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La rentrée dans l’académie de Rouen 2017 Dossier de presse

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La rentrée dans l’académie de Rouen

2017

Dossier de presse

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Les chiffres clés de l’académie

Nombre d’élèves et d'étudiants post-bac dans l’académie

352 112 élèves et étudiants post-bac 191 635 élèves dans le 1er degré 160 477 élèves dans le 2nd degré 7 974 étudiants post-bac dans les lycées

Nombre d’écoles et d’établissements dans l’académie

2 036 écoles et établissements publics et privés 1 735 écoles 199 collèges 100 lycées 2 EREA

8 Bassins d’éducation et de formation (BEF)

10 Réseaux d’établissements de formation normands

3 Campus des métiers et des qualifi cations (CMQ) labellisés

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Sommaire

Les principaux chiffres de la rentrée 2017

• Le nombre d'écoles et d'établissements scolaires

• Les prévisions d'effectifs d'élèves à la rentrée 2017

• Les ressources humaines

• Le nombre d'élèves par classe

• Les résultats aux examens

• L'orientation des élèves du 2nd degré

Les mesures de la rentrée pour bâtir une école de la confi ance

L'école de la République

• 100 % de réussite à l'école primaire : diviser par deux les classes de CP en réseau d'éducation prioritaire

• Souplesse nouvelle dans l'organisation du temps scolaire

• École inclusive : la scolarisation des élèves en situation de handicap

L’école des excellences

• Souplesse et enrichissement des enseignements au collège

• Faire de l'enseignement professionnel une voie d'excellence

L’école de la bienveillance

• Mieux soutenir les élèves : « devoirs faits »

• La culture et les arts au cœur de l'école de la confi ance

• Des solutions concrètes pour vaincre le décrochage

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Les principaux chiffres de la rentrée 2017

Le nombre d’écoles et d'établissements scolaires

L’académie de Rouen totalise, à la rentrée 2017, 2 036 écoles et établissements publics et privés sous contrat, qui se répartissent de la façon suivante :

Rappel 2016 Public

Privé sous

contrat Total 2017

Ecoles maternelles 529

Ecoles élémentaires et spécialisées 1129

EREA 2 2 2

Collèges 200 165 34 199

Lycées d'enseignement général et

technologique68 47 21 68

Lycées professionnels 32 26 6 32

Total 2063 1898 138 2036

1761 77 1735

* La différence sur le nombre d’écoles publiques est liée à des regroupements d’écoles en RPI.

** Fermeture du collège Guy Môquet au Havre

**

*

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Les prévisions d’effectifs élèves à la rentrée 2017Population scolaire de l’académie : 352 112 élèves attendus dans le 1er et le 2nd degrés (hors post-bac), soit 725 élèves de moins qu’en 2016-2017.

Source : Statistiques académiques Rouen

(1) : comprend les effectifs scolarisés en collèges

(à l'exception des SEGPA), les 3èmes PREPA PRO

scolarisés en lycées professionnels et l'ensemble des

ULIS (collèges et lycées)

(2) : comprend les effectifs scolarisés en SEGPA des

collèges et la partie correspondante des effectifs sco-

larisés en EREA

(3) : comprend les effectifs scolarisés du second cycle

général et technologique des différents lycées

(4) : comprend les effectifs scolarisés du second cycle

professionnel des différents lycées (à l'exception des

3èmes PREPA PRO) et des EREA

Académie de ROUEN Constat Constat Prévisions rentrée Ecart absolu

2015-2016 2016-2017 2017Prévisions-

Constat

1er degré pré-élémentaire

Public 67 730 66 345 65 109 -1 236

Privé 5 311 5 614 5 501 -113

Total 73 041 71 959 70 610 -1 349

1er degré élémentaire

Public 107 389 108 240 108 268 28

Privé 10 829 11 277 11 429 152

Total 118 218 119 517 119 697 180

1er degré ASH (adaptation scolaire et enfants handicapés)

Public 1 165 1 253 1 307 54

Privé 24 21 21 0

Total 1 189 1 274 1 328 54

1er degré

Public 176 284 175 838 174 684 -1 154

Privé 16 164 16 912 16 951 39

Total 1er degré 192 448 192 750 191 635 -1 115

2nd degré - 1er cycle (1)

Public 79 554 77 818 77 705 -113

Privé 14 868 15 059 15 244 185

Total 94 422 92 877 92 949 72

2nd degré spécial (2)

Public 2 857 2 818 2 774 -44

Privé 28 30 43 13

Total 2 885 2 848 2 817 -31

2nd degré - 2nd cycle général et technologique (3)

Public 35 878 38 159 38 579 420

Privé 6 479 6 592 6 677 85

Total 42 357 44 751 45 256 505

2nd degré - 2nd cycle professionnel (4)

Public 15 953 16 191 16 150 -41

Privé 3 678 3 420 3 305 -115

Total 19 631 19 611 19 455 -156

Ensemble du 2nd degré

Public 134 242 134 986 135 208 222

Privé 25 053 25 101 25 269 168

Total 159 295 160 087 160 477 390

Ensemble des 1er et 2nd degrés

Public 310 526 310 824 309 892 -932

Privé 41 217 42 013 42 220 207

Total 351 743 352 837 352 112 -725

Post-Bac (cycle supérieur de lycée)

Public 6 027 6 264 6 390 126

Privé 1 537 1 595 1 584 -11

Total 7 564 7 859 7 974 115

Total général

Public 316 553 317 088 316 282 -806

Privé 42 754 43 608 43 804 196

Total 359 307 360 696 360 086 -610

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Les ressources humaines

Enseignement public 1er degré (en équivalents temps plein) Rentrée 2015 Rentrée 2016 Rentrée 2017

Enseignants du 1er degré 9 687,0 9 733,0 9 804,5

Personnels d'encadrement (inspection) 43,0 43,0 44,0

Total enseignement public du premier degré 9 730,0 9 776,0 9 848,5

Enseignement public 2nd degré (en équivalents temps plein) Rentrée 2015 Rentrée 2016 Rentrée 2017

Enseignants du 1er degré 302,0 302,0 302,0

Enseignants du 2nd degré (dont assistants étrangers et stagiaires) 11 559,0 11 606,5 11 703,0

Personnels administratifs techniques et de services hors encadrement 999,0 999,0 997,0

Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et des étudiants ( personnels d'orientation et laboratoire) 321,0 321,0 321,0

Personnels d'encadrement (inspection, direction et cadres administratifs et techniques) 506,0 506,0 506,0

Total enseignement public du second degré 13 687,0 13 734,5 13 829,0

Enseignement privé sous contrat (en équivalents temps plein) Rentrée 2015 Rentrée 2016 Rentrée 2017

Enseignement privé 1er degré 789,1 789,6 789,6

Enseignement privé 2nd degré 2022,1 2 016,0 2 016,2

Enseignement privé stagiaires 37,0 35,0 33,0

Total enseignement privé sous contrat 2848,1 2 840,6 2 838,8

❙ Moyens alloués à l'académie pour la rentrée 2017

Enseignants stagiaires

Cette année, 802 nouveaux stagiaires enseignants (410 dans le 1er degré et 392 dans le 2nd degré) font leur rentrée

dans l'académie.

Une semaine d'accueil et de formation complète leur est proposée du 28 août au 1er septembre.

Source: Rectorat - DPP/Pôle Pilotage et Contrôle de Gestion

Données en équivalents temps plein (ETP) - Situation budgétaire au 1er janvier

Situation des emplois dans l'académie

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Le nombre d’élèves par classe

RouenFrance

métro.+DOM

24,6 24,9

13,3 13,2

20,26 19,2

30,5 30

23,6 22,8

37,9 36,5

24,9 24,9

Classes préparatoires aux grandes écoles

Total

1er cycle (collèges)

2nd degré : enseignement spécial

2nd cycle professionnel

2nd cycle général et technologique

BTS et assimilés

Nombre moyen d’élèves par division (E/D) dans le second degré public selon le type de formation en 2016-2017

Source : Rectorat de Rouen - DPP/PRSAP - BCP : univers élèves 2D les divisions

Champ : Secteur public

Nombre moyen d’élèves par classe (E/C) dans le 1er degré public depuis 2014-2015

2014-2015 2015-2016 2016-2017

Rouen préélémentaire 25,3 25,3 25,1

France préélémentaire 25,7 25,5 25,3

Rouen élémentaire 22,6 22,8 22,6

France élémentaire 23 23 23

❙ 1er degré

❙ 2nd degré

Une « division », souvent appelée « classe » dans le langage courant, est la structure pédagogique dans laquelle est inscrit tout

élève du second degré. Quel que soit son niveau de formation (sixième, cinquième…), un élève est inscrit dans une division et une

seule par le chef d’établissement. Une division regroupe des élèves suivant le plus grand nombre d’enseignements en commun,

généralement les matières d’enseignement général obligatoires (tronc commun).

Source : Rectorat de Rouen - DPP/PRSAP - BCP : univers élèves 1D-classes

Champ : Secteur public

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Les résultats aux examens

❙ 3 - Baccalauréats

❙ 2 - CAP, BEP et mentions complémentaires

Session 2015 Session 2016 Session 2017

CAP 79,1% 77,9% 79,6%

BEP 77,7% 80,6% 82,1%

Mentions complémentaires 81,1% 87,4% 89,4%

Global 78,6% 79,2% 80,8%

❙ 1 - Diplôme National du Brevet (DNB)

Taux de réussite Session 2015 Session 2016 Session 2017

Toutes séries 86,6% 87,3% 88,7%

Le résultat académique global au Diplôme national du brevet (DNB) 2017 atteint 88,7%, soit une hausse de 1,4 point par rapport à 2016.

Cette année, 23 636 candidats (soit 105 candidats de moins qu’en 2016) ont passé les épreuves du DNB dans l’académie, dont 8 073 dans l’Eure et 15 563 en Seine-Maritime.

Le taux de réussite s’élève à 89,3% pour la série gé-nérale (soit 1,5 point de plus qu’en 2016) et à 80,8% pour la série professionnelle (soit 0,4 point de plus qu’en 2016).

A l'issue des épreuves du second groupe du bacca-lauréat 2017, les résultats de l'académie de Rouen atteignent 86,2%, toutes fi lières confondues. Le résul-tat global est inférieur de 0,8 point par rapport à la session 2016.

Au total, 20 601 candidats ont passé les épreuves du baccalauréat cette année, soit 751 candidats de plus qu’à la session 2016. Le nombre total de bacheliers dans l’académie est donc cependant en hausse par rapport à 2016 (+ 163), notamment dans la série lit-téraire.

Évolution des résultats au Diplôme national du brevet (DNB) par série :

Évolution des résultats au baccalauréat par fi lière

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Baccalauréat technologique

Baccalauréat professionnel

Baccalauréat général

Le taux de réussite au baccalauréat professionnel s’élève à 79,3% : il est en baisse d’1,6 point par rapport à la session 2016, notamment dans le secteur des services. Cela correspond à 136 bacheliers de moins qu’en 2016.

Les résultats par secteur du baccalauréat professionnel sont les sui-vants :• Secteur de la production : 79,4% (80% en 2016) ;• Secteur des services : 79,2% (82,1% en 2016).

Les résultats du baccalauréat technologique atteignent 89,4% : ils sont donc en hausse d’un point par rapport à la session 2016. Cette année, l’académie compte ainsi 172 bacheliers technologiques de plus qu’en 2016.

Les résultats par série se répartissent de la façon suivante :• STMG : 86,8% (85,1% en 2016) ;• STI2D : 92,9% (93,9% en 2016) ;• ST2S : 90,4% (89% en 2016) ;• STL : 91,9% (91,9% en 2016) ;• Hôtellerie : 90,1% (81,9% en 2016) ;• STD2A : 96,9% (100% en 2016).

Le taux de réussite au baccalauréat général se porte cette année à 88,9%, soit une baisse de 1,1 point par rapport à la session 2016. Cela correspond toutefois à 127 bacheliers de plus qu’à la session précé-dente.

Le détail des résultats par série est le suivant :• Série S : 91,8% (91,9% en 2016) ;• Série ES : 83,6% (87,3% en 2016) ;• Série L : 90,2% (89,3% en 2016).

Nombre total de bacheliers 2017 : 17 404 soit 163 bacheliers de plus qu'en 2016

Secteurs du baccalauréat professionnel

Séries du baccalauréat technologique

Séries du baccalauréat général

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❙ Performances particulières

Cette année, 11 élèves de l'académie ont obtenu une moyenne égale ou supérieure à 20/20, en raison des points supplémentaires obtenus par des options (ils étaient 19 en 2016 et 4 en 2015).

Il est également important de noter que les mentions sont en hausse cette année pour les baccalauréats tech-nologiques et professionnels, performances qui accom-pagnent la politique de valorisation de ces deux voies de formation dans l’académie :

• Bac général : 4 918 mentions contre 5 076 en 2016 ;

• Bac technologique : 1 664 mentions contre 1 520 en 2016 ;

• Bac professionnel : 2 472 mentions contre 2 430 en 2016.

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❙ La voie générale et technologique, un tremplin pour des études longues

Les décisions d’orientation vers la seconde générale et technologique ont progressé de 1,5 point par rapport à 2016 ; ce niveau de résultat est le meilleur obtenu par l’académie depuis de nombreuses années. Même s’il existe encore des disparités entre les différents bassins d’éducation et de formation, cet excellent résultat traduit l’ambition des familles accompagnée par les équipes

2013

2014

2015

2016

2017

65,3%

65,5%

65,1%

66,6%

3ème

générale et Prépa-Pro

Orientation vers la 2nde

générale et technologique

3ème

générale

61,4%

61,9%

63,5%

63,0%

64,5%

63,7%

❙ La voie professionnelle, une voie permettant une insertion profession-nelle et une poursuite d’études

Les décisions d’orientation vers la voie professionnelle, pour la formation initiale sous statut scolaire, ont diminué à la fois pour la seconde professionnelle (- 0,7 point) et pour la première année de CAP (- 0,5 point). Ces chiffres sont à mettre en relation avec les choix plus nombreux effectués par les élèves d’envisager leur formation pro-fessionnelle par apprentissage : + 1,5 point par rapport à 2016.

L’orientation des élèves du 2nd degré

On notera le choix renforcé des élèves vers les fi lières des services ; les formations liées à la production sont moins demandées. Ces fi lières, services et production, restent marquées par le choix majoritaire des services par les jeunes fi lles et celui de la production par les gar-çons. Le choix fait par les élèves de poursuivre leurs études vers une formation professionnelle s’inscrit à la fois dans le cadre de la recherche d’une qualifi cation et d’une insertion professionnelle, mais également vers la possibilité d’une poursuite d’études vers les sections de technicien supérieur (STS).

2013

2014

2015

2016

2017 5,0%

2nde

Professionnelle

28,7%

28,0%

29,6%

4,0%

3,4%

3,6%

5,5%

3ème

généraleOrientation vers la voie professionnelle

1ère

année de CAP

30,7%

29,6%

pédagogiques, à mobiliser les voies générale et techno-logique comme un tremplin pour une poursuite d’études longues à l’issue du baccalauréat.

La mise en place depuis deux ans du « parcours Avenir », visant pour l’élève à élaborer son projet d'orientation, scolaire et professionnelle, à développer son sens de l'engagement et de l'initiative tout en appréhendant le monde économique et professionnel, a contribué à la progression des décisions d’orientation vers la seconde générale et technologique.

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❙ Une plus grande fl uidité des parcours

La fl uidité de parcours observée au collège ces dernières années avec des décisions de redoublement de moins en moins prononcées, a été renforcée depuis deux ans avec la mise en œuvre du décret n° 2014-1377 du 18 novembre 2014 relatif au suivi et à l’accompagnement pédagogique des élèves, précisant que le redoublement ne pouvait être une décision d’orientation.

L ES S STI2D STL ST2S STMGAutres

1ère

Tech

Non

passage

2013 10,9% 18,3% 31,8% 6,4% 2,1% 3,1% 13,3% 1,3% 12,9%

2014 10,1% 18,7% 33,0% 6,8% 2,0% 2,6% 12,9% 12,0% 12,8%

2015 11,0% 19,6% 32,1% 7,1% 1,9% 2,9% 12,7% 1,5% 11,2%

2016 10,1% 20,6% 32,6% 8,0% 2,0% 3,1% 14,8% 1,3% 7,5%

2017 10,9% 21,1% 32,5% 8,3% 2,0% 2,7% 14,2% 1,2% 7,1%

Sur l’ensemble des premières générales, on note une progression des décisions d’orientation de 1,2 point qui profi te à la série à la série L (+ 0,8 point) et ES (+ 0,5 point). Le taux atteint par la série ES est le plus élevé depuis cinq ans. La série S est demeurée relativement stable.

En conséquence, la forte diminution des non passages à l’issue de la seconde générale et technologique observée l’année dernière (réduction de 50 %), s’est poursuivie, passant de 7,5% à 7,1% ; il en est de même pour le niveau post-troisième où les non passages sont passés de 0,7% à 0,5%.

❙ Un attrait pour la voie générale et une attractivité confi rmée pour la série tech-nologique STI2D

Dans la voie technologique, on observe la poursuite de la progression depuis six ans de la série STI2D (+0,3%), mais une diminution générale des décisions d’orienta-tion de 0,8 point, répartie essentiellement sur les séries ST2S (- 0,4 point) et STMG (- 0,6 point).

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Les mesures de la rentrée pour bâtir une école de la confi ance

À L’ÉCOLE PRIMAIRE

4 MESURES POUR BÂTIR L’ÉCOLE DE LA CONFIANCE

À la rentrée 2017, l’effort sera concentré là où c’est le plus nécessaire : 12 élèves maximum dans les classes de CP des REP+, afin d’agir à la racine pour combattre la difficulté scolaire.

À la rentrée 2018, les classes de CP en REP et de CE1 en REP+ et REP seront progressivement dédoublées.

L’objectif global est « 100% de réussite en CP » : en garantissant, pour chaque élève, l’acquisition des savoirs fondamentaux :

Dédoubler des classes de CP en REP+ *

RENTRÉE 2017

Adapter les rythmes

scolaires

© Ministère de l’Éducation nationale - Juin 2017

lire compterécrire respecter autrui

AU COLLÈGE

Le travail personnel contribue à la réussite de la scolarité des élèves. Les devoirs peuvent être une source d’inégalité entre les enfants et pèsent souvent sur la vie de famille.

Le programme « devoirs faits » va proposer aux collégiens volontaires un soutien gratuit après la classe.

Donner davantage de liberté aux équipes pédagogiques dans l’organisation de leurs enseignements pour qu’elles puissent s’adapter aux besoins des élèves.

Retrouver 100 % des bilangues de 2015.

Promouvoir l’enseignement du latin et du grec.

Instaurer le programme « devoirs faits »

Aménager la réforme du collège

D’INFORMATIONS

D’INFORMATIONS

Donner aux acteurs de terrain davantage de liberté dans l’organisation de la semaine scolaire afin de répondre le mieux possible aux singularités de chaque contexte local, dans le souci constant de l’intérêt des enfants.

Toute évolution de la semaine scolaire devra faire l’objet d’un consensus local entre les communes, l’équipe éducative, les représentants des parents et les services académiques.

D’INFORMATIONS

D’INFORMATIONS

* Réseaux d’éducation prioritaire renforcés

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L'école de la République

100% de réussite à l'école primaire : diviser par deux les classes de CP en réseau d'éducation prioritaire

Le président de la République a fait le choix de combattre la diffi culté scolaire dès les premières années de l'école et en soutenant les élèves les plus fragiles. Cela se traduit par le dédoublement des classes de CP dans l'éducation prioritaire.

❙ Pourquoi dédoubler les classes de CP en REP+ ?

Il faut agir à la racine pour combattre la diffi culté scolaire, c'est-à-dire dès les premières années des apprentis-sages fondamentaux (CP et CE1). À la rentrée 2017, le choix est de concentrer l'effort là où c'est le plus néces-saire : dans les classes de CP des REP+.

L'objectif global dans lequel s'inscrit cette mesure est « 100% de réussite en CP » : garantir, pour chaque élève, l'acquisition des savoirs fondamentaux - lire, écrire, compter, respecter autrui. À la rentrée 2018, les classes de CP en REP et de CE1 en REP+ et REP se-ront également dédoublées. C'est la mesure la plus im-portante prise en faveur de l'éducation prioritaire depuis la création des Zep en 1981.

❙ Que va devenir le dispositif « Plus de maîtres que de classes » ?

Le dédoublement des classes de CP en REP+ ne signi-fi e pas la suppression du dispositif « Plus de maîtres que de classes ». Hors REP+, ce dispositif va être recentré sur les niveaux CP/CE1 pour lesquels il a été créé. Les deux dispositifs seront évalués durant l'année scolaire 2017-2018.

❙ Combien d'écoles sont-elles concer-nées ?

Dans l’académie de Rouen, la totalité des écoles de REP+ ayant un effectif supérieur à 12 élèves en CP bénéfi cie de cette mesure, soit 34 écoles REP+.

Par ailleurs, 25 écoles REP en bénéfi cient également.

Au total, cela représente 14 écoles dans l'Eure (7 en REP+ et 7 en REP) et 45 en Seine-Maritime (27 en REP+ et 18 en REP).

❙ L'enjeu majeur c'est la qualité de la pédagogie déployée dans ces classes

Les professeurs bénéfi cieront d'une formation adaptée à ce nouveau contexte d'enseignement.

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Souplesse nouvelle dans l'organisation du temps scolaire

L'objectif premier est de donner aux acteurs de terrain davantage de souplesse dans l'organisation de la semaine scolaire afi n de répondre le mieux possible aux singularités de chaque contexte local, dans le souci constant de l'intérêt des enfants.

❙ Quelles possibilités offertes aux acteurs ?

L'approche proposée offre des possibilités nouvelles aux acteurs locaux sans rien retrancher à celles qui existent actuellement :• Là où les communautés éducatives et les communes sont satisfaites de l'organisation actuelle, elles pourront tout à fait continuer à fonctionner selon les mêmes mo-dalités.• Là où émerge un consensus local entre conseils d'école, municipalité et Inspecteur d'académie en faveur d'une autre organisation, une dérogation aux cadres existants sera possible. Ces évolutions pourront interve-nir à la rentrée 2018. Là où les acteurs sont prêts, des expérimentations pourront avoir lieu dès la rentrée pro-chaine.

❙ Qui prend la décision ?

Toute évolution de la semaine scolaire doit faire l'objet d'un consensus local :• Saisine conjointe d'une commune ou d'un établisse-ment public de coopération intercommunale et d'une majorité de conseils d'école.• Les services académiques peuvent alors décider d'au-toriser - ou non - des adaptations. Ces autorisations sont accordées sur la base de la cohérence des apprentis-sages et donc de l'intérêt de l'enfant.

❙ Existe-t-il des études sur les impacts de la journée de 4 jours ou de 4,5 jours sur l'apprentissage des enfants ?

Les études montrent que les effets de l'aménagement du temps scolaire - sur 4 jours ou 4,5 jours - sont négli-geables, voire nuls, sur les résultats des élèves. Mais, conformément à la méthode retenue, une évaluation scientifi que des différentes modalités d'organisation du temps scolaire sera conduite durant l'année scolaire 2017-2018.

❙ Les chiffres dans l’académie

Dans l’académie de Rouen, 65% des communes (47% des écoles) ont souhaité repasser à la semaine de 4 jours à la rentrée 2017, dont 53% dans l’Eure (52% des écoles) et 69% en Seine-Maritime (47% des écoles).

❙ En savoir plus

Les parents d’élèves peuvent consulter et téléchar-ger les horaires de l’école de leur enfant sur le site : www.education.gouv.fr/horaires-ecoles .

Consultez la liste des communes sur le site des direc-tions des services départementaux de l’éducation natio-nale : www.ia27.ac-rouen.fr et www.ia76.ac-rouen.fr .

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UN INVESTISSEMENT SOUTENU

+ de souplesse aux acteurs de terrain

Objectif : 100 % de réussite à l’école primaire

EN MATERNELLE, RÉDUIRE LES INÉGALITÉS DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE

AU CP, DES ÉVALUATIONS NATIONALES

DÉDOUBLER LES CLASSES DE CP, PUIS DE CE1

DES STAGES DE RÉUSSITE EN CM2

l’apprentissage de la lecture et de l’écriture

le langage oral et le langage écrit

en français et en mathématiques

Lire Écrire Compter Respecter autrui

Pour les enseignants,

de CP en Rep+

soit 12 élèves par classe

12 élèves en : CP en Rep

CE1 en Rep et Rep+

français et/ou en mathématiques

15 h 3 h

ou de printemps

ADAPTER LES RYTHMES SCOLAIRES

communes

représentants des parents

équipes éducatives

services académiques

31,8 % des écoles

soit 28,7 %

des élèves

dédoublement

renforcement amélioration

développement création

GARANTIR À TOUS LES ÉLÈVES L’ACQUISITION DES SAVOIRS FONDAMENTAUX

Rentrée2017

Rentrées20182019

À la rentrée 2017

Création de 4 311 postes à la rentrée 2017 pour assurer :

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❙ La scolarisation en milieu ordinaire

La scolarisation en milieu ordinaire des élèves en situa-tion de handicap est en augmentation constante ces dernières années, avec un taux de croissance annuel moyen depuis 2006 dans le premier degré de + 7,1% au niveau académique contre un taux national à + 6,6%.

Dans le second degré, ce taux est de + 16,8% dans l’académie pour un taux national à + 16,5%.

*Troubles du spectre autistique compris

Troubles Eure Seine-Maritime Académie France

Cognitifs 45% 46% 46% 40%

Psychiques* 21% 17% 18% 19%

Du langage 14% 17% 16% 17%

Moteurs 6% 7% 6% 8%

Sensoriels 4% 5% 5% 5%

Autres 11% 8% 9% 12%

Total 100% 100% 100% 100%

Septembre 2017 Eure Seine-Maritime Académie

ULIS école 45 66 111

ULIS collège 22 45 67

ULIS lycée 5 10 15

École inclusive : la scolarisation des élèves en situation de handicap

A la rentrée 2017, ce sont près de 7 000 élèves avec droits ouverts à la Maison départementale des per-sonnes handicapées (MDPH) qui bénéfi cieront d’une scolarisation répondant à leurs besoins, soit plus de 76% des élèves scolarisés.

Les 24% restant le sont en unités d’enseignement au sein d’établissements ou de services médico-sociaux.

Les pourcentages des élèves par type de troubles :

❙ Les dispositifs collectifs

Les Unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS)

Certains de ces élèves bénéfi cient de mesures compen-satoires, comme la scolarisation dans le cadre des Uni-tés localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS).

Sur l’académie, le réseau des ULIS évolue en fonction des besoins. Ainsi, 4 nouvelles ULIS école ouvrent en

septembre, 5 en collège et 3 en lycée, étoffant d’autant l’offre d’accueil sur le territoire.

Dans ces établissements, les moyens supplémentaires suivants sont mis à disposition :• 1er degré : un enseignant coordonnateur (professeur des écoles) et un accompagnant d'élèves en situation de handicap collectif (AESH-Co) ;• 2nd degré : un enseignant coordonnateur (professeur des écoles ou professeur de lycée professionnel) et un AESH-Co.

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Ces dispositifs bénéfi cient à des élèves, écoliers, collé-giens ou lycéens à part entière, au titre de la compensa-tion, dans le cadre de la reconnaissance d’un handicap prononcée par la Commission des droits et de l’autono-mie pour les personnes handicapées (CDAPH).

Dans l’académie de Rouen, ils permettent de répondre aux besoins de compensation de 1 332 écoliers, 800 collégiens, 160 lycéens, soit 2 292 élèves à besoins éducatifs particuliers.

Les Unités d’enseignement pour enfants autistes en maternelle (UEMA)

En 2016-2017, l’académie a ouvert une unité d’ensei-gnement pour accueillir 7 enfants autistes en mater-nelle sur la ville du Havre. Elle représente la troisième structure ouverte dans l’académie, après Rouen en 2014 et Évreux en 2015. Elle a été créée en partenariat avec la ville du Havre et deux associations : l’Association laïque pour l’épanouissement, l’adaptation et l’intégration des handicapés (ALPEAIH) et la Ligue havraise pour l’aide aux personnes handicapées.

Ces unités s’inscrivent dans le cadre du plan national au-tisme 2013-2017. Elles accueillent des enfants autistes sans troubles cognitifs dès 3 ans, qui ne pourraient être scolarisés en milieu ordinaire, même avec un-e AVS.

❙ L’accompagnement à la scolarisation

Dans le cadre de la compensation d’un handicap, un élève peut, sous réserve de la décision de la CDAPH, bénéfi cier d’une aide humaine. Sur l’académie de Rouen, ce sont 3 526 élèves qui bénéfi cient de cette mesure, selon une quotité de temps ajustée à leur be-soin de compensation.

Au même titre de la compensation, des élèves bénéfi -cient d’un moyen matériel mis à disposition.

Dans l’académie, cela concerne environ 140 élèves par an pour un budget global de 157 000 €.

Les aménagements d’examens sont aussi des mesures possibles d’adaptation aux parcours scolaires pour un élève en situation de handicap. Ceux-ci se font sous l’autorité du recteur, après avis médical.

❙ Une action en partenariat

Des conventions de partenariat engagent les partenaires dont l’académie pour répondre au plus près aux besoins des élèves en situation de handicap et à leur parcours de vie :• une convention tripartite entre la Région Normandie, l’Agence régionale de santé (ARS) et l’académie ;• une convention dans le cadre du dispositif ITEP ;• une convention avec le Centre de ressources pour l’au-tisme de Normandie (CRAHN) : cette dernière concré-tise le travail de partenariat engagé depuis plusieurs années pour faciliter la scolarisation de l’enfant avec troubles du spectre autistique.

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L'école des excellences

Souplesse et enrichissement des enseignements au collège

❙ L'aménagement de la réforme du collège à partir de la rentrée 2017

Pourquoi aménager la réforme du collège ?

Il s'agit de donner davantage de souplesse aux équipes pédagogiques dans l'organisation de leurs enseignements pour qu'elles puissent s'adapter aux besoins des élèves et porter le développement d'identi-tés pédagogiques spécifi ques pour leurs établissements.

Quel est le calendrier ?

Les collèges qui le souhaitent peuvent s'organiser dès la rentrée 2017. Il ne s'agit pas d'une date couperet et les collèges peuvent modifi er l'organisation de leurs enseignements à la rentrée 2018 ou aux rentrées sui-vantes. Les collèges qui se satisfont de l'organisation actuelle peuvent bien sûr la conserver.

Les collèges auront-ils le choix ?

Certains aspects de la réforme du collège, comme l'inter-disciplinarité, la marge de manœuvre laissée aux éta-blissements pour organiser les enseignements, l'ensei-gnement d'une seconde langue vivante dès la classe de cinquième sont maintenus.

Les collèges qui veulent garder leur organisation péda-gogique le peuvent. Les établissements qui souhaitent faire évoluer l'organisation pour mettre en place un véri-table enseignement de latin et de grec, développer les classes bilangues ou les sections européennes, peuvent le faire.

Une dotation horaire est-elle maintenue à la dis-position des établissements ?

Oui. Une dotation de trois heures par semaine et par division est mise à disposition des établissements pour

La rentrée 2017 marque une nouvelle étape dans l’organisation des enseignements du collège. Ses objectifs ? Répondre le mieux possible aux besoins des élèves, enrichir l’offre d’enseignement, proposer une ouverture sur l’Europe et sur le monde et valoriser les racines culturelles.

favoriser le travail en groupes à effectifs réduits et les interventions conjointes. En outre, elle peut être utilisée pour proposer un ou plusieurs enseignements facultatifs.

❙ Les chiffres académiques à ce jour

Les possibilités offertes aux établissements en matière d'offre d'enseignements, par l'assouplissement des dis-positions de la réforme du collège, donnent lieu aux évo-lutions suivantes à la rentrée 2017 :• 15 collèges publics et 2 collèges privés envisagent

l'ouverture d'un enseignement de « langues et cultures européennes » ;

• 95 collèges publics et 16 collèges privés propose-ront l'enseignement d'un seconde langue vivante en 6ème (contre 49 collèges publics et 12 collèges privés à la rentrée 2016) ;

• 4 collèges publics augmenteront le volume horaire d'enseignement de langues et cultures de l'antiquité proposé aux élèves pour l'ensemble du cycle 4 ;En 2016-2017, déjà 10 217 collégiens suivaient un enseignement de latin et 591 en grec, respectivement dans 98% et 18% des collèges.

❙ L'organisation des enseignements au collège à la rentrée 2017

Comment sont organisés les enseignements au collège à la rentrée 2017 ?

Les enseignements sont organisés de la façon suivante :• Enseignements obligatoires - Enseignements communs

- Enseignements complémentaires : accompagne-ment personnalisé (AP) et enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI)

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• Enseignements facultatifs - Latin et/ou grec en classe de 5e, 4e, 3e (cycle 4) - Bilangues : langue vivante étrangère ou régionale

en 6e (cycle 3) - Langues et cultures régionales en 6e et en 5e, 4e,

3e - Langues et cultures européennes en 5e, 4e, 3e

Qu’est-ce qui change pour les langues vivantes dans les enseignements obligatoires ?

Un enseignement commun ou un enseignement complé-mentaire peut à chaque niveau être dispensé dans une langue vivante étrangère, ou régionale, à la condition que l’enseignement en langue étrangère, ou régionale, ne représente pas plus de la moitié du volume horaire de l’enseignement considéré.

Exemple : sur les 3 heures d’histoire-géographie dispen-sées en classe de quatrième, 1 heure 30 peut se faire dans une langue vivante étrangère ou régionale.

Les enseignements obligatoires

Comment sont répartis les volumes horaires des enseignements obligatoires en 6e, 5e, 4e et 3e ?Découvrez les horaires par cycle au collège

Les horaires d’enseignements obligatoires changent-ils ?Non. Les horaires d’enseignements obligatoires (26 heures = enseignements communs + enseignements complémentaires) ne changent pas. En revanche, les établissements peuvent enrichir les enseignements facultatifs.

Les enseignements complémentaires

Quel est le volume horaire pour les enseignements complémentaires ?

Sur les 26 heures d’enseignements obligatoires, les enseignements complémentaires (enseignements pra-tiques interdisciplinaires - EPI - et accompagnement personnalisé - AP) représentent :• trois heures en 6e (cycle 3) ;• quatre heures en 5e, 4e, 3e (cycle 4).

La répartition entre les enseignements complémentaires est fi xée par le conseil d’administration de l’établisse-ment après avis du conseil pédagogique.

Les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) et l’accompagnement personnalisé (AP) sont-ils maintenus ?

Oui. Ce sont des enseignements complémentaires qui font partie des enseignements obligatoires. Les ensei-gnements complémentaires prennent la forme de temps d’accompagnement personnalisé ou d’enseignements pratiques interdisciplinaires.

L’accompagnement personnalisé (AP) est destiné à soutenir et à améliorer les compétences et les connais-sances des élèves. Les EPI permettent de construire et d’approfondir des connaissances et des compétences grâce à une réalisation concrète individuelle ou collec-tive. L’établissement choisit une forme ou l’autre, ou les deux. C’est lui qui détermine le mode d’organisation le mieux adapté aux besoins de ses élèves.

Un élève peut-il bénéfi cier de l’enseignement pra-tique interdisciplinaire (EPI) et de l’accompagne-ment personnalisé (AP) ?

À l’issue du cycle 4, à la fi n du collège, tout élève doit avoir bénéfi cié de chacune des formes d’enseignements complémentaires. Cela signifi e qu’un établissement peut très bien, au cours d’une année, n’organiser que de l’AP pour un niveau d’élève.

À quels niveaux peut-on faire des EPI ?

C’est toujours possible en 5e, 4e et 3e mais aussi en 6e.

Quels changements pour les enseignements pra-tiques interdisciplinaires EPI ?

Les EPI n’ont plus de thématique ni de nombre imposé sur l’année ou sur le cycle ; ils s’inscrivent toujours dans le cadre des programmes disciplinaires mais donnent davantage de souplesse aux acteurs leur permettant de faire le choix d'EPI plus adaptés à leur projet d'établisse-ment. Les collèges qui le souhaitent peuvent continuer à s’inscrire dans le cadre des thématiques défi nies précé-demment.

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Toutes les disciplines contribuent-elles aux ensei-gnements pratiques interdisciplinaires (EPI) ?

Comme auparavant, toutes les disciplines sont suscep-tibles de proposer des EPI.

Les enseignements facultatifs

Comment sont organisés les enseignements facul-tatifs ?

À la rentrée 2017, les établissements qui le souhaitent peuvent proposer à leurs élèves davantage d’enseigne-ments facultatifs. Le cas échéant, une dotation horaire spécifi que peut être attribuée à cette fi n. Ces ensei-gnements viennent enrichir l’offre d’enseignement et contribuent à l’ouverture sur l’Europe et sur le monde, à la valorisation des racines culturelles. Cette possibilité nouvelle permet en outre d’affi rmer l’identité spécifi que de chaque établissement, qui s’exprime à travers son projet.

En quoi les enseignements facultatifs permettent-ils de renforcer les langues vivantes ?

L’offre d’enseignement des langues vivantes est enrichie.

• En classe de 6e, une deuxième langue vivante étran-gère, ou régionale, peut être proposée.

- Ce dispositif bilangue peut dorénavant être établi sans obligation de continuité avec l’enseignement des langues proposées dans l’école d’origine.- Les efforts pour développer des bilangues de conti-nuité entre l’école et le collège ont bien sûr vocation à être poursuivis.- Le cas échéant, l’enseignement des deux langues se fait jusqu’à 6 heures hebdomadaires.

• Dès la 6e, les collèges peuvent proposer un enseigne-ment de langues et cultures régionales jusqu’à 2 heures hebdomadaires.

• À partir de la 5e, les collèges peuvent proposer un enseignement de langues et cultures européennes, s’appuyant sur l’une des langues vivantes étrangères étudiées, jusqu’à 2 heures hebdomadaires.

En quoi permettent-ils de renforcer l’enseignement du latin et du grec ?

En classe de 5e, les collèges peuvent proposer, jusqu’à 1 heure hebdomadaire, un enseignement de latin et/ou de grec. Cet enseignement est proposé jusqu’à 3 heures hebdomadaires pour les classes de 4e et de 3e.

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Faire de l'enseignement professionnel une voie d'excellence

L’académie de Rouen réaffi rme son engagement pour la réussite des élèves et des adultes des voies technolo-gique et professionnelle.

❙ Un parcours de réussite ambitieux pour chacun-e

Afi n d’élever le niveau de qualifi cation de nos jeunes et de répondre aux besoins économiques normands, il faut que chaque bachelier et adulte des trois voies de formation puisse poursuivre des études dans l’enseigne-ment supérieur en choisissant un parcours adapté à sa formation.C’est l’objectif de la mise en réseaux des établissements de formation (Campus des Métiers et des Qualifi cations - CMQ - Réseaux d’établissements, GRETA, CFA Acadé-mique).

Priorité académique et nationale, la valorisation des voies technologique et professionnelle, se traduit aussi pour l’académie de Rouen par la création de onze nou-velles formations (baccalauréats professionnels, men-tions complémentaires et BTS) dans le cadre du plan « 500 nouvelles formations ».

❙ Lancement des réseaux d’établisse-ments de formation normands

Les recteurs des académies de Rouen et de Caen ont annoncé, le lundi 22 mai 2017 à l’INSA de Rouen Nor-mandie, le développement des réseaux d’établissements de formation mis en place dans l’académie de Rouen à l’ensemble du territoire de la région académique de Nor-mandie.

À l’occasion de l’élargissement du dispositif au territoire des deux académies normandes, en présence de tous les acteurs impliqués, les deux recteurs des académies de Rouen et de Caen ont rappelé les enjeux et les atouts

majeurs de cette démarche pour l’ambition, la poursuite d’études, et l’insertion professionnelle des élèves et des adultes en formation sur l’ensemble du territoire nor-mand.

❙ Favoriser la mobilité et l’insertion professionnelles

Cette mise en réseau est destinée à renforcer la lisibi-lité des parcours de formation pour les élèves et leurs familles.

Grâce à une meilleure connaissance des secteurs écono-miques régionaux, et notamment de la diversité des mé-tiers et fi lières professionnelles, les jeunes et les adultes peuvent ainsi mieux choisir leur parcours et construire leur ambition, en se projetant dans un domaine professionnel dont ils peuvent mieux évaluer toutes les potentialités.

❙ Que sont les réseaux d’établisse-ments de formation ?

Les réseaux d’établissements de formation profession-nelle et technologique ont été créés en 2014 dans l’aca-démie de Rouen.

L’objectif de ce dispositif est de décloisonner les établisse-ments pour faciliter les parcours de formation et l’insertion professionnelle, autour de grands secteurs économiques porteurs d’ambition, d’avenir et d’emploi pour les jeunes.

Chaque réseau est piloté par un lycée « tête de réseau », et regroupe des acteurs :• de l’Éducation nationale de tous les établissements de formation (lycées publics, privés, centres de formation d’apprentis, GRETA) ;• de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ;• de l’économie régionale ;• des territoires.

Un lycéen sur trois est un lycéen professionnel. Le ministre souhaite agir en rendant la voie profes-sionnelle plus attractive car porteuse d’insertion, d’excellence et ambassadrice des savoir-faire à la française. La voie professionnelle doit mieux articuler les statuts d’élève et d’apprenti.

Trois objectifs sont visés :• moderniser l’offre de formation,• vers une insertion professionnelle réussie,• favoriser la réussite de tous.

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Les réseaux sont parrainés par des représentants de l’économie régionale et des membres de l’Académie des Technologies. Chaque acteur apporte sa propre expertise, ainsi qu’une aide concrète, telle que l’aide à la recherche de stages en France et à l’étranger, par exemple.

A ce jour, 10 réseaux sont constitués. Ces 10 réseaux regroupent l’ensemble des lycées professionnels et technologiques, par grand secteur économique régional.Retrouvez la liste des 10 réseaux

Les élèves du réseau « Matière et procédés de transformation »

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L'école de la bienveillance

Mieux soutenir les élèves : « devoirs faits »

❙ Quel est le calendrier ?

Dès la rentrée 2017, le programme « devoirs faits » entre en vigueur en collège. Il est proposé aux élèves, sur le principe du volontariat. Il est gratuit pour les familles. Son déploiement dans les écoles et les collèges sera progres-sif sur les rentrées 2018, 2019 et 2020.

Les personnels et structures qui peuvent y concourir sont nombreux :• enseignants volontaires rémunérés en heures supplé-

mentaires ;• assistants d'éducation au collège ;• service civique ;• associations qui interviennent déjà sur ce champ et

agréées par l’Éducation nationale ;• intervenants extérieurs (étudiants, retraités... ).

Le ministère met à disposition des établissements des ressources, notamment un vademecum, pour aider à la mise en place de « Devoirs faits » dans chaque collège.

Le vademecum est disponible sur le site Éduscol.

❙ Dans l’académie de Rouen

Plusieurs collèges de l’académie bénéfi cient déjà d’un dispositif d’accompagnement aux devoirs. L'objectif est de s'appuyer sur les expériences qui fonctionnent, no-tamment dans l'éducation prioritaire, pour les développer et les renforcer et de mobiliser l'ensemble des acteurs susceptibles de concourir à cette ambition.

C’est le cas de dispositifs mis en place avec les muni-cipalités, par exemple au Havre et à Grand-Quevilly, ou avec les collectivités territoriales comme le CRED pour le département de Seine-Maritime et qui font intervenir le plus souvent des enseignants et des étudiants.

D’autres initiatives ou accompagnements ont été expé-rimentés dans l’académie avec des associations parte-naires d’écoles ou de collèges.

Le Président de la République a indiqué qu'il souhaitait offrir à tous les élèves un accompagnement après la classe. Le travail personnel est important pour la réussite de la scolarité. Pourtant, les devoirs sont une source d'inégalité entre les enfants et pèsent souvent sur la vie de famille. Le programme « devoirs faits » répond à ce problème en proposant aux élèves des études dirigées après la classe.

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La culture et les arts au cœur de l'école de la confi ance

Concert « L'Europe de mes rêves» avec des chœurs d'élèves étrangers

à Yvetot, le 25 mai 2017

Aussi, les ministres en charge de l'Éducation nationale, et de la Culture entendent-ils, à l'aide de l'ensemble des structures et partenaires de l'éducation artistique et culturelle, travailler à renforcer le développement du parcours d'éducation artistique et culturelle qui porte des objectifs ambitieux :• l'accès de tous les élèves à l'art et la culture,• la réduction des inégalités,• l'épanouissement d'individus libres et créatifs,• la formation des citoyens éclairés, insérés et engagés

dans le monde de demain.

Ce parcours prend appui sur trois piliers complémen-taires : • l'acquisition de connaissances, • la pratique artistique, • la rencontre avec les œuvres et les artistes.

Il s'épanouit tout au long de la scolarité, mais aussi hors du temps scolaire.

Enjeu partagé, l'éducation artistique et culturelle se construit à l'échelle locale avec l'ensemble des partenaires engagés dans ce domaine, le minis-tère de la Culture, les collectivités territoriales, les structures culturelles, les artistes et les associa-tions et favorise l'apprentissage des élèves en adéquation avec leur territoire éducatif.

❙ Dans l'académie de Rouen

L'académie de Rouen est impliquée depuis des années dans l'éducation artistique et culturelle et a mis en œuvre des actions partenariales fortes pour favoriser l'accueil d'artistes, d'oeuvres et de manifestations culturelles dans les écoles, les collèges et les lycées de l'académie, tels que les jume-lages/résidences d'artistes, les résidences triennales territoriales, Dialogues entre les arts, De Visu, les dispo-sitifs d'éducation à l'image, etc.

L’académie participe au Comité territorial de l’Édu-cation Artistique et Culturelle, dont les premières séances se sont tenues à Rouen en janvier et juillet 2017, en présence de la Préfète de Région, des recteurs des académies de Caen et de Rouen, et des représen-tants des collectivités territoriales dont la Région. Dans les perspectives et chantiers fi xés pour l’année civile 2017, l’accent a été mis sur la volonté de poursuivre et d’étendre les projets présentés, à l’échelle de la Nor-mandie. Pour ce faire, la DRAC et les deux académies ont travaillé à la rédaction d’une convention tripartite qui permet de cibler les priorités de travail en commun.

Les domaines de la musique et du chant choral se révèlent particulièrement dynamiques, comme en témoigne la vitalité des festivals chorals académiques qui, avec huit concerts organisés, rassemblent chaque année des milliers d'élèves répartis sur l'ensemble du territoire, ainsi que le nombre de classes à horaires amé-nagés musique (CHAM) et d'options musique dans les lycées.

Un projet choral de grande ampleur, « l'Europe de mes rêves », a en outre été mené depuis trois ans, avec le soutien de l'académie de Villecroze et de la Fédéra-tion Nationale des Chorales Scolaires. Il a abouti à la

Le Président de la République a fi xé comme objectif que 100% des élèves bénéfi cient d’une édu-cation artistique et culturelle. L'éducation artistique et culturelle contribue par ailleurs à la réussite des élèves, notamment par le plaisir d'apprendre. Pour créer un environnement favorable, l'école doit offrir un cadre tout à la fois bienveillant et exigeant, qui inspire confi ance, notamment dans ses pratiques collectives telles que la musique, le chant choral, la danse, le théâtre.

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création d'un oratorio par Thierry Machuel - Grand Prix lycéen des compositeurs et Grand Prix 2017 du Japon – présenté lors du premier festival international des cho-rales scolaires, qui s'est déroulé du 25 au 27 mai 2017 à Yvetot, rassemblant 800 collégiens de l'académie et une dizaine de choeurs d'élèves européens.

❙ La « Rentrée en musique »

Dans ce contexte, l'opération « Rentrée en musique » propose aux écoles, aux collèges et aux lycées d'ac-cueillir leurs nouveaux élèves en musique.

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et Françoise Nyssen, ministre de la Culture, ont déclaré :

« Nous souhaitons faire de cette rentrée scolaire un mo-ment de partage et de cohésion. Elle sera donc placée sous le signe de la musique en invitant des musiciens à jouer lors de la rentrée. »

Elèves, professeurs, parents, chorales et orchestres scolaires, artistes et acteurs culturels régionaux – struc-tures culturelles musicales, associations, conservatoires, écoles de musique – pourront chanter et jouer dans les écoles et établissements.

Les directeurs d’école, en lien avec les inspecteurs de circonscription, les chefs d’établissement et les ensei-gnants d’éducation musicale de l’académie sont à l’œuvre pour organiser ce moment d’accueil le lundi 4 septembre prochain.

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Des solutions concrètes pour vaincre le décrochage

❙ La persévérance scolaire : un plan d'action académique

Dans le cadre de l’axe 1 du projet académique 2014-2017, « L’ambition pour chaque parcours », qui vise à la réussite de chaque élève dans le parcours qu’il a choisi, l’académie de Rouen renforce son action sur le plan de la prévention du décrochage.

• Une semaine de la persévérance scolaire

Une Semaine de la persévérance scolaire s’est déroulée dans l’académie du 27 au 31 mars 2017. La plupart des dispositifs qui présentés dans cette fi che a été mis en valeur à l’occasion de cette semaine aca-démique. De nombreux projets d’équipe y ont été pré-sentés : des conférences, des sessions de formation, des débats, des ateliers ou des cafés des parents ont été organisés, mobilisant tous les acteurs concernés, du 1er degré à l’enseignement supérieur, sur l‘ensemble du territoire académique. Le succès de cette opération témoigne de la réalité de l’engagement académique dans la lutte contre le décro-chage scolaire, notamment par le biais de la prévention.

• Le dispositif Motiv’action

L’académie s'est positionnée sur l’expérimentation du programme québécois « Check and Connect », permettant la prévention du décrochage auprès des collégiens de 6ème. L’adaptation française, intitulée « Mo-tiv’action », propose une véritable « trousse » d’aide à la détection des décrocheurs potentiels dont l’utilité et l’effi cacité ont été scientifi quement prouvées au Québec. Le suivi des élèves repérés « à risque » de décrochage se fait ensuite sur le principe d'un tutorat et d'un accom-pagnement individualisé durant deux années consécu-tives. Ce programme a été d’abord pré-expérimenté en 2014, dans quatre collèges de l'académie. Au regard des résultats très encourageants enregistrés à l’issue de la première année de mise en œuvre, l’expérimentation s’est étendue à la rentrée 2015 et concerne maintenant neuf collèges.

La prise en compte des jeunes sortis sans solution et l'accompagnement préventif des jeunes qui se trouvent en situation de décrochage scolaire sont une priorité nationale.L’académie de Rouen a mis en place depuis 2013 un plan d’action global pour la persévérance scolaire.

En 2016-2017, 37 tuteurs ont été formés au suivi spéci-fi que de Motiv’action et au total, 133 élèves repérés à risque ont été suivis. Le projet, qui affi che cette année encore des résultats prometteurs, se déploie progressivement dans les éta-blissements expérimentaux : de nouveaux tuteurs seront à nouveau formés à la rentrée 2017. L’évaluation fi nale des trois années d’expérimentation, ainsi que la valida-tion scientifi que des outils testés, est en cours et sera achevée à l’automne 2017.

• Le Microlycée académique

L’académie de Rouen a ouvert à la rentrée 2014, une structure expérimentale, en partenariat avec la Région Normandie : le Microlycée académique. Basé au sein de la cité scolaire Aristide Briand d’Évreux, ce Microlycée est destiné aux jeunes décrocheurs âgés de 16 à 25 ans, en rupture scolaire depuis plus de six mois. Son objectif principal est de redonner aux jeunes en situation de décrochage scolaire le goût des études, par une pédagogie adaptée.Cette structure expérimentale de « remotivation » permet à une soixantaine d’élèves volontaires de bénéfi cier d’un suivi personnalisé, encadrés par des professeurs disponibles, avec un emploi du temps modulable selon les besoins de chacun. Ces élèves peuvent suivre une année de « remotivation » ouverte à tous pour construire un réel projet personnel et de formation et une année de « certifi cation » pour préparer un bac L, ES ou STMG – mercatique. Chaque année, les résultats au baccalau-réat sont voisins des 70%, avec pour certains élèves l’obtention d’une mention.

Café des parents à l'école de Broglie de Dieppe

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• La formation des personnels

Parallèlement, un effort important est maintenu en direc-tion de la formation des personnels enseignants, d’édu-cation et d’orientation : la prise en compte de la persé-vérance scolaire apparait en effet comme un puissant levier de la transformation de la posture et des gestes professionnels des enseignants, ainsi que des pratiques collectives.En 2016-2017, le vivier académique de formateurs inter-degrés et intercatégoriels a été mobilisé pour profession-naliser les équipes sur le repérage des signes discrets du décrochage et sur les postures et pratiques pédago-giques préventives au sein de la classe. L’accent a été également mis en formation sur la qualité décisive des démarches éducatives, l’importance d’un climat sco-laire sécurisant et bienveillant, et la nécessité de pra-tiques collectives de prévention impliquant la vigilance de tous les acteurs, à l’échelle de l’établissement.

❙ La remédiation et la lutte contre le décrochage scolaire

• La mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS)

Chaque année, la mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS) accompagne plus de 1 000 jeunes.

Présente sur tout le territoire académique, elle apporte sa contribution en termes d’analyse et d’expertise pour la recherche et l’élaboration de solutions pour des jeunes en risque de rupture scolaire et pour des jeunes décro-cheurs. Un échange permet de faire le point avec le jeune sur sa situation, en vue de lui proposer un accom-pagnement personnalisé et d’envisager des réponses possibles et adaptées. La priorité est donnée au main-tien et au retour en formation pour des jeunes qui ne sont plus concernés par l’obligation scolaire.La MLDS assure au niveau académique la mise en œuvre et le suivi de 13 pôles d’accueil et d’accompagne-ment pour des jeunes de plus de 16 ans, dont 5 consa-crés à l’accueil des jeunes migrants pour l’apprentissage du français, et de 3 pôles relatifs au service civique. A ces différents pôles s’ajoutent trois dispositifs de se-conde professionnelle pour des élèves en situation de décrochage et la préparation du bac professionnel com-merce en un an sur deux sites.

• Les parcours individualisés vers le lycée (PARI)

Au niveau académique, des modules d’accompagne-ment sont mis en place pour des jeunes sans affectation ou en phase de rupture scolaire, âgés de 16 à 18 ans, demandeurs d’une formation et ayant un parcours sco-laire leur permettant l’entrée ou la poursuite d’études en lycée professionnel sur des places vacantes. Ces dispositifs font partie des solutions de rescolarisa-tion et permettent d’intégrer ces jeunes après la rentrée, mais aussi de faciliter une réorientation tout au long de l’année, à la fois dans le cadre des pôles d’accueil et d’accompagnement, mais aussi avec une prise en charge individualisée avec les PARcours Individuali-sés vers le lycée (PARI), qui ont permis à environ 200 jeunes d’avoir une nouvelle affectation en voie profes-sionnelle après une période d’immersion en lycée pro-fessionnel pour valider leur projet.

• Les parcours aménagés de formation initiale (PAFI)

En 2015-2016, l’académie de Rouen était l’une des quatre académies expérimentatrices au niveau national des Parcours aménagés de formation initiale (PAFI). Ce dispositif a été reconduit en 2016-2017.Ces parcours permettent d’offrir aux élèves un suivi indi-vidualisé avec, suivant les situations, une parenthèse dans la scolarité pour travailler un projet professionnel. Une cinquantaine d’élèves a pu en bénéfi cier.

• Le service civique en alternance

L’académie de Rouen participe à la mise en œuvre du service civique en alternance, destiné aux jeunes décrocheurs, en partenariat avec la direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) et les directions départementales de la cohé-sion sociale (DDCS). A ce jour, 30 contrats ont déjà été signés.

• Les dispositifs relais

Ces dispositifs permettent un accueil temporaire adapté des collégiens en risque de marginalisation scolaire et ont pour objectif de favoriser la rescolarisation et la resocialisation de ces élèves. Ils doivent permettre une démarche de réinvestissement dans les apprentissages et favoriser la maîtrise du socle commun de connais-sances, de compétences et de culture. L’académie compte 16 dispositifs relais (11 classes et 5 ateliers) qui ont accueilli 242 élèves en 2016-2017.

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❙ Une mission « Persévérance et adap-tation des parcours de formation »

Créée à la rentrée 2015, la mission « Persévérance et adaptation des parcours de formation » accompagne une trentaine de lycées professionnels et technolo-giques engagés dans des actions pour adapter les par-cours de formation. Ces adaptations se font auprès de jeunes qui préparent un CAP, un bac professionnel ou un BTS.

Ces adaptations se fondent autour de trois axes prin-cipaux : l’alliance éducative, l’inclusion éducative et les innovations pédagogiques. Les actions menées autour de ces trois axes visent à développer l’ambition de chaque jeune, à mieux accueil-lir et accompagner chaque élève tout au long de sa sco-larité, en partenariat avec sa famille.

Les réfl exions sont menées en équipes pluridiscipli-

naires, sous la direction du chef d’établissement, et ac-

compagnées par les inspecteurs, dans trois domaines :

• la mise en œuvre d’une pédagogie de projets,

• l’accompagnement personnalisé,

• une préparation des périodes de formation en mi-lieu professionnel (PFMP).

Pour les élèves qui souhaitent se réorienter, les com-

pétences transversales sont mises en avant, via les

réseaux d’établissements de formation normands, pour

les aider et les accompagner dans leur choix.

• Maintien en formation des élèves ayant échoué aux examens des voies générale, technologique et pro-fessionnelle

Parmi les mesures du plan de lutte contre le décrochage

scolaire, deux dispositifs complémentaires ont été prio-

ritairement mobilisés afi n de sécuriser le parcours des

élèves vers la certifi cation au lycée :

• la possibilité pour les candidats qui ont échoué à l’exa-

men du baccalauréat, de demander à bénéfi cier pen-

dant les cinq sessions suivantes de la conservation

des notes égales ou supérieures à 10,

• le droit au redoublement dans l’établissement d’origine.

Les élèves ajournés au baccalauréat sont invités à « per-

sévérer ». Les marges de progrès sont importantes, en

particulier dans les lycées professionnels, où les ajour-

nés au baccalauréat professionnel sont moins enclins à

redoubler que les ajournés au baccalauréat général ou

technologique. Une large campagne d’information a été

organisée sur ce sujet dans l’académie et une attention

particulière est apportée à chaque demande en fonction

de la situation de l’établissement demandé. Les objectifs

affi chés ont été l’accueil de près de 2 000 redoublants

en classe de terminale pour l’académie.

• Le droit au retour en formation

Un droit au retour en formation initiale est accordé aux

jeunes âgés de 16 à 25 ans sortis du système éducatif

sans diplôme national ou certifi cation professionnelle.

Pour faciliter la prise de contact entre les jeunes et l’édu-

cation nationale, un site dédié : reviensteformer.gouv.fr

a été mis en place. Il permet aux jeunes d’exprimer une

demande et de communiquer leurs coordonnées pour

être ensuite contactés par un conseiller.

L'académie a traité 82 demandes en 2016-2017.

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Dossier de presse - La rentrée 2017 dans l’académie de RouenContact presse : Carole Fournier - 02 32 08 90 89 - 06 15 63 05 30

Maquette et mise en page : Anita Locqueneaux - Bureau de la communication - Cabinet du recteur

Août 2017

Retrouvez le dossier sur le site web académique : www.ac-rouen.fr