en (très) bonne voie de développement

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PAOLNC17024-00/01/19-CS Installée depuis bientôt 20 ans en Nouvelle-Calédonie, la filiale du groupe Vergnet SA spécialisée dans l’éolien mais aussi, plus récemment, dans le photovoltaïque en Nouvelle Calédonie, ne cache pas ses ambitions pour les années à venir. Il faut dire que les énergies renouvelables ont le vent en poupe et que le territoire dis- pose de vrais atouts. « Nous voulons gagner en autono- mie, donc il est nécessaire de dé- velopper la filiale pour nos équipes, mais aussi pour le territoire » annonce d’emblée Tamaso Pooi, le direc- teur de Vergnet Pacific, conscient des réelles possibilités de développement qui se présentent aujourd’hui devant son entreprise. Spécialisée depuis 18 ans dans l’éolien en Nouvelle-Calédonie, mais aussi dans toute la région paci- fique, la société veut aujourd’hui mettre ses compétences au service de nouveaux marchés comme celui du photovoltaïque. « Au vu du marché et de la place de plus en plus importante que prend actuelle- ment le secteur, on a ouvert une vraie structure l’année dernière » explique Pierre-Loïc Jean, ingénieur de formation et responsable du « Pôle photovoltaïque » depuis 6 mois au sein de Vergnet Paci- fic. « Le prix du photovoltaïque a sensi- blement baissé et permet d’être économiquement intéressant et compé- titif par rapport aux énergies fossiles » ajoute le jeune ingénieur, qui confirme que les énergies renouvelables attirent également de nombreux pays de la ré- gion, comme le Japon, les Iles Fidji ou encore le Vanuatu. Très optimiste quant aux futurs défis qui se dressent devant sa société, Tamaso Pooi insiste : « Il y a un vrai marché à prendre, et nous avons des projets jusqu’en 2025 ». « Tripler nos effec- tifs » - VPAC a plu- sieurs produits à son catalogue. Composée d’une trentaine de sala- riés, Vergnet Pacific espère tripler ses ef- fectifs et atteindre un chiffre d’affaires de près de 5 millions d’euros cette année et 20 millions d’euros au terme des cinq prochaines années. Pour y arriver, Ver- gnet Pacific dispose de plusieurs pro- duits et services à proposer à ses clients ou au territoire. « En matière d’énergies renouvelables, la Nouvelle-Calédonie est en train de rattraper son retard, mais il reste beaucoup à faire. Selon nous, il faut profiter des atouts naturels du ter- ritoire qui bénéficie de beaucoup de so- leil, de vent et d’espace, nous avons également des raffineries métallur- giques avec énormément d’énergie en perdition (chaleurs des fumées) alors que nous pouvons récupérer ces énergies grâce à des ORC pour produire de l’élec- tricité, produit de notre partenaire EN- ERTIME», précise le chef d’entreprise qui ne doute pas des futures créations d’emplois que peut générer le marché. « Déjà, il faut savoir que la part de l’éolien constitue 90% du personnel de l’entre- prise. Nous nous occupons de la mainte- nance de l’ensemble du parc éolien calédonien, principalement situé dans le Grand Sud autour de Prony qui nécessite beaucoup de maintenance. Nous avons tous les jours des employés sur le terrain pour l’entretien des éoliennes. L’avan- tage également de notre éolienne est qu’en cas de phénomènes cycloniques, nos équipes procèdent au repli de l’en- semble des éoliennes et les sécurisent au sol. Dès le retour du beau temps, celles- ci peuvent être opérationnelles rapide- ment. Cela fait beaucoup de travail» ex- plique Tamaso Pooi. Serein, le directeur de Vergnet Pacific n’a aucune inquiétude sur les besoins du secteur. Reste à conforter le marché du photovoltaïque mais aussi, pourquoi pas, étoffer la pa- lette de compétences et des produits de Vergnet Pacific en créant par exemple, un « bureau d’études local ». « Vergnet Pacific a connu des périodes très difficiles » « Nous n’avons plus vendu de projet éo- lien depuis 2009, à cause du prix concur- rentiel du photovoltaïque. Heureusement, nous menons un travail en intelligence avec notre Partenaire Ali- zés Energies du groupe Engie (proprié- taire des éoliennes) pour l’entretien des éoliennes. Nous avons également aug- menté notre activité à l’export » ex- plique Tamaso Pooi le directeur de Vergnet Pacific qui, au passage, est l’en- treprise « Référent Export » au sein de l’association calédonienne Synergie, une association qui regroupe une quaran- taine de sociétés spécialisées dans les énergies au niveau local. Nous avons restructuré la filiale depuis 3 ans explique Martine Madeleine, la di- rectrice financière de Vergnet Pacific. « Nous mettons de la rigueur sur la gestion des finances » insiste Martine Made- leine contente de « montrer l’exemple ». Ainsi, devant cette situation économique prometteuse, la société ne cache pas ses ambitions et souhaite désormais se lan- cer dans la création d’un bureau d’études pour « améliorer les compé- tences locales » détaille le directeur de la société. Pour Tamaso Pooi, « il y a une belle marge de manœuvre et pour réali- ser tous nos projets, il faut commander des études de faisabilité. L’idée est de les faire sur place et de créer, une fois encore, de l’emploi local ». Ce projet de « bureau d’études local » est d’ailleurs déjà enclenché, avec l’arrivée récente de Laurent Duclaux, ingénieur de forma- tion. Il a notamment pour mission de for- mer les techniciens et de réévaluer les niveaux tout en apportant un appui tech- nique. « Le personnel est motivé, c’est encourageant pour la confiance de nos équipes ». Autre mission pour Laurent Duclaux: renouer les liens avec la mé- tropole et le groupe Vergnet SA afin que la région Pacifique soit considérée comme un véritable levier économique pour la maison-mère. « La région Paci- fique est très prometteuse » affirme l’in- génieur venu de métropole, appuyé par Camille Camus, responsable du « Pôle Eolien » de la société, qui confirme de son côté qu’il faut d’abord « maintenir les clients en place pour atteindre en- suite la montée en compétences de nos équipes ». Des résultats pour la société mais aussi pour le territoire Conscient des enjeux environnementaux mondiaux, et, par voie de conséquences, de ceux qui concernent la Nouvelle-Ca- lédonie, le directeur de Vergnet Pacific, Tamaso Pooi, insiste : « Notre société est dans un cercle vertueux, et il faut que cela profite à tout le monde ». Précisons qu’en plus de l’éolien, du photovol- taïque, et du futur bureau d’études local, la société Vergnet Pacific propose aussi du stockage d’énergie, de l’Hybrid Wi- zard (une solution hybride de contrôle en temps réel), de la production d’eau potable avec une solution de dessale- ment solaire, et enfin, de la récupération de chaleur qui permet d’optimiser l’énergie perdue et non utilisée. « Des secteurs d’activités qui attirent de plus en plus et qui créent de l’emploi en Nou- velle-Calédonie » insiste le directeur de Vergnet Pacific. Satisfait des résultats et des perspec- tives de son entreprise, Tamaso Pooi, at- tend désormais avec impatience l’arrivée sur le territoire, fin février pro- chain, du Directeur Général de la société Vergnet SA dont le siège se situe à côté d’Orléans, à Ormes dans le Val de Loire en métropole. Pour Tamaso Pooi, « cette visite nous conforte dans nos activités de développement, puisque cela montre la volonté du groupe d’investir dans nos fi- lières et dans la Nouvelle-Calédonie ». Encore un indicateur prometteur pour l’avenir de la société calédonienne. en (très) bonne voie de développement Publireportage

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Installée depuis bientôt 20 ans enNouvelle-Calédonie, la filiale dugroupe Vergnet SA spécialisée dansl’éolien mais aussi, plus récemment,dans le photovoltaïque en NouvelleCalédonie, ne cache pas ses ambitionspour les années à venir. Il faut direque les énergies renouvelables ont levent en poupe et que le territoire dis-pose de vrais atouts.

«Nous voulons gagner en autono-mie, donc il est nécessaire de dé-velopper la filiale pour nos

équipes, mais aussi pour le territoire »annonce d’emblée Tamaso Pooi, le direc-teur de Vergnet Pacific, conscient desréelles possibilités de développementqui se présentent aujourd’hui devant sonentreprise. Spécialisée depuis 18 ansdans l’éolien en Nouvelle-Calédonie,mais aussi dans toute la région paci-fique, la société veut aujourd’hui mettreses compétences au service de nouveauxmarchés comme celui du photovoltaïque.« Au vu du marché et de la place de plusen plus importante que prend actuelle-ment le secteur, on a ouvert une vraiestructure l’année dernière » expliquePierre-Loïc Jean, ingénieur de formationet responsable du « Pôle photovoltaïque» depuis 6 mois au sein de Vergnet Paci-fic. « Le prix du photovoltaïque a sensi-blement baissé et permet d’êtreéconomiquement intéressant et compé-titif par rapport aux énergies fossiles »ajoute le jeune ingénieur, qui confirmeque les énergies renouvelables attirentégalement de nombreux pays de la ré-gion, comme le Japon, les Iles Fidji ouencore le Vanuatu. Très optimiste quantaux futurs défis qui se dressent devantsa société, Tamaso Pooi insiste : « Il y aun vrai marché à prendre, et nous avonsdes projets jusqu’en 2025 ».

« Tripler nos effec-tifs » - VPAC a plu-sieurs produits à soncatalogue.

Composée d’unetrentaine de sala-riés, Vergnet Pacificespère tripler ses ef-fectifs et atteindreun chiffre d’affairesde près de 5 millionsd’euros cette annéeet 20 millions d’euros au terme des cinqprochaines années. Pour y arriver, Ver-gnet Pacific dispose de plusieurs pro-duits et services à proposer à ses clientsou au territoire. « En matière d’énergiesrenouvelables, la Nouvelle-Calédonie esten train de rattraper son retard, mais ilreste beaucoup à faire. Selon nous, ilfaut profiter des atouts naturels du ter-ritoire qui bénéficie de beaucoup de so-leil, de vent et d’espace, nous avonségalement des raffineries métallur-giques avec énormément d’énergie enperdition (chaleurs des fumées) alorsque nous pouvons récupérer ces énergiesgrâce à des ORC pour produire de l’élec-tricité, produit de notre partenaire EN-ERTIME», précise le chef d’entreprisequi ne doute pas des futures créationsd’emplois que peut générer le marché. «Déjà, il faut savoir que la part de l’éolienconstitue 90% du personnel de l’entre-prise. Nous nous occupons de la mainte-nance de l’ensemble du parc éoliencalédonien, principalement situé dans leGrand Sud autour de Prony qui nécessitebeaucoup de maintenance. Nous avonstous les jours des employés sur le terrainpour l’entretien des éoliennes. L’avan-tage également de notre éolienne estqu’en cas de phénomènes cycloniques,nos équipes procèdent au repli de l’en-semble des éoliennes et les sécurisent ausol. Dès le retour du beau temps, celles-

ci peuvent être opérationnelles rapide-ment. Cela fait beaucoup de travail» ex-plique Tamaso Pooi. Serein, le directeurde Vergnet Pacific n’a aucune inquiétudesur les besoins du secteur. Reste àconforter le marché du photovoltaïquemais aussi, pourquoi pas, étoffer la pa-lette de compétences et des produits deVergnet Pacific en créant par exemple,un « bureau d’études local ».

« Vergnet Pacific a connu des périodestrès difficiles »

« Nous n’avons plus vendu de projet éo-lien depuis 2009, à cause du prix concur-rentiel du photovoltaïque.Heureusement, nous menons un travailen intelligence avec notre Partenaire Ali-zés Energies du groupe Engie (proprié-taire des éoliennes) pour l’entretien deséoliennes. Nous avons également aug-menté notre activité à l’export » ex-plique Tamaso Pooi le directeur deVergnet Pacific qui, au passage, est l’en-treprise « Référent Export » au sein del’association calédonienne Synergie, uneassociation qui regroupe une quaran-taine de sociétés spécialisées dans lesénergies au niveau local.Nous avons restructuré la filiale depuis 3ans explique Martine Madeleine, la di-rectrice financière de Vergnet Pacific. «Nous mettons de la rigueur sur la gestiondes finances » insiste Martine Made-leine contente de « montrer l’exemple ».Ainsi, devant cette situation économiqueprometteuse, la société ne cache pas sesambitions et souhaite désormais se lan-cer dans la création d’un bureaud’études pour « améliorer les compé-tences locales » détaille le directeur dela société. Pour Tamaso Pooi, « il y a unebelle marge de manœuvre et pour réali-ser tous nos projets, il faut commanderdes études de faisabilité. L’idée est deles faire sur place et de créer, une foisencore, de l’emploi local ». Ce projet de« bureau d’études local » est d’ailleursdéjà enclenché, avec l’arrivée récente deLaurent Duclaux, ingénieur de forma-tion. Il a notamment pour mission de for-mer les techniciens et de réévaluer lesniveaux tout en apportant un appui tech-nique. « Le personnel est motivé, c’est

encourageant pour la confiance de noséquipes ». Autre mission pour LaurentDuclaux: renouer les liens avec la mé-tropole et le groupe Vergnet SA afin quela région Pacifique soit considéréecomme un véritable levier économiquepour la maison-mère. « La région Paci-fique est très prometteuse » affirme l’in-génieur venu de métropole, appuyé parCamille Camus, responsable du « PôleEolien » de la société, qui confirme deson côté qu’il faut d’abord « maintenirles clients en place pour atteindre en-suite la montée en compétences de noséquipes ».

Des résultats pour la société mais aussipour le territoire

Conscient des enjeux environnementauxmondiaux, et, par voie de conséquences,de ceux qui concernent la Nouvelle-Ca-lédonie, le directeur de Vergnet Pacific,Tamaso Pooi, insiste : « Notre société estdans un cercle vertueux, et il faut quecela profite à tout le monde ». Précisonsqu’en plus de l’éolien, du photovol-taïque, et du futur bureau d’études local,la société Vergnet Pacific propose aussidu stockage d’énergie, de l’Hybrid Wi-zard (une solution hybride de contrôleen temps réel), de la production d’eaupotable avec une solution de dessale-ment solaire, et enfin, de la récupérationde chaleur qui permet d’optimiserl’énergie perdue et non utilisée. « Dessecteurs d’activités qui attirent de plusen plus et qui créent de l’emploi en Nou-velle-Calédonie » insiste le directeur deVergnet Pacific. Satisfait des résultats et des perspec-tives de son entreprise, Tamaso Pooi, at-tend désormais avec impatiencel’arrivée sur le territoire, fin février pro-chain, du Directeur Général de la sociétéVergnet SA dont le siège se situe à côtéd’Orléans, à Ormes dans le Val de Loireen métropole. Pour Tamaso Pooi, « cettevisite nous conforte dans nos activités dedéveloppement, puisque cela montre lavolonté du groupe d’investir dans nos fi-lières et dans la Nouvelle-Calédonie ».Encore un indicateur prometteur pourl’avenir de la société calédonienne.

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