient lourds, encombrants et peu pratiques à ajuster. Les nouvelles générations qui apparaissent gomment quasiment tous ces aspects rédhibitoires. La qualité et la légèreté de la bouclerie, la fluidité de sa manipulation, le confort des mousses et sangles, l'accessoirisation complète, les rendent très proches des modèles non réglables en cuisses.Ils offrent la capacité pour un même modèle de s'adapter à la morphologie et à la silhouette, laquelle peut varier en fonction de l'épaisseur des vêtements suivant la météo ou l'activité. Ils peuvent convenir à plusieurs, être prêtés et utilisés par différents gabarits en gardant le même confort. Il ne faudra cependant pas s'attendre à satisfaire « papa obèse » et « fifille anorexique » (pardon pour le cliché ).Last but not least, le contexte économique difficile peut imposer une réduction ou rationalisation dans ces équipements de loisirs individuels ou des ménages. De plus,

situés à peu près dans la même fourchette de prix que les modèles par tailles, ils deviennent attractifs.

commENT choiSir SoN hArNAiS ?

Des critères de choix visuels ne peuvent suffire à garantir le confort, l'aisance, la facilité d'utilisation que l'on doit en attendre. Il est nécessaire d’essayer le harnais en l'enfilant, le manipulant, se déplaçant. C'est seulement en se mettant en suspension de façon prolongée qu'apparaissent d’éventuels points durs ou gène liés à sa conception, position bouclerie, qualité, forme des mousses et sangles.Il faut privilégier les boucles automatiques (présentes sur quasiment tous les modèles) plus évidentes à manipuler et sécuritaires. Il est plus satisfaisant que le réglage des sangles pour l'utilisateur principal soit situé au milieu de leur amplitude (sangle non serrée à fond ou relâchée à fond). Presque tous les modèles ont deux boucles de réglages en ceinture pour centrer le point d'encordement et le pontet.On évitera de se retrouver dans un réglage les poussant à leur maximum (en bout de sangle). Il existe pour certains modèles plusieurs tailles ou prenant en compte plus spécifiquement la morphologie des femmes ou des juniors.Le nombre (4 c'est bien) et la disposition des porte-matériels est un critère de choix. Ils sont plus ou moins rigides. On vérifiera que les élastiques arrières réglables sont amovibles (pour satisfaire les besoins naturels sans se décorder). On se gardera d'oublier que sangles, mousses, coutures sont soumis aux déformations et usures, rayonnement UV, abrasion, chocs (chute conséquente) : le harnais sera donc vérifié régulièrement. La durée de vie dépend de l'usage et du soin que vous lui portez.

Les baudriers régLabLes gagnent du terrain. pLus Légers, adaptabLes à La morphoLogie et aux épaisseurs de vêtements, iLs sont désormais très recommandabLes. queLques conseiLs pour ne pas acheter idiot. Par Pascal Junique

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71 |EScALADE BauDrierS|Escape #36

La séLection escape,

baudriers régLabLes

cAmp | Jasper cr3 Ce modèle au look solide et rassurant satisfera tous ceux à

la recherche de polyvalence. La bouclerie automatique se

manipule bien et est efficace. Les mousses sont épaisses

avec l'intérieur en tissu 3D aérée agréable et des portes

matériel semi rigides bien étudiés. Les élastiques arrières

sont réglables (avec un peu de difficulté) et débrayables.

| Le plus : le système d'ajustement du centrage du pontet et

encordement qui n'oblige pas à une deuxième boucle

| Le moins : peut-être un poil lourd

| poids : 448 g

| prix : 50,23 euros

BLAcK DiAmoND | momentum ds Ce modèle s'avère extrêmement complet, de très bonne facture et

finition. il couvre un large champ de pratiques avec pour une taille (il y

en a 2) une bonne amplitude de réglages. Ses belles boucles fluides

sont facile au maniement. Le poids reste très contenu malgré une

accessoirisation complète et l'impression de solidité de l'ensemble.

| Le plus : la remarquable conception des portes matériels

moulés

| Le moins : raS

| poids : 395 gr (taille xS-m)

| prix : 59,9o euros

pETzL | adJamaavec ce modèle solide qui vous fera de l'usage, à la

couleur peu salissante Petzl a conçu un harnais à la ligne

agréable. il s'avère technique et proche d'autres modèles

non réglables en cuisses du fabricant. on retrouve les

matériaux utilisés : mousses perforées plutôt épaisses pour

les cuisses, ceinture très respirante réunissant combinaison

de mousse aux points névralgiques, maille très fine et

résistante en extérieur, tissu aéré à l'intérieur, agréable

au contact. De la même façon les portes matériels (au

nombre de quatre) ont une bonne rigidité et les élastiques

arrières sont débrayables et réglables en un seul point. Des

boucles automatiques discrètes, facilement manipulables

complètent l'ensemble. Le confort est excellent que ce soit

en suspension ou pour se mouvoir. on pourrait regretter une

seule boucle en ceinture. Cela suffira car ce harnais semble

parfaitement réservé à un usage personnel et s’adapte aux

diverses activités pratiquées : plutôt que destiné à être prêté

à tout un chacun. il existe d'ailleurs plusieurs tailles (3).

| Le plus : respirant, aeré, il évacue bien la transpiration

en ceinture .

| Le moins : un prix un peu élevé

| poids : 435 g (taille m)

| prix : 62 euros

BÉAL | aérocLiff adJust Deux tailles pour ce modèle simple au look épuré et agréable s'adressant

plutôt à un utilisateur qui recherche un modèle tourné vers la falaise et

l'escalade. Sa ceinture large et confortable est en deux parties, laissant

apparaitre un jour propice à son aération. Deux fines boucles règlent

efficacement la ceinture et son centrage. La plage de réglage des

cuisses n'est pas très importante mais deux tailles bien étagées couvrent

une large palette de gabarits.

| Le plus : la légèreté

| Le moins : pas de réglage et débrayage des élastiques arrières .

Poids : 363 g (taille 1)

| prix : 45 euros

L a corde autour du dos et de solides mains ont longtemps fait office d'unique moyen pour enrayer la chute du grimpeur et descendre en rappel. Puis

des éléments mécaniques, mousquetons, huit et premières plaquettes sont venus s'intercaler entre la corde et les mains. Leur efficacité n'a cessé de croitre avec la symbiose de deux objectifs contradictoires : diminuer l'effort pour l'assureur qui doit retenir une (éventuelle) chute et donner du mou aisément pour sa progression.Les appareils que nous avons testés répondent à ce cahier des charges. Ils permettent une multiplicité d'usages : assurage du premier depuis le bas (et en moulinette) ainsi que du ou des seconds depuis un relais avec possibilité de blocage de ceux-ci, et la descente en rappel. Certains fonctionnent avec une corde à double ainsi qu'avec une corde a simple. D'autres simplement avec un usage à simple qu'ils assureront parfaitement mais interdira pratiquement la possibilité de rappel.

Malgré une ingéniosité technologique simple de ces matériels on n’oubliera pas quelques vérités :| Il n'y a pas d'appareil qui "fait tout seul". C'est l'assureur (un humain) qui bloque la chute, assistée, dit-on maintenant par l'appareil. Un appareil ne fonctionne bien que grâce à la compétence de son utilisateur. La gestuelle somme toute commune à tous les appareils inclut le fait de toujours garder la main sur le brin libre (celui qui n'est pas attaché au grimpeur en action). Une paire de gants adaptés peut rendre

service surtout si le grimpeur est plus lourd que l'assureur (on évitera dans ce sens un bien trop grand écart)

| Il convient de toujours être attentif au grimpeur que l'on assure. Faire un nœud en bout de corde (utilisation moulinette) est une précaution nécessaire. Un contrôle avant le départ du bon positionnement de l'appareil et de la gestuelle adaptée de l'assureur (surtout si on ne le connait pas trop) n'est pas superflu.

| Les notices ne sont pas livrées par hasard… Les fabricants font des notices complètes fort explicites accompagnées parfois de schémas éloquents. Il faut les lire attentivement. Il est aussi nécessaire de connaitre le domaine d'utilisation de l'appareil, ses limites et surtout ce qu'il ne faut pas faire.

| Attention au diamètre de la corde… Il peut beaucoup varier (de 7,5 à 11mm environ). Quoi qu'il en soit : une corde fine et fluide coulissera toujours mieux (ou trop, vigilance très recommandée) réduisant efficacité au freinage de l'appareil. Une corde épaisse et raide aura du mal à circuler et la capacité à suivre scrupuleusement la progression du grimpeur en sera affectée.

| En cas de pépin, le système D… Sachez qu’avec un mousqueton à vis hms (en forme de poire) et un demi cabestan on peut pratiquement tout faire si vous venez de perdre votre appareil fétiche. Le

S aP

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’ASS

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Eenvie de se mettre à L’escaLade ? de changer son antédiLuvien 8 ? escape est aLLé sur Le rocher pour faire Le point sur Les principaux appareiLs d’assurages. pour commencer La saison L’esprit tranquiLLe.

Par Pascal Junique

72 |EScALADE aSSureurS|Escape #36

L’avis d’escapesur Les assureurs du marché… cAmp | YoYo

Le yoyo est un appareil sans parties

mécaniques complexes plutôt léger qui

s'usera peu à l'usage. il fonctionne avec des

cordes à simple de diamètre entre 10 et 11

mm (notice) en utilisant impérativement

un mousqueton de type hms (piriforme). Son installation

sur le harnais est simple et assistée par un petit schéma

sur un des flancs.

en situation, son atout majeur réside en sa capacité à assurer

un grimpeur en moulinette (assuré depuis le bas avec renvoi

de la corde dans le relais). La gestuelle classique : une main

fait entrer la corde venant du grimpeur et l'autre paume

vers le bas fait sortir l'excédent de corde fonctionne bien.

Le blocage de la chute est très efficace. il est obtenu par

l'abaissement de la main et le maintien du brin libre corrélé

au basculement automatique du yoyo qui pince la corde

contre le mousqueton et dans une gorge en V. on procèdera

de la même façon en dosant l'action de levier pour le faire

redescendre toujours avec le contrôle de la main freinante

sur le brin libre. il faudra plus de pratique et l'apprentissage

d'une gestuelle spécifique pour répondre correctement

à la fluctuation dans la vitesse d'évolution. il faut veiller

à la demande de corde du grimpeur de tête pour ne pas

bloquer intempestivement et fréquemment celle-ci dans

l'appareil puis se dégager de ce blocage. en maitrisant cette

technique (cf notice), on évitera plus sûrement les bordées

de jurons de son leader.

BLAcK DiAmoND | atc guideL'atC Guide, d'aspect robuste est

un système à freinage variable

pour l'assurage et le rappel. il

peut fonctionner avec des cordes

à simple comme des cordes à

double avec deux niveaux de

freinage suivant la position du

bec profilé à encoches en V. elles sont cannelées du coté

de la main de freinage (capacité au freinage élevée) ou

de l'autre coté (capacité moindre) un pictogramme gravé

sur le flanc reprend ces deux positions. on pourra adapter

donc au diamètre de corde, au poids du grimpeur à assurer

sa capacité de freinage et de défilement. Les flancs de

l'atC par rapport à sa version précédente sont ajourés ce

qui l'allège. Cela permet une meilleure dissipation de la

chaleur en cas de descente en rappel un peu rapide.

a l’usage, il se révèle agréable à utiliser dans les

configurations offertes et couvre bien l'éventail des

diamètres de cordes du marché, pour toute les pratiques.

en position assurage/blocage du second dans les voies

de plusieurs longueurs, le déblocage en suspension peut

se faire en plus du système avec cordelette préconisée

avec un mousqueton à bec fin engagé dans l'œilleton et

faisant levier.

poids : 90 g | prix : 24,90 €

SimoND | toucan 2 Le toucan 2 est un appareil

multifonction (assureur/descendeur

) au prix attractif utilisable avec

cordes à simple jusqu'à 11 mm ou à

double depuis 7,5 mm de diamètre.

Le pictogramme clair sur un seul des

flancs indique le juste positionnement

pour assurer. Sa manipulation aisée

très fluide permet de suivre sans heurt l'évolution du

grimpeur. il ne présente pas d'œilleton à la base des

gorges pour aider au débrayage du second depuis le relais

en cas de blocage comme d'autres. il suffit de passer un

mousqueton (pas trop gros et épais) entre le double

anneau d'attache du toucan et le mousqueton (à vis) de

suspension au relais, et de l'utiliser comme levier pour faire

bascule. Dans toutes les configurations on se gardera bien

de ne jamais lâcher la tenue de la main sur le brin mou

(opposé grimpeur, c'est valable pour tous ces appareils).

en assurant deux seconds, on n'oubliera pas de toujours

sécuriser par un autre moyen le grimpeur au relais pendant

que l'on s'occupe de l'autre. Dans les cas extrêmes (cordes

très fines, grimpeur lourd), on pourra si besoin, renforcer

le freinage en rappel ou en assurant, en juxtaposant un

deuxième mousqueton identique à celui déjà en place.

poids : 90 g| prix : 19,95 €

pETzL | grigri 2on ne pouvait passer à travers ce nouveau Grigri, deuxième génération

d'un appareil au succès certain qui avait apporté une nouvelle façon

de fonctionner par rapport aux systèmes existants. Destiné aux cordes

à simple, il avait accompagné et s'est révélé adapté à l'explosion de

l'escalade en salle, de la moulinette, de l'équipement des écoles

d'escalade. Les ingénieurs ont grandement amélioré de nombreux points.

Les problèmes liés à l’arrivée de diamètres de cordes plus fins ont été

pris en compte (manipulation de la manette de descente, capacité d'auto

blocage, gestuelle parfois un peu spécifique...). toutefois il n’y a pas eu de remise en cause de

son principe de fonctionnement.

on note un gain certain en compacité et en poids et une bien meilleure assistance au freinage

(pour ne pas dire blocage). mais aussi une amélioration de la fluidité et de la continuité de la

circulation de la corde dans l'engin pour les cordes de diamètre fin. La manette de débrayage

pour descendre un grimpeur, plus courte, mobilisant une came plus large, est plus facilement

dosable mais son maniement s'apprend toujours. et si l’on tire tout trop fort et rapidement et

bien ça dégringole toujours trop vite ! avec les cordes plus épaisses le Grigri 2 perd de son

mœlleux mais c'est normal, il est difficile d'accorder les extrêmes. Comme toujours chez Petzl la

notice remarquable, très complète et parfaitement explicite devra être lue et mémorisée. elle servira

avec de l'entrainement à l'utilisateur de base d'exploiter le potentiel du produit en sécurité.

poids : 185 g | prix : 64,90 €

pETzL | reverso 3Pour Petzl, il fallait trouver un successeur au reverso (adapté aux cordes à forts diamètres) et au reversino (aux cordes à fins diamètres). La gageure était de réunir et améliorer en un seul appareil leur fonction d'assureur descendeur. C'est chose réussie avec le reverso 3. Dans toutes les utilisations, il remplit parfaitement

sa tâche. Comme tout ce type de matériel, il est utilisé et relié au harnais par un mousqueton à vis et à celui-ci par l'habituel câble évitant de le perdre. il fonctionne avec tous types de corde : simple, double ou jumelées (les plus fines). en situation, l’assureur adopte la gestuelle classique, héritée du huit, la seule efficace pour donner du mou. Le reverso 3 permet de bloquer, descendre le grimpeur ou engager un rappel. La forme particulièrement étudiée des gorges procure un freinage très efficace et couvre bien la palette des diamètres de cordes. L'inversion du sens de fonctionnement brin main libre coté gros œillet (freinage moindre) s'adressera aux cordes vraiment trop épaisses et peu souples (double ou simple). Le mode assurage /blocage du ou des seconds (schéma gravé sur un coté), très pratique depuis le relais en grandes voies demande précaution, vigilance et apprentissage si on doit débrayer un des seconds avec une cordelette ou un mousqueton à bec fin (bien lire la notice).poids : 77 gr | prix : 25,50 €

76 |4 iDEES oUTDoor|Escape #36

L’oUTDoor

iDÉE n°1Le trail version (vraiment) plein air| Spot : les pentes au-dessus du lac d’Annecy, par exemple.| Le spirit : OK, le trail, c’est tendance. Mais le vol-bivouac, ça, c’est l’éclate. L’idée : « aller où le vent te pousse. Sur une semaine, tu dors là où tu te poses. Tu pars avec le strict minimum, en autonomie quasi complète » sourit « Bert », le boss de Rip’Air, mille idées à la minute et mille mètres heure aussi, à la montée, au minimum, voile sur le dos. Le principe, c’est de faire chauffer ses cuisses à la montée et bouger à peine le petit doigt pour dévaler les sommets. « Le premier jour, vous pouvez viser le col des Frettes, 1060 m de dénivelée positive avec vol au-dessus du lac. Deuxième jour, la Tournette et ses 1995 m de dénivelée sur les pentes de la TSF-Millet, course de ski-alpinisme forcément mythique pour un trailer. Troisième jour, le Charbon, au-dessus de Doussard et ses grands champs herbeux parfaits pour décoller. Les après-midis, au lac, bien sûr ! »| Pour qui ? Pour ceux qui prennent leur pied à s’envoyer en l’air.Le truc qui tue : Pour éviter le côté traumatisant de la descente, exigeante pour l’organisme, le plus simple et le plus rapide, c’est encore de voler. Mais oui, mais c’est bien sûr, il fallait juste y penser. Pour ne pas perdre tous les bénéfices de cet « apport », par contre, il faut s’équiper ultra léger, pour ne pas souffrir dans les montées. | Le matos : une voile montagne qui a subi une cure d’amaigrissement avec le diététicien Bert de chez Rip’air (une 4810 de Flying Planet, par exemple, ‘2,7 kg au compteur contre 6 kg environ pour une voile « classique », 2700 €), accompagnée d’un pack Rip’air Cross avec un sac-sellette Air TP à 512 g (contre plus de 7 kg habituellement) et une tente auto-portante à 800 g, pour deux personnes (aux Championnats du monde de trail, sur les 17 équipes au départ, cinq en étaient équipé). | La photo à ramener : le lac le plus pur d’Europe vu du ciel, avec pour légende « visite en mode zéro CO2 ».

PaS Comme LeS autreS

version JackassLa tendance outdoor du moment est à La pratique de pLusieurs sports en même temps. après une bonne course en haute-montagne, on tend sa Ligne et on Joue à L’équiLibriste. on peut ainsi mêLer aLpinisme et highLine, mais aussi parapente et traiL, ou, pLus Loufoque, saut à L’éLastique et bmx ou vtt et... camping-car oLd schooL. en route pour quatre idées un poiL décaLées pour L’été. Par Myriam Cornu

| Potientiel facebook 4/5| Adrénaline 3/5| Money : accessible. 280 € et 295 € le pack sac-sellette et la tente. Zéro la nuit en

bivouac 5/5| Branchitude 5/5| Jackpot 4,25 /5 (moyenne générale)

| Version édulcorant : le stage survie proposé par l’école de parapente Flyéo avec simulation d’incidents de vol, histoire de se faire quelques sensations et… d’apprendre à réagir en cas de problème. 310 € le week-end. | Pour en savoir (encore) plus : www.ripair.com

iDÉE n°2 Mont Blanc version full speed| Spot : devinez ? Mais plusieurs versions sont possibles. Depuis St-Gervais (pile 4000 m !), de Chamonix par la voie originelle et par les trois mont Blanc.| Pour qui ? Pour celui ou celle qui court quatre fois par semaine minimum, sur sentiers et dans le raide puisqu’il va falloir arriver à suivre… Vincent Delebarre ! « Un niveau physique minimum très correct est requis pour ce challenge sportif et montagnard. Un novice en alpinisme peut le faire » dixit le guide.| Le spirit : du vertical radical. Le concept de Delebarre - un challenge personnel qui vous pousse à l’extrême – ne se compare absolument pas avec un Mont-Blanc classique. L’idée, c’est d’y aller à fond dans la tentative de record, comme les pros. Ne s’offrir aucun répit, ne souffrir aucun temps mort dans la réalisation de votre challenge perso, par contre, l'esprit de cordée et de la montagne passera toujours prioritaire. « C'est un projet entre le guide et le client, une préparation particulière » précise bien le trailer. « L’autonomie de la cordée et la gestion de la sécurité priment sur le challenge sportif qui n'ira pas au coûte que coûte ». | Le truc qui tue : Vincent Delebarre, vainqueur du Grand raid de la Réunion et de l’UTMB, est guide de haute montagne mais c’est en trailer qu’il vous emmènera au sommet pour une découverte de la haute montagne, ou une redécouverte originale : exit la nuit blanche en refuge ! Départ à 23 heures et arrivée au top en même temps que les autres alpinistes.| Le matos : la panoplie classique pour cette course, « la légèreté sera optimale et non maximale» précise Vincent.| La photo qu’il faut ramener : Vincent et vous, au sommet, of course.

| Potientiel facebook : 3/5 (avec en légende de la photo, « à l’entraînement avec

mon pote Vincent Delebarre, trois podiums à l’UTMB »)| Adrénaline : 4/5 (plus que de l’adrénaline, c’est de la concentration, de

la saine tension que vous vivrez sur cette journée). | Money : 800 € (pour une ou deux personnes), comme

pour un mont Blanc classique. C’est pourtant plus court, en terme d’ascension, me répliquerez-vous ? Certes, mais il y a un gros briefing la veille avec prépa mentale et la gestion est plus fine, l'attention du guide encore plus grande. 2/5

| Hype : 4/5 (ok, le mont Blanc, c’est du déjà vu mais en xxxxxx

heures, ça vous pose un homme, non ?). | Jackpot : 3,25/5 | Version édulcorant : vous pouvez choisir le

mont Blanc des Dames, moins propice au mal des montagnes, puisqu’il culmine à 3 000 m.

| En savoir (encore) plus : www.vincentdelebarre.com

iDÉE n°3 Le VTT version « skibum »| Spot : Portes du Soleil, Chamonix-Les Houches, Tignes, Les 2 Alpes, payez votre tournée !Le spirit : deux semaines de ride non-stop, vous, votre VTT et votre brosse à dent. On se la joue hippie du VTT, on voyage léger. On se recentre sur l’essentiel. Et comme on part seul, on fait des rencontres. | Pour qui ? Pour ceux qui ont quelques jours et un beau vélo devant eux.| Le truc qui tue : A Tignes, les réceptions de monsieur l’ambassadeur sont toujours un succès : le domaine « cyclable » est accessible pour pas un kopeck tout l’été, les remontées - qui desservent 100 km de pistes - sont en accès libre (merci Canyon !). Les Portes du Soleil, et notamment Châtel, c’est le spot à intégrer d’office dans son road-trip. 80 € les 6 jours pour des kilomètres de sentiers à dévaler. Vallorcine et sa piste noire de 640 m de dénivelée, c’est l’adrénaline assurée dans sa version « si tu freines, t’es un lâche ». Penser à coupler une visite des pistes chamoniardes à un raid sur Les Houches. Les 2 Alpes, c’est le Mondial du VTT et des secteurs aux richesses variées (dont un site en altitude, à plus de 2500 m et une zone un peu trialisante à plus de 2000), une faune cycliste branchée et cool.| Le matos : un vieux combi VW T3. Comptez 3500 euros environ. A ce prix-là, il risque de ne pas tenir longtemps, mais ça devrait suffire pour votre trip. Pour que ça focntionne bien côté branchitude, prévoyez un week-end peinture avec les potes. Si vos potes s’appellent Niko Thomas, designer d’Apo snowboards, ou Vinz, qui customise des skates pour Quiksilver, c’est encore mieux.| La photo qu’il faut ramener : pas LA photo, les photos. Postez une photo par jour sur votre page facebook, pendant qinze jours dans toutes les positions possibles avec votre compagnon de road-trip, genre Martine à la plage (au bord du lac à Tignes), Martine à la montagne (sur le glacier des 2 Alpes)

PaS Comme LeS autreS

| Potientiel facebook : 4/5| Adrénaline : 3/5 (pas de gros shoots d’adrénaline d’un coup, mais

un bon gros pécule si on fait le cumul des trois semaines)

| Money : forfaits journée aux environs de 15-20 €, sauf Tignes, qui régale.

2/5 (sauf si vous n’avez pas besoin d’investir dans

un camion) | Branchitude : 5/5| Jackpot : X/5

| Version édulcorant : la piste noire du Grand Mont, à Arêches-Beaufort, tracée par les Grosses pédales, ainsi que les 20 km d’enduro qu’on atteint par gravité depuis les Saisies. Le domaine « Beaufortain Bike » est accessible depuis Albertville par navettes gratuites.

78 |4 iDEES oUTDoor|Escape #36

iDÉE n°4 Brutal woods, la rando version (vraiment) hors sentier| Spot : au pied du Mont Granier, non loin de Chambéry et Grenoble, pour lequel vous trouverez un exemple de parcours sur www.extremes-sensations.com). Mais absolument tous les spots sont possibles.| Pour qui ? Pour les adeptes de l’émission Man versus wild, pour les warriors de la nature. | Le spirit : Il y a trois règles principales au « brutal woods ». Règle numéro 1 : aller tout droit (sauf si danger de mort, à la rigueur). Deuxio, rester groupés et solidaires. Enfin, avancer, avancer et avancer encore… et à fond, please ! Le principe, c’est de traverser la forêt en ligne droite, sans se préoccuper des obstacles qu jonchent l’azimut que vous avez sélectionné. Grimper aux arbres, ramper dans la boue, sauter une petite falaise, traverser un ruisseau, vous ne devez renoncer à rien. Votre boussole est votre seul commandant. Vous devez lui obéir tel le légionnaire de base. Interdit de ralentir, vous devez courir tout le long, sinon le défoulement serait amoindri. Votre cœur doit taper à son max.| Le truc qui tue : un truc de gosses, mais de gosses barbares, aussi simple qu’efficace si vous jouez le jeu et que vous ne ralentissez pas. Variante avec chronos et plusieurs équipes possible et même conseillée : là, la motivation ne faiblit jamais. Plus on est de fous, en tout cas, et plus le délire fonctionne.| Le matos : des fringues qui ne craignent rien. Une paire de baskets typées trail, qui accrochent bien, et si possible en Gore-Tex. L’idéal serait une Salomon Xa Pro 3D Ultra Gtx mais, si possible, déjà pourrie parce qu’elle va souffrir. Un bout de sac à dos avec ce qu’il vous semble utile d’emporter (sans vous surcharger). Il semble qu’un brin de corde ne soit pas superflu.| La photo à ramener : pas le temps de faire des images, les gars. Et pas facile à raconter, non plus, donc ce n’est pas avec un truc pareil que vous ferez chauffer youtube.

| Potientiel facebook 1/5| Adrénaline 5/5| Money 5/5| Branchitude 5/5 (pour le petit côté army, très tendance dans les

médias en ce moment).| Jackpot (moyenne générale) 4 /5

| Version édulcorant : la voie par la grotte de (la ?) Balme à Colon et le Pas des barres au Mont Granier (l’une des plus hautes faces calcaires de France), montée dans les pierriers, un petit couloir avant d’atteindre la crête et descente par les câbles

(850 m de dénivelée).

Infos et vidéo

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82 |EScApE awarD|Escape #36

L’accumulateur Core est l’histoire de la rencontre entre progrès technologique et inventeurs. Les nouvelles batteries ouvrent des perspectives que Petzl met rapidement à profit. Le nouvel accumulateur proposé par la marque grenobloise ne pèse que 30 grammes (poids total 83 grammes avec une Tikka XP). Il offre une autonomie de 4h30 à 13 heures avec un éclairage maximum (Tikka XP, 50 lumens). En chargeant un soft sur son ordinateur (www.petzl.com/OS), on peut programmer et personnaliser la puissance de sa frontale pour augmenter jusqu’à 70 heures son autonomie. Elle se recharge par connectique USB. Poids light, autonomie… l’autre argument massue concerne les économies qu’elle fait réaliser. Un accumulateur Core correspond à 900 piles alcalines et son achat est rentabilisé après quatre jeux de piles. Cette batterie peut s’installer à la place des traditionnelles piles bâton et se glisse dans toutes les lampes frontales Petzl Tikka et Zipka. On a eu l’occasion de faire un retour catastrophe, de nuit, en VTT, avec la Tikka XP Core, on peut certifier que l’on a apprécié son autonomie et sa puissance.

aCCu Core PetzLpoUr DES froNTALES qUi oNT DU JUS

poUr DES froNTALES qUi oNT DU JUS

Les magasins labellisés adhèrent à la charte des magasins «montagne authentique» • Le magasin est présent dans sa station depuis de nombreuses années. C’est un acteur local très actif, animé par des personnalités fortes et compétentes.

• Il est dirigé par des pratiquants passionnés des sports de montagne.

• Les produits sélectionnés par le magasin font l’objet de la plus grande attention. Ils correspondent à des critères techniques rigoureux et à un rapport optimum technique/prix/compétitivité.

• Il bénéfi cie des produits et de la communication «Sélection du Comité Montagne».

• Le magasin participe aux programmes de fi délisation de clientèle.

• Le magasin est engagé dans le programme d’Eco-Comportement.

• La qualité du service est une priorité absolue et la satisfaction du client, un objectif permanent.

Eco-Comportement TwinnerTwinner est engagé dans une démarche d’Eco-comportement

visant à réduire l’impact de ses activités sur notre environnement. Nous recyclons nos skis et nos snowboards

usagés*. Nous utilisons des produits biodégradables et écologiques (sacs, produits de traitement, fart…).

*Sauf stations non encore équipées de zone de recyclage de ce type de matériel.

Le Comité MontagneIl est constitué de professionnels ayant une parfaite connaissance des pratiques liées à la montagne.Ils ont sélectionné pour vous les produits les plus pertinents et les plus adaptés à votre pratique, se singularisant par leur technicité, leur performance ou leur rapport qualité-prix.

Le Comité MontagneIl est constitué de professionnels ayant une parfaite connaissance des pratiques liées à la montagne.Ils ont sélectionné pour vous les produits les plus pertinents et les plus adaptés à votre pratique, se singularisant par leur technicité, leur performance ou leur rapport qualité-prix.

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Intégrant les dernières innovations technologiques Garmin, la série

GPSMAP® 62 offre un confort d’utilisation inégalé et une fiabilité

à toute épreuve. Quelles que soient les conditions, quelle que soit

la situation, la série 62 saura répondre à toutes vos exigences et

offrir un excellent confort de lecture pour vous laisser guider en

toute sécurité.

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ESCAPE #36

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