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Un temps d’avance

Détection et traitement desdifficultés des entreprises

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Un temps d’avance

SOMMAIRE :La détection et le traitement des difficultés des entreprises

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1er jour :

Introduction

Les alertes classiques

- Les indicateurs précoces

Les principales évolutions à surveiller

- Les modèles de surveillance

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SOMMAIRE Partie 2 :

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Utilisation intensive des outils internesd’alertes

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2ème jour :

Le traitement par la négociation et lesprocédures collectives

- Dénonciation des concours

- La rupture abusive

- le soutien abusif

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Un temps d’avance

Introduction

• L’ économie est la mesure de l’activitéhumaine.

• Traditionnellement, cette mesure ne concerneque les activités qui relèvent de :

La consommation,

l’échange,

La production,

L’épargne,

L’investissement.

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Un temps d’avance

• L’analyse de l’économie s’organise entrois étapes qui s’emboîtent l’une dansl’autre comme des poupées russes.

• Il s’agit de:– La macro économie,– La mezzo économie,– La micro économie.Ces différents points de vue permettent de mettre en évidence:

les activités sur un plan géographique(mondialisation,régionalisation, résident, non résident)et sur un plan des acteurs (les agents économiques)

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Un temps d’avance

• La macro économie:– Un point de vue global et réducteur.– Donnant cependant:

• des indications précoces de l’évolution de l’activité deproduction/consommation,

• des indications précoces sur l’évolution des prix et du coût de lamonnaie,

• La mezzo économie:– une vue plus restreinte mais plus précise

• Concernant une branche de l’activité économique• permettant d’anticiper l’évolution industrielle et commerciale de

celle-ci• La micro économie:

– Une approche très détaillée et différenciée• Etudiant les comportements individuels d’un agent économique

déterminé• Permettant de comparer ses performances avec celles d’un

marché considéré

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Un temps d’avance

• Le PNB mesure l’activité économique d’un pays en y incluant sesproductions extérieures à son territoire domestique.– La notion de PNB est une notion macroéconomique cherchant à exprimer en

signes monétaires l’activité sur une année calendaire

• Le PIB mesure l’activité de tous les agents économiques d’un territoiredonné.– La notion de PIB privilégie l’activité intérieure d’une zone économique.

• Le PIB met en évidence l’activité interne d’un pays– Son évaluation et son évolution sont exprimées mensuellement en signes

monétaires et en % d’évolution.– Les écarts constatés sont déflatés

• L’évolution du PIB est un indicateur avancé de l’activité à venir en cequ’il met en évidence:– Les commandes, le déstockage, la consommation finale…branche par branche

• La valeur ajoutée mesure la différence entre le PIB et les consommationsintermédiaires.– C’est donc la création de richesse réelle d’une économie et ou d’une

entreprise particulière.

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• Dans toutes les approches de l’économie lasurveillance des décisions des banquescentrales concernant les taux et le montant demonnaie en circulation est primordial.

• Les interventions des instituts d’émissionrévèlent les anticipations de ceux-ciconcernant:– L’inflation dans leur zone d’influence

– Les besoins ou nécessités de retraits de monnaiebanque centrale (Influence directe sur lecomportement des agents économiques et desmarchés)

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• L’ensemble de ces informations doit êtreconcentré dans une matrice SWOT

• Mettant en relief:

– les opportunités et les menaces

– Les forces et les faiblesses

• Pour établir les bases d’un choixstratégique

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LES BASES D’UN CHOIX STRATEGIQUE

• ATOUTS CONCURRENTIELS NECESSAIRES– Étude de marché par couple produit / marché– Les attentes des cibles– Les réponses de la concurrence

• ATOUTS CONCURRENTIELS MAÎTRISES– Études des savoir faire de l’entreprise– En réponse aux attentes du marché– Le MIX marketing (produit, cible, prix, action

commerciale, communication)– Les moyens techniques (internes et externes)– L’équipe– Les moyens financiers

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• Le diagnostic externe

– Le marché = étude de marché : quoi, quand,combien, à quel prix, pourquoi.

– Les clients

– Les fournisseurs / partenaires

– Les concurrences directes et indirectes

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Un temps d’avance

• LES PRINCIPAUX DYSFONCTIONNEMENTS– Les atouts concurrentiels non maîtrisés– Les faiblesses des systèmes

• commerciaux,• humains,• techniques,• financiers.

• CHOIX STRATEGIQUES / PLAN D’ACTION• Les choix stratégiques :

– quand, combien, comment, avec qui, pourquoi etc.• Les actions à mener :

– quand, quoi, qui, comment etc.• Les moyens nécessaires

– LE BUSINESS PLAN

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• Structure et contenu du plan d’affaire– Le résumé opérationnel « executive summary »

– La présentation de l'offre de produits et services

– Le marché et l’environnement concurrentiel

– Les objectifs fixés

– La stratégie de l'entreprise

– L’équipe de direction - Management - Ressources humaines

– Les aspects juridiques

– Les besoins de financement

– Les principaux documents financiers

– Quels modes de sortie pour les investisseurs

– Annexes

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Un temps d’avance

• Résumé opérationnel « executive summary »• Synthèse rapide du plan de développement en quelques dizaines de lignes, le

résumé opérationnel doit présenter les points clés du projet afin de permettre àl'investisseur d'avoir rapidement une idée globale et de lui donner envie d'en savoirplus.

• L'élaboration de cette synthèse nécessite par conséquent la rédaction préalable duplan de développement et la maîtrise de tous ses aspects (1/2).

– Présentation de l'offre.– Quelles sont les fonctionnalités du produit ou service proposé ?– Le produit ou service est-il protégé (brevets, marques, licences)?– En quoi le produit ou service correspond-il à un besoin non couvert par le marché ?– Quelle est la clientèle potentielle concernée par le produit ou service fourni ?– Description du marché.– Quelle est la valorisation du marché visé ?– Quel est le volume du marché visé ?– Quelles sont les perspectives d'évolution du marché ?– Quel est le pourcentage du marché visé par l'entreprise ?– Quels sont les concurrents directs ou indirects identifiés ?– Quels sont les éléments de différenciation par rapport à la concurrence ?– Quel mode ou réseau de distribution est susceptible d'être mis en place ?

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Un temps d’avance

• L'élaboration de cette synthèse nécessite parconséquent la rédaction préalable du plan dedéveloppement et la maîtrise de tous sesaspects.

• Financement.– Quel est le besoin de financement global du projet ?– Quel est le montant des fonds recherchés ?– Quels sont les résultats prévisionnels et plans de

trésorerie sur les 12 premiers mois ?– A trois ans ?– A cinq ans ?

• Quel est le mode de sortie de l'investisseur ?

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Un temps d’avance

• Calendrier d'exploitation– Quel est le calendrier des investissements ?– Quel est le calendrier de mise en exploitation ou de mise en service ?

• Quel est le calendrier de mise sur le marché ?– Parts de marché– Quelle part de marché doit être détenue pour subsister sur le marché ? pour

être bénéficiaire ?

• Quelle part de marché est visée par l'entreprise ?– à quelle échéance ?

• Chiffre d'affaires– Quelles sont les hypothèses de prévisions de chiffre d'affaires ?– En combien de temps ces prévisions de chiffre d'affaires seront-elles réalisées?

• Rentabilité– Quel est le chiffre d'affaires à réaliser pour atteindre le point mort ?– Quand le point mort doit-il être atteint ?– Quand l'entreprise commencera-t-elle à faire des bénéfices ?

• Quelles sont les perspectives de rémunération des investisseurs ?

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• La forme juridique• Calendrier de constitution.• Quelle est/sera la forme juridique de la société ?• Qui sont/seront les principaux actionnaires ?

– État civil.– Patrimoine.

• Le montant du capital de départ.– Libéré ?– Suffisant ?

• Quels sont les représentants légaux ?• La société a-t-elle été constituée ?• La société a-t-elle commencé son activité ?

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• Structure et contenu du plan d’affaire, les besoins financiers• Le besoin de financement global

– Quel est le besoin de financement global du projet ?– Quelle est la répartition entre fonds propres et fonds d’emprunts ?– Quel est l’effet de levier et comment est-il organisé ?

• Quels sont les fonds dont l'entreprise doit disposer pour financer le projetdans les meilleures conditions ?– A court terme.– A moyen et long terme.

• Quelle est la destination du financement ?– Investissements à réaliser,– Besoin en fonds de roulement,– Trésorerie.

• Quelle est la quote-part du financement affectée ?– Aux frais d’établissement ?– Aux dépenses de publicité/marketing ?– Aux charges externes ?– Aux frais de personnel ?

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• Les documents financiers du business plan doivent impérativementreprendre l’ensemble de ces informations sous forme de tableauxchiffrés.

• Toute incohérence relevée entre l’analyse macro /mezzo/ microéconomique doit donner lieu à une explication crédible ou à unstress scénario mis sur pied par le banquier.

• Les principaux tableaux financiers du business plan:

• Tableaux de financements prévisionnels en fondspropres– Calendrier des besoins.

– Nature et montant des augmentations de capital prévues.

– Dates des augmentations de capital à venir.

– Conséquences en terme de dilution du capital de ces modifications.

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• Comptes de résultat prévisionnels mensuels sur les 12 premiers mois

» Au niveau des produits• Identification des différentes catégories de produits :

– Ventes, publicité, etc..– Identification du prix unitaire du produit ou du service fourni.– volume du chiffre d'affaires envisagé.– Incidences de la non réalisation des objectifs :– Effets de la concurrence.– Effets de la conjoncture.– Effet retard.

» Au niveau des charges• Identification des charges fixes.

– Charges supportées quel que soit le niveau d'activité de l'entreprise.– Existence de moyens pour les réduire.

• Identification des coûts variables.– Coûts proportionnels en fonction de l'activité,– Existe-il des marges d’amélioration?

• Identification du coût de revient unitaire du produit ou du service fourni.

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• Compte de résultat annuel sur trois/cinq ans• Calendrier de rentabilité.• Plan de trésorerie mensuel sur les 12 premiers mois comportant :

– Les délais de paiement de la clientèle.– Les conditions de règlement des fournisseurs.– La montée en puissance du Chiffre d’affaires.– La montée en puissance des actionnaires.– Les pics identifiés de trésorerie.– Le montant des découverts bancaires autorisés.– La justification de ceux-ci et les moyens d'y remédier.

• Le plan de trésorerie mensuel sur les douze premiers mois doitpermettre d’imaginer :– Les scenarii « catastrophe ».– Mettre en évidence le niveau de stress à partir duquel l’entreprise

risque la cessation des payements.

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Un temps d’avance

• Les erreurs les plus fréquentes

– Surestimation du marché.

– Surestimation de sa part de marché.

– Sous-estimation des réactions de la concurrence.

– Sous-estimation du temps de mise au point.

– Sous-estimation de la montée en puissance duproduit.

– Surestimation de la profitabilité :

– Mauvais calcul des charges.

– Sous-estimation du seuil de rentabilité.

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• Le compte de résultat prévisionnel

– Le CRP est la traduction des politiquesdécidées par le chef d’entreprise.

– Le CRP reprend toutes le hypothèses deperspectives de l’entreprise.

– Le CRP cerne au mieux les charges lesproduits.

– Le CRP est conçu pour pouvoir chiffrer lesrésultats prévisionnels.

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• Présentation d’un compte de résultat prévisionnelAnnée 1 Écart 1/2 Année2 Écart 2/3 Année 3

CA HT

Achat HT

Marge brute

AACE

Charges depersonnel

Dot Amort &prov

REX

Frais Fi

Résultat courant

IS

Résultat net

CAF24

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• Le plan de trésorerie– Le budget prévisionnel de trésorerie vise à anticiper

la situation financière de l ’entreprise à courtterme.

• Le budget prévisionnel est la suite logique.– Du Compte de Résultat Prévisionnel.

– Du plan de financement.

• La trésorerie varie en fonction.– Des opérations courantes du cycle d’exploitation.

– Mais aussi du cycle d’investissement et du cyclefinancier.

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• Le plan de trésorerie• Le plan de trésorerie doit prendre en compte tous les éléments

cités.– Pour faire ressortir la situation de trésorerie en début de période.– Pour faire ressortir les encaissements de la période.– Pour faire ressortir les décaissements de la période.– Pour mettre en évidence la situation nette de trésorerie en fin de

période.

• ATTENTION, la situation de fin de période est la situation de débutde la période suivante– Les périodes considérées sont généralement le mois.– Le plan de trésorerie doit comprendre les douze mois civils.

• Il peut aussi prendre la forme d’un tableau sur douze moisglissants.

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• Le tableau de trésorerie

jan fév mars avril mai juin juil août Sept oct nov dec

Situation début depériode

ENCAISSEMENTS

Ventes TTC

Prêts obtenus

Augmentation decapital

TOTAL ENCAISSEMENTS

DÉCAISSEMENTS

Achats TTC

Salaires

Charges à payer

TVA à payer

Investissements

Remboursement deprêts

TOTAL DÉCAISSEMENTS

Situation de trésoreriede fin de période

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Un temps d’avance

Le suivi du business plan

• Le tableau de bord permet d'obtenir une vued'ensemble de l'entreprise. Il synthétise lespoints clés de l'activité et poursuit troisobjectifs :

– Prévenir les difficultés.

– Aider à piloter l'entreprise.

– Alerter sur les actions correctrices à mettreen place.

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Un temps d’avance

M o is :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

In d ic a t e u r sé c o n o m iq u e s

P r é v u R é e lE c a r t( R é e l -P r é v u )

A c t io nc o r r e c t r ic e

C A p a r c l ie n t

C A p a r fa m il le d e p r o d u i t s

M a r g e c o m m e r c ia le

F r a is c o m m e r c ia u x

F r a is d e d é p la c e m e n ts

A c h a ts m a r c h a n d is e s

N iv e a u d e s t o c km a r c h a n d is e s

N iv e a u d e s t o c k p r o d u it s f in is

C o û t d e t r a n s p o r t …

In d i c a t e u r s p h y s iq u e s P r é v u R é e lE c a r t( R é e l -P r é v u )

A c t io nc o r r e c t r ic e

D é la is d e l iv r a is o n

S a t is fa c t io n c l ie n t . . .

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• L'analyse des écarts• Le tableau de bord met en relief les écarts entre les prévisions et

le niveau d'activité réel de l'entreprise.• Dans un premier temps, il faut procéder à un diagnostic de ces

écarts :• Pourquoi le niveau d'activité de l'entreprise diffère-t-il des

objectifs ?• Quelles en sont les raisons ?

– Écart de prix, écart de quantité, écart mixte?

• Les objectifs sont-ils trop élevés par rapport à l'environnementdans lequel l'entreprise évolue ?

• Des problèmes internes sont-ils apparus ?• La conjoncture s’est-elle retournée ?• …

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• Le diagnostic achevé, il sera nécessaire demettre en œuvre des actions correctrices :

– Pour améliorer les performances de l'entreprise.

– Pour remédier aux mauvais résultats.

• Pour les très jeunes entreprises ne possédantpas encore d'historique, l'analyse hebdomadaireou mensuelle des écarts permet :

– De mieux connaître l'évolution de l’entreprise.

– De reformuler des objectifs précis et réalistes.

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• Les actions correctrices

• L'observation des écarts poste par poste permet de savoir si les objectifsfixés préalablement ont été tenus ou non.

• Dans le cas où les objectifs ne sont pas atteints, il faut :– En comprendre les raisons :

• Un manque d'effort commercial.• Un nouveau concurrent.• Une augmentation de tarif d'un prestataire.• Accueil du marché ...

• Mettre en place une ou des actions correctrices afin d'y remédier :• Lancement d'une action de communication.• Diminution des stocks.• Augmentation du fond de roulement.• Changement du mode de transport, ...

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• Dans tous les cas de figures le business plan ne serajamais une projection avérée des activités et résultatsfuturs de l’entreprise.

• Il aura cependant toujours le mérite d’indiquer ladirection décidée par l’actionnaire et mise en œuvrepar les dirigeants.

• Il sera d’autant plus fiable que les hypothèses dedépart auront été réalistes.

• Enfin son suivi permettra d’éviter bien des illusions etdes désillusions et de mettre en place les actionscorrectrices au niveau des interventions de la banqueavant qu’il ne soit trop tard.

• Il permet, dans la gestion des comptes au quotidien, dene pas se contenter de conduire sa clientèle avec unrétroviseur seulement.

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Rappel des principaux standards devant attirerl’attention

• Les flux de trésorerie de l’entreprise se rattachent à la vieindustrielle et commerciale de l’entreprise soit :

– Le cycle d’exploitation

– Le cycle d’investissement

• Ils se rattachent aussi aux cycles financiers qui en sont lacontrepartie

– Le cycle d’endettement

– Le cycle des capitaux propres

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Les décalages entre

– Crédit client et crédit fournisseur

– Délais de fabrication

– Délais de commercialisation

Conduisent à des écarts entre

– Les dépenses nécessaires à l’exploitation

– Les recettes d’exploitation correspondantes

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• Le cycle d’exploitation se traduit en terme de trésorerie

– Par des flux positifs et négatifs à des momentsdifférents.

• Les dépenses et les recettes d’exploitation correspondentà des cycles différents regroupés par périodes

– La semaine, le mois, l’année

• Le solde des ces flux est appelé L’ETE

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INVESTISSEMENTSACTIF IMMOBILISE

ACHATS

VENTES

TRANSFORMATION

STOCKAGE

LIVRAISON

FACTURATION

ENCAISSEMENTS

Profit

Fondsde

roulement

FONDSPROPRES Dettes

LMT

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• L’ETE est donc l’excédent de trésorerie dégagé par l’activitéquotidienne.

• Sauf décalage particulièrement important– Forte croissance– Commencement d’activité– Amplitude saisonnière extrêmement forte

• Le solde des recettes et des dépenses d’exploitation doitêtre positif.

• Concernant les flux , l’ETE est indépendant de tout choixcomptable– Amortissements/provisions– Valorisation des stocks– Régulation de charges sur plusieurs exercices

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Les ressources financières ont pour vocation– de palier les décalages de trésorerie disponible.

Elles engendrent et payent– soit des frais financiers– soit des dividendes

Grâce aux flux positifs de trésorerie provenant des cyclesd’investissement et d’exploitation.

Le cycle de financement est donc l’image en négatif des cyclesd’exploitation et d’investissement.

Il faut distinguer les ressources financières composées– De capitaux propres qui ne profitent qu’aux actionnaires,– Des ressources d’emprunt dont le remboursement et la rémunération

sont indépendants du succès ou de l’échec de l’opération financée.

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Un temps d’avance

L’entreprise collecte donc des fonds pour financer sesinvestissements.

Il peut également arriver que l’entreprise ait un excédent decapitaux par rapport à ses besoins conjoncturels.

Ces fonds sont alors placés et génèrent des produits financiersqui entrent dans le composition de l’ETE.

C’est ce que met en évidence le tableau de flux

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Un temps d’avance

N-2 N-1 N

Recettes d’exploitation

- Dépenses d’exploitation

= Excèdent de trésorerie d’exploitation (ETE)

- Investissements

+ cessions d’actifs

= Flux de trésorerie disponibles avant impôts

- charges financières nettes de produits financiers

- impôts sur les sociétés

+ augmentation de capital

- Dividendes versés

= Excédent de trésorerie disponible

+ Remboursement d’emprunt

- Nouveaux emprunts

+/- VARIATION DES PLACEMENTS FINANCIERS

+/-Variation du disponible

= DESENDETTEMENT NET

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La vision patrimoniale de l’entreprise

La distinction entre charges d’exploitation et actifs:

– Sont des charges d’exploitation tout ce qui est détruitdans le processus d’exploitation pour fabriquer autrechose.

– Sont des actifs ce qui est utilisé mais non détruit dans lecycle d’exploitation.

Aux amortissements près les actifs gardent leur valeur aprèsusage.

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Un temps d’avance

La vision patrimoniale de l’entreprise

Le résultat du processus d’exploitation se traduit donc par

– La différence entre les créations de richesses (produits etservices vendus)

– Et les destructions de richesses (consommation dematières, utilisation de main d’œuvre, AACE…)

C’est l’EBE

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Un temps d’avance

La lecture économique du bilan

C’est un raisonnement en terme de stocks

– le bilan économique vise à analyser les capitaux investisdans l’exploitation

– leur mode de financement.

C’est donc l’étude

– Du fonds de roulement

– Du BFRE

– Du BFRHE

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Un temps d’avance

Mettant en évidence les avoirs et les dettes de l’entreprise,

Le bilan patrimonial est utilisé:

– par l’actionnaire pour recenser l’ensemble de ses avoirs dansl’entreprise,

– par les créanciers pour juger du risque que lui font courir lescrédits octroyés à l’entreprise.

Les uns et les autres analysent donc

– la solvabilité,

– la liquidité

– et la pérennité d’une entreprise .

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Un temps d’avance

La vision financière de l’entreprise

Au niveau du compte de résultat cela correspond à l’analysedes soldes intermédiaires de gestion :

– En comptabilité sociale

– En comptabilité consolidée

– Par nature

– Par destination

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Un temps d’avance

La lecture financière du bilan suppose :

– Le reclassement des comptes suivant les différentescatégories d’actifs et de passif,

– Le résultat affecté,– Seules les valeurs nettes sont concernées

• Les amortissements ne sont pas des capitaux propres• Les valeurs nettes reflètent la durée de vie résiduelle des

actifs– Les encours d’escompte et de Dailly réintégrés,– Les encours en crédit bail réintégrés,– Les actifs fictifs éliminés

• Capital souscrit non appelé,• Capital souscrit, appelé et non versé,• Frais d’établissement,• Primes de remboursement des obligations,• Charges à répartir

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Un temps d’avance

« L’élaboration du bilan financier consiste donc en un simplereclassement des comptes suivant les différentes catégories:

– Immobilisations et besoin en fonds de roulement d’une part,

– capitaux propres et endettement d’autre part.

Il est souvent nécessaire de réaliser certains correctifs préalables:

– L’affectation du résultat annuel aux capitaux propres,

– La réintégration des effets escomptés,

– L’enregistrement du crédit bail en tant qu’immobilisationfinancée par des dettes. »

Pierre Vernimmen

La finance d’entreprise

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Un temps d’avance

Du résultat à la variation de l’endettement

• Quelqu’un de riche aura tôt ou tard de la trésorerie.

• Quelqu’un de pauvre connaîtra des problèmes de trésorerie.

• Une entreprise devient riche en gagnant de l’argent.

• Il faut donc savoir réconcilier l’optique trésorerie etl’optique résultat et

• Analyser les résultats dans une optique de flux de trésorerie

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Un temps d’avance

Les recettes d’exploitation devraient être égales aux ventes del’exercice.– Cependant elles en diffèrent du fait de la variation des

encours clients.

Les décalages entre la production et la vente sont régularisés par– la mécanique de la production stockée pour les produits finis– par les variations de stocks pour les encours de production.– cette régulation n’a aucun impact en trésorerie.

Les charges d’exploitation suivent les mêmes décalages que lesrecettes.

Pour passer du compte de résultat au tableau de flux on peut doncélaborer le tableau suivant :

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Un temps d’avance

Compte de résultat Différence Tableau de flux

Production vendue

+ production stockée

-Charges d’exploitationconsommées

- Variation de l’encoursclients

(paiements différés)

- Production stockée

(charges différées)

+ Variation de l’encoursfournisseurs (paiementsdifférés)

- Variations des stocks dematières et de marchandises

(charges différées)

= Variation du BFR

= Recettesd’exploitation

=Dépensesd’exploitation

= EBE - Variation du BFR = ETE

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Un temps d’avance

La variation du besoin en fonds de roulement d’exploitationexplique donc à elle seule la différence entre l’EBE et l’ETE

Suivant le sens de cette variation il y a un besoin qu’il fautcouvrir ou une ressource que l’on peut utiliser.

La variation du BFR n’est qu’un simple décalage entre lesolde des flux de trésorerie nés de l’exploitation et lacréation de richesse liée à l’exploitation

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Un temps d’avance

Du compte de résultat au tableau de flux financiers

Compte de résultat Différence Tableau de flux

EBE - Variation du BFR = ETE

- Dotations auxamortissements etvariations des provisions

-Investissements =

+Dotations auxamortissements et variationsdes provisions (chargescalculées)

-Investissement

=REX

-charges financièresnettes des produitsfinanciers

- IS

+Augmentation de capital

- Dividendes versés

= FTD avant impôts

-Charges financièresnettes des produitsfinanciers

+ Augmentation de capital

- IS et dividendes

= résultat net + total colonne = Désendettement net

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Un temps d’avance

Du résultat net à la CAF

La CAF représente les ressources internes sécrétées parl’entreprise.

La CAF peut se calculer par addition ou par soustraction.

La méthode additive est la plus parlante

résultat net+ dotations aux amortissements+ variation des provisions pour dépréciation et desprovisions pour risques et charges à caractère de réserves+/- plus ou moins-values sur cession d’actifs

= CAF

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Un temps d’avance

Du résultat net à la CAF

Au niveau des comptes consolidés il y a deux différencesnotables:

– Le mode de calcul de la CAF diffère puisqu’à l’intérieurdu résultat net consolidé, le résultat des sociétés misesen équivalence est remplacé par le dividende perçu.

– La CAF calculée au niveau d’un groupe consolidé parintégration globale ne tient pas compte des intérêtsminoritaires.

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Un temps d’avance

La synthèse des mouvements de trésorerieLes mouvements de trésorerie liés

– à l’activité– conjointement aux mouvements induits par la fonction

d’investissement– et ceux qui sont liés au financement de l’entreprise

donnent l’ensemble des mouvements de trésorerie sur une période.

La fonction investissement regroupe– les investissements en immobilisations corporelles et incorporelles– les cessions d’actifs corporels et incorporels à leur prix de vente,– la variation des immobilisations financières.

La fonction financement regroupe– les augmentations de capital en numéraire– la variation de l’endettement net

On regroupera donc l’ensemble de ces mouvements dans untableau similaire au tableau des flux de trésorerie mais quiclassera ces flux par fonction et non plus par nature

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Un temps d’avance

Le tableau des flux de trésorerie par fonction

Résultat net

+ dotation aux amortissements et variation des provisions pour dépréciation d’actifs immobilisés etpour risques et charges

+/- Plus ou moins value de cession d’actifs

= CAF

- Variation du BFR

A = Flux de trésorerie provenant de l’exploitation

Investissements

- Cession d’actifs

B = flux d’investissement

A – B = flux de trésorerie après impôts et frais financiers

+ Augmentation de capital

- Dividendes distribués

= Désendettement net

= remboursement d’emprunt

- Nouveaux emprunts

+ variation des placements financiers et du disponible

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Un temps d’avance

Les alertes précoces devant attirer l’attention

A partir des états financiers consolidés si nécessaires

• L’obligation de consolidationToute entreprise

– qui contrôle de manière exclusive une autre entreprise,– ou qui exerce une influence notable sur sa gestion,

est tenue d’établir des comptes consolidés,et un rapport de gestion du groupe.

• C’est une obligation légale– Loi du 3 janvier 1985,– Décret d’application du 17 février 1987,– Décision du CRC de 1999.

• La consolidation est obligatoire si deux des trois critères suivants sont remplis :– Total d’actif supérieur à € 15 millions,– CA supérieur à € 30 millions,– Effectif employé supérieur à 250 personnes.

• Les comptes consolidés doivent être– certifiés par les commissaires aux comptes– et présentés pour approbation avec le rapport de gestion à l’assemblée générale.

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Un temps d’avance

Le périmètre de consolidation et ses modifications

On appelle périmètre de consolidation:– La maison mère,– Les sociétés dans lesquelles la mère détient directement ou

indirectement plus de 20%.

Peuvent ne pas être consolidées– Les filiales non significatives en terme

• de CA,• de résultat,• de capitaux propres,• les filiales dont la cession est en cours

Le principe de base de la consolidation– consiste à remplacer la valeur des titres de participation figurant au

bilan de la société consolidante– par la situation active et passive de la société consolidée

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Un temps d’avance

Trois méthodes de consolidation existent selon le degré de contrôle de lamère sur les filles

qui ont des conséquences en terme

– de CA,

– de résultat net ,

– de capitaux propres.

La consolidation par intégration globale,

La consolidation par intégration proportionnelle,

La consolidation par mise en équivalence.

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Un temps d’avance

A partir des états financiers consolidés ou sociaux selon les cas :

La composition de l’actionnariat

– Majorité absolue,

– Majorité relative,

– Minorité de blocage,

Leurs conséquences sur la gestion de l’entreprise ;

La modification significative de la géographie du capital

– du fait d’acquisitions,

– de fusions,

– d’augmentation de capital

Leurs conséquences sur la gestion de l’entreprise

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Un temps d’avance

A partir des états financiers consolidés ou sociaux selon lescas :

Une modification significative de la géographie du capitalentraîne dans la plupart des cas

– des changements au niveau de l’organigramme del’entreprise,

– des changements d’approche financière,

– des changements d’orientation commerciale.

Donc du fonctionnement des comptes chez les banquiers

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Un temps d’avance

Les principales causes de difficultés

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Un temps d’avance

Parmi ces causes les plus fréquentes quatre sont systématiquementmise en exergue par les commissaires aux comptes dans le cadredes diligences légales de leur métier :

– La modification d’actionnariat

– Les tensions de trésorerie

– Les problèmes d’activités

– Les questions de rentabilité

Cependant lorsque ces problèmes se retrouvent dans lefonctionnement du compte bancaire il est déjà bien tard

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Un temps d’avance

Les principales évolutions à surveiller au quotidien

Il est donc primordial de surveiller en permanence le fonctionnement descomptes et leurs évolutions.

Le fonctionnement d’un compte est la poutre maîtresse du suivi desrisques au travers:– de l’analyse des mouvements (risque de cavalerie),– des soldes débiteurs, créditeurs et leurs évolutions(risque de liquidité)– des impayés (risque de trésorerie et de rentabilité)– des demandes de prorogation (risque macro économique de marché et risque

clientèle)– des dépassements (mise en évidence de l’état de l’entreprise au moment T)– des demandes de waivers (modification du risque structurel de l’entreprise),– du non respect des covenants (alerte de nature comportementale concernant

la direction de l’entreprise)– de la modification de la date de clôture (alerte sur l’activité de l’entreprise

sauf justification économique claire, présentée en assemblée générale,motivée et approuvée par les commissaires aux comptes)

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Un temps d’avance

Les symptômes les plus fréquents reflétant des difficultés :– Retard de paiement fournisseurs– Diminution voire suppression de l’encours fournisseurs– Demande fréquentes de prorogation d’effet– Diminution des encours SFAC ou factor– Incidents de payements avec des justifications aléatoires– Retard dans les règlements fiscaux et sociaux– Non respect des moratoires– Non respect des covenants– Demandes de mises en œuvre de waivers

La fréquence de survenance d’un ou plusieurs de ces incidents doitêtre pour le responsable de portefeuille autant d’alertes avancéespermettant d’éviter le rejet massif d’échéance et les risques qui ysont attachés

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Un temps d’avance

L’évolution négative de certains ratios sur des périodes plus oumoins longues permet :

– de préciser le risque futur de dérapage d’une entreprise.

L’utilisation des ratios et des scores peut permettre :

– d’anticiper et d’éviter la catastrophe.

C’est le but du modèle de CONAN & HOLDER

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Un temps d’avance

Les principaux ratios de surveillance du modèle

Ratios de structures- Ratio de liquidité générale = actif circulant / dettes à court terme- Ratio de liquidité relative = ( réalisable + disponible ) / dettes à court terme- Ratio d'endettement long et moyen terme = dettes long et moyen terme / capitaux

permanents- Ratio de financement des immobilisations = capitaux permanents / immobilisations

nettes

Ratios de durée (en fraction d'année)- Ratio de durée d'écoulement des stocks = stocks / achats annuels HT- Ratio de crédit clients = Créances sur les clients / ventes annuels TTC- Ratio de crédit fournisseurs = (fournisseurs + effets à payer) / achats annuels TTC

Ratios de rentabilité- Ratio de rentabilité du CA = Résultat courant / CA HT- Ratio de rentabilité des capitaux propres = résultat net comptable / capitaux

propres- Ratio de rendement financier d'un titre = dividende pour un titre / cours du titre

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Un temps d’avance

• La méthode des scores

– Par combinaison de ratios simples, on cherche àconstituer un indicateur synthétique permettant d'avoirune information sur le degré de vulnérabilité del'entreprise, en évaluant son risque de défaillance.

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Un temps d’avance

• Par référence au bilan financier, Conan et Holder ont étudiéles valeurs de 31 ratios applicables à 190 PME et ont obtenula fonction score suivante :

Z = 0,24 R1 + 0,22 R2 + 0,16 R3 - 0,87 R4 - 0,10 R5

avec :

– R1 = Excédent brut d'exploitation / Total des dettes

– R2 = Capitaux permanents / Total de l'actif

– R3 = Réalisable et disponible / Total de l'actif

– R4 = Frais financiers / CA HT

– R5 = Frais de personnel /valeur ajoutée

Plus la valeur du score Z est élevée, plus le risque dedéfaillance est faible.

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Un temps d’avance

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Un temps d’avance

L’anticipation et la prévention des difficultés

Les causes externes des difficultés

Macro-économiques• L’implantation géographique (État/situation

politique/environnement juridique)• La politique monétaire de la BCE = coût de l’argent• Le niveau d’inflation• L’évolution des cours des matières et des changes• L’évolution du PIB sur les principaux marchés de l’entreprise• L’activité économique de la branche• Le niveau d’activité du secteur

Micro-économiques• L’activité économique de la branche• Le niveau d’activité du secteur• L’évolution prévisible du chiffre d’affaires• L’endettement

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Un temps d’avance

Les causes internes des difficultés

– Une inadaptation du niveau de charges fixes àl’activité

– Une inadéquation du financement de l’activité

– Une trop forte concentration du nombre de clients

– Un surinvestissement ou une croissance externe malmaîtrisée

– La non rentrée d’un chiffre d’affaire prévu

– La non prise en compte réaliste des décalagesinhérents à l’activité

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Un temps d’avance

Dans le suivi au quotidien, les états financiers à jour del’entreprise ne sont pas forcément d’une grande utilité car :

– Au mieux les évènements qu’ils reflètent sont récents(moins de 12 mois)

– Au pire les évènements qu’ils reflètent sont déjà dansles comptes depuis longtemps (environ 18 mois)

– Et les business plan n’indiquent, quand ils sont réalistes,que la direction que l’entreprise souhaite prendre etcertainement pas une vérité avérée.

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Un temps d’avance

Il est donc indispensable de ne pas attendre les comptes officiels pour réagir.

A cet effet le groupe dispose de plusieurs outils d’analyse et de suivi permettant defaire le point de façon régulière.

Il s’agit principalement:– Des GAC (notion de groupe d’entreprises clientes permettant de suivre les autorisations et

les encours consolidés et d’ainsi mieux piloter la division des risques et le respect globaldes autorisations en dénommant un responsable d’une relation commune à plusieursentités)

– De CALIFE( Analyse de états financiers annuels)– IDCE (Instruction De Crédits Entreprises)– De la centralisation des risques BdF donnant le montant et la nature des crédits ainsi que

la part du groupe dans l’encours général soulignant le respect des engagements du clientau regard des crédits accordés en terme d’utilisation du compte et de mouvements

– D’un système de notation AIRB (advanced internal rating based) homologué par lesautorités de tutelle permettant de suivre au mois le mois l’évolution de la qualité de lasignature telle que perçue par le groupe au travers de ses systèmes experts et permettantd’anticiper une dégradation du fonctionnement

– Du DACT état récurrent relevant l’ensemble du fonctionnement du compte mettant enévidence les utilisations, le mouvement confié, les dépassements et leur fréquence, lesincidents, les impayés, les demandes de prorogations subies ou accordée…

Tous ces outils internes de surveillance avancée, devant être utiliséstrès régulièrement pour limiter autant que faire se peut lesdéconvenues que l’on aurait pu éviter.

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Un temps d’avance

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Un dossier réel du groupe

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Un temps d’avance

Conclusion de la première journée

• L’ensemble des points, précautions et analyses mentionnésdoit être mené avant l’entrée en relation car la survenanced’une déconvenue est le plus souvent liée à une ouverturede compte précipitée.

• Cependant la vie d’une relation bancaire n’est pas un longfleuve tranquille et le métier d’octroi de crédit, mêmetoutes les précautions d’usage prises, comportent desrisques de comptes:

– devenant trop lourds (modifications significatives etpermanentes des utilisations de concours)

– irréguliers (dépassements permanents des autorisations)

– Gelés (limites atteintes et plus de mouvement)

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Un temps d’avance

Toutes ces situations et bien d’autres encore comportent des risquescertains pour la banque la conduisant à vouloir sortir de la relationclientèle sans :

– perdre ses encours

– ni engager sa responsabilité dans le cadre:

• soit de la rupture abusive de contrat

• soit dans celui du soutien abusif,

Deux écueils majeurs à éviter lorsque la situation d’un compted’entreprise devient trop préoccupante.

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Un temps d’avance

Des procédures calibrées et règlementées existent pour ne pas être prisentre ces deux feux.

Il faut respecter un ordre chronologique que l’on pourrait résumer par :– les aspects juridiques d’un désengagement partiel ou total d’une

relation bancaire soit : Du mandat ad hoc à la conciliation

– Le traitement par les procédures collectives judiciaires De la sauvegarde à la liquidation judiciaire de l’entreprise

– La responsabilité du banquier dispensateur de crédits– Le principe de non responsabilité du banquier : article L 650-1

du Code de commerce

L’ensemble de ces notions sera abordé, dès demain, par moncollègue Jérôme Perrouin qui a l’immense plaisir de prendre larelève auprès de vous.

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Un temps d’avance

• Il ne me reste plus qu’à vous communiquer en forme derappel et sous forme de tableaux les points majeurs qu’ilfaut en permanence avoir en mémoire:

• Les tableaux ci-après prennent en compte informationpar information, les éléments qu’il faut actualiser aumoins une fois par trimestre pour :– Savoir anticiper les changements dans l’entreprise et ainsi ne

pas être pris de cours,

– Prendre les décisions en conséquence,

– Prévoir les évolutions d’utilisation des concours en fonctiond’une situation actualisée et

– Mettre en place, si nécessaire, des pare-feux avant qu’il ne soittrop tard

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Un temps d’avance

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CARACTERISTIQUES FORCES FAIBLESSES

SYSTEME DE PRODUCTION

Descriptif des moyensLocaux, matérielsNécessité de remplacement et/ou decomplément (coût)

Adaptabilité des moyensA quels produits ?

EtatEntretien (qui, quand, comment)

Appel à la location (interne, externe)volumes, pour quels types dematériels(surcoût)

Appel à la sous traitance (interne,externe) volumes, pour quels typesde prestationstechnique / économique ?

Utilisation des moyens (quel est levolume d’activité complémentaireréalisable avec les mêmes moyens ?)

SYNTHESE

DIAGNOSTIC INTERNE DU RESPONSABLE DE LA RELATION :

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Un temps d’avance

DIAGNOSTIC INTERNE DU RESPONSABLE DE LA RELATION :

CARACTERISTIQUES FORCES FAIBLESSES

LE SYSTEME HUMAIN

Effectif Fonctions principales(salaires, nombre, fonction,formation, turn-over, climat)

La Direction

L’encadrementLes hommes clès

« Le Bon Vouloir »

SYNTHESE

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Un temps d’avance

DIAGNOSTIC EXTERNE DU RESPONSABLE DE LA RELATION :

CARACTERISTIQUES MENACES OPPORTUNITES

MARCHE

TendanceCroissance, maintien, déclin (%)Pourquoi ? Depuis quand ?Evolution sur 2 à 3 ans ou + ?

Evolution de la demandeNouveau produit etc.

SaisonnalitéPériodes, fortes, creusesPourquoi ? Conséquences ?

Réactivité du marché à l’évolutiond’un élément de l’offre? (Prix,services, caractéristiques produits,délais etc.)

SYNTHESE

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Un temps d’avance

CARACTERISTIQUES MENACES OPPORTUNITES

CONCURRENCE

Typologie de la concurrence(locale, régionale, nationale)

Noms des principauxconcurrents(Forces, Faiblesses,part de marché)

Nouveaux concurrentsNouveaux entrantsProduits de substitutionBarrière à l’entrée

SYNTHESE

ATOUTS CONCURRENTIELS Descriptif, degré d’accessibilité par laconcurrence, protection envisagée)

SYNTHESE

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Un temps d’avance

• Ces tableaux de synthèse sur la stratégie del’entreprise cliente doivent être accompagnés destableaux figurant au business plan.

• Ces tableaux de flux futurs auront été préalablementstressés de telle façon que:

– Les hypothèses chiffrées aient été rectifiées desécarts constatés dans la réalisation des objectifs,

– Les écarts constatés doivent servir à faire évoluerles synthèses de diagnostic

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Un temps d’avance

MERCI A VOUS TOUS POUR VOTREATTENTION

BONNE SOIREE

ETA DEMAIN

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