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DU MÊME AUTEUR

La Tuberculose pal' arthritisme, 1911, 1 volume in-16, de 262 pages,3e édition_ Prix......... ....... ....................... •••••••..• 15)) Traduit en hollandais et en rortugais.

Les Trois Aliment. meurtriers, 1912, vol. in-16 de 71 pages, 3- édition. Prix 5» Traduit en bulgare.

La Cure de soleil et d'exercices chez les enfants, 1917, 1 volume grand in-8o

de 104 pages avec 60 figures, 2" édition. Prix.................... 10» Traduit en portugais.

La Vie Sage. Commentaires sur les Vers d 'Or des Pythagoriciens, 1915, 1 volume in 16 de 20S pages, 3e édition. Prix................... 14» Traduit en portugais et en annamite.

Traité de Méd/cine, d'Alimentation et d'Hygiène naturistu, 1920, 1 volume, grand in ·S· de 954 pages, avec 76 gravures, 3c édition. Prix....... 100» Traduction espagnole en cours.

Société Naturiste Française, fondée en 1921. Siège social, 48, rue Piard, à Hrévannes (S.-et-O.).

La Revue Naturiste, fondée en Janvier 1922, 48, rue Piard, à Brévannes (S.-et-O.) .

Médecine blanche et médecine noire, 1922,1 brochure de 36 pages, 2e édition. Prix......... . ..... ••... . .....•..•. . •.... .•.••........••.•••.• 2» Traduit en espagnol.

Les Lois de la vie saine, J922, 1 volume in-16, de 205 pages, 2e édition. Prix 14 ' » Traduit en portugais et en espagnol.

Alimentation, Hygiène et Thérapeutique infantiles en exemples. Méthode naturiste ou hippocratique, 1922, 1 volume, grand in-8o, de 256 pages avec 128 courbes-de température,2e édition revue et augmentée. 25»

Le llécalogue de la santé, 1922, 1 brochure de 36 pages, 4- édition. Prix.. ,,» Traduit en anglais, en espagnol, en grec et en italien.

Le Naturisme dans Sénèque, 1922, 1 volume in-16 de 112 pages, Prix ..•. , . 6» Traduit en portugais.

L'essmtiel de la doctrine d'Hippocrate extrait de ses œuvres, 1923, 1 volume in-16 de 141 pages, 2" edition. Prix...... ....................... 8»

Bienheureux ceux qui souffunt,1923,1 "olume in-16 de 81 pages, 2- édition. Prix ...• , .. . . •.......•. . . ....•• .... . ....•..••...... . .•...•. 6» Traduit en portugais et en anglais.

La Synthèse libératrice naturiste, 1925, 1 brochure de 42 pages, 2- édition. Prix... ......• . •• . .............. •..••.•.... ..•• ..•.•.•... .... ,,»

La Cuisine. ~i,!,ple. 1.925, 1 volume de 3S1 pages, avec 850 recettes environ, 3r edlhon. PI·IX. . • . . . . . . . • . • . . . .. . ..••.•.•....••....• . .•... .. • 20» Traduit en portugais, en anglais et en tchèque.

Enseigne"';ents naturilltes. Première série, 1925, 1 volume in-16 de 384 pages. Prut ....... . ......• '" .....•.•. . ..•. . .. , . . . .. • . . . • . . • . . . . . • . . • 15»

Diagnostic et Canduite des tempéraments, 1926, 1 volume grand in-go de 160 pages, avec 67 gravures. Prix. ,. .................. ......•.... 50»

Enseignements et Traitements naturistes pratiques. Deuxième série, 1928. 1 vol. in-16 de 392 pages. Prix .... . ..... ' . .. . • . .. . .. • . . .. ... . .. • 22»

L'Art Médical. L'individualisation des règles de santé, 1930,1 volume, grand in-So de 330 pages avec 147 gravures. Prix........... . .... . ...... 50»

Le Diagnostic de la mentalité par l'écriture (extrait du livre l'Art Médical). 1930, 1 vol. grand in-So de 172 pages, avec 139 fig. Prix........... 30»

Le faux naturisme de Jean-Jacques RoulSeau, 1931, 1 vol. in-16, de 213 pages. Prix......... ...........•..••....•.•...•..•........•••. 16))

Enseignements et Traitements naturistes pratiques. Troisième série, 1931. 1 vol. in-16, de 333 pages. Prix.......................... ...... 20»

Guide naturiste de Jardinage, 1932,1 vol. in-16, de 354 pages, avec 57 figures, hors texte. PI'ix • . .......•••.......... " ..•.•••••.•.....•.. ' " . 26»

L'Apprentissage de la santé.Histoire d'une cré/ftion et d'une défense doctri-nales, 193:q volume in-16 de 182 pages. Prix.................... 12» Traduit en espagnol.

Dictionnaire de Graphologie, 1933, 1 vol. grand in-8o de 8S pages, avec nomhreuses figures-. Prix. . ........ .••..•..•...•••••...••..... 15»

Les clefs du diagnostic de l'individualité - Aide·mémoire de clinique natu-riste, 1934, 1 vol. grand in-So . de 90 pages avec 27 fig. Prix...... .• 15»

Tous droits de reproduction, adaptation et traduction réservés pour tous pays. Copyright hy P. Carton, 1935.

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'D R PAUL CARTON Ancien interne des Hôpitaux de Paris

Ex-Médecin-Assistant de l'Hospice de Brévannes (S.-et-O .)

La Science Occulte

Les et

Sciences Occultes

La gloire de Dieu est de cacJ;!7 les choses; La gloire des rois est de les sonder, Ote de L'argent les scories, Et il en sort un vase pour je fondeur. Ote le méchant qui est devant le roi, Et son trône sera affermi par la justice.

(Prov. XXV; 2,4,5)

1935

La Science Occulte

et

Les Sciences Occultes

PREMIÈRE PAR'fIE

La science occulte

CHAPITRE 1

QU'EST-CE QUE L'OCCULTISME?

Un sujct cncyclopédique ct scahr·cux. - La science occulte. - Les sciences occultes. - Magie blanche et magie noire. - L'initiation. - La vérité est occulte. -La vérité est sacrifice. - Les anti-occultistes qui ignorent la science occulte. - Les occultistes qui s'ignorent. - La tradition occultiste. La Révélation et la transmis­sion. - Sc taire.

Un sujet encyclopédique et scabreux. - L'OCc'lltisme, qui est la science de l'invisible et des lois invisibles qui gouvernent le visible, englobe tous les sujets de connaissance: Dieu, l'univers, l'homme, la nature; les causes, les moyens et les buts. Etudier l'occultisme dans ses rapports avec tout le connaissable serait se lancer dans une œuvre encyclopédique gigan­tesque. Notre but est moindre : tâcher d'apporter un peu d'ordre et de clarté dans le fatras des innombrables productions, entées sur la science oc­culte; insister principalement sur les données de la constitution de l'homme, sur ses rapports avec la Cause créatrice et avec la nature (dont il est la synthèse et le couronnement) ; montrer les obligations capitales qui en ré­sultent pour la conduite médicale, path~génique, clinique et thérapeutique; répondre enfin aux assauts renouvelés des ignorants et aussi des charlatans de l'occultisme,

Même en se bornant à ces points, on risque fort de se fàire exécrer par certaines personnes qui s'imaginent et même qui enseignent que tout l'oc. cultisme est diabolique ou par certaines fraternités sectaires, furieuses de voir leurs clefs servir à un esprit de vérité et d'universalité ou catholicité qu'elles ne connaissent plus.

D'autre part, quand on sait le mauvais usage que des naïfs, des arrivis­tes ou des primaires peuvent faire des idées les plus nobles ou des sciences les plus utiles, on n'est pas sans appréhension, en découvrant aux impru­dents et aux méchants, certaines données scientifiques ou philosophiques ou religieuses, dont ils peuvent se servir aveuglément ou odieusement. Cha­que découverte de ce qui est occulte dans la nature est, en effet, une source de progrès, mais, en même temps, elle fait des victimes chez les superbes

6 LA SCIENCE OCCULTE

ou les candides qui jouent a\'ec la force jusqu'alors inconnue. C'est ainsi que l'électricité peut tuer ceux qui commettent l'imprudence de s'en servir sans précautions. La découverte des radiations a fait et continue à faire des dé­gâts irréparables chez des manipulateurs de rayons X ou de radium ou de rayons ultra-violets et chez des malades à qui on les applique aveuglément. La chimie si utile pour certaines améliorations de la vie a mis à la disposi­tion des malintentionnés les explosifs et les gaz asphyxiants; elle a servi à falsifier les aliments et à fabriquer une multitude de produits pharmaceuti­ques qui constituent à l'heure actuelle des fléaux inimaginables. Les décou­vertes de la bactériologie, précieuses pour étayer et per:fectionner la pro­preté hygiénique, la technique chirurgicale et la pureté alimentaire ont fourni aux aveugles et aux fous des armes de destruction vitale (vaccinations innombrables et renouvelées; opérations inutiles ; aliments stérilisés ; emploi des microbes pourcréer desépidémies).La découverte des spécificités de forces vitales occultes, propres à chaque glande du corps, si utiles à con­naître pour le réglage physiologique de l'emploi des forces naturelles di­gestives et musculaires, a mis à la disposition des primaires l'opothérapie maniaque et à la disposition des sataniques le mariage des sangs, la trans­fusion du sang de cadavre, la fureur de sexualité (motivée par une soi-di­sant nécessité d'hormones complémentaires) et les greffes de glandes si­miesques.

De même, les données occultistes sur les mystères de la création et de la vie qui sont, entre les mains des sages, des semences d'ordre matériel vi­tal, spirituel, individuel et collectif, par les obligations de vie hygiénique, de traitements vraiment naturels, de pratique religieuse, d'organisation du caractère et de la hiérarchie sociale, peuvent devenir, au contraire, entre les mains des primaires ou des imbéciles ou des lubriques ou des arrivistes ou des fous, des moyens de malfaisance épouvantable. C'est alors la sor­cellerie, la suggestibilité, la magie noire, les charlataneries des faux guéris­seurs, la dégradation morale des nudistes, l'infécondité systématique, les utopies des révulutionnaires et les injustices des fraternités secrétes. Cel­les-ci, sous l'appellation de liberté, déchaînent les mauvais instincts et les pOires passions. Sous prétexte, non pas d'égalité originelle mais d'égalité présente de tous les hommes, elles sèment la discorde dans la société, in­tronisent la lutte au lieu de l'entr'aide des classes; elles s'emploient à la destruction des élites (nées du travail naturel et nécessaire de l'évolution). Somme toute, elles cultivent la haine, elles encouragent les rébellions, elles enseignent l'athéisme et préparent les pires désordres.

Il faut signaler aussi les mauvais usages des forces magnétiques, des pouvoirs de suggestion et d'hypnotisme, des procédés de magie noire que de nombreux livres, traitant des sciences occultes, ont dévoilés au détrin ent de la santé psychique et corporelle de tant de personnes, inaptes à discer­ner les vérités sanctifiantes de la science occulte, derrière les sorcelleries et les charlataneries. Ces fâcheuses divulgations de moyens, facilement ma­léfiques, expliquent que dans l'Antiquité, l'enseignement des principes occu­ltistesétait ésotérique et secret (se taire), réservé à une élite spirituelle, ini­tiée aux Mystères dans les temples, tandis que les foules n'en étaient ins-

CHAPITRE il

LA SCIENCE OCCULTE ET SES LOIS

La Table d'Emeraude d'Hermès. - 1. - Loi de callsalité ou de création. - Tout a une cause. Illl'y a pas d'effet sans cause. Il existe des lois universelles. Il existe des lois naturelles. -11. - Loi d'Ilnité des causes ou de monothéi.mle. - L'ensemble des lois universelles invisibles implique un Législateur uuique et invisible qui est Dieu. -III. - Loi d'analogie ou de correspondance. - Le microcosme est l'analogue du ma­crocosme dans les trois plans de ,I:Uni-Trinité. - IV. - Loi de vie universelle ryth­mée. - Rien n'est inerte. Tout vit, tout vibre en rythmes altemants. - V. - Loi d'épolution et d'adaptation ou de progrès. - Tout évolue et progresse llal' attraction divine, secours pl'Ovidentiel, adaptation naturelle et tra~smutation spirituelle. - VI.­Loi de synthèse ,hiérarchisée ou de solidarité. - La création est organisée en synthèse solidarisée et hiérarchisée que l'humanité doit imiter dans ses constitutions indivi­duelles, familiales, nationales ct internationales. - VII. - Loi de finalité. - Dieu, le commencement de tout, est le moyen providentiel et la fin de tout, que l'on doit atteindre par le sacrifice pour la vérité.

La Table d'Émeraude d'Hermès. - La synthèse occultiste la mieux conçue et la mieux cachée, sous des formules presque alchimiques, est celle qui vient d'Hermès(I). Ce sont les lois hermétiques qui ~ous sont parvenues sous le nom de Table ,d'Émeraude d'Hermès, ainsi nommée parce que son texte aurait èté gravé sur une table d'émeraude.

La Table d'Émeraude est extraite du livre: Le Pimandre de Mercure Trismégiste, ouvrage cosmogénique, théologique et philosophique, composé par Thot ou Hermes Trismégiste. Les critiques modernes le considèrent comme le plus ancien et le plus authentique des livres deI'Egypte.Iln'exis­te plus dans l'original. Mais il nous est parvenu par des traductions grec­ques, puis latines et françaises. Laplus ancienne traduction latine est celle de Gérardum de Lisa en 1471. Les traductions du grec en français les plus anciennes sont celles de Gabriel du Préau en 1587 et celle .ie FrançoisMon­sieur de Foix en 1574 (voir manuel bibliographique de Caillet ; t. II,p.~54). Cet ouvrage est ~omposé sous forme d'un dialogue entre Pimandre (l'intel­ligence suprême ou divine, d'après les Egyptiens)etThot (l'intelligence ma­nifestée aux hommes). La première révèle à la seconde, pour le salut du genre humain, l'origine de l'âme, sa destinée et ses devoirs.

Pour montrer comment les Anciens se conformaient au principe occul­tiste : se taire, c'est-à-dire énoncer les vérités les plus profondes dans un langage mystérieux, incompréhensible à qui ne possédait pas les notions

(1) « On lit dans le lexique de Suidos : Hermès Trismégiste. C'était un sage égyp_ tien antérieur à Pharaon. Il fut appelé Trismégiste (trois fois très grand) parce qu'il a dit que dans la triade (trinité) il y a une seule divinité. Il (L. Ménard; p. 260)

LA SCIENCR;OCCL'LTE ET SES LOIS 25

initiales, capables d'en fournir I:explication, donnons d'abo~~, sa,n~ ' ~xpli­cations, le texte complet de cette T able d'Émeraude d'Her:mès :

« Il est vrai, sans mensonge, très véritable. ï

« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une même ~hose.

« Et comme toutes choses ont été et sont venues d'V n, ainsi toutes choses sont nées dans cette chose unique par adaptation.

« Le soleil en est le père, la lune en est la mère, le vent l'a porté dans son ventre, la terre est sa nourrice; le père Je tout, le Thélème de 'tout le monde est ici; sa force est cntière si elle est convertie en terre.

« Tu sépareras la terre du feu. le subtil de l'épais, doucement, avec grande industrie. Il monte de la terre au ciel et derechef il desc~nd en terre et il reçoit la force des chose~ supérieures et inférieures. Tu auras par ce moyen toute la gloire du monde et toute obscurité s'éloignera de toi.

« C'est la force forte de toute force, car eHe vaincra toute chose subtile et pénétrera toute chose solide.

« Ainsi le monde a été créé. « De ceci seront et sortiront d'innombrables adaptations desquelles le

moyen est ici . « C'est pourquoi j 'ai été appelé Hermès Trismégiste ayant les trois par­

ties de la philosophie du monde. Il Ce que j'ai dit de l'opération du Soleil est accompli et parachevé. » Cet ensemble mystérieux peut se segmenter en 7 lois principales qui

sont le fondement de la science occulte. Ces 7 lois n'ont pas toujours été f()rmulées avec une netteté suffisante dans les livres des occultistes mo­dernes. Elles ont été mélangées la plupart du temps à une gangue grossière et à des obscurités qui les défigurent.

On retrouve aussi l'expression indiscutable de ces 7 lois dans d'autres .écrits très anciens. C'est pourquoi nous étayerons l'énoncé de chacune de ces lois de textes pris dans d'autres écrits d'Hermès Trismégiste et aussi dans Hippocrate et dans l'Ancien et le Nouveau Testament, pour faire ap­pel à toutes les sources, traditionnelles et synthétiques .

1. - Loi de causalité ou de oréation . - Tout a une cause. Il n'y a pas d'effet sans cause. Il existe des lois universelles. Il existe des lois naturelles.

Texte hermétique de la Table d'/~lI1eraude : (( Toutes choses ont été et sont venues d' Un. )) (En d'autres termes: il n'y a pas ~ 'effet sans cause. Tout a été créé par un créateur). .

Autres textes hermétiques (1) : « Toute apparence est créée, puisqu'elle a été manifestée ... Si tu veux voir Dieu, pense au soleil, pense au cours de 11 lune, pense à l'ordre des astres. Qui maintient cet ordre ? .. Il y a donc, ù Tat, un créateur et un maître de tont cet univers.)) (Hermès, p. 34. 35)

« Personne ne prétend qu'une statue on un tableau peut exister sans un sculpteur ou un peintre et cette création n'aurait pas de créateur? » (Hermès, p. 37)

(1) Extraits de la traduction de Louis MÉNARD. - Hermès Trismégiste .

CHAPITRE III

LA LOI DE CAUSALITÉ

Le besoin de sayoir.- La découverte de la loi. - La science (·xpérimentale. - Le­pourquoi et le comment sont le fondement de. la connaissance l't du pl·ogrès. - Les. causes secondaires sont souvent trompeuses ; les causes pl'emièl'es sont seules yérita-· hies. - L'existence universelle de causes ol'données ct hié\'archisées implique l'exis­tence d ' une Cause suprême, créatrice, législatl'ice et consel'\':ltl'ice qui ('st Dieu. - La passion de la Vérité. - La médecine des ('auses apparentes et la médecine des causes. occultes .

Le besoin de savoir. --- L'enfant est curieux; il ne cesse d 'interro­ger. L'homme éprouve le besoin de connaître; il a le désir de trouver; il' s'ingénie à découvrir. Sa raison le pousse à chercher des explications. Cons­tatant des effets dans le mon'de extérieur et dans lui-même, il en recherche les causes. Cette incitation naturelle provient de ce que la vie répond à un apprentissage, ell'ectué à l'aide des choses matérielles.

Déjà, un embryon de raisonnement se voit chez les animaux qui sayent relier un effet à une cause, garder un souvenir de ce lien et en tirer un parti pour accepter une attirance 011 se compor!er avec répulsion.

Un sauvage se contentera, comme l'enfant, d'une explication naïve, ru­dimentaire, insuffisante ou même factice. Un homme évolué emploie sa raison, plus développée, à rechercher,avec soin, le pourquoi et le comment .. Le savant, le sage et le saint sont tourmentés par la passion de la vérité, .. c'est-à-dire de la recherche des causes exactes et initiales.

La découverte de la loi. - Les recherches de détail de plus en· plus p0ussées et l'instruction de plus en plus étendue conduisent aux principes. L'analyse précéde. Puis, la constatation répétée que les mêmes causes engendrent les mêmes effets produit dans l'esprit de l'homme le sen­timent d'une loi à laquelle il faut obéir, elle démontre aussi que le hasard est une apparence et que le mystère cache une ignorance. La loi de causa­lité, ainsi établie, a servi à l'organisation légale de la société, avec les pro­grès de la civilisation, et à l'effacement des superstitions.

La science expérimentale. - La possibilité de faire soi-même acte· de créateur, en déterminant certains résultats constants, chaque fois que l'on met en branle une cause constante, a donné naissance à la science ex-· périmentale moderne. Il en est résulté une grande précision dans la déter-· mination des causes dernières et un grand nombre d'inventions qui ont per­fectionné l'industrie et facilité la vie.

Le pourquoi et le comment sont le fondement de la connais­sance et du progrès. - La science occulte insiste sur la nécessité de re-· chercher non seulement les causes prochaines et visibles, mais surtout les causes lointaines, profondes et cachées. Elle apprp.nd à ne pas se contenter ..

LA LOI DE CAUSALI1É 39

comme les sauvages ou les cerveaux primaires, d'explications candides, <le raisons fictives ou de causes très secondaires.

En outre, quand quelque chose d'inconnu ou d'imprévu se produit, lebe­soin de comprendre le pourquoi et le comment se manifeste par une tension de la volonté et une angoisse du cœur qui, pOlir être fructueuses, doivent s'accompagner d'humilité et de bonne volonté. En efTet, quand on se trouve en face de l'incompréhensible, c'est-à-dire de ce qu'on ne peut expliquer par ce qUI:: l'on sait déjà ou pal' les enseignements généralement admis, il n'y a plus qu'un moyen d'aboutir et de découvrir la vérité, c'est de faire l'âne de honne volonté, c'est-à-dire de faire table rase cie tout ce qui est routine, pré­jugé, convention, approbation, COilsentement et de reprendre le problème par la base, en s'instruisant prudemment par essais, expériences et contre­épreuves, puis en colligeant les résultats, pour les ériger en lois ct, enfin, en rassemblant les lois secondaires partielles, pour aboutir à la loi générale synthétique ct à la Cause initiale.

Les causes secondaires sont souvent trompeuses. Les causes premières sont seules véritables. - Le science humaine est trop sou­vent l'œuvre de cerveaux primaires. C'est pourquoi elle donne lieu si sou­vent à de lourdes erreurs de conduite. En efTet, l'homme insuffisamment et incomplètement éduqué borne ses investigations au visible, nie l'existence de l'invisible, devient matérialiste et athée. Dans tout cc qu'il décide, il agit en aveugle, il se maltraite lui-même et il maltraite son prochain et son ambiance naturelle.

Avant d'en arriver à comprendre qu'il n'y a de science que du général, qu'il n'y a rien de jus I.e ni de vrai en dehors d'un ensemble de lois .>ynthétiques et enfin qu'il n'y a de puissance qui ne vient que de Dieu, l'homme commet de multiples fautes. Il se contente de la rechel'che des causes seconde&, il ne sait pas encore remonter la filiation des évènements, ni suine les enchaîne­ments pour aboutir aux causes premières.

C'est ainsi qu'en médecine, le primaire rapportera aux microbes ou aux organopathies localisées la cause des maladies,au lieu de remonter jusqu'aux raisons initiales, ies viciations humorales, les altérations de l'état genéral et les réceptivités morbides engendrées par les fautes alimentaires et hygiéni­ques et, en fin de compte, causées par des errements de conduite physique, psychique et spirituelle. Il verra la multiplicité morbide, sans soupçonner l'unité morbide essentielle de toutes les maladies. Il ne se rendra pas compte que, même en médecine, les causes initiales sont occultes et plus spirituelles que matérielles.

L'existence uninrselle de causes ordonnées et hiérarchisées implique l'existence d'une Cause suprême, créatrice, législatrice et oonservatrioe qui est Dieu. - Des lois existent qui règlent dans l'uni­vers, dans la Nature et dans l'homme les phénomènes matériels, les opéra­tions de la vie et les actions de l'esprit invisible qui meut la matière.

Ces lois (que l'on retrouve, analogues, dans le macrocosme et dans le microcosme) impliquent l'existence d'une cause commune qui est la raison de tout, la cause de tout, le conservateur providentiel de tout , et le but. Cette cause initiale, créatrice et législatrice est Dieu .

CHAPITRE IV

LA LOI D'UNITÉ

L'unité directrice spil'ituclle ct l'unité {'nergétiquc mntiritllr, - L'(~ccnltismc \"(~­

ritable n'est pas polythéiste. - L'occultisme véritable n'est pas panthéistique.­L'unité dans l'homme. - L'unité est une puissance souyerail1r . - L 'nllité ct le l'etoUl' ·à l'unité, par le Sacl'ifice pel'sonnel , fOl'ment la base de l'ells{·ij(Ilt'IIH·mt clu Cill'is!. -L 'alchimie était une science occultée de l'etour à l'Unité .

L'uniU directrice spirituelle et l'unité énergétique matérielle de l'univers, - Par la révélation et par J'étude des forces qui a'gissent dans J'univers, les hommes de tous les temps et de toutes les religions sont arrivés il concevoir J'unité des forces spirituelles sous le concept d'un Dieu unique, créateur, directeùrprovidentiel, Législateur unique, souverain .Juge, Origine et But de la vie universelle, . Dans l'Inde antique, on en trouve la définition suivante: « Ce qui existe

est Un; les ho Ulmes le nomment de bien d.es noms» (Rig-Véda). En Egypte~ « L'Un unique qui est sa ns second»; « Le Dieu qui n'a pas de fonne, et dont le nom est un mystère (Hymne à Ammon-Ra des papyrus égyptiens du mu­sée de Boulaq). En Chine, c'est Tao, l'Unique qui est le commencement et la fin de tout. Chez les Greés, se trouvait sur un autel J'inscription: Théô agnôstô, que J'on a traduite littéralement: Au Dieu inconnu, mais qui signi­fie en vérité comme J'a fait comprendre St Paul: A Dieu l'inconnaissable, c'est-à-dire à l'Absolu, l'Infini, J'Eternel. Chez les Pythagoriciens, Dieu est représenté par l'Un, Principe initial ou monade qui engendl'etout. Même chez les peuples non civilisés, on devine la croyance en un Maître unique du monde, tout-puissant, comme J'a indiqué Mgr Le Roy dans la citation que nous avons déjà rapportée, page 17. Le R. P. Albert Krummenacker constate, lui aussi (Annales des Pères du Saint,Esprit ; Avril 1934), que les Pygmées « savent que c'est Dieu qui les a créés; il les a créés pour la forêt. comme il a créé les autres Noirs pour les plantations .et les champs. Ce Dieu est unique. Il est bon, pui sque c'est lui qui, par sa puissance, leur pro­cure du gibier. l) A l'époque préhistorique, J'idée de J'Un qui se lève et s'é­rige pour créer, dans l'occulte COlllme dans le visible, a été représentée par les pierres levées, les mon~lithes, les menhirs.

La science moderne a four.ni, par la puissance de ses moyens d'analyse et de synthèse, la plus éclatante confirmation de J'unité matérielle des for­ces cosmiques, en édifiant la doctrine de J'énergétisme universel. Sur terre. tout ce qui est matériel se rattache ù une unité originelle de force qui est le Soleil. Et l'énergie solaire es t identique dans s~s manifestations physiques et chimiques aux énergies des autres univers. ainsi que ra établi l'analyse spectroscopique des forces lumineuses astrales. L'étude physico-chimique

LA LOI D'UNITÉ 43

.(Je ln IJlatière a déllll~Atré que les corps les plus inertes sont constitués d'éner­gies atollniques, {!Ietits systèmes solaires en miniature, dont les particules '<!lU ions sont maintelius par des forces d'attraction et de gravitation. Ces atomes se dématérialisent par projection d'électrons, pour finalement ne plus être que de l'énergie éthérique, cosmique.

Le monisme de Hœckel, doctrine d'nnité énergétique de la science ma­térialiste, n'est qu'une expression cantonnée et aveugle de l'Unité synthéti­que du c~smos, derrière laquetle existe l'unité que cette doctrine a mécon­nue, du principe spirituel invisible, qui a créé l'univers. En effet, quand on 'Se borne à l'étude du relatif et dll changeant, c'est-à-dire de la seule matière .dans ses formes évolutives et dans sa fin de dématérialisation, incompré­'hensible, on en arrive à l'IAe conception absurde de la vie, sans création '<!Iriginelle et sans but, qui fait du Hasard un dieu et de la Justice un déses­pùir, puisque nés du néant, justes et cl'iminels retombent, après leur mort, dans le néant qui les accueille avec une égale indifférence! Il n'est pas pos­sible, en elret, aux savants, hint qu'ils restent rivés à l'étroite étude de la

' matière, de concevoir Diell comme Toute-puissance immatérielle, Unique .dans son ALlsolu, qui, n'ayant rien à apprendre n'a besoin d'aucun instru­ment matériel d'éducation et qui, par conséquent, voit tout sans yeux, entend itout sans oreilles, pense tout sans cerveau, et qui possède la Lumière spi­rituelle dans la nuit matérielle. Il se manifeste à l'intelligence humaine seu­lement dans sa création, dans laquelle a pénétré son Verbe ou Christ éso­térique, puis incarné, qui est la lumière, la vie, le mouvement, le chemin d'accès, la véril,é. «( Jésus répondit: Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient al'l Père que par moi. » (Jean, XIV; 6)

L'ocoultisme véritable n'est pas polythéiste. - Le polythéisme apparent des païens était un rno;ytn d'instruire les masses inéduquées et inaptes à concevoir Dieu, dans sa définition mystérieuse d'Uni-Tïinité in­visible, créatrice et directrice. Pour entretenir la foi, la piété et là moralité, il fallait bien un enseignement exotérique qui fixe l'attente, qui représente !Sous des ftgures matérielles les puissances de vie impondérable et d'attirance spirituelle. « II est aujol'lrd'hui bien avél'é pour les gens instruits, écrit Eliphas Lévi, que les sages égyptiens n'adoraient ni les chiens, ni les chats, '!li lcs légumes. Le dogme secret des initiés était précisément celui de Moyse -comme celui d'Orphée. Un selll Dieu universel, immuable comille la loi, fé­cond comme la vie, révélé dans toute la nature, pensant dans toutes. les in­telligences, aimant dans tous les cœurs, cause et principe de l'être et des êtres sans se confondre avec eux, invisiblf', inconcevable, mais existant -certainement puisque rien ne saurait exister sans lui. Ne pouvant pas le voir les hommes l'ont rêvé et la diversité des dieux n'est autre chose que la lii­versité de leurs rêves. )) (Eliphas Lévi; Le gralld Arcalle)

M:lis, à la longue, des incompréhensions et des déviations se produisi ­rentsous l'influen~e · de la pertedes , secœts.. initiatiques chez les prêtres et ·de l'envahissement des superstitions. Des textês-,hti!rlffétiques ont expliqué <clairement ces déviations el ces incompréhensions qtri dê'\'aient amener la ruine de la civilisatiGIl égyptienne. C'est le spectacle de cette décadence

eligieuse et morale qui fit sortir Moïse de l'ancienne Egypte et qui lui fit

CHAPITRE V

LA LOI D'ANALOGIE DE CONSTITUTION DU MACROCOSME ET DU MICROCOSME

Les deux voies d'accès à la vérité: l'csprit et la matière; la pensée et l'expérience; le ciel et la terre. - Le mystère de la cl'éation exposé par la symbolique des nom­bres.- A. Le nombre lin ou l'unité.- B. Le nombre dellx ou le binaire allia Dyade ou la Dualité.- Deux, c'est la vie.- Deux, c'est aussi la naissance et l'excI'cice des contrai­res. - Deux, c'est encore le courant de la vie. - L 'androgyne hermétique. - Le rai­sonnement par analogie ou pal' COITcspondance. - C. Le nombre trois ou le temaire ou la Trinité. - Le Christ ésotérique cosmique et le Chl'ist exotérique incarné. - Le Saint-Esprit ou la Vierge Marie ésotél'ique, et la Mèl'e admimble ou Vierge Marie exo­térique. - La constitution de l'homme. L'analogiedu micl'Ocosme ct du macrocosme.­D. Le nombre qllatre 011 la 1ëtrade. - Le quatemail'e des tempét-aments dans les âges de la vie et dans les races humaines. - E. Le nombre sept aIL le septenaire. - Il y a sept étapes ou plans dans la création du macrocosme et, pal' analogie, dans la consti­tution du micI'ùcosme ; dans l'univers et dans l'homme. - 10 Le corps physique. -20 La vitalité potentielle et circulante ou double éthérique. - 30 Le corps astral. -40 L'âme animale. - 50 L'âme humaine. - 60 L'âme angélique. - 70 L'âme divine.­Le corps causal ou corps glorieux ou COl' PS spirituel. - La conduite synthétique et hiérarchique des sept Nages du septenail·e. - Témoignages concordants au sujet du septenaire.

Les deux voies d'accès a la vérité: l'esprit et la matière ; la pensée et l'expérience; le ciel et la terre. _ . Il existe, pour l'homme, deux mod~s de connaissance : l'introspection psychique et l'expérience physique. Il s'ensuit qu'il y a deux. voies qui ménent à la découverte de la vérité: l'étude spéculative, subjective, et l'étude pratique, objective. Ces deux: possibilités d'information existent de concert et s'aidf>nt mutuelle­ment dans l'homme, mais avec des dominances individuelles. Les uns sont plutôt des raisonneurs,les autres des expérimentateurs; les uns sont sur­tout des théoriciens, les autres des praticiens; les uns arrivent à la foi re­ligieuse surtout par les preuves philosophiques et scolastiques, les au­tres par la connaissance scientifique des lois naturelles et universelles. Les mieux: équilibrés et les plus évolués sont ceux qui, ouverts aux idées géné­rales, rassemblent ces rleux modes de connaissance, en les faisant se contrô­ler et se renforcer, en s'unissant.

L'étude du cosmos et l'étude de l'homme, l'étude du ciel et l'étude de la terre conduisent au même résultat: la découverte d'une unité de légi · la­tion, de constitution, d'évolution et de but pour tout ce qui existe. C'est ce qu'expriment, d'une part, la loi hermétique: « ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une même chose» et, d'autre part, le précepte inscrit

50 LA SCIENCE OCCULTE

sur le temple de Delphes: « Connais· toi toi·même et tu connaîtrasI'univers et les dieux» que confirme la phrase de la Genèse: « Dieu créa l'homme à son image ».

L'homme est une synthèse microscopique de l'univers, comme l'atome est un système solaire lilliputien.

La constitution du macrocosme que nous allons exposer d'abord per­mettra de mieux aborder ensuite le mystère de la création et de bien préparer à l'étude de la constitntion du microcosme. Celle-ci, en fin de compte,appor­tera la confirmation matérielle, éclatante, des données occultes concernant l'essence divine, dans sa création de l'univers et de l'homme.

Le mystè"'e de la création exposé par la symbolique des nom­bres. - La meilleure exposition de la genèse de l'univers, c'est-à-dire de la multiplicité des choses et des êtres, issue de l'unité essentielle, se trouve dans l'occultisme pythagoricien.

La science des nombres n'est pas seulement « lettre », c'est-à·dire la science des chiffres enseignée par l'arithmétique et les mathématiques, elle estaussi (( esprit Il, c'est-à-dire la science ésotérique et symbolique dela créa­tion, de la génération, de la constitution et de l'évolution hiérarchisée des êtres. « Les nombres sont l'arithmétique de la pensée. » (E. Levi)

Un disciple de Pythagore, Philolaüs, a écrit: « Le nombre est la force souveraine et autogène qui maintient la permanence des forces cosmiques ... Il n'est personne qui pourrait sur aucune chose se faire une notion claire, ni des choses en elles-mêmes, ni de' leurs rapports, s'il n'y avait pas le nom­bre et l'essence du nombre ... Et ce n'est pas seulement dans les choses dé­moniaques et divines, qu'on peut voir la nature et la puissance du nombre manifestant leur force, mais c'est encore dans toutes les œuvres et dans toutes les pensées de l'holllme, partout enfin et jusque dans les productions des arts etde la musique. »

Les nombres sont Les symboles de la Création hiérarchisée dans l'é­chelle des êtres. Indiquons-les brièYement. Le nombre unest le symbole de la Force originelle, créatrice, directrice et unitive. Deux, c'est l'équilibre des forces contraires qui agissent et réagissent en se rythmant. Trois, c'est la création; c'est la génération d'une trinité de forces qui ne fait qu'un ensem­ble . 'Quatre, c'est la premiére construction individuelle des éléments, des formes et des tempéral~enls. Cinq, c'est la volonté d'exécution dans l'homme par la tète qui dirige les 4 membres. Six, c'est la sagesse, la réalisation ici­bas de la pensée trinitaire qui est en haut. Sept, c'est l'échelle des éléments de la constitution et de l'évolution individuelles. Huit, c'est le reflet de 4, c'est 1'00·dre et la force des 4 angles et des 4 côtés du carré. Neuf, c'est l'har­monie des trois Illondes de l'esprit, de la "ie et de la matière. Dix, c'est la réitération de l'ul1Ité en synthèse cubique (4 angles et 6 faces), pour le dé­part d'une nouvelle génération. Comme nous devons nous limiter dans ce livre à un efrort de direction surtout médicale, nous nous bornfTons à l'é­tude détaillée des nombres, un, deux, trois, quatre et surtout sept.

LA LOI D'ANALOGIE DE CONSTITUTION 57

..

A

B

c E

D

F G

FIG. 1. - Les symboles uni-trinitaires

CHAPITRE YI

LA LOI DE RYTHME

Tout vi/H'e et tout vit d'une facon rythmée, - Dans la vie O\'ganique, tout évolue d'une façon t'ythméc, par altel'llallCeS des contraires, - L'équiliht'e de la santé est dû à l'action d'excitations altel'llantes, conycnahlcment choisies, en qualité et en quan­tité, - La g.-ande loi thé.-apcutique de rééquiliht'e pat' alte .... ancc t'ythmée des eon­trait'es, - La loi thérapeutique d'action hipolaire par contl'astes simultanés, judi­cieusement l'églés,

Tout vibre et tout vit d'une façon rythmée. - Hermès proclamait déjà: « Tout est vibration, rien n'est inerte, tout vibre», Les découvertes de la science mod~rne n'ont fait que confirmer ces axiomes de l'antique science occulte.

En effet, rien n'est murt véritablement. Tout vibre. La mort cache der­rière ses décompositions une transformation immatérielle pour un départ de reviviscence. Les matières les plus denses et les plus inertes ne sont faites que de molécules, d'atomes et d'électrons, en état de perpétuelle vi­bration.

Tout, dans l'univers, est mOll\'ement,oscillation, ondulation, vibration,. giration et radiation, qui se déterminent dans des milieux variés. L'air, l'eau, l'éther servent de supports et de véhicules aux éléments de l'énergie agissante.

Les manifestations sonores, électriques, magnétiques, lumineuses, etc. de l'Energie se traduisent toutes par des ondes. Celles-ci ne diffèrent que

.. par le milieu qui les véhicule et par leurs longueurs d'onde . La matière, inerte en apparence, est constituée par des charges d'éner­

gie en mouvement. La matière est divisible en molécules elles-mêmes cons­tituées par la juxtaposition d'atomes. L'atome est un élément si petit, qu'un gramme d'hydrogène contient 68 fois dix mille milliards de milliards d'ato­mes. L'atome est un petit univers, formé d'un proton ou soleil central chargé d'électricité positive, autour duquel des électrons, chargés d'électricité né­gative tournent à des vitesses variant de 20.000 à 100.000 kilomètres à la se­conde. Ce sont les variations de ces vitesses qui rendent les corps matériels plus ou moins impénétrables, c'est-à-dire plus ou moins durs. Un électron dans un atome n'est guère plus gros qu'une mouche dans une grande salle. Les 92 éléments de la chimie (que les théosophes disent Hr!' en réalité au nombre de 99) ne diffèrent entre eux que par le nombre d'électrons que leurs atomes renferment ou par la position des électrons dans l'atome (Isotopes). L'atome d'hydrogène n'aurait qu'un électron. Les espaces inter­astraux ne sont pas vides d'atomes. D'après Eddington, il y aurait 60 ato­mes astraux par litre. Et l'équilibre des univers tiendrait à ce que les ato-

LA LOI DE HYTHME 137

mes répandus dans les immenses espaces du ciel pèseraient 3utantque ceux qui sont condensés dans les nébuleuses, les étoiles et les planètes.

Les forces émises dans l'uni vers sont des ondulations comparables aux cercles qui se dessinent à la "iurface de l'eau après la chute d'une pierre. Ces ondulations ou vibrations, formées d'alternances rythmées, de mouve­ments en haut et en has se manifestent dans certaines conditions à nos yeux et à nos oreilles. Une lame métallique flexible fixée sur un étau que l'on écarte de sa position y revient en oscillant. Si les oscillations dépassent dix à la seconde elles deviennent invisibles séparément; si elles dépassent 20 à 30, la lame n'est plus visible, mais sa vibration détermine un son . La vi­tesse de transmission des vibrations varie selon les milieux. Elle est de 340 mètres par seconde dan!> l'air, de 1.000 dans l'eau, de 4 à 5.000 mètres dan.'; la fonte.

L'espace qui sépare deux sommets d'une ondulation est ce que l'on dé­signe sous le nom de longueur d'onde. La longueur d'onde moyenne de la lumière blanche est de 0 mm. 0006, soit zéro millième de millimètre 6 ou o fL 6 ; pour la lumière violette: 0 fL 4; pour la lumière rouge 0 fL 8. La fré­quence des vibrations s'échelonne de un trillion à la seconde pour l'infra­rouge jusqu'à vingt quintillions il la seconde pour l'ultra-violet. Les ondes électromagnétique3 ou hertziennes qui servent en T. S. F. varient de plu­sieurs milliers de mètres à quelques millimètres.

Plus une ondulation est de fréquence élevée ou de courte longueu r d'onde, plus elle a de pouvoir de pénétration des c'orps matériels. Pou r employer une comparaison grossière, le pas de vis d'une vrille pénètre mieux le bois que le pas de vis d'un tire-bouchon. La lumière ne travers e pas les corps dits opaques. Les rayons X qui traversent les tissus mous du corps et qui sont arrêtés par les os, ont une longueur d'onde de l'ordre de 50 èix-millionièmes de millième de millimètre. Ils sont arrêtés par une mince feuille de plomb. Les rayons y sont plus pénétrants; il faut un centimètre environ ù'épais~eur de plomb pour les arrêter . Les rayons cosmique!!> issus des atomes a~traux peuvent traverser dix mètres d'épaisseur de plomb.Leur longueur d'onde doit être de l'ordre de un cent-millionième de millimètre.

Ce rappel des notions de vibration matérielle rythmée fera mieux com­prendre le rôle important du rythme dans la yie supérieure des êtres ani­més el organisés.

Dans la vie organique, tout évolue d'une façon rythmée par alternances des contraires.- Le mouvement de la vie organique s'ac­complit, en vertu de la loi universelle d'alternances rythmées, sous l'influ­ence d'excitations rythmiques,extérieures et intérieures.

L'homme est actionné extérieurement par les rythmes de 11 ans et de 33 ans de l'activité solaire (visibles dans les variations des taches solaires), par le rythme des phases de la lune, par les rythmes de la sève et de la chaleur (alternances des saisons), par les alternances du jour et de la nuit, de l'humidité et de la sécheresse, de l'activité et du repos, du sommeil et de la veille, de la nourriture et de la diète. A l'intérieur du corps agissent les rythmes de J'inspiration et de l'expiration, de la systole et de la diastole, de la contraction et du relâchement rythmés

CHAPITRE VII

LA LOI D'EVOLUTION ET D'ADAPTATION

Dieu seul est immuahle. Toute la création évolue. - La cl'éation est une involu­tion ou une descente, puis une évolution ou une ascension de l'Espl·it. - Les agents de l'évolution. - Tout évolue en cel·cle. - Nier l'évolution sel'ait niel' lc progl·ès. -Le transfOl'misme scientifique. - Les adaptations logiques sont des conditions essen­tielles de honne santé et de guét"ison dut'ahle.

Certains auteurs proclament que la doctrine de l'évolution n'est plus qu'une hypothèse périmée, une théorie désuéte et tombée en poussière. Ils ont confondu, en vérité, la doctrine étroite du monisme athée, mécaniste et matérialiste, de Hœckel, avec le grand plan d'évolution, parti de Dieu, le Créateur, dont les étapes sont inscrites en haut comme en bas, dans le ma­crocosme (l'univers) comme dans le microcosme (l'homme), plan réalisé par son Verbe cosmique, présent dans tout et sans lequel l'ien n'a été fait; plan hiérarchisé qui est la condition et la raison d'être du progrès, dans la Nature, dans l'humanité et dans l'homme.

Dieu seul est immuable. Toute la création évolue.- Toutchange, tout se modilie, tout se transforme, dans la nature et dans l'homme. Der­rière les alternatives d'édification et de décomposition, de vic et de mort, ;e poursuit un but d'amélioration, d'élévation, de progrès et de spiritualisa­tion. Une création stabilisée sans changement ni but est quelque chose J'in, concevable. Seul, le Créateur peut se concevoir comme existant d'une fa­çon permanente et immuable, parce qu'il est la Perfection absolue.

En elTet, ici-has, rien n'est parfait, tout est vanité (Eccl., 1; 2-XII; 10). Û n seul Etre est et demeure ce qu'il est, sans rien devoir à personne qu'à Lui-même, sans rien perdre ni acquérir, c'est Dieu. Et c'est bien ainsi qu'il s'est défini à Moïse: « Et Dieu dit à Moïse: « Je suis celui qui suis J (Ex., III; 12). « Moi, l'Eternel, je ne change pas Il (Malachie, III ; 6). « Ayant moi, aucun Dieu n'a été formé et il n'yen aura point après moi l) (Isaïe, XLII; 10).

Dans une hymne liturgique, il est dit: Dieu est l'Immuable qui dispense la lumière par évolutions, par irradiations progressives. « Immotus in te permanens, lucis diurnœ tempora successibus déterminans.»

La création est une involution ou un e descente, puis une évolu­tion ou une ascension de l'Esprit. - L'involution est une descente dans la matière, et par I~I même un sacrifice du Verbe. Elle est figurée par le pé­ché originel. L'il1\'olution est une matérialisation du Verbe ésotérique ou cosmique qui, ensuite, s'est fait chair et s'est incarné dans la perfection du Christ fait homme pour le sacrifice rédempteur. L'incarnation de l'homme, au contraire, se fait dans l'imperfection en vue d'une perfection à

CHAPITRE IX

LA LOI DE FINALITÉ

Le hut de la vie. - Les moyens de Pel·fection: la soumission li la Loi, le Sa­crifice et la passion de la Vérité. - La voie ahrupte. - La ,"oie normale, progressive et synthétique. - La vie mystique. - La Charité, c'est le combat (Jour la Vérité. - Le Sacrifice. - Le gmnd a1'ca ne et le grand œuvl·e. - Les j .. IÎnl's. - Lesjugements. ­La mOI·t. - Revivre. - L'enfer: l'enlel' est étemel ; les murmures de la raison; les occultistes catholiques.

Le but de la vie. - Le but immédiat, p'e,1 de "int' t'n hon ordre de corps et d'esprit pour travailler à son progrès, afin dl' IIIl'riter et d'ohtenir la santé du corps, des forces normales, la p;lix rie 1" c"n~('it nee, la protec­tion providentielle, le grandissement spirituel et la joie de l'harmonie dans la Perfection.

Le but lointain et idéal, c'est la sallclifit'lliioll par la "ie de moins en moins matérialisée et de plus en plus spiritllali:-..{'e, pour ahoutir à la vie unitive avec le Verbe divin, dont on est issul'l ,l\Hlllt'1 on .loit re tourner en se faisant le serviteur de la Loi , par le Sacrifice. L(~ retour ;'1 ILJnité est le but suprême. Comme \'a écrit le Cardinal l\1l'rci(' r: (l Tout vient de Dieu et doit remonter vers Dieu. Tout part de la sainte Trinité pt doit retourner à elle. Tout s'origine au Principe sans Principe, el doit refluer ven; lui, » (La Vie Intérieure; p. 465)

Le retour à l'Unité, c'es t la participation j hl Ll1mière cie gloire du Ciel. « Ayant ainsi parlé, Jésus le va les yeux au ciel ('\ dit: "Père, l'heure est venue, glorifiez votre Fils, alin que votre Ftls \'OUS g'orilie .. . Je vOllsai glo­rifié sur la Terre, j'ai achevé l'œuvre que vous m 'a\'('z donné il faire . Et maintenant, vous, Père, glorifiez-moi ~Illprès de YOUS, de la gloire que j'a­vais auprès de vous, avant que le monde rùt. Et je leur ai donné la gloire que vous m'avez donnée, afin qu'ils soient un COlllllle nous sommes un, comme vous, mon Père VOllS êtes en moi, et moi en vous ... afin qu'ils soient parfaitement un.» (Jean, XVII; 1,4,22)

Les moyens de Perfection: la soumission à la Loi, le Sacrifice et la passion de la Vérité. - L'ensemhle drs lois uni\'t'rsellrs, surnn­turelles et naturelles, constitue le code dt' la Pl'J'lection.l\hlnqlllT;'1 c('s loi·, c 'est se placer dans le désordre rt se vouer ail Purg .. toin· des sOllfTr;ttu'('s et à l'enfer de la privation de tO 'lt : pl<Jisirs malérit'Is et lumii-re spirihH'lIe. C'est se condamner il vi\'re dans l'inas~ou\'is'I Illent, la torture (,t h's tèni~­bres. Se soumettre à la Loi, renoncer il toul ce (j1,i est di'gr:HJ:.nt, \'isl'r ('n toutà la Perfection , c'est se placer dalls rOrdn', ell I.afllionie aHC la Nu­ture et avec Dieu.

« La Loi de l'Eternel est parfaite Il (Ps, XIX; 8). « Soyez parraits. comme votre Père céleste est p<Jrf<Jit. » (~I<Jllh., V ; 4K)

LA LOI DE FINALITÉ

La voie de la Perfection, c'est le sacrifice: « Si tu veux être parfait, vends ce que tu as ... puis viens et suis-moi » (Matth., XIX; 21)

La voie de la Perfection, c'est l'Amour de son prochain, par le Sacri­fice : « Ceci est mon commandement, que vous vous aimiez les uns les au­tres, comme je vous ai aimés Il n'y a pas de plus grand amour que de don­nersavie pour ses amis ». (Jean, XV; 12,13)

La voie de la Perfection, c'est la passion, l'affirmation et le culte de la Vérité en toutes chose.;: « Vous leur ayez donné des ordonnances justes, des lois de vérité» (Néhémie, IX; 1;~). « Eternel, qui habitera dans ta tente ? ... Celui qui dit la vérité » (Ps., XV ; 1,2). « Eternel, conduis-moi dans ta vérité» (Ps., XV, 4, 5). « Combats pour la vérité, la douceur et la justice» (Ps., XLV, 5). « Jusqu'il la mod, combats pour la vérité et le Seigneur Dieu combattra pour toi» (L'Ecclésiastique, IV; 28) . « Maintenant vous cherchez il me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité t) (Jean, VIII ; 40). « Parce ljue je vous dis la vérité, vous ne me croyez pas » (Jean, VIII ; 45). « Je suis le chemin, la vérité et la vie» (Jean, XVI; 6). « Quand le Con­solateur, l'Esprit de vérité sera venu, il vous guidera dans toute la vérité » (Jean, XVI; 13). « Je suis venu pour rendre témoignage à la vérité, qui­conque est de la vérité écoute ma voix 1. (Jean, XVIII ;37). « La charité se réjouit de la vérité» (1 Cor., XIII; 6). « Marchez comme des enfants de lumière. Car le fruit de la lumière consiste en tout ce qui est bon, juste et vrai» (1 Eph., V; 8, 9). « Ayez la vérité pour ceinture » (1 Eph., VI; 14). « Par là nous connaissons que nous sommes de lavérité, et nous pouvons rassurer nos cœurs devant Dieu 1). (1 Jean, III; 19)

La voie de la Perfection, c'est une synthèse d'ordre surnaturel et naturel qui s'étend depuis la conduite de l'esprit, jusqu'aux obligations physiques . .cette synthèse se résume en trois Décalogues: celui de l'Ancien Testament, .~( car le salut vient des Juifs» (Jean, IV ; 22) ; celui du Nouveau Testa­ment; enfin, comme moyen, celui de la vraie médecine naturiste, fondée sur .J'ordre matériel hippocratique et sur l'ordre spirituel, chrétien. Nous rap­pelons ici ces trois décalogues.

Le Déca/ogue de Moïse. - Je suis l'Eternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude.

Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. Tu ne te feras pas d'image taillée, ni aucunt' figure de ce qui est en haut

.dans le ciel, ou de ce qui est en bas sur la terre, ou dece qui est dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne te prostemeras point devant elles et tu ne les serviras point. Car moi l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punit l'iniquité des péres sur les enfants, sur la troisième et sur la qua­trième génération pour ceux qui me haïssent, et 'aisant miséricorde jusqu'à mille générations pour ceux qui m'aiment et qui gardent mes commande­ments.

Tu ne prendras point le nOI11 de l'Eternel, ton Dieu, en vain, car l'Eter­nel ne laissera pas impuni celu: qui prelHII'a son nom Cil \" ;, in.

Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est un sabbat consacré à l'Eternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ou vrage, ni toi, ni ton fils,

DEUXIÈME PAHTIE

Les sciences occultes

CHAPITRE X

LES SCIENCES OCCULTES ET LEURS DÉVIATIONS MALÉFIQUES.

A. - Savoir: - Les sciences occultcs des signatures: la chirologie ; la grapholo­.gie ; la physiognomonie; la médecine spagyrique. - Les sciences divinatoires: l'as­trologie ; la nécromancic ; le spiritisme; les médiums et les maisons hantées; les voyances. Le dédoublement; la psychoméh'ie ; l'oniromancic, les rêves et lcs songes; le don des langues; les somnambulcs; la chiromancie; la cartomancie; le tarot. -Les vrais prophètes et lcs faux prophètes. - La I·habdomancie.

8. -=- Po/wail' (/JOutoir et oser). - La magie: le hâton de commandement et le caducée. - Les pouvoirs magi'iues : le silence, l'isolement, le bon exemple de la ré­forme personnelle accomplie, la discrétion, la passion de la vél'ité ; la foi maintenue .dans les pires épl'euves -; l'ordl'e ct la pUl'eté dans la nourriture du corps. Les vertus magiques du sang, de l'cau, du sel, du charhon, de l'encens et des pal-fums, du feu et du soufre. Sans la science occulte des éléments de la natUl'e, les pouvoirs sont aveugles.,.­Lejeiineet les abstinences. Le poisson. L'alcool. Le vin. L'ahnégation est le plus es­sentiel des jeûncs. - Les emprises. - La suggestion ct la suggestibilité. - La psy­chothérapie. - Le magnétisme. - L'hypnotisme. - La télépsychie. - Le dédou­blement ou la sortie en astral. - L'envoûtement. Les gl).érisons par transfert. La chaîne magique. La protection contre les envoûtements ct les maléfices. - La sorcel­lerie. Les sorts. Les charges. La possession. Les pactcs. La lycanthl"Opie. Le vampi­risme. L'aeuponcturc chinoise ct la sympathicothérapie nasale. L'incombustibilité. L'incorruptibilité. L 'invulnél·abilité. - Le satanisme. - Les professeurs de succês et .de bonheur. - Lc pouvoir légitime s'obtient par la vhité synthétique.

C. - Se taire. - Les vertus du silence. - Les sociétés secl'êtes. - La franc-ma­-çonnerie. - Le dérèglement du jeu coopéra ut des contmires : autorité et liberté. Etat actuel de la fmnc-maçonnel'ie en France. - Les sociétés théosophiques. - Les Rose-Croix.

Nous rappelons qu'en étudiant le quaternaire, nous avons énoncé les -quatre règles de conduite que la Sagesse antique avait tirées de l'énigme du Sphinx: savoir, IJou/oir, oser et se Laire. C'est autour de ces quatre règles que gravitent les sciences occultes qui promettent à leurs adeptes les se­crets (se taire) du savoir et du pouvoir (vouloir et oser). Elles nous serviront à établir un classement méthodique parmi ces sciences occultes, que nous aUoAsetudier dans leurs données essentielles, pour en extraire les perles de vérité, cachées dans un fumier de charlataneries et d'erreurs.

A. - Savoir

Les sciences occultes des signatures. - Toute entité et tout~

pensée matérialisées portent le cachet et la signature de la force qui les a construites Oll émises. C'est dire que derrière les formes visibles, on peut. arriver à discerner le genre et la qualité des influences invisibles qui en au­ront été ' les architectes. Découvrir par l'examen des formes ,physiques du corps,de la figure,de la main et par leurs expressions motrices les tendances du car..lctère, les modalités du tempérament, les harmonies ou les antinomies de construction, les excès et les carences, les puissances et les faiblesses, l'e degré individuel d'intelligence, de volonté et de spiritualité, est chose infi­niment précieuse, surtout en médecine. Dan.; bien des cas, en effet, .OÙ l'on ~e·heurte à d.anges:d:iÎieultés, au. cours de l'application d'un traitement réformateur. fmW!:i~belesexpliquer ni les vaincre, si l'on ne possède pas les sciences des sign'atures,qui apportent la lumière sur des causes inyi­sibles d'entretien des troubles de la santé. En fin de compte, en effet, ces troubles et les maladies qui en découlent sont déterminés par des errèurs de conduite spirituelle, des manques de jugement, des hernies ou' des dé­faillances du caractère,des excroissances ou des atrophies des tempéraments,. des travers intellectuels qui sèment le désordre dans ·J'état physique. Oll

comprend alors l'impoptance de la recherche de ces signatures qui permet· , tent de d écouvrir rapidement, au cours d'un examen clinique, les caractéris­tiques vitales et mentales d'un sujet, plus complètement et plus intimement qu'il ne peut le faire lui-même, sans ces clefs de diagnostic. Mais, chacune de ces sciences occultes se présente sous un double aspect: un rationnel , scientifique, véridique et bienfaisant; un aveùgle,empirique,charlatanesque et maléfique. C'est dire que, dans J'étude de ces sciences, il faudra s'attacher aux certitudes des caractères précis et p"ésents, plus qu'aux aléas de' lit di~

vination. Par exemple, on trouvera des certitudes dans la chirologie et des absurdités dans la chiromancie. Une longue expérience médicale permet .seule, par les contrôles psychiques et cliniques répéiés, de faire le départ du vrai etdu faux, car si J'on veut se borner à J'étude des ouvrages qui traitent

·de ces sciences occultes,on tombe dansua.-IourmiUement d'erreurs etd'im­'postures qui est inextricable. C'est cette œuvre de sélection, de rectification, et de complètement que nous avons poursuivie jusqu'ici dans nos livres (t)., Nous n'avons pas à, reprendre ici par le détail, ce qui concerne la chirolo­gie; la graphologie, la physiognomonie. Nous rappellerons seulement ~ue les indications données par chacune de ces sciences,au cours d :un exa­men individuel, demandent toujours à être complétées par des rcnscigne-

(1) Traité de médecine, d'a limentation ct d'hygiène naturisles . - L'Art médical.­Diagnostic et conduite des tempéraments . - Dictionnaire de graphologie. -:- Les clefs. du diagnostic de l'individualité.

234 LES SCIENCES OCCULTES

FIG. H • . '- Le Tarot

A. - SAVOIR 249

genre de médecine rhabdomancienne s'apparente donc à ce qu'il y a de pire dans la clinique classique et dans la thérapeutique homœopathique (1), car il va à l'encontre des vérités fondamentales de la doctrine hippocratique: Il n'y a pas, essentiellement, de maladies locales, mais seulement une unité morbide primitive, humorale, qui se termine par une perturbation secon­daire, un nettoyage émonctorial et un masque morbide infectieux ou dys­crasique; les maladies résultent de violations des conditions de vie, physio­logiques et spirituelles, et elles guérissent presque exclusivement par les· contraires c'est-à-dire l'ar la suppression des causes qui les ont produites et qui les entretiennent, et par la mise en œuvre de moyens eontraires à ce qui a déterminé le désordre humoral et organique. .

Enfin, le radiesthésiste agit en magicien noir, quand il utilise les pires poisons ou des excrétions ou des venins comme remèdes, ou encore quand il se sert du sang comme moyen de divination, ou comme moyen d'action (inoculations, injections et transfusions qui sont des pactes, par le sang, avec des puissances démoniaques).

Le baguettisant peut même s'avancer davantage dans le domaine de la magie noire et travailler, à la façon des somnambules et des spirites, en prospectant les clichés astraux (voleurs, malades, meurtriers) et en interro­geant les forces suspectes de l'astral (avenir, durée de l'existence, remèdes à indiquer). Des prêtres, sourciers, peuvent se laisser enlraîner inconsciem­ment à de telles pratiques, sans se douter qu'ils commettent le grave péché de sorcellerie, à l'aide de leur baguette, péché nettelllent spécifié et réprouvé par le lexte biblique suivant: « Mon peuple consulte son bois et son bâton lui apprend l'avenir ... Je répandra i sur eux ma colère comme un torrent. Ephraim est opprimé, brisé par le jugement, parce qu'il a voulu aller au­près de viles idoles. » (Osée, IV; 1 ~-V; 10, Il)

B. - Vouloir. Oser (Pouvoir)

Vouloir! Pouvoir! Fasciner! Commander! Etre maître et souverain 1 Etre heureux 1 Réussir! S'enrichir! Jouir! Tous ces mots, tous ces souhaits ont une double signification .

Hélas 1 On ne commande qu'en obéissant. Et l'on n'a le choix d'obéir qu'aux forces du Bien ou ft celIcs du Mal; à Dieu ou au Diable.

On ne devient maître et libre (2) qu'en servant Dieu par le Sacrifice qui unifie au Christ c'est· à-dire à la Voie qui conduit et élève jusqu'à Dieu notre Père.

(1) Voir à ce ~ujet l'art.icle sur l'homœopathie, in P. CART.ON. - . Enseignements. et traitements naturistes pratzques, tome II et P. CARTON. - L essentIel de la doctrllle d'Hippocrate, extrait de ses œuvres. .

(2) Lire: « Soyez libre en devenant votre maître », in P. CARTON. - Enseigne­ments et traitements naturistes pratiques; t. III ; p. 300.

250 LES SCIENCES OCCULTES

On s'enchaîne et on devient esclave, en servant le Démon, en ' faisant . pacte avec lui,par le désir et par la pratique de tout ce qui est mensonge,tro"nJ­

perie, mirage, illusion, sensualité, orgueil,vanité. On s'unifie ainsi au Démon, qui entraîne:i l'abîm e matériel et aux supplices infernaux des sensdeplusen plus assoiffés et de plus en plus insatisfaits, et des passions de plus en plus furieuses et de plus en plus inassouvies .

Et, pour se faire le serviteur du Bien ou le serviteur du Mal, ce sont les 'mêmes puissances de vitalité,diversement orientées,qui servent d'instrument quas i magique, de même que c'est le même corps matériel, physique, qui peut servir à engendrer J'ordre ou le désordre .

La magie. - L'homme est à la jonction de deux mondes: celui d'en haut, le monde de J'esprit, et celui d'en bas,le Inonde de la ma tièreClu le monde tout court. L 'â me humaine peut monter vers l'â me angélique et J'ùme divine ou descendre vers l'âme animale ct vers les abîmes des mondes chaotique et diabolique. Dans les ((eux sens, un même instrument d'action est mis il sa disposition, c'est la puissance de vitalité, force magique par excellence, énergie impondérable de ré: :lisation, d'action et de réaction qui se hiérarchise dans la nature et dans l'homme en de multiples modes: vie électrique, radio­active, vie magnétique,vie fondamentale des quatre éléments, vie minérale, vie végétale, vie animale, vitalité organique et corporelle, vitamines alimen­taires, vie intellectuelle, vie malfaisante canalisee par des êtres répugnants, venimeux, par des viandes toxiques, par des poisons, par des puissances infernales. Il existe donc, dans les deux sens, une gamme de forces invisibles, hiérarchisées qui, manipulées avec science et avec art, permettent d'obtenir des eHets inaccoutumés, dits magiques, en bien ou en mal. Cette force a été dési ,~née par les alchimistes sous le nom d'Azoth (1) ; par les cabalistes sous le nom d'Aour (:!); par les hindous sous le nom de prana; par les occul­tistes sous le nom d'Aither ou Lumière astrale ou Télesme ou Grand agent magique vital, universel. El celle force magique a été représentée de tout temps par le symbole physique du serpent ou dragon ailé, auquel on peut commander, par J'influx magnétique personnel de la main, seule ou aidée d'un bâton de commandement ou baguette magique.

« La notion de magie, c'est celle d'un pouvoir et d'un milieu, en quel. que manière surnaturel,qui est censé permettre à l'homme d'exercer,même à distance, par des moyens sans proportion apparente avec la fin à obtenir, une influence occulte, anormale, contraignante, infaillible» (Diet. Apolog., fasc. XIII; p. 67). Quand les moyens d'ordre magique: prières, formules, incantations, passes, rites, symboles, irr.positions, objets chargés d'un po­tentiel magnétique sont d'ordre divin et d'ordre moral, la magie est dite blan­che, religieuse, par les occultistes, et ses eflets sont miraculeux . Quand ils sont, au contraire, choisis parmi les potentiels très bas, malfaisants ou toxi­ques, dans un but immoral ou illégitime ou malfaisant, ils versent dans la magie noire de la sorcellerie.

(1) Mot formé par la première lettre de l'alphabet latin et par la dernière lettre des alphabets latin, grec et hébreu; mot que les chimistes ont défigUl'é sous le Ilom d'azote, appliqué au gaz nitrogène.

(2) Synthèse des deux courants positif od et néga tif ob.

254 LES SCIENCES OCCULTES

de caducée a été découverte en Chaldée, sur le vase de Goudéa. Ce vase, en stéatite sculptée (fig. 10) qui date de 3.000ans avant Jésus-Christ a été dé­crit par MM, de Sal'zac et Heuzey (Découvertes en Chaldée, pl. XLIV; p. 234 et 235).C'est une sorte de cornet à libations qui porte une dédicace gra­vée en caractères cunéiformes: (( A Nin·ghish-zi-da, son Dieu, pour la pro­longation de sa vie, Goudéa de Sirpoula, a consacré cette offrande ». On re­marquera sur ce vase, d'une part, les deux serpents du caducée, enroulés autour du bâton de commandement et, d'autre part, le dragon ailé (sym­bole analogue au serpent) qui tient également un bâton de commandement. Plus près de nous, en Grèce et à Rome, le bâton de commandement aux

FIG. 12. ~ Caducées

forces de vie (par le serpent) a été le symbole de l'art médical magique qui dirige la santè et la guérison. Par exemple, une monnaie d'argent trouvée à Epidaure (fig. Il) (époque grecque classique) représente Esculape avec le serpent de vie etle bâton de commandement séparés. U ne statue d'Escula­pe trouvée à Epidaure (musée d'Athènes) présente un serpent enroulé au­tour d\! bâton (fig . Il) (1). C'est ce caducée primitif qui a servi d'insigne sur l'uniforme de nos médecins militaires (fig. 12, à gauche), alors que dans d'autres armées, au Canada par exemple, on a choisi le caducèe mieux équi· libré et mieux équilibrant, avec les deux forces contraires figurées pal' deux serpents enlacès qui s'opposent. C'pst ce caducée que nous ayons

(1) Dr Marcel BAUDOUIN. - La préhistoire du caducée, al,ticles parus dans la Mé­decine internationale illustrée, 1917-1918, auxquels ces figures sont empruntées, avec autorisation de l'auteur.

H. - POUVOIR (VOULOIR ET OSER) 315

« Evidemment, pour nous surtout, on peut mettre la suggestion en cause, mais ... »

« Dans un des voyages que nous nmes avec Mgr Le Roy, le féticheUl' .du village où nous arrivions le soir, ne nous décri vit· il pas fort exactement le chemin que nous avions parcouru, les haltes faites, les rencontres diver­'ses, le menu de notre repas et même les conversations échangées. U ne, entre .autres,était particulièrement typique. Nous avions rencontré une petite tortue .de terre. « Autant ponr le dîner de ce soir »,me dit Mgr Le Roy et moi d'ajou­ter en riant, car nous avions une faim féroce: « Au besoin on y ajoutera la tête du guide! » Or,nous parlions en français,dont le féticheur ne comprenait pas un mot; et sans bouger de son village, au vu et au su de tous, il nous avait « vus » dans son miroir magique, il redisait ce que nous avions dit! »

« Et combien nous pourrions citer d'autres cas ! ... Je cause un jour avec >un féticheur négrille. Mes pagayeurs devaient me rejoindre et m'apporter .des provisions. Incidemment, j'en parle à mon homme, me demandant : .« Sont-ils encore bien loin, m'apportent-ils ce que j'ai demandé?» « Rien <le plus facile que de te le dire! » Il prend son miroir magique, s'absorbe, prononce quelques incantations. Puis: « En ce moment, les hommes dou­blent telle pointe de la rivière (c'était à plus d'un jour de piro~ue), le plus ,grand vient de tirer un coup de fusil sur un gros oiseau, il l'a abattu, les hommes pagayent fort pour l'attraper, il est tombé dans l'eau. Ils l'ont pris. Ils t'apportent ce que tu as demandé. »

« De fait, tout était vrai, provisions, tir, oiseau abattu et, c'était, répé­tons-le, à un jour de là ! » Vue à distance, télépathie, eh! oui, nous le savons bien! Et autre chose encore! »

Dans d'autres cas, la télévision par dédoublement est obtenue par transe -et convulsions: « Peu à peu, le devin s'exalte: en chantant, il tourne avec !l'apidité, sur lui-même, se courbe en arc de cercle, la tête renversée en ar­!fière vient toucher le sol qu'elle frappe violemment; puis il bondit et bondit -encore; il s'élève à un état psychique intermédiaire entre l'état conscient -et l'état de transe; ses facultés de divination s'exaltent; on le voit mimer le chasseur, l'animal traqué, les phases de la chasse avec une vivacité extra­.ordinaire .•. »

« Et chose pl us étrange, j'ai pu le constater, cette vision à dis tance, mais cette fois dans le futur, se réalise exactement dans les moindres dé­tails, non seulement le lieu de la chasse, non seulement les hommes morts .ou blessés, le nombre d'éléphants tués, ceux qui échappent, mais aussi le nombre de défenses. Tout est exact! »

Enfin, la télévision peut être obtenue principalement par le jeùne: ~( Dans une des nuits qui suivent le jeùne de trois ou sept jours, le chef voil -en songe un éléphant se présenter à lui. Il y a un phénomène de suggestion évident. Et le fait ne mériterait même pas qu'on s'y arrêtât s'il ne s'y joi­,gnait autre chose! Au réveil, le chd décrit l'animal, sa taille et son port, l'endroit où il est actueHem~nt. Il déclare qu'il a vu l'animal, la clairière .où il paît, les arbres qui s'y trouvent, le chemin qu'il faut prendre, les dan­,gers à éviter ... Les hommes du clan, aussitôt le songe dévoilé, se mettent en chasse. L'animal est tué . »

LES SCIENèES OCCULTES

pour en constituePutfi'e!ts~mble : doctrinal qui puisse rassembler t~us "leS: èsprifs de boùirè -volonté,dâh~une synthèse d'ordre et de santé.

,. En effet;aùcun pouvoir bienfaisant et légitime ne peut s'acquérir nÎ' s'exercer, d~une façon durable, sans l'observance de là ' Loi synthétiqüe. On ne command~ qu'en obéissant. Or, obéir à la Loi, c'est exactement­faire œuvre de réforme individuelle. -

Aussi, quand on veut s'efforcer de réformer les autres; il faut d'abord ' s'être appliqué à soi· même les disciplines synthétiques de progrès indivi­duel et en avoir donné l'exemple.

Rappelons enfin que, parmi les moyens de réalisation de l'ordre syn­thétique, il faudra toujours placer en tête la loi spirituelle, chrétienne du sacrifice personnel. En effet, les bienfaits de certaines abstinences de régime,établissent, par analogie, la nécessité de la dématérialisation" c!est-à-dire des restrictions de désirs sensuels et du freinage des passions humaines, pour vivre en bon ordre de santé physiqlle et spirituelle. Et c'est, nous insistons encore sur ce point, la vraie science occulte qui fournit les clefs universelles qui, seules, permettent de retrouver, dans tous les, domaines de l'activité humaine: philosophie, sagesse, science, religion, les concordances qui les unifient, d'une façon synthétique, dans un même savoir et dans un même pouvoir, véridiques, sains pour le corps et: sanctifiants pour l'esprit.

C. - Se taire

Les vertus du silence . . - Le silence est une puissance magique qui,. comme tous les pouvoirs, peut s'exercer en bien ou en mal.

Nous avons déjà expliqué dans le chapitre IX que le silence est un jeûne­verbal et, par là même, un sacrifice. Le renoncement à une exhibition de­soi-même confère la puissance spirituelle attachée à l'h~~ milité C'est pour­quoi dans les ordres religieux, plus particulièrement chez les Trappistes,. le silence est une règle fondamentale. Le silence, joint à la solitude et au jeûne alimentaire, confère le maximum de concentration des forces spiri-· tuelles. Les anachorètes ne firent qu'imiter l'exemple de N.-S . Jésus-Christ. quand, fatigué du contact de la multitude et de l'incompréhension si fré­quente de ses disciples, il se retirait dllns le désert (Luc, V ; 16). Après avoir reçu le baptême de St Jean-Bapti'ste, il s'isola et il jeùna pendant 40 jours pour concentrer et renforcer ses puissances de vie immatéi-ielle_ C'est alors que le Démon, le sachant dans la plénitude de ses pou­v()irs, s'efforça de les détourner à son profit. Au sortir de CE1 jeûne. il vjnt !ui offrir par trois fois, la domination matérielle du monde. Mais, après les­trois refus, les Anges, représentants de la puissance spirituel/ede l'Eternel., }!i':lr.e.o~.le servir (Matth., IV). l i< A l'église, il est mérito,ire de ne pas prier avec fracas, de ne pas ,se faire­mmflrquer-;e~ ,ohantan~ ft , contr~temps 'ou , -en prenant des attitudes ' osten­\at<?ires. Ce sont là des conditions d'efficacité de la prière. « Lorsque vous

385.

priez, ne faites pas comme le's hypocrites, qtti ~'àhbent'; à prier l ~de})out' 'darl9 lés synagogues et au coin des rUes, afin d'être ,vus 'des !hOmùles:. En "vérifêi je vous le dis, ils ont reçu leur récompense. Pour toi, q'uànd tu ' veux prier;' entre dans ta chambre, et, ayant fermé ta' porte, prie toIl Père qui 'est prè"l seht dans le secret; et ton Père qui voit ,lans le secret, te le rendra i, (Mattll.. VI; 5 à 7).

Ne pas parler de soi, quand on enseigne ou quand on discute, confère la puissance du silence, par le sacrifice de l'orgueil et de la vanité. En di­sant, par exemple, non pas : je veux, mais: il est juste, il est équitable, il est vrai, il est digne, il est sensé, il est rationnel, il est logique de se com-· porter ou d'agir de telle manière, en vertu de tels principes, on se fait ainsi le serviteur et l'instrument de la Loi, surnaturelle et naturelle, et on héné­.ficie, par renoncement et par effacement personnels, de la puissance spiri­tuelle de la Divinité, dont on se fait l'agept d'exécution . C'est pourquoi N.-S. Jésus·Christ répétait si souvent qu'il faisait la volonté et l'œuvre de son Père­céleste. Par contre, il est un fait certain, c'est que la dictature de l'orgueil finit toujours dans le désastre.

L'exemple personnel silencieux, d'ordre spirituel et matériel, fait plus. pour la manifestation et la propagande de la vérité que les exhibitions, les discours et les gesticulations des agités et surtout que les trahisons des gens, qui s'affichent professeurs d'ordre et de santé et qui donnent en même temps le mauvais exemple de l'inobservation de ce qu'ils conseillent. « Les Scri­bes et les Pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et ob­servez tout ce qu'ils vous disent; mais n'imitez pas leurs œuvres, car ils. disent et ne font pas. » (Matth., XXIII; 2, 3)

Dans la légende du Saint-Graal.défense était faite aux chevaliers du Saint· Graal, qui avaient mission de prendre la défense tles justes et des faibles .. de leur dévoiler leur origine. Si leur secret était révélé, il leur fallait alors . perdre leur pouvoir ou retourner dans lesanctuaire de Monsalvat. Chercher' à percer certains secrets rompt le charme et détruit le bonheur. C'est cette légende que Richard Wagner a utilisée dans Lohengrin.

Un vieil adage de magie dit : Tout secret divulgué est perdu. Cela est vrai aussi bien pour celui qui livre une vérité, une perle aux pourceaux qui se retournent ensùite contre le divulgateur et le dévorent (Matth., VII ; 6),. que pour celui qui veut rendre inefficient un rite de maléfice et qui le dé~ voile publiquement. En pareil cas, combattre une force de nuisance, en pu~ hliant son origine et en avertissant de ses résultats, c'est la mettre hors d'état: de nuire ou c'est l'empêcher de triompher. ,' . Le silence est un grand moyen de renforcement non seulement spiri ~

·tuel, mais matériel. Les bavards et les agités sont des dissipa\euL's de for.c~· ,personnelle et des tourbillons vampirisantspùur leur ambiance. Au con. ·traire, se concentrer, s'immobiliser" être sobre de mots et de 'gestes, dire le· istrict néi',essaire d'une façon claire, précise, en formules condensées et frai>' .pantes, c'est accroître sa puissance 'personnelle. Le silence de la méditation. 'et le silence de la réflexion valorisent lesréalisations. Mentalement et orga· niquement, le silence et la relaxation rechargent les accumulàteui.., -rïêrveui ~',

.'capitalisent les forces et rendéntpui'ssa'nt, qua'nd on doit, projeter'sa volonté"

LES SCIENCES OCC{lLTES

·et agir. S'imposer des répits en détente physique, assis, jambes levées, et joindre au silence musculaire, le silence verbal et mental, avant et après tous les efforts intellectuels et les combats physiologiques constitue un pro­-cédé merveilleux d'entretien, de renforcement et de prolongation des forces de vie et de résistance,' physique et. mentale. En médecine, le silence est un

-agent de guérison que l'on met en pratique par les cures d'isolement, par la irupture avec les gens maléfiques ou envoûteurs, par la cessation des bruits, .(boucan de la T. S. F., bruits discordants; machines, autos, sifflets, trom­pes, etc.), qu' sont des causes de gaspillage des forces par les surexcitations ·et les obsessions qu'ils déclenchent.

Le silence estaussi une nécessité de bonne organisation,par le secret et la discrétion que l'on doit garder à l'égard des vérités fondamentales de l'ordre -occulte des choses.On ne doit les révéler que progressivement et à bon escient, si l'on ne Vl'ut pas les voir profaner et mal employer. C'est cette nécessité de silence, pour éviter des incompréhensions et des profanations, qui a donné ,lieu à l'enseignementésotérique,réservé aux privilégiés de l'humilité et de la bonne volonté. D'ailleurs, dans l'ordre de la Création divine, il en est ainsi. Dieu, avec ses lois surnaturelles et naturelles, ne se révèle qu'aux chercheurs d'élite qui deviennent alors ses instruments d'instruction,pour leurs sembla­bles.

« Les choses cachées sont à l'Eternel, notre Dieu; les choses révélées -sont pour nous et pour nos enfants, à jamais, afin que nous mettions en pra­tique toutes les paroles de cette loi. » (Deut -, XXIX; 28)

« Béni soit le nom de l'Eternel, d'éternité en éternité ... C'est lui qui ré­'vèle les choses profondes et ca~hées. » (Dan., II ; 20, 22)

CI Je vous bénis, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, de ce que vous avez caché ~es choses aux savants et aux prudents et les avez révélées aux pe­tits » (Matth., XI ; 25).

« Ne jetez pas aux chiens ce qui est sai nt, et ne jetez pas vos perles de­'vant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, etque, se tour­,nant contre vous, ils ne vous déchirent» (Matth., VII ; 6).

« J'aurai encore beaucoup de choses à · vous dire; mais vous ne p IUvez les porter à présent» (Jean, XVI; 12).

Dévoih.r un secret bienfaisant à des personnes indignes ou trop cu­'rieuses ou mal préparées, c'~st donc perdre son pouvoir et son temps. Van­ter les meilleurs principes à tout bout de champ, se lancer dans des disser­

-tations de propagande devant tout le monde, affirmer ses pouvoirs person­,nels à tout venant, démasquer ses moyens spirituels d'action réforma­,trice et curatrice à tous les incompréhensifs et les inaptes, c'est détruire sa puissance, en faisant affluer sur soi les pires assauts de la bêtise et du dé·

-sordre, lancés par les démons. C'est pourquoi, après ses guérisons, N. -S . . Jésus-Christ recommandait le silence: « Jésus étendant la main, le toucha . et lui dit: « Je le vellX, sois . guéri» ; et à l'instant sa lèpre disparut. Et il Ilui défendit d'en parler à personne; mais, va, dit-il, te montrer au prêtre, ·et offre pour ta guérison ce qu'a prescrit Moïse, pour l'attester au peuple» -(Luc, V ; 13, 14).

En médecine même,il faut faire silencesur lacorrection occulte,mentale et

CHAPITRE XI

IL N'y A DE SCIENCE. QUE OU GÉNÉRAL

Les elforts cantonnés sont insllnisal~ts pOUlI-assua-cr 1",wJrc et la santé" . - L'·éta11 d 'esprit primaire est un tléau dominant. - La science du génL .. 'al la plus parfaite est a science occulte, yéritable, - L'ignol'ance de la science occulte ou etloC().I'C les dé\'ia­

tions démoniaques de ceUe science occu.lte h'ansforment la médecine en une SOl'Ie­

d 'enh'eprise maléfique de magie lloiœ et de désoL'ganisatiou iudividuelle, - La con~ naissance de la science occulte et la pl'éservation de ses dévia.tiolls démoniaques ('on­l'èrent à la \'l'aie médecine naturiste, hippocl'atique-, gréco-Iatrne el cbrétienne, des. pouvoirs analogues à ceux de la magie blanche et une' puissance d'ol'dl'e parfait. ­lJ ne dernière application de la loi occulte d'analogie: les l'ègles de la sagesse, de la. sainteté el de la vl'aie médecine sont concordantes et coopél'antcs, - Le~ enseigne­ments de la science occulte ne sont accessibles qu'aux élites.

Les efforts cantonnés sont insuffisants pour assurer l'ordre et la santé, - Dans tous les domaines de l'activité humaine, €e (jue l'on peut effectuer n'a d'ellicacité, de sécurité et de durée que ce qui répond à une vérité d'ordre général, ce qui agit hiérarehiquement au point voulu, ce qui s'emploie en concomitance avec d'autres facteurs s.ynthétiques de puissance. ce qui est conduit avec unité d'origine, de manœuvre, de volonté et de bui'-

La religion, base essentielle d'ordre, est ill(~a'pable d'assurer la paix et la santé des nations, des familles et des indi"idlls si, corrélativement, l'or­dre n'est pas établi par qui de droit, en unité et en continuité, suivant SOI)

devoir de conscience, dans la vie politique des nations, dans la con­duite des corporations et des familles, dans la , 'ie psychique individuelle (caractère et tempérament) et dans l'organisation matérielle, médicale du régime et de l'hygiène. L'ordre surnaturel, en effet, est infiniment mieux. compris, la foi se fait plus inattaquable et l'activité au bien s'établit avec plus d'élan, quand on a acquis, par l'apprentissage des heureux eflets de . l'ordre naturel, qu'il existe une corrélation étroite et une concordance har­monieuse entre le bon ordre naturel et les lois d'ordre spirituel.

D'autre part, la médecine, ens.eignée sans. l'appui des. obligations reli· gieuses et mentales, n'est plus qu'une recherche de tous les moyens artifi­

-ciels de vivre sans entraves, Elle prétend alors assurer l'impunité par ses. vaccins, ses sérums et ses produits pharmaceutiques, tout en laissant s'exer­·cer les pires transgressions des lois. de vie naturelle el smoatureIle, sans. les corriger,

Et même, dans une œuvre médicale-el{acte, lalimitation des corrections -et des. obéissances il une seule règle de santé ou encore la carence de l'une des obligations qui composent la synthès.e thérapeutique normale ou en­core un mauvais classement dans les conditions de vie ou de guérison, tou­tes ces imperfections relèvent d'une igno,ram:e des. lois générales de cons-

IL N'Y A DE 'S<ClENCE QUE OU GÉNÉRAL 411

tituti(m et de conduite de l'èlre humain, qui exigent ordre et synthèse pour teur juste application . Par exemple, on ne peut espérer se maintenir en bonne santé, si l'en se borne seulement à surveiller son régime ou à bien respirer ou ;\ vivre au grand air eu à suivre exclusivement un traitement héliothérapique 011 hydrothérapique ou une cure de désintoxication, etc.

Sans conception générale d'unité, de hiérarchie, d" synthèse, d'adap­tation et d'ordre, la thérapeutique se fait fallacieuse et finalement catastro­phique,

L'état d'esprit primaire est un fléau dominant, - Le primaire, qu'il ne faut pas confondre avec un élève sorti de l'écoie primaire, est un esprit borné. II a des œillères ou il est myope, en quelque sorte. Il est in­-capable de voir de haut et de loin, II ne perçoit rien en dehors de sa spécia­lité ou de ses routines. Il manq\ie du sens du général et de la perspective. Le plus souvent, son instruction est incomplète, même s'il est muni de di­plômes secondaires ou sllpérieurs. Il est imbu de théories étroites et de rai­sonnements spécieux et il croit tout savoir (1). Par exemple, il croit à J'i­nutilité de la religion; il est laïc sectaire. Il est en adoration devaotla Science matérialiste qui se désintéresse des causes initiales et des effets éloignés. Il croit aux remèdes partiels et à l'efficacité des replâtrages. Son i.déal c'est le b(mheur. Rempli d'orgueil, il se croit capable d'exercer sa li­herté sans entraves ni sanction. 11 enseigne l'égalité radicale de tous les hommes, sans distinction de talent ni de mérite. Alors, il brandit ses droits; mais il devient furieux quand 01'1 lui parle de ses devoirs. Il veut tout pos­séder immédiatement, sans mériter. Il croit enfin que le bonheur peut exis­ter sans sacrifice.

En religion, le primaire se figure que la foi suffit à tout et que la loi naturelle est sliperfJue. S'il est catllOlique, il est persuadé que la récitation du catéchislllle et les sermons ,d.e séminaire sont les seuls moyens d'accès à la vérité religieuse. Il croit que la charité consiste essentiellement dans un amour égalitaire et indifféreRt des hommes de bien comme des canailles, sans qu'on ait à combattre durement des forces de désordre, ni à se faire le -croisé de la vérité. II considère les fragments d'Evangile de chaque diman--che comlllle suffisants à J'enseigRement chrétien; et, si c'est un religieux, il interdit, comme chasse gardée, l'accès des textes évangéliques et des vé­rités théologiques aux non-ecclésiastiques. Enfin, il ignore la concordance des sacrifices de pureté alimentaire avec ceux de pureté spirituelle.

En éducation, le orimaire est lin élève de Jean-Jacques Rousseau (2). Féru d'égalitarisme et convaincu de la honté native de l'enfant, il exige l'é­-cole unique, la coéducation des sexes, l'instruction sexuelle obligatoire, la libre volonté des instincts, la morale sans source divine ni sanctions reli­gieuses, l'abandon des disciplines spirituelles, le mépris de la vie de famille et du sentiment de solidarité nationale. Vulgarisateur tyrannique de pe-

(1) « Il n'y a que del1x chBses, disait déjà Hii>pocrate~ savoir ct c.·oi.·e sa\"oi.· : 'Savoi.· c'est la Kciencc ; croire savoir; c'est l'ignorance. »" (P. C,tRTO:\'. - L 'essentiel de la doctrined'Hippocrale, exlrail de ses œl/vres ; 2e édition; p. 128).

(2) VlJlir : l~. CAUIl:\'. - I.e fal/:!' nalllrÎsnu de J.-J. ROI/.~seal/ .

412 LES SCIENCES OCCULTES

tites données scientifiques, il ignore l'art d'apprendre à vivre en synthèse correcte. .

En politique, le primaire croit à la souveraineté légale du peuple, c'est­à·dire du nombre et de l'ignorance. Il se figure qu'il suffit pour être chef d'être pourvu d'un verbe sonore et de se faire l'escl'ave des passions de la tourbe des électeurs.

En médecine, le primaire se croit le souverain maitre de la santé, parce qu'il dispose de la radiographie et des multiples examens de laboratoire, pour établir des diagnostics, parce qu 'il est armé d'un bistouri et d'une seringue, parce qu'il utilise vaccins, sérums, sds d'or, arsénohenzol, bismuth, rayons X, rayons ultra-violets, parce qu'il pratique l'endocrino­thérapie, les transfusions de sang, la greffe ,des glandes de singes, la réflexothérapie, la sympathicothérapie, l'acuponcture, l'irido-diagnostic, la radiesthésie et la psychanalyse. Faiseur de faux miracles, il ignore la genèse occulte des maladies et la vraie thérapeutique synthétique. Il est une puissance démoniaque, redoutable et affolante.

S'il est homœopathe, le médecin primaire se figure guérir les malades par des procédés vraiment curatifs, alors qu'ils relèvent uniquement de la vaccinothérapie. En effet, c'est en faisant se déclarer dans l'organisme des réactions à l'égard d'une préparation homœopathique, qui y provoque une sorte de maladie mineure, que les symptômes d'un ensemble morbide de même genre, mais majeur, sont éteints. Et il s'imagine que le fait d'avoir effacé ainsi un ou plusieUl's symptômes, par une action pharmaceutique, semblable et atténuée, équivaut ~I une guérison radicale et définitive, sans qu'on ait à rechercher les causes générales et individuelles(alimentaires, hy­giéniques et spirituelles), qui les ont déterminées, et sans qu'on ait à les corriger, en ordonnant le contraire de ce qui a produit le mal, comme Hip­pocrate l'a exactement recommandé (1)- N'ayant aucun souei des lois géné­rales et individuelles de la santé, ni des règles de régime, se bornant exclu­sivement à la prescription de produits pharmaceutiques, infiniment dilués ou triturés, puis secoués, croyant le malade irresponsable des violations des lois de vie saine qu'il a cOJumises, se refusant ainsi aux disciplines spiri­tuelles du mérite et du sacrifice chrétiens, le primaire homœopathe est, en réalité, un vaccinateur et un simple extincteur de symptômes. Souvent même, il est aussI un magicien noir, quand il utilise les procédés de la mé-

,decine spagyrique et quand il souille les humeurs, en se servant de venins et de toxines (venins de serpent et de crapaud; canthadde ; sécrétions de pieuvre, de chevrotin, de castor, de skunks; tuberculine; matières excré­mentitielles : urines, fèces, pus, crachats, etc_). En réalité, l'homœopathie pure est un système primaire et étmit, qui est le contraire de la médecine synthétique, de la science traditionnelle hippocratique et de la médecine na­lurelle, puisqu'elle ne s'attaque jamais, dans ses ordonnances, aux causes réelles des maladies (corrections budgétaires de l'organisme: erreurs dans le régime et dans l'emploi des forces vitales personnelles), puisqu'elle subs­titue aux grands syndromes d'aptitude morbide (2),des états infectieux qui

(1) P. CARTON. - L 'Essentiel-de la rlo.ctrillc d'Hippocrate, ex trait de ses œuvres. p.73.

(2) P. CARTON. - L es Clefs du diagnostic de l'illdiuùIllalité. p., 13 et 29_

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TABLE DES MATIÈRES

PREMIÈRE PARTIE

La science occulte

Cha;litl"e 1. - Qu'est·ce que l'occultisme?

Un sujet encyclopédique et scabreux. - La science occulte. - Les sciences oc­cultes. - Magie blanche et magie noire. - L'initiation. - La vél·ité est occulte. -La vérité est sacrifice. - Les antioccultistes qui ignorent la science occulte. - Les occultistes qui s'ignorent. - La tradition occulte. La Révélation et la tran.:;mis":' sion. - Se tairO)....................................................... 5

Chapitre II. - La science occulte et ses lois

La Table d'Emeraude d'Hermès. - 1 - Loi de ca usalité ou de créa tion. - Tout li une cause. Il n'y a pas d'effet sans cause. Il existe des lois universelles. II existe des lois naturelles. - II - Loi d'unité de,. callses 011 de monothéisme. - L'ensemble des lois universelles invisibles implique un Légi slateur unique et invisible qui est Dieu. - III - Loi d'analogie 011 de correspondance. - Le microcosme est l'analogue du ma­crocosme dans les trois plans de l'Uni Trinité. - IV - Loi de vie univzrsrllc rythmée. - Rien n'est inerte. Tout vit, tout vibre en rythmes alternants. - V - Loi d'évolu­lion et d'adaptation ou de progrès. - Tout évolue et pl'ogresse par attraction divine, secours providentiel , adaptation naturelle et transmutation spirituelle. - VI - Loi de synthèse hiérarchisée ou de solidarité. - La création est organisée en synthèse soli­darisée et hiérarchisée que l'humanité doit imiter dans ses constitutions individuelles.­familiales, nationales et internationales. - VII - Loi de finalité. - Dieu, le com­mencement de tout, est le moyen providentiel et la fin de tout, que l'on doit atteindre par le sacrifice pour la vérité ............................................. , 24

Chapitre III. - La loi de causalité

Le besoin de sa\"oir. - La découverte de la loi. - La science expérimentale. -:-i

Le pourquoi et le comment sont le fondement de la connaissance et du progrès. -Les causes secondaires sont souvent trompeuses; les causes premières sont se,ules vé­ritables. - L 'existence universelle de causes ordonnées et hiérarchisées implique l'existence d'une Cause suprême, créatrice, législatrice et conservatrice qui, e,st Dieu. -La 'passion de la Vérité. - La médecine des causes apparentes et la m~decine des causes 0~culte3 ............................................. , •. ;., • • ' ,' • • • • .. 38

431 TABLE DES ~IATIÈIIES

Chapitre IV. - La loi d'Unité

L'unité dil'ectrice spirituelle et l'unité énergétique matérielle, - L'occultisme vé­ritable n'est pas polythéiste. - L'occultisme véritable n'est pas panthéistique. - L'u­nité est une puissance souveraine. - L'unité et le retour à l'unité, par le Sacrifice pers'onnel, forment la base de l'enseignement du Christ. - L'alchimie était une science occultée de retour à l'Unité ....•.. , .•• . .. ..••• .•...•..••.•..••.•.•.•••..• 42

Chapitre V. -La loi d'analogie de constitution du macrocosme et du microcosme

Les deux voies d'accès à la vérité: l'esprit et la matière; la pensée et l'expérience; le ciel et la terre. - Le mystère de la création exposé par la symbolique des nom­bres. - A - Le nombre 1111 011 unité. - B - Le nombre dwx '011 binaire ou Dyade ou Dualité. - Deux, c'est la vie. - Deux, c'est aussi la naissance et l'exercice des con­traires. - Deux, c'est encore le courant de la vie. - L'androgyne hermétique. - Le raisonnement par analogie ou par correspondance. - C - Le nombre trois 011 le ter­naire 011 la Trinité. - Le Christ ésotérique cosmique et le Christ exotérique incarné. - Le Saint-Esprit ou la Vierge Marie ésotérique et la Mère admirable ou Vierge Ma­rie exotérique. La constitution de l'homme. L'analogie du microcosme et du macro­cosme. - D - Le nombre qllatre 011 la Tétrade. - Le quaternaire des tempéraments dans les âges de la vie et dans les races humaines. - E - Le nombre sept ou le sep­ténaire. - Il y a sept étapes ou plans dans la création du macrocosme et par analogie, dans la constitution du microcosme; dans l'univers et dans l'homme. - 10 Le corps physique. -- 20 La vitalité potentielle et circulante ou double éthérique. - 30 Le corps astral. - 40 L'âme animale. - 5 0 L'âme humaine. - 60 L'âme angélique. - 70 L'âme divine. - Le eorps causal ou corps glorieux ou corps spirituel. - La conduite syn­thétique et hiérarchique des sept étages du septénaire. - Témoignages concordants au sujet du septénaire, .•.. . ..........•.•.•.•. '. , ••.. " . ••• .••• . .• . • . . .• .. 49

Chapitre VI. - La loi de rythme

Tout vibre et tout vit d'une façon rythmée. - Dans la vie organique, tout évolue d'une façon rythmée, par alternance des contraires. - L'équilibre de la santé est dû à l'action d'excitations alternantes, convenablement choisies, en qualité et en quantité. - La grande loi thérapeutique de rééquilibre par alternance rythmée des contraires.­La loi thérapeutique d'action bipolaire par contrastes simultanés, judicieusement ré_ glés......... . ............... .. ........ •. •.. . •.••.•••••••••• . •••••.•.•.. 136

. Chapitre VII. - La loi d'évolution et d'adaptation

Dieu seul est immuable. Toute la création évolue. - La création est une involu­tion ou une descente, puis une évolution ou une ascension de l'Esprit. - Les agents de l'évolution . - Tout évolue en cercle. - Nier l'évolution serait nier le progrès. - Le transformisme scientifiqlj.e. - Les adaptations logiques sont des conditions essentiel­les de bonne santé et de guérison durable................. ••••••• ••.•.•.. 142

Chapitre VIII. - La loi de synthèse et de solidarité hiérarchisées

Le macrocosme est une symbiose et une synthèse hiérarchisées. - Le micro­cosme, l'homme, est une symbiose et une synthèse hiérarchisées. - L'organisme phy­sique est une synthèse d'organes qui vivent en symbiose hiérarchisée. - L'homme est

TABLE DES MATIÈRES 435

solidaire de la Nature. - La Nature est solidaire de l'homme. - Les conditions de vie normale sont synthétiques et solidaires. - La vraie thérapeutique, occultiste et naturiste, consiste dans une synthèse de soins solidaires, justement hiérarchisés dans un décalogue de la santé. - La vie, en sociétés familiale et nationale, n'est normale que si elle est organisée en synthèse et en solidarité, sous une direction unitaire , continue et stable. - La synthèse individuelle correcte est la condition fondamentale de l'ordre collectif, de la santé collective et de la paix collective. - La solidarité néces­saire de l'autorité et de la liberté, malgré leur opposition et leur contradiction appa­rentes. - La solidarité spirituelle, finale, clans le Christ. - Les synthèses invisibles: âmes-groupes; humallité ; eggrégores.,., ....••. , .. " ...• " ... , .... ,..... 161

Chapitre IX. - La loi de finalité

Le but de la vie. - Les moyens de Perfection: la soumission à la Loi, le Sa­crifice et la passion de la Vérité. - La voie abrupte. - La voie normale, progressive et synthétique. - La vie mystique. - La Charité ou le combat pour la Vérité. - Le Sacrifice. - Le grand arcane et le grand œuv~e. - Les jeûnes. - Lesjugements.­La mort. - Hevivl·e. - L'enfer: l'enfer est éternel; les murmures de la raison; les occultistes catholiques .. , ... , .,. . . , .............. . ...... .... . ....... .. 170

DEUXIÈME PARTIE

Les sciences occultes

Chapitre X. - Les sciences occultes et leurs déviations maléfiques

A. - Savoir. - Les sciences occultes des signatures: la chirologie ; la grapho­logie ; la physiognomonie; la médecine spagyrique. - Les sciences divinatoires: l'as­trologie ; la nécromancie ; le spiritisme; les médiums et les maisons hantées; les voyances; le dédoublement, la psychométrie ; l'oniromancie, les rêves et les songes; le don des langues ; les somnambules; la chiromancie, la cartomancie; le tarot. -Les vrais prophètes et les faux prophètes. - La rhabdomancie" ...... ,., . . . 214

B. - Pal/voir (vouloir et oser). - La magie: le bâton de commandement et le caducée. - Les pouvoirs magiques: le silence, l'isolement, le bon exemple de la ré­forme personnelle accomplie, la discrétion, la passion de la ·vérité ; la foi maintenue dans les pires épreuves; l'ordre et la pureté dans la nourriture du corps. - Les ver­tus magiques du sang, de l'eau, du sel, du charbon, de l'encens et des parfums, du feu et du soufre. Sans la science occulte des éléments de la nature les pouvoirs sont aveu­gles. - Le jeûne et les abstinences. Le poisson. L'alcool. Le vin. L'abnégation est le plus essentiel des jeûnes. - Les emprises. - La suggestion et la suggestibilité. - La psychothérapie. - Le magnétisme. - L'hypnotisme. - La télépsychie. - Le dédou­blement ou la sortie en astral. - L 'envoûtement. - Les guérisons par transfert. La

TABLE DES MATIÈRES

chaîne magique. La protection contre les envoûtements et les maléfices. - La sorcel­lerie. Les sorts. Les charges. La possession. Les pactes. La lycanthropie. Le vampi­risme. L'acuponcture chinoise et la sympathicothérapie nasale. L'incombustibilité. L'in­corruptibilité. L'invulnérabilité. Le satanisme. - Les professeurs de succès et de bon­heur. - Le pouvoir légitime s'obtient par la vérité synthétique.. . .. . ... .•.• 249

C. - Se laire. - Les vertus du silence. - Les sociétés secrètes. - La franc­maçonnerie. - Le dérèglement du jeu coopérant des contraires: autorité et liberté. Etat actuel de la franc-maçonnerie en France. - Les sociétés théosophiques. - Les Ri)3~-Cri)ix.... . . ..•.••.•.. ...•••••. .•••..•.•.•• .•..• . ••......•...•. 384

Chapitre XI. - Il n'y a de science que du général

Les efforts cantonnés sont insuffisants pour assurer l'ordre et la santé. - L'état d'esprit primaire est un fléau dominant. - La science du général la plus parfaite est la science occulte, véritable. - L'ignorance de la science occulte ou encore les déviations démoniaques de cette science occulte transforment la médecine en une sorte d'entre­prise maléfique de magie noire et de désorganisation individuelle. - La connaissance de la science occulte ~t la préservation de ses déviations démoniaques confèrent à la vraie m5decine naturiste, hippocratique, gréco-latine et chrétienne des pouvoirs analogues à ceux de la magie blanche et une puissance d'ordre parfait. - Une dernière application de la loi occulte d'analogie: les règles de la sagesse, de la sainteté et de la vraie méde­cine sont conccrJantes et coopérantes. -- Les enseignements de la science occulte ne sont accessibles qu'aux élites. .. . .. •. . •• .••••. • . ..• . . . .• ...••••••.•....•. 410

Impl'imcrie MAZEL Largentière (Al'ûècllc)

bR PAUL CARTON

La Science occulte et les sciences occultes

Table alphabétique

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La Science occulte et les sci ences occultes

Table a'Jphabétique

A

Aaron, 255. Abat/oir, 181, 265, 269, 327. Abeilles, 16e. Abnégation, 286. Abrams, 248, 379,402, 407. . Absolu (L'), 13,40,42,51,56, 173,259.

- (Chercheurs d'--'), 264. . Abstinences, 108, 125, 191, 194, 251, . . 262, 279 à 287, 331, 384.

Acceptation, 424, 427, Accord mental, 306. Accumulateurs de forces Pl'otectrices,

:H1. nerveux, 246, 309, 385.

Acides, 112, 140, 351, 413. Aconit, 316. Acteurs, 291. Actions bipolaires, 140. Acuponcture 'chinoise, 248, 291, 337,

339, 344, 345 à 355, 379, 402, 412.

Adam, 51, 58, 59, 114, 239. Adaptation, 20, 30, 142, 156, 264,284,

376,411, 429. lente, 429.

Adaptatiolls logiques, 156, 158, 429. Adeptes, 235, 236. Adonites, :i71. Agapes, 403. Agent magique universel, 46, 75, 145,

277, 318, 326, 341, 362, 364. (voir aussi: Force vitale).

Ages de la vie, 87. Agneau, 131, 134. Agni,357. Agnosticisme, 400. Agnostique, 178, 242. Agonie .. 107, 239. Aigle, 85, 233, 234, Aiguilles métalliq~es, 344, ~7, 34.8,

349,351, 3.)3, 356. (VOIr aUS~1 : Epingles)

Ail, 275, 379. Aimant, 301. Air, 84, 150.

Aïssaouas, 189, 316, 326. Aither, 250. Albert le Grand, 408. Albigeois, 208, 371. Alchimie, 22, 47, 108, 193, 217, 233,

234, 239, 408. - spirituelle, 414.

Alchimistes, 369, 409. Alchimiques (Signes), 233, 234, 236,

239. Alcool, 112, 132, 227, 251, 261, 283,

310, 311. Aleph, 233. Aliénation (voir: Folie)

- corporelle et mentale, 304. Alimentation, 100, 139, 261, 279.

cadavérique, 282~ (voir aussi: Régime ca rné)

Aliments., 421. acides, 112. de vie immatérielle, 284, dévitalisés, 277. industriels, 277. naturels, 261. néfastes, 112, 227, 261. pl'édestinés, 261, 262. purs, 261, 344. putrescibles,112, 261, 282,284. salés, de conserve, 274. sa nglants, 269. toxiques, 275.

Allan Kardec, 223. Alpha, 35, 135. Alphabet hébraïque, 233. Alternances, 118, 138, 236. Ambitieux, 413. Ambitions illégitimes, 195, 373, 389. Ame (Les sept châteaux de \'-),124.

an~élique ou intellectuelle supé­rieure, 96, 112, 119, 123, 161, 250.

anima le, 96, 106, 107, 108, 119, 120, 161, 250, 270.

divine ou lumière divine, 96, 112, 119,123, 162,250.

des bêtes, 270. du monde, 233.

Ronald
Highlight

LA SCIENCE OCCULTE ET LES SCIENCES OCCULTES

Ame humaine ou intellectuelle infé­rieure, 96, 106,108, 119, 121 , 128,130,161,250, 264, 270.

- intellectuelle, 96. ~ sensitive, 96, 120. - végétative, 96, 120, 131.

Ames-groupes, 166, 168. Amour, 59, 235, 413.

mystique, 61 . Amoureux (L'), 235. Amulettes, 327, 338. Amusements, 109. Anachorètes, 384. Analogies, 18,27, 61, 76, 93, 284,426. Analgésiques, 107. Anaphylaxie, 269, 417. Anatomie comparée, 152. Anarchie, 110, 383, 389, 400. , Ancien Testament, /6, 18,21, 22,63,202. ' Androgyne archétype, 56, 58, 70.

- hermétique, 56, 167. Anesthésie, 311, 316, 338, 356.

du sens mOl'al, 301. générale, 107. mentale, 304.

Ange, 97, 110. 114, 116, 128, i68, 221, 259.318.

Angélique, 364. Aniline, 276. Animal, 155, (voir aussi: Ame animale) Annie Besant, 407. Anomalies réversives, 152. Anthropoïdes. 151, 154. Antéchrist, 359, 389 Anticatholiques, 223, 242,270,281, 302,

340, 373, 379, 380, 3R2,393, 400, 402, 403,406, 409. 420.

Antihippocratique. 379,412. Antinomies, 217, 231.

de constitution, 426. Antioccultistes, 14, 16, Antipatriotisme, 401. Antiseptiques, 344, 418. Apocalypse, 15, 128 à 136, 196, 203,

235,274, 371, 389.400. Apollonius de Thyane, 221. Ap6/res. 294,296. 330. Apparitions. 106,115, 116.200,220,224. Appendice xiphoïde, 91, 99. Applaudissements. 329. , Apports, 106. Apprenti sorcier, 351. Apprentissage, 148, 150, 165, 207, 239,

424. Arbre de ['humanité, 167. Arcane hermétique, 237. Arcanes majeurs et mineurs du Tarot,

232. Archanges, 110, 168. Archée, 79, 162. Archœopteryx, 151. Argent, 328, 337, 344, 349,351. Aristote, 18, 19, 120, 155, 209.

Armoise, 348.349. Arnération, 418. Arrière-Loges, 401. Arriérés, 298. Art médical classique, 416. Artériosclérose, 418. Arthritisme. 269. Arthus. 390. Ascèse, 257. Ascétisme, 125, 430.

alimentaire, 383. Aspersion du sàng. 314, 326. Aspersions magiques, 265, 271. Assassinats de vl'ngeance, 307.

politiques, 395, 400. Assomption. 69, 75. Astragale, 312. Astragalomancie, 312, 313. Astral et Astrales (Forces). 9, 94, 98.

102. 111.115,119,134,167,200, 221, 222 224, 226, 231 , 233, 249, 321, 326, 362.

Astral (Clichés de l' -) voir: Clichés. _ . (sortie en),106, 310.

Astrologie, 219, 363. 409. Athées. Athéisme, 23.36, 174, 196,210,

242, 291, 371, 390, 397, 400. Atma, 96. Atome, 53, 136. Attraction divine. 30.

du corps en arrière. 295. Attractions, 53 ,

mentales, 25X. Audace, 302, 303, 374.381. A. ura~. 225, 231, 296. :no. Auréole des saints, 101 Autohémothérapie, 343. Autohypnose, 33X. Automatisme, 300. 301,303, 305. Automutilation, 316. Auto-ouro-thérapie, 313. Autorité. 140. 165 196, 235, 338, 391,

397, 398. 399, '401. Alltosuggestion, 287, 292.303, 374,

375, 381.382, 413. Avenir, 216, 240,249. Avertissements. 103, 195, 426. Aveugle de nais~a"ce, 202.

guéri. 343. Azoth,250.

B

Babylone, 128, 133, 134, 135. Bacon (Roger). 19, 408. Bactériologie, 6. Baguette de commandement, 300, 303,

322, 343, 348. 349. de sourcier, 244 à 249. divinatoire, 242, 245. en houle, 352. (voir aussi: Boule magnétique, brillante).

Bains de soleil, 141, 157, 164, 237. (voir aussi : Héliothérapie)

TABLE ALPHABBTIQUE

Suppôts du diable, 368. Suralimenta/ion, 157, 226, 2(Q, 269,420.

42;. Surconsommation, 328, 401. Surmenage, 100. Surproduction, 134, 163, 16H, 243,277,

328, 380, 382, 401. Sur-respiration, 374. Swedenborg, 372. Sycose, 216, 413. Sydenham, 420. Sylphes, 313. Symbiose, 161, 162. Symboles, 389, 391, 4U5, 414.

alchimiques, 233, 235, 236. du tarot, 233. uni-trinitaires, 57.

Symbolique des nombres, 50, !l6. Sympathicothérapie, 343, :ifiO, 3fil, :ifi2.

402,412. - nasale, 349, 37H.

Sympathies,l1t. Sympathique (voir : Grand sympathi-

que). Symptômes, 416, 422. Syneope, 100, 106, 271 , 31U, :-327. Synthèse, 15, 32, 33, 36, 112, 1 Œ, 150,

161 à 170, 173, 34G. :m, 411, 423,426. alimentaire, 264. androgynique, 167. (voi.· : An­drogyne) de corrections, 426. des lois divines et naturelles,14ti. 346. des vérités, 414. d'ordre ct de santé, 15, 38<1. hiérarchisée, 422. thérapeu tique, 410. (voir: Thé­rapeutique synthétique).

Synthèses invisibles, 166. Synthétique (Thérapeutique), 293, 349,

(voir aussi: Thérapeutique syn­thétique)

- (La conduite - et hiérarchique des sept étages du septénaire) 118. '

Synthétiques (Lois), (voir: Lois svn-thé! iques). .

Syphilis, 413, Système sympathiqu(',,(voi.·: Grand svm-

pathlque). . Syzygie, 58,62.

T

Tabac, 251, 311. Table d'Emeraude d'Hennès, 25, 48.

- ronde (Chevaliers de la) 145 . 329. ' ,

Taches solaires, 137, 261. Taire (Se), 19, 85, 382, 384 à 409.

Talisman, 324, 325,327, 338, 34U. Tao, 42. 1àres de dégénéreseence. :iH. Tarot, 232 à 240, 312. Taureau, 85. Teinturiers,276. Téléactioll, 310, 313. Téléauditioll, 310,313, 316. Télégraphie sans fil, 109, 11U, 244, 276,

280, 289, 306, 386. Téléhypnotisme, 303, 309, 337, 388. Télépathie, 109, 245,306, 315. 1ëléfJsychie, 290, 295, 298, 303, 306

à 310, 316, 325, 332, 337, 339, 345.

- de défense, 332. 1ëlésuggestion, 245, 308, 309. Téléthérapie, 308. Télévision, 244, 310, 313, 315, 316,319. 1ëmoins (pOUl' prospection), 246, 309. Tempéraments, 33, 84, 91, 109, 131,

149,150,161,214,217,239, 380, 402, 413.

Tempérance (La), 236. Temple symbolique, 53, 5R, G2,63,64,93

193,235,406. Templiers, 193, 390 à 395. Temps, 143. 1ënèbres, 207,227,'277. Termites, 166. Ternaire , 62, 233, 423. Terrains géologiques, lfiO. Terre, 84, 149, InO. Terreur (La), 394. Testament (Ancien), 171,280.

- (Nouveau). 15. 171. 280. Tétard, 153. Tetractys, 83. 1 étrade, 83. Tétraèdre, 83. Tétragramme, 1l3' Thalysie, 378. Théâtre, 290. Thélèm e, 26, 29, 2:;0. Théologie, 401, 408, 411. Théologiens, 203, 205, 206. Théoriciens de laboratoire, 243. Théosophes. Théosophie ,96, 101, 111.136,

200, 373, 389, 402.406. Thérapeutique, 429.

alchi miquc, 217. classique, (voir: Méde­cine classique). de désorganisation phy­siologique, 402. l'atul'ist e, 344,(voil': Mé­decine naturiste) par choc, 344, 3:)0, 351. pal' les contraires, 350. (voir aussi: Contraires) par transfert, 352. synthétique,293,349,410, 412,420 à 428.

LA SCIENCE OCCULTE ET . LES , SCIENCES. OCCULTES

Thérèse Neumann, 230. Thorel (le sorcier), 224, 338,345. Tllllmin, 235. Tiare, 233,235. Tiède, 182. Timidité, 375, 376. Tin el (le curé), 224, 338, 345, Tiphereth, 73. Titans, 168. Tomate, 379, 413. Tonalisation communielle, 294.

mentale, 293,307. Tonsure, 101. Toth, 19, 25. Touches, 349, 352. Tour foudroyée (La), 237. Tourbillon astral, 224. Tourbillons, 385. Tourmenter à distance, 338. Tout évolue en cercle, 144. Toxines, 325, 343, 380, 412, 416. Trac, 375. Tradition, 397.

occultiste, 17, 232. Truitement,(voir aussi: Thérapeutique).

- ésotérique, 425. exotérique, 425. mental, 309, 372, 413. par les contraires,413. par les semblables, 218, 413,

(voir aussi: Homœopathie). Traitrise. 333. Transe, 200, 224, 225, 226. 295, 313,315,

36l. Transfert magique, 271, 320, 326, 327,

338. - thérapeutique, 320

Transferts magnétiques, 296, 298, 320, 343.

mOI'bides, 295, 301, 327, 339, 343, 344, 350, 352, 381, 382, 409, 414.

Transfiguration, 115, 297. Transformations individuelles, 158.

morbides, 416. Transformisme, 30, 146 à 156, 236. Transfusions, 174, 249, 270, 325, 412,

416. Transition brusque de r'égime, 376, 379,

402,413. Transmission 17. Transmutation métallique, 48, 409.

spirituelle, 30, 146, 236. Transmutations 'morbides . 295, 413. Transsubstantiation. 262. Trappistes, 70, 194,264, 282. Trèfles, 233. Triade ou tr'inité dans l'homme, 78, 79. Triangle, 62, 63, 93, 236, 239.

- maçonnique ou symbolique, 401. Trinité, 62, 77, 84, 96, 119, 128, 161,

235. (voir aussi: Uni-Trinité). - archétype, 64.

Trinité révolutionnair'e, 394. Troglodytes, 322 Trois ou le Tel'lla ire ou la Trinité, 50,

62,96,119. Troisième Personne divine, 72. Trônes, 110 Troupeau (Vie de), Hi;', 166. Tuberculine, 380, 412. Tuberculinique, 413. Tuerie, 270 274. (voir' aussi: Abattoir). Tyrannies, 141.

U Un. L'nité, 25, 30,33,35,42,46,47,49,

51, 56, 58. 63, 108, 113, 118, 128. 141, 144, 14;,161,170, 173,233, 237, 399, 411, 414, 426.

Unification individuelle (Loi d' - ).173. Union de prières, 330

libre, 397. - mystique, 164, 370.

Unitaire (Dir'cction), continue ct stabre, .. 164.

- (Vie sociale), 165. Unité ca tholique. 428.

créatrice ou divine, 7, 18,25,46, Ill, 112. de commandement, 328. de cOI'I'ection 402. de méthode, 118. dir'ectJ'ice spirituelle, 42. doctrinale, médicale, natUl'iste, 47. énergétique matérielle, 42. . est une puissance souveraine, 46. individuelle, 83,308, 421 . mOl·bide, 39, 47, 164, 249, .122. mystique, 399. organique, 46. pathogénique, 164. spirituelle, 426. thér'apeutique, 118,164,522.

Lnilés raciales, nationales, familiales, 308.

Uni-Trinité,27, 43, 47, 57, 63,77. Univers 25,29,30,42.4G,50,62. Universités populair'es, 397. Uranie, 233. Urim. :.135. Urines, 338, 343,382,412. Usnée, 324.

V Vaccinutions, G,218,248,251,343,412,418. Vaccinothérapie 412. Vaccins, 40, 93:100, lm, 251, 325,410,

412, 41G, 417, 418, 419. Vaisyas 90. Valet, 233. Vampires et vampirisants. 99,101,200,

275,276, 290, 320, 331,332,353. 385.

Vampirisations, 258,311, 320. 337.

TABLE ALPHABÉTIQUE 25

l'umpirismc, 345. post murlcm, 3-ti.

l'ail Ile/molli, 162, .lOX. l'anilé. 55,259,2X;). l'asc de Goudéa,25.l. l ' CIIIl d'or, 381. W!lélalinc, 402. l'é!lélalismc,:17X,379. l'égétaricn (voir: Hégimes). l'égélllrienllcs (Sociétés), 379. l'égélarismc, 15H,379 402. l'éhiclIlc dc la vitnlité,102. l'cngcallce, 265,266,343.

de l'Eterncl,19,H)!). ,'clli crealor, 7.l, 119. , 'clli sallce spi l'il ilS . 74. "enin dl' serpenl, 167, 21H, 3HO. l 'cnins,237 ,2.l9,412. 416. 'éllllS- Uranic, 23:1. l'crbe, 22, 40, 43, .lG, 51, 5G, 6.l, 67,l-!3,

153, 201. cosmique, 65, l.l2, 202, 2:32,233. illcarné, G5.

Vérilé, 1!), 20, 23, :15, .lO, GG, 112, B-I, 1.l(i, 165, 170, 17G, 20X, 2:-lG, 2:m, 259, 327, :-l:IO, 34:1, :-H(j, :197, 4U, 425. ahsoltll', 165, 170. (Falsificateurs de la - ), 373. intégrale, 3X7. (La - est occulte), 12, 20, 22. (La - est sacrifice), 13, 13.l, 180, 229. (La passion de la -), 170,171,

239. synthéti(IUe, X, 12, 1:3, 3G, llX, 159, 163, 170, 3X:3, .lU, -128. unique, 414. (voies d'accès à la -) , -19, GG, 112.

l'érités ésotériques, 3X!). évangéliqucs, 1:). thérnpcutiques, 15.

Vcrmcs, 32X. Vcrs .d·Or des Pythago['iciens, ·I~L Vcrlebrés, 15 t . l'ert brolhémpic. :179. Vertiges, 333. l'crills du Silence (voir: Silencc). l'crtlls magiqlles du sang, de la salive,

de l'cau, etc., 264. l'êlcmenls (Débris de), 321,338. l'ial/eton, 147. l 'iandc, 112, 1!)5, 227, 250, 261 à 26.l,

269, 275, 280, 281, .l29. [. - crue, 13ï, 251, 261, 269,351,

417. de porc, (voir: PO[·c).

- saignnnte, 2G9, 270. l'iUlldcs étouffées, 26!).

les plus putreseihles, 42!J. saignées, 190, 262, 264, 269.

l'ibmliolls, 137. Vibre (Tout - et vil d'une façon ryth-

mée), 136. l'iciilllc expintoire, 1!)0. :'iclor HlIgu , 223. Vic, 51, G3, (j7, 78. 96, 98, 233, 250,

296, .l21. angélique, 12G, 132.

- animale, 77, H.l, 96, 108, 1 H), 161, 250.

- animaliséc, :-lOG. - aquatiquc, 150. - astrale, 9.l, 96, 103, 226.

atmosphé['iquc, 150, 3H. - (But de la), 95. H8, 112, 118, U5,

lG5, 170, 17.l, 414. - cachée, 257. - (Le chemin, la vérité, la -), 112. - eollectiH', 166.

de troupeau, 165, 166. en communauté, 166. étcmelle, 113. éternelle archétype, 237. flllgll\'ante et résllrrective, 233. immatérielle, 284. .

- (La -, le mOll\'cmcnt et l'êtn'), 65, 233, 3-!5.

matérielle, 161. minérale, !).l, IGl, 250. monastiquc, 12;). mystiquc, 112, 17.l,17G,288,2!Jl,331,

344. o['gallique, 162, -121. primiti,'c, 166.

- (Puissance de), 3H, .l21. - sanctifiée, 301), - spi['ituelle, 108, .l21.

surnaturelle, G7, 98, 237, .l2t. - unitive, 48, 51, 98,112, 131,17.l,

192,201. - uni"e['selle, (;7, 103,133, 233, 2;-,0,

253. - végétale, 131. - végétative, 101.

"ies élémentaires, 200. Vièrge,63.

cl II Monde, G7. Marie ésotérique, G5, 67, 75,

133. - exotéI-ique, G5, 67,75 . - (Sainte), Gl, 67, G8, 1-16, 272.

l' iglle, 2M, 285. ViII, 2G2, 268,276, 283. Villiras, 62. Violenls, 182. hp~re, 335. ' Tirgilc, 19. Virginilé, 61. Virile, 399. Vims,325. Visage, 217. Viscères tI"anspercés, 338, 3.lO. Visions, 12, 116, 22G,~338.

26 LA SCIENCF. OCCULTE ET LES ScfENC}j;>,-ÙCCÙLT~:S

"i/ales (Forces), 9, 76, 77, 78, HG, 98, 103, 11H, 153, 250, 421.

l'ilalisa/ion (Soins de), 112 . . "i/alité circulante, 98, 119, 21.), :::U4,

421. - dans l'h0I11 ;11e, 100,119, 215,250,

42 1. Vitalité individuelle, 99, 119.

potentielle, 98, 119, 350. universelle, 67, 91, 120, 250, 277, 304.

"il/oz, 377. l 'iviseciion, 251, 417. l'ivre, 147,374.

- intégralement. 374, 402. Voie abrupte, 173, 235, 264, 280.

de la Perfection, 171, 239. normale progressive ct synthéti­

que, 173, 235, 280. l'al corporel, 363.

des extatiques. 117. Yolonié, 225, 235, 236, 287, 292,80!),

397,428. (bonne), 89, 129,251 ,808, 384,

.430. générale, 394. (Rééducalion de la -), 292.

"ollaire, 396, 399.

):sffi!/: de ma bouche, 182. .. ./ l'ollioir, 85,249.

l 'oyllllcc, 105, 106, 2l!i, 223, 224, 226, 227, 230, 231, 2:12, 257, 2!)5, 310, 312,341, 408.

l 'ries (de), 148. 151i. VlIlgarisa/ion, 428.

W

Wagllcr (Hiclwrd); 378, 385, 400. W cislraup/, :m2, 393. Wi/sOIl, :J!)(i.

}'"lrwelr . li3. YII- Y(/II.Cj, 58. YOlli,58.

ZUIC, 34!J. Zeus, G3. Zodiaque, 89, 2:-33.

y

z

Zolrar,8, 55,59, li7, 84, 104, 194, 199, 215,258.

ZUlIIo/lréra]iie, 2m, 2li9, 270. Zou/' in!t'I'solll'cilièn', 2H4, :lUO.

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