Épilepsie I.Définition II.Historique III.Épidémiologie IV.Classification des crises...
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Épilepsie
I. DéfinitionII. HistoriqueIII. ÉpidémiologieIV. Classification des crises épileptiquesV. Bilan complémentaireVI. Étiologies et syndromesVII. Traitement et prise en charge
I. Définition
• Crise épileptique: ensemble des conséquences cliniques d’une décharge neuronale excessive et hypersynchrone au niveau d’une partie plus ou moins étendue du cortex cérébral.
• Épilepsie: maladie caractérisée par la répétition de crises d’épilepsie spontanées.
II Historique
• 1503: le terme « épilepsie » apparaît dans la langue française, vient du latin epilepsia (dérive du verbe grec epilambanein: saisir, attaquer par surprise)
• Époque romaine: objet de crainte et de rejet• Moyen Âge: possession démoniaque• Epileptiques célèbres: Jules César, Fédor
Dostoïevsky, Gustave Flaubert
• 1770: première approche scientifique de l’épilepsie (traité de l’Epilepsie, Tissot)
• 1815: Esquirol distingue des attaques légères et sévères: Grand et Petit Mal
• 1886: Horsley pratique la première intervention curatrice chez un patient présentant des crises partielles
• Jackson (1825-1911): « survenue épisodique d’une décharge brusque, excessive et rapide d’une population plus ou moins étendue des neurones qui constituent la substance grise de l’encéphale ».
III. Epidémiologie
• Risque d’avoir une crise: 2 à 5%
• Fréquence: 0,5 à 1%
• 500 000 épileptiques en France
• Mortalité: ratio standardisé de mortalité 2 à 3 fois supérieur (cause de l’épilepsie, crise, mort subite
<11-4
5-1415-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74
75+
0
20
40
60
80
100
120
140
Tranches d'âge (années)
Incidence /100 000
2.0%
1.0%
3.0%
Incidence cumulée
Incidence
cumulée
Incidence
4.0%
IV – Classification des crises
Classification internationale des crises épileptiques(d' après Commission,
1981)
Crises généralisées• Absences
– Absences– Absences atypiques
• Crises myocloniques• Crises cloniques• Crises toniques• Crises tonico-cloniques• Crises atoniques
Crises non classées
Crises partielles• Crises partielles simples
– Avec signes moteurs– Avec signes somatosensitifs ou
sensoriels– Avec signes végétatifs– Avec signes psychiques
• Crises partielles complexes– Début partiel suivi de troubles de
la conscience et/ou d'automatismes
– Avec troubles de la conscience dès le début de la crise, accompagnée ou non d'automatismes
• Crises partielles secondairement généralisées– Crises partielles simples
secondairement généralisées– Crises partielles complexes
secondairement généralisées– Crises partielles simples évoluant
vers une crise partielle complexe puis vers une généralisation secondaire
Crises généralisées: La décharge paroxystique est d'emblée propagée aux
deux hémisphères et semble intéresser de ce fait l'ensemble du cortex cérébral.
• Les manifestations motrices, lorsqu'elles existent sont d'emblée bilatérales et symétriques.
• Absences: crise de brève durée, caractérisée par une altération de la conscience.
Absences
Crises myocloniques
Crises toniques
Crises atoniques
Crises tonico-cloniques (crises Grand Mal): les plus fréquentes, sans prodromes et se déroulent en trois phases:
• phase tonique (10 à 20 secondes): conscience abolie, contraction tonique de l'ensemble de la musculature en flexion puis en extension, troubles végétatifs (tachycardie, augmentation de la TA, mydriase, rougeur du visage), morsure latérale de la langue possible.
• phase clonique (30 secondes): secousses bilatérales, synchrones, intenses, cyanose du visage.
• phase résolutive ou post-critique (quelques minutes à dizaines de minutes): obnubilation profonde de la conscience, relâchement musculaire complet, +/- perte d'urine, respiration ample et bruyante gênée par l'hypersécrétion bronchique et salivaire.
• Puis soit sommeil soit réveil progressif avec confusion mentale, amnésie, courbatures et céphalées.
Crises partielles:
Extrêmement polymorphes• La décharge paroxystique intéresse initialement un
secteur limité des structures corticales: la zone épileptogène. Les premiers signes cliniques vont donc avoir une valeur localisatrice. – crises partielles simples: sans altération de la conscience– Crises partielles complexes: altération de la conscience– Crise partielle secondairement généralisée
période intercritique période critique période postcritique
début
de la crise
fin
de la crise
Zone
épileptogène
Structure
cérébrale 1
Structure
cérébrale 2
Structure
cérébrale 3
Signe
clinique 1
Signe
clinique 2
Signe
clinique 3
Sémiologie de la crise
EEG
Crises frontales
Crises temporales
État de mal épileptique:
• Une crise d'épilepsie est suivie d'un retour au fonctionnement normal de l'encéphale. Il y a état de mal épileptique quand une nouvelle crise se produit avant que cette récupération fonctionnelle soit accomplie.
• État de mal épileptique généralisé avec crises convulsives : c'est une urgence thérapeutique.
• État d'absence• État de mal partiel
Francoise
V. Bilan complémentaire
Pour tous les patients: • EEG standard +/- vidéo• TDM ou IRM cérébrale
Pour les épilepsies partielles pharmacorésistantes:
• Bilan beaucoup plus approfondi• Objectif: évaluer les possibilités de chirurgie
EEG
• EEG (électroencéphalogramme): enregistrement des potentiels cérébraux recueillis sur le scalp– EEG standard souvent normal– EEG intercritique– EEG critique: enregistrement d'une crise.
• Monitorage vidéo-EEG: analyser les anomalies intercritiques, enregistrer les crises (corrélations électro-cliniques, classification syndromique).
• Exploration morphologiques: • rechercher une lésion sous-jacente• scanner cérébral• IRM cérébrale
• Explorations isotopiques: • mesurer les modifications
de l'activité métabolique cérébrale locale au cours des épisodes critiques et lors des périodes intercritiques.
• Tomographie à émission de positons
• Tomographie d'émission monophotonique (scintigraphie cérébrale de perfusion à l'HMPAO ou à l'ECD.
Vidéo-EEG
Anomalies intercrit.
Patientrécusé
IRM ???
S-EEGImagerie
métabolique
Chirurgie d’emblée
OUI NON
Stratégie d’exploration d’une épilepsie pharmaco résistante
S-EEG
VI. Les syndromes épileptiques
• Un types ou plusieurs types de crises
• Survenant à un âge donné• +/-: • Anomalies associées• Pronostic• traitement
1 mois
1 an
10 ans
CNFB
CNB
Epilepsie primaire de la lecture
Epilepsie partielle infantile à
paroxysmes rolandiques
paroxysmes occipitaux
Epilepsie myoclonique sévère
Epilepsie avec pointes-ondes
continues du sommeil
Syndrome de Landau-Kleffner
Syndrome de West
EMP
EEIP
Epilepsie
myoclonique
bénigne
Epilepsie-absences de l’enfant
Epilepsie myoclonique juvénile
Epilepsie à crises
Grand Mal du réveil
Epilepsie-absences de l’adolescent
Epilepsie avec
absences
myocloniques
Syndrome de
Lennox -Gastaut
Epilepsie avec crises
myoclono-astatiques
Syndromes topographiques : épilepsies temporales,
frontales, centrales, occipitales, pariétales
- symptomatiques
- cryptogéniques
Epilepsie partielle infantile à
Epilepsies partielles Epilepsies généralisées
Syndrome de Kojewnikow
de type 2 : encéphalite
de Rasmussen
Syndrome de Kojewnikow de type 1
Etiologies de l'épilepsie
• L'épilepsie ne répond pas à une cause unique.
• Epilepsie symptomatique: • lésionnelle: tumeur cérébrale, malformation vasculaire cérébrale, …• résiduelle: souffrance cérébrale périnatale, séquelle de
traumatisme crânien, d'AVC, …• d'affection métabolique: hypoglycémie, éthylisme, …
• Epilepsie idiopathique• Epilepsie cryptogénique: on suppose qu'il y a une
cause mais indécelable par les moyens d'investigation actuels.
• L’étiologie varie avec l’âge
VI. Traitement
•Ne traiter que si le diagnostic d’épilepsie est établi•Débuter par une monothérapie•Si échec vérifier le dosage, l’observance et changer de monothérapie•Puis associer les médicaments
•Puis si épilepsie pharmacorésistante et partielle : envisager une chirurgie
Si on ne traite pas, risques liés aux crises
• Risques d’accidents domestiques, d’AVP, …
• Fractures• À priori pas d’influence sur le risque de
mort subite• Performances cognitives ?
Choix du Médicament
Le médicament idéal
• Efficace sur tous les types de crises et d’épilepsie
• Facile à prescrire, sans titration• Pas d’interaction médicamenteuse• Prise unique• Pas de contre-indication
N’EXISTE PAS
Un grand choix
• PO: 17 molécules• Inj: 6 molécules• Formes galéniques multiples: • Valproate de sodium:
– Granulés LP (Micropakine*), – cp,– cp LP, – sol buv, – sol inj
• Le tout avec plusieurs dosages …
Carbamazépine Tégrétol* Cp 200, 400, Cp LP 200, 400
Clobazam Urbanyl* cp
Clonazépam Rivotril* Cp, Sol inj
Ethosuximide Zarontin* Cp
Felbamate Taloxa* Cp
Fosphénytoïne Pro-Dilantin* Sol inj
Gabapentine Neurontin* Cp 100, 300, 400, 600, 800
Lamotrigine Lamictal* Cp 2, 5, 25, 100, 200 mg
Lévétiracétam Keppra* Cp 250, 500, Sol inj, sol buv
Oxcarbazépine Trileptal* Cp
Phénobarbital Gardénal* Cp, Sol inj
Phénytoïne Di-Hydan* Cp 100
Prégabalin Lyrica* Gel 50, 75, 150, 300 mg
Tiagabine Gabitril* Cp
Topiramate Epitomax* Cp
Valproate de sodium Dépakine Cp Granulés , sol inj
Vigabatrin Sabril* Cp
Zonisamide Zonégran* Cp 100
MedtGénéralisée Partielle
TCG Abs/M
Dépakine Oui Oui Oui
Tégrétol Oui * Non Oui
Dihydan Oui* Non Oui
Gardénal Oui Non Oui
Lamictal Oui Oui* Oui
Neurontin Oui Non Oui
Trileptal Oui Non Oui
Epitomax Oui Oui Oui
Keppra Oui Oui Oui
Sabril Non Non Oui
Zarontin Non Oui non
Gabitril Oui Non oui
Médicaments et titration• Dépakine*: 7 à 15 j• Di-hydan*: 1 à 7 j, charge possible• Gardénal*: 1 à 7 j• Tégrétol*: 7 à 21 j pour 400-600 mg/j• Trileptal*: 7 à 21 j • Neurontin*: 7 à 21 j pour 900-1200 mg/j• Epitomax*: 1j à 1 mois pour 50-100 mg/j• Lamictal*: 1 à 2 mois pour 100 mg/j• Keppra*: 1 à 15j pour 1000 mg/j
Débuter un traitement
• Type d’épilepsie:– Généralisée / partielle– Syndrome particulier: absences, EMJ, …– MAE spectre large, étroit, aggravants
• Âge: (molécules sédatives) • Sexe: femme en âge de procréer, CO• Pathologies associées :
– Générale: insuf rénale, hépatique, OH…– Neurologique: AVC, tumeur, …
• Autres traitements: AVK, diurétiques, ChimioT, …• Niveau socio-économique, intellectuel (titrations …)
Monothérapie
Observance ?Posologie (dosage)
Diagnostic syndromique
Autre Monothérapie
Bithérapie
Epileptologue
Monothérapie
Libres de crises:47%
Monothérapie 2
Libres de crises: 13%
Monothérapie 3Bithérapie
Chirurgie ?
Libres de crises: 4%
Pharmacorésistants36%
Autres traitements ?
En FranceÉpilepsie:
Prévalence 6 à 8 /1000 habitants360 à 480 000 personnes
85% d’adultes
Épilepsie pharmacorésistante:20 à 30%
Soit 72 à 108 000 personnes
10 000 peuvent être considérés comme candidats à une chirurgie
intracrânienne
Effets secondaires
Effets fréquents Effets rares
Dépakine Prise poids, tremblements, alopécie
HépatitesPancréatites (enf)
Tégrétol Ataxie, vertiges, diplopie, sédation, tbles cognitifshyponatrémie
Tox hémato, $ Lyel, $ immuno-allergique
Dihydan Gingivite, hirsutisme, acné, tbles cognitifs
$ cérébelleux, $ de lyell$ immuno-allergique
Gardénal Sédation, ostéoporose, ostéomalacie, rachitisme, tbles cognitifs
$ immuno-allergique
Lamictal Céphalées, éruptions cutanées
$ de lyell$ de Stevens Johnson
Effets fréquents Effets graves
Neurontin
Prise de poids, somnolence
Trileptal Ataxie, vertige, diplopie, sédation
Hyponatrémie
Epitomax Manque du mot, perte de poids, lithiase, agressivité, tbles cognitifs
Psychoseglaucome
Keppra Sédation Tbles psychiques
Sabril Prise de poids Psychose, rétrécissement champ visuel
Gabitril Sédation, tbles digestifs psychose
Stimulateur du Nerf Vague
AMM 2006
«Enfant ou adulte atteint d’une épilepsie avérée (crise enregistrée en EEG), invalidante et pharmacorésistante pour laquelle l’indication d’un traitement chirurgical intracrânien n’a pas été retenue».
Population cible estimées à 650 par an
ASR III
Mise en place
• Sous AG• 2 incisions:
– Infraclaviculaire– Antérieure au SCM
• Tunnelisation• Durée: 1 h
efficacité
• Comparable à celle d’un AE de dernière génération
• 30 à 45% des patients ont une diminution de la fréquence des crises de plus de 50%
• Profil des répondeurs inconnu
• Pas d’impact sur la mortalité
Effets secondairesFréquents, peu graves, d’intensité et de fréquence décroissantes dans le temps
Stimulation faible Stimulation forte
Altération voix 13.3 - 30.1% 37.2 - 66.3%
Toux 8.3 - 42.7% 45.3%
Pharyngite 25.2% 7.4 - 34.7%
Douleur 11.7 - 30.1% 11.1 - 28.4%
Dyspnée 1.7 - 10.7% 5.6 - 17.9%
Céphalées 8.3 - 23.3% 1.8 - 24.2%
Dyspepsie 12.6% 17.9%
Vomissements 13.6% 17.9%
Paresthésies 3.3 - 25.2% 5.6- 17.9%
Nausées 20.4% 14.7%
Blessure accidentelle 12.6% 12.6%
Fièvre 18.4% 11.6%
Infection 11.7% 11.6%
Epilepsie et Vie Quotidienne
Conduite à tenir au cours d ’une crise convulsive
• Allonger le malade sur le côté• Éviter qu ’il se blesse• Ne rien mettre dans sa bouche• Ne pas chercher à l ’immobiliser de
force• Rassurer l ’entourage• Attendre la fin de la crise et le réveil• Appel des services d ’urgence ??
Épilepsie et école
• Difficultés scolaires fréquentes: absentéisme dû aux crises, déficit de l ’attention lié au traitement, sentiment d ’infériorité, surprotection parentale …
• Collaboration entre le praticien, le médecin scolaire et l ’enseignant.
• Peuvent bénéficier d ’un tiers-temps supplémentaire lors du BEPC ou du baccalauréat.
Épilepsie et école
• École obligatoire • Scolarité normale si intelligence
normale, épilepsie contrôlée.• Peut faire du sport (!! sports
aquatiques)• Sinon, milieu spécialisé (« allocation
d ’éducation spéciale » possible).
jeux vidéo/télévision
• Ils ne peuvent déclencher des crises qu ’en cas d ’épilepsie photosensible.
Épilepsie et travail
• Métiers interdits: personnel naviguant des compagnies aériennes, chauffeur poids lourds/transports en commun, plongeur professionnel, maître nageur
• Éviter: emplois en hauteur, machines dangereuses, professions de sécurité.
• Certaines administrations n ’acceptent pas les épileptiques
• Faut-il le dire à son employeur ?
permis de conduire
• Groupe I (véhicules légers): « L ’épilepsie confirmée est en principe une contre-indication
formelle à la conduite de tout type de véhicule. Cependant, compatibilité temporaire en fonction des données ci-contre: avis du spécialiste qui jugera de la réalité de l ’épilepsie, de sa forme clinique, du traitement suivi et des résultats thérapeutiques. L ’intéressé fournira si nécessaire les éléments médicaux confirmant ses surveillances régulières. »
• Groupe II (poids lourds/transport en commun): Incompatibilité=> Nouvelle législation en cours
Arrêté du JO du 21/12/2005
• Groupe léger: « compatibilité temporaire d’un an en fonction de l’avis spécialisé qui
jugera de la réalité de l’affection, de sa forme clinique, des traitements suivis et des résultats thérapeutiques »
• Groupe lourd:« en cas d’épilepsie active, incompatibilité. En cas d’antécédent
d’épilepsie, une compatibilité temporaire d’un an pourra être envisagée après avis d’un neurologue agréé qui jugera de la forme clinique de l’affection, des traitements suivis et de l’absence de crise depuis au moins trois ans. Les risques additionnels liés à la conduite du groupe lourd et aux conditions de travail seront envisagés avec la plus extrême prudence »
Propositions de la LFCE(groupe I)
Première crise
Provoquée, sans anomalie neurologique ou EEG
3 mois sans crise
Non provoquée, sans anomalie neurologique ou EEG
6 mois sans crise
Non provoquée avec anomalie neurologique ou EEG
> 6 mois sans crise
Épilepsie Épilepsie sans cause neurologique évolutive
1 sans crise sauf exception selon: - type de crise-Moment de survenue-Nombre de crise et évolution avant et après traitement
Épilepsie avec troubles neurologiques évolutifs ou psychiatriques
Avis d’un neurologue agréé en fonction des troubles associés
Traitement
Modification Suspension maximum 3 mois
Rechute/modification ou arrêt
Idem première crise
Arrêt avant 3 ans sans crise
Suspension pendant la diminution + 3 mois
Arrêt après au moins 3 ans sans crise
Pas de suspension
Propositions de la LFCE(groupe II)
Première crise
Provoquée, sans anomalie neurologique ou EEG
Au minimum 2 ans sans crise sauf cas particulier après avis d’un neurologue agréé selon: Type de criseMoment de survenueContrôle des facteurs déclenchants
Non provoquée, sans anomalie neurologique ou EEG
Au minimum 3 sans crise sauf cas particulier après avis d’un neurologue agréé
Non provoquée avec anomalie neurologique ou EEG
Idem épilepsie
Épilepsie
2 à 5 ans sans crise et sans traitement, sauf cas particuliers, pour lesquels des autorisations temporaires inférieures pourraient être accordées après avis d’un neurologue agréé selon: -le type de crise-Le moment de survenue-Le nombre de crise et l’évolution avant et après traitement