e Page 24 NANTERREmajorité du peuple français, et d’y répondre par des actes. Soyons...

NANTERRE INFO

WWW.NANTERRE.FRLE MAGAZINEDE VOTRE VILLE Février 2019

#440

Aux petits soinspour nos seniors

DOSSIER 2

De Nanterreà Los Angeles

Vivreavec le handicapVIE DES QUARTIERSDans le quartier du Chemin-de-l’Île, un projet éducatif propose de sensibiliserles 3-5 ans au handicapdes autres et à l’acceptationde la diff érence. Page 17

PORTRAITÀ 26 ans, Stevens Fairn parcourtle monde grâceà ses talentsde jumper entreles deux cordesà sauter du double dutch. Page 20

Rappeuses !CULTURE C’est une soiréeau féminin pluriel que propose la Maison Daniel-Féry,le 22 février. Billie Brelokla Nanterrienne et Dope Saint Jude la Sud-Africaine vous invitent à une soirée volcanique. Page 23

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UNE BELLE PERCÉEAUPRÈS DES COLLÉGIENSSPORTS Le collège Évariste-Galois accueille depuis cette année une classe à option rugby pour ajouter les valeurs du sport au projet scolaire de 20 jeunes Nanterriens, 8 fi lles et 12 garçons de 6e et 5e. Page 24

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FÉVRIER 2019 #440 / SOMMAIRE

6ActualitésCollégiens : à vos candidatures !

8ActualitésTailleur de pierre du XXIe siècle

10ActualitésAction… réaction !

16 Vie des quartiersBien plus qu’une fresque

18Vie des quartiersChemin-de-l’Île : un nouveau départ

25SportsCoéquipiers d’abord

Actualités 5 I 105 GRAND DÉBAT NATIONAL : FAITES-VOUS ENTENDRE !Dans les équipements municipauxet sur le site internet de la ville,les Nanterriens ont la possibilitéde faire connaître librementleurs doléances et propositions.

5 PLUS DE 5 000 OFFRES SUR NANTERRE-EMPLOI.FR

5 LE CINÉMA LES LUMIÈRES A 30 ANS

6 NOUVELLE CRÈCHE À LA BOULE :20 PLACES SUPPLÉMENTAIRES

9 DU VERT SUR NOS TOITSÀ Nanterre, la nature se développeaussi au-dessus des immeubles.Gros plan sur les bienfaitsde la végétalisation des bâtiments.

9 DES ATTRIBUTIONS DE LOGEMENTS EN TOUTE TRANSPARENCE

10 PARADE(S) : ENTREZ DANS LA DANSE

Dossier 12 I 15DU SUR-MESURE POUR LES SENIORSPour que bien vieillir soit une réalité concrète à Nanterre, la ville a mis en place des animations, des structures, et mobilisé des femmes et des hommes. Tour d’horizon des services à l’attention de nos aînés.

Vie des quartiers 16 I 1917 TOUS DIFFÉRENTS ENSEMBLE

18 LE PARC DES ANCIENNES-MAIRIES VA FAIRE PEAU NEUVEUn parc plus grand et qui profite à tous les habitants. C’est l’objectif du projet d’extension du parc des Anciennes-Mairies et les habitants sont largement associés à cette réflexion.

19 LA ROUTE DÉPARTEMENTALE 914 SE MÉTAMORPHOSE

Portrait 20

Culture 22 I 2322 DUO FÉCONDLe piano de Koki Nakano et le violoncelle de Vincent Ségal se rencontrent à la Maison de la musique, le jeudi 7 février.

23 UNE AUTRE HISTOIRE DE L’ART

Sports 24 I 2524 OPTION RUGBY

25 DE LA DANSE ET DU SHOWVoilà ce qui attend les participants du Magik Step Challenge, les 9 et 10 février.

Histoire 26L’AUTOROUTE A14 À NANTERRE

Libres expressions 28

Vie pratique 30

7Plus de bio à la cantine

ACTUALITÉS

NANTERRE INFO # 440 FÉVRIER 2019 // 3

ÉDITO

LA PHOTO DU MOISLes bidonvilles s’exposentSorti le 12 janvier dernier, Rue des Prés. Habiter un bidonville à Nanterre est le dernier ouvrage publié par la Société d’histoire de Nanterre (SHN). Il s’agit d’une étude réalisée en 1968 par les architectes Serge Santelli et Isabelle Herpin. La publication de cet ouvrage donne actuellement lieu à une exposition au parc départemental du Chemin-de-l’Île dans laquelle on retrouve 12 extraits photographiques du livre. Cette initiative de la SHN est soutenue par la ville dans le cadre du budget participatif 2018. ● C.G.

À découvrir au parc du Chemin-de-l'Île (90-156, avenue Hoche)

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Nous le demandions depuis des années. Nous nous sommes mobilisés pour l’avoir. Nous avons recueilli des milliers de signatures sur des pétitions. Et nous l’avons obtenu. Enfin !

Le coût de la carte Navigo sera réduit de 50 % pour les habitants des Hauts-de-Seine de plus de 65 ans, ce qui représentera une économie de 37,60 euros par mois.

Cette mesure annoncée par la présidente de la région Île-de-France, et qui devrait entrer en vigueur à la fin de cette année, bénéficiera à plus de 4 000 habitants de Nanterre. Elle est juste socialement et utile pour l’écologie. Car pour de très nombreux retraités, une carte de transports à plus de 75 euros par mois a souvent un effet dissuasif, qui conduit soit à renoncer à se déplacer, soit à utiliser sa voiture dans une métropole asphyxiée par la pollution atmosphérique.

Il y a plusieurs leçons à tirer de cette avancée. La première est qu’il ne faut jamais renoncer à ce qui fait progresser une société dans le bon sens. Car cette prise en charge

à 50 % des déplacements des retraités est aussi une reconnaissance de leur place dans la vie sociale de nos communes, et c’est particulièrement vrai à Nanterre. Bénévoles actifs et engagés, elles et ils sont nombreux à donner de leur temps et de leur énergie pour contribuer à la vie associative, à la solidarité, à la mémoire ; en plus de prendre du temps pour leurs petits-enfants et leur famille.

L’autre leçon est une confirmation : nous avons dans les Hauts-de-Seine et à Nanterre l’une des droites les plus bornées et rétrogrades de ce pays. Quand on pense qu’il y a à peine quelques semaines, ils votaient contre cette mesure, tant au conseil départemental qu’au conseil municipal, sous prétexte que les Hauts-de-Seine n’ont pas les moyens de prendre en charge une part du financement de cette mesure, malgré un excédent de 500 millions d’euros ! Heureusement, l’action collective et la mobilisation citoyenne ont été plus fortes que leur dogmatisme, et la région va financer ce que le département le plus riche de France a refusé.

Nous sommes fiers, à Nanterre, d’avoir contribué à ce succès.

PATRICK JARRY Maire de Nanterre

Conseiller départemental des Hauts-de-Seine

Un vrai

succès

Ce journal est imprimé sur du papier PEFC issu de forêts gérées durablement et selon un processus labellisé Imprim'vert.

Dès le 4 février, découvrez le contenu enrichi de ce numéro sur WWW.NANTERREINFO.FR.

N° 440 Magazine municipal d’information130, rue du 8-Mai-1945 92 000 Nanterre Tél. : 39 92 Fax : 01 47 21 83 10Directeur de la publication : Hassan HmaniDirectrice de l’information : Stéphanie DeckerRédacteur en chef : Olivier RuizSecrétaire de rédaction : Chloé SauvageJournalistes : Sophie Bocard, Christelle Garancher, Isabelle Fruchard, Guillaume Gesret.Photographes : Claire Macel, Mathias Glikmans.Création et réalisation graphique :

10701-MEPPublicité : HSP : 01 55 69 31 00Imprimerie : LNI : 01 40 85 74 85Tirage : 42 000 exemplairesPour la version sonore : mission handicap 39 92, [email protected] de couverture : Claire Macel

« Il ne faut jamais renoncer à ce qui fait

progresser une société dans le bon sens. Car cette

prise en charge à 50 % des déplacements

des retraités est aussi une reconnaissance

de leur place dans la vie sociale de nos communes, et c’est particulièrement

vrai à Nanterre. »

4 // NANTERRE INFO # 440 FÉVRIER 2019

ACTUALITÉS

On en parle

GRAND DÉBAT NATIONAL :FAITES-VOUS ENTENDRE ! REVENDICATIONS Dans les équipements municipaux et sur le site internet de la ville, les Nanterriens ont la possibilité de faire connaître librement leurs doléances et propositions. ● PAR OLIVIER RUIZ

Au moment où des millions de françaises et de français expriment leur volontéde vivre mieux et d’être considérés, la ville de Nanterre propose à ses habitantsde se faire entendre, en utilisant les cahiers de doléances et de propositionsmis en place dans 17 lieux publics, ainsi que sur le site www.nanterre.fr. Le maire, Patrick Jarry, rappelle : « À Nanterre, nous aimons cette pratique. Nous savonspar expérience qu’elle est utile et enrichissante. Nous savons aussi qu’un débatn’a de crédibilité que si les idées, les demandes, les propositions qui en ressortent sont entendues et prises en compte. » Ce débat s’est ouvert sur fond de révolte sociale cristallisée par les gilets jaunes. Leurs principales revendications sont connues et claires : rétablissement de l’impôt sur la fortune (ISF), augmentation réelle du Smic et des bas salaires, indexation des retraites sur le coût de la vie, fi scalité plus juste, transition écologique qui s’inscrive dans une logique de justice sociale et référendum d’initiative citoyenne.Dans une lettre adressée à tous les Nanterriens, le maire estime qu’elles« sont profondément justes », qu’elles « n’ont rien d’exagéré », et que « notre économie a largement les moyens de les satisfaire ». À Nanterre, prendre de telles mesures permettraient de soulager les diffi cultés de plusieurs dizaines de milliers de personnes qui ont tant de mal à joindre les deux bouts, notamment les femmes seules qui élèvent leurs enfants ou les personnes âgées qui ont de petites retraites, les sans-emploi et précaires de tous ordres. Et pas seulement dans la commune puisqu’en Île-de-France, le nombre de chômeurs est passé de 660 000 en 2010à 997 000 en 2018, soit 51 % de plus. Côté logement social, ce sont 79 %de demandeurs supplémentaires qui ont été recensés pendant la même période. « C’est un moment grave et important que nous vivons, conclut Patrick Jarry.La seule issue possible à cette crise est d’entendre les exigences de la grande majorité du peuple français, et d’y répondre par des actes. Soyons rassembléspour imposer cette issue. C’est tout le sens de mon engagement à vos côtés. » N’hésitez pas, utilisez les cahiers ou le site à votre guise et faites-vous entendre !

Lire la lettre du maire, Patrick Jarry, à tous les Nanterriens :WWW.NANTERREINFO.FR > En direct.

Plus de 5 000 off res EMPLOI La plateforme nanterre-emploi.fr est le dernier dispositif gratuit mis en place par la ville pour favoriser l’accès des Nanterrienset des Nanterriennes au marché du travail.

Quand on sait que Nanterre recense 6 600 demandeurs d’emploi alors mêmequ’elle compte deux fois plus d’emplois que d’habitants en âge de travailler,il est apparu comme une évidence pour le maire, Patrick Jarry, et son adjoint délégué au développement économique et à l’emploi, Rachid Tayeb, d’off rir un nouvel outil aux habitants qui recherchent un travail. Lancée en octobre 2018, la plateforme nanterre-emploi.fr compile toutes les off res d’emplois, de stages et de formationsen alternance proposées à Nanterre et dans les communes voisines, et publiéessur plus de 400 sites. Au 1er janvier, on pouvait y consulter 5 264 off res. Sur le front de l’emploi, la ville n’en est pas à sa première initiative : soutien à la Maison de l’emploi et de la formation, organisation du Forum destination emploi jeunesse, signaturesde conventions pour la miseen place d’heures d’insertionsur les chantiers. Si l’emploine fait pas partie des compétencesobligatoires des communes, Nanterre fait le choix d’y consacrer chaque année près de 1,5 million d’euros. Elle intervienten complément de l’agence Pôle emploi, forte d’une centainede salariés également au service des Nanterriens. ● C.G.

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Les cahiersde doléancessont disponiblesen 17 lieux publics.Retrouvez la listesur www.nanterre.fr.

DR

L’ÉVÈNEMENT DU MOIS

Le cinéma Les Lumièresa 30 ans

EN CHIFFRE692

enfants, dont 364 âgés de 7 à 15 ans prendront le départ des colos skide la ville pendant les vacances d’hiver et 328 autres s’en irontvers la campagne, la mer ou la montagne dans le cadre des colos

municipales organisées au mois d’avril. Parce que le droit aux vacancesest primordial pour la municipalité, celle-ci engage chaque année

1,5 million d’euros (hors frais de travaux des centres de vacances)pour off rir, à moindre coût, un bon bol d’air aux jeunes Nanterriens.

7 ART Le 17 décembre 1988, le cinéma Les Lumières ouvrait ses portes sous le haut parrainage de Jane Birkin, Michel Piccoli (notre photo), Mehdi Charef et Daniel Toscan du Plantier, quatre prestigieux parrains et marraine. Classé art et essai, l’équipement est passé à l’heure du numérique et de la 3D en 2012. En 2014, ses quatre salles, la façade et le hall ont été entièrement rénovés. Confi ée à la Semna, société d’éco-nomie mixte d’aménagement et de gestion de la ville de Nanterre, la programmation offre un large choix de fi lms aux amateurs du 7e art, tout en maintenant des tarifs accessibles (de 4,50 euros à 7,50 euros). Elle comprend également des séances thématiques : séances accessibles aux personnes souffrant d’un handicap mental (Ensemble au cinéma), avant-premières et rencontres-débat, projections d’œuvres classiques (Ciné patrimoine), ciné-goûters et fi lms de la saison jeune public pour les enfants. Avec près de 140 000 spectateurs en 2016, le cinéma est devenu un lieu incontournable du paysage culturel de Nanterre. ● S.B.

Cinéma Les Lumières :49, rue Maurice-Thorez

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janvier, on pouvait y consulter 5 264 off res. Sur le front de l’emploi, la ville n’en est pas à sa première initiative : soutien à la Maison de l’emploi et de la formation, organisation du Forum destination

ne fait pas partie des compétences

Nanterre fait le choix d’y consacrer


ACTUALITÉS

DÉMOCRATIE Le conseil municipal des jeunes (CMJ) renouvelle une partie de ses élus.Les élèves de 5e sont invités à se porter candidat pour la mandature 2019.

D ouze collégiens rejoindront bientôt les rangs du CMJ. Avant d’endosser le costume d’élu, les volontaires devront

rédiger leur profession de foi et faire acte de candidature auprès de leur collège (avant le 8 février) ou des antennes jeunesse (avant le 1er mars). Puis place à la campagne électorale avant le grand jour des élections. Pendant leurs deux années de mandat, les jeunes élus devront donner leur avis sur des sujets de leur quotidien et monter des projets. Cadre de vie, culture, loisirs, sécurité, solida-rité… ils auront carte blanche, à condition que cela serve l’intérêt général. Ils pourront également être consultés par le maire et

son équipe municipale sur des dossiers qui concernent la jeunesse nanterrienne. Parmi les projets réalisés par le CMJ en 2018 : une collecte solidaire au profi t des Restos du cœur et l’ouverture d’un village de Noël, avec sa patinoire, au parc des Anciennes-Mairies. En 2019, ils envisagent de mettre en place des ateliers de sensibilisation au harcèlement scolaire et d’organiser une journée festive pendant la Semaine de OUF. ● C.G.

Les élections partielles du CMJauront lieu du 11 au 22 févrierdans les collèges et du 4 au 8 marsdans les espaces jeunesse.

20 placesde crèche supplémentaires

PETITE ENFANCE La ville a fait l’acquisition de 20 places de crèchedans un établissement privé du quartier de La Boule, sur une quarantaine disponiblesau total à la rentrée 2019. Elles ont été attribuées à des familles nanterriennesdans les mêmes conditions que dans les crèches municipales. Les off res publiqueset privées de petite enfance continuent donc de se compléter, sans oublier les assistantes

maternelles indépendantes, encadrées par quatre relais parents assistantes maternelles (RPAM) qui proposent autant de places que les établissements municipaux.

Ce dernier équipement vient enrichir les services publics et privés en coursde renouvellement : rénovation de la maternelle Joliot-Curie, ouverture d’un centre

de loisirs, crèche Diderot, pôle santé… participant ainsi à la redynamisation du secteurqui va se poursuivre (aménagement de la place, arrivée du métro et prolongement du tram…).

Petits et grands Nanterriensont été nombreux à profi ter de la patinoiremise en place à l'initiative des élus du CMJ.

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Collégiens :à vos candidatures !

Claire Macel

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ALIMENTATION / ACTUALITÉS

Toujours plusde bio à la cantine !

Manon Orand, diététicienne à l’Espace santé jeunesÀ la maison, s’il n’est pas toujours financièrement possible de ne consommer que du bio, on peut se constituer

une épicerie de base. Lait, huile, farine, œufs bio… se trouvent aujourd’hui en grandes surfaces et ne coûtent pas beaucoup

plus chers. Il est indispensable que l’enfant puise dans toutes les familles d’aliments pour bien grandir. La diversité alimentaire est d’ailleurs généralement bien en place dans la petite enfance. Si, en grandissant, votre bambin se met à refuser certains aliments, les légumes par exemple, il est important de continuer à les lui proposer, sous différentes formes et en petite quantité.

Un jour ou l’autre, il sera prêt à varier les plaisirs ! C’est d’autant plus important qu’il gardera ses habitudes alimentaires à l’âge adulte

et qu’une alimentation variée et équilibrée le protègera du surpoids.

L’expérience menée à Nanterre depuis 2009 prouve que manger mieux, ça ne coûte pas forcément plus cher. ● PAR SOPHIE BOCARD

En chiffres

• Ce que coûte un repas avec goûter

6,34 euros TTC en 2016

6,39 euros TTC en 2017Outre l’achat des denrées alimentaires, le coût d’un repas comprend les dépenses de personnel, les dépenses de fonctionnement et de maintenance.

• Ce que paient les familles, avec et sans quotient familial

Tarif minimum pour un repas :

0,68 eurosTarif maximum pour un repas :

5,81 eurosSans quotient familial :

6,11 euros

E n matière de restauration collective publique, la loi Agriculture et ali-mentation du 2 octobre 2018 fixe

à 50 % la part du budget consacrée à des produits garants d’une démarche nutritionnelle et environnementale, dont 20 % de bio. L’objectif est à atteindre d'ici à 2022. À Nanterre, le compte y est déjà : le pour-centage de produits issus de l’agriculture biologique dans les menus de la cantine était de 24,17 % en janvier et de 20,13 % en février. Le budget est quant à lui passé de 266 000 euros en 2018 à 313 000 euros en 2019. « Quand la loi impose une part du budget consacré au bio, nous pré-férons réfléchir en termes de produits présentés aux enfants », commente Johann Leleu, responsable de la cuisine centrale qui produit chaque jour 9 300 repas. Et d’expliquer : « Avec un même budget, on peut soit servir de la viande bio six fois par an, soit proposer des produits bio moins chers toutes les semaines. C’est le choix que nous avons fait. » Sur quatre féculents présentés au mois de janvier, trois étaient bio. « Notre fournisseur de fruits et légumes nous contacte dès qu’il y a une promotion, poursuit Johann

Leleu. C’est ainsi que le 15 janvier, nous avons pu remplacer l’orange initiale-

ment prévue par une pomme bio que nous avons payée moins chère que nous aurions payé l’orange. Tout le monde est gagnant ! »

L’éducation par l’assietteEt les enfants, qu’en pensent-

ils ? À l’école Joinville, nous nous sommes installés à la table d’élèves de CM2 qui, l’an dernier, ont visité la cuisine centrale. Autant dire qu’ils se sont intéres-sés de près au contenu de leur assiette. Ce jour-là, le yaourt au citron était bio. « C’est meilleur pour

la santé », entonne Meriem. « Parce qu’il y a moins de produits chimiques qui peuvent nous rendre malades », complète Luka. Pour Lisandre, la présence du bio sur le plateau de la cantine peut permettre « de faire décou-vrir les produits à des gens qui n’en mangent pas chez eux ».Pour maintenir l’équilibre budgétaire, la cuisine centrale a initié de nouvelles pra-tiques visant à lutter contre le gaspillage alimentaire. Elle expérimente également depuis la rentrée un repas sans viande ni poisson : riz bio / haricots rouges cuisinés façon chili (sans) carne ou galette à base de lentilles ou de pois chiches. « L’objectif est d’habituer progressivement les enfants au menu végétarien pour, à terme, le leur proposer tous les 15 jours », conclut Johann Leleu. Un nouveau tournant.

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Tailleur de pierre du

XXIe siècle

TALENTS

I l fait partie des premiers labellisés « artisans du tourisme ». Le jeudi 8 novembre, comme 38 autres artisans alto-sé-quanais, Louis-Joseph Lamborot s’est vu distinguer par le

conseil départemental et la chambre de métiers et de l’artisanatpour l’originalité de son savoir-faire et l’accueil qu’il ne manquepas de réserver aux visiteurs curieux de découvrir son métier de tailleur de pierre.Dans le vaste bâtiment d’Hérès, l’entreprise qu’il a fondée à Nanterre, le bruit des machines est assourdissant. Des blocs de pierre brute de plusieurs tonnes attendent d’être débités, ébauchés mécaniquement et taillés ou sculptés à la main par l’un des tailleurs de pierre de la maison. « Aucune pièce ne sort d’ici sans être passée par la main de l’homme, insiste Louis-Joseph Lamborot. Si la machine fait 80 % du travail, l’intervention humaine est indispensable pour sortir ce que l’on appelle “les noirs”, c’est-à-dire le relief qui va accrocher la lumière et donner vie à la matière. »Titulaire d’un CAP de tailleur de pierre et d’un brevet profes-sionnel de restauration des monuments historiques, Louis-Joseph est aussi l’héritier d’une longue tradition familiale ininterrompue depuis quatre générations. « Je suis né dans la pierre. Mon arrière-grand-père et mon grand-père étaient déjà carriers et tailleurs de pierre en Bourgogne. » Non content de jouer aux cow-boys et aux indiens entre les blocs de pierre, Louis-Joseph Lamborot reçoit sa première massette à l'âge de 12 ans et quitte l’enseignement général à la fi n du collège pour se former au lycée Saint-Lambert à Paris puis

sur les chantiers de l'entreprise Chevalier, alors implantée sur les berges de Seine à Rueil-Malmaison. « Pendant trente ans, j’ai travaillé sur les plus beaux monuments de France : les cathédrales de Chartres et de Beauvais, Notre-Dame de Paris, la tour Saint-Jacques, la place des Vosges, la basilique Saint-Sernin de Toulouse, le pont Neuf, le dôme des Invalides et du Val-de-Grâce, les façades sur jardin et les trophées sculptés du château de Versailles. »Pour autant, Louis-Joseph Lamborot sent les commandes publiques s’amenuiser et cherche de nouveaux débouchés. Objectif : toucher une clientèle privée de particuliers étran-gers amateurs de façades classiques qu’il faut arracher à la concurrence turque, portugaise ou jordanienne. Le recours à la technologie est incontournable. « J’ai été le premier en 2002 à adapter les technologies utilisées dans l’industrie à l’usinage de la pierre. C’était très mal perçu à l’époque, on m’a reproché de vouloir tuer le métier. Aujourd’hui, tous les ateliers en sont équipés. » La taille de la pièce est programmée en 3D. Un robot à commande numérique ébauche ensuite la sculpture dans le bloc brut par suppression de matière. La technologie permet ainsi d’optimiser le temps passé tout en évitant d’abîmer la pierre. Hérès dispose en outre d’un bureau d’étude qui prépare, dessine et réalise les projets et de deux commerciaux chargés de prospecter les États-Unis et l’Europe. « Nous sommes un atelier de tailleurs de pierre du XXIe siècle », résume Louis-Joseph Lamborot.● PAR SOPHIE BOCARD

TALENTS / ARTISANAT

2007Création

de 3D Pierre(devenue Hérès

en 2016)

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Je suis né dans la pierre. Mon arrière-grand-père et

mon grand-père étaient déjà carriers et tailleurs de pierre

en Bourgogne.


Du vertsur nos toits

S ur le toit de la future école Miriam-Makeba pousseront bientôt de la bruyère, des iris, des genévriers et autres arbustes décoratifs.

Bacs végétaux et panneaux photovoltaïques for-meront une sorte de damier que les habitants des immeubles alentour pourront admirer depuis leurs fenêtres. À un niveau inférieur, les enfants et leurs enseignants pourront accéder à une terrasse et jardiner dans des bacs mis à leur disposition. Dans un milieu urbain minéral, la végétalisation des toits-terrasses comporte de nombreux avantages. Outre le plaisir des yeux, elle permet de contenir les eaux de pluie et d’éviter le débordement des égouts, de réduire la pollution atmosphérique en fi xant les particules dans l’air, de limiter les effets de la canicule et les îlots de chaleur en augmentant

l’inertie thermique des bâtiments. Enfin, atout important, elle favorise la biodiversité en servant d’abri à de nombreux insectes. À Nanterre, cette démarche est encouragée dans les programmes neufs et certaines réhabi-litations. Ainsi, le plan local d’urbanisme (PLU) adopté fi n 2015 précise que les toitures-terrasses de toutes les constructions neuves doivent être végétalisées, ou servir de support pour des dis-positifs d’énergies renouvelables lorsqu’elles ne sont pas destinées à accueillir des équipements à l’usage des occupants. C’est la mise en œuvre concrète du plan climat de la ville pour réduire l’impact environnemental des bâtiments privés, parallèlement aux efforts qu’elle mène pour la transformation de son propre patrimoine.

Parmi les équipements publics, le centre social et culturel P’arc en ciel, les groupes scolaires Lucie-Aubrac et des Pâquerettes, et le centre de loisirs Romain-Rolland sont pourvus de toitures végétales. Dans le secteur privé, l’ancienne usine Heudebert devenu siège social de l’entreprise GTM bâtiment, rue Henri-Barbusse, montre l’exemple avec une végétalisation reconstituant différents milieux naturels : sol sableux, tas de bois, mare, potager, etc. Il existe trois types de végétalisation : intensive, semi-intensive et extensive. Actuellement en cours de modifi cation, le PLU va renforcer ses exigences en demandant aux promoteurs de ne prévoir que les deux premières, les plus propices à la biodiversité.

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NATURE EN VILLE À Nanterre, la nature se développe aussi au-dessus des immeubles.Gros plan sur les bienfaits de la végétalisation des bâtiments. ● PAR ISABELLE FUCHARD

Des attributions de logement EN TOUTE TRANSPARENCEDepuis la loi Égalité et citoyenneté de janvier 2017, l’accès des Nanterriens au logement social est grandement menacé. En cause, la reprise en main, par le préfet, du contingent dont la gestion était jusqu’alors déléguée à la ville. Nanterre se voitainsi privée de l’attribution de 250 logements par an.Une mesure qui a pour conséquence d’allongerles délais d’attribution de logement.Dans ce contexte diffi cile, la municipalité s’engageà publier, chaque mois, dans Nanterre info, la listedes logements attribués en commissions. Sachezque lorsqu’un logement du contingent de la villese libère, le service habitat recherche des candidats potentiels dans le fi chier des demandeurs inscritsen fonction de la typologie, de la surface du logement et du montant du loyer. Les candidats correspondants sont classés par ancienneté de la demande.Les dossiers sont ensuite étudiés un à unen commissions d’attribution. Le critère d’anciennetédétermine l’ordre de la proposition. Les dossiers des candidats ayant refusé plusieurs appartements sont écartés. En cas de refus multiples sur un même logement, l’appartement reste inoccupé plusieurs mois et, surtout, il retourne dans le giron du bailleurqui peut l’attribuer à des demandeurs non nanterriens. Ce fut le cas pour deux appartements en juin 2018.

Typologie Quartier Ancienneté de la demande du ménage relogé

T2 Plateau/Mont-Valérien Logement repris par le bailleur à la suite de refus.

T3

CentreChemin-de-l’ÎleChemin-de-l’ÎleChemin-de-l’ÎleCentreUniversitéPlateau/Mont-Valérien

mai 2010 juin 2014 juillet 2014 décembre 2011 janvier 2015 décembre 2015 janvier 2015

T4

Chemin-de-l’ÎlePetit-Nanterre

Logement repris par le bailleur à la suite de refus. novembre 2004

T1 Parc SudChemin-de-l’Île

avril 2014 mars 2013

Commissions d’attribution de logements de juin 2018En juin 2018, 12 logements ont été libérés sur le contingent ville. Parmi eux :• 10 logements ont été attribués ;• 2 logements ont été repris par le bailleur à la suite de multiples refus ;• 42 candidats ont été contactés pour l’attribution de ces logements. 14 d’entre eux ont refusé la proposition.

ACTUALITÉS

Dans le quartier de La Boule, à l’angle des rues Jean-Jacques-Rousseau et Montesquieu,

le projet Brickline 52 du promoteur Constructa prévoit une végétalisation de la toiture

de ce nouvel immeuble de logements.Sa livraison est prévue en octobre 2020.


ACTUALITÉS

Action…réaction !V ous squattez l’escalier de l’immeuble.

Imaginez l’atmosphère enfumée, les canettes et les emballages de pizza qui

jonchent les marches... Toi, Amir, tu joues le rôle d’un jeune mytho qui saoule tout le monde avec ses histoires. Et toi, Teilo, tu lui rentres dedans ! » Dans la salle de quartier Maxime-Gorki, Bernard Bastareaud dirige les comédiens amateurs venus participer au casting (notre photo). Ce vendredi 11 janvier, l’association Mango théâtre prépare le tournage de cinq vidéos humoristiques illustrant différents comportements contraires aux règles de vie en société : jet d’ordures par les fenêtres, non-respect des parties communes ou encore nuisances sonores. Intitulé Pub’Incivilités, le projet est l’une des 45 propositions votées à l'occasion du premier budget participatif lancé en 2018 par la ville. « L'objectif est de mettre le doigt sur des comportements qui fi nissent par devenir légitimes alors qu’ils ne le sont pas », commente Bernard Bastareaud. Éveiller les

consciences, c’est ce qui a conduit Catherine à participer : « C’est un vrai problème de société », regrette-t-elle. Les fi lms, tournés fi n janvier au Parc Sud par un collectif de jeunes vidéastes, seront diffusés dans les structures municipales et sur les réseaux sociaux.

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BUDGET PARTICIPATIF Alors que les projets déposés dans le cadrede la deuxième édition du budget participatif sont en cours d’instruction,les initiatives votées en 2018 se concrétisent. ● PAR SOPHIE BOCARD

BUDGET PARTICIPATIF, 2E !

163 projets ont été déposés entre le 7 novembre 2018 et le 15 janvier 2019. Ils seront instruitspar les collectifs d’animation des conseilsde quartiers et les services municipaux jusqu’à la fi n du mois d’avril. Les porteurs dont les projets aurontété sélectionnés disposeront d'un mois pour fairela promotion de leur initiative avant qu’ellene soit soumise au vote des habitants en juin.

Découvrez les 163 projets sur PARTICIPEZ.NANTERRE.FR.

COUP DE CŒUR

Bonne fêteLES AMOUREUX !Surprenez votre Valentin ou votre Valentineen lui déclarant votre amour sur les panneaux lumineux situés à proximité des gares RERde Nanterre. Il suffi t pour cela d’envoyervotre message (150 signes maximum)à [email protected] le mardi 12 février au plus tard. Il sera diff usé tout au longde la journée du 14, jour de la Saint-Valentin.

CONCOURS

Une missÀ NANTERREC’est une Nanterrienne, Nathalie Dilawah, 23 ans, qui a été élue miss franco-mauricienne 2018-2019, le 21 octobre dernier, à Paris. Cette habitante du quartier Université succède à Sindy Speurt qui inaugurait le titre en 2017. Née de parents mauriciens, Nathalie poursuit des études d’infi rmière à Boulogne-Billancourt et souhaite mettre à profi t son année de miss pour soutenir des associations de solidarité. Toute l’année, elle sera ambassadrice de la culture mauricienne en France et de la culture française à l’Île Maurice.

ORIENTATION

Parcoursup :LE CIO EST LÀ !Futurs bacheliers, vous avez jusqu’au 14 marspour créer votre dossier sur le portail Parcousup.fret formuler vos vœux. Si vous ne maîtrisez pas (encore) toutes les subtilités de la procédure, pas d'inquiétude. Les conseillères d’orientation-psychologues du centre d’informationet d’orientation de Nanterre (CIO) vous reçoivent dans leurs locaux situés à Rueil-Malmaison,du lundi au vendredi, de 9h à 12h30 et de 13h30à 17h (mardi matin : accueil documentaire uniquement). Nocturne le jeudi de 17h à 19h,sur rendez-vous au 01 47 21 47 80ou par mail [email protected].

CIO de Nanterre :101, route de l'Empereur92500 Rueil-Malmaison

Entrez DANS LA DANSE ! PARADE(S) Les Nanterriens sont invités à se joindre aux danseurs de la compagnie Artoniklors de la déambulation dansée, The Color of Time, le samedi 8 juin.

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Des artistes dans la rue… Pourquoi pas vous ?Les organisateurs de Parade(s) invitent celles et ceuxqui souhaitent s’associer à la 30e édition du festival, qui se déroulera les 7, 8 et 9 juin prochains,à rencontrer la compagnie Artonik. Celle-ci présentera le 8 juin The Color of Time, une déambulation dansée inspirée de la Holi, la célèbre fête des couleurs en Inde.Les habitants sont conviés à se joindre aux danseurs pour entraîner les spectateurs jusqu’au fi naldu spectacle. La réunion du 5 février permettraaux personnes intéressées de prendre connaissance du projet et de s’inscrire à l’atelier du 15 mai consacré à l’apprentissage des chorégraphies. Il n’est pas nécessaire de savoir danser pour participer.Les enfants à partir de 9 ans (accompagnés)sont les bienvenus ! ● S.B.

Réunion d’information : le mardi 5 février, de 18h30 à 20h, à la Salle des fêtes(4, rue des Anciennes-Mairies). G

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DOSSIER

Agir pour des jeunes retraités pleins d’entrain et accompagner des personnes âgées en perte d’autonomie, c’est le grand écart auquel est soumise la politique municipale en direction des plus de 60 ans. Sans renoncer à aider les plus fragiles – bien au contraire – la ville a mis en place des animations, des structures, mobilisé des femmes et des hommes pour que bien vieillir à Nanterre soit une réalité concrète. Tour d’horizon des offres et services à l’attention de nos aînés.

DU SUR-MESUREPOUR LES SENIORS


Ghislaine Quilin,conseillère municipale déléguée aux retraités, aux personnes âgées et aux relations avec les cultes

BIEN VIEILLIR / DOSSIER

4 QUESTIONS À…

Le terme de « seniors » s’applique aujourd’hui à des situations très différentes… Ghislaine Quilin : L’espérance de vie augmente et les attentes ne sont pas les mêmes à 60 ou à 100 ans. Le défi consiste à répondre à la fois à des situations de dépendance dues au grand âge ou à un problème de santé, à des problématiques économiques lorsque les ressources à l’âge de la retraite sont insuffisantes pour vivre décemment, et à une demande forte de loisirs. Là encore, les situations sont très diverses : certains retraités très en forme aspirent à des loisirs sportifs ou culturels auxquels ils accèdent en toute autonomie ; d’autres sont avant tout à la recherche d’un lien social de proximité.

Comment répondre à la diversité de ces situations ?G. Q. : Nous avons développé trois grands secteurs. Le secteur loisirs, qui intègre dorénavant l’Espace amitié et loisirs des seniors, propose des temps de rencontre accessibles à un grand nombre de retraités. Le centre local d'information et de coordination (Clic) est, quant à lui, tourné vers les problèmes de dépendance : son rôle consiste à établir un diagnostic auprès des personnes demeurant à domicile et à déterminer un plan d’aides personnalisé en lien avec les services du département et des caisses de retraite. Le Clic est aussi très présent dans le domaine de la prévention. Troisième et dernier secteur, l’aide à domicile, assurant la présence d’aides ménagères, un accompagnement aux courses, du petit bricolage, etc. Ce secteur intègre également les restaurants de quartier. Ils favorisent le lien social en accueillant les personnes âgées pour un déjeuner pris en commun. Elles peuvent, si elles le souhaitent, emporter leur repas du soir.

Les contraintes budgétaires ont-elles obligé l’équipe municipale à revoir ses engagements ?G. Q. : Aucune prestation n’a été remise en cause. Par contre, nous avons effectué quelques aménagements. Nous avons notamment remplacé les colis de fin d’année par des chèques- cadeaux permettant aux bénéficiaires de choisir librement leur usage. Pour répondre à l’insatiable envie de danser de nos seniors, nous avons transformé un thé dansant organisé par l’Espace amitié et loisirs en après-midi dansants dans les quartiers. Avec les aides ménagères, nous avons réfléchi à une meilleure organisation de leur travail, dans le respect de leurs droits et des attentes des personnes âgées. Comme dans tous les domaines, nous cherchons à optimiser le service public.

Que reste-t-il encore à développer ?G. Q. : Nous avons consacré cette année les travaux de l’observatoire social du centre communal d’action sociale (CCAS) au troisième âge pour mieux comprendre les besoins des seniors, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Les actions intergénérationnelles que nous organisons d’ores et déjà dans les restaurants avec les services de l’enfance et de la jeunesse seront renforcées. Nous favoriserons également la participation des usagers sur le modèle du comité d’usagers mis en place au sein de l’Espace amitié et loisirs. La ville sera enfin très attentive à ce que la parole des personnes âgées soit présente et audible dans le débat national qui est organisé actuellement. Favoriser l’autonomie des seniors, c’est favoriser leur implication active dans les projets qui les concernent.

● PROPOS RECUEILLIS PAR SOPHIE BOCARD

DIFFÉRENTES RÉALITÉS, UNE MÊME VOLONTÉ

L es 60 ans et plus représentent 15 % des Nanterriens, soit une part signi-ficative de la population. L'espérance

de vie s'allonge et les préoccupations ne sont pas les mêmes à 60 ans qu’à 80 ans et au-delà. Actifs, engagés, fragiles, dépen-dants, les seniors masquent une grande diversité de situations, d’attentes et de besoins, et comptent nombre de ménages pauvres (20 %).Dans tous les cas de figure, le CCAS propose un accompagnement de haut niveau social : animations et sorties, restaurants et rési-dences logements dédiés, aide sociale, prise en charge médicale coordonnée, ou encore aide au maintien à domicile. La prévention et le bien vieillir sont donc au cœur de l’ac-tion municipale en direction des retraités. Et malgré les contraintes budgétaires, elle se développe au fil des ans : renforcement de l’aide financière, ateliers de prévention

du centre communal d’action sociale, mise en réseau des acteurs médicaux, soutien aux migrants retraités des foyers pour l’accès aux droits, etc.Cet accompagnement se traduit également par des actions et des animations intergéné-rationnels, pour créer du lien, des échanges entre jeunes et seniors. L’offre de loisirs est elle aussi riche et variée : des banquets aux sorties de printemps en passant par les thés dansants, les voyages et bien sûr les activités sportives, adaptées ou non. Ainsi, ils ont une véritable présence au sein de la vie sociale nanterrienne.Une présence mais aussi un rôle à travers par exemple le comité d’usagers qui participe aux décisions de l’Espace amitié loisirs des seniors. Avec la création de nouvelles ins-tances, ils seront plus largement impliqués dans la concertation et l’élaboration des projets municipaux. ● PAR OLIVIER RUIZ

EN CHIFFRES15 %

de la population nanterrienne est âgé de 60 ans et plus

3restaurants municipaux

3résidences municipales

1centre local d’information

et de coordination gérontologique

En 2017 :

6 977seniors ont profité de l’offre de loisirs de la ville

1 229seniors ont bénéficié de l’allocation trimestrielle

(un budget de 723 577 euros pour la ville)

607seniors ont bénéficié de l'aide à domicile

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DOSSIER

AUX RESTAURANTS SENIORS DE LA VILLE, ILS SONT NOMBREUX À SE RETROUVER CHAQUE JOUR POUR UN REPAS ÉQUILIBRÉ DÉGUSTÉ DANS LA BONNE HUMEUR.UN RENDEZ-VOUS QUI PERMETÀ NOS AÎNÉS DE PARTAGER, D’ÉCHANGER ET DE MAINTENIR LE LIEN SOCIAL.● PAR CHRISTELLE GARANCHER

M idi pétante. Jacqueline, Félix, Georgette, Michel et leurs compa-gnons du restaurant du Champs-aux-

Melles sont prêts à passer à table. Au menu du jour : soupe de tomates ou saucisson à l’ail, quiche au fromage ou sauté de bœuf aux olives accompagné de ses pommes de terre, fromage et ananas – sans oublier le café. Bien plus qu’un simple repas, les 120 convives qui fréquentent midi ou soir les trois restaurants seniors municipaux partagent des moments précieux. « C’est au restaurant du Champs-aux-Melles que l’on s’amuse le plus », lance Dominique. Il faut dire qu’à la table de Marie-Jo, on n’est pas à une blague près… même sur l’appareil dentaire de la voisine de table !Et il y a Zineb Jlidi, la responsable de la structure secondée par Aïcha Berrada et Sophie Girard. Les trois femmes veillent au

bien-être de leurs hôtes. Et sans elles, pas de bonne humeur. « On fait en sorte qu’ils se sentent bien. Leurs petits problèmes de santé, leurs soucis familiaux, leur solitude : ils se confi ent beaucoup à nous. Quand ils n’ont pas le moral, on a toujours un petit mot pour eux », explique Zineb. « Après le repas, on partage un café, on parle, on blague, par-fois on met de la musique. Ce sont de petites attentions qui leur font du bien. » « Je viens ici depuis six mois parce que je souffre de

diabète. Ici je suis sûr de prendre un repas complet et équilibré le midi. Maintenant, je connais bien mes voisins de table avec qui on ne parle ni politique, ni religion. C’est une règle entre nous, comme ça on est sûrs de ne pas se fâcher », plaisante Michel.

Plus d’infos auprès du CCAS (tél. : 39 92)Tarifs en fonction des revenus :de 1,69 à 5,91 euros pour le déjeuneret de 0,74 à 2,90 euros pour le dîner.Coordonnées ci-dessous.

ENTRÉE, PLAT, DESSERTET BIEN PLUS ENCORE Cl

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QUESTION DIRECTE À

Marc Loutski,responsablede l’Espace amitié et loisirs des seniors.● PROPOS RECUEILLISPAR CHRISTELLE GARANCHER

Quelles sont les missions de l’Espace amitiéet loisirs des seniors ?Marc Loutski : C’est une structure municipalequi s’adresse aux Nanterriens et Nanterriennes retraités. Le bien vieillir ensemble et la solidarité sont les deux principes qui guident l’action de l’équipe d’animationet des membres du comité des usagers mis en placelors de la municipalisation de l’Espace. En partenariatavec ce comité, nous proposons, dans les quartiers,des ateliers artistiques comme la poterie, la céramique,la marqueterie, et culturels avec des sorties au muséeou au théâtre. Nous organisons également des excursions à la journée, des séjours courts et des voyages. Pour que nos usagers gardent la forme, nous élaborons aussiun programme d’activités sportives. Pour en bénéfi cier,il faut s’acquitter d’un droit d’adhésion annuel de 18 euros et certains ateliers sont payants, mais à des tarifs toujours accessibles. Notre objectif étant de rompre l’isolementet de maintenir l’autonomie des seniors, il serait dommage que l’aspect fi nancier soit un frein à l’inscription.

Espace amitié et loisirs des seniorsCoordonnées ci-contre.Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 12het de 13h30 à 17h30. Fermé le jeudi matin.

LES ÉQUIPEMENTS MUNICIPAUX ET LEURS ANIMATIONSL’Espace amitié et loisirs des seniorsRésidence du square (22, rue Louis-Meunier)Tél. : 01 46 69 96 35 Animations dans les quartiers : • à la résidence du Champs-aux-Melles

(11, allée Fernand-Léger) :lundi, mercredi et jeudi après-midi ;

• à la résidence des Muguets(354, avenue de la République) :lundi, mercredi, jeudi et vendredi ;

• à la Maison du Chemin-de-l’Île(61, boulevard du Général-Leclerc) :mardi et vendredi après-midi ;

• à la salle de quartierdu Plateau/Mont-Valérien(72, rue des Fusillés-de-la-Résistance) : lundi et vendredi après-midi ;

• au centre social Maison pour tous(32, rue Paul-Vaillant-Couturier) :mercredi après-midi.

Le ClicCentre local d’informationet de coordination gérontologiqueHôtel de ville (88, rue du 8-Mai-1945)Tél. : 01 71 11 43 90

Les restaurants municipaux• Restaurant du square

(22, rue Louis-Meunier)• Restaurant du Champs-aux-Melles

(11, allée Fernand-Léger)• Restaurant des muguets

(354, avenue de la République)

Les résidences • Résidence du square : 14 logements• Résidence du Champs-aux-Melles :

31 logements• Résidence des Muguets :

14 logements

Bien vieillir, c’est aussi s’amuserQui eût cru que nos seniors s'initieraient un jourà la réalité virtuelle ? Ce sera bientôt chose faite grâceau nouveau dispositif mis en place par le centre communald’action sociale (CCAS) dans le quartier Plateau/Mont-Valérien. Depuis mi-janvier, la salle de quartier, centraleet facilement accessible, accueille des animationsà destination des seniors. Jeux de société, karaoké,projection de films, goûters : une nouveautéqui complète l’offre municipale de services de proximitépour nos aînés. ● C.G.

CCAS pôle senior Tél. : 3992

Pass Navigo : victoire !

Le restaurant du Champs-aux-Melles.

D’ici à la fin de l’année, le pass Navigopour les plus de 65 ans coûtera 37,60 euros au lieu de 75, sans conditions de ressources.

Une victoire pour le maire et conseiller départemental de Nanterre, Patrick Jarry, ainsi que les élus d’opposition de gauche

au conseil départemental des Hauts-de-Seine qui réclamaient cette mesure depuis 2016.

La décision a finalement été prisepar le conseil régional et Île-de-France

Mobilités qui gère les transports de la région.


LE CLIC A SUCCÉDÉ À LA COORDINATION GÉRONTOLOGIQUE EN 2005. AVEC LES FAMILLES ET LES PROFESSIONNELS, IL EST AU CŒUR D’UN RÉSEAU DE SOLIDARITÉ AUTOUR DES SENIORS. ● PAR ISABELLE FRUCHARD

P ermettre aux personnes âgées de vivre chez elles aussi longtemps que possible. C’est la mission du centre

local d’information et de coordination gérontologique (Clic). Installée depuis janvier 2017 à l’hôtel de ville, l’équipe est composée de deux assistantes sociales et d’une psychologue chargées d’évaluer les situations, de deux agents d’accueil et d’aide aux démarches, d’une chargée du parcours résidentiel et d’une responsable. « Les gens viennent nous voir pour connaître leurs droits, explique Delphine Noblet, responsable du Clic. Il s’agit par exemple de préparer un retour à domicile après un séjour à l’hôpital en prévoyant la venue d’une aide à domicile, d’une infirmière ou d’un matériel adapté. Les familles nous sollicitent aussi lorsqu’un diagnostic d’Al-zheimer est prononcé. Elles sont reçues par la psychologue qui les informe sur la maladie et les accompagne pour trouver un médecin ou une auxiliaire de vie. Nous aidons aussi lorsqu’il faut envisager une entrée en maison de retraite. Enfin, un travail particulier est réalisé au début de l’été avec le plan canicule. » Afin de veiller aux seniors isolés et d’être au plus près de leurs besoins, l’équipe travaille en lien étroit avec différents partenaires dans la ville : médecins, pharmaciens, travailleurs sociaux, infirmiers, associations, etc. Les signalements éventuels s’effectuent dans le respect des personnes et seulement si

celles-ci ont donné leur accord au préalable pour être contactées (sauf dans les cas où il y a mise en danger de soi ou des autres). En 2017, 622 personnes ont fait appel au Clic.Par ailleurs, afin de retarder l’entrée dans la dépendance, le Clic propose des ateliers prévention dans différents domaines : nutrition, sophrologie, cohérence car-diaque, prévention routière et piétonne, socio-esthétique... Intitulé Bien vieillir, ce programme est mis en place durant un semestre dans plusieurs quartiers et avec différents partenaires, notamment les centres sociaux et culturels. Environ 200 seniors en bénéficient. Les aidants sont aussi soutenus au travers d’un groupe d’échange, L’abord’âge, et d’une activité de musicothérapie.

Inscriptions au programme Bien vieillir à partir du 4 mars. Clic : 88, rue du 8-Mai-1945.Tél. : 01 71 11 43 90

Atelier « Senior et aidant d’un proche » :le mercredi 27 février, de 10h à midi au Square. Pour faciliter la participation, des dispositions sont possibles pour accueillir le proche aidé pendant le temps de l’atelier. Pour toute information, contactez le Clic.

[email protected]

CLIC : UN SOUTIEN AU PLUS PRÈS DES BESOINS

BIEN VIEILLIR / DOSSIER

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DES AIDES POUR RESTER À LA MAISONAttentive aux besoins des seniors, l’équipe du maintien à domicile apporte les coups de main nécessaires à la vie quotidienne de plus de 600 personnes.

Aider à la rédaction d’une lettre, proposer un jeu de société, accompagner une sortie… l’ancien métier d’aide-ménagère a beaucoup évolué ces dernières années pour s’adapter aux besoins d’une population âgée. Les 28 aides à domicile

(ou auxiliaires de vie sociale lorsqu’elles sont diplômées) continuent de s’occuper du ménage mais rendent aussi toutes sortes de services permettant aux personnes âgées de continuer à vivre chez elles. « Elles ont des astuces pour stimuler les personnes âgées et prévenir la perte d’autonomie : un coup de main pour plier les draps, essuyer la vaisselle ou faire un gâteau », explique Muriel Saubesty, responsable du service maintien à domicile du CCAS. À leurs côtés, quatre agents d’accompagnement et de courses facilitent les déplacements, que ce soit pour des rendez-vous médicaux ou des achats. Quatre autres sont en charge du portage des repas, rendent de petits services et assurent à ce titre un précieux travail de veille. Cette attention à des seniors parfois très isolés a été renforcée par la création, en 2018, d’un poste d’agent de proximité et de prévention. Ce dernier peut alerter en cas de besoin, faire le lien avec le Clic (lire ci-dessus) et permettre la mise en place d’aides adaptées. Ainsi, un monsieur de 90 ans a pu obtenir récemment un service pour la toilette, un autre pour les courses, l’installation de la téléassistance et retrouver un médecin traitant. ● I.F.

La ville porte une attention particulière aux retraités les plus précaires à travers une allocation trimestrielle.

La catégorie des retraités est l’une des catégories de la population qui a le plus de mal à boucler ses fins de mois. Afin de les aider à faire face à leurs dépenses, la ville accorde depuis de nombreuses années une aide financière aux plus modestes d’entre eux. Cette allocation, versée tous les trimestres, est variable selon les ressources et s’adresse aux habitants qui perçoivent entre 739 euros et 1 024 euros mensuels (entre 1 300 et 1 700 euros pour un couple). Pour exemple, une personne isolée ayant un revenu de 750 euros touchera 215 euros par trimestre. Le versement de cette allocation s’accompagne d’un chèque-cadeau en fin d’année et d’une invitation à l’ensemble des festivités proposées par le CCAS aux seniors : spectacle à la Maison de la musique en février, thés dansants en avril et en octobre, sortie de printemps et banquet de fin d’année. En 2018, 1 310 seniors nanterriens ont bénéficié de l’allocation trimestrielle, ce qui représente un coût d’environ 800 000 euros annuels pour le CCAS. ● I.F.

Renseignements :par téléphone au 39 92, à l’accueil du CCAS (118, rue du 8-Mai-1945) ou auprès des mairies de quartier.La demande d’allocation doit être renouvelée chaque année et l’instruction des dossiers s’effectue jusqu’à la mi-février.

Un coup de pouce financier

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Pour une mobilité réussie, participez aux ateliers du Clic.


VIE DES QUARTIERS

CENTRE / VIEUX-PONT/SAINTE-GENEVIÈVE / LA BOULE/CHAMPS-PIERREUX / PLATEAU/MONT-VALÉRIEN /PETIT-NANTERRE / RÉPUBLIQUE / CHEMIN-DE-L'ÎLE / UNIVERSITÉ / LES GROUES / PARC NORD / PARC SUD

Plus qu’une performance, UN TÉMOIGNAGE

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Réaliser une fresque sur la dalle du serpent, au pied des Tours nuages, n’est pas rien. Cet espace urbain emblématique au cœur du quartier du Parc Sud est très estimé par les artistes. Les graffeurs nanterriens Shuck2 et Delso ont pris plaisir à recou-vrir un énorme mur longeant la gueule du serpent. Durant deux semaines, ils ont affronté le froid du mois de décembre pour peindre le béton brut à l’aérosol. Les deux street artistes ont immortalisé les tours Aillaud en les peignant, tout simplement. « Cette fresque est une empreinte qui restera dans le quartier, espère Delso. Les tours Aillaud vont peut-être changer

d’allure dans les prochaines années avec les réhabilitations annoncées, notre per-formance est un témoignage. »Shuck2 et Delso ont reçu l’aide de quatre jeunes encadrés par le club de prévention Les 4 Chemins. Dans le cadre de la gestion urbaine de proximité, l’association avait mis en place un chantier éducatif, en lien avec le bailleur Haut-de-Seine Habitat. Erin, âgé de 17 ans, est heureux de s’être impliqué dans cette démarche artistique. « J’ai aimé peindre ce mur, on devait reproduire les formes géométriques des mosaïques des tours Aillaud. C’est une bonne expérience de travailler avec des

artistes. En plus, les habitants étaient très gentils et intéressés par notre travail. » Ce chantier éducatif est un outil d’insertion pour le club de prévention. « La confi ance que l’on donne aux jeunes stagiaires les aide à avancer, estime Émilie Bouafer, la directrice adjointe de l’association Les 4 Chemins. Ils reçoivent une petite rémunération servant à fi nancer une for-mation ou le permis de conduire. » Pour elle, comme pour toutes les personnes présentes le jour de l’inauguration, cette fresque est un succès. Tant sur le plan artistique qu’humain !

● PAR GUILLAUME GESRET

PARC SUD

Claire Macel


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Bureaux DISPONIBLES

Tous diff érents ENSEMBLE

Laboratoire de la transition alimentaire et pôle d’innovation sociale, le Château de Nanterre cherche de nouveaux résidents. Vous êtes une ONG, une association ou bien une entreprisequi cherche à développer son activité dans un cadre performant, fl exible et convivial ? Les locaux de l’ancienne usine du Dr Pierre sont faits pour vous ! Vous y rejoindrez une communauté d’acteurs engagés qui partagent des valeurs socialeset environnementales, développerez un réseau professionnel, profi terez de services mutualisés et bien plus encore.

Contact : Fabrice KodiaTél. : 06 18 70 57 93

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LE CHÂTEAU – un centre ETIC

E lles s’appellent Sophia et Dyna. La première est étudiante et passe cette année son brevet profession-

nel de la jeunesse, de l’éducation popu-laire et du sport (BP Jeps). La seconde est une enfant du quartier qui fréquente le centre de loisirs maternel. Elle est malvoyante. De leur rencontre est né un projet éducatif, Vivre ensemble avec nos différences, qui ambitionne de sensibili-ser les 3-5 ans à la question du handicap et à l’acceptation des différences. « Avec cette initiative, nous cherchons à incul-quer des valeurs très importantes pour Nanterre : l’entraide, la solidarité et l’éga-lité. Nous agissons ainsi pour le vivre ensemble », explique Hamza Boumziza, directeur adjoint de la structure. « Nous avons décidé de travailler sur les han-dicaps visuel, moteur et auditif, ajoute Sophia Belattar, initiatrice du projet. En m’appuyant sur la charte ville-handicap de Nanterre et sur le plan mercredi du ministère de l’Éducation nationale, j’ai pu mettre en place des actions adaptées aux tout-petits. »Depuis le début de l’année, les enfants participent tous les lundis soir, près de

l’école, à des cafés philo. « L’objectif est de les amener à réfléchir sur leur perception du handicap en leur posant des questions toutes simples », précise Sophia. « Nous invitons aussi les parents à prendre part au projet et à s’exprimer car nous pensons qu’ils peuvent être un relais précieux, au même titre que l’école et les institutions », poursuit le directeur adjoint. Simuler un repas au restaurant ou un goûter en situation de handicap visuel, s’initier au braille, apprendre la langue des signes, échanger avec la maman de leur copine Dyna ou les parents sourds-muets d’un camarade... les ateliers sont à la fois ludiques et ins-tructifs. Ils ont lieu le soir après l’école, le mercredi ou pendant les vacances scolaires. Le prochain grand rendez-vous se tiendra durant les vacances d’hiver avec un après-midi goalball (lire p. 25, Nanterre info n° 439). Les joueurs de l’association sportive nanterrienne, le Lutece club handisport, se déplaceront au centre de loisirs pour initier les enfants à ce jeu de ballon pratiqué par des équipes mixtes de malvoyants et de valides mis en situation de handicap visuel.

Dis-moi, ça veut dire quoi « être diff érent » ? Avec le projet éducatif de l’équipe d’animation du centre de loisirs Voltaire, les enfants du quartier abordentcette année la question du handicap. ● PAR CHRISTELLE GARANCHER

EN VILLE

UNIVERSITÉ

Un mât, QUATRE CHAISESLe duo suisse d’artistes contemporains Sabina Lang et Daniel Baumann installent ce mois-ci leur œuvre d’art au cœurdu quartier Université. Haute de 22 mètres, composéed’un mât blanc avec à son sommet quatre assises, Beautiful View #1 répond à la perspective monumentale allant du Louvreà la Seine en passant par Nanterre. Deux autres œuvres – choisiespar un jury d’experts à l’espace d’art La Terrasse mais aussiau collectif de quartier composé d’habitants –, compléterontce projet qui s’inscrit dans la politique culturelle de la ville. Il viseà développer l’art contemporain dans l’espace public.

Toutes les informations sur Cœur de chantiersur le blog CULTIVERLAVILLE.WIXSITE.COM/COEURDECHANTIER

Ouvertureaux particuliers LE MATINLa déchetterie située 59, avenue des Guilleraies à Nanterre adapte ses horaires. Jusqu’à présent exclusivement réservéeaux professionnels le matin, elle est désormais ouverteaux particuliers du lundi au samedi de 7h à 12h et de 13h30à 18h30, du 1er novembre au 31 mars, et du lundi au samedide 7h à 12h et de 13h30 à 19h30, du 1er avril au 31 octobre.Et toute l’année, le dimanche, la déchetterie ouvre à 9het ferme à 12h30. Pour accéder au site, les particuliers doivent présenter un badge d’accès et une pièce d’identité. Le volume des dépôts est limité à 2 m3.

Toutes les infos sur la déchetterieet se procurer un badge d’accès : WWW.NANTERRE.FR > Cadre de vie> Déchets/Propreté > Déchets > La déchetterie

L’entraide et la solidaritésont au cœur du projet éducatif.

Claire Macel

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RÉPUBLIQUE


VIE DES QUARTIERS

N ous sommes venus nous informer. » Aurore et Karim ont bravé le froid vif de ce samedi 19 janvier pour répondre

à l’invitation du maire de Nanterre. Deux heures durant, à quelques mètres du chan-tier Cœur de l’Île, Patrick Jarry et son adjoint délégué au développement économique, à l’emploi, au commerce et à l’artisanat, Rachid Tayeb, ainsi que le conseiller municipal en charge de l’animation du conseil de quartier du Chemin-de-l’Île, Patrice Marchal, ont répondu aux questions des passants. S’il est un projet attendu dans le quartier, c’est bien la reconstruction du pôle com-mercial. Il comprendra une dizaine de commerces et de services de proximité (dont un supermarché) et un parking souterrain. Une tasse de café fumant à la main, Aurore et Karim écoutent le maire avec attention. Fin 2020, le jeune couple emménagera dans l’un des 111 logements en accession à la propriété

du programme immobilier : « Pour concilier qualité architecturale et maîtrise des prix de sortie, la ville a investi 7 millions d’euros sur une opération globale de 48 millions d'eu-ros », a expliqué Patrick Jarry.

Vers plus de mixité« C’est un nouveau départ pour le quartier », estime Marie-Françoise. Avec son mari Pierre, elle s’est installée dans le secteur pavillon-naire au début des années 1980. « Nous avons vu le centre commercial péricliter peu à peu. C’était triste car le quartier ne manque pas d’atouts. » D’autant qu’en moins d’une décen-nie, le visage du Chemin-de-l’Île a beaucoup changé. De nouveaux équipements publics ont fait leur apparition (un espace jeunesse, un espace de loisirs sur le terre-plein Hoche et de nouveaux locaux pour le centre social et culturel des Acacias), un écoquartier est sorti de terre et les espaces publics de la cité

Komarov ont fait peau neuve. À l’horizon 2020, l’échangeur A14/A86 sera enfoui, l’ave-nue Jules-Quentin aura été réaménagée (les travaux débutent cet été), des maisons et de petits immeubles en bois jouxteront la cité Komarov et le parking Benoît-Frachon sera rénové, agrandi et sécurisé. L’inscription du quartier au nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) va en outre permettre de démolir certains bâtiments, d’en rénover d’autres et de développer l’accession à la propriété. Un pôle médical privé ouvrira également ses portes.

Infos chantierAffichage des informations au niveaudu 45, boulevard du Général-LeclercNuméro d’urgence accessibleà toute heure : 01 30 60 34 00

Contact : [email protected]

CHEMIN-DE-L'ÎLE

Un nouveau DÉPART« Fêtons ensemble la reprise du chantier ! » Le 19 janvier, les Nanterriens étaient invitésà prendre leur petit-déjeuner avec les élus, à proximité du chantier Cœur de l’Île. L’occasion de faire le point sur les transformations réalisées ou à venir dans le quartier. ● PAR SOPHIE BOCARD

Loïc Salaün, chef de projetdu Chemin-de-l'Île,

répond aux questionsdes habitants.

Ville de Nanterre

Le parc va faire peau neuve Les idées ne manquent pas pour aménager le futur parc des Anciennes-Mairies.

Un parc plus grand et qui profi te à tous les habitants. C’est l’objectif du projet d’extensiondu parc des Anciennes-Mairies, véritable poumon vert au cœur du centre-ville. À la faveurdu départ de la régie des espaces verts au Petit-Nanterre en avril prochain et de la démolitionde la salle du parc en juillet, celui-ci va gagner 4 400 m2, soit plus de 30 % de sa surface actuelle. Avant le démarrage des travaux cet été (si les fouilles archéologiques ne se révèlent pas

nécessaires), les habitants sont largement associés au projet. Le 9 janvier, la concertationa débuté avec les membres de deux commissions locales : aménagement-transport

et environnement-écologie urbaine. Répartis en ateliers, la quinzaine d’habitants présentsont planché sur diff érents aspects de l’aménagement du parc et ont émis nombre de suggestions qui

seront étudiées : création d’un jardin partagé et d’une grainothèque ; installation de jeuxet de structures sportives pour les plus grands ; jets d’eau sur le bassin ; gardiennage du lieu… ● I.F.

Donnez votre avis du 8 février au 8 mars sur PARTICIPEZ.NANTERRE.FR.

CENTRE

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VIE DES QUARTIERS

PARC NORD

La départementale 914 SE MÉTAMORPHOSE

C inq années de travaux vont être néces-saires au Conseil départemental des Hauts-de-Seine et à Paris La Défense

pour remanier les 1 400 mètres de voie rou-tière qui longent l’Arena Paris La Défense et les Terrasses de Nanterre. À terme, la route départementale 914, dite boulevard de La Défense, sera composée de quatre voies de circulation avec deux fi les dans chaque sens. Les circulations douces y auront enfi n toute leur place. Une piste cyclable bidirection-nelle sera aménagée côté voie ferrée. Les piétons bénéfi cieront de larges trottoirs et de passages protégés sécurisés par des feux tricolores. Plus besoin de faire un détour pour traverser le boulevard. Des places de parking seront également mises à disposition des automobilistes. Des arbres et massifs fl euris agrémenteront le tout. Une véritable mutation donc, devenue inévitable avec l’ouverture de l’Arena et les perspectives d’évolution du secteur. Prévu pour fl uidifi er le trafi c, le nouveau boulevard a aussi été pensé pour assurer la desserte du pôle multimodal Nanterre-La Folie – qui verra arriver le RER E (2023) et la ligne 15 Ouest du Grand Paris Express (2030) –, et celle du secteur des Groues, le onzième quartier de Nanterre. Trois phases de travaux, de carrefour à carrefour, sont programmées. La première a commencé il y a quelques jours, elle concerne les 630 mètres qui séparent le bou-levard circulaire du carrefour Aimé-Césaire.

Dans un premier temps, jusqu’en mai 2019, il s’agit d’aménager la voie pour pouvoir absorber le fl ux des camions pendant toute la durée du chantier. Ensuite, jusqu’à fi n 2021, les travaux de voirie à proprement parler commenceront. Le trafi c sera maintenu et le principe d’alternance appliqué : on élargit la chaussée, on construit deux voies d’un

côté en maintenant la circulation de l’autre, puis on inverse. Le même principe sera appliqué pour la deuxième phase de travaux, d’août 2019 à fi n 2020, entre le carrefour Aimé-Césaire et le pont Hébert. La troisième phase, 430 mètres compris entre le pont Hébert et le pont Arago, devrait débuter en 2021 pour s’achever en 2023.

Du boulevard circulaire de La Défense à l’avenue Arago, la route départementale 914s’apprête à vivre une transformation sans précédent. Cette voie, qui en l’état privilégie la circulation routière,sera rendue aux piétons et aux cyclistes. ● PAR CHRISTELLE GARANCHER

À terme, vélos et véhicules motoriséscirculeront sur la voie transformée.

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92000 NANTERRE

PORTRAIT

APRÈS PLUSIEURS TITRES DE CHAMPION DE FRANCE EN DOUBLE DUTCH, CE JEUNE NANTERRIEN SE LANCE DANS UNE CARRIÈREDANS LE MONDE DU SPECTACLE. CES DERNIERS MOIS, IL S’EST PRODUIT SUR SCÈNE EN CHINE, À DUBAÏ, AUX ÉTATS-UNIS ET PARTOUT EN EUROPE. LE TRIO QU’IL FORME AVEC DEUX FILLES VENUES DE HONGRIE EST SOUTENU PAR LE CIRQUE DU SOLEIL. ● PAR GUILLAUME GESRET

STEVENS FAIRNJUMPER INTERNATIONAL

PETITE BIO

2 septembre1992

Naissance à Nanterre

Juillet 2013Premiers championnats

du monde à Orlando (USA)

Été 2015Titre de vitesse

aux championnatsdu monde à Paris

Octobre 2017Première invitation

du Cirque du Soleil en Espagne

2018Tournée mondiale avec

son équipe Jumper Plus World

Environ deux semaines par mois, Stevens Fairn est par monts et par vaux. Il quitte l’appartement de sa mère situé dans le quartier Université pour partici-per à l’émission « Incroyable Talent » dans sa version hongroise, pour faire un show à Shanghai ou encore pour encadrer un stage de double dutch à Prague. Lorsque nous l’avons rencontré, il s’apprêtait à partir pour Los Angeles. « Je suis invité par le Cirque du Soleil. Je vais profi ter de ce séjour sur la côte ouest pour rencontrer des YouTubeurs américains qui m’ont contacté sur le net. » À 26 ans, le jeune Nanterrien mène une vie hors normes. Une vie rendue possible par notre société mondialisée et en quête de spectaculaire. Stevens n’a pas besoin de manager, son vaste réseau sur Instagram et sur Facebook lui vaut aujourd’hui de nombreuses sollicitations. « On m’invite à participer à des évènements organisés par des grandes entre-prises ou des hôtels, à faire des démonstrations à la mi-temps des matchs de basket ou de handball… Dernièrement, une production m’a appelé pour faire une apparition dans l’émission "Big Bounce" sur TF1, une course de trampoline que j’ai magnifi quement perdue [rires] ! »

LE TALENT D’INVENTER SA VIEQui aurait pu croire il y a dix ans, quand le jeune Nanterrien a commencé ce sport au gymnase Voltaire, qu’il allait faire carrière. « Au départ, le double dutch était un loisir. Je me souviens qu’un ami du collège,

Frédéric, m’avait invité à un entraînement. » Ce jeu qui se pratique avec deux cordes à sauter consiste à réaliser des figures acrobatiques en rythme. Très vite, Stevens se révèle un excellent jumper. L’adolescent a les qualités athlétiques et artistiques requises. À l’époque, il s’entraîne quasiment tous les jours avec son coach Ali de l’association nanter-rienne Jeu 2 cordes et avec son groupe d’amis, connu à Nanterre sous le nom IV The Legend. « J’allais aussi me perfectionner à La Défense, la Coupole était notre lieu de rencontre. Là-bas, j’ai beaucoup progressé en côtoyant les meilleurs jumpers français. » En France, il existe une fédération nationale qui organise des championnats de double dutch, lesquels permettent de se qualifi er aux épreuves internationales. La fédération accompagne ses champions en finançant les déplacements à l’étranger. Depuis 2013, Stevens n’a pas manqué un seul championnat du monde. « J’avais tout juste 21 ans quand je me suis rendu pour la première fois aux championnats du monde qui se tenaient cette année-là à Orlando aux États-Unis. C’est un magnifi que souvenir ! » Cette qualifi cation donne du crédit à ce qu’il fait. Il avait besoin de montrer à sa famille et à son entourage qu’il pouvait réussir dans son domaine. Car à l’école, il faut bien l’avouer, le jeune Nanterrien n’a jamais brillé. « Je ne tenais pas en place dans une salle de classe. J’ai très vite compris que je ne ferai pas de longues études et n’exercerai pas un métier ordinaire. »

PERCER ET VIVRE DE SA PASSIONStevens a su inventer sa vie. En 2017, il prend une décision importante en mettant les performances sportives de côté pour se faire une place dans le monde du spectacle. Afi n de monter sur scène à l’in-ternational, il s’associe à deux sœurs hongroises qui, comme lui, multiplient les titres mondiaux en double dutch. La chance leur sourit puisque le Cirque du Soleil les invite à participer à plusieurs évènements en 2018. Ils enchaînent les shows à Dubaï, à Londres, à Prague, à Shanghai… « Depuis quelques mois, je voyage énormément et je me professionnalise. Nous ne sommes pas nombreux à vivre du double dutch. En France, on peut se compter sur les doigts de la main. » Si tout va bien, Stevens devrait poursuivre une carrière de showman durant les dix prochaines années. « Pour garder la forme, je me rends réguliè-rement à la salle de musculation près de Nanterre. Normalement, je devrais pouvoir rester compétitif jusqu’à l’âge de 35 ans, comme la plupart des sportifs de haut niveau. » L’après, Stevens y pense déjà. Il rêve d’ouvrir une école de double dutch à Paris. Il n’en existe pas encore !

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Où pratiquer le double dutch à Nanterre ?WWW.JEU2CORDES.COM

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Je suis invité à Los Angeles par le Cirque du Soleil.

Je vais profi ter de ce séjour sur la côte ouest pour

rencontrer des YouTubeurs américains qui m’ont

contacté sur le net.


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CULTURE

L e premier est un jeune compositeur-pia-niste japonais de 30 ans. Le second est un violoncelliste renommé qui explore

depuis vingt ans des registres musicaux très variés : classique, contemporain, jazz, rock, musiques africaines, etc. Koki Nakano et Vincent Ségal ont uni leurs talents et leurs virtuosités dans une fusion musicale totalement originale. Une musique tour à tour lancinante et sautillante, virevoltante et répétitive qui rappelle les atmosphères d’Erik Satie ou Steve Reich. « J’ai rencon-tré Koki Nakano par l’intermédiaire de Laurent Bizot qui dirige le label Nø Førmat. J’ai d’abord été intrigué par ses partitions, puis je suis allé l’écouter en concert. Nous avons ensuite répété pendant plus d’un an les compositions de Koki dans un minuscule studio parisien », raconte Vincent Ségal. De ce travail commun, naît un album, Lift, paru en 2016 chez Nø Førmat, un label qui défend des projets singuliers et originaux. « J’aime l’idée de travailler avec un jeune musicien et j’apprécie beaucoup l’univers de Koki. Il est influencé par la musique classique française de Ravel et Debussy, mais aussi par la musique traditionnelle japonaise ou l’électro rock de Berlin, ajoute Vincent. Ceci

dit, nous sommes complètement différents. Lui passe ses journées à composer et ne joue que sa musique, alors que j’aime improviser et rencontrer des musiciens très divers. » Parmi ces rencontres fructueuses, Vincent Ségal a accompagné M, Sting, Elvis Costello, Cesária Évora. En 1999, il fonde Bumcello avec le percussionniste Cyril Atef, duo qui remporte une Victoire de la musique en 2006. Plus récemment, il a noué une com-plicité au long cours avec le joueur de kora, Ballaké Sissoko, avec qui il a enregistré quatre albums. Le violoncelliste n’est pas un inconnu à Nanterre où il s’est produit avec le koriste malien en octobre 2016 et avec le Trio Talweg (piano, violon et violoncelle) en mai 2017. Aujourd’hui, il revient avec un jeune compositeur nippon qui regorge de talents. Après avoir joué sur plusieurs scènes japonaises et françaises, les deux musiciens s’apprêtent ce mois-ci à faire vibrer les spec-tateurs de la Maison de la musique.

LE PIANO DE KOKI NAKANO ET LE VIOLONCELLE DE VINCENT SÉGAL SIGNENT LA RENCONTRE FERTILE ENTRE DEUX GÉNÉRATIONS,DEUX SENSIBILITÉS ET DEUX PARCOURS MUSICAUX TRÈS DIFFÉRENTS.● PAR ISABELLE FRUCHARD

Duo

fécond

02 ET 03.02.20191 PASSION PHOTO

L’association Passion photo propose sa 9e exposition annuelle. Plus de 100 photosà découvrir. Vernissagele samedi 2 février, à 18h.

S Samedi 2 et dimanche 3 février, de 13h à 18h. Maison du Chemin-de-l’Île (57, boulevarddu Général-Leclerc).

06.02.2019TOUT-PETIT, JE LISL’équipe des médiathèques propose des séancesde découverte autourdes livres pour les futurs lecteurs de moins de 3 ans.

S Mercredi 6 février, à 10het 10h45. Médiathèques Pierre-et-Marie-Curie(5, place de l’Hôtel-de-Ville) et Petit-Nanterre(6, place des Muguets).

08 ET 09.02.20196 HEURESPOUR LA PALESTINEProjection-débat « Un longété brûlant en Palestine »de Norma Marcos le vendredi ; conférence-débat avecle journaliste Alain Gresh, musique, repas palestinien, expo photos, stands d’information le samedi.

S Vendredi 8 février,à 20h30. Cinéma Les Lumières, 49, rue Maurice-Thorez. Samedi 9 février, à partirde 15h. Salle des congrès, 88, rue du 8-Mai-1945.

09 ET 10.02.20192 CINÉ EN FAMILLE

Ernest et Célestine en hiver :un programme de quatrecourts-métrages d’animation d’après les célèbres albumsde Gabrielle Vincent.Dès 3 ans. Tarif : 4,50 euros.

S Samedi 9 et dimanche 10 février, à 11h.Cinéma Les Lumières,49, rue Maurice-Thorez.

15.02.20193 SALON DE MUSIQUE

La chanteuse Laura Etchegoyhen et la harpiste Stéphane-France Léger vous proposent un Voyage musical au Pays basque.

S Vendredi 15 février,à 19h. Maison de la musique (auditorium Rameau),8, rue des Anciennes-Mairies.

À PARTIRDU 15.02.20194 EXPOÀ LA TERRASSELe photographe Raphaël Dallaportasouligne les caractéristiques souterraines de l’espaced’art La Terrasse dansson exposition intitulée Ventre.

S Du mardi au vendredi,de 12h à 18h et le samedi,de 15h à 18h. La Terrasse, 57, boulevard de Pesaro.

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KOKI NAKANO, LE PIANO DE TOKYO À PARISNé en 1988 à Fukuoka au Japon, Koki Nakano commence le pianoà 3 ans. Il suit des études de musique à l’université de Tōhō Gakuen, un prestigieux conservatoire, avant d’intégrer l’universitédes arts à Tokyo où il entreprend un cursus de composition.À la même période, Koki monte un groupe électro rock, Gas Law, avec son frère chanteur. Il se produit aussi en solo et composepour des défi lés de mode et des publicités. Depuis son arrivéeà Paris en 2014, le jeune pianiste a notamment joué au Festival international de Barbizon, au musée du Louvre, à la Maisonde la culture du Japon et dans diverses galeries parisienneset européennes.

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Koki Nakano et Vincent Ségal :le jeudi 7 février, à 19h30, à la Maisonde la musique (8, rue des Anciennes-Mairies).

WWW.MAISONDELAMUSIQUE.EU


NANTERRE INFO # 406 JANVIER 2016 // 23

CULTURE

Rap au fémininL a soirée promet d’être volcanique.

Sur le plateau de la Maison Daniel-Féry, le public va découvrir deux

rappeuses engagées et éruptives. La pre-mière, la régionale de l’étape, s’appelle Billie Brelok (notre photo). Les Nanterriens la connaissent puisqu’elle vit dans notre ville depuis toute petite et a fait de Daniel-Féry sa deuxième maison. « C’est là que j’ai commencé à rapper, un soir d’Open mic. Depuis, l’équipe de Daniel-Féry m’a tou-jours encouragée. C’est un lieu capital pour moi et les Nanterriens de ma génération. » Le 22 février, Billie présente le deuxième volume de son EP, Gare de l’Ouest, sorti en novembre dernier. Un des clips a d’ailleurs été tourné à la Maison Daniel-Féry. Dans cet album, l’artiste aborde les thèmes qui lui sont chers avec un talent d’écriture indéniable. Au sujet de ses textes, elle les qualifie d’« hara-kiri permanent, un magma givré et langoureux qui se plante dans le sol comme un couteau rouillé ». À 33 ans, avec ce nouvel opus, elle confi rme qu’elle ne mâche pas ses mots.

L’autre rappeuse se nomme Dope Saint Jude. Elle est sud-africaine et repousse elle aussi les frontières de l’innovation du hip-hop. Militante queer et ancienne étu-diante en sciences politiques au Cap, Dope Saint Jude questionne les représentations de genres et l’image de l’Afrique sur des musiques ultra dansantes. Ses histoires ont attiré l’attention de MIA, la star bri-tannique, qui l’a choisie pour participer à la campagne d’une grande marque de prêt-à-porter. Cette médiatisation lui a valu une tournée aux États-Unis et en France. Elle est de passage à Nanterre et elle vaut le déplacement !

● PAR GUILLAUME GESRET

Billie Brelok et Dope Saint Jude :le vendredi 22 février, à 20h30,à la Maison Daniel-Féry(10-14, boulevard Jules-Mansart).

Découvrez l’interviewde Billie Brelok surWWW.NANTERREINFO.FR

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Le bain met en scène deux tableaux de La Renaissance : Diane au bain d’après François Clouet et Suzanneau bain du Tintoret. Pour donner à voir ces œuvressur le plateau, trois interprètes manipulent des poupées qu’elles habillent et dévêtent avec délicatesse.Robes, accessoires de toilette, lapins, grenouilles…les fragments des tableaux jaillissent de leur coff reà jouets. Sur une bande-son mêlant musique classique et électro, une voix off fait entendre les histoires mythologiques qui fondent les œuvres : celle de Diane chasseresse qui, surprise par un chasseur, le transforme en cerf et celle de Suzanne, épiée par deux vieillards fi nalement punis pour leur indiscrétion.Avec Revoir Lascaux, Gaëlle Bourges évoquel’art pariétal à travers la découverte de la célèbregrotte dans le Périgord noir, en septembre 1940.Quatre performeurs interprètent les découvreursalors âgés de 13 à 18 ans. Les lampes qui éclairent

les fresques dans la nuit souterraine sont des téléphones portables et le bestiaire est composé de fi gurinesen plastique. Tandis qu’une voix off conte l’expédition,les gestes et les images mouvantes font échoaux animaux peints sur les parois. Masques, jouets,têtes de cerfs et sons électro convoquent l’imaginaire singulier de la Préhistoire. ● S.B.

• Le bain : samedi 9 février à 11h et 18h• Revoir Lascaux : samedi 16 févrierà 18h et dimanche 17 février à 16h

Théâtre Nanterre-Amandiers(7, avenue Pablo-Picasso)En famille à partir de 6 ans (durée : 50 min)

Renseignements et réservation :WWW.MAISONDELAMUSIQUE.EUWWW.NANTERRE-AMANDIERS.COM

Une autre histoire de l’artJEUNE PUBLIC La chorégraphe Gaëlle Bourges s’appuie sur des œuvres d’art pour faire ressurgir histoires intimes et contes mythologiques.

16.02.2019LE CAFÉ DE FLORAUn temps de rencontrepour parler des livres, exposet spectacles que l’on a appréciés.

S Samedi 16 février,de 10h30 à 12h. Médiathèque Flora-Tristan, 2, rue des Anciennes-Mairies.

16.02.20195 CINÉ POUR LES PETITS

Partons à l’aventure attraperdes ours ! La chasse à l’ours,ce sont trois courts-métragessur des héros très intrépides. Durée : 45 min. Dès 3 ans.Tarif : 3,50 euros (film, goûterbio et animation).

S Samedi 16 février,à 11h. Cinéma Les Lumières, 49, rue Maurice-Thorez.

16.02.20196 VISITE DU MÉMORIAL DU MONT-VALÉRIENL’office de tourisme vous proposede découvrir ce haut lieude la mémoire nationaleoù ont eu lieu de nombreuses exécutions durant la SecondeGuerre mondiale.

S Samedi 16 février, à 10h. Visite gratuite sur inscription auprès de l’offi ce de tourisme au 01 47 21 58 02.

17.02.2019CONCERTÀ LA CATHÉDRALEL’association des Amisde l’orgue de la cathédrale Sainte-Geneviève organise un concert avec le Duo Dulciâme composé de Kurt Lueders à l’orgueet Pascale Karampournisau violon. Libre participation.

S Dimanche 17 février, à 16h.Cathédrale Sainte-Geneviève,28, rue de l’Église.

22.02.20197 LE CRI DU CAIRE

Chanteur, écrivain, poète, slameuret porte-parole de la jeunesse égyptienne, Abdullah Miniawy développe un jazz baroqueet rock aux sonorités soufies.

S Vendredi 22 février,à 20h30.Maison de la musique,8, rue des Anciennes-Mairies.

23.02.2019EXPOSITION SURVOLS La photographie aérienne des villes comme moyen d’information : une exposition organisée par le CAUEet proposée par l’officede tourisme. Visite gratuitesur inscription auprès de l’office de tourisme au 01 47 21 58 02.

S Exposition visible jusqu’au 2 mars, du mercredi au samedi, de 12h à 19h. CAUE 92, 279, terrassede l’Université.

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D ernier entraînement avant match. Ce ne sont pas des professionnels du Racing 92, ni des jeunes joueurs de l’école de rugby

dont il s’agit mais des élèves de la section spor-tive rugby du collège Évariste-Galois. Sur la pelouse du stade Jean-Guimier où ils s’entraînent deux fois par semaine, fi lles et garçons répètent inlassablement les phases de jeu qu’ils devront enchaîner en match.Créée à la rentrée 2018 en partenariat avec le club du Racing Nanterre rugby, la classe à double niveau compte 10 élèves de 6e et 10 élèves de 5e,

8 fi lles et 12 garçons. Le recrutement en fi n de CM2 a été mené en lien avec les écoles du secteur. « La vocation première de la section rugby est de permettre aux enfants de progresser tout en menant à bien leur projet scolaire », précise Baptiste Fougeray, le professeur d’éducation physique et sportive qui encadre la classe.

À L’ÉCOLE DU BALLON OVALE L’emploi du temps des élèves a été aménagé pour absorber les heures de pratique et de théorie (analyse de matchs, formation à l’arbitrage,

secourisme) auxquelles s’ajoutent les compé-titions de l’Union nationale du sport scolaire, le mercredi. « Au fi l du temps, les élèves déve-loppent leur faculté d’engagement et d’entraide », constate Baptiste Fougeray. Ils affûtent également leur sens de l’organisation puisque les quatre heures d’entraînement hebdomadaires sont autant de temps pris sur le travail scolaire. Une contrainte qui ne semble pas perturber Myeiesha, élève de 6e : « Je fais tous mes devoirs la veille », confi e-t-elle.

LA SÉCURITÉ D’ABORD Karim et Arron, tous deux en 5e, ont décou-vert le rugby au collège : « J’ai choisi le rugby parce que j’aime bien les sports de contact », explique Arron. Au moment de leur inscription, les adolescents ont passé une visite médicale avec cardiogramme, contrôle du rachis, du dos et des articulations. Pour préserver la santé des jeunes joueurs, les règles du jeu ont été adaptées : elles interdisent le passage en force et privilégient l’évitement. « En match, explique Baptiste Fougeray, la première mi-temps se joue en touché-passé : si le porteur de balle est touché, il a trois secondes pour libérer la balle sinon elle est rendue à l’équipe adverse. La seconde mi-temps autorise le plaquage au niveau de la ceinture, à un contre un. Il n’y a pas de mêlée et les touches ne sont pas portées. » Ce programme fait écho aux mesures prises récemment par les plus hautes instances du rugby pour limiter les chocs violents.

SPORTS / RUGBY

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Seuls les plaquages au niveau de la ceinturesont admis pendant les matchs.

EN PARTENARIAT AVEC LE CLUB DU RACING NANTERRE RUGBY ET EN LIEN AVEC LES ÉCOLES DU SECTEUR,LE COLLÈGE ÉVARISTE-GALOIS A OUVERT À LA RENTRÉE UNE CLASSE DE 6E/5E À OPTION RUGBY. OBJECTIF : PERMETTRE AUX ÉLÈVES DE PRATIQUER UNE DISCIPLINE SPORTIVE SUR LE TEMPS SCOLAIRE. ● PAR SOPHIE BOCARD

Les 8 fi lles et 12 garçonss’entraînent quatre heurespar semaine sur le terrain.

Optionrugby

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DE LA DANSEET DU SHOW

Des ateliers, des battles, du spectacle, vous êtes bien au Magik Step Challenge, le nouvel évènement nanterrien consacré à la danse et co-organisé par l’association Tout en danse avec le service municipal des sports.

Salsa shines, house dance, swing, jazz rock, claquettes et jazz fusion : les 9 et 10 février prochains, ça va s’agiter au complexe sportifdu Mont-Valérien. Ouvert aux danseurs et danseuses de tous niveaux à partir de 12 ans,le Magik Step Challenge est un concept innovant qui réunit des disciplines de danse footwork. Autrement dit, elles utilisent des techniquesdont l’accent est porté sur le travail des jambes.Pas simple… et physique ! Alors pour initierles néophytes, le samedi sera réservéà l’apprentissage de la salsa shines, la house dance, le swing et le jazz rock. Les quatre stages, d'une heure chacun, seront dispenséspar la compagnie Original Magik Step. La journée se terminera par une conférence sur le jazz rock. Le lendemain, place aux battles, une compétition en un contre un. Avant de s’aff ronter, les danseurs devront passer par l’étape casting.Seize d’entre eux seront retenus pour se défi ersur une musique jazz rock. De la compétition,de l’impro et du spectacle en perspective ! ● C.G.

Le Magik Step Challenge :les 9 et 10 févrierComplexe sportif du Mont-Valérien(20-22, rue de Suresnes)

Infos et tarifs surWWW.MAGIKSTEPCHALLENGE.COM

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La compagnie Original Magik Step au Paris International Salsa Congress en 2017.

L’AGENDA DES SPORTSRUGBY FÉMININ

Huitième du championnat d’Elite 2à l’intersaison, les Nanterriennesdu Racing Nanterre rugby, recevrontle 17 février à 15h les joueuses du RC La Valette Le Revest La Garde Le Pradet pour le compte de la 12e journéede championnat.Entrée libre. Stade Vincent-Pascucci (135, avenuede la Commune-de-Paris).

BASKET

Ce mois-ci, les joueurs de Nanterre 92 joueront un seul match à domicile,le 2 février, face à Monaco. Le gros enjeudu mois se situera côté Leader’s cup. Les 15, 16 et 17 février, Donnadieu et ses hommes partiront à la conquête de ce seul titre français qui manque au palmarès du club. Palais des sports Maurice-Thorez(136, avenue Joliot-Curie).www.nanterre92.fr

FOOTBALL

Actuellement avant-dernierdu championnat régional R2 (poule D), les seniors de l’Entente sportivede Nanterre auront besoin de votre soutien et de vos encouragements pour la réception, le 3 février à 15hau stade Gabriel-Péri, de Choisy-le-Roi A.S., 5e du championnat. Entrée libre. Stade Gabriel-Péri (136, avenue Joliot-Curie).

FOOTBALL FÉMININ

L’équipe féminine de l’AJSCN(football à sept) évolue cette saison en première division départementale. Le 16 février, à 17h30, sur la pelouse du stade Vincent-Pascucci,les joueuses recevront leurs homologues de Bourg-la-Reine 2. Entrée libre. Stade Vincent-Pascucci (135, avenuede la Commune-de-Paris).

Coéquipiers d’abord

HANDBALL / DANSE / SPORTS

L e handball à Nanterre ? Une activité sportive qui ne désem-plit jamais ! Si le succès de ce

sport collectif n’est pas étranger aux performances de l’équipe de France et de ses légendaires Bronzés, Barjots, Costauds et Experts, il est aussi dû à l’attachement de la ville à la discipline qui, il y a quelques années, faisait briller les couleurs de Nanterre au niveau national. Passé sous la houlette de l’Entente sportive de Nanterre (ESN) en 2015, après la dissolution de l’ESNH 92, le hand-ball nanterrien compte aujourd’hui 255 licenciés, contre 147 pour la saison 2016-2017, 17 équipes com-pétition dont 5 équipes féminines et 1 équipe masculine (moins de 17 ans) en entente – c’est-à-dire commune à l’ESN et au club de Rueil-Malmaison –, et une équipe senior. La section accueille également du baby hand pratiqué par les enfants à partir de 3 ans avec leurs parents et du hand fi t, une activité dérivée du fi tness. Il y a trois ans, pour le directeur tech-nique, Julien Cayez, et son équipe, la compétition n’était pas une priorité. Pourtant, aujourd’hui, tous les joueurs en âge de s’y adonner sont alignés en championnat. Et, toutes catégories confondues, des moins de

7 ans aux seniors en passant par les féminines, c’est aux niveaux dépar-temental et régional qu’ils mouillent le maillot chaque week-end. « La performance et les résultats ne sont pas prioritaires. Chez nous, il n’y pas de sélection. Tous les enfants mais aussi les adultes doivent pouvoir prendre du plaisir. Le sport pour tous, c’est ça ! Et comme la ville de Nanterre, nous y sommes très atta-chés », explique Mounir Belazi, coach des moins de 11 ans. « La formation des jeunes est aussi l’une de nos priorités. Nous avons donc construit une équipe technique composée de cadres diplômés à même d’amener nos jeunes joueurs à leur plus haut niveau. Certains font aujourd’hui partie de la sélection du département et de la ligue Île-de-France », conclut Julien Cayez.● PAR CHRISTELLE GARANCHER

Plus d’informations : ESN(14, avenue du Maréchal-Joffre)Tél. : 01 47 24 06 02(fermé de 12h30 à 14h)

[email protected]

ESN HANDBALL

2016-2017

147licenciés

2017-2018

210licenciés

2018-2019

255licenciés


HISTOIRE / TRANSPORTS

Inscrite dès 1956 dans les diff érents plans d’aménagement de la région parisienne, l’autoroute A14 doit relier le quartier d’aff aires de La Défense à l’autoroute A13 au niveau d’Orgeval. Elle sera l’objet de deux déclarations d’utilité publiqueet de deux projets diff érents, l’un en 1967 et l’autre en 1993.

L’autoroute A14 à Nanterre● Par Jeannine Cornaille de la Société d’histoire de Nanterre

Une autoroute aérienneDans le premier projet, l’A14 part du pont de Neuilly, passe sous La Défense en souterrain puis ressort à Nanterre en aérien. Elle suit le trajet de l’actuel grand axe ouest de Paris, en étant construite sur un talus jusqu’à l’échangeur avec l’A86, puis sur un viaduc jusqu’à la Seine. L’Établissement public pour l’amé-nagement de la région de La Défense (Épad) se soucie peu d’ouvrir la perspective sur la ville de Nanterre. Cette dernière, considérée comme subalterne, n’est qu’une ressource foncière au service de La Défense. Le talus, sur lequel doit être réalisée l’autoroute, sera composé des tonnes de déblai provenant des fonda-tions des tours de La Défense et des travaux du RER. Ce remblai formera une butte de plusieurs mètres de hauteur, située entre la préfecture et le quartier des Provinces-Françaises, puis entre le boulevard des Provinces-Françaises et l’avenue de la République. Avec pour conséquence, un paysage nanterrien mar-qué par cette barrière artifi cielle. Au début des années 1970, l’Épad charge l’entreprise GTM de la construction d’un premier tronçon de l’A14 et de la voie rapide reliant l’A86 du pont de Rouen à La Défense. La réalisation de cette voie entraîne la démoli-tion d’une partie d’un immeuble de l’allée d’Auvergne et le déplacement du bâtiment où logent des enseignants de l’école des Provinces-Françaises. Elle coupe la rue de la Garenne qui reliait l’avenue Joliot-Curie à la RN 192 à Courbevoie. Sous la portion de l’A14, qui s’étend de la sortie de La Défense jusqu’à l’avenue Joliot-Curie, un parking d’intérêt régional est édifi é au niveau de la station RER Nanterre-Préfecture.

Des travaux interrompusEn 1976, en raison de la crise économique qui suit les chocs pétroliers, l’État repousse la suite des travaux.

Le tronçon autoroutier s’arrête dans le vide devant l’avenue Joliot-Curie, près de la préfecture, laissant le spectacle d’un viaduc inachevé et donc inutili-sable pour les automobilistes. Il servira néanmoins d’héliport aux hommes d’affaires de La Défense, ce qui leur permet de se rendre rapidement vers les aéroports ! Les élus de Nanterre protestent contre l’arrêt des travaux car la voirie locale est engorgée par le trafi c très dense venant de l’autoroute de Colombes. Ils demandent que la réalisation de l’A14 soit effectuée « vite et sans nuisance ». En réalité, ce tronçon restera en l’état pendant dix-sept ans !Le projet de construction de l’A14 et de l’A86 n’est repris par la direction de l’Équipement qu’en 1986. Les deux autoroutes doivent être reliées par un énorme échangeur aérien, lequel comprend sept niveaux et s’élève à 12,50 mètres de hauteur. Ces projets autoroutiers malmènent la ville, la défi-gurent en créant des obstacles irréversibles. Aussi, plusieurs associations (l’Adiran, le Comité des 10 000) se constituent pour qu’une réelle concer-tation soit engagée avec la population. La ville et les associations demandent l’enfouissement des autoroutes et de l’échangeur. Diverses actions sont menées pour faire entendre leurs voix.En 1989, la Grande Arche de La Défense est inau-gurée. Elle ouvre le paysage vers l’ouest et laisse la possibilité de prolonger l’axe historique sur la plaine de Nanterre.

Un nouveau projetEn 1990, l’État décide enfi n d’enterrer l’A14 jusqu’au niveau de l’université puis, en 1994, d’enfouir l’échangeur. L’Épad est chargé de la réalisation de l’A14 en souterrain de La Défense jusqu’à l’A86. Cette section sera gratuite. Au-delà, la construction

sera effectuée en aérien par la Société des auto-routes Paris-Normandie qui en a la concession. Cette deuxième section sera à péage. Le chantier préalable à l’enfouissement de l’auto-route débute en 1992. Les 900 000 m3 de remblai de l’ancien projet sont dégagés par un système de tapis roulant évacuant la terre jusqu’à la Seine. Les anciens viaducs sont découpés en éléments d’en-viron 120 tonnes, déplacés par engins de levage, puis démolis à l’aide de brise-roches hydrauliques. L’Épad consacre 105 millions de francs à la dis-parition des traces du projet aérien de l’A14 : un beau gâchis ! À la fi n de l’année 1993, la partie souterraine de l’A14 à Nanterre est en cours de réalisation. Bien des obstacles seront surmontés : déviation des réseaux d’électricité, d’eau, d’assainissement ; passage sous le RER A au niveau de Nanterre-Université et franchissement du RER A à Nanterre-Préfecture. Parallèlement, le tronçon aérien de l’A14 à Nanterre et le viaduc sur la Seine sont construits par la Société des autoroutes Paris-Normandie. Le 6 novembre 1996, l’A14 est ouverte en totalité à la circulation. Elle est équipée d’un système de péage (au tarif élevé), qui a été maintenu malgré les protes-tations à son introduction en région Île-de-France. Au lieu d’une heure et demie, le trajet d’Orgeval à La Défense peut s’effectuer en un quart d’heure. Autre avantage : son passage en souterrain a libéré le paysage. Il a permis qu’en 2000 – lors de la signature d’un protocole d’accord entre l’État et la ville et de la création de l’Établissement public d’aménagement de La Défense Seine Arche –, le projet de construction de 17 terrasses dans le prolongement du grand axe ouest de Paris, de la Seine à la Grande Arche de La Défense, devienne possible.

Vue aérienne sur les viaducs et talusdu premier projet de l’A14.

La construction en souterrainau niveau de l’actuelle Arena.au niveau de l’actuelle Arena.

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LIBRES EXPRESSIONS

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GROUPE COMMUNISTES ET D'INITIATIVE CITOYENNE

Exprimez-vous ! Faites-vous entendre ! Notre pays connaît une crise pro-fonde, liée à des décennies de choix politiques ayant creusé les inégali-tés de toutes sortes, attisée par un Président isolé et maniant volon-tiers l’arrogance. Des populations jusqu’alors invisibles réclament le respect et le droit à la parole. Dans une prise de conscience tardive, le Président cherche une porte de sortie. C’est ainsi que dans sa lettre aux Français, il invite les citoyens à participer, pendant deux mois, du 15 janvier au 15 mars, à un « grand débat national ». Il précise aussi que les élus locaux sont appelés à jouer « un rôle essentiel » dans le débat na-tional. C’est pourtant avec beaucoup de mépris qu’il a traité ces mêmes élus locaux pendant deux ans, res-tant sourd à leurs préoccupations et à leurs avertissements.La situation est grave, l’urgence est à la fois sociale, démocratique et éco-logique. Nous devons avoir une exi-gence forte dans ce débat, pour que puissent s’exprimer tous ceux qui le souhaitent, et pour que puissent se construire des solutions. Disons-le clairement : ce qui est annoncé n’est pas à la hauteur des attentes. Passons sur l’amateurisme du pouvoir, les annonces contradictoires, l’imprépa-ration et le flou entourant le cadre d’organisation du débat. Au-de-là, nous déplorons fortement que quatre thèmes seulement (transition écologique, fiscalité et dépenses pu-bliques, démocratie et citoyenneté, organisation de l’État et des services publics) aient été mis en avant, avec un ensemble de questions orientant nécessairement les échanges. Qu’en est-il de l’emploi, du pouvoir d’achat, du logement, préoccupations bien réelles de nos concitoyens au quoti-dien ? Le pouvoir d’achat et l’emploi ont été au cœur du mouvement de colère populaire. Rien n’empêchera que cela s’exprime dans les contribu-tions. De même, la question de la jus-tice fiscale est plus que jamais d’ac-tualité et doit continuer à être posée, en dépit des annonces du Président qui ne souhaite pas revenir sur cer-taines mesures fiscales privilégiant les plus favorisés. Le débat ne peut pas se limiter à ce qui a été décidé au niveau présidentiel.À Nanterre, cela fait longtemps que nous travaillons d’une manière conti-nue et innovante sur la participation des habitants et sur la confrontation des avis et des attentes. Des cahiers de doléances et de propositions ont été mis à la disposition de tous, dans différents lieux de passage, ainsi qu’un cahier numérique sur le site web de la ville. Le groupe CIC en-courage les citoyens à s’exprimer largement sur tous leurs sujets de préoccupation au quotidien, sans se limiter aux questions présidentielles. De notre côté, nous nous engageons à être à l’écoute et à partager avec vous pour imaginer ensemble des solutions alternatives concrètes.

Hassan Hmani

GROUPE EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS ET CITOYENS

Hommage aux discretsRépondre aux inégalitésLe mouvement de protestation, malgré cer-taines dérives et outrances, pose de vraies questions ; ainsi, comment vivre avec 550,93 euros par mois au titre du reve-nu de solidarité active pour une personne seule ou encore avec les 868,20 euros al-loués là encore à une personne au titre du minimum vieillesse ? Alors, le grand débat national pourra-t-il répondre à cette ques-tion ? Difficilement, à moins que ne s’ex-prime une volonté politique ferme, au plan national, européen voire mondial, afin de mettre fin à la spirale infernale qui voit chaque année les inégalités se creuser. Ain-si, l’ONG OXFAM vient de montrer qu’en 2018 « 26 milliardaires avaient entre les mains autant d'argent que la moitié de l'humanité la plus pauvre ».Malgré tout, notre devoir en tant qu’élues locales est de contribuer à la sérénité des échanges et à l’implication des Nanter-rien·ne·s. Nous n’avons pas de doute sur la pertinence des observations critiques et propositions qui en découleront, mais nous restons réservées sur l’élaboration d’une synthèse apte à fédérer les citoyen·ne·s autour d’une dynamique porteuse de sens pour tou·te·s et protectrice de notre fragile écosystème sur le long terme.

Célébrer les héros ordinairesDans cette période d’incertitude, il convient aussi de prendre appui sur des héros ordinaires, femmes ou hommes re-marquables, dont les actions, attitudes face à l’adversité ou engagements parlent d’eux-mêmes. Ils nous invitent à prendre du recul sur notre quotidien, à nous engager pour les autres et à réintro-duire de la convivialité dans nos relations sociales.Notre pensée s’adresse d’abord aux sapeurs-pompiers, Simon Cartannaz et Nathanaël Josselin, victimes de l’explosion d’une boulangerie parisienne le 12 janvier dernier. Leur courage et leur engagement au service des autres, qu’ils ont payés de leur propre vie, nous rappellent avec gravité la devise Sauver ou Périr des 248 000 sapeurs-pompiers, dont 15 % de femmes. Ensuite, nous saluons les neuf jeunes qui ont sauvé, en décembre, des habitants de Malakoff dont la tour était en feu.Sur un autre registre, il est nécessaire de relever que la réussite des rencontres parents enfants animées par la mission handicap requiert certes une organisation en amont (un grand merci aux agents de la ville), mais leur succès repose avant tout sur la richesse des personnalités et l’état d’esprit des participants. Fidèle à ces rendez-vous, Mimouna Nori, la maman de Yasmine, par son expérience, son panache et sa gaieté apporte un soutien précieux aux autres participants

Redonner toute leur place aux « invisibles »Dans cette réflexion sur les contribu-tions de chacun·e dans un système aux contraintes implacables, nous vous invi-tons à vous inspirer de la détermination, de l’ingéniosité et de l’humour dont font preuve au quotidien les assistantes so-ciales. Leur agilité leur permet de ne pas se contenter de répondre à la commande sociale, mais de tenter humblement de redonner à des « sans voix » aux par-cours chaotiques une petite place qui ne soit pas forcément une assignation à résidence. Cette approche réaliste est d’ailleurs remarquablement décrite dans le film Les Invisibles de Louis-Julien Petit, actuellement au cinéma, et elle gagne à nous habiter dans notre démarche de ré-solution des problèmes.

Samia Kasmi et Odette Siméon-Puyfagè[email protected]

GROUPE SOCIALISTE ET DIVERS GAUCHE

Transition écologique : oui mais comment ?Mis à part Donald Trump, Jair Bolso-naro et quelques indécrottables cli-matosceptiques, chacun s’accorde à penser que nos modes de production et de consommation aggravent le ré-chauffement de la planète, la pollution atmosphérique et le dérèglement cli-matique qui en découle. Malheureu-sement l’accord en reste là car, dès qu’il s’agit d’entreprendre quelque chose, la division s’installe. Accord sur l’urgence d’une transition écolo-gique, mais divergences sur tout ce qui pourrait lui donner vie.Un panneau aperçu sur la RN12 résume assez bien la situation : « les éoliennes oui mais pas dans nos villages ». Elles font du bruit, il faut donc les éloigner des habitations, mais comme on veut également les bannir des sites histo-riques, des paysages remarquables et même du grand large, on comprend pourquoi l’éolien reste chez nous très discret (4,5 % de la production d’élec-tricité).Autre exemple, la métropole du Grand Paris vient de décider la création d’une zone à circulation restreinte à l’inté-rieur de l’A86. Cette décision de prin-cipe est déjà contestée avant même que les conditions de sa mise en œuvre ne soient précisément fixées. Parmi les principaux reproches : une décision précipitée, un calendrier irréaliste, des mesures d’accompagnement in-suffisantes.Il n’est pas question de méconnaître ni de sous-estimer les arguments qui sont produits à l’encontre de telle ou telle mesure. Les objections tech-niques, financières, sociales doivent être prises au sérieux. Mais elles ne peuvent justifier l’inaction et le statu quo. Le véritable problème réside dans l’impréparation des me-sures alors même qu’elles sont prises trop tardivement. C’est au moment de leur entrée en vigueur que l’on se rend compte des problèmes pratiques qu’elles posent. Feu l’écotaxe en est le meilleur exemple. Et il risque malheu-reusement d’en être de même avec les zones à faibles émissions (ZFE), si les choses restent en l’état.Puisqu’un grand débat national est à l’ordre du jour, c’est aussi sur ce sujet qu’il devrait porter. Car la tran-sition écologique a, à court terme, un coût, c’est certain. La question est donc de savoir comment la finan-cer. La fiscalité écologique est perçue comme punitive, pénalisant les plus démunis. De l’écotaxe à la taxe car-bone, les gouvernements ont dû faire marche arrière. Puisque les ressources nouvelles sont difficiles à trouver, l’État, les collectivités, mais aussi les particu-liers qui le peuvent doivent donc revoir leurs priorités budgétaires.Les collectivités locales, la nôtre comme les autres, se doivent de don-ner l’exemple. Pour revenir à la ZFE, comment serait-il possible de de-mander aux Nanterriens d’abandon-ner leurs vieux véhicules polluants si la ville conservait les siens ? Pour notre groupe la réponse va de soi !

Jean-Paul Ciretwww.ps-nanterre.net

INFOS CITOYENNES

LA WEB TVRetrouvez nos reportages vidéo sur le site de la ville www.nanterre.fr.

LA MAISON DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION La MEF accueille les personnes à la recherche d’un emploi, d’une formation ou qui souhaitent se réorienter.Du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 18h.

6, avenue Lénine.Tél. : 01 47 29 07 77. [email protected].

NANTERREINFO.FRNanterre info est désormais complété d’une version numérique.Nanterreinfo.fr permet de traiter l’actualité locale à chaud. Les articles se trouvant dans Nanterre info y sont enrichis de photos, vidéos,

d’émissions de Radio Agora, de musique et de liens hypertextes.

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Mairie de Nanterre88, rue du 8-Mai-1945 / 92000 Nanterre.Lundi, mardi, mercredi et vendredi de 8h30 à 17h30 /jeudi de 11h30 à 17h30 / samedi de 9h à 12h30.Tél. : 39 92.

L’hôtel de ville et les mairies de quartier vous accueillent pour de nombreuses démarches.Certains formulaires et démarches sont accessibles en ligne sur www.nanterre.fr.

L’AGORA, maison des initiatives citoyennes

Entre rencontres, débats, réunions publiques...

l'Agora propose une riche programmation constituée

d’initiatives de la ville, d’associations et d’habitants.

20, rue de Stalingrad. [email protected].


GROUPE MOUVEMENT RÉPUBLICAIN ET CITOYEN

Et maintenant…le grand débat !Cornérisés par l’exécutif durant la pre-mière année du quinquennat, les élus locaux sont subitement revenus en grâce pour animer le « grand débat ». Les voilà posés par Emmanuel Macron en « inter-locuteurs naturels des citoyens » car « ils portent la République sur le terrain ». Nous ne sommes pas dupes des intentions de l’exécutif avec ce « grand débat ». Les vœux du président de la République ont laissé peu de place à un changement de cap. Écran de fumée ou moment de trans-formation important du système politique, l’avenir nous le dira.Engager le débat en commençant par dire « on va maintenir le cap et ne rien changer à ce qui a été fait », revient à dire qu’échanger ne sert à rien ; alors que si nous en sommes là, c’est qu’il y a matière à s’interroger sur l’action menée depuis dix-huit mois.Le Gouvernement a décidé de reporter l’examen de plusieurs réformes au terme du débat qui s’engage pour trois mois, c’est bien le moins qu’il pouvait faire, confi rmant ainsi que le quinquennat est aujourd’hui en stand-by.Transition écologique, fi scalité, organisa-tion de l’État, démocratie et citoyenneté sont les thèmes retenus mais d’autres sujets tout aussi sensibles s’inviteront très certainement au débat.La lettre aux Français, censée cadrer et éclairer le débat, ne manque pas d’inter-peller dans la formulation de certains questionnements, comme la baisse des impôts en contrepartie de l’acceptation d’un recul des services publics…La fiscalité est, par ailleurs, l’un des marqueurs de la politique d’Emmanuel Macron depuis deux ans. Ses choix en la matière lui ont valu l’étiquette de Président des riches. En effet, en supprimant l’impôt sur la fortune et en instaurant la fl at tax, il a favorisé ces derniers.Après un défoulement collectif et un mo-ment politique et social exceptionnel qui dure, les grandes lignes qui en résulteront doivent trouver un vrai débouché sinon le risque est grand que cela accentue la distance entre le Gouvernement et les Français.La possibilité de recours au référendum est inscrite à l’article 3 de la Constitution : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. » C’est un moyen de consultation des citoyens.Alors pourquoi pas un référendum d’ini-tiative citoyenne (RIC), après en avoir dé-fi ni les modalités et le champ d’interven-tion, qui dans le cadre de la Ve République ne peut porter sur le mandat impératif (pouvoir de révocation des élus), ni sur le champ constitutionnel ?Encore faut-il, quand on consulte les ci-toyens respecter leurs choix ? Ainsi, les quatre résultats des derniers référendums ont été piétinés. C’est vrai du référendum européen de 2005, mais aussi des trois der-niers référendums locaux sur la mise en place d’une collectivité unique en Corse en 2003, sur Notre-Dame-des-Landes et sur le regroupement des collectivités en Alsace.Jean-Claude Juncker qui a osé affi rmer à propos du référendum sur le traité éta-blissant une Constitution pour l’Europe en 2005 : « Si c’est “oui”, nous dirons : on poursuit ; si c’est “non”, nous dirons : on continue ! », ou plus récemment le 30 jan-vier 2015, en pleine crise grecque : « Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »C’est le fond du débat…

André Cassou et Francis Masanès

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Les heurs et les malheurs du prélèvement à la sourceQuelle tête les salariés feront-ils en découvrant, en cette fi n du mois de janvier 2019, leur pre-mière fi che de paie, diminuée des impôts rete-nus à la source !Pendant des décennies, l’administration fi scale a envisagé de mettre en place une retenue à la source de l’impôt sur le revenu. Cela avait été planifi é pour 2018 ; puis reporté d’un an par le Président, Emmanuel Macron. Cette fois, c’est parti ! Le prélèvement à la source débute en pleine crise des gilets jaunes : les contribuables assujettis à l’impôt sur le revenu se verront prélever sur leur fi che de paie ou leur pension une somme variant en fonction de leur reve-nu du mois écoulé. En fi n de compte, est-ce vraiment une réforme fi scale ? Puisque les sommes dues ne changent pas. C’est plutôt un changement de la façon de payer l’impôt. L’ancien système faisait payer l’impôt cal-culé sur l’année précédente ; mais avec le nouveau système, nous payons l’impôt sur l’argent que nous gagnons dans la même année. Cependant, il faut préciser que concer-nant les retraités, dont beaucoup reçoivent des revenus de plusieurs caisses de retraite, le sys-tème n’est pas très effi cace. Ceux-ci ont intérêt à vérifi er que chaque caisse de retraite applique le bon taux.En France, le système est extrêmement com-pliqué : les taux sont élevés, mais en même temps, il existe des niches fi scales à travers les abattements, les exonérations et autres crédits d’impôts. Les spécialistes se battent pour dé-fi nir le nombre exact des taux appliqués ; car cela tourne autour de 500 !Une amélioration positive de ce nouveau système est que le contribuable donateur touche, depuis le 15 janvier 2019, une avance de 60 % sur les réductions d’impôt liées à ses dons en fin d’année. C’est une bonne nouvelle !En conclusion, le prélèvement à la source est un pas de plus vers l’individualisation de l’im-pôt qui va avoir une infl uence sur le quotient familial ; est-ce à dire que le quotient familial est menacé ? L’avenir nous le dira…

Un vrai débat national ? Chiche !Les bonnes résolutions du début d’année 2019 incitent à porter un regard positif sur le grand débat national annoncé par le chef de l’État. Ce n’est point un optimisme béat ; mais un optimisme participatif. Ceux qui sont invi-tés, autour de la table de discussion, s’obligent à en être partie prenante et ils espèrent être en-tendus. Ce que les gilets jaunes expriment, qui est partagé par de nombreux Français, c’est, entre autres, un besoin d’écoute de proximité avec les élus. En tant qu’élus locaux, nous nous efforçons de prendre en compte cette aspira-tion. Reste à savoir si le débat qui s’ouvre saura regarder loin et impliquer les corps intermé-diaires (associations, syndicats, société civile, etc.).À Nanterre, la municipalité s’associe au dé-bat national ; elle met sur le site de la ville un lien afi n d’inciter les citoyens de Nanterre à participer en apportant leurs propositions constructives et leurs doléances.À Nanterre, le 26 janvier 2019, les adhérents du MoDem se sont retrouvés pour une jour-née militante. Ce fut l’occasion de recueillir auprès des participants leurs propositions et leurs doléances ; elles seront transmises au niveau national. Espérons que ce débat ne soit pas qu’un entracte…

Justice sociale et climatiqueElles ont en commun de vouloir réduire les iné-galités. Alors que se termine la COP24 et que les gilets jaunes organisent leur action, nous de-vons aussi nous interroger sur les fondements moraux de la lutte contre le réchauffement. La multiplication des ouragans, sécheresses et inondations fait partie des éléments qui vont à l’encontre des droits fondamentaux à la subsis-tance. Or quand ces droits ne sont pas respec-tés, les autres droits de l’Homme, comme celui de participer à la vie politique, ne peuvent pas être exercés. La justice globale, dont s’inspire la justice climatique, soutient que nous avons des responsabilités envers les générations futures. Il y a un objectif commun entre la justice sociale et la justice climatique qui est de réduire les inégalités. L’important est de les rendre conci-liables…

Maguy Edorh, Touati Ferhat,Gilles NorroyPour nous contacter : 07 63 18 53 58

Notre ville, on en parle ?Consultation des NanterriensDès juin 2018, avec peu de moyens fi nan-ciers (ceux d’une association vivant grâce à votre soutien) et avec détermination, nous avons lancé une grande consultation auprès de vous, chers Nanterriens et Nan-terriennes. Vous avez été sollicités dans la rue, dans tous les quartiers, devant notre permanence et par la mobilisation des réseaux amicaux et associatifs sur le net.Vous avez été 727 ménages à répondre, très belle performance quand on sait que la majorité en place ne recueille qu’un pe-tit millier de réponses à ses propres offres, tout en disposant des puissants moyens de la collectivité – affi chages, tracts, Nanterre info… Vous avez répondu avec générosité et fran-chise au panel de questions touchant la vie quotidienne, en donnant aussi vos propo-sitions pour vivre mieux dans notre ville qui, devons-nous le rappeler, est l’une des plus dotées de France en richesses fi scales. Avec nos équipes, nous poursuivons au-jourd’hui l’exploitation des résultats à l’échelle de votre quartier et de la ville. Nous nous attachons à dégager les lignes de force de ce que sont, pour vous, les priorités absolues relevant de la compé-tence de notre commune. Forts de ce que vous aurez mis en avant, nous vous en rendrons compte à partir du 2 février (jour de présen-tation publique des résultats) puis en vous invitant à échanger et à approfon-dir les pistes de réponse.

Cahiers de doléancesDans le climat social actuel, notre consultation locale est le signe que la concertation citoyenne fonctionne. C’est cet esprit de construction et de res-ponsabilité que nous entendons porter. C’est pour cela que, dès début décembre, dans le cadre de la proposition du pré-sident de la République d’associer les élus locaux à la sortie de crise des gilets jaunes, nous avions demandé au maire de mettre à disposition des cahiers de doléances en mairie. C’est chose faite. Nous souhai-tons que ces cahiers de doléances soient rendus publics dès le prochain conseil municipal du 12 février : nous pourrions ainsi les analyser et en tirer des actions concrètes à mettre en œuvre au niveau municipal.

Esprit de responsabilitéIl est plus que jamais essentiel que les élus locaux fassent preuve de res-ponsabilité devant les concitoyens : par exemple, la campagne d’affichage menée par la ville, au slogan « Trop c’est trop », attaquant l’État sur les réductions de dotations, est largement trompeuse. Cette campagne – dont on se demande quel est le coût pour la collectivité ! – se garde bien d’indiquer les accroissements réguliers des recettes fi scales de Nanterre, largement liés à La Défense. Elle se garde bien de dire que ces réductions, si elles sont disproportionnées, étaient largement prévisibles : or, la ville n’a rien fait pour réduire sa dépense publique ni amélio-rer son fonctionnement ! Il est indécent de tromper nos concitoyens sur la réalité de notre ville. La responsabilité consiste-rait plutôt à expliquer d’où viennent nos ressources et comment mieux les utiliser. C’est dans cet esprit de responsabilité que nous travaillons. Comptez sur nous. Merci à tous de votre confi ance, vous qui êtes de plus en plus nombreux à venir nous voir, nous interpeller et nous soutenir !

Camille Bedin et l’équipede Nanterre Ensemble Permanence : 2, bd du Sud-Est.Contactez-nous :[email protected] Facebook : Nanterre Ensemble avec Camille Bedin

GROUPENANTERRE ENSEMBLE

GROUPE MODEMET CITOYENS

Pour mettre en œuvre la transition écologique, changeons la logique politiqueDans sa lettre aux Français, le pré-sident de la République présente les questions auxquelles il faut répondre dans le grand débat national. S’il n'y a aucune méthodologie dans ce débat, les questions ont au moins le mérite d'être claires... mais leurs attendus et leurs conséquences le sont moins.Parmi les 34 questions présentées dans la lettre, celle portant sur le fi nance-ment de la transition écologique per-met de mesurer à elle seule le niveau d’incompréhension politique qui s’est durablement installé : « Com-ment fi nance-t-on la transition écolo-gique : par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ? »Chaque Français pourra constater lui-même, par conviction ou par obli-gation, au travers des écogestes qu'il accomplit chaque jour, que la tran-sition écologique ne coûte pas, elle rapporte. Il peut le voir au travers des économies d'énergie, d'eau, du fait de privilégier la réparation et les objets d’occasion, ou de réduire les embal-lages, et dans sa chasse au gaspillage alimentaire... Il sait que si cela ne lui est pas bénéfique directement, c'est bénéfi que pour la France ou son en-vironnement. Dès lors, « financer la transition écologique » c'est simple-ment prendre les décisions et les mesures nécessaires : programmer la sortie du glyphosate au travers de la PAC (ce que le Président a refusé de faire), conserver les programmes pré-vus comme la loi Littoral (ce que le Président a refusé de faire), interdire certaines pratiques de chasse (ce que le Président a refusé de faire) ou encore l'huile de palme dans les carburants. Il faut également fermer les centrales nucléaires vétustes pour nous préve-nir du danger, abandonner les pro-jets autoroutiers comme le Grand Contournement Ouest de Strasbourg, la montagne d'or de Guyane, mainte-nir les trains de proximité et de nuit, réorienter des crédits – et ne pas aug-menter les crédits – vers le vélo...Ce Président n'est pas à la hauteur des enjeux écologiques et sociaux. Le dé-bat pourra peut-être lui apporter des idées, mais en aucun cas ne change-ra son logiciel politique. Or c'est bien cela qui pose aujourd'hui problème aux Français : des politiques ancrées dans le passé, illusion d'un destin français issu du siècle dernier.Comme toujours, nous devons laisser sa chance au débat, à l'intelligence collective, aux idées et aux critiques. Mais, avec un tel courrier, force est de constater que le résultat ne résou-dra en rien les questions posées, puisqu'elles sont mal posées. Il est toutefois important que l’on soit nom-breux à déposer des contributions pour demander plus d’écologie, plus de justice fi scale et la mise en place d’une VIe République. Ainsi, nous prouverons combien ces idées sont ré-pandues dans l’opinion et le Président ne pourra plus ignorer la nécessaire ré-orientation de sa politique pour lutter effi cacement contre le réchauffement climatique.Il est vraiment temps de tourner la page et de faire en sorte que le pro-chain grand débat soit les élections... car après tout, les scrutins électo-raux ne sont-ils pas des débats ?

Dominique Debras, Alexis Martin, Julien [email protected]

GROUPE EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS


VIE PRATIQUE

LOISIRS ACCORDÉONL’association Diato Trad propose des stagesd’accordéon diatonique les week-ends.Le samedi 9 février, de 14h à 18h, stage intitulé « Rythmiques et variations main gauche (ternaire) ». Tous niveaux.Le dimanche 10 février, de 14h à 18h,stage intitulé « Tous les accords maindroite ». Niveau : à partir de deux ansde pratique. Tarif pour un stage : 38 euros.Informations et inscription en ligne : http://weekend.diatotrad.fr

AQUAGYM / AQUATRAININGQuelques places sont disponibles pourles cours dispensés par le club CGAPOà la piscine universitaire de Nanterre. Coursles lundis et mercredis soir et les samedis matin. Renseignements : 06 60 97 73 23 ;[email protected] ;www.circuit-aquatraining.com

ARTS PLASTIQUESL’atelier Je peins Tu peins Nous peignonspropose des ateliers de dessin et de peinturepour adultes le mardi après-midi et le samedi ;pour les enfants, deux mercredis par mois. Renseignements : 06 30 37 87 02 ; peindreananterre.fr

Le recensement,c’est simple et utile !

Du 17 janvier au 23 février, 19 agents recenseurs, tous agents municipaux, sillonneront la ville pour recenser les 3 409 foyers sélectionnés par l’Institut national de la statistique etdes études économiques (Insee) pour la campagne 2019. Le recensement permet de déterminer la population de Nanterre et de connaître ses caractéristiques. De ces chiffres, découlent le budget de la commune, le nombre de conseillers municipaux, les équipements collectifs nécessaires, les programmes de rénovation des quartiers ou encore les moyensde transport à développer.Lors de son passage, l’agent recenseur vous propose deux options : soit de répondrepar internet sur le site www.le-recensement-et-moi.fr, soit de remplir un questionnaire en version papier. Si vous choisissez le recensement en ligne, l’agent vous remet une notice où figurent votre code d’accès et votre mot de passe. Il ne vous reste plus qu’à vous laisser guider pour remplir le questionnaire. Si vous ne pouvez pas ou ne souhaitez pas répondrepar internet, l’agent recenseur vous remet la version papier du questionnaire qu’il viendra ensuite récupérer. ● S.B.

Renseignements :Bureau du recensement de la population, 130, rue du 8-Mai-1945(Tour A - 12e étage - bureau 12/19). Du lundi au vendredi,de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.Tél. : 01 70 72 47 09 ou 01 70 72 47 19.

Mail : recensement.population@mairie-nanterre.frWWW.LE-RECENSEMENT-ET-MOI.FR

CARNET (1)

Période du 16 novembreau 15 décembre

NAISSANCESDu 30 octobre au 15 novembreFatima Boufalgha, Mélody Boehler, Emma Boehler, Mehdi Bel Mqadem, Maxime Guillet, Youssef Lourguioui, Aksel Mokrani, Zion Rayray, Salma El Melhaoui, Monzon Diarra, Ashen Samarasuriya, Sarah Moh, Lison Faivre Sakalakis, Larbi Achehnane, Inès Roche, Kaïs M’Rad, Souheil Hatout, Sohan Padovani, Noor Ouaharra, Sara Lahdachi.

À partir du 16 novembreRayane Rochdi, Evan Massamba, Amina Aït Omar, Jade Bouhassoune, Laya Rial, Marion Ponchel, Hassane Fadé, Abanob Kamel, Camden Beunard, Ethan Goulamhoussen Anjary, Agathe Idres, Elisabeth Bakayoko, Adhane Sok, Jasnmée Mazirh, Amélia Mayele Pinheiro, Anne-Mari Persu, Shahid Ournid, Nélya El Hilal, Capucine Hauvette, Sensabyla Lazrague, Younes Ben Khelifa, Sophia Levrier, Léandro Lourenço, Ilyes Larbi, Sohan Ouadah, Wassim Bouchama, Sultan Assouli, Lyna Caberas, Laya Sobihi, Alice Saïd, Youssouf Sako, Nourane Zinoubi, Norhene Driouich, Ismael Kamara, Hayder Kabani, Sadio Traore, Hugo Neveu, Leonardo Hakopian, Sonya Id Lahcen, Sara Jimenez Gomez, Iyed Aidat, Félix Sauvegrain, Sahel Abou-Salih Belkacem, Yassine Ben-Aoun, Nisma Ali Mahamed.

MARIAGESTeeluck Sookun et Corinne Chetelat, Amadou Mbaye et Aissatou Ka, Chun-Wei Chu et Hsin-Hsuan Huang, Hyacinthe Seri et N’Zian Kossia, Salem Tedjani et Laïla Ouhmmou, Ekow Sekyere et Myriam Tliba.

DÉCÈS Emma Guardiola (93 ans), Faouzi Ferchichi (56 ans).

(1) En respect des règles de protectiondes données personnelles, la villede Nanterre est autorisée à publierles événements pour lesquels elle a été expressément autorisée à le faire.Par conséquent, en cas de refus oude non-réponse des personnes concernées par la naissance, le mariage ou le décès,cet événement ne sera pas publiédans ces pages.

SANTÉPHARMACIES DE GARDEDimanche 3 févrierPharmacie Santé Service242, avenue Georges-ClemenceauTél. : 01 42 04 17 48

Dimanche 10 févrierPharmacie Terrasses de l’Arche17, boulevard des BouvetsTél. : 01 47 21 56 43

Dimanche 17 févrierPharmacie de Carbon5, place Gabriel-PériTél. : 01 47 21 28 31

Dimanche 24 févrierPharmacie Carnelos25, rue Sadi-CarnotTél. : 01 47 21 32 94

Le groupe d'agents recenseurs. Clai

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GYM DOUCE ET RELAXATIONL’association Écoute en corps proposedes ateliers hebdomadaires les mercredis, à 18h et à 19h30 (inscription au trimestre scolaire), ainsi que des séances mensuelles,le samedi. Prochain atelier : le samedi 9 février, de 15h à 17h. Des séances individuelles sont également organisées sur rendez-vous. Tarif de l’atelier mensuel : 23 euros. Salle Le Corbusier, esplanade Charles-de-Gaulle.Renseignements : 06 07 69 87 16 ; [email protected]

CIGALON SUR LE ROCPendant les vacances d’hiver, l’association propose : • des stages de natation (du 4 au 8 mars) :

enfants et adultes, apprentissage et perfectionnement. Groupes de 4 personnes. Tarif : 15 euros le cours de 45 min.

• du fitness à la carte : cours cardio et coursbien-être. Tarifs : 8 euros pour un cours ; 25 euros (adhérents) ou 30 euros (non-adhérents) pour quatre cours.

Inscription les mardis 12 et 19 févrieret les jeudis 14 et 21 février, de 14h à 19h,au 1er étage du Palais des sports(136, avenue Joliot-Curie).Renseignements : 06 49 70 78 76

Cigalon sur le Roc Fitness

La Clinique de la Défense est un établissement conventionné centré autour de la prise en charge d'aval en cancérologie, en articulant la prise en charge autour de ses services de Médecine Oncologique et de Soins de Suite et de Réadaptation en Cancérologie.

Grâce à un plateau technique élargi, l’établissement reste ouvert sur la ville et conserve ainsi une mission de proximité. Ainsi la Clinique propose :l Un service d'imagerie l Un laboratoire d'analyses médicalesl Un service de Kinésithérapiel Des consultations de Médecine Généraliste avec ou sans RDVl Des consultations de spécialistes l Un cabinet infirmier.

Les médecins spécialistes de la Clinique peuvent intervenir en : l Cardiologiel Phlébologiel Dopplerl Endoscopie digestivel Chirurgie orthopédiquel Chirurgie traumatologiquel Chirurgie sportive.

01 46 69 29 65Consultations prise de RDV ............................................ 01 46 69 66 98Laboratoire d’analyses médicales .................................. 01 47 25 31 40Kinésithérapie ...................................................................01 47 25 30 65Radiologie .......................................................................... 01 47 25 30 15

La Clinique de La Défense vous accueille


La Clinique de la Défense est un établissement conventionné centré autour de la prise en charge d'aval en cancérologie, en articulant la prise en charge autour de ses services de Médecine Oncologique et de Soins de Suite et de Réadaptation en Cancérologie.

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