E D I T O R I A L N ° 1 7 - MARS 20 1 0

C'est beau un quartier ! Ses rues, ses espaces publics et paysagers, sesendroits communs de vie et de rencontres, ses commerces qui sont lieu devie et de dynamisme. Ses lieux sociaux aussi où chacun vient pour un contact,un lien, un renseignement, une aide. Un quartier c'est des rues, des maisons,des immeubles, des gens qui animent et se cotoient, échangent, bougent,parlent, vivent tout simplement. Des anciens, des jeunes, des nouveaux, tousriches de leurs expériences, de leurs aventures, de leurs différences, de leursparcours respectifs. Et pourtant un quartier ça évolue, ça se transforme, çachange, ça grandit, comme la Courrouze qui accueille enfin ses premiershabitants et bientôt ses entreprises, ses bâtiments qui sortent de terre lesuns après les autres, ses nouvelles rues qui se dessinent, le métro qui pointedoucement mais sûrement son nez...

Pourtant un quartier ça n’est pas aussi simple à faire vivre, à dynamiser.C’est parfois des services sociaux qui se restructurent, qui ferment oudisparaissent progressivement, des liens qui se transforment, qui se modifient,se métamorphosent, des services qui se concentrent (comme le ramassagedes déchets), des permanences qui se réduisent (CPAM) ou ferment (CAF,Mairie de Quartier). Pourtant ces présences de proximité permettent lasatisfaction des besoins de la vie quotidienne, et l’accueil d’un publicfragilisé pour qui se rendre en centre-ville est une difficulté. Par ailleurs,au delà du service rendu ces permanences peuvent être le prétexte d’unerencontre, d’une sortie de chez soi, d’une vie sociale plus importante etagréable.

Alors oui un quartier c’est beau, mais à condition qu’il y existe un mouvementcitoyen et humain fort, une activité sociale développée, à condition aussique l’on prenne en compte l’intérêt de ceux qui y vivent et qui font que cequartier existe. Le Pont9 continue à y prendre toute sa place. A la demandedes lecteurs, ce numéro contient plus d’informations et se veut plus prochede vous au travers d’articles plus nombreux.

Le Comité de Rédaction

Dis-moi, c’est quoi

un quartier ?

Le Pont 9 - MARS 2010 - Page 1

• Thu KamkasomphouMédaille d’or. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P2

• Des élèves de 3èmeen entreprise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P2

• Le RSA ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P3

• Médiation de voisinage . . . . P4

• Un pont avec le Bénin. . . . . . . P4

• Les mardis d’Héloïse . . . . . . . . P4

• Hommage àLouise GRUEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P4

• Benoît MOREL, de la créationà la transmission . . . . . . . . . . . . . . . . P5

• L’association descommerçants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P5

• Insécurité routière . . . . . . . . . . . . P5

• Vie et mémoires deRené CANDIO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P6

• Sauvegarde et valorisationdu patrimoine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P6

• Les nouveaux projets . . . . . . . P6

• La ZAC Bernard DUVAL. . . P7

• Coup de pinceausur la Vilaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P7

• Du nouveau dans lacollecte des déchets . . . . . . . . . P7

• Hommage àRené PAJAUD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P8

• Du coté des entreprises . . P8

• Agenda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P8

Témoignages de collégiens.Un stage d'observation est proposé aux élèvesde troisième pour leur permettre de découvrirun métier de leur choix. Même si certainscollèges l'organisaient déjà, ce n'est quedepuis larentrée2005quel'EducationNationalel'a rendu obligatoire. Cette séquence en milieuprofessionnel a pour but de « sensibiliser lesélèves à l'environnement technologique, éco-nomique et professionnel en liaison avec lesprogrammes d'enseignement, notammentdans le cadre de l'éducation à l'orientation »(selon le site de l'Education Nationale).Différents collèges, différentes dates mais unprojet commun : le stage. Le principe ? Passer3 jours dans une entreprise pour découvrir unmétier. Du conservatoire aux boulangeries,tout est permis. Mais certains domainesrestent inaccessibles. Les pompiers, lesmédecins, excepté certains kinésithérapeutes,ne peuvent accueillir d'élèves. Tous lesprofessionnels n'acceptent pas non plus lesstagiaires, comme Mann et Mohamed, élèvesdelaTourd'Auvergne,quienontfait l'expérience.Des entreprises ne prennent parfois qu'unélève par établissement ou privilégient ceuxdesgrandesécoles.C'estpourquoi lescollégiensn'ont pas énormément de possibilités et leurlieu de stage définitif n'est pas forcément celuidésiré. Ils le trouvent généralement grâce àleurs relations, comme Alis et Arthur, élèvesau collège de Cleunay qui ont demandé à leurprofesseur de piano ou aux amis de leursparents. Mais ils n'en sont pas moins contents.«J'ai appris pas mal de choses, surtout auniveau de mes cheveux. Je me coiffe mieuxmaintenant !» Mann, stagiaire à Saint GermainCoiffure à Cleunay. «C'était surprenant devoir que pendant 2 heures, il n'y avait pas de

clients et qu'ensuite,il y en avait plein !»Ces stages susci-tent aussi dessurprises, exempleen boulangerie :«Je croyais que lemétier était plusdifficile, confieMohamed, maiscommeilsn'avaientpas de pâtissier,les boulangers nemettaient quela crème pourcertains gâteaux»Les objectifsvarient aussi : «Jesouhaite enapprendre plussur le métier deprofesseur demusique et sur la musique » affirme Alis.Pour Mann, le but était de « mieux connaître lemétier et voir si je pouvais l'exercer plus tard»tandis que Mohamed voulait voir la fabricationdu pain.Etducôtédestuteursdestage?Qu'est-cequ'ilspensent apporter aux jeunes ? «L'amour dumétierprincipalement.» : répondYann,coiffeuràCleunay. En outre, un stagiaire modifie le quoti-dien, du temps est nécessaire pour l'encadre-ment et pour faire découvrir le métier pardifférentes tâches. Certes, cela peut être un peuembêtant mais après tout, ce stage est une pre-mière entrée dans le monde du travail qui peutconforter ou changer l'avenirprofessionnel d'unjeune. Alors le jeu n'en vaut-il pas la chandelle ?

Hermeline SAULNIER

Des élèves de 3èmepoussent les portesdes entreprises.

Le Pont 9 -MARS 2010 - Page 2

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PAROLES DE JEUNES

Mohammed. élève au collègede la TA, stagiaire dans uneboulangerie

Alis, élève au collège de Cleunay,stagiaire au Conservatoire

Arthur, élève au collège de Cleunay,stagiaire chez un architecte

Mann, élève au collège de la TA,stagiaire à St-Germain Coiffure

PALMARESJEUX PARALYMPIQUES> Médaille d’Or en simple à Pékin 2008> Médaille de Bronze par équipe> Médaille de Bronze en simple à Athènes 2004> Médaille de Bronze par équipe> Médaille d’Or en simple à Sydney 2000> Médaille de Bronze par équipe

CHAMPIONNATS DU MONDE> Médaille d’Argent en simple à Montreux 2006> Médaille de Bronze par équipe> Médaille de Bronze en simple à Taiwan en 2002

CHAMPIONNATS D’EUROPE> Médaille d’Or en simple à Gênes 2009> Médaille d’Or par équipe> Médaille d’Or en simple à Kranjska Gora 2007> Médaille de Bronze en Open> Médaille d’Or par équipe> Médaille d’Or en simple à Jésolo 2005> Médaille de Bronze en Open> Médaille de Bronze par équipe> Médaille d’Or en simple et Open à Zagreb en 2003> Médaille de Bronze par équipe> Médaille d’Or en simple et Open à Francfort en 2001> Médaille d’Argent par équipe

CHAMPIONNATS DE FRANCE> 10 titres de championne de France en simple de 2000

à 2009> 5 titres de championne de France en double mixte

2000 à 2007

DÉCORATIONS> Décorée du grade de Commandeur dans l’Ordre

National du Mérite, de la Légion d’Honneur parJacques Chirac et Nicolas Sarkozy

> Décorée par le Président du Sénat aux sportifs quise sont illustrés en 2005

Médaille d'or aux jeuxparalympiques de Pékinen 2008, cette jeunefemme a un nomdifficile à prononcerpour un breton moyen,mais quel talent !Notre quartier peuts'enorgueillir de la

présence d'une figure aussidiscrète et modeste que talentueuse.Thu, qui pratique le tennis de tablehandisport, est arrivée du Laos àl'âge de 10 ans, avec sa famille, pourfuir le régime politique. Elle aaujourd'hui 41 ans.Elle est licenciée à Evreux, habiteRennes, et travaille pour le groupe"La Poste" à Paris.Le club de la T.A l'accueille pours'entraîner à Rennes. Avant les jeuxde Pékin, la maison Héloïse lui avaitpermis d'installer une table dans unede ses salles, au pied de chez elle.Elle est un modèle d'intégrationréussie, elle se bat farouchementpour changer le regard des validespar rapport aux handicapés, etprouver que le handicap peut être enpartie surmonté à force de volonté.Nous nous sommes étonnées que lesmédias locaux n'aient pas relayésuffisamment cet événement en 2008.Ah si elle avait fait du foot !...

Jacqueline BOHANNEet Yvette DETOC

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Thu Kamkasomphou

Le Pont 9 - MARS 2010 - Page 3

Il y a 20 ans, le Revenu Minimum d’Insertionfaisait son apparition. Cette prestation étaitdestinée à répondre de manière pragmatiqueà une urgence sociale liée à la montée du chô-mage et à enrayer la spirale de l’exclusion.Depuis le 1er juin 2009, le Revenu deSolidarité Active (RSA) remplace désormaisle Revenu Minimum d'Insertion (RMI),l’Allocation Parent Isolé (API) et certainesmesures d’intéressement comme la primede retour à l’emploi.C’est quoi le RSA ?Le RSA est une allocation qui a pour objec-tif de lutter contre la pauvreté, d’encoura-ger et de faciliter le retour à l’emploi. Pourbénéficier du RSA, il faut avoir plus de 25ans (ou avoir moins de 25 ans avec enfantou en attente d’un enfant).La particularité du RSA : il ne s'adresse pasuniquement aux personnes sans-emploi, il estégalement versé aux ‘’travailleurs pauvres’’pour compléter leurs revenus : avec cetteallocation, 700.000 personnes devraient pas-ser au dessus du seuil de pauvreté.Le RSA devait être perçu par environ 4 millionsde ménages (termes selon l’Insee), il convientde distinguer deux grandes catégories :Il y a d'abord les ménages qui étaientallocataires du RMI et de l'API (allocationparent isolé, versée aux familles monopa-rentales ayant un ou plusieurs enfants demoins de trois ans et dont les revenus sontinférieurs à 600 euros), soit environ 1,3million de ménages. Pour la plupart d'entreeux, rien ne changera si ce n'est l'appella-tion de l'allocation qu'ils perçoivent.Mais lorsqu’ils reprendront une activitérémunérée, une allocation RSA complé-mentaire pourra continuer à leur êtreversée en plus de leurs revenus.La deuxième catégorie, ce sont les ménagesoù vit un ou plusieurs travailleurs à faiblesrevenus d'activité (temps partiel ou montant

de revenus faibles proportionnellement à lacomposition familiale) mais néanmoinssupérieurs aux seuils d'attribution desminima sociaux. Environ 2,8 millionsde ménages sont aujourd'hui contraints devivre avec des revenus d'activité inférieursau SMIC.Expérimentation du RSA :L’Agence nouvelle des solidarités actives,fondée en 2006 par Martin Hirsch, pourexpérimenter des innovations sociales, està l’origine du RSA.En mai 2007, Martin Hirsch est nommé hautcommissaire aux solidarités actives contrela pauvreté au sein du gouvernement.Dès mai 2007, le RSA est expérimenté dans34 départements avant d’être généraliséle 1er juin 2009 à l’ensemble du territoirenational. Cette période test était destinée auxbénéficiaires du revenu minimum d’insertion.C’est en janvier 2008 que le RSA est testéen Ille-et-Vilaine. Les élus du départementretiennent trois territoires : les communesde la communauté d’agglomération de Vitré,les cantons de Janzé, Retiers, la Guerche-de-Bretagne et Rennes, les quartiers 3(Bourg l’Evêque-La Touche-Moulin du Comte)et 9 (Cleunay-Arsenal-Redon).« Cette expérience nous a permis de mieuxappréhender ce dispositif qui restecomplexe dans sa mise en œuvre » préciseRégine Gérard responsable de l’antenneCCAS de Cleunay, pilote du RSA sur Rennes.Selon la CAF, en Ille et Vilaine entre 35000et 50000 personnes seraient concernéespar le dispositif RSA, dont au moins 50% surla ville de Rennes.« Dans les quartiers 3 et 9, 650 ménagesétaient bénéficiaires du RMI, 383 ménagesont bénéficié du RSA expérimental » RégineGérard poursuit : Le constat, est que le RSA« activité » a touché principalement ceux quiétaient récemment au RMI, plutôt diplômés

et qualifiés qui ont pu retrouver un emploipendant la période de zones tests. »« Dans le cadre de cette expérimentation,

l’équipe d’animateurs locaux d’insertion abénéficié d’un renfort ponctuel, permettantun accompagnement socio-professionnel dequalité, favorisant le retour vers l’emploi. ».Cette expérimentation a permis un rappro-chement et une construction entre diffé-rentes institutions : la CAF, le Pôle emploi(ex ANPE). »Qui peut bénéficier du RSA et quellesdémarches entreprendre ?Ceux qui étaient bénéficiaires du RMI et del’Allocation parent isolé, ont été pris encharge directement par la CAF.Plus de neuf mois après sa mise en place,le RSA semble malheureusement ignoré parles travailleurs à revenus modestes, « c’estun public encore faiblement inscrit dans cenouveau dispositif » souligne Régine Gérard,nous les encourageons à venir se renseigner,faire le test et à vérifier leurs droits à cettenouvelle allocation ».Par une simulation en ligne vous saurez sivous pouvez bénéficier du RSA :> De chez vous sur www.caf.fr ou

www.rsa.gouv.fr> A l’Espace social de Cleunay, 25, rue

Noël Blayau, ligne 9 (arrêt Voltaire)> Vous pouvez prendre contact avec

l’équipe du CCAS à l’Espace social,une plateforme dédiée au RSA vousaccompagnera dans la constitutionde votre dossier

> Vous pouvez vous déplacer à la Caf,Cours des Alliés, sans rendez-vous.

VOUS QUI TRAVAILLEZ AVEC UN BASSALAIRE, N’HESITEZ PAS A VOUSRENSEIGNER POUR SAVOIR SI VOUSAVEZ DROIT AU RSA.

Nathalie VACCARO et Yves-Marie LE SCORNET

Le Revenu de Solidarité Active (RSA).

INFORMATIONS

4 exemplesde ménages pouvantbénéficier du RSA(montants au 01 01 09)

Une personne seule sans enfant quitravaille à QUART TEMPS avec unsalaire de 259 € a droit à 301eurosde RSA mensuelUne personne seule avec enfant, quitravaille à MI-TEMPS avec unsalaire de 519 € a droit à 289 eurosde RSA mensuelUn couple avec deux enfants,n’ayant qu’UN SEUL SALAIRE àPLEIN TEMPS de 1038 € a droit à301 euros de RSA mensuelUn couple avec deux enfants, ayant2075 € de revenu avec DEUXSALAIRES A PLEIN TEMPS a droitmensuellement à 42 euros de RSAet 117 euros de prime pour l’emploi.

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Les mardis d’Héloïse.Cette aventure a débuté en 2005, il s’agis-sait de développer des soirées à thèmes,l’idée venant de Jean Bergère. Une équipede quatre bénévoles s’est formée à sescôtés dans un esprit de convivialité etd’amitié, d’ailleurs, les réunions se termi-nent toujours par un pot de l’amitié.Progressivement, des soirées se sont misesen place avec le concours d’intervenantssouvent bénévoles.Les mardis d’Héloïse ont lieu d’octobre àmai, un mardi par mois à la Maison Héloïse,13, rue de Redon, ils sont annoncés par affi-chage dans le quartier 9. Cette activitéculturelle et ludique à la fois s’ajoute auxvingt cinq autres activités de l’associationdes Trois Maisons. Les thèmes abordés aucours de ces soirées sont très variés(musique, chants de marins, cabaret,peinture, généalogie, histoire de la Bretagneet santé). Grâce aux nombreuses connais-sances de Jean Bergère, nous proposonsdes intervenants de grande qualité.

En octobre 2008, nous avons eu, d’ailleurs, leprivilège d’accueillir Bernard Le Nail, ferventamoureux de la Bretagne, qu’il n’a cessé depromouvoir au travers le monde, sa dernièreconférence en octobre 2009 à la MaisonHéloïse, avait pour thème “Les bretons auMexique”. Au cours de ses conférences, ilnous avait captivé par son érudition, sa sim-plicité et sa grande gentillesse. Son décèsnous a profondément affecté.

Annick THOMAS

Le Pont 9 -MARS 2010 - Page 4

DU CÔTÉ DES ASSOCIATIONS

Tout a commencé en 2003 à Péréré, (petitvillage de brousse au nord du Bénin) par lamission humanitaire de Jacqueline Guibert,au sein d’un dispensaire d’une communautéde religieuses italiennes.Trois mois plus tard, Jacqueline rentre enFrance, marquée à jamais par la mortd’enfants malnutris avec la ferme volontéd’aider ce village. Ainsi est née l’associationBana du Bénin.La première action de l’association a été lefinancement d’un magasin de stockage decéréales et d’un moulin à gari.L’expédition par containers de matérielspour le dispensaire, des livres d’écoles, deslivres de bibliothèques, des dictionnaires etencyclopédies fait aussi partie des actionsde Bana du Bénin.Grâce aux soutiens des adhérents, le grandprojet de Jacqueline et Paul Guibert a puvoir le jour : la création d’une fermeaquatique de spiruline.La spiruline est une micro-algue qui contient70% de protéines et qui peut sauverbeaucoup d’enfants de la malnutrition.C’est en 2008, que les deux premiers bas-sins ont été construits, les premièresrécoltes ont permis de traiter 60 enfantsmalnutris par mois.

Avec l’installation de 2 bassinssupplémentaires à l’automne 2009, cesont désormais 120 enfants qui pour-ront être traités.Le 21 novembre 2009, l’associationhumanitaire Bana du Bénin fêtait son5ème anniversaire, à Marion du Faouët,dans une salle décorée pour la soiréeaux couleurs de ce pays (vert, jaune,rouge).Une soirée conviviale placée sous le

signe de l’espoir car Jacqueline et Paulavaient de bonnes nouvelles à annoncer auxadhérents.Lors de leur récent séjour au Bénin àl’automne dernier, ils ont eu enfin la recon-naissance des hautes autorités du pays.Au cours de sa visite à l’orphelinat dePéréré, Mme la Ministre de la famille et dela solidarité nationale s’est montrée trèsintéressée par le travail de Bana du Bénin.Dans ce pays, la malnutrition constitue unvrai problème de santé publique.Une association composée de béninois, ‘’la spi-ruline de Péréré’’ a vu le jour pendant ce dernierséjour, son implantation locale est essentiellepour inciter les habitants à s’investir.Vous vous demandez sans doute qui estBana ? C’est une ravissante petite fille néeen 2001, qui suite au décès de sa mère, futplacée à l’orphelinat de Péréré.Le 26 octobre dernier, lors de l’inaugurationde la ferme aquatique, c’est Bana qui a tiréla corde permettant de dévoiler la plaque,tout un symbole !Association Bana du Bénin48, bd VoltaireTél : 02.99.30.18.49E-mail : banadubenin@wanadoo.frSite : www.banadubenin.fr

Nathalie VACCARO

Un pont avec le Bénin.

L'Association Cité et Médiation a pris lerelais de la Ville de Rennes pour la média-tion de voisinage destinée aux rennais. Lamédiation est une démarche de résolutionde conflit. Elle peut accompagner les situa-tions de litige entre deux ou plusieurs indi-vidus ou groupes d’individus. C'est unedémarche qui s'appuie sur la volonté dechaque partie enconflit de trouverune issue à la situa-tion. La médiationpeut s'arrêter à toutmoment, à l'initia-tive des parties oudes médiateurs.Elle ne remplacepas la procédure juridique mais elle permetd'aborder les problèmes différemment,avec la volonté et la responsabilité dechacun. Les échanges sont strictementconfidentiels.Sur les 6 secteurs de Rennes (Nord-Est,Nord-Ouest, Ouest, Sud-Ouest, Sud-Est etCentre), les médiateurs de Cité et Médiationassurent en binôme des permanences 2 foispar mois et sur rendez-vous pour accueillirles habitants. A ces permanences lesrennais (locataires, propriétaires, commer-çants...) qui traversent une situation difficileavec leurs(s) voisin(s) peuvent se présenter.Si vous souhaitez savoir commentfonctionne cette association, et si vous êtesvous même dans une situation de conflit,contactez la ci-après :

Cité & Médiation :Tél. : 02 23 30 89 49citeetmediation@gmail.comhttps://sites.google.com/site/citeetmediation/

Médiationde voisinage.

HOMMAGEà Louise GRUEL

L'association "LesTrois Maisons" eten particulier leshabitués de la Mai-son Marion duFaouët ont eu ladouleur en décem-bre de perdre unede leurs amies,Louise Gruel.

Louise avait eu lagentillesse de se prêter à un entre-tien pour le dossier du Pont9 n°7 enmars 2006, ‘’Louise, Anna et lesautres’’, consacré aux personnesâgées de nos 2 quartiers.

Nous vous invitons à le relire et àavoir une pensée affectueuse pourelle et sa famille.

Simone LE CORRE, Présidente desTrois Maisons

Nouveau à Cleunay : la créationd’une association de commerçantsLaconstructiondelastationdemétro, rueJulesLallemand, nécessitera la démolition du bâti-ment C qui sera reconstruit, ensuite, avec descellules commerciales en rez-de-chaussée.Cet immeuble implanté dans les années 60,abrite 3 cellules commerciales : un coiffeur, unlaboratoire d’analyses médicales et la Postequi a émis le souhait de rester sur Cleunay.Une évidence, le centre de Cleunay ne peutse passer de ces commerces, des contactssont alors engagés entre les trois entre-prises, la ville de Rennes et Archipel Habitat.Les discussions sont toujours en cours maisil semblerait qu’une solution se dégage. Uneproposition a été faite aux trois entreprises,celle d’être relogées dans la cellule aurez-de-chaussée du square Colmar, 230m2

initialement prévus pour l’implantation de laDirection de quartiers ouest.Une première étape du problème sembleraitainsi en partie réglée, la deuxième partie sesitue au niveau financier.Un loyer d’une cellule commerciale desannées 60 n’est pas comparable avec unloyer d’une cellule neuve.« Ces problèmes de délocalisation ont incitéles commerçants à réagir, à se sentir plusconcernés par les évènements du quartier,affirme Yann, le Président, la création d’uneassociation est vite devenue indispensable !»

« Merci au Carré Rennais, acteur majeur dudynamisme économique local pour l’aideapportée comme la rédaction des statuts etla constitution du dossier FISAC » (Fondsd’Intervention pour les Services, l’Artisanatet le Commerce).Le FISAC, est un dispositif qui vise en prio-rité à préserver ou à développer un tissud’entreprises de proximité, il est aussi unoutil d’accompagnement entre autre, lorsd’une délocalisation, par une aide financièreà la réinstallation. Affaire à suivre…Même si aujourd’hui quelques incertitudesperturbent la sérénité des commerçantsrelocalisés, Yann le Président, optimise surun point :«Depuis que nous avons eu le projet de créercette association, nous avons appris à nousconnaître. Nous communiquons plus facile-ment et le plus important : nous sommessolidaires. »«Ce lien, il faudra absolument le pérenniserau-delàdesmodificationsducœurdeCleunayet puis c’est aussi notre rôle d’assurer lapromotion du commerce de proximité. »« Le grand gagnant de cette relocalisation :le relationnel, avec les nombreux soutiensdes habitants du quartier 9. »

Nathalie VACCARO

Benoît Morel : de la création à la transmission.Benoit avait à peineonze ans, lorsque sacuriosité et sa soifde découvertes luifont rencontrer un« prof génial » auxBeaux Arts de SaintBrieuc. Il va acqué-rir, auprès de lui, desolides bases artis-tiques mais aussi legoût de transmettre.Plus tard, son pas-sage aux Beaux Arts

de Rennes sera de nature plus académique,avec des enrichissements complémentaires.Habitant le quartier de Cleunay depuisplusieurs années, Benoit Morel, artiste illus-trateur-graphiste, a, depuis le moisd’octobre dernier, ouvert son atelier decréation à tous les publics. Chacun peut

participer soit à un atelier hebdomadairesoit à un stage lors des vacances scolaires.Des adultes et des enfants, dans desgroupes séparés, ont déjà investi lesateliers. Pour les stages, lors des dernièresvacances d’automne et de fin d’année, desenfants de 6 à 12 ans s’y sont épanouis.A raison de deux heures le matin et deuxheures l’après midi, pendant trois jours, 13enfants se sont ainsi révélés ; dans uneambiance chaleureuse, ils ont manipulé,expérimenté, pris contact avec la matière etse sont dessinés entre eux. Le stages’achève par une exposition des œuvresréalisées. Pour plusieurs enfants, un réeldéclenchement s’est produit ; «Maintenant,il dessine tous les soirs», dit une maman.Aujourd’hui Benoit Morel poursuit sonactivité d’artiste où images et textes sontétroitement mêlés. Il puise ses inspirationsdans les œuvres des peintres Paul Klee,

Miro pour le graphisme. Adepte de larécupération, ses productions recyclentcertains matériaux, rejoignant l’art brut desaborigènes. Ses œuvres ont été exposées aucafé des Libellules à Rennes jusqu’au 19janvier avant de partir pour d’autres lieux.Ayant eu l’occasion d’animer, par le passé,des ateliers auprès de jeunes en milieucarcéral ou dans des quartiers dits défavo-risés, Benoit Morel souhaite poursuivre ladiversité de ses interventions : pourquoi pasen maison de retraite, auprès d’enfants encrèche ou avec des adolescents ?

Pour mieux apprécier les résultatsdes stages avec cet artiste, n’hésitez pas

à vous rendre surwww.latelierauxartsetc.blogspot.comVous pouvez même le contacter au

06 71 70 83 12Bernard BUFFETEAU

A l'initiative du comité de quartier deCleunay, une visite s'est déroulée surle terrain le 22 juin 2009 avec destechniciens de la ville de Rennes. C'étaitl'occasion de leur faire part desproblèmes d'insécurité routière ressentispar les habitants.Après plusieurs relances, une réunionconstructive s'est tenue le jeudi 10décembre 2009.Tout d'abord, deux passages piétonsdevraient être matérialisés rue Championde Cicé. L'un au droit de la rue YannDargent et l'autre au débouché de la rueNathalie Lemel.Boulevard Jules Vallès, sur les deuxgiratoires, la ville de Rennes, confirmequ'entre 2002 et 2008, 13 accidents ontimpliqué des voitures, des deux roues oudes piétons.Des propositions d'aménagements nousont été présentées, elles visent à réduirela vitesse pour permettre une meilleureprotection des piétons et des cyclistes.Nous avons insisté pour que ces propo-sitions soient mises en œuvre dès lepremier trimestre 2010. Désormais, lesdécisions appartiennent aux élus et sontliées aux choix budgétaires.Les problèmes du square Joseph Tortelieret rue Ferdinand de Lesseps, sontrenvoyés à une étude plus globale visantà réaliser dès 2010-2011 des zones derencontres où le piéton sera prioritaire.La vitesse sera limitée à 20 km/heure,puis seront réalisées des zones 30 pourun partage de la rue et des ruesadjacentes.Nous avons insisté sur la nécessaireconcertation des riverains qui serontconcernés par ces aménagements.

Christian BENOIST

Insécurité routière :des avancées.

Le Pont 9 - MARS 2010 - Page 5

AUTOUR DU QUARTIER

Le Pont 9 -MARS 2010 - Page 6

« Mes parents sont originaires de la région deVéroneenItalie, jesuisarrivéenFranceà l'âgede 3 ans et demi à Warcq dans les Ardennes.C'est l'instituteur qui a francisé mon prénom,RenatoestdevenuRenécar ilne faisaitpasbonêtre Italien dans la France de l'époque ».La débâcle de 40 a conduit la famille en zonelibre près de St Amand Montond (Cher).

La reconstruction a ensuite amenéRené à St Lô, « c'est là que j'ai

appris monmétier demaçon » et c'est aussidans la région qu'il rencontre Solange, safemme. Dix ans plus tard il arrive à Rennesoù il va être chef de chantier jusqu'à laretraite qu'il prend à 62 ans. « J'ai com-mencé à travailler à 13 ans, il était tempsd'arrêter ».Tous ces souvenirs il les a écrits dans unlivre « Vie et Mémoires » qu'il vient depublier à compte d'auteur. Un livre qu'il avoulu écrire « car la vie est un combat ».Combat contre le racisme d'abord, contre lamisère ensuite. « Lorsque nous sommes arri-vés dans la région de St Amand nous avonsvécudansun ‘’té’’ à cochons sanseauniWC ».Combat qu'il a mené dans la résistanceensuite, « il était hors dequestiondepartir auSTO ». Combat pour gravir les échelons dansle métier aussi, « je n'étais pas très bon àl'école, j'ai eumoncertificat d'étudesà20ansdans les chantiers de jeunesse et j'ai suivi descours de béton armé pourmonter en grade ».A partir de 1990, il s'est investi dans le comité

de quartier de Cleunay, « pour le contacthumain, discuter, chercher... car la vie asso-ciative ne peut qu'enrichir » et c'est là qu'ildécouvre de nouveaux professeurs... Trèsimpliqué dans l'aménagement du quartier, ilparticipe à toutes les réunions de concerta-tion dans le cadre de l'opération habitat etvie sociale. «Un jour nousavons euunexposéde l'architecte, c'étaitmagistral, on se croyaità l'école, ce fût une vraie découverte ».Autre moment fort, le choix de l'œuvre artis-tique prévue dans le cadre de la ZAC. Lespanneaux « Cleunay, ses gens » n’étaientpas ceux prévus au départ. « Les ateliersorganisés par l'artiste RobertMILIN ont étépour moi un grand moment de débat etd'échange, j'ai découvert la culture ! »Aujourd'hui, René est encore très investi dansles réunions sur la ZAC de la Courrouze etsur la Trémie (passage à niveau) sans oubliertout ce qui touche à l'histoire. « Une vraiepassion, j'ai toujours fait des photos, ça mepassionne ». Tout est classé par date et déposéau centre social pour que chacun puisse accé-der un jour à la mémoire du quartier.

Jean-Yves DAGNET

Sauvegarde & valorisationdu patrimoine.La création le 18 novembre 2009 de l’associa-tion Mémoire «Arsenal-Courrouze» s’inscritdans une démarche de valorisation du patri-moine industriel, social et culturel. La sauve-garde du patrimoine a débuté en 2000 quandle syndicat CGT de l’Arsenal (Giat industries)sollicita le Maire de Rennes. Les collections,maquettes, produits,… furent léguées au Muséede Bretagne. La convention fut signée le 18mars 2003.Si le Comité de quartier de Cleunay n’avait paseu l’heureuse idée de s’intéresser au patri-moine de l’Arsenal, nul doute que c’en était finide l’action des personnels de l’Arsenal. Ainsi,en 2005, la coopération des Cleunaysiens, depersonnels de l’Arsenal et de Jacquolandins apermis d’étendre la conservation de bâtimentsinitialement prévue. Le concours de l’historienJérôme Cucarull, l’écoute de la société Terri-toires (aménageur du site) et des architectes yont évidemment contribué.Le 6 février 2008, le collectif des personnels aproposé 15 noms pour la dénomination desvoies, squares, parcs, etc. de La Courrouze. Il ya joint une centaine de noms sans argumenta-tion, rappelant les phases de fabrication, desprofessions,desmatérielsetproduits,desnomsde personnels, etc. Les décideurs pourront tou-jours y puiser des idées.La «table ronde» organisée aux Champs libresle 5 février 2009, fut un succès. Présenterun Arsenal, une partie de ses composantes,

industrielles et sociales, n’est pas chose cou-rante dans ce type de rencontre. La centaine departicipants a trouvé le temps imparti tropcourt. C’est bien l’expression d’une attente. Fortdu succès, des propositions et suggestionsémises, il fallait donner un nouvel élan. Il futdécidé d’élargir notre premier groupe de travailà quelques personnels. La réflexion s’orientavers la création de supports pédagogiques quipourraient être un livre, un CD ou DVD, voire unfilm, des expositions et de nouvelles tablesrondes décentralisées.Le passage d’actions ponctuelles à la créationde supports pédagogiques suppose des enga-gements moraux et financiers. Ces derniersconduisirent à créer Mémoire « Arsenal-Cour-rouze» en faisant appel notamment à desanciens collègues, en sollicitant leur adhésionet leurs apports. Le Conseil d’Administrationcomprend des personnels de l’Arsenal, leComité de quartier de Cleunay et le Comité deSt Jacques de la Lande ont leurs élus. Les mili-tants des syndicats CGT, CFDT et FO ont unepart prépondérante au sein de l’association. Larédaction du livre est en cours. Les expositionssont projetées pour l’automne 2010. D’autresinitiatives sont en préparation où l’associationpourra apporter sa contribution.Siège social : Centre social de Cleunay - 49, rueJules Lallemand - 35000 Rennes.Courriel : assoarscourrouze@orange.frTél : 06 42 29 69 39www.memoire.arsenal.courrouze.rennes.sitew.com

Le Président, Jean-Claude HAMELIN

Nouveau projet

Dans le quartier tout lemonde connait René. On le croise sou-vent, bien droit sur son vélo lorsqu'il va faire les courses oùse rend à une réunion car c'est un militant actif du comité dequartier de Cleunay. Bon pied bonœil et l'esprit vif, rien ne luiéchappe. Son âge, il n'aime pas en parler, disons un peumoinsde 90ans. René en vérité, c'est Renato un fils d'immigré Italienarrivé en France dans les bras de samère.

Vie etmémoiresde RenéCandio.

Le mois de janvier a vu naître unnouveau projet ambitieux sur l'histoiredu quartier Arsenal/Redon-Cleunay-Prévalaye.

En collaboration avec la Direction dequartier Ouest, le Centre social de Cleunay,l’association Les Trois Maisons, la MJCAntipode, l'association les Ateliers du Vent,et avec l'enthousiasme des habitants, cetteaventure paraît prometteuse.

Projet essentiellement basé sur la collectede témoignages et la création d'archivessonores, il devrait se dérouler, dans sapremière phase, sur deux ans.

Plusieurs réunions ont déjà eu lieu, ellesont abouti à la création d'un comité depilotage. Celui-ci est chargé de la coordi-nation des différentes actions du projet.Des ateliers de recherches historiquesaux Archives municipales et le recense-ment des autres sources publiques ouprivées dans le quartier qui serviront debase pour les opérations de collecte àvenir.

Si vous voulez rejoindre le projet, si vousavez des documents intéressants ou si vousavez envie d'apporter votre témoignagesur le quartier 9, vous pouvez contacterMarie-Annick Jézéquel : 02 99 31 98 72ou marieannickjezequel@yahoo.fr

Violaine TISSIER - LE NENAONArchives municipales de RennesResponsable de l'Action culturelle

VIE ET MÉMOIRES

Le Pont 9 - MARS 2010 - Page 7

ZAC Bernard DuvalÉvolutions et interrogations.Lors du Conseil de Quartier du 30 septembre2009, la société Territoires a présenté l’évo-lution de ce projet d’urbanisme.Cette présentation a été faite en laissantde côté le devenir de l’îlot « Scarabée ».L’objectif de la programmation prévision-nelle est :• de réaliser 200 logements dont 50 % de

logements aidés• de créer 10.000 m2 de bureaux, 1300 m2 de

locaux de services et éventuellement unéquipement public de quartier de 380m2

Les idées maîtresses de l’aménagementconsistent à réaliser les mètres carrés debureaux et services le long de la voie SNCF,les logements étant construits au cœur del’îlot tandis qu’une mixité logements etlocaux de service pourrait trouver place lelong de la rue Claude Bernard.Pour les hauteurs de bâtiment on trouveraitdu R+1 et R+2 à proximité de l’habitat exis-tant et du R+4 et R+7 le long de la voie fer-rée et de la rue Claude Bernard. Pour ladesserte, une nouvelle voie serait réaliséedans le prolongement du boulevard deGuines et rejoindrait la rue ThomasConnecte. La rue Alexandre Duval à doublesens serait légèrement modifiée. Seule unevoie réservée aux bus permettrait une tra-

versée de la nouvelle ZAC.Dans le cadre de cette présentation, il a étéindiqué que seraient maintenus les Etablis-sement Picard occupés par les Ateliersdu Vent. Cependant tout en notant l’évolu-tion positive de ce projet, l’abandon de lavoie prévue, au Plan Local d’Urbanisme,entre le boulevard Voltaire et le boulevardde Guines le long de la voie ferrée, pose desérieuses interrogations sur l’évolution desdéplacements et de la circulation automo-bile rue Jules Vallès, boulevard Voltaire, ruede Redon et rue de la Mabilais.Voilà qui conforte nos deux Comités de Quartierdans la nécessité d’obtenir de la Municipalitéune présentation rapide des principales optionsconcernant l’organisation des déplacements àl’horizon de la mise en service de la deuxièmeligne de métro en 2018. Il n’est pas acceptablededécouvrirsansconcertationdeschoixd’amé-nagements ponctuels alors qu’est menée uneétudeprospectivesurl’évolutionàdixansdenosquartiers. Nous voudrions en débattre tout ensachant évidemment qu’il appartient, en der-nier lieu, aux élus de décider.

Pour les Comités d’Arsenal-Redonet de Cleunay,

Jean-Yves THÉZÉ - Christian BENOIST

POINT INFOS

A compter du 12 avrilDu nouveau dansla collecte des déchets

Depuis 2002, la collecte des déchets surle territoire de Rennes Métropole étaitpartagée entre les sociétés Veolia Envi-ronnement et Sita Ouest ; une nouvelleconsultation a été lancée en 2009, auterme de laquelle la société Sita Ouestassurera l’ensemble des collectes pourles 6 années à venir. Cette échéance a étél’occasion pour Rennes Métropole de défi-nir une autre organisation des collectes.

Qu’est-cequivachangerpour lequartier9 (et les autres quartiers de la ville) ?

POUR LES ORDURES MÉNAGÈRES :Les zones pavillonnaires vont passer dedeux collectes à une collecte parsemaine ; sur le quartier 9, ce sera lejeudi matin (à partir de 6 heures).Deux collectes sont maintenues pour lesimmeubles. En revanche les jours chan-gent et la collecte du samedi est suppri-mée. Pour le quartier 9, ce sera le lundiet le jeudi matin. Certains immeublessitués en zone pavillonnaire auront lechoix entre une et deux collectes.

POUR LES DÉCHETS RECYCLABLES :Le mercredi matin pour tous, pavillons etimmeubles du Quartier 9

3 questions à Jacques Le Gall, responsa-ble du service valorisation des déchetsménagers à Rennes Metropole :

1) Cette évolution est liée aux progrèsde la collecte sélective ?

C’est en partie vrai. Sur les quartiersrennais, nous avons mesuré un taux d’uti-lisation du service ordures ménagères de43% sur les pavillons ; Ce sont les bonnespratiques des habitants qui ont permis laréduction des fréquences des collectes.Avant 2004, sur les quartiers périphé-riques de Rennes, on comptait 3 collectesordures ménagères par semaine.

2) Quelles sont les conséquences surles coûts et taxes ?

La réduction des fréquences conduit àune diminution des coûts mais passer de2 collectes à une collecte par semaine nedivise pas les coûts par 2, les chargesfixes sont importantes et le temps passésur la collecte restante n’est pas réduit demoitié ; nous mettons également en placede nouveaux services de proximité.Nous y travaillons pour les prochainsexercices et on peut constater que depuis2003, aucune augmentation n’a étéconstatée, ce qui est exceptionnel auniveau national.

3) Quelles conséquences du change-ment de prestataire pour les sala-riés de Veolia ?

La convention collective nationale desactivités du déchet impose au nouveauprestataire la reprise du personnel noncadre de l’ancien. Nous restons très vigi-lants sur les conditions sociales de cettereprise qui se passe actuellement dansles meilleures conditions entre les 2prestataires.

Loic RICHARD

L’association Les Trois Maisons, en partena-riat avec la Ville de Rennes, le Comité deQuartier Arsenal-Redon et diverses associa-tions du quartier, travaille sur l’organisationd’une «Promenade Artistique» quai d'Auchel.

Coup de Pinceau sur la Vilaine, c'est uneribambelle de peintres amateurs et profes-sionnels qui poseront leur chevalet le tempsd'une journée le long de la Vilaine. Au pro-gramme, des ateliers d'arts plastiques

enfants et adultes, concours, pique-nique aubord de l'eau, sans oublier musiciens et sal-timbanques ! L'occasion pour les prome-neurs du dimanche de rencontrer les artistespeintres de leur quartier, d’échanger, de dis-cuter et de s'offrir un p'tit brin d'évasion.

Alors notez d'ores et déjà la date du 22 sep-tembre 2010 dans vos agendas !Contact : Laetitia au 06 07 98 63 99laetitia.lestroismaisons@gmail.com

Coup de pinceau sur la Vilaine

LES BRÈVES DU PRINTEMPS

Le Pont 9 -MARS 2010 - Page 8

AGENDASans bruit, à l’image del’homme, notre ami RenéPagaud s’en est allé endécembre dernier à l’age de78 ans. De nombreusespersonnes du quartier sontvenus rendre hommage àce militant associatif (Cer-cle Paul Bert, Comité deQuartier) et ainsi témoignerleur sympathie à sa famille.

“ Lorsqu’en 1972, j’ai signéma première licence auCercle Paul BertCleunay, tu étaisdéjà là. Chaquedimanche matin,tu emmenais lesminimes sur lesterrains du dis-trict. A cetteépoque, les voi-tures n’étaientpas nombreusesà Cleunay. Le football,c’était ta passion.

Du statut de supporter, tuétais déjà devenu dirigeant,voir arbitre de touche à l’oc-casion…

Chaque dimanche, c’étaitdevenu un rituel :- René, penses aux licences ?- René, n’oublie pas les

ballons- René, as-tu pris la

pharmacie…. ?

Sans oublier le soir, où, enrentrant du match tu mettaisla machine à tourner pourlaver les maillots mais aussipour alléger la tâche de celuiqui viendrait le lendemain…

Lentement, mais sûrementtu prenais tes marques dansnotre club, dans ton club.

Ta disponibilité, ta gentillesseont fait que tu es devenu lebénévole dont rêve toutes lesassociations…

Chaque jour tu montais auCercle, pour y voir dumonde certes, mais aussipour y faire les menus tra-vaux d’entretien, pour

ouvrir le cour-rier, pour passerles nombreuxcoups de filindispensablesau fonctionne-ment de notrevie associative.

Au fil du temps,tu étais devenu,celui sans qui

rien ne s’organise mais sur-tout celui sur qui on peuttoujours compter.

René, tu auras passé qua-rante ans à faire valoir noscouleurs, tu auras passéune vie à pratiquer nosvaleurs, tu aurais bienmérité la retraite du diri-geant en compagnie destiens.

Hélas, la maladie en adécidé autrement… maisdéjà tu nous manques.”

Jean-Pierre. Président duCercle Paul Bert Cleunay

HOMMAGE à René Pajaud DU CÔTÉ DES ENTREPRISES

CULTURE VÉLO106, rue Eugène Pottier02 99 01 09 2035rennes@culturevelo.comComme Tony CAILLEUX et PierreLE COMTE sont des passionnésde vélo, depuis le 20 novembre2009, ils vous accueillent dansleurs 400m2 dédiés entièrementaux cycles : VTT, VAE, Route,vélos enfants, vêtements etaccessoires. Atelier réparationsans rendez-vous.

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COMITÉ DE QUARTIER CLEUNAYSamedi 3 avril 2010, opération des oeufs de pâques, à la fermede la taupinais. Inscription au centre social à partir du 29 Mars.Samedi 29 mai, le collectif Germain Gautier organise la fêtedes fleurs, départ à 14h du square Germain Gautier.Dimanche 30 mai, immeubles en fête.Dimanche 13 Juin, Braderie. Ouverture des inscriptions pourles gens du quartier 9, le vendredi 4 Juin, à partir de 17h, aucentre social.Samedi 26 Juin, feu de la St-Jean

COMITÉ DE QUARTIER ARSENAL-REDONL'assemblée générale du comité de quartier ARSENAL-REDONest fixée au mardi 4 mai à 18h30 à la maison HELOISE, rue deRedon. Tous les habitants du quartier sont invités à venirdébattre de la vie du quartier (Habitat, circulation, 2ème lignede métro, ZAC Bernard/Duval).

CENTRE SOCIAL CLEUNAYHalte-Garderie : accueille vos enfants de 3 mois à 3 ans lelundi, mardi, mercredi de 9h à 12h et de 13h45 à 17h20 et lejeudi de 13h45 à 17h20.Centre de Loisirs : accueille vos enfants de 3 ans à 6 ansrévolus tous les mercredis après-midi et pendant les vacancesscolaires.Ludothèque : Ouvert les mardis et vendredis de 16h30 à18h30 et tous les mercredis de 10h à 12h. Possibilité de prêtde jeux. Soirée jeux le mardi 20 avril à partir de 19h.Permanence de la sécurité sociale le vendredi après-midi.RENSEIGNEMENTS à l’accueil du Centre Social, 49 rue JulesLallemand au 02 99 67 32 14. Tarif en fonction du quotient familial.

HISTOIRES D’IMMIGRATIONSCOMPTOIR DU DOC (association de diffusion du cinéma docu-mentaire) s'installe cette année dans le quartier de Cleunaypour proposer des films, des rencontres et des ateliers avecles cinéastes, ainsi qu'un ciné-docu-concert... du 25 mai au 4juin 2010. www.comptoirdudoc.org

ANTIPODE MJCURBAINES. Du 12 au 24 avril. Urbaines est le nom d’un festi-val qui part à la découverte des cultures urbaines majeures etplurielles. De la danse avec la compagnie Engrenage et le pro-jet « la tête dans les baskets » au concert de Casey en pas-sant par les ateliers de arts toys, light painting et circuitbending, n’hésitez pas à venir découvrir ce festival.

LE CARNAVAL DE QUARTIERJeudi 15 avril. Rendez-vous à 15h devant l’Antipode pour ledépart de cette nouvelle édition. Le défilé sera accompagnépar la fanfare déjantée des « Sergents pépères » partira pourune déambulation dans tout le quartier avant de se retrouverà 16h30 pour un goûter participatif au Cercle Paul Cleunay(boulevard de la Guérinais). Le carnaval est organisé par leCentre Social, le Comité de Quartier Cleunay, le Cercle PaulBert et l’Antipode MJC, il est ouvert à tous. Venez déguisé !

MARCHÉ AUX FLEURSSamedi 24 Avril (rue jules Lallemand)

Le Pont 9Responsable de la publication : Nathalie Vaccaro

Comité de rédaction :René Candio, Jean Yves Dagnet, Yvette Detoc,

Pierre Goupil, Martine Hamon, Yvon Hellegouarch,Marie Annick Jézéquel, Hélène Le Maux,

Yves-Marie Le Scornet, Karim Makri,Bruno Lerenard, Loïc Richard, Hermeline Saulnier,

Annick Thomas, Jean Yves Thézé, Nathalie Vaccaro,Sergio Valerio,

Maquette et mise en page :Yvon Hellegouarch

Publicité & renseignements : Tél. : 09 63 49 38 50

Contact : «Le Pont 9» Centre Social49 Rue Jules Lallemand 35 000 Rennes

E-mail : j.lepont9@orange.fr

Tirage : 8 400 exemplaires.Impression : Cloitre Imprimeur

Dépôt légal : 1er trimestre 2010Journal trimestriel. N° ISSN : 1763-6035