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Vivre en Périgord L E M AGAZINE DU C ONSEIL G ÉNÉRAL DE LA D ORDOGNE n°25 - Mai 2010 page 10 DÉVELOPPER LE P ÉRIGORD La déviation de Sarlat ouverte pour l’été page 20 P ÉRIGORD SOLIDAIRE Coopération et solidarité décentralisée page 26 AU R YTHME DU P ÉRIGORD Les expos de l’été www.cg24.fr Dordogne , département pleine nature

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Vivre en PérigordL E M A G A Z I N E D U C O N S E I L G É N É R A L D E L A D O R D O G N E n°25 - Mai 2010

page 10DÉVELOPPER LE PÉRIGORD

La déviation de Sarlat ouverte pour l’été

page 20PÉRIGORD SOLIDAIRE

Coopération et solidaritédécentralisée

page 26AU RYTHME DU PÉRIGORD

Les expos de l’été

www.cg24.fr

Dordogne, département pleine nature

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Le centre d’accueil de la préhistoire

ouvre ses portes en juilletaux Eyzies-de-Tayac

Réalisation du Pôle International de la Préhistoire (PIP)dont le Département, la Région et l’Etat sont partenaires,le centre d’accueil de la préhistoire a pour ambitiond’en donner une vision attractive, globale et renouvelée.Conçu pour tous les publics, c’est à la fois un centred’éducation du patrimoine et un centre de culture :accueil et information touristique, espace pédagogiqueet d’initiation à l’archéologie, lieu de lecture et d’étude,événements culturels ou scientifiques, etc.

www.pole-prehistoire.com

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ÉDITORIAL

SOMMAIRE

ACTUALITÉS EN PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.4

DÉVELOPPER LE PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.8n Logement social : le Département s’engage . .p.8n La déviation de Sarlat ouverte pour l’été . . . .p.10

DOSSIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.11n Dordogne pleine nature,

c’est maintenant !

LE PÉRIGORD EN PRATIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.19n Dordogne, terre de randonnées

et de loisirs nature

LE PÉRIGORD SOLIDAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.20n Coopération

et solidarité internationale : ce que fait le Département . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.20

PLANÈTE PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.22n Au pays du Tri-cycle enchanté . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.22n Veiller à la qualité de l’eau,

c’est l’affaire de tous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.23n Campings et environnement :

une solution propre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.23

EXPRESSION EN PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . .p.24n Groupes politiques

du Conseil général

AU RYTHME DU PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.25n Ferme du Parcot,

une mise en valeur complète . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.25n Eté en Périgord :

4 expositionsde photographies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.26

« Sarlat libérée !Les embouteillages à répétition sont chaque été vécus comme de véritables calvairespar les automobilistes qui cherchent à traverser la capitale du Périgord Noir. Dansquelques semaines, l’ouverture de la première tranche de la déviation de Sarlatpermettra de classer ces engorgements récurrents au rang des mauvais souvenirs. Etécomme hiver, Sarlat sera désormais libérée de toute paralysie, retrouvant une respirationplus adaptée à la mise en valeur de ses joyaux... et au bien-être de ses habitants !

Logement : un enjeu majeurEn Dordogne, le Conseil général a fait le choix, il y a quatre ans, de prendre en mainla compétence logement. Depuis, ce sont plus de 1600 logements qui ont été créésou restaurés. Non seulement cette politique volontariste permet de répondre au mieuxà la demande de logement social, mais elle a aussi localement un impact significatif,en temps de crise, sur l’activité du secteur du BTP.

Solidarité sans frontièresCe numéro fait le point sur les actions, trop méconnues, menées par le Conseil généralen matière de coopération décentralisée et de solidarité internationale. Notre Dépar-tement s’implique en Europe, en Afrique, au Chili, à Haïti, bientôt en Ouzbékistan,en soutenant des actions associatives et humanitaires, en élaborant des partenariatséconomiques et administratifs avec des collectivités étrangères et en facilitant desprojets d’échanges économiques et culturels. Avec à la clé un enrichissement partagéet un rayonnement accru pour la Dordogne.

Le bonheur à portée de… jambes“Jamais je n'ai aussi bien pensé, n'ai autant vécu, n'ai aussi bien été moi-même quedans les longs voyages que j'ai fait seul à pied”. Si, comme l’écrivait ThéodoreMonod, la randonnée est propice à l’introspection et au bien-être, tant physique quemoral, elle est aussi, sans doute, le meilleur moyen de découvrir les richesses d’unterritoire. Sillonner les nombreux sentiers balisés du Périgord, c’est en effet prendrele temps de s’imprégner des paysages et des odeurs, de découvrir le « petit » patrimoine,la faune et la flore, de multiplier les rencontres humaines… Quelle meilleure saisonpour cela que le printemps ? »

BERNARD CAZEAUPrésident du Conseil généralSénateur de la Dordogne

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Le Printempsdes Bastides

Cette 9e édition du « Printemps des Bas-tides » consolide sa thématique des ren-

contres interculturelles en s’ouvrant plus lar-gement sur les différentes cultures en lien ounon avec l’histoire du Pays des Bastides, eten associant étroitement les populations d’ori-gine étrangère présentes sur ce territoire.Basée sur des échanges culturels au traversde multiples animations, cette manifestationa pour objectif la valorisation de la culture,de l’art et du savoir-vivre des différentespopulations.Pour cela, un programme a été élaboré enconcertation avec les acteurs locaux favo-risant les échanges autour de nombreuxtemps forts (spectacles, danses, musique,cinéma, littérature, expositions, théâtre, patri-moine …).

Ces rencontres inter-culturelles ont débutéle 7 avril et se finirontle 27 juin. Au total, ce sont 8 cantons, 12 com-munes d’accueil,30 associationset plus de 300personnes (pro-fessionnels, béné-voles et élus) quise mobilisent surcette programma-tion du Printempsdes Bastides. n

Possibilité de consulter le programme du Printemps

des Bastides surwww.cg24.fr.

Renseignements : 05 53 06 83 29

ACTUALITÉ EN PÉRIGORD

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Le CODERPA en assemblée généraleLe Comité départemental des retraités et despersonnes âgées (CODERPA) de la Dordognea tenu récemment son assemblée générale enprésence de son Président Jean Chagneau,Conseiller général de Bergerac 2 et de JeanGaniayre, conseiller général de Brantôme.Cette assemblée a permis aux membres repré-sentant les retraités et les personnes âgées dela Dordogne de tirer un bilan des activitéspassées et de lancer de nouveaux projetsautour notamment de la mise en œuvre desactions du schéma gérontologique départe-mental qui aura en mai sa première annéed’existence.

L’entreprise Dordogne Logistique

à Champagnac-de-Bélair s’agrandit

Le 12 avril dernier, les nouveaux locaux de la société de stockage

de produits agroalimentaires Dordogne Logistique ont été inaugurés

(notre photo). Dordogne Logistique a été reprise en avril 2009 par Champador,

spécialiste français du « prêt à garnir » (pâtes feuilletées, pâtes à

chou, tartes, génoises, babas…)

Les repreneurs ont alors procédé à une extension des bâtiments et la

superficie totale est passée de 7000 m² à 11 200 m².

Avec une vingtaine de salariés, l’entreprise stocke des marchandises

pour CHAMPADOR (50% du chiffre d’affaires) mais aussi pour LU,

LESIEUR, CAMPBELL.

Désormais, Dordogne Logistique est la première entreprise de stockage

et de service de l’agroalimentaire en Dordogne. n

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Ça va glisser pour le Babyski Tour Dordogne Périgord !

Organisée par le comitédépartemental de Ski nau-

tique, la 3e édition du BabyskiTour se déroulera à partir du 30mai et tous les week-ends de juin.10 plans d’eau du départementaccueilleront une étape où lesenfants de 3 à 10 ans pourront

s’initier gratuitement au ski nautique. Soutenue depuis sa création parle Conseil général, cette manifestation a pour objectifs de proposerune animation en zone rurale auprès des jeunes, de valoriser des siteset de sensibiliser les enfants à l’environnement au travers d’une actionde sensibilisation à la gestion des déchets via le tri sélectif. Goûter,diplômes tee-shirts et cadeaux seront offerts aux enfants initiés.

Les dates et lieux des étapes• 30 mai : Plan d’eau du Golf de Périgueux (accès passerelle de

Marsac dans le cadre de la journée voie verte voie bleue)• 6 juin : Base de loisirs de Neufont à Vergt• 12 juin : Eymet (Lac du Lescourroux)• 13 juin : Bergerac (animation Bergerac Rives)• 19 juin : Grand Etang de St Saud• 20 juin : Etang de Thenon• 26 juin : Lac de Gurson• 27 juin : La Jemaye, Saint-Estèphe et Trémolat n

Vous souhaitezparrainer un enfant

en Dordogne ?

Construire une rela-tion affective, par-

tager du temps avec unenfant, tisser des liensdurables avec lui, etcontribuer ainsi à favo-riser son épanouissement.

Dessine-moi un parrainTél. : 06 69 28 61 542, Cours Fénelon - 24000 Pé[email protected]

Fête du parrainageLe 5 juin, à Bergerac (salle de l'Orangerie)de 15h à 21h, entrée libre. n

Le Périgord à Montmartre

Du vendredi 21 au lundi 24 mai 2010, c’est repartipour la 4e édition du « Périgord à Montmartre » !

Cette opération est organisée par le Conseil général dela Dordogne afin de permettre à des producteurs péri-gourdins de proposer et faire découvrir des spécialitésgastronomiques et autres produits typiques de notrerégion sur l’un des sites parisiens les plus fréquentés.A la façon d’un marché de rue, les stands sont installésdans la rue Azaïs, à proximité du Sacré-Cœur et de laplace du Tertre. Occasion pendant ces quatre jours de découvrir lessavoir-faire de notre département. Les 22 et 23 mai des « shows culinaires » sont organiséset des recettes périgourdines seront présentées au squareNadar. France Bleu diffusera en direct samedi matin son émis-sion culinaire « Madame est servie ». n

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Renseignements : 06 73 80 37 23

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ACTUALITÉ EN PÉRIGORD

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La déviation Ouestfait le pont

Depuis la fin de l’hiver, le chantier de la déviation Ouest

de Bergerac prend de l’ampleur.

Cette réalisation entreprise par le Conseil général améliorera

sensiblement le lien entre le Bergeracois et l’A89 (échangeur

des Lèches), via la route de Mussidan.

L’ouvrage majeur de cette déviation sera le pont qui enjam-

bera la Dordogne. La portée exceptionnelle de 126 m entre

la culée rive gauche et la pile du pont en rive droite, imaginée

pour protéger un site Natura 2000, représente un défi

technique.Il va nécessiter, en rive droite, un chantier d’assemblage

des poutres métalliques. Elles seront ensuite spectaculairement

poussées sur leurs appuis. Aucun engin de travaux n’entrera

dans le lit de la rivière.

Le pont comportera 2 voies pour les voitures et 1 voie réservée

aux déplacements doux (vélo et piétons). n

Rencontresentre des Résistants

et des lycéens de « Laure-Gatet »

Les 18, 25 mars, 1er et 8 avril derniers,les représentants de la Fédération Natio-

nale des Déportés et Internés, Résistants etPatriotes (FNDIRP) Dordogne ont rencontréet échangé avec les élèves du lycée LaureGatet de Périgueux. La politique culturelledu seul lycée de Périgueux à avoir choisi lenom d’une résistante périgourdine chercheà rendre accessible la mémoire de la Résis-tance, afin que la jeune génération puisseapprendre des erreurs du passé. Ce passagede témoin trans-générationnel entre les mem-bres de la FNDIRP et les élèves de 17 ansqui constituaient la majeure partie de l’au-ditoire, fait partie d’un cycle pour le devoirde mémoire, organisé par l’un des profes-seurs d’histoire du lycée, Jean Rouchaud.René Chouet, président de la FNDIRP, étaitaccompagné jeudi de Raphaël Finkler, ditRalf pour raconter aux jeunes lycéens les rai-sons de leur engagement dans la Résistancedès le début de l’occupation et les atrocitésperpétrées par les troupes nazies aidées parles instances policières du régime de Vichy,dont ils avaient eu à subir l’horreur en tantque victimes mais aussi en tant que témoins.René Chouet a tenu à insister sur les valeursqui l’ont poussé à s’engager dans ces com-bats : la solidarité, le désir de liberté et lerefus de l’oppression sous quelque formeque ce soit. n

Dordogne, plus que jamaisterre detournages…

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Championnats de Franced’escrime à BoulazacLes 19 et 20 juin auront lieu à Boulazac (auPalio) les championnats de France d’escrime« épée » avec un plateau digne des jeux olym-piques. En effet, on retrouvera ce qui se fait demieux dans cette discipline avec entre autreLaura Flessel, Hajnalka Kiraly-Picot, MaureenNisima et les frères Jeannet.

Àpartir du 12 mai et pendant un mois, la série historique diffuséesur France 2 « Nicolas le Floch » a choisi la Dordogne pour

tourner un épisode entier et une partie d’un 2e épisode de la série.De Jumilhac-le-Grand au Périgord Noir en passant par Saint-Laurent-des-Bâtons, Antonne et Hautefort…. les héros vont parcourir de multiplessites du département au gré de leurs aventures dans les épisodes du« Grand Veneur » et de « La Larme de Varsovie ».

Cet été, c’est François Berléand qui tournera dans le long métragede cinéma de Martin Valente « Le père de ma fille ». Une histoirepleine d’humour et de sensibilité produite par la société Karé Produc-tions, des producteurs qui connaissent bien la Dordogne pour y avoirdéjà tourné le film « Vilaine ». n

« Livre en Fête »

Le salon généraliste du grand Périgueux aura lieu à Champcevinel les

12 et 13 juin 2010.Plus de 40 auteurs résidant ou ayant desattaches en Périgord seront réunis dans la salledes fêtes et sous chapiteaux pour deux journéesde dédicaces et de rencontres avec un large public. Parmi eux, Georges Gautronprésentera son dernier livre, « La petite mortdu peintre », publié aux éditions de la Lauze.Guy Croussy, deux fois lauréat du Grand Prixde l'Académie Française, cinq fois sélectionné par le jury du PrixGoncourt, en sera l'invité d'honneur.L’entrée sera gratuite, musiciens et conteurs seront au rendez-vous, plu-sieurs expositions sont prévues et la gastronomie ne sera pas oubliée…Au programme également, débats, tables rondes, cafés littéraires.Un espace sera réservé aux enfants avec lectures, contes, animationsdiverses.Un Jury est constitué pour décerner un prix au lauréat du salon : lePrix Augiéras.n

Haut Débit : Les prochainesouvertures de NRA-ZO

D’ici l’été 2011, le plan départemental d’amélioration de la couvertureADSL va permettre de porter le taux de couverture haut débit en

Dordogne de 94 à environ 98 % des lignes téléphoniques. Ce projetdépartemental repose sur l’installation de petits locaux télécoms (nommésNRA-ZO) sur les 92 zones blanches majeures du département.Après Mauzens-Miremont en mars, c’était au tour de Grun-Bordas,Bars, Saint-Geyrac et Monsac en avril. Pour mai : Bouteilles-Saint-Sébastien, Preyssac-d’Excideuil, Lamonzie-Montastruc et Saint-Germain-des-Prés.En juin, c’est Cherveix-Cubas qui est programmé. n

inauguration du 1er NRA-ZO à Mauzens-Miremont début mars

Nicolas le Floch

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Entre 2006 et 2009, avec le concours du Département, délégataire de l’État pour les aides à la pierre,1035 logements sociaux neufs ont été mis sur le marchépar les bailleurs sociaux et les collectivités locales. Dans le même temps, les aides de l’ANAH, abondées par les collectivités, ont aidé à la restauration de 561 logements mis ou remis en location par des propriétaires privés. Ce bilan est aussi économique : cela représente environ 16 M€ de travaux réalisés.

DÉVELOPPER LE PÉRIGORD

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Logement social, le Département s’engage

Depuis le 1er janvier 2006, le Départementexerce, à sa demande, par délégation de

l’État, la compétence du logement, et, notam-ment l’attribution des aides à la pierre pour lelogement social public et privé. Un service dulogement a été constitué, des lignes budgétairesdéveloppées, mais cela ne règle pas tout. Le délégataire donne son avis, mais agitavec l’enveloppe qui lui est attribuée. Or, les vents deviennent moins porteurs. Le gou-vernement veut donner la priorité aux secteursgéographiques classés en Zone A et B, les zonesles plus tendues. Or, l’essentiel de la Dordogneest en zone C... « On nous dit, explique-t-on au

Conseil général, qu’en zone rurale, il ne faut plusconstruire, mais restaurer notre beau bâti. Saufqu’il n’y a plus d’aides pour ce type de travauxet que nos entreprises ont besoin de tous les typesde chantiers, dans le neuf comme dans l’ancien. »

« Sans le Conseil général... »« L’État ne finance plus la réhabilitation du loge-ment social. Sans le Conseil général, nous nepourrions pas avoir ce rythme de réhabilita-tions, » rappelle-t-on à Dordogne Habitat (exHorizon Habitat). L’office public de l’habitatconnaît en effet, un cycle « historique » de réno-vations et de réalisations. Il s’est engagé éga-lement dans la réalisation de logements durables(lire Vivre en Périgord n°24). À Périgordia Habitat (Bergerac), tous les pro-grammes en cours livreront des logements THPE(Très Haute Performance Energétique) ou BBC(Bâtiment Basse Consommation), l’enjeu envi-ronnemental est considérable en réhabilitationégalement. « Dans le classement énergétiquedes logements de A à F, 1000 de nos 3500logements sont en catégorie E parce qu’ils sontchauffés à l’électricité. Nous allons devoir inves-tir de 16 à 17 M€ dans les 10 années à venirpour améliorer cela. »

Les aides du Conseil général aux bailleurs sociauxÀ Dordogne Habitat, office de l’habitat lié au Département :• une aide de 5000 euros par logement construit ou acquis,• une subvention globalisée de 500 000 euros pour les réhabilitations, • la garantie des emprunts contractés.À tous les bailleurs, dans le cadre du développement durable : • une aide spécifique de 1500 euros par logement labellisé TPHE (Très Haute Performance

Energétique) ou BBC (Bâtiment Basse Consommation)• et une aide spécifique de 1000 euros pour tout logement construit en bois.

À SAVOIR

Le lotissement du Sablou à Sarlat (Périgordia Habitat).

« L’État ne finance plus la réhabilitationdu logementsocial »

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La grande inquiétude des bailleurs reste cepen-dant le contexte financier dans lequel il faudra« sortir » des programmes neufs avec moinsd’aides et des surcoûts environnementaux (+20à 25% pour la norme BBC obligatoire à partirde 2013.

La demande reste forte« La demande de logement social reste forte etnous devons construire des logements neufs pourmaintenir le niveau de notre parc de logements, »rappelle le directeur de Périgueux Habitat. À la différence des deux autres bailleurs, Péri-gueux Habitat, s’est développé essentiellementen milieu urbain et en habitat collectif où lademande évolue : « Nous ne pouvons pas allerjusqu’à créer des pavillons avec des espaces pri-vatifs, mais nous privilégions des projets à 1 ou2 étages seulement, avec des espaces verts. » n

Dordogne Habitat• 5126 logements dans tout le département• Logements collectifs : 52%, individuels : 48%.En 2009, 116 logements ont été mis en serviceet 300 ont fait l’objet d’une réhabilitation, enga-gée et/ou terminée au cours de l’année. Les programmes débutant en 2010 confortent cette tendance : lancement de 193 logements et 336 réhabilitations annoncées à Brantôme (2 sites), Ribérac (le PetitGrolleau), Périgueux (la Grenadière), Saint-Cyprien (le Priolat), Bergerac(LOPOFA).110 salariés.

Périgordia Habitat• 4207 logements en gestion dont 468 pour

la SAIEM de la Ville de Bergerac• 1700 logements à Bergerac, les 2500 autres

répartis dans 95 communes.• 60% de logements individuels.En 2009, 101 pavillons locatifs livrés : 25 à Bergerac « Pombonne »,37 à Bergerac « Les Vignes de Rosette » et 39 à Sarlat « Le Sablou » ;et 38 logements financés à Boulazac « Le Val d’Atur ». 3 opérations encours : 55 pavillons à Bergerac « Le Tounet », 38 à Prigonrieux, 4 àChancelade. Investissement annuel dans le neuf : autour de 7 M€. Enveloppe annuellede 4,5 à 5 M€ pour gros entretien et réhabilitations.60 salariés. Bailleur privé « exerçant une mission sociale » (groupe TG).

Périgueux Habitat• 4250 logements, tous collectifs. La grande

majorité à Périgueux, les autres à Boulazacet Coulounieix-Chamiers.

Fin 2010, dans le cadre de l’ANRU de Péri-gueux (lire ci-contre), seront livrés 67 logements reconstruits sur l’ilotLouis-Blanc et va débuter la construction de 2 x 26 logements BBC auGour-de-l’Arche.L’enveloppe de travaux sur le parc existant dépassera 2 M€ en 2010pour la réfection de 105 logements aux Jaures, des toits terrasses de120 logements au Toulon, etc.60 salariés.

Le 4e bailleurLes communes constituent le 4e bailleur du logement social en Dordogne.Traditionnellement, communes et communautés de communes réhabilitentd’anciens bâtiments publics (écoles, presbytères...) ou des maisonslaissées à l’abandon. Utiles pour fixer des habitants et animer la vielocale, ces initiatives sont activement soutenues par le Conseil généralqui, depuis 2009, a porté de 5000 à 7500 euros la subvention parlogement. Le Conseil régional est partenaire des aménagements quiaccompagnent la rénovation des logements.

25 rue de Varsovie à Périgueux

Tél. : 05 53 02 15 00.

Rue Saint-Jacques à Bergerac

Tél. : 05 53 74 51 51.

48 rue Gambetta à Périgueux

Tél. : 05 53 02 61 00.

Renouvellement urbain à Boulazac, Bergerac, PérigueuxLes actions sous convention avec l’ANRU (Agencenationale de rénovation urbaine) renouvellent l’ha-bitat urbain et l’urbanisme de quartiers en difficulté.C’est une action de l’État, dans laquelle sont enga-gées les villes concernées, les bailleurs sociaux, laRégion et le Département. Celui-ci participe à hauteurde 4,8 M€, dont 820 000 € à Dordogne Habitatpour la réalisation de 216 logements. Le Conseilgénéral accompagne également la réalisation deséquipements publics qui vont modifier en profondeurla vie de ces quartiers.Il s’agit, à Boulazac, de créer un nouveau quartieraprès démolition de Pey Harry. L’aide du Conseilgénéral (1,4 M€) va au renouvellement du parc delogements (Dordogne Habitat et Clairsienne). LeDépartement finance aussi la construction de la mai-son de l’enfance et d'un gymnase.A Périgueux (au Gour de l’Arche), l’aide départementaleest de 1,32 M€ : renouvellement du parc de logementsde Périgueux Habitat et participation aux équipementsprévus : médiathèque, voirie, jardins familiaux...A Bergerac (Naillac et La Catte), double actionencore : aide au renouvellement du parc de loge-ments, assuré par Dordogne Habitat, et soutien à plu-sieurs équipements : salle d’escrime, salle polyvalenteet école de musique, centre sociaux, voiries...Ces opérations ANRU n’augmentent pas le nombrede logements puisqu’il s’agit de reconstruire, maiselles les rendent plus attractifs.

Un projet de 2 bâtiments de 26 logements BBC au Gour-de-l’Arche (Périgueux Habitat).

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DÉVELOPPER LE PÉRIGORD

La déviation de Sarlat ouverte pour l’étéDébut juillet, pour la haute saison touristique, on pourra contourner Sarlat.

Arriver à Sarlat depuisla route de Périgueux

et rejoindre les berges de laDordogne sans passer parle centre ville : des généra-tions de touristes et de Péri-gourdins en ont rêvé, leDépartement l’a fait.Il a financé l’essentiel d’unprojet de déviation (18 sur

les 20 millions d’euros investis) qui est un actemajeur dans le désenclave-ment du Sarladais. Les giratoires qui donnerontaccès à la déviation ont étéaménagés sans interruption dela circulation. Sur le tracé, lesterrassements s’achèvent. Aulieu-dit La Lignée, on terminela construction du dernier ouvrage d’art, unpont qui enjambera la déviation. Il reste à finir

également la construction du mur de soutène-ment du parking commercial attenant à la sortiede la déviation, route de Vezac.Pour les deux derniers mois, une centrale mobileinstallée à proximité produit les trois couchesd’enrobés nécessaires aux chaussées. Il resteraensuite, dans les ultimes semaines du chantier,à installer l’ensemble du dispositif de sécurité :glissières, signalisation et marquage au sol. La première partie ouverte dès juillet à lademande du président Bernard Cazeau (le pro-

jet devait être initialementachevé à l’automne prochain)relie la RD 6 (route de Péri-gueux) à la route de Vezac. Une seconde tranche de tra-vaux prolongera la déviationjusqu’à la route de Souillac.La dernière étape consistera

à réaliser le barreau nord, de la route de Mon-tignac à celle de Périgueux. n

Ultimes finitions pour cette étape majeure dans le désenclavement

du Sarladais

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Avec le printemps reviennent Randonnée en fête (d’avril à octobre) et le Moisdes sports de pleine nature (30 mai – 27 juin). Ces deux événements illustrent, avec beaucoup d’autres proposés par leDépartement ou dus à l’initiative des associations et collectivités, la placeprise en Dordogne par les sports et loisirs de pleine nature, la randonnée. Cette réussite, outre les compétences officielles accordées aux Départements,est le résultat d’une volonté du Conseil général : utiliser ses atouts naturelset animer son territoire pour répondre aux attentes des habitants de toutesgénérations et pour conforter le développement du tourisme.

Ses sites• www.dordogne-perigord-tourisme.fr (le site du comité départemental de

tourisme) • http://sports.cg24.fr (toutes les animations encadrées ou coordonnées par la

direction des sports et de l’animation sportive du conseil général)• www.randonnee-dordogne.com (toutes les formes de randonnée et toutes les

animations)• www.semitour.com (sites culturels de patrimoine, mais aussi loisirs et découvertes)• www.randonnee-dordogne.com/compostelle (pour tout savoir sur les

itinérances jacquaires en Périgord)• www.cg24.fr (le site officiel du Conseil général)

Dordogne pleine nature,c’est maintenant !

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DOSSIER

Des contacts• Direction des sports et de l’animation sportive :05 53 45 40 20• Service du tourisme du Conseil général : 05 53 35 50 90• Comité départemental du tourisme : 05 53 35 50 24• Semitour Périgord : 05 53 05 65 65• Comité départemental de randonnée pédestre :05 53 53 71 46• Amis de Saint-Jacques : 05 53 35 32 72

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DOSSIER

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Pour promouvoir randonnée et sports de pleine nature, le Conseil général conduit des politiques coordonnées où s’inscrivent tour à tour des aménagements permettant d’exploiter les spécificités et les atouts de chaque lieu, des animations ouvertes au plus grand nombre, une communication adaptée.

La Dordogne, un grand terrain d’aventures

Les journées vertes de l’UNSSCet événement du Mois des sports de pleine nature s’adresse aux collégiensqui, pendant l’année scolaire, participent aux compétitions UNSS avecleur établissement. « C’est un peu la récompense du travail de l’année etl’au revoir aux élèves des classes de 3e, explique Véronique Cagniartdirectrice de l’UNSS 24. Lors de journées découvertes ou de petites com-pétitions, selon les sites, les collégiens pratiquent le canoë, le VTT, l’escalade,la randonnée et la course d’orientation. » Le mercredi 2 juin à Rouffiac, le mercredi 9 juin à La Jemaye, Castelnaud-la-Chapelle, Lalinde et Thenon.

L’Eté Actif revientInitiative du Conseil général, l’Eté Actif est né en 2008 en forêt de Campagne.En juillet et août, un millier de jeunes avait participé à des animationssportives et de loisirs adaptées au lieu. Dès l’année suivante, l’Eté Actifs’étendait aux sites de la Jemaye, de Saint-Estèphe et de Trémolat, avecla même cohérence entre sites et activités, et avec le même succès : untaux de fréquentation de 67%. L’Eté Actif revient en juillet et août, avecun 5e site ouvert : la base de Rouffiac. Cette animation élargit l’éventaildes loisirs estivaux, met en valeur la qualité et l’équipement des sites etgénère de l’activité pour les professionnels locaux, les gestionnaires desites, les sociétés prestataires et les animateurs brevetés recrutés pourencadrer les groupes.Un calendrier des activités est édité pour chaque site et largement diffusé,disponible aussi en téléchargement. Les inscriptions (nécessaires pour bienorganiser et encadrer les ateliers) sont prises à l’accueil touristique le plusproche des sites d’activités.

À NOTER

L es touristes découvrent avec plaisirces lieux qui confortent l’attractivité

du département. Ils sont assidûment fré-quentés aussi par les Périgourdins,notamment par ceux qui ne partent paspendant les vacances. Sur ces infra-structures de qualité se côtoient activitésgratuites et animations payantes, à destarifs modiques comme ceux de l’EtéActif par exemple.

Une nature « naturelle »D’autres lieux pourront être ouverts dansl’avenir. Un recensement/classementdes sites naturels de la Dordogne esten cours. Si les plus remarquablesdevront être protégés pour préserverleur intérêt écologique, d’autres pour-ront s’ouvrir à des pratiques sportivesde pleine nature.Ces activités peuvent aussi causer des

dommages aux sites. Le respect dumilieu et la restauration des équilibresnaturels constituent la première préoc-cupation lorsque l’on conçoit des amé-nagements. Le Conseil général impose aux organi-sateurs d’événements et d’activités descontraintes environnementales : collecteet recyclage des déchets, respect des che-minements, de la faune et de la flore. n

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L es étangs de la Jemaye, dans la Double, et plus récem-ment, le grand étang de Saint-Estèphe (dans le Nontron-

nais) ont fait l’objet d’aménagements qui permettent d’y pra-tiquer de nombreuses activités de loisirs, de s’installer pourquelques jours, dans le respect des équilibres naturels.Sur la réserve d’eau de Miallet, site naturel sensible et haltemigratoire des oiseaux, des aménagements doux ont crééun site de pêche et un parcours de randonnée.C’est au tour de la base de loisirs de Rouffiac (sur la communed’Angoisse, dans le nord-est), désormais propriété du dépar-tement, de faire l’objet d’un programme d’investissement –sur plusieurs années – pour qu’elle retrouve son attractivitéet diversifie sa fréquentation : • améliorer l’accueil (accès, parkings,

sanitaires), • protéger le site (assainissement par lagu-

nage, cheminements piétonniers dansle parc),

• conserver les 3 étoiles du camping, • disposer d’un hébergement pour les groupes, • remettre à niveau les équipements (plage, base de voile,

site de ski nautique et de wakeboard, etc).

L’animation générale du site est assurée par les services duConseil général, l’accès à la baignade est libre, les héber-gements et les activités sportives payantes sont confiées à

la Semitour Périgord, société d’économiemixte dont le Conseil général est action-naire majoritaire. À l’exception de Campagne, près duBugue, tous les grands sites de loisirs dudépartement conjuguent attraits de l’eauet de la nature.

C’est pourquoi, on songe à développer la complémentaritéentre la forêt de Campagne et le bassin nautique de Trémolat,sur la Dordogne. n

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Chaque année, le Conseil général,avec le partenariat des associations

sportives, fait de juin le « Mois dessports de pleine nature ». La 8e éditionpropose, du 30 mai au 27 juin, 28 ani-mations : baignade, canoë, VTT, tir àl’arc, escalade, parcours aérien, skinautique, équitation, raid, challengeVTT, challenge nage avec palmes, ini-tiation au vol à voile, découverte dutriathlon et même BabySki Tour, décou-

verte du ski nautique pour les 3 à 10 ans(lire en pages Actualités).Le plus souvent gratuites, ces animationsmettent en lumière, à travers tout ledépartement, les sites aménagés et équi-pés pour les activités de pleine nature.Le programme a été conçu pour quetoutes les générations, les compétiteurscomme les adeptes du sport loisirs, ytrouvent leur bonheur. Le « Mois » commence le dimanche

30 mai avec la journée « Voie verte,voie bleue », qui attire des milliers depersonnes sur les bords de l’Isle, de Tré-lissac à Marsac. Il s’achèvera ledimanche 27 juin avec une journée« Sports familles » qui ouvrira gratuite-ment, de 13h à 20h, tous les sites oùl’Eté Actif (lire par ailleurs) prendra lerelais : les étangs de Rouffiac, laJemaye, Saint-Estèphe, le stade nautiquede Trémolat, la forêt de Campagne. n

Sites aménagés : au tour de Rouffiac

Juin est le mois des sports de pleine nature

Objectif : développerl’attractivité des sites

et en augmenter la fréquentation

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Des sites, des activités et aussi, des événements pour communiquer. C’est le troisième axe de la politique pleine nature coordonnée par le Département.

Des événements phares

Quatre événements majeurs sontainsi labellisés « Dordogne Péri-

gord Pleine Nature ». L’un est organisépar le Département, c’est le PérigordRaid Aventure. Les autres sont des ini-tiatives privées valorisant des secteursgéographiques bien identifiés : • la Rando Silex qui réunit 1000

VTTistes et randonneurs en Vallée de laVézère (organisation Club Vélo Silex) ;

• les Sans Borne du Diable, raidmultisports de haut niveau en Périgordvert, entre Miallet et Saint-Pardoux-la-Rivière ;

• le marathon de canoë DordognePérigord. n

Le marathon Dordogne-Périgord canoë-kayak

Cette épreuve est née en 2000, fédérant au fildes années les sportifs confirmés (le marathon

fait partie des épreuves qualificatives pour les cham-pionnats de France) et les amateurs, les clubs et les professionnels. Elle aura lieu cette année le 12 septembre et elle rassemble aujourd’hui 600 concur-rents : « Le marathon devient un rendez-vous pour des groupes de copains, desentreprises, des associations dans un rayon de 50 km, souligne l’un des fondateursde l’épreuve, Michel Clanet. Nous essayons de fidéliser de plus en plus de clubssportifs. Ces dernières années, la pratique du canoë a explosé en Dordogne.Nous y contribuons en formant des jeunes pour qu’à leur tour ils découvrent lecanoë et leur rivière. C’est très important que les gens d’ici puissent avoir aussicette connaissance de leur vallée et faire l’expérience de la descente de larivière, de Saint-Julien-de-Lampon à Castelnaud-la-Chapelle. » n

La 15e édition du Périgord Raid Aventure

Sport de pleine nature et découverteculturelle, c’est la formule gagnante

du Périgord Raid Aventure qui attirechaque été des jeunes de France et d’Europe. La Direction des sports du Dépar-tement en fait la promotion dans les col-lèges pour que les jeunes Périgourdinss’approprient davantage cette épreuve.Réunissant 80 équipes de 3 adolescents

(14-16 ans), il sera disputé cette annéedu 25 au 29 août autour de Mussidan.A Sourzac (tyrolienne), en forêt de Beau-pouyet (course d’orientation), au châteaude Montréal, sur les écluses de l’Isle, etc. Le Raid demande une préparationimportante. L’épreuve mobilise 80accompagnateurs, 20 moniteurs et édu-cateurs sportifs pour encadrer les acti-vités, une logistique, une assistance desecours avec le SDIS 24, etc.Le succès du Raid se mesure aussi dansl’intérêt qu’il soulève auprès du public etles responsables locaux qui s’investissentdans l’accueil de cet événement. n

www.marathon-dordogne-canoe-kayak.org

Nouveau : les collégiens à l’école de l’aventureDans l’animation sportive, le Départementjoue un rôle pilote en explorant des voiesnouvelles – comme le sport seniors qui fidé-lise maintenant des centaines d’adeptes –ou en créant de nouveaux cadres d’activité,comme l’Eté Actif. Un nouveau format d’activité est testé auBugue. Cette « École de l’aventure »,ouverte quelques jours à chaque périodede vacances, fait découvrir le VTT, l’esca-lade, la course d’orientation, le mini-raidà un groupe de 30 collégiens du Périgordnoir. Les clubs et comités des sports pratiquéssont partenaires de cette expérience quiouvre les jeunes à l’esprit d’équipe. Certainspourront ensuite rejoindre un club. L’écolede l’aventure est appelée à se développerdans d’autres secteurs géographiques.

Si vous avez entre 14 et 16 ans vous pouvezvous inscrire en ligne sur http://sports.cg24.frrubrique « Les événements »

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Des petits pas pour le marcheur, un grand pas pour le département

La randonnée

Rando Accueil, un nouveau labelRando Accueil est un label national qui identifieles services et hébergements touristiques répondantaux attentes de la clientèle « randonnée et activitésde nature ». Il était donc important pour la Dor-dogne, de disposer d’hébergements et de servicesentrant dans cette démarche qualité. Le Comitédépartemental du tourisme est habilité à instruireles dossiers des prestataires souhaitant obtenir leprécieux label. La liste des 11 premiers établis-sements labellisés est dans le guide pratique « Terrede randonnées et des loisirs nature ».

Foire à la randoLa randonnée sous toutes ses formes, pédestre,en canoë, en VTT... est cette année le thème retenupour le stand du Conseil général à la foire-exposition de Bergerac (août), puis de Périgueux(septembre).

Bandes annoncesLes nouvelles technologies au service de la ran-donnée. Sur le site randonnee-dordogne.com, le servicetourisme du Département commence la mise en

ligne de documents audio, véritables bandesannonces, que l’on peut écouter sur son ordinateurou télécharger. Enregistrés (en vidéo également)sur les lieux, plusieurs témoins font ainsi la pro-motion de leurs sentiers. L’essai réalisé l’année dernière à Saint-Michel-de-Montaigne a dopé la fréquentation de l’itiné-raire. Pour les personnes désirant randonner avec unGPS, il est possible de télécharger des fichiers desentiers baliser pour composer vos propres circuits.

À SAVOIR

Terre de préhistoire, de culture et de gastronomie... laDordogne n’était pas identifiée comme un paradis des

randonneurs. Mais les temps ont changé. Le départementa découvert son potentiel, faisant de son patrimoine historiqueet naturel, le plus beau des décors de randonnée(s).L’outil de cette révolution menée d’un bon pas a été le PDIPR(plan départemental des itinéraires de promenade et de ran-donnée). Ce PDIPR ne retire rien aux efforts réalisés delongue date par les communes ou les communautés de com-munes, les associations et les offices de tourisme. Il leurapporte au contraire une reconnaissance à l’échelle dépar-tementale et bien au-delà, puisque c’est sur la base des iti-néraires intégrés au PDIPR que sontassurées l’animation et la promotionde la randonnée en Dordogne.D’ailleurs, l’initiative de l’inscriptiondes itinéraires de randonnée au PDIPRest toujours, à l’origine, une initiativede la communauté de communes. Onétudie ensuite le statut juridique des chemins concernés, leurintérêt touristique et leur cohérence avec les itinéraires voisins. Ce balisage normalisé (identifiable par tous les randonneurs)réunit ainsi 5600 km d’itinéraires périgourdins. On en comp-tera au moins 2000 de plus lorsque le PDIPR couvrira laquasi-totalité du département. Le Conseil général soutientla réalisation des équipements : panneaux d’information,balises, tables d’orientation, aires de pique-nique.Les GR (sentiers de grande randonnée) et les GR de Paysdont les boucles irriguent la France entière restent sous laresponsabilité de la fédération nationale de randonnée etde ses comités départementaux. Celui de Dordogne, leCDRP 24, représentant des clubs et coordonnateur du calen-drier d’animations, est l’interlocuteur du service tourisme duConseil général qui a aussi pour mission de susciter des ani-mations nouvelles et de promouvoir, avec Randonnée enfête, les sentiers remarquables ou les actions originales. n

Plus de 5600 kmd’itinérairespérigourdins

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La clientèle du salon Destinations Natures, le grand public de Paris etd’Ile-de-France, est aussi la clientèle privilégiée du tourisme en Périgord.

Le Conseil général (service du tourisme, direction des sports et le CDT)avait donc toutes les raisons d’être présent sur cette manifestation, premiersalon français de la randonnée. Il était accompagné, pour la première fois, par le Pays du Périgord Vert.Président de la commission tourisme, Bernard Vauriac explique : « Dèsque le Pays du Périgord Vert s’est constitué et doté d’une commissiontourisme, la promotion de nos sentiers de randonnée a été l’une despremières demandes des élus et des professionnels. Dans notre pays« vert », nous avons de l’eau, des arbres et donc beaucoup de sentiersombragés en été. Cet atout nous semblant encore trop méconnu, nousavons décidé de venir à Destination Natures. L’année dernière, nousétions présents sur un salon à Nantes et à Limoges pour Projets en cam-pagne ». n

En prise directe avec la nature, sport sain,convivial et pas cher, sans contrainte ni

astreinte, sans équipement particulier, la ran-donnée a tout pour plaire. Et elle plait. Pour Stéphane Junger, président ducomité départemental de randonnée : « C’estmême au-delà de l’effet de mode. De plus enplus en plus de gens font de la randonnée, c’estun espace de liberté, à plus forte raison en Dor-dogne où le Département associe la randonnéeaux sports de pleine nature. Cela nous donneune visibilité que n’ont pas tous les comitésdépartementaux. »Les clubs de randonneurs ou les clubs de loisirsqui organisent des randonnées voient donc leursinitiatives et animations très appréciées, mêmesi cela n’augmente pas beaucoup le nombred’adhérents dans les clubs.Le CDRP 24, qui vient d’accueillir la journéerégionale de la randonnée à Brantôme, continued’innover avec la randonnée citadine : « Cespromenades entre ville et campagne nous amè-nent un nouveau public. Nous associons la visitede la ville en empruntant ses cheminements pié-tonniers à la découverte des abords. Nous pro-posons des randonnées citadines à Périgueuxet Bergerac, et cela va se développer. » n

Promouvoir la randonnée

Le « bien marcher » à bon marché

Aujourd’hui totalementaménagé sous la

conduite de la direction desespaces verts et des pay-sages du Département, leparcours de cette Voie Verte,traité en sol stabilisé bien rou-lant, reprend le tracé de l'an-cienne voie ferroviaire(17 km) entre les deux com-munes. Ouvert aux randonneurs pédestres, cyclistes (VTT, VTC) et éques-tres, sans croisement avec les routes, le parcours est sauvage, ombragéde chênes, de pins, d’acacias... Le tracé s’approche des villages (dontcelui de Saint-Jean-de-Côle, classé et fleuri), mais ne les traverse pas.Les autres voies vertes aménagées par le Département :• Sarlat / Grolegeac / Aillac (12 km),• Sarlat / Carsac / Cazoulès (29 km),• Trélissac / Marsac-sur-L’Isle (16 km). n

De Thiviersà Saint-Pardoux-la-Rivière« Constituer un réseau »

Jean-Claude Castagner, conseiller général d’Issigeac

« La communauté de communesdu pays issigeacois a vu le jour le 1er janvier dernier. L’aménagement et l’entretien deschemins de randonnée sur toutes les communes figurentparmi les premières compétences en action, favorisantainsi les échanges et symbolisant la nécessité de la coo-pération intercommunale. Dès cette année, des actions vont être soutenues par leConseil général pour améliorer notre réseau. Cela intervientau moment où le passage de l’une des voies jacquairesva mettre en valeur notre territoire. Je souhaite que l’on crée également une voie verte, pourles marcheurs, les cyclistes, les cavaliers, reliant les bastideset les cités médiévales du sud Bergeracois et de la valléedu Dropt. »

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« Les activités de pleine nature sont un atout majeur »

Questions à Germinal Peiro, conseiller général deDomme, vice-président en charge du tourisme.

Pourquoi cet effort surles activités de pleinenature ?C’est un axe fort de notreaction parce qu’il nous per-met de créer des activitéspour les Périgourdins et del’attractivité qui renforce notre action touristique. Ces acti-vités de pleine nature figurent maintenant parmi les atoutsmajeurs du département.

La randonnée notamment ? Notre plan des itinéraires pédestres couvrira l’ensembledu territoire dans 3 ou 4 ans. Chacune des 557 communesy aura au moins une boucle. Ces milliers de kilomètres en accès libre s’adressent enpremier lieu aux Périgourdins. Notre plan de randonnéenautique porte ses fruits.

La cohérence est le maître mot de ce développement ? Il y a cohérence parce qu’il y a volonté politique du Conseilgénéral de mettre en valeur tous nos atouts. Ces activitésde pleine nature sont un moyen supplémentaire de découvrirnotre patrimoine historique, rural, naturel. Une initiativecomme les itinéraires de Saint-Jacques en témoigne.D’autres projets murissent, comme l’étude d’un itinérairevélo route sur la Vallée de la Dordogne entre Périgord etGironde avec l’objectif d’un itinéraire allant du Mont Doreau Bec d’Ambès.

Qu’apportera le Plan des espaces, sites et itinéraires ? Cet outil permet aux Départements d’élargir leur compé-tence dans ce domaine. Il rassemble tous les types de ran-données, pédestre, VTT, équestre, canoë, et toutes les acti-vités de pleine nature, les sports à cordes, les sports aérienscomme le parapente. Avec Francis Colbac, vice-président du Conseil généralchargé des sports, nous animons une commission dépar-tementale sur ce plan. Y sont associés les représentantsdes associations agricoles, forestières et environnementales.Nous devons en effet concilier nos activités de pleinenature, la protection des milieux naturels, le respect autresactivités.

A découvrir, les itinéraires jacquaires

Une année est dite « jacquaire » lorsque la Saint Jacques, le 25 juillet,tombe un dimanche. C’est le cas cette année, occasion pour le

Conseil général et ses partenaires* de présenter 3 itinérances jacquairesen Périgord. Chacune d’elles fera l’objet d’animations particulières cette

année, mais pourra être emprun-tée par la suite, à pied ou à vélo,en suivant la signalétique ornéede la célèbre coquille. Des fichesdécouverte vont être éditées.

Variante de la Vallée DordogneCet itinéraire relie deuxgrandes voies du célèbre pèle-rinage, la voie de Vézelay etcelle du Puy-en-Velay, quipasse par Rocamadour. Ani-mations et randonnées de Car-lux à Eymet, du 22 mai au 6juin, avec une grande fête jac-quaire à l’abbaye deCadouin les 29 et 30 mai.

Voie de la CharenteLe dimanche 25 juillet, ouverture d’une voie de la Charente : Charentaispartis d’Aubeterre et Périgourdins de Montpon se retrouveront à l’abbayed’Echourgnac.

Voie de VézelayCette grande route du pèlerinage, empruntée chaque année par denombreux marcheurs, traverse le Périgord de La Coquille à Port-Sainte-Foy. Animations et randonnées du 25 septembre au 10 octobre. n

*L’Agence culturelle départementale, les Amis de Saint-Jacques Limousin-Périgord, le comitédépartemental de randonnée pédestre, les offices de tourisme et le parc naturel régional Périgord-Limousin.

Itinéraires douxet tourisme durableLes itinéraires doux s’inscrivent dans une perspective de tourisme durable.On peut les parcourir à vélo par exemple, en trouvant les services ethébergements correspondants et en étant relié au réseau ferroviaire desgares TER. Les itinéraires jacquaires dévoilés cette année, le circuit Lawrence d’Arabie (que l’on découvrira en 2011, de Châlus à Castillon-la-Bataille), ont ce profil.Reste à bien étudier les services nécessaires et la coordination entre lesitinéraires, les hébergements, les trains, etc. C’est l’objet d’une étudelancée cette année par le Conseil général. n

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Randonnée en fête, ce sont, chaque année d’avril à octobre, 80 ran-données en tous genres, en tous sens et à toute heure pour rappeler

qu’en Dordogne la randonnée est à la fête.Orchestrée par le service tourisme du Département, avec le comité dépar-temental de randonnée pédestre, l’agence culturelle départementale etde nombreux relais, associations locales, club de randonneurs, officesde tourisme, producteurs locaux), Randonnée en fête vise le grand public,les randonneurs encore occasionnels et les vacanciers d’ici ou venusd’ailleurs. Un carnet programme au format de poche est disponible dans tous lesoffices de tourisme (et en téléchargement) ainsi que dans la brochure« Fête en Périgord ».Quelques dates parmi les 80 rendez-vous proposés : • du 13 au 16 mai (pont de l’Ascension), l’Isle fête la randonnée à

Montpon le 13, Manzac le 14, Douzillac le 15 et Saint-Louis-en-l’Islele 16,

• le jeudi 1er juillet, à Fougueyrolles, une randonnée commentée à dégus-ter dans le vignoble de Montravel,

• le vendredi 10 septembre, une randonnée nocturne au cœur des boisde Saint-Barthélémy-de-Bussière et des légendes d’antan,

• le samedi 23 octobre, la randonnée des sites préhistoriques autourdes Eyzies avec le Pôle international de la préhistoire. n

La randonnée en nocturne ou semi-nocturnese développe dans de nombreuses com-

munes, comme à Pezuls : « Nous organisonsune randonnée à chaque saison pour voir la nature, dit Francis Castillon de l’Amicaled’animation et de loisirs. Nous avons décidéde faire de nuit la randonnée d’été. C’est vrai-ment de la promenade ouverte à tous, desenfants aux seniors. Il y a toujours quelque

chose à voir et apprendre, même la nuit : latoponymie, des fontaines et aussi quelques sur-prises amusantes. C’est une ambiance particu-lière parce que l’on s’aperçoit que beaucoupde gens ont perdu ce contact avec la nature,à plus forte raison la nuit. Depuis que notre pro-menade a le label « Randonnée en fête », onvient de plusieurs dizaines de kilomètres poury participer. » n

Randonnée en fête, d’avril à octobre

Promenade nocturne à Pezuls

«Nos rivières, leurs équipements, la pré-sence de 70 prestataires publics, pri-

vés et associatifs font de la Dordogne, le premierpotentiel français de randonnée nautique, utilisépar 300 000 à 450 000 personnes chaqueannée, » souligne le vice-président du Conseilgénéral Germinal Peiro.Mis en place dès 2001, le Plan départementaldes activités de loisirs et de randonnée nautiquerépond aux mêmes objectifs que le plan des

itinéraires pédestres : améliorer l’accueil et faci-liter la pratique de la randonnée nautique touten veillant à la sécurité, à l’environnement et àun équilibre entre toutes les activités liées à l’eau.Pour cela, le Conseil général participe finan-cièrement à l’aménagement de haltes nautiques,y ajoutant tous les équipements prévus dans cecadre : sanitaires, aires de pique-nique, parking,aires de retournement, borne d’appel desecours, information nautique…. n

Randonnée nautique : le premier potentiel français

Une autre vision sur la campagnealentour

La Dordogne,« premierpotientiel

français de randonnée

nautique »

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LE PÉRIGORD EN PRATIQUE

Vous pouvez naviguer sur les sites internetindiqués en début de notre dossier

(page 11). Vous pouvez aussi passer à l’officede tourisme de votre commune ou communautéde communes. Rien de ce qui se passe au niveaulocal ne vous échappera. Vous y trouverez l’in-dispensable guide pratique du CDT « DordognePérigord, terre de randonnées et des loisirsnature. » Une nouvelle édition de ce guide, actualisée etaugmentée, est disponible depuis quelquessemaines.On y retrouve, par exemple :• l’évocation des sentiers de grande randonnée, • la liste des bases de loisirs départementales, • les sentiers de découverte et les voies vertes, • les structures de location et d’encadrement

VTT, • les 900 km de sentiers équestres et la liste

des établissements équestres,• les haltes nautiques et les loueurs de canoë, • les sites d’escalade, les prestataires pour

l’escalade et la spéléologie, • les parcours « aventure en forêt »,• les baignades en accès libre (et les sites en

accès payant).Parmi les nouveautés de cette édition 2010, lessites de pêche en rivière et en étang, les com-merçants et réparateurs de vélos et VTT, desinformations plus complètes sur les loueurs decanoë, sur les parcours de golf dont la filièrese structure, les manifestations sports et loisirslabellisées par le Conseil général.Ce guide pratique et gratuit est réellement uneinvitation aux loisirs nature. On peut le trouverau CDT à Périgueux, dans les offices de tourismeou le recevoir sur simple demande.n

Sentiers du Périgord : partez guidés !Vous pouvez mettre dans votre poche, le plan-guide des promenades et randonnées (pédestres,équestres, VTT) autour de chez vous, et ceuxd’une bonne partie de la Dordogne.Ces plans-guides au 1/50 000e, réalisés avecle concours des communautés de communes,s’accompagnent d’explications sur le balisage,d’un descriptif des itinéraires, d’informationssur les sites et curiosités, les produits locauxet les marchés. C’est complet et pas cher : 2,30 euros La collection « Sentiers du Périgord » vient d’éditerses 28e et 29e plans-guides : Autour de Terrasson,Autour de Saint-Pierre-de-Chignac. Déjà disponibles (auprès du CDT) : les plans-guidesdes cantons ou communautés de communes de : Belvès,Brantôme, Champagnac-de-Bélair, Le Buisson-de-Cadouin, Domme, Excideuil, Les Eyzies, Eymet-Sigoulès,Hautefort, Jumilhac, Lanouaille, Mareuil, Montpon, Montignac-Lascaux, Mussidan, Montagrier, Neuvic, Périgueux et la CAP, Ribérac, Saint-Astier, Salignac-Eyvigues,Saint-Aulaye, Saint-Cyprien, Saint-Pardoux-la-Rivière, Thenon, Thiviers, Verteillac.

Circuits cycloCircuits cyclotouristes en Périgord : cette carte gratuite, disponibleau CDT, réalisée avec le comité départemental de cyclotourismevous offre un choix de 29 circuits sur route. 2000 km pour allerà la rencontre des gens, des monuments et des sites. Cette carteau format de poche reprend la grande traversée des QuatreBaronnies (180 km) et les 4 voies vertes à parcourir en famille.

Le Périgord à chevalUn réseau de 900 km de sentiers équestres balisés jalonnés derelais d’étape. Carte gratuite disponible au CDT avec la liste desrelais d’étape.

À SAVOIR

Comité départemental du tourismeEspace tourisme-Périgord,

25 rue Wilson à Périgueux - 05 53 35 50 24

Comment s’y retrouver ? Comment connaître les sites de pleine nature les plus près de votre domicile, les nouveaux itinéraires pédestres, les derniers aménagements nautiques ? Suivez les guides !

La Dordogne, terre de randonnéeset de loisirs nature

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Si, dans l’un et l’autre cas, la notion de soli-darité est indéniable, la coopération relève

d’échanges de savoirs et de compétences entrecollectivités. Elle s’exerce sur la base de conven-tions signées entre elles, dans le respect despolitiques de leurs États respectifs. Alors queles actions de solidarité internationale s’exercentplutôt dans un cadre associatif, le Départementétant cofinanceur des actions qui lui semblentles plus pertinentes, tant dans les objectifs àatteindre que dans la conduite de projets. Le Département de la Dordogne coopère actuel-lement avec des collectivités de trois pays, laHongrie, le Maroc et, plus récemment, le Chili.Ce sont des contextes différents, répondant àdes besoins identifiés.

Hongrie, Maroc, ChiliC’est avec le Département hongrois de Solznockque les liens sont les plus anciens. Ils ont faitl’objet d’une première convention en 2007(renouvelée en 2009) qui fixe les domaines decoopération : développement économique, tou-risme rural, social, échanges éducatifs. L’envi-ronnement, notamment la gestion de l’eau,occupe une place à part dans ces échanges :Epidor (en charge de la rivière Dordogne)conduit une mission d’expertise techniqueauprès de son homologue hongrois. Partie d’échanges entre les maisons familialesrurales de Thiviers et de Boujedyane, la coopé-ration avec le Maroc a pris des formes multiplesentre la Dordogne et la région de Larache, dansle nord du pays. La Dordogne accompagnecette région dans la reconversion de son agri-culture et l’organisation de filières de produc-tion : huile d’olive, apiculture, plantes aroma-tiques ; ainsi que dans l’aide à la création degîtes et au lancement d’une filière d’accueilchez l’habitant. Cette coopération qui intègreaussi des questions d’environnement (protectiondes sites naturels) et des échanges de jeunes aaussi un important volet social (lire ci-contre).Ce sont les ministères français et chilien desaffaires étrangères qui sont à l’origine deséchanges entre la Dordogne et les provincesd’Atacama et d’Araucanie. Il s’agit là encored’utiliser l’expertise périgourdine en agritou-risme pour favoriser la reconversion agricole.Des échanges techniques et une aide à la mobi-lité des jeunes (des étudiants chiliens suivent la

LE PÉRIGORD SOLIDAIRE

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Coopérationet solidarité internationale : ce que fait le DépartementL’action internationale du Conseil général a plusieurs facettes. Elle s’exerce toujours dans un cadre administratif précis et doit répondre à un intérêt pour notre département. Distinguons coopérationdécentralisée et solidarité internationale.

Nous avons autant à apprendreLa Dordogne apporte à la région de Larache (Maroc) un soutien technique à la protection maternelle et infantile auprès des jeunes femmes. Françoise Ganiayre, médecin au centre d’éducation et de planification familiale du Département, à Périgueux témoigne.« Avec une sage-femme, nous venons d’assurer une 3e mission au Maroc. Nous avonsanimé un groupe de travail avec une vingtaine de femmes responsables d’associations,sur toutes les questions liées à la sexualité, la contraception, la famille. Ces sujets y sont envisagés dans une réalité très différente de la nôtre, souvent dans lerespect d’une politique nationale très encadrée. Il y a, de leur part, une demande forted’information, nous avons essayé d’y répondre. C’est un travail d’échanges et de connais-sances. Nous avons autant à apprendre de ces femmes qu’elles peuvent s’enrichir de ceque nous essayons de leur apporter. »

TÉMOIGNAGE

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ichèle Fourteaux

Renseignements :Service des affaires

européennes et de la coopération

décentralisée :05 53 02 48 12.

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formation au développement touristique de l’IUTde Périgueux) sont mis en œuvre.

Accompagner les projetsDepuis 2006, le Conseil général a donné uncadre commun au soutien qu’il accorde auxactions humanitaires et caritatives des associa-tions périgourdines. Ces aides (4000 eurosmaximum) ont appuyé les actions de 36 asso-ciations en 2009. Elles vont à des projets répon-dant à un certain nombre de critères : actionsstructurantes inscrites dans la durée, présenced’autres financements (Région, ministères, entre-prises), lien établi avec une structure ou uneassociation du pays aidé.Le versement du solde de la subvention est condi-tionné à un retour sur le travail réalisé : expo-sition, rapport, actions de sensibilisation, etc.Le Département fait aussi de l’accompagnement,aidant les associations à préparer leurs projets,à rechercher d’autres financements. Une session de formation à la conduite de projetsa d’ailleurs été organisée. n

Haïti, aide au reboisementLa solidarité témoignée après une catastrophe natu-relle dans un pays étranger crée évidemment dessituations particulières. Après le tremblement de terrequi a frappé Haïti, le Conseil général a décidé, surproposition de son président Bernard Cazeau, d’in-tervenir non dans l’urgence, mais au moment oppor-tun, pour aider ce pays très défavorisé à relancerson activité. Une somme de 50 000 euros, prélevéesur un fonds de soutien agricole, aidera au reboise-ment d’un des territoires sinistrés. Cette action serapilotée par l’association Agriculteurs français et déve-loppement international.

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ichèle Fourteaux

Solidarité en actionLa fédération des CUMA et le Bénin

« Cela fait bientôt 15 ans que nous travaillons avec le Bénin, souligneThierry Guérin, de la fédération départementale des CUMA. Le pointde départ est un programme d’aide d’État à État, pour développerl’agriculture au Bénin. Des projets ont émergé et, si nous envoyonstoujours un peu de matériel, nous faisons essentiellement de l’accom-pagnement auprès des centres de machinisme qui sont des ateliers deréparations et des centres de formation. Les CUMA sont maintenant organisées au niveau national là-bas. Mêmesi c’est notre fédération régionale qui porte les échanges, les agriculteurspérigourdins sont les « historiques » du projet. Nous sommes une dizaine à participer à ces missions nord-sud. Chaqueannée, nous allons sur place et les Béninois viennent se former cheznous. » n

H2 Eau Casamance : des lycéens solidairesCe projet porté par des lycéens illustre la façon dont contacts successifset difficultés à résoudre les problèmes façonnent les projets. « Tout est parti d’une rencontre entre Mme Gauville, notre documentaliste,et Mme Labrot qui partage son temps entre Lalindeet la Casamance où elle participe à la réalisationd’un éco-village », explique Giacomo Mosconi,enseignant au lycée des métiers de l'Alba à Bergerac. Mobilisés, les élèves ont d’abord souhaité réaliserune éolienne, mais le choix d’une station de pota-bilisation solaire de l’eau s’est avéré plus judicieux.Avec une difficulté majeure : « Son transfert auraitcoûté une fortune. Nous avons obtenu le partenariat d’un Français, M.Wolf, qui a créé une société de pompes solaires à Dakar. Pour porterle projet et recevoir des aides (Ville de Bergerac, Conseil général, Conseilrégional, CAF, MSA, DDJS, Fondation de la SAUR, Rotary Club BergeracCyrano), nous avons constitué une association sur le modèle des Asso-ciations temporaires d’enfants et jeunes citoyens avec le soutien desFrancas. Nous espérons pérenniser cette action et en réaliser d’autres. »L’été prochain, 5 lycéens devraient partir en Casamance pour mettre enplace la station et former les habitants qui assureront sa maintenance. n

Opération au Bénin menée par la fédération des CUMA

Les membres de l’association

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Plusieurs associations d’insertion ont choisi cette activitéde ressourcerie® (appellation déposée par le réseau

des ressourceries® recycleries®) faisant de la Dordogne undépartement en pointe en Aquitaine dans ce domaine. Celacorrespond d’ailleurs à unobjectif majeur du Départe-ment et du syndicat mixtedépartemental de traite-ment des déchets (SMD3) :la réduction des déchets àstocker par enfouissement.Avec ARTEEC (Marsac-surl’Isle) qui produit notammentdes objets à partir de bois récupéré, le Tri-Cycleenchanté est une ressource-rie reconnue par le réseaunational. Son magasin de vêtements et brocante (et siège) estinstallé à Bourdeilles, les ateliers et le bric-à-brac à Sencenac.« Chercher une alternative au tout jetable, lutter contre lasurconsommation ou la consommation du neuf en perma-nence ! » Dès leurs études, Axel, Clément et Fabrice, tous3 issus de la même école de commerce à Bordeaux ainsique François et Carole, issus d’autres formations, ont eucette préoccupation. Elle est devenue un projet de vie et unprojet professionnel. Ils ont pris le temps de mûrir le projet, de se rapprocher du

SMD3 et des acteurs locaux de la collecte des déchets, d’organiser des soirées de soutien pour lever les premiersfonds, de trouver un local et de l’aménager, de solliciter desaides au démarrage : Conseil général (pour l’achat des

racks), fondation Caissed’Epargne, Fondation deFrance...Tant du côté des « fournis-seurs » que des acheteurs,le Tri-Cycle enchanté s’estrapidement installé dans lavie locale. Pour s’approvi-sionner, l’association fait letour des déchetteries enaccord avec les syndicatsintercommunaux gestion-naires, mais table surtout

sur ses trois collectes hebdomadaires dans un rayon de 30km et sur les apports. « Avec l’expérience, explique Axel,on apprend à ne collecter que ce qui est réutilisable ou cequi va nous être demandé. »L’association emploie aujourd’hui 4 personnes en CDI, 3 encontrat aidé et 2 en service civil volontaire, chacun déve-loppant des compétences qui permettent de faire vivre lesateliers : mécanique, menuiserie, hi-fi et informatique. Dans la clientèle, des habitants qui ont de faibles ressources,des curieux à la recherche de l’objet insolite ou rare, et unpublic plus militant qui, en achetant, soutient la ressourcerie.« Les gens nous perçoivent comme une sorte de vide-grenierpermanent. Le revers de la médaille, c’est que nous ne par-venons pas toujours à vendre nos plus belles pièces parceque l’on n’imagine pas les trouver chez nous. »Parallèlement, le Tri-cycle mène des actions de sensibilisationdans plusieurs écoles, au centre de formation de Chanceladeet sur les manifestations où elle loue ses toilettes sèches (uneprestation qui prend de l’importance).Car c’est bien d’une démarche globale qu’il s’agit. Ontrouve au magasin de Bourdeilles des produits d’entretiennaturels. Les contacts avec les producteurs locaux respectueuxde l’environnement sont entretenus. « Tous nos repas pris à l’atelier sont préparés avec des produits locaux bio ou issus du commerce équitable. Dans la mesure où nous gagnons de l’argent,nous faisons travailler desgens qui ont cette mêmedémarche éthique. » n

PLANÈTE PÉRIGORD

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Avec les Récup’ActeursSur la zone de Vialard à Sarlat, l’association d’insertion les Récup’Acteurs,de création récente, s’inscrit dans cette même dynamique de réductiondes déchets, en collectant, réparant et relookant artistiquement des objetsissus des encombrants ménagers ou de produits industriels banals. Elleemploie 2 personnes actuellement.« Nous récupérons objets et matériaux auprès des déchetteries du SICTOMdu Périgord Noir, mais déjà 50% de ce que nous traitons nous est apporté,note le directeur Bertrand Gazel. Les Récup’acteurs s’adressent à tousavec des objets pour la déco (relookés, transformés, esprit brocante) oudes produits remis en état pour s’équiper à tout petit prix (électroménager,cuisine, chambre…). En achetant des objets réparés, des meubles, de lavaisselle, ils nous permettent de mener à bien le volet social et solidairede notre activité, indissociable de son aspect environnemental. » www.lesrecupacteurs.org

Au pays du Tri-Cycle enchantéMieux encore que le recyclage des déchets valorisés après transformation ? Leur réutilisation, après récupération et – si nécessaire – une remise en état ou un changement de destination (du bois de palette au composteur par exemple).

À SAVOIR

Renseignements : 05 53 03 73 04

[email protected]

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Si les abords des points de captaged’eau potable représentent un enjeu

particulier, c’est l’ensemble du territoirequi est concerné : ce sont toutes noshabitudes, de l’entretien des espacesverts au jardinage, qui doivent devenirplus respectueuses de la qualité de l’eau.Deux territoires font l’objet de pro-grammes d’actions territoriaux (PAT) enDordogne, le secteur de la Dronned’une part, le Périgord noir d’autre part.L’animation générale des PAT est confiée

à la Chambre d’Agriculture, puisque lemilieu agricole est le premier concerné.Mais pas le seul, puisque les entreprises,les particuliers et les collectivités ontleur rôle à jouer. C’est pourquoi leConseil général a choisi de s’engageret de mener des actions de sensibilisa-tion. Après une enquête auprès des éluslocaux pour connaître plus précisémentles pratiques des services municipaux,les services du Département veulent inci-ter les agents communaux à se former

aux techniques de désherbage et d’en-tretien sans apport de produits phyto-sanitaires. Techniques que le Conseilgénéral utilise sur ses espaces verts etaux bords des routes depuis plusieursannées. Les agents de la DDE ayantrejoint le Département ont eux aussi étéformés à ces pratiques.Pour sensibiliser le grand public, unstand d’information est en projet. Itiné-rant, il pourra être présenté dès l’au-tomne sur les foires et marchés. n

Veiller à la qualité de l’eau, c’est l’affaire de tous

En 2007, le syndicat départementalde l’hôtellerie de plein air (SDHPA),

que préside Gé Kusters, a demandé auDépartement l’aide du SATESE (serviced’assistance aux exploitants de stationd’épuration) pour tester un procédé éco-logique de traitement des eaux usées.« C’est un système très simple de filtresplantés de roseaux, souligne JérômeNeveu, chargé de mission du SDHPA.Cette filière rustique et durable de trai-tement utilise tous les éléments naturels,prend peu de place et ne rejette plusde boues, mais produit du compost. »Pour faire connaître les résultats positifsde cette expérimentation et inciter lesprofessionnels à l’utiliser au moment derenouveler les installations existantes, leSDHPA et le Conseil général ont organiséune journée technique d’information à

l’attention des organismes officiels et desexploitants de campings de la région.Ces derniers peuvent maintenant s’ap-puyer sur des données techniques trèsprécises, charge organique, quantitéd’eau, etc.En Dordogne, le renouvellement dessystèmes d’assainissement des cam-pings est subventionné à 40% : 25%par l’Agence de l’eau Aire-Adour, 15%par le Conseil général.L’ONEMA (office national de l’eau et desmilieux aquatiques) et l’institut de rechercheCEMAGREF qui fait référence pour la ges-tion durable des eaux et des territoires ontété partenaires de cette expérimentationpérigourdine.En Dordogne, 3 campings ont adoptécet équipement d’assainissement dura-ble et d’autres dossiers sont à l’étude. n

Campings et environnement :une solution propre

Entretien et traitement non chimique des bords de route par le service des espaces verts

Penser au suiviFrancis Dutard, conseiller général de Saint-Cyprien, vice-président du Conseil général en charge de l’aménagement rural, de l’eau et de l’assainissement

« Dans un département aussi touristique, l’assainissement des 230 campings, dont ungrand nombre accueille des centaines de vacan-ciers, est un fort enjeu d’environnement. L’importante participation à notre journée d’information témoigne de l’attente des pro-fessionnels dans ce domaine. On peut maintenant considérer que le procédéde filtres plantés de roseaux est techniquementau point et répond aux contraintes des utilisationssaisonnières. Il peut être reproduit sans difficultés mais il res-tera toutefois à être vigilant sur le suivi de ceséquipements vu leur spécificité. »

TÉMOIGNAGE

Département et syndicat de l’hôtellerie de plein air ont présenté un système de filtres plantés de roseauxpour assurer l’assainissement des campings.

Les programmes d’action territoriaux ont pour objectif de protéger la ressource en eau. Comment ?

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EXPRESSIONS EN PÉRIGORD

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Les élections régionales sont passées et ont confirmé queles Périgourdins, comme partout ailleurs, faisaient très

majoritairement confiance à la gauche et en particulier auParti Socialiste pour la gestion locale. Ce n’est qu’une étape,souhaitons-le nous collectivement !En 2010 avec une augmentation minime de l’ordre de 2%de la fiscalité directe, le Conseil général de la Dordognedémontre 2 choses : d’une part qu’il est difficile d’être dansla stabilité quand, en face, l’Etat « s’échappe » et évidementce sont les ménages qui en subissent les conséquences.D’autre part, qu’il est possible de continuer d’agir de manièretrès solidaire et sur un très large champ de compétences,sans passer par une augmentation insupportable de la fiscalité. C’est cela un modèle de société de gauche ! C’est

donc être présent auprès desacteurs locaux, garantir des ser-vices auprès de la population,restructurer, développer, désen -claver, décentraliser. C’est un modèle qui choisit de redis-tribuer et non de supprimer. La majorité du Conseil généralassume ce choix de gestion pas simple à mettre en œuvremais possible. C’est un choix qui nous place aux coté desgens dès la petite enfance jusqu’au 4e âge et comme par-tenaire au quotidien.Après 2010 nous verrons bien comment réagir. Mais ce quiest certain c’est que nous n’abandonnerons pas notre modèlede société. Plus de 60 % des électeurs viennent d’ailleursde nous demander de continuer !!! n

Et après !!!

Que la crise est douce pour quelques-uns. Que les inquiétudes des Français, des Périgourdins sont un ter-

reau propice à la démagogie, aux manipulations les plusgrossières.Alors que toutes les forces vives de la Nation – au premierrang desquelles les collectivités locales telles que les Régionset les Départements – devraient être mobilisées, avec leGouvernement, vers l’objectif de sortie de crise la plus rapidepossible ; la crise, pour ceux là, n’est que le moyen deconserver bastions et avantages. Pour la gauche, la criseest l’occasion rêvée de relancer son discours le plus conser-vateur, le plus archaïque. Ne nous y trompons pas. Il est toujours facile de jouer surles inquiétudes en racontant en permanence combien l’Etatnous spolie, nous asphyxie, quitte à être d’ailleurs démentien permanence par la réalité des chiffres. En période dedoutes, de peurs, plus la ficelle est grosse mieux elle passe,

l’Histoire l’a souvent montré. Lamajorité de gauche au Conseilgénéral ne se prive pas pour jouerde ces inquiétudes. Un jour, ce sontles Départements qui sont ruinés à cause de l’Etat, le len-demain ce sont les communes qui disparaissent, autant demensonges qui ne sont là que pour faire oublier hausse desimpôts à répétition et dettes inégalées. Par contre, il est beaucoup plus difficile de construire unprojet, de proposer un avenir. Cela demande grandeur,volonté et ambition. La triste pauvreté des propositions de la gauche au niveaunational tout comme les retards que nous fait prendre enDordogne le Conseil général nous montrent toute la différenceentre ceux qui se mobilisent pour sortir de la crise et ceuxqui ne font qu’en jouer pour préserver leurs parcelles depouvoir. n

Jouer avec les peurs

Retraites, réformes des collectivités, salaires, santé… lesélections régionales ont donné aux Françaises et aux

Français la possibilité de dire leur désaccord avec la politiquedu gouvernement. Malgré la claque qu’elle a pris à ces élec-tions, la droite n’entend pas le message et continue. Elle ala volonté de passer en force pour imposer les reculs sociauxet démocratiques qu’elle a programmés et pour maintenirles inégalités les plus criantes. Ainsi en est-il du maintien dubouclier fiscal qui exonère les plus riches alors que la santé,les retraites, les salaires nécessitent des moyens financiersimportants pour maintenir un niveau de solidarité important.Ainsi en est-il de la suppression de la taxe professionnellequi limite dramatiquement les moyens des collectivités localeset la qualité de leurs interventions dans tous les domaines.

Mais ces élections ont ouvert unenouvelle période, celle de la pos-sibilité de mettre en échec cette poli-tique et de battre la droite. Le rassemblement dans les luttessociales, la construction d’un projet politique de changementpermettant de sortir de la crise, sont désormais à l’ordre dujour. Tout en continuant à s’opposer à la politique néfastedu gouvernement, en participant aux luttes pour les retraites,l’emploi, les salaires, les élus communistes entendent contri-buer à faire grandir l’opposition et l’espoir du changementen agissant partout où ils sont pour rassembler dans leurdiversité les citoyennes et les citoyens pour qu’ils soiententendus.C’est une question de démocratie et de justice sociale. n

Vous devez être entendus !

Groupe Socialiste et Apparentés

Contact : 05 53 02 59 07

e-mail : [email protected]

Groupe communisteContact :

05 53 02 20 31e-mail :

[email protected]

Groupe de l’Union des Démocrates de la Dordogne

Contact : 05 53 02 20 30

e-mail :[email protected]

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AU RYTHME DU PÉRIGORD

L a ferme du Parcot, composée d’une maisontypique, d’une grange et d’un four, est à sa

manière, une miraculée. Construite en plusieursétapes au XIXe siècle par une famille de paysansaisés (pour la région et pour l’époque) avec lesmatériaux locaux, elle est restée sans travauxd’entretien pendant la plus grande partie duXXe siècle. Jusqu’à ce que, en décembre 1987, le dernierhabitant et descendant de la famille, Abel Guionneau, en fasse don à l’association « Espacespour Demain ». Une autre association devait alorsnaître pour conserver et entretenir ce témoignagede la vie rurale : « la Double en Périgord ».En 2004, la ferme du Parcot est entrée dans lepatrimoine du Département. L’association, pré-sidée par Corinne Marache, liée par conventionau Conseil général, assure l’animation et l’entretien du site. Mais elle ne pouvait réaliser

les investissements nécessaires à sa mise en valeuret à sa pérennité. Pour le Département, le Parcotest un atout touristique et culturel importantpuisque ce monument historique et site inscrits’avère parfaitement complémentaire de la basede loisirs des étangs de la Jemaye. Un itinérairepédestre de 6,5km relie d’ailleurs les deux sites.

Un programme d’animation trimestriel

Cœur battant du Parcot, l’association réunitentre 70 et 80 personnes : « Ce sont pour lamajorité des gens de la région, des voisins par-fois, qui sont venus faire les travaux nécessaireset participent volontiers à l’accueil du public,souligne l’animatrice Brigitte Bertin. Nous assu-rons plus de 20 animations chaque année. »Ateliers artisanaux, fabrication du pain, baladenature (le site possède un sentier découverteavec des postes d’observation), ateliers senso-riels, cueillette de plantes comestibles, soiréesou journées festives rythment ce programme quifait l’objet d’un agenda trimestriel.Puisque le printemps est une belle saison poursaisir toute la richesse naturelle de la Double,voici quelques dates prétextes à la découvertedu Parcot à Echourgnac en juin : chasse autrésor le samedi 19, fête de la musique et pizzasau feu de bois le lundi 21, fête des épouvantailsle dimanche 27. n

Les travaux prévus• L’aménagement et la sécurisation des accès, l’amélioration et l’extension des stationnements

pour favoriser notamment les visites de groupes.• L’aménagement paysager du site (un verger conservatoire a été planté) et la création

d’un jardin pédagogiques aux abords des bâtiments protégés.• La réhabilitation complète des bâtiments et la reconstruction de la grange où seront

aménagés un espace d’accueil et d’exposition, ainsi qu’un logement de gardien.

À SAVOIR

Renseignements :Tél. : 05 53 81 99 28

www.parcot.net

Ferme du Parcot, une mise en valeur complèteFerme du Parcot, une mise en valeur complète

Un site emblématique de la Double

De la signalétique aux accès, des stationnements au traitement paysager, le Conseil général a décidé d’aménager ce site naturel et patrimonial de la Double.

Un atout touristique et culturelimportant

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Another country, de Rip Hopkins, à Ribérac

C’est certainement l’une des expositions les plus originales de cet été en Péri-gord. Rip Hopkins, jeune d’allure, frais d’esprit, a analysé comme personne,

l’implantation de la diaspora britannique sur ce territoire périgourdin. Il en ressort– nous y reviendrons dans le prochain magazine – un unique et très riche témoignagedes personnalités rencontrées. (70 photos présentées à la Collégiale Notre-Dame).Pour la première fois, en simultanéité avec l’exposition, un éditeur indépendantpubliera un ouvrage directement lié avec le travail d’un artiste en résidence enDordogne. Another Country sortira ce mois de mai aux éditions Filigranes etsera présenté en avant première lors du Périgord à Montmartre…square Nadar…comme par hasard !Du 2 juillet au 26 août. n

AU RYTHME DU PÉRIGORD

Du reportage ou de l’instantané à la scène composée, des années 50 à aujourd’hui, ce « parcoursphotographique » est un regard libre sur l’évolution d’un art où dialoguent l’œil du photographe et celui du visiteur.

Quatre expositions simultanées,dans autant de lieux patrimoniaux

différents, c’est le « parcours » que vouspropose l’Agence culturelle DordognePérigord.A l’origine de cette initiative, la volontédu Conseil général de montrer d’unepart la richesse des collections photo-graphiques constituées par les fondsrégionaux d’art contemporain, celuid’Aquitaine bien sûr, mais aussi ceuxdes voisins de Poitou Charentes et duLimousin. Ont donc été réunies desœuvres qui illustrent toutes les écolesd’écritures photographiques de ces60 dernières années. D’autre part, il semblait pertinent demontrer en parallèle la vitalité de cet artau travers des créations de deux pho-tographes en résidence en Dordogne. Depuis une vingtaine d’années, le Cen-tre culturel de Ribérac a inscrit l’art pho-tographique comme empreinte. AprèsGibson et Boubat qui furent les premiersinvités et Claudia Terstappen qui a inau-guré la nouvelle forme des résidences,des photographes contemporains sesont succédé dans le cadre des rési-dences d’artistes. Ainsi Delphine Balley,une des dernières en date exposera son« roman photo » à Mussidan. La surpriseviendra aussi de l’anglais Rip Hopkinsqui expose sa récente recherche pho-tographique sur une partie de la popu-lation… ribéracoise. n

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Été en Périgord : quatre expositions de pho

You would drag me back to England kicking and screaming (il y aurait des coups depied et des hurlements si vous me rameniez en Angleterre) – Another Country, 2009

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Château de Biron et Jardins du manoir d’Eyrignac 05 53 05 65 65 (Biron) ;

05 53 28 99 71 (Eyrignac)www.semitour.comwww.eyrignac.com

Ce sont deux lieux chargésd’histoire, de grande renom-

mée, recevant de nombreux touristes et chers au cœur des Périgourdins qui accueilleront cetété les œuvres puissantes et expres-sives de l’Allemand Dietrich Klinge.Ainsi au château de Biron et dansles jardins du manoir d’Eyrignac,le public pourra découvrir les sculp-tures dédiées au corps humaindans toute sa mobilité. Le position-nement au cœur de ces deux sites d’exposition suit un conceptbien pensé par l’artiste lui-même. D’abord élaborés dans l’expressivité du bois puis fondusdans la durabilité précieuse du bronze les travaux de Dietrich

Klinge s’inspirent des anciennescultures de l’Amérique du Sudou de l’Afrique. Toutes cesœuvres fascinent par un dyna-misme singulier et novateur.Né en Allemagne de l’Est, Die-trich Klinge a rejoint dès 1958la République Fédérale Alle-mande. Il a 14 ans et com-mence à dessiner. Après desétudes d’art graphique, il créésa première sculpture en 1979,il alternera dès lors gravure etsculpture. Il expose depuis unevingtaine d’années dans ungrand nombre de pays d’Eu-rope et en Corée.Reconnue et saluée par la critique, recherchée par les collectionneurs, l’œuvre de Dietrich Klinge repose sur saparfaite connaissance desgrands maîtres de l’histoire del’art et de ses pairs contem -porains.26 juin à octobre 2010.n

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Une aventure du Docteur Williams..., de Delphine Balley, à Mussidan, du 11 juin au 21 août. Dans le cadre des « Résidences de l’Art en Dordogne », à partir d’histoires localescollectées auprès de la population, DelphineBalley a imaginé « Une aventure du DocteurWilliams » et en épilogue « Estouffadesauce aux truffes ». Aventure retracée à travers des imagesen noir et blanc, comme un roman-photo.Au musée Voulgre.

« Scènes de vie, vies en scène » à Périgueux, jusqu’au 14 août. L’Agence culturelle Dordogne-Périgord présente à l’Espace culturel François-Mitterrand, des œuvres qui évoquent la capa-cité de la photographie à témoigner du réel, à capturer l’instant décisif et à inventer des histoires à travers des scènes composées.

« Scènes de vie, vies en scène » à Monbazillac, jusqu’au 14 août. Au Château, construit par une femme et transmis de femme en femme,l’exposition de l’Association « Les Rives de l’Art » (en partenariat avec laCave, propriétaire, et l’Agence culturelle) met la féminité à l’honneur,avec des artistes qui ont marqué la photographie du XXe siècle. Ces scènes d’intérieur offrent au visiteur un supplément d’atmosphère.

À DÉCOUVRIR

A voir, à écouterAutour de chaque exposition sont proposés des ateliers

animations, visites, conférences. Consultez le site internet de l’agence culturelle départementale

pour toutes les informations pratiques :www.culturedordogne.fr

tographie

La cabine spirite, 2008

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Edward Weston,

Mr & Mrs Fry of Texas,

1941

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Deborah Turbeville, la Chambre de Madame du Barry à Versailles, 1980

Biron & Jardins d’EyrignacDietrich Klinge

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Vivre en PérigordLe magazine du Conseil général - 2, rue Paul-Louis Courier24019 Périgueuxtél. : 05 53 02 20 78 - www.cg24.frDirecteur de publication : Bernard CazeauDirecteur de la communication : Nicolas PlatonSecrétaire de rédaction : Sophie CabanelRédaction : Service communication du Département et Jacques Bonnet

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Dépôt légal : 2er trimestre 2010N°ISSN : 1779-0700