DPAT n° 1657/92

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Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale Circulaire CNAMTS Mme et Mrs les Directeurs Date : des Caisses Régionales d'Assurance Maladie 13/01/92 Mrs les Directeurs des Caisses Générales de Sécurité Sociale Origine : DPAT Réf. : DPAT 1657/92 Plan de classement : 26101 Objet : RECOMMANDATION RELATIVE AUX TRAVAUX DE FABRICATION, MANUTENTION, STOCKAGE, TRANSPORT ET MISE EN PLACE D'ELEMENTS EN BETON DE GRANDE DIMENSION. Les Directeurs des CRAM et des CGSS sont priés de bien vouloir diffuser ce texte auprès des entreprises de leur circonscription. Pièces jointes : Liens : Date d'effet : Immédiate Date de Réponse : Dossier suivi par : M. CAZENEUVE Téléphone : 45.38.60.24 @

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Caisse Nationale de l'Assurance Maladiedes Travailleurs Salariés Sécurité Sociale

Circulaire CNAMTSMme et Mrs les Directeurs

Date : des Caisses Régionales d'Assurance Maladie13/01/92 Mrs les Directeurs

des Caisses Générales de Sécurité SocialeOrigine :DPAT

Réf. :

DPAT n° 1657/92

Plan de classement :26101

Objet :RECOMMANDATION RELATIVE AUX TRAVAUX DE FABRICATION, MANUTENTION, STOCKAGE,TRANSPORT ET MISE EN PLACE D'ELEMENTS EN BETON DE GRANDE DIMENSION.Les Directeurs des CRAM et des CGSS sont priés de bien vouloir diffuser ce texte auprès des entreprises de leurcirconscription.

Pièces jointes :

Liens :

Date d'effet : Immédiate Date de Réponse :

Dossier suivi par : M. CAZENEUVE

Téléphone : 45.38.60.24

@

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Département de la Préventiondes Accidents du Travail etet des Maladies Professionnelles

Mme et Mrs les Directeursdes Caisses Régionales d'Assurance Maladie

13/01/92 Mrs les Directeursdes Caisses Générales de Sécurité Sociale

Origine :DPAT

N/Réf. : DPAT n° 1657/92

Objet : Diffusion d'une Recommandation.

Lors de leurs réunions respectives des 19 novembre 1991 et 28 novembre1991 le Comité Technique National des Industries du Bâtiment et desTravaux Publics et celui des Industries des Pierres et Terres à Feu ontadopté la Recommandation ci-jointe relative aux travaux de fabrication,manutention, stockage, transport et mise en place d'éléments en béton degrande dimension.

Conformément à la demande des Comités, j'ai l'honneur de vous prier debien vouloir diffuser la Recommandation auprès des entreprisesconcernées de votre circonscription.

D'autre part, j'ai demandé à l'Institut National de Recherche et de Sécuritéde publier cette Recommandation dans la revue "Travail et Sécurité" et del'éditer sous forme de tirés à part.

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2.

Vous voudrez bien faire connaître à cet organisme le nombre de tirés àpart qui vous seront nécessaires pour assurer la diffusion de cetteRecommandation.

Pour le DirecteurLe Responsable du Département

Prévention des AT et MP

Jean-Luc MARIE

P.J. : 1.

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JPC/MC05.11.91 - 23.12.91

CAISSE NATIONALE DE L'ASSURANCE MALADIE

DES TRAVAILLEURS SALARIES

COMITE TECHNIQUE NATIONAL DES INDUSTRIESDU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS

ET DES PIERRES ET TERRES A FEU_____________

R E C O M M A N D A T I O N

CONCERNANT LA SECURITE LORS DES TRAVAUX DE

FABRICATION, MANUTENTION, STOCKAGE, TRANSPORT

ET MISE EN PLACE D'ELEMENTS EN BETON DE GRANDE DIMENSION

A L'EXCLUSION DES TUYAUX ET AUTRES ELEMENTS

D'ASSAINISSEMENT ET DE CONDUIT

_____________

Cette Recommandation approuvée par le Comité Technique National des Industries desPierres et Terres à Feu le 6 novembre 1990, par celui des Industries du Bâtiment et desTravaux Publics le 31 janvier 1991, et modifiée par ces mêmes Comités respectivement les28 novembre 1991 et 19 novembre 1991 annule cette qu'ils avaient approuvéerespectivement le 10 juin 1981 et le 26 mai 1981 et traitant du démoulage des élémentspréfabriqués.

En complément des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, il estrecommandé aux chefs d'entreprises relevant des Comités Techniques Nationaux desIndustries du Bâtiment et des Travaux Publics et des Pierres et Terres à Feu dont tout oupartie du personnel relève du Régime Général de la Sécurité Sociale et effectue, même àtitre secondaire ou occasionnel, des travaux de préfabrication ou de mise en oeuvre

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2.

d'éléments en béton de grande dimension, à l'exclusion de tuyaux et autres élémentsd'assainissement et de conduit, d'appliquer les mesures suivantes.

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3.

JPC/MC24.12.91

S O M M A I R E_ _ _ _ _ _ _ _

Pages

CHAPITRE I - DISPOSITIONS COMMUNES

Article 1 - Organisation du chantier de préfabrication ........................... 3Article 2 - Fabrication ............................................................................ 5Article 3 - Démoulage ............................................................................ 6Article 4 - Travaux de peau .................................................................... 9Article 5 - Manutention .......................................................................... 9Article 6 - Stockage ................................................................................ 12Article 7 - Transport ............................................................................... 13

CHAPITRE II - PREDALLES

Article 8 - Fabrication ............................................................................ 15Article 9 - Epaisseur ............................................................................... 15Article 10 - Manutention, stockage et transport ....................................... 16Article 11 - Documents à réunir avec mise en place ................................ 17Article 12 - Appuis ................................................................................... 18Article 13 - Pose ....................................................................................... 18

CHAPITRE III - DALLES ALVEOLEES DE PLANCHER

Article 14 - Fabrication ............................................................................ 19Article 15 - Manutention, stockage et transport ....................................... 19Article 16 - Documents à réunir avant mise en place ............................... 23Article 17 - Appuis ................................................................................... 24Article 18 - Pose ....................................................................................... 25Article 19 - Travaux de finition ................................................................ 26

CHAPITRE IV - ELEMENTS DE STRUCTURES(poutres, poteaux, panneaux de mur, dalles pleines, escaliers ...)

Article 20 - Manutention, stockage et transport ....................................... 27Article 21 - Documents à réunir avant la mise en place ........................... 27Article 22 - Appuis et pose ....................................................................... 28

COMMENTAIRE TECHNIQUE

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4.

C H A P I T R E 1

D I S P O S I T I O N S C O M M U N E S

Article 1 - Organisation du chantier de préfabrication

1.1 - Circulation des personnes, matériels et engins

- Définir des allées de circulation :

a) pour le personnel,b) pour les matériaux entrant dans la constitution des éléments,c) pour les engins, notamment lorsqu'il s'agit de portiques mobiles, prévoir un

espace minimum de 60 cm entre parties mobiles et parties fixes.

- Matérialiser ces allées et veiller à ce qu'elles ne soient pas encombrées.

1.2 - Postes de travail

- Dégager les abords des moules, le passage entre les moules étant tel que lamanoeuvre de l'un d'eux ne présente aucun risque pour le personnel travaillantsur les moules voisins.

1.3 - Circuit d'évacuation des éléments

- Soit organiser - sauf protections particulières - un circuit d'évacuation deséléments tel qu'il ne survole ni les postes de travail en activité ni les allées decirculation réservées au personnel.

- Soit faire exécuter l'évacuation par une équipe spécialisée alors que le reste dupersonnel est absent du lieu d'évolution des éléments (avant reprise des postespar exemple).

- Dans tous les cas, veiller à ce que le conducteur du dispositif d'évacuation deséléments ait :

. une visibilité parfaite de la zone d'évolution,

. un signal (sonore, optique ...) à sa disposition.

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5.

1.4- Equipement des tables ou moules de coffrages

1.4.1 - Tables relevables :

- Les munir d'un dispositif de verrouillage empêchant toute retombéeintempestive, ce dispositif étant tel que sa mise en place ou son retraitn'oblige pas les opérateurs à se trouver au-dessous de la table.

- Délimiter matériellement la zone dangereuse sous la table, au moyend'un dispositif pouvant, si nécessaire, s'escamoter lorsque la table est enposition basse.

- Limiter la levée de la table par un dispositif de sorte qu'il n'y ait pas derisque de renversement de l'élément ou de pivotement de la table autourde son axe de rotation.

1.4.2 - Tables ou moules basculants :

Prévoir un dispositif empêchant toute chute éventuelle du personnel dans lafosse.

1.4.3 - Moules de type carrousel :

Munir les extrémités des moules de tampons en caoutchouc dont la sailliegarantisse même en courbe un espace libre minimum de 60 cm lorsquedeux moules viennent en contact.

1.5 - Protection contre l'exposition au bruit

Donner la priorité à l'aménagement des machines en vue de la réduction du bruit àla source. Lorsque celle-ci s'avère impossible ou inefficace, s'attacher àl'aménagement des locaux ou à la mise en oeuvre de tous autres moyens.

1.6 - Equipements de protection individuelle

- Doter le personnel d'articles chaussants de sécurité, casque, lunettes, gants et, entant que de besoin, de tabliers ou vêtements de protection spéciaux, notammentles préposés aux branchements de flexibles de distribution de vapeur et àl'application de l'huile de démoulage.

- Dans le cas de coulage en continu avec vibration du béton et si les conditions duparagraphe 1.5 ne sont pas remplies, fournir au personnel un casque antibruit etveiller à son port effectif.

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6.

Article 2 - Fabrication

2.1 - Etudes préliminaires

Faire définir par le bureau d'études :

- la résistance du béton au moment de démoulage,

- les dimensions, le nombre et la position des organes,

. de préhension (manutention des éléments),

. de fixation (immobilisation des éléments avant coulage des joints sur lechantier),

. de pose de dispositifs de sécurité sur le chantier.

2.2 - Fabrication proprement dite

2.2.1 - Mise en oeuvre des adjuvants ou des produits de démoulage

Donner la préférence aux produits de synthèse non dérivés d'huilesminérales ou à une solution de savon. Ne jamais utiliser de lubrifiants enréemploi.

Selon les produits utilisés proscrire la mise en oeuvre par pulvérisation, saufà ventiler le poste de travail par aspiration ou faire appel à des protectionsindividuelles, ou utiliser des techniques mettant les opérateurs à l'abri desinhalations d'aérosol.

2.2.2. - Mise en place des éléments de préhension et autres

Mettre en place en temps utile les divers éléments mentionnés au point 2.1et veiller tout au long des opérations de coulage, à ce qu'ils ne se déplacentpas et ne se déforment pas.

2.2.3 - Déplacement des moules

Lorsque les moules sont déplacés mécaniquement, faire précéder chaquemanoeuvre par un signal sonore et lumineux clignotant.

2.2.4 - Manoeuvre des tables et moules

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7.

Avant tout relevage ou basculement de table ou moule, enlever les piècesmobiles et prévoir en conséquence les moyens nécessaires pour enleveraisément ces pièces.

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8.

Rendre l'élément préfabriqué solidaire de la table ou du moule jusqu'à ceque le dispositif spécial prévu pour sa manutention le prenne en charge enposition adéquate.

De toutes façons prévenir le risque de chute du personnel chargé del'accrochage de l'élément à son dispositif de manutention.

2.2.5 - Cas particulier de la préfabrication de panneaux

a) Lorsque le même engin de levage sert pour le relevage de la table ou dumoule et la manutention de l'élément, effectuer au sol l'élingage de latable et celle de l'élément. Relever l'ensemble jusqu'à ce que l'angle de latable avec l'horizontale atteigne 80° au maximum. Désélinguer la table,celle-ci étant en position haute et verrouillée et la désolidariser del'élément. Pour cette dernière opération, prévoir un dispositif d'accèsévitant au personnel tout risque de glissement et de chute.

b) Dans le cas où la table possède son propre dispositif de levage élinguerl'élément à démouler lorsque la table est encore horizontale.

Article 3 - Démoulage

3.1 - Principe

Décomposer l'opération de démoulage en deux phases :

- le décollement,- le dégagement.

3.2 - Décollement de l'élément préalablement à tout effort de levage

Recourir à l'un des procédé suivants (liste non limitative) :

- injection par des valves d'air comprimé ou d'eau sous pression entre la face dubéton et celle du moule,

- utilisation de moules déformables ou extensibles : pendant la prise, un système àvis et écrous fait prendre au moule la bonne côte moyennant une légèredéformation de celui-ci ; avant le démoulage, le dévissage permet ainsil'apparition d'un jeu entre pièce et moule,

- étuvage, qui crée un jeu entre la pièce préfabriquée et le moule métallique.

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9.

3.3 - Dégagement au moyen d'un engin de levage

3.3.1 - Détermination de l'effort à prendre en compte

- soit par le calcul :

F = 1,7 a P

ou :

F est l'effort dynamique en daN

P est le poids propre de l'élément exprimé en daN

a est un coefficient variant avec l'angle A que fait avec le plan moyende l'élément la direction suivant laquelle est exercé l'effort et estdonné par le tableau suivant :

A a

0° 3

5 à 20° 1

90° 0,8

- soit expérimentalement (au dynamomètre) notamment dans les cassuivants où les valeurs données pour "a" ne s'appliquent pas :

. éléments présentant une excroissance parasite (clou, ...) ou des fers enattente non dégagés ou encore portant des fixations de réservationsexceptionnelles autres, par exemple, que les ouvertures préconçues,

. moules non métalliques ou en mauvais état (fonds cabossés,enfoncés, ...),

. formes compliquées, ou manquant de dépouille ou encore ayant unetroisième dimension importante (supérieure à 20 cm) non décollée.

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10.

3.3.2 - Choix de l'appareil de levage

a) Faire choix de préférence d'un appareil de levage du genre portique(l'effort de levage s'exerce à l'intérieur d'un parallélépipède d'axe verticaldont la base est constituée par le polygone de sustentation), muni d'unedémultiplication de vitesse et tel que la charge maximale dans lesconditions d'emploi est supérieure à l'effort maximal déterminé à l'alinéaprécédent.

b) S'assurer au début des travaux ou d'une nouvelle fabrication quel'annulation brusque de la contrainte d'adhérence ne met pas en cause lastabilité de l'engin.

3.3.3 - Mode opératoire

- Retirer ou ouvrir les joues du coffrage, et le cas échéant, dégager lesarmatures en attente.

- Eviter le décollement tangentiel (A=0°) et faute de pouvoir recourir à undécollement suivant la perpendiculaire au coffrage (A=90°), appliquerl'effort sous une incidence de 5 à 20° par rapport au plan moyen del'élément (A compris entre 5° et 20°).

- Opérer le moins rapidement et le moins brusquement possible et s'entenir à des vitesses de levage inférieures à 5 mètres par minute environdans le cas du mouflage simple ou 2,50 mètres par minute environ dansle cas du mouflage double (micro-levage).

3.3.4 - Précautions diverses

- Dans tous les cas, recourir à des adjuvants de démoulage tels que décritsen 2.2.1. Si l'adjuvant est un produit liquide renouveler l'enduction àchaque opération de moulage.

- Si exceptionnellement l'appareil de levage mis en oeuvre est une grue,faciliter le décollage en ayant recours à un des procédés mentionnés en3.2 ou encore par :

. vibration (au maillet ou au vibrateur),

. mise en oeuvre de leviers, crics ou vérins soulageant d'autant l'effortau crochet (cas d'éléments préfabriqués "longs").

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11.

Article 4 - Travaux de peaux (Ponçage, ragréage, etc.)

4.1- Lorsque cela est possible, recourir à du matériel automatique, ou muni de systèmesd'aspiration.

4.2 - Installer les postes de sablage éventuels en des emplacements ne présentant aucundanger pour les autres travailleurs ou en éloigner systématiquement ceux-ci.

Article 5 - Manutention

5.1 - Systèmes de préhension

5.1.1 - Boucles de levage

a) Matière :

- utiliser sauf justifications de l'acier doux non écroui ayant auminimum les caractéristiques de l'acier Fe E 235.

- proscrire dans tous les cas l'acier Fe E 215 et plus généralement lesaciers durs.

b) Diamètre du fer rond :

Ne pas utiliser de ronds de diamètre inférieur à 10 mm, sauf pour lesproduits fabriqués sous auto-contrôle surveillé où l'on se reportera aucahier des prescriptions techniques (CPT) "Planchers" (édité par leCSTB), soit en fonction des produits en causes à d'autres texteséquivalents (normes).

c) Fabrication et forme des boucles :

- Les fabriquer par enroulement à faible vitesse autour d'un mandrin.Interdire toute fabrication en-dessous d'une température de 0° C.

- Donner à la boucle un diamètre intérieur "d" satisfaisant aux relationssuivantes où "Ø" est le diamètre du rond "r" le rayon de courbure ducrochet et "e" son épaisseur.

d > ed > 4 Ø si Ø < 16 et d > 5 Ø si Ø > 16

0,30 d < r < 0,50 d

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12.

d) Ancrage des boucles de levage :

Déterminer la longueur d'ancrage d'une boucle dans le béton enappliquant les règles BAEL où intervient la résistance caractéristique dubéton. Dans tous les cas, rendre les extrémités de la boucle solidaires desarmatures (suivant dispositions du CPT "Planchers").

e) Force portante des boucles :

- proscrire les boucles jumelées,

- quel que soit le nombre de boucles et, sauf à employer les dispositifsparticuliers assurant la répartition des charges entre les différentesboucles, considérer que seules deux d'entre elles encaissent la totalitéde l'effort et ceci que l'élément soit levé horizontalement ouverticalement,

- pour une force située dans le plan de la boucle et suivant la directionde ses branches rectilignes parallèles, le tableau ci-après donne laforce maximale par boucle :

0 mm 10 12 14 16 20

Force maximalepar boucle(en daN)

1.500 2.200 3.000 4.000 6.000

- lorsqu'il y a élingage, majorer la charge d'un coefficient multiplicateurdonné ci-après, en évitant toutefois sur les chantiers de réaliser desélingages dont les angles des brins sont supérieurs à 90°.

Coefficient multiplicateur de la charge dû à l'angle des brins

Angle des brins 0° 45° 60° 90° 120°

Coefficient 1 1,08 1,15 1,41 2

N.B. : Ces tableaux ne sont valables que si l'effort de levage s'exercedans le plan de la boucle et suivant la direction de ses branchesrectilignes et parallèles.

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13.

5.1.2 - Autres dispositifs

N'utiliser que des dispositifs ayant reçu agrément et pour lesquels uncertificat d'épreuve doit être fourni.

Proscrire ceux qui ne permettent pas la solidarisation avec les armatures,sauf dans le cas d'ateliers industriels à s'assurer par une mesure de larésistance suffisante du béton.

Suivre les prescriptions définies par le fabricant pour leur utilisation.

5.1.3 - Prise directe de l'élément (sans utilisation de boucles de levage mais avecpinces, garnitures, sangles ...)

Lorsqu'il y a risque de survol du personnel :

- Toujours doubler le système de levage par une chaîne ou sangle faisantparachute.

- Dans le cas de sangles passant sous l'élément prévoir un dispositif anti-glissement.

5.2 - Opérations de manutention

- Recourir à une manutention mécanisée (engin de levage avec réducteur devitesse).

- Communiquer aux préposés à la manutention les instructions du bureau d'étudeet le poids des divers éléments à manutentionner ou, mieux, indiquer ce derniersur chacun des éléments.

- Utiliser de préférence un palonnier.

- En cas d'utilisation d'élingues, dès leur mise en place, s'écarter de l'élément d'unedistance égale à la longueur des élingues.

- Utiliser entre le conducteur d'engin de levage et le guide les signaux normalisés(norme NF E 52 401). Si la visibilité n'est pas totale, employer entre les deux uneliaison par fil ou sans fil.

- Cesser la manutention des éléments de grande surface lorsque la vitesse du ventatteint en pointe 60 km/heure.

- Inscrire la charge maximum d'utilisation sur tous les engins et apparaux delevage.

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14.

Article 6 - Stockage

6.1 - Aire de stockage

- Réserver au stockage des aires planes, suffisamment vastes pour permettre unecirculation (piétons, véhicules) sans risques et suffisamment résistantes pourencaisser des efforts dus au poids des éléments.

- Eviter, dans toute la mesure du possible, les stockages provisoires.

6.2 - Stockage sur râtelier

- Prévoir des râteliers courts de façon à ne pas exagérer l'effort horizontal sur lesdents du peigne (force due au vent, composante due au poids de l'élément, chocsaccidentels ...).

- Donner la préférence aux râteliers comportant deux peignes face à face.

- Déterminer l'espacement des dents du peigne de façon à ce que l'élément soitsensiblement vertical.

- Contreventer l'ossature des râteliers et les sceller dans le sol.

- Aménager l'accès en toute sécurité à la partie supérieure du râtelier, où serainstallée une plate-forme de travail pour la mise en place et la reprise deséléments préfabriqués.

6.3 - Stockage sur chevalets

- Ils sont à trianguler et à sceller au sol.

- Les calculer en fonction de l'inclinaison prévue pour le stockage des panneaux etdu nombre de panneaux pouvant se trouver d'un seul côté du chevalet.

Indiquer ce nombre (volontairement limité à quelques unités) de façon trèsvisible sur le chevalet.

- Aménager des moyens d'accès en tête du chevalet ainsi qu'une plate-forme detravail.

6.4 - Stockage à plat

- Limiter la hauteur de stockage.

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15.

- Veiller à l'horizontalité.

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16.

- Intercaler des cales entre les divers éléments. Utiliser des cales de bonne qualité,planes et portant sur toute la largeur des dalles. Disposer toutes les cales d'uneextrémité de pile à la verticale les unes au-dessus des autres à l'emplacementprévu et indiqué par le fabricant, des décalages pouvant entraîner des ruptures dedalles. Donner à ces cales une épaisseur suffisante pour permettre le passage dudispositif de levage.

Disposer les cales inférieures horizontalement et les prendre suffisamment largespour transmettre les charges au sol.

- Protéger les boucles de levage.

Article 7 - Transport

7.1 - Matériel

a) Utiliser des remorques spécialement équipées de dispositifs permettant l'arrimageindividuel et réaliser dans le cas du stockage vertical le calage de pied de chaqueélément.

b) Prévoir échelles et passerelles d'accès pour permettre un désélingage sans risque.

c) Proscrire l'arrimage improvisé et se reporter à la Recommandation R 306"Arrimage et désarrimage des charges transportées".

7.2 - Chargement

- Organiser le plan de chargement en respectant la charge maximale par essieu.

- Le faire effectuer sous la responsabilité du chef de parc, le chauffeur contrôlantl'arrimage.

- Charger de préférence dans l'ordre inverse de celui d'utilisation sur le chantier et,le cas échéant, symétriquement par rapport au chevalet.

- Dans le cas de positionnement vertical des éléments outre le calage en pied,évitant un glissement latéral, et l'amarrage individuel en tête, parant à unbasculement latéral, caler dans le sens longitudinal afin d'éviter tout déplacementsuite à un freinage brusque.

- Ne désolidariser chaque élément de l'appareil de levage qu'une fois son arrimageeffectué.

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17.

- En outre, ceinturer le chargement terminé par un dispositif permettant d'arrimerl'ensemble du chargement.

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18.

7.3 - Transport

- Reconnaître le parcours (hauteur des ponts, courbes, déclivités, etc.).

- Effectuer la même reconnaissance du chantier de construction. Veiller plusparticulièrement à l'état des pistes, la stabilité des terrains et l'aménagement de lazone de déchargement.

- Faire effectuer toute manoeuvre et marche arrière avec l'aide d'un signaleur.

- Examiner le dispositif de préhension de chaque élément.

- Ne désarrimer chaque élément qu'après l'avoir solidarisé au crocher de l'appareilde levage.

- Si la semi-remorque est laissée chargée, sur béquilles, prévoir un calage sous lechâssis.

7.4 - Consignes du fabricant

Avec le premier chargement d'un type d'éléments donnés, fournir une consigneétablie par le fabricant des éléments et indiquant :

- les caractéristiques physiques de l'élément (dimensions et poids),

- les apparaux de levage à utiliser (pinces, élingues, palonniers, fourches, sangles,etc.),

- les emplacements où ils doivent être installés,

- les règles de sécurité à respecter pour le levage,

- les conditions de stockage et les règles de sécurité à respecter pour le stockage.

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19.

C H A P I T R E I I

C A S P A R T I C U L I E R D E S P R E D A L L E S

Article 8 - Fabrication

- En cas de rainurage ou de marquage de la face supérieure des prédalles, privilégier lessolutions discontinues. Eviter toute strie continue transversale, c'est-à-direperpendiculaire aux armatures principales ou parallèles au petit côté de la prédalle.

- Prévoir les systèmes de préhension (Cf. paragraphes 2.1 et 5.1 ci-avant).

- Prévoir les dispositifs permettant la fixation des garde-corps ou plus généralement desprotections collectives ainsi que des masques de trémies (Cf. paragraphe 2.1), systèmede préhension et de fixation de garde-corps devant être distincts.

Article 9 - Epaisseur

9.1 a) Etablir la note de calcul en phase provisoire en prenant en compte la moyennemesurée diminuée des tolérances diverses estimées comme indiqué ci-dessous :

- en cas de pose sans étaiement

e calcul = e moyenne mesurée - 1,2 (toutes cotes en centimètres)

la valeur de 1,2 pouvant être ramenée à 0,8 dans le cas de béton contrôlé.

- en cas de pose avec étaiement

les valeurs de 1,2 et 0,8 deviennent respectivement 0,8 et 0,5.

b) En cas de rainures, l'épaisseur moyenne sera mesurée à partir du fond de larainure.

En cas de nervures ou raidisseurs tenir compte de la surépaisseur.

c) Dans ces calculs, conduits comme précisé plus haut, ne pas tenir compte de larésistance à la traction possible du béton en fibre inférieure.

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20.

9.2 - A défaut de calcul ou de justification particulière, lorsqu'il n'est pas fait usage d'étaisou lorsque la portée libre entre étaiement est égale ou supérieure à 2 mètres, lesépaisseurs des prédalles doivent respecter les conditions suivantes :

EPAISSEUR MOYENNEMINIMALE DE LA PREDALLE

PORTEEENTRE ETAIS

6 cm ≤ 2 m

7 cm

8 cm

≤ 3 m

≤ 4 m

10 cm ≤ 5 m

Article 10 - Manutention stockage et transport

- Privilégier le stockage et le transport à plat avec interposition de cales.

- Employer pour les manutentions le palonnier, le coupleur ou la poulie d'équilibrage etce de manière systématique pour les prédalles sans système spécifique de préhension(par exemple prédalles avec raidisseur). Il peut être admis que les prédalles comportantdes boucles de levage incorporées soient manutentionnées à l'aide d'élingues enconsidérant, par dérogation au paragraphe 5.1.1 alinéa de l'article 5, que le poids de ladalle est repris par trois boucles.

- Repérer les prédalles avant le chargement et indiquer si nécessaire la direction de leurportée.

- Lorsque la mise en place est effectuée directement à partir du véhicule de transport,charger celui-ci de préférence de façon telle qu'au déchargement l'ordre de pose soitrespecté sans laisser de vides. S'il y a lieu à un stockage intermédiaire sur chantier,adopter les dispositions inverses.

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21.

Article 11 - Documents à réunir avant mise en place

Avant toute mise en place des prédalles, donner au personnel chargé de la pose lesdocuments suivants qui doivent tenir compte des indications ou de la notice du fabricant ouêtre établis par ce dernier.

- Documents à demander au fabricant :

a) Conditions d'élingage faisant ressortir les modalités pratiques et les contraintes audroit des points de levage (dans le béton et dans les systèmes de préhension).

b) Indication de la position de la ou des files d'étais et de la charge par mètre linéairede file d'étai et de la contre flèche admissible. Profondeur d'appui à respecter.

c) Note de calcul en phase provisoire faisant ressortir la stabilité de l'ouvrage etprenant en compte les charges dues au poids de la prédalle + charge des hommes etdu matériel de chantier + béton en tas (avec surcharge dynamique au déversement).

- Documents à établir par l'entreprise de pose :

d) Plan de pose portant l'indication du repérage des prédalles et les protectionscollectives à mettre en place (garde-corps, masques de trémies, etc.).

e) Plan d'étaiement et consigne fixant les conditions d'enlèvement des étais.

f) Définition des conditions à respecter pour la réalisation des appuis d'extrémité, desancrages et des continuités (que les armatures soient en attente ou qu'elles soient àplacer en oeuvre).

g) Dispositions concernant le coulage de la dalle : épaisseur et caractéristiques dubéton à couler, armatures à mettre en place, éventuellement réservation de trémiesou renforcement à prévoir (étaiement, chevêtre ...), modes de percement ou descellement éventuel.

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22.

Article 12 - Appuis

12.1 - Respecter les profondeurs d'appui minimales réelles en oeuvre des prédalles sur leséléments porteurs indiquées ci-dessous.

NATURE DE L'ELEMENTPORTEUR

OU MUR D'APPUI

PROFONDEURS D'APPUIMINIMALES REELLESSANS LISSES EN RIVES

PREDALLESAVEC

ETAIEMENT

Elément porteur en béton couléen place et dresséMur maçonné et dressé

2 cm

4 cm

PREDALLES

SANS

ETAIEMENT

Elément porteur en béton couléen place et dresséPoutres clavetées

Mur maçonné et dressé

3 cm petite portée < 2 m5 cm grande portée > 5 m

4 cm pour des portéescomprises entre 2 et 5 m

5 cm

NOTA : Ces profondeurs sont des minima que les calculs peuvent amener àdépasser.

12.2 - Si la mesure en oeuvre des profondeurs d'appuis montre que les minima ci-dessusne sont pas obtenus ou si les conditions d'appui du CPT ne sont pas respectées,utiliser les lisses d'appuis.

Article 13 - Pose

13.1 - Vérification avant pose

Avant toute pose de prédalles, vérifier impérativement :

- la longueur de la prédalle,

- la longueur réelle existante entre appui (pour déterminer la profondeur réelled'appui),

- la qualité de l'appui (portance et planéité),

- la résistance du béton de clavetage des poutres préfabriquées sur leurs appuis.

Page 26: DPAT n° 1657/92

23.

13.2 - Répartition et information du personnel

- Répartir le personnel en équipes de 2 à 3 personnes comportant un poseurqualifié (c'est-à-dire capable de lire un plan et ayant une expérience de la mise enoeuvre des prédalles).

- Exposer aux poseurs les diverses dispositions contenues dans les documentsvisés à l'article 10 ci-dessus. Au besoin leur remettre copie des documents lesintéressant directement.

- Informer le personnel du danger de surcharge des prédalles et des dispositionsprises pour l'éviter ainsi que de l'interdiction de stationner ou de passer sous lescharges.

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24.

C H A P I T R E I I I

C A S P A R T I C U L I E R D E S D A L L E S

A L V E O L E E S D E P L A N C H E R

Article 14 - Fabrication

Repérer sur la dalle elle-même, au cours du processus de fabrication l'emplacement deszones de préhension et des zones de calage ou diffuser sur le chantier un croquis précisantces renseignements.

Article 15 - Manutention, stockage et transport

15.1- Manutention

15.1.1 - Principes généraux

a) Ne jamais lever les dalles par une seule extrémité et toujours lesmanutentionner horizontalement.

b) Effectuer les manutentions sur le chantier en suivant les préconisationsdu fabricant (appareils à utiliser, points de saisie, prescriptionsparticulières). Au besoin lui réclamer la consigne de levage.

c) Avant chaque utilisation, vérifier le bon état des apparaux de levage.

15.1.2 - Manutention par palonnier à pinces

a) Utiliser des pinces dimensionnées de telle sorte que les contraintesengendrées dans le béton des zones de préhension restent inférieures auxvaleurs admissibles.

b) Réaliser la prise des pinces dans les rainures latérales des dalles quidoivent être suffisamment profondes et présenter un profil régulier pourassurer une préhension correcte.

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25.

c) Munir le palonnier de dispositifs de sécurité constitués, par exemple, pardes sangles, destinés à maintenir la dalle en cas de rupture du béton dansles zones de serrage des pinces ; l'enlèvement de la sangle de sécurité,après juxtaposition contre l'élément en place, étant obtenu soit enménageant une encoche dans le talon de la dalle, soit en faisant en sorteque la hauteur de chute éventuelle n'excède pas l'épaisseur de la dallemajorée de 10 cm.

d) Faire en sorte que l'axe de levage des pinces soit vertical.

15.1.3 - Manutention par palonnier à sangles

a) Aménager des encoches dans le talon de la dalle pour permettre lepassage des sangles et leur enlèvement après juxtaposition contrel'élément en place.

b) Utiliser une largeur de sangle et donner à la courbure du béton dansl'encoche une valeur évitant des contraintes excessives et desdétériorations dans la dalle et dans les apparaux de levage.

c) Relier les sangles à un palonnier de telle façon que leur axe de levagereste vertical, afin d'éliminer tout risque de glissement, et obtenir unerépartition correcte des efforts dans le béton.

Dans les cas exceptionnels, où l'axe de levage des sangles ne serait pasvertical, se faire préciser par le fabricant l'angle d'élingage à respecter etles dispositions à prendre pour éviter les risques de glissement de ladalle.

15.1.4 - Manutention par palonnier à fourches

- N'utiliser que des fourches :

. adaptées au profil de la dalle à manipuler,

. positionnées selon les indications données par le fabricant,

. comportant des sangles de sécurité s'opposant à la chute de la dalle,

. associées à un palonnier spécifique permettant de maintenir lavercalité de l'axe de levage.

15.1.5 - Manutention par élingage

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26.

- Se reporter au paragraphe 5.1, étant entendu qu'il y a lieu d'égaliser lacharge sur chaque élingue (utilisation d'un palonnier).

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27.

15.2 - Transport

a) Adopter un mode de chargement compatible avec le système de déchargementprévu et charger de préférence dans l'ordre inverse de celui du montage surchantier.

b) Placer les dalles alvéolées à plat sur les véhicules de transport. Dans le cas où descales sont interposées aux extrémités des dalles, brider celles-ci en leur partiecentrale pour éviter leur fissuration par vibration.

c) Utiliser sur le chantier des voies carrossables et présentant une planéitésatisfaisante de façon à interdire tout vrillage du chargement. Au besoin faireaméliorer les voies existantes.

d) A la réception sur chantier, faire examiner le produit par une personne qualifiéequi notera par écrit les défauts et les dégâts éventuels. Pour tout produitprésentant une défectuosité de nature à en compromettre la solidité, avertir lefabricant et avec lui décider des conditions d'utilisation ou de mise au rebut duditproduit.

15.3 - Stockage

15.3.1 - Eviter le stockage sur chantier, la préférence devant être donnée à la posedes dalles directement au déchargement du véhicule.

15.3.2 - En cas d'impossibilité de supprimer le stockage sur chantier, réduire sadurée au minimum car la contreflèche des dalles augmente avec cette durée,l'idéal étant de poser des dalles d'âge égal dans une même travée.

Privilégier alors le stockage horizontal avec interposition de cales.

Limiter le stockage à une hauteur correspondant à l'empilement de 5 dalles.Pour le cas de stockage par piles plus hautes, consulter le fabricant.

Repérer les dalles qui par exception doivent être stockées en porte-à-faux(peinture ...) et disposer des cales à l'endroit indiqué.

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28.

Article 16 - Documents à réunir avant mise en place

Avant toute mise en place des dalles, donner au personnel chargé de la pose les documentssuivants qui doivent tenir compte des indications ou de la notice du fabricant ou êtrefournis par ce dernier.

a) Documents à établir par le fabricant :

- Définition des éléments de dalles alvéolées et celle des armatures, en particulier lepoids de chaque élément.

- Dispositions à prendre pour les éléments spéciaux, notamment :

. pour toute configuration particulière : porte-à-faux, rive biaise,

. réservations pour trémies avec étaiement complémentaire si nécessaire,

. réalisation de chevêtres,

. maintien des aciers filants dans les trémies, avec indication de la phase à partirde laquelle ces aciers pourront être sectionnés.

- Conditions d'appui : (plan de préconisation de pose)

. longueur de la dalle alvéolée,

. portée entre appuis,

. charge par mètre d'appui (prévue par le fabricant),

. constitution des appuis : largeur minimale d'appui, résistance et état de surfacedes appuis, positionnement des aciers de l'appui et des aciers de la dallealvéolée,

. étaiement au droit des appuis si nécessaire, et les conditions d'enlèvement de cetétaiement,

. longueur de scellement des aciers, éventuellement.

- Repérage des éléments.

- Les points de levage et d'appui en cours de manipulation de stockage et de transport.

- Angles d'élingage et conditions de vérification et d'utilisation de ces appareils demanutention (dans le cas où le fabricant les fournit).

- Conditions de clavetage :

. des poutres préfabriquées sur leurs appuis,

. des dalles sur leurs appuis,

. des joints entre dalles.

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29.

b) Documents à établir par l'entreprise de pose :

- Plan de pose avec ordre de pose et repérage.

- Charges appliquées en phase transitoire.

- Détails des percements ou scellements éventuels.

- Dispositifs de protection collective contre les risques de chutes de hauteur despersonnes.

- Eventuellement les conditions d'exécution de la dalle de compression.

Article 17 - Appuis

17.1 - Profondeurs minimales d'appui

La pose des dalles alvéolées sans lisse d'appui est possible à condition que le reposeffectif sain (voir commentaire) de la dalle sur son appui soit supérieur ou au moinségal aux valeurs données ci-dessous.

NATURE DE Profondeurs réelles d'appui sain minimal sans lisses de rives

L'ELEMENT

PORTEURPortée L

L ≤≤≤≤ 8Portée L

8 < L ≤≤≤≤ 10Portée L

10 < L ≤≤≤≤ 12,5Portée L

12,5 < L ≤≤≤≤ 15

Elément métallique enbéton (chaînage voilepoutre BA ou BP)

≥ 3 cm ≥ 3 cm ≥ 4 cm ≥ 5 cm

Mur maçonné arasé etdressé par un lit demortier, dans ce cas laportée des planchers estlimitée à 10 m.

≥ 4 cm ≥ 5 cm

Ces prescriptions sont des minima que les calculs peuvent amener à dépasser.

17.2 - Dalles ne respectant pas les conditions d'appui

a) Procéder à la mise en place de lisses d'appui, reposant sur des étais ou autremoyen adapté, lorsque les dalles ont une profondeur d'appui inférieure auxdimensions indiquées ci-dessus.

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30.

b) Prendre contact avec le fabricant qui indiquera, le cas échéant, les dispositionsconstructives aptes à assurer l'emploi de cette dalle.

c) Pour la réalisation de l'étaiement :

- utiliser des étais conformes à la norme NF P 93.321. Au-delà d'une hauteur de3 m, utiliser des sapines (ou tours d'étaiement),

- calculer l'étaiement de façon à reprendre les charges définies ainsi que lesefforts parasites tels que défaut de verticalité, excentricité des lisses sur étais,majoration d'efforts due à la continuité, etc.,

- utiliser des pieds tripodes pour la mise en place des étais.

17.3 - Dalles reposant sur des poutres préfabriquées

Avant la pose des dalles, vérifier la stabilité, claveter les poutres préfabriquées surleurs appuis et s'assurer de leur stabilité vis-à-vis des efforts horizontaux etverticaux engendrés par la mise en oeuvre des planchers.

Article 18 - Pose

18.1 - Vérification avant pose

Avant la pose, vérifier que les appuis sont stables et résistants et qu'ils présententune arase plane, régulière, propre ; les défauts éventuels étant corrigés avant la miseen place des dalles.

18.2 - Pose

a) Poser les dalles conformément au plan qui indique le sens de pose et la largeurminimale des appuis.

b) En cours de pose, déconseiller tout déplacement de la dalle à l'aide d'une barre àmine afin d'éviter des efforts parasites pouvant entraîner des fissurations et desruptures d'appuis.

18.3 - Répartition et information du personnel

Cf. paragraphe 13.2.

Page 34: DPAT n° 1657/92

31.

Article 19 - Travaux de finition

19.1 - Clavetage entre dalles

Utiliser à cet effet un micro-béton de bonne qualité et exécuter les joints aprèshumidification des faces latérales des éléments.

19.2 - Bétonnage complémentaire

a) Assurer la mise en oeuvre du béton des appuis le plut tôt possible et depréférence avant le clavetage entre dalles. Ne pas mettre le plancher en serviceavant que le mortier du joint et le béton complémentaire n'aient acquis unerésistance suffisante.

b) Renforcer par un chevêtre toute ouverture au travers des dalles en se conformantà l'avis technique.

c) Dans le cas de dalle collaborante, couler celle-ci après le clavetage des dalles etdurcissement des joints ou en même temps et lui incorporer un treillis soudé.

19.3 - Percement après-coup

Consulter le fabricant avant tout début du percement.

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32.

C H A P I T R E I V

E L E M E N T S D E S T R U C T U R E S

( P O U T R E S , P O T E A U X , P A N N E A U X D E M U R ,

D A L L E S P L E I N E S , E S C A L I E R S E T C . . . )

Article 20 - Manutention, stockage et transport

a) Stocker et charger à plat les éléments tels que poutres, poteaux en interposant des calesen bois entre les différentes pièces empilées.

b) Disposer de chant sur une seule épaisseur les poutres présentant des armatures nonenrobées en partie supérieure.

c) Stocker sur râteliers ou chevalets les éléments de grande surface par rapport àl'épaisseur (panneaux, etc. ..) et les transporter de chant.Les caler au pied par des butées pendant le stockage et le transport sur chevalets.

Article 21 - Documents à réunir avant la mise en place

Avant toute mise en place des éléments de structure, fournir au personnel de pose leséléments suivants établis en tenant compte de la notice du fabricant ou fournis par cedernier.

a) Documents à établir par le fabricant :

- dispositions à prendre pour la manutention sur le chantier de construction (typed'appareil à employer, points et système de préhension, charges à encaisser ...),

- conditions de clavetage et de solidarisation des divers éléments entre eux.

b) Documents à établir par l'entreprise de pose :

- le plan de pose,

- le cas échéant, les conditions de réalisation et de dépose d'étaiements provisoires(éléments horizontaux) ou le maintien en équilibre (éléments verticaux).

Page 36: DPAT n° 1657/92

33.

Article 22 - Appuis et pose

22.1 - Vérification préliminaire

a) Avant manutention de chaque élément en vue de sa mise en place, vérifier lesdimensions, la surface réelle des appuis, la qualité des appuis (portance,planéité), la portée réelle entre appuis.

b) Eviter toute modification, par repiquage, des éléments préfabriqués à mettre enoeuvre. Dans les cas exceptionnels de modifications des abouts, prévoir unétaiement.

22.2 - Cas des dalles pleines et volées d'escaliers

a) Se reporter à l'article 17.1 pour avoir les dimensions minimales des appuis(mesurées en oeuvre) permettant une pose sans étaiement.

b) Lorsque les dimensions en oeuvre seront inférieures aux cotes indiquées sur lesplans pour une pose prévue sans étaiement, ou lorsque tout appui présente desdéfectuosités, consulter le bureau d'études, le cas échéant, et assurer le report descharges sur des étaiements.

22.3 - Poutres, poutrelles

a) Préciser ou faire préciser les conditions d'appui sur les plans de pose.

b) Sauf calcul justificatif (à laisser à la disposition du chantier) veiller à ce qu'unepoutre repose sur ses appuis sur une profondeur minimale égale à 7 cm. Dans lecas contraire ou si l'appui est de qualité médiocre, mettre en oeuvre desétaiements pour assurer le soutien provisoire de cette poutre et des chargesqu'elles apportent.

c) En outre, claveter toute poutre sur ses appuis avant la pose des éléments deplanchers.

22.4 - Eléments verticaux (panneaux de murs, allèges et autres éléments similaires,poteaux)

a) Afin de pallier les risques de renversement des pièces verticales en cours de pose,mettre en oeuvre des dispositifs rigides appropriés et ne pas désolidariserl'élément manutentionné de l'engin de levage avant que sa stabilisation provisoirene soit assurée.

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34.

b) Faire choix de dispositifs de stabilisation provisoire pouvant résister auxcontraintes engendrées par l'effet du vent, les efforts dus au ripage de l'élémenten cours de réglage, les chocs accidentels. A cette fin, utiliser :

- soit des étais tirants-poussants munis d'un système anti-déboîtement,

- soit des systèmes d'accrochage solidaires de la structure en place.

c) Stabiliser provisoirement chaque élément, quelles que soient ses dimensions, pardeux étais au minimum ou par un système offrant une garantie équivalente.Assurer les extrémités des étais dans les éléments de structures stabilisésdéfinitivement ou dans des lests en béton armé, à l'aide de dispositifs spéciauxtels que douilles ou ancres noyées : à chaque ancrage faire correspondre uneseule extrémité d'étai afin d'éviter des efforts trop importants, sauf casparticuliers justifiés par une note de calculs.

d) Dans le cas de poteau vertical, placer un étai sur chaque face du poteau desection polygonale. Toutefois, si exceptionnellement la stabilité du poteau ne setrouve assurée que par deux étais placés dans deux plans verticaux orthogonaux,tenir compte de l'effort du soulèvement auquel l'ancrage du pied de l'étai estsoumis et éventuellement de la diminution des efforts de frottement sur le sol.

e) Proscrire la stabilisation d'un poteau comportant plus de trois faces, à l'aide detrois étais situés dans des plans perpendiculaires, en raison des possibilitésd'enlèvement inopiné de l'un des étais entraînant le risque de renversement dupoteau.

f) Dans le cas d'acrotère, porter une attention particulière aux armatures, et prévoir,si nécessaire, les réservations pour la mise en place de garde-corps.

22.5 - Cas particulier

En cas de mise en place en des emplacements rendant peu accessibles les points depréhension, faire appel à des systèmes de décrochage à distance et comportant, pour leséléments verticaux, un dispositif permettant d'en vérifier l'aplomb sans intervention dupersonnel en hauteur.

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35.

C O M M E N T A I R E T E C H N I Q U E

Sur le paragraphe 2.2.1

Les huiles minérales (et les produits qui en contiennent comme les émulsions d'huiles)peuvent induire à la fois une pathologie cutanée (voir tableau n° 36 des maladiesprofessionnelles) et une pathologie respiratoire. Les manifestations cutanées sontnombreuses et les plus répandues sont la folliculite parfois accompagnée d'une réactioninflammatoire (localisée aux poignets, aux avant-bras, aux cuisses et au dos des mains), lesboutons d'huiles, qui peuvent aller jusqu'au furoncle, s'ils sont infectés, et l'eczéma. Onpeut observer des dermites d'irritation qui donnent parfois une sensation de brûlure, desdermites eczématiformes se traduisant par des craquelures de la peau et des dermitespigmentaires peut-être dues à l'action pigmentogène de certains hydrocarbures ; tous cesmécanismes peuvent être potentialisés par les actions irritatives de certains adjuvants(antioxydants aminés, métaux...) et également par le frottement des vêtements. Destumeurs malignes de la peau (épithéliomas) ont été signalées dans des cas d'expositionsprolongées aux huiles minérales mais sont rares.

Les produits à base d'huiles minérales peuvent contenir des teneurs variables enhydrocarbures polycycliques aromatiques dont l'action cancérogène est reconnue.

Le contact répété avec le fuel peut, de la même manière, provoquer des dermatoses parcontact.

La pathologie respiratoire est liée à la pulvérisation et, en particulier, dans des espaces malventilés ; un dépôt d'huile dans les poumons peut conduire à des bronchites catarrhales, àdes lésions irritatives et à des cas d'asthme. Le white spirit, contenu dans de nombreusespréparations, émet des vapeurs narcotiques et irritantes et détruit l'enduit protecteur de lapeau.

L'inhalation d'un aérosol de fuel peut être à l'origine de broncho-pneumopathieschroniques.

Enfin, les huiles minérales, le fuel, le gas-oil et le white spirit sont des produitsinflammables et induisent un risque d'incendie au contact d'une flamme ou d'un pointchaud.

Les émulsions eau-huile contiennent des émulsifiants et des adjuvants alcalins (lapréparation a un caractère légèrement basique) qui dégraissent et déshydratent la peau parattaque de son enduit protecteur lipo-acide ; les phénomènes d'irritation sont alors plusmarqués qu'avec les huiles pures. Les antioxydants aminés peuvent provoquer des réactionsd'eczéma (voir tableau n° 49 des maladies professionnelles).

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36.

Les pâtes de démoulages contiennent des huiles et la pathologie cutanée est identique àcelle provoquée par celles-ci ; ces produits ne sont pas pulvérisables, ce qui élimine toutepathologie respiratoire.

les cires de démoulage sont souvent en dilution dans des solvants chlorés comme leperchoréthylène qui, s'il est ininflammable, a une action narcotique certaine et a été àl'origine de dermites eczématiformes et de conjonctivites (voir tableau n° 12 des maladiesprofessionnelles).

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37.

Commentaire sur l'article 331 (Effort à prendre en compte)

Valeur des efforts au décoffrage en fonction du mode opératoire(pièces planes et coffrages métalliques seulement)

Efforts donnés en décanewton

(1 daN = 1 kg environ)

Poids de l'élément(en daN)

Modeopératoire

20 40 60 80 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 10000

1 102 204 306 410 510 1 020 1 530 2 040 2 550 3 060 3 570 4 080 4 590 5 100 10 200 15 300 20 400 25 500 30 600 35 700 40 800 45 900 51 000

2 34 68 102 136 170 340 510 680 850 1 020 1 190 1 360 1 530 1 700 3 400 5 100 6 800 8 500 10 200 11 900 13 600 15 300 17 000

3 27 54 82 109 136 272 408 544 680 816 952 1 088 1 224 1 360 2 720 4 080 5 440 6 800 8 160 9 520 10 880 12 240 13 600

Mode opératoire n° 1

Décoffrage par levage perpendiculaireà la petite dimension de l'élément.

Mode opératoire n° 2

Décoffrage sur table relevante.

Mode opératoire n° 3

Décoffrage perpendiculaire à unegrande face de l'élément.

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38.

Sur l'article 5

Il est rappelé que les engins de levage et leurs apparaux (palonniers, sangles, chaînes,élingues) doivent être examinés et éprouvés selon la réglementation en vigueur et que lerapport de contrôle technique correspondant sera tenu, sur le chantier ou à l'atelier, à ladisposition des organismes de prévention, une consigne doit interdire au personnel depasser ou stationner sous les charges.

Sur l'alinéa 5.1.1

Les diverses cotes sont indiquées sur la figure ci-dessous.

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39.

Le tableau ci-après traduit les relations du paragraphe c) :

Ømm

Diamètre intérieur minimald de la boucle en mm

Rayon de courbure r en mm du crocheten acier forgé à utilisé

minimal maximal

10

12

14

16

20

40

48

56

64

100

12,0

14,4

16,8

19,2

30,0

20

24

28

32

50

Sur l'article 5.1.3

Ces dispositions sont destinées à éviter que, par suite de la rupture d'un élément de prise(pince, sangle ...) ou du ripage de la pièce transportée (surfaces au contact trop lisses), il yait chute éventuelle sur un travailleur passant fortuitement par là. Il en résulte, a contrario,que ces mesures n'ont pas de sens lorsque la manutention des pièces préfabriquées se fait àune faible distance au-dessus du sol (inférieure à la hauteur d'un homme).

Sur l'article 8

La mise en oeuvre des protections collectives contre les chutes de hauteur est obligatoirepour réaliser les travaux de mise en place des prédalles et de coulage de la dalle.

Il s'agit le plus souvent de garde-corps. L'emplacement des réservations pour garde-corpsrésulte de l'analyse du mode opératoire et du plan de bétonnage. Ceci permet de définir letracé des garde-corps et la position des montants, compte tenu des portées admissibles deslisses et du sens de pose des prédalles. Les implantations des montants doivent faire l'objetd'un plan de calepinage transmis à l'atelier de préfabrication.

Le type de fixation des protections collectives doit être un élément important du choix desprédalles.

Page 43: DPAT n° 1657/92

40.

Quelques exemples de systèmes sont donnés ci-après :

a) Montants de garde-corps enfichables

Les réservations sont constituées par des fourreaux de diamètre adapté, généralementen matière plastique. Pour les maintenir en place sur le coffrage et absorber les effortsappliqués sur les garde-corps, ils sont, par exemple, incorporés dans de petits blocs debéton préfabriqués. Compte tenu de la résistance limitée du béton jeune, la tenue dudispositif chois doit être systématiquement vérifiée.

Dans le cas de prédalles comportant un relevé en rives, des réservations pour garde-corps pourront être aménagés dans ce relevé.

Page 44: DPAT n° 1657/92

41.

b) Supports accrochés à la prédalle

Page 45: DPAT n° 1657/92

42.

Sur l'article 9

Les dispositions préconisées ont pour but d'éviter la fissuration des prédalles que leur faibleépaisseur rend très vulnérables.

Sur l'article 10 C

1) Le calcul en phase provisoire est à conduire conformément au CPT "Planchers" :

- vérification d'intégrité,- vérification de sécurité.

2) Les charges de chantier à prendre en compte sont indiquées sur les schémas ci-après,étant entendu que les charges mentionnées sont à affecter dans les calculs ducoefficient 2 :

. Planchers à poutrelles et entrevous :P = 50 x l (daN) avec P ≥ 00 daN

l et aexprimésen mètres

. Planchers à prédallesP = 50 l a (daN)

Extrait de la fiche de l'Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des TravauxPublics n° E 3 F 06 89 "L'étaiement pour le Bâtiment" d'après le CPT "Planchers".

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43.

Sur l'alinéa 11.2

La valeur de 0,8 cm est la somme des tolérances dimensionnelles concernant l'épaisseurtelles qu'indiquées par le CPT (II B.1 - 104) et rappelées ci-après :

Tolérances dimensionnelles concernant l'épaisseur

Rappel du CPT II B.1 - 104 :

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44.

La non-prise en compte de la résistance à la traction en fibre inférieure résulte du risque defissuration en cours de transport.

Sur l'article 12 - Alinéa 1

Les dispositions du paragraphe 12.1, en ce qui concerne les prédalles posées sansétaiement, sont plus sévères que le CPT (II A.1 - 108,1) ceci vient de l'importance destolérances sur la longueur.

Sur l'article 12 - Alinéa 2

Pour envisager la pose des prédalles sans lisse d'étaiement en rive, l'entreprise doitnotamment vérifier :

- la qualité des appuis (murs, poutres, poteaux) :

. résistance sur la profondeur minimale requise ou sur la profondeur réelle d'appui sicelle-ci est supérieure au minimum,

. forme : notamment l'appui doit se faire de manière quasi-continue et non surquelques points saillants,

- le durcissement du béton qui doit avoir dépassé la résistance minimale prévue àl'étude,

- le non-glissement des prédalles sur les appuis : blocage transversal par les armaturesou par un léger défoncé de la zone de repos,

- l'état réel des produits, notamment aux extrémités d'appui (absence de défauts debétonnage, de fissures, d'épaufrures, etc.).

Sur l'article 14

Les dalles bénéficiant d'un certificat valide sont identifiables par la présence du logo CSTBsuivi du numéro de marquage apposé sur elles.

Sur l'article 15.1

C'est au fabricant qu'incombe la rédaction de la consigne de levage. Une bonne manière desa part consisterait à en joindre un exemplaire au moins à la première livraison de chaquecommande. Il serait également souhaitable, les chantiers ne disposent pas toujours del'outillage adéquat qui peut varier d'un fournisseur à l'autre, que le fabricant mette àdisposition du chantier l'appareil de manutention préconisé.

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45.

Sur le paragraphe 15.1.2

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46.

Sur le paragraphe 15.1.3

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47.

Sur le paragraphe 15.1.4

L'aménagement de ce palonnier peut être complété par des sangles de levage (voir croquispalonnier à sangles), pour poser le dernier élément de plancher dans chaque travée, cetélément ne pouvant être juxtaposé contre le précédent à l'aide de pinces.

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48.

Sur le paragraphe 15.1.5

On trouve ci-dessous une variante de la manutention par élingues.

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49.

Sur l'alinéa 15.3

a) La contreflèche des dalles augmentant avec la durée de stockage, il est indiqué de poserdans une même travée des dalles de même âgée. Pour éviter cette complication, lemieux est de poser au fur et à mesure de la livraison.

b) Il est rappelé que de mauvaises conditions de stockage peuvent être la cause dedésordres affectant l'aspect et en outre l'aptitude à l'emploi des composants : trousd'évacuation d'eau bouchés obligeant à une reprise après la pose, salissures ou dépôtsaffectant les surfaces de reprises, déformation des armatures en attente ou salissurespouvant nuire à leur ancrage, évolution différente de la déformation de composant àcomposant, fissuration causée par l'existence de porte-à-faux important ou par unetension due à un mauvais calage.

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50.

Sur les alinéas 17.1 et 22.3

Les profondeurs d'appui indiquées sont à mesurer en oeuvre. Elles ont pour objet d'éviterde graves accidents lors de la pose des éléments préfabriqués. Elle sont donc des minimaque les calculs peuvent amener à dépasser mais ne demandent pas à être systématiquementaugmentées.

Ces profondeurs prennent en compte :

- le résultat des calculs,

- la marge que n'impose le fabricant pour tenir compte de la dispersion sur la longueur deses produits,

- tout autre élément pouvant intervenir.

Sur l'alinéa 1701 Bis

Le schéma explicite la description.

U = repos effectif sain qui doit être > valeurminimale prescrite.