Émile Durkheim - Une Confrontation Entre Bergsonisme Et Sociologisme (1914)

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Émile DURKHEIM (1914) “ Une confrontation entre bergsonisme et sociologisme : le progrès moral et la dynamique sociale ” Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, bénévole, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: [email protected] Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm

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Une Confrontation Entre Bergsonisme Et Sociologisme (1914)

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  • mile DURKHEIM (1914)

    Une confrontationentre bergsonisme et sociologisme :

    le progrs moral et ladynamique sociale

    Un document produit en version numrique par Jean-Marie Tremblay, bnvole,professeur de sociologie au Cgep de Chicoutimi

    Courriel: [email protected] web: http://pages.infinit.net/sociojmt

    Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales"Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html

    Une collection dveloppe en collaboration avec la BibliothquePaul-mile-Boulet de l'Universit du Qubec Chicoutimi

    Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm

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    Cette dition lectronique a t ralise par Jean-Marie Tremblay, bnvole,professeur de sociologie au Cgep de Chicoutimi partir de :

    mile Durkheim (1914)

    Une confrontation entre bergsonisme etsociologisme : le progrs moral et la dynamiquesociale

    Une dition lectronique ralise partir d'un texte dmile Durkheim(1914), Une confrontation entre bergsonisme et sociologisme : le progrsmoral et la dynamique sociale. Extrait du Bulletin de la Socit franaise dephilosophie, 14, 1914, pp. 26 36. Rimpression dans mile Durkheim, Textes.1. lments d'une thorie sociale, pp. 64 70. Collection Le sens commun. Paris:ditions de Minuit, 1975, 512 pages.

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    dition complte le 24 septembre 2002 Chicoutimi, Qubec.dition revue et corrige par Bertrand Gibier, professeur de philosophieau Lyce de Montreuil-sur-Mer (dans le Pas-de-Calais),[email protected], le 22 novembre 2002.

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    Une confrontation entrebergsonisme et sociologisme : leprogrs moral et la dynamiquesociale par mile Durkheim (1914)

    Extrait du Bulletin de la Socit franaise de philosophie, 14, 1914, pp. 26 36. Rimpression dans mile Durkheim, Textes. 1. lments d'une thoriesociale, pp. 64 70. Collection Le sens commun. Paris: ditions de Minuit,1975, 512 pages.

    [...] M. WILBOIS. - Les institutions sont seules accessibles une tude debibliothque. L'lan doit tre peru en se laissant traverser par lui. C'est direque pour toucher le vif de la question il faut avoir deux attitudes. J'ai essayd'appliquer cette mthode dans une monographie trs modeste de la confrrieagricole de Vozdvijensk 1. Ce sont des paysans russes qui, dcids pratiquerl'vangile intgral, ont t obligs de se donner les institutions qui lerendraient effectif : par exemple ils ont vcu dans des maisons communes, ontmis en commun les produits de leur travail, et ont eu, l'glise et au foyer, unculte qui traduisait directement leur foi. Grce ces rgles, leur doctrine a

    1 Science sociale, fasc. 61.

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    t plus fortement pense, leur culte s'est trouv plus chaud, et leurs vertusont t pratiques plus srement dans des perfectionnements des institutionsde la premire heure. Entre l'institution et l'lan les influences sontincessantes , et, vivre dans cette oasis, on saisit par l'esprit et par le curce qui est respectivement accessible l'esprit et au cur. Il n'y a qu'gnraliser cette leon pour comprendre le progrs d'une glise pluslarge.

    En rsum tout dpend de la mthode employe. Si on se borne mettredes documents sur fiches, on connat, mais on ne pntre pas. Si on secontente de vivre l'lan, on devine, mais on ne sait pas. Il est trs videntqu'on ne peut pas plus faire l'histoire du christianisme si on n'est pas croyant,que la sociologie des Hurons si on n'a pas dpass New York, ou de lacritique musicale si on est sourd de naissance. Il est trs vident aussi quesans l'intelligence, la documentation et la science, les plus merveilleuxintuitionnistes n'aboutissent qu' rver. C'est pourquoi, chacune tenant unepart de la ralit, la lutte est si chaude entre les deux coles. je crois avoirsuggr une mthode pour associer leurs deux procds : elle est peineindique, c'est entendu, mais je serais fort tonn si la voie n'tait pas l.

    M. DURKHEIM. - Je ne suis pas sr d'tre assez matre de la pense deM. Wilbois pour discuter le fond de sa thse, mais, puisqu'il m'a fait l'honneurde me prendre partie, je suis tout prt m'expliquer sur les questions qui meconcernent plus spcialement.

    Toutefois, auparavant, j'aimerais demander M. Wilbois, sur un ou deuxpoints, quelques prcisions qui permettaient peut-tre de prvenir desmalentendus.

    Tout d'abord, quand M. Wilbois, au dbut de son programme, dclare quele devoir ne saurait tre fond sur des principes rationnels ou des donnesempiriques , qu'il est une ralit premire qu'il est la fois inutile etimpossible de prouver , entend-il dire par l que le phnomne moral, quel'ide de devoir est par elle-mme inintelligible, rfractaire toute explica-tion ? Bien entendu, il ne saurait tre question de la driver dductivementd'une notion diffrente, comme celle de l'utile ; car un telle dduction n'estpossible qu' condition de dpouiller le fait dont il s'agit de rendre compte, detous ses caractres distinctifs. Il est bien clair galement que desconsidrations mtaphysiques et ontologiques, quelles qu'elles puissent tre,ne sauraient nous fournir la matire de l'explication cherche : car cequ'implique le devoir, c'est une force s u i generis, immanente lareprsentation qui l'exprime dans les consciences, et qui dtermine la volont.

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    La notion du devoir est essentiellement dynamique et l'nergie qui lacaractrise ne saurait videmment tre explique par des spculationsabstraites. Mais il s'agit de savoir si cette force, cette nergie est regarde apriori comme inexplicable, comme ne pouvant tre rattache aucunesynthse de forces naturelles. Ce serait poser comme vidente et allant de soiune thse bien considrable et qui prjugerait toutes sortes de problmes.

    M. WILBOIS. - A mon tour je crains que mes habitudes de pense ne mepermettent pas facilement de me placer au point de vue de M. Durkheim.

    Je me mfie du mot expliquer qu'on emploie dans les sciences avecvingt acceptions diffrentes. J'ai dit ailleurs qu'en physique on n'explique pasla chute des corps par la pesanteur : c'est que les principes auxquels onramne les faits ont besoin leur tour d'une explication et on ne la trouvequ'en faisant appel des lments pris la psychologie, dans l'espce lapsychologie de l'invention. Pour des raisons exactement pareilles, aucun faitsocial ne peut tre expliqu si on ne recourt une volution dans le sensdfini par M. Bergson. C'est dire que tout ce qui se passe dans la socitactuelle, ou dans les socits antrieures ou dans les socits postrieures n'ason explication ni 'dans la sociologie telle qu'on nous l'a apprise, ni dansaucune autre sociologie qui, comme celle-l, attribuerait au temps les carac-tres de l'espace. Si donc quelqu'un prtendait qu'on explique le devoir enle rattachant quoi que ce soit de la socit considre comme chose, je nie non seulement que la tentative soit possible, mais qu'elle ait un sens .

    Cela dit, il est vident, au contraire, que je ne prtends nullement faire dudevoir quelque chose d' isol dans ma seule conscience, comme lasensation que j'ai du rouge ponceau : sans quoi le devoir n'aurait pour moi,comme le rouge ponceau qu'un intrt spcial d'art. Avant tout j'ai cherch rattacher la morale l'humanit, et comme l'humanit ne se prsente pascomme un sujet autonome, j'ai d la rattacher elle-mme un transcendantqui a tous les attributs que les chrtiens prtent Dieu. Mais cette liaison,suffisante pour assurer au devoir son caractre d'universalit et de prennit,ne saurait en aucune manire s'appeler explication, dans l'acception o lesens commun prend ce mot. C'est pourquoi j'ai prfr, dans mes exposs,remplacer le terme expliquer le devoir - qui prjuge une inconsciencemtaphysique que j'ai constamment combattue - par le terme situer ledevoir, dont la signification se prcise par toute l'argumentation qu'on aentendue tout l'heure.

    M. DURKHEIM. - M'autorisant de la dclaration de M. Wilbois qu'il nousest difficile de nous entendre, je n'insiste pas et je viens tout de suite au

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    second point sur lequel je voudrais solliciter de M. Wilbois quelques expli-cations.

    M. Wilbois pose comme une vidence qu'il existe un progrs moral del'humanit, que celle-ci s'est moralement dveloppe dans un mme sens. Cepostulat est ncessairement impliqu par la doctrine, puisque celle-ci tend tablir que le genre humain, dans son ensemble, est entran par un mme landans une direction dtermine.

    Mais, loin d'tre vident, ce postulat est des plus contestables. Il s'en fautque l'humanit se soit dveloppe, d'une manire rectiligne, dans un seul etmme sens. Peut-tre l'volution humaine est-elle partie d'une seule et mmesouche, et encore n'est-ce point dmontr ; mais, en tout cas, partir de cettecommune origine, elle s'est poursuivie dans les sens les plus varis. Elle nesaurait tre figure par une sorte de droite qui irait toujours devant elle, maisbeaucoup plutt par un arbre aux rameaux multiples et divergents. Consi-drez, par exemple, la faon dont s'est dveloppe la famille, et par cons-quent, la morale domestique. La famille des socits germaniques, qui estdevenue la ntre, n'est pas situe sur le mme rameau que la famille romaine.Il y a des types familiaux qui se sont arrts en route, si l'on peut dire, c'est--dire qui n'ont rien produit de nouveau dans la suite de l'histoire. Et la com-plexit relle de ce dveloppement est certainement beaucoup plus grande quenous ne pouvons l'imaginer. Dans ces conditions, la notion de progrs devientsingulirement obscure. Et que devient l'lan vital qui apparat ainsi bris etrfract dans les directions les plus diverses ?

    Rien ne nous autorise penser que les morales des peuples dits infrieurssoient infrieures aux ntres. Je ne vois mme pas comment on pourrait lescomparer de manire tablir entre elles et celles qui ont suivi une sorte dehirarchie. La vrit est qu'elles sont incomparables. Chaque type de socit asa morale propre, qui est implique dans la structure des socits correspon-dantes, qui est destine les faire vivre ; et l o une morale s'acquitte de cettefonction qui est sa raison d'tre, elle est parfaite en son genre. De quel droit lamettrait-on au-dessus ou au-dessous d'une autre morale qui, tout en tantdiffrente parce que les peuples qui la pratiquent sont eux-mmes diffrents,s'acquitterait galement bien de son rle, quoique d'une autre manire ? Il estvrai que M. Wilbois parlait tout l'heure des socits infrieures comme sielles ne connaissaient que la loi de l'gosme, comme si elles taient presquetrangres la vie morale. Mais cette assertion ne me parat pas soutenable.Dans les socits infrieures, au contraire, le sacrifice, l'oubli, le don de soisont de pratique constante, familire. Jamais, peut-tre, la subordination desindividus aux grands intrts collectifs n'a t plus entire ni plus spontane.

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    D'ailleurs, je ne vais pas jusqu' dire que l'on ne puisse arriver, par voied'abstraction, constater que, sur certains points, il y a eu rellement progrs.Mais je crois, en tout cas, que ce progrs ne porterait que sur certaines pro-prits, certains caractres de l'humanit, dtachs des autres, et que cedveloppement serait tout schmatique, puisque enfin il ne s'est paseffectivement poursuivi, d'une manire continue, dans une seule et mmedirection. Pour rendre compte de ce dveloppement abstrait et schmatique, ilfaudrait donc imaginer un lan de mme nature, abstrait et schmatique luiaussi, bien diffrent, par consquent, de cette pousse vitale dont parlait M.Wilbois.

    En tout cas, et c'est le point essentiel sur lequel je voulais insister, cettenotion d'un progrs moral, loin de pouvoir tre pose comme claire et vi-dente par elle-mme, me parat tre complexe, confuse, obscure et rclamerune analyse pralable, surtout pour qu'on puisse en faire la base de tout unsystme.

    M. WILBOIS. - Le dsaccord entre M. Durkheim et moi, sur la questionprsente, vient uniquement des mthodes employes.

    [...]

    M. DURKHEIM. - Je viens la question qui me concerne plus spcia-lement.

    C'est avec un vif sentiment de surprise que j'ai entendu M. Wilbois fairede la prpondrance plus ou moins exclusive du point de vue statique la carac-tristique essentielle de mes conceptions sociologiques. Suivant lui, j'aurais eupour principal objectif d'insrer l'individu dans le milieu form par sescontemporains mais j'aurais fait abstraction des liens qui le rattachent sesdevanciers, c'est--dire, en somme, du devenir historique. J'avoue ne pas com-prendre comment une pareille mprise a pu tre commise ni apercevoir queltexte de moi a pu y donner lieu.

    J'ai souvent reconnu que je relevais de Comte. Or, tout le monde sait que,pour Comte, la sociologie est essentiellement dynamique. C'est l'actionexerce par les gnrations successives les unes sur les autres, c'est le dve-loppement historique ou, comme il dit, le progrs qui constitue le faitsociologique par excellence. Les faits statiques tiennent dans son uvre unebien moindre place : on peut mme dire qu'il en a, en grande partie, mconnul'importance et mme l'existence. Assurment, je n'admets pas cet exclu-

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    sivisme qui a grandement gn les progrs de la sociologie. je crois et j'ai ditbien souvent que les nouveauts qui se sont produites au cours de l'volutionsociale ne sont pas un legs du pass. Le pass ne cre pas ; il ne peut quetransmettre ce qui a t cr. Ses crations ne peuvent tre l'uvre que desvivants associs et cooprant, partant des contemporains. Tout essor nouveaude la vie ne peut maner que d'tres qui sont en vie et agissants. C'est mmegrce eux, et eux seuls, que le pass continue vivre. J'ai donc fait porterune partie de mon effort sur l'tude de ces synthses cratrices ; car il y avaitl une source nouvelle d'explications dont Comte ne pouvait se douter. Maissi j'ai essay d'ajouter sa doctrine, j'en ai conserv tout ce qui pouvait etdevait en tre retenu. Les nouveauts que cre ainsi la socit des vivantsviennent s'ajouter un fonds qu'elle ne cre pas, mais qu'elle a reu. Cesnouveauts mmes sont fonction du fonds qui est ainsi transmis ; ellesl'enrichissent, mais, en un sens, elles en sont des fruits, car elles dpendent dece qu'il est. Aussi, pour rendre compte de notre organisation familiale, politi-que, conomique d'aujourd'hui par exemple, est-il ncessaire de faire entrer enligne de compte tout le devenir historique de l'humanit qui nous a prcds 1.

    Je me demande si cette interprtation de M. Wilbois ne vient pas des prin-cipes mmes de son systme. Il pose comme une vidence, avec l'cole dont ilfait partie, que le devenir chappe la pense scientifique, c'est--dire lapense distincte. D'o il a conclu que la sociologie, tant ou cherchant treune science, devait ncessairement ngliger le point de vue dynamique. Lavrit est que les sociologues ne s'en dsintressent aucunement ; mais ils necroient pas que le moyen d'en rendre compte soit d'invoquer cette pousseinterne dont il nous a parl, vertu purement scolastique qui n'est pas sansrappeler la tendance au progrs par laquelle Comte expliquait le progrs etqui, en ralit, n'expliquait rien.

    M. WILBOIS. - Ce n'est pas la lgre que j'ai qualifi de statique lamthode de l'Anne sociologique, et la dfinition que M. Durkheim vient d'endonner avec une si magistrale concision correspond bien l'ide que je m'entais faite, aprs avoir suivi pendant plusieurs annes ses travaux et ceux deses collaborateurs principaux. Mais je suis de ceux qui attribueraient lamme pithte Auguste Comte lui-mme. Je fais miennes les critiques queM. Bergson a adresses tous les volutionnistes. Entre eux et lesbergsoniens il y a donc une opposition d'attitude initiale. Les uns reprochentaux autres un lan interne qui cacherait notre ignorance ; les autres leurrpondent en prtendant que les lois sociales sont aussi peu explicantes queles vertus dormitives. je ne crois pas que nous ayons intrt faire dvier le

    1 Voir notamment, Rgles de la mthode sociologique, 6e dition, p. 168.

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    dbat de ce ct, car c'est moi seul qui suis sur la sellette. Je demandesimplement rpter ce que j'affirmais tout l'heure M. Bougl : tout enadmettant que le devenir chappe la pense scientifique, je ne croisnullement que l'intuition qui le fait adquatement saisir puisse mrir sansl'aide de recherches scientifiquement conduites : la mthode que je rclameparticiperait de celle de M. Bergson et de celle de M. Durkheim ou de laScience sociale, et je serais trs heureux de trouver chez leurs disciples unecollaboration qui m'aidt la mettre au point.

    M. DURKHEIM. - Je n'ai rien dit qui pt faire dvier le dbat. Il avait tdclar que mon principal objectif tait d'insrer l'individu dans le milieuform par ses contemporains . L'affirmation tait inexacte, foncirementinexacte. Quant savoir comment le devenir peut s'interprter mtaphysique-ment, c'est une question que je n'ai pas souleve.

    Fin de larticle.