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EDITO Le journal du cdH louviéro Éditeur responsable: Michaël Van Hooland, rue Omer Lefèvre, 31 7100 La Louvière Ne pas jeter sur la voie publique Numéro 7 octobre 2007 Voici un an, les électeurs de l’entité louviéroise se prononçaient sur la politique à suivre dans notre cité. Le résultat fut un grand chamboulement, car pour la première fois depuis les élections communales au suffrage universel, soit 80 ans, le parti socialiste perdait sa majorité absolue. La suite de ce scrutin révéla d’autres surprises : l’éviction de Monsieur Taminiaux et l’UDSC (émanation politique de la FGTB de Duferco) réclamant un pacte de majorité avec le Mouvement Réformateur, pour créer une politique plus à gauche (dixit l’UDSC). Un an après la mise en place de la nouvelle majorité, les premières lézardes apparaissent dans l’édifice. La cause ? L’UDSC pense rejoindre l’opposition car il se rend compte (il était temps…) que la majorité actuelle met le cap à droite. Venant d’un leader qui a préféré s’associer avec un parti étiqueté de droite plutôt qu’avec un parti centriste, un tel manque de lucidité confine à la naïveté. Mais cette attitude masque peut être d’autres soucis. Après la déclaration de financement de campagne électorale non rendue (d’où venaient les fonds de l’UDSC, parti créé dans l’urgence ?), ce sont des questions de domiciliation qui furent posées au délégué syndical siégeant au conseil. Une démission de son mandat pour « raisons professionnelles » lui évita de donner des explications embarrassantes. Le terme domiciliation semble faire peur au MR également. S’en suit une démission de conseiller, qui ne sera pas remplacé par le premier suppléant. Ce dernier s’était domicilié à La Louvière peu avant les élections, non élu il changea à nouveau son domicile peu après. C’est ce que révéla la presse, qui joue ici à merveille son rôle de « chien de garde de la démocratie ». En quoi, cela a-t-il de l’importance ? Nous ne pouvons accepter une société qui connaît deux poids et deux mesures. Si on ne peut accepter une fausse domiciliation pour un chômeur, de quel droit devrait-on l’accepter pour un élu politique ? L’égalité de droit et de devoir entre tous les citoyens est le ciment de la démocratie ! Inciter des domiciliations fictives est une triche inacceptable. Quel crédit apporter aux futurs gestionnaires de notre ville, lorsque ceux-ci ont menti aux électeurs dès la ligne de départ? Enfin, nous, humanistes, préférons nous inquiéter pour nos concitoyens : 52 emplois au sein de l’administration communale, dépendants de la politique des grandes villes, sont menacés de disparaître. Ces travailleurs jouent un rôle important dans la vie de notre cité. Pensons ainsi aux éducateurs de rue qui effectuent un travail de fond primordial. Nous soutenons la proposition du ministre Dupont, visant à prolonger les contrats de ces travailleurs en attendant que la crise fédérale et institutionnelle soit réglée. C’est dans l’optique de notre groupe de toujours garder comme priorité essentielle une politique efficace au service de nos concitoyens et ce, dans l’opposition que nous Souper annuel du cdH louviérois ce 10 novembre. Infos et réservations: Jean- Luc Pilaet 0473/ 91 53 59 Un regard sur la majorité…

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Souper annuel du cdH louviérois ce 10 novembre. Infos et réservations: Jean-Luc Pilaet 0473/ 91 53 59. L'Oranger des Loups. Numéro 7 octobre 2007. Le journal du cdH louviérois. EDITO. Un regard sur la majorité…. - PowerPoint PPT Presentation

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EDITO

Le journal du cdH louviérois

Éditeur responsable: Michaël Van Hooland, rue Omer Lefèvre, 31 7100 La Louvière Ne pas jeter sur la voie publique

Numéro 7 octobre 2007

Voici un an, les électeurs de l’entité louviéroise se prononçaient sur la politique à suivre dans notre cité. Le résultat fut un grand chamboulement, car pour la première fois depuis les élections communales au suffrage universel, soit 80 ans, le parti socialiste perdait sa majorité absolue. La suite de ce scrutin révéla d’autres surprises : l’éviction de Monsieur Taminiaux et l’UDSC (émanation politique de la FGTB de Duferco) réclamant un pacte de majorité avec le Mouvement Réformateur, pour créer une politique plus à gauche (dixit l’UDSC).

Un an après la mise en place de la nouvelle majorité, les premières lézardes apparaissent dans l’édifice. La cause ? L’UDSC pense rejoindre l’opposition car il se rend compte (il était temps…) que la majorité actuelle met le cap à droite. Venant d’un leader qui a préféré s’associer avec un parti étiqueté de droite plutôt qu’avec un parti centriste, un tel manque de lucidité confine à la naïveté. Mais cette attitude masque peut être d’autres soucis. Après la déclaration de financement de campagne électorale non rendue (d’où venaient les fonds de l’UDSC, parti créé dans l’urgence ?), ce sont des questions de domiciliation qui furent posées au délégué syndical siégeant au conseil. Une démission de son mandat pour « raisons professionnelles » lui évita de donner des explications embarrassantes.

Le terme domiciliation semble faire peur au MR également. S’en suit une démission de conseiller, qui ne sera pas remplacé par le premier suppléant. Ce dernier s’était domicilié à La Louvière peu avant les élections, non élu il changea à nouveau son domicile peu après. C’est ce que révéla la presse, qui joue ici à merveille son rôle de « chien de garde de la démocratie ». En quoi, cela a-t-il de l’importance ? Nous ne pouvons accepter une société qui connaît deux poids et deux mesures. Si on ne peut accepter une fausse domiciliation pour un chômeur, de quel droit devrait-on l’accepter pour un élu politique ? L’égalité de droit et de devoir entre tous les citoyens est le ciment de la démocratie ! Inciter des domiciliations fictives est une triche inacceptable. Quel crédit apporter aux futurs gestionnaires de notre ville, lorsque ceux-ci ont menti aux électeurs dès la ligne de départ?

Enfin, nous, humanistes, préférons nous inquiéter pour nos concitoyens : 52 emplois au sein de l’administration communale, dépendants de la politique des grandes villes, sont menacés de disparaître. Ces travailleurs jouent un rôle important dans la vie de notre cité. Pensons ainsi aux éducateurs de rue qui effectuent un travail de fond primordial. Nous soutenons la proposition du ministre Dupont, visant à prolonger les contrats de ces travailleurs en attendant que la crise fédérale et institutionnelle soit réglée. C’est dans l’optique de notre groupe de toujours garder comme priorité essentielle une politique efficace au service de nos concitoyens et ce, dans l’opposition que nous menons de façon constructive, ou bien un jour dans la majorité.

Souper annuel du cdH louviérois ce 10 novembre. Infos et réservations: Jean-Luc Pilaet 0473/ 91 53 59

Un regard sur la majorité…

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L’Oranger : Peux-tu te présenter en quelques mots ?ANGELO CIOCE : « Je suis né à Maurage il y a 46 ans et suis fier d’habiter le village des « Baudets ». Ma compagne Françoise et moi avons 4 belles jeunes filles : Vanessa, Alexia, Megan et Marie. Gradué en gestion du personnel, je travaille au Service Chômage de la CSC de Charleroi. Délégué syndical, militant aux ACLI, administrateur à l’ALE de La Louvière et au CERAIC, je suis aussi Conseiller C.P.A.S. depuis janvier 2007 et Conseiller au COMITES (Comité des Italiens à l’Etranger) depuis peu. Après tout ça, pour me détendre culturellement et sportivement, je suis membre de l’association maurageoise « Les Baud’Arts » et je pratique le foot avec les Vétérans de Maurage. J’aime la lecture, la télé, le cinéma, les voyages et m’occuper de ma grande famille. »

L’Oranger : Peux-tu nous parler de ton parcours politique ?A.C. : « A vrai dire, depuis très longtemps, j’ai toujours été intéressé par cette chose que l’on appelle « La Politique ». Mais c’est sous l’impulsion de mon ami Xavier PAPIER, Conseiller Communal PSC à l’époque, que j’ai décidé de mettre le pied à l’étrier en début 2000 et de m’investir encore plus pour les gens de ma Commune. Le social et la politique sont, pour moi, étroitement liés. »

L’Oranger : Pourquoi avoir choisi le cdH ? A.C. : « Tout d’abord parce que j’adhère totalement aux valeurs prônées par le cdH : Solidarité, Fraternité, Générosité, Honnêteté, Equité, Ethique, Responsabilité Civique, Respect de l’Etre Humain, de la Nature, des Institutions, des Valeurs de la Famille, ...Ensuite parce que, chrétien, la force et le soutien que l’on peut puiser dans la Foi m’aident à développer et à défendre ces mêmes valeurs. Servir les autres et non se servir ! Se réaliser en aidant son concitoyen et non à son détriment ! Voilà le message du cdH qui rejoint mes convictions philosophiques et religieuses. »L’Oranger : Parle nous, en quelques mots, de ta fonction de Conseiller C.P.A.S. !A.C. : « Toute personne a droit à l’aide sociale. Celle-ci a pour but de permettre à chacun de mener une vie conforme à la dignité humaine. » (Art.1 de la Loi organique des C.P.A.S.)En gros, mon rôle de Conseiller C.P.A.S. consiste à veiller, à garantir une politique efficace, équitable et transparente au niveau de l’action sociale. J’ai le devoir de gérer au mieux les moyens humains, financiers et infrastructurels dont dispose le CPAS, afin d’offrir les meilleurs services possibles aux Louviéroises et Louviérois. » 

INTERVIEW: Angelo Cioce

(N.D.L.R.: Si vous voulez contacter Angelo Cioce, n’hésitez pas à former le 0496/ 61 06 30)

L’Oranger : Peux-tu nous donner ton sentiment sur l’actuelle équipe cdH de La Louvière ?A.C. : « Sincèrement, je trouve que l’on forme une super-chouette équipe. Les réunions de notre section sont pour moi de véritables lieux d’échanges où règne un réel esprit d’amitié, de respect et de tolérance. Chacun y trouve sa place et peut assumer, en interne et/ou en externe, en fonction de ses compétences et/ou sensibilités, des responsabilités qui influent sur la vie de notre Commune.Pour nous, contrairement à d’autres, l’Ethique est une valeur du quotidien et non uniquement un argument électoral. »

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Un petit coup d’œil sur Maurage et Boussoit… L’ aperçu de la situation dans ces deux villages de l’entité louviéroise brossé par trois représentants cdH y habitant.

Traversé par la Haine, Maurage est un village de +/- 4500 habitants, que l’on surnomme les Baudets, et d’une superficie de 609 hectares, situé à la croisée de trois entités (La Louvière, Binche et Le Roeulx) et à proximité de Mons ; situation géographique qui peut certes présenter des avantages, mais également des inconvénients. Son église gothique (dont le chœur est roman), rappelle ses origines plus lointaines, attestées par des documents de l’abbaye de Lobbes citant le nom de « Maregium » (« endroit marécageux ») dès 866.

Englobé dans une plus vaste entité, Maurage n’en demeure pas moins un foyer de culture. On connaît bien sûr son carnaval, joyeux et dynamique, mais il ne faut pas oublier sa philharmonie, sa maison de quartier ou encore les Baud’Arts, association interculturelle qui organise de nombreux événements, tels des concerts et activités pour enfants. Enfin, le milieu associatif n’est pas en reste. Témoins de l’immigration importante que connut notre région, alors pôle économique majeur, les ACLI (association chrétienne des travailleurs italiens) ainsi que de nombreuses associations folkloriques italiennes entretiennent le lien culturel entre jeunes générations et patrie d’origine des premiers arrivants : i Trevisani, i Abruzzesi…etc. L’antenne de Saint Vincent de Paul contribue également au dynamisme associatif maurageois. Quant au sport il est bien présent avec le football, le minifoot, le basket, le tennis de table, le karaté, le tai-bo, le VTT, l’équitation… Quelles sont les préoccupations le plus souvent rencontrées dans ce village ? En parlant avec nos concitoyens, les thèmes les plus souvent abordés sont bien sûr l’embellissement du village, la propreté des rues et l’état des voiries. L’entretien des sites maurageois par les autorités communales laisse à désirer : les bords de la Haine constitueraient facilement un lieu de promenades bucoliques où les promeneurs du dimanche pourraient venir flâner. Ce n’est malheureusement pas le cas pour le moment !

Le manque d’infrastructures sportives et autres est souvent cité par nos concitoyens. Pas de salle omnisports, ni de salle pour les jeunes. Ce problème touche également le secteur pourtant criant de l’emploi : pas de décentralisation de services du FOREm malgré le taux de chômage inquiétant qui frappe notre village. Pourquoi ne pas y créer une maison de l’emploi ? Pour l’instant, un demandeur d’emploi doit emprunter le bus durant trois quarts d’heure pour se rendre dans le centre ville où sont organisés des services d’encadrement et de formation adéquats. Le sentiment de sécurité est aussi abordé car faisant parfois défaut. Un débat sur ce sujet devrait être organisé afin de réunir tous les acteurs concernés et trouver des pistes pour y rendre plus de convivialité. De façon plus terre-à-terre, l’actualité est bien évidemment à la saga des casse-vitesse ! Nous parlons ici de ceux situés rue Grande à Boussoit et rue de Boussoit à Maurage. Jusqu’ici, les solutions mises en œuvre par la commune ne sont pas très efficaces et ne suscitent pas une franche adhésion populaire ! Ces derniers ont été mal étudiés et disposés ! Il manque des panneaux indiquant la priorité à certains endroits ; la proximité de carrefours à priorité de droite rend carrément dangereuses certaines chicanes ; le cortège de voitures rend malaisé l’accès ou la sortie de la superette et de la pompe à essence de la rue de Boussoit ; les petits bouchons fréquents provoquent stress et incivilités. Or, pendant ce temps, les rues de Bray et du Roeulx sont souvent empruntées par des chauffards et cela sans réaction des autorités.

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Nous terminerons finalement par les logements sociaux, dont la gestion laissent perplexes bon nombre de citoyens. Plusieurs maisons de cité restent inhabitées ou bien sont délabrées malgré la demande importante que connaît ce secteur. Les petites réparations doivent trop souvent attendre bien longtemps (certains locataires patientent depuis 5 ans !). Enfin, le mécontentement est généralisé quant à la qualité de l’entretien des pelouses et des haies qui voient trop peu souvent passer une tondeuse ou un taille-haie ! Nous espérons que ces remarques seront entendues par nos responsables et les répéterons inlassablement pour assurer la prospérité de notre village qui nous tient tant à cœur. Avec ses propres valeurs, l’équipe du cdH de Maurage et de Boussoit reste à l’écoute de ses concitoyens. Vous pouvez toujours nous contacter, nous nous ferons relais de vos demandes. Bien à vous,

Angelo Cioce (0496/ 61 06 30),Angelo Di Pinto (0472/ 32 83 26),Carlos Noussis (0496/ 79 64 88).

Le cdH louviérois s’est doté d’un nouveau site Internet (http://cdhlalouviere.lalibreblogs.be) et d’un forum (http://cdhlalouviere.exprimetoi.net). Ce dernier est réalisé dans le but de recevoir vos questions, vos réactions,… N’hésitez pas à nous y laisser un message si vous désirez vous abonner gratuitement à « L’Oranger des Loups ». Vous pouvez également contacter l’équipe de rédaction.

Laura Simone: 0495/ 72 57 95 ou [email protected]

Arnaud Michel: 0494/15 80 48 ou [email protected]

Du neuf au cdH louviérois…

Prochainement dans votre « Oranger ».

1) La Politique, un mot courant pour une réalité parfois obscure.2) Les structures de l'Etat belge: le b.a.-ba3) Le rôle de la commune au sein de l'Etat. Quelles compétences?4) Les institutions communales : Le Conseil communal.5) Les institutions communales : Le Collège échevinal.6) Les institutions communales : Le rôle du bourgmestre.7) Les institutions communales : La raison d'être du C.P.A.S.

Une nouvelle rubrique sera publiée lors de la prochaine parution de « L’Oranger des Loups ». Cette rubrique sera récurrente et parlera de la politique belge en général. C’est avec une approche tout à fait pragmatique que nous allons tenter d’expliquer les rouages de la politique belge. À travers une série de sept articles, nous présenterons successivement les acteurs, les institutions-clés, et leurs rôles au sein de notre démocratie belge. Cette suite d’articles procèdera étape par étape, du plus général au plus particulier:

Nos véritables objectifs ? Rendre à l’art politique tout son sens pratique ! Et pour cela, réexpliquer toutes les structures essentielles de l’État belge. Nous voulons aussi, par ces articles, démontrer que la politique est avant tout un outil au service du citoyen et nécessaire à la vie quotidienne.La politique ainsi envisagée conduit à l’idée de deux fonctions indispensables à l’accomplissement du bien-être de chacun. Il s’agit d’une fonction de gestion ainsi que d’une tache d’appui social. La « politique-outil » façonne dès lors une société cohérente