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1.606.21 LE TENDINITE EN TANT QUE MALADIES PROFESSIONNELLE 26 novembre 2009

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1.606.21

LE TENDINITE EN TANT QUE MALADIES PROFESSIONNELLE

26 novembre 2009

1.606.21 Maladies dues au surmenage

des gaines tendineuses,

du tissu péri-tendineux,

des insertions musculaires et tendineuses

chez les artistes du spectacle

AUTRES PROFESSIONS

Données cliniques et épidémiologiques

La liste européenne des maladies professionnelles

La liste européenne des maladies professionnelles

506.21: Maladies par surmenage des gaines tendineuses

506.22: Maladies par surmenage du tissu péri-tendineux

506.23: Maladies par surmenage des insertions musculaires et tendineuses

mouvements énergiques et/ou répétitifs

et/ou des mauvaises positions (RC!)

Activités professionnelles à risques

SCHEMAS D’EVALUATION

CRITERES D’EXPOSITION

CRITERES DE DIAGNOSTIC

1

2

1

2

ROTATOR CUFF

DE QUERVAIN3

EPICONDYLITIS

M.Supraspinatus abduction

•M.Subscapularis rotation interne

•M.Infraspinatus

• rotation externe

• M.Teres Minor

étiopathogénèse

• 1. Lésions aiguës: rupture aiguë de la coiffe des rotateurs (rotator cuff)

• 2. Lésions de surcharge: tendinite tendinose rupture

* pathologie primaire pour cause d’hypersollicitation

* pathologie secondaire pour cause d‟impingement

impingement subacromial primaire

rétrécissement de l’espace sous-acromial

prominent acromion ou tubercule majeur

impingement subacromial secondaireespace sous-acromial normal

translation craniale tête humérale

PRINCIPAUX FACTEURS HANDICAPANTS AU TRAVAIL

• Travail avec les bras au-dessus des épaules

• Position extrêmes pour l’articulation de l’épaule

en cas de travail avec

* main derrière le tronc

* main de l’autre côté du tronc

*main vers l’extérieur de 30

EPIDEMIOLOGIE

EPIDEMIOLOGIE

• AGE: Le risque de rupture de la coiffe des rotateurs monte de façon linéaire

avec l‟âge

“plus de 60 ans”

• IDDM: (x 13 ?)

• Le poids ?

• Etat de santé général?

FACTEURS FAVORABLES

CRITERES DE DIAGNOSTIC2

1 32

Influence de la position et du mouvement :

- la combinaison flexion/endorotation provoque des douleurs

- lors de certains mouvements comme mettre sa veste,

- s‟étendre au-dessus de la tête

- lorsqu'on tend la main vers la poche arrière

parfois aussi des douleurs en état de repos ou la nuit

les douleurs nocturnes (surtout en position couchée sur l’épaule souffrante)

ANAMNÈSE1

douleurLocalisation: région deltoïdienne

CRITERES DE DIAGNOSTIC2

1

Douleur région deltoïde

la combinaison flexion/endorotation

Douleurs nocturnes(surtout en position couchée sur l’épaule souffrante)

EXAMEN CLINIQUE

Test van Gerber

Patte

Lift-up test

Belly press test

Hawkins’test

Release test

Jobe test

Speed’s test

Painfull arc

Napoleon test

Neer test

External rotation lag

Internal rotation lag

Sulcus test

O’Brien test

Crank test

Levé armé

Compressietest

Yocrum’s test

Painfull arc test

Biceps load test

Relocatie test

Ext rotation

strenght

109 !

TEST NAPOLEON

Le patient met le bras en abduction de 30 à 60 avec le pouce vers le bas (endorotation).

Dans cette position une résistance manuelle contre l’abduction est donnée par l’examinateur.

KLINISCHE EVALUATIE TESTS EVALUATION CLINIQUE

Tests d’impingement

Tests de la coiffe

Recente cohortstudies +QUADAS Etudes de cohorte récentes+QUADAS109109

m.suprasc

m.infras

m.subsc

2

TESTS D‟IMPINGEMENT

TEST DE NEER (sens/spéc 75%/55%)

POSITION: assise avec bras tombant.

TEST: élévation passive bras en antéflexion.

douleur à l‟épaule (“Neer sign”)

TEST DE HAWKINS-KENNEDY (sens/spéc 85%/50%)

POSITION: assise, coude en 90 de flexion,

épaule en 90 d‟antéflexion

TEST: endorotation passive de l‟épaule

douleur pendant l‟endorotation

PAINFUL ARC TEST (sens/spéc 55%/75%)

POSITION: debout, bras tombant à côté du corps

TEST: abduction active vers 180

douleur dans le trajet entre 60 et 120

TESTS COIFFE DES ROTATEURSEMPTY CAN TEST (test de Jobe) (sens/spéc 75%/70%)

POSITION: debout, épaules en 90 d‟abduction

30 d‟adduction horizontale

endorotation complète (pouces)

TEST: le pt maintient cette position contre la pression vers le bas de l‟examinateur

myasthénie (douleur moins importante)

Test de force m. sus-épineux

INTERNAL ROTATION LAG SIGN (sens/spéc 85%/90%)

POSITION: assise, main du côté atteint vers le côté dorsal avec

coude en 90 de flexion et paume détournée du dos avec

épaule en 20 de rétroflexion.

TEST: le pt doit maintenir le bras dans la position pendant que l‟examinateur lâche le poignet

douleur pendant l‟endorotation

mesure dans laquelle le pt peut maintenir le bras à sa place: “Lag sign” exprimé en grades.

à partir de 5 : rupture m. sous-scapsulaire

EVT GERBER ET BELLY PRESS

EXTERNAL ROTATION LAG SIGN (sens/spéc 70%/95%)

POSITION: assise, épaule en 20 d‟abduction, coude en 90 de flexion

bras presque entièrement en exorotation

TEST: le pt est demandé de maintenir le bras dans la même position pendant que l‟examinateur lâche le poignet

„lag sign‟ > 5 suggestif pour rupture m.infra-épineux

CRITERES DE DIAGNOSTIC2

2109

NEER

HAWKINS

PAINFULL ARC

INTERN ROT

EXTERN ROT

EMPTY CAN m.supraspinatus

m.infraspinatus

m.subscapularis

EN IMAGE

• La radiographie classique• Arthrografie

• CT

• Arthro-CT

• Echographie

• IRM

• ARM

radiologie classique face-profil

q modification et morphologie acromio-

trochitérienne

q évaluation de l’espace sous-acromial

q constat des calcifications

q exclusion d’autres pathologies de l’épaule

pas de visualisation des lésions des tissus mous

ou celles du bourrelet de l’épaule

vlak acromion

boogvormig acromion

gehoekt acromion

ECHOGRAFIE

* non invasif, pas de rayonnement

* coût relativement démocratique

* efficace pour les lésions de la coiffe des rotateurs

principalement pour les ruptures

ruptures totales > partielles

° 10 MHz mieux que 7,5-5 Mhz

l’expérience des spécialistes est très importante!

v * pas de visualisation du bourrelet et des cartilages

kleine totale ruptuur supraspinatuspees

artroscopie echografie

partiële ruptuur supraspinatuspees

artroscopie echografie

ECHOGRAPHIE

rupture totale m supraspinatus Rupture partielle m supraspinatus

IRM

pour détecter

déchirures du bourrelet glénoïdien

des érosions osseuses

des pathologies synoviales

Harper, K. W. et al. Am. J. Roentgenol. 2005;184:984-988

IRM

RC ruptuur

RC normale rupture RC

ARM

“the best of the best” ?

Indication: informations insuffisantes après anamnèse, ex clin,

echo ou IRM

- efficace pour ruptures RC

ruptures totales

ruptures partielles (Ellman grade 2 et 3)

- inconvénients: * bilan coûts-avantages

* caractère invasif

* discomfort potentiel

Voor partiële rupturen

Ellman graad 1 :

veel vals positieve en

vals negatieve uitslagen

(78%)

Ellman classificatie

ECHO-IRM-ARM

ECHO IRM ARM

cohortstudies-études de cohorte (N) 38 29 6

volledige peesrupturen RC : sensitivité : 0,87 0,89 0,92

ruptures totales specificité: 0,96 0,93 0,93

partiële peesrupturen RC: sensitivité : 0,67 0,44 0,62

ruptures partielles specificité: 0,94 0,90 0,93

Le choix dépendra - des données cliniques (lésion du bourrelet

glénoïdien, os, pathologie synoviale)

- du bilan coûts-avantages

- de l’expérience du service de radiologie

-

CRITERES DE DIAGNOSTIC3

DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL

• bursite sous-acromiale

• capsulite adhésive

• pathologie cervicobrachiale

• compression du nerf supra-claviculaire

• thoracic outlet syndroom

• Instabilité de l’épaule

• affections générales (tumeur apicale,cardiovasculaire, irritation du diafragme, RA…)

TRAITEMENT

conservatif

• NSAID

• Physiothérapie

• Infiltrations de corticoïdes

TRAITEMENT

chirurgical

decompression arthroscopique

open cuff repair

cuff repair arthroscopique

réadaptation postopérative

• abductie brace

6 weken

passieve schoudermobilisatie:

• actieve mobilisatie

6-12 weken po

• stretching oefeningen

• volledige werkhervatting: 3 maanden po

(met uitzondering sport en werk

met gevaar overbelasting schouder)

• hervatting werk en sport: 6 maanden

met gevaar overbelasting schouder

6 semaines

6-12 semaines

3 mois

6 mois

mobilisation passive

appareil d’abduction

mobilisation active

exercises stretching

•reprendre le travail ++ et le sport

•reprendre le travail

Excepté travail++ et sports

TENDINOPATHIE DU COUDE

TENDINOPATHIE DU COUDE

lateralis

medialis

extenseurs poignet-doigts

flechisseurs poignet-doigts

données anatomiques

données anatomiques

Point commun d’insertation

HISTOPATHOLOGIE tendinitis - tendinose

Tendinose du muscle court extenseur radial du

carpe tendon normal

20 october 2009

Hyperplasie fibroblasten en bloedvaten

Abnormale collageenvorming

normaal peesweefselcelarm, dens,

collageneus bindweefsel

proliferatie

fibroblasten

angiofibroblastaire hyperplasie

wanordelijke

rangschikking

TENDINITE-TENDINOSE-TENDINOPATHIE

• Tendinite - pas d‟inflammation?

(épicondylite) - ténosynovite

- méthodes immunocytochémiques

• Tendinose : description histopathologique de la surcharge du tendon

(tendinose du coude) (peut être asymptomatique !)

• Tendinopathie : surcharge symptomatique du tendon

• Tendinopathie chronique : surcharge du tendon perdurante

ETIOLOGIE

Inconnue

v Lésions micro-et macroscopiques au niveau de l’origine commune des extenseurs ou des fléchisseurs du poignet et des doigts

le tissu de granulation et de cicatrisation> sollicitation répétée> dégénération

v Epicondylite latérale: mouvements d’extension repétitifs du poignet

- grandes accélérations et décélérations

- mouvements brusques

Epidémiologie

2000: étude de la littérature

• Il y a insuffisance de preuve d’un lien positif entre

- le travail fortement répétitif et l’épicondylite.

- les positions et l’épicondylite.

- les vibrations et l’épicondylite.

• Il y a une preuve d’un lien positif entre la force et l’épicondylite.

• Il y a effectivement dans le cas de l’épicondylite de fortes indications d’un lien positif entre la répétition, la force et les positions

2009: étude de la littérature depuis 2000 : confirmation

syndrome-dommage à la santé

• Douleur au côté latéral du coude

v Durée : 9 mois – 2 ans

disparaît souvent spontanément

v Âge:35-50 j

v Sexe: M=V

irradiation

CRITERES DE DIAGNOSTIC3

31

2

uitstralingirradiation

ANAMNÈSE

• Douleur latérale du coude

absence de douleur à l’épaule

- débute généralement quelques jours après la surcharge causale

- postérieurement, lors de et après facteur déclenchant

Parfois - irradiation de douleur vers l’avant-bras, le poignet et

la main.

- déperdition de forces et éventuellement des

troubles de coordination

- avant-bras “dur au toucher”, enflé.

1

irradiation

EXAMEN CLINIQUE

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

1e kwrt 2e kwrt 3e kwrt 4e kwrt

Oost

West

Noord

1. – pression locale douloureuse sur l’épicondyle latérald’une largeur de doigt distal et antérieur de l’épicondyle

- mobilité généralement normale, parfois une extension insuffisante

2. Tests cliniques - flexion du poignet ou des doigts contre résistance (Thomson test +)

- force de préhension souvent diminuée, surtout lors de l’extension du coude

- le test de Mill’s +

- douleur lors de soulèvement d’une chaise

- douleur lors du test de la tasse de café

1

2

Elleboog gestrekt, weerstand geven tegen de handrug naar beneden,

patiënt drukt handrug naar boven

2

Etendre le coude, exercer une résistance vers le bas contre

le revers de la main, le patient pousse le revers de la main vers le haut.

Ce signe est positif si la manoeuvre est douloureuse

• Aller de la position de flexion du coude, de supination et d’extension du poignet à la position d’extension du coude, de pronation et de flexion du poignet.

Ce signe est positif si la manoeuvre est douloureuse.

2

2

examens techniques

• ECHOGRAPHIE bon moyen diagnostique

• MRI plus sophistiqué - plus cher

• DOPPLER donne clairement une plus-value

• RX

• Thermographie

• Scintigraphie osseuse

3

valeur incertaine

pas d’étalon d’or

examens techniques

MRI augmentation du signal T2 et épaississement

du tendon

( œdème et dégénération graisseuse)

déchirures microscopiques

prolifération fibrovasculaire et dégénération

vSensibilité : 90-100 % (s’approche le plus de l’étalon d’or)

vSpécificité : 65-86%

3

examens techniques

• ECHOGRAFIEcalcifications

zones hypoéchogènes focales

Déchirures partielles et complètes

hétérogénéité diffuse

vSensibilité : 64-88 % (Levin 2005) 19-75 % (Struys 2005)

vSpécificité : 36-48 % (Levin 2005) 81-95 % (Struys 2005)

3

examens techniques

DOPPLER

Transformation en nuances de gris

Néovascularisation

v VPN : 95%

Joint à l’échographie : une nette plus-value

3

+

DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

1e kwrt 2e kwrt 3e kwrt 4e kwrt

Oost

West

Noord

ostéoarthrite cervicale ou spondylose cervicale

hernie discale cervicale avec compression de la racine nerveuse

anormalités intra-articulaires et laxité articulaire

- ostéoarthrite traumatique

- pièce détachée ostéocartilagineuse (“lose body”)

- ostéochondrite dissecante

- arthrite rhumatismale

-impingment villosités synoviales

(joueurs de baseball et lanceurs de javelot)

douleurs référées

critères de diagnostic

• Clé de voûte du diagnostic :

douleur à la face latérale du coude

triade pression locale douloureuse sur l’épicondyle latéral

DAVIS mouvement contre résistance douloureux

(Thomson test)

• Une force de préhension diminuée lors de l’extension du coude est certainement un élément important qui est ajouté pour confirmer le diagnostic.

• La Commission demande d’ajouter également le test Mill’s.

• L’échographie ajoutée à un examen doppler donne une grande sensibilité et spécificité, ainsi que le MRI. Ils sont cependant tous les deux dépendants du chercheur. Pas mal d’examens faussement positifs constituent un élément clairement négatif.

.

CRITERES DE DIAGNOSTIC

DOULEUR ep lat

Douleur à la pression ep lat

Testes - RWE -Thomson

+ Mill’s test

la probabilité du diagnostic augmente

+ force de préhension réduite

examens techniques

MRI ou Echo-Doppler confirment le diagnostic

résultats normaux excluent le diagnostic

Effet clairement favorable d’une infiltration plaide pour le diagnostic

Traitement• Repos ?

• Immobilisation ???

• Infiltrations locales de stéroïdes +

• autres substances ?

• Physiotherapy +?• Bracing

• Acupuncture

• Manipulation

• ESWT

• Thérapie laser

• Botox

• Transfusions sanguines autologues

• Chirurgie (15 techniques chirurgicales…….)

DE QUERVAIN

Synoniemes:

tendinitis stenosans,

tendovaginitis stenosans,

de Quervain disease

deQuervain disease,

Quervain’s tendinitis,

deQuervain’s tenosynovitis,

radial styloid tenosynovitis,

tendinopathy of first dorsal compartment,

tendinopathy of extensor pollicis brevis (EPB) and abductor pollicis longus (APL),

maladie de De Quervain,

ténosynovite de De Quervain,

atteinte de la gaine synoviale du long abducteur et du cour extenseur du pouce.

SYNDROME DE DE QUERVAIN

SYNDROME DE DE QUERVAIN

Une ténosynovite et/ou une tendosynovite du

long abducteur du pouce (LAP) et du court extenseur de pouce (CEP)

LAP -CEP - EPL

Etiopathogenese

tendinosynovite: la gaine synoviale péritendineuse réagit en enflant et se fibrosant

tenosynovite: réaction inflammatoire avec production anormale de liquide synovial

Etiopathogenese

La cause n‟est toujours pas évidente

Mouvements répétitifs pour saisir avec la main

Associés à des positions inhabituelles du poignet

Etiopathogenese

Plusieurs anomalies anatomiques

*extra septum dans le premier compartiment (40%)

Résistance du tendon CEP avec et sans septum

Ethiopathogenese

anomalies anatomiques

* malformations osseuses de la styloïde radiale

érosion corticale

sclérose

dégénerescence de l’os

érosion corticale et sclérose ( )

Etiopathogenese

données anatomiques

la résistance du CEP à la surface lubrifiée est la plus élevée lorsque

le poignet est incliné à 60° en flexion et extension.

Etiopathogenese

données anatomiques

Le CEP a une course 3 fois plus grande que le LAP.

Le CEP passe au-dessus de 2 articulations du pouce alors que le LAP ne passe qu’en dessus de

l’articulation CMC.

C’est pourquoi il semble plus sensible à l’irritation après des mouvements répétitifs.

Incidence – Prevalence

0,5 % hommes actives

1,3 % femmes actives

travailleurs “en col blanc”: - 3,6 % après 1 mois de travail

- 14,7 % après 1 an de travail

Age: 35 - 55 ans.

la grossesse, période post-natale, femmes ménopausées

les jeunes mères souvent De Quervain bilatéral

.

Incidence – Prevalence

principaux facteurs de risques: flexions et rotations du poignet

corrélation évidente avec mouvements répétitifs durant le travail

professions

- mères d’accueil

- travailleurs/travailleuses horéca

- caissières

- empaqueteurs/empaqueteuses

- blanchisseuses,

- peintres

- dactylo,

- utilisateurs PC

- couturières

- tricoteuses

- nettoyage légumes

- pianistes

- assemblage electronique

- travailleurs industrie de la viande

sportifs

- le golf

- pêcheurs à la ligne

- surtout joueurs de volley

SYMPTOMES

- douleur latente de la face dorsale du poignet

- irradiation jusqu’à l’avant-bras et au pouce

- parfois des crépitations clairement palpables et parfois audibles

- Douleur augmente lors des mouvements du pouce

- Parfois un craquement

- Perte de force et une limitation des mouvements du pouce

CRITERES DE DIAGNOSTIC2

31

2

ANAMNESE

• Perte de force du pouce

Limitation des mouvements du pouce

• Douleur liée à l’activité sur la face latérale du poignet

• Irradiation jusqu’a l’avant bras et le pouce est possible

•Possibilité d’une sensibilité du poignet coté radial

EXAMEN CLINIQUE - PALPATION

douleur à hauteur de l’apophyse styloïde radiale

gonflement palpable à l’hauteur de l’extrémité distale de radius

des fines crépitations palpables (et parfois audibles)au stade aigu

CRITERES DE DIAGNOSTIC2

1

PIJN

DOULEUR

Inspectio: gonflement

Palpatio: douleur

crépitations

Anamnese: douleur

TESTES CLINIQUES

Test de Finkelstein

Le patient ferme le poing en plaçant le pouce à l’intérieur des doigts.

Ensuite, une déviation ulnaire passive avec une légère extension est exercée.

Test positif si un douleur apparaît au niveau du premier compartiment (m.LAP en m.CEP)

TESTES CLINIQUES

Brunelli’s test

une forte adduction du pouce avec le poignet en déviation radial cause

frictions et douleur

TESTES CLINIQUES

• Test de résistance isométrique LAP abduction du pouce

Pour test à gauche: la mainG stabilise la main, le pouce D est placé sur la face dorsale du pouce du patient,

une force est exercée vers le dessus de la table

Consigne “maintenez le pouce dans cette position et résistez à ma force”

Test positif si un douleur apparaît sur la face radiale du poignet

TESTES CLINIQUES

Test de résistance isométrique CEP extension du pouce

Pour test à gauche: la main G stabilise la main, le pouce D est placé sur la face dorsale du pouce du patient,

de façon proximale à l’articulation DIP et une force est exercée vers la face palmaire de la main

Consigne “maintenez le pouce dans cette position et résistez à ma force”

Test positif si un douleur apparaît sur la face radiale du poignet

CRITERES DE DIAGNOSTIC2

2

FINKELSTEIN

LAP R

CEP R

EN IMAGE

surtout nécessaire à l’exclusion d’autres pathologies du poignet (rhizarthrose)

malformations osseueses de la styloide radiale

Radiographie standard

EN IMAGE

ECHOGRAPHIE = examen de préférence

Coute sagittale d’un cas sain et pathologique

Coupe transversale: gonflement CEP et LAP

épaississement synovial

épaississement synovial

rétrécissement du tendon

EN IMAGE

IRM et SCINTIGRAPHIE: uniquement indiqué en cas de doute après

l’echographie et pour exclure d’autres causes de pathologie du poignet

hyperhémie linéaire injection dans l’os du radius distal

CRITERES DE DIAGNOSTIC2

3

Echo

Rapport opér.

diagnostic différentiele

Arthrose CMC I (rhizarthrose)

Syndrome du croisement /Oarsman’s wrist

Névrite de Wartenberg

ganglion cysts

Tendinite d’insertion brachioradialis

Tendinite de l’extensor digitorum communis

diagnostic différentiele

Artrose CMC (rhizartrose)

Anamnese: - douleur lors de l’abduction et l’extension du pouce

- crépitations éventuelles

Examen clinique:

- douleur lors de l’abduction et l’extension du pouce

- Cranktest van Pellegrini: douleur en cas de pression axiale

avec flexion passive et extension du pouce

- test de compression/grindingtest van Swanson:

douleurs lors d’une pression axiale avec rotation au niveau du pouce

En image: RX standard donne image de rhizartrose

diagnostic différentiele

Anamnese: douleur 4-8 cm cm proximal du tubercule de Lister

en flexion et extension du poignet.

Examen clinique: contraction isométrique active contre résistance:

douleurs 4-8 cm cm proximal du tubercule de Lister

en flexion et extension du poignet.

cave: test de Finkelstein peut être positif

En image: ECHOGRAPHIE peut bien distinguer les deux affections

.

syndrome de croisement /Oarsman’s wrist

diagnostic différentiele

Névrite de Wartenberg: compression branche superficielle nervus radialis

° Anamnese:

Paresthésies: au niveau de la partie distale de l’apophyse styloïde

radiale (De Quervain: pas de paresthésies)

° Examen clinique

- hypoesthésie du pouce

- signe de Tinel positif à hauteur de la branche superficielle du nerf radial

cave: Test van Finckelstein positif dans 96 des cas.

EMG: abnormaal

diagnostic différentiele

Ganglion cysts dorsaux (60-70%) ou volaires

Si examen clinique n’est pas évident MRI

Copyright © 2007 by the American Roentgen Ray Society

Anderson, S. E. et al. Am. J. Roentgenol. 2006;186:812-818

--19-year-old woman with MRI showing characteristic features of dorsal occult ganglion

diagnostic différentiele

Brachioradialis insertion tendinitis Tendinite d’insertion du brachio-radialis

°Anamnese: douleurs à l’hauteur de l’apophyse styloïde radiale

° Examen clinique:Test du long supinateur:Crée un mouvement contre la résistance du long supinateurdouleur insertion processus styloideus radialis.

diagnostic différentiele

Tendinite de l’extensor digitorum communis (extenseur commun des doigts)

° Anamnese: douleurs radiales et dorsales au poignet

° Examen clinique:Test extensor digitorum communis: contre la résistance provoque des douleurs

Traitement

• PREVENTIONAdaptation éventuelle des conditions de travail

- des facteurs de stress

- du matériel de travail

“Ergonomically” designed tools

Traitement

• Conservatif

Immobilisation: 2 semaines attelle thermoplastique détachable

Application locale de glace : 2 x/ j - 10 minutes??

Infiltration de corticosteroïdes

Traitement

• Chirurgical

Différentes techniques chirurgicales pour sectionner la poulie ou la prolonger

L’objectif: donner plus d’espace aux tendons

Petite intervention sous anesthésie locale

Critères d’exposition aux TMS

des membres supérieurs

Méthodes d’analyse ergonomique

Service Prévention

Fonds des maladies professionnelles

Maryse NOËL

Aperçu

1. But

2. Revue de différentes méthodes

3. Choix d’une méthode

4. Checklist OCRA

5. OBA 1

6. Exemples pratiques

7. Discussion

8. Critères pour l’épaule

9. Critères pour la tendinite de De Quervain

10. Critères pour le coude

11. Actions futures

novembre 2009 95

1. But

• Première étape vers l’établissement de

critères d’exposition aux TMS des

membres supérieurs

– Appréciation de l’applicabilité, spécificité et de

la facilité d’emploi

– Implémentation de la méthode comme critère

novembre 2009 96

2. Différentes méthodes

• NPW-Schaub– Méthode générale basée sur le temps de tâche

• Checklist OCRA– Méthode spécifique pour les membres supérieurs basée sur la Méthode

OCRA originelle

• OBA 1– Méthode spécifique pour les membres supérieurs créée avant la

Statégie Sobane, se situant au niveau observation-analyse

• QEC– Méthode spécifique pour le dos et les membres supérieurs

• RULA– Méthode spécifique pour les membres supérieurs, le tronc et les

membres inférieurs

• Rodgers– Méthode générale basée sur l’analyse de groupes musculaires

spécifiques.

novembre 2009 97

3. Choix d’une méthode

• Etablissement de critères pour classer les

méthodes selon leur applicabilité,

spécificité et facilité d’utilisation

• Revue des méthodes par critère

novembre 2009 98

3. Choix d’une méthode

Critères NPW OCRA OBA 1 QEC RULA Rodgers

Spécificité Non Oui Oui Oui Non Oui

Force Oui Oui Oui Oui Oui Oui

Répétitivité Oui Oui Oui Oui Oui Oui

Posture Oui Oui Oui Oui/Non Oui Oui

Facteurs

ajoutés

Oui Oui Oui Oui/Non Non Non

Statique-

dynamique

Oui Oui Oui Oui/Non Oui Non

Valable pour

tout le mbre

supérieur

Oui Oui Oui Oui Non Non

Recupération Non Oui Non Non Non Non

novembre 2009 99

3. Choix d’une méthode

Critères NPW OCRA OBA 1 QEC RULA Rodgers

Gauche-Droit Oui/Non Oui Oui Non Non Non

Objectivité Oui/Non Oui/Non Oui/Non Oui/Non Oui/Non Oui

Quantitatif-

qualitatif

Quant. Quant. Quant.-qual. Quant.-qual. Quant.-qual. Qual.

Connaissances

préalables

Non Non Non Non Non Non

Temps

nécessaire

20-30

min

30-45 min 20-40 min 20-40 min 20-40 min 20-40 min

Validation Oui Oui Oui Oui Oui Oui

Comparabilité Oui/Non Oui/Non Oui/Non Oui/Non Oui Oui/Non

novembre 2009 100

3. Choix d’une méthode

• La Checklist OCRA est le meilleur choix

• OBA 1 et QEC sont applicables pour un

screening rapide du poste de travail

• RULA et Rodgers sont plutôt orientés vers

la prévention

• NPW-Schaub est utilisable mais avec

adaptations

novembre 2009 101

4. Checklist OCRA

• Etablie en juin 2006 sur base de la méthode originale OCRA

• Basée sur 5 piliers :

– Recupération (rythme de travail)

– Répétitivité (statique-dynamique)

– Force

– Prise

– Facteurs ajoutés

novembre 2009 102

4. Checklist OCRA

• 5 scores sont additionnés et multipliés par un facteur prenant en compte la durée de la tâche– (Rec + Rep + F + P + Ad) x T

• L’évaluation du résultat est donnée par une zone de couleur– < 7,6 Vert acceptable

– 7,6 - 11 Jaune à améliorer

– 11,1 - 14 Rose risque faible

– 14,1 - 22,5 Rouge foncé risque moyen

– > 22,5 Violet risque élevé

novembre 2009 103

5. OBA 1

• Méthode ayant précédé la stratégie Sobane

– OBA 1 se trouve au niveau de l’observation

• Liste de 24 questions :

– Posture : 8 questions

– Force : 6 questions

– Répétitivité : 2 questions

– Facteurs ajoutés : 8 questions

novembre 2009 104

5. OBA 1

• Les questions sont divisées par zone de risque:– Nuque

– Epaule

– Coude

– Poignet/Main

• L’observateur y répond en donnant un score par zone de risque– Jamais : 1

– Parfois : 2 (< 1/3 du temps)

– Souvent : 3 (< 2/3 du temps)

– Toujours : 4 (> 2/3 du temps)

• Les zones de risque comportant le plus de scores 3 et 4 sont les zones les plus exposées aux TMS

novembre 2009 105

6. Exemples pratiques

• 3 postes de travail– Placement de pots d’échappement de voitures

• Travail de 06:00 à 14:00– 06:00-9:00 – 09:00-09:15 (pause) – 09:15-12:00 – 12:00-12:15

(pause) – 12:15-14:00

• Plus de 70 % du temps, travail avec les deux bras au-dessus des épaules (hauteur 2,1 m)

• 60 secondes par installation

• Flexion/extension répétitive des poignets

• Fréquentes prises à pleines mains

• Force utilisée moyenne

• Utilisation d’outils vibrants + port de gants

• Exposition bilatérale

• Rythme de travail donné par la chaîne

novembre 2009 106

6. Exemples pratiques

– Emballage de gaufres• Travail de 07:00 à 16:00

– 07:00-09:00 – 09:00-09:15 (pause) – 09:15-12:00 – 12:00-12:30 (pause) – 12:30-14:00 – 14:00-14:15 (pause) – 14:15-16:00

– 2 heures d’emballage – 1 heure de contrôle visuel

6h./j. emballage de gaufres

2h./j. contrôle visuel

• Travail assis, les gaufres sont prises des deux mains sur le tapis roulant et déposées dans une boîte

• Mouvements répétitifs des coudes (flexion-retour en position neutre), poignets en légère extension statique

• 48 fois 2 gaufres par minute mises en boîte

• Force employée légère

• Exposition bilatérale

• Rythme de travail donné par la chaîne

novembre 2009 107

6. Exemples pratiques

– Chauffeur de chariot-élévateur

• Travail de 07:00 à 16:00

– 07:00-09:00 – 09:00-09:15 (pause) – 09:15-12:00 – 12:00-12:30 (pause) – 12:30-14:00 – 14:00-14:15 (pause) – 14:15-16:00

• Travail assis, les palettes sont transportées à l’aide du chariot-élévateur

• Pas de tâches répétitives, mais mouvements fréquents des membres supérieurs (pour conduire et actionner les manettes de commande)

• Mouvements continus du tronc et de la nuque pour mieux voir

• Force utilisée légère

• Exposition bilatérale

– 3 jobs bien distincts:

• 1er job : exposition pour les épaules

• 2ème job : expositions aux TMS, sauf pour les épaules

• 3ème job : pas d’exposition

novembre 2009 108

6. Exemples pratiques

• Les exposition étant bilatérales, il n’y a pas de distinction gauche/droite

• Résultats Checklist OCRA:(Rec + Rep + F + P + Ad) x T

– Placeur de pots d’échappement• (5 + 2,5 + 4 + 12 + 3) x 1 = 26,5 = violet

• Scores élevés pour rythme de travail, force et posture

– Emballeuse de gaufres• (4 + 6 + 0 + 11 + 2) x 0,925 = 21,3 = rouge foncé

• Scores élevés pour rythme de travail, répétitivité et posture

– Chauffeur de chariot élévateur• (4 + 0 + 0 + 2 + 0) x 1 = 6 = vert

• Score élevé pour le rythme de travail uniquement

novembre 2009 109

6. Exemples pratiques

• Résultats OBA 1– Placement de pots d’échappement

• Nuque : 1122234

• Epaule : 11222333344

• Coude : 1122233344

• Poignet/main : 11111222233333334444– Exposition pour épaule, coude, poignet/main

– Emballage de gaufres• Nuque : 11111223

• Epaule : 11111111123

• Coude : 11111122444

• Poignet/Main : 11111111111122244444– Pas de risque pour l’épaule

– Risque possible pour Poignet/Main mais chaque fois score de 1 pour les 8 questions « facteurs ajoutés »

novembre 2009 110

6. Exemples pratiques

• Résultats OBA 1

– Chauffeur de chariot-élévateur

• Nuque : 11123334

• Epaule : 11111111233

• Coude : 11111111112

• Poignet/Main : 11111111111111112233

– Aucune zone de risque très nette

– Risque un peu augmenté pour la nuque

novembre 2009 111

7. Discussion

• Checklist OCRA – Le critère supérieur à 14 peut être utilisé comme point de départ

• 2 activités clairement contraignantes donnent un score > 14

• 1 activité clairement non-contraignantes donne un score < 14

– Pour les expositions évidentes, la posture, la force et les mouvements répétitifs sont les facteurs les plus importants

• OBA 1– Les facteurs ajoutés(8) pèsent lourd pour la zone Poignet/Main

(10 questions destinées à la zone Poignet/Main )

• Adaptation du nombre de questions concernant les facteurs ajoutés?

novembre 2009 112

novembre 2009 113

8. Critères épaule

• 75 dossiers ont été sélectionnés

– Plaintes spécifiques concernant l’épaule

• Rupture de la coiffe des rotateurs

• Syndrome de la coiffe des rotateurs

• PSH

– 6 dossiers n’étaient pas encore conclus

– 14 dossiers ne pouvaient pas être évalués

55 dossiers ont été traités et évalués

novembre 2009 114

8. Critères épaule

• Score calculé selon OCRA et OBA 1, à droite comme à gauche

• 110 scores au total, dont 74 avec décision

• 19 dossiers bilatéraux, 36 unilatéraux

• 45 décisions négatives et 29 décisions positives

• Les dossiers rejetés au niveau médical n’entrent pas en ligne de compte

• Les dossiers rejetés au niveau de l’exposition (pas de cause directe et déterminante) ont été traités

novembre 2009 115

8. Critères épaule

OCRA < 14,1 OCRA ≥ 14,1

OBA 1 < 22 0% reconnu 3,5 % reconnu

OBA 1 ≥ 22 0% reconnu96,5 %

reconnu

novembre 2009 116

8. Critères épaule

• Critères :

– Score OCRA d’au moins 14,1

– Score OBA 1 d’au moins 22

novembre 2009 117

9. Critères De Quervain

• 41 dossiers sélectionnés

– Demandes spécifiques pour tendinites de De

Quervain, parfois combinées avec d’autres

TMS

– 1 dossier n’a pu être évalué

40 dossiers ont été traités et évalués

novembre 2009 118

9. Critères De Quervain

• Score calculé selon OCRA et OBA 1, à droite comme à gauche

• 80 scores au total dont 43 avec décision

• 3 dossiers bilatéraux, 37 unilatéraux

• 27 décisions négatives et 16 décisions positives

• Les dossiers rejetés au niveau médical n’entrent pas en ligne de compte

• Les dossiers rejetés au niveau de l’exposition (pas de cause directe et déterminante) ont été traités

novembre 2009 119

9. Critères De Quervain

• Critères

– Score OCRA d’au moins 14,1

– Abduction active du pouce pendant au moins

1/3 du temps (= score 3 en OBA 1)

OU

déviation radiale-cubitale du poignet pendant

au moins 1/3 du temps

novembre 2009 120

10. Critères coudes

• 78 dossiers ont été sélectionnés

– Concernant spécifiquement le coude

• épicondylite

• épitrochléite

– 5 dossiers n’ont pu être évalués

73 dossiers traités et évalués

novembre 2009 121

10. Critères coudes

• Score calculé selon OCRA et OBA 1, à droite comme à gauche

• 146 scores au total dont 81 avec décision

• 8 dossiers bilatéraux, 65 unilatéraux

• 36 décisions négatives et 45 décisions positives

• Les dossiers rejetés au niveau médical n’entrent pas en ligne de compte

• Les dossiers rejetés au niveau de l’exposition (pas de cause directe et déterminante) ont été traités

novembre 2009 122

10. Critères coudes

0

10

20

30

40

50

60

< 7,6 7,6 - 11 11,1 - 14 14,1 - 22,5 > 22,5

No

mb

re d

e d

ossie

rs

Score OCRA

Décisions des dossiers selon le score

non reconnu

reconnu

novembre 2009 123

10. Critères coudes

• Score des dossiers reconnus (n=45)

– Score moyen: 16,40

– Range : 12 – 27

• Score dossiers rejetés (n=36)

– Score moyen : 13,0

– Range : 5,1 – 23,5

• Dans les dossiers rejetés, on a trouvé 10

scores > 14 et 3 scores > 20

novembre 2009 124

10. Critères coudes

Cas non

reconnus

Cas reconnus Score

OCRA moyen

Score OCRA

< 14,1

72 %

(N = 26)

(OCRA = 10,6)

2 %

(N = 1)

(OCRA = 12)

OCRA = 10,63

Score OCRA

≥ 14,1

28 %

(N = 10)

(OCRA = 19,25)

98 %

(N = 44)

(OCRA = 16,5)

OCRA = 17

novembre 2009 125

10. Critères coudes

• Professions spécifiques

– emballeur (code profession 871)• 8 dossiers reconnus

– Score OCRA : 16 – 16 – 16 – 18,5 – 16,5 – 15,3 – 15,3 –15,3

• 6 dossiers rejetés– Score OCRA : 9 – 9 – 22 – 22 – 13,5 – 19

• Résultats des dossiers rejetés clairement supérieurs à 14

– Les scores élevés sont dus à la grande répétitivité

– Pas ou peu de force nécessaire raison du rejet

novembre 2009 126

10. Critères coudes

• Pour les dossiers reconnus, on obtient un score moyen supérieur à 14

• Pour les dossiers rejetés, on obtient un score moyen inférieur à 14

Le critère en OCRA doit être supérieur à 14,1

novembre 2009 127

11. Actions fututres

• Application d’une combinaison de

méthodes

– En pratique

• Visites d’entreprises par les ingénieurs de

prévention et utilisation de la méthode pour des

postes de travail spécifiques

– Entreprises de conditionnement ou emballages, industrie

automobile,…

• Utilisation de la méthode par les ingénieurs de

secteur pour l’analyse du risque concernant les

dossiers OSO, parallèlement à l’enquête habituelle

11. Actions futures

– Pour les dossiers OSO avec décisions• Une cinquantaine de dossiers avec décision

(positives comme négatives) seront évalués et traités statistiquement

(décision négative = pas d’exposition)

• L’évaluation des critères va continuer

novembre 2009 128

Description dans la liste des maladies

professionelles

Maladies atteignant les tendons, les gaines

tendineuses et les insertions musculaires et

tendineuses des membres supérieurs dues à

une hypersollicitation de ces structures par des

mouvements nécessitant de la force et

présentant un caractère répétitif, ou par des

postures défavorables.

1.606.21

1.606.21 (tendinite chez les artistes du spectacle) doit être maintenu