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    Édition du lundi 9 février 2015 | VOLUME LXXXII NO 19

    LES GEE-GEES

    DÉCROCHENT LA VICTOIRE

    Actualités

    Organisation des élections p. 3

    Arts et culture

    Megaphono p. 16

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    TABLE DES MATIÈRES

    Actualités

    Élections de la FÉUO 3Dossier sur ls FCÉÉ 4Candidats aux communications 6Semaine internationale 6Débats des élections de la FÉUO 7Chronique 8Stampede des Gee-Gees 8

     

    Cahier sur le Vieux-Hull 

    Arts et culture

    Bal de Neige 9Festival de jazz d’hiver 10Mégaphono 16Calendrier 18 

    Sports et bien-être

    Championnats de natation 19Classique de la Capitale 20Chronique 22Résumés de fin de semaine 22

     

    L

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    ÉditorialMarc-André Bonneau [email protected]

    Les élections sont parfois syno-nymes e renouveau. Mais pas cettefois-ci. Avouons-nous que le par-i Impact constitue une transition

    d’Action étudiante, l’ancien parti aupouvoir, et que ce copinage électoraldissipe bien des espoirs de change-ment. Mais plus dérangeant que lapassation du pouvoir à ses amis, sontes questions qu’on ne peut poser auxdébats, la promotion non représenta-

    ive de Productions Zoom et les chan-gements apportés à la constitutionpar l’exécutif actuel.

    Un appui inéquitable

    L’appui de membres de l’exécutif à l’en-droit des candidats actuels contribue à fairedes élections inéquitables. Considérant quees élections comptent déjà peu de candi-

    dats et sourent d’un taux de participationamentable, le fait que les individus déjàlus appuient des candidats amplie le dé-équilibre entre le groupe au pouvoir et ceux

    qui souhaitent changer l’esprit de la gouver-nance étudiante.

    Bien qu’une proposition pour limiter l’ap-pui des membres de l’exécutif actuel auxandidats ait déjà été mise de l’avant, cettenitiative avait été rejetée par des membres

    de l’exécutif actuel, c’est-à-dire les mêmesndividus qui amplient le marasme électo-al en appuyant un nouveau parti qui n’est

    qu’une transformation de leur ancien. Par lauite, on peut bien s’attendre à ce que tousritiquent le manque de participation. Il neaudrait pas se limiter à (re)mettre le far-

    deau sur les électeurs : l’élitisme qui animeette grande comédie électorale alimenteapathie.

    Ce climat n’est pas seulement domma-

    eable pour la politique universitaire. Ilecte les étudiants ayant des besoins sin-uliers et qui ont le plus besoin d’une asso-iation étudiante fonctionnelle.

    Des débats censurés

    L’électeur, en plus de voir ses choix res-reints par cette passation du pouvoir, doitomposer avec un manque d’information.

    Lors des débats électoraux, traditionnelle-ment animés par La Rotonde et le Fulcrum,es questions devaient être approuvées para directrice générale des élections. Celle-ci

    refusé certaines de nos questions, tellesqu’une sur la campagne qui vise à destituerkram Hamoud, actuellement v.-p. aux af-

    aires d’équité. S’objecter à ce que les can-didats soient questionnés sur le rôle de leurprédécesseur handicap les électeurs pour

    lesquels cette information est pertinente.La censure amplie le climat malsain desélections.

    En plus de devoir composer avec cemanque d’information, l’appui de ceux aupouvoir implique qu’aucun retour sérieuxsur le travail de l’exécutif actuel n’est fait.Bien qu’il soit facile de vanter les bienfaits depotentiels changements, comment peuvent-

    ils être appropriés si aucune rétrospectionn’est faite?

    La constitution affaiblie

    La constitution obligeait l’identicationd’un directeur général des élections en août,pour éviter que le tout soit organisé à la der-nière minute, comme c’est présentementle cas. C’était « trop dicile » de recruterquelque si tôt, nous a expliqué un membrede l’exécutif. Mais l’organisation des élec-tions sur le tard cause des problèmes fonda-mentaux en termes d’équité. Par exemple,l’information qui permet aux étudiants de seprésenter a été diusée trop tard, limitant laparticipation des étudiants non-initiés.

    Comme autre preuve de l’insuccès de laFédération étudiante de l’Université d’Ot-

    tawa (FÉUO), celle-ci a organisé des élec-tions équitables, Production Zooms – unservice de la FÉUO – a fait une promotioninégale des candidats en favorisant Im-pact. Pour boucler la boucle, l’improvisa-tion des débats par la directrice généraledes élections autour de règles arbitrairesqui ont mené à la censure de certains sujetstémoigne du manque agrant de transpa-rence.

    Ces exemples peuvent être justiés parune organisation ratée, mais l’appui des can-didats de l’exécutif fait montre de la volontéde ne pas améliorer la constitution. Sommetoute, ces problèmes rapprochent du pou- voir ceux près de l’élite, avant même qu’unpremier bulletin de vote soit dépouillé.

    Ce qui nous reste

     Avant d’être atterrés par cette grande co-médie, gardons en tête que plusieurs candi-dats demeurent dans l’ombre malgré leursapports. Une fois conscients du contextedans lequel les élections s’articulent, ce sontleurs réexions qui faut maintenant dé-

     battre. Se rassembler pour modeler l’espaceuniversitaire est une chance, faudrait pas lascrapper.

    ILLUSTRATION : A NDREY GOSSE

    L’équité en baisse, l’apathie en hausse

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    Actualités

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    Christopher Bernard [email protected]

    Élections de la FÉUOLes critiques visant l’organisation s’accentuent

      Christopher Bernard  [email protected]

    Si la campagne électorale des can-didats aux postes de l’exécutif se dé-roule rondement pour certains can-didats, on ne peut en dire autant de

    ’organisation de celle-ci. Depuis leancement de la campagne, plusieursétudiants et candidats ont expriméeur inquiétude quant aux iniquitésqu’a créées le manque d’organisation.

    Une embauche tardive

    Les problèmes ont commencé tôt pour laFédération étudiante de l’Université d’Ot-awa (FÉUO) et son comité électoral. Enet, l’embauche d’un directeur général

    des élections a été retardée de plusieursmois. La FÉUO n’a en eet reçu aucuneandidature lors de la publication de son

    re d’emploi pour le poste de DGÉ, si bienqu’une deuxième ronde a dû être tenue pourrouver quelqu’un an de combler le poste.

    L’embauche ocielle, survenue suite au dé-pôt d’une seule candidature, a été ratiée le8 janvier, soit deux jours après la n de la

    période de mise en candidature.

    Pour un candidat qui désire garder l’ano-nymat, ce délai est inacceptable : « N’im-porte qui qui a déjà occupé une fonctionomme celle-là sait que la tâche qui atten-

    dait la DGÉ était quasi-insurmontable. Enplus du fait qu’elle n’est pas familière avec lesègles d’élections de notre Fédération ».

    Lorsqu’interrogé à ce sujet, Chris Hynes,

    eprésentant de l’exécutif de la FÉUO auomité électoral, a concédé le fait que l’em-bauche avait été tardive. Il insiste par contrequ’il faut exonérer la Fédération de touteesponsabilité. Selon ce dernier, ce sont plu-ôt les exigences du poste qui font en sorte

    qu’il est dicile de trouver des candidats quiveulent l’occuper. Selon Hynes, l’embauchedu DGÉ devrait se faire le plus tard au moisd’octobre.

    Cependant, jusqu’en 2013-2014, la consti-ution de la FÉUO prévoyait que l’embauche

    de DGÉ devait être faite au plus tard aumois d’août. Or, c’est l’exécutif d’Actiontudiante, dont Chris Hynes fait partie, quivoté pour enlever cette exigence constitu-

    ionnelle. Face à ce fait, Hynes a répliqué

    que l’embauche au mois d’août s’est mon-rée trop dicile. Ainsi, selon lui, l’exigenceonstitutionnelle ne faisait donc pas de sens.

    Deux publicités insuffisantes

    La promotion visant à recruter des can-

    didats était beaucoup trop faible, selon uncandidat. La FÉUO a fait parvenir un pre-mier courriel à ses membres le 11 décembreet un second le 8 janvier. Le premier courriela été envoyé en plein cœur de la période desexamens alors que le deuxième a été envoyéalors que les étudiants étaient toujours encongé.

    « Le plan a été fait par le bureau descommunications au début du mois de dé-cembre », explique Hynes. « On est un peumal pris à cause du calendrier scolaire cetteannée. Soit on n’envoie pas de courriel aumois de décembre, soit ça tombe dans lapériode des examens. Même chose pour lemois de janvier, la session recommençait

    le 12, on n’avait pas le choix avec toutes lesautres échéances dans la constitution », ex-plique-t-il.

    Cependant, non seulement la date d’envoides courriels a soulevé des questions, maisaussi le contenu de ceux-ci. Alors qu’aumoment de l’envoi il ne restait aux gens in-téressés que huit jours pour remplir leurformulaire de candidature et recueillir 50signatures pour appuyer celle-ci, la mentiondes élections gurait tout au bas du courriel.

    De plus, à ce courriel étaient jumeléesd’autres annonces, telles qu’une annoncepour les lundis tequila, une annonce concer-nant le Centre de bilinguisme et une publici-té pour la prochaine assemblée générale. À

    ce sujet, Hynes est catégorique : « Je penseque c’est très raisonnable, franchement,si on commence à regarder où l’on met les

    choses dans le courriel. Je ne pense pas queça change quoi que ce soit où la publicité estplacée ».

    L’appui de l’exécutif actuel dé-range

    Des candidats qui désirent conserverl’anonymat ont aussi exprimé leurs inquié-tudes face à l’appui d’Anne-Marie Roy, ac-tuelle présidente de la FÉUO, pour l’équiped’Impact. Rappelons qu’Impact est présidépar Nicole Desnoyers, qui est membre del’exécutif actuel. En 2012, Ethan Plato avaitprésenté un règlement qui visait à limiterl’appui de membres de l’exécutif à l’endroitde candidats aux élections. Cette propositionavait alors été rejetée par Roy et Desnoyers.

    Chris Hynes souligne que les élections de-

    meurent intègres même si ce règlement n’apas été adopté. Selon lui, « tous les étudiantssur le campus, et ça inclut les membres del’exécutif, on le droit de participer dans lesélections ».

    Ce dernier indique aussi que son siège aucomité électoral n’est pas problématique.« Il y a une séparation entre mon travaildans le bureau et des membres de l’exécutifqui travaillent sur des campagnes. On neparle pas des élections dans le bureau. C’estnécessaire que quelqu’un fasse le travail etc’est pour ça que je suis là », arme-t-il.

    Productions Zoom

    Dans la journée du samedi 7 février, laFÉUO a publié sur Facebook une série de vi-déos présentant des candidats aux élections.

    Tous les candidats aux postes de l’exécutifpour l’équipe Impact y guraient, alors queseulement deux pour l’équipe ABC et aucun

    candidat de l’équipe Ici pour nous n’étaientprésentés.

    Contacté sur le sujet, le candidat à la pré-sidence de l’équipe Ici pour nous a conrméqu’il avait bel et bien reçu une invitation à venir tourner une vidéo. Celui-ci a décidéde décliner l’invitation. « Le tournage étaitoptionnel et on a plein de choses à faire endébut de campagne, disons qu’on n’a pas beaucoup de temps pour décider et prendreun rendez-vous. La disponibilité était aussiun problème. Nicole Maylor [qui est candi-date au poste de v.-p. aux aaires de l’équitépour Ici pour nous] a un emploi coop. Ellen’est pas sur le campus pendant les heuresde bureau, c’était impossible pour elle de ve-nir lmer ».

    Règles électorales divulguées tardi-vement

    Selon des candidats qui se sont entretenusavec  La Rotonde, les informations concer-nant les règles électorales ont été renduespubliques en retard. Celles-ci ont été diu-sées aux candidats lors d’une rencontre le 27 janvier, soit cinq jours avant le début de lacampagne. Pour ces candidats, il s’agit d’undélai déraisonnable pour l’organisation deleur campagne.

    Chris Hynes n’est pas de cet avis, expli-quant qu’étant donné le calendrier des élec-

    tions, les règlements sont toujours présentésaux candidats dans les environs d’une se-maine avant le début de l’élection.

    ILLUSTRATION : ANDREY GOSSE

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    Actualités [email protected] février 2015

    [email protected]

    Dossier sur la FCÉÉ

    La débandade perdure,Samuel Lafontaine [email protected]

    La Fédération canadienne desétudiantes et étudiants (FCÉÉ)connait en ce moment plusieursproblèmes avec certaines de sesassociations membres à travers lepays. L’organisation s’est d’ail-eurs retrouvée à plusieurs reprises

    devant les tribunaux au cours desdernières années. Les deux syn-dicats étudiants de l’Université

    d’Ottawa (U d’O), soit la Fédéra-ion étudiante de l’Université d’Ot-awa (FÉUO) et l’Association des

    étudiants diplômés (GSAÉD) sontmembres de la FCÉÉ. Celles-ciétant en pleine période électorale,La Rotonde  présente un portraitde la relation entre le campus de’U d’O et son syndicat étudiant à’échelle nationale.

    La FCÉÉ, une organisationontroversée

    La FCÉÉ est un organisme qui existedepuis octobre 1981 et qui représente

    nviron 600 000 étudiants à travers lepays, en plus de gérer un budget annuelde près de quatre millions de dollars. Elle

    st gérée par un exécutif national com-posé d’un président, d’un vice-président,d’un trésorier, d’un représentant pourhacune des provinces, d’un représentant

    pour les étudiants des cycles supérieurs,d’un représentant francophone, d’un re-présentant féminin, d’un représentant

    utochtone et nalement d’un représen-ant pour les communautés culturelles.

    Les associations membres peuvent quant elles se faire entendre lors de congrès

    nationaux organisés deux fois par année.Quatre-vingt collèges et universités sonteprésentés au sein de la FCÉÉ. Ces as-ociations sont regroupées dans des ailes

    provinciales présentes dans chacune desdix provinces canadiennes. Ces ailes pro-vinciales ont une structure semblable à

    échelle nationale, avec notamment unxécutif et deux assemblées générales an-

    nuelles.

    Certaines de ces associations ne sont ce-pendant pas très satisfaites du fonctionne-ment de la Fédération. Julien Ouellet estesponsable des aaires externes pour la

    Post-Graduate Students Society (PGSS)de l’Université McGill. En entretien, il af -rme que le conit qui opposait son asso-

    iation et la FCÉÉ depuis 2009 provenaitdu fait que « plusieurs générations d’exé-utants à [la] PGSS ont rapporté avoir eu

    énormément de diculté à travailler avecla FCÉÉ ».

    Citant des rapports datant de cetteépoque, M. Ouellet arme qu’« il étaitextrêmement dicile, voire impossible,d’avoir un eet sur la ligne d’action del’organisation en raison de la mainmise del’exécutif et des employés permanents ».

     Après avoir organisé un premier ré-férendum qui n’a pas été reconnu par laFCÉÉ, la PGSS a refusé de verser les co-

    tisations réclamées par la Fédération et apoursuivi celle-ci en justice an de pouvoirse désalier. Un juge a d’ailleurs reconnuleur droit à la sécession à l’automne 2014et en janvier dernier s’est déroulé un se-cond référendum où une majorité des vo-tants a décidé de quitter la FCÉÉ. Sur plusde 2000 bulletins de vote comptabilisés,seulement 56 ont exprimé un désir de res-ter membre de la Fédération. Cependant,

    la PGSS devra rembourser 270 000 $ à laFCÉÉ en vertu du jugement rendu à l’au-tomne dernier. Des frais qui pourraient

    s’avérer beaucoup plus élevés puisqu’unautre verdict est attendu en 2017.

     À propos de cette longue procédure,M. Ouellet tient à mentionner qu’« au-cune des associations qui ont tenté de sedésalier ces dernières années n’ont étécapables de le faire sans l’intervention destribunaux. Selon [la PGSS], ceci est fon-damentalement anormal dans une société

    démocratique. Nous ne pouvons nier quela répercussion nancière de nos litigesavec la FCÉÉ ait été importante. Toute-

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    Actualités [email protected] 9 février 2015

    larotonde.ca [email protected]

    es candidats l’ignorentDossier sur la FCÉÉ

    ois, nous sommes extrêmement contentsque les futures générations n’aient pas ànvestir temps et argent dans une organi-ation comme la FCÉÉ ».

    Cette association n’est cependant pas laeule à connaitre un litige avec la FCÉÉ. La

    Cape Breton University Students’ Union’sCBUSU) est également en conit avec la

    Fédération suite à un référendum tenu en

    2008 et qui a été l’objet d’une poursuitede la part de la FCÉÉ. Celle-ci ne recon-nait pas la validité du scrutin et refuse àon association le droit de se désalier

    après huit années en tant que membre.Puisqu’un verdict doit être connu d’ici unmaximum de six mois, Sarah Hines de laCBUSU n’a pas voulu commenter. « Je necrois pas qu’il serait approprié d’entrerplus en détail à ce moment-ci », arme-t-elle.

    Enn, une troisième association se re-trouve en opposition à la FCÉÉ. En eet,

    la University of Manitoba Students’ Union(UMSU) refuse de lui verser 640 000 $tant que l’organisme ne réponde à cer-taines de leurs demandes. L’antagonisme

    entre les deux organisations remonteraitau début de l’année scolaire 2013-2014,nous apprend le journal étudiant The

     Manitoban. Au moment de mettre souspresse, l’UMSU n’avait toujours pas re-tourné notre courriel.

    La FÉUO main dans la main avecla FCÉÉ

     Anne-Marie Roy, présidente de laFÉUO, siège à l’exécutif de la FÉUO de-puis trois ans, dont deux à titre de prési-dente. Elle est également représentantefrancophone à l’exécutif national de laFCÉÉ et en sera vice-présidente natio-nale l’an prochain. Elle croit que toutesles associations membres de la FCÉÉ sontlibres de se désalier et insiste sur le ca-ractère démocratique de l’organisation :« Toutes les associations étudiantes sontlibres de quitter la FCÉÉ. McGill n’a pasrespecté les règles qui ont été adoptées defaçon démocratique dans le contexte d’as-semblées générales et c’est pour ça qu’ilsont dû organiser un deuxième référen-dum. Je pense que c’est important d’avoirun processus clair et démocratique qui estappliqué de façon uniforme à toutes lesassociations ».

    Si, selon elle, certaines associations netravaillent pas en collaboration avec laFCÉÉ, ce n’est certainement pas le cas dela FÉUO. « On ne voit que des avantagesà être membre de la FCÉÉ. La U-pass à la ville d’Ottawa, l’élimination des frais pour

    les étudiants qui payaient leurs frais descolarité en deux versements ou encorel’octroi de permis de travail avec leur visad’études pour les étudiants internatio-naux, ce sont de belles victoires », arme-t-elle.

    Chaque semestre, un étudiant à tempsplein envoie un total de 8 $ à la FCÉÉet à la FCÉÉ-Ontario. Pour Anne-MarieRoy, il s’agit d’un montant juste puisqueles étudiants retrouvent leur argent sousforme de divers rabais avec, par exemple,la U-pass et la carte ISIC. 

    Des corps fédérés plus mitigés

    Julia Riddle, présidente de l’Associa-tion des étudiants en science économique(AÉSÉ), n’est pas d’accord avec l’opinionde Mme Roy. Pour elle, ce « n’est pas un bon retour sur l’investissement. Nous leurenvoyons beaucoup d’argent et nous ne voyons pas beaucoup de résultats ». Si ellereconnait qu’il y a de bons côtés à la FCÉÉ,elle croit que des améliorations sont né-cessaires.

    « La FCÉÉ est une organisation avec beaucoup d’utilités. Je pense que c’estimportant pour les étudiants d’avoir unréseau pour exprimer nos opinions, pourse battre pour nos droits, mais c’est tel-lement important d’avoir du contrôle surcette organisation », indique-t-elle.

    Moins modéré, Alexandre Lavoie croit

    quant à lui que les associations étudiantesde l’U d’O devraient quitter la FCÉÉ. « Onleur envoie 16 dollars par année. On parle

    de réduire les frais de scolarité. Les fraisinclus les droits de scolarité, mais aussi lesfrais accessoires. C’est 16 $ qu’on pourraitéconomiser », arme le vice-présidentaux aaires universitaires de l’Associa-tion des étudiants en criminologie (AÉC)de l’U d’O. Selon lui, les étudiants ne sesentent pas interpellés par la FCÉÉ et il n’ya pas de raison de continuer à payer « endouble » pour des services que la FÉUOpourrait fournir. Il se dit « déçu » que l’af -liation de la FÉUO avec la FCÉÉ ne soitpas un sujet pour les présentes élections.

    Les deux candidats à la prési-dence réagissent

    M. Lavoie n’est pas le seul à croire quece sujet n’est pas abordé dans la présentecampagne électorale sur le campus. C’estpourquoi  La Rotonde  a demandé l’opi-nion sur la FCÉÉ des deux candidats à laprésidence de la FÉUO.

    Nicole Desnoyers, candidate pour le par-ti Impact, est la seule de l’exécutif actuel àse représenter. Comme la présidente sor-tante, elle croit que la FCÉÉ est une bonneorganisation qui fournit plusieurs serviceset propose donc la continuité de la rela-tion entre celle-ci et la FÉUO.

     « Je crois que la FÉUO bénécie de sonaliation avec la FCÉÉ. La FCÉÉ ore

    d’ailleurs une panoplie de services – que cesoit l’achat en vrac d’agendas, de t-shirts,de bouteilles d’eau, de cahiers de note,etc., ou la carte ISIS, habituellement obte-nue au cout d’environ 20 $, cette carte estdistribuée gratuitement aux membres dela FCÉÉ », arme celle qui est égalementreprésentante des femmes à l’exécutif dela FCÉÉ-Ontario.

    De son côté, David Gakwerere, candidatdu parti Ici pour nous, ne dit pas autre-ment. « En tant que président, je seraisdans la meilleure position pour promou- voir en premier plan les intérêts de nosétudiants et les enjeux qui leur tiennent àcœur face à la FCÉÉ, dans l’espoir que l’on

    puisse travailler ensemble dans le meil-leur intérêt des étudiants. Je pense qu’il y a quand même bénéce à travailler avecla FCÉÉ, par exemple en ce qui concernel’achat et l’octroi de matériel à gros vo-lume ».

    La seule divergence entre les deux can-didats à la présidence semble concer-ner l’implication des francophones. M.Gakwerere considère qu’« en tant qu’étu-diant francophone sur le campus, je n’ai jamais vu ni entendu aucune campagnede la FCÉÉ concernant notre communau-té », alors que Mme Desnoyers croit aucontraire que « tout le travail de reven-dication de la FCÉÉ inclut des revendica-tions pour les francophones ».

    Les élections de la FÉUO auront lieu les10, 11 et 12 février prochains.

    ILLUSTRATION : ANDREY GOSSE

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    Actualités [email protected] février 2015

    [email protected]

    Siège de vice-présidente aux communications à la FÉUO

    Les candidats échouent le test de bilinguismeFrédérique [email protected]

    Cette année, le nouvel exécutif dea Fédération étudiante de l’Univer-sité d’Ottawa (FÉUO) entamera sonmandat non seulement sans vice-pré-sidence aux services et communica-ions, mais verra également la possi-

    bilité d’ajouter ou non un Centre poures étudiants racialisés au sein de sesservices déjà mis en place. Le scrutinse déroulera du 10 au 12 février.

    Lorsque la liste des candidats fut ren-due publique, le lundi 26 janvier dernier,l’unique candidat pour le poste de la vice-présidence aux services et communi-

    cations, Radi Shahrouri, membre du partiétudiant Impact, n’avait pas encore reçuses résultats du test de bilinguisme quetous les membres de l’exécutif doiventréussir. Pour ce poste, l’étudiant doit re-cevoir une note de 3 sur 4 pour être éli-gible, selon la constitution de la Fédéra-tion.

    Quelques jours suite à l’annonce descandidats, Radi Shahrouri a annoncéqu’il n’était plus candidat pour le poste.D’après la directrice des élections, Lind-say De Jaegher, « le candidat n’avait pasatteint les niveaux de bilinguisme néces-saires pour être admissible comme candi-dat ».

    Étant le seul candidat à se présenterpour ce poste, cela veut donc dire que leposte restera vacant jusqu’à la prochaineélection partielle, qui devrait se dérouleren automne prochain. Un autre candidats’était présenté pour le poste de vice-pré-sident(e) aux communications, cepen-dant il a, lui aussi, échoué à son test de bilinguisme.

    La directrice des élections rappelleque, selon l’article 4.16 de la constitu-tion, un comité de sélection composé detrois membres du comité exécutif et cinqmembres du Conseil d’administrationsera mis en place pour assurer la sélection

    des candidats.

    Référendum pour la création duCentre pour les étudiants racialisés

    Durant la dernière assemblée généralede la FÉUO en novembre dernier, l’idéede créer un Centre pour les étudiants ra-cialisés avait été proposée parmi les mo-tions. Par contre, faute de quorum nonatteint, la motion n’a pu être adoptée. Àla réunion du Conseil d’administrationqui a précédé l’assemblée, il fut décidéque cette motion deviendrait une ques-tion référendaire à la prochaine électiongénérale.

    La question comme telle se lit commesuit : « Êtes-vous en faveur de contri- buer un prélèvement de 1.00 $ pour lesétudiants et étudiantes à temps plein et

    0.50 $ pour ceux et celles à temps partielà chaque semestre, prélèvement qui seraajusté selon l’ination mesurée par l’in-dice des prix à la consommation, qui seramis envers la création d’un Centre desétudiants racialisés en tant qu’un servicede la Fédération étudiante de l’Universitéd’Ottawa? ». Elle a été proposée par le co-mité du OUI, formé de cinq étudiants aupremier cycle, dont Naomi Martey.

    « Nous sommes tous des étudiants aupremier cycle ici à l’Université d’Ottawa etavec nous, nous avons environ dix béné- voles dévoués qui nous aident à avoir unecampagne active (pourparlers de classe et

    entretiens un à un, etc.) », explique MmeMartey. « Notre comité est construit d’unediversité d’étudiants de partout à traversle campus qui sont passionnés par le tra-

     vail antiraciste et la sécurité des étudiantssé sur notre campus ».

    L’étudiante explique que durant son sé- jour à l’Université d’Ottawa, elle a fait faceà plusieurs problèmes en ce qui a trait à lamobilisation étudiante face aux actionsantiracistes. Elle note comme exemplerécent la fois où elle a essayé d’organiserune vigile pour Mike Brown, un jeunehomme noir non armé de 18 ans qui a étéabattu par un policier à Ferguson, au Mis-souri. Elle s’est fait dire qu’elle ne pouvaitpas avoir accès à certains espaces pource genre d’événement, car elle était seuleet n’avait pas une organisation ocielle. Avec l’ocialisation d’un Centre, ellecroit que cela donnera plus de sérieux aux besoins des étudiants racialisés.

    « Un centre pour étudiants racialisés neserait pas seulement là pour les étudiantsdans le besoin, mais aussi pour agircomme une institution de changementet orir une plus grande équité dans lecorps étudiant parce que le changementcommence avec des individus », expliqueMme Martey. « Donner aux étudiants quisont victimes de discrimination et de ra-cisme et à tous ceux qui sont passionnésde l’équité raciale un espace de compré-hension et d’organisation va aider à trans-former notre campus d’une manière quitouche chaque étudiant », arme-t-elle.

    Semaine internationale

    Manque flagrant de communicationSamuel Lafontaine [email protected]

    La semaine internationale avaitieu du 2 au 6 février, mais ce que’on retiendra de cette semaine sera

    davantage le manque de commu-nication entourant les activités.Pourtant en charge de l’organisa-ion, la Maison internationale n’a

    rendu publique aucune liste d’acti-vités. Aucune information n’étaitdisponible sur les médiaux sociauxou sur leur site web. Même le ca-endrier en ligne de l’Université

    d’Ottawa (uoCal) ne pouvait infor-mer les étudiants, la page ne conte-nant qu’un hyperlien vers une pageFacebook vierge.

     La Rotonde a tenté d’aller à la rencontredes organisateurs pour en savoir davan-

    tage. Cependant, personne n’était dispo-nible pour nous accorder d’entretien. Laliste des employés de la Maison interna-tionale n’étant pas à jour sur son site web,ce n’est qu’à la n de la semaine que nousavons pu trouver et parler à l’actuel coor-donnateur, Romeo Ahimakin.

    Cette année, l’agora du Centre universi-

    taire accueillait diérentes communautéschaque jour de la semaine pour présenterune partie de leur culture aux étudiants.Quelques aches avaient été installéespour l’évènement.

    M. Ahimakin, qui est également candi-dat au poste de vice-président aux aairessociales pour les élections de la Fédéra-tion étudiante, n’a malheureusement pas voulu nous parler à ce moment et nous ademandé de prendre rendez-vous avec luipar courriel. Au moment de mettre souspresse, nous attendons encore une ré-ponse de sa part.

    Même son de cloche du côté de la Fédé-

    ration étudiante de l’Université d’Ottawa(FÉUO), où la vice-présidente aux aairesd’équité, en charge de la Maison inter-

    nationale, Maya McDonald, a refusé derépondre à nos questions en raison d’un

    horaire trop chargé.Pendant la semaine internationale, le

     bureau de la Maison internationale étaitfermé lors de ses heures d’ouverture et

    personne ne pouvait prendre notre appel.La semaine internationale est un évène-ment annuel.

    CRÉDIT PHOTO : AYOUB BEN SESSI

    Un des événements s’est déroulé à l’agora du Centre universitaire, du 2 au 6 février.

    ILLUSTRATION : ANDREY GOSSE

  • 8/9/2019 Édition 19 - 9 février 2015

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    Actualités [email protected] 9 février 2015

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      Au service du monde – uOttawa @uOVolunteer

    Élections de la FÉUO

    Des débats sans éclat  Christopher Bernard  [email protected]

    La FÉUO a tenu, les 4 et 5 fé-vrier derniers, les débats annuelsdes candidats pour l’exécutif de laFédération étudiante. Une centained’étudiants se sont donc donné ren-dez-vous pour assister à la présen-ation des différentes plateformes dea part des candidats.

    Les débats qui se déroulaient sur deuxournées au total ont réuni les dix candidats

    ux divers postes disponibles de la FÉUO,n plus d’orir une tribune au comité du oui » du référendum sur la création d’unentre pour les étudiants racialisés. Ain-i, le 4 février, les candidats aux postes de

    vice-président aux aaires sociales, aux af -aires universitaires et aux nances se sontrontés. Ce sont les représentants duamp du « oui », du poste aux aaires deéquité et à la présidence qui ont pris pa-ole le lendemain.

    Bien qu’une plage horaire de trois heuresvait été prévue pour la tenue des deux

    débats, les deux journées se sont concluesplus rapidement que l’heure butoir, malgrée fait que les deux débats aient été entamésvec une vingtaine de minutes de retard.

    Ceux qui espéraient voir une confron-ation dans les débats entre les diérentsandidats auront été déçus. Peu de mo-

    ments forts sont ressortis de ce débat alorsque l’atmosphère était plutôt à la bonne en-ente. Peu de mesures concrètes sont res-orties du débat alors que les candidats seont plutôt entendus à propos des grands

    principes qui régiraient leur mandat.

    Malgré le fait que les deux débats seoient déroulés sans incident, leur organi-ation a fait l’objet de plusieurs commen-aires. Ainsi, les emplacements choisis

    pour les débats, respectivement le terminus

    et l’entrée de SITE, ont créé leur lot de frus-tration pour les étudiants présents. La te-nue du débat au terminus alors que le 1848présentait un match de la coupe d’Afriquedes Nations est venue particulièrement

    nuire au déroulement du débat. À plu-sieurs moments, les candidats ont été inter-rompus par les cris des supporteurs spor-tifs ou ont été dans l’incapacité d’entendreles questions posées par les animateurs. Lasituation a atteint son apogée lors de la nde la partie alors que les téléspectateurs ontmassivement quitté le bar, couvrant alorslargement les réponses des candidats.

    Le deuxième débat, qui s’est tenu à SITE,a aussi connu des dicultés d’organisation. Alors que le débat présentait les deux can-didats au poste de président et représen-tait, de l’avis de Chris Hynes, membre ducomité électoral, « le débat ayant le poten-tiel d’attirer le plus de gens », seulement 40

    chaises ont été mises à la disposition desétudiants présents pour écouter le débat.

    Selon Hynes, le débat, qui devait se dé-rouler à la cafétéria du pavillon SITE, a étédéplacé à la dernière minute par Congrèsréservation. Ce dernier a donc été tenudans l’entrée même du pavillon alors qu’un va-et-vient assez important occupe cettepartie de l’édice à la n et au début descours.

    Congrès réservation aurait aussi mal ac-compli les modalités du contrat le liant à laFédération. Selon Hynes, celui-ci devait li- vrer 50 chaises à SITE pour le débat alorsqu’il n’en a livrées que 40. Une compensa-

    tion nancière devrait d’ailleurs être accor-dée à la Fédération pour cette erreur.  Alors que le comité électoral a demandé

    à  La Rotonde et au  Fulcrum d’agir à titred’animateurs des débats et de fournir desquestions pour chacun des postes, une ap-probation préalable devait être obtenue dela part de la directrice générale des élec-tions pour chacune des questions. Cette si-tuation a fait en sorte que tant La Rotonde que le  Fulcrum  ont vu certaines de leursquestions être éditées ou encore même,pour certaines, complètement refusées.

    La situation s’est reproduite lors des dé- bats alors que les questions du public ont

    dû être approuvées par la directrice géné-rale des élections avant d’être adresséesaux candidats. « Lindsay voulait seulementles questions qui s’adressaient à tous lescandidats, aussi on voulait que les candi-dats s’expliquent sur leur plateforme oud’un enjeu sur le campus », explique ChrisHynes en entrevue à La Rotonde.

    La situation inverse s’est aussi produitealors que David Gakwere, candidat au

    poste de président, soutient que certainesquestions du public approuvées ne visantqu’un candidat n’étaient pas appropriéeset ont tout de même été posées. Il cite parexemple une question posée exclusivementà sa colistière, Nicole Maylor, concernant letest de bilinguisme. Il note aussi que l’ani-mateur a dû ouvrir la question aux autrescandidats suite au malaise que la questiona créé.

    CRÉDIT PHOTO : AYOUB BEN SESSI

    Nicole Desnoyers, candidate à la présidence.

    CRÉDIT PHOTO : AYOUB BEN SESSI

    David Gakwerere, candidat à la présidence.

  • 8/9/2019 Édition 19 - 9 février 2015

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    Actualités [email protected] février 2015

    [email protected]

    CRÉDIT PHOTO : AYOUB BEN SESSI

    La participation des étudiants aux matchs des Gee-Gees a augmenté, selon Julie Tam.

    Élections de la FÉUO,toujours la même chose

    Christopher [email protected]

    Que penser des élections de la FÉUOusqu’à présent? Réponse rapide : rien,omme d’habitude. Alors que le cynismenvers la politique étudiante est à un taux

    historiquement haut sur notre campus (jevous rappelle qu’une pétition circule pré-entement en vue de destituer un membre

    de l’exécutif), la campagne, elle, continue deoulever l’enthousiasme habituel. C’est-à-

    dire aucun.J’ai eu le privilège d’animer le premier dé-

    bat électoral avant de couvrir le second. Auotal, environ 200 personnes, et je suis gé-

    néreux, se sont déplacées pour l’évènement.Si vous n’êtes pas venu, je ne peux pas vousblâmer, quelle perte de temps!

    Je m’explique : alors qu’un sentiment in-ense d’insatisfaction est présent sur le cam-

    pus concernant l’administration des aairesde la FÉUO cette année, personne n’a mêmementionné la gestion de l’exécutif actuel.Suis-je le seul à savoir que celle qui se pré-ente pour être votre prochaine présidente,

    Nicole Desnoyers, est votre actuelle v.-p. auxommunications? Est-ce qu’on peut s’attar-

    der à son bilan?Il faut dire que toutes les précautions ont

    té prises pour s’assurer que les candidatsn’aient pas à dénoncer leurs prédécesseurs.Alors que le comité électoral a demandé à LaRotonde et au Fulcrum d’animer les débats,

    n s’est assuré d’éviter les vraies questions.Ainsi, impossible de demander aux candi-dats aux aaires sociales ce qu’ils pensent dubilan d’Ikram Hamoud. À la place, ces-der-

    niers ont eu une minute trente pour nous ex-pliquer à quoi ressemblerait leur cérémoniede clôture de la Semaine 101. C’est une in-ulte à votre intelligence.

    Que dire des plateformes électorales enprésence? Alors que Nicole Desnoyers nousvante sa grande expérience, elle nous ressertes mêmes rengaines encore et encore. Com-

    battre un code de conduite étudiant, check,spaces sur le campus pour les AG et am-

    nistie académique pour les AG, check, lutterontre les forfaits alimentaires obligatoires,heck, lutter contre les frais de scolarité,heck check check. Y a-t-il une seule chose

    dans cette plateforme qui n’a pas déjà étéaite cette année?

    Mais ce qu’il y a de plus choquant à mon

    vis c’est la façon dont notre présidente ac-uelle se comporte au courant de l’élection.Celle-ci a, depuis le début, activement en-dossé l’équipe Impact et Nicole Desnoyers.l faut dire d’emblée qu’elle n’a aucune obli-ation de réserve. En eet, en 2012 lors-

    qu’Ethan Plato avait tenté d’imposer unemodication à la constitution à cet eet,équipe d’Action étudiante s’était opposéecet ajout. Trois ans plus tard on en aurait

    ranchement besoin.Il y a quelque chose de fondamentalement

    malsain à voir la présidente de la FÉUO,image de la FÉUO si elle en a une, prendrectivement partie pour une équipe pendantes élections. Mais non seulement celle-ci

    prend position pour une équipe, mais elleprend position en faveur d’un membre ac-uel de son exécutif. Si la FÉUO et Anne-Ma-ie Roy tentent d’enrayer le cynisme et l’apa-hie sur le campus, il faudra se questionnerur le message que l’on envoie.

    Chronique Étudiants aux matchs des Gee-Gees

    Le Stampede amplifie la participation

      Frédérique [email protected]

    Chaque année, les étudiants del’Université d’Ottawa se réunissenten grand nombre pour assister auxdeux matchs les plus prisés de l’an-née, soit la partie de football Pandaet le match de basketball CapitalHoops. Ces deux matchs opposenttous deux les Gee-Gees à leur rivalottavien, les Ravens de l’UniversitéCarleton. Cependant, la participa-tion étudiante aux matchs des Gee-Gees diminue lorsqu’il est questiondes autres matchs de moins grandeenvergure. Cette année, le Servicedes sports de l’U d’O a tenté d’ins-taurer le Stampede, une organisa-tion partisane veillant à fortifierl’esprit sportif des étudiants.

    Présentement, le Stampede compte 250membres payants et 950 membres nonpayants (regroupant les étudiants-ath-lètes et les membres du conseil d’adminis-tration). De plus, comme l’explique JulieTam, le Service des sports a engagé cinq

    étudiants en tant qu’ambassadeurs pourpromouvoir les services du Stampede.« Ils sont responsables de promouvoir lesévénements et de rassembler les étudiantspour assister aux matchs. De plus, ils sont

    responsables de créer une ambiance festiveaux matchs » arme-t-elle.

    Selon Mme Tam, les résultats apportéspar l’arrivée du Stampede sont positifs. Le

    retour des entrées payantes aux parties desGee-Gees, qui aide à mieux cibler le nombred’étudiants qui s’y présentent, a égalementaidé à montrer qu’il y a eu une hausse departicipation jusqu’à maintenant.

    « Oui, nous observons une augmenta-tion du nombre d’étudiants aux matchs,par contre nous voulons attendre la n dela saison pour dresser un bilan de la par-ticipation exacte », explique-t-elle. « Plusimportant encore, nous remarquons uneamélioration de l’ambiance qui règne auxmatchs et de l’engagement des étudiants ».

    Les étudiants voulant s’inscrire au Stam-pede, dont la passe de membre coûte

    25 $, bénécient de certains biens exclu-sifs, comme un rabais de 25 % de leursfrais pour un programme du Service dessports, à l’exception des étudiants inscritsaux sports intramuraux. Ceux qui sontmembres de la « zone de partisans » ontaussi accès à des billets en prévente pourdes événements spéciaux et de la nourri-ture gratuite lors de certaines parties.

     Avec l’arrivée du Stampede, le JockeyClub qui, quant à lui, se décrit comme étantun regroupement étudiant qui se focaliseplutôt sur la célébration des victoires desGee-Gees, a perdu un peu de son prestigeet a éprouvé quelques dicultés cette an-née. Celui-ci est bien reconnu pour la mar-chandise portant le slogan « Hung like aGee-Gee ».

    « Nous n’avons pas organisé d’évène-ment comme tel cette année, à l’exception

    d’un évènement de promotion au GreatCanadian Cabin en partenariat avec Mol-son Canadian avant le match Panda, maisc’est tout », explique Steven Baker-Findlay,directeur du Jockey Club de l’U d’O.

    La principale raison pour laquelle le Jo-ckey Club n’aurait pas organisé d’évène-ments cette semaine serait en raison de lan du contrat entre celui-ci et l’Université,empêchant alors le Jockey Club d’utiliserson slogan. En raison du manque de nan-cement et de promotion, le Jockey Clubn’a pas été en mesure de promouvoir sesévènements comme lors des années précé-dentes.

    « En raison de la grande envergure desévénements du Jockey Club, les membresde l’exécutif du club ont eu du mal à trou- ver du temps avec des horaires de travail,les cours et les autres responsabilités pour

    passer une grande quantité d’heures à or-ganiser nos évènements, qui demandent beaucoup de planication et d’organisation bénévole », ajoute Steven Baker-Findlay.« Le coût des événements du Jockey Clubaugmente à chaque année et sans la possi- bilité d’utiliser le slogan avec lequel noustravaillons depuis toujours, cela rend latâche dicile sur le plan nancier ».

     À l’opposé du Jockey Club, le Stampedea plutôt voulu se focaliser sur les autresmatchs des Gee-Gees. « Comme mention-né, nous voyons déjà une améliorationdans l’engagement des étudiants », conclutJulie Tam. « Il s’agit de la première annéedu programme et nous nous attendons à voir des améliorations dans les années à venir en conservant notre stratégie d’em- baucher des étudiants comme leaders duStampede an qu’ils engagent à leur tourd’autres étudiants ».

  • 8/9/2019 Édition 19 - 9 février 2015

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    Maude-Érica DesjardinsBénévole

    Depuis le 30 janvier et jusqu’au16 février, le parc de la Confé-dération est métamorphosé en

     jardin de glace où la créativitédes sculpteurs leur permet decréer des œuvres d’art d’excep-tion. Des artistes du monde en-tier se sont donné rendez-vousau Bal de Neige d’Ottawa pour

     participer à des expositions au grand air qui permettent d’ad-mirer l’expression artistiquesous différentes formes.

    Les expositions d’art public du Bal deNeige regroupent un nombre impres-sionnant d’artistes nationaux et inter-nationaux qui font preuve d’habiletéstechniques lors de la transformationde blocs de glace en chefs-d’œuvre.

    Les outils utilisés, tels que la scie àchaîne, le ciseau, le pic et divers ou-tils électriques, créent une multitude

    de couches qui permettent de texturerla glace sans la fissurer. Une main quimanque d’assurance, un mouvementtrop brusque, bref, un seul faux paspeut changer la forme et la significa-tion de cet art hivernal.

    Lorsque la nuit prend place, ces créa-tions éphémères sont illuminées pardes jeux de lumière. Ce créateur d’am- biance apporte dimension et relief ,ce qui permet de révéler la véritable beauté des sculptures. I l y a également

    des sculptures collectives qui incitentla communauté à s’impliquer dans unemosaïque de glace colorée. Cette formeinteractive de créations donne des ré-sultats surprenants.

    Les sculptures de glace du parc de laConfédération sont le clou du Bal deNeige, mais d’autres expositions tellesque « Mouvement coloré » et « Pêche blanche » p ermettent de diversif ier lesplaisirs visuels. « Mouvement coloré »est un espace créé par Adrian Bica etDimitri Karopoulos, qui intègrent l’artet l’architecture sous la forme d’un ico-saèdre tronqué. L’exposition cherche àcréer une ambiance socialement enga-

    geante grâce à des faisceaux lumineuxet à encourager la célébration des ac-tivités d’hiver par le biais du mouve-

    ment. « Pêche blanche », quant à elle,est une œuvre de l’artiste Jamie JanxJohnston qui est constituée de deuxcannes à pêche qui baignent sous uneépaisse couche de glace qui laisse en-trevoir la vie marine. Constituée d’unassemblage de différents matériauxqui ont une valeur esthétique particu-lière, cette exposition combine une re-présentation de la nature hivernale etun style imaginatif enfantin. Bref, Balde Neige permet d’explorer la créativi-té de nos artistes et des artistes d’ail-

    leurs.

    Suivez-nous !

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    @LaRotonde

     Alexandre Millaire et Didier Pilon [email protected]

    Arts et culture

    www.larotonde.ca 9www.larotonde.ca

    Bal de Neige : profiter du froid et des créations éphémères Yue Yun ZhangBénévole

    La 37 e  édition de Bal de Neige estune parfaite occasion de redécouvrir leplaisir des activités hivernales.

    Cette année, l’événement se déroule du 30anvier au 16 février, à trois sites principaux :e parc de la Confédération, le parc Lansdownet le parc Jacques-Cartier. Élaborées en parte-

    nariat avec plus de 70 organisations, les activi-

    és devraient réunir plus de 600 000 visiteurs,dont un tiers provient de l’extérieur de la ré-

    ion. La multitude d’activités illustre bien la viehivernale d’ici. Les grands thèmes de cette édi-ion sont « année du sport », « 50e anniversaire

    du drapeau canadien » et « 200e anniversairede sir John A. Macdonald ». Les sports, l’art, laulture, l’histoire… bref, tout y est.

    Patinoire du canal Rideau Au Canada, le froid n’excuse pas l’inactivi-

    é. Les hivers sont loin d’être insupportables ;nous savons en proter. Le patinage en est unbel exemple. En eet, la racine historique deet événement remonte à la construction du ca-

    nal Rideau. Son inauguration est accompagnéed’une grande célébration, qui est devenue, au-

    ourd’hui, le Bal de Neige. C’est la plus grandepatinoire au monde ; nous avons de quoi entre ers. De nombreuses activités sportivesont oertes, telles que des démonstrations de

    patinage, des courses de triathlon et autres. Ce-pendant, l’activité qui attire le plus d’attentionst sans doute la Coupe Beaver, un champion-

    nat d’amateurs de hockey. Tout le monde a lahance d’y participer et vous serez peut-être le

    prochain champion Beaver.

    Reflet de lumièreDurant le Bal de Neige, le parc de la Confédé-

    ation se transforme en un conte de fées givré.Plusieurs expositions d’œuvres d’art y sontprésentées, dont « Faut que ça bouge », « Ex -plorez notre Arctique ici ! », « Reets de glace

    et autres. Durant les soirées, sous les projec-ions de lumière, les sculptures, si scintillantes,ont d’une beauté à couper le soue. Durantes trois ns de semaine du festival, vous avezoccasion de témoigner de la compétition en

    direct des artistes en sculpture de glace. Ainsi,ous les vendredis et samedis à 20 h, les DJs yont présents pour électriser les soirées.

    Domaine de floconsLe « Domaine de ocons » est le terrain de

    eu de neige le plus grand en Amérique duNord. Ce parc a la capacité d’accueillir plus de200 glisseurs à l’heure. On y retrouve non seu-ement des activités d’amusement extérieur,elles que la glissade, la randonnée, le ski ou larottinette, mais aussi des activités intérieures.

    Parcs Canada vous raconte la vie de sir JohnA. Macdonald en servant de bons chocolatshauds.

    CRÉDIT PHOTO : JESSICA LEMIEUX

    Des artistes du monde entier sont venus au Bal de Neige d’Ottawa pour participer aux expositions d’arts public.

  • 8/9/2019 Édition 19 - 9 février 2015

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    [email protected]

    Arts et culture [email protected] février 2015

    Festival de jazz d’hiver

    Une première moitié enivrante et bien réussie  Alexandre Millaire  [email protected]

    Des talents locaux, nationauxet internationaux se sont parta-gé la scène à l’Église unie Domi-nion-Chalmers et à la quatrièmeSalle du CNA.

    Les Ottaviens ont pu se réchaufferâme le weekend avec la quatrième édi-ion du Festival de jazz d’hiver dans lesonfins de la quatrième Salle du CNAt l’atmosphère éthérée de l’Église unie

    Dominion-Chalmers. Ceux qui ont af -ronté les bourrasques de neige ont eu

    droit à d’excellents concerts avec uneplus grande variété de styles à l’offreque les années précédentes. Citant unmanque de temps dans un seul weekend,e comité du festival a divisé les presta-ions en deux moitiés, dont la suite estnticipée avec grande trépidation du 13u 15 février. « Les deux weekends sontrès différents », raconte Petr Cancura,

    directeur de programmation, « celui-cist beaucoup plus orienté sur le jazz,…] et le deuxième weekend, quoiqu’il y du jazz, nous avons aussi l’hommage à

    Leonard Cohen, c’est plus auteur-com-positeur-interprète, c’est plus vaste ».

    Le festival a commencé en douceur

    vec le folk infusé de rythmes africainst d’influences country de Megan Je-ome, une chanteuse munie d’une voix

    honnête et d’une vulnérabilité saisis-ante. Le quintet de Nancy Walker aamené la première soirée plus pro-

    prement dans la sphère du jazz, avecdes compositions costaudes mettant

    en valeur les forces de ses musiciens.Charlie Hunter, artiste unique en songenre maniant une guitare-basse hy- bride, a volé la vedette avec sa forma-tion en trio dans un concert qui vivaitdans le cœur du groove. Ses arrange-

    ments complexes, où les rôles de basse,d’accompagnement et de mélodie sontmaniés simultanément, rappellent lestechniques pionnières de Les Claypool,avec qui Hunter a d’ailleurs collaboré.Ses doigts dansant le long du manche,son hochement de la tête perpétuel etson regard à la fois concentré et quasi-

    ment désapprobateur, était un plaisir àla fois auditif et visuel pour le public.

    Le samedi, un nouveau projet conçupar les organisateurs du festival, où lesartistes se poussent à offrir une pres-

    tation hors de l’ordinaire, a été réaliséavec le groupe de local FET.NAT, ac-compagné de chorale. Comme le dé-cris Cancura, « c’est un projet spécial,on a sollicité des idées de performancedu public, on leur a guaranti une rede- vance, du soutien au markéting, et ceci(FET.NAT) était la soumission la plus

    forte qu’on a eue cette année. On a eu beaucoup d’applications, il y avait unmontant surprenant d’intérêt dans leconcept ». Leur performance, mélangeque l’on pourrait difficilement décrirede post-rock avec une forte touche de

    théâtre avant-garde, proposait le rajoutd’une dizaine de chanteurs entassés surla petite scène de la quatrième Salle.Dirigée par Philippe Charbonneau, lachorale bruitait, criait et chantait enaccompagnement et en contre-jeu avecla guitare, le saxophone et la batterietantôt erratiques, tantôt parfaitementsynchronisés.

    La glace ayant été bien brisée, le triode Jean-Michel Pilc a proposé un jazzaventureux et raconteur. Un Parisienrésidant à New York, Pilc a offert unemusique rappelant à la fois le mouve-ment impressioniste de son pays natalet le jazz quartal et free de son pays

    d’adoption. S’est ensui le Matt WilsonQuartet, qui apporte avec lui une vé-ritable panoplie de cymbales et d’ins-truments de percussion des quatrecoins du globe. Comme l’énonce si bien Wilson, le groupe met toujoursde l’avant la philosphie de « faire dis-paraître la fosse autour de l’estrade ».Celui-ci communique aisément avec lafoule et laisse même ses fans essayerses instruments après le concert. OliverMtudzuki and the Black Spirits a clôtu-ré cette première fin de semaine avecle premier concert au Dominion-Chal-mers du festival le dimanche. Dans leurpremière performance à Ottawa en cinqans, la formation zimbabwéenne a su

    ensolleillé assombrie la salle avec seschansons folkloriques et mouvemen-tées, la grande spiritualité du groupetransperçant à tous moments.CRÉDIT PHOTO : MAYSEM ATYAOUI

    CRÉDIT PHOTO : MAYSEM ATYAOUI

  • 8/9/2019 Édition 19 - 9 février 2015

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      LANCE SON DOCUMENTAIRE 

    m  o   t   i  o  n  n  e   l

    L

  • 8/9/2019 Édition 19 - 9 février 2015

    12/24

    1949 : Jacques Gréberdépose son plan d’amé-nagement de la capitalenationale à la Chambredes communes.

    1970 : Début de la

    construction des édi-ces administratifsPortage.

    L’érection de la der-nière tour du complexese termine en 1979.

    2007 : Domtarferme des usines quiont marqué l’his-toire industrielle deHull.

    1975 : Constructiondu projet administra-tif des Terrasses de laChaudière.

    Les édices accueillent6500 fonctionnaires fé-déraux.

    2013 : Trois nouveauxédices administratifsentraînent la migra-tion de 6300 fonction-naires.

    On estime que moins de5 % de ces derniers ha- bitent le quartier.

    L’AMÉNAGEMENT DU VIEUX EN QUELQUES DATES

    ÉPISODE 1 : LES GRANDES TRANS

    2009 : La Ville de Gatineau

    dévoile ses objectifs pourrevitaliser le centre-ville.

    Elle souhaite apporter10 000 nouveaux résidents

    avant 2025.

     

    La ville, par sa nature, est un organisme en mutation constante.

     À Hull, cette mutation s’accélère et, loin d’être un processus cohérent et uniforme,suscite un questionnement important. À travers le documentaire, nous présentonsun dialogue plus large et certaines réalités qui sont parfois passées sous silence.Ce premier chapitre, d’une série de trois, sert d’introduction au développement ra-pide du centre-ville gatinois. Déjà, les changements se font sentir et annoncent destransformations importantes qui s’animent autour de rapports de force complexes.Il y a de l’espoir que ces changements apportent des bienfaits, mais aussi des craintesque les nouveaux venus bouleversent un équilibre déjà fragile.

    Gardez l’œil ouvert pour les chapitres à venir!

     Documentaire réalisé par Nicholas Dubois, Anaïs Elboujdaïni et Antoine Simard- Legault. Nous avons rencontré Nicholas Dubois pour en savoir plus.

  • 8/9/2019 Édition 19 - 9 février 2015

    13/24

    4 : Windmill présente sess pour la revitalisationterrains industriels de lapagnie Domtar.

    romoteur souhaite faire dut un « réaménagement ré-

    ntiel, commercial et com-autaire ».

    2014 : Le Groupe Heafeyobtient le feu vert pour

    construire deux tours d’habi-tation de 33 étages sur l’île deHull.

    2015 : Un bloc de huit mai-sons allumettes a été ven-du à des promoteurs quidésirent construire deuximmeubles à logements dehuit étages.

    2015 : Un projet d’im-meuble locatif de 137 uni-tés locatives du GroupeHeafey pourrait contenir

    une épicerie.

    Ce service est depuis long-temps attendu dans le quar-tier.

    2015 : Windmill obtient le feu

     vert de la Comission de la capi-tale nationale pour l’usage desterres fédérales des îles Chau-dières et Albert.

    Les travaux devraient débuter dansles prochains mois.

    Marc-André Bonneau :

    Qu’est-ce qui est à l’ori-gine du projet?

    Nicholas Dubois : Le projet adébuté à partir d’un intérêt qu’onpartage pour le Vieux-Hull, maisaussi d’un intérêt pour des en-jeux contemporains, tels que lesenjeux qui sont entraînés parle développement urbain. C’estaussi une préoccupation pour leschangements qu’on voyait : onsentait qu’il y avait clairementquelque chose qui se produisait.Pour le Vieux-Hull, on n’est pas

    dans une phase normale. Il y ades eorts concertés du Gouver-nement et du secteur privé pourpousser vers des changementsmajeurs.

    MAB : Qu’est-ce que ceschangements impliquentpour les gens qui habitentà Hull? Pour les étudiantsqui y cherchent un loyer?

    ND : C’est une question assezcomplexe. Quand on a com-mencé nos recherches, on pen-sait découvrir une perte d’accèsau logement. Mais il y a encorebeaucoup de recherches à faire.Il faut garder en tête que les pro-blèmes d’accès aux logementspersistent. Toutefois, au rythmeauquel les changements s’accom-plissent, on voit qu’il manqueune vision totale de l’île de Hull,c’est-à-dire une vision qui metau premier plan les résidents quisont déjà là. Une idée qui revient

    trop souvent malheureusement,

    c’est la volonté de faire tablerase, pour ensuite avoir une aireouverte et libre. C’est ça qui a étéle plus fascinant, c’est de retrou- ver un discours sur le Vieux-Hullqui dière totalement de sa réa-lité. Ensuite, ces arguments sontutilisés pour justier des pro- jets qui comportent des consé-quences importantes. Même s’il y a des consultations publiques,l’eet de ces consultations resteà voir, et ceux qui y participentne sont pas nécessairement ceuxqui sont aectés par les projets.

    MAB : Est-ce que les ob- jectifs de la ville d’appor-ter 10 000 nouveaux habi-tants dans les prochainesannées semblent inuen-cer les enjeux actuels quitouchent les citoyens?

    ND : Il y a vraiment une logiquede marchandisation qu’on peutobserver des deux côtés de larive. Cette logique laisse le dé- veloppement urbain aux grandspromoteurs, aux intérêts du pri- vé, et je ne pense pas qu’on sai-sisse complètement où ça s’en va.Le secteur public travaille pouraccélérer la réalisation de pro- jets du secteur privé, même s’ilsne sont pas nécessairement dansl’intérêt commun. Pour le Vieux-Hull, c’est bien d’avoir des cafés,des bars et des restos, mais les vrais besoins touchent l’accès àla nourriture et l’accès au loge-ment. Il y a des besoins très pré-

    sents qui sont plus importants

    qu’amener une classe de gestion-naires à habiter et à consommerle Vieux-Hull. Si la ville dit qu’elleessaie d’aider du monde, ce n’estpas nécessairement vrai, puisqueleur vision de la revitalisation sefait en apportant ce qu’ils jugentêtre une meilleure clientèle. C’estdommage parce qu’on pourraitavoir une ville beaucoup plus in-téressante. C’est dicile de par-ticiper dans une communautéquand on a faim, froid et qu’on vit dans la précarité. Ça devientdicile de devenir un citoyen ou

    une citoyenne à part entière. Plu-tôt que d’avoir des citoyen(ne)squi ont l’opportunité d’enrichirleur milieu, on préfère avoir uneclientèle fortunée.

    MAB : Parmi les ren-contres que tu as eec-tuées avec des acteurs dudéveloppement, est-cequ’il y a une chose parti-culière que tu retiens?

    ND : Je pense que les promo-teurs ont un souci pour la com-munauté, mais c’est en quelquesorte nécessaire pour les rela-tions publiques des entreprises.On ne peut pas s’attendre à trop.Les promoteurs représentent descompagnies privées dont l’objec-tif est de faire du prot. Je croisque c’est surtout le rôle du gou- vernement et de la communautéde s’assurer qu’il n’y a pas d’excèsdans le développement, de bali-ser, d’encadrer et de restreindre

    ces énergies. Les promoteurs

    sentent qu’il y a des tensions. Ilsont un souci, mais il ne faut passe faire d’illusion : leur souci estmotivé par le prot. C’est ridiculede s’attendre à ce que des promo-teurs puissent revitaliser, à euxseuls, la ville.

    MAB : Vous rencontrezune grande variété d’ac-teurs dans la premièrepartie du documentairepour tenter de com-prendre ce qui se passe.

     À quoi peut-on s’attendrepour les prochains cha-pitres du documentaire?

    ND : Je pense que l’approche vaêtre très diérente, puisqu’on aappris plusieurs leçons en tra- vaillant sur la première partie.On va tenter un style de nar-ration diérent et on va tenterde couvrir ce qu’on n’a pas pucouvrir dans la première partie.On aimerait se pencher sur lesrésidents et la vie quotidiennedans le Vieux-Hull, qui est très

    intéressante et qui permet decomprendre le développementurbain d’une perspective qui estsouvent passée sous le silence.On souhaite aussi présenter la vie nocturne du Vieux-Hull, pourpas que l’histoire se limite aurôle du développement immo- bilier. Au fond, c’est dans la viequotidienne qu’on peut observerquelles sont les possibilités dechangements.

    ORMATIONS SAISISSENT LA VILLE

    2014 : La Ville de Ga-tineau présente ses planspour réaménager desrues et des secteurs duVieux-Hull.

    Les investissementstouchent la somme de 103millions.

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    LANCE SON DOCUMENTAIRE 

     C ah i   er  pr  om

    L

    Disponible sur

    larotonde.ca

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    Arts et culture [email protected] 9 février 2015

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    Festival de jazz d’hiver

    Trouver le folk parmi le jazz  Alexandre Millaire  [email protected]

    Vendredi le 13, le festival sepoursuit pour offrir élargir l’of-frande des styles musicaux.

    Pour leur choix de lieu de perfor-mance, les organisateurs du festival seont inspirés du festival de jazz d’hi-

    ver de New York, où les talents sontdiffusés dans plusieurs petites sallesplutôt que sur une grande estrade. Leestival ottavien, en conjonction (etn compétition) avec le Bal de Neige,

    MEGAPHONO et Sexapalooza, offre

    un moment d’allégresse dans le creuxde l’hiver. Il permet aussi aux artistesocaux de bénificer de prestigieuses

    occasions de performances dans lesmois les plus difficiles pour faire sor-ir les gens.

    La série reprend avec le septet dugéant de la guitare Roddy Elias, pro-esseur à l’Université Carleton, lesons arabos-canadiens du groupe

    montréalais Esmérine, le jazz acces-

    sible et populaire de la pianiste etchanteuse Elizabeth Shepherd, et TheLost Fingers, groupe jazz manoucheculte de Québec qui a récemment

    ajouté la chanteuse Valérie Amyotà son actif. Le lendemain verra desprestations de Martha Wainwright, dela dynastie folk Wainwright, de MaryMargaret O’Hara, chanteuse fugacedont les performances se voient deplus en plus rares, avec Peggy Lee et

     Aidan Closs ; et de Scot Helman, jeunemusicien qui perce présentement avecsa musique folk-pop. Dans la même

     veine et avec un flaire plus drama-tique, Reuben and the Dark partagerala scène avec Jay Malinowsky and theDead Coast, dont le passé de soucheHuguenot est étalé dans du pop noiret attendrissant. Certainement l’expé-rience la plus ôsée du festival, quatre

    groupes auront la chance de jouerdans des salles différentes de l’église,pour ensuite se partager la scène prin-cipale dans un concert en hommage àLeonard Cohen, en honneur de son80e anniversaire.

    Que l’on détienne un laissez-pas-ser ou pas, les jam sessions en après-concert, débutant vers 22 h 30 au ARCHotel, 140 rue Slater, sont ouvertes aupublic général sans frais. Ces soirées

    imprévisibles rassemblent les grandsnoms du festival dans un environne-ment décontracté et rigolard. Typiquedes musiciens jazz, qui sont habitués àsurlever des défis musicaux sous l’oeildu public, les musiciens sur scène ontsouvent tendance à pointer du doigtet à obliger le prochain à prendre saplace. C’est alors que de jeunes inter-prètes locaux finissent souvent par

     jouer avec leurs idôles et que des fu-sions de styles inusitées se produisentsous le regard furtif des spectateurs.

    Pour ceux qui auront faim après tantde musique, les frites juliennes avecsauce aioli maison sont une optiongoûteuse et peu coûteuse à seulement4 $. Les cocktails, cependant, peuventêtre laissés de côté pour leur utilisa-tion leur présentation et ingrédientspauvres, et leurs prix démesurés. Vautmieux de sirotter une bière d’une des

     brasseries locales pour apprécier ces jams qui se poursu ivent jusqu’ aux pe-tites heures du matin.

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    [email protected]

    Arts et culture [email protected] février 2015

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     MegaphonoComment devenir le prochain Austin

     Didier Pilon  [email protected]

    Il y a quelques semaines, nuln’avait entendu le mot « Me-

     gaphono ». Pourtant, du 3 au5 février, ce festival émergenta envahi la capitale nationale.Dans les quatre coins de la ville

     – comptant entre autres Houseof Targ, Mercury Lounge, Die-

     fenbunker et même l’hôtel deville – le Festival a mis en scèneun total 41 groupes musicaux aucours de ses 12 concerts.

    Toutefois, Megaphono est beaucoupplus qu’un simple festival de vitrinemusicale. Au contraire, il cherche àrassembler l’industrie musicale en en-tier an de célébrer et de cultiver lamusique ottavienne. Ainsi, en plus desconcerts, le festival a présenté une séried’ateliers qui ciblait les artistes émer-gents. Conversations intellectuelles etpragmatiques s’entrelacent avec lesgrandes fêtes de soirée (bien arrosées)pour un festival à la fois éducatif et di-

     vertissant.

    Tisser la toile

    Bien avant de se manifester en tantque festival, Megaphono a mis enmarche une étude de la scène musicaleà Ottawa. Dans un rapport intitulé Tis-ser la toile du secteur musical d’Ottawa, Andrew Vincent a examiné le rôle de lamusique au sein de l’économie cultu-relle d’Ottawa. Il a ainsi constaté qu’Ot-tawa a beaucoup de musiciens, maismanque les institutions nécessairespour leur permettre de s’épanouir dansleur art.

    Selon leur recherche, Ottawa compteplus de 8000 musiciens actifs, dont2500 qui reçoivent des redevancescomme auteur-compositeur. Environ75 % de ces musiciens tentent de fairecarrière de leur musique. Toutefois,Ottawa compte moins d’entreprisesdans le secteur de la musique et desalles de spectacle que les autres villescanadiennes de grandeur comparable,à savoir Hamilton, Winnipeg, Calgary,Edmonton, et Québec.

    Depuis la chute de Capital MusicHall, Ottawa ne compte aucune salle deconcert de moyenne taille (500 à 1000spectateurs) où l’on peut regarder un

    spectacle debout, bière à la main. Alors

    que les plus gros bars de la région,tels que Ritual et Babylon, ne peuventqu’admettre que 300 personnes, leCentre TD a une capacité maximalede 10 000 personnes. Les autres op-tions, telles que le Centre Bronson et leCentre national des Arts, sont très dis-pendieuses et ont une atmosphère dis-tinctive qui convient mal au mosh pit.

    Ces conclusions font écho aux té-moignages des musiciens de la région.« Ottawa a une scène musicale in-croyable », s’exprime Yao, auteur-com-positeur-interprète franco-ontarien,« toutefois Ottawa n’a pas d’industriemusicale. En fait d’infrastructures, sion regarde les gérants, les maisons dedisques, les diuseurs, etc., on n’y voit

    que de petites ou moyennes entreprisesde moins de cinq ans ».

    « À Montréal, on pourrait jouer lapremière partie de grands spectacles »,s’exprime Carl Hageraats de MackenzieRythm Section. « C’est bien d’avoir lerôle principal aussi, mais ça ne nouspermet pas de grandir en tant qu’ar-tistes ».

    Ateliers : cultiver l’industrieici

    En vue de contrer le manque de re-présentation locale à Ottawa, Mega-phono a rassemblé plusieurs acteurs

    de l’industrie. Quoique ces ateliersciblaient principalement les musiciensde la région, l’information est tout demême importante à quiconque qui dé-sire mieux connaître sa scène.

    En plus de la cérémonie d’ouverturequi a présenté les résultats de l’en-quête de Vincent, Megaphono a invitédes agents, des gérants et des maisonsde disques pour démystier leur fonc-tionnement. Des artistes de la régionqui éprouvent un succès sur la scènenationale et internationale ont aussipartagé leur expérience et dévoilé leurssecrets. Entre autres, Deejay NDN dela formation ottavienne A Tribe Called

    Red, son gérant Guillaume Decouetet son agent Adam Countryman, ontdiscuté de leur succès à Ottawa et deleur inltration du marché américain.De leur côté, Dan Seligman (directeurartistique de Pop Montréal), AndréGuerette (gérant artistique pour OPAKMédia) et Michaël Bardier (présidentfondateur de l’agence Heavy Trip) ontexpliqué comment se lancer dans lascène musicale de Montréal. D’autresateliers expliquaient aussi l’industriede la radio et de la télévision. En plusdes conférences, des activités de ré-seautage ont tenté de créer des liensentre les musiciens d’Ottawa et l’indus-trie de la musique d’ici et d’ailleurs.

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    Arts et culture [email protected] 9 février 2015

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    Megaphono

    Vitrines musicales ottaviennes Didier Pilon  [email protected]

    Tous les acteurs régionaux s’as-semblent pour trois jours remplisde concerts. Mettant en vedetteprès d’une cinquantaine de for-mations musicales, la ville entièrevibre au son de Megaphono.

    Contrairement aux villes canadiennesde grandeur comparable, Ottawa n’apas d’association permanente qui ras-semble tous les organismes locaux. Pourla première fois, tous les acteurs de lascène semblent avoir participé au festi-

    val. En eet, le Festival a regroupé desorganismes tels que le Festival des artsArboretum, CKCU, MusicOntario, Ot-tawa Showbox, Eventful Capital et en-core beaucoup d’autres. Les concerts sesont produits sur une dizaine de scènes,éparpillées un peu partout dans la ville,comptant l’église St-Alban, l’ElmdaleOyster House, The Record Centre, Houseof Targ et Mercury Lounge.

    Plusieurs des concerts ont permisd’explorer des lieux peu fréquentés.Par exemple, Ottawa Explosion a réus-si à remplir le Diefenbunker (avec l’aide

    d’une navette, bien sûr) pour un concertpunk et post-punk qui a fait vibrer lesmurs. Steve Adamayk Band, U.S Girlset Nightshades se sont produits dans lecore-fort alors que Boyhood, Heat etTheaternia and Cabaal ont envahi la ca-fétéria.

    L’événement laissait peu de temps pourse reposer. Tout de suite après le concertau Diefenbunker, la navette a ramenéles gens au centre-ville pour deux autresconcerts : un à l’Avant-Garde, l’autre auRitual.

    Ces soirées ambitieuses ont des mo-ments de gloire et des moments defaiblesse. Le concert à l’Avant-Garde,présenté par Apartment 613, était toutsimplement phénoménal. Les rythmesintéressants et intoxicants de Soru ontsu réchauer la foule. La poésie de Yaoa coulé si doucement sur la musique desa pianiste, son bassiste et son batteur,que nul n’a remarqué la cadence accé-lérée avant de se retrouver au centre duplancher de danse chantant à toute tête.

    La tournure acoustique et minimalistede Pony Girl – un groupe connu pour sesarrangements hypercomplexes avec prèsd’une douzaine de musiciennes – était

    agréablement surprenante. Et, bien sûr,Mackenzie Rythm Section ont fait dan-ser le bar en entier au son de leurs chan-sons funk, dissimulant une variété d’in-uences telles que le punk, le reggae et lerockabilly.

    Toutefois, à l’édice d’à côté, le tauxde participation était décevant. QuoiqueCHUO présentait toute une collection detalents avec des groupes tels que HILO-TRONS, Socalled, Buck N’ Nice et Trai-ning Season, les organisateurs étaientmalheureusement trop ambitieux. Com-ment pouvons-nous nous attendre à rem-plir une salle aussi grosse que le Ritual enmême temps que l’Avant-Garde? Puisqueles billets étaient un peu plus dispen-dieux et que l’autre concert s’est rempliplus vite, seulement une cinquantaine degens y ont passé la soirée. Un peu déce- vant pour des artistes qui se sont quandmême donnés à fond!

    Le lendemain, Folk Music Ontario aprésenté deux spectacles simultanés enaprès-midi au Pressed et au Raw Sugar.

    La proximité des lieux permettait en-core une fois de passer d’un spectacleà l’autre avec aise, mais il était diciled’y rentrer tellement ils étaient remplis.

    Il fallait donc faire des choix diciles.Par exemple, les amateurs de musiquefrancophone ont dû choisir entre laprestation de Kristine St-Pierre et cellede Mehdi Cayenne Club, où celle de JillZmud et d’Amanda Rheaume. Les pointsmarquants comptent sans doute la per-formance Dylan-esque de Jeremy Fisher,qui rappelle parfois le style poétique deLou Reed, et l’harmonica bluesy de Ca-triona Sturton, parfois sombre et morose.Toutefois, le spectacle de Mehdi CayenneClub était sans parallèle. Coulant du fran-çais à l’anglais avec la facilité typique desFranco-Ontariens, il passait si aisémentdu rock de garage sale et pesant aux mur-mures poétiques d’une berceuse. Ces pré-cisément cette polyvalence qui a créé uneatmosphère si accomplie.

    Rendue à la soirée de clôture, au Mer-cury Lounge, la foule avait encore assezd’énergie pour danser jusqu’à 2 h sur lesrythmes de Zattar (TIMEKODE). Bref,qui osera encore dire que rien ne se passeà Ottawa?

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    [email protected]

    Arts et culture [email protected] février 2015

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    LUNDI 9

    Calendrier de la semaine | du 9 février au 15 février 2015MARDI 10 MERCREDI 11 JEUDI 12 VENDREDI 12 DIMANCHE 15SAMEDI 14

    17 h à 18 h 30. ableronde sur la justice so-ciale, FX 147.

    18 h 30. Festival de jazzd’hiver: Elizabeth Shep-herd. Dominion-Chalmers UnitedChurch (Salle 17).

    22 h. Euphoria : Soirée de jazz et de poésie avec Pru-fRock et JerushahWright. Gallerie SAW.

    12 h. Great CanadianBurlesque ease HangoverBrunch. Maxwell’s.

    8 h. Déjeuner aux crêpesgratuit. Universitéd’Ottawa, Centre deblinguisme.

    19 H. Festival de jazzd’hiver : Mary MargaretO’Hara, Peggy Lee andAidan Closs. Dominion-Chalmers UnitedChurch (Sanctuaire).

    17 h 45. Festival de jazzd’hiver : Scott Helman.Dominion-ChalmersUnited Church (Salle 17).

    21 h. Levée de fond: AnEvening of Sin, édition« Fringe Fundraising ».Rainbow Bistro.

    21 h. Murder Murder,Harea Band et Justice R.F.TeRainbow Bistro

    17 h 30. ransfluence àla japonaise : une confé-rence d’André Duhaime etRaymond Aubin. Pavillonabaret.

    16 h. Le légendaire LuckyRon. Château Lafayette.(Venez à 14 h pour avoir un

    siège).

    19 h 30. Quandla mer... ÉcoleSecondairePublique De la Salle.

    20 h. Laugh With Us!  AbsoluteComedy.

    22 h. Kitchen Party avec DJDaisy. Rochester Pub& Eatery 

    17 h 45. Atelier « Whenspeech goes too far : shouldthere be limits on freedomof expression? » Universitéd’Ottawa, Pavillon Hagen.

    21 h. Wrap Up : finale de laSemaine de sensibilisationaux troubles alimentaires.Pressed.

    18 h 30. Festival de jazzd’hiver: Roddy ElliasSeptet - Te Music ofKenny Wheeler. Dominion-Chalmers United Church(Hall Woodside).

    19 h. Nouvelle expositions:Common Aliens et I WILL

     MAKE YOU A BELIEVER.Gallerie La Petite Mort.

    21 h. SLAM le Château!

    avec Ikenna Onyegbula,Nicole Lefebvre, D-rack,DJ PrufRock et BrandonWint. Château Cyr.

    20 h. Soirée d’humourMaXXXed Out Mondays.Maxwell’s Bistro and Night-club.

    17 h à 19 h. Série deconférences Snowblower :Fucking Q Guys. Coursdes arts.

    19 h. Visionnement de film

    : L’amour, présenté par Kin-ocular Vision. Avant-GardeBar.

    18 h. Festin et cérémonie:5ième anniversaire du Jourde justice. Centre de santéaborigène. 20 h. Récital classique

     Music for Valentine’s Day  avec Misty Banyard etCristalle Watson.Église St. Luke’s.

    14 h. Levée de fond : omBarnes Love Fest. AnglicanChurch of St. John theEvangelist.

    12. Doors Open for Music:Te Shining , hommage à JDilla. SouthminsterUnited Church.

    18 h. Exposition: QueeringBlack History Month. Courtdes arts.

    20 h 30. Festivalde jazz d’hiver:Esmerine. Dominion-Chalmers United Church(Hall Woodside).

    21 h 30. Festival de jazzd’hiver : Te Lost Fingers.Dominion-Chalmers Unit-ed Church (Sanctuaire).

    20 H 30. Festival de jazzd’hiver : Martha Wain-wright. Dominion-Chalm-ers United Church

    17 h à 19h. World CaféDiscussion on DivestmentStrategies. West End WellCo-op.

    19 h. Urban Legends avecJohn Akpata. UniversitéCarleton.

    19 H 15. Festivalde jazz d’hiver :Reuben and the Dark.Dominion-Chalmers Unit-ed Church (Salle 17).

    18 h 30. Festival de jazzd’hiver : Jay Malinowski& the Deadcoast Domin-ion-Chalmers UnitedChurch(Hall Woodside).

    22h. Atelier de dessin :Drawing at the Rooster 12 :DANCE. Atomic Rooster.

    20 h. Laboratoire de mise en scène: Regard sur Jean Cocteau. Espace René-Provost.

    Brewfest d’hiver. Édifice de l’horticulture, Parc Lansdowne.

    14 h. Volleyball féminin(séries éliminatoires),Pavillon Montpetit.

    12 h : Assessing John Ba-rid’s enures as ForeignMinister, a Panel Discus-

    sion, FSS 4007.

    11 h 30 à 12 h 50 : Wo-men and the Law, Ftx351.

    Jour de vote de la FÉUO.

    17 h 45 : ConférenceWhen free speach goestoo far : Should therebe limits on freedom ofexpression, HGN305.

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    Calendrier de la semaine | du 16 février au 22  février  2015MARDI 17 MERCREDI 18 JEUDI 19 VENDREDI 20 DIMANCHE 22SAMEDI 21

    19 h à 22 h. By UkuleleGroup (BUG) Jam. TeClocktower Pub surBank.

    22 h. DrumBox - Hereand Tere. GallerieSAW.

    15 h. Prise deconscience – Négritude

    & Métissage.Amphithéâtre del’Université Saint-Paul.

    22 h. BluegrassMondays avec KevinGolka. Pressed.

    20 h. No Aloha, BonnieDoon et Nightshades.Mugshots.

    22 h. Open MicAcoustique. RainbowBistro.

    22 h. Hump avec DJMartin et le BoBoGinette DragShow. MercuryLounge.

    22 h. Project Mantra.

    Zaphod Beeblebrox.

    11 h à 15 h.Bibliothèque humaineaux bibliothèques Main,St-Laurent, Nepean,Centrepointe et de laMaison-du-Citoyen.

    19 h 30 à 21 h. TeNaughty Bits BookClub. Venus Envy.

    19 h 30. Jazz sur Sparksavec Denzal Sinclaire,Mark Ferguson et JohnGeggie.CathédraleChrist Church.

    19 h 30. Performance jazz : David Rubel

    Quartet.Gigspace.

    21 h. Mardi Gras au Fat

    uesdays.

    18 h 30. Our Health Matters : série de con-férence pour le Mois del’histoire des noirs. Lé-gion royale canadienne(330 Rue Kent)

    18 h à 20 h 30. Levéede fond pour ACORN:Te Ultimate NerdChallenge. Hôtel de ville, Pavillon Jean

    Pigot.

    20 h. Mauno, VulvaCulture et BaberhamLincoln.Mugshots.

    20 h 30. Shred Kellyet Loon Choir. CaféDekcuf.

    19 h. Sounds Simple :Lloyd Smiley. A TingFor Chocolate.

    22 h. Glitterball. HôtelMarriott.

    11 h. ournois depinball organisé parOttawa Punk PinballLeague. House ofARG.

    19 h. à 21 h. Une soiréeavec Rupert Ross,auteur de Indigenous

    Healing : Exploring ra-ditional Path. OctopusBooks Centretown.

    20 h. Dead or Alive :From Tem et amis.

    West End Well Co-op.

    20 h. Bars & Breakbeatsavec Sidewalk Chalk,Alex Silas and the Sub-terraneans, CrooKidBass, SpittenImage et LostKids. Babylon.

    20 h. Classic AlbumsLive : CCR - Chronicle. Centre des arts Shenk-man.

    18 h à 22h. BasketballMasculin et féminin,Pavillon Montpetit.

    18 h à 22 h. Bas-ketball Masculin etféminin, Pavillon

    Montpetit.

    Championnats de nage synchronisée,Université Carleton.

    14 h . Hockey Fé-minin, UniversitéCarleton.

    11 h 30. Cérémonie dela Fête du patrimoine dela VIlle d’Ottawa, Hötel

    de ville d’Ottawa.

    Multiculturalism andMultilingualism in Ca-nada, DMS 1140, toutela journée.

    17 h 30 : Cause-rie-conférence : Percep-tion de la communauténoire face à la justice,Salle de conférence dela bibliothèque de laMaison-du-Citoyen, 25,rue Laurier.

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    Sports et bien-êtreMoussa Sangaré-Ponce [email protected]

    www.larotonde.ca 19

    Résumé des championnats de natation

    Weldon et Bonomo brillent pour les Gee-Gees

      Moussa Sangaré-Ponce  [email protected]

    Avec les exploits d’Eryn Weldon etde Robert Bonomo, Ottawa a donné

    de belles performances aux cham-pionnats provinciaux de natation,a fin de semaine dernière au pavil-on Montpetit. Cumulant un totalde cinq médailles d’or, six d’argentet six de bronze, on peut dire que leschampionnats de natation des Sportsuniversitaires de l’Ontario (SUO) ontété un succès pour Ottawa, l’équipehôtesse.

      Lors de la première journée de compé-itions, le Gris et Grenat a remporté cinq

    médailles et deux nouveaux records de Gee-Gee ont été établis. Robert Bonomo, nageurde troisième année, a remporté sa premièremédaille d’or au 100 m dos.

    C’était une deuxième victoire pour Ot-tawa, avant l’or de Bonomo, Caitlyn Hodge aremporté l’argent au 400 m style libre. Deuxautres médailles d’argent ont été décernéesaux Gee-Gees.

    Eryn Weldon a reçu la sienne lors du 200m brasse tandis que Connor Michie, nageurde quatrième année, a reçu la sienne après

    avoir ni sa course à deux secondes d’unnouveau record des SUO établi par Eli Wallde Toronto. C’était une première médailleau niveau provincial pour Michie. Il a toutde même établi un nouveau record d’équipe,nissant sa course en 2 : 13,38 minutes.Montana Champagne, une recrue pour Ot-tawa, a établi l’autre record en nissant avecun temps de 2 : 02,62 au 200 m papillon.La dernière médaille de la première journéea été remportée au relais de quatre coursesde 200 m, en style libre. Les nageuses ontremporté le bronze notamment grâce auxexploits d’Eryn Weldon.

    Les compétitions du vendredi ont permisaux concurrents de gagner d’autres mé-

    dailles pour Ottawa. Audrey Prayal-Brownet Caitlin Hodge ont remporté le bronze au100 m brasse et au 800 m style libre. Bono-

    mo, Champagne, Michie et Sam McLean ontégalement remporté le bronze au relais. Bo-nomo a également remporté deux médaillesd’or lors de la deuxième journée des compé-titions.

    La dernière journée du championnat, lesGee-Gees ont remporté quatre médailles,dont deux d’or. Avant les nales, une céré-monie a honoré tous les athlètes qui allaientdiplômer ce printemps ou qui en étaient à

    leur cinquième et dernière année d’éligibili-té. Une fois la cérémonie terminée, la com-pétition a repris.

    Malgré la domination torontoise, Ottawa atout de même su donner des performances brillantes. Weldon a remporté l’or dans uneépreuve constituée de quatre nages de 400 met Prayal-Brown a aussi remporté l’or au 50m brasse. Prayal-Brown n’a pas seulementterminé en première position, elle a éga-lement ni en 32,62 secondes, établissantainsi un nouveau record d’équipe. Avec unemédaille de bronze, Carolyne Godon a pu re- joindre sa coéquipière sur le podium. Bono-mo, qui était la vedette de la n de semainepour les Gee-Gees, a remporté l’argent au

    100 m papillon. La recrue Montana Cham-pagne a terminé ses premiers championnatsdes SUO avec le bronze après quatre nages

    de 400 m.

    Ces performances impressionnantes auxchampionnats provinciaux placent les Gee-Gees en bonne position pour les nationaux.Les athlètes qui se sont qualiés pour la com-pétition auront une semaine de préparationavant de s’envoler pour la Colombie-Bri-tannique. Les championnats de natation duSport interuniversitaire canadien auront lieu

    du 19 au 21 février à Victoria.

    Performance du Varsity Blues etdes Mustangs

    Le Varsity Blues de Toronto a rempor-té l’or. L’équipe masculine torontoise ani avec 986 points et demi, tandis que lesl’équipe féminine a amassé un total de 887points. Ces dernières ont ni avec 115 pointsde plus que l’Université Western, tandis quel’équipe masculine a véritablement écrasésses adversaires.

    Les Mustangs de Western, qui se sontaussi classés en deuxième position chez leshommes, ont ni avec 613 points et demi. À la n des compétitions, le Varsity Bluesa quitté le pavillon Montpetit avec 24 mé-dailles d’or, 11 d’argent et 13 de bronze.

    CRÉDIT PHOTO : AYOUB BEN SESSI 

    Eryn Weldon a gagné la médaille d’argent au 200 m brasse.

  • 8/9/2019 Édition 19 - 9 février 2015

    20/24

    Sports et bien-être [email protected] février 2015

    [email protected]

      Moussa Sangaré-Ponce  [email protected]

    Avec une solide performancedes basketteuses, et une aux ré-sultats mixes pour les basket-teurs, la Classique de la Capitalea de nouveau montré pourquoi