Ecologie 3.3

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(c) McGraw Hill Ryerson 20 3.3 Les effets des espèces introduites sur les écosystèmes Les espèces indigènes sont les plantes et les animaux qui se trouvent naturellement dans une région. À cause de l’immigration en Amérique du Nord par plusieurs personnes de d’autres continents durant les 400 dernières années, plusieurs nouvelles espèces y ont été introduites volontairement ou non. Ces nouvelles espèces de plantes et d’animaux sont appelés espèces introduites (ou étrangères) Plusieurs de ces espèces sont inofensives ou parfois même bénéfiques Des espèces envahissantes comme la salicaire pourpre peut avoir des impacts négatifs sur les espèces natives et réduites souvent la biodiversité. Voir pages 138 - 139 Le coléoptère défoliateur européen (gauche) et la salicaire pourpre (droite).

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3.3 Les effets des espèces introduites sur les écosystèmes

• Les espèces indigènes sont les plantes et les animaux qui se trouvent naturellement dans une région. À cause de l’immigration en Amérique du Nord par plusieurs personnes de

d’autres continents durant les 400 dernières années, plusieurs nouvelles espèces y ont été introduites volontairement ou non. Ces nouvelles espèces de plantes et d’animaux sont appelés espèces

introduites (ou étrangères)• Plusieurs de ces espèces sont inofensives ou parfois même bénéfiques

Des espèces envahissantes comme la salicaire pourpre peut avoir des impacts négatifs sur les espèces natives et réduites souvent la biodiversité.

Voir pages 138 - 139

Le coléoptère défoliateur européen

(gauche) et la salicaire

pourpre (droite).

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Les effets des espèces envahissantes introduites

• Les espèces envahissantes prennent avantage de leur nouvel habitat Ils n’ont pas de prédateurs, ils sont des compétiteurs agressifs et

ils se reproduisent rapidement. La compétition: les espèces indigènes sont adaptées au partage

des ressources mais les envahisseurs perturbent cet équilibre. (ex: le bugle rampant)

La prédation: si l’espèce envahissante est un prédateur, elle aura un gros avantage puisque les espèces natives n’ont peut être pas les adaptations nécessaires pour fuir ou lutter contre ce prédateur. (ex: les fourmis folles jaunes)

Voir pages 140 - 141

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Les effets des espèces envahissantes introduites

La maladie et les parasites: les micro-organismes peuvent affaiblir la santé d’une espèce indigène. Cet affaiblissement permet à des espèces moins dominantes de supplanter d’autres espèces, ce qui modifie un écosystème et ses niches (ex: la lamproie et le virus du nil)

La modification de l’habitat: certaines espèces envahissantes peuvent modifier la structure physique d’un écosystème en changeant la luminosité, réduisant la quantité d’oxygène de l’eau, modifiant la chimie du sol ou en augmentant l’érosion. (ex: le sanglier sauvage)

La lamproie a été introduite dans les Grands Lacs en 1880. La bouche suceuse du lamproie lui permet de se fixer aux poissons. La lamproie suce les liquides corporels de ses proies

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Les espèces envahissantes de Colombie-Britannique

Lire p.142 et indiquer si ces espèces sont en compétition avec des

espèces indigènes, des prédateurs, des parasites

et/ou s’ils modifient l’habitat des espèces

indigènes

Le myriophylle à épi Le rat surmulot

Le ouaouaron L’étourneau sansonnet

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La sauvegarde d’un écosystème assiégé

• Ça prend souvent l’intervention des humains pour sauver des écosystèmes établis. L’équipe de rétablissement de l’écosystème du chêne de Garry (GOERT)

essait de sauver des envahisseurs l’un des écosystèmes les plus précieux de C.-B.

95% de l’écosystème original a été détruit par le développement urbain et le dernier 5% qui reste est menacé par des espèces envahissantes

Les chênes de Gary sont une espèce clé car ils sont le principal soutien du réseau alimentaire de cet écosystème.

Le genêt à balai, le lierre et des graminées forment sa plus grande menace.

• GOERT ont des représentants de plusieurs groupes Le gouvernement de C-B, les premières nations,

des scientifiques et des entreprises soutiennent ce groupe Les forêts de Chêne de Gary ont plus de chance de survivre dans l’avenir de la

C-B que les forêts de Douglas taxifoliés.

Voir page 143

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(c) McGraw Hill Ryerson 2007

La sauvegarde d’un écosystème assiégé

• Ça prend souvent l’intervention des humains pour sauver des écosystèmes établis. L’équipe de rétablissement de l’écosystème du chêne de Garry (GOERT)

essait de sauver des envahisseurs l’un des écosystèmes les plus précieux de C.-B.

95% de l’écosystème original a été détruit par le développement urbain et le dernier 5% qui reste est menacé par des espèces envahissantes

Les chênes de Gary sont une espèce clé car ils sont le principal soutien du réseau alimentaire de cet écosystème.

Le genêt à balai, le lierre et des graminées forment sa plus grande menace.

• GOERT ont des représentants de plusieurs groupes Le gouvernement de C-B, les premières nations,

des scientifiques et des entreprises soutiennent ce groupe Les forêts de Chêne de Gary ont plus de chance de survivre dans l’avenir de la

C-B que les forêts de Douglas taxifoliés.

Voir page 143