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Edition Spéciale sur la Corée dans le cadre de la visite du Président de la République de Côte d’Ivoire en Corée
Ⅰ/ LA VISITE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE EN COREE Programme de la visite A l’occasion de la visite officielle de S.E.M Alassane Ouattara en Coree du 6 au 9 octobre, il est prévu une concertation avec la Présidente Park portant sur la coopération pratique pour le renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays. Des rencontres entre les membres des gouvernements et les entrepreneurs des deux pays seront également prévues. Ce sera l’occasion de faire des présentations sur l’environnement de l’investissement en Côte d’Ivoire et sur l’économie coréenne. Ensuite Le Président Ouattara recevra des hommes d’affaires coréens et visitera des sites industriels de principales entreprises coréennes. Signification de la visite La visite de S.E.M le Président Ouattara en République de Corée a une grande signification parce que c’est la première visite officielle qui réunira les Présidents des deux pays après plus de 50 années de relations diplomatiques. Cette rencontre est un événement historique par rapport à l’amitié et à la coopération qui se sont développées depuis longues années entre nos deux pays. Nous pensons que la « Co-‐Co-‐Co » (La Coopération entre la Côte d’Ivoire et la Corée ) va s’accélérer davantage à travers cette visite. Les deux Présidents vont réaffirmer à travers cette rencontre, que nous sommes des partenaires avec de grandes potentialités de coopération dans divers domaines. Et il y aura des concertations sur la coopération pratique dans chaque domaine, c’est-‐à-‐dire dans les affaires politiques, les échanges économiques et commerciaux, les projets de développement, etc. La République de Corée, ayant une expérience de développement propre à elle pour être le premier pays dans le monde à être passé du statut de pays bénéficiaire d’aide à celui de pays donateur, va chercher et mettre en œuvre des projets qui pourront contribuer de façon pratique au développement économique de la Côte d’Ivoire. Ⅱ/ L’ECONOMIE COREENNE
L'économie coréenne en quelques mots-‐clés ● Avec 24,329 USD du revenu national par habitant, la Corée fait partie des dix meilleurs pays en termes de
puissance économique mondiale. ● 7ème pays inscrit au « 20-‐50 club » après les Etats-‐Unis, le Japon, la France, l'Allemagne, la Grande Bretagne, l'Italie→ Le « 20-‐50 club » désigne les pays qui enregistrent un revenu par habitant dépassant $ 20 000 avec une population supérieure à 50 millions d'habitants ● Le pays qui possède une meilleure compétitivité dans le monde en secteurs des technologies de l'information, de l'automobile, de la construction navale, de la chimie et de l'acier ● 8ème rang mondial avec un milliard au en total dans le commerce extérieur ● 1er rang mondial en termes de part du marché dans 74 catégories d'articles ● Le pays a réussi à gagner une place dans les notes de crédit parmi les 34 pays membres de l'OCDE → Ces dernières années, certains pays ont perdu leur place à cause de la crise financière en Europe tandis que seulement trois agences de notations de crédit ont augmenté la note de crédit de la Corée.
Les secrets de l'opération du miracle économique de Corée en peu de temps Le miracle coréen s'est produit grâce à des facteurs corporels et incorporels. Nous pouvons dégager les quatre facteurs principaux. Le premier facteur est la grande volonté du gouvernement et du peuple coréens de sortir de la « pauvreté absolue ». Après la fin de la Guerre de Corée qui avait éclaté en 1950, la Corée se trouvait dans la pauvreté absolue de sorte que la population se nourrissait difficilement. Ensuite l’on a assisté à la naissance du « Mouvement de Saemaul » dont le slogan était « vivre mieux ». L’esprit du Saemaul qui se traduisait par les phrases « si on essaie, tout se réalise » et « We Can Do » se propagèrent rapidement dans toute population. Dans chaque village, les habitants firent leurs efforts pour améliorer les installations de leur environnement, à savoir les routes et les digues. Les ouvriers des usines n' hésitaient pas à effectuer des heures supplémentaires et le travail de nuit afin d'atteindre la quantité de travail d’une journée. Le deuxième facteur c’est la stratégie durable de la croissance économique basée sur l'exportation qu'initia le gouvernement. Du « 1er Plan national quinquennal du développement économique » de l'an 1962 au « 7ème Plan national quinquennal du développement économique et social » de l'an 1992, les trente ans de l'initiative gouvernementale de la croissance économique se déroulèrent sans obstacle. L’État coréen renouvela chaque cinq ans ses objectifs concrets et ses programmes, engagea intensivement les ressources nécessaires en vue d'atteindre ses buts. De plus, les fonds provenant de l'aide étrangère furent utilisés pour satisfaire chaque étape du plan de développement. Le troisième facteur réside dans les efforts de conquête de marché et dans la volonté de développer des technologies des entreprises coréennes. Au début du développement économique dans les années soixante, les entreprises coréennes passèrent rapidement des produits secondaires comme les chaussures, les perruques et vêtements aux industries lourdes comme la construction navale, l'automobile, etc. Ensuite, elles basculèrent à grande vitesse vers la mémoire à semi-‐conducteur et le téléphone mobile en allant à la conquête
des marchés internationaux. Ainsi, elles les gagnèrent un par un. A titre d’illustration un PDG d'une entreprise du pays qui ne possédait même pas un chantier naval avait réussi à obtenir une commande de construction de navire. Ce fait n'est qu'un exemple parmi tant d'autres et démontre bien l'esprit de l'Entrepreneur Coréen. Le dernier facteur c’est la diligence et le travail des Coréens. En effet, Les Coréens travaillent dur et avec diligence à tel point que le nombre des heures de travail qu’ils effectuent est plus élevé que celui des autres pays membres de l'OCDE. Les Coréens considèrent la diligence comme la meilleure qualité de travailleur, et ils ont la caractéristique de toujours faire de leur mieux dans leur travail. Par conséquent, la sueur et les efforts de la population coréenne a fait la Corée d’aujourd’hui.
Quel est le moteur de l'économie coréenne ? D'une part, ce sont les citoyens coréens qui font la grande force de l'économie coréenne. Nous pouvons donner un exemple. Pendant la crise économique de l'Asie de l'Est en 1997, la valeur de la monnaie coréenne (won) dégringola de sorte que le pays frôla une faillite nationale. Dans cette situation de crise, les Coréens s'engagèrent dans un mouvement de « collecte d'or » qui consistait pour chacun à apporter de l'or de sa maison. Ce mouvement était une initiative des citoyens coréens et non celle des autorités. « L'esprit de sacrifice pour la communauté » est donc un atout précieux, propre aux Coréens. Ils ne peuvent échanger contre aucune autre valeur. D'autre part, la force de l'économie, ce sont les entreprises coréennes. A partir du moment où la Corée recherchait une économie ouverte, les entreprises coréennes devaient concourir avec acharnement non seulement dans le marché coréen mais aussi dans le marché international. Dans cet environnement de concurrence, elles renforçaient leurs compétitivités grâce à la restructuration et au développement des technologies, d'où l'intensification durable de l'économie coréenne comme un impact positif.
Ⅲ/ LA CULTURE COREENNE La «Korean Wave» L'expression "Korean Wave" (littéralement "la vague coréenne") désigne la vague de popularité des produits culturels coréens qui a déferlé sur le monde entier grâce à la musique pop, aux séries télévisées et aux films
made in Korea. Egalement désigné en coréen sous le nom "Hallyu", le phénomène a d'abord été qualifié par la presse chinoise dans les années 1990 pour décrire la popularité croissante de la culture pop coréenne en Chine.
Au cours de la dernière décennie, la Corée est devenue un nouveau centre de production de produits culturels populaires et capables de traverser les frontières. Le succès de la Corée dans ce domaine est souvent attribué à ses productions de haute qualité incorporant des éléments culturels occidentaux tout conservant sa spécificité grâce à sa recréation de l'identité culturelle traditionnel et des valeurs coréennes. L' affinité culturelle qui peut exister dans la région asiatique et la barrière culturelle plus faible qui sépare les pays asiatiques du contenu de ces production joue également un rôle important dans la prolifération de la culture coréenne à l'étranger.
Cependant, si la première grande vague de l'Hallyu a été alimentée par des séries télévisées coréenne diffusées sur le continent asiatique, la nouvelle vague de la musique pop coréenne, connue sous le nom de K-‐pop, s'est maintenant propagée au-‐delà de l'Asie, pour atteindre jusqu'à l'Amérique latine, l'Afrique, et le Moyen-‐Orient, dans un formidable élan.
Par ailleurs, la vague coréenne a pu connaître de nouveaux sommets grâce à la montée dans le même temps de la technologie numérique et des médias en ligne, qui ont aboli les distances en permettant la culture locale à voyager vers des les contrées du monde les plus éloignées. L'ascension de la culture pop coréenne a commencé à attirer l'intérêt de la presse étrangère, faisant profiter la Corée d'un coup de projecteur considérable sur ses frontières culturelles.
En décembre 2010, CNN a qualifié la Corée de la dernière décennie de "Hollywood de l'Orient", soulignant que le pays ravissait plusieurs millions de fans vivant dans toute l'Asie et dans le monde entier. En juillet 2011, la BBC a diffusé un documentaire sur la vague coréenne, la désignant comme une marque de reconnaissance nationale qui est progressivement en train de rejoindre les rangs des multinationales coréennes comme Samsung et Hyundai. La K-‐pop, les séries télévisées et les films ont ainsi acquis une popularité phénoménale, devenant un nouveau moteur pour l'expansion des exportations culturelles du pays et faisant partie intégrante de l'image nationale de la Corée. L'enthousiasme conduit souvent les fans de l'Hallyu à découvrir d'autres contenus culturels coréens et même à s'intéresser à la langue coréenne. Cet essor de la culture populaire coréenne a également bénéficié à l'image d'autres produits coréens et des modes de vie apparaissant notamment dans les films et les séries ce qui a eu pour effet une augmentation des ventes de produits coréens à l'étranger. Enfin, l'intérêt croissant pour la culture coréenne a entraîné en outre une augmentation du nombre de visites de touristes étrangers. PSY: Chanteur représentatif de K-‐POP
Image du Vidéoclip de « Gangnamstyle » et de « Gentleman » de PSY Faisant ses débuts en 2001 avec la chanson extraordinaire 'Bird', PSY a toujours été aimé par le public pendant plus d'une décennie maintenant. Depuis sa première chanson, PSY a maintenu sa couleur musicale unique
dans la production de plusieurs chansons à succès tels que « Champion », « Paradise », « Entertainer », « Right Now » e t« Shake It ». Avec deux ans de préparation, PSY est finalement revenue le 18 Juillet 2012 avec son nouvel album [PSY 6] créant une forte sensation dans le monde entier avec sa chanson-‐titre "Gangnam Style", PSY réécrit l’histoire de K-‐POP en établissant un record de 100 millions de visites sur YouTube et en se classant sur la liste de "TOP 10 iTunes chansons" des États-‐Unis. Aussi, PSY a participé aux «2012 MTV Video Music Awards», une cérémonie des États-‐Unis des prix prestigieux, comme un artiste représentant pour la Corée. Célèbre pour sa performance spéciale de la danse, des paroles touchantes, et les manières de scène plein d'esprit, PSY cherche constamment à communiquer avec les fans à travers sa marque concert "STAND D'ÉTÉ PSY, le spectacle annuel. Park Jae-‐Sang (né le 31 Décembre, 1977), mieux connu sous son nom de scène PSY, est une personnalité chanteur sud-‐coréen, auteur-‐compositeur, rappeur, danseur, producteur de disques et de la télévision. Psy est connu au niveau national pour ses vidéos humoristiques et spectacles, et à l'échelle internationale pour son hit "Gangnam Style". Le refrain de la chanson "Oppan Gangnam Style" (traduit par "Mon grand frère (pour une femme) est de style Gangnam", avec Psy se référant à lui-‐même) a été inscrit dans le livre de Yale de citations, l'une des plus célèbres citations de 2012. Le 23 Octobre 2012, Psy a rencontré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-‐moon au siège des Nations Unies où Ban a exprimé son désir de travailler avec le chanteur en raison de sa "portée mondiale illimitée». Le 21 Décembre 2012, sa musique clip de "Gangnam style" a dépassé le milliard de vues sur YouTube, devenant ainsi la première vidéo de le faire dans l'histoire du site. Psy a ensuite été reconnu par les médias comme le « roi de YouTube». Le 31 mai 2014, le clip de Gangnam style PSY a frappé deux milliards de pages vues. En Décembre 2012, MTV a noté l'augmentation de Psy de peu connu en dehors de la Corée du Sud à "superstar mondiale" et pour être le premier dans le YouTube de l'époque pour obtenir une place dans l'histoire de la culture pop, a salué l’artiste comme «Virale étoile de 2012 ». Le 31 Décembre 2012, Psy a effectué dans un réveillon du Nouvel An télévisé à l'échelle mondiale avec le rappeur américain MC Hammer sur scène devant un public de plus d’ un million de personnes à Times Square, New York City. La « K-‐POP »
BIG BANG BOA SNSD/ Girls Generation
La nouvelle musique coréenne, désormais connue sous le nom de K-‐pop, ne cesse de gagner du terrain au niveau international et de devenir le centre d'attention des communautés de fans un peu partout sur la planète. Le succès hors des frontières de cette musique débute dans les années 1990, avec la diffusion, depuis Hong Kong, de vidéo-‐clips d'artistes coréens par la chaîne musicale Channel V. Les groupes de jeunes garçons ou jeunes filles comme NRG, Baby VOX ou H.O.T. vont alors rapidement connaître une grande popularité et la musique pop coréenne va émerger comme l'épicentre de la nouvelle culture pop asiatique. Le succès de la K-‐pop est dû à plusieurs facteurs dont des riffs accrocheurs, des rythmes marqués et surtout un aspect "spectacle total" caractérisé par des chorégraphies complexes et un sens aigu de la mode aussi bien vestimentaire que capillaire. Des artistes comme BoA et des groupes tels que Wonder Girls, Girls Generation, Super Junior ou Big Bang sont
devenus populaires dans la plupart des pays d'Asie et ont récemment commencé à captiver fans et amateurs sur d'autres continents. Un bouche à oreille conséquente et l'effet de propagation des sites de médias en ligne tels que YouTube ont représenté une force d'entraînement majeure pour permettre à la K-‐pop de gagner les marchés au-‐delà de l'Asie. On peut citer en exemple de la portée croissante de la vague coréenne la passion affichée par les fans français et européens réunis au Zénith à Paris, les 10 et 11 juin derniers pour assister au concert SM Town World Tour. En effet, une seule représentation était initialement prévue, mais toutes les places ayant été vendues en seulement 15 minutes, des centaines de fans qui n'avaient pas pu acheter des billets ont organisé une flash mob joyeuse et dansante le 1er mai sur le parvis du musée du Louvre pour convaincre SM Entertainment d'ajouter une deuxième date au leur calendrier de leur tournée européenne. Depuis, des démonstrations de ce type se sont multipliées auprès des fans du monde entier souhaitant voir des concerts de K-‐Pop se tenir dans leur pays. À la lumière de la popularité sans cesse croissante de la musique pop coréenne à travers le monde, et de la forte augmentation de la demande de contenu culturel coréen proposé en langues étrangères, le site de partage YouTube a lancé une chaîne exclusive dédiée à la musique pop coréenne : http://www.youtube.com/music/kpop. Cet événement marque la première fois qu'un genre national de musique obtient sa propre section sur You Tube, au côté des grandes catégories musicales mondiales comme la pop, le rock, le R&B, le rap, la musique folk ou latine, et le reggae. Pourquoi les feuilletons coréens sont si populaires dans le monde entier? Le feuilleton coréen intitulé « une épouse formidable » a été présenté à partir d’ Avril 2014 durant 4 mois en Côte d’Ivoire et a suscité beaucoup d’intérêts chez les ivoiriens. Certains téléspectateurs ont affirmé que ce feuilleton leur a permis de mieux comprendre la culture coréenne à travers des scènes relatives au respect envers les adultes, à la politesse au sein de la famille et de l’entreprise, au comportement à table et qu’ils ont pu pénétrer dans l’histoire du feuilleton grâce au beau style visuel et au scénario intéressant. D’autres ont manifesté leur satisfaction pour l’humour et les leçons tirées du feuilleton à savoir la valeur de la famille, la confiance, la responsablilité entre les époux, etc.
Le feuilleton « Epouse formidable » diffusé en Côte d’Ivoire
Autres feuilletons télévisés coréens
Sonate d’hiver (2002, KBS) Sonate d’hiver a constitué la seconde partie de la série télévisée Amour Sans Fin, sur KBS. Diffusé par la chaîne japonaise NHK, ce feuilleton a contribué à déclencher la vague Hallyu, celle de la culture populaire et traditionnelle coréenne, qui a tout d’abord déferlé au Japon et un peu partout en Asie.
Daejanggeum (2003, MBC) Se concentrant généralement sur un personnage historique des Annales de la dynastie Joseon, le programme présente Jang-‐Geum, la première femme-‐médecin sous la royauté d’alors.
IRIS (2009, KBS) IRIS est la première superproduction coréenne d'action et d'espionnage. Le film relate l'histoire d'agents dont la mission est d'éviter une seconde guerre de Corée.
Les Films coréens L’année dernière, l’Ambassade de Corée a organisé pour la première fois « la semaine coréenne » constituée de festival de films, de danses et de musiques traditionnelles afin de présenter la culture coréenne à la Côte d’ivoire. Cette année aussi, l’Ambassade de Corée a diffusé des films coréens.
En 2000, Chunhyangjeon (l’« Histoire de Chun-‐hyang »), film réalisé par Im Kwon-‐taek, a été le premier film coréen à entrer en compétition au Festival international du Film de Cannes. Quatre autres films furent présentés hors compétition. Le film Seom (l’Ile) fut présenté au Festival international du Film de Venise et Bakhasatang (Bonbon à la menthe) a reçu trois récompenses lors du trente cinquième Festival de Film Carlo Bivari. En 2001, à la suite de ces films, Joint Security Area a été sélectionné au Festival international du Film de Berlin et un autre film du réalisateur Kim Ki-‐duk, Adresse inconnue, est entré en compétition au Festival international du Film de Venise.
Réalisateur coréen Kim Ki-‐duk détient le Lion d'Or pour le film "Pieta", lors de la cérémonie de remise des prix de clôture de la 69e Festival international du film de Venise à Venise, Italie 08 Septembre 2012
Le cinéaste Park Chan-‐Wook a reçu le Grand Prix du jury au Festival du cinéma de Cannes, en 2004, pour son film Old boy. Il a également remporté le Prix du meilleur metteur en scène lors des deux dernières éditions du Festival international du cinéma de Bangkok, pour le même film, en 2005, et pour Lady Vengeance, en 2006. L’intérêt du public pour le septième art a monté en flèche, tandis que plusieurs événements internationaux ont été organisés par des autorités provinciales ou des organisations privées, dont le Festival international du film de Busan, le Festival international du film fantastique de Bucheon, le Festival international du film de Jeonju et le Festival du film féminin de Séoul. Comme dans d’autres pays, l’industrie cinématographique coréenne voit une expansion notable de sa production de métrages d’animation avec plus de 200 compagnies actives en ce domaine.
Le JUMP Spectacle impressionnant et actif d’arts martiaux, combine les arts anciens de combat coréens que sont le taekwondo et le taekkyeon avec les autres arts martiaux asiatiques. Le JUMP a remporté le Prix Comédie au Fringe Festival d’Edimbourg, au Royal Variety Performance, lors de l’édition 2006, dédiée au prince Charles et à la BBC. (Photo publiée avec l'aimable autorisation du Centre des Arts de Séoul)
L’industrie du cinéma et du dessin animé, ainsi que celles de la vidéo et des jeux en ligne connaissent ainsi une forte croissance en Corée alimentée par l’excellente tenue du service de l’Internet à haut débit. En 2007, suite à la réduction drastique du nombre de productions cinématographiques soumises au quota, 392 longs métrages ont été projetés en Corée, soit une augmentation de 60% par rapport à 2003. 112, soit presque 30%, de ces films étaient des créations coréennes.
Secret Sunshine (2007, réalisé par Lee Chang-‐dong) L’histoire insiste sur une femme faisant face à la mort de son mari et de son enfant. Ce film a valu à Jeon Do-‐yeon le Prix de la meilleure actrice au Festival du film de Cannes, en 2007.
Poetry (2010, réalisé par Lee Chang-‐dong) Le film « Poetry » relate l'histoire d'une dame âgée prénommée Mi-‐ja qui, confrontée aux actions de son petit-‐fils alors qu'elle est au soir de sa vie, trouve du réconfort en écrivant des poèmes. Le film a remporté le Prix du Scénario au Festival de cannes 2010 (photo publiée avec l'aimable autorisation de FineHouse Film)