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    dition du lundi 4 novembre 2013 | VOLUME LXXXII NO8

    FACEBOOK www.facebook.com/LaRotonde.ca

    LECTIONS PARTIELLES:POLMIQUE ETVICTOIRE POURCAMPUS

    UNI

    IKRAMHAMOUNOUVELLE V.P. CO

    TWITTER@LaRotonde

    WEB www.larotonde.ca

    MYRIAMWHALEN

    NOUVELLE REPRSENTANTE

    au BDGPedneaud-Jobin maire de Gatineau

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    L

    Table des

    matires

    ActualitsBureau des gouverneuAG annule de la GSAGala de la francophonFoire du bnvole p. 6Municipales GatineaRevue de presse p. 8

    Arts et cultuLibrairies francophoneAriane Beauchamp et CMunson p.10cole de lhumour p. 1 quilibre et Gravit p. 12

    SportsPink the Rink p. 14Basket-ball p. 15Hockey masculin p.16toiles de la semaine pClassements p.17

    Labyrinthes Le Gouffre p. 18

    Lettresdoutremer Chronique europenne

    OpinionsLes Fauteux de Troubl

    Jusquau 7 novbre

    La Rotonde estla recherche Chef de pup

    Actualits Veuillez env votre

    [email protected]

    DITORIAL Ghassen Athmni | [email protected]

    4 novembre 2013

    2 w w w. l a r o t o n d e . c a

    Ghassen Athmni Rdacteur en chef

    Ceux qui ont t, de prsou de loin, dans lorbite deslections partielles de laFUO, ont vu leurs opinionset leurs principes sollicitspar nombre de dbats, dontcertains ont frl la limitedu houleux. Conjugue autaux de participation particu-lirement bas (bien quil ne

    sagisse aucunement dunenouveaut), cette atmosphreporte dduire que les cho-ses doivent changer (depuistrop longtemps peut-tre?). Toutefois, un pav dans lamarre nest pas de mise, lamarre ntant pas vraimentprofonde, cela risque decauser plus de dommagesque de bienfaits, encore unefois pour les motifs avancsplutt et lis la vulnrabilitdu statut tudiant. Nous netirerons donc pas sur tout cequi bouge. Ce nest pas pourautant un appel au calme et la rconciliation, mais pluttune adresse aux acteurs de lascne politique uOttavienne,dont lobjet est dexhorter rompre avec lenlisement ac-tuel.

    Lindiffrencegnrale

    Les candidats et les par-tis peuvent bien saffronter,af cher leurs portraits desdizaines dendroits, publierquinze fois par jour sur Face-book, Twitter et WordPress,faire des dizaines de kilomtresde tournes et des heures deprsentations, rien ny fait, ilny a pas plus de 3,8 % de la

    population tudiante qui syintresse. Les chiffres sont ca-tgoriques, 1489 des 35 500(environ) tudiants inscrits aupremier cycle ont vot pourlire la nouvelle vice-prsidenteaux services et communica-tions, la vainqueur reprsentemoins de 3 % des tudiants, demme pour la reprsentante auBureau des gouverneurs, dontllection a connu une par-

    ticipation quasi-identique. laFacult de mdecine, 1 % destudiants seront reprsents auConseil dadministration. Lesautres facults ne se portentpas vraiment mieux, en t-moigne le taux global. Ce con-stat est terrible. Parmi ceux quifrquentent les salles de classede lUniversit dOttawa, untrs grand nombre ignore com-pltement lexistence des lec-tions (voire mme lexistence

    de la FUO dans certains cas!),et un autre trs grand nombreestime que cela ne sert riendy participer. Il ny a quunepartie microscopique, moinsdun tudiant sur 25, qui ontparticip au suffrage autom-

    nal. Cette tendance est lourdede consquences, surtout quenous avons la forte impres-sion que ce nest pas demainla veille quun changement vasoprer. Loin de nous lidede faire lapologie du vote etde la dmocratie reprsenta-tive, il sagit en revanche detirer les conclusions dun in-dicateur aussi rvlateur quelengouement tudiant pour le vote. Si la Fdration tudiante

    avec toutes ses composantes,tous les candidats et toutes lestendances arrivent rejoindresi peu de personnes, les en-jeux des lections en devien-nent systmatiquement beau-coup moins pertinents. Nousnavons pas limpression queltat actuel des choses, avecle mode de fonctionnementactuel, ira chercher plus dereprsentation. Au contraire,la dmission gnrale pour

    laquelle tout un arsenal desources de diversion est em-ploy par ceux qui craignent unquelconque sursaut tudiant,semble continuer senraciner. Au fond, quimportent toutesces polmiques et tous ces

    dbats, aussi fructueux et pas-sionnants soient-ils, sils nestendent pas ceux quilsconcernent. En n de compte,cela nit par ressembler des petites chamailleries quirvulsent les observateurs,au dtre lieu de dbats quienthousiasment les foules.

    La politique, cest plusque des intentions

    Devant limpression

    dhermtisme que dgagentles instances de la FUO,et qui malgr les efforts, lescampagnes etc demeureun signe implacable dunefaiblesse dont la respon-sabilit incombe moins par-ticulirement un lu ou un groupe qu la tendancegnrale, certaines voix serejoignent et saccordent,formant des churs plusplaintifs que rvolts. En

    politique, les bonnes in-tentions ne suf sent pas,et dans la dmocratiereprsentative en particu-lier, cest lorganisationqui prime. Les La FUOest une clique qui travaille

    pour ses propres intrts narrtent dtre intempes-tivement diffuss. Cestbien davoir un avis tranchsur la question, cest mieuxde le faire valoir, et encoremeilleur de chercher r-soudre la dite question. Celasapplique aussi aux autresenjeux qui suscitent desprises de position. Pourquoiattendre dune quipe diri-geante de ne pas chercher

    faire lire ses soutiens? Quecette quipe soit corrompueou non, cela ne change pasle fait que pour appliquer tapolitique, tu choisis tes col-laborateurs. Pourquoi atten-dre que les choses changentdelles-mmes sans daignerfournir les efforts nces-saires? Bien entendu, nousne voulons pas ter le droitde se plaindre qui que cesoit, mais croyons que ces

    plaintes sinscrivent dansune routine implacable,et que par le sentiment dedevoir accompli qui sendgage, elles continuentde participer au glisse-ment vers limpertinenceet linef cacit du syndicattudiant.

    Place au plus srieux

    LAssociation des tudi-antes et tudiants marxistesde lU dO (AMUO) arussi obtenir le nombresuf sant de signatures pourtenir un rfrendum sur les Assembles gnrales. Nousen avons dj trait aupara- vant et nous pensons quecette chance est troitementlie au devenir de la FUO etdu campus de lU dO.

    Nous pensons que lacampagne rfrendaire qui vadbuter dans deux semaines,au-del des prises de position,devra tre plus riche en con-tenu et en protagonistes pourgarantir une participationmeilleure, aussi bien quanti-tativement que qualitative-ment. Nous appelons doncds maintenant, lAMUO,la FUO, ceux qui militer-ont pour le Oui et ceux

    qui le feront pour le Non , largir lventail de leurscampagnes pour obtenir unemeilleure implication. Lenjeutant crucial, on ne peut secontenter de convaincre ceuxqui le sont dj, comme on lefait souvent en politique tu-diante, dautant plus que pourconcorder avec le principemme de linstitution propo-se, la participation doit treun objectif en soi.

    Rompre aveclenlisement actuel

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    ACTUALITS [email protected]

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    Samuel Lafontaine etGhassen Athmni

    Les rsultats des lections parti-elles de la Fdration tudiante delUniversit dOttawa (FUO) ontt rvls vendredi, peu avant 2 hdu matin. Les candidats Campus Uni,soutenus par la majorit de lexcutif

    de la FUO, ont remport tous lesmandats quils briguaient au Conseildadministration et lexcutif.

    Oppose Vincent Rioux, Ikram Hamoud, anci-enne coordonnatrice des communications de la Mai-son internationale, occupera dsormais le poste de vice-prsidente aux services et communicat ions.

    Hanna Sam (Sciences sociales), Todisoa AudreyParaina (Telfer) et Sam Randazzo (Arts) ont obtenutrois siges sur le CA pour Campus Uni. Bien quebattue pour ces trois postes, lquipe 1campus a aussiremport trois siges grce Jonathan Savard-Shaw(Droit civil), Marylin Tourangeau (ducation) et Al-exandre Roy (Sciences de la sant). Seul indpendant tre lu, Miso Gostimir subtilise le sige de Mdecine la candidate 1campus, Sara-Pier Marie Piscopo, pourseulement quatre voix.

    galement soutenue par les anciens membresdAction tudiante, bien que non-af lie CampusUni, Myriam Whalen se joindra Natalie Rydell com-me reprsentante du premier cycle au Bureau des gou- verneurs . Elle es t sortie vainqueur dune course troisavec Arno Van Dijk et Tatiana Forstner. Son premierobjectif est dduquer les tudiants par rapport auxenjeux relis au BDG. Je vais crer un site web, ungroupe Facebook pour diffuser les informations quiconcernent les tudiants. Je vais aussi voir si la FUOpeut avoir une interface qui permet aux tudiants de

    sadresser leurs reprsentants , a-t-elle dclar, toutde suite aprs lannonce des rsultats.

    Dj lue pour le CA, Hanna Sam s igera aussi surle Snat pour la Facult de sciences sociales. Ce nesera pas le cas de Todisoa Audrey Paraina, battue pourquatre voix par Christine Kiki Lefebvre, qui devientdonc snatrice pour Telfer.

    Candidat battu au snat, Simon Gollish a dclartre er de [leur] campagne [avec 1Campus] , avantde remercier ses bnvoles et dajouter que ce futdeux semaines fatigantes, mais ce fut beaucoup deplaisir. Une af rmation avec laquelle son collgue Tom Simpson, galement non-lu, serait daccord .Lorsque rencontr la fermeture des bureaux de votes, M. Simpson, qui cherchait tre lu au CA de laFUO par les tudiants de sciences sociales, a poussun soupir de soulagement en ajoutant : Cest nale-ment termin.

    Lorsquinterrogs, certains tudiants de lU dO onttmoign leur intrt pour ces lections partielles. Ga-briel Vermette, tudiant de quatrime anne, rencontrau Centre universitaire Jock-Turcot, a jug les lections palpitantes avant de mentionner avoir t surpris parla qualit des candidats et de leur plate-forme. Cepen-dant, Bruce McKenna, lve de deuxime anne, a avouavoir vot parce quil connaissait une des candidates et ajug que son vote ne changerait pas grand-chose puisquela FUO est, ses yeux, une clique .

    Ces critiques ont t relayes sur les rseaux sociauxet parmi les candidats, notamment par Vincent Rioux.Le blogueur Brandon Clim a sign une lettre dopiniondans le Fulcrum pour dnoncer son dsabusement face lautocratie de la FUO . Il a compar lquipe quidirige le syndicat au gouvernement Harper.

    Pour Anne-Marie Roy, prsidente de la FUO, cesaccusations nont pas lieu dtre. Je trouve ces com-mentaires extrmement dcevants. [] Cest un peuinsultant pour les candidats qui ont travaill trs dur, etnon, je ne crois pas quil y a une clique qui saccaparele pouvoir. Les lections se sont droules en bonne etdue forme , a-t-elle considr. Les chiffres de partici-pation ont t particulirement faibles, les partielles nemobilisant que 3,8 % des lecteurs potentiels.

    LECTIONS PARTIELLES LA FUO

    Le camp de lexcutiflemporte

    Hanna Sam, Todisoa Audrey Paraina, Ikram Hamoud et Myriam Whalen. Phot

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    4 novembre 2013 [email protected] ACTUAL

    Marc-Andr Bonneau Adjoint actualits

    Les cibles qui per-mettront datteindre lesobjectifs du programmeDestination 2020 ontt discutes lors de ladernire runion du Bu-reau des gouverneurs, le28 octobre. Aucun descandidats aux lectionspartielles de la Fdrationtudiante qui dsirait re-joindre le regroupementna t visible la runion.

    Des indicateurs pour 2020

    Christian Detellier, vice-recteuraux tudes, a dvoil les dtailsdu Tableau de bord, qui regroupeles indicateurs des objectifs quelUniversit dOttawa sest xspour 2020. Les actions associes diffrents indices ont t discu-tes, telles que lapprciation de la

    qualit dapprentissage et la propor-tion de dpenses administratives surlensemble du budget. LUniversitcompte ouvrir 60 nouveaux postesprofessoraux dici 2016 pour rpon-dre la hausse de la populationtudiante, qui devrait se stabi-liser dici 2015 , comme la af rmM. Detellier. Augmenter lespace vou lapprentissage a t identi comme lun des plus grands d sde lUniversit en ce qui a trait cesindicateurs. Lemplacement du cam-

    pus proximit du centre-ville faitde laugmentation de cet espace unetche dif cile, selon M. Detellier.

    Nominations

    Le prsident de lassemble, Rob-ert Giroux, a salu la venue de nou- veaux membres. Sheila Frame, quiest prsentement vice-prsidente

    lentreprise pharmaceutique Bristol-Myers Squibb, joindra le Bureau desgouverneurs. M. Giroux a soulignson expertise en relations gouver-nementales, marketing et commer-cialisation de la recherche, ce quitait dun intrt particulier pour leComit de la gouvernance , lors dela slection de cette candidate. Mi-chel Picard, ancien chef dantennedu Tljournal Ottawa-Gatineau, etLawrence Weinstein, actuellementdirecteur de la socit immobilire

    Urbandale, ont aussi rejodes discussions.

    Prsence dAction Cde-Sable

    La rencontre a t mala prsence de lassociaCte-de-Sable, qui a redocumentation aux memb

    reau concernant les enjeudveloppement de rsideantes dans le quartier de Sable. Le regroupement tquelques semaines de prsentation devant l Toutefois, ladministratiencore cd leur demaplutt annonc, en dbut tre, quune proprit avaie pour permettre le dvede rsidences, sans toutefplus de dtails.

    BUREAU DES GOUVERNEURS

    Des indicateurspour une institutionperformante

    Huitime dition delAssemble gnralede la Francophonie

    LAssemble gnrale de la Fran-cophonie a runi prs de 200 de sesmembres le 26 octobre, lhtel Del-ta dOttawa, pour une 8e dition. Larencontre a permis lorganisation

    franco-ontarienne de mettre enplace une stratgie pour lanne quisuit. Trois nouveaux visages si-geront au conseil dadministration :Richard St-George pour le secteur Arts , culture et pat rimoine, ains i queMarcel Mukuta Kalala et FerdinandKashama pour reprsenter le secteurMinorits raciales et ethnoculturel-les francophones (MREF). Plus-ieurs thmatiques ont t au centrede la rencontre, telles que la sant,le patrimoine et limmigration.Le prsident de lassociation, De-nis Vaillancourt, a soulign quil veut demeurer fidle aux valeursde lAssemble afin de poursuivrele travail accompli, [et souhaite]sintresser limmigration en col-laborant avec les communautsMREF afin daccueillir, intgreret inclure les nouveaux arrivantsfrancophones . M. Vaillancourt ef-fectue son deuxime mandat commeprsident.

    16,5 millions pourle postsecondaire

    rancophoneLe gouvernement de lOntario

    a annonc quune somme de 14,5millions de dollars sera distribuepour lamlioration de lducationpostsecondaire en franais dans le

    sud-ouest de lOntario, montantqui sajoute aux 2 millions allouslanne dernire. Annoncs le 24octobre, ces investissements tententde combler les carts importants quisubsistent pour laccs aux tudespostsecondaires francophones, par-ticulirement dans la grande rgionde Toronto. Dans la foule de ceteffort, le Collge universitaire Glen-don, La Cit collgiale et Le CollgeBoral pourraient se doter de nou- veaux programmes ds lautomneprochain. Alain Dupuis, coordon-nateur gnral du Regroupementtudiant franco-ontarien (RFO),a soulign limportance que les pro-grammes offerts par ces institutionssoient gouverns de faon indpen-dante, par des francophones. Cettedcision a t salue par lAssemblede la francophonie de lOntario, quia qualifi lannonce dun pas dansla bonne direction . Le Centre-Sud-Ouest de lOntario devrait recueillirprs de la moiti des francophonesde lOntario dici 2020, l o le tauxde croissance de la population franco-phone est le plus haut de la province.

    Marc-Andr Bonneau Adjoint actualits

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    4 novembre 2ACTUALITES [email protected]

    Sinda GarzizJournaliste

    La premire Assemble g-nrale (AG) de lAssociationdes tudiant-e-s diplm-e-s(GSAD) aurait d se tenirmardi dernier lUniversitdOttawa, mais faute dequorum ,elle a t annule. Malgr leffortde communication fourni par laGSAD pour promouvoir les AG, seulement 90 membres sesont prsents mardi dernier aupavillon Tabaret, la premire AG de lanne. Toutefois, lequo-

    rum exig selon la constitution dela GSAD est de 125 tudiants.LAG sest donc transforme en une

    runion mensuelle du Conseil dadministration.Gabrielle Berube dit vouloir changer la donne. Il est vident que nous devons travailler plussur la promotion de nos AG ainsi que mettrelaccent sur limportance de la prsence et durle des tudiants diplms lors de ces assem-bles. Nous allons essayer encore au semestredhiver dorganiser une autre AG, mais pourlinstant cest le Conseil dadministration qui vacontinuer de prendre les dcisions pour notreassociation .

    Compte rendu de la runion duConseil dadministration

    Le comit excutif de la GSAD a ouvert larunion mensuelle du Conseil dadministrationpar ladoption de lordre du jour prvu pourlAG annule, lexception du point traitant desmodi cations aux rglements qui devrait trepropos lors de la prochaine AG.

    Les membres ont ensuite procd aux lec-tions des candidats prsents aux quatre postesdiffrents : quatre directeurs(rices) sans portfolio(Najib Khan, Matthew Lafreniere, Cailey Doveret Gabrielle Ross-Marquette) ont t lus poursiger sur le bureau de la GSAD et ses comits.Ils auront le droit de dvelopper et de suggrerdes nouvelles politiques pour lAssociation ainsique de travailler sur nimporte quel projet qui

    leur tient cur. Pour le deuxime poste, soitcelui de la direction gnrale des lections, cestSarah Oddy qui loccupera. Elle reprsentera

    lAssociation dans les lections et les referen-dums et elle remplacera le ou la prsident(e) delAG lorsque ce ou cette dernier(re) sabsentera.Pour le poste de la prsidence de lAssemble,dont la responsabilit est linterprtation de laconstitution et des rglements de la GSADet la prparation de lordre du jour des AG etdes runions de bureau, aucun candidat ne sestprsent. En ce qui concerne les postes pour lescomits, Breanna Keeler a t lue la Facultdes arts alors quun autre candidat a t lu pourla commission permanente des affaires franco-phones et des langues of cielles.

    Quatre campagnesSeamus Wolfe, commissaire externe au

    comit excutif, a ouvert la seconde partie dela runion par lexposition des quatre grandescampagnes de la GSAD qui ont t adoptespar le conseil, tel quelles ont t prsentes. Lapremire campagne, Lducation est un droit ,a pour but de promouvoir une ducation post-secondaire accessible, nance publiquement etde haute qualit. La deuxime campagne metlaccent sur le soutien des parents des tudiantsen tablissant un systme de service de gardegratuit pour leurs enfants. La troisime cam-pagne se concentre sur la recherche publiqueet la libration des sciences accapares par lacommunaut universitaire et non-accessible aupublic. La dernire campagne appelle un trans-port en commun plus scuritaire, confortableet abordable pour tous les tudiants de tous lesges.

    En n, lavant-dernier point discut lorsde la runion a comport deux motions. Lereprsentant de la Facult des sciences poli-tiques a prsent comme premier point la ds-investigation de lUniversit dOttawa des com-bustibles fossiles, et a appel une rsistance linvestissement de largent pay par les tu-diants comme frais de scolarit, et au nance-ment de lindustrie des combustibles fossiles.La deuxime motion a trait du site de consom-

    mation supervise. La GSAD encourageait lestudiants et les membres de la communaut crire des lettres aux membres du Parlement,aux conseillers et au Maire de la ville dOttawapour exprimer leur appui pour un site de con-sommation supervise. Ces deux motionsont suscit un dbat trs intressant et ont nipar tre appuyes par le comit excutif de laGSAD , a dclar M. Wolfe.

    La runion de bureau a nalement t cl-ture par la prsentation des rapports des mem-bres de lexcutif des activits du mois pass.Ces rapports ont tous t adopts par le bureau.

    GSAD

    LAssemble gnrale annule

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    Seamus Wolfe et Gabrielle Brub. Photo A

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    4 novembre 2013 [email protected] ACTUAL

    Gisle Gakwaya Bnvole

    Le Centre dengagement mondialet communautaire offre des oppor-tunits de bnvolat aux tudiants delUniversit dOttawa. Le 29 octobre,une foire du bnvole a t organiseau Centre universitaire de lUniversitdOttawa. Plus de 25 organismestaient sur place afin de prsenter leurprojet et dinciter les tudiants aiderdans la rgion et ltranger.

    Dveloppement et missions humanitaires

    Qubec sans frontire est un projet dimmersion ltranger,aidant sensibiliser les jeunes aux grands enjeux internation-aux. Les stages se droulent en Amrique du Sud, en Amriquecentrale et en Afrique de lOuest pendant dix semaines. Les b-nvoles recherchs doivent tre prts explorer les pays visits, apprendre et fournir leur aide dans divers projets. Ils doiventtre gs entre 18 et 35 ans, et tre rsidents du Qubec depuisplus dun an.

    Genevive Brault, ancienne stagiaire de Qubec sans fron-tire, a particip la foire pour partager son exprience et prsent-er le programme de son organisme. Mme Brault a t au Paraguayen 2003 en tant que bnvole. Elle a offert son aide en matire denouvelles technologies de linformation dans une station de radiocommunautaire. Ensuite, elle a uvr promouvoir les droits desfemmes au Sngal en 2010, en aidant les femmes apprendre exploiter, matriser et mettre de lavant leurs comptences. Lorsquon se met dans la peau dautres personnes, cela nouspermet de mieux comprendre et de moins juger ce qui se passe ltranger , con e-t-elle.

    Robyn Macdonald uvre au sein du centre The Good Com-panions, o elle fait of ce de coordinatrice des bnvoles. Ce

    centre assure des services de soutien communautats rcratives pour les ains, ainsi que pour les adun handicap. Des programmes comme la dansesont offerts aux ains et aux adultes pour les aiforme, physiquement et moralement. Les activits670 rue Albert Ottawa. Il est important pour ceactif , af rme Mme Macdonald. En plus, des servcommunautaire sont disponibles dans les maisonbnvoles, gs de 16 ans et plus, sont recherchdroulement des activits.

    Jeux de la francophonie canadienne

    Vronique Lauzon, directrice des bnvoles poufrancophonie canadienne, est aussi la recherche Le but est dencadrer des adolescents gs de 13 verses activits. Il y a trois volets : le sport, les artUne centaine de jeunes provenant des provinces eCanada sont attendus pour y faire valoir leurs talen versit, la crativit et les changes entre les gens me joindre au groupe , dclare Mme Lauzon. lieu du 23 au 27 juillet 2014, en face du centre spoLa Gappe et au secteur Mont-Bleu Gatineau.

    FOIRE DU BNVOLE

    Des opportunits multiples

    Sinda Garziz Adjointe actualits

    Pour sa deux-ime dition, leGala de la fran-cophonie, organ-is par le Centrede bilinguismeet par la Fdra-tion tudiantede lUniversitdOttawa (FUO),

    sest tenu samedidernier lhtelde ville dOttawa.La Rotonde sy estprsente pourrapporter une soi-re riche en mo-tions, ddie lafrancophonie.

    Le thme choisi pour cettedeuxime dition taitLe PetitPrince , dAntoine de Saint-Exu-pry. Luvre franaise la pluslue au monde faite son 70e an-niversaire cette anne.

    Les htesses de la soire, Anne-Marie Roy, prsidente dela FUO, et Nicole Desnoyers, vice-prsidente aux affaires delquit de la FUO, ont prsen-t un programme vari. La soirea dbut avec la performance dugroupe On a cre un Monstre,compos de trois jeunes mu-siciens trs dynamiques et ambi-tieux, originaires de Sorel-Tracy.Ils ont jou avec beaucoup

    denthousiasme leurs composi-tions de style pop rock. Cestavec tendresse et bonne humeurque Louis Racine, conteur etchanteur, a ensuite transport lafoule dans son monde rustique,domin par une musique folk-lore franco-ontarienne. Pour ladernire performance de la soi-re, la FUO, en collaborationavec le Centre de bilinguisme,a prsent un jeune humoristede Cumberland, Alexis Bris-son. Avec son style terre terreet son got pour le ridicule, il atonn lassistance.

    Envisageant perptuerlvnement et linstaurer

    comme tradition annuelle lUniversit dOttawa, le Centrede bilinguisme, avec lappui dela FUO, a attribu trois prix des associations tudiantes fran-cophones. Maxime Bourgeois,qui fait partie du programme deCommon Law franais, a t lercipiendaire du premier prix. Les francophones au Canadaont tous des ralits diffrentes,du Qubcois au Franco-On-tarien, en passant par les Acadi-ens et les Franco-Manitobains,il est important de prendre letemps de connatre ces ralitsa n de prserver cette richessedu bilinguisme et de la renforc-

    er , a-t-il dclar.Le deuxime prix fut

    attribu la Socit tudi-ante des dbats franais delUniversit dOttawa (SD-FUO). Cdrik Cormier, le pr-sident de la Socit, et Gabri-elle St-Onge taient prsentspour recevoir le prix.

    Le troisime prix estrevenu milie Mecry, quila reu au nom de la Liguedimprovisation tudianteuniversitaire (LIEU) delUniversit dOttawa.

    Louis Racine et songroupe sont encore une foismonts sur scne pour in-

    terprter quelquesleurs chansons les et pour faire danseCest dans une atmobonne humeur que ants ont partag undanse. Anne-Marierjouie : Je suiscontente que le Gaaussi bien pass. Cmier Gala que joje ne savais pas pamencer au dbut, voyant le rsultat desurtout en regardandiants samuser, je cest un Gala russiquil y en aura dau

    Cdrik Cormier et Gabrielle St-Onge (SDFUO). Photo

    GALA DE LA FRANCOPHONIE

    Les associations francophones primes

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    La Papineau Robichaud Adjointe la rdaction

    La tte de proue de la poli-tique municipale changera Gatineau, mais linterne cene sera pas le bouleversementquaurait souhait le parti Ac-tion Gatineau.

    Le chef du parti, Maxime Pedneaud-Jobin,sera la tte de la ville, mais il naura avec luique quatre membres de son quipe. Richard

    M. Bgin a dfait le conseiller sortant, AlainRiel, dans le district Deschnes, tandis queMireille Apollon a t rlue dans le district delOre-du-Parc. Myriam Nadeau la emportdans le district de Pointe-Gatineau et MartinLajeunesse dans le district de Buckingham.

    On tait 18 conseillers chacun de notrect pour notre district, tandis que l on est vraiment une quipe qui va travailler en-semble pour la ville de Gatineau et en mmetemps pour notre district , a af rm celle quia t rlue dans lOre-du-Parc, Mme Apol-lon. Les Gatinois nous ont donn le mandat

    de grer la ville avec notre parti minoritaire. Je vais dposer la vision dAction Gatineau auconseil, la vision qui a t endosse dans lecas de la course la mairie. Je suis convain-cue quavec lenthousiasme et lamour quon apour notre ville, on va russir travailler avec

    maturit , a tenu dire le nouveau maire.

    Psenak dfait

    Stefan Psenak, le bras droit de Pedneaud- Jobin alors que les deux sigeaient au conseil

    municipal au cours des quatre dnes, a t dfait par Jose Lacassune partie de la fte de ce soir. Je de ma victoire, mais la dfaite ddAction Gatineau, notamment deest dif cile prendre. Cest quelqujai travers tout le dernier mandad Action Gatineau ensemble, onmoments dif ciles ensemble et desments, cest un ami moi. Cest une perte pour Action Gatineau et le conseil , a avou le chef du par

    Un travail dquipe

    Le chef dAction Gatineau dfaire face aux conseillers MaximeDenise Laferrire, qui taient souts comme tant des allis de MCela dit, les deux ont soulign vailler en quipe pour le bien des

    Mme si le parti sera minoritaseil, Mme Apollon croit que celpas de problme. Tous les conont pris la parole on dit quon allensemble et ils se sont tous regrode Maxime sur la scne. Donc dprsager une quipe qui travaille commun , a-t-elle conclu.

    Ghassen Athmni Rdacteur en chef

    Maxime Pedneaud-Jobin alargement battu Marc Bureaudans la course la mairie deGatineau. Le chef de le duparti Action Gatineau a tcrdit de 52,6 % des voixcontre 36,1 % pour le mairesortant, Marc Bureau. Un cartsigni catif de prs de 12 500 voix spare les deux prten-dants. Bureau quitte ainsi laMaison du citoyen aprs deuxmandats de quatre ans la ttede la Ville de Gatineau.

    Dans une brve allocution prononce son arrive la Maison du citoyen, le vain-queur a considr quil sagissait de la victoiredun programme. Je tiens saluer ladhsiondes lecteurs ce que nous proposons , a-t-ilaf rm. Il a galement exprim sa volont decommencer trs vite certains dossiers .

    Les derniers sondages donnaient pourtant

    lavance Marc Bureau. Totalement absent des joutes mdiatiques,

    lancien maire a essuy beaucoup de critiques ence qui concerne les dif cults du Rapibus, et sur-tout pour le d cit de 200 millions enregistr parle rgime de retraites des employs de la Ville. Alors que les rsultats navaient pas encoret homologus, lancien maire a t le premier sadresser laudience prsente la Maison ducitoyen.

    Aprs avoir flicit son adversaire, il a tenu undiscours trs bref, dans lequel il a remerci ceuxqui lont appuy. Je ne quitte pas sur une notetriste, ce soir. Jaurai de trs bons souvenirs , a-t-il dclar.

    Trs prsent dans les mdias, Pedneaud- Jobin na refus aucune entrevue et a particip 14 dbats au long de la campagne.

    Celui quil a le plus souvent affront, letroisime candidat Jacques Lemay, a obtenu9,6 % des voix. Lancien syndicaliste a reconnusa dfaite ds lapparition des premiers rsultats.

    Malgr sa victoire, le nouveau dirigeant dela Ville de Gatineau na pas obtenu de majoritau conseil municipal. Action Gatineau na gagnquun sige par rapport 2009, passant de qua-tre cinq reprsentants. Le parti a vu onze deses candidats se faire battre alors que Mireille Apollon, Martin Lajeunesse, Myriam Nadeau etRichard M. Bgin se sont fait lire. Une majoritdindpendants sigera au nouveau conseil.

    Le maire de Gatineau na pas manqu deragir face la situation minoritaire de son parti. Nous ferons des compromis, je suis sr que

    tous les conseillers aborderont le travail avecbeaucoup de srieux . Il a joint le geste la pa-role en invitant tous les conseillers prsents lerejoindre derrire le pupitre.

    Les conseillers sortants ont connu des for-tunes trs diverses. Six ont t rlus et cinq neseront plus aux commandes de leur district. Par-mi eux, Stefane Psenak, bras droit de Pedneaud- Jobin, tout comme Alain Riel, homme fort ducamp Bureau, ont t limins respectivementdans les secteurs Aylmer et Deschenes. Douze

    des conseillers issus de ce scrutin ices. Les secteurs de La Rivire-BManoir-des-Trembles-Val-Ttreauune bataille extrmement serre. mier, ric Bourgeau a t lu avec udcart par rapport Jean Lessard, que Francine Parent-Stuart.

    Le taux de participation a connude plus de trois points par rapporsest situ 42,17 %, soit 79 720lecteurs.

    LECTIONS MUNICIPALES GATINEAU

    Pedneaud-Jobin dtrne Bureau

    Action Gatineau minoritaire

    au conseil municipal

    Marc Bureau. Photo La Papin

    Maxime Pedneaud-Jobin entour des nouveaux conseillers municipaux. Photo La P. Robichaud

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    4 novembre 2013 [email protected] ACTUAL

    Une nouveaut dans lenseignementde lhistoireZone Campus, UQTR

    Les passionns de sport et dhistoire pourrontdsormais joindre leurs deux passions dans uncours dhistoire des sports et du loisir, couvrantlAntiquit nos jours. Il sagit dune premireau Canada puisquaucun autre cours naborde lathmatique du sport sur une aussi longue pri-ode historique. Le cours sera disponible ds lesemestre prochain lUniversit du Qubec Trois-Rivires (UQTR). Le projet est une idedu professeur Laurent Turcot, qui souhaitaitfaire de ce cours un cours de culture gnralecapable de donner aux tudiants les outilsncessaires pour mieux comprendre les enjeuxcontemporains relis aux sports. M. Turcotsexprime sur la pertinence de son cours : Ily a tout un dbat actuel sur la violence dans lehockey. Il y avait exactement les mmes dbatsdans la Rome antique sur les gladiateurs, surcomment on devrait essayer de limiter les gestestrop violents. , a-t-il dit en entrevue.

    Transgenre et reine du campus deson universitQuartier libre, Universit de Montral

    Lola Sanchez, une tudiante transgenre de lIowa,a t lue reine de son campus universitaire le 11octobre dernier par les tudiants de sa facult.Celle dont le vrai prnom est Steven avait de ladif cult croire en sa victoire, puisquau secon-daire elle tait victime de moqueries de ses cama-rades. En entrevue, elle con ait que son objectifen sinscrivant au concours tait de sensibiliserles tudiants et les tudiantes de son universitaux questions LGBT et quelle avait atteint sonbut. tudiante depuis deux ans lUniversit deNorthern Iowa, Lola a remport le concours ense dmarquant des autres candidates lors de saperformance sur scne, o elle a fait du playbacksur une chanson de Selena Gomez.

    Colloque sur le multilinguisme Montral Le dlit, Universit McGill

    Les 24 et 25 octobre derniers se tenait Montral un colloque organis par lcoledes sciences de la communication hu-maine de lUniversit McGill. Plusieurschercheurs y ont tenu des confrences surun grand nombre de thmatiques, notam-ment sur comment grer deux languesdans le mme cerveau . Lors de cetteconfrence, le chercheur basque, ManuelCarreiras, sest appliqu dconstruire lesmythes entourant lapprentissage duneseconde langue chez les enfants. Selon lestudes de M. Carreiras, apprendre deuxlangues ne nuirait pas au dveloppementdes capacits linguistiques des enfants.

    Personnes ges atteintes de trisomi Montral Campus, UQM

    Au Qubec, les personnes gesde trisomie 21 feraient face un malPremire gnration dains atteinte dedie, le gouvernement ne semble pas sment grer les problmatiques auxquecette partie de la population et les assosoutien, comme le Regroupement pour21, dplorent la situation. Alors que pns trisomiques vivent maintenant plusque leur aidant naturel, la question de senvoyer aprs le dcs de leur aidant priorit. Loption pour le moment estles ains dans les Centre dhbergemsoins de longue dure (CHSLD), mainel mdical ny est pas suf samment frpondre aux besoins de cette nouvel En ce moment, on dcouvre ttons,erreurs, et cest souvent au dtriment dne sait pas comment se vit le vieillisseux. , explique Nadia Bastien de lAMontral pour la d cience intellectuel

    REVUE DE PRESSE

    La Papineau Robichaud Adjointe la rdaction

    Diviser pour mieux rgn-er. Cet adage me fait beaucouprflchir ces dernires semaines. Jai limpression que le PartiQubcois (PQ) a choisi cettestratgie afin de rester au pouvoirle plus longtemps possible.

    Il y a maintenant plus dunmois que le ministre BernardDrainville a prsent cette bombedichotomique au peuple qub-cois. Oui, vous avez bien lu di-chotomique, car cette Charte des valeur s qubcoises a plus quejamais divis la population.

    Je suis gne et jai presquehonte de ma nation. La dernirefois que jai t aussi gne parla politique, cest lorsque ce cherStephen Harper avait dcid deretirer le Canada du protocole deKyoto. Mais bon, cest une autrehistoire.

    Il est vident que le PQsattendait ce que sa Chartechrie foute le bordel au Qubec.Ctait aussi prvisible que le Ca-nadien qui ne gagnera certaine-

    ment pas la Coupe Stanley cetteanne (mes excuses aux partisansdu Tricolore), ou aussi prvisibleque Gene Simmons crachant dusang un moment dans unshow de Kiss.

    Pauline Marois a-t-elle pensquen prsentant ce beau docu-ment, elle pourrait ainsi profiterdune discorde pour rester aupouvoir un peu plus longtemps?Il est certain quen tant que gou- vernement minor itaire , la Pre-

    mire ministre marche sur de laporcelaine. Elle pourrait tomber tout moment. Elle sest peut-tre dit quen semant la chicaneau sein de ses opposants, ellepourra gouverner sans se faireachaler. Je suis sincrement tristeface cette ide un peu ridicule.

    Tout allait bien avant. Lesimmigrants taient accepts sansproblme. Bon, il y a eu la Com-mission Bouchard-Taylor sur lesaccommodements, mais jamaisje nai vu autant de violence ver-bale et physique lgard desimmigrants dans une si courtepriode de temps. Pourquoi cetteharmonie a-t-elle t brise dujour au lendemain? La Charte nenous a pas changs en tant quepersonnes. Ces femmes et ceshommes qui proviennent dautrespays, quils portent ou non un voile ou un kirpan, nont paschang non plus.

    Rflchissez un peu avant dehar les immigrants. Quont-ilsde diffrent aujourdhui et quilsnavaient pas il y a quelques se-maines? Absolument rien, seule-ment une Charte de valeurs qui

    les pousse renoncer certainsaspects de leur religion, ce quireprsente beaucoup pour cer-tains.

    Pensez maintenant que vousdcidiez de vous exiler en Iran etque lon vous force vous con-former certaines normes de leurreligion.

    En fait, cest comme si la la- cit devenait une religion dansune province qui se veut libre detout prjug religieux.

    CHRONIQUE

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  • 8/14/2019 dition du 4 novembre

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    ARTS et CULTURE Lysane Caouette | [email protected]

    4 novembre 2

    w w w. l a r o t o n d e . c a

    Lysane CaouetteChef de pupitre

    Marcher dun pas pressdans un centre commercial,puis sarrter pendant un courtmoment dans la librairie ducoin. Revisiter la librairie quelon affectionne particulire-ment, ou bien dcouvrir celleo lon na jamais mis les pieds.Laisser sa curiosit nous guider vers ces couvertures qui at-tirent notre il. Plonger tran-quillement dans les livres denos sections prfres. quinest-ce jamais arriv? Malgrlemploi du temps charg destudiants, la plupart aimentbien soctroyer un instantpour se dtendre dune longue

    journe.Pour certains, cest un vritable lien damourque de frquenter les librairies qui se trouvent surleur passage. Pour dautres, ce ne sont que des visites passagres.

    Le march littraire a pris de lexpansiondepuis les dernires dcennies. Les points de ren-contre ne se limitent plus aux bibliothques mu-nicipales ainsi quaux petites librairies de sous-soldiriges par la dame du village passionne de lit-trature. Avec les annes, ces petits magasins quiont commenc avec trs peu de moyens ont surpondre aux besoins de leur communaut. Ilsont dbut avec la distribution de dictionnaires,de grammaires, et dautres livres scolaires auxcoles environnantes. Puis, changement de lo-cal : on transfre ces talages de livres du sous-sol un petit local. Tranquillement, la librairiefait sa renomme : elle devient une source oles citoyens parlant la langue de Molire peuventpuiser.

    Cest ainsi que la fondatrice de la librairiefrancophone indpendante Du Soleil a fait saplace sur le march littraire qubcois ainsi quefranco-ontarien. Aujourdhui, les talages de lalibrairie se retrouvent la succursale connexe,celle situe au 33 rue George, dans le March By. lpoque, ctait intressant puisque ctaitla deuxime librairie francophone Ottawa. ,raconte Keira Garneau, une jeune tudiante quitravaille au commerce.

    Les librairies francophones dOttawa-Gatin-eau comme celles du Centre, du Soleil, R exion,et dautres petites librairies spcialises commelEssence-Ciel, font face un march vaste surle plan linguistique et culturel. Les grandes sur-faces, comme Chapters, Wal-Mart ou bien Cost-co, occupent une grande place sur le march de vente de livres, clipsant les librairies locales, etpar ricochet, les auteurs franco-ontariens.

    Cependant, cela ne doit pas demeurer uneraison de les bannir, puisque les prix offerts en-couragent les gens pratiquer la lecture, soutientle prsident de lAssociation des auteurs etauteur(e)s de lOutaouais, Gaston Therrien.

    Le directeur gnral de lAssociation desauteures et auteurs de lOntario franais, Yves Turbide, croit que les institutions francophonesdevraient passer leurs commandes de livres chezles librairies indpendantes. Cela aiderait les li-brairies se faire connatre plus facilement surle march, en plus de leur donner des ventessres. Cependant, le directeur ajoute que si cescommandes sont passes dans des magasins ole cot des fournitures est moindre, les librairiesne pourront pas se faire valoir contre les rabaisquoffrent Wal-Mart ou Costco.

    M. Turbide souhaite que lOntario puisse se

    doter dune politique du livre. Cela permettraitsur plusieurs plans la protection de lidentitfranco-ontarienne, par exemple en incluantla littrature franco-ontarienne dans les insti-tutions scolaires, en encourageant la promo-tion des auteurs dici, ainsi quen incluant unminimum dtalages de livres francophones delOntario. Il af rme que les librairies sont une vritable source identitaire et culturelle pourune communaut, spci quement pour lesfrancophones dOntario qui baignent dans unbassin majoritairement anglophone. Yves Tur-bide se rfre au rapport de Lord Durham de1840 lgard des Canadiens-Franais commeraison de lutter pour protger la culture franco-ontarienne.

    Cest la raison pourquoi il est importantdavoir des librairies. On ne veut pas que de tellesparoles surgissent encore. On a une littrature, ilfaut quelle rayonne, il faut quil y ait des librai-ries, et elles doivent tre accessibles.

    Pour la librairie Du Soleil, cest le vaste choixde produits offerts aux clients qui la distingue desmagasins grande surface. Dans une librairiecomme Archambault ou Renaud-Bray, ils nepeuvent pas avoir un ventail aussi pouss quici.Ils sen tiennent aux grands titres. Ils ne peuvent

    avoir un ventail aussi large quuneme nous pouvons nous permettre.

    Il y a des dcennies, personneprvoir que le moyen diffuseur du dire le papier, ne serait plus seul. Enlectronique a apport une approchquant la lecture dun ouvrage. tudiant de lcole de technologie livre lectronique, dit liseuse , son passe-temps. Jtais le premiprjugs sur le livre lectronique. Ppeux plus men passer. [] Jai t sutiliser une liseuse, car je me suis tojavais besoin de mes pages tourn

    Lopinion nest cependant padu ct de la jeune libraire Keira entame un Baccalaurat en littratulUniversit dOttawa. Pour moi, troniques ne me disent rien. , avoajoute quune majorit de gens ontelle, habitus au livre copie papier,chs lodeur des livres, et au fait ner les bouquins dans la bibliothqSelon elle, la gnration dadolescetira peut-tre plus ce lien dintimitles livres. Pour les jeunes, ce sera ples convaincre de la beaut du livre

    MARCHS LITTRAIRES FRANCO-ONTARIEN ET QUBCOIS

    Faire un choix rchi lors delachat de bouquins

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    Photos Ayoub w w w. l a r o t o n d e . c a10

    4 novembre 2013 [email protected] ARTS et CULT

    Marie-Claude CharronChef web

    Digne dun bar en prison, leMugshots tenait sa clientle cap-tive, vendredi pass, loccasion

    du vernissage dAriane Beau-champ. Tous habitus de lascne ottavienne, les groupesinvits rehaussaient la perfor-mance en direct de lartiste vi-suelle. Bosveld, Claude Munson& The Storm Outside, puis TheNight Watch nous ont promisune ambiance la fois sauvageet fantasmagorique.

    Durant tout le moisdoctobre, Mugshots a mis en valeur les uvres de Mme Beau-champ, une artiste locale multi-disciplinaire qui sexprime trav-ers des illustrations gracieuses,tout en sexcutant de manireexubrante. Projections, sceauxde peinture et cannes darosol

    taient sa disposition au milieudes spectateurs qui admiraient sadmarche sur fond musical, cr-

    ant une double narration.Cest avec grce que Bos-

    veld a tapiss latmosphredun sleepy folk pour rassem-bler la foule en dbut de soire.Prsents pour appuyer Ariane

    Beauchamp, Claude Munsun & The Storm Outside sont reve-nus dans la capitale dans le cadrede leur tourne automnale.Leur musique, plus entrananteet parseme dhistoires mou- vantes, nous a prpars pourlapothose, mise en scne par The Night Watch. Dun tonambitieux, les musiciens de cegroupe ont offert une perfor-mance digne de leurs accoutre-ments halloweenesques . Ilsont dmontr avec un talent sin-gulier leurs aptitudes instrumen-tales, en passant de la musiqueclassique au Jazz, jusquau PostMetal le temps dune chanson tout en rappelant le Rock pro-

    gressif des annes 70. Bref, lesspectateurs ont t relchs de laPrison avec un air combl.

    Symbiose entrevisuel et musique

    Laura Kassar Bnvole

    La Rotonde apro t de cette vibrante soirepour interviewerle chanteur ClaudeMunson, prsente-ment en plein pro-cessus de composi-tion. La Rotonde : Pouvez-vous nousdcrire brivement votre par-cours de musicien?Claude Munson : Jai commenc jouer du violon en quatrimeanne et aprs a, jai com-menc la guitare. Javais un profau dbut ; jai appris le Jazz, leBlues, les bases de la musique Au secondaire, jai commenc chanter destounes, des chan-sons rpondre ou de feu decamp, du Bob Dylan, du Pearl Jam, des choses comme a. Jai continu chanter de plusen plus et mintresser laposie. Aprs quelques annesde musique avec le groupeMarabou, jai commenc chanter mes propres compo-sitions auOpen Mic avec lesmusiciens prsents l-bas. Cestcomme a que le groupe actuela commenc. Aprs a, jai ren-contr le producteur PhilippeLafrenire, et on a commenc enregistrer du matriel pour lepremier album. Ce projet a durlongtemps, environ deux ans deprparation et de production.Une fois que lalbum est sorti,on a commenc jouer beau-coup plus de shows. Par exem-ple, cet t, on a jou trois fes-tivals (Festival de Jazz dOttawa, Arboretum Arts Festival et puisOttawa Folk Festival).

    LR : Quel a t le processuscratif de votre premier al-bum?CM : Je chante beaucoup dans

    ma tte. Pendant lajai toujours une mrythme en tte. Je a commence l, ejours un instrumenmoi : ukull, banjpianoAlors je traides musicales preet ensuite je travaill

    Les paroles viennemusique, cest la mfait en sorte que leprennent vie, cest ehicule lmotion. Ujai une ide, je la tptitivement pour mriser avec, et ensuitetendre un petit peutemps passer et la rde nouveau.

    LR : Comment vaconcert pour le vdAriane BeauchamCM : On voulait faichose de diffrent, un moment quon collaborer avec Aravait besoin de groson vernissage, on dit que ctait une casion. On lui a ditquer elle aussi son et cela a donn un btat. Cela faisait ausment quon cherchaiser un show avec Th Watch, le vernissagtomb pic.

    LR : Avez-vous deen cours pour la anne?CM : En dcembre,un an depuis que lalbum est sorti. Cetcest une dcouvertece que lon travaillant, cest plus une ede soi-mme. Prson essaie denregisde cinq six chansdevient un album, un album. On va copar a. On prvoit llenregistrement enavec un single qui s Broken Stairs. Donc odu nouveau matrifour, comme on dit.

    ENTREVUE AVEC CLAUDE MUNSON

    Nouveaux projeen perspective

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    Photos Marie-Claude Charron w w w. l a r o t o n d e . c a

    4 novembre 2ARTS et CULTURE [email protected]

    Lysane CaouetteChef de pupitre

    Les nissants de la cohorte delanne 2013 de lcole nationale delhumour se sont arrts Ottawadans le cadre dune tourne sco-laire. Une douzaine de nissants,maintenant diplms humoristes,ont prsent un spectacle suppl-mentaire pour la dernire fois, sa-medi soir dernier, lAuditoriumdes anciens.

    Pendant approximativementdeux heures, la petite foule a puapprcier lessketches de chacundes humoristes, en plus de petitsnumros avec des mises en scnedurant lesquelles ils se renvoyaientla rplique, chantaient et dansaient,sans peur de se sentir ridicule, a nde se prsenter les uns et les autres.

    Le public ottavien a eu droit un spectacle trs vaste sur le planstylistique, chacun des jeunes hu-moristes ayant une approche trs

    diffrente de lhumour. Certains desperformeurs prsentaient leur nu-mro avec une excentricit dbor-dante, misant sur linterprtationdun personnage costum et in- vent de toute pice. loppos setrouvaient des numros dveloppsdans un angle plutt minimaliste,faisant preuve dun style srieux,mais tout aussi loufoque.

    La tourne, organise en vuedun stage formatif pour les tudi-ants, se terminait dans la capitaleavec cette 40e prestation.

    La troupe dhumorisdonne en spectacle dansfrancophones, notammenprovince de Qubec, dangions maritimes, ainsi que

    Lintgration dune comme stage prpare lhumoristes au milieu de les attend, comme lexplrectrice de tourne, Jose Ce spectacle-l se veut formation en milieu de nos humoristes. Nous vofaire jouer dans le plus dediffrents possible a n qprennent sadapter aux publics et aux diffrents de spectacle.

    Cette tourne offerte aants sapprtant graduernationale de lhumour leurdcouvrir plusieurs stylesle stand-up, le personnage, llogue, ou mme labsurdequi est intressant avec lede la tourne des nissan

    douze individus, donc douhumoristiques compltemfrents , prcise Mme Ch

    Pour le jeune diplmLorrain-Dignard, son rvde gagner sa vie dans l Mon plus grand rve secapable de gagner ma venablement avec le mtoujours voluer, en fait,atteindre un plus haut devenir meilleur, plus dcharmant , avoue t-il pointe dhumour.

    COLE NATIONALE DE LHUMOUR

    Une relve humoristiquequi a du nerf

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    w w w. l a r o t o n d e . c a12

    4 novembre 2013 [email protected] ARTS et CULT

    Paola Bou Bnvole

    Du 30 octobre au 3 no- vembre tait prsentela piceVisage de Feu , delauteur allemand Mari-us von Mayenburg, dans

    une mise en scne de JolBeddows, professeur auDpartement de thtre delUniversit dOttawa, austudio du Centre nationaldes Arts.La Rotonde vousen dit plus sur cette tra-gdie puissante.

    Lhistoire souvre sur une famille ef-frayante de banalits, compose dunpre ingnieur, lchant dif cilement sonjournal des yeux, dune mre aux inqui-tudes compulsives et de deux adolescents,Kurt et Olga, qui dcouvrent leur corps et

    apprennent la sexualit ensemble, dvel-oppant ainsi une relation incestueuse.Larrive de Paul, le premier petit ami de

    la jeune lle, dclenche chez son frreune jalousie brlante, dvorante. Kurtse rfugie alors dans le feu et dveloppedes tendances pyromanes comme moyendextrioriser son mal-tre.

    Larrive dune personne extrieureau cercle familial donne lieu de violentesconfrontations entre les personnages, cre-usant toujours un peu plus le gouffre entreles gnrations parents et enfants etles enfants et le reste du monde. La picese clture sur une succession poignanteet effrayante dun meurtre, dune fuite etdun suicide. Vous laurez compris, il yrgne une extrme violence, dautant plusperturbante quelle dcoule dune situa-tion familiale des plus banales, ce que con-

    rme lactrice Joannie Thomas lorsquelleaf rme que la normalit a un danger .Sensuit alors un sentiment dimpuissancegnral, la question de la responsabilit,une recherche dailleurs, de meilleur et lapeur dun avenir incertain. Pour Jol Bed-dows, le metteur en scne, la pice dcritformidablement bien des phnomnestypiques de notre poque. [] De nosjours, on dcourage la pense et la r ex-ion ; cest trs facile pour les dogmes etles penses radicales de sinstaller chez desgens qui sont en qute de rponses. Ainsi,

    les adolescents qui veulent des rponses,quand ils ne sont pas encadrs, peu- vent en trouver dans des dogmes. Et du

    manque dencadrement rsulte alors cette violence. [] On a donc une critique de lasocit faite travers cette famille profon-dment normale, comme microcosme dela socit dans son ensemble .

    Lopinion de Mlle Thomas saccordeavec celle du metteur en scne. Cest unecritique aussi de la faon dduquer ses en-fants. Parce quil y a plusieurs choses quise passent entre Kurt et Olga qui ne sont vraiment pas censes se passer dans unefamille. Il y a quand mme une relation in-cestueuse. Et les parents, cest comme silsne voulaient pas agir. Ils ne veulent pas voir ce qui se passe. Linaction des par-ents va aggraver la situation . La violencedes actions est par ailleurs soutenue par lepoids des mots, simples mais percutants,dont la traduction en franais par JolBeddows et Frank Heibert a donn lieu une simpli cation du langage . Le texteoriginal allemand est en effet trs beau,trs potique , pour reprendre les proposdu metteur en scne. Notons que Marius von Mayenburg a reu en 1998 le Prixde la Fondation des auteurs de FrancfortpourVisage de feu .

    En n, la beaut du texte est incontest-ablement mise en valeur par des comdi-ens talentueux, mouvants et justes dans

    leur interprtation. Avec la collaboration de La Papineau Ro- bichaud

    CRITIQUE DE VISAGE DE FEU

    Brutal et brulant

    Photo courtoisie

    Des spectacles la porte des tudiants

    AVIS auxtudiants temps plein

    * Certaines restrictions sappliquent. Cette offre sadresseaux tudiants temps plein de 13 29 ans.

    Nouvelles de dernire heure :Aimez-nous sur Facebookou inscrivez-vous nosInfolettres ds aujourdhui!

    buzzendirect.ca 12 $Billets du CNA

    *COMPLTEMENTBEETHOVEN

    13-14 NOVEMBRE

    pianoDejan Lazi

    Solomiya Ostapyk Bnvole

    Ds que le visiteur entredans la galerie Montcalm, situe lHtel de ville de Gatineau,il peut apercevoir les douzainesde petites statuettes qui tournoi-ent, grimpent, jouent, glissent,et roulent. Peu importe la faon

    dont ces petites reprsentationsdhumains sont positionns, ellesont toutes quelque chose en com-mun : elles sont en train de sebalancer, et ce, parfois de manireprcaire.

    Lexposition quilibre et gravit ,conue et cre par le sculpteurRaymond Warren, est en place lagalerie Montcalm jusquau 24 no- vembre. Elle prsente une expri-ence visuelle de lapprentissage delquilibre en dmontrant le con-cept de la fragilit.

    Certaines statues semblenttre suspendues au plafond parelles-mmes, en tenant les ls, al-ors que dautres semblent grimperles murs, ou encore, se perchersur des toboggans. La varit desscnes inspire la r exion pro-pos des moyens pour faire unbalancement dans notre vie quo-tidienne.

    Regarder les formes xesforce la tte imaginer leurs mou- vements.

    Comment ces sculpturessont-elles fabriques? Cest enargile et cest model la main.Chaque sculpture est faite videet les parois sont ensuite faites enadditionnant de petites quantitsdargile , explique M. Warren. Ensuite, cest cuit au bois. Cettecuisson au bois va faire une ni-tion, une couleur, une texture trs

    spciale cause de la fume de lacendre qui va fondre haute tem-prature. En fondant, cette cen-

    dre va crer un genrecomme un mail.

    Le sculpteur penspectateurs se sentironquils seront sourianty reconnatront les pet les situations familune telle diversit debalancement que chservateur serait capab

    lexposition lui-mmEn entendant queldes sculptures, commette arienne , C Acclration , erien! , on peut devisont belles et honntesimplicit.

    Raymond Warrende lUniversit de Qutral en 1974 en obtencalaurat spcialis etiques. Depuis, il a teexpositions. M. Warre vie dtudiant en arts que la vie dartiste. que les tudiants en daujourdhui ne prts ncessairement leur travail tout de suides annes sortir deavant de vraiment savlon veut faire, quel essa manire, quelles te veut privilgier. Les besoin de beaucoup dmais en mme tempspense vient, parce ququils aiment et ils fchose de trs dif cile cest autrement mrifaire.

    quilibre et graviillbut que beaucoup de visent : nous voulons ter entre nos tudes, net nos proches. Peut-

    moyen de faire a, cdre le temps de dansglisser, et jouer avec la

    ARTS VISUELS

    Balancer,cest le but

    Photo Marie-Claud

  • 8/14/2019 dition du 4 novembre

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    w w w. l a r o t o n d e . c a

    CHRONIQUE

    Les inter rences descommunicationsLysane CaouetteChef de pupitre

    Une vido que lon trouve marrante, onse la partage. Une pense qui nous vient lesprit, on envoie un texto notre ami.

    Ordinateur, cellulaire, Ipad, Iphone : quinen a pas un entre les mains?

    Ironiquement, je suis tombe sur une vi-do qui expose assez bien lomniprsence deces gadgets lectroniques dans notre quoti-dien. On peut y voir une jeune lle toujoursdue des moments quelle passe avec sonentourage, puisquils utilisent sans cesse leurtlphone.

    Cette dception expose le fait que lesrelations humaines sont mises de ct. Uneconversation entre amis constamment inter-rompue par un texto, par exemple. La vidopousse mme lide du gars qui se photogra-phie pendant quil demande son amoureuse

    en anailles (imaginez le gars, une maintenant la bague, et lautre qui lme boutde bras).

    Aprs le visionnement, on ralisecomment ces objets technologiques sontabondamment prsents. Ils sont priorisspour le boulot, les tudes, les moments pourpasser le temps (une petite game de CandyCrush). On ralise tout a pendant, quoi,huit secondes. Et aprs, on continue de bleter sur notre cellulaire.

    Personnellement, ces vidos visant nous faire prendre conscience de cette r-alit ne me conscientisent pas rellement.

    Par contre, un tout autre moyen ma ou- vert les yeux.

    Un jeune garon ma apostrophe alorsque je marchais pour me rendre La Cit,un beau matin. Il sest mis me causer,comme a, sans gne, comme si nous nousconnaissions.

    Un peu embte, je lui ai sorti : I dontspeak english.

    Je parle franais! , ma-t-il rponduspontanment.

    Mon nouvel ami et moi avons discutcomme a, gentiment, sur le chemin delcole.

    Il a mis du soleil dans ma journe et mapique des r exions.

    Ce serait bien de miser sur les relationshumaines en socit, plutt que dtre obnu-bil par nos crans.

    Laisser de ct son cellulaire lorsquelon est runis en famille ou bien entre amis.Pro ter du moment pass ensemble. Ne paspenser toujours vouloir capturer certainsinstants de notre journe a n de conserverlimage dans notre cellulaire. Mais de pluttles saver en souvenir. Car cest l que cesmoments sont les plus beaux, en souvenir,

    ottant dans notre mmoire.

    Shabnam Bahramifarid Bnvole

    Traversons lhistoire jusquaux annes 1760, vers la n de la guerre de la Conqute, et entronsdans le monde dun assassin furtif. Assassins CreedIII : Liberation est un jeu vido cr par UbisoftSo a, et fait partie de la grande srie populaired Assassins Creed. Contrairement dautres jeuxdaction, lassassin que lon contrle est un per-sonnage fminin. Ne dune esclave africaine,lassassine, appele Aveline de Grandpr, combatcourageusement pour librer la Nouvelle-Orlansde loccupation hispanique. Comme dans les au-tres jeux de la srie, la protagoniste a plusieurshabilets. Elle peut sauter dune tour ou dunemaison une autre, se cacher nimporte o demanire trs subtile, et utiliser une varit darmespour combattre. Cest au joueur de dcider sil veututiliser une lame secrte, une sarbacane, un fouet,etc. Bien que le trajet de lhistoire ne soit pas trsclair, les thmes srieux qui sont traits, commelesclavage, invitent le joueur explorer les senti-

    ments pnibles et dprimants des citoyens que laprotagoniste rencontre durant son voyage. Un jeu vido daction-aventure, Assassins Creed III : Lib- eration sortira de nouveau en haute-d nition surPlayStation 3 en 2014.

    Lysane CaouetteChef de pupitre

    Sur le fil, criture potique et trouble, nousamne tout droit au beau milieu de diversdrames humains. Maude Dry rdige avec uneplume sensible et vraie, autour du thme de laperte. Du chagrin dune jeune femme ntantplus autonome celle dune mre tourmentepar le suicide de son fils, tous tentent de sur-monter lpreuve du deuil quengendrent cespertes. Alors que des personnages stouffentsous ce poids, dautres semblent parvenir lesurmonter, mais restent profondment briss.

    Lcrivaine nous fait ressentir uncocktaildmotions travers ces personnages quisont pris dans des sentiments de chagrin, dehonte, de dsespoir, de tristesse, tentant desen sortir.

    Paru en octobre dernier,Sur le filest lepremier recueil de nouvelles de lcrivainequbcoise. Les lecteurs aimant se plongerdans de courtes nouvelles crites de manire

    brve et simple apprcieront luvre. Certainspassages peuvent sembler choquants, mais la vrit lest tout autant. Cest ce qui dgage labeaut des histoires du recueil de Dry.

    4 novembre 2ARTS et CULTURE [email protected] DE LIVRE

    Sur Le Fil de Maude Dry

    CRITIQUE DE LIVRE

    Assassins Creed III : LiberationdUbisof Soa

    Jeudi 7 au samedi 9 novembre :Danse : Spectacle Weather , prsent parLucy Guerin et sa troupe australienne,CNA, 20 h

    Vendredi 6 novembre:Concert : Laurence Lessert, violoncelliste,

    Salle Huguette-Labelle au Pavillon Tabaret,12 h (midi)

    Samedi 9 novembre :

    Spectacle : Djemb dor, spectacle saveur africaine, Salle Jean-Desprz, 20 h

    C A L E N D R I E R C U LT U R E L

    Lundi 4 novembre :

    Musique : Caridad Cruz & Miguel de Ar-mas, Brasseurs Du Temps, 19 h 30

    Mardi 5 novembre :

    Cinma : Soire douverture de la 7edition du Festival de lms francophonesdOrlans, prsente au Centre des ArtsShenkman, 19 h

    Mercredi 6 au samedi 9 novembre :

    Thtre : Pice thtrale Oscar, prsentepar le Thtre de lle, 20 h

    Samedi 9 au dimanche 10 novem-bre :Ateliers musicaux : Ateliers Village de Guine , Cabaret La Basoche. Rserva-tions : Catherine Veilleux, (819) 777-22

    Dimanche 3 novembre:

    Mode : Le Salon des vtements vintagedOttawa, Centre des Congrs dOttawade 10 h 17 h

    L

    La Papineau Robichaud Adjointe la rdaction

    Du Rock ltat pur, cest cprsente ce groupe lgendaire qbosse depuis maintenant 22 ans.

    Pearl Jam a lanc, le 15 octoun album son image. Parsem polads , Eddie Vedder y dmontre quperdu au niveau vocal. En plus fortes tendances grunges que lsur la majeure partie deLightning retrouve aussi un son plus punYour Manners . Des sonorits qui foau bon vieux Blues Rock se retrola piceLet the Records Play .

    Lutilisation du Tenori-On, ment de musique lectronique march en 2007, ajoute un aspec la chansonLightning Bolt .

    Le choix de lordre des chcependant un peu dcevant. Lepices dchirent et surprennenton avance dans lalbum, plus ci pour se terminer avec une bagrande lenteur,Future Days .

    Bien sr, ceux qui ont secoudu Rock au cours des vingt derninont pas rinvent la roue, maisopus est un bon album rock, cemence se faire rare de nos jour

    CRITIQUE DALBUM

    Lightning Bolt de Pearl Jam

  • 8/14/2019 dition du 4 novembre

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    SPORTS Louis-Charles Poulin | [email protected]

    4 novembre 2013

    Louis-Charles PoulinChef de pupitre

    Des tudiants de la Facul-t des sciences de la sant delUniversit dOttawa (U dO)invitent la population tudianteau match de hockey fminin,

    le samedi 9 novembre 14 h,au complexe sportif Minto,pour la premire dition dela rencontre Pink the Rink .Lvnement sert promou- voir et amasser des fondspour la recherche sur le cancerdu sein.

    Le match de hockey fminin de samedi, op-posant les Gee-Gees de lU dO aux Ravens delUniversit Carleton, sera beaucoup plus quunsimple match de hockey entre les deux rivaux, pour Anneke Winegarden et ses collgues de classe. Ilsse sont donn le mandat de remplir larna de rosepour la cause du cancer du sein. On veut aug-menter la recherche pour la cause et sensibiliser lesgens au cancer du sein , explique-t-elle. Notreobjectif est davoir le maximum de spectateurs quilest possible davoir un match de hockey fminin.On veut battre un record de personnes prsentes ,espre ltudiante de quatrime anne pour qui ceprojet est important. La joueuse de hockey fminindes Gee-Gees, Cindy Laurin, est trs enthousiaste cette ide. Cest un vnement qui va permettreau hockey fminin davoir plus de visibilit, et ce,pour une bonne cause. , croit-elle.

    Le mois doctobre est la priode de lanneassocie la sensibilisation au cancer du sein.Plusieurs ligues sportives professionnelles ap-puient cette cause depuis plusieurs annes aumois doctobre en portant des articles roses.LvnementPink the Rink sinspire de ce mouve-

    ment pour promouvoir la lutte contre le cancer dusein dans le sport professionnel, indique Anneke Winegarden. Cest une ide qui existait dj. Monprofesseur, qui enseigne le cours de marktingsportif dans lequel on organise cet vnement, adj ralis unPink the Rink lUniversit Laurenti-enne et a avait bien fonctionn, donc il a eu lidede le faire ici lU dO , explique-t-elle.

    Les organisateurs de lvnement, dont An-neke Winegarden, invitent les spectateurs dumatch de hockey fminin se vtir en rose pourappuyer la cause. Les joueuses de hockey, exci-tes par lvnement, porteront des accessoiresroses pour loccasion, explique Cindy Laurin.On va porter dutape dhockey et des lacets ros-es, nous avons aussi pris quelques photos avecdes noms des personnes de notre entourage quiont t atteintes de cette maladie, pour dmon-trer pour qui on va jouer. , explique la joueuseoffensive.

    Un pourcentage des revenus des billets vendus pour le match sera vers lorganismeBreast Cancer Action (BCA) dOttawa. Cestun organisme local, donc les fonds amasss

    resteront dans la rgion , souligneElle ajoute que plusieurs activits er lvnement et rcolter des folhoraire samedi. Des articles spc vente pour amasser des fonds pouche contre le cancer. Notammentdrapeaux roses, des maquillages, roses, des photos et des billets poseront disponibles sur place. Le Dtu au deuxime tage du complex vira galement une boisson rose slvnement. Largent amass aveira directement lorganisme BCA

    Anneke Winegarden crlvnementPink the Rink savrussite et souhaite pouvoir le rpfutur. Cest notre premire annque les gens seront prsents et qucourager dautres lves lan proclvnement et lamliorer chalance-t-elle.

    Le maire dOttawa, Jim Watsonpour la mise au jeu of cielle du matles deux quipes rivales de sa ville

    UN VNEMENT POUR AMASSER DES FONDS POUR LE CANCER DU SEIN

    Pink the Rink : Hockeyfminin et sant fminine

    Stphanie Mercier, Cassie Sguin et Carling Chow

  • 8/14/2019 dition du 4 novembre

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    4 novembre 2SPORTS [email protected]

    Lysane CaouetteChef de pupitre Arts

    L q u i p ede basket-ballfminine na pusemparer de la victoire en cesecond match

    de la saison.Les Lancers de Windsor ontdevanc les bas-ketteuses desGee-Gees parun cart de 23points, nalisantle score 88-64.

    Le coup denvoi dela troupe dAndy Sparkstait pourtant prom-etteur pendant le premierquart. Cependant, celuide lquipe adverse ltaittout autant. La dfensivedu Gris et Grenat sestimpose la mi-tempsdu premier quart, leurpermettant de termineravec une in me longueurdavance de 15-13 surleurs adversaires aprs12 minutes de jeu.

    Pendant le quartsuivant, les Lancers ontpris une certaine avance,effectuant de bons pa-niers et attrapant plus-ieurs rebonds quand lesGee-Gees auraient pumarquer. Julia Soriano,Kellie Ring et FrancescaBellehumeur-Moya ontexcut de belles tenta-

    tives de but qui nont pastoujours russi. Cepen-dant, elles nont pasrelch leffort, relevantle score 37-28 pour Windsor.

    Par la suite, le Griset Grenat a redoubldefforts dans son jeu of-fensif, effectuant par mo-ments des jeux de passeef caces, ainsi quunbeau blocage. La dfen-sive ntait cependantpas tout fait pointpuisque les Lancers ontmarqu des deux pointssans relche. Ce nestquau troisime quartque lcart des pointssest creus, loignantconsidrablement de la victoire les Gee-Geesqui, au dbut, taient surune belle lance pourlobtenir.

    Aux dernires 12minutes de jeu, les Lanc-ers ont t imposantesdans leur jeu offensif,faisant beaucoup de ten-tatives pour marquer despoints. ce moment, ladfensive des basketteus-es dOttawa ntait pas aurendez-vous. Elles nontpas su suivre le rythmede lquipe adverse, mal-gr le fait quelles aientdonn du l retordreaux Lancers avec unblocage, qui a soulev lafoule.

    Je pense que lonna pas bien effectunotre plan de match ,avoue la joueuse Cath-erine Traer. Il faut justetre consistantes toute lapartie. Il ne faut pas avoirdes relchements men-taux, il faut continuer la

    tendance toute la partie,et on sait que sils fontdes efforts pendant 40minutes, alors on doitaussi tre l pendant 40minutes. , explique-t-elle.

    On a bien com-menc, ctait un bonpremier quart []. Paraprs, nous avons ratplusieurs bonnes op-portunits , affirmelentraneur-chef de latroupe, Andy Sparks.Il souligne de mmelabsence de Stph-anie MacDonald,une joueuse forte delquipe, qui sest bles-se vendredi dernier. Ilajoute que lquipe seraalerte pour affronterGuelph et Lakehead,la fin de semaine pro-chaine.

    Louis-Charles PoulinChef de pupitre

    Lquipe de basket-ball mas-

    culine de lUniversit dOttawa(U dO) a commenc sa saison domicile avec un record fra-cass, ainsi que deux victoiresface aux Mustangs de Westernet aux Lancers de Windsor.

    Le Gris et Grenat a rcolt une victoirede 104 76, vendredi contre Western, etune autre de 96 85, face Windsor. Cettedernire fut dailleurs marque par la per-formance de Johnny Berhanemeskel, qui estdevenu le meilleur joueur de lhistoire pourles tirs de trois points. Il a ralis cinq lanc-ers de trois points durant le match pour fra-casser le record tabli par lancien Gee-Gee, Alex McLeod. Entre 2002 et 2007, McLeodavait russi 199 tirs de trois points en saisonrgulire, maintenant dpass par le 200e deBerhanemeskel. Je me suis beaucoup amusdans ce match. Pour moi, le fait de battre cerecord dans un gros match comme celui-l,a me fait sentir bien. Lquipe fonctionnebien et on veut continuer btir autour dea. , a lanc Berhanemeskel, qui a marquun total de 34 points pour son quipe con-tre Windsor. Son entraneur, James Derouin,tait trs fier de lui la suite de la rencontre. Cest un gros record pour sa carrire. Cesoir, il nous a aids du dbut la fin et il

    a livr une trs bonne performance. , a-t-ilconstat.

    Derouin a remarqu que son quipe abien jou contre les Lancers de Windsor sa-medi soir. Ctait un trs bon match. Wind-

    sor est lune des cinq meilleures quipes aupays et cest quelque chose davoir russi bien jouer comme a contre eux. , a-t-il af-firm.

    Le Double G sest impos ds le dbutdu match en inscrivant huit points sans r-plique. Les Gee-Gees ont russi conserverlavance durant la majorit de la premiremoiti du match. Les lancers ont ensuite prisles devants pour la premire fois en fin detroisime quart, alors quEnrico Diloreto, de Windsor, a donn les devants son quipe,64-62, avec deux minutes jouer. Diloretoa t un joueur clef pour Windsor, lui quia marqu 29 points pour son quipe. Mal-heureusement pour lui et les Lancers, lesGee-Gees navaient pas dit leur dernier mot,effectuant une remonte dans la dernirepartie du match. Les joueurs de lU dO onttermin le match avec 11 points de plus queleur adversaire.

    Ottawa est prsentement invaincu avecces deux victoires domicile pour entamer lasaison. a va bien jusqu maintenant, onest class troisime au pays, mais ce nest quele dbut de la saison. On ne doit pas lcheret nous devons tre prts pour les deux pro-chaines semaines, quand nous serons sur laroute. , a analys le joueur toile du match, Johnny Berhanemeskel.

    Lquipe de lU dO disputera ses pre-miers matchs lextrieur de la saisoncette fin de semaine, contre lUniversit deGuelph, puis lUniversit Lakehead.

    BASKET-BALL MASCULIN

    Dbut de saison historique domicile

    BASKET-BALL FMININ

    Windsor trop fort pour Ottawa

    Maddie Stevens. Photo Ay

    Gabriel Gonthier-Dubue. Photo Ay

  • 8/14/2019 dition du 4 novembre

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    4 novembre 2013 [email protected] SPOR

    Louis-Charles PoulinChef de pupitre

    Aprs un dbut de saison dif-cile, lquipe de hockey mas-

    culine de lUniversit dOttawa(U dO) revient tranquillementsur la bonne voie, ayant rempor-t ses deux matchs domicile lasemaine dernire. Vendredi, lesGee-Gees ont vaincu les Gaelsde Queens en fusillade, 2 1, etpuis les Paladins du Collge mili-taire royal (CMR) samedi, par lamme marque.

    Lentraneur-chef, Ral Paiement, tait bienheureux de cette semaine victorieuse. Je peuxdire que notre avantage numrique, notre sortiede zone et notre chec avant taient bons contreles Gaels. Par contre, aujourdhui contre les Pala-dins, ctait autre chose. , raconte-il. On na pasjou un grand match de hockey contre les Pala-dins, cest une quipe qui nous donne toujours dutrouble. , a analys lentraneur.

    Les Gee-Gees de lU dO sont arrivs sur laglace samedi soir, gon s bloc, grce leur vic-

    toire de la veille, face aux Gaels. Ils ont menacles Paladins dans leur zone durant toute la pre-mire priode. Mathieu Leduc et Taylor Collinsont dcoch plusieurs tirs puissants vers le cer-bre du CMR, Paul Dorsey, qui na cependant pascd en dbut de match. En milieu de premirepriode, le dfenseur Paul Landry des Gee-Geesa cop dune pnalit de deux minutes. Lunitde dsavantage numrique et le gardien dOttawa,Harrison May, ont fait le travail, empchant lesPaladins de capitaliser sur cet avantage. Ensuite,ce fut au tour des Gee-Gees, en n de premirepriode, de jouer en surnombre, mais ils nontpas fait mieux que leurs adversaires en pareillesituation. La premire priode sest solde par lamarque de 0-0.

    En dbut de deuxime priode, Marcis Quin-lin des Paladins a russi faire mouche sur unlancer frapp qui a pris le gardien du Gris et Gre-nat au dpourvu. Harrison May na pas t enmesure de refermer ses jambires temps pourfaire larrt. Le capitaine des Gee-Gees, DavidFoucher, a tent de rpliquer sur la squence sui- vante, mais le disque a heurt le poteau. Ce nestquune dizaine de minutes plus tard que lquipeottavienne a russi marquer son premier but

    du match. Lattaquant Stephen Blunden a faitun pivot rapide derrire le but pour remettre larondelle sur la palette de son coquipier, Alexan-dre Touchette, qui la redirige dans la lucarne.La marque tait galit, 1 1, au terme de ladeuxime priode.

    En troisime, beaucoup de joueurs ont tpnaliss, du ct des deux quipes. Les gardi-

    ens de but ont russi faire des arrts importantsdurant les moments que chacune des quipes sesont retrouves court dun homme. En milieude priode, Matthieu Tanguay-Theriault des Gee-Gees est pass prs de marquer, mais a envoy larondelle sur le poteau adverse. Avec une minute jouer au match, celui-ci sest repris en se position-nant devant le let. Il a reu le disque et a surprisle gardien du CMR dun tir rapide pour inscrire le

    but gagnant. Jtais vraiment contgros but comme a, on en avait beso victoires de cette semaine sont vrapour le moral de lquipe. , indiqumatch, Matthieu Tanguay-Theriault

    Les Gee-Gees recevront Wester domicile, vendredi et samedi proront galement en visite lUniversdimanche.

    HOCKEY MASCULIN

    Deux victoires domicile

    Guillaume Donovan Photo Ay

    Ghassen Athmni Rdacteur en chef

    La Rotonde : Quest ce qui tas amene au soccer et quel a tton parcours? Julia Francki : Jai commenc jouer lge de cinq ans, Kingston. lpoque, mon frre et ma sur jouaient aussi. Jai jou pendant dixans pour les Cobras de Cumberland, au niveau rgional. Puis, lors dunmatch dexhibition, jai t repre par Steve Johnson (lentraneur-chefde lquipe de soccer de lU dO) et jai donc atterri chez les Gee-Gees.

    LR : Tu montres beaucoup dengagement physique sur le ter-rain, alors que tu nes pas trs corpulente, comment lexpliques-tu? JF : Je nai pas un grand gabarit et je nai jamais t ultra-techniquecomme joueuse. Jai donc d me battre et avoir beaucoup de prsence

    physique pour justi er ma place sur le terrain.

    LR : Tu sembles occuper une position de milieu box-to-box, cequi est rare dans le soccer fminin, surtout ce niveau. As-tutoujours occup une telle position? JF : Au milieu, on change souvent de position. Quand je suis arrive lU dO, jtais aussi ailire, par exemple. Jaime jouer en milieu centraleet je peux remplir les tches de milieu dfensive. Cest vrai que je par-ticipe la fois lattaque et la dfense et que a me demande dallerdun bout du terrain un autre.

    LR : Cette anne, tu as pris plus les devants que lanne dernire, veux-tu rajouter plus de dimensions offensives ton jeu? JF : Lanne dernire, je jouais le plus souvent avec Christine Hardie etCorina Jarrett, qui taient plus offensives que moi, je devais donc cou- vrir derrire. Cette anne, Chantal McFetridge est la plus dfensive aumilieu, ce qui effectivement me permet daller plus souvent en attaque.

    LR : Pourquoi penses-tu quon ta accord le prix de meilleurejoueuse de la division? JF : Honntement, jai t trs surprise. Je ne sais pas. On ne sait jamaiscomment ils choisissent pour ce genre de prix, et il y a beaucoup debonnes joueuses. Je me sens simplement honore.

    LR : Une semaine et demie aprs llimination, la dception est-elle encore l? JF : Je pense que cela a t une de nos meilleures saisons. Tout lemonde a trs bien jou contre Queens. Les tirs de barrage sont tou-jours trs durs. Je sens que nous ne pouvions pas faire mieux.

    LR : Quels sont, selon toi, les postes auxquels lquipe doit re-cruter? JF : Nous allons voir certaines vtranes partir. Cette anne, les re-crues ont t trs convaincantes, Steve (Johnson) fait toujours un bonrecrutement. Lanne prochaine nous aurons aussi le retour de Lili

    (Wong).

    LR : Penses-tu passer professionnelle aprs ton cursus univer-sitaire? JF : Cela va dpendre de l o jen serai au niveau niveau de lemploi. Je crois que le sport fminin ne pcoup dopportunits de carrire. Ceci dit, cela pourraexprience.

    LR : Quels sont les joueurs ou joueuses qui constituent desmodles suivre pour toi? JF : Honntement, cela peut sembler trange, mais jement le soccer, ni les sports en gnral. Je dirais quatine Sinclair (quipe nationale du Canada), et Alexnationale des tats-Unis).

    TIRS DE BARRAGE

    Julia Francki : petit gabarit, norme talent

    Si les Gee-Gees de soccer ont t limi-nes contre toute attente avant les nales,lexcellent rendement de leur milieu de ter-rain, Julia Francki, a tout de mme t rcom-pens. La rcipiendaire du prix de meilleurejoueuse de la division Est du Sport universi-taire Ontarien (SUO) sest entretenue avec LaRotonde de son jeu caractristique, de profes-sionnalisme et de la saison prochaine. Julia Francki - Photo Ay

  • 8/14/2019 dition du 4 novembre

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    Louis-Charles PoulinChef de pupitre

    Il y a de cela deux semaines, lesjoueuses de lquipe de soccer fminin delUniversit dOttawa (U dO) ont subillimination dans une rencontre serre quisest termine en tirs de barrage. Je trouvecela aberrant de voir des matchs dune telleimportance se conclure dans de telles cir-constances. Dtrompez-vous, je ne parlepas du fait que les Gee-Gees aient perdule match, mais bien de devoir sceller lissuedune rencontre par des tirs au filet. monavis, ce nest aucunement reprsentatif dusport en tant que tel. Cest comme si lon

    dterminait au hasard lquipe gagnante.Premirement, dans un tir de barrage,

    il y a deux options qui soffrent au joueurlorsquil pense son bott. Il doit dcideravant denvoyer le ballon sil y va gaucheou droite. Les deux mmes choix soffrent la personne qui garde les buts, elle sauteet se lance soit vers la gauche, soit versla droite. Bien sr, il pourrait arriver quele joueur lance lextrieur de la cage, enplein centre ou dans le haut du filet. Parcontre, la dcision se prend juste avant lelancer pour les deux joueurs et il y a trspeu de possibilits. Cela en revient presque faire pile ou face, car les deux joueurs ontsensiblement 50 % des chances davoir faitle bon choix. On ne peut pas vraiment val-uer qui est le meilleur de cette faon.

    Deuximement, le tir de barrage vientenlever plusieurs facteurs dterminantsdun match de soccer, ou mme de hock-ey. Je prfrerais que les deux quipessaffrontent en prolongation jusqu ce quelune delles lemporte. De cette manire, lerel potentiel des quipes serait valu. Soitle niveau de fatigue, la forme des joueurs, lastratgie des entraneurs, les jeux de passes,le positionnement sur le terrain et plusieursautres facettes du jeu qui sont mises de ctlors des tirs de barrage.

    Bien sr, un tir de barrage peut tre ap-prci par plusieurs pour le spectacle quildonne. Par contre, je crois que a devraitse faire lextrieur dun match, commeil se fait lors du concours dhabilets dumatch des toiles dans la Ligue nationalede hockey.

    Pour conclure, je maintiens que dter-miner lissue dun match en tirs de barragenest pas reprsentatif de son droulement. mon avis , a sapparente plus du hasardet a ne permet pas de discerner la meil-leure des deux quipes.

    CHRONIQUE

    Pile ouface

    4 novembre 2

    MJ V D PP PC YORK 5 5 0 15 1 10RYERSON 6 4 2 14 9 8OTTAWA 4 3 1 9 3 6TORONTO 5 3 2 10 7 6QUEENS 3 2 1 6 5 4CMR 3 0 3 0 9 0NIPISSING 5 0 5 0 15 0

    MJ V D N BP BC MCGILL 4 4 0 0 20 7 8OTTAWA 5 3 2 0 17 12 6MONTREAL 3 2 1 0 10 8 4CONCORDIA 4 1 3 0 9 10 2CARLETON 6 1 5 0 10 29 2

    CLASSEMENTS MJ V D N BP BC MCGILL 7 5 1 1 30 11 11

    CARLETON 7 5 2 0 30 17 10QUEENS 7 3 0 4 23 19 10UQTR 7 4 3 0 23 21 8LAURENTIENNE 7 3 4 0 25 27 6OTTAWA 8 3 5 0 23 27 6CONCORDIA 6 2 2 2 21 18 6UOIT 7 2 4 1 21 26 5NIPISSING 8 2 6 0 26 37 4CMR 8 0 8 0 15 51 0

    TOILES DE LA SE Johnny Berhanemeskel : Basketball

    Il a fracass le record de meilleurmarqueur de tirs de trois points detous les temps, samedi soir face auxLancers de Windsor. Avec son 200etir de trois points en saison rgulire,Johnny Berhanemeskel est maintenant ledtenteur de ce record.

    Kelsie English : Volleyball

    La joueuse de quatrime anne a bien perform samedi face aux Lakers deNipissing, aidant son quipe lemporteren trois manches. Kelsie English atotalis huit manchettes dfensives, deuxservices marquants, ainsi que 13 attaquesmarquantes.

    Alexandre Touchette : Hock

    Lattaquant des Gee-Gees a caux deux victoires de son quipmaine dernire. Touchette a inscren tirs de barrage vendredi face ceurs de Queens. Il en a galemenun autre samedi face aux Paladilaide de son coquipier, Stephen

    SPORTS [email protected]

    Hockey Masculin

    Hockey fminin

    Volleyball fminin

  • 8/14/2019 dition du 4 novembre

    18/20

    LABYRINTHES [email protected]

    4 novembre 2013

    18 w w w. l a r o t o n d e . c a

    Alex Jrgen Thumm Bnvole

    Pour reprendre o nous noussommes laisss, jai ni mon repas vgtarien la caftria subvention-ne (ainsi que la moiti de celui dedeux amies, comme dhabitude) eten partant, je remets la vaisselle etvalue le repas sur lcran tactile lasortie (cinq toiles sur cinq).

    La dmocratie universitaire en Allemagne est trs diffrente (trs al-lemande) et, des fois, paradoxale. Cenest pas la main invisible qui dcrtece qui est dlicieux ou non, cest votre vote quotidien. Il ny a pas dejournaux tudiants imprims qui dis-cutent de la politique universitaire ;on a une espce de blogue qui traiteobjectivement dvnements singuli-ers. La fdration tudiante se donneun mandat tout autre que celui de laFUO (on sen reparle dans deuxsemaines).

    Dans les salles de classe, cest nous de dcider. Mes profs nontprpar aucun plan de cours : dans lun,ctait littralement notre devoir dencrire un et puis nous, les tudiants,avons vot sur chaque bloc thmatiqueet sur chaque lecture. (Pense-je que cestidal? posteriori, non). Et il ne faut pasoublier que seulement un ou deux desseizeBundeslnder allemands tolrent en-core des frais de scolarit, mme pourles trangers.

    La dmocratie universitaire al-lemande est dcentralise. En con-frence avec dautres laurats de boursesdtudes allemandes, jai dcouvert com-ment lUniversit de Fribourg est vri-tablement la ne pointe : ici, certainsdpartements ont le luxe dun systmedinscription de cours en ligne. Oui, laplupart du temps on doit sinscrire com-me nos arrire-grands-parents se seraientinscrits. Parfois, cela se ralise en se ren-dant au premier expos magistral o onfait circuler une feuille dinscription. Par-

    fois, il faut envoyer un courriel : au prof,ou au dpartement. Vous devez passerun examen? Il faut aller sinscrire auprsdune madame particulire. On entendbien des parfois .

    En science politique, la plupart descours sont des sminaires avec moinsde 15 tudiants chacun, et chacundentre nous poursuit une formedaccrditation diffrente. Ce nestpas un systme infaillible o toutcours vaut trois crdits pour tous. Lesuns auront rdiger un mmoire, lesautres auront un examen oral. la n,le prof nous dotera dun certi cat at-testant notre performance. Si la noteest dplaisante, ce nest pas dif cilede perdre le document et de fairesemblant que lon ny tait jamais.

    On ne schappe pas des proces-sus arbitraires au niveau doctoral. Pr-esque la moiti des doctorants sonthors de programmes structurs, cequi serait la norme en Amrique. Ici,pourtant, le tout est clandestin : les

    arrangements sont faits uniquemententre professeur et doctorant. Unefois le mmoire achev, le prof le litchez lui, une autre personne le lit et sion est satisfait, vous devenez docteur.

    Il y a une expression pour signi erle besoin allemand de lordre : Ordnungmuss sein . Celui qui souhaite lordre doitnaturellement commencer par dresserles trangers. Tel que moi. Donc, monaventure dordre bureaucratique de la se-maine a t de me prsenter au Bureaudordre public pour faire de moi-mmeun Brger tout lgal de la ville et fairepreuve que je me soumets aux rgles.

    En Allemagne, il y a des rglesconcernant tout. Je viens dapprendrequil est illgal de ne pas jeter un coupdil sur son bilan bancaire. Si lon nele veut pas en format papier, mais on t-lcharge non plus le PDF, on le recevratout de mme par courrier.

    Dans ma colocation, il y a desrgles concernant tout : le placementdpiceries dans le frigo, le mnage,

    lusage de la salle de bain Nanmoins, je me sen

    plus libre ici. Je suis libre dbire l o a me plat, libsans soucis nanciers, chouet de ne pas attendre la douune demi-heure. En tant qumateur , je suis mieux protnourri. En tant que yogi, jaiunisexes. vlo, je roule entour) de conducteurs codents et lents.

    L o il ny a pas docirculation, pourtant, cestpublique : pas de voies, pSoit la piscine est ouverne lest pas. Tu nages l odautre nest en train de naaquatique absolue dans ce bsons.

    Et dans quelques joursque je ntais pas libre detawa : passer un week-enFrance et dbourser sept dun caf.

    CHRONIQUE EUROPENNE

    Lordre dmocratique - Was will das Volk

    Bonjour vous lecteurs,lectrices. Cette nouvellechronique, Labyrinthes ,en est sa premireprsence dans ce journal.Labyrinthes est un projetde publication de cra-tions littraires crites

    par les tudiants franco-phones de lUniversitdOttawa. Le projetagit titre de tremplinet vise promouvoirla cration littraire ausein de la populationtudiante francophone.

    Un comit de lectureform dtudiants a lacharge de choisir lestextes publiables et derenvoyer les textes re-travailler aux auteurs en vue dune publicationultrieure. Les publica-

    tions des deux premiersmois seront rservesaux textes produits parles tudiants du coursde Cration Littrairedu programme de lettresfranaises, qui criventsous la tutelle du pro-

    fesseur Daniel Durante. Suite les textes de ttoutes seront luscomit de lecturplus tarder, je vbonne lecture!

    Frderic lan

    Un, deux, trois, sept,onze, treize Non, cest pas a Gani Les deux frres suivent les rails ;

    ces morceaux dacier qui les guidentdepuis leurs premiers pas. Gani faitdes grandes