Soyons Femmes

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Mars 2012 N° 8 Invité Dossier Découverte Jac et Takeifa l’Empire des Enfants Championne de l’école

description

Ne me regardez pas comme ca, les yeux grandement ouverts et le facies figé prenant la forme d’un grand point d’interrogation. Je vous rassure tout de suite, vous n’avez pas été les seuls à tiré cette tête. Même au choix de ce titre à la une de votre magazine, beaucoup d’entre nous en sont restés perplexes. Tout de même et en guise de réponse, nous pouvons dire que c’est suffisant pour savoir que votre « Wassup Magazine #8 » est spécialement dédié à la FEMME, notre manière à nous de célébrer avec vous la « Journée Mondiale de la gent féminine »

Transcript of Soyons Femmes

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Mar

s 20

12

N° 8

‘‘ SOYONSFEMMES ’’

Invité Dossier DécouverteJac et

Takeifa

l’Empire des

Enfants

Championne

de l’école

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« Soyons… Femme » !!!

Nemeregardezpascommeca,lesyeuxgrandementouvertsetlefaciesfigépre-nant la forme d’un grand point d’interrogation. Je vous rassure tout de suite, vous n’avez pasétélesseulsàtirécettetête.Mêmeauchoixdecetitreàlaunedevotremagazine,beaucoupd’entrenousensontrestésperplexes.Toutdemêmeetenguisederéponse,nouspouvonsdirequec’estsuffisantpoursavoirquevotre«WassupMagazine#8»estspécialementdédiéàlaFEMME,notremanièreànousdecélébreravecvousla«Jour-néeMondialedelagentféminine».

Commecitéenpréambule,WassupMag’vousdonnel’occasion(uneoccasionànepasrater…Vousn’enaurezpasdeuxdurantl’année)d’entrerdansl’universdecesdames,jeunesfillesoudemoisellesquisontnosamies,sœurs,copines,épousesoutoutsimplementnosMAMANS.Au-delàdel’aspectconventionnel,unjournesuffiraitpaspourleurrappeleràquelpointellescomptentpournous,hommes,époux,frèresoufils…Etàquelpointnouslesaimonsduplusprofonddenotrecœur.

Nousallonsdirectementdecepastendrenotremicroàquelquesunesd’entreellesquiaf-fichentdesstatutssociauxtotalementdifférents:unefemmeménagèreetuneassistantededirection.Noussommesaussipartisàlarencontredel’«EMPIREDESENFANTS»,unprojetquiestnédelavolontédedeuxfemmes,MmeValérieSchlumbergeretMmeAntaM’Bow,frappéesparlamisèreetladétressedesenfantsdelarueàDakar.

NotreRubrique«Zik»s’estelleaussiimprégnéeduthèmedecemois,enréservantsaplumeàl’uniquefemmedugroupemusical«TAKEIFAFAMILY»,jeveuxnommerparlà:MammaKeita.Unreportagerichesurcegroupeetcettefemmequinecesserontdenousimpressionnerparleurstyleuniqueetenvoûtantinfluencéparlejazz,lerock,etparlesrythmesafricains.

Vousretrouverezcommed’habitudevosrubriquesquivoustiennentàcœuretqui,aussi,nesontpasenrestedanslacélébrationdelajournéedelafemme,avecendécouverte,auseindenotreétablissement,unechampionnedeTAEKWONDO.Ehoui!!Pleind’autressurprisesquejemeretiendraidedévoilervousattendentégalement.Jepréfèreléguercettetâcheàvotrecuriosité.

…BienvenuedansleWassupMagazine!

EDITOEDITO

Wassup ?Le Magazine

r e a d a n d k n o w

N°8 - Mars - 2012

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Wassup ?Le Magazine

r e a d a n d k n o w

N°8 - Mars - 2012

SOMMAIRESOMMAIRE

Act’ Event

Tendances et FeelingZik

Mic’ Open

Info & Services

Blagues et Proverbes

Soirée Cinéma

La Femme dans toute sa splendeur

Jac et le TAKEIFA

Journée du 08 Mars :‘‘ Soyons Femmes ’’

Sport: Le TAEKWONDO

Blagues

Trucs et Astuces

Gaming

Horoscope

Chronique :‘‘ Les Filles et L’amitié ’’

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encore le goût de celui que j ’ai mangé en mémoire).

goût de celui que j ’ai mangé en mémoire).Alors avec tous ces atouts en poche, com-ment est-ce que cette soirée aurait-el le pu se dérouler autrement ? Je peux déjà voir les absents baver de regrets et sal iver d’envie à l ’ idée une autre soirée comme cel le-là. Ne vous inquiétez surtout pas, une autre édit ion se prépare. Nous ne vous communiquerons pas encore la date, mais soyez sûrs d’une chose : El le sera encore plus bel le, et plus réussie que la précé-dente.

En effet , r ien ne sert de vous dire à quel point la soirée fut explosive et pleine d’ innovations, innovations qui ont su at-t irer un maximum de monde, dépassant de loin toutes nos attentes. En plus du nouvel écran Haute Définit ion qui avait été rajouté dans la sal le pour un meil leur confort audiovisuel , une animation hors du commun était présente pour transfor-mer cette petite école privée en vraie sal le de cinéma.

Cette 5ème édit ion vit son record de ven-tes exploser. . . En effet , plus de 170 per-sonnes avaient répondu à l ’appel , ce qui était une première pour un tel évènement. La sal le n’avait jamais été aussi remplie, et de mémoire les précédentes édit ions n’eurent pas remporté autant de succès. . . Une première depuis la naissance de l ’évè-nement.

Le public était nombreux, certes, mais hé-las nous avons ouïe dire qu’ i l ne fut pas comblé à 100% (On ne peut pas satisfaire tout le monde). Pourtant, des pubs déli-rantes au f i lm d’horreur, tout en passant par un court-métrage réalisé par des étu-diants de l ’école et accompagné de quel-ques messages de sensibil isation, nous pouvons vous assurer qu’ i l y avait de tout pour scotcher un public amateur (ou pas) sur sa chaise. Sans oublier une vente aux enchères qui aura fait r ire même les plus coincés, vente dont l ’enchère était un hamburger, le dernier de la soirée. I l nous avait gracieusement été offert par le MAXI GRILL, un fast-food ambulant tenu par un jeune étudiant et qui a les mérites de faire l ’un des meil leurs hamburgers de la place (Je peux vous certi f ier que c ’est vrai , j ’ai

Soirée Cinéma

O n peut toujours améliorer un record. On peut toujours faire mieux. » Di-sait Bruno Peyron, et c’est ce que le groupe Wassup Mag’ fit à l’occasion de la 5ème édition des soirées cinémas en partenariat avec Xaxataay Show...

LEEEBONE (Communauté Facebook) !

Soirée Cinéma

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Flash MomentsFlash Moments

Nous remercions encore

notre fidèle public et di-

sons aux autres:

A la prochaine !

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Nous la représentons telle cette jeune

femme, souriante belle et serviable.

Cette jeune femme qui fait partie de

celles qui assurent notre bien-être

mais aussi jouent un rôle capital

dans l’éducation

de nos jeunes enfants : Les femmes de

Ménage ! Gathieh Ngalama

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Journée du 08 Mars

Soyons Femmes...

C ourte phrase à la signification profonde pour des personnes autrefois considé-rées comme faibles, des personnes sans qui le monde ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui, mais qui continuent pourtant à subir des misères et à être traitées

injustement. Ce mois-ci nous sommes allés à la rencontre de deux femmes au train de vie complètement différent. D’un côté nous avons Astou, jeune adolescente au métier noble, adolescente jeune par son âge mais devenue une femme très tôt parce que la vie ne lui a pas toujours fait de cadeaux et, de l’autre, Mame Fatou, une femme mûre en plein dans la vie active qui se bat contre clichés et préjugés pour allier vie conjugale et vie profession-nelle.

Au départ on s’entend sur un prix, et après le pa-tron ne nous paie pas toute la somme qu’il nous doit. Sans oublier que dans certaines maisons les patrons ne nous considèrent pas comme une per-sonne mais comme un objet. Nous sommes les premières personnes à blâmer lorsqu’il manque quelque chose à la maison, nous nous faisons in-sulter et traiter de tous les noms, maltraiter, et dès que nous essayons de nous défendre on nous claque la porte au nez sans même nous payer. Ce n’est vraiment pas un métier facile. Que pensez-vous du 08mars, cette jour-née où la femme est à l’honneur ?

C’est une journée très importante pour nous les femmes, mais moi je ne la vis pas comme il se doit. Je ne savais même pas à quelle date c’était, parce qu’avec tous les problèmes aux-quels je dois faire face et la tristesse que je ressens chaque jour je ne peux pas dire que je vis cette journée avec joie. Le souci qui hante mon quotidien est de voir comment sortir de la situation dans laquelle je me trouve, et comment mieux aider mes parents.

Merci à vous, et espérons qu’un jour la vie vous sourira et vous ré-compensera pour vos efforts.

Merci, je vous souhaite la même chose aussi.

Bonjour. Pouvez-vous vous présenter briève-ment aux lecteurs ?

Bonjour, je m’appelle Astou Fall, j’ai 18ans et j’habite à Guédiawaye. Je travaille en tant que femme de mé-nage dans une maison qui se trouve à Diamalaye.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

Je l’ai choisi essentiellement pour aider ma famille; mes parents sont très pauvres, ils habitent dans la ré-gion et travaillent dans les champs pour subvenir à leurs besoins. Vu la situation dans laquelle ils vivent et l’absence de soutien familial, j’ai décidé de venir à Dakar et de travailler en tant que femme de ménage pour gagner un peu d’argent afin de pouvoir leur ve-nir en aide. Ce n’est pas grand-chose, mais je me sa-crifie à chaque fin de mois pour pouvoir leur envoyer un peu d’argent, au moins de quoi leur permettre de satisfaire certains de leurs besoins.

Quels genres de difficultés rencontrez-vous dans ce milieu ?

Franchement travailler comme femme de ménage est très difficile, parfois nous sommes confrontées à des situations tellement compliquées qu’on a tout de suite envie de laisser tomber. Mais vu que nous n’avons pas le choix, nous gardons la foi en Dieu en espérant que tout finisse par s’arranger. Le problème le plus récur-rent est que la plupart du temps nos employeurs nous laissent travailler jusqu’à la fin du mois sans pour autant nous payer, et à ce moment-là nous sommes obligées de rester là-bas et de continuer à travailler ainsi en espérant qu’au final la paie finisse par tom-ber. Quelques fois aussi la somme pour laquelle on travaille n’est en rien comparable avec le travail qu’on nous demande de faire.

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Présentation

Je me nomme Mame Fatou Samb plus connue sous le nom de Madame Thiam. Je suis assistante de direc-tion dans une entreprise de la place, mariée et mère d’un enfant. J’habite chez mon mari aux parcelles as-sainies à l’unité 26.

Pourquoi avez-vous choisi de devenir assis-tante de direction ?

J’ai choisi ce métier par passion et par amour. Ensui-te je trouve que c’est un métier qui correspond beau-coup plus aux femmes (rires). Ce n’est pas pour dire que la femme ne peut pas postuler ou gérer certains postes «réservés jadis aux hommes », mais là c’est un domaine que nous maitrisons bien puisque nous sommes appelées à assister notre mari à la maison tous les jours. C’est une maitrise de la gérance et dans ce domaine la discrimination ne se fait pas trop sen-tir. C’est un peu comme postuler comme secrétaire quelque part. Vous n’aurez jamais d’homme comme concurrent à ce genre de postes, si vous voyez ce que je veux dire.

Quels genres de difficultés rencontrez-vous au travail ou à votre domicile conjugal ?

Les difficultés sont nombreuses et on pourrait y pas-ser toute la journée. En premier lieu, dans notre pays il est toujours mal vu qu’une femme puisse laisser sa maison conjugale et passer la journée à son lieu de tra-vail. Pour eux la femme doit essentiellement assurer l’éducation de ses enfants et être aux petits soins de monsieur. Si je prends mon cas, avant que je ne sorte de chez moi il me faut avoir fait les travaux ménagers et nourri ma fille si jamais je n’ai pas réussi à trouver une nourrice pour s’en charger. Parfois on m’interdit même d’aller travailler jusqu’à ce que vienne le jour où je trouve une nounou qui puisse me seconder à la maison. Donc vous voyez que c’est un réel handi-cap pour mon travail vu que j’accumulerai beaucoup d’heures d’absence qui pourront être déduites de mon salaire ou encore prévaloir un renvoi.

En second lieu, les tentations sont énormes dans le milieu professionnel. Juste pour obtenir une promotion ou une rémunération de la part du PDG, nous, les femmes, pouvons facilement être source de chantages et avances déplaisantes. Et le plus grave dans tout ça c’est qu’on ne fait pas la distinction en-tre femme mariée et femme célibataire. A cela vient aussi s’ajouter le cas de ces chefs d’entreprise miso-gynes qui ne ratent pas une occasion de vous rabais-ser en vous faisant comprendre que vous n’avez pas les capacités nécessaires pour le poste, insinuant par la même occasion que votre place est à la maison. Il faut vraiment de l’endurance, du courage, de la force et surtout de la détermination pour obtenir ce que l’on veut.

Que pensez-vous du 08 Mars, journée où, partout dans le monde, la femme est à l’hon-neur ?

La journée de la femme est là pour rendre hommage à la femme, là pour NOUS rendre hommage. Je sa-lue cette initiative qui existe depuis un bon moment maintenant mais qui s’est renchérit avec la parité que nous réclamons. Beaucoup de personnes pensent que quand nous parlons de parité nous faisons allusion à tous les domaines, ce qui est totalement faux. Nous réclamons la parité dans les secteurs de la vie active et professionnelle. Nous voulons être au niveau des instances de décision comme les hommes, occuper des postes importants, diriger un pays au même titre qu’eux… Et la femme doit être fêtée tous les jours de l’an, car quoi que les hommes en disent, nous sommes spéciales. Spéciales dans le sens où nous donnons la vie, nous éduquons, nous gérons notre foyer... Autre-ment dit, nous sommes présentes partout.

Interview avec une Assistante de Direction

Vive la femme !!!

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Elle porte l’embleme d’une femme moderne, qui réclame sa place dans l’intelligentsia diplomatique... n’em-pêche qu’elle reste reste cette MERE de famille, couveuse qui sait repon-dre aux besoins de son mari et de ses enfants. Difficile d’allier les deux certes, mais sa force de femme la pro-pulse au delà de ces limites...

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entremêlés à la place des tiroirs chez l’hom-me ».

Non que je partage cette idée de la femme comme étant le sexe faible et que je veuille lui jeter la pierre, loin de là ! Il serait intéressant toutefois de savoir pourquoi il en est ainsi et comment inverser la vapeur.

Il est rare de voir des garçons se disputer et rester en froid après avoir été amis pendant longtemps. En revanche les filles y arrivent parfaitement. Cela est dû à trois raisons: un garçon, le plus mordant des défauts, la jalousie et le bavardage, ce en quoi les filles excellent ! Amies, confidentes, plus que des sœurs, elles sont tout de même capables de mettre aux orties une amitié de longue date pour « L’Homme de leur vie » qui bien sou-vent, les quittera pour « La Femme de Sa vie ». Elles se retrouvent alors sans L’homme de leur vie et sans amies ! Quelle triste ironie ! Et cela dure depuis des siècles. Il sem-blerait que la femme soit dotée de cette capacité à repro-duire ce qu’elle sait être une erreur. A vrai dire c’est dans la Nature humaine, mais l’homme n’y arrive pas aussi bien que la femme. Contrairement à elle, il ne se laisse pas gui-der par ses émotions. Un humoriste américain a fait cette remarque drôle mais non moins pertinente « Le cerveau de l’homme est composé de tiroirs indépendants les uns des autres, ce qui lui permet d’agir (généralement) de fa-çon objective. La femme, en revanche, a des fils entremê-

Une fille rencontre une autre. Elles se rendent comp-

te qu’elles ont beaucoup de points en commun. Un

petit test de confiance et c’est bon, elles sont copines

et les confidences fusent. Tout se passe bien jusqu’

à ce qu’elles se rendent compte que leurs gouts sont

semblables même quand il s’agit de garçon. Aïe ça

coince ! Pour ne pas dire que l’amitié a disparue !

Il est triste de se rendre compte que les

sentiments ou plutôt les émotions priment chez la

femme. De plus, l’Homme, en général, a tendan-

ce à aller en conclusions hâtives ce qui n’arrange

rien. De ce fait, les malentendus sont courants. Or

ces derniers causent des dégâts dans les relations

y compris en amitié. Les filles agissent selon ce

qu’elles pensent et trop souvent leurs pensées sont

fonction de leurs émotions et non de leur raison.

Elles mettent en avant leur cœur et oublient à qui

leur loyauté doit aller.

Tout le monde le sait, la jalousie est un très vilain dé-faut, Or il arrive que dans une amitié l’une des deux soit jalouse. Malheureusement leur relation en prend un coup. Elles s’évitent d’abord pour ensuite arrê-ter de se parler et s’ignorer simplement. Les causes peuvent être les possessions de l’une ou les avanta-ges physiques de l’autre. Autrement dit, une fille peut jalouser celle qu’elle appelait sa « best » parce qu’elle est plus jolie ou qu’elle a plus de succès auprès des garçons (rires) ou tout simplement parce qu’elle est plus aisée. Mais il existe un autre virus encré dans l’ADN de la plupart des filles : le bavardage.

Les Filles et l’Amitié...Les Femmes sont les êtres les plus complexes, ainsi tout ce qui les touche est loin d’être simple, y compris leurs relations amoureuses ou amicales. Il est souvent fait mention de leurs relations amoureuses mais très rarement de leurs amitiés. Pourtant l’amitié chez une fille est digne d’un roman, autant que ses amours. Bien souvent les filles deviennent rapidement copines ou même amies. Cepen-dant il est rare de voir ces amitiés durer. Ne dit-on pas d’ailleurs que « de vrais amis on n’en trouve pas à tous les coins de rue » ?

« Le cerveau de l’homme est composé de tiroirs indépen-dans les uns des autres, ce qui lui permet d’agir (générale-ment) de façon objective. La femme, en revanche, a des fils entremêlés à la place des tiroirs

chez l’homme »

« De vrais amis on n’en trouve pas à tous les coins de rue ? »

Un Garçon

La Jalousie

Chronique

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Solution au bavardage :

SE MELER DE SES AFFAIRES ! Moins on s’intéresse à ce qui ne nous concerne pas, moins on en parle. Se rappeler que nous aussi nous n’apprécions pas qu’on divulgue nos affaires. Notre amitié ne s’en portera que mieux ! De plus on aura cultivé deux qualités : loyauté et discrétion.

L’Amitié c’est comme une plante. C’est à nous d’en prendre soin. Il ne suffit pas d’en profiter quand tout va bien, il faut savoir se battre pour elle. C’est à nos efforts que l’on montre qu’on est une bonne amie et digne d’être celle des autres.

Il est indiscutable que les filles sont de très grandes pipelettes. Mais il ne faut pas pour autant penser que

le bavardage est inné chez la gente féminine ! C’est typiquement humain, cependant il est plus flagrant

chez les filles. Le bavardage n’est pas totalement mauvais, contrairement à la pensée générale. Toutefois

lorsque nous donnons des informations sur la vie des autres et de surcroit avec l’intention de critiquer,

nous faisons preuve d’indiscrétion et de bavardage malveillant. Il en va de même quand une amie nous

confie un problème et que nous en parlons. Pourtant c’est courant chez les filles. Chacune a une meilleure

amie qui elle-même en a une. Au final, le secret de la première lorsqu’il parvient à la dernière a subi quel-

ques modifications ou s’est retrouvé sur « Facebook » ! Bien évidemment la première déçue rompt son

amitié ou ne fait plus autant confiance à son amie. Or aucune relation ne survit à la méfiance. La tendance

humaine lorsqu’on se sent trahi (e) est souvent de vouloir blesser à son tour. Les filles sont, en général,

très rancunières et hypocrites. Alors soit elle va faire des commentaires assez déplaisants à l’encontre de

celle qui a trahie sa confiance, soit elle va à son tour diffuser quelques un des secrets qui lui avaient été

confiés !

Le bavardage

Comment soigner son amitié ?

Les filles... Si les garçons donnent la priorité à leur amitié, alors pourquoi sacrifier la votre pour eux ? Aucune joie n’égale celle qu’on partage avec ses amies. N’oubliez pas que votre loyauté ne dépend pas de la personne avec qui vous êtes amie mais plu-tôt de vous ! Changer d’amie ne changera pas votre relation puisque vous n’aurez pas fait vos preuves face aux problèmes avec votre « ex-best ». Vos pro-blèmes sont comme des bagages que vous emmenez avec vous dans votre nouvelle amitié.Un remède contre le second mal de l’amitié, la ja-lousie : savoir s’apprécier. Le wolof le traduit ainsi « xam sa bop ». Chaque personne est différente, uni-que. Il faut savoir tirer parti de cette différence et en faire un atout (bien que certaines sont vraiment mo-ches !!! dans ce cas il ya quelque chose qu’on appelle le charme. Quand on n’en a pas alors là il faut al-ler voir un chirurgien plastique). S’aimer soi-même nous évite d’envier, de jalouser et, par conséquent, des disputes inutiles qui peuvent briser une amitié précieuse.

Tu es la plus belle fleur dans mon jardin de l’amitié, reste la

même pour toujours...

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‘‘Empire des Enfants’’‘‘Empire des Enfants’’

L a journée du 08 mars est un symbole pour les femmes, symbole de consi-

dération pour la place qu’elle occupe dans la société nationale et interna-

tionale mais aussi symbole de reconnaissance pour ses multiples rôles de

mère, de gardienne des valeurs et de garante de la sécurité du bien-être du mé-

nage, de la famille et de la société.

Ce mois-ci le Magazine Wassup a tenu à rendre hommage à une femme plei-

ne de courage et de bonne volonté, une femme au grand cœur qui pense avant tout

à son prochain, une femme qui a décidé d’apporter un peu de lumière dans la vie

des enfants de la rue. Ce mois-ci nous sommes allés à la rencontre de Mme Anta

M’bow, fondatrice de l’Empire des enfants.

Ces enfants se posent tout le temps les mê-mes questions : D’où est-ce qu’ils viennent, qui sont-ils, pourquoi n’ont-ils pas la même chance que les autres... Et les seules réponses qu’ils trouvent sont « Je ne suis personne, je ne suis rien, je suis nul, je ne peux rien faire... ». Alors nous nous devions de faire quelque chose, et personnellement c’est ça qui m’a poussé vers les enfants de la rue. D’ailleurs je n’aime pas ce terme, que je trouve vulgaire. On les appelle « enfants de la rue » comme si c’était la rue qui faisait les enfants, alors qu’avant la plupart d’entre eux avait un foyer, une famille, une maison...

Pourquoi avoir choisi le nom EMPIRE ?

L’ancien cinéma « EMPIRE » fermé depuis des an-nées fut pris en bail, rénové et transformé en centre d’accueil d’’urgence pour les enfants de la rue. Le cen-tre EMPIRE DES ENFANTS qui a ainsi ouvert ses portes en mai 2003 a pour objectif la prise en charge et la réinsertion des enfants vivant dans cette situa-tion de constante vulnérabilité.

Quelles sont les principales causes de ce mal ?

La mendicité... Des milliers d’enfants sont aujourd’hui victimes de traite par la men-

‘‘Empire des Enfants’’

Qui est Anta M’bow ?

Femme mûre de 59 ans, Madame Anta M’Bow a voué sa vie à l’ac-tion sociale durant presque trente ans. Arrivée en préretraite en 2002, il était hors de question pour elle de se tourner les pouces entre quatre murs en France, alors qu’il y a tant de choses à faire dans son pays d’origine, le Sénégal. Elle décida donc d’y retour-ner pour fonder, en 2003, L’Empire des enfants, qui était jadis un ancien cinéma portant le nom de « Empire ». Portrait d’une guerrière avec l’amour comme seule arme.

Comment est née cette association ?

L’empire des enfants est né de la volonté de deux femmes, Ma-dame Valérie Schlumberger et moi même, qui fûmes frappées par la misère et la détresse des enfants peuplant les rues de Dakar. Je vivais en France depuis pratiquement 32 ans, et j’étais las de rester les bras croisés à ne rien faire. Alors j’ai décidé de retourner au Sénégal afin de m’occuper de ce phénomène de plus en plus grandissant. Valérie quant à elle vivait déjà à Dakar, alors c’est elle qui s’est occupée des finances en faisant en sorte qu’on puisse louer ce local, cet ancien cinéma délabré aux allures de poubelle. Nous y sommes depuis 12 ans. L’endroit était abandonné depuis 25 ans, nous nous sommes engagées à le reconstruire et la tâche n’a pas du tout été facile. Les travaux ont duré 2 ans et demi, faute de fonds.Anta M’Bow

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dicité, et ça se voit dans toutes les rues des grandes villes du Sénégal. Certains se servent de la religion comme prétexte, mais ce n’est pas du tout ce que pré-conise l’Islam. Le problème se trouve ailleurs.La dislocation de la cellule familiale... Les change-ments sociaux, accentués par la pauvreté, provoquent la séparation de familles entières et nombreuses.A cela s’ajoute aussi l’exode rural. En effet, ces 20 ans dernières années, la crise dans le monde rural, liée au déficit pluviométrique, a accentué l’exode ru-ral vers les zones urbaines. Les pays limitrophes eux aussi ont une grande part de responsabilité dans tout ça car il existe aujourd’hui des filières de traite bien organisées qui recrutent des enfants depuis les pays limitrophes pour les acheminer à DAKAR où ils sont exploités par la mendicité.

Tous ces enfants passent leur temps dans la rue où ils mendient le plus souvent pour le compte d’une personne adulte, ils n’ont pas accès à une hygiène descente et encore moins aux soins médicaux appro-priés, ils subissent la faim, les sévices corporels, les maladies, et sont on ne peut plus vulnérables face aux abus sexuels, à la violence urbaine, et à la drogue.

Ces enfants partagent-ils des secrets avec vous ? Se comportent-ils vraiment comme si vous étiez leur mère ? Et vous comme si ils étaient vos enfants ?

Déjà comme je vous l’ai expliqué, nous n’avons pas le droit d’accueillir ces enfants sans prendre le temps de les éduquer, voir les rééduquer, et les remettre sur les rails. Nous les traitons ici comme des enfants nor-

maux, nous essayons de recréer un cadre familial et de mettre à leur disposition tout ce dont ils ont besoin. Si nous ne sommes pas capa-

bles de faire cela, alors ce n’est pas la peine de créer un tel centre. Nous les accueillons quelque soit leur problème. Nous avons par exemple des enfants qui vont à l’école, d’autres qui font multimédia, et qui se retrouvent chez nous parce qu’ils fuyaient la vio-lence et les mauvais traitements dont ils étaient l’ob-jet. Nous sommes leur second foyer, et ce n’est pas à coups de bâtons que nous comptons les redresser ou les éduquer. C’est comme si nous éduquions nos pro-pres enfants, je me comporte de la même façon avec eux. Donc pas de secrets entre nous, juste de l’amour et beaucoup d’affection.

Pouvez-vous nous parler un peu du type d’ac-tivités que vous proposez à ces enfants ?

Nous avons différentes activités dans différents vo-lets. Par exemple le volet « Accueil » comprend le logement, la restauration, les soins médicaux, l’ha-billement et les divertissements, le volet « Scolaire » comporte des ateliers d’alphabétisation, d’initiation au multimédia, et de réinsertion scolaire dans des établissements publics ou privés. Nous avons aussi un volet « Sport » où ils font du taekwondo, du tennis de table, du football et du basketball, un volet « Arts » avec des ateliers de musique, d’art plastique, de théâ-tre, de cirque, d’artisanat et de récupération.

Avez-vous des partenaires qui vous aident dans votre tâche ?

Oui nous avons un réseau de partenaires, à l’instar du SAMU MUNICIPAL par exemple, avec qui nous travaillons en collaboration. Des centres d’orientation nous épaulent aussi, parce que ce n’est pas tout à fait

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le profil de l’Empire, il y a des secteurs qui ne relèvent pas ou plus de nos compétences.

L’Etat s’implique-t-il dans ce combat ?

NON, et la question est vite réglée (rires). Depuis 9 ans nous n’avons jamais reçu aucune aide de l’Etat.

Dans ce cas qu’attendez-vous des populations ?

Je n’ai pas très envie de donner à cette affaire un as-pect politique, mais comme je le disais plus haut l’état ne s’implique pas du tout. Vu que ce problème est d’ordre de santé publique, les ministères devraient s’impliquer activement. Comment expliquez-vous le fait que l’on ne reçoive même pas de riz provenant de l’Etat ? Nous ne devrions pas avoir de souci concer-nant la nutrition de ces enfants, vu que les forces de l’ordre elles mêmes nous amènent parfois des en-fants... Les forces de l’ordre, un corps étatique... Et le pire dans tout ça c’est que nous n’avons pas d’agré-ment, dans les normes nous ne devrions même pas garder ces enfants sous notre toit mais nous avons décidé de le faire. Nous recevons des enfants de la RTS, la police, des pompiers, ou encore de quelques autorités locales, et si toute fois il s’avérait que nous rencontrions un problème avec ces enfants, ce ne sont pas ces structures qui en feront les frais, mais moi, Mme M’Bow !! Il y a même des politiciens qui viennent nous voir quand ils ont besoin de visibilité, et de battre campane. Figurez-vous que nous ne rece-vons rien même à l’occasion des fêtes de Tabaski, si ce n’est de la part de personnes de bonne volonté ou de parrains et marraines de l’association.

Et d’où viennent ces enfants la plupart du temps ?

Nous recevons des enfants d’un peu partout, de la sous-région du Sénégal, du Mali, de la Gambie, de Guinée.

Pour vous dire que nous ne recevons pas que des en-fants du pays uniquement, et parfois les conditions qui les ont amenées à nous sont abominables. Une fois nous avons reçu un enfant qui avait été tabassé jusqu’à en perdre l’usage de son œil... Un cas déplo-rable.

Et comment cette situation pourrait-elle re-venir à la normale ?

C’est justement à ce moment là que les jeunes inter-viennent. Nous avons espoir que cette jeunesse am-bitieuse sera là pour dire non à tout cela, nous avons espoir qu’elle saura changer ce système égoïste qui ne pense qu’à lui. Sans oublier l’aide des parents, qui ont une grande part de responsabilité là dedans parce que ces enfants n’ont pas demandé à venir au monde. Alors pourquoi rejeter la faute sur eux ? Pourquoi confier ses enfants à une personne qui n’arrive pas à subvenir à ses propres besoins ? Pourquoi confier ses enfants à une personne qui les enverra mendier dans la rue le lendemain, uniquement pour s’enri-chir ? A un moment trop c’est trop ! Ces enfants, une fois livrés à eux-mêmes, créent leurs propres réseaux d’alcool, de délinquance, de drogue, ce qui est inac-ceptable. Logiquement ces enfants que nous recevons devraient retourner en famille une fois notre tâche accomplie, et devraient aussi bénéficier d’un suivi, de soins appropriés, etc.

Avez-vous quelque chose à rajouter conclure ?

Juste que nous devons êtres conscients des problè-mes dans la rue, et non de la rue. Il faut que l’Etat s’intéresse d’avantage à ce que nous faisons ; nous ne faisons ni un trafic d’enfants, ni de la maltraitance, mais un devoir noble qui devrait concerner tout le monde. Alors il se doit, en retour, de ne nous appuyer sur ce que nous faisons.

I ls sont jetés,

rejetés ou bat-

tus. I ls n’ont

plus de famille,

plus de protec-

tion, laissés à

eux-memes. . .

L’empre des en-

fants les accueil le,

leur fourni non

seulement un toit

mais aussi une Vie.

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La Femme dans toute sa splendeur

Ladies , Ladies, Ladies

L ’évènement de la semaine est sans conteste la Journée Internationale de la Femme de ce jeudi 8 mars 2012. Et si aujourd’hui les femmes sont à l’honneur sur Was-

sup Mag’ comme un peu partout d’ailleurs, c’est surtout pour lutter contre les clichés, promouvoir la mixité et dévoiler leur beauté.

La Femme TraditionnelleElle représente cette femme modeste et respectueuse envers les hommes adoptant la plupart du temps une démarche normale et discrète. Elle s’occupe grandement de ses enfants et met l’accent sur leur alimentation, car sa famille passe avant tout. Elle est très économe, ne dépense pas beaucoup d’argent en maquillage et produits de beauté, et est aussi nourrissante et aimante.

La Femme Classique

Elle étudie dans les domaines qui l’intéressent vraiment. Elle n’écoute pas les gens qui lui tiennent tête ou lui di-sent ce qu’elle doit faire en tant que femme. Elle est très cultivée et tient généralement tête aux hommes, et ne se contente pas uniquement de dévorer des magazines dits féminins, ou encore de se goinfrer d’émissions de téléréalité. Une vraie femme est férue d’actualité. Elle développe d’autres intérêts que le maquillage, le maga-sinage, la cuisine, la mode et les enfants. L’économie et la politique sont aussi des sujets importants qui méritent que tout le monde s’y impli-que. Elle n’a pas peur d’être superficielle et capricieu-se à l’occasion, et doit assumer tous les côtés de sa personnalité sans s’excuser d’être elle-même.

Le Femme Actuelle

La femme actuelle est: belle, réceptive, aimante, épouse, mère et, en même temps, égale à l’homme sur le plan professionnel ! Le défi d’aujourd’hui est donc pour la femme d’être féminine tout en alliant des qualités masculines. La femme évolue et tend à devenir comme l’homme : elle s’habille en jean, elle peut être dure, elle est ambitieuse, et elle est souvent pressée.

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I ls sont jeunes, talentueux, ont un style unique et envoûtant influencé par

le jazz, le rock, et par les rythmes africains. Ils sont tous issus de la même

famille et connaissent un succès de plus en plus grandissant... Ce sont les

Takeifa. Grâce à leurs textes profonds et originaux, ils savent mieux que quicon-

que comment transporter le public jusqu’aux racines de l’Afrique et par la même

occasion leur faire découvrir ce qui se fait de mieux dans le reste du monde. La

femme étant à l’honneur en ce mois de Mars, nous sommes allés à la rencontre

de l’unique femme du groupe, la nommée Mamma Keita.

Jac et le TakeifaJac et le Takeifa

Bonjour. Nous ne vous présentons plus, tant votre groupe a fait parler de lui ces derniè-res années. Ce que nous aimerions savoir, c’est quand et comment est-ce que vous avez commencé la musique ?

Personnellement, j’ai commencé la musique à l’âge de 15 ans, car j’ai été très tôt influencée par Jac Kéi-ta, mon frère. C’était le premier de notre famille à faire de la musique. Une dizaine d’années plus tard un autre de mes frères l’a rejoint, et je suis venu par la suite les appuyer en faisant seulement les chœurs. De plus je venais juste de commencer à jouer de la guitare, et je n’avais pas encore un bon niveau alors il était préférable d’attendre un peu avant de m’affi-cher comme guitariste au sein du groupe.

Quelle est votre genre musical ?

Je ne peux pas parler de MON genre musical, puis-que nous sommes un groupe. Mais je dirai que nous essayons de faire une musique très africaine, très sénégalaise, et qui s’ouvre au monde. Nous essayons de concilier tous les styles musicaux que nous avons découverts à l’intérieur et à l’extérieur du Sénégal,

comme au Mali et en Cote d’Ivoire. Quelques fois nous nous inspirons de ce que nous trouvons en dehors du continent comme ce fut le cas en Fran-ce et en Espagne.

Sur quels thèmes mettez vous le plus l’ac-cent ?

Nous mettons le plus l’accent sur des thèmes d’actualité et de la vie courante comme l’immi-gration et la mendicité. Mais tous nos messa-ges sont surtout des messages de paix.

Combien de membres compte le grou-pe ?

Nous sommes cinq en tout, et nous faisons tous parti de la même famille; il y a Jac, le lead vocal qui joue de la guitare acousti-que, Cheikh Tidiane qui joue de la guita-re électrique, Ibrahima le batteur, Fal-lou le percussionniste et second vocal (il fait aussi du rap), et enfin moi, à la guitare basse et au vocal.

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Concernant la production, je dirai que nous nous autoproduisons, parce que pour notre premier al-bum nous avions tout fait avec nos propres moyens. Mais grâce à Dieu, pour notre second album (qui sortira bientôt d’ailleurs), nous avons travaillé avec beaucoup de partenaires comme Sup’ info, la coo-pération française, l’ambassade d’Espagne, Orange, Africable, la RTS…

Faites-vous face à beaucoup d’obstacles en tant qu’artistes ?

Des difficultés il y en a toujours, mais c’était pire en-core lors de nos débuts, lorsque nous voulions jouer dans des restaurants par exemple, et qu’on leur di-sait que nous faisions un genre musical diffèrent du mbalax. Figurez vous qu’ils nous prenaient littéra-lement pour des dingues! L’art au Sénégal a plus un aspect commercial que culturel, les producteurs sont beaucoup plus intéressés par le mbalax ou le hip hop. En dehors de ça vous êtes sans ignorer que rien n’est facile, mais on essaie de gérer comme on peut.

Vous avez fait allusion à votre second al-bum tout à l’heure. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Le titre de l’album c’est “Get free”, et comme le nom l’indique il parle de liberté, liberté d’expression, li-berté d’agir avec une conscience tranquille. L’opi-nion extérieure a beaucoup d’influence sur nos déci-sions et notre manière de penser, ce qui n’est pas du tout normal. Nous voulons par le biais de cet album appeler les gens à être plus libres dans leur tête et à

savoir penser d’eux mêmes.

A présent parlons un peu plus de vous. Com-ment vivez-vous le fait que vous soyez la seule femme du groupe ?

(Rires). Ils sont avant tout mes frères, alors il n’y a aucun problème. Cette question revient souvent d’ailleurs, et c’est dans les moments difficiles que je me rends compte de toute la chance que j’ai. Ça me rappelle la fois où nous étions coincés en plein mi-lieu de la forêt malienne, et qu’on se retrouvait obli-gés de passer la nuit dehors alors qu’il faisait très froid. De plus il ne restait plus qu’une seule place à l’abri, et figurez vous que mes frères m’ont gen-timent laissé l’occuper. Peut-être que si j’avais été avec d’autres personnes je n’aurai pas eu droit au même traitement de faveur, mais vu que j’étais avec mes frères je n’ai eu aucun problème.

Et n’avez-vous pas trop de difficultés pour y organiser des concerts ?

A la place de concerts nous préférons plutôt organiser des festivals, et je dirais même que c’est l’une des cho-ses qui marche assez bien ici. Ce sont les concerts qui permettent aux musiciens de faire connaître leur mu-sique et de vendre leurs albums. Mais de nos jours les gens préfèrent télécharger de la musique sur Internet. C’est illégal, certes, mais gratuit. Alors la parade c’est d’organiser des festivals, et nous ce qu’on préfère c’est jouer en live devant un public, partager notre passion avec lui et sentir qu’il apprécie notre musique.

Comment ça se passe côté production ? Arri-vez-vous à vivre de votre musique ?

A l’instant où je vous parle je ne suis pas malade, et je ne manque de rien. Nous ne vivons que de notre art parce que c’est tout ce que nous avons, et

c’est ce que nous faisons de mieux.

Arrivez-vous à vous produire hors du Sénégal ?

Oui nous y arrivons, depuis 2009 nous avons fait pres-que tous les festivals d’Espagne, participé à des festi-vals dans les Iles Canaries, à Las palmas, et aussi en France, plus particulièrement à Nantes. Ce dernier vi-sait à lutter contre la discrimination.

Alors on peut dire que votre musique se vend assez bien à l’extérieur ?

Oui, et c’est en partie grâce à notre succès à l’étran-ger qu’on nous respecte ici aujou rd’hui. Vous savez au Sénégal il faut parfois que vous soyez reconnus et respectés à l’extérieur pour qu’on s’intéresse un peu à vous...

Est-ce que vous avez un grand public au Sénégal ?

Je ne parlerai pas de grand public, mais de public qui s’agrandit. Au fur et à mesure que l’on avance nous nous faisons de plus en plus connaître, et ça même dans les coins les plus reculés. Il y a des personnes qui nous ont découvert sur petit écran il n’y a pas très longtemps mais qui sont déjà de grands fans du grou-pe Takeifa.

« Lorsque nous partageons un métier noble comme la musique,

la meilleure des choses est de collaborer entre nous. »

«Que les femmes donnent une bonne image d’elles, c’est à à elles de montrer qu’elles sont des personnes fortes et respectables. »

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Quelles relations entretenez-vous avec les autres artistes ?

Des relations très positives et je crois que c’est tout à fait normal parce que lorsque nous partageons un métier noble comme la musique, la meilleure des choses est de collaborer entre nous. Je ne voudrais pas citer de noms mais je dirais tout de même que nous entretenons de bonnes relations avec les Daa-ra j family, Salif Keita, Alpha Blondy etc...

Avez-vous eu à travailler avec d’autres ar-tistes ?

Oui, nous avons eu à appeler certains artistes com-me Gaston, Da brains, Queen biz, Jojo et plein d’autres artistes. Nous avons même fait appel à un lutteur qui se nomme Ama Baldé, pour la promo-tion d’un single prônant la paix au Sénégal. Nous envisageons aussi de faire d’autres featurings, mais si vous voulez en savoir plus il vous faudra acheter l’album à sa sortie! (rires).

Le 8 mars dernier nous avons fêté la jour-née internationale de la femme,Comment voyez-vous la femme dans le milieu artisti-que sénégalais ?

On colle souvent une mauvaise étiquette aux fem-mes artistes. Au Sénégal c’est difficile pour nous de susciter un intérêt positif, mais on sent de plus en plus que la mentalité des gens est en train de chan-ger, et elle va changer. Il faudrait aussi Que les fem-mes donnent une bonne image d’elles, c’est à à elles de montrer qu’elles sont des personnes fortes et res-pectables.

Qu’est ce que vous aimeriez dire à la femme sénégalaise? Que souhaiteriez-vous voir changer en elle ?

J’aimerai les appeler à renoncer à certaines futilités, d’être elles mêmes, de croire en elles, et d’être beau-coup plus ambitieuses qu’elles ne le sont déjà.

Et que pouvez-vous dire à certains admira-teurs du groupe Takeifa, et plus particuliè-rement à vos admirateurs à vous, maman Keita ?

Keep it real ! Merci ne suffirait même pas … tout ce que l’on souhaite c’est de ne jamais les décevoir et de toujours faire une musique qu’ils aiment, car c’est cela notre plus grande fierté.

N’avez-vous jamais fait partie d’un autre groupe à part les Takeifa? Et comment votre passion pour la musique était perçue par vo-tre famille ?

Mes parents étaient les premiers à m’encourager, surtout mon père. C’est même lui qui m’a suggéré de jouer de la guitare basse. Et pour les autres, ils ont toujours su m’encourager, ils m’ont beaucoup appuyé dans mes débuts parce que c’était un rêve d’enfance pour moi. Ils ne sont pas surpris que je fasse carrière dedans maintenant, et à chaque fois que je vois mes amis d’enfance ils sont contents que j’évolue dans ce domaine parce que j’ai toujours aimé ça.

Je crois savoir que vous avez fait des études à l’Université Cheikh Anta Diop. La musique ne vous empêchait t-elle pas de suivre normale-ment votre cursus ?

Lorsque j’ai commencé la musique j’étais en classe de seconde. Ce n’était pas trop difficile puisque j’étais au stade d’apprentissage, même si il est vrai que ça me prenait beaucoup de mon temps. Mais à l’université ça a commencé à être difficile de joindre les deux bouts. Je devais suivre mes cours, allé faire des répétitions, ou allé jouer et rentrer préparer mes devoirs. Quand on a commencé à voyager, je n’avais plus du tout le temps d’aller à l’université, alors j’ai décidé de suspen-dre mes cours… Je ne les ai pas arrêtés, mais suspen-dus (rires).

Vous nous aviez dit avoir commencé par faire les chœurs dans le groupe. Le faites-vous tou-jours ?

Pour l’instant non, je me suis beaucoup plus focalisée sur la guitare afin de me perfectionner. Mais si tout va bien je reprendrai à chanter, en tous cas c’est ce que j’espère.

Comment voyez-vous la musique sénégalaise ?

Je dirais que c’est un patrimoine très riche que nous devons sauvegarder. Mais j’aurais préféré que nous, artistes l’exploitions de la manière la plus honnête et la moins commerciale possible. La politique artistique ici est devenue plus commerciale que culturelle je trouve. Il y a beaucoup d’artistes qui font de grandes choses sans que personne ne les remarque, préférant se foca-liser plutôt sur quelqu’un qui se contente de faire du mbalax. J’en profite pour lancer un appel aux acteurs et producteurs, en leur demandant d’avoir un esprit plus ouvert par rapport à cela, parce que c’est ce qui peut faire avancer les choses.

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Tu sais...j’ai entendu

dire que 90%des accidentsde voiture

....seproduisentà moins de

dix Kilomètresde chez toi

Oh c’estterrible !!!Il fautfaire

quelquechose...

J’ai trouvé !!Il faut

simplementdéménager.

I believei can fly

sara et zeina La solution...

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Blagues & Proverbes

C omme à l’accoutumée, l’espace humour de votre magazine est couvert par Xaxataay Show... «LEEBONE», une des plus grandes pages communautai-res Facebook, qui se chargera de vous faire faire le plein de bonne humeur.

C’est là où se recontrent les soldats du coeur, ceux qui veulent partager leur joie de vivre et leur bonheur. Alors chers wassupiens, prêts pour un fou rire ?

O.M.V.SLe maitre demande à Modou qui n’a jamais levé la main que signifie l’O.M.V.S ?Alors l’étourdi tout heureux lui répond:- Omar Manè Visite le Sénégal ! » !! :D

2+2 = ?!?Un vieux en allant au champ passa par la fenêtre d’une école primaire. Il entend le maitre poser la question sui-vante: 2+2 égale combien ?L’éléve répondit: 6Le vieux fut choqué par la reponse et dit:- Thiey ce LAYE WADE là, il a tout augmenté... en notre temps déh 2+2 = 4 maintenant c’est arrivé jusqu’à 6 ! hmff...!

Le MarinUne mère dit à son garçon :- N’oublie pas que nous sommes sur terre pour tra-vailler.- Bon, alors moi, plus tard je serai marin !

C’est qui le Boss ? Wikipédia : «Moi je sais tout.»Facebook : «Moi je connais tout le monde.»Google : «Moi j’ai tout.»Internet : «Hey, parlez pas trop, sans moi vous n’etes rien.»Electricité : «Vos gueules !!!!»

MarOuane GianpaOlo El ShaRràwy

Amadou Samba SY

Agne Marseillais

Rakhou Rahmane BA

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InsoliteInsoliteLes Aventures d’une mouche

MagnusMuhr,unphotographevenudeSuèdemetdesmou-chesmortes en scènepour ensuite lesphotographier.Ellessontdisposéessurdesfeuillesdepapiersur lesquellessont

dessinésquelquesélémentsdedécor.

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«Dress Code:Kimono je vous en-prie»

Le TAEKWONDO à l’ordre du jour...

Définition et Présentation

Les arts martiaux sont définis comme des disciplines individuelles d’attaque et de défense d’origine japo-naise. Le développement de ces arts et leur assimilation du monde moderne en ont fait des sports de com-bat. Seulement, il est important de soulever que tous les arts martiaux ne sont pas des sports de combat, d’où l’utilité de lever l’équivoque qui existe entre ces deux concepts. Si la discipline en question se limite aux combats sur des tapis (encore appelés Tatamis), ce n’est plus un art martial à part entière; les arts martiaux se différencient des autres sports de combat par l’esprit et la philosophie qu’ils véhiculent. Le Taekwondo, qui est un art martial d’origine coréenne, n’a cessé de se développer pour devenir un sport moderne tout en gardant son aspect traditionnel.

En effet, le Taekwondo est un sport qui s’adresse à toutes les catégories de personnes à la vue de sa pratique qui offre des champs et une dynamique d’évolution propres à chacun. Il n’en demeure pas moins que la compétition sportive reste le premier vecteur médiatique de ce sport de contact spectaculaire. Cependant, l’évolution du Taekwondo sénégalais s’est faite aussi brillamment que celle du Taekwondo mondial. Neuf ans seulement après son ouverture au monde civil sénégalais, le Taekwondo se voit at-tribuer une fédération dans notre pays : la Fédération Sénégalaise de Taekwondo. Comme toute disci-pline vivante et qui évolue, le taekwondo sénégalais n’est pas exempt de difficultés pouvant limiter son développement. A cause de ce sport le Sénégal a tissé d’importantes relations sur le plan international, notamment avec la Chine et le Japon entre autre.

Le Taekwondo comprend:Les Ceintures :- Blanche - Jaune- Bleue - Rouge- Noire

Les Formes : les Poomses*, le Combat Libre, la Casse et les Techniques péciales

Letaekwondoestofficiellementcrééle11avril19

55parChoiHongHi,

aprèsunlongtravaildedéveloppementetd’unifi

cationdesdifférentes

écolesd’artsmartiauxcoréennes.C’estlefruitd’u

nelonguetradition

martiale.Maisd’autressourcesrapportentqueC

hoiHongHienestle

fondateuretprincipalpromoteurdanssaformeI

TFWTF(Internatio-

nalTaekwon-DoFederation)etquelaversionW

TF(WorldTaekwondo

Federation)aétépromueparMaitreUmWoonKyu.

F ini le Football! Suite à notre précédente intervention sur la CAN en Guinée Équatoriale et au Gabon, nous nous tourne-rons ce mois-ci vers une discipline assez particulière, les Arts

Martiaux, où nous ferons la connaissance d’une jeune étudiante pas-sionnée et pratiquant le Taekwondo.

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Le 08 Mars, journée quasiment sacrée où toute la gent féminine est à l’honneur, il est du devoir de tout un chacun de rendre hommage à celles sans qui les hommes ne seraient rien. Leur rendre hommage non seu-lement pour leur bravoure, mais pour leur franche implication dans la vie de tous les jours. Et en parlant d’implication, nous avons découvert un autre des nombreux talents cachés se trouvant au sein de notre éta-blissement et pratiquant cet art que nous connaissions “masculin” jusque lors, le Taekwondo.

Avez-vous déjà participé à des compétitions ?

Oui j’ai une fois fais les « poomses » et j’ai obtenu la 3ème place, la médaille de bronze. Mais je ne veux pas me limiter à ça, je rêve de compétir sur plan in-ternational, bien qu’associer ce sport aux études soit assez contraignant. J’essaie d’aménager mon emploi du temps du mieux que je peux.

Et ce sport n’est pas trop difficile pour vous ?

Pas du tout, au contraire! J’y vois même beaucoup d’avantages.

Pourquoi avoir choisi le taekwondo au détri-ment de la Gymnastique au sol, ou encore la marche ?

Je sais à quoi vous faites allusion (rires). Tout d’abord c’est une passion pour moi, quelque chose que j’ai tou-jours rêvé de faire, et que j’ai la chance de faire. Ensui-te lors des entraînements il y a une grande différence entre les garçons et nous, et cela depuis les échauffe-ments jusqu’au tapis. Je vous donne un exemple; pour les appuis faciaux, les garçons utilisent les poings et nous les paumes de la main. Il y a des mouvements que les filles évitent de faire, au risque de déforma-tions physiques ou d’accidents.

En cette journée du 08 Mars, quelle est votre opinion sur le rôle de la

Présentez-vous à nos lecteurs s’il vous plaît

Bonjour, je m’appelle Fatoumata Bintou Rassoul Diallo je suis étudiante à Sup’ Info où je fais une licence en In-formatique de Gestion.

Quels genres d’activités entretenez-vous en de-hors de l’école ?

Je suis également à l’ESP (École Supérieure polytechni-que), et je pratique le Taekwondo depuis plus de 2 ans maintenant.

Quels genres d’activités entretenez-vous en de-hors de l’école ?

Je suis ceinture bleue (Rires). Beaucoup de gens pensent que c’est une discipline exclusivement réservée aux hom-mes, ce qui est totalement faux. Beaucoup de femmes le pratiquent, et personnellement j’adore en faire. Ça me permet d’avoir « un esprit saint dans un corps saint ».

Une Championne à l’EcoleUne Championne à l’Ecole

femme dans la société ?

Déjà tous ces gens qui pensent que la femme n’est bonne qu’à rester à la maison pour faire la cuisine et s’occuper des enfants ont tort. Nous faisons par-tie de la vie de tous les jours. Les hommes sont plus forts que les femmes, certes, mais tout ce qu’ils peu-vent faire, nous pouvons le faire également. C’est d’ailleurs pour ça qu’on parle de parité. De plus en plus de femmes sont présentes dans des secteurs où on ne les attendait pas du tout, et bientôt elles se-ront à la tête de beaucoup plus de choses que ça.

Et avez-vous un mot sur la journée propre-ment dite ?

Tout simplement fière, trop contente de cette jour-née qui nous rend hommage, même si je me dis qu’on devrait fêter la journée de la femme tous les jours de l’an, c’est à dire 12 mois sur 12.

Une idée sur notre thème du mois « Soyons femmes » ?

Je dirais que c’est un slogan qui peut permettre à la femme de se remettre en question et de s’imposer dans la vie active. Son rôle ne se limite pas à gar-der la maison et assurer les tâches ménagères, elle peut exercer exactement les mêmes activités que les hommes.

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Un message pour les femmes ?

Je voudrais juste m’adresser aux mamans et leur demander d’encourager leurs filles à aller à l’école, cela constitue déjà un combat qu’on doit tous mener. Vous le savez bien, la femme est un des principaux élé-ments moteurs de la société; ce sont elles qui accouchent, ce sont elles les mariées, les mamans... en d’autres termes, nous devons savoir qui nous sommes, connaître les valeurs de la femme, et la place importante qu’elle occupe dans la société. Je dirais aussi aux femmes de se respecter et de prendre soin d’elles. Elles constituent la base de la société vu qu’elles éduquent les hommes de demain.

Wassup Mag’ vous remercie de votre disponibilité Fatima. Avez-vous une dernière chose à dire ?

Je dirais juste’’ soyons femme’’ ! Vive les femmes, je souhaite une très bonne fête à toutes les femmes et à tous les lecteurs. Je vous remercie aussi de m’avoir donné l’occasion de m’exprimer.Chapeau à vous WASSUP MAGAZINE.

Lexique:

Poomse : Terme utilisé dans les arts martiaux coréens et désignant une forme de travail conventionnelle, représentant un combat codifié et dirigé. Il s’exécute individuellement.

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Trucs et AstucesTrucs et AstucesMesdames, mesdemoiselles, depuis toute petite, qui ne s’est pas amusé à jouer ne

serait-ce qu’une fois avec une boite de maquillage, ce compagnon dont nous les

femmes sommes fières, et qui nous est cher ? Nous y sommes toutes passées (cer-

tains garçons aussi d’ailleurs), et en général, une fille cherche toujours à être la

plus attirante, plus belle que sa maman, plus belle que les stars féminines qu’elle

voit à la télévision et, enfin, être la fille la plus convoitée de tout son entourage.

Sa première arme prend très vite alors des allures de trousse de maquillage et,

entre elles, une vraie histoire d’amour commence.

. De 15 à 65ans, très peu de femmes se trouvent naturelle-ment belles. Pendant que certaines préfèrent mettre quel-ques traits de leur visage en valeur en rajoutant une fine couche de fond de teint, d’autres quant à elles optent pour une méthode extrême en bafouant les règles clés du ma-quillage pour littéralement se « peindre » le visage, passant ainsi du naturel à la véritable œuvre d’art.

Une trousse de maquillage doit impérativement contenir l’essentiel. Tout d’abord, une crème hydratante, primor-dial pour préparer la peau à recevoir le maquillage. Ensuite, un mascara volumateur ou allongeant, pour gainer les cils ; une poudre unificateur de teint. Pour la bouche, un gloss de couleur légère et passe-partout pour la faire briller, un crayon contour de lèvres pour la remplir ou alors un rouge à lèvres mat. Et puis pour celles qui souhaitent tout miser sur le regard, un crayon khôl noir ou brun, placé au ras des cils pour ouvrir le regard ou à l’intérieur de l’œil, pour l’adoucir. Enfin, un maquillage réussi requière des sourcils nickels et bien redessinés et pour cela rien ne vaut une pince à épiler, à utiliser régulièrement. Et pour finir un anticerne pour masquer les imperfections.

Quel est le contenu essentiel d’une trousse de maquillage ? Ishhh...TroussedeMaquillagerayonsX

Le maquillage ne doit pas camoufler mais révéler le visage de la femme. Les produits cosmétiques ont subi d’énormes améliora-tions au fil du temps mais les règles de base pour se maquiller restent les mêmes selon les teints.

Quel est le contenu essentiel d’une trousse de maquillage ?

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Le Teint :

Pour un Regard Magnétique :

Les Lèvres :

on commence le tout avec un fond de teint couvrant et amenant plus de luminosité, de radiance sur le visage. On applique et on étire vers l’ex-térieur pour avoir une uniformité et une transparence de peau. Puis, on booste le teint à l’aide d’un blush qui est légèrement comme un vieux rose mais intense qu’on va appliquer légèrement sur la pommette saillante comme une caresse de couleur. Etirer ver l’extérieur tout en remontant vers la tempe puis on redescend vers la pommette et ensuite on descend vers le menton.

Utiliser un phare à paupière de quatre couleurs (1, 2, 3,4), un eyeliner, un kho-leyeliner et un mascara. Avec le phare de quatre couleur plus c’est clair plus on va en mettre à l’inté-rieur et plus c’est intense plus on va les travailler à l’extérieur.

- En premier appliquer le phare1 sur toute la paupière pour ouvrir le re-gard.

- Puis le 2 sur la paupière immobile qui s’est fondu par rapport à la première application.

- Ensuite, le phare 3 à l’extérieur de l’œil c’est-à-dire sous les cils. - Et enfin le quatre sur le rat des cils (extrémité) pour retirer vers le coin externe.

Ces quatre couleurs ont fait une harmonie de couleur qui va d’un dégradé plus clair au plus foncé.Puis on souligne le regard avec un crayon noir à bout pointu pour éviter le débordement. Cependant, il est préférable d’utiliser un eyeliner qui est extrêmement précis pour ainsi intensifier le regard. Et enfin on applique un khôl eyeliner de préférence le Master Drama, un crayon avec une mine extrement crémeuse, à l’intérieure de l’œil du coin interne vers le coin externe.Et enfin on sublime le tout avec le mascara qui va gainer les cils, les recourber pour agrandir le regard.

Quelques conseils :

- Eviter de mélanger plusieurs produits cosmé-

tiques en même temps.

- Ne pas surcharger ni fatiguer le visage avec

n’importe quels produits.

- Nettoyer le visage avec une lotion déma-

quillante avant de se coucher.

- Laisser le visage se reposer et s’en occuper en

le nettoyant.

- Utiliser une à deux fois par semaine un mas-

que gommage.

***Ne pas oublier que trop de maquillage tue

le maquillage.

Deux étapes pour cette partie qui implique avec l’applicateur en mousse, et le baume hydratant. On travaillera avec un ambou coloriel avec pigment et un deuxième ambou avec baume hydratant.Tout d’abord on applique la couleur en suivant l’ourlé des lévres supé-rieur comme inférieur à l’aide de l’applicateur couleur qui vous convient pour animer le maquillage pour mettre le point le plus coloriel et intense au niveau des lèvres par rapport au maquillage. On peut mettre deux à trois touches de couleur selon le niveau d’intensité de la couleur qu’on a envie d’avoir.Puis on applique le baume hydratant qui apporte confort et hydrations. L’étaler sur toutes les lèvres pour éviter les sensations d’étirement. Cela amène aussi une légère brillance. Ainsi on a les lèvres qu’il faut.

Page 38: Soyons Femmes

GamingGamingN ous revoilà face à la colossale énigme du RPG japonais (role playing game, « jeu

de rôle »). Certains diraient face au cadavre, et on pourrait les suivre, à condition

de préciser que ce corps mort n’a jamais cessé de bouger et que si une certaine

idée, une certaine tradition, une certaine culture du jeu de rôle nippon sont en train de

s’éteindre, cela n’interdit pas aux derniers rejetons en date de cette lignée d’en être de

magnifiques représentants.

Après Xenoblade Chronicles l’été dernier, The Last Story est de ceux-là. Naturellement, est-on tenté d’ajouter, puisque son grand architecte s’appelle Hironobu Sakaguchi (Attention si

vous ne le connaissez pas, vous ne pouvez pas comprendre !!)C’est sans doute le patronyme le plus emblématique dans ce secteur depuis que, en 1987, Sakaguchi associait son nom au premier épisode d’un jeu qui allait incarner le genre tout entier : Final Fantasy. Vingt-cinq ans plus tard, il réitère l’exploit de proposer un jeu de rôle japonais qui est de nouveau résolument moderne, provocant et exacerbé. Un jeu qui compose avec les canons d’un genre que Hironobu Sakaguchi a lui-même contribué à faire émerger, mais qui les malmène aussi, voire les abandonne à chaque fois que c’est néces-saire. C’est le premier jeu depuis Final Fantasy V dont Hironobu Sakaguchi occupe le rôle de réalisateur. Lors de sa sortie, le jeu était disponible en édition limité dans un pack comprenant un boitier métallique, un CD re-prenant les musiques du jeu et un livret d’illustrations.L’aventure se déroule sur l’île de Lazulis, dirigée par le comte Arganan. Sa position géographique en fait un point stratégique au sein de l’empire, au point que toutes les richesses du royaume y sont conservées. Mais une menace se profile sur Lazulis, au large des terres qui ceinturent l’île, des ombres se regroupent en masse...

The Last Story, est un jeu vidéo de rôle et édité par Nintendo pour la Wii. Il est sorti le 27 janvier 2011 au Japon, et est disponible depuis le 24 février 2012 en Europe.

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Gemeaux

De fructueuses opportunités se présentent. Plus que jamais, il importe de vous mon-

trer sensible à toute proposition alléchante, quitte à prendre des risques. De belles journées vous atten-dent pour peu que vous sachiez saisir au vol les offres qu’on vous fait. Restez à l’écoute de votre entourage. Osez aller de l’avant ! Il serait dommage de compro-mettre de si beaux projets en hésitant au delà du rai-sonnable.

Cancer

La diplomatie dont vous ferez preuve devrait réparer les pots cassés et lever les quipro-

quos. Vous clarifiez vos relations, avec tact et savoir-vivre. Vous éviterez ainsi de laisser le doute planer quant à vos intentions réelles. Si la situation s’avère confuse, vous ferez tout pour éclaircir les points les plus litigieux. Votre souplesse fait merveille.

Bélier

Ces journées se prêtent aux rencontres et tractations en tout genre. Il se pourrait

qu’une entrevue vous ouvre des horizons insoup-çonnés. Ouvrez l’oeil: restez à l’affût et ne manquez pour rien au monde cet entretien, le tête-à-tête qui vous donnera des perspectives neuves. Ne tentez pas d’agir en solitaire: vos démarches seront d’autant plus efficaces que vous saurez gagner l’estime et le soutien de vos proches.

Taureau

Vous attendez patiemment votre heure : dans quelques temps, vous passerez à l’ac-

tion, à la phase d’exécution... Mais il vous faut vous préparer et mûrir vos plans. Vous pourriez pren-dre vos distances, déléguer vos pouvoirs, confier à d’autres le soin d’en finir avec les pressions environ-nantes. Les démarches les plus délicates doivent être faites au bon moment... Ne cherchez pas à forcer les événements. Mieux vaut réfléchir et temporiser.

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Sagittaire

Vous agirez avec beaucoup de tact, sachant intervenir en coulisses sans dévoiler toutes

vos ressources. La situation d’ailleurs le réclame. Il serait sage de contrôler vos faits et gestes ! manoeu-vrez avec flegme et lucidité, en dépistant les pièges qu’on vous tend. Si vos plans sont précis, n’en dites

rien. Mieux vaut garder une arme efficace : l’effet de surprise. Et attendre votre heure.

Lion

Vous saurez vous remettre en question et opter pour des attitudes plus adaptées

au contexte ambiant. Une souplesse qu’on ne vous connaissait pas vous permet d’ouvrir des perspecti-ves encore insoupçonnées. Votre entourage se mon-tre sensible à vos efforts de conciliation et vous crédi-te d’une confiance qui s’était quelque peu estompée. Voici un temps pour réparer les pots cassés et, au delà, changer durablement vos attitudes et votre fu-sil d’épaule..

Vierge

Excellentes journées en perspective : parce que vous conjuguez réalisme et aspirations,

certains rêves peuvent à présent se concrétiser. Vous donnerez le meilleur de vous même, alliant un ju-gement sûr à une volonté farouche d’évoluer. C’est l’heure de dire qui vous êtes vraiment et de révéler vos atouts les plus cachés. Vous surprendrez agréa-blement votre entourage, faisant taire ceux qui ne vous accordaient qu’une confiance limitée.

Balance

II semble difficile de vous faire changer d’avis. On peut même parier sur votre entê-

tement à poursuivre contre tous une voie sans issue ! La persévérance est une indéniable qualité. Mais l’acharnement dont vous faites preuve n’est sans doute pas - ou plus - tout à fait justifié... N’hésitez pas à faire le point, à reconsidérer vos objectifs : les temps sont mouvants. Il serait dommage de vous laisser entraîner dans un tourbillon qui mène Dieu sait où.

Scorpion

Votre entourage pourrait être surpris d’une attitude ferme et de vos prises de position

sans équivoque. Après les compromis viennent les explications tranchantes. Vous jetez un pavé dans la mare, révélant ce que certains craignaient que vous disiez. Une situation nouvelle résulte de vos aveux... Vous ne tiendrez aucun compte de la susceptibilité des uns et des autres, préférant dire toute la vérité. Gare cependant aux propos choquants !

Capricorne

Voici une période de combativité et d’éner-gie. Vous vous dépenserez sans compter

pour franchir vos limites et saurez relever les défis présents. Cela n’ira sans doute pas sans friction : des accrochages sont à redouter, même si leurs consé-quences paraissent limitées dans le temps. Vous ne laisserez en revanche rien ni personne aller à l’en-contre de vos décisions. Il y a quelque chose d’héroï-que dans vos attitudes du moment.

VerseauAu Diable la politique de l’autruche ! Vous aurez le courage et l’envie de tout dire, quit-

te à devoir heurter les uns et choquer les autres. Vous ne vous laisserez faire pour rien au monde ! Gare à qui tente de contrarier vos plans, car vous savez où vous voulez aller. Vous défendrez vos intérêts avec véhémence, même s’il vous faut pour cela froisser la susceptibilité de certains. Des journées chaudes en perspective !

PoissonLe cours tranquille de votre existence pour-rait être dérangé par quelques confronta-

tions et débats d’idées. Ni vous ni vos contradicteurs ne semblent disposés à céder ! Aussi, vous avez le sentiments d’être dans une impasse, cherchant vai-nement la solution de compromis recevable par tous et toutes. Un dénouement positif pourrait venir d’un tiers, une personne avisée déjouant les tensions am-biantes et réconciliant les partis opposés.

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