E2 une ou plusieurs intelligences a

Psychologie différentielle. .1

1| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)1

1. COMMENT MESURER L’INTELLIGENCE ?

2. UNE OU PLUSIEURS INTELLIGENCES ? -> approches factorielles

-> approches non factorielles

3. PROCESSUS COGNITIFS ORGANISANT LES DIFFERENCES INTERINDIVIDUELLES

L'APPROCHE DIFFERENTIELLE DE L'INTELLIGENCEL'APPROCHE DIFFERENTIELLE DE L'INTELLIGENCE


2.1. Spearman : la théorie bifactorielle

2.2. Thurstone : les facteurs primaires

2.3. Les modèles hiérarchiques

L'école Anglaise (Vernon) L'école américaine (Cattell) La synthèse de Carroll 1993 Le modèle CHC

2.4. Autres conceptions factorielles (non hiérarchiques ?) La carte des tests et le modèle en radex Modèle en facettes (Guilford)

2.5. Les approches non factorielles

2. UNE OU PLUSIEURS INTELLIGENCES ?

1

Psychologie différentielle. Page 1.2

3| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)3 2. Une ou plusieurs intelligences ?

2 . 1 . S p e a r m a n : l a t h é o r i e b i f a c t o r i e l l e

2 . 2 . T h u r s t o n e : l e s f a c t e u r s p r i m a i r e s

2 . 3 . L e s m o d è l e s h i é r a r c h i q u e s

2 . 4 . A u t r e s c o n c e p t i o n s f a c t o r i e l l e s

2 . 5 . L e s a p p r o c h e s n o n f a c t o r i e l l e s

Hypothèse générale

L'intelligence est une faculté générale et globale, faculté qu'il n'est pas raisonnable de subdiviser.

Il s'agit d'une dimension.

2.1.1. L’hypothèse générale

Méthode de validation

Spearman introduit l'usage de l'analyse factorielle

(Analyse en facteur commun et facteurs spécifiques)

(premiers travaux sur l ’AF : 1904)

1863-1945







(a) La perf. à un test s'explique par l'efficience du sujet dans :

(i) le facteur g (ii) un facteur spécifique au test (différent d'un test à l'autre).

variance dueaux facteurs spécifiques

TEST A TEST B

Variance dueau facteur g

La corrélation entre les tests varieLa variation s'explique en partie par la fidélité des tests et la spécificité des tests.

CONSEQUENCES

Tous les tests d'intelligence corrèlent 2 à 2. Ce qui est commun à tous les tests d'intelligence : le facteur g









(a) Tous les tests d'intelligence ne mesurent pas de la même façon le facteur g. Certains sont plus "purs" que d'autres.

(b) On peut évaluer le facteur g à travers des épreuves composites mais il est préférable d'utiliser un test hautement saturé en facteur g.

(c) Les tests les plus "purs" sont des tests non verbaux, basés sur l'éduction de relations et l'éduction de corrélats.

x x

Exemple : un item du test de Stephensen-Spearman

2.1.2. Les tests de facteurs gE

XE

MP

LE

Un autre exemplePM38 ou test Progressive

Matrices de Raven

5 séries de 12 problèmes de ce type

Le PM38 discrimine peu les jeunes enfants et les adultes. En 1947 construit, pour les jeunes (à partir de 5 ans) le

Coloured progressive matrices et en 1943, pour les

adultes le Advanced Progressive matrices.








Appréhension de la relation entre 2

éléments.

SPEARMAN propose une théorie de l ’acquisition des connaissances connue sous le nom de néogénèse

LES LOIS NEOGENETIQUES

(1) Principe qualitatif :

(2) Principes quantitatifs (5 principes) :

énergétique, rétention, fatigabilité, contrôle conatif, primordialité

Appréhension d’un caractère à partir de la connaissance de la relation entre ce caractère à un autre caractère connu.

la noégénèse dépend de trois facteurs

- la puissance d'introspection- l'éduction de relations- l'éduction de corrélats

NEOGENESE : décrit la génération, la création et la mise en relation de concepts (au sens large) (fait référence aux opérations par lesquelles s'appréhendent et se créent la connaissance)

2.1.3. Les lois néogénétiques







(a) Il semble qu'il existe des aptitudes moins générales que le facteur g et non spécifiques à une épreuve.

(b) L'existence du facteur g n'implique pas nécessairement que l'on mesure unecomposante de l'esprit humain qui serait l'intelligence ("réification" d'un facteur en faculté).

Tâche A

xx

x

x xx

x

xx

x

x

x x

x

x

xxx

Tâche B

xx

x xx

xx xx

Tâche C

le facteur g traduit alors la communauté des processus élémentaires présents dans les activités intellectuelles (Thomson, 1921).

Si l'on considère l'activité intellectuelle comme la somme d'un nombre important d'activités indépendantes (processus élémentaires),

Perf. TACHE= f( xi)

2.1.4. Les critiques










2







Critique systématique de Spearman. Pour Thurstone la signification du facteur g varie selon les tests utilisés.

Exemple avec 3 aptitudes primaires

Position du facteur g pour un ensemble de tests

Position du facteur g pour un 2ème ensemble de tests

Pour Thurstone l'analyse de Spearman est donc inadaptée.

(1887-1955)









Hypothèse générale

L'intelligence n'est pas une faculté générale et globale. Les différences interindividuelles s'organisent en fonction d'aptitudes indépendantes.

METHODE DE VALIDATION

- Construit une grande variété de tests "papier-crayon".

- Développe les méthodes d'analyse factorielle. Il va rechercher des facteurs représentatifs d'aptitudes primaires en regroupant des épreuves qui saturent un même facteur (facteurs de groupes).

Une conception dite « multifactorielle »

2.2.1. L’hypothèse généraleE

XE

MP

LE

Principe des rotations factorielles.

PMA SPMA V

Premier et second facteurs

ROTATION

P.M.A.

Une conception dite « multifactorielle »








P [Vitesse perceptive] capacité à repérer rapidement une configuration perceptive (ex.: repérer un visage différent parmi trois).

N [Numérique] capacité à réaliser rapidement des opérations arithmétiques.

W [Fluidité verbale] aisance dans la production de réponses verbales (écrire le plus de mots commençant par "b".

V [Verbale] capacité à comprendre des mots ou des énoncés linguistiques et à raisonner sur ces énoncés.

Entourer le mot le

plus proche

Exemples

Indulgence

réforme innocence veuvage clémence déshonneur

Embûche

intrigue écrou complot piège ornière

2.2.2. les facteurs primaires

7 facteurs primaires sont clairement mis en évidence (1941)







P [Vitesse perceptive] capacité à repérer rapidement une configuration perceptive (ex.: repérer un visage différent parmi trois).

N [Numérique] capacité à réaliser rapidement des opérations arithmétiques.

W [Fluidité verbale] aisance dans la production de réponses verbales (écrire le plus de mots commençant par "b".

V [Verbale] capacité à comprendre des mots ou des énoncés linguistiques et à raisonner sur ces énoncés.

M [mémoire] capacité à se rappeler des unités simples d'information : mémorisation d'une liste de mots associés à des chiffres.

R [raisonnement] capacité à découvrir des règles ou des régularités (ex. : axaybxbycxcydxd___ ou encore acegikm___

S [Spatial] capacité à imaginer les mouvements d'un objet dans l'espace.

7 facteurs primaires sont clairement mis en évidence (1941)

2.2.2. les facteurs primaires


EX

EM

PL

E







1. Conséquences pratiques

- Contribua à l'élaboration d'épreuves nombreuses et variées- On a cru à la mort du Q.I.

2. Généralisation

- Retrouve les aptitudes primaires à tous les âges mais, elles apparaissent réellement après 8-10 ans (notion de différentiation)

2.2.3. Évolution et conséquences



L'hypothèse de différenciation peut être testée par le nombre de composantes principales (facteurs) nécessaire pour rendre compte de la variance totale à chaque âge : plus il faut de facteurs plus cela veut dire que l'intelligence est différenciée.

En général :

• on trouve moins de facteurs pour les 6‐11 ans et les plus de 55 ans.

• l'importance du 1er axe factoriel (valeur propre) varie selon les âges. La VP est plus importante pour les jeunes et les plus de 55 ans.

D'un point de vue méthodologique le phénomène est cependant peu étudié car il faut un large éventail de tâches, et un large éventail d'âges. Cette hypothèse de différenciation n’est par ailleurs pas toujours vérifiée.

DIFFÉRENCIATION

évolution de la structure factorielle avec l’âge







1. Conséquences pratiques

- Contribua à l'élaboration d'épreuves nombreuses et variées- On a cru à la mort du Q.I.

2. Généralisation

- Retrouve les aptitudes primaires à tous les âges mais, elles apparaissent réellement après 8-10 ans (notion de différentiation)

- Thurstone supposait l'existence d'un facteur verbal et il en identifie 2 (V et W). Le nombre de facteurs évolue puisque :

1966 : 19 (Pawlik) - 1967 : 21 (Buss et Poley) -1975 : 23 (Ekstrom)

Actuellement plus de 50 facteurs(même si selon Horn, seuls 22 semblent bien établis)









Remarques méthodologiques

- Certaines des critiques que l'on pouvait formuler à l'égard de la théorie de Spearman peuvent être aussi formulées à l'égard de la conception multifactorielle de Thurstone.

La représentation de l'intelligence s'appuie sur l'analyse factorielle et décrit l'organisation des différences interindividuelles. L'identification de facteurs (entités mathématiques) ne doit pas conduire automatiquement à l'identification de facultés (réification des facteurs) [indique qu'il existe au moins un processus commun à des sous-groupes d'épreuves qui est source de différences interindividuelles].

- Différence Spearman - Thurstone : méthode de validation.

Thurstone avait tendance à sélectionner sa population (échantillon homogène) et Spearman éliminait des tests et réduisait l’échantillonnage des situations !).

2.2.3. Remarques méthodologiques









3








verbal spatial

facteur g

- Burt, représentant de l'école anglaise, il veut sauver le schéma de Spearman.

- Suppose l'existence d'un facteur général, saturant plus ou moins toutes les épreuves, et des facteurs bipolaires (faisceaux à projections négatives et positives).

facteur général global

fact

eur

bip

ola

ire

ensemble de testssaturant une aptitude

2.3.1. Préliminaire : C. BURT

Cyril Burt1883-1991

Développe par ailleurs un modèle hiérarchique à plusieurs niveaux, avec en haut le facteur g







PRINCIPES

Synthèse de la théorie bi-factorielle de Spearman et multifactorielle de Thurstone.

Pose par hypothèse qu'il existe un facteur g, représentant "un processus psychologique commun à toutes les conduites cognitives inégalement efficace chez les individus différents".

Une fois écartée la variance des performances expliquée par g, il existe des facteurs de groupes larges (2 facteurs) puis des facteurs de groupe restreints (aptitudes primaires).

P.E. Vernon1905-1987

2.3.2. École anglaise : P.E. Vernon








Remarque : la démarche utilisée pour rechercher les facteurs est une démarche dite "TOP-DOWN". L'avantage est qu'elle permet de construire une représentation stable de l'organisation des différences interindividuelles.

facteurs de groupe largesv:ed

(verbal-éducatif)k:m

(spatial-moteur)

g

facteurs restreints de groupe (aptitudes primaires)

facteurs spécifiques

P.E. Vernon (1972). La structure des aptitudes humaines. Paris : PUF

Considère que c’est une façon de catégoriser. L’analyse factorielle n’est pas une preuve de l’existence de facteurs latentsConsidère que c’est une façon de catégoriser. L’analyse factorielle n’est pas une preuve de l’existence de facteurs latents








ILLUSTRATION DANS LE DOMAINE SPATIAL

Présentation d ’épreuves

Analyse hiérarchiques Top-down

visualisation spatiale

rotation mentale 2D

comparaison de cubes

rotation mentale 3D

relation spatiale

form board

pliage de papier

dévelop. de surface

"S"

rapiditésimple

exactitudecomplexe

- L'analyse proposée par Vernon conduit à une représentation stable des

différences interindividuelles.

- La méthode peut s'appliquer sur des groupes homogènes de tests, ce qui

conduit à distinguer des sous-groupes de tests plus restreints (attention

cependant à l’émiettement des facteurs).

puissancevitesse









R.B. Cattell1905-1998

Un des noms les plus éminents de la psychologie du 20ème

siècle (pour ces recherches dans le domaine de l’intelligence et de la personnalité)

Né en Angleterre, il travaille d’abord à Londres avec Spearman.

Conscient des biais culturel des tests, il tente de réaliser des tests sans biais culturel (culture free) ou culturellement équitable (culture fair) => Cattel’s Culture Fair test.

Il rejoint Thorndike l’université de Columbia à New-York puis G.W. Allport à Harvard. Il dirige ensuite le laboratoire d’évaluation de la personnalité de l’Illinois.

En 1997 il est nominé pour la médaille du Lifetime Achievement de l’APA. Des propos eugéniques qu’il aurait tenus en début de carrière soulèvent cependant une certaine indignation (Cattell à défendu clairement des thèses humanistes ensuite).

2.3.3. (a) École américaineR. B. Cattell







Les idées guides de Cattell sont (entre autres) que :

1. Les comportements humains sont le résultat d’une interaction de l’individu avec son environnement

2. Les différences interindividuelles sont attribuables à trois types de traits fondamentaux : les habilités, la motivation (dynamic traits) et le tempérament (temperament traits).

3. L’intelligence est un aspect de la personnalité

4. Organisée en traits, la personnalité peut-être révélée par l’analyse factorielle.

5. Pense qu’il faut distinguer les habilités qui seraient plus influencées par la culture de celles tributaires d’influences biologiques et génétiques.

6. Considère que le facteur g est insuffisant pour rendre compte de la diversité des aptitudes.

2.3.3. (a) École américaineR. B. Cattell








La théorie Gf-Gc de Horn-Cattel

- Synthèse de la théorie bi-factorielle de Spearman et multifactorielle de Thurstone.

- R.B. Cattel considère que les dimensions de l'intelligence doivent être observées sur un "fond" de variables de façon à bien identifier tous les facteurs qui sont sources des différences interindividuelles.

- Proposent une démarche bottom-up (inverse de celle de Vernon) : le principe est d ’effectuer une analyse factorielle et d ’identifier des Aptitudes Primaires (Thurstone) non orthogonales, puis d ’effectuer des analyses de 2ème et de 3ème ordre.

- En haut de la hiérarchie ils considèrent (Horn et Cattell) qu'il existe deux formes d'intelligence, l'intelligence fluide (Gf) et l'intelligence cristallisée (Gc).

J.L. Horn1928-2006

Horn est un étudiant brillant qui, dans sa thèse, remet en question les théories de l’intelligence. Fortement impliqué dans les mouvements afro‐américain (concernant les droits civiques) il encourage fortement ses étudiants à la pensée critique. Esprit critique et positif sera un des moteurs du développement de la théorie gf‐gc. Il recevra de nombreux prix scientifiques.

2.3.3. (b) École américaine : R. B. Cattell & J.L. Horn







Gc : Intelligence cristallisée, sature les facteurs primaires correspondant aux

tests verbaux et aux tests de connaissances scolaires. Dans les

performances, Gc traduit le rôle de l’organisation des connaissances et

donc celui des connaissances antérieures. Gc correspond aussi à la

capacité à acquérir des connaissances sur la bases de connaissances

antérieures ou de stratégie cognitives familières (influencée par

l’environnement et l’expérience).

Gf : Intelligence fluide sature les facteurs primaires correspondant au

raisonnement. Intervient dans la résolution de tâches nouvelles non

familières nécessitant une capacité d’adaptation et de la flexibilité. Le rôle

des connaissances y est minimal. Gf traduit le rôle des facteurs

neurologiques et biologiques sur le fonctionnement intellectuel (selon

Cattell) et l ’efficacité des apprentissages incidents.

2.3.3. (c) École américaine : Gf et Gc








Selon l'âge des aptitudes peuvent être saturées par Gf puis par Gc (exemple, l'aptitude numérique)

Gf se manifeste dans les épreuves de raisonnement inductif sur un matériel non figuratif.

- Les atteintes neurologiques sont graves car globales. Gf est très vulnérable (alcool, lésion, etc.)

- Se détériore avec l'âge.

- Indépendant de la culture.

- Hyp. du déterminisme génétique.

Gc est la conséquence d'apprentissages systématiques.

- Gc est une compétence dérivée de l’exercice de Gf.

- Les atteintes neurologiques sont moins graves car elles sont spécialisées.

- Ne se détériore pas ou peu avec

l'âge.

- Dépendant de la culture.

L'intelligence cristalliséeL'intelligence fluide








Exemples Gf Gc

Relations figurales .57 .01(induction d ’une relation entre des figures)

Empan mnésique .40 .00(rappel immédiat de chiffres, lettres)

Induction .40 .06(induction d ’une règle partir de relationsobservées dans des séries de lettres)

Évaluation expérientielle .08 .43(résolution de problèmes diplomatiques; Test de relations sociales)

Compréhension verbale .08 .68(test de vocabulaire)









Évolution des performances

Gc et Gf


Kaufman et al. 2008








Le modèle s’appuie sur plusieurs ensembles de données :

Des données factorielles relatives aux différences interindividuelles

Des données développementales (« lifespan »)

Des données neurocognitives (liens avec des indicateurs physiologiques et neurologiques)

Des données concernant la réussite (« achievement ») relative à la prédiction des performances scolaires

Évolution importante qui a fait passer d’un modèle à 2 facteurs à un modèle à 5 puis 7 puis 9 facteurs (Horn, 2007)

Évolution importante qui a fait passer d’un modèle à 2 facteurs à un modèle à 5 puis 7 puis 9 facteurs (Horn, 2007)








EVOLUTION DU MODELE (HORN-CATTELL) = théorie étendue gf-gc

- On retrouve 5 grands (et non 2) facteurs :

- Gf : facteur de raisonnement proche de g et R (Intelligence fluide)

- Gc : intelligence cristallisée (« Acculturation knowledge »)

- Gv : (v pour visualisation) qui sature les tests spatiaux (« visual processing »)

- Gr : (fluency ou fluidité) en rapport avec la créativité

- Gs : vitesse de traitement cognitif (« processing speed »).

- Et dans les conceptions encore plus récentes...

- Gsm : mémoire à court-terme (ou SAR : Short term aprehension retention)

- Gq : pour le matériel numérique (« quantitative knowledge »)

- Ga : aptitude à analyser les stimuli auditifs (« auditory processing »)

- Glr : stocker et retrouver des informations (ou TSR « Fluency retrieval from long term memory )

En gras, les facteurs non explicités dans le transparent suivant



● Gsm MCT, maintenir l’information pendant quelques secondes et l’utiliser.► empan mnésique, aptitude à l’apprentissage, la mémoire de travail

● Gv : Aptitude à penser sur des patterns visuels et des stimuli visuels. Impliquel’aptitude à générer, percevoir, analyser, synthétiser, manipuler, ettransformer des patterns visuels et des stimuli.

► relations spatiales, la mémoire visuelle, la flexibilité de fermeture.

● Ga : traitement auditif; perception, analyse et synthèse des stimuli auditifs.► codage phonologique, la mémoire de sons, la discrimination de fréquences

de sons.

● Glr Récupération en MLT. Aptitude à stocker diverses informations et derécupérer ensuite rapidement ces informations par le biais d’association.Représente les processus de stockage et de récupération des infos.

► mémoire associative, fluence associative, aptitudes à l’apprentissage, flexibilité figurale

● Gs Réaliser des tâches simples rapidement, notamment sous contraintes, etmaintenir son attention, sa concentration. Réalisation de tâches simplesqui impliquent une prise de décision (CDS = « correct decision speed » est un autre facteur vitesse mais dans les tâches plus complexes).

HORN-CATTELL Gf-Gc THEORY

Gf Gq Gsm Gv Ga Gs CDS GrwGc Glr

Flu

id

Inte

llig

en

ce

Cry

sta

lliz

ed

In

tell

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Qu

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P

roc

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Au

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Pro

ce

ssin

g

Lo

ng

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mR

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Pro

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Co

rre

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Sp

d

Re

ad

ing

/W

riti

ngB

roa

d(S

tra

tum

II)

Na

rro

w(S

trat

um

I)

69 narrow abilities found in data sets analyzed by Carroll (1993) as suggested by McGrew (1997) and McGrew & Flanagan (1998)

Adapted from K. S. McGrew & D. P. Flanagan (1998). The Intelligence Test Desk Reference (ITDR):Gf-Gc Cross-Battery Assessment. Boston: Allyn & Bacon.


Gf Gc Gv Gsm Glr Ga Gs WISC-III VOCABULARY (VL, LD)

INFORMATION (K0) SIMILARITIES (LD)

COMPREHENSION (LD, K0)

BLOCK DESIGN (SR, VZ) OBJECT ASSEMBLY (CS, SR)

Mazes (SS)

DIGIT SPAN (MS, MW) SYMBOL SEARCH (P, R9) CODING (R9)

WAIS-III MATRIX REASONING (I) VOCABULARY (VL, LD) INFORMATION (K0) SIMILARITIES (LD)



DIGIT SPAN (MS, MW) LETTER-NUM

SEQUENCING (MW)

SYMBOL SEARCH (P, R9) DIGIT-SYMBOL CODING (R9)

WPPSI-R VOCABULARY (VL, LD) INFORMATION (K0) SIMILARITIES (LD)



Mazes (SS) Geometric Designs (Vz, P2)

KAIT MYSTERY CODES (I) LOGICAL STEPS (RG)

FAMOUS FACES (K2) MEMORY FOR BLOCK DESIGNS (MV)

REBUS LEARNING (MA) REBUS DELAYED RECALL

(MA)

K-ABC TRIANGLES (SR) Face Recognition (MV) Gestalt Closure (CS)

Magic Window (PI)

NUMBER RECALL (MS) WORD ORDER (MS)

CAS Nonverbal Matrices FIGURE MEMORY (CF, MV) WORD SERIES (MS) Expressive Attention MATCHING NUMBERS (P, R9) RECEPTIVE ATTENTION (P, R4)

PLANNED CODES (R9) NUMBER DETECTION (R7, R9)

DAS MATRICES (I) Picture Similarities (I) SEQUENTIAL AND

QUANTITATIVE REASONING (RQ, I)

SIMILARITIES (LD) Verbal Comprehension (LD,

LS) WORD DEFINITIONS (VL,

LD) Naming Vocabulary (VL, LD)

Pattern Construction (SR) Block Building (Vz)

Matching Letter-Like Forms (Vz) RECALL OF DESIGNS (MV) Recognition of Pictures (MV)

Recall of Digits Recall of Objects (M6) Speed of Information Processing (R7, R9)

WJ-R/III CONCEPT FORMATION (I)

ANALYSIS-SYNTHESIS (RG)

ORAL VOCAB. (VL, LD) PICTURE VOCAB. (VL, LD)

LISTEN COMP. (LS, LD) VERBAL

COMPREHENSION (VL) GENERAL INFORMATION

(K0)

SPATIAL RELATIONS (VZ, SR) Picture Recognition (MV)

Visual Closure (CS)

MEMORY FOR WORDS (MS)

NUMBERS REVERSED (MW)

AUDITORY WORKING MEMORY (MW)

MEMORY FOR NAMES (MA) VISUAL-AUDITORY

LEARNING. (MA) DR: MEMORY FOR NAMES

(MA) DR: VISUAL-AUDITORY

LEARNING (MA) RETRIEVAL FLUENCY (FI) RAPID PICTURE NAMING

(NA)

INCOMPLETE WORDS (PC:A)

SOUND BLENDING (PC:S)

AUDITORY ATTENTION (US/U3)

SOUND PATTERNS (US/U3)

VISUAL MATCHING (P, R9) CROSS-OUT (P)

DECISION SPEED (R4)

SB:IV MATRICES (I) EQUATION BLDG (RQ)

Number Series (RQ)

VERBAL RELATIONS (LD) Comprehension (LD, K0)

Absurdities (LD)

VOCABULARY (VL, LD)

PATTERN ANALYSIS (SR) Bead Memory (MV)

Memory for Objects (MV)

MEMORY FOR DIGITS (MS, MW)







Remarque sur le modèle

« La théorie étendue des habilités cognitives fluides et cristallisées

[gf et gc] est erronée, bien entendu, même si elle peut-être la

meilleure explication que nous avons présentement de l’organisation

et du développement des habilités conçues comme représentatives

de l’intelligence humaine » (Horn & Blankson, 2005).

En fait pour Horn la théorie, même étendue, ne permet pas de comprendre (ou

décrire) nécessairement toutes les facteurs organisant les différences

interindividuelles. Certains échappent probablement à la recherche. Nous utilisons

des modèles devant évoluer et devant être évalués de façon critique.









Les modèles hiérarchiques semblent s’imposer quand onregarde les patterns de corrélations [Gustafson (1984) puisCarroll (1987 et 1993) montrent l’existence un facteur grésiduel]. J.B. Carroll

(1916-2003)

Quel que soit la méthode (top-down ou botom-up), les modèles donnentdes résultats similaires et permettent d’avoir une vue stablede l’organisation des différences inter-individuelles

Le modèle de Cattell formalise en fait, partiellement, la distinctionverbale-non verbale. Par exemple, Horn en 86 montre pour la WAIS-Rque Gc correspond aux sous-tests information, compréhension,similitude et vocabulaire, Gf à assemblage d’objet, arrangementd ’images, cubes, complètement d ’image.

En préalable…

2.3.4. La synthèse de John Bissel Carroll







En 1993, Carroll publie « Human cognitive abilities » qui ré-analyse la

quasi-totalité des données de la littérature (+ de 1500 références,

sélectionne 461 analyses factorielles, 131 571 données individuelles) et

pose les bases de :

LA THEORIE EN TROIS STRATES

(Three-stratum theory)

Ce travail est considéré par beaucoup comme le « point culminant de sa

carrière et de toute l’approche psychométrique » (Sternberg, 1994) ou la

clef permettant de déchiffrer l’organisation des différences

interindividuelles.









Les trois niveaux de facteurs (strates) :

STRATE 1 : habilités multiples simples ou spécialisées qui reflètent l’effet de l’expérience, de l’apprentissage ou de stratégies de traitement particulières. On y distinque les facteurs de puissance (la difficulté est liée à la complexité) et les facteurs de vitesse (la difficulté tient à la limitation du temps).

STRATE 2 : (analyse faite sur la strate 1). Ces facteurs de second ordre (2F ou Gf, 2C ou Gc, 2M ou Gy, 2V ou Gv, 2U ou Gu, 2R ou Gr, 2S ou Gs, 2T ou Gt) saturent les facteurs primaires, et ceux-ci peuvent être saturés par plusieurs facteurs secondaires.

STRATE 3 : correspond à l’intelligence général (facteur 3g) qui saturerait plus ou moins les facteurs de la strate 2. Il serait cependant très similaire de 2F. Le facteur 3G est un facteur latent très discuté.








3GIn

telli

genc

egé

néra

le

2F : intelligencefluide

RG : raisonnement général, I : inductionRQ : raisonnement quantitatif RP : raisonnement piagétien

2C : intelligencecristallisée

DL : développement du langage, V : compréhension verbale, PC codage phonétique, RC : compréhension

lecture, VL : Connaissance lexicale

2M : Mémoire,apprentissage

MS : empan mnésique, MA : mémoire associative, MV : mémoire visuelle

2V : représentationvisuo-spatiale

VZ : visualisation, SR : relations spatiales, CS : vitesse de clôture, CF : flexibilité de structuration

2U : représentationauditive

UI : jugement musical, UM : mémoire des sons, discrimination auditive

2R : récupération enMLT

FI : Fluidité idéationnelle, FA : fluidité d ’association, FW : Fluidité verbale, FO : originalité/créativité

2S : rapiditécognitive

N : facilité numérique, P vitesse perceptive

2T : vitesse detraitement

R1 : temps de réaction, R7 : vitesse de comparaison mentale

VitessePuissance









3G – facteur général ? Ne sachant pas si l ’échantillon des tests utilisés pour l ’analyse est représentatif, on ne sait pas si le facteur 3G est réellement un facteur général même si la multiplicité des données convergent dans ce sens.

Théorie ou taxinomie ? Une des limitations de l’approche factorielle est qu’elle reste descriptive. Elle propose un modèle d ’organisation des différences interindividuelles et n’apporte aucun élément sur le pourquoi et/ou sur les processus cognitifs mobilisés dans ces tâches. Pour Carroll, son modèle est une théorie et aussi une carte des habilités cognitives qu’il faudra préciser et amender.

Généralité du modèle : les résultats des analyses factorielles de Carroll ne sont pas identiques d’une base de données à l’autre. Le modèle est donc le résultat des analyses statistiques et d’une recherche de cohérence dans la description des habilités. Il est supposé universel.








Existence du facteur g Carroll prend en compte g (très similaire à Gf) Horn-Cattell ne prend pas en compte le facteur g

Gq - Quantitative Abilities Pour Carrol sous Gf Pour Horn-Cattell, Gq est un construit séparé (large)

Grw - Reading and Writing Abilities Pour Carroll sous Gc (non différencié) Pour Horn-Cattell, Grw est un construit séparé (introduit par

Woodcock’s en 1994.

Principales différences entre Carroll et Horn-CattellPrincipales différences entre Carroll et Horn-Cattell

2.3.5. Théorie CHC (Cattell-Horn-Carroll)








Le modèle CHC a été élaboré par McGrew (1997) puis révisé avec l’aide de Flanagan (1998).

Il suppose 10 facteurs de groupe large (« broad stratum abilities») et 70 aptitudes élémentaires (« narrow abilities »).

Le facteur G de Carroll est supprimé mais Gf et Gc restent. Aux Etats-Unis de nombreux tests sont construits et classifiés selon ce modèle (particulièrement utilisé en psycho-éducation).

Ce modèle évolue régulièrement (16 habilités éventuellement). Cf. le site de l’IAP

http://www.iapsych.com/CHCPP/CHCPP.HTML

2.3.5. Théorie CHC (Cattell-Horn-Carroll)

GeneralSequentialReasoning

Induction

QuantitativeReasoning

PiagetianReasoning

Speed ofReasoning

FluidIntelligence

(Gf)

Math.Know.

Math.Ach.

QuantitativeKnowledge

(Gq)

LanguageDevelop.

LexicalKnowl.

ListeningAbility

GeneralInfo.

Info.aboutCulture

GeneralScienceInfo.

GeographyAch.

Comm.Ability

OralProduction& Fluency

Gram.Sensitivity

ForeignLanguageProficiency

ForeignLanguageAptitude

CrystallizedIntelligence

(Gc)

ReadingDecoding

ReadingComp.

VerbalLanguageComp.

ClozeAbility

SpellingAbility

WritingAbility

EnglishUsageKnowledge

ReadingSpeed

Reading andWriting(Grw)

MemorySpan

LearningAbilities

WorkingMemory

Short-TermMemory

(Gsm)

Visualization

SpatialRelations

VisualMemory

ClosureSpeed

Flexibilityof Closure

SpatialScanning

SerialPerceptualIntegration

LengthEstimation

PerceptualIllusions

PerceptualAlternations

Imagery

VisualProcessing

(Gv)

Phon. Cdg.:Analysis

Phon. Cdg.:Synthesis

Speech Snd.Discrim.

Res. toAud. Stim.Distortion

Memoryfor SoundPatterns

GeneralSnd. Discrim.

TemporalTracking

MusicalDiscrim. &Judgement

Maintaining& JudgingRhythm

Snd-IntensityDurationDiscrim.

Snd-Freq.Discrim.

Hearing &SpeechThreshold

AbsolutePitch

SoundLocalization

AuditoryProcessing

(Ga)

Assoc.Memory

Mngful.Memory

FreeRecallMemory

IdeationalFluency

Assoc.Fluency

ExpressionalFluency

NamingFacility

WordFluency

FiguralFluency

FiguralFlexibility

Sensitivity toProblems

Originality/Creativity

LearningAbilities

Long-TermStorage &Retrieval

(Glr)

PerceptualSpeed

Rate-of-Test Taking

NumberFacility

SemanticProcessingSpeed

ProcessingSpeed(Gs)

SimpleReactionTime

ChoiceReactionTime

MentalComparisonSpeed

CorrectDecisionSpeed

Decision/Reaction

Time/Speed(Gt)

E2 une ou plusieurs intelligences a

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Transcript of E2 une ou plusieurs intelligences a