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N° 64 Bulletin trimestriel Décembre 2010

Editorial

Et le Verbe s’est fait chair. Il a habité parmi nous.

La Parole de Dieu devient Humus, humain, Adam. Quelle merveille pour Dieu ! Quelle

merveille pour l’humanité !

Chaque fois que, après l’Evangile, nous acclamons la Parole de Dieu,

c’est le Fils, c’est le Verbe que nous acclamons. Alléluia !

Au milieu des ténèbres appa-raît la Lumière qui va donner l’espérance à l’humanité.

2000 ans après nous avons toujours besoin de cette lumière pour venir nous gui-der à travers toutes les turpitudes du monde.

Un journal titrait, il y a peu, les belges sont de plus en plus riches.

Bureau de dépôt : ROCHEFORT

Belgique- België P.P.

5580 Rochefort 6/71397

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Non ! Quelques belges sont de plus en plus riches mais beaucoup connaissent toujours plus la misère, la nuit noire de la pauvreté.

Une jeune camerounaise me disait : « tant pis, c’est la vie… On n’y peut rien ! Qu’est-ce que vous en pensez, vous Monsieur ?»

Ce que j’en pense ? « Nous devons être les bras du Christ au milieu de nos frères. C’est à nous de porter la lumière de l’Évangile autour de nous. »

Que cette nouvelle année nous inonde de Lumière !

Jacques DELCOURT1

Recherche

Cherchez bien ! Vous avez certainement, ami diacre, une photo qui vous montre dans votre milieu de travail, dans une activité de service.

N’auriez-vous pas la gentillesse de nous la transmettre pour illustrer le site www.diacresnamur.net ou certains Diaco-namur ? Nous le ferons dans le respect de la loi en matière de droit à l’image. Rassurez-vous !

Pourquoi ces photos ? Simplement pour montrer (un petit dessin vaut toujours mieux qu’un long discours) la diaconie du diacre (Les photos « papier » vous seront renvoyées dans les délais les plus brefs).

Diaconamur – route de Durbuy 40 – 6940 DURBUY

jacques.delcourt@gmail.com

1 http://kakaluigi.unblog.fr/2008/12/page/4/ pour l’image de la page 1

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Une homélie pour la Sainte Cécile

Notre confrère Guy Kaisin nous envoie une homélie qu’il a composée à l’occasion de la Sainte Cécile, patronne des musi-ciens…

Sainte Cécile 2009

« Un saint triste est un triste saint, dit-on, cela je le savais mais ce que j'ignorais, c'est que certaine sainte pouvait se révé-ler espiègle, et une espièglerie qui nous vient du ciel: c'est un beau cadeau. Pour remercier la chorale pour les services qu'elle rend à notre communauté il avait été décidé qu'à l'occasion de la fête de la sainte Cécile, Philippe, Pierre et moi nous concélébrerions cette eucharistie et que comme ancien de la chorale, j'assurerais l'homélie. Au lendemain de cette décision, je vais relever mon courrier et je trouve dans ma boîte aux lettres une enveloppe; pas d'adresse, pas de timbre avec seulement ces quelques mots: chorale Cantarsi aux bons soins de Guy Kaisin. Je vous donne lecture de cette lettre adressée à la chorale mais qui peut aussi s'adresser à chacun d'entre-nous.

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Chers choristes,

Je m'appelle Cécile et au fond des catacombes, je chan-tais pour Dieu dans mon cœur. Ces chansons de mon cœur dans les caves romaines ont fait de moi votre patronne et je passe mon CIEL à chanter pour le Seigneur et pour les autres mais vous en êtes les privilégiés.

Mon plus cher souhait, c'est que vous passiez votre TERRE à chanter pour Dieu et pour vos frères: c'est là, je crois la clef du Paradis, du moins ce le fut pour moi.

Faire sonner l'orgue, faire chanter ses cordes vocales pour le service de Dieu et de nos communautés: quel merveilleux cadeau.

Cadeau que ce DO qui fait dorloter, dorer, docile et donner.

Cadeau que ce RE qui fait résurrection, réchauffer, régaler, ré-compense et rayon de soleil.

Cadeau que ce MI qui fait miracle, mieux, mission et miséri-corde.

Cadeau que ce FA qui fait famille, faveur, farandole et face-à-face.

Cadeau que ce SOL qui fait solidarité, solide, soleil et bien sûr solfège.

Cadeau que ce LA qui fait largesse, labeur et l'amour.

Cadeau que ce SI qui fait signe, sitôt dit, sitôt fait, silence ... pendant les répétitions, c'est sainte Cécile qui l'écrit!! Je n'y suis pour rien !

Cadeau que toute cette gamme qui engendre la musique et qui vous rassemble dans la joie à chaque répétition et chaque dimanche.

Je m'appelle Cécile, et au ciel, je vous l'assure, ça fait mal d'entendre les fausses notes de l'orgueil et la cacophonie de l'égoïsme; ça fait mal de voir tous ces cœurs désaccordés, toutes ces partitions inachevées de la fidélité, ces symphonies

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familiales déchirées; ça fait mal d'entendre ces mélodies frater-nelles abîmées par l'argent, ces sonates de la tendresse qui ne sonnent plus du tout ou alors si mal, ces inimitables duos qui se transforment en pitoyables solos; ça fait mal de voir ces notes humaines qui refusent de prendre place sur la portée de cette partition pourtant si belle de la fraternité.

Profitez de cette fête qui vous rassemble en mon honneur pour dépoussiérer les partitions de vos engagements dans l'Eglise et de vos idéaux et rejouez-les déjà ensemble; gardez surtout le bon ton de la fraternité qui vous unit; enrichissez sans cesse le répertoire de l'amitié; répétez souvent l'hymne de la fidélité, la mélodie de l'espérance et surtout n'égarez jamais le chant de la générosité.

N'oubliez jamais que seuls, la foi, l'espérance et l'amour font chanter dans les cœurs les mélodies les plus belles: celles que beaucoup voudraient entendre et n'entendent pas, celles que beaucoup voudraient chanter et ne le peuvent pas ou ne le peuvent plus.

Regardez autour de vous: beaucoup attendent vos mélo-dies évangéliques; alors en plus de vos partitions, n'oubliez pas de reprendre souvent l'Evangile, car c'est le solfège du cœur.

Votre sœur Cécile»

Via Guy Kaisin

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Des hommes et des dieux.

« Et dans ce ciné-ma, moi qui ne vais ja-mais à la messe, pen-dant deux heures j’ai prié. »

1

Voilà ce qu’écrit un internaute après une très longue critique du film.

J’ai eu le même sentiment : ce film, n’est pas un film, c’est une longue prière.

Pendant deux heures, nous partageons le drame de ces moines tiraillés entre la fuite et le fait de rester au péril de

leurs vies.

Je trouve ce film d’une beauté ineffable. Comment décrire ces silences qui marquent bien des scènes ? La psalmodie de la liturgie des Heures, fil rouge de cette œuvre. Ces gros plans des visages. Ces rires. Ces pleurs. Ces doutes. Ces prières. Ces angoisses. Encore ces questions. Ces questions. Ces dia-logues brefs et profonds. Ces images.

Voyez ces Hommes au service des hommes (de l’humanité) de la région dans laquelle ils ont été ensemencés.

1 http://culturevisuelle.org/visionaute/archives/58

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Ce vieux moine médecin qui fait des miracles avec rien. Cet autre qui donne vie à un sol stéril…

Oui, ils sont de vrais moines trappistes dans leur Trappe ! Oui, ils sont entés sur la communauté villageoise avec laquelle ils partagent le quotidien.

Voyez ces Hommes au service de Dieu, plongés dans la prière, le travail, le silence.

Quel film atypique ! Alors que le bruit tonitruant, les logor-rhées sans fin, la violence omniprésente avec le sexe, évidem-ment … sont le lot des « toiles » cinématographiques.

Ici on a affaire à un OFNI1. Il faut peut-être se préparer ou

être préparé pour le pénétrer au mieux. Ceux qui fréquentent des monastères comme Orval auront une longueur d’avance sur ceux qui ne connaissent rien au monde monastique.

Allez voir ce chef d’œuvre diaconal (oui, j’ose) et vous vi-vrez un grand moment de méditation.

Jacques DELCOURT2

1 OFNI : Objet Filmé Non Identifiable 2Image de http://www.lexpress.fr/culture/cinema/des-hommes-et-des-dieux_912694.html

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Nouvelles

Etienne Sépulchre vous salue tous. Il vit mainte-nant dans une résidence pour les personnes plus âgées à Bruxelles. Il est bien marri de ne plus pouvoir venir rencontrer les confrères.

On peut légitimement penser que la communauté diaconale va… (bien ou mal). Oserais-je l’adage « pas de nouvelles, bonnes nouvelles » ? Il faut être lucide : d’un côté, lors de rassemble-ment comme à Hastière, nous sommes vraiment contents de voir la vivacité d’une partie du groupe des diacres et de leurs familles. Mon Doyen s’en extasiait dimanche dernier en lisant Diaconamur et en admirant les photos de notre rassemble-ment. D’un autre côté, bon nombre de nos confrères sont bloqués par la maladie, l’âge, le handicap ! Et nous voulons leur dire combien leurs présences physiques nous manquent mais qu’ils sachent que nous sommes de tout cœur en union avec eux ! Quant aux autres, nous les saluons également…

Cambodge : Mgr Olivier Schmitthaeusler [est nommé] vicaire aposto-lique de Phnom-Penh. Voi-là le titre d’une dépêche de l’agence Zenith. Mon-seigneur est d’origine strasbourgeoise et son pa-papa était (est ?) diacre. « Bon sang, ne saurait mentir ». 1/10/10

Bienvenue à Eléanore qui vient de voir le jour et qui rend ainsi Michel Libert et Véronique grands-

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parents. Bienvenue au club1 ! « Un enfant nous

est donné, alleluia ! »

Dans le diocèse de Liège des décisions ont été prises pour les funérailles vu le manque récur-rents de prêtres. A lire cet extrait

2 :

Les funérailles sans eucharistie pourront être pré-sidées par un diacre ou être conduites par deux laïcs, mandatés et formés pour ce service. Cette disposition ne diminue en rien la place du curé, ou des autres prêtres, dans la pastorale du deuil ; elle lui donnera de nouvelles formes. Le curé sera toujours membre de «l’équipe funérailles».

3

Le 11 décembre, pendant le temps de l’Avent, nous étions 7 diacres, 7 candidats, 4 épouses, 2 doyens pour notre temps de ressourcement précédant Noël. M. l’Abbé P. Roger (c’est un des doyens) nous a

aidés à lire les signes des temps où le Christ, Verbe qui se fait chair, peut être présent dans le monde d’aujourd’hui.

1 … et mon petit doigt me dit que le club des grands-pères diacres ou des petits-enfants de diacre n’est pas prêt de fermer ses portes. On pré-voit encore de nouveaux membres. Chuuuut… 2 cf. Lumen Gentium sur les diacres [29]:… de présider aux rites fu-nèbres et à la sépulture. 3http://liege.diocese.be/Default.asp?X=CA4C3C7B4175766207080210747465070A0513757

76102090910647E7A67667562610C02010C137F7208030201107E7207080345

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Diaconie : Le Lavoir de la Lesse

Dans notre série consacrée aux “services”, tournons-nous vers les CPAS. Ceux-ci remplissent indubitablement un rôle im-portant : soutien aux personnes précarisées, fourniture de lo-gement sociaux, aides financières, médiation de dettes, etc. De plus, dans un nombre croissant de communes ont été créés des services d’insertion sociale qui permettent à des personnes qui n’ont pas ou peu eu d’emploi d’apprendre à travailler.

Comme exemple, voici le Lavoir de la Lesse à Rochefort , qui assure un travail de buanderie et d’entretien de locaux qui met des femmes au travail. Pour les hommes, l’atelier mainte-nance, s’occupe de l’entretien et de la rénovation des bâti-ments.

Dans le cadre du Lavoir de la Lesse, le CPAS assure le droit à l’intégration sociale sous la forme du revenu d’intégration (minimex) assorti éventuellement d’une mise au travail. En outre, ce service d’accompagnement professionnel propose un stage de 3 mois à un an aux femmes, jeunes ou moins jeunes, qui n’ont généralement jamais travaillé. Si celui-ci est positif, leur est éventuellement offert le statut d’Art 60 qui les engage dans ce travail d’entretien pour de un à deux ans. Ensuite, les candidates sont susceptibles d’entrer dans le marché du travail.

À Rochefort, ce service a débuté en 2003. La buanderie lavait, repassait et raccommodait le linge des 25 lits de l’ancienne Maison de retraite, assurait l’entretien les bureaux du CPAS ainsi qu’occasionnellement les logements accueillant des réfugiés.

En 2004, le service s’est ouvert à tout le public de Roche-fort moyennant un prix proportionnel aux revenus du client. Prise et remise du linge à domicile si souhaité.

2008 voit le déménagement dans de nouveaux locaux rue de la Wamme à Jemelle. Le CPAS décroche le marché d’entretien du linge de la nouvelle résidence du Préhyr (120 lits) ainsi que l’entretien des surfaces. L’entretien du linge est assu-

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ré par 2 temps plein, 2 mi-temps et 3 personnes Art 60 tandis que l’entretien des surfaces occupe 1temps plein, 8 mi-temps et deux Art 60 tandis que. N’oublions pas que l’objectif premier est la formation au travail. Aussi, le rôle de la responsable, Mme Isabelle DUFOING, est de former ce personnel très fluctuant.

En juillet, adhésion à l’Initiative du Développement de l’Emploi dans le secteur des Services de proximité à finalité So-ciale (IDESS) de la Région wallonne. Ceci a imposé de nou-velles contraintes qui ont obligé à réduire la clientèle publique à maximum 20 % de personnes non précarisées.

Aujourd’hui, la buanderie traite 1.300 kg de linge par se-maine. En raison de la charge de travail, le service n’accepte actuellement plus de nouveaux clients.

Jacques DESSAUCY

Pour vous distraire et vous instruire.

Jacques DELCOURT

Il est intéressant de connaître ses origines, de savoir d’où on vient, de qui on vient, de savoir que nous sommes au bout d’une grande lignée. La généalogie y apporte une solide ré-ponse mais l’étude de la patronymie n’est pas à rejeter. C’est aussi cela une approche de la communion des saints.

Pour faire simple, nous écrirons que nos patronymes vien-nent d’un prénom, d’un lieu, d’un métier ou, alors, de tout autre chose (surnom, par exemple).

Benoît : dans tes ancêtres, il y avait, tout simplement, quelqu’un qui se prénommait Benoît ;

Boucher : décidément, on commence fort ! Tu ne l’aurais ja-mais deviné mais ton nom de famille désigne un métier : devine lequel !

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Boulanger : hum ! Facile ! Un lointain aïeul travaillait dans la boulange

Bourlard : pourrait provenir du wallon liégeois ; boûlå, enjeu, somme d’argent mise en jeu. A partir de là on peut imaginer bien des hypothèses : peut-être s’agissait-il là de celui qui s’occupait de récolter l’argent des paris, des jeux ?

Boutez : (courageux ???) Je n’ai pas trouvé l’explication cer-taine mais … je cherche.

Braconnier : et bien, non ! Ce n’est pas ce que vous croyez (voilà pourquoi, il convient de vérifier chaque nom, même quand cela semble évident). Pol avait un an-cêtre qui était veneur, valet de chiens qui conduit des braques

1.

Brand : celui qui fabriquait ou qui maniait des épées. Cu-rieux, n’est-ce pas Jean-Louis.

Caise : André remonte dans ton passé et tu trouveras quelqu’un qui se prénommait « Nicaise ».

Charrue : désignait un agriculteur, un cultivateur. C’était un surnom.

Chavet : Marc, mes dictionnaires disent que cela pourrait provenir de « chauve » ou désignerait un « mauvais ouvrier ».

Suite au prochain numéro…

L'étymologie des noms de famille vous est proposée à partir des ouvrages suivants: + Dictionnaire étymologique des noms de famille (MT Morlet) - France Loisirs -1991 + Les noms de famille et leurs secrets (JL Beaucarnot) - Laffont. – 1988 + Dictionnaire des noms de famille en Belgique romane et dans les régions limi-

trophes (Jules Herbillon, Jean Germain) - Crédit communal. 1996

1 Braque : chien de chasse à poil ras et à oreilles pendantes; très

bon chien d'arrêt.

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Intentions de prières

Un confrère nous demande de prier pour une fa-mille d'amis qui est victime de conflits très violents entre les enfants. En cause, drogue, alcool. Nous prions pour toutes ces familles, ces per-sonnes qui vivent la souffrance et la douleur dans leurs relations.

Herman ! Nos prières se tournent vers le Dieu de tendresse, vers le Père pour toi, notre frère qui vis des moments ô combien difficiles. Qu’Il soit à tes côtés comme un Papa et une Maman qui accom-pagnent leur enfant, lui tiennent la main et l’embrassent discrètement.

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Dessins (suite)

Dans le dernier numéro nous nous faisions l’écho de « 1500 dessins pour la catéchèse et la liturgie » de Marie-Jeanne Hanquet à qui je faisais remarquer par email qu’il n’y avait pas de dessins avec des diacres. Je lui lançai le défi de m’en produire un ou deux pour cette fin (début) d’année.

C’est chose faite ! M. J. Hanquet, dame très charmante, nous envoie ces deux dessins originaux :

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Diaconie : en montagne avec le Seigneur

Willem, candidat, nous propose une activité pour les va-cances qui ne sont pas un moment où l’on range dans le tiroir notre état de Serviteur…

Jonas-montagne, c’est 6 jours de vacances avec le Sei-gneur. La 5ème édition de ce séjour fantastique se déroulera cet été en Suisse, dans le petit village pittoresque de Grimentz..

Pour la 4ème édition, [l’an dernier] 83 personnes – fa-milles, célibataires, laïcs ou religieux, enfants, jeunes et moins jeunes … - s’étaient retrouvées dans un grand chalet pour vivre un temps de détente, de partage, de solidarité et de prière. Moment fort d’arrêt et de retour aux sources pour rompre le train de vie quotidien, trop souvent accéléré, agité ou même parfois banal. Moment fort aussi pour retrouver la joie de la ren-contre vraie, avec soi-même, avec ses proches, avec d’autres et avec Dieu. Bref, un nouveau souffle à prendre pour pour-suivre son chemin de vie … donc de vraies « VACANCES ».

La plupart du temps, les matinées sont consacrées à un temps d’écoute et d’approfondissement de l’Evangile : moment de prière personnelle et de partages en petits groupes. Les en-fants sont pris en charge par des animateurs selon leur âge et vivent également un moment fort de découverte et d’approfondissement de la foi.

Nous profitons des après-midi pour faire de belles balades en montagne, tous ensemble, en respectant le rythme de cha-cun. Pourquoi la montagne ? Parce qu’elle nous rappelle que nous sommes tout petits devant la grandeur de la Création. Parce qu’elle nous invite à nous dépasser, à surmonter la diffi-culté. Parce que le paysage est tellement grandiose qu’il est source d’émerveillement.

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La cuisine se fait sur place. Nous avons la grande chance d’avoir un foyer de l’Arche de Jean Vanier qui nous accompagne et gère l’intendance pour tout le groupe.

Vous êtes tentés de vivre cette expérience avec nous ? Jonas-montagne 2011 aura lieu du 6 au 13 août à Gri-mentz en Suisse.

Pour tout renseignement, contactez le secrétariat Esdac – 010/81.51.02 – secretariat@esdac.be

Willem Kuypers

Merci à Marcel et à Charles pour leurs articles qu’ils liront dans de prochains numéros.

Appel est lancé à d’autres lecteurs qui voudraient se muer en rédacteurs pour nous partager des expériences diaconales.

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Test des Trois Passoires

Xavier nous envoie ce fameux texte à méditer…

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse.

Quelqu'un vint, un jour, trouver le grand philosophe et lui dit :

- Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?

- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.

- Les trois passoires?

- Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de fil-trer ce que l'on aimerait dire.

C'est ce que j'appelle le test des trois passoires.

La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?

- Non.. J'en ai seulement entendu parler...

- Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Es-sayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté.

Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

- Ah non ! Au contraire.

- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mau-vaises choses sur lui et tu n'es même pas certain qu'elles soient vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?

- Non.. Pas vraiment.

- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?

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Formations

1. Les samedis de Rochefort

Pour les candidats, les (futurs) assistantes, les catéchistes pour tous ceux qui veulent découvrir la foi par l’intelligence, pour les diacres qui désirent revoir certaines « matières », …

Second semestre 1ère année

Matin Révélation et raison Thierry Tilquin

Après-midi Exégèse des évangiles sy-noptiques

Patrick Graas 2ème-3ème années

Matin Révélation et raison ( 3èmes)

Thierry Tilquin Introduction à la morale

évangélique ( 2èmes)

Michel Vincent Après-midi Introduction à l’Ancien Tes-

tament Elena di Pede

Cours : 5 et 19 février ; 5 et 19 mars ; 2, 16 et 30 avril ; 14 mai

Remise des travaux du second semestre : au plus tard, le 21 mai

Bilan du semestre avec les étudiants : samedi 28 mai

Rencontre des candidats avec le conseil diaconal: 18 juin

Contact : Monsieur l’abbé Jules SOLOT : 084 21 22 77

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2. Formation permanente :

15 janvier 2011 et 29 janvier 2011

De « Rerum Novarum » de Léon XIII au XIXème siècle à « Ca-ritas in Veritate » de notre contemporain Benoît XIV la DOCTINE

SOCIALE a une place importante dans le chef de nos souverains pontifes en particulier mais de toute notre Église en général. Il est vrai que ceci ne fait pas la une des media, dommage parce que c’est fondamentale dans la vie du baptisé.

Nous les diacres nous ne pouvons pas rester insensibles à la grandeur de l’Homme dans tout ce qu’il vit et en particulier à son travail, ses conditions de vie. C’est ontologiquement lié à notre mis-sion.

C’est de tout cela que M. Callens, expert en la matière, vien-dra nous entretenir lors de ces journées de formation.

Vous recevrez, dans les jours prochains, les détails concrets.

J. Delcourt.

Vocations

Il y a encore des dépliants présentant le diaconat permanent chez Jules Solot.

N’hésitez pas à lui en demander pour en déposer dans votre église, votre sanc-tuaire préféré, l’abbaye ou le monastère que vous fréquentez régulièrement.

La vocation au diaconat et/où l’interpellation passent par des moyens bien concrets comme celui-là.

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Agenda :

Prenez votre agenda ou votre calendrier ou votre notebook ou tout ce que vous voulez pour noter les rendez-vous sui-vants :

Journée de ressourcement 26 mars 2011 Assemblée générale samedi 25 juin 2011 Retraite du 18 au 21 août.

Nous serions heureux de vous voir nombreux à ces activi-tés de la communauté diaconale, de bloquer ces jours-la !

Un de nos con-frères, pompier (Vincent Jacques) en pleine ac-tion.

Comité de rédaction Jacques DESSAUCY, Jules SOLOT & Jacques DELCOURT Editeur responsable : Jacques DELCOURT Abonnement d’un an (4 numéros) : 8 € à verser au compte n° 068-0809430-89 de la communauté diaconale de Namur Chaussée de Waterloo, 287, 5002 SAINT-SERVAIS

Editeur responsable : Jacques DELCOURT route de Durbuy 40 6940 BARVAUX 086 32 17 28