otre marche vers l’émergence emportel’exécution d’une stratégie pour lacroissance et l’emploi dont les articulations

sont consignées dans un référentiel de l’actiongouvernementale, durant la décennie 2010-2020.Ainsi le DSCE pose t-il les préalables stratégiques quesont :- l’accélération de la croissance à travers ledéveloppement des infrastructures, lamodernisation de l’appareil de production, ledéveloppement du capital humain ;- la création d’emplois décents ;- Et enfin, l’amélioration de la gouvernance et lagestion stratégique de l’Etat.A cet égard, le Président de la République, SonExcellence Paul Biya, dans le cadre du mandat des «Grandes Réalisations », fait de « l’accélération de larelance de la croissance » un défi central.Dans cette perspective, l’ensemble des actions duMinistère de l’Economie, de la Planification et del’Aménagement du Territoire vise à donner uneimpulsion énergique dans la mise en œuvre de nosgrands projets agricoles, miniers, énergétiques ouroutiers. Il s’agit, d’identifier et de programmer lesprojets aux effets économiques majeurs tout enœuvrant pour l’amélioration des conditions de vie,le premier entrainant le second, par ailleurs. Nousavons rassemblé nos actions en 03 programmesspécifiques, techniques ou opérationnels, associésd’un programme-support objet de notre feuille deroute approuvée par le Président de la Républiqueen février 2012. Ces programmes sont :- l’appui à la relance économique pour l’accélérationde la croissance ;- le renforcement de la planification dudéveloppement et de l’intensification des actionsd’aménagement du territoire ;- le renforcement du partenariat au développementet de l’intégration régionale ;- l’administration et la gouvernance constituent unprogramme d’accompagnement qui vient en supportaux programmes techniques.L’exécution du budget de l’exercice 2012 a, malgréun environnement économique internationalmarqué par une forte incertitude née del’exacerbation des crises budgétaires en Occidentliées à la gestion des dettes souveraines des Etats,les activités du Ministère de l’Economie, de laPlanification et de l’Aménagement du Territoire en2012 ont été conduites de manière satisfaisante. Acet égard :En matière économiqueNos actions ont porté sur l’appui à la relance de laproduction ; l’appui à la mise en œuvre desinvestissements structurants, ainsi que l’amélioration

de la compétitivité et du climat des affaires.S’agissant de la relance de la production- l’appui au développement des filières a conduit àl’opérationnalisation du programme de compétitivitédes filières de croissance. Dès lors, le développementde la filière coton/textile/confection s’est traduit par:(i) l’attribution du site devant abriter le cluster textiledes artisans couturiers de Yaoundé ; (ii)l’identification du site devant abriter le cluster textilede Douala ; (iii) le déblocage d’une dotation pourl’aménagement du site retenu à Yaoundé. Le soutienà la filière avicole s’est fait à travers un apport de 150millions de FCFA aux accouveurs de l’Interprofessionavicole (IPAVIC), portant ainsi à 600 millions de FCFAl’appui financier gouvernemental à ladite filière.- l’amélioration et la modernisation de l’appareil deproduction des entreprises se sont poursuivies, lelancement et la vulgarisation en cours d’un nouvelinstrument de financement des PME, « Crédit-bail »ont été assurés ;- la construction de l’usine de montage des tracteurset de fabrication des équipements agricolesd’Ebolowa dont les travaux sont déjà exécutés à plusde 75% ; 175 tracteurs agricoles sont mis àdisposition des producteurs ;- la poursuite en liaison avec le Ministère des Mines,de l’Industrie et du Développement Technologique(MINIMIDT) et en partenariat avec l’ONUDI etl’Union Européenne, de la mise en œuvre duProgramme Pilote d’Appui à la Mise à Niveau, laNormalisation et la Qualité. Les actions entreprisesont permis de diagnostiquer le fonctionnement de15 entreprises et l’élaboration à partir desdiagnostics menés de 15 plans de mise à niveau.L’exécution desdits plans s’achèvera au 15 juin 2013; - la mise en place des centres d’accompagnementdes promoteurs des pépinières d’entreprises dans lesdix régions. Ces centres auront pour mission derenforcer les capacités des entreprises dans lesdomaines clés tels que le montage des business plan,l’accès à l’internet et la mobilisation desfinancements.

S’agissant des projets structurants,à titre d’illustration :- la poursuite de la construction du Port en EauProfonde de Kribi dont la construction de la digue deprotection, la pose de la première couche deprotection et la construction du chenal d’accès sont

à un niveau assez avancé ; les travaux sont exécutésà 40% ; l’entreprise tiendra le délai de juin 2014 ;- la finalisation des études spécifiques des itinérairesdu court terme du Plan Directeur FerroviaireNational dont la restitution a eu lieu en août ;- la réalisation des études de faisabilité de l’autorouteYaoundé-Nsimalen.Pour ce qui est de l’amélioration du climat desaffaires et du renforcement du dialogue secteurpublic-secteur privé,La vulgarisation des résultats de l’enquête sur leclimat des affaires réalisée en 2011 a été organiséedans les dix régions à travers des ateliers derestitution. Ces ateliers ont également été l’occasionde présenter les actions entreprises ces troisdernières années par le Gouvernement pour faciliterles affaires dans notre pays.Des concertations MINEPAT - secteur privé,organisées le 29 février 2012 ont donné lieu àl’identification des niches de croissance et à ladéfinition d’une plate-forme d’échanges périodiques.Nos échanges avec le secteur privé ont a ainsi aboutià la signature, en vue de la réalisation en PartenariatPublic-Privé (PPP), d’un contrat avec les partenairesprivés pour la construction des centrescommerciaux Congo et Bonamoussadi à Douala. Demême, une concertation s’est tenue avec lespartenaires privés en vue de la valorisation du Projetde création d’un complexe industrialo-portuaire àKribi. Enfin, des conventions pour la construction,dans le même mode de financement, des logementsà l’université de Buea ont été signées; ainsi que laréhabilitation du laboratoire des analysesbiomédicales de l’Hôpital Général de Yaoundé (HGY).

Extrait du Discours du Ministre de l’Economie de la Planification

et de l’Aménagement du Territoire devant la Commission des

Finances et du Budget de l’Assemblée Nationale

… N

N°0016 de JANVIER - FEVRIER 2013 - Directeur de la Publication : Nganou Djoumessi Emmanuel

www.minepat.gov.cm

lIrE aUSSIZoom : quelques grands projets phares ________________________________________________Pp.2-4Parole à Dieudonné Bondoma Yokono, DGPIP ____________________________________________P.5Le bloc note sur le crédit bail ________________________________________________________Pp.6-8Le courrier des lecteurs______________________________________________________________P.9

EDITOrIal

Minepat : heureuses perspectives pour 2013

e projet de construction du barragede Lom pangar, est l’un desouvrages majeurs du pays dans sa

quête d'émergence. Cette méga structuresera érigée à la confluence des fleuvesLom et Pangar dans la région de l’Est. Lastructure consistera en un barrage deretenue d’une hauteur de 45 m destiné àcontenir 6 milliards de m3 d’eau sur unesurface de 540 km2. Cette retenue qui serasituée en amont du fleuve Sanagapermettra de réguler le débit de cedernier. Plus simplement dit, cette retenueva stocker de l'eau pendant la saison depluies et la relâcher durant la saison sèche.Cette manœuvre permettra d'augmenterla production des deux centraleshydroélectriques - Edéa et Song Loulouconstruites en aval du bassin réservoir deLom pangar de 120 Mw. Ce barrage derégulation est destiné à exploiter l'énormepotentiel hydroélectrique de la Sanagaqu'on estime à 6000 Mw. Cette productionest actuellement de 224 Mw pour lebarrage d'Edéa et de 335 Mw pour celuide Song Loulou. Le projet intègre aussi laconstruction d'une usine au pied dubarrage d'une capacité de 30 Mw et d'unservice de lignes de transport et dedistribution d'énergie destinés à améliorerle réseau électrique de la région de l’Est.Cette usine devrait être équipée de quatregroupes d’une puissance nominale de 7.5Mw chacun. Le projet prend en comptel’électrification rurale de la région de l’Estavec l’aménagement de 740 km de ligneshautes, moyennes et basses tensions,l’installation de 70 postes de distributionde 50 et de 25 Kw; la réalisation de 40.000branchements et de 100 foyers d’éclairagepublic. La réalisation du barrage de LomPangar déclenchera une série

d'Investissements relatifs à la productionde l'énergie hydroélectrique sur le fleuveSanaga. Une série de projets industriels,miniers et commerciaux dépendent del'augmentation de l'offre de l'électricité.L'augmentation de la capacité deproduction hydroélectrique permettra debaisser les coûts et d'améliorer laproductivité et la compétitivité du secteurprivé. Un secteur privé qui devra êtreassocié à la distribution, autrement dit, lesinvestisseurs pourront s'installer pourconsommer mais aussi pour produire etvendre de l'électricité. Il est égalementprévu une interconnexion avec les paysvoisins, notamment le Tchad et laRépublique centrafricaine. Pour s'assurerque cette infrastructure profite à tous lesconsommateurs d'électricité et qu'il ne

bénéficie pas uniquement aux grandesindustries (Alucam, Sonara, Cimencam,etc), les partenaires financiers insistentqu'il faudra mettre fin aux subventionscroisées accordées à ces sociétés etrespecter les normes internationalesrelatives aux pratiques de référence dansla fixation des tarifs d'électricité.Ce barrage-réservoir sera opérationnel en2014. Le chantier a été confié auxconstructeurs de la China WaterEngenering. Depuis février dernier, lestravaux ont reçu un coup de fouet, indiqueune source proche du dossier. Electricitédu Cameroun (Edc), le maitre d'ouvrage duchantier brille également par lasupervision des travaux connexes, àl'instar de la construction de la cité descadres.

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2 LA LETTRE ECONOMIQUE DU CAMEROUN - N°0016 de JANVIER - FEVRIER 2013

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Barrage Hydroelectrique de Lom Pangar :Pilier de l'émergence

Quelques grands projets phares

Le gouvernement a mis sur pied une série de grands projets, 18 au total, pour soutenir la croissance économique. Lom Pangarconstitue l'un des piliers de cette stratégie.

Pour soutenir la croissance économique et atteindre le stade de pays émergent à l’horizon 2035, legouvernement camerounais a mis sur pieds une vingtaine de grands projets censés changerradicalement la configuration économique du pays. Pour illustrer ce nouvel élan, la LettreEconomique du Cameroun présente dans ce dossier quelques uns des projets phares de la stratégiegouvernementale.

CAMEROUN HORIZON 2035

Barrage de Lom Pangar

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Barrage de Memve’ele : exporter l’énergie vers les pays voisins…

e projet du barrage de Memve’ele consisteen la construction d’un barrage au fil del’eau destiné à produire l’énergie

électrique. Ce barrage couvrira la rive droite dufleuve Ntem sur une superficie de 1 480 hectareset 5220 hectares sur la rive gauche. Le barrage

hydroélectrique de Memvé'élé fournira 201 MW enpériode de pointe (entre 18h et 22h). Le projet vaporter la production de l’électricité à environ 2000Mw à l’horizon 2015, indique-t-on, et ainsiparticiper à la réduction du déficit énergétique dupays.

Sa mise en service est prévue en 2016. La ChinaEximbank avait déjà validé un accord de prêt de243 milliards de FCFA pour ce projet. En avril 2012,Sinohydro Corporation Limited, l’entreprisechinoise retenue pour les travaux de constructionde ce barrage avait obtenu le feu vert dugouvernement camerounais pour le réaliser en 54mois. Le projet est évalué à environ 420 milliardsde FCfa.Le Cameroun participe à hauteur de 65 milliards defrancs Cfa et la Banque africaine de développement(Bad) à hauteur de 112 milliard de francs Cfa.En plus de ce barrage, Paul Biya a annoncé lelancement imminent des travaux de la centraled’hydroélectrique de Mekin et du barrage deretenue d’eau de Lom Pangar.Rappelons que le président de la République duCameroun, Paul Biya, a procédé ce vendredi 15 juin2012, au lancement officiel des travaux du barragede Memve’ele dans la localité de Nyabizan, dans larégion du Sud. Occasion pour Paul Biya de rappelerque malgré les délestages qu’il a toujoursdénoncés, un bel horizon s’annonce avec laconstruction de ce barrage. «L’espoir apparaîtenfin», a-t-il déclaré.

L

n voie d’achèvement. Dans le voletamont, la société Perenco, opérateurde l’association Sanaga Sud

(SNH/Perenco), a terminé la mise en place desinfrastructures de production et de traitementdu gaz. Et le gaz est, depuis la mi-décembre2012, disponible au niveau de l’usine detraitement située dans le village Bipaga I. LaSNH a entrepris la construction d’un gazoduclong de 18 km, pour acheminer le gaz traitévers la centrale thermique située dans le villageMpolongwé. Les travaux de pose du gazoducsont presque achevés. Il reste à enfouir untronçon restant de 600 mètres et à effectuerles raccordements du gazoduc à l’usine detraitement de gaz d’une part, et à la centralethermique d’autre part. Les équipementsnécessaires à ces opérations sont déjà sur siteet les raccordements devraient être terminésd’ici la mi-janvier 2013.La construction à court terme de la centrale àgaz de Kribi d’une puissance de 150 MW avecune ligne de transport de 225 KV est unenécessité vitale pour résorber le lourd déficit

en électricité. Le Gouvernement metactuellement en œuvre un vaste programmede construction d'infrastructures deproduction de l'énergie en valorisant sonpotentiel hydro électrique et ses ressourcesgazières. Le projet vise spécifiquement à

couvrir, dans une certaine mesure, les besoinsénergétiques des projets industriels en coursde préparation dans la zone Edéa/Kribi. Ilconsiste en la mise en place d'une usine deproduction d'électricité à base de gaz d'unecapacité de 216 MW.

E

Centrale à gaz de Kribi opérationnelleavant fin février 2013

Centrale à gaz de Kribi

Chutes de Memve’elé

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’est quasi-officiel : Le 10 juin 2014sera livré le port en eau profondede Kribi, entièrement équipé et

immédiatement opérationnel. Lechronogramme arrêté à cet effet estscrupuleusement respecté par l'entreprisechinoise CHEC qui, à une trentaine dekilomètres au sud de la ville de Kribi, a déjàradicalement changé la physionomie decette localité. Ce projet dont les premièresétudes ont été menées en 1980 trouve sonimplémentation réelle en février 2009. Desa vocation première qui était celle deréaliser un port, le projet a muer en uncomplexe industrialo portuaire avecl’arrivée des structures telles que :ALUCAM, GDF SUEZ, CAM-IRON. Ce projetd’un coût de 283 milliards de FCFA pour la1ère phase qui consiste en la réalisation dedeux terminaux opérationnels. A ce jour letaux de réalisation est de 30%. Lesattentes du Cameroun sont énormes auterme de la réalisation de ce projet. Eneffet, l’Etat camerounais mise sur ce projetpour accélérer son développementéconomique, l’exploitation de ses mineraiscomme le fer et la bauxite, la création desindustries, le développement urbain, ledéveloppement des infrastructuresénergétiques, de communication et detélécommunications. La bauxite, le fer etbien d’autres qui nécessitent des naviresde très grands tirants, ainsi que desespaces d’entreposage adéquat. Parailleurs, des industriels pour limiter leursinvestissements dans le transport, severront obliger de rapprocher leursindustries du port. D’importants gainséconomiques seront ainsi réalisés.Sur le plan sous-régional, ce port sera lecatalyseur de l’intégration par le flux des

transports inter-Etats, à travers le corridorde transport et de développement Kribi-Bangui-Kisangani.Dans le domaine des infrastructures et desaménagements, la réalisation du complexeindustrialo-portuaire de Kribi est uneopération d’aménagement d’enverguresans précédent au Cameroun. En effet, ilest question de l’aménagement et de laconstruction des infrastructures suivantes: • Installations portuaires : des terminauxconteneur, aluminium, hydrocarbure,polyvalent, un port minéralier ;• Des zones industrielles, commerciales eturbaines ;• La desserte routière du complexeindustrialo-portuaire ;• La desserte ferroviaire du complexeindustrialo-portuaire ;• La desserte énergétique ;• La desserte en eau ;

• La desserte en télécommunications. Sur le plan de la lutte contre le chômage,gangrène des pays en voie dedéveloppement, ce projet occupe uneplace de choix. En effet, dans sa phase deconstruction actuelle, environ trois milleemplois sont créés, à l’horizon 2014, c’est-à-dire au terme des la première phase deconstruction, 20000 emplois sontenvisagées. En outre, plusieurs activités dedéveloppement se sont déjà greffées à ceprojet. Le trafic commercial et industrielcréera beaucoup d’emplois indirects, cequi amène les techniciens à conclurequ’une nouvelle ville d’environ 100000habitants sera tacitement créée dès lelancement de l’exploitation effective duport en eau profonde de Kribi. La créationde la ville implique de nouveaux servicesadministratifs, de santé, éducatifs et tousleurs corolaires.

C

ZOOM

Fonctionnel dès juin 2014PORT EN EAU PROFONDE

e projet d’aménagementhydroélectrique de Mekin adossésur le fleuve Dja, consiste à

construire un barrage de retenue d’eauen amont de 940 millions de m3 ; unecentrale hydroélectrique de pieddisposant d’une puissance installée de 15mégawatt ; d’une ligne d’évacuationd’énergie de 33 Km et d’une voie d’accèsau site du projet de 12,7 Km de Mekin.Ce projet permettra de sécuriser leRéseau Interconnecté Sud, en alimentantprioritairement l’ensemble dudépartement Dja et Lobo (région du Sud)et à terme, assurer l’interconnexionélectrique avec les pays voisins. A ce jour,

l’état de mise en œuvre du projet qui sechiffre à plus de 40% de réalisation seprésente de la manière suivante :- Fondation tranchée d’ancrage etremblai digue principale à 90% ;- Socle des turbines tubulaires déjà prêt.Suite élévation des poteaux de lacentrale en cours, route d’accès réaliséeà 40%- Citée du Maître d’Ouvrage réalisée à40%;- Excavation pour fondation centrale deproduction et piste élévateur terminées;- Acquisition et installation deséquipements hydromécaniques etélectromécaniques à 100%...

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Barrage hydroélectrique de Mekin

Construction de la digue auport de Kribi

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ParOlE a….

Les prévisions decroissance del'économiecamerounaise pourl'année en cours ontété fixées à 6%. Auterme de cette année2012, ces prévisionssont-elles toujours derigueur?

En début d'année, on avait tablésur un taux de croissance de5,3%. Au regard ducomportement de l'économiesur les 12 mois déjà écoulés en2012, on peut dire que nous nenous écarterons pasfondamentalement de notreprévision, malgré uneconjoncture internationale qui aamené à la révision à la baissedu taux de croissance del'économie mondiale. Il faut àcet effet dire que l'économiecamerounaise à fait montred'une forte résilience, face àune conjoncture internationaleincertaine. Ceci s'explique,entre autres, par le regaind'activité dans les sous-secteursdes industries extractives, desbâtiments et travaux publics, del’énergie et des transports, maiségalement par les stratégies dediversification qui ont été misesen œuvre.Il est maintenant question demaintenir le cap, de créerdavantage de richesses dansl'économie pour accélérer lacroissance, et parvenir à desniveaux compatibles avec notreambition d'émergence. Dans cesens, les perspectives,

prometteuses pour 2013 avecune prévision de taux decroissance de 6,1%, nouslaissent croire que noussommes sur le bon chemin.Certes, des défis importantsdemeurent encore. Ces défisont principalement trait: à notrecapacité à continuer à résisterau ralentissement del'économie mondiale, àl'amélioration de laproductivité, au respect ducalendrier de réalisation de nosgrands projets, à l'améliorationde la qualité de la dépensepublique, à l'augmentation dutaux d'investissement, àl'amélioration del'environnement des affaires etde la gouvernance. C'estpourquoi nous devonscontinuer à rester vigilants, et àœuvrer sans relâche pour laconsolidation de notrecroissance économique.

Le Chef de l'Etat dansson discours de find'année 2011, avaitannoncé que leCameroun sera unvaste chantier dèsjanvier 2012. Rendu àla fin de l'année, où enest-on avec la mise enœuvre de ces grandschantiers porteurs decroissance etd'emplois?

Les grands chantiers onteffectivement été lancés, et ilsse poursuivent. Le Chef de l'Etata procédé à la pose despremières pierres des barragesde Memve'ele et de LomPangar. Le Premier Ministre,Chef du Gouvernement, ainauguré la route Ayos-Bonis, etle pont de l'enfance totalementréhabilité. Les travaux dubarrage hydroélectrique deMekin ont démarré. Ceux de laconstruction du port de Kribi,dont la réalisation permettrad'améliorer la dessertemaritime et l'industrialisationde notre pays se poursuivent.Ici, la digue de protection est

réalisée à 65%, et les remblaisdes terres pleins et chenald'accès , de même que lapréfabrication sur site descaissons pour les quais sont encours d'exécution. Il convientpar ailleurs de préciser qu'unimportant programme deréhabilitation de certains grandsaxes routiers et ouvrages d'art,d'un coût de 100 milliards defrancs CFA, a été initié par leChef de l'Etat, et il est en coursmise en œuvre, à côté deplusieurs autres chantiersroutiers sur l'ensemble du

territoire national. Pour ledéveloppement de l'agriculturede seconde génération par lamécanisation, la constructiond'une usine de montage destracteurs se poursuit. À ce jour,la superstructure est terminée.Il serait difficile d'être tout à faitexhaustif, au regard. La diversitédes secteurs concernés par cesgrands chantiers, qui vont sedensifier au cours des périodesà venir, et qui, à ce jour, ontdéjà donné lieu à la création deplusieurs emplois et àl'exécution de nombreuxcontrats de sous-traitance parles entreprises nationales.

Le gouvernement à misen place un certainnombre d'outils àl'instar du crédit-bail, leDevHope.com, poursoutenir lacompétitivité desPME/PMI. Quels sontles gages de us site deces outils?

La compétitivité de notreéconomie est un défi majeur

dans l'élaboration et la mise enœuvre. Notre politiqueéconomique. À cet effet, denombreuses actions, contenuesdans le Document de Stratégiepour la Croissance et l'Emploi(DSCE), ont déjà été réalisées.Mais, comme il s'agit d'unequête permanente, il nousfaudra toujours innover, dansune démarche partenariatentre le secteur public et lesecteur privé, pour identifier lesoutils idoines, susceptibles denous permettre de relever cedéfi. C'est dans ce cadre que

l'on peut situer lesrécentes initiativesdu Ministre del'Economie, de laPlanification et del'Aménagement duTerritoire, qui asuccessivementlancé:- un dispositifpilote d'appui à lamodernisation de

l'outil de production par le cuit-bail;- une plateforme informatiqueintégrée (DevHope.com),consacrée à la mobilisation desressources non génératricesd'endettement, pour lefinancement des projetsd'intérêt général au Cameroun.Les gages de réussite de cesoutils sont assis:- pour ce qui est du dispositifpilote d'appui à lamodernisation de l'outil deproduction par le crédit-bail, surle fait que la gestion duditdispositif a été confiée ausecteur privé. De plus, unmécanisme de suivi-évaluation,comportant plusieurs strates, aété mis en place, allant jusqu'àdes audits indépendants;- pour ce qui est deDevHope.com, sur lamodernisation déjà engagéedans le secteur des TICs auCameroun, et l'intérêt de plusen plus croissant de la diasporaau développement économiquede notre pays.

« L’économie camerounaise à fait montre d'une forte résilience, face à une conjoncture internationale incertaine »

Mr Dieudonné Bondoma Yokono, Directeur Général de l'Economie et de la Programmation des Investissements Publics

...il nous faudra toujours

innover, dans une démarche

partenariat entre le secteur

public et le secteur privé,

pour identifier les outils

idoines...

«

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BlOC NOTES

6 LA LETTRE ECONOMIQUE DU CAMEROUN - N°0016 de JANVIER - FEVRIER 2013

ECONOMIESecteur privé : Le gouvernement lance le crédit-bail pour

soutenir la compétitivité des entreprises.

Cinq milliards de Francs CFA, c’est le montant global des quatreconventions signées le jeudi 15 novembre 2012 à Yaoundé, entrele gouvernement camerounais représenté par le Ministre del’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire(Minepat), M. Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, et le Ministredes Finances M. Alamine Ousmane MEY d’une part, et l’Associa-tion Camerounaise de Crédit-bail (CAMLEASE), représentée parson président M. Pierre KAM et trois institutions bancaires dontla Société Générale des Banques du Cameroun, Alios-Finance etAfrica Leasing Company d’autre part. Ladite cérémonie a servi de cadre au lancement officiel du dis-positif pilote d’appui à la modernisation de l’outil de productionpar le crédit-bail. L’objectif était d’apporter à travers le crédit-bail, une solution de financement et de modernisation des équi-pements de production, contrainte majeure au développementdes PME et PMI camerounaises. Ce dispositif permettra decontribuer à l’accélération de la croissance par la réduction duchômage et du sous-emploi en milieu jeune.Le gouvernement a invité tous les acteurs (PME/PMI, institutionsbancaires…) à faire corps pour la réussite de cet outil de finance-ment, auquel vont bientôt s’adjoindre les structures telles que labanque agricole, la banque des PME et le fonds de garantie pourles PME.

Le crédit bail : qui, comment et où ?a) Critères de sélection.Pour être éligible, les porteurs de projet doivent être promoteurd’une PME/PMI :-exerçant dans le secteur formel ;-ayant un capital social détenu en majorité par les nationaux ;-exerçant dans l’un des secteurs suivants : bois, agriculture,coton, textile, confection, pêche, élevage, mines, industrie et tou-risme retenus par le gouvernement comme prioritaires pour lacroissance et l’emploi;-présenter des projets ayant une rentabilité avérée et justifiantd’au moins l’une des conditions suivantes(i) la mise en œuvred’un processus de transformation, (ii) un fort potentiel de créa-tion d’emplois en faveur des jeunes, (iii) une contribution dansle cadre de la sous-traitance à la mise en œuvre des grands pro-jets structurants.b) Modalités des crédits octroyés.- les montants des crédits sont compris entre 25 et 250 millionsFCFA;-le taux d’intérêt annuel est inférieur à 10% ;-la durée moyenne des prêts est de 6 ans ;-l’apport personnel du promoteur est d’au plus 15% ;-les crédits accordés prennent uniquement la forme de crédit-bail et dérivés.c) Etablissements financiers partenaires.Les dossiers de candidature (business plan du projet, les piècesclassiques d’obtention de crédit…) peuvent être déposés auprèsdes institutions bancaires suivantes : la Société Générale desBanques du Cameroun, Alios-Finance et Africa Leasing Company.

Appui au secteur privé : Près de 4 milliards de francs CFA en fa-

veur des PME.

Une convention d’assistance pour la mise en œuvre du Pro-gramme d’Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP)pour le Cameroun, a été signée à Yaoundé le 22 octobre 2012,entre le Centre pour le Développement de l’Entreprise (CDE), re-présenté par son Directeur, Monsieur Paul FRIX et le gouverne-ment camerounais, représenté par le Minepat, ordonnateur

national du Fonds Européen pour le Développement (FED), Mon-sieur Emmanuel NGANOU DJOUMESSI et le Ministre des Petiteset Moyennes Entreprises et de l’Economie Sociale et l’Artisanat,Monsieur Laurent Serges ETOUNDI NGOA. Montant de la conven-tion : 3 886 863 400 francs CFA.Cet appui financier vise à développer la compétitivité des PMEcamerounaises par la promotion de sept « clusters » dans les fi-lières et territoires prioritaires. Le CDE est une institution conjointe du groupe des Etats ACP etde l’UE dont l’ambition est d’être « un partenaire de référencepour le développement du secteur privé des pays ACP ».

L’approche KIMO pour le sous-emploi

Le Minepat, Monsieur Emmanuel NGANOU DJOUMESSI a signémardi 30 octobre 2012 à Yaoundé, des conventions de partena-riat avec 5 Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD). Il étaitaccompagné à cette cérémonie par le Ministre de l’Emploi et dela Formation Professionnelle, Monsieur Zachari pérevet et du Mi-nistre du Développement Urbain et de l’Habitat, Monsieur JeanClaude MBWENTCHOU, qui ont exprimé leur satisfaction de voirprendre corps, le projet de réalisation des ouvrages démonstra-tifs de type Hautes Intensités de Main d’œuvre (HIMO).Dans sa phase pilote financée par le Budget d’InvestissementsPublics 2012, les Communautés Urbaines d’Edéa et de Kribi, lesCommunes de Bangangté, de Mbouda et de Sangmélima ont étéretenues pour expérimenter concrètement la technique deconstruction des ouvrages de type HIMO. L’expérience se pour-suivra avec d’autres CTD en vue d’inciter les élus locaux et lesmagistrats municipaux à privilégier cette approche dans leurs in-vestissements.Pour le gouvernement il s’agit selon le Minepat de tout mettreen œuvre à l’effet d’atteindre l’objectif d’intégration de l’ap-proche HIMO à hauteur de 20% dans les programmes d’investis-sements publics. Aussi cette approche a pour avantage lacréation d’emplois peu qualifiés ou non qualifiés, la réalisationdes économies de devises avec des effets directs sur la balancecommerciale, la réduction des coûts de réalisation, le transfertde compétences aux collectivités locales et la distribution des re-venus aux populations locales.

COOPERATION.Des investisseurs Sud-Africains à l’assaut du Cameroun.

Une mission économique Sud-Africaine composée des officielset de plusieurs opérateurs économiques, a séjourné au Came-roun du 30 septembre au 06 octobre 2012. La première rencon-tre entre les parties camerounaise et sud-africaine a donné lieule lundi 1eroctobre 2012, à une cérémonie officielle à Yaoundé aucours de laquelle ont respectivement pris la parole, le Chef de ladélégation sud-africaine, Madame Elizabeth THABETHE, Vice-mi-nistre du commerce et de l’industrie et Monsieur EmmanuelNGANOU DJOUMESSI, Minepat. C’était en présence de plusieursautres membres du gouvernement camerounais.Madame Elizabeth THABETHE a apprécié le potentiel écono-mique du Cameroun qui selon elle, est le plus important de lazone CEMAC. Elle a alors émis le vœu de voir l’Afrique du Sud etle Cameroun parvenir à des accords qui contribueront à l’amé-lioration des conditions de vie des populations.Le Minepat dans son propos de bienvenue, a présenté la plate-forme de développement du Cameroun, qui ambitionne de de-venir un pays émergent à l’horizon 2035, à travers notammentla mise en œuvre des grands projets structurants, l’améliorationnette du climat des affaires… Après Yaoundé, la mission Sud-africaine s’est rendue à Douala,métropole économique et à Kribi. A chaque étape, l’on a assistéà la signature des memoranda d’entente entre les opérateurs

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économiques sud-africains et leurs partenaires camerounais àl’effet de matérialiser les engagements pris de part et d’autredans le cadre de la promotion et de l’intensification des échangesentre Yaoundé et Pretoria.

CAMEROUN-CHINEUn Lycée Technique en vue de l’agriculture de seconde

génération.

Le Minepat a procédé mardi 25 septembre 2012, en compagniede Son Excellence WO RUIDI, Ambassadeur de Chine au Came-roun, à la signature de quatre conventions de coopération dontcelle d’un montant d’environ 6,480 milliards de francs CFA rela-tive au financement du projet de construction et d’équipementdu Lycée Technique Agricole de Yabassi, région du Littoral pour .Selon le Minepat, l’histoire retiendra la contribution importantede la chine visant à doter le Cameroun de son tout premier LycéeTechnique Agricole, qui permettra le passage à une agriculturede seconde génération, celle qui consacre l’autosuffisance ali-mentaire de notre pays, et offrir des opportunités d’emplois.Deux autres lettres d’échange ont été signées par les deux partiespendant ladite cérémonie. L’une, d’un montant d’environ 558,9millions de francs CFA, porte sur la réalisation du projet de coo-pération technique pour la formation des nationaux en mainte-nance des installations du Palais Polyvalent des Sports deYaoundé ; l’autre, d’un montant d’environ 324 millions de francsCFA, est un don relatif à la fourniture des médicaments antipa-ludiques.L’accord de coopération économique et technique constitue unautre don mais sans contrepartie, destiné à la réalisation des pro-jets de coopération techniques communs, d’un montant d’envi-ron 3,8 milliards de francs CFA. Selon l’Ambassadeur de Chine auCameroun, cet Accord de coopération prépare le terrain aux in-vestissements devant bénéficier les financements chinois aucours des trois prochaines années (2013-2015) dans les secteursprioritaires tels que l’infrastructure, l’agriculture, les énergies re-nouvelables et la formation des ressources humaines.

Financements alternatifs de l’économie : le gouvernement

lance la plateforme informatique intégrée « DevHope.com »

Lever des fonds par transfert de service à travers le don affectéet l’achat contributif, auprès des bailleurs de fonds classiques,des citoyens, des entreprises dans le cadre de leur responsabilitésociale. C’est l’objectif de la Plateforme informatique intégrée demobilisation de ressources non génératrices d’endettement Dev-Hope.com qui a été lancée le 22 novembre 2012, à Yaoundé parle gouvernement camerounais représenté par le Ministre del’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire(MINEPAT), Monsieur Emmanuel NGANOU DJOUMESSI. Il s’agirade capter les flux financiers qui circulent aujourd’hui dans di-verses diasporas et les institutions de donation disposées àcontribuer à la réalisation des activités caritatives ou des œuvressociales.DevHope.com permettra aux projets contenus dans le Documentde Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) et dans lesPlans Communaux de Développement (PCD) d’accroitre leurvisibilité et de mobiliser des financements alternatifs etcomplémentaires. C’est un réseau social du développementsolidaire. Les donateurs pourront à travers les 150 fonctionnalitésque présente DevHope.com, référencer les projets d’intérêtgénéral, participer à leurs financements à travers descontributions affectées, suivre interactivement leurs réalisationset recueillir les résultats de leur impact sur les bénéficiairesfinaux.

MISSION dU FMI AU CAMEROUN

De bons points pour l’économie camerounaise

En fin de séjour au Cameroun, et après une semaine de travail,la mission du Fonds monétaire international (FMI) conduite parMario de Zamaroczy, a eu une séance de restitution de ses tra-vaux avec les ministres en charge de l’Economie et des Finances.Le chef de la mission a exprimé sa satisfaction sur la situationéconomique du Cameroun. Face à la presse, il a déclaré que: «…l’année 2012 sera une année satisfaisante du point de vue ma-croéconomique. La croissance va avoisiner probablement les 5%.»il ressort du rapport de la mission que, malgré des perspectivesplutôt bonnes, le Cameroun reste confronté à trois principauxdéfis que sont : la réduction de la pauvreté, l’accélération de lacroissance et une redistribution équitable de la croissance. Dans ce rapport, il n’y figure pas que des points positifs. Aussi,pour conduire victorieusement le projet d’émergence écono-mique, Monsieur Mario de Zamaroczy a recommandé au gou-vernement camerounais d’élargir son plan de développementdes grands projets et d’inviter les investisseurs privés à venir mas-sivement au Cameroun. « …Cela suppose donc que le milieu desaffaires soit renforcé, que le cadre légal soit amélioré, que la gou-vernance soit renforcée, que l’utilisation des ressources pu-bliques soit transparente ». La partie camerounaise a pris notedes recommandations du Fmi.

SECTEUR RURALLancement officiel du Programme Agropoles

Le Ministre Délégué (MINDEL) en charge de la Planificationauprès du Ministre de l’Economie, de la Planification et del’Aménagement du Territoire, Monsieur Yaouba ABDOULAYE, ensa qualité de Président du Comité National d’Orientation et dePilotage (CNOP) du Programme Agropole, a coprésidé avec leMinistre de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales(Minepia), Dr. TAÏGA, la double cérémonie de lancement duProgramme Agropoles et d’inauguration de la chaine d’abattageindustriel de volaille.Située à BOMONO, arrondissement de Dibombari, dans la régiondu Littoral, la société GOLFECH Ltd qui a été inaugurée offre unecapacité de production estimée à 2 000 poulets par heure, soit 2400 000 par an. Ce qui représente le double de la productionactuelle. Le MINDEL a félicité le Dr. Francis KUMFA, promoteurde la société, pour cette initiative ambitieuse qui contribuera àassurer la sécurité alimentaire, approvisionner les industries enmatières premières et à lutter contre le déséquilibre croissant dela balance commerciale du Cameroun.Pour le Minepia, cette cérémonie constitue un événement àportée économique et sociale.En clôturant la cérémonie le Vendredi 07 décembre 2012, leMINDEL a procédé à la signature d’un Cahier de Charges pour lamise en œuvre du mémorandum d’entente entre leGouvernement et le promoteur de la société GOLFECH Ltd,conformément aux dispositions du Manuel de Procédures duProgramme. Sur près de 3 milliards de Francs CFA que devracoûter le projet, 2/3 constitueront l’apport du promoteur et le1/3 restant sera fourni par l’Etat sous forme d’appui.Au terme de sa mise en œuvre, le Programme Agropoles devrapermettre la résorption des déficits de production dans lesfilières végétale, animales, halieutique et forestière ; laproduction d’une importante valeur ajoutée à travers latransformation d’au moins 50 % des productions rurales àl’horizon 2020 ; la création de nombreux emplois stables dans lesecteur rural…

8 LA LETTRE ECONOMIQUE DU CAMEROUN - N°0016 de JANVIER - FEVRIER 2013

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Directeur de publication

NGANOU DJOUMESSI Emmanuel

Conseiller à la rédaction

Yaouba ABDOULAYE

Comité éditorial

Gilbert Didier Edoa, Joseph TEDOU, DieudonnéBONDOMA YOKONO, Blaise ESSOMBA NGOULA,Janvier OUM OLOMA

directeur de la Rédaction

Christian ABOLO MBITA

Rédacteur en Chef Jean ATANGANA

Secrétariat de RédactionEmmanuel YENGA

Secrétariat techniqueEngelbert MBOA

RédactionJean ATANGANA, Emmanuel YENGA, Engelbert MBOA,Augustine NGO NYUNG KANNA, Anne LyselotteKOANKO, ABONDO Adonis, MBOU’OU Jocelyne Marthe.

La LEC est disponible en versions électronique et imprimée

La lettre Economique du Cameroun

est une publication bimestrielle du Ministère del’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du

Territoire du Cameroun (MINEPAT)

B.P. : 660 Yaoundé / CamerounTél : (+237) 22 22 09 22 - Fax : (+237) 22 23 65 07

La mise en œuvre de la politique des grandes Réalisa-tions impulsée par le Chef de l’Etat, Son Excellence

Paul BIYA conduit à la diversification des modes de com-mande publique dans l’exécution des grands projetsd’infrastructures et d’équipements de service public.

A cet effet, il convient de rappeler aux investisseurs pri-vés, nationaux et internationaux, que le recours auxpartenariats public-privé, notamment de type Build-Operate-Transfer (B.O.T), est une option fondamentaleprise par le gouvernement, comme mode de réalisationdes grands projets d’infrastructures et d’équipementsde service public.

Dans cette optique, le Gouvernement a :- Mis en place un cadre légal et réglementaire spécifique ;

-Institué un Organisme Expert, le Conseil d’Appui à laRéalisation des Contrats de Partenariat, (CARPA), dont la mission est d’apporter assistance à tous les acteurs impliqués dans les partenariats public-privé.

-Institué un outil d’analyse économique et financière comparative des grands projets : le Comparateur du Service Public, (CSP-MINEPAT) ;-Enfin, un Memorandum of Understanding (MoU) type a été élaboré.

Dans le cadre de l’exercice budgétaire 2013, le Gouver-nement présente aux investisseurs privés nationaux etinternationaux les projets ci-après à exécuter en par-tenariat public-privé.Il s’agit de :

Domaine des transports

- Port en eau profonde de Kribi (Terminaux spécialisés);

- Chemin de fer Douala-Limbe (70km) ;- Tramway à Douala ;- Autoroute Edéa-Kribi-Lolabé (120km).

Domaine du Développement Urbain

a) Logements universitaires-Université d’Etat- Construction d’une cité universitaire d’une capacité

de 2500 lits au campus de Yaoundé 2 ;- Construction d’une cité universitaire d’une capacitéde 2500 lits au campus de Dschang ; - Construction d’une cité universitaire d’une capacitéde2500 lits au campus de Bamenda ; - Construction d’une cité universitaire d’une capacitéde 2500 lits au campus de Maroua.b) Logements sociaux- Construction de 5000 logements sociaux à Yaoundé ;- Construction de 5000 logements sociaux à Douala.

Domaine de l’Energie

- Centrale éolienne des monts Bamboutos ;- Aménagements hydroélectrique sur la Bini à Warak ;- Aménagement hydroélectrique de Njock sur le Nyong;- Aménagement hydroélectrique de Menchum.

Domaine de la conservation des produits alimentaires

- Construction d’un magasin de stockage des produitsalimentaires à Yaoundé ;- Construction d’un magasin de stockage des produitsalimentaires à Foumbot ;- Construction d’un magasin de stockage des produitsalimentaires à Mbouda ;- Construction d’un magasin de stockage des produitsalimentaires à Mvangan.

Les Administrations sectorielles sont invitées à se rap-procher du Conseil d’Appui à la Réalisation des Contratsde Partenariat (CARPA).

Les investisseurs intéressés peuvent consulter les

évaluations préalables en ligne au

www.ppp-cameroun.com ou se rapprocher du

CARPA, situé au quartier Hippodrome, immeuble

SAAR, BP : 33745 - Yaoundé. Tél. : 22 23 92 92/

Fax : 22 23 92 78

Le Ministre de l’Economie, de la Planification etde l’Aménagement du TerritoireNGANOU DJOUMESSI Emmanuel

COMMUNIQUE N°001/CAB/MINEPAT DU 07 JAN 2013

Relatif aux Contrats de Partenariat dans la réalisation de grands projets d’infrastructures et d’équipements de service public

9 LA LETTRE ECONOMIQUE DU CAMEROUN - N°0016 de JANVIER - FEVRIER 2013

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Ministère de la Promotionde la Femme et de la FamilleJ’ai l’honneur d’accuser bonneréception des cinq exem-plaires du N°0014 de la « LaLettre Economique du Came-roun », magazine bimestrieldu Ministère de l’Economie,de la Planification et de l’Amé-nagement du Territoire, quevous avez bien voulu me fairetenir. Je saisis cette occasionpour vous demander de bienvouloir transmettre mes vifsencouragements à l’équipe derédaction pour le choix des su-jets et la pertinence des ana-lyses qui assurément,édifieront les femmes et fa-milles camerounaises, en ma-tière énergétique et deformalités de création d’entre-prises dans notre pays .

Le Ministre de la Promotionde la Femme et Famille

Mme ABENA ONDOA NéeOBAMA Marie Thérèse

Ministère du Travail Et de la Sécurité SocialeJ’ai l’honneur d’accuser bonne ré-ception de l’exemplaire du maga-zine bimestriel « La LettreEconomique du Cameroun » édi-tion N°0014 de juillet-Août 2012. Yfaisant suite, Je tiens à vous adressermes sincères félicitations pour laqualité de votre publication, ainsique pour la pertinence des thèmesqui y sont abordés. Recevez Mon-sieur le Ministre, tous mes remercie-ments pour cette sollicitude.

Le Secrétaire GénéralJean Baptiste BASKOUDA

Ministère des Travaux PublicsJ’accuse bonne réception du quatorzième numéro dumagazine « La Lettre Economique du Cameroun » quej’ai lue avec beaucoup d’intérêt. Tout en vous remer-ciant pour cette marque de considération, j’adresse mesencouragements à toute l’équipe de rédaction de cemagazine pour la qualité et la diversité des sujets qui ysont abordés.

Le Ministre des Travaux PublicsAMBA SALLA Patrice

Rassemblement démocratique du peuple camerounaisJ’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre citée enréférence, relative à l’objet susvisé que vous avez bienvoulu m’adresser et vous félicite pour cette initiative quipermet aux citoyens d’être édifiés sur les activités de cetimportant département ministériel à l’heure de GrandesRéalisations. Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’ex-pression de ma considération distinguée.

Le Secrétaire General du Comite CentralJean NKUETE

Société Nationale des HydrocarburesJ’accuse réception de la « La Lettre Economique du Cameroun » n°15 que vous avez bienvoulu me faire tenir en cinq exemplaires, et dont le contenu fourni entre autres, des élémentspour mieux appréhender la mise en œuvre du Programme Agropoles initié par le gouverne-ment. Je voudrais féliciter l’équipe rédactionnelle pour ses efforts en vue d’informer l’opinionsur la marche de notre économie. En vous remerciant pour cette marque d’attention, je vousprie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.

L’Administrateur-Directeur Général,Adolphe MOUDIKI

COUrrIEr DES lECTEUrSLa rédaction de la Lettre Economique du Cameroun remercie leslecteurs de plus en plus nombreux qui nous retournent leursimpressions de lecture. Certaines de ces correspondances sont icireproduites pour l’intérêt qu’elles présentent et que nous sommes endevoir de partager avec le club des lecteurs de la LEC. Bonne lecture.

UNE MaQUETTE DE l’aUTOrOUTE DOUala-YaOUNDé

e tracé partira du PK0 à Nkolenkoumou ( Nkolbisson) et traversera lesdépartements de la (Lékié, Mefou-et-Akono et Nyong-et-Kelle). Lespremières bornes ont été posées le 11 décembre 2012 à partir du PK0

en présence du constructeur chinois, First Highway Engeneering Company. Lelancement des travaux concernera, le premier tronçon de l'infrastructure, longde 100 kilomètres sur un total de 196 pour un montant de 241,5 milliards FCFA.Bidirectionnelle, elle comportera 4 voies de 3,75 mètres chacune et permettrades vitesses de l'ordre de 110 kilomètres/heure.

L

Le premier coup de pioche sera donnéau cours du premier trimestre 2013