Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

84

description

Magazine trimestriel gratuit Marseillais

Transcript of Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Page 1: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010
Page 2: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010
Page 3: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

An -3.L’année fatidique du grand tourbillon approche à grands

pas. En attendant Marseille se love dans sa chrysalide,

au loin résonnent les chants glorieux des opérettes mar-

seillaises des années 30, comme un souvenir qui divague. Les lettres dorées du

renouveau pointent à l’horizon phocéen, mais il ne faudrait pas trop se laisser

porter. Certains ont l’ambition de voir Marseille comme la Los Angeles de l’Eu-

rope, et vous? Avez-vous la précieuse envie de faire de Marseille une Capitale

Méditerranéenne et Européenne ? A cette question chaque Marseillais doit ré-

pondre, car Marseille n’est rien sans son âme : ses habitants.

« La vie est un tourbillon dont les lignes s'agrandissent toujours » écrit Réjean Bo-

nenfant (auteur québecois). Nous sommes emportés inexorablement, mais allons-

nous dans le même sens ? Les forces convergent grâce à ce cap commun, ce

concentrateur qui dispatche les énergies à bon escient. Propreté de la ville, paix

sociale, meilleure communication, les changements seront profonds.

De ce tourbillon du quotidien nous avons retenu des nouveautés, des idées de

shopping, des personnalités, des activités, des événements. Nous avons panaché

tout ça dans des cahiers tout azimut afin d’injecter ça et là dans vos habitudes des

particules de petits bonheurs !

Julie Mauduy

Le tourbillon de la vie

Les Cahiers Marseillais

CM#6 - Tr imes t r i e l

www.cahiersmarse i l la i s.com

Facebook : Cahiers Marseillais

édité à

20 000 exemplaires

par sarl JMYL MEDIA

38 av. Benjamin Delessert 13010

Directrice de Publication :

Julie MAUDUY

[email protected]

Directeur Commercial :

Yann LECAT - 06 09 11 66 11

[email protected]

ont collaboré à ce numéro :

NellyGiordano /SéverineManna /Mé-

lanie Tabarant / YannHaentjens /Mar-

celline ofMarseille / Viviane Karsenty

Graphisme

Les Cahiers Marseillais

Couvertures

Julien Lardet Design

Sommaire et illustrations

Bénédicte Dejean

Imprimerie

Horizon - Gemenos

Remerciements :

Chichois / Julien pour sa patience /

Maninette / Laeti / Bénédicte Dejean /

Gilles Lafont / Brandao / René Sarvil

Bienvenue à

PAOLA et JUNIOR

I S S N 2 1 0 3 - 3 3 6 6

EDITO

ph

ot

oG

uilla

um

eG

rit

au

d

Page 4: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010
Page 5: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

CM#6déc - jan - fév 2010

Edito p.03

Recettes p.06

Truffes p.08

Nouveau p.10

Idées cadeaux p.12

Leçon d’Histoire p.14

Apéro p.16

Bretagne p.18

Figures Libres

Maryline Bellieud

-Vigouroux p.22

Les experts p.24

Maurice p.26

Eric Foillard p.28

Détente

Yoga p.32

Sauna p.34

Hammam p.36

Cahier d’adresses p.37

Déco

Design ? p.46

Shopping Déco p.48

Salle de bain p.52

Shopping Déco p.54

Culture

Badaboum p.58

l’Eden p.60

Rose : l’interview p.62

Guimik p.64

Mouvart p.66

Agenda p.68

Poudreuse

Jo Vancouver 2010 p.72

Les news des stations p.74

l’Humeur de Marcelline p.78

Décoller en sécurité p.80

Page 6: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Un trésor de restaurant, une merveille de simplicité et de saveurs

exquises, en plein cœur des Catalans. Bienvenu chez Frédéric et

Frédéric, ça ne s’invente pas, dans leur restaurant Abaco. Seulement

29 couverts (plus 8 en extérieur quand il fait beau), alors n’hésitez pas

à réserver pour une pause gourmande…

J’avais entendu parler d’Abaco pour son

service irréprochable, et pour sa cuisine

traditionnelle réactualisée. J’ai vérifié par

moi-même… et là paf ! Des saveurs simples

et délicieuses, des assiettes copieuses et

une présentation des plus soignées. Ici tout

est frais, seules les glaces sont surgelées !

Les légumes classiques que nous n’avons pas

l’habitude de manger comme les salsifis, la

betterave ou les crosnes, s’avèrent succu-

lents après un passage

dans les casseroles du

chef. Au menu… une

ardoise ! Et oui quand

on travaille des pro-

duits frais, on change

chaque jour les plats !

Frédéric Boyer (le chef) vient de Clermont-

Ferrand et Frédéric Le Clair vient de Paris.

Après plus de vingt ans demétier chacun, ils

ont décidé de venir s’installer au soleil de

Marseille pour la qualité de vie (ils ont tout

compris !), mais aussi pour concurrencer les

bonnes tables de la région ! Avec une famille de

restaurateurs et après un passage à l’école

hôtelière de Chamalières, le chef a travaillé aux

côtés de Jean-Yves Bath (2 étoiles), puis au Pas-

sage à Paris, au Clos des Oliviers à St Gély du

Fesc (près de Montpellier), et dans bien d’au-

tres restaurants… Aujourd’hui il est seul en cui-

sine : des commandes à la plonge, il gère de

main de maître ses fourneaux !

La passion du goût et le goût du détail, les as-

siettes sont sans esbroufes : c’est beau et

c’est bon ! Côté prix, c’est au-delà du raisonna-

ble : plat du jour à 9¤ et menu déjeuner à 13¤.

Côté vin, nos compères se fournissent directe-

ment chez les producteurs et proposent des

bouteilles sélectionnées à partir de 18¤.

Et le goût ça se transmet, avec Les Petites

Crabouilles, Abaco propose des ateliers pour

enfants les mercredis et pendant les vacances,

de 5 à 14 ans, pour découvrir les secrets de la

cuisine de Frédéric !

Page 7: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Abaco - 38 rue Papety 13007 Marseille

04 91 90 23 73

Abaco-restaurant.fr

à vos cahiers... de recettes !

… en parlant de secret, voici deux recettes succulentes à tester d’urgence !P7

CM#6

Page 8: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

pa

rJ

ulie

Ma

ud

uy

Contrairement aux idées reçues, l’essentiel de la production na-

tionale vient du Sud-Est avec notamment une des plus grandes

truffières de France au pied du Mont Ventoux. La truffe noire de

Provence est très parfumée. Et si son prix peut atteindre des

sommets, elle dégage tant de saveurs que quelques grammes

suffisent à ravir les papilles des gourmets !

On l’appelle la truffe de Périgord, mais il s’agit d’une dénomination

botanique et non géographique. De mi-novembre à mi-mars c’est

l’effervescence notamment dans le Vaucluse. Les « caveurs » se

promènent dans leurs coins secrets à la recherche du pied de

chêne « brûlé » au tronc ou de la mouche qui effleure le sol, avec

plus souvent l’aide de chiens truffiers. Oui, les cochons sont plus

complexes à dresser…

Ne serait-ce que pour l’odeur, il faut faire un saut à deux pas de

chez nous, en terre papale, pour découvrir ou redécouvrir ces

festivités gourmandes. Les rendez-vous de la truffe noire tout

au long de l’hiver :

Page 9: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Truffes

CCaarrppeennttrraass :: cchhaaqquuee vveennddrreeddii mmaattiinn « les effluves vous

guident » ce sont les indications de l’office de tourisme !

RRiicchheerreenncchheess :: llee ssaammeeddii mmaattiinn à partir de

10h c’est le lancement du plus grand marché

de gros en truffes de France. Toutes les

transactions se passent autour des cof-

fres de voiture et en argent liquide ! Pour les particu-

liers, il y a le marché provençal dans la rue adjacente.

MMéénneerrbbeess :: llee ddiimmaanncchhee 2277 ddéécceemmbbrree, le marché aux truffes

c’est l’occasion de trouver… des truffes et des produits ar-

tisanaux à base de truffes !

RRiicchheerreenncchheess :: llee ddiimmaanncchhee 1177 jjaannvviieerr, messe de la truffe

à 10h30 ! Depuis 1946 on célèbre Saint Antoine le patron des

trufficulteurs. Attention, mieux vaut être en avance, les places

sont vite prises ! Lors de la quête ce sont des truffes qui sont

déposées dans la corbeille. L’obole est ensuite vendue à la Criée

au bénéfice de la paroisse, par le Grand Maître de la Confré-

rie du Diamant et de la Gastronomie, en tenue !

CCaarrppeennttrraass :: llee ddiimmaanncchhee 77 fféévvrriieerr, le 13ème

Salon de la Truffe et du Vin.

AAvviiggnnoonn :: llee ddiimmaanncchhee 2211 fféévvrriieerr, la Fête de la Truffe avec le marché et

ses bons produits, mais aussi et surtout, dans les Halles de la Cité de

Papes exceptionnellement ouvertes, des chefs du Vaucluse font des dé-

monstrations culinaires à faire baver les badauds !

MMoonniieeuuxx :: depuis peu s’est ouvert un petit

Musée de la Truffe du Ventoux et du coque-

tier d’art (car rien ne vaut une truffe sim-

plement préparée en brouillade avec un œuf

à la coque !) à visiter au détour d’une pro-

menade près du Géant de Provence.

P9CM#6

Musée de la Truffe à Monieux 04 90 64 16 67

Office du tourisme d’Avignon 04 32 74 32 74

www.avignon-tourisme.com

Richerenches 04 90 28 02 00 www.richerenches.fr

Maison de la Truffe et du Vin à Ménerbes

04 90 72 38 37 www.vin-truffe-luberon.com

Page 10: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Nouveau à Marseille

Pâtisserie Jouvaud

Nouveau, ils sont enfin sur internet !!

Après Carpentras, Avignon, Tokyo ils se-

ront bientôt... chez vous ! Grâce à la bou-

tique en ligne, vous pourrez commander

vos chocolats, macarons, bonbons, fruits

confits et pâtisseries, de vrais délices

confectionnés avec amour et passion

dans cette fameuse maison. Jouvaud,

c’est 3 générations de gourmands, qui

régalent petits et grands. Si vous n’avez

jamais goûté un gâteau Jouvaud, vous

n’avez rien goûté ! Fêtes, baptêmes,

toutes les excuses sont bonnes

pour savourer ces succulentes pré-

parations !

www.patisserie-jouvaud.com

40 rue de l’Évéché - CARPENTRAS

LifeClub

Centre ville et partie de foot, depuis peu ça rime. Et plus besoin de ra-

meuter tous les copins, voisins, cousins et autres, 2 contre 2 ou 3

contre 3, ces terrains là sont à la taille ! LifeClub propose 4 terrains,

à réserver à l’avance sur internet, mais aussi des cours de danse, du

Jeet Kune Do, powerplate et fitness... Il y a même de quoi se

restaurer, notamment pour organiser des “Footbouff” (1h de

foot + 1 menu pour 12¤50) ! A noter 2h de parking offert...

www.lifeclub.fr

40 rue Dr Escat

04 91 58 74 30

Doce de Limao

Un concept store brésilien en plein coeur de

Marseille ! Youpi ! Prêt-à-porter, chaussures,

accessoires et bar à ongles. On fait du shop-

ping en prenant une pose détente avec un soin

des mains et ou des pieds, avec des produits et

des techniques tout droit venues du Brésil !

56 rue Grignan

04 91 54 18 52

Page 11: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

P11CM#6Nouveau à Marseille

Claudia N... à suivre

Une toute nouvelle bijouterie rue de la Ré-

publique. William choisit parmis les collec-

tions les plus chics et originales avec goût

pour que les Marseillaises soient à la

pointe de la mode. Thomas Sabo,

Thierry Mugler, JKC, et même les

Nownoteuts qui reviennent

cette année, encore plus adora-

bles.

9 rue de la république

04 91 90 41 16

Théo des Collines

Déménagement pour Théo des Col-

lines ! Désormais c’est sur la rue Pa-

radis que l’univers de Théo s’est

installé. Théo des Collines, ce sont

des jouets en bois rétro, du linge dé-

licat, du mobilier chou tout plein et

des doudous par milliers !

Bien sûr il y a le site internet, mais

la boutique est tellement jolie qu’on

ne manquera pas de se déplacer !

ouvert du lundi au samedi 10h-12h30 et

14h30-19h sauf le lundi matin

550 rue Paradis - 04.91.22.25.27

www.theo-des-collines.fr

Masky

La grande tendance des concept store

est en route, et en voici un tout frais

tout beau, fraîchement déballé, qui ne va

pas vous laissé indifférent Monsieur ! Oui

c’est un magasin dédié aux hommes de 20

à 60 ans. C’est simple, ici il y a tout pour

le mâle : prêt-à-porter bien sûr avec plus

d’une quinzaine de marques, des acces-

soires commes les chaussures, ceintures,

mais également des casques, des crèmes

de soin, de beaux livres, du petit mobilier,

de la musique... Men’s rules ! Mais pas de

machisme au contraire, de l’élégance !

L’ambiance est contemporaine et épurée, assez cosy, on vous

offre même le café ! Et en attendant 2013,

Masky proposera 8 expositions par an, avec

différents artistes qui investiront les murs de

cette boutique bien dans son temps !

64 rue Grignan

Page 12: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Pa

r J

ulie

Ma

ud

uy

idées cadeaux

Atelier d’écriture

Aidez Papa à se lancer dans sa passion : l’écriture ! Of-

frez-lui un atelier ! Ce n’est ni une leçon de Français, ni un

cours sur la littérature, mais bien un moment

d’échanges, libérateur et privilégié. Cédric Fabre anime

de ateliers collectifs qui durent près de 3h (4 à 5 parti-

cipants), un peu partout dans la région. Ecrivain et jour-

naliste, vous avez pu lire sa plume dans les colonnes de Télérama, L’Humanité

ou encore Rolling Stone, ou bien lire un de ses romans comme La Commune

des minots (ed. Gallimard) par exemple.

15¤ la première séance et 30¤ les suivantes.

06 85 90 71 32

Tire-moi le portrait...

Béné, sa tête sur une toile, ça donne quoi ?

A l’occasion des fêtes on cherche toujours le

cadeau original qui fera plaisir et qui sur-

prendra, le voilà ! Une photo de la personne

que vous aimez, sublimée par un coup de pin-

ceau magique, et hop, une toile qui pétille

d’originalité ! Oui parce que ce n’est pas une

simple impression sur toile, c’est peint à la

main, la classe quoi ! Comptez 3 à 6 jours

pour que Béné vous peinturlure !

De 85¤ à 120¤

Béné 06 18 08 03 25 - [email protected]

Le Shop in

Les friperies permettent de s'offrir des

pièces uniques et de se faire un style

bien à soi. On plonge dans ces montagnes

de fringues d’hier, qui peuvent nous aller

si bien aujourd’hui ! Manteaux, chapka,

cuirs, chaussures, robes de soirées ou te-

nues casual, tout y est, il suffit de fouil-

ler ! Et côté prix c’est très intéressant !

Rendez-vous incontournable des Marseil-

lais(-es) shop’addict, le Shop in c’est la

bonne adresse ! Le stock est réapprovi-

sionné régulièrement, mais tout n’est pas forcé-

ment en rayon, alors petit conseil il ne faut pas

hésiter à y retourner souvent.

Le Shop in allie les fripes aux marques du mo-

ment. à la pointe des tendances. Vous retrouve-

rez donc les collections American Vintage, Only,

Levi’s mais aussi Mina, Le Coq Sportif ou encore

Freeman Porter, Schotch & Soda, Fred Perry...

Hommes et femmes trouveront leur bonheur ! Allé,

toi aussi va chercher bonheur au Shop in !

Le Shop in

55 rue Sainte 1er

04 91 54 22 92

Page 13: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Sacs Mary

Enfin Elisabeth Mary a

lancé sa e-boutique !

Une collection dans

l’air du temps qui ra-

vira toutes les

fashionistas. Créée en

1978, Sacs Mary est

une pure entreprise

marseillaise. Déjà la

troisième génération qui met la main à la

pâte pour créer des sacs dans l’air du

temps dessinés et confectionnés dans les

ateliers nichés sur les hauteurs de Vauban. Pour Noël

les Cahiers ont choisi ce porte-monnaie zippé Sofia

(40¤), ainsi que le sac Dalia en cuir gras (170¤). Le tout

est livré en 24 à 48h (selon disponibilités).

www.sacsmary.com

idées cadeaux

P13CM#6

Sonia Rykiel

Inutile de pré-

senter cette

griffe fondée

en 1968, mais

précisons qu’en

boutique il y a

de nombreuses

idées cadeaux à petits prix ! Par

exemple vous trouverez des col-

liers et sautoirs avec la pul-

peuse bouche Rykiel à partir de

45¤. Depuis 1970 Sonia Rykiel n’a

pas failli à sa réputation de

“Reine du tricot” (attribuée par

le magazine américain Women’s

Wear Daily) et propose des

écharpes au mètre. Oui, c’est

bien ça, Vous pouvez offrir au

minimum 2 mètres de bandes co-

lorées Rykiel en grosse maille ! Ori-

ginal et pas si

cher que ça :

comptez 35¤

le mètre.

Sonia Rykiel

21, Rue Davso 1er

04 96 17 61 40

Love Helmet

Une révolution marseillaise dans le monde des

casques... Cette toute jeune marque fait entrer le

casque dans l’ère de la modularité. Composé de 3 par-

ties, ce casque se compose selon vos envies : une coque

de sécurité homologuée, une nuque à choisir entre 5

matières différentes (jeans, cuir...) et une surcoque à

choisir parmi les différents coloris et imprimés. C’est

enfin la possibilité d’avoir un nouveau casque tous les

jours, d’assortir la tenue et la sécurité ! A l’heure où

nous publions, une quinzaine de coloris sont disponibles

mais très prochainement d’autres suivront.

à L’Ornithorynque

16, Rue Lulli 1er- 04 91 55 50 48

au Beach Bazar - Av Mendès

France (à côté du Red Lion)

et sur www.lovehelmets.com

Page 14: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

La réponse est on ne peut plus simple : les bateaux devaient présenter des patentes

(certificats délivrés par les agents consulaires à leurs capitaines sur l’état de santé qui

règne à bord [du bateau évidemment]). Les choses se compliquent par la suite : il existait

plusieurs catégories de patentes (si si !) à savoir nettes lorsque le pays était sain, soup-

çonnées lorsqu’on y craignait ou supposait un risque de peste, brutes au cas où il était

contaminé par ce mal (!), ou s’il y avait eu avant l’arrivée des

contacts avec des personnes mortes ou malades de la peste.

En cas de quarantaine, variable selon les patentes, le navire

prenait place sur l’île de Jarre dans les cas de peste avérée,

sinon sur l’île de Pomègues.

Penchons-nous de plus près sur l’histoire du Grand-Saint-

Antoine qui était, comme chacun sait le bateau responsa-

ble de la grande peste de 1720 : commandé par le capitaine

Chataud, ce navire transportait une cargaison d’étoffes

de soie d’une grande valeur. Après avoir transité par Smyrne,

Histoire d’une épidémie...

Le 20 juin 1720 meurt la première victime de la peste à Mar-

seille, épidémie qui coûtera à la ville la moitié de sa popula-

tion. La menace de la contagion n’était pas nouvelle, la ville

ayant été plusieurs fois déjà dévastée par une épidémie.

Afin d’éviter toute maladie contagieuse, un système avait

progressivement été mis en place depuis 1477 ; l’institution

d’une intendance sanitaire de la ville chargée de toutes les

questions de santé et notamment des quarantaines en

1630 ôte ces dernières à la tutelle de la municipalité. Mais

comment fonctionnait ce « cordon sanitaire » ?

pa

r B

én

éd

ict

e B

ru

n

Page 15: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Leçon d’histoire

P15CM#6

Tripoli et Chypre, le navire fît une escale à

Livourne suite aux décès de six passagers.

Les autorités de Livourne lui refusèrent

l’entrée du port, indiquant sur la patente

les raisons de ce refus qui devaient servir «

d’avis à quiconque , afin que soient prises les

précautions et les mesures qui seront esti-

mées nécessaires pour le bon gouverne-

ment de la santé publique ». Cependant, ce

document ne mentionnait à aucun moment

la peste mais une « fièvre maligne pestilen-

tielle » (tout un programme…). De cette dis-

tinction viendra la catastrophe… !

Le 25 mai 1720, le Grand-Saint-Antoine s’ar-

rête à Pomègues : le bureau de l’intendance

sanitaire décide, après de nombreux revi-

rements d’opinion, que les morts étaient

dues à une mauvaise alimentation (pourquoi

pas… !) et que toutes les marchandises se-

ront purgées aux Infirmeries (situées dans

l’anse des Catalans). Il ne se passe rien de

suspect du 27 mai au 10 juin ; un nouveau

décès survient le 13, suivi d’un autre le 25

(mais pas de quoi s’affoler !) ; après de nom-

breux décès chez les portefaix qui avaient

manutentionné les marchandises, le Bureau

décide d’envoyer le navire à l’île de Jarre

afin de recommencer sa quarantaine mais

il est déjà trop tard. L’évidence est là : la

peste sévit aux Infirmeries !

Malgré un sévère règlement, non respecté

(bienvenue à Marseille…), l’équipage du

Grand-Saint-Antoine pouvait se balader li-

brement dans l’enceinte des Infirmeries et

recevaient des provisions de leurs femmes

qui emportaient leur linge sale afin de le

laver… Hasard de l’extrême (?), les premiers

morts de la peste habitaient rue de l’Echelle

où travaillaient des blanchisseuses. Ajoutons

à cela des marins coquins qui se rendaient

chez eux en cachette, et des petits malins

qui sortirent des étoffes en contrebande

(appât du gain quand tu nous tiens) et le ré-

sultat est là, catastrophique : le 2 août 50

personnes par jour meurent, le 5 août ce

sont 100 personnes, le 15 août 300, puis 500 à

la fin du mois…

Aucun quartier n’est épargné, les gens meu-

rent partout, les médecins sont impuissants,

résignés. Nous savons aujourd’hui qu’il s’agis-

sait d’une peste bubonique, transmise par

des puces préalablement contaminées par

des rats, arrivées à Marseille dans les ballons

d’étoffes. Ceux qui pouvaient se le permet-

tre fuyaient, propageant la maladie dans

l’arrière-pays. Il ne reste qu’une poignée de

responsables qui parvient à ravitailler la ville,

à nourrir gratuitement les pauvres, à main-

tenir les hôpitaux ouverts et à nettoyer les

rues et les maisons de leurs cadavres. « Dans

ce chaos de trouble et de confu-

sion il n’y eut plus de distinction

dans les funérailles : l’honnête

homme, le gueux, le chrétien, le

prêtre, le Turc, tout était

confondu ».

Le 1ernovembre, l’évêque Mon-

seigneur de Belsunce, dit la

messe en plein air sur le nou-

veau Cours (qui devait plus

tard porter son nom) et mena une proces-

sion dans la ville suivie de tous les Marseillais

valides. Le 9 novembre, un « acte déclaratif

de la santé » libère la ville du rigoureux en-

fermement qu’elle subissait depuis l’arrêt

du Parlement du 31 juillet 1720. En avril 1722,

quelques cas de peste déclenchèrent une

panique dans la ville : l’évêque plaça alors

Marseille sous la protection du Sacré-

Cœur ; les échevins promirent de porter

chaque année au monastère de la Visita-

tion des offrandes si la peste s’arrêtait. Le

vœu est aujourd’hui toujours accompli par

la chambre de commerce depuis 1871 : si le

cœur vous en dit, pourquoi ne pas aller por-

ter quelques offrandes vous aussi ? Après

tout, par les temps qui courent… (qui a dit

grippe A ?)

Les femmes ciotadennes ont refusé l'accès aux gar−nissons de Marseille et ont ainsi préservé la Ciotatde la Peste ! Chaque année une reconstitution in−vestit la ville en octobre...

Page 16: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

On prend l’Apéro ?

Page 17: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

P17CM#6

Page 18: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Voyage en Finistère

Oui, j’ai bien dit les « ploucs » ! Ce mot vient du Bre-

ton « plou » qui signifie « paroisse ». Le plouc est en

réalité un paroissien, donc rien de péjoratif ! C’est

ce qui explique le nombre de ville Bretonne com-

mençant par « Plou » : Plouguerneau, Plougonvelin,

Plouhinec, Plouarzel… Vous l’avez compris, les

Cahiers vous invitent à une petite virée en Bre-

tagne entre amis !

Pour commencer, on réserve un billet Marseille-Brest avec Rya-

nair (à partir de 26¤ l’aller-retour). Voilà déjà 1200km de traver-

sée interminable de la France (environ 148¤ de péages et

quasiment 300¤ de carburant pour l’aller-retour en voiture), ré-

duits à 1h20 de vol. Les vacances peuvent commencer ! Location

de voiture ou adeptes des transports en communs, un séjour en

Bretagne doit sans hésitation vous emmener au travers des pe-

tits villages et des paysages somptueux de la côte. Sur les 2000km

de littoral que compte la Bretagne, 800 sont situés dans le dé-

partement du Finistère. Ici la relation à la mer fonde et forge les

caractères. Les Bretons sont attachés à leur terroir et à leurs

racines, mais voilà bien longtemps que l’on ne sert plus les crêpes

en coiffe dans les auberges. En revanche la signalétique sur la

route est bilingue Français/Breton !

A l’arrivée une visite de Brest s’impose, l’aéroport se

situant à 10 minutes à peine du centre. Détruite à 90%

pendant la seconde guerre mondiale, la ville a été re-

construite à la hâte et ne présente pas d’harmonie

architecturale. Son attrait principal est bien sa rade

: cette baie de 180km2 se visite en promène-couillon,

comme on dit chez nous. La vue sur l’Arsenal à bord d’un

petit navire est impressionnante. La Marine Nationale

préfère aujourd’hui parler de Base Navale, et les im-

posantes infrastructures de ce port militaire libèrent

quelques pompons porte-bonheurs dans les rues bres-

toises, pour le plus grand bonheur des civiles !

ar

tic

le e

t p

ho

to

s p

ar

Ju

lie M

au

du

y

Page 19: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Bretagne

Océanopolis

Incontournable avec les enfants, cette at-

traction a accueilli 7,5 millions de visiteurs de-

puis son ouverture en 1990. Océnaopolis est un

centre de Culture Scientifique et Technique de

la Mer, véritable parc de découverte. J’entends

déjà certains râler « encore un aquarium géant

», et bien non, il s’agit d’un projet bien plus lu-

dique et bien plus ambitieux. Océanopolis est di-

visé en trois pavillons : tropical, tempéré et polaire. Lors de votre visite ne manquez pas

Dominique, le manchot qui se prend pour un homme ! L’œuf ayant été abandonné par la mère,

les soigneurs du centre l’ont mis en couveuse. A l’éclosion, sa première vision était un homme…

Aujourd’hui Dominique suit les soigneurs, et ne se mêle pas tout à fait

aux autres manchots. Il observe les visiteurs avec beaucoup d’intérêt,

dommage qu’il vive dans un climat polaire ! Outre cette anecdote,

Océanopolis met en avant les forces et les faiblesses des océans, de

mieux comprendre l’équilibre sous-marin et de voir parmi les

10 000 animaux, certaines espèces des grandes profondeurs

très rares à observer. Brest est la Capitale Européenne de

la Recherche Océanographique, et Océanopolis est impliqué

dans de nombreux projets scientifiques et dans la vulgari-

sation des connaissances. Quoiqu’il en soit, c’est bien plus

sympa à visiter qu’à raconter !

P19CM#6

En longeant la côte vous croiserez à de nombreuses reprises le GR34,

sentier de randonnée pédestre qui suit le littoral breton. D’ailleurs, si les

plus férus de marche pourront passer plus de 75 jours du Golfe du Mor-

bihan jusqu’au Mont St Michel, les autres prendront beaucoup de plaisir à

faire 3 pas (15 min, 1h ou un peu plus) sur ce chemin balisé pas très vallonné,

qui ne quitte pas le bord de mer. Bonne idée pour faire un pique-nique !

Nous disions donc, en longeant la côte vous arriverez à la Pointe St Ma-

thieu sur la commune de Plougonvelin, un site historique avec un phare

que vous pourrez visiter. Ici il y a 163 marches : mais la vue panoramique est

une récompense, de là vous apercevrez entre autre l’île d’Ouessant. De

plus en plus de phares sont ouverts au public, avec un peu de courage vous

gravirez les 397 marches du plus haut d’entre eux : le Phare de l’île Vierge.

A Plougonvelin, en saison, le Fort Bertheaume (site his-

torique) propose de nombreuses animations : des spec-

tacles et concerts en plein air avec pour décor l’océan,

des visites théâtralisées en costumes, une via ferrata

qui fait le tout de l’îlot, deux grandes tyroliennes de

200 mètres de long… Les enfants adoreront !

On continue notre route littorale pour arriver au

Conquet port de départ des navettes pour les îles

de Molène et d’Ouessant. Ouessant est la plus

Suite p.20

Page 20: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

connue et la plus

grande, bien que

son tour soit assez

rapidement effec-

tué. Ses paysages

comme ses habi-

tants sont tout à la fois accueillants et sauvages : la

forte emprise des éléments exacerbe les caractères.

L’île garde son caractère même si l’habitat traditionnel

est parfois remplacé par les résidences secondaires. Il

est possible de visiter deux maisons témoins avec mobi-

lier d’origine pour comprendre la vie des insulaires. Le

Musée des Phares et Balises de l’île d’Ouessant présente

toutes les sortes de lampes qui ont servi et servent en-

core à guider les marins dans leur difficile approche de

ces côtes piégeuses. La vie des gardiens de phare y est

contée, les plus belles mécaniques, les plus ingénieuses in-

ventions pour envoyer les faisceaux de lumière au plus

loin… Un monde rude, poétique et fascinant.

De retour sur le continent, direction le

pays des Abers. Les Abers sont en géo-

morphologie des vallées de fleuve enva-

hies par la mer. A l’inverse des fjords

norvégiens, ces vallées ne sont pas

profondes et les coteaux ne sont

pas abrupts. C’est là, dans l’Aber

Benoît que vous rencontrerez

Yvon Madec, ostréiculteur de

3ème génération ! Depuis la

fin du 19ème siècle, les

parcs à huîtres de Prat-Ar-

Coum sont renommés, situé au

point de rencontre de l’eau douce

et de l’eau de mer, c’est un environne-

ment rythmé par le va-et-vient des ma-

rées. Cette fusion terre-mer confère

à ces huîtres des saveurs exquises (plu-

sieurs fois médaillées d’Or au Concours

Général Agricole de Paris). Vous pour-

rez en déguster sur place (les viviers

sont ouverts 7/7), mais pour avoir un

avant-goût, la famille Madec livre par-

tout en France en 24h !

Pour ceux et celles qui aiment se détendre, se prélas-

ser dans les eaux chaudes d’un spa, rendez-vous à Lan-

déda à l’hôtel Les Anges. Face à l’entrée d’un Aber, les

barcasses au mouillage offrent à chaque heure un

paysage différent. La marée, la nature, le calme et la

luxure, c’est bien un ange qui a mis cet hôtel là !

Il y a bien d’autres choses à voir

dans ces terres qui finissent : des

villages celtiques, des roches éro-

dées, des algues fertilisantes, des

plages infinies, des phares vitaux,

des villages ranimés (Ménéham)…

La curiosité vous guidera au tra-

vers de ce Finistère imprégné de

légendes, de richesses et de rêves.

Un bout du monde, à l’instar de

Callelongue, qui fait face à l’Atlan-

tique, entre voyage et paix re-

trouvée, vous reviendrez charmés

d’un séjour en Bretagne !

Bretagne

Les huîtres sont sur www.prat-ar-coum.fr

L’hôtel à Landéda www.lesanges.fr

Plougonvelin et le Fort Bertheaume sur

www.pays-iroise.com

www.oceanopolis.com

www.finisteretourisme.com

www.tourismebrest.com

pa

r J

ulie

Ma

ud

uy

Page 21: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Ne reste pas dans ton coin ! Voici le Cahier pour rencontrerdes Marseillais qui font bouger

la cité Phocéenne !

Page 22: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

pa

r N

elly

Gio

rd

an

oc

dit

ph

ot

o D

R

Quel est votre parcours professionnel ?

Dans les années 80, ma priorité était d'élever mes filles, Sophie et Aurélia, mais j’organisais

aussi des expositions d’artistes majeurs de l'histoire culturelle de Marseille comme César,

Vasarelli, Traquandi... J'ai toujours choisi des lieux populaires et grands publics. J'ai d'ailleurs

été l'une des premières à investir le Palais des Arts, dans l'enceinte de la Foire Internatio-

nale de Marseille. En 1986 mon ex-mari, Robert Vigouroux, est devenu Maire de Marseille.

C'est là que je me suis engagée dans un parcours bénévole, en créant l'Institut Mode Médi-

terranée et le Musée de la Mode. Je souhaitais valoriser une nouvelle économie, celle de la

filière Mode/Habillement, en associant la formation, la culture et l'économie. Je voulais faire

de Marseille une grande métropole mode. Je suis également chef d'entreprise. Ma société

conseille des grands noms de la mode française sur des stratégies de communication et de

développement. En 2005, nous lançons un projet ambitieux : créer une Cité Euroméditer-

ranéenne de la Mode. L’objectif est de valoriser nos savoir-faire et de développer un réseau

méditerranéen, au coeur de la stratégie et des ambitions de l'Union pour la Méditerranée.

Comment êtes-vous devenue présidente de l'Institut Mode Méditerranée ?

La présidence de l'IMM s'inscrit dans une suite logique, car notre projet reposait à la fois sur

le riche passé de Marseille, port-franc dès le 17éme

siècle sous Colbert, et l'ouverture aux mar-

chandises, textiles et parfums, venant d'Orient et d'Occident. Il était important de mettre à

l'honneur l'ensemble des communautés impliquées dans la mode depuis plusieurs générations.

Ce métissage a favorisé l'émergence d'une mode différente de celle que l'on trouve dans le

nord de la France ou de l'Europe. Les racines méditerranéennes de ces créateurs ont imposé

un style reconnaissable (une forte présence de la couleur et des imprimés, avec des formes

De bénévole à présidente de l'Institut Mode Méditerrannée (IMM), Mary-

line Bellieud-Vigouroux affiche une expérience riche, au long de laquelle

elle n'a eu de cesse d'affirmer son engagement pour le développement

économique de la mode à Marseille. Fière des valeurs méditerrannéennes

et de ses créateurs pleins de couleurs et de talents, elle oeuvre pour ap-

porter à Marseille, une véritable identité dans le secteur de la mode. Pe-

tite immersion dans l'économie du textile et des créateurs de demain...

Page 23: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

P23CM#6

et des volumes mettent en valeur les si-

lhouettes). Tous ces acteurs sont aussi d'ex-

cellents développeurs, ayant le sens du

commerce et de la convivialité.

Tous les jours, vous êtes plongée dans l'u-

nivers de la mode. Un rêve pour beaucoup

de femmes, le vôtre également ?

Je n'ai jamais considéré que la mode était un

rêve, même si parfois les médias nous font dé-

couvrir le glamour des grands groupes de

mode et des stars qui portent leurs créations.

Ce qui m'a toujours passionné, c'est l'écono-

mie et le rayonnement qu'elle génère dans

un parcours professionnel difficile où le

créateur, chef d'entreprise, doit maîtriser

des compétences de développeur, de ges-

tionnaire et de communiquant, dans un

contexte international. Il faut tenir compte

de la dure épreuve où, deux fois par an, ils

doivent proposer à leurs acheteurs inter-

nationaux des collections toujours plus créa-

tives, et à des prix toujours plus réfléchis.

Pensez-vous que la mode soit un

secteur porteur à Marseille ?

Cela fait 21 ans que l'IMM existe. Il a révélé

et accompagné de très belles entreprises

et permis l'enseignement. On peut dire au-

jourd'hui que la mode marseillaise a un sens,

une identité et une place privilégiée. Il suf-

fit de voir "Parcours de Mode", qui cette

année a vu le nombre des boutiques sélec-

tives augmenter de 50%. Un succès mérité

grâce au travail quotidien de l'Institut, la

créativité de nos marques et l'intérêt

grandissant des boutiques marseillaises,

prêtes à diffuser et à vendre nos talents.

L'IMM aide les jeunes créateurs et les

marques émergentes, quels en sont

les exemples les plus représentatifs ?

Le bureau Mode reçoit plus de 100 por-

teurs de projets par an et nous apportons

à chacun d'entre eux une grande écoute et

un soutien par rapport à leurs demandes

et à leurs objectifs. Parmi tous ceux que

nous avons aidé et qui sont connus au-

jourd'hui, celle qui incarne à nos yeux le

rayonnement et les compétences de l'Ins-

titut Mode Méditerranée, c'est Emma

François, PDG de la marque Sessùn. Elle est

passée par tous les dispositifs mis en place

par l'IMM dès la création de son entreprise.

Sessùn a bénéficié non seulement de la

Charte des Créateurs, mais également de

parrainages, de coaching et de rencontres

avec les grands professionnels, pour at-

teindre le succès de la marque que nous lui

connaissons actuellement.

Quels sont vos projets pour l'IMM ?

Nous avons une légitimité reconnue à la

fois par nos partenaires et par les collec-

tivités territoriales qui nous soutiennent.

Nous continuerons donc à développer la

formation des métiers de la mode, essen-

tielle pour l'avenir de notre filière et le

rayonnement de nos jeunes marques sur

notre territoire, à Paris et sur le bassin

méditerranéen. Nous saisirons toutes les

occasions pour mettre en avant nos pro-

fessionnels et renforcer leur image créa-

tive, afin de les mettre à l'honneur en 2013.

Et si vous étiez un cahier ?

Je serais plus un Post-it qu'un cahier. De nos

jours, il faut que nos idées ou nos actions

soient précises et concises. Il faut toujours

aller à l'essentiel pour que le message soit

accessible, transmissible, véhiculé et vite

mis à la poubelle une fois réalisé. La mode

est ainsi faite !

Figure Libre

Page 24: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

On entend souvent que le régime de la

séparation de biens est le plus adapté

pour les créateurs d’entreprise...

Absolument, ce régime est le seul qui per-

mette de bien distinguer le patrimoine de

l’entrepreneur – souvent mis en garantie

pour obtenir des crédits – et celui du

conjoint (salarié par exemple). Avec cette sé-

paration, les difficultés du premier ne met-

tront pas en péril les biens de la famille.

Mais en séparation de biens n’y a-t’il

pas un frein à la constitution d’un pat-

rimoine familial commun ?

Vous savez, beaucoup de séparations de

biens ressemblent à des communautés lé-

gales. La plupart du temps la résidence

principale est par exemple achetée en indi-

vision. L’avantage de ce régime est que les

époux peuvent eux même déterminer – et

pour chaque bien – la part qui appartien-

dra à chacun (50/50, 70/30…).

Pas très romantique tout ça ! La sé-

paration de biens ce n’est quand même

pas le régime parfait ?

Non ! Le régime adapté au plus grand nom-

bre et notamment aux salariés est bien la

Les Experts : patrimoine

Devant l’essor des créations d’entreprises, notam-

ment via le statut d’auto-entrepreneur, nous avons

posé quelques questions à l’expert en patrimoine,

Benjamin Nicoulaud. Nous l’avons interrogé sur les

différents régimes matrimoniaux et la gestion du

patrimoine… Car même si au moment du mariage

les tourtereaux ne possédent pas toujours de bien,

il est fort probable que les choses évoluent au cours

de la vie ! Mieux vaut prévoir le pire pour vivre le

meilleur, qu’en dit notre expert…

communauté d’acquêts. La séparation de

biens comporte un certain nombre d’in-

convénients au premier rang desquels la

nécessité de veiller en permanence à la

protection du conjoint le moins fortuné en

cas d’accident de la vie. Ce déséquilibre de

patrimoine est également pénalisant plus

tard, pour l’aspect fiscal de la transmis-

sion du patrimoine.

Donc aucun régime n’est parfait…

Tout à fait, et c’est bien pourquoi la loi nous

autorise à passer de l’un à l’autre au cours

de notre vie. Une solution peut être de se

marier en séparation de biens pour ensuite

demander à votre notaire de passer en

communauté afin de prévoir sereinement

la transmission du patrimoine…

Justement, vous considérez vous

comme un concurrent des notaires ?

Au contraire, le notaire est un spécialiste

nécessaire et obligatoire pour faire un

contrat de mariage. D’un autre côté, les

conseillers en gestions de patrimoine sont

plus généralistes, et apportent un conseil

global au client sur les régimes matrimo-

niaux et bien d’autres choses encore : SCI,

placements financiers…

prévoir le pire pour vivre le meilleur

Page 25: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

P25CM#6Les Experts : énergie

Si vous souhaitez poser des questions à

notre expert, envoyez votre question par

email à [email protected]

Je pense comprendre le fonction-

nement d’un chauffage au fioul ou

d’un convecteur, mais j’avoue avoir du

mal à deviner comment marche une

pompe à chaleur ! Ne pouviez-vous pas

trouver un autre nom ?

Vous avez raison, le fonctionnement d’une

pompe à chaleur est moins évident que celui

des modes de chauffage traditionnel ! En re-

vanche, le nom est bon car il s’agit bien de re-

cycler la chaleur présente autour de nous.

Une première explication serait de vous dire

que la pompe à chaleur (PAC) fonctionne

comme votre réfrigérateur mais en inversé.

Houla les cours de physique du lycée ! Je

crois qu’un réfrigérateur génère du

froid en absorbant la chaleur qu’il con-

tient pour la rejeter dans nos cuisines...

Tout à fait. La PAC fonctionne sur le même

principe mais en puisant la chaleur de

notre environnement (air, eau, terre) pour

chauffer votre logement. Il existe donc dif-

férents types de PAC en fonction de la

source d’énergie qu’elles utilise. A Marseille,

nous recommandons une PAC utilisant l’air.

Chaque année, l’hiver venu, on se pose les mêmes

questions : n’y aurait-il pas plus écologique et

moins honéreux comme chauffage ? L’isolation

est-elle bonne ? Solaire, électrique, gaz, gros

pull... quelle solution ? Bref, on a voulu en savoir

un peu plus sur les pompes à (PAC), alors nous

avons demandé à un spécialiste. Dimitri Vernet

est installateur, et le mode d’emploi des PAC n’a

aucun secret pour lui !

Mais en hiver il n’y a pas tellement de

chaleur autour de nous… surtout

après un coup de mistral !

Oui et non ! Le zéro absolu est à -273°C :

même à -10°C, la température est donc «

thermiquement » positive. Mais à ces tem-

pératures extrêmes la PAC consomme plus

de courant qu’en mode normal de fonc-

tionnement.

L’économie d’énergie est réelle

lorsqu’on utilise la chaleur de l’air ?

Les PAC ont besoin de très peu d’énergie

pour recycler la chaleur contenue dans

l’air et c’est bien en ça que ces installations

sont respectueuses de l’environnement.

L’économie est importante surtout sous

nos latitudes et pour les grandes maisons.

Je crois que des incitations fiscales

existent également ?

Oui, le gouvernement encourage ce type

d’installation en accordant un crédit d’im-

pôt de 40% du coût de votre PAC. Nos ou-

tils de simulation montrent que cette

incitation couplée à l’économie d’électricité

permettent d’amortir en quelques années

le coût de l’installation de la PAC (tout dé-

pends de la taille de votre logement)..

écologie et économie

Page 26: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Quand on entre dans le Musée de

la Musique de Maurice, le temps

s’arrête. Bienvenue dans l’antre

d’un aficionado de l’histoire mu-

sicale, que « les moins de vingt

ans ne peuvent pas connaître ».

Maurice, a commencé sa collec-

tion à l’âge de 10 ans. Des phono-

graphes (80 pièces rares), 10 000

partitions et 100 000 disques

font le bonheur de ce passionné

aujourd’hui retraité. Il s’est

acheté son premier phono-

graphe en mallette complète à

Saint Ouen, lors d’un

séjour à Paris, puis

en revenant à Mar-

seille une autre

mallette et la col-

lection naissait…

Maurice a travaillé « dans la papeterie », tout

en cultivant son amour de la musique et des

supports musicaux. Une passion qui prend

beaucoup de place ! Sa dernière installation,

c’est le « chalet de la chanson ».

On est surpris par le nombre

impressionnant d’objets :

chaque espace est occupé, et

à y regarder de plus près on

est ébahi… Des disques rares

voire très rares, dont Maurice

vous conte l’histoire avec des

anecdotes ou des informa-

tions très précises. Maurice

est incollable, et il transmet

ses connaissances avec un talent naturel et

une générosité à la taille de sa collection !

Tout est classé, archivé, rangé avec soin,

même s’il s’excuse d’un petit désordre : c’est

un musée vivant ! Le maître des lieux met en

marche ses tourne-disques, ses phono-

graphes des années 1900, avant même que

vous n’osiez le demander… Et si vous cherchez

un titre en particulier n’hésitez pas, il est à

« 80% collectionneur et 20% vendeur » !

pa

r S

év

er

ine

Ma

nn

a

Page 27: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

P27CM#6Figure Libre

Tel de Maurice 09 64 00 55 26

La visite continue. Chaque pièce recèle

de nouveaux trésors : vous vous trou-

verez avec Elvis Presley, Dalida, José-

phine Baker ou encore les Beatles

(dont Maurice est particulièrement

fan), tous ceux qui ont marqué l’his-

toire de la musique, tout y est. La

pièce des vinyls et disques impres-

sionne mais celle qui étourdit le plus

est sans aucun doute celle qui est

occupée par les juke box, boîtes à

musique avec disque métallique (chan-

tant la Marseillaise !), orgue de Barbarie et

phonographes. Un univers rare et exception-

nel… Nous voilà partis pour un autre monde.

Tout semble irréel, féerique. Quelques

chants de Noël retentissent en canon, des

carrousels à musique tournent et s’illumi-

nent… Ces airs de musiques nous replongent

dans l’enfance. Les aînés retrouveront leur

jeunesse, les plus petits découvriront des so-

norités dont les nouvelles technologies nous

privent, chacun se prendra à rêver de

music-hall, des débuts du rock’n roll ou bien

du temps où les opérettes marseillaises

rencontraient de fiers succès…

Maurice est également spécialiste des chan-

sons marseillaises et provençales. De nom-

breux médias ont eu recours à ses

connaissances mais aussi à ses services pour

retrouver des chansons, faire passer un

orgue de barbarie dans un film ou parler du

patrimoine musical régional !

La visite n’est pas finie, il y a encore une pièce

à explorer, qui laisse découvrir des phono-

graphes d’une beauté et d’une rareté qui vous

laisse bouche bée ! Disques 78 tours ou vynils ?

et oui c’est différent ! Le vynil, c’est un 45

tours qui mesurait 25 cm avec 4 titres sur

chaque face, puis 30 cm pour un album. Le 78

tours s’est éteint fin mars 1953 et le vynil a

pris sa place jusqu’en 1990, à l’arrivée du CD…

On apprend que le phonographe existe à cy-

lindre, dit « à rouleaux », avec

le pavillon en cuivre ou en

tôle, à ne pas confondre

avec l’appareil à disque !

Un tour de manivelle et

hop la magie opère, la mu-

sique prend possession

des lieux avec bien évidem-

ment des airs du temps

d’avant… Le principe est

simple, la manivelle écrase

le ressort qui entraine le

disque en se détendant. Le

diaphragme ou la tête de lecture est muni

de l’aiguille qui lit le disque et à l’époque des

phonographes l’aiguille devait être chan-

gée à chaque lecture ! Et oui aujourd’hui

on dirait, c’est pas trop écolo ! Pour le vo-

lume, seul les phonographes avec un meuble

en bois permettaient « d’augmenter » le

son par une astuce de portes ou volets,

que les fabricants installaient. Dès que l’on

ouvrait ces portes, le son était plus fort,

une idée simple mais il fallait y penser !

Maurice vous parlera certainement de

René Sarvil, parolier marseillais qui tra-

vaillait avec Vincent Scuotto plus connu.

Mais René Sarvil a écrit de nombreuses

chansons célèbres de tous comme « Le

Noël des petits santons », « La Canebière »,

« La Valse marseillaise » ou « Le Plaisir de la

pêche » reprise par Les Moussu T e Lei Jo-

vents… Et bien d’autres chansons que

nous avons écoutées un jour… un patri-

moine à conserver !

Il suffit d’appeler pour venir visiter ce

Musée de la Musique situé au Roucas Blanc.

Un voyage dans le passé qui vous éblouira.

Ph

ot

os

Ju

lie

Ma

ud

uy

Page 28: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

M. Foillard, vous n'êtes pas originaire de

Marseille, qu'est-ce qui vous a attiré ici ?

Il est vrai que je n'habite à Marseille que depuis

2004, mais par ma famille maternelle je peux

me revendiquer comme authentique Proven-

çal, depuis le 12ème

siècle au moins ! Nous

sommes originaires de Sisteron, St Tropez, Tou-

lon. Une rue de Marseille porte le nom de de

mon arrière Grand-mère : Croze-Magnan. Mes

parents sont nés à Toulon, mon épouse égale-

ment et même ma belle-mère ! Enfin, mon aïeul,

Pierre Antoine de Suffren, a son médaillon sur

la Mairie. Voilà pour la "provençalitude" !

J'ai été attiré à Marseille par sa renaissance

culturelle, économique et politique. La mise en

marche d'Euroméditerranée, puissante ma-

chine à améliorer encore l'image de la ville

grâce au talent de son dirigeant, François Ja-

linot ; et l'héliotropisme qui crée un mouve-

ment démographique durable de l'Europe du

nord vers les rives de la méditerranée. Encore

faut-il qu'il y ait une économie dynamique et

des structures adaptées pour accueillir ces

nouveaux Marseillais. Enfin le fait catalyseur

de ma venue à Marseille a été l'opportunité

d'acquérir 124 immeubles rue de la République

afin de procéder à une rénovation lourde. Je

connais cette rue exceptionnelle depuis mon

enfance et la beauté des façades de cet en-

semble monumental de plus d'un km m'a tou-

jours fasciné. Le contraste avec l'aspect

abandonné de la rue n'en était que plus im-

pressionnant. Une belle endormie, défigurée ! Il

n'y a pas de raison qu'un quartier en déshé-

rence, mais à l'architecture remarquable ne fi-

nisse pas par retrouver son lustre d'antan.

Si cette possibilité ne s'était pas présentée à

Marseille, je ne me serais pas accroché pen-

dant 18 mois de négociations. Je n'aurais pas

non plus eu l'énergie d'expliquer inlassablement

au fond Lone Star que Marseille était de re-

tour. A ce titre, Marseille Capitale Européenne

de la Culture en 2013 est une chance extraor-

dinaire pour nous. Cela va créer d'abord l'im-

périeuse nécessité d'être prêts à l'heure et

sacraliser le respect absolu des plannings de

réalisation. J'ai observé cela à Barcelone en

1992 pendant la préparation des JO. Electro-

choc salutaire contre la léthargie !

Qu'est-ce qui vous a inspiré cette aven-

ture Rue de la République ?

Ce qui m'a inspiré, c'est l'incroyable défi de ces

américains qui ont rénové Harlem. Je les avais

rencontré à New York il y a 15 ans et j'ai re-

trouvé rue de la République les mêmes ingré-

dients qu’à Harlem : un quartier nouveau

conçu à l'époque (1900) avec des ambitions

d'urbanisme qualitatif et une architecture de

façades travaillées ; une masse critique im-

Il est de ceux qui voient loin. Son ambition : faire de Marseille une cap-

itale Méditerranéenne et Européenne, qui surpasse Gênes, Barcelone

et Valence. Son job : promoteur immobilier. Après l’ESSEC, Eric Foillard

intègre les plus grandes entreprises de promotion et de développe-

ment immobilier avant de créer sa propre structure. Passionné et

sans langue de bois, Eric Foillard est plutôt bavard…

pa

r J

ulie

Ma

ud

uy

Figure Libre

aimer le travail

et son travail

Page 29: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010
Page 30: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

pa

r J

ulie

Ma

ud

uy

(suite) Figure Libreportante maîtrisée par un seul opé-

rateur, et enfin les capitaux néces-

saires pour prendre l'histoire de

vitesse par une injection massive. A

Harlem, ils attendaient de maîtriser

totalement la propriété d'un bloc pour agir

(environ 140m de côté), rue de la République,

nous avons acquis 100 000 m2de logements et

50 000 m2de commerces, vides à plus de 60%.

Qu'est-ce qui selon vous, a forgé l'en-

trepreneur que vous êtes aujourd'hui ?

Ce que j'ai fait, tout le monde peut le faire,

et surtout mieux. Il suffit d'en avoir envie et

d'aimer le travail et son travail ! C'est un mé-

tier magnifique ! Il n'y a pas 2 programmes

identiques et des développements qui durent

entre 3 et 5 ans ne permettent pas à la rou-

tine de s'installer. Promoteur est un métier

souvent décrié et pourtant, la proportion de

mauvais promoteurs n'est pas supérieure à

celle des mauvais boulangers ou garagistes.

Mais les bâtiments se voient, restent des dé-

cennies et la laideur a ceci de terrible qu'elle

perdure. Pour la défense de la profession, je

dirais qu'aucune autre n'a plus contribué à

bâtir le patrimoine des Français. On peut faire

ce métier avec passion, sincérité et amour de

la belle ouvrage. Ma règle de vie : ne jamais réa-

liser de programme que je ne serais pas fier

de montrer à mes enfants.

Quels autres projets avez-vous déjà

réalisés à Marseille ?

J'ai réalisé un village de maisons à Château

Gombert, Campagne Besson et un à Vitrolles,

La Tour de L'Horloge. Réfléchir à la création

de meilleures maisons et les construire, voilà

une de mes passions. Mais on ne peut se

contenter de viser l'excellence à partir de la

porte de la maison. L'urbanisme, la qualité de

l'espace public, l'architecture extérieure, les

services et les commerces intégrés, tout cela

doit être l'objet du plus grand soin si on a

l'ambition que les futurs habitants vivent le

mieux possible dans un nouveau quartier.

Quelles sont vos ambitions aujourd'hui ?

Ambition que Marseille devienne la Los An-

geles de l'Europe, capable et prête à ac-

cueillir les entrepreneurs, les artistes, les

créateurs de richesses et les touristes exi-

geants. Pour cela la ville, outre ses atouts

naturels de situation géographique, et de

ses sites et monuments exceptionnels, doit

être appétissante, propre, présenter une

architecture qui donne envie de venir et sur-

tout de revenir et de rester. Tuons l'image

"Borsalino - French Connection". Le Port, dans

sa partie Sud, doit devenir une force de déve-

loppement et d'attraction et non plus une

plate-forme logistique pour les passagers des

ferries, qui transforme l'abord de quais vides

presque en permanence, en parkings géants

d'hypermarchés, vides eux aussi ! C'est pour-

quoi la construction de l'horrible gare mari-

time devant la Cathédrale de la Major n'a pas

de sens ! Cette nouvelle passerelle de prés de

20m de haut sur plus de 200m de long qui relie

cette gare aux bâti-

ments de la Joliette est

une gifle aux Marseillais !

Ce mur de la honte, fruit

d'une logique technocra-

tique imbécile, du rai-

sonnement égoïste

d'ingénieurs qui oublient

que le port est dans Marseille, a été réalisé

sans permis de construire, à toute vitesse

comme des enfants qui se précipitent à faire

une bêtise avant de se faire prendre par les

parents ! Cette construction longe le quai de

la Joliette (futur bd paysagé), où nous venons

d'inaugurer l'Immeuble Le Quai. On ne peut pas

le rater, c'est la plus belle façade, éclairée la

nuit qui donnera bientôt sur un bd paysagé. Les

marseillais que j'ai interrogés, la rejettent et

croyez-m oi, ils sont nombreux. Nous en voulons la

destruction rapide. Nous avons déposé une

plainte pénale auprès du Tribunal de Grande

Instance. Son instruction est en cours. Si le port

est à Marseille, il est aussi dans Marseille !

Avez-vous d'autres projets à venir ?

Entre autres, nous étudions dans le 10ème, un vil-

lage piétonnier de plus de 300 maisons et ap-

partements. L'architecture art nouveau

version 21èmesiècle par l’architecte Renaud Tar-

razi et le concepteur Laurent Guerrier de-

vrait être plébiscitée par les primo accédants,

qui veulent habiter une maison mais en ville.

Page 31: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

L’hiver et le froid, ça donne envie de cocoo−ning non ? Voilà un Cahier qui pourraitvous donner des idées pour vous

mais aussi pouroffrir...

Page 32: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Pa

r S

év

er

ine

Ma

nn

a

Si vous êtes comme moi, stressée pour un rien alors

n’hésitez pas à adopter la zen attitude avec le yoga !!!

Partez sans préjugé et testez plutôt. Le prof doit con-

venir à vos attentes car il faut que le feeling passe.

Pour choisir le style de yoga, il faut essayer mais il y

en a forcément un qui vous convient soyez en sûr!

Les Vertus

Les bienfaits du yoga sont nombreux, la pratique régulière peut vous aider à retrouver vos

capacités physiques tout en douceur, vous aurez l’impression d’être souple (ça peut être

sympa dans certains cas), de gérer votre respiration, votre énergie, et votre vitalité ainsi

que votre STRESS, car le yoga installe l'optimisme chez vous… Il vous aide à surmonter les obs-

tacles et vous procure un bien-être total, par l’harmonie entre votre corps et votre mental.

Le yoga aide également dans la lutte contre la dépression. Il est conseillé pour votre santé

cardiovasculaire et circulatoire. Il est utile au traitement des troubles musculo-squelet-

tiques, pour ceux qui ont des problèmes d’arthrite. Une aide précieuse également pour la

mémoire, pour les troubles de l’intestin, et il est utilisé pour soulager les patients des trai-

tements de toxicomanie. Comme disent les yogis : « La santé, c'est la richesse. La paix men-

tale, c'est le bonheur. Le yoga montre le chemin ».

En pratique

Il faut 2 serviettes (une à poser sur le tapis et une pour s’essuyer) et une bouteille

d’eau, une tenue légère voire en maillot pour le yoga Bikram, parfois appelé le «

hot yoga », car on va transpirer ! C’est parti pour 90 minutes d’enchaînements de

postures, que nous montre le professeur. Les cours de groupe réunissent de 10 à

20 personnes et durent environ une heure. Tout commence par une relaxation pour

se vider l’esprit et entrer dans une ambiance paisible... Les positions demandent un

équilibre et une concentration particulière debout et au sol avec des noms évo-

cateurs comme le cobra, le soleil levant… Le travail de l'élève consiste à suivre les

directives du professeur en contrôlant sa respiration et en se concentrant sur

ses sensations corporelles enfin être à l’écoute de son corps, car dans notre so-

ciété, vous le savez, on n’écoute pas assez notre enveloppe charnelle. Il faut tenir

le rythme surtout pour le hot yoga afin d’éliminer les toxines. Le retour à la vie

quotidienne se fait en douceur avec une relaxation qui vous rendra de l’énergie

pour votre journée ou votre soirée. Un exercice physique quoique l’on en pense mais

en douceur et un effet sur la ligne, alors on peut se faire du bien !!!

Après avoir assisté à quelques cours, vous pourrez travailler votre respiration

(uniquement, ne pas essayer de refaire les positions si vous êtes débutant) chaque

jour pour aussi le peu de que 15 minutes, un temps pour vous !

Yoga

Page 33: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Bikram Yoga College

25, Rue Trois Rois 6ème

- 04 91 47 61 57 - 06 77 07 34 07

De nouvelles perspectives

Le yoga perd sa connotation ésotérique, et au-

jourd’hui de nombreuses écoles offrent des

cours en entreprise. Après le travail ou à

l’heure du lunch, les travailleurs relâchent leur

cravate et brisent leur routine. Une idée qu’on

aimerait voir fleurir…please les boss pensaient

à vos employés, ils vous le rendront !!!

On voit également surgir de nouvelles formes

de yoga, comme le Bikram, qui fait fureur aux

Etats-Unis, et qui se pratique dans une salle

chauffée à plus de 40° C.

Petit focus sur le yoga Bikram

Conscient des problèmes particuliers des Occidentaux, stres-

sés et fragiles du dos, le maître fondateur Bikram Choudhury

a élaboré un enchaînement de 26 postures, toujours les mêmes

et dans le même ordre. « La température peut surprendre, ex-

plique Marine, professeur de yoga Bikram, mais elle permet de

relâcher le muscle plus rapidement pour des étirements plus

profonds. En transpirant, on élimine aussi des toxines. Et la cha-

leur vous met dans un état qui favorise la concentration. »

Cobra, lapin… les postures s'enchaînent assez vite. Il faut les

tenir une minute ! N’oubliez pas de mettre une tenue légère car

il faut tenir les 40° tout en faisant de l’exercice. Tout juste le

temps d'avaler une gorgée d'eau et c'est reparti. Après 90 mi-

nutes à ce rythme assez intense, on finit totalement épuisé,

avant, il est vrai, de se sentir plutôt en forme au bout de

quelques heures. « Il faut compter trois séances pour commen-

cer à y trouver du plaisir et en ressentir les bénéfices » explique

Marine. Petit conseil à suivre impérativement : ne vous collez pas

aux autres même si vous êtes entre copines ou en couple… gare

à la transpiration lorsque votre voisin change de position il peut

vous éclabousser de sueur… prenez vos distances !!!

Hervé, 90kg, brûle auxalentours de 1350 calo-ries au cours d’uneclasse de Bikram

Yoga. Ce qui, corres-pond aux pertes calo-riques d’un jogging de15km en 90min !

P33CM#6Yoga

Page 34: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

SaunaP

ar

Ju

lie M

au

du

y

Tout d’abord il faut prendre une douche et se sé-

cher avant d’entrer dans une cabine tradition-

nellement en bois, dont la température

intérieure varie entre 70° et 100°. Une chaleur

très sèche favorise la sudation et donc l’élimina-

tion des toxines. La première phase doit durer

entre 8 et 12 minutes, il faut que les perles de

sueur roulent sur la peau (c’est poétique n’est-

ce pas ?). C’est alors la première sortie durant

laquelle il est recommandé de s’immerger dans

de l’eau ou bien de prendre une douche fraiche

ou froide. Non promis ce n’est pas barbare ! L’ef-

fet de constriction est très bon pour les vais-

seaux sanguins et par ailleurs, même dans une

eau à 0°, on ne se sent pas agressé mais plutôt

dans une langueur correspondant à la relaxation

musculaire.

Il est recommandé de se reposer pendant 15 mi-

nutes avant d’entrer à nouveau dans le sauna.

Encore une fois on reste 15 minutes dans la cha-

leur. La température du corps peut monter

jusqu’à 40°, les toxines sont éliminées. Au fur et à

mesure, les douches intermédiaires permettent

de bien nettoyer la peau. La deuxième sortie est

du même ordre que la première, avec un temps

de détente un peu plus court.

A la troisième entrée les toxines sont éliminées, c’est alors une transpiration propre qui glisse

sur votre corps, encore 15 minutes à tenir dans la chaleur et il ne restera plus qu’une dernière

douche suivie d’une sieste de 20 minutes pour atteindre le niveau maximum de relaxation ! Lé-

gèreté, détente des muscles, élimination des toxines bref le sauna c’est vraiment cool !

Reconnu et implanté depuis des décennies, si ce ne sont des

siècles en France, le sauna nous vient tout droit des pays scan-

dinaves et plus particulièrement de Finlande. Raconté comme

ça, le rituel du sauna ne semble pas très agréable, mais

promis, c’est vraiment bien quand on le fait !

Page 35: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010
Page 36: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Outre la tendance actuelle qui nous pousse vers les

soins « ethniques », le hammam a des vertus nom-

breuses. A l’origine il s’agissait de bains publics où l’on

faisait ses ablutions dans les pays musulmans du

bassin méditerranéen. Héritier direct des bains ro-

mains, le hammam est aujourd’hui un lieu de détente en

Europe et encore au Maroc tandis qu’il a quasiment

disparu dans sa forme traditionnelle en Egypte.

Le hammam peut être composé de plusieurs

salles à différentes températures. La salle prin-

cipale est autour de 50°. L’air y est saturé en va-

peur (100% d’humidité), parfois légèrement

parfumé aux huiles essentielles. Le principe est

simple, se décontracter, laisser son corps se fon-

dre dans la chaleur et l’eau ambiante. Bien sûr, on

peut papoter avec une copine, mais le principal

est de se libérer des tensions.

pa

r J

ulie

Ma

ud

uy

pa

r J

ulie

Ma

ud

uy

Page 37: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Détente au Hammam

P37CM#6

PPoouurr uunn hhaammmmaamm,, llaa cchheecckk--lliisstt ::Avoir du temps (pour ne pas se préoccuper

de l’heure pendant la séance)Commencer par une douche et en prendrerégulièrement pendant la durée de la séancePasser de pièce en pièce pour alterner les

températuresBoire pour compenser la perte en eau

Pour celles et ceux qui ont des problèmescardiaques ou vasculaires, demandez conseil à

votre médecin avant !

Le cahier d’adresses...

La chaleur a un effet

relaxant sur les mus-

cles. La vapeur aide

la peau à se déten-

dre et les pores en

se dilatant permet-

tent aux toxines

d’évacuer votre organisme. N’hésitez pas à

venir avec votre lofa, mais généralement

les établissements proposent des gants

pour exfolier votre peau ainsi que du savon

noir. De surcroit l’atmosphère tamisée, le

bruit de l’eau et le fait non négligeable que

le téléphone soit éteint au fond du sac,

font que l’esprit peut se vider également.

Parenthèse apaisante dans des semaines

souvent stressantes, le hammam est un

allié de votre bien-être incontournable !

La Bastide des Bains

rue Sainte - 13001 - 04 91 33 39 13

Le décor de la Bastide donne l’impression que ces bains ont

toujours existés ! Voilà 5 ans que Christelle et Jean-Georges

ont créé cet espace dédié au bien-être et à la sérénité.

Situé dans un ancien bâtiment du port, les poutres et les

pierres apparentes donnent un cachet formidable. Les

puits de lumière et l’atmosphère très calme vous entraine

dans une relaxation mérité, un havre de quiétude dans un

centre ville en ébullition !

Le Hammam, centre névralgique des 400m2de l’établissement

est composé d’une grande pièce principale et d’une plus pe-

tite plus chaude. Le soin le plus demandé est « l’oriental », un

hamman (sans limite de temps) complété avec un gommage

effectué de main de maître et un soin au ghassoul. L’épila-

tion à la cire orientale est aussi une tendance très appréciée

par les adeptes du naturel : citron et sucre, un caramel très

naturel, que l’on peut pratiquer avant ou après le hammam !

Sur place on vous prête paréo, tongs et peignoir, et le gant

du gommage vous est offert. Tous les détails comptent,

ainsi vous trouverez du coton, du démaquillant, des sèche-

cheveux... bref tout ce dont vous aurez besoin pour faire

durer le bien-être longtemps après !

Ouvert tous les jours, réservé aux femmes et mixte lundi et mercredi de

17h à 20h, le samedi de 15h à 20h et dimanche de 10h à 18h.

www.bastidedesbains.com

Page 38: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Le cahier d’adresses...

Carré de soi

route 4 saisons - Allauch - 04 91 05 77 77

Un concept que l’on adopte forcément :

l’alliance du sport et du bien être, com-

ment refuser ? Vous pouvez faire du sport

(fitness, pilate...) en cours collectifs ou

avec un coach et ensuite prendre soin de

vous, avec les classiques mais essentiels

hammam (toujours mixte),

spa, massages… Les mas-

sages vous conduiront aux

4 coins du monde, tout

simplement le rêve !!! Les

cabines sont toutes diffé-

rentes et très bien déco-

rées, l’ambiance calme

vous transporte, et c’est

juste en face du Golf !

www.carredesoi.fr

Bains de Lanka

55 bd Baille - 13006 - 04 91 46 67 63

Les gourmandes trouveront leur soin au

chocolat pour une totale zénitude dans un

plaisir intense avec le parcours aztèque

aux parfums bambou et noix. Le chocolat

est riche en vitamine B et

en minéraux (potassium,

magnésium, fer, sodium,

cuivre, fluor). Il nourrit la

peau, lutte contre le

stress, tonifie et stimule.

Un institut dédié au bien-

être à découvrir !

www.les-bains-de-lanka.com

Thermes Sextius

Cours Sextius - Aix-en-Provence - 04 42 23 81 82

« Le bonheur des sens favorise l’équilibre du

corps et de l’esprit ». Totalement dépay-

sant, le rituel Banya, un bain russe est la

nouveauté aux Thermes Sextius. Ici de l’eau

jaillit la vie ! Posés sur une source les

Thermes vous proposent une panoplie de

soins aquatiques et de massages de toutes

sortes. Demi-journée, journée ou cure, les

Les bains du Harem

6 rue Jeune Anacharsis - 13001 - 04 91 33 05 34

Le dépaysement passe déjà par les lieux,

l’orient et toute sa sensualité en plein coeur

de Marseille. Jeudi et samedi, nocturne

jusqu’à 21h. Horaires mixtes le mercredi 10h à

19h, jeudi 10h à 19h, samedi 15h à 21h, avec une

possibilité dimanche sur réservation. Il est

même possible de privatiser le hammam pour

une séance en groupe (en-

terrements de vie de jeune

fille par ex.).

www.lesbains-

duharem.fr

bienfaits de l’eau sont innombrables. At-

tention, il faut réserver à l’avance, les

Thermes Sextius, sont très demandés !

www.thermes-sextius.com

Valentine Spa

252 route des 3 Lucs - 13011 - 04 91 27 09 78

La star ici c’est le soin Shirodhara. D’origine

indienne, il agit sur les décompensations

énergétiques et soulage les tensions, ap-

porte une relaxation profonde, améliore la

perception des sens et atténue l’anxiété,

l’angoisse, le stress, la difficulté de concen-

tration, l’insomnie et la nervosité. Rien que

ça ! Shirodhara est l’écoule-

ment lent d’un flux constant

d’huile chaude, sur le front. Ce

soin est suivi d’un massage

bref et délicat du crâne, des

cheveux et des pieds... Noc-

turne le jeudi jusqu'à 21h30.

www.valentine-spa.com

Page 39: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

P39CM#6Le cahier d’adresses...

VOYAGE AU BOUT DU HAMMAM RAFIK

1 rue de l’Académie - 13001 - 04 91 54 21 62

Le Hammam rafik n’est pas seulement un lieu de détente et de, soins, c’est un

voyage. Descendez au métro Noailles, faufilez vous dans la rue de l’acadé-

mie, laissez vous tirer par les senteurs d’épices jusqu’au n°1. La première porte

ouverte sur la rue vous invite à l’élégance : des azuléjos sobres et de bons

goûts, il faut sonner. Avec un peu de chance, c’est Nadia qui vous accueille. Si

vous venez pour la première fois, vous comprendrez vite que dans ce lieu, il y

a une signature, une âme : Nadia. Venue d’Algérie il y a déjà plusieurs années,

Nadia a bâti ce hammam comme on construit une cathédrale. Ici rien n’est

laissé au hasard, on est dans la sacralisation du bain, celui qui vous lave de

tous les maux. Avant de vous déshabiller, choisissez votre voyage avec l’hôtesse. Il peut durer

1h ou 2 si vous optez seulement pour le bain au sous sol. Plusieurs heures, si votre corps fati-

gué, a besoin d’oublier les misères du quotidien.

Avant de déposer vos chaussures et de vous dévêtir, imprégner vous de l’ambiance hors du

temps, la musique vous aide à traverser la Méditerranée dans sa beauté et son authenticité.

Je descends au sous sol. Mon choix : de longues minutes sur la table de marbre chaud, ablu-

tions dans la salle commune traditionnelle avec le savon noir. Il y a des femmes du Maghreb

rompues aux gestes du bain. D’autres femmes plus novices. Chez les unes comme chez les

autres, il y a une atmosphère de jubililation. Fatima vient me chercher pour le gommage. Le

geste est sûr, jamais agressif, on parle peu. Seulement des sourires. La peau débarrassée

de ses impuretés, mon corps peut désormais accueillir un massage à l’argile et au clou de

girofle. La magie de l’ailleurs fonctionne à plein, je me surprends à somnoler dans ma cou-

verture d’argile. Et si j’allais encore plus loin. J’ai dit oui à Nadia pour le massage aux huiles

essentielles. Enfermée dans mon peignoir (il vaut mieux venir avec) je remonte au premier

étage. Des banquettes de repos m’accueillent. Une jeune fille m’offre un thé à la menthe,

Nadia vient me parler. Elle est très belle.

Cet univers de calme et de volupté lui ressemble. Mon voyage va se poursuivre sur la mez-

zanine pour le massage aux huiles essentielles. Qu’ai-je donc fait pour mériter un tel moment

de grâce ?

Tous les jours de 9 h à 19 h - Mardis et vendredi de 10 h à 21H - Hommes : dimanche : 19 h à 23H

www.hammamrafik.com

Gaïa Institut

Puit du Denier - 13001 - 09 50 93 65 32

Souvenez-vous, nous vous avions parlé de cet institut

100% bio ! Dédié à la beauté au naturel, Gaïa propose

toute une gamme de soins et de massages. Pour venir

ici, il faut déambuler à pied dans les rues du Panier et pourquoi pas

visiter la Vieille-Charité qui est juste en face ! La détente passe

aussi par le regard : observer les siècles passés via l’architecture

mais aussi les tableaux...

La nouveauté cet hiver c’est l’escale tropicale : gommage granité noix

de coco, modelage douceur de karité au tiaré, enveloppement cacao

et guarana...1h30 de bonheur ! Et jusqu’au 20 décembre, ce soin est en

promo, une bonne idée pour un cadeau de Noël décontracté !

www.gaia-institut.com

pa

r V

ivia

ne

Ka

rs

en

ty

Page 40: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Sept Harmonies

167 rue Paradis - 13006 - 04 91 58 40 53

Mesdames, vos enfants ne seront plus un

obstacle pour un spa, il y a une garderie

bébé (4mois-3ans) ! Oui, oui , vous ne rêvez

pas, le Paradis est là alors détendez tous

vos sens l’espace de vos soins avant le re-

tour à la vie trépidante. Des soins innovants

et originaux alliant des techniques ances-

trales et des technologies de pointe, pour un

maximum de bien-être, tout un programme.

Mais le rêve ne s’arrête pas là car si votre

soin vous a décoiffé ou graissé les cheveux,

pas de problème il y a une option coiffure.

Et si vous ne pouvez

pas sortir c’est un

professionnel qui

vient chez vous !

Tout est fait pour

s’adapter à vos be-

soins. Un clin d’œil avec le rituel de Provence,

pour 2h15 de plaisir aux parfums provençaux

: lavande, herbes de Provence, savon de Mar-

seille, huile d’olive…

www.spa-septharmonies.com

Terre de Rituel

12 rue de l’Opéra- Aix - 04 42 39 21 16

Le modelage Lomi lomi, fait déjà envie rien

qu’en le nommant. C’est un massage sacré,

utilisé par les guérisseurs hawaïens, avec les

mains et les avant-bras. A la fois délicat et in-

tense, il dynamise le système énergétique du

corps. Le "lomi lomi" représente le toucher

dans un esprit de respect et d'attention qui

relie le corps, le cœur et l'âme à la source de

la vie. Il soulage les tensions musculaires, amé-

liore de la circulation sanguine, et rétablit

l'harmonie entre le corps et l'esprit. Terre de

Rituels propose diffé-

rentes durées pour ses

soins, une astuce apprécia-

ble, ainsi qu’une large

gamme dédiée aux hommes.

www.terrederituels.com

Spa Siwa de la Villa Massalia

17 pl. L. Bonnefon - 13008 - 04 91 72 90 00

Un spa dans un hôtel de luxe, avec des

massages de relaxation, une piscine inté-

rieure/extérieure à 27° toute l’année, aux-

quels on a accès dès que l’on réserve une

chambre. Lors d’une semaine de travail in-

tensif, une idée sympa pour un week-end

en amoureux, sortir de sa routine et s’éva-

der tout en restant à Marseille.

marseille.concorde-hotels.com

Les bains de Breteuil

46 rue Breteuil - 13006 - 04 96 10 22 10

Les portes de l’évasion... Ici hammam et

massages dans un cadre doux et contem-

porain. À la carte : le massage californien ,

recherche de l’harmo-

nie et de l’épanouisse-

ment, un soin de la

tête aux pieds, pour

un bien être immédiat,

ou encore le massage

suédois, qui allie la dou-

ceur et la fermeté pour éliminer la fatigue,

le stress voire même la cellulite ! Le shiatsu,

un rituel à base d’étirements doux et pro-

gressifs pour faire circuler l’énergie et re-

lâcher les tensions musculaires… Confiez

vos besoins et vos envies et vous aurez le

massage sur mesure !

Ouvert tous les jours

www.bainsdebreteuil.com

Cinq Mondes Spa

45 quai de Rive Neuve - 13006 - 04 91 04 04 04

Cette enseigne mondialement connue fait

rêver nombre d’entre vous. Chaque rituel

est inspiré d’un continent avec les tech-

niques ancestrales alors choisissez votre

destination. Par exemple le bain japonais,

à base d’arômes de fleurs de cèdre rouge

avec de l’eau tiède dans une baignoire qui

invite à la méditation… C’est sans aucun

doute à tester pendant la période hiver-

nale ! Cinq Mondes propose également des

box à offrir, des gammes de soins com-

plètes (crèmes, gommages, huiles de mas-

sage...) primées aux Victoires de la Beauté

2009 et récompensé

par un Oscar Cosmé-

tique la même année !

www.cinqmondes.com

Le cahier d’adresses...

Page 41: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010
Page 42: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

La prestation « Ethnic fusion » est un

concentré des 5 meilleures techniques du

monde sur votre corps… On dit oui, sans hé-

siter et en plus dans un cadre de rêve pour

les amoureux de Marseille, car dans toutes

les salles on a une vue sur le Port… Je re-

viens à ce massage des 5 mondes, vous re-

trouverez la méthode Shiatsu pour le visage,

taoiste afin de prendre soin de votre ven-

tre, baliné pour les bras, le taï s’adresse aux

jambes et enfin l’oriental sera réservé pour

votre dos… et tout cela en musique apai-

sante pour une relaxation totale.

Un petit plus agréable, « le retour de pro-

menade », c’est la méthode de réflexologie

plantaire pour les pieds avec un soin parti-

culier pour vos mollets, pour permettre de

réequilibrer votre corps en profondeur afin

de se sentir léger et détendu jusqu’au len-

demain matin !En plus des salles de bien

être, vous pourrez

trouver une pièce fit-

ness, toujours avec

vue sur le vieux-port…

Le hamman est tou-

jours mixte et aux ho-

raires d’ouverture de

l’institut.

Pa

r S

év

er

ine

Ma

nn

a

Le cahier d’adresses...

So Spa

Dans l’Hôtel Sofitel 56

bd Charles Livon 7ème

-

04 91 15 59 00

« 2 soins signature »

chez So Spa qui sont

des rituels inventés par

l’équipe du spa avec un

concept super sympa

puisque tous les soins sont accompagnés de

musique composée tout spécialement. La

musique suit le mouvement qu’il soit doux,

berçant, relaxant ou énergique…Le décor

sert aussi à la relaxation avec un fond

marin, des nacres, coquillages et algues,

avec un lustre qui représente un banc de

poissons en forme de pétales dans le patio…

Le soin « SO exhilarating body massage » est

une spécialité de l’institut et concerne le vi-

sage et le corps avec des notes de gourman-

dise, des pierres chaudes et froides, des

mouvements enveloppants... mais il faut tes-

ter pour en savoir plus, car l’équipe veut

garder un soupçon

de mystère pour

faire découvrir les

soins à ses clients,

alors il n’y a juste un

mot à dire, « es-

sayons » ! (Mais nous

ne vous dirons rien !)

à domicile... c’est pas mal aussi !

chez vous ! Alice Corrotte - 06 79 68 15 58 - [email protected]

Une auto-entrepreneuse Alice, qui prend soin de vous, c’est pas le top

ça ?! Elle écoute vos besoins et se déplace avec son matériel pour

vous masser selon vos envies. Elle emporte avec

elle sa table de massage, sa chaise ou encore son

futon… en fonction de vos demandes.

Le massage chinois est le plus couru. C’est assez

dynamique mais Alice pratique souvent le mas-

sage aiurvédique, plus doux… En fait elle aura

forcément le massage qu’il vous faut et dans

votre environnement pour une totale zénitude…

Comptez entre une heure et une heure trente

de soin, à partir de 20¤.

En bonus une idée super : une séance massage

entre copines, avec une ambiance que vous créez...

Vous pouvez trouver son site : tuinadom.e-monsite.com

Page 43: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010
Page 44: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Pa

r S

év

er

ine

Ma

nn

a

Vêtements l’aromathérapie

L’équipementier sportif Adidas a

lancé sa ligne aromathérapie dont

la technologie s’intitule Skintex.

Fruit des dernières innovations

dans l’industrie textile cette tech-

nique pourrait bien envahir nos

quotidien... tiens je mettrai bien un

tee-shirt à la camomille moi !

Mais qu’est-ce que c’est un vête-

ment aromathérapie ?? C’est une

merveille de technologie car des

huiles essentielles se trouvent

dans des microcapsules consti-

tuées de composants vitalisants

et stimulants qui se libèrent par

la friction de vos mouvements sur

le tissu. Les vêtements sont constitués d’ingrédients des plus

classiques aux vertus utiles aux sportifs. Ces habits à base de ci-

tron permettent de stimuler et équilibrer le corps, le romarin

servira pour vous régénérer, la vitamine E est l’anti-oxydant et

enfin l’huile d’olive pour vous aider à récupérer des efforts que

vous venez de fournir. La course à pieds pourrait-elle devenir un

sport pratiqué et aimé de tous, si cela semblait moins dur et

plus sympa par des tenues dopées ?

En plus d’avoir des bienfaits sur notre corps, les tenues sont bien

coupées, jolies, avec des couleurs tendances et donnent des al-

lures très féminines… désolée Messieurs ! Les lignes concernées

sont : adilibria strap tank, adilibria studio tee, adilibria ¾ tight...

Adidas Store

45, Rue Saint-Ferréol

04 96 11 23 40

LL’’aarroommaatthhéérraappiieeLes plantes étant à la base de la pharmacopée dès les civilisations antiques, laphytothérapie s’est longtemps confondue avec la médecine. La phytothérapie, c’estl’usage des plantes dans leur entier pour soigner. L’aromathérapie se concentrequant à elle sur les extraits aromatiques, c’est à dire les essences et les huilesessentielles. Le terme est relativement récent car employé pour la première foisen 1935 par un certain René-Maurice Gattefossé, chimiste. On utilise prin-cipalement l’aromathérapie dans la recherche de calme, de confort, de relaxation(notamment par le biais de massages et de bains), ainsi qu’en préparation àl’endormissement. De plus en plus, apparaissent des usages psychologiques.

Aromathérapie

Page 45: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Design... je veux un intérieurultra design... mais ça veut dire

quoi ? Ceci est un Cahier quivous servira de lampe torchepour y voir plus clair dans

l’univers du design ! Et quivous guidera aussi dansvotre shopping !

Page 46: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Design

Certains disent que « tout est design » parce que tout a été « dessiné » et « designé » avec

une fonction un processus de fabrication industrielle et une esthétique propre. Ce n’est

pas suffisant. On peut parler de design industriel (auto, machine outils…), de design produit

(objets), textile (mode), espace (décoration, scénographie), graphique (affiches, web, logos),

culinaire ou sonore (jingles). Ces différentes notions ont en commun d’être au service d’une

fonctionnalité (chaise, cafetière, son, image, goûts, confort). Cette fonction va induire une

conception spécifique avec un processus de fabrication industrielle qui différencie le des-

igner de l’artisan.

Lorsque les artisans fabriquaient des chaises de style Louis XV, ils avaient un même modèle

mais chaque objet réalisé était unique. L’orsque Auguste Thonet crée sa fameuse chaise en

bois courbé à la chaine au XIXème on entre dans l’ère du design. Philippe Stark avec sa chaise

Louis Ghost en polycarbonate transparent poursuit cette tradition avec un objectif : la fa-

brication en série, le confort et l’esthétique, le style du moment autrement dit le design

du tournant des XX et XXIèmes siècles.

Le Design est parfois détourné à des fins publicitaires. Si l’on dit d’un objet qu’il

est design, on s’attend à des lignes futuristes. C’est ainsi que fonctionnent les

marchands de voitures. Mais la 2CV des années 50 est tout aussi design que le

dernier véhicule à la mode...Le design est cité comme référence de qualité dans

les publicités de produits de luxe comme de grande consommation. Il apparaît

comme une garantie de perfection d’un produit que les designers ont imaginé en

fonction de son usage. Auréolé de mystère, souvent sous estimé par les indus-

triels, omniprésent en citation dans les médias, le design intrigue le grand public.

Nous avons cherché à en savoir plus sur le design, à trou-

ver des repères, des limites à cette discipline très en

vogue. On nous vend du design à toutes les sauces, mais

au fait c’est quoi le design ? Alors les Cahiers Marseil-

lais ont demandé à Antoine Lazerges du Centre Design

Marseille de nous aider à définir cette notion...

Page 47: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

P47CM#6Design

Devenu argument de vente plus que de conception, pratique esthétique plus qu’er-

gonomique et de fond, le design tend à devenir un banal qualificatif. Qualifié tour à

tour de stylique, de style, de stylisme ou plus concrètement d’esthétique industrielle,

le design a pour dénominateur commun dans ses différentes appellations de façon-

ner notre environnement privé et collectif dans des domaines d’activité des plus va-

riés ; cela va du design d’espace d’une station de tramway au design sonore dont une

note identifie une station de métro, une radio, journal TV ou ponctue une publicité.

Etymologiquement le design c’est le dessein (projet) avec un dessin (une forme).

Le Design Industriel quant à lui “tend à embrasser tous les aspects de l’environ-

nement humain qui sont conditionnés par la production industrielle”, selon Tomas

Maldonado, rédacteur du rapport de l’International Council of Societies of Indus-

trial Design réuni à Londres en 1969 pour mettre les designers d’accord sur une dé-

finition. Le studio de Sergio Pininfarina, italien de renommée internationale qui affina

entre autres les Ferrari et Maserati, engagé dans la concep-

tion de voitures électriques, est designer de réfrigérateurs

et éléments de cuisine alliant design et

technologie en Slovénie. Il vient d’être choisi

pour rénover l’Eurostar, en design d’espace.

Alors, vous avez dit « design » ?

Centre Design Marseille

6 avenue de la Corse 7ème

04 88 90 03 12

www.designmarseille.org

Page 48: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Mon shopping commence par la Maison Marseillaise. Cette

grande boutique de la rue Francis Davso est un repère pour les

amoureux de déco. Petite sélection, malgré la difficulté qui

m’aurait poussé à choisir tous les objets du magasin...

Mon Shopping Déco

la Maison Marseillaise

38 rue Francis Davso 1er

04 91 55 54 43

Les “Skis de Chaise”

L’idée de ce designer Français est sim-

ple : transformer n’importe quelle

chaise en rocking chair. Une simple

paire de ski ou patins (appelez ça

comme vous voulez) avec de belles

courbes et le tour est joué. Quasi-

ment tous les pieds de chaise s’adap-

tent dessus. Une jolie idée pour

bercer bébé par exemple !

90¤ la paire

Banc Tolix

Ce “banc Y” en tole d’acier très

joliment dessiné est un meuble

d’intérieur. “Normal Studio” est

une agence créée par deux

jeunes designers Français. En col-

laboration avec l’industriel Tolix, ils

ont édité ces bancs empilables qui

existent en deux longueur.

340¤ le banc

Sel & Poivre

Une petite idée cadeau ou une as-

tuce pour nos grandes tables, ces

assortiments de sel & poivre. Vendus

en boites de 8 aux couleurs assorties,

pour les disposer tous en meme temps

ou bien pour changer de couleur chaque

semaine ! C’est en plastique, c’est donc

tout léger, comme le prix !

10¤ la boîte de 8

Page 49: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Rendez-vous ensuite au showroom Pure... Inspiration. Ici c’est le

culte du travail artisanal de haute voltige, au niveau des lumi-

naires notamment. On vous parlera amoureusement de ces

pièces uniques pour la plupart. Là encore, faire une sélection

n’est pas une mince affaire !

Mon Shopping Déco

Pure... Inspiration

8 rue Neuve Ste Catherine - 7ème

04 91 54 32 69

www.pureinspiration.fr

P49CM#6

Luce

Cette lampe est entièrement faite en verre soufflé à la bouche.

Le pied a cela de particulier qu’il a été soufflé après avoir été en-

touré à chaud d’une feuille d’or. Cette dernière s’éclate en mil-

liers d’éclats autour du pied sculpté par le souffle, la passion et

la technique des maîtres verriers.

1270¤

Goldmoon

Lumière d’appoint à l’ombre poé-

tique, cette lampe est entière-

ment aimantée. Une pépite d’or

fait face à la led qui joue dans ses

reflets. On faut placer la pépite

à différentes hauteurs grâce à

l’aimant, pour jouer sur les om-

bres portées à votre guise...

527¤

Table Twist for use

Que dire sur cette splen-

dide table de salle à man-

ger au design épuré et si

légèrement décalée. La-

quée blanche elle s’allie à

tous les intérieurs,

pourvu qu’il y ait la place

de mettre son mètre quatre-vingt

de longueur dans votre pièce !

2226¤

Atman

Le galet de verre soufflé... une pure merveille, à al-

lumer pour tamiser l’ambiance, à déplacer pour

jouer avec ses formes projettées. L’idée est simple

(mais encore une fois tellement bien pensée) : un

galet de verre soufflé, une led, et un allumage tac-

tile. En effet il suffit de toucher le fil pour éclairer

l’objet, et il y a même 2 intensités possibles.

1226¤

Page 50: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Un petit tour dans le Panier, du côté de chez Marie-Christine

Markiewicz. La boutique/atelier est pleine d’objets en céramique

confectionnés par ses soins. Céramique d’Art mais aussi de dé-

coration, les créations originales de Marie-Christine sont col-

orées. Elle fabrique aussi sur demande et vend ainsi ses oeuvres

aux 4 coins du monde ! En ce moment, c’est la série des fleurs !

Rendez-vous chez Kartell. Cette entreprise italienne

née à Milan en 1949 s’est toujours posée en créatrice

de formes. Le créateur Giulio Castelli partait du

principe suivant : “si les hommes ont peur de la nou-

veauté, il faut leur fournir de la super-nouveauté.” le

ton était donné !

Mon Shopping Déco

Lampe murale

Faite à la demande, cette

“plampe” (lampe-plante) peut

grimper sur tous vos murs et

à la taille de votre choix !

Côté couleurs également,

c’est vous qui voyez ! Il faut

compter un mois de

délais pour la fa-

brication.

tarif sur devis

Les Tournesols

Petit clin d’oeil à

l’Art avec ce ta-

bleau en 3D ! On

peut s’offrir les

Tournesols de Van

Gogh en vrai :

Marie-Christine

s’est très rigou-

reusement inspi-

rée de l’original

pour les formes,

les couleurs et la disposition de ces

tournesols. On peut les poser sur un

meuble ou bien les encadrer comme ici

dans un vieux meuble ajouré. Le vase

est également fait maison ! Là aussi,

c’est fait à la demande.

tarif sur devis

Boutons de commode

Ces fleurs en céramique se décline de

toutes tailles, de toutes le couleurs,

pour parer vos petits meubles. Même

principe, vous pourrez en

trouver en boutique, mais

également en comman-

der à vos couleurs !

20/22¤ à l’unité,

et dégressif selon quantité

Marie-Christine Markiewicz

2 rue du Petit Puit 2ème

06 20 53 40 61

mariech.m.free.fr

Spoon Table

Dessinée par Antonio Cittero,

cette table en alu alvéolé se plie

pour se ranger ! Elle est légère et

Page 51: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

P51CM#6Mon Shopping Déco

très simple d’utilisation. Disponible en

3 coloris (blanc/orange, blanc/blanc

ou noir/noir) et 3 tailles.

de 1070¤ à 1340¤ selon le modèle

Cindy

Du technopolymère thermoplastique re-

couvert de peinture métallisée, voici une

description une barbare pour parler de

cette magnifique petite lampe qui se

décline aux couleurs de l’arc en ciel. Trop

adorable cette petite Cindy !

155¤

Kartell

119, Rue Paradis

04 91 33 19 10

www.kartell.it

Page 52: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Bien-être, espace et détente voici les nou-

veaux maîtres mots de la salle de bain.

Exit les espaces confinés qui combinent

douche, WC et lavabo dans 4m2 ! Au-

jourd’hui la salle de bain est une pièce à

part entière dans la maison, où les

femmes passent de 40 à 55min en moyenne et les hommes

de 35 à 40min chaque jour. Eau’xygen s’implante à Marseille

pour réinventer une salle de bain à votre image !

A Paris, Eau’xygen s’est fait un nom en rénovant ou plutôt en créant des salles de bains

pour les Hôtels de la capitale. La loi sur l’accessibilité des handicapés oblige les hôteliers

à diagnostiquer et à finir les travaux avant 2015. Mais attention, une salle de bain ac-

cessible en fauteuil ne veut pas dire salle de bain d’hôpital loin de là ! L’accessibilité pour

tous, est synonyme de confort pour tous. Chez les particuliers, pour faire de sa salle de

bain une vraie pièce à vivre, et prévoir le futur, l’accessibilité est de plus en plus en vogue.

Après la cuisine qui s’est transformée aux normes américaines, ouverte sur le reste de

la maison, la salle de bain subit actuellement une métamorphose majeure dans les es-

prits comme dans les faits. Parfois extension directe de la chambre, elle s’agrandit et

prend ses aises pour laisser place à l’hédonisme et au high-tech.

Eau’xygen met un point d’honneur à théâtra-

liser, à mettre en scène les salles de bains avec

goût et originalité afin de créer un espace lu-

dique. Tout ça d’un coup ! Waouh ! Oui c’est pos-

sible en concevant des cabines avec

projections de cinéma à 360°, ou bien en amé-

nageant des igloos en texture neige, un su-

doku géant dans la douche, en installant un

Accessibilité c’est aussi mettre les enfantsdans le bain sans se casser le dos !

pa

r J

ulie

Ma

ud

uy

Design d’eau

Page 53: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

système de pluie, en jouant avec les lumières (on peut

même faire scintiller votre carrelage)… Vous pouvez

même rester dans une atmosphère plus classique,

tout est possible !

Designers d’espaces d’eau, voilà le

terme exact pour parler du métier

d’Eau’xygen. Concrètement comment

ça se passe ? Tout d’abord Laurence

Mongreville se déplace pour voir l’es-

pace à aménager, comprendre

votre environnement et parler de

vos désirs. Ensuite un travail sur le

design de votre salle de bain est

lancé, pour vous faire 3 proposi-

tions. Celle qui aura vos faveurs

sera mise en 3D afin que vous

puissiez vous projeter plus facile-

ment. Vous choisissez les matériaux, vous

choisissez vos fournisseurs, vous choisissez votre en-

treprise de travaux (bien entendu Laurence peut

vous conseiller), et Eau’xygen s’occupe du suivi du

chantierpour éviter les mauvaises surprises !

Côté tarif, comptez 1000 à 1500¤ pour la conception

des plans et le suivi du chantier. C’est forfaitaire, et

les prix des matériaux et des travaux n’influent pas

sur la prestation d’Eau’xygen.

Eau’xygen

www.eauxygen.fr

tel : 04 90 50 33 47

Le mot salle de bain apparaitvers 1765 dans son sens moderne :salle pour prendre un bain.Fin 19° avec l’aménagement descanalisations et l’apparition despremiers chauffe-eau, la salle debain se répands petit à petit

dans les maisons.

P53CM#6Design d’eau

Page 54: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Scooter

Vroum vroum !! Comme

papa mais en beaucoup

plus choupinou, ce petit

scooter en bois est le hit

de cette année. Sa selle

réglable et recouverte

de mouton est du plus bel

effet dans la chambre du der-

nier... à moins que ce ne soit pour

le salon... à vous de voir !

155¤

la poubelle à tri c’est 12¤Horloge murale

Déclinée en cubes, pa-

pillons, fleurs ou chif-

fres, cette horloge

multicolore adhère sur

vos murs. Une idée

chouette pour égayer

le quotidien !

49¤

Bazar De luxe

15 ru Molière 1er

04 91 90 31 33

Eggöh

117 rue Paradis 6ème

09 50 73 80 07

Mon Shopping Déco

Connaissez-vous le Bazar Deluxe ? Face à l’Opéra, cette

échoppe regorge d’idées cadeaux déco qui plairont à

toute la famille ! L’ambiance très colorée nous booste le

moral, alors jouons la carte de la déco écolo/rigolo avec

des poubelles à tri sélectif, des portes-photos...

Monsieur, ce magasin est fait pour vous ! Eggöh est un life store qui vous

propose toutes sortes de choses. Prêt-à-porter, livres, luminaire, mo-

bilier mais également tout un tas de gadgets déco du plus bel effet.

Distributeur

Ce distributeur en forme de tube est tout à la fois pra-

tique et amusant. Détourner des tubes de dentifrice ou

de lait concentré pour y mettre du papier essuie-tout, en-

core failait-il y penser ! Nous on adore, surtout l’accroche

par ventouse, pas de perceuse, pas de trace, c’est bien,

c’est beau, c’est chez Eggöh.

19¤

Page 55: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010
Page 56: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Lumineux

Des sphères, des cubes, des assises, des

pots, des dessous de verres, des bou-

chons de bouteille, des

seaux à champagne...

toute une gamme d’ob-

jets qui s’illuminent.

C’est étanche pour don-

ner des allures féé-

riques à vos extérieurs.

Les pots et cubes sont

fournis avec une télé-

commande pour que la

magie soit plus grande !

Il est possible de laisser

les couleurs varier pour animer le décor, ou

laisser figé sur une nuance : bleu, mauve,

rose, orange, rouge, jaune, vert...

pots à partir de 59¤

tabouret cube + assise 99¤

seau à champagne 69¤

dessous de verres par 6 17,50¤

Mon Shopping Déco

Led-on s’est spécialisé dans les accessoires de décora-

tions illuminés. Ce système de led entre peu à peu dans

nos intérieurs pour tamiser nos envies et révéler la

beauté de certains objets comme les pots de nos

plantes... une idée lumineuse j’ai envie de dire !

Led-On

109 rue Paradis 6ème

04 91 53 99 57

Carnet d’adresses

Hélas, nous n’avons pas la place de vous parler de toutes nos bonnes adresses décomarseillaises alors allez voir du côté de :

L’Ornithorynque - 16, Rue Lulli 1er

- 04 91 55 50 48 - www.lornithorynque.fr

Le Cabanon Design - 32, Rue St-Jacques 6ème

- 04 91 48 12 15 - www.lecabanondesign.com

112 Boulevard - 112, bd Vauban 6ème

- 04 91 42 46 65

Sinibaldi - 146, rue Paradis 6ème

- 04 91 37 98 43 - www.sinibaldi-design.com

Un Jour une sardine - 157, rue Paradis 6ème

- 04 91 37 94 14 - www.deco-unjourunesardine.com

Studio 19 - 3, rue Edmond-Rostand 6ème

- 04 91 53 35 67

Via Domo - 635 av de Mazargues 9ème

- 04 91 77 15 60

MDBA - 163 rue Paradis 6ème

- 04 91 812 812 - www.mobilier-design-mdba.fr

Mobile de Curiosités - 159 rue Paradis 6ème

- 04 91 94 23 87 - [email protected]

Page 57: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Culture : dans le dictionnaire lapremière définition est

“traitement du sol en vued’une production agricole”.Traitons nos esprit en vued’une grande fête fédéra−

trice (et aussi parce quec’est divertissant, tout

simplement !)

Page 58: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

A l’heure où les dessins animés envahissent les écrans avec des chaines 24/24, des DVD, la télé à

la demande, les enfants consomment beaucoup d’histoires. Mais face à un écran ou dans une

salle de spectacles (avec de vrais acteurs et un décor) les sensations ne sont pas les mêmes.

Le Badaboum participe depuis bientôt 20 ans à l’évolution du spectacle vivant pour enfants

avec un beau projet : inviter les pitchouns à découvrir l’univers du théâtre dans sa globalité.

Et si on disait que j’étais un acteur !

Le badaboum c’est une école de théâtre. Stages pendant les vacances scolaires, et surtout

des classes toute l’année par tranches d’âge : 4/6 ans, 7/9 ans, 10/12 ans, 13/18 ans, et aussi pour

les adultes ! Etre acteur c’est s’inventer, s’imaginer, se figurer un personnage, des relations,

des réactions. En apprenant la comédie, les enfants se rendent compte du travail néces-

saire à la création d’un spectacle. Ils apprennent aussi à envisager le monde depuis un autre

point de vue. Tout au long de l’année les enfants s’essayent à des exercices et des jeux dra-

matiques, avant de se lancer dans la préparation d’un spectacle.

Vous êtes peut-être de ceux qui ont vu des

spectacles ou suivi des cours étant petits, et

qui aujourd’hui pourraient inscrire leurs en-

fants au Bada… Une grande famille dont la

charmante Laurence Janner serait… la

Grand-mère ! Oh lala le coup de vieux ! Grand-

mère ce n’est pas Laurence… bien qu’au

théâtre on puisse tout être ou incarner !

pa

r J

ulie

Ma

ud

uy

Page 59: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Et si on disait que j’étais un spectateur !

Chaque année le Badaboum propose une pro-

grammation fournie et toujours avec une à

trois créations. Certains spectacles sont sui-

vis d’un atelier goûter pour les enfants. Une

façon pour eux de parler du spectacle avec les

acteurs, de répondre à leurs questions, de

comprendre que l’acteur n’est pas le person-

nage, de développer un avis… Qu’est-ce qu’être

un spectateur ? Une question à laquelle beau-

coup de grands ne sauraient répondre !

Et si on regardait un beau spectacle

de plus près ?

Le Lac des Signes, directement inspiré du

Lac de Cygnes, ce spectacle est en cours de

création à l’heure où j’écris cet article. Jo-

nathan Bidot vient du théâtre classique, et

Lénaïg Letouze est une comédienne qui a

suivi récemment une formation en danse.

Selon Jonathan, qui n’était pas spécialement

attiré par le spectacle pour enfants, il y a

dans la relation avec ce public quelque chose

de pur, une plus grande liberté artistique.

L’implication même des enfants qui partici-

pent à l’histoire en intervenant à voix haute

ou en se déplaçant librement dans le décor,

invite les acteurs à incarner d’avantage les

personnages, « à s’y croire en vrai » ! C’est

une expérience très enrichissante pour un

acteur, mais aussi pour les petits specta-

teurs. Le Lac des Signes est la 43ème

création

du Badaboum. Ce spectacle mettra à l’hon-

neur l’histoire de la danse et interrogera la

limite impalpable qui existe entre théâtre et

danse. A découvrir du 5 au 31 décembre, et si

vous n’avez pas d’enfant, empruntez ceux de

votre cousine, c’est un bon prétexte pour

aller au Badaboum !

16 quai de Rive-Neuve - 7ème

- 04 91 54 40 71

www.badaboum-theatre.com

spectacles : 8¤

Théâtre

Page 60: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

en attendant 2013

L’Eden fonctionnera jusqu’en 1985, avec l’association, «

La Ciotat, berceau du cinéma » qui organisait dans ce

lieu mythique un festival du cinéma qui perdure à La

Ciotat mais au théâtre du Golfe. Actuellement la salle

de projection est fermée au public, on peut l’aperce-

voir derrière une vitre, mais le bâtiment menace. Sa

sauvegarde devient impérative !

L’avenir de l’Eden, reste culturel et sa réhabilitation

est prévue pour 2013 car la commune, partie inté-

Première salle de projections ciné-

matographiques publiques, l’Eden a

débuté sa carrière en 1895 avec les

premiers films des frères Lumière

Auguste et Louis. C’est Louis qui se

distingue avec la création du ciné-

matographe. « La sortie de l’usine de

Lyon », « l’arroseur arrosé », « bébé

mange », « l’arrivée du train en gare »

sont les premiers films qui éblouis-

sent les spectateurs.grante de Marseille-Provence

CEC2013, a de grands projets

pour cette salle qui a connu les

premières projections cinéma-

tographiques au monde et oui

au MONDE !!!

Le projet culturel est soutenu

par l’association ciotadenne « Lu-

mière de l’Eden » et par la muni-

cipalité bien avec un

porte-parole qui n’est autre que

Jacques Weber (illustre acteur,

réalisateur et scénariste). A

l’heure d’aujourd’hui toutes les

collectivités : la communauté ur-

baine, le département, la région,

la DRAC (la direction régionale

des affaires culturelles) et la

commune se sont toutes mises

d’accord pour le projet et le fi-

nancement à hauteur de 5 à 6

millions d’euros.

pa

r S

év

er

ine

Ma

nn

a

Page 61: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

P61CM#6en attendant 2013

Quel sera le projet, à quoi servira fi-

nalement ce lieu ?

Jean-Louis Tixier, élu à la culture et au pa-

trimoine de la ville ciotadenne explique ce

projet ambitieux et unique : « le fait que l’his-

toire du cinéma a commencé à La Ciotat

avec l’Eden, fait de ce lieu, un lieu qui doit

rester un espace d’accueil des innovations

et pas un mausolée. En plus d’être révolu-

tionnaire, l’idée forte est d’être un lieu de

création artistique autour du cinéma, avec

toujours le festival de l’association « La Cio-

tat, berceau du cinéma », mais on a la vo-

lonté de faire sortir les films du monde

entier à l’Eden avec une programmation à

l’année. Une plateforme internet sera mise

en place, sur laquelle une sélection de films

internationaux sera mise à disposition du

public ». Jean-Louis Tixier n’oublie pas de pré-

ciser que le « projet se fera en collaboration

avec le cinéma Lumière », (seul cinéma actuel

sur la commune).

Le début des travaux sera lancé au second

semestre 2010.

Cinéma Eden Théatre

Bd Georges-Clémenceau -

La Ciotat

Régulièrement des exposi-

tions sont présentées, mais

vivement que les travaux

soient finis !!

Un projet qui va encore plus loin

Une deuxième tranche de travaux est prévu

pour un délai plus lointain avec des idées

assez ambitieuses puisque Jean-Louis Tixier

m’a livré en avant première un projet : «

l’Eden réhabilité, la chapelle des Pénitents

Bleus et l’ancienne caserne des pompiers qui

formeraient une unité du cinéma, on ac-

cueillera les lumières d’aujourd’hui ». On peut

conclure que la ville du cinéma va remettre

son magnifique patrimoine à l’échelle de son

Histoire et ses richesses.

Page 62: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

« Souvenirs sous ma frange » c’est le nouvel album de Rose. Un opus

dans lequel sa voix, ses textes et ses mélodies nous transportent

pour une balade musicale douce et charmante. Elle pourrait nous

chanter le bottin, on serait déjà envoûté, mais à l’écoute de ses mots

justes, on ne peut qu’adorer ! Keren tient son pseudo du film The Rose

hommage à la vie de son idole Janis Joplin. Drôle, souriante, solaire,

découvrons cette merveille du patrimoine musical français…

Vous êtes née à Nice, revendiquez-vous

votre appartenance au Sud ?

Pas besoin de revendiquer quand on est Ni-

çois ! Et puis je suis aussi très parisienne. Je

vis à Paris depuis 7 ans, mais j’ai besoin d’al-

ler souvent à Nice. J’ai eu une enfance idyl-

lique avec le soleil jusqu’en décembre, la

verdure et la mer… C’est une chance de

grandir dans le sud. Après quand on est

jeune et célibataire, la vie urbaine pari-

sienne… y a pas photo ! Pour élever des en-

fants, c’est mieux à Nice !

Cet album c’est un bilan à l’approche

de la trentaine, vous avez dit « 30 ans

c’est grandir », alors être instit c’est

rester enfant ?

(rires) je ne me sentais pas à la hauteur en

tant qu’institutrice, je manquais de pa-

tience, de tact avec les enfants. J’aime être

remarquable quand je fais quelque chose.

J’ai eu des maîtresses que l’on n’oublie pas,

surtout celle du CM1 qui m’a tout appris. On

écrivait 2 poèmes par semaine... Je man-

quais d’autorité. J’avais essayé de créer une

chanson avec ma classe, je m’occupais de la

mélodie et ils écrivaient. Je comptais enre-

gistrer un disque mais les séances se sont

transformées en grand n’importe quoi, je

n’arrivais pas comme les vraies maîtresses,

à lier travail et plaisir… donc pas de disque !

C’est horrible comme expérience, un adulte

qui n’arrive pas à tenir ses promesses…

Pouvez-vous nous parler de la théorie

de l’enfant sandwich ?

C’est très réel, c’est être entre 2… Je ne

suis ni l’aînée, ni la petite dernière, ni la seule

fille… J’avais la sensation de ne pas trouver

ma place et mon métier m’a aidé. Je n’avais

dit à personne que je voulais faire de la mu-

sique. C’est ma meilleure amie qui m’a fait en-

registrer des chansons et en 2 mois elle a

trouvé un éditeur, un tourneur… Aujourd’hui

j’ai ma place : Keren c’est l’artiste !

“Aujourd’hui

j’ai ma place”

pa

r J

ulie

Ma

ud

uy

Page 63: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Chansons douces, voix calme et charmante,

mais sur scène Rose est flamboyante…

Je n’aime pas ma voix dans la force, donc je

dois faire dans la sérénité. Sur scène c’est

une énergie différente, il y a la spontanéité

de ce qui est fait et qu’on ne peut refaire.

Un concert qu’il soit bon ou mauvais, il est

fait ! Je ne suis pas fan du refaire. Je n’aime

pas particulièrement être en studio, je ne

suis pas perfectionniste. Chanter pour les

gens, c’est un plaisir…

Pas perfectionniste mais quand même !

Je suis insomniaque en fait, je me repasse

la journée pendant la nuit et le lendemain je

dis à mes musiciens « c’était bien mais on au-

rait dû faire plutôt comme ça… » Je ne suis

pas stable en fait ! (rires) Dans l’édition li-

mitée de l’album, il y a une chanson qui s’ap-

pelle « je guéris » et on a tout fait sur cette

chanson : piano-voix, folk… tellement d’ar-

rangements qu’on a pensé faire un album

avec 12 versions différentes de cette chan-

son… le concept est assez drôle !

D’où viennent la musique et la composition ?

Mon papa est un très bon guitariste ama-

teur, il nous a appris très tôt à jouer de la

guitare. Quand on joue avec mon frère et

ma sœur, pour nous c’est naturel, comme

prendre un stylo ! Il y a des guitares par-

tout à la maison mais je suis la seule à com-

poser, c’est aussi ce qui me différencie !

Depuis toute petite, je fais mes chansons à

partir de deux accords. J’ai pris l’habitude

d’écrire en rimes dès le plus jeune âge, je fai-

sais des poèmes pour ma mère, mes amou-

reux… donc écrire des chansons, je l’ai

toujours fait !

« Souvenirs sous ma frange » c’est la

dualité des souvenirs qui sont ob-

solètes par essence et de la frange

qui est ultra-tendance ! Alors Rose

est-elle une fashion-victime ?

Non mais une acheteuse compulsive ! J’ai-

merais lancer des modes mais je suis assez

suiveuse. Il me manque toujours quelque

chose ! (rires) J’ai énormément de fringues,

c’est d’ailleurs un problème en tournée pour

mon régisseur car j’ai trop de valises ! Sur la

première tournée j’avais un jean fétiche et

une paire de bottes, là je suis plutôt col-

lants opaques noir, boots, tee-shirt léopard,

perfecto… un peu plus rock quoi !

Vous avez déclaré « Je n’ai pas l’air d’un

cowboy ! », pour fuir cette étiquette

folk, country qui tentait de vous coller

à la peau…

Dans ma vie de tous les jours on ne m’a jamais

dit que je ressemblais à un cowboy ! Rose folk

country avec la chemise à carreaux, les

bottes et l’armonica, c’était un clip ! Et après

ça vous suit ! J’ai l’impression d’être 2 : Keren

et Rose. J’ai un gros problème de schizo-

phrénie mais il faut être cohérente, je vou-

drai me permettre plus

de folie sur scène, mais

quand je ne me sens pas

moi, c’est à dire Keren, je

ne suis pas bien…

Pierre Guimard assur-

era la première par-

tie, comment cela

s’est-il décidé ?

Il me suit durant

décembre. C’est un

ami, on a travaillé ensemble, j’ai écrit une

chanson sur son album et j’enregistre régu-

lièrement dans son studio. Je trouve ça nor-

mal de se donner des coups de pouce !

Si vous étiez un appareil photo, vous

seriez un polaroid, je me trompe ?

C’est sûr ! (rires) ma qualité qui est un défaut,

c’est mon impatience. J’avais des tonnes d’ap-

pareils photos jetables, des pellicules à faire

développer, mais un mois après, ça me fatigue

d’aller faire développer… (rires)

Si vous étiez un cahier ?

Un Moleskine ! J’ai toujours écrit sur des Mo-

leskines depuis 10 ans, mais aujourd’hui je

tape, c’est plus facile pour envoyer ensuite

mes textes…

Interview

P63CM#6

Page 64: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Galerie

Guimik Organisation est une association Marseillaise qui entoure,

regroupe, englobe et appuie l’Art en général. Musiciens, artistes,

plasticiens, peintres, comédiens, sculpteurs se mélangent et se ren-

contrent dans cet appartement transformé en galerie. On n’y vient

avec sa motivation, son art, son envie de vivre autrement et de pou-

voir exister grâce à sa passion. Cette aventure « artistiquement

humaine » est menée de front par Armelle Béraudy qui l’imagine

comme un laboratoire d’Artistes.

L’association Guimik Organisation est crée en 2007 par Armelle

Béraudy dans le but d’aider les artistes mais surtout dans le

souci de ne pas les voir mourir…

Cette Parisienne au cœur bien Marseillais propose des ser-

vices aux artistes, des conseils mais surtout une reconnais-

sance dans l’univers artistique qu’elle même côtoie depuis

longtemps. Juste pour remettre les choses à leur place cette

pa

r M

éla

nie

Ta

ba

ra

nt

Page 65: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

P65CM#6Galerie

trentenaire à travaillé plusieurs an-

nées en tant que responsable de pro-

duction chez Sony Music France, a

terminé diplômée du court Florent à

Paris et trouve le temps encore pour

monter des festivals ou autres mani-

festations culturelles. Cette forcenée

de la culture en a plus d’un tour dans

son appart !!

Guimik Gallery est un showroom, un

lieu de mise en réseau professionnel.

Cette association propose des Show

case, des expositions, des rencontres

entre professionnel et artistes dans

le but de se faire connaître, d’acqué-

rir un réseau indispensable pour ren-

trer dans ce milieu. « Ce réseau à créé

des emplois, ma victoire s’est d’avoir

tenue mes promesses », nous raconte

Armelle. La Galerie Guimik est un lieu

d’expérimentation ou le formatage

reste à la porte, mais la porte est ou-

verte à tous, tous ceux qui veulent

s’impliquer et exister.

Accès au lieu sur adhésion obligatoire 20¤/an ou 5¤/soir

Horaires d’ouverture : Tous les jours sur RV et un vendredi sur

2 selon programmation à partir de 20h

Adresse : 43 Rue Sénac Marseille 1er

guimik.org

Page 66: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

pa

r M

éla

nie

Ta

ba

ra

nt

La place aux Huiles et le cours d’Estienne d’Orves

vont se transformer le temps d’un week-end. Le bud-

get est serré, mais la volonté est grande et le pro-

gramme bien défini : 17 artistes vont se mettre à

l’œuvre en public. En plein air ou chez l’un des 8 par-

tenaires de la place (Faith, Rive Neuve, la galerie

Briata, le Caribou, la Boate…) ce sera le temps des

performances. Cantatrice, sculpteurs, peintres,

danseurs, musiciens, tous se mettront au travail

sous les yeux des curieux.

Au centre, deux containers

Des containers ? Mais pourquoi faire ? En tant que

deuxième Port de France, Marseille connaît bien les

containers. Comme une métaphore de la ville, deux ar-

tistes (Catherine Ricoul et Bernard Pesce) envahiront

Enfin la 2ème édition de cette balade autour de l’Art

contemporain. Mise en place à l’initiative d’Em-

manuelle Saint Denis (Pain & Compagnie), Mouvart est

l’événement qui permet à tous de découvrir, de

partager, de rencontrer l’Art Contemporain au cœur

de la cité. L’Art sous toutes ses formes...

Page 67: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

P67CM#6

chacun un container pour créer une

œuvre à quatre mains : « Pièce commune ».

Une œuvre contenue dans des containers,

qui raconte une histoire contenue et mon-

trée… de la poésie quoi !

Pour les pitchouns il y a également des

ateliers pour découvrir peinturlurer et

comprendre l’Art et le monde des artistes.

Rendez-vous est donc pris le samedi après-

midi et le dimanche de 10h à 16h. Attention,

il vaut mieux s’inscrire sur le site.

Il y a donc 17 artistes, vous imaginez ?

Alors je ne vais pas vous raconter tout le

programme, vous pourrez le voir sur internet ! Mais comme

vous vous en doutez, l’idée de Capitale Européenne de la Cul-

ture, n’est pas loin… Mon petit doigt m’a dit que l’an prochain

déjà Mouv’Art ne se contenterait pas du Cours d’Estienne

d’Orves… Des containers pourraient envahir d’autres quar-

tiers de la Ville, jusqu’à ce que l’Art déborde en 2013… mais chut,

c’est encore un secret !

A noter le vendredi soir, la performance Italian Gang à 20h :

le concept est simple : des musiciens, un artiste peintre, un

bœuf et une toile qui donne une forme et des couleurs aux

notes qui passent… L’Art Contemporain aime l’éphémère, la

temporalité. Alors ne loupez pas cet événement, car à défaut

il faudrait attendre encore un an !

EEmmmmaannuueellllee SSaaiinntt--DDeenniissPrésidente de l’association Mouv’Art, Emmanuelle Saint-Denis est une passionnéed’Art Contemporain. Elle a habité 15 ans à New York où déjà elle cultivait songoût pour la création. Elle agit en véritable fédératrice des acteurs culturels. Ar-tistes, spectateurs mais aussi entreprises mécènes, tout ce petit monde a besoin de seretrouver pour évoluer ensemble. Mouva’Art et Emmanuelle Saint-Denis, bénéficiedu soutien de la Mairie 1/7, du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur,du Conseil général des Bouches-du-Rhône, de Canalsud et de la Fédération Mar-seille Centre.

du 18 au 20 décembre

www.mouvart.fr

Art Contemporain

Page 68: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Agenda tout azimut !

Komaneko, le petit chat curieux

de Tsuneo Goda (Japon, 2006)

A partir de 3 ans

Voici l’histoire de Koma, petit chat créatif

et passionné de cinéma qui décide de se lan-

cer dans l’animation et de réaliser son pre-

mier film. Après avoir confectionné des

marionnettes, sa caméra super-8 sous le

L’expo société : In greed

we trust / En la cupidité

nous croyons

jusqu’au 2 janvier 2010

Cédric Mnich travaille dans

le milieu des marchés finan-

ciers depuis le début des

années 2000. Fasciné par la représentation

graphique des flux monétaires liés aux de-

vises, matières premières, indices ou ac-

tions, il puise son inspiration dans les

soubresauts quotidiens de cette grande

machine. La finance moderne n’a jamais au-

tant fait parler d’elle que depuis ces trois

dernières années. L’argent sous forme fidu-

ciaire n’est plus que marginal et a perdu

tout sens des réalités dans une surenchère

de millions, milliards, trillions… Tout dans le

système actuel est axé sur le profit à

court terme pour une poignée de privilégiés

au détriment de la “masse”. Le paradoxe

réside dans la fascination qu’exerce une

poignée d’élus qui détiennent les clés se-

crètes des échanges internationaux. Le

trader est devenu coupable et victime d’un

système qui a échappé à tout contrôle. Le

trader est le “méchant” à abattre mais

qu’on aime tant haïr ! Combien envient ces

hommes et ces femmes, parfois si jeunes,

qui jonglent avec les milliards et peuvent

en quelques années amasser une fortune. Il

est intéressant de constater qu’encore au-

jourd’hui, le film “Wall Street” exerce une

véritable fascination, le personnage de

“Gordon Gekko”, incarné au cinéma par Mi-

chael Douglas, est devenu pour certains une

véritable icône, un modèle !

Le travail de Cédric Mnich s’articule au-

tour de cet environnement où peu à peu

un univers personnel et fictif voie le jour.

Ainsi, l’artiste a-t-il créé une entité

fictive, une holding tentaculaire et omin-

présente composée de banques d’affaires

et de sociétés de biens de consommation,

“Greed Brothers” (“Les Frères Cupidité”),

régie par ses fondateurs,

Charles et Marcus Greed

dont les portraits font écho

à des personnalités du

monde des affaires et des

arts.

L’exposition “In Greed we trust” présente

les premiers travaux de Cédric Mnich

quant à ces réflexions sous forme de pein-

tures-collages, créations digitales mêlant

figuration et abstraction, par la présenta-

tion des portraits de Jérôme Kerviel et de

Bernard Madoff par exemple, de digital

prints plus accessibles à tous les publics

mais aussi sous forme d’installations met-

tant ainsi en scène ce travail et cette

réflexion.

Ouvert du mardi au samedi de 10 à 12 heures et de

14 à 19 heures

Et sur rendez-vous

Au 32 rue Saint Jacques 6ème

Exposition en collaboration avec

le Cabanon Design Galerie

www.saffirgalerienomade.blogspot.com

Page 69: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Agenda tout azimut !

P69CM#6

bras, il part à l’aventure du cinémato-

graphe. Mais filmer un fantôme dans la

forêt n’est pas si simple et celle-ci réserve

de drôles de rencontres...

Réalisées avec du carton, de la feutrine et

des tissus, les marionnettes de Komaneko

prennent vie image par image. Avec beaucoup

d’humour et de justesse, Tsuneo Goda dépeint

dans Komaneko les émotions de l’enfance.

Mercredi 6 janvier 2010

à 10h au cinéma Les Variétés (4,5 ¤)

Rediffusion samedi 9 janvier après-midi

et dimanche 10 en matinée.

Rediffusion à l’Institut de

l’image d’Aix le 13 janvier

à 10h et 14h, suivie d’un

atelier, en écho à l’expo-

sition Komagata à la

Cité du livre.

www.fotokino.org

Sirènes et midi net

Le Palmarès des recalés

[Ministère des Affaires inutiles]

Mercredi 6 janvier 2010

Douze minutes à écouter et

voir chaque premier mercredi

du mois à midi net, sur le par-

vis de l’opéra à Marseille. L’af-

fluence croissante de

propositions artistiques

concernant la manifestation

Sirènes et midi net a conduit

les organisateurs à mettre en

place un nouveau rendez-vous

connexe, annuel et public : Le

Palmarès des Recalés.

Ce palmarès permettra de rendre hom-

mage aux projets n’ayant pas été retenus

Suite p.70

Page 70: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Agenda tout azimut !

par le comité de sélection artistique des

organisateurs de Sirènes et midi net. La dé-

légation du protocole sera confiée à un va-

cataire du Ministère des Affaires inutiles

et le rendez-vous aura lieu le premier mer-

credi de chaque an.

www.lieuxpublics.fr

Mercredi 6 janvier - 12h00 - parvis de l’Opéra

Mercredi 3 Février - 12h00 - Parvis de l’Opéra

Le Cas Jekyll

du 24 au 27 février 2010

Le Cas Jekyll est une mise en scène de la fin

du roman de Stevenson. Jekyll parle de lui, de

son expérience et Hyde intervient. Entre

rêve et cauchemar, il effleure le dédouble-

ment parfait, sans jamais pouvoir rencon-

trer son autre. L’auteure, Christine

Montalbetti met en évidence la possession,

Les Puppini Sisters

le 28 janvier 2010

Esprit rétro années 50, les voix des Puppini Sis-

ters nous donnent envie de dodeliner de la

tête ! Looks travaillés et rouge à lèvres aposé,

les voici prêtes à partir en tournée, avec un

crochet par Mar-

seille qui nous fera

bien plaisir !

Marcella Puppini,

fondatrice du

groupe est une

italienne férue

de mode partie

vivre sa passion

à Londres au

début des an-

nées 90. Quand

elle entend la

bande-son du

film "Les Triplettes de Belleville" Marcella a

une révélation : elle doit fonder un trio.

Pour cela elle engage Stephanie O'Brien and

Kate Mullins et décide de donner son nom

au groupe : les Puppini Sisters.

Le 28 janvier 2010 à l’Espace Julien

www.espace-julien.com

l’emprise, en faisant des

spectateurs des interlo-

cuteurs privilégiés. Un

mythe philosophique

dont on peut penser qu’il

touche aux pulsions les

plus profondes de l’être humain.

au Théâtre du Jeu de Paume à Aix en Provence

0 820 000 422

www.lestheatres.net

Des Gospels

Les 27 et 28 décembre

Une fois n’est pas coutume les Gospels re-

viennent cette année à l’église St Cannat.

Au programme de ces deux jours Craig

Adams, La Nuit du Gospel, et The Voices of

New Orleans...

tout un pro-

gramme !

Adam Craig pour

ceux qui ne le

connaissent pas

encore, c’est un

pianiste et chan-

teur très talentueux qui arrive tout droit

de la Nouvelle Orléans. Accompagné de

chanteuses de Gospel, il vous fera découvrir

des morceaux de son nouvel album. Les

concerts de ce showman sont inoubliables !

Les 27 et 28 décembre

de 17¤ à 25¤

www.lanuitdugospel.com

Page 71: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Youhou ! On attends l’hiver justepour ça : le chocolat chaud au coin dufeu, la partie de contrée avant de sou−

per, et dès la première heure, zou !Directions les pistes... Ah que c’est

bien la neige !

Page 72: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

2010, année paire, ça rime avec événement

sportif planétaire ! Vancouver sera la ville

hôte de ces 21èmes Jeux Olympiques d’hiver.

Pour la 3ème fois le Canada accueille les Jeux

(Montréal 1976 et plus récemment Calgary

1988), avec en ligne de mire pour tous les

Canadiens un titre olympique dans LA disci-

pline où la rivalité avec leur voisin Nord-Améri-

cains est synonyme de fierté nationale : le

hockey sur glace ! Pour eux le hockey est

l’équivalent du football pour nous Français.

ph

ot

os

© V

AN

OC

/CO

VA

N / a

rt

icle

pa

r Y

an

n H

ae

nt

jen

s

Page 73: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

P73CM#6Vancouver 2010

Nos Français justement par-

lons-en : à val d’Isère en février

dernier ce fut la bérézina des

championnats du monde de ski

(véritable révélateur précé-

dant l’année olympique). Avec

seulement 3 médailles rempor-

tées l’an dernier, la météo af-

fichée sur nos espoirs

tricolores est loin d’être au

beau fixe pour ce début 2010.

La France est en manque de

repères par rapport au der-

nier exercice Turinois (10ème

rang mondial avec 9 médailles).

Antoine Deneriaz sacré cham-

pion olympique dans l’épreuve

reine des jeux : la descente, et le

bi-athlète champion du monde

Raphael Poiret, sont tous les

deux retraités désormais. Les

leaders d’hier ont laissé place à

une nouvelle génération très

prometteuse emmenée par les

slalomeurs Jean-Baptiste

Grange et Julien Lizeroux (res-

pectivement vainqueur et 3ème

de la Coupe du Monde de Slalom

en 2009), le patineur Brian Jou-

bert (champion d’Europe et du

monde mais jamais titré lors des

épreuves olympiques), sans oublier les frères De-

lerue et Mathieu Crepel qui maitrisent une dis-

cipline autrefois décriée : le Snowboard.

Le Snowboard a été révélée au grand public

lors des « X Games » : compétition de sport ex-

trême (snowboard, skateboard, bmx) qui se

déroule depuis une quinzaine d’années aux

Etats-Unis. Cette épreuve se verra délocali-

sée pour la 1ère fois en Europe à Tignes en

mars prochain, juste après les jeux !

Nul doute qu’au moment d’entrer dans la fa-

meuse chambre d’appel, nos athlètes trico-

lores auront à cœur d’entrer dans l’histoire,

de réaliser un véritable exploit pour leur pays

mais aussi pour eux-mêmes, orphelins de leur

étoile disparue au printemps dernier dans le

massif du Mont-Blanc.

Gageons que toutes les médailles lui seront

dédiées, tant ce qu’elle a amené au sport

Français est immense : si le Snowboard en est

là aujourd’hui, c’est grâce à sa brillante étoile

Karine Ruby.

Page 74: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Holiski … l'accès facilité aux pistes

On peut skier sans forfait depuis cette

année grâce à la carte holiski. Il s'agit d'un

abonnement acheté internet qui permet de

skier toute la saison à tarif préférentiel

sans passer en caisse et en étant directe-

ment débité sur le compte bancaire. La

carte Holiski coûte 29¤ à l’année (15¤ pour

les séniors et gratuite pour les moins de 18

ans) et elle fonctionne dans toutes les sta-

tions « ski à la carte » :

Espace Killy (domaine reliant Val d'Isère

et Tignes)

Serre Chevalier

Le Grand Massif (domaine reliant Flaine, Sa-

moëns, Morillon, Les Carroz, Sixt Fer à Cheval)

Les Arcs

Peisey-Vallandry

La Plagne.

Elle est directement envoyée chez vous et est

valable jusqu’au 30 septembre de l’année sui-

vante ! Une belle iidée pour éviter la queue aux

caisses le matin de la première journée !

www.skialacarte.fr

Le Festival de la chanson française de

Risoul Forêt Blanche

Un concert chaque soir pendant 6 jours, des

artistes nationaux en vacances à Risoul qui

vous transmettent leur passion dans les

bars et salles de la station. Ce festival to-

talement gratuit allie convivialité des ren-

contres et concerts de choix. Cette année

seront présents : Emilie Loiseau (cf CM3

ndlr.), JP Nataf, Clarika, Charlie, Charlotte

Marin, Lily Cros, Alcaz, Paris Brune... et bien

d'autres. Un festival qui se veut cette année

très féminin !

Du 03 au 08 janvier 2010

www.risoul1850.com

Le Festival du Rire à Puy

Saint-Vincent

Durant une semaine, 12

jeunes talents se produi-

sent tous les soirs. 2 spec-

tacles tous les jours, 3 soirées de gala, des

VIP et une ambiance incomparable dans la

station. Antony Kavanagh et Cartouche se-

ront les invités de cette édition, parrainée

par le Festival Juste pour Rire de Nantes.

Festival Off spectacle à 17 h ou 18 h tous les

jours : Antonia de Rendinger, Cyril Etesse,

Emma, Enzo, Fanny Mermet, Jypey, Les Las-

cars, Sébastien Giray, Tatavel, Tony Saint-

Laurent, William Gay, Yann Guillarme.

Festival In : Chaque soir des jeunes talents

de l'humour se produisent sur scène à 21h

devant le public et un jury composé de pro-

fessionnels du spectacle et de l'humour et

des journalistes. A la fin de la semaine un

jeune talents se verra récompenser et

pourra produire son spectacle dans les

salles partenaires du Festival.

du 10 au 17 janvier 2010

www.paysdesecrins.com

St Jean Montclar labellisée !

Saint Jean Montclar a été obtenu les labels

« Station verte » et « Ski France». La pureté

de l’air et de l’eau de montagne, la qualité de

l’aérologie, la présence de nombreux lacs

dont celui de Serre-Ponçon. Ajoutons à ça

une dimension humaine de village très convi-

vial. A 2h de Marseille, ce serait dommage de

ne pas la visiter ! (St Jean Montclar fait par-

tie de la candidature Pelvoux-Ecrins 2018,

pour l’organisation des JO d’hiver !)

www.montclar.com/fr

Le Sapin de Megève

Après New York, Dubaï, Zurich et

Hong Kong et pour la première fois

en France, Swarovski décore le sapin

de Megève avec plus de 3000 étoiles

en cristal. La place du village s’illumi-

nera chaque soir... une magie à voir !

www.megeve.com

Les news des stations

Serre Chevalier Vallée en faveur de

l'environnement

L'Office du Tourisme souhaite privilégier le

transport ferroviaire. Pour tout séjour en

famille réservé avec un transport en train,

la famille se verra remettre par l'Office du

Tourisme de Serre Chevalier Vallée un

chèque cadeau et pourra bénéficier de

nombreux avantages dans la station.

www.serre-chevalier.com

Page 75: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010
Page 76: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Les news des cimes

Stages handiski

Stages de ski assis « tout compris » aux Ka-

rellis, Janvier et Mars 2010 organisés par Tes-

sier avec l’ESF des Karellis. Deux stages pour

les débutants souhaitant skier de manière

autonome en Uniski ou Dualski, et un stage

pour les skieurs déjà autonomes et souhai-

tant s’améliorer et s’initier au slalom. Pour

tous renseignements complémentaires et

inscriptions, il faut aller voir sur internet !

www.karellis.com

www.dualski.com

Cet hiver on s’habille intelligent sur

les pistes !

La base c’est le système 3 couches. La pre-

mière couche (first layer pour les pro !)

doit absorber et évacuer l’humidité de la

transpiration et de la

condensation. Le top ce

sont les fibres Gore Tex

Paclite, Polartec Power

Dry, ou encore Nikepro.

La deuxième couche

est un isolant ther-

mique (les pro diront

soft shell). C’est ce qui

va vous procurer de la

chaleur : pull en laine

de mamie ou pull po-

laire à vous de choisir,

mais notez que la laine polaire, c’est écolo

puisqu’elle résulte du recyclage de bou-

teilles plastiques !

La dernière couche (que nous appelleront

hard shell, car nous sommes à présent des

pro !) est un rempart contre les agressions

directes du vent et de la

neige (ou pluie si on a vrai-

ment pas de chance). Im-

perméable et coupe-vent,

la troisième couche doit

toutefois laisser l’humidité

s’évacuer. Là on est sur du

Gore Tex Windstopper.

Maintenant que vous êtes au point sur les

techniques vestimentaires, vous pouvez

partir serein, enfiler les gants, le casque,

le masque ou les lunettes, et dévaler

confortablement les pentes enneigées… à

conditions que vos skis et chaussures

soient bien réglés !!

store.nike.com

et tous les magasins de sport d’hiver !

Masque à la carte

Technicité et créativité, c’est exactement

ce qu’il nous faut sur les pistes ! Le masque

Adidas MY ID2 est entièrement customisable

à l’aide de marqueurs et stickers, grâce à sa

surface blanche étudiée pour une meilleure

adhérence de vos dessins ! Côté technique, il

a remporté le prix “ispo Boardsports Award

2008” dans la catégorie accessoires (on sait

pas ce que c’est ce prix mais ça doit être va-

chement bien !). C’est le must have de cet

hiver ! Bien entendu il est

possible de l’équiper à sa

vue, et il est compatible

avec les casques, un net

avantage pour la sécu-

rité. Comptez 199¤ le

coffret avec le masque,

5 marqueurs, et des tas

de stickers.

01 42 43 30 48 -

www.adidas.com/eyewear

Page 77: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010
Page 78: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

AAlllléé lleess ggaarrss,, ççaa ppaarrtt ddee llàà !! SSppoorrtt eenn pplleeiinnee nnaattuurree,, sseenn--

ssaattiioonnss ffoorrtteess,, bbaaiinn ddee ssoolleeiill,, rraacclleettttee eett ffoonndduuee,, ttoouuss

lleess iinnggrrééddiieennttss ssoonntt llàà ppoouurr ppaasssseerr ddee bboonnnneess vvaaccaanncceess,,

oouuii mmaaiiss vvooiillàà.. LLeess ssttaattiioonnss ddee sskkii ssoonntt aassssaaiilllliieess ppaarr uunnee

nnuuééee ddee cciittaaddiinnss eenn mmaall ddee mmoonnttaaggnnee.. SSoouucciieeuuxx ddee ssoonn

ppeettiitt ccoonnffoorrtt ppeerrssoonnnneell,, llee vvaaccaanncciieerr aauurraaiitt uunnee ffââ--

cchheeuussee tteennddaannccee àà ll’’ééggooïïssmmee ppeennddaanntt llee ssééjjoouurr…… JJuussttee

aauu ccaass ooùù lleess lleeççoonnss ddee mmaammaann ssooiieenntt ttrroopp llooiinnttaaiinneess,,

ppeettiittee ppiiqqûûrree ddee rraappppeell ppoouurr éévviitteerr dd’’aavvooiirr llaa rrééppuuttaa--

ttiioonn ddee «« SSuuppeerr CCoonnnnaarrdd »» !!

Le sport d’hiver, c’est la vitesse en toute liberté sur les

pentes enneigées des Alpes ou des Pyrénées. Mais avant

de descendre il faut monter ! Et tout commence par la

file d’attente aux remontées mécaniques. Là deux caté-

gories de personnes se distinguent nettement : ceux qui

louent leur matériel et ceux qui l’ont acheté. Les premiers,

quelques peu nonchalants, n’ont qu’une idée en tête : at-

traper le premier télésiège, qu’importe le nombre de skis

ou de planches écrasées au passage. L’idée qu’une paire de

skis puisse subir des rayuses ne les effleure même pas. Les

seconds, tout aussi impatients, sont plus précautionneux.

C’est là que le clash peut se produire, lorsque les cares

affûtées d’un ski s’essuie sur leur planche. Un individu en

houspille un autre qui, las de se sentir rudoyé de la sorte,

réponds à son tour plus ou moins délicatement. (Au milieu

de la foule il y a forcément des enfants, mais grâce au

bonnet de mamie, aux moufles de maman et au casque

de papa, l’échange leur semblera inaudible). Quelques

bougonneries plus haut, une fois le sommet atteint, on

ne manquera pas de se souvenir du « con au bonnet vert

fluo » ou de la « folle avec les fixations roses ». Il ne fau-

drait pas non plus qu’ils se recroisent. Donc :

Règle n° 1 : je fais attention au skis de mon voisin.

Autre règle à respecter, et là nous ne sommes plus dans

les sphères de la bienséance, mais bien dans celle de la

technique : le hors piste. « Je connais cette station

comme ma poche, ce hors piste ne craint rien, je passe

par là depuis mon premier flocon ». Comme son nom l’in-

dique l’itinéraire dans lequel vous vous apprêtez à vous

engager est HORS des pistes amoureusement préparées

par les (notez bien leur nom) PISTEURS. Hors piste c’est

souvent hors assurance, hors de portée, hors de vue, mais

jamais hors de danger ! Faire sa trace dans une neige

vierge, c’est le pied. Alors mieux vaut aller au bureau des

guides, et se payer une vraie journée

à l’assaut des 3 Vallées ou de la Grave

par exemple. Donc :

Règle n° 2 : à courir un péril in-

utile, on se blesse sans gloire.

Revenons quelques instants aux civili-

tés d’usage : la cohabitation des

skieurs et des snowboardeurs. Un

poème. Un roman. Je dirai même une

épopée. Cette sorte de guéguerre

tient au fait que ce sont deux sports

qui imprègnent des rythmes diffé-

rents. Les virages ne sont pas les

mêmes. Les temps de pose ne sont

pas les mêmes. Les tenues ne sont

pas tout à fait les mêmes. Les façons

de voir la montagne aussi se distin-

guent : pendant que certains se tien-

nent fièrement debout, tout en

souplesse sur leur godille, les autres,

tels des pingouins, font corps avec la

neige pour ressentir au plus profond

les vibrations de la poudreuse et pro-

fiter du paysage en prenant le

temps… de laisser les muscles se dé-

tendre un peu ! Comme dans tout

conflit, le meilleur moyen de le résou-

dre, est d’apprendre à mieux connaî-

tre l’autre. Alors je propose de lancer

un « vis-ma-vie » géant, pendant lequel

skieurs et snowboardeurs échange-

raient leurs disciplines quelques

heures… ça permettrait à l’ESF mal-

gré la crise, de vendre de nom-

breuses heures « débutants » ! Donc :

Règle n°3 : ayons de l’empathie

pour l’autre méthode de glisse, la

cohabitation est possible !

Tout ceci est à méditer sur le trajet…

D’ailleurs, en parlant de trajet, si on

arrêtait de polluer les vallées et

qu’on prenait le train cette année ?

Règles de vie au Ski

pa

r M

ar

ce

lline

of

Ma

rs

eille

Page 79: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010
Page 80: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Le Snowkite se pratique

en ski ou en snowboard,

mais pour commencer on

préfèrera les skis pour

plus de stabilité, et

même pour ceux qui n’ont

pas chaussé les spatules

depuis longtemps ! L’ap-

prentissage se fait sur

un terrain plat, dégagé

Depuis 3 ans au Col du Lautaret, les plus

courageux peuvent s’initier au Snowkite.

Non, ce n’est pas effrayant, c’est spec-

taculaire ! On allie l’air et la glisse pour

découvrir de nouvelles sensations…

Rémi et Johann s’occupent de tout côté

matériel, pourvu qu’il y ait un léger vent

(entre 5 et 35 km/h) et que la visibilité

soit bonne ! Certes les adeptes des

sports de glisse sont légèrement avan-

tagés, mais le moins doué des débu-

tants aura acquis une certaine forme

d’autonomie en maximum 3h.

pa

r J

ulie

Ma

ud

uy

Page 81: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

P81 CM#6Glisse

de tout obstacle et délimité. Les débutants sont en

liaison radio avec le moniteur ce qui permet d’éviter

les rarissimes embrouilles de voiles, et d’avoir les

consignes en direct pour décoller en douceur.

Cette discipline existe depuis une dizaine d’année, tout

comme le Kitesurf, son équivalent sur l’eau. Les plus

chevronnés atteignent une vitesse de 70km/h. Le

Snowkite transforme la montagne en terrain de jeu

et change les codes classiques des sports d’hiver : la

voile permet d’exploiter les flancs en descente mais

aussi en montée ! Attention, c’est différent du para-

pente car il y a beaucoup de contacts avec le sol, le

plaisir de décoller est du coup multiplié. A essayer

sans hésitation !

Découverte 1h (1 à 4 personnes)

40¤/pers

Demi-journée 3h (1 à 4 personnes)

90¤/pers

des stages sont possibles

Conditions : avoir son matériel de ski

ou de snow et savoir enchainer des

virages piste bleu !

www.snowkiteair.com

Un petit émetteur qui éloigne les

gros soucis....

En montagne, la sécurité est une priorité. Impossible de

prévoir les avalanches ou de prévenir les chutes mais un

petit appareil de 300 grammes seulement permet

néanmoins d'éviter bien des

tracas, et peut même par-

fois, sauver des vies ! En

effet, pour les ama-

teurs de hors pistes

ou les furieux de la glisse, l'émetteur

Arva (Appareil de Recherche de Victimes en Ava-

lanche), c'est la solution pour skier en toute sécurité.

Entre 180 à 300 ¤ selon le modèle, cet émetteur-ré-

cepteur, porté sous les vêtements, émet en perma-

nence des signaux permettant de vous localiser très

rapidement en cas d'accident !

Attention, il ne suffit pas de l’emporter pour être en

sécurité ! Il faut vérifier les piles, le porter sur soi et

pas au fond du sac (ça ne servirait qu’à retrouver le

sac !), et s’exercer à l’utiliser, car en cas de besoin, la

panique n’est pas le meilleur allié. Autres précautions à

prendre avant de vous élancer sur les pistes : échauf-

fez-vous légèrement, régler vos fixations correcte-

ment, prévoyez une gourde et quelques vivres,

renseignez-vous sur la météo et assurez-vous !

pa

r N

elly

Gio

rd

an

o

Page 82: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010

Pour éviter la panne sèche...

Shell - 44 bd des Dames 2ème- 04 91 90 93

88 (6h-21h30 et CB 24/24)

Total Jarret - 70 bd F. Duparc 4ème- 04 91 86 46 2

0 (6h-00h)

Total Chanot - 35 bd Rabatau 8ème- 04 91 29 42 85

(6h-00h+CB 24/24)

Esso Express - 14 av Mar de Lattre de Tassigny 9è

me (24/24 CB)

Shell - 41 av. A. Ansaldi 14ème- 04 91 98 02

06 (5h-1h30)

Les utiles en UrgencePompiers 18 - SAMU 15 - Gendarmerie 17 ou 112depuis un mobile - Pharmacie de garde 32 37 -Centre Anti-Poison de Marseille 04 91 75 25 25 -S.O.S médecins 36 24 ou 04 91 52 91 52 - Enfancemaltraitée (n° vert) 119 ou 04 91 22 15 52 - SIDAinfo service (n° vert) 0800 840 800 - Droguetabac info service (n° vert) 0800 23 13 13 - Al-cooliques anonymes 04 91 42 99 03 - Accueilsans-abris/Samu-Social 115 - Urgences de la villede Marseille 0800 30 63 06 - S.O.S Amitié 04 9176 10 10 - S.O.S Viol 04 91 33 16 60 - Tabac infoservice 0825 309 310 - Allô Mairie 0 810 81 38 13

Se déplacer à/de/dans MarseilleSNCF - 36 35

Aéroport Marseille Provence et MP² - 04 91 14 14 14 www.marseille.aeroport.fr www.mp2.aeroport.frMétro/Bus/Tramway RTM - 04 91 91 92 10 www.rtm.frCartreize - 0811 880 113

Info route - Bison futé - 0800 100 200 (n°vert)Taxi Radio - 04 91 02 20 20

Taxi TUPP - 04 91 05 80 80

Taxi du Soleil - 04 91 03 60 03

Taxi Aéroport Marseille Provence - 04 42 14 24 44

Où manger tard le soir ?

Brasserie Paulaner - 8 avenue du

Prado 6ème-jusqu’à 23h. 04 91 37 95 96

Don Carléone - 128 rue Sainte 7ème-

jusqu’à 23h30. 04 91 33 85 24

Mélo Café - 68 cours Julien 6ème-

jusqu’à 23h / 2h le we. 04 91 42 77 68

La Tasca - 102 rue Ferrari 5ème-

jusqu’à 1h. 04 91 42 26 02

Dos Hermanas - 18 rue Bussy l’Indien

6ème-jusqu’à 01h. 04 91 12 00 23

La Part des Anges - 33 rue Sainte

1er-jusqu’à 02h. 04 91 33 55 70

Le Mas de Lulli - 4 rue Lulli 1er-jusqu’à

6h. 04 91 33 25 90

O’Stop - 16 rue Saint-Saens 1er-

jusqu’à 6h30. 04 91 33 85 34

Fuxia L’épicerie - 27 rue Saint-

Saens 1er-jusqu’à 1h. 04 91 55 02

63

Epiceries/boulangeries

de la nuit

Maloula - 130 rue de Lodi 6ème

Alimentation de nuit - 30 bd

Baille 6ème

- 19h-6h

Supérette de nuit - 25 bd Baille

6ème

- jour + nuit, 7/7

Midnight Express- 8 cours Lieu-

taud 6ème

Boulangerie Au Blé d’Or - 68 bdBaille 6

ème

24/24 7/7 sauf mercredi 22h. 04

91 78 22 54

Page 83: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010
Page 84: Les Cahiers Marseillais 6 - janv/fev/mars2010