En24heures parlesuicide le chauffeur entendu mais un … · En24heures Photo Daniel WAMBACH CH...

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Sophie et Olivier offrent du rêve dans leur yourte Samedi 1 er octobre, c’est dans la yourte à Ailly-Sur-Meuse que Karine Mazel-Noury racontera ses belles histoires. En 24 heures Photo Daniel WAMBACH

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EDITION DE MEUSE

MEUSE JEUDI 29 SEPTEMBRE 2011 | N° 40350 | 1,10 € | www.estrepublicain.fr

BettencourtÉcoutes :leprocureurCourroyeconvoquéchez le juge

Les jeuneshantéspar le suicideANGOISSES Unadolescent, se suicide toutes les40secondesdans lemonde.Dansnotrepays,30%desjeunesprésententdessignesdedépressionquinesontpastraités.MilleadoslorrainssontsuivisdansuneétudeeuropéenneoùlaFranceestparmilesplustouchées. EnFrance­Monde

Un 2e débat télévisé vif...mais sans excès

Primairessocialistes

M.SynthèseparRémiGodeau

D u fond et du flou.Pour le deuxièmedébat entre les six

candidats de la primaire ci­toyenne, les téléspecta­teurs ont eu droit à deséchanges roboratifs, dequalité. Mais entre un diri­gisme daté et un libéralis­me tempéré, il était biendifficile d’y retrouver lespetits chapitres du projetPS. Attaqué sur sa droite etsur sa gauche, le program­me a trinqué. Au risque dedéboussoler les électeurs ?Royal et Montebourg ontsurenchéri dans le registrede l’étatisme coercitif. Vallset Baylet en ont rajouté surle ton de l’orthodoxieréaliste. En retrait, encorepremière secrétaire, Aubrya tenté de préserver l’es­

sentiel du travail commun.Et Hollande ? Assis sur sesbons sondages, il a jouédans ce théâtre bleuté leMonsieur Synthèse. À lafois au­dessus de la mêléeet prêt à digérer les cliva­ges, à réduire les lignes defractures. Il résume, modè­re, traduit, arbitre, tranche,conclut. En candidat deplus en plus naturel, il visele premier tour… de laprésidentielle. Avec lestonalités mitterrandiennesde 1988. Hollande s’estprésenté apte à rassemblercette mini­gauche plurielleavant de rassembler tout lepays. De fait, il y avait uneatmosphère un brin vieillotdans les propositions. Passûrs que les Français soientau final rassurés…

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De nouvellesanalyses infructueuses

EnRégion

TennisLes légendesmontent au filetà Nancy EnSports

Sophie et Olivier offrentdu rêve dans leur yourte

Samedi 1eroctobre, c’est dans la yourte à Ailly­Sur­Meuse que Karine Mazel­Noury racontera ses belles histoires. En 24heures Photo Daniel WAMBACH

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EnBar­le­Duc

Bar­le­DucLes belles passionsde Séverine

K Le théâtre et l’enseignement. Séverine Huguin partage sa vie

avec bonheur entre ces deux passions.

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En 24heures

Longeville­en­BarroisFillette « oubliée »,le chauffeur entendu

K Le chauffeur du bus doit être entendu ce matin au commissariat de

Bar­le­Duc. Le Parquet décidera ensuite des suites à donner à l’affaire.

Bar­le­DucPas de synagoguemais un bel œcuménisme

EnBar­le­Duc

1940 - 1945 :CEUX QUI ONT RÉSISTÉ

Après 39 - 40 LA GRANDE DÉBACLE et 1940-1945 VIVRE SOUS L’OCCUPATION

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24 HEURES E Meuse24 HEURES E Meuse

Les contesdans layourtedeSophie etOlivierAprès15minutesdemarche,lesspectateurspourrontentrerdanslayourtedeSophieetOlivierpourunejournéedecontesàAilly­sur­Meuse.

Il était une fois l’histoire de deuxconteurs, musiciens, mimesmais aussi compositeurs et co­médiens. Il était une fois l’his­toire de Sophie Wilhelm et Oli­

vier Noaca. Depuis qu’ils se sontrencontrés, ils sillonnent les routesde France, dormant sous leur yourtequ’ils parviennent à monter en quel­ques heures. Le reste du temps, lors­qu’ils répètent et inventent de nou­velles histoires, ils vivent dans levillage de Ailly­sur­Meuse.

« Nous avons notre maison ici maisnous campons quand même notreyourte. Elle nous sert de lieu de ré­pétition et à chaque changement desaison nous proposons un spectacle.Parfois nous jouons une de nos créa­tions, parfois nous invitons d’autresconteurs comme le samedi 1er octo­bre où nous recevrons Karine Ma­zel­Noury de la compagnie Les MotsTissés », explique Sophie Wilhelm,en tirant sur une peau de bête pourpénétrer dans cet habitat des noma­des mongols.

Les deux artistes jouent séparé­ment. Olivier s’est spécialisé dansles contes traditionnels, qu’il accom­pagne avec des sons et des musiques

qu’il mixe. « J’enregistre des sonscomme le chant des grillons ou legrincement d’une porte d’usine. J’enfais une bande­son, un peu commepour un film si l’on veut résumer ».Sophie travaille plus volontiers lagestuelle et les textes contempo­rains. « J’ai commencé ma carrièrepar le mime. Je me sers donc de cetteexpérience pour conter mes histoi­res mais je ne joue aucun personna­ge. Le geste est seulement là pouraccompagner et renforcer le pro­pos ».

Ceux qui viendront découvrir le

spectacle devront d’abord donnerun peu de leur personne. Il faut ga­rer sa voiture sur un parking en bas,au village, et monter par un petitchemin qui offre une très jolie vuesur la vallée de la Meuse.

Contes asiatiquesle 1er octobre

« Il faut réserver impérativement.L’entrée est libre, nous ne deman­dons qu’une participation en fonc­tion des moyens de chacun, maisnous ne pouvons accueillir qu’unecinquantaine de personnes. Cette

année Karine Mazel­Noury nouspropose un conte pour les enfants,Soleil d’Asie à 15 h, et le Chant de lafemme du combattant à 20 h. Ce der­nier conte est inspiré d’un récit véri­dique du XVe siècle. Il retrace ledestin hors du commun d’une Viet­namienne qui a bouleversé l’ordredu monde ».

Des contes qui invitent au voyage, àla poésie, sous la yourte. Pour un peuplus de dépaysement encore.

PascalNAJEAN

K Dans leur yourte, Sophie et Olivier attendent les spectateurs. Photo Daniel WAMBACH

Spectacle Faitsdivers

Étain

Une idée qui fera écoleLa FCPE, présidée par Eric Printz, est présente surles trois établissements scolaires de la ville. Pour larentrée 2012­2013, elle se propose demettre enplace un achat groupé des fournitures scolairespour tous, adhérents ou non de la FCPE. En page Étain

Fains­Véel

Souvenirs, souvenirsIls ne s’étaient pas vus depuis des années parfois.Le week­end dernier, 50 amis qui ont passéleur jeunesse dans la commune se sont retrouvéspour évoquer le bon vieux temps.

En page Bar­le­Duc et sa région

Champougny

Les sapeurs et le GRIMP s’exercentSamedi, les sapeurs­pompiers deMaxey­sur­Vaiseont effectué un exercice de coordination avec leGroupement de reconnaissance et d’interventionenmilieux périlleux sur le site de la Blanche Côte.

En page Commercy

Montmédy

Se former en prisonUne rencontre interrégionale des acteurs de laformation professionnelle des détenus s’est tenueau centre de détention deMontmédy. Étaientreprésentés les 20 établissements pénitentiairesde Lorraine, Alsace et Franche­Comté.

Le chauffeur entenducematin« C’EST LA PREMIÈRE FOISque l’on connaît une telle si­tuation, qui s’apparente à unmalheureux concours de cir­constance. En apprenant cequi s’était passé, on s’est ren­du compte qu’il y avait un pro­blème. On a aussitôt contactéla société qui gère la ligne 17en lui demandant que seschauffeurs marquent désor­mais tous les arrêts lorsqu’ilscirculent sur une ligne scolai­re. »

Désolée pour le désagré­ment causé à la famille de lapetite Laure, collégienne de 11ans qui avait dû parcourir, àpied et en pleurs, plusieurs ki­lomètres le long de la RN.135entre Guerpont et les étangsde Tronville après avoir man­qué son arrêt habituel à Lon­geville (ER du 24 septembre),Martine Aubry, directrice desTransports au conseil généralde la Meuse, prône un « servi­ce public de qualité » avec des« circuits bien rôdés basés surle même profil que l’an passéavec quelques aménagementsde parcours liés à des ferme­tures de classes. »

Concernant cette histoiremarquée par une plainte de la

mère de Laure contre la socié­té de transports, MartineAubry reste prudente, évo­quant, d’après ses informa­tions, une « possible timidité »de l’enfant qui n’avait visible­ment pas l’habitude de pren­dre le bus. « Il se peut qu’ellen’ait pas signalé au chauffeurl’endroit où elle désirait s’ar­rêter. Il semble égalementqu’elle ne lui ait pas dit, enquittant le bus quelques arrêtsplus loin,qu’elleavaitmanquéson arrêt à Longeville. En gé­néral, le chauffeur garde l’en­fant dans son bus et le déposelorsqu’il effectue le trajet in­verse. »

LaCFDTréagitUne version qui devrait ou

non être confirmée ce matinau commissariat de Bar­le­Duc, où le chauffeur incriminédoit être entendu. De cetteaudition dépendront les suitesque le Parquet souhaite don­ner à la procédure.

De son côté et par la voied’un communiqué signé deson secrétaire Lionel Pouilly,le syndicat CFDT Transportsde la Meuse regrette l’incident« qui s’est produit dans la soi­rée du 20 septembre, préci­

sant que « la fillette n’a pas étéoubliée dans un bus maisqu’elle est descendue trois ar­rêts après son arrêt habituel. »Confirmant que les « arrêtsétaient facultatifs » si aucunpassager ne le demandait oun’était présent à un arrêt.

Le syndicat tient enfin à dé­noncer les « horaires très ser­rés » des chauffeurs, horairesqui ne prennent pas forcé­ment en compte les « con­traintes techniques, en parti­culier celles du code de laroute ». « Elles sont imposées

par le cahier des charges desdonneursd’ordre et font repo­ser une lourde responsabilitéen bout de chaîne, sur le seulconducteur.C’estunpeufacilede l’incriminer ! », conclut lecommuniqué.

NicolasGALMICHE

K La fillette a­t­elle informé le chauffeur de son intention de s’arrêter ? L’enquête en cours tentera

de répondre à cette interrogation. Photo Daniel WAMBACH

Transport scolaire

Pertede contrôleàMontplonne

HIER, peu près 12 h 30, unautomobiliste a perdu lecontrôle de son véhiculealors qu’il circulait sur laD.152 entre la forêt du Haut­Juré à la sortie de Bar­le­Duc et la localité de Mont­plonne. Arrivé dans une lé­gère courbe et sur une por­tion de bitume récemmentcouverte de gravillons parles services de la Directiondépartementale des territoi­res de la Meuse (qui avaientbien pris soin de baliser etde signaler la chaussée depart et d’autres des travaux),il a sans doute glissé avantde se retrouver en travers dela route.

Alertés, les sapeurs­pom­piers de Bar­le­Duc se sontaussitôt rendus sur les lieux

de l’accident pour prodiguerles premiers secours au con­ducteur, légèrement blesséet transporté pour des exa­mens de contrôle au centrehospitalier de la cité desDucs.

Durant tout le temps del‘intervention, la circulationa été interrompue dans lesdeux sens. Également surplace, les gendarmes de labrigade de proximité de Li­gny­en­Barrois ont procédéaux constatations d‘usageavant d’ouvrir à nouveau ladépartementale aux voitu­res vers 13 h 45.

Une enquête a été ouvertepour déterminer les circons­tances exactes de cette pertede trajectoire sans gravité.

N.G.

Saisonnièresd’automneE Karine Mazel­Noury de la Compagnieles Mots Tissés raconte…

E « Soleil d’Asie » à 15 h, un spectaclepour les enfants (accompagnés) à partirde 5 ans. Un voyage sonore et imagi­naire dans les pays d’Asie où l’on écou­te à dos de clochettes les histoiresde la perle magique, du buveur de saké,de la femme moustique et du roidragon.

E « Le chant de la femme du combat­tant » à 20 h, un spectacle tout publicà partir de 12 ans. Inspiré d’un récitvéridique du XVe siècle, le spectacleretrace le destin hors du commun d’unefemme vietnamienne qui bouleversel’ordre du monde. Tissée à des mytheset des poèmes, cette histoire ancienneraconte la guerre, l’attente et la sépara­tion. Autant dire qu’elle raconte lemonde d’aujourd’hui. La danse, la musi­que et le jeu théâtral sont imbriqués aurécit comme autant de moyens de direl’indicible.Sous la yourte de la compagnie LesMots du Vent, samedi 1er octobre,à Ailly­sur­Meuse. Parking en sortiede village (direction Apremont­la­Forêt). Réservation indispensable03.29.92.00.81.

Véhiculesdégradés :arméet interpelléàBar

IL ÉTAIT 23 H 50, lundi,lorsqu’une patrouille de po­lice est intervenue dans lesecteur du pont Triby, aucœur de Bar­le­Duc, à la sui­te de l’appel d’un riverainmentionnant plusieurs dé­flagrations. Au bout du fil,une jeune victime affirmantque son agresseur l’a bra­quée avec une arme, lui atiré dessus à une vingtainede mètres de distance et afait feu à quatre reprises enl’air.

Dépêchées à proximité dela scène décrite, les forces del‘ordre identifient dès 0 h 05l’agresseur présumé quiprend aussitôt la fuite à lavue des uniformes. Sans al­ler bien loin mais en plaçantl’une de ses mains sur lacrosse apparente d’uneéventuelle arme placée dansla poche de son pantalon.

Faisant montre d’un sang­froid exemplaire, les poli­ciers mettent alors en jouel’individu en l’invitant à nepas se servir de son arme. Ilsdécouvrent dans le mêmetemps et à ses pieds la répli­que d’un pistolet­mitrailleurde type Uzi, à air compriméet doté de billes d’acier. Lejeune homme ne provoquepas ses vis­à­vis et se laisseinterpeller malgré des actescaractérisés de rébellion.

Porteur d’une deuxièmearme, une réplique d’un pis­tolet de type Beretta utili­sant le même procédé d’aircomprimé et de bi l lesd’acier, le jeune homme, 25ans, est aussitôt placé engarde à vue. Avec un tauxd’alcool dans le sang mesuréà 1,88 gramme. Sa vive exci­tation lui vaut une seconderébellion. Il en vient même àse frapper volontairement levisage dans la VMC du postede police, d’où un bref pas­

sage aux urgences de l’hôpi­tal pour quelques points desuture au menton.

Perquisition fructueuseLes policiers retournent

alors sur les lieux de l’inci­dent et constatent la dégra­dation de trois véhicules.Huit autres plaintes vien­dront compléter ce palmarèslundi matin. Vitres et opti­ques brisées, affaires déro­bées, les techniciens de lapolice technique et scientifi­que retrouvent égalementdes billes d’acier dans lesvéhicules dégradés, certai­nes étant identifiées à cellesutilisées par les armes dugardé à vue.

Une perquisition est alorseffectuée au domicile dususpect dans le quartier dela Côte Sainte­Catherine. Oùsont retrouvés des objets dé­robés dans les voitures (car­tes bleues, lunettes, blou­son,…), des munitions debilles d’acier et des produitsstupéfiants en petite quanti­té.

Devant les éléments del’enquête, l’auteur présuméde ces onze dégradations afini par reconnaître les faitscommis, sous l’effet de l’al­cool, au cours de la soirée devendredi à samedi. Pour ex­pliquer son comportement,il évoque « désœuvrement »et « problèmes financiers ».Déjà connu de la justicepour « vol et rébellion », lejeune Barisien a vu sa gardeà vue prolongée avant d’êtreprésenté au parquet puisdevant le tribunal correc­tionnel hier soir où il devaitfaire l’objet d’une comparu­tion immédiate.

Le préjudice, qui s’avèreimportant, est en cours d’es­timation.

NicolasGALMICHE

Scooter contrevoitureàArrancy­sur­Crusne

MARDI en fin d’après­midià Arrancy­sur­Crusne, unjeune homme au guidon deson scooter a, pour des rai­sons encore indéterminées,percuté l’arrière d’une voi­ture.

Le jeune homme souffre

d’une fracture ouverte et aété transporté par les sa­peurs­pompiers à l’hôpitalde Mont­Saint­Martin poury être soigné. Les gendar­mes de la communauté debrigades d’Étain sont char­gés de l’enquête.