Dossier spécial!

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Information L’ARC-EN-CIEL AUTOMNE 2018 Volume 16, Numéro 2 Dossier spécial! La résilience ou comment surmonter les épreuves Comment favoriser la résilience chez l’adulte Pourquoi s’aider soi-même avant d’aider les autres? Et bien plus encore ... APSM 1900, Boul Thimens, Suite 210 St-Laurent, Québec, H4R 2K2 514-744-5218 Courriel : [email protected] http://aidemaladiementale.com /

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Information

L’ARC-EN-CIELAUTOMNE 2018Volume 16, Numéro 2

Dossier spécial!La résilience ou comment surmonter les épreuves

Comment favoriser la résilience chez  l’adulte

Pourquoi s’aider soi-même avant d’aider les autres?

Et bien plus encore ...

APSM1900, Boul Thimens, Suite 210St-Laurent, Québec, H4R 2K2514-744-5218Courriel : [email protected]://aidemaladiementale.com/

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Partenaires Publicitaires

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CoordonnatriceRégine Larouche

Adjointe à la coordinationChantal Bernard

InterventionRégine LaroucheChantal Bernard

Conseil d’administrationPrésidente: Josette BéchardVice Président: Léo GastonguaySecrétaire: Carole CollinTrésorière: Linda ManzoAdministratrice: Maria Luisa Liva-Picard

Comité Arc-En-Ciel:Gaétane TherrienChantal BernardRégine Larouche

À la relecture:Carole CollinLinda Manzo

Vous avez des questions, des suggestionsou des commentaires?

N’hésitez pas à communiquer avec nous

Association de Parents pour La Santé Mentale de Saint-Laurent-

Bordeaux-Cartierville ( APSM )

1900, Boul Thimens, suite 210Saint-Laurent, Québec, H4R 2K2

Tél: 514-744-5218Courriel: [email protected]

site: www.aidemaladiementale.comwww.facebook.com/aidemaladiementale

L’Arc-en-ciel est publié 2 fois par année. Ce numéro a été tiré à 500 exemplaires.

Distribution : dans le réseau local de la santé mentale du nord-ouest de Montréal. Par courrier: à tous les membres de l’APSM et ses partenaires.

Les propos émis par nos collaborateurs n’engagent en rien l’Association de Parents pour la Santé Mentale.

Bibliothèque nationale du Canada, 2002 Bibliothèque nationale du Québec, 2002 ISSN 1495-978X

L’EQUIPE DE TRAVAIL

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DANS CE NUMÉRO

À PROPOS DE NOUS

Présentation de l’APSM........................................................................6 Les services offerts par l’APSM............................................................7

INFORMATION

La résilience ou comment surmonter les épreuves..........................8 Les facteurs innés et acquis................................................................10 La résilience, ou «ce qui ne nous tue pas….....................................12 La résilience n’efface rien....................................................................16 Nous avons donc compris que la résilience passe par l’altérité!....17

Des facteurs de résilience...................................................................18Santé mentale : la résilience de Luc Vigneault, patient partenaire........20

BOÎTE À OUTILS Comment favoriser la résilience chez l’adulte........................................24 13 étapes pour développer votre résilience.....................................26 Voici les 4 clés que vous devez appliquer .......................................31

MIEUX VIVRE

Pourquoi s’aider soi-même avant d’aider les autres?.......................32Avantages du répit pour le proche aidant............................................40

Sites WEB intérressants....................................................................42

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DANS CE NUMÉRO

Suggestions de lectures .................................................................43

Jeux............................... .................................................................45

Support et entraide.........................................................................47

Les nouveaux locaux de l’APSM

1900, Boulevard Thimens, suite 210Saint-Laurent, Québec, H4R 2K2

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PRÉSENTATION

Notre Mission Aider, soutenir et informer les familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale;

Notre objectifs• Apporter du soutien aux familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale• Developper des modes d’entraide;• Amener les familles et leurs proches à découvrir et à utiliser les ressources

offertes par la communauté;• Combattre l’ignorance et le préjugés reliés à la maladie mentale;• Promouvoire les interêts et les droits des familles et des proches.

L’association de parents pour la Santé Mentalede Saint-Laurent-Bordeau-Cartierville (APSM)est un organisme communautaire qui réponds aux besoins des familles et des proches de la personne atteinte de maladie. L’APSM dessert la population de Saint-Laurent-Bordeaux-Cartierville depuis 1985.

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LES SERVICES OFFERTS PAR L’APSM

Nos services s’adressent à tous les membres de l’entourage de la personne atteinte de maladie mentale.

Notre philosophie trouve sa spécificité dans une approche communautaire basée sur l’accessibilité et l’humanisme.

Nous veillons donc à assurer un acceuil chaleureux empreint d’empathie et basé sur la confidentialité et toute

absence de jugement.

Ainsi, la personne aidée est respectée dans son intégrité et dans ses capacités.

Tous nos services sont gratuits.

Intervention psychosociale

. Écoute et intervention téléphoniques

. Consultation individuelle ou en famille

. Accompagnement pour la rédaction et la présentation d’une requête pour évaluation psychiatrique

Groupes d’entraide

. Groupe d’entraide couvrant toutes les problématiques;. Groupe d’entraide pour les proches d’une personne atteinte d’un trouble de la personnalité limite ( TPL).

Activités de formation

. Programmes psycho- éducatifs.

Activités d’information

. Publication de la revue bi-annuelle L’Arc-en-ciel;. Aide mémoire bi-annuel;. Téléconférences;. Centre de documentation.

Activités de sensibilisation

. Rencontres d’information avec les policiers des postes PDQ 07 et 10;. Dîner de Noël;. Souper traditionnel des Rois;. Souper groupe TPL.

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La résilience ou comment surmonter les épreuvespar Anne-Laure Maire le 4 février 2015

Deuil, maladie, violence… Comment font ceux et celles qui ont subi de profonds traumatismes et qui, pourtant, sont parvenus à se reconstruire sans tomber dans la dépression? C’est ce que les psys appellent la résilience.

La résilience, une capacité à surmonter les épreuves

En physique, la résilience traduit l’aptitude d’un corps à résister aux chocs et à reprendre sa structure initiale. Adaptée à la psychologie, elle désigne la capacité d’un individu à surmonter les moments douloureux de l’existence et à se développer, en dépit de l’adversité. Autrement dit, la résilience consiste à prendre acte d’un traumatisme (deuil, abandon, inceste, violence sexuelle, maladie, guerre), à apprendre à «vivre avec» et à rebondir en changeant de perspective, voire même à se délivrer d’un passé empoisonnant pour en sortir grandi.Un processus que l’on peut découvrir dans le livre Les inconnus du bout du monde d’Armelle Guilcher. Elle y raconte les aventures de Marie, qui vient de perdre son époux lors d’une mission en Guyane. Quelques jours après les obsèques, elle décide de repartir vivre à Cayenne dans l’espoir de trouver les réponses à cette tragédie. Une étape faisant partie de son propre processus de résilience. Lors de celui-ci, le destin mettra sur son chemin Alex, qui lui se noie dans un mariage qui bat de l’aile.

Le développement du concept de résilience

Evoqué d’abord dans les années 1940 par des psychologues scolaires américains, puis en France au début des années 1980 par John Bowlby (pédiatre et psychanalyste), le concept de résilience fut popularisé par Boris Cyrulnik, éthologue, neuropsychiatre et psychanalyste.

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À travers différents ouvrages à succès (dont Un merveilleux malheur), il a exposé au grand public la résilience comme vecteur d’espoir. En partant de sa propre expérience et de l’observation de divers groupes d’individus (survivants des camps de concentration, enfants des rues boliviennes), il a démontré que l’on pouvait aborder la psychologie et la psychanalyse de façon plus optimiste et moins stigmatisante.

Le malheur doit donc être perçu comme une étape qu’il est possible de surmonter

Le mécanisme du processus de résilience

Selon les spécialistes, l’attitude résiliente est dynamique et passe par plusieurs phases de défense pour contrer les trajectoires négatives :

• Une personne résiliente passe par une révolte et un refus de se sentir condamné au malheur;

• Viennent ensuite le rêve et le défi, c’est à dire le souhait de sortir d’un traumatisme plus fort, en atteignant un objectif;

• On note aussi l’attitude de déni, qui consiste à se créer une image de personne forte afin de se protéger de la pitié de l’entourage, même si une fragilité intérieure demeure;

• Enfin l’humour ! Un résilient a tendance à développer une forme d’autodérision face à son traumatisme. Une manière de ne pas se complaire dans la tristesse et de cesser d’être exposé aux yeux des autres comme une victime de la vie.

A noter aussi que nombreuses sont les personnes résilientes pouvant entrer dans une phase de création (écriture, dessin). Une façon d’exorciser le malheur, de sortir des sentiers battus et de marquer indirectement leur différence.

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Les facteurs innés et acquisCertains déterminants génétiques sont à prendre en compte. En effet, selon les individus, le cerveau ne produira pas la même dose de dopamine, de sérotonine et donc, de substances euphorisantes. Certains enfants à la naissance seront donc plus «actifs» et psychiquement plus solides que d’autres. D’autres facteurs sont à intégrer, comme le caractère de l’enfant (souple,confiant), le climat familial dans lequel il s’épanouit (harmonieux, sécurisant, couple parental uni, attachement maternel fort) au cours des premières années de vie et enfin, le réseau de relations extérieures qu’il réussit à se créer (soutenant ou non, rassurant ou pas).

Statistiquement, un enfant ayant ces 3 attributs réunis dès le plus jeune âge serait donc mieux armé pour affronter les difficultés de l’existence, sans détresse apparente.

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Peut-on apprendre la résilience?

Après un choc ou une douloureuse épreuve, un individu et ce, qu’importe son âge, est plus ou moins contraint de se créer un processus de résilience. Il s’agit alors d’accepter le coup du sort, de le maîtriser pour ensuite le transformer et pouvoir ainsi continuer à vivre normalement. Même si bien sûr, la blessure est présente et le restera toujours…

Les critiques

Si le concept de résilience est bien accepté et utilisé aux États-Unis, il semble plus difficile à imposer en Europe. La raison : les psychologues américains s’inspirent davantage du comportementalisme pour analyser certains phénomènes et établir des thérapies. En France, plusieurs psychanalystes dénoncent la notion de résilience comme un concept visant à se préoccuper davantage des symptômes plutôt que de l’origine des maux de l’individu. Loin d’être perçue comme un signe d’invulnérabilité, la résilience présente néanmoins l’avantage de véhiculer aux yeux du grand public, un message optimiste et anti-fataliste, mieux encore un «réalisme de l’espérance».

Source : Au féminin canadahttps://www.aufeminin.com/therapies/resilience-s637867.html

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La résilience, «ou ce qui ne nous tue pas…»

La résilience est une capacité d’adaptation d’une personne, suite à un traumatisme. Mais elle nécessite des interactions sociales pour se développer. La présence d’un réseau extérieur soutenant est indispensable et les soignants ont notamment un rôle prépondérant dans cette reconstruction.

La résilience consiste à continuer à se développer après un traumatisme, mais différemment; une nouvelle organisation qui n’est pas forcément plus forte que l’ancienne, ni plus fragile, juste différente.

Ecouter Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, directeur d’enseignement à l’université de Toulon et auteur de nombreux ouvrages, en particulier sur la résilience, est toujours un moment rare. Récemment, l’une de ses conférences à Marseille, s’intitulait: «Ce qui ne nous tue pas…» Et l’on mesure déjà l’importance des points de suspension. En effet, la plupart d’entre vous auront le réflexe de compléter cette phrase par … nous rend plus fort, selon la maxime bien connue de Nietzsche, philosophe allemand du XIXesiècle. Et bien en fait non, Boris Cyrulnik explique que chaque traumatisme laisse une trace traumatique dans l’organisme, qui marque à vie; cela vulnérabilise et diminue le bien-être.

Rappelons que l’on entend par traumatisme une atteinte profonde comme par exemple, une personne qui a pu côtoyer la mort ou être agressée par la vie. Selon Cyrulnik, environ une personne sur deux subit un traumatisme au cours de son existence, qu’il s’agisse d’un inceste, d’un viol, de la perte précoce d’un être cher, d’une maladie grave ou d’une guerre.

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Après un traumatisme, dont la gravité est ressentie différemment selon les individus, il y a deux attitudes : on rumine, seul dans son coin, et on accroit l’impact de cet accident, l’empêchant de s’évacuer, car le souvenir se cristallise dans le cerveau. La deuxième possibilité est d’en parler ou de le sublimer, en le mettant en scène. Cette capacité adaptative impacte positivement le reste de la vie et permet de ne plus se soumettre à l’impact que peut avoir un traumatisme sur notre propre fonctionnement, en atténuant la douleur psychique. C’est le principe de résilience.

La résilience c’est l’aptitude d’un corps à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale. En psychologie, la résilience est la capacité à vivre, à réussir, à se développer en dépit de l’adversité.

Résilience… soyons précis

Mais quel est donc ce concept de résilience, dont on entend parler mais dont on ne sait pas toujours ce qu’il signifie exactement? À l’origine la résilience s’applique à la physique : c’est la résistance d’un matériau aux chocs. Par extension et au sens figuré, c’est une force morale; qualité de quelqu’un qui ne se décourage pas, ne se laisse pas abattre. Ce concept est en travail dans la communauté scientifique depuis quelques décennies. Il s’est développé en France et dans les pays francophones surtout depuis les années 1990, grâce notamment à Boris Cyrulnik, Michel Manciaux, et Stanislas Tomkiewicz. Les principales influences ont été les travaux de John Bowlby et la théorie de l’attachement (années 1960-70), les travaux sur le stress et le coping et le champ de la psychologie de la santé.

La résilience consiste donc à continuer à se développer après un traumatisme, mais différemment. Selon le neuropsychiatre, la poursuite de l’évolution ne sera néanmoins pas dans l’exact prolongement d’avant l’atteinte traumatique. Prenons l’exemple d’un incendie : la faune et la flore sont détruites et pourtant quelques mois ou années après, la nature reprend ses droits, la végétation repousse, la faune revient, mais différemment, avec d’autres espèces. C’est tout un écosystème qui va se remettre en

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place. Cette nouvelle organisation n’est pas forcément plus forte que l’ancienne, ni plus fragile, elle est juste différente. Pour un être vivant, a fortiori un être humain, le mécanisme est le même et prend diverses formes.

Boris Cyrulnik prend l’exemple des soldats engagés dans un conflit armé. Ceux qui peuvent écrire et décrire ce qu’ils vivent, même en laissant leur lettre au fond d’un tiroir, présentent très peu de syndromes psycho-traumatiques de retour chez eux, à l’inverse de ceux qui n’ont pu en parler ou s’exprimer. De même, un enfant qui ne sait pas parler peut dessiner et trouver via cette représentation la force de dire ce qu’il ne peut pas exprimer. Prenons un écrivain de fiction. Les idées qu’il couche sur le papier, même s’il s’en défend, prennent ancrage dans une histoire de vie qu’il aura sublimée. Il imaginera des personnages et des situations lui permettant de mettre à distance ses propres émotions et de canaliser l’hyperactivité de son cerveau.... en particulier s’il a vécu un traumatisme.

Les travaux de Spitz en 1940, puis d’Harlow en 1960 sur des bébés singes privés de leur mère, ont démontré que l’absence d’amour ou de contacts dès les premières heures de la vie empêche un développement harmonieux de la personnalité et conduit un repli sur soi et des comportements totalement anti-sociaux.

Suite à un événement traumatique il faut absolument partager et rester acteur, pour diminuer l’impact de la blessure...

Quand ceci explique cela...

Lors de cette conférence, Boris Cyrulnik nous a conté avec émotion sa visite aux enfants de Roumanie qui, fruits d’une politique ultra-nataliste sous le régime des Ceausescu, étaient abandonnés dans des orphelinats. Ils étaient placés sous la surveillance de gardiens qui s’adaptaient à leur situation en maintenant un détachement distant, ne leur parlant jamais, ni ne jouant avec eux. Ces enfants étaient laissés dans des lits à barreaux, avec une soupe par jour et sans aucune communication, ni marque d’affection. Pour calmer la douleur intense de cet abandon, certains de ces jeunes

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enfants développaient des attitudes quasi autistiques, accompagnées de mouvements de balancier ou de routines obsessionnelles. Après avoir insisté, le neuropsychiatre a obtenu des scanners cérébraux pour ces enfants et s’est aperçu que les deux zones préfrontales (zones du contrôle des émotions et de la projection) étaient totalement asséchées, expliquant certains désordres d’ordre moteur ou de coordination, et que leur amygdale (siège des émotions intenses et de la peur) était devenue trop sensible à cause de leurs blessures de vie. Ces enfants devenaient agressifs et renfermés sur eux-mêmes, n’ayant d’autre choix pour calmer leur angoisse que de taper leurs bras de façon compulsive contre les barreaux du lit, crier, mordre… Ils ne pouvaient que se défendre contre un univers qu’ils ressentaient comme hostile. Cependant une preuve en image existait bien et permettait d’objectiver cette souffrance. Un autre exemple nous a été donné. Lors du tremblement de terre en Haïti, il y a quelques années, les enfants des rues qui étaient méprisés et rejetés par tous, se sont retrouvés en première ligne. Suite au séisme, ils guidaient les rescapés dans la ville, car ils en connaissaient bien les méandres. Ils ont pu jouer un véritable rôle d’orientation, conseillant les points d’eau potable et autres lieux sûrs aux riches de la ville. Par la suite, il s’est avéré que ces enfants en guenilles qui étaient au départ les moins bien lotis ont le moins souffert de cette catastrophe. Ils ont réussi à se mettre au service de l’autre, grâce à leur mode de vie et ont aidé les plus nantis à se sauver des décombres. Voilà un bel exemple de résilience.

On voit donc au travers de ces quelques cas, que suite à un événement traumatique il faut absolument partager et rester acteur, pour diminuer l’impact de la blessure. On sait que la solitude est le plus sûr moyen d’empêcher la résilience. Ce phénomène est cependant réversible.

Les orphelins roumains de l’ère Ceausescu, abandonnés très tôt dans des institutions inhumaines, étaient considérés comme des monstres… et pour cause...

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La résilience n'efface rien...

En effet, la résilience n’efface rien, elle permet de supporter et de continuer. C’est pour empêcher les ruminations de leur cerveau que ces personnes blessées prennent de la distance par rapport à la situation aversive. Pour cela, certains tiercéisent, c’est-à-dire éloignent l’émotion via un support externe d’expression (tiercéiser signifiant introduire un troisième élément dans une relation pour faire le lien entre les deux autres). On retrouve même des enfants privés d’amour qui entendent des voix, se créent des amis imaginaires, surinvestissent la relation avec un animal, tant le besoin d’altérité est grand. En se libérant de leur secret, ils transforment leur blessure en œuvre d’art. Ce qu’ils veulent avant tout c’est devenir l’auteur de leur destin. Ce sont des décideurs parce qu'ils n'ont rien décidé de leur enfance.

Cependant la capacité de résilience de chacun est moitié innée, moitié acquise. Les déterminants et les facteurs de résilience peuvent être de trois types : individuels, familiaux et sociaux. Parmi les facteurs individuels, on trouvera la génétique, l’autonomie, la faculté d’adaptation, la charge en sérotonine, la sublimation via le théâtre, l’écriture ou les causes humanitaires. Les facteurs familiaux concerneront une qualité de la communication au sein de la famille, un environnement sécurisant, une idéologie, voire un placement dans une famille d’accueil pour les petits orphelins. Et enfin on retrouvera parmi les facteurs sociaux la participation à des groupes de parole (y compris si l’on ne parle pas), l’organisation d’une communauté sociale, la religion, l’investissement dans le sport. La gestion du stress post-traumatique doit se penser de façon systémique et non de façon individuelle.

C’est pour empêcher les ruminations de leur cerveau que ces personnes blessées prennent de la distance par rapport à la situation aversive.

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Nous avons donc compris que la résilience passe par l'altérité!

Dans notre exercice quotidien de soignants, ce concept de résilience est important à connaître, car il enrichit la clinique en proposant des perspectives dans la compréhension de la souffrance et la prise en charge des patients. Lorsque l’on sait que le simple fait d'entendre parler d’un problème aide à prendre de la distance et à l'évacuer (c’est le rôle de la psychanalyse), il est plus aisé de comprendre l’importance de l’accompagnement des patients au travers de leur parcours. Ce peut être une personne atteinte de maladie chronique ou de maladie rare, une victime d'attentat, des parents qui ont perdu un enfant, une personne en situation de grande précarité. Ainsi, donner une carte de visite avec un numéro de téléphone, offrir un café, une couverture ou juste un espace d'écoute peut suffire pour permettre à la personne d'entamer un processus de réparation. A l'inverse, l’isolement et la rumination ne permettront pas à une personne de sortir de cette dynamique de destruction interne. En général, s’assoir 10 minutes chez un patient pour boire un café peut se révéler un soin à part entière, à la lumière de ces développements.

Pour conclure, le principe de résilience n’est pas un effacement du traumatisme mais une attitude de protection, une façon de mettre ses effets dévastateurs à distance pour continuer à vivre. La présence d’un réseau extérieur soutenant est indispensable et les soignants ont un rôle prépondérant dans cette reconstruction.

Source : Cours étudiant en soins infirmiers

https://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours/cours-esi-resilience-nous-tue-pas.html

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Des facteurs de résilience

Certaines études au sein de groupes exposés à la guerre, la pauvreté et la maladie chronique montrent 3 grandes catégories de facteurs favorables à la résilience : facteurs individuels (ressources de la personnalité), familiaux (transactions humaines de qualité), de soutien (capacité de trouver du soutien dans le réseau social)

On évalue les capacités résilientes à partir de 7 facteurs fonctionnant comme indicateurs de résilience :

• Perspicacité• Indépendance• Aptitude aux relations• Initiative• Créativité• Humour• Moralité

et les variables susceptibles d’inhiber les processus résilients :

• Intensité du trauma• Soudaineté de l’agression• État de santé mentale préalable au trauma• Absence de liens sociaux, professionnels et culturels.

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Certains traits se présentent comme des facteurs de protection contre les comportements déviants :

• Estime de soi, la confiance, l’optimisme et un sentiment d’espoir• Autonomie ou un sens d’auto développement• Endurance ou la capacité à combattre le stress• Sociabilité• Capacité de vivre une gamme d’émotions• Attitudes positives permettant de faire face à des problèmes et de

les résoudre

De nombreuses variables sous-jacentes font encore l’objet d’études, notamment pour distinguer celles qui relèvent de la protection directe et celles qui engendrent des effets d’interaction.

Source : Homme et faits notes de lecturehttps://www.hommes-et-faits.com

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Santé mentale : la résilience de Luc Vigneault, patient partenaireTexte et photo : Denis Méthot

Santé mentale : la résilience de Luc Vigneault, patient partenaire

Le patient n’est pas qu’un malade. Il peut devenir un partenaire pour le médecin, une voix et une référence majeure dans les milieux de soins. Luc Vigneault en est la meilleure illustration. Vers l’âge de 18 ans, il a commencé à entendre des voix et avoir des hallucinations auditives, tout cela alors qu’il était à jeun, plaisante-t-il. Diagnostiqué schizophrène, il a goûté à la médecine des hôpitaux psychiatriques et il a conservé de mauvais souvenirs de ses premiers contacts avec ces établissements. Mais il a réussi à tout surmonter et, aujourd’hui, c’est lui qui conseille le système… et les médecins !

Même s’il combat toujours sa propre maladie, cet autodidacte diplômé de « L’école de la folie », comme il se décrit, fait preuve d’une résilience hors du commun. Il fait du suivi dans la communauté auprès de jeunes adultes qui font des psychoses de façon précoce. En plus d’être conférencier et co-auteur du livre Je suis une personne, pas une maladie , il est devenu pair-aidant à l’Institut universitaire de santé mentale de Québec et chargé de cours à la Faculté de médecine de l’Université Laval, qui envisage d’adopter le concept de patient partenaire comme le fait déjà l’Université de Montréal. Il donne aussi de la formation auprès des médecins et du personnel soignant sur la philosophie du rétablissement, qu’il distingue de la guérison et de l’autonomie.

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Mieux que quiconque grâce à son cheminement, Luc Vigneault est capable de décrire la détresse d’une personne souffrant d’une maladie mentale grave et l’exclusion sociale dont elle est victime.

Depuis plusieurs années, il s’est donné comme mission de sensibiliser le milieu de la santé aux souffrances des personnes atteintes de maladie mentale et plaide en faveur d’une plus grande humanisation des soins pour ces gens. Son expérience personnelle lui a démontré que les gens atteints d’une maladie mentale peuvent être traités différemment des autres patients. Il est plus acceptable de « péter les plombs » dans le département d’oncologie qu’en psychiatrie, a-t-il noté.

Maniant habilement l’émotion et l’humour, il a captivé et séduit l’assistance avec sa conférence donnée lors du Colloque de médecine de Québec lors d’un exercice de sensibilisation qui, par moments, ressemblait à une thérapie de groupe…

Rétablissement et guérison Les souvenirs désagréables de son passé sont encore frais à sa mémoire. Comme plusieurs patients souffrant d’une maladie mentale, dit-il, il a subi un traumatisme lors de sa première hospitalisation en psychiatrie, où il avait été maîtrisé et attaché au lit après s’être débattu. Ce traitement-choc a brisé pour longtemps le lien avec le personnel et les médecins. À l’hôpital, il n’avait même pas le loisir de s’habiller. «Un privilège que tu dois gagner,» lui disait-on. « Je pensais que seuls les médecins avaient des privilèges dans les hôpitaux… », blague-t-il aujourd’hui.

Stigmatisation

La stigmatisation en santé mentale peut prendre plusieurs formes : stéréotypes, préjugés, exclusion, discrimination, autostigmatisation.Le portrait qu’il fait de la stigmatisation dont sont victimes les gens qui souffrent d’une maladie mentale est peu édifiant pour la société. Les préjugés incitent près des deux tiers des personnes qui sont atteintes à ne pas aller chercher l’aide dont elles ont besoin. 50 % des Canadiens ne

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diraient pas à leurs amis et collègues qu’un membre de leur famille est atteint d’une maladie mentale, comparativement à 28 % pour le cancer et 32 % pour le diabète. Une étude britannique a révélé que 44 % des personnes ayant une maladie mentale ont subi des discriminations exercées par leur médecin de famille et 32 % en ont subi de la part d’autres professionnels de la santé. Les personnes souffrant de problèmes de santé mentale sont perçues comme des individus à risque de commettre des actes de violence. Pourtant, selon la chercheure montréalaise Anne Crocker, PhD, à peine 3 % de ces crimes sont commis par des individus souffrant de troubles mentaux.

Avoir un dossier psychiatrique, est-ce une sentence à vie, se demande Luc Vigneault ? C’est en tout cas une condamnation à une existence plus courte. Les personnes vivant avec un trouble de santé mentale ont, en effet, une espérance de vie de 10 à 20 ans de moins que la population en général.

Le rétablissement

Devant une épreuve, nous n’avons que trois choix, dit-il en citant Henri Laborit : combattre, ne rien faire, ou fuir. Il a choisi la première voie. « Si tu es en mouvement, tu obtiens un rétablissement enrichissant. Si tu restes assis sur ton cul, tu obtiens un rétablissement de cul, philosophe-t-il… » Pour se rétablir, sortir de la souffrance, il décrit sa recette : avoir un projet de vie (dans son cas, son implication auprès des patients et dans les milieux de la santé), une approche motivationnelle, créer des alliances et posséder un journal de bord — son garde-fou.Le but du rétablissement, décrit-il, est d’en arriver à avoir une vie satisfaisante, amoureuse, utiliser les services de la communauté, sortir du réseau parallèle et, si possible, payer des impôts… Le patient en santé mentale, prône-t-il lui-même, doit manger sainement, faire de l’exercice, vivre dans un environnement sain, avoir une spiritualité et s’abstenir de drogues.

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Communication et confidentialité

Aux équipes médicales, il demande d’établir une communication avec les proches et les familles des usagers, qui manquent souvent d’informations et d’explications quant aux règles et procédures appliquées. En même temps, il réclame à ces mêmes équipes de faire attention aux discussions entre collègues dans les ascenseurs, les corridors ou la cafétéria.« Ce qui peut être des révélations banales pour des médecins peut avoir des conséquences graves dans la vie citoyenne », rappelle-t-il.

Plus loin que l’espoir

« Avec l’espoir, nous pouvons amener le rétablissement vers l’infini… et plus loin encore », conclut-il en paraphrasant Buzz Lightyear, le personnage du film Histoire de jouets .

Pour entendre M. Vigneault, nous vous invitons à vous inscrire au Congrès annuel de médecine alors qu’il y présentera une conférence de pointe La schizophrénie vue par un schizophrène. De plus, vous avez jusqu’au 19 mai pour bénéficier du tarif préinscription !

Source : Médecins francophones du Canada

http://www.medecinsfrancophones.ca/publications/chroniques/formation-continue/sante-mentale-la-resilience-de-luc-vigneault-patient-partenaire.fr.html

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Comment favoriser la résilience chez l’adulte

Si les « outils » de la résilience n’ont pas été donnés pendant l’enfance, il existe néanmoins un chemin pour surmonter les traumatismes et blessures que laissent les épreuves que nous traversons.

Rosette Poletti et Barbara Doubs citent Julius Segal, qui a étudié la résilience pendant 30 ans auprès de prisonniers de guerres, de survivants de camps de concentration, d’otages…

Il a identifié 5 caractéristiques de la résilience chez l’adulte :

1) La communicationSe confier après un traumatisme, poser des mots sur ses émotions, est une capacité indispensable pour la résilience.

2) La capacité de prendre la responsabilité de sa vie« Tout ce qui peut donner un sentiment de contrôle sur les circonstances permet de mieux les vivres. » Il s’agit de repousser le sentiment d’impuissance et de victimisation en prenant des initiatives qui donnent des effets observables.Dans cette optique, les personnes blessées qui se consacrent à des actes altruistes et généreux, qui aident leurs pairs, parviennent à guérir plus vite.

3) Avoir une conscience dépourvue de culpabilitéDes recherches ont montré que la culpabilité empêche l’espoir, diminue la santé physique et vide le corps de son énergie. Il est donc nécessaire de refuser la culpabilité.

4) Les convictions Le fait de trouver un sens à la souffrance soulage. C’est répondre au « pourquoi ».

La foi religieuse répond à ce besoin de sens.

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Boite à outils

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5) La compassion

Les personnes les plus résilientes sont celles qui font preuve de plus de compassion envers les autres.

Les aides et méthodes :

Les auteurs indiquent quelques pistes pour favoriser la résilience :

– les psychothérapies

– l’art-thérapie

– l’hypnose

– la psychologie positive

Source : Anti-déprime/ cultivons l’optimisme

http://anti-deprime.com/2015/04/07/apprendre-la-resilience/

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13 étapes pour développer votre résilience

Avoir une capacité de résilience n’est pas quelque chose d’extraordinaire. Cela peut se remarquer chez des gens totalement normaux, qui ont démontré une capacité de récupération admirable face aux événements difficiles de leur existence.

Être résilient n’est pas synonyme de froideur ou de calcul, loin s’en faut.

La résilience est une capacité qui nous oriente vers l’avenir, vers l’espoir et vers une force d’esprit incroyable. Mais, avant tout, cela nous impose d’agir.

La résilience peut s’apprendre, ce n’est pas un trait de la personnalité qui ne serait présent que chez quelques êtres humains, et pas chez d’autres.

Être résilient signifie qu’une personne est capable de continuer à vivre sans perdre le contrôle ou sans se sentir débordée, malgré la douleur et les circonstances négatives de la vie. Elle peut reprendre sa vie à zéro après un coup dur, après avoir tout perdu.

De nombreux facteurs contribuent à forger la résilience. L’un des principaux est la présence de relations significatives dans notre vie : des amis sincères et une famille soudée par exemple.

Il est également important d’avoir la capacité de faire des plans réalistes, de bien discerner la démarche à suivre, d’avoir une vision positive de soi-même et de posséder la capacité de gérer des émotions fortes ou des impulsions.

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Comment développer votre résilience?

Même si cela peut paraître compliqué au départ, il est tout à fait possible de développer une bonne capacité de résilience.

Ce n’est pas quelque chose de réservé à une élite et nous pouvons tous être résilients à un moment de notre vie.

Dans la suite de cet article, nous allons vous donner des pistes pour augmenter votre niveau de résilience:

• Etablissez des bonnes relations avec votre entourage. Nous parlons ici de votre famille, de vos amis, de vos collègues de travail, voire même des parents des enfants qui jouent avec les vôtres. Mettez en place un cercle social qui vous permet de bien occuper votre emploi du temps. C’est une pièce importante de votre microsystème.

• Acceptez le fait que le changement est inéluctable dans votre vie. Il n’y a pas d’évolution sans changement. Et même si vous ne souhaitez pas évoluer, le changement se produira de lui-même. Le fait de vous adapter au changement va vous aider à mettre en place des stratégies plus dynamiques, à différencier les circonstances non-modifiables de votre existence, et à pouvoir améliorer les aspects de votre vie que vous souhaitez changer.

• Evitez de considérer les crises de votre vie comme des problèmes insurmontables . Vous ne pouvez pas éviter d’être soumis à des événements hautement stressants. Ils apparaîtront forcément dans votre existence.Essayez d’avoir une vision plus globale et d’être conscient que chaque moment de stress n’est que temporaire. En revanche, si vous êtes soumis à une situation angoissante permanente, élaborez un plan pour vous en débarrasser, et agissez!

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• Fixez-vous des objectifs atteignables . Si vous avez un but suprême à l’horizon, vous ne l’atteindrez pas en vous ruant sur lui. Vous devez avancer progressivement, en vous fixant des petits objectifs à court-terme. Soyez conscient de la distance que vous êtes capable de parcourir pour ne pas vous fracasser sur le mur de vos illusions. Si vous avancez petit à petit, vous vous sentirez bien. C’est le chemin que vous devez emprunter.

• N’ayez pas peur de prendre des décisions . N’ignorez pas les problèmes qui se dressent face à vous, ne tombez pas dans la procrastination. Si vous pouvez faire quelque chose dès maintenant, agissez dès que vous pouvez. Si vous ne le pouvez pas, trouvez la force d’attendre un moment pour le faire, sans y consacrer toutes vos pensées.

• Cultivez une vision positive de vous-même . La confiance en nos propres capacités et une attitude positive sont deux choses qui nous permettent d’être particulièrement résilients.

• Découvrez votre moi intérieur . Après un coup dur, vous devez ressentir la nécessité de retrouver la partie spirituelle de votre être, de lire et d’explorer votre corps et votre esprit, à travers diverses activités. Un esprit occupé vous permettra d’éviter les mauvaises pensées et d’établir des bases saines qui vous serviront à l’avenir.

• Gardez toujours de la perspective . Si quelque chose de mal vous est arrivé, cela ne veut pas dire que votre vie entière part à la dérive, ni que toute votre personnalité ou vos valeurs doivent être remises en question. Délimitez bien le problème, pour pouvoir l’attaquer sous le bon angle, et pour éviter qu’il ne contamine toute votre existence.

• Demandez-vous comment vous avez pu surmonter d’autres épreuves . Souvenez-vous des situations difficiles que vous avez dû endurer par le passé et essayez de trouver les éléments clés de votre récupération. Si vous parvenez à les identifier, remettez en marche ce qui vous a permis de surmonter d’autres problèmes dans votre existence.

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• Prenez soin de vous . Votre travail et vos occupations quotidiennes ne doivent pas être les deux seuls éléments de votre emploi du temps. Faites des choses que vous aimez, profitez de la vie et surtout, reposez-vous. Passez du temps avec les gens qui vous permettent de vous sentir bien.

• Exprimez vos émotions . Même si vous ressentez des choses très négatives, ne gardez pas tout pour vous. La répression émotionnelle peut rendre une personne gravement intoxiquée.

• Consultez des livres, suivez des thérapies, renseignez-vous sur le web . Essayez de trouver des personnes qui ont vécu la même chose que vous, lorsque vous serez prêt à parler de manière intime. Vous pouvez également consulter des professionnels si vous sentez que vous en avez besoin pour avancer et que vous ne savez pas par où commencer.

• Persévérez et gardez confiance . Ces deux éléments seront vos alliés pour affronter le chemin qui vous attend. Ne l’oubliez jamais.

La résilience n’est pas une qualité isolée, c’est une manière de comprendre la vie qui vous aidera.

Lorsque nous sommes forts, il y a peu de choses qui peuvent nous faire du mal et qui peuvent nous empêcher de vivre passionnément. Nous sommes quasi-invincibles et nous pouvons accomplir tout ce dont nous rêvons.

La résilience est la capacité qui peut vous permettre de vous doter d’une telle force. Il ne s’agit pas seulement d’une somme de sensations ou de réactions, mais plutôt d’un cadre général, d’une stratégie qui aide les personnes à améliorer la manière dont elles utilisent leurs trésors vitaux.

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Une fois que vous êtes conscient de cela, il ne vous reste plus qu’à développer cette faculté et à la mettre en pratique.

Avec détermination et constance, vous y arriverez. Être résilient est une habitude qui peut s’apprendre et qui vous aidera à voir la vie d’une autre manière.

“Si vous ne pouvez pas changer une situation qui vous fait du mal, vous pouvez toujours choisir l’attitude avec laquelle vous allez l’affronter.”-Viktor Frankl-

Source : Nos pensées

https://nospensees.fr/13-etapes-developper-resilience/

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.Voici les 4 clés que vous devez appliquer pour faire preuve de résilience :

• Accepter vos propres limites . Accepter que vous ne puissiez pas tout contrôler et que vous connaissiez certains échecs. C’est en acceptant de voir la situation comme elle est réellement que vous prendrez les bonnes décisions en agissant pour améliorer votre confiance, et gagnerez en sérénité.

• Apprenez à mieux gérer vos émotions . Un manque de confiance en soi entraîne également souvent une hypersensibilité aux émotions. Vous devez peut-être faire face à de fortes périodes de stress ou d’angoisses. Il est alors important de se centrer sur soi et sur ses ressentis. À l’aide de différentes méthodes (notamment des méthodes de respirations), vous pourrez parvenir à reprendre le contrôle de ses émotions sans paniquer.

• Osez abandonner . C’est quelque chose de difficile, car l’abandon est un risque, surtout lorsque l’on manque déjà de confiance en soi. Mais la résilience ne veut pas dire accepter l’échec! Comme je l’expliquais un peu plus haut, vous ne devez pas pour autant refuser l’aboutissement de l’objectif que vous vous êtes fixé. Mais il faut parvenir à comprendre cet échec, pour corriger ce qui n’a pas fonctionné.

• Fixez-vous des objectifs . En se focalisant sur des petits objectifs, votre but final vous paraîtra plus accessible. Et de petits objectifs vous donneront de petites victoires, qui contribueront à vous encourager dans votre parcours!

Source : En vrai gentlemanhttp://envraigentleman.fr/resilience-et-confiance-en-soi/

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Pourquoi s’aider soi-même avant d’aider les autres?Par Céline Legault | 7 septembre 2016

Parfois, lorsqu’on se sent stressé ou qu’on s’essouffle à force de courir partout parce qu’on prend soin de tout le monde, la chose la plus saine à faire est de tout arrêter à ce moment précis et de voir comment on peut prendre soin de soi.

Bien que cela semble évident pour certaines personnes, la plupart d’entre nous luttent avec l’idée de se mettre en premier, d’être LA priorité. Pourquoi, dites-moi, se met-on toujours en dernier?

On a été élevé à croire que nous devrions toujours passer les autres avant soi. Par cette façon, on a appris à ignorer nos propres besoins comme si on était égoïste ou arrogant.

Pourquoi prendre soin de soi n’est pas vu comme une pratique essentielle, alors qu’elle est vitale à notre mieux-être?

Je vais jeter un coup d’oeil ici sur certaines croyances qui nous limitent et nous retiennent de prendre soin de la personne la plus importante de notre vie.

Je vais vous aider à explorer pourquoi prendre soin de soi est la meilleure chose qui puisse arriver pour votre entourage.

Pour avoir déjà lutté avec ceci dans le passé, je vais aussi vous partager une liste de mes engagements personnels afin de prendre soin de moi. J’espère sincèrement qu’ils pourront vous aider à prendre soin de vous.

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1. On pense que prendre soin de soi est égoïste

Prendre soin de soi est même le contraire d’être égoïste. Pourquoi?

Parce que cela nous renforce et nous permet de mieux soutenir nos proches. Nous ne sommes utiles à personne si on n’a plus de carburant et qu’on roule sur la vapeur parce qu’on a tout donné.

Prendre soin de soi est un antidote au stress et je vous assure que cela nous aide à cultiver la résilience qu’il faut afin de mieux faire face aux défis de la vie.

Ce n’est pas pour rien que lorsque vous prenez l’avion, on vous dit de mettre votre propre masque à oxygène avant même d’aider les autres.

OUI, il faut absolument soutenir les autres, mais pas à son détriment.

2. On confond « sauver » avec avoir de la compassion

On se sacrifie souvent parce qu’on est trop occupé à sauver tout le monde. Mais les gens doivent apprendre leurs propres leçons de vie, si pénibles soient-elles.

Qui sommes-nous pour décider de ce qui est le mieux pour eux?

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Voilà ce qui est égoïste, puisque ceci est uniquement basé sur nos propres désirs ou besoins de reconnaissance, ce qui n’est pas nécessairement dans leur intérêt.

La meilleure façon d’aider est de se concentrer sur soi et d’arrêter d’essayer de gérer la vie des autres. Plein de bonnes intentions, on pense démontrer à ces personnes qu’on tient à elles en leur épargnant des expériences de vie désagréables.

En fait, on leur retire ainsi la possibilité de développer le courage et la force de faire face à leurs propres défis et en plus, de les priver du pouvoir de développer leur créativité à trouver leurs propres solutions.

On leur refuse donc l’apprentissage qu’ils pourraient retirer de l’expérience en plus de la possibilité d’augmenter leur propre estime personnelle.

De faire face à cette vérité fut difficile pour moi parce que j’ai longtemps cru que j’étais serviable, généreuse et attentionnée.

J’ai dû apprendre à lâcher prise et j’ai réalisé qu’en essayant de sauver une personne, je lui envoyais le message qu’elle en était incapable et je retardais son processus de changement.

Que ce soit pour des amis ou de la famille, on doit les laisser apprendre à se tenir debout par eux-mêmes.

Je ne veux pas dire que nous ne devrions jamais aider les gens. Mais, il y a une différence entre donner son soutien à quelqu’un qui demande de l’aide et prendre la responsabilité de sauver quelqu’un en essayant de gérer sa vie à notre façon.

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3. On est habitué à des relations basées sur les besoins et non sur l’amour véritable

Nous sommes souvent en amour avec l’idée d’être en amour.

On a juste à penser aux films qui dépeignent l’amour comme étant dramatique et fusionnel, comme si on devait avoir besoin d’être avec la personne 24 heures sur 24.

Lorsqu’on donne de cette façon, on donne trop parce qu’on croit qu’on devrait presque se laisser mourir (on peut aussi mourir émotionnellement et spirituellement) pour cette personne.

La chose la plus douloureuse est de vous perdre dans le processus de trop aimer l’autre et d’oublier que vous êtes spécial vous aussi.

Au lieu de passer tout son temps à penser aux autres et à s’oublier, on est tellement mieux servi si on se concentre sur soi. De cette façon, nous sommes en mesure d’avoir tellement plus d’énergie et de donner avec plénitude, sans attente de retour ou sans éprouver du ressentiment.

J’ai longtemps confondu l’amour avec la dépendance. En réalité, on ne peut aimer que selon notre capacité d’autonomie. Si on prend soin de soi, on est plus autonome et on a moins besoin d’attirer l’attention, la reconnaissance ou l’affection.

C’est là qu’on peut vraiment connecter avec un autre être humain.

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4. On ne réalise pas que c’est nous qui enseignons aux gens comment nous traiter

Nous enseignons aux gens comment nous traiter par nos propres actions et l’attitude qu’on a envers nous-mêmes.

Lorsqu’on se promène avec un t-shirt de sauveteur qui annonce qu’on va se sacrifier pour aider les autres, on attire exactement les personnes qui veulent être sauvées, ou que tout tourne autour d’eux. Ce n’est donc pas la base pour une relation équilibrée.

C’est comme de faire une auto-prémonition. Effectivement, on amène ces personnes dans notre vie et on se plaint par la suite d’attirer toujours des personnes qui profitent de notre bonne nature.

Soyons honnêtes ici! Il faut se demander si ces personnes ont vraiment pris tout ce que nous avons ou si nous leur avons volontairement tout donné.

Oui, ils ont joué un rôle, mais nous ne pouvons les changer. Nous avons seulement le pouvoir sur nos propres choix et actions.

C’est le moment de prendre sa pleine responsabilité et de constater quelle partie nous avons jouée dans la situation.

Aussi, bien que cela soit peut-être difficile à entendre, il y a toujours un gain pour nous dans ce genre de pattern.

Est-ce que c’est parce que vous obtenez de la reconnaissance? Ou la tape dans le dos du « bon gars » ou de la « bonne fille »? Ou encore vous recevez de l’attention en jouant la « victime »?

Prenez une grande respiration et prenez un moment pour vous regarder…

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5. On s’attend à ce que les autres prennent soin de nous

Alors que nous pourrions croire que nos actions sont purement altruistes et bienveillantes, sincèrement, est-ce que qu’on s’attend à quelque chose en retour?

J’avoue avoir été coupable de « tout » donner à certaines personnes et de croire que pour ça, j’étais bonne, belle, fine et capable.

J’ai cependant réalisé que le sentiment de ressentiment était d’égale mesure lorsqu’inévitablement, ces personnes ne donnaient pas en retour.

Je me plaignais que telle ou telle personne ne me donnait pas assez, et dans certains cas, je n’avais pas tort! C’est facile de se plaindre de ce que les autres ne font pas.

C’est encore plus difficile d’accepter que nous avons choisi de donner tout, de donner sans rien garder pour nous. Tout ça dans l’attente et l’illusion que ces personnes peuvent combler ce manque en nous, alors qu’ils ne le peuvent pas parce que ce qui manque finalement, c’est notre propre estime de soi.

Oui, quelqu’un peut profiter de votre nature bienveillante, mais si vous vous allongez sur le sol pour qu’on vous marche dessus, vous ne pouvez pas être surpris quand les gens vous traitent comme un paillasson.

Prendre soin de vous est votre responsabilité et celle de personne d’autre. Vous aimer c’est aussi votre job, pas celle des autres non plus.

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6. On ne réalise pas sa valeur

En fin de compte, ça se résume au fait qu’on pense souvent que les autres valent plus que nous.

Si nous sommes confiants dans l’amour qu’on se porte, qu’on se traite avec dignité, alors c’est le genre de personne que nous attirerons dans notre vie.

Oui, je le sais, on revient encore et toujours à l’amour de soi! Cela peut vous paraître cliché, mais la clé pour des relations enrichissantes est vraiment de nous aimer en premier.

Alors, ça ressemble à quoi de prendre soin de soi?

Prendre soin de soi est vital pour nous tous, mais cela se définit différemment pour chacun de nous. Nous sommes tous des personnes uniques avec nos propres besoins et préférences.

Écoutez votre voix intérieure afin de savoir ce qui vous comble et vous rend satisfait. Parfois, il arrive qu’on ne puisse pas l’entendre parce qu’on est trop occupé à anticiper les besoins de ceux qu’on aime. Alors, soyez attentif!

Je vous partage une partie de ma liste personnelle de ce que je fais pour prendre soin de moi. J’espère que cela vous inspirera à faire votre propre liste pour prendre soin de vous.

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1. Respecter et vivre selon mes valeurs sacrées;2. Être moi dans toute mon authenticité et non ce que les autres veulent

que je sois;3. Être pleinement et consciemment dans le moment présent;4. Faire quelque chose qui me fait plaisir chaque jour;5. Être claire dans mes demandes et dans mes limites;6. Passer du temps seule;7. Identifier les dialogues internes toxiques et les transformer en

dialogues positifs;8. Prendre une pause avant de réagir et me poser la question : est-ce

que je veux vraiment faire ça?9. Poser une action chaque jour en direction de mes objectifs et célébrer

ma réalisation;10. Être dans la gratitude et commencer chaque jour avec au moins 3

choses pour lesquelles je suis reconnaissante;11. Rire souvent et commencer ma journée avec un sourire;12. Chanter et danser le plus souvent possible;13. Me traiter avec amour, patience et bienveillance – être ma meilleure

amie;14. Écouter mon intuition et faire ce qui me semble bon pour moi;15. Prioriser mon développement personnel, qu’importe les défis qui se

présentent à moi.

Souce : Vitamine ta vie

http://vitaminetavie.com/pourquoi-saider-soi-meme-avant-daider-les-autres/

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8 bénéfices du répit pour proches aidants

L’importance du répit

Nous connaissons tous les bienfaits de l'exercice et d’une bonne alimentation. Ils nous rendent plus sains, plus forts et contribuent à une meilleure concentration. Pourtant, plusieurs d'entre nous négligent les bienfaits de prendre du temps pour soi, loin de la routine, surtout lorsque nous nous sentons dépassés par les responsabilités de la prise en charge d’un proche.Prendre une pause de soins tout en sachant que votre proche est entre de bonnes mains est important pour votre propre santé et votre tranquillité d'esprit. L'utilisation des services de répit peut soutenir et renforcer votre capacité à être un proche aidant et présente de nombreux avantages tant pour l’aidant que pour le bénéficiaire de soins.

Avantages du répit pour le proche aidant:

1. Revitalisation

Les pauses de répit permettent aux proches aidants de reprendre leur souffle, de se reposer, de se détendre pour ensuite continuer leur rôle beaucoup plus efficacement. Trouvez une heure par semaine pour faire quelque chose que vous aimez et qui vous apporte une satisfaction différente. En tant qu’aidant, vous devez vous rappeler que vous avez le droit de profiter de la vie. Vous n’avez aucune raison de vous sentir coupable.

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2. Éviter l’isolement

À mesure que la population nord-américaine vieillit, l’isolement social devient un problème de plus en plus important pour les proches aidants. Il est primordial de passer du temps avec vos amis et votre famille en allant diner ou en faisant d’autres activités sociales en dehors de vos tâches de proche aidant.

3. Détente

Marcher, se promener tranquillement dans un parc, visiter un musée ou faire tout ce qui vous apporte du repos physique et émotionnel peut vous calmer, diminuer votre niveau de stress et améliorer votre humeur. Vous bénéficiez rarement de telles occasions lorsque vous êtes un proche aidant, mais elles contribuent énormément à votre santé et à votre bien-être!

4. Énergie

Pour être efficace dans votre quotidien bien occupé, vous devez prendre le temps de refaire vos forces. Même si vous le voulez, vous ne pouvez pas être efficace et patient en étant épuisé physiquement ou émotionnellement! Le simple fait de prendre le temps de faire une sieste ou de passer une bonne nuit de sommeil peut vous permettre de récupérer et vous fournir l’énergie dont vous avez besoin pour continuer à être un proche aidant.

5. L’espace et la perspective

S’éloigner de la situation de proche aidant, même pendant seulement quelques heures, peut vous aider à prendre le recul dont vous avez besoin pour y voir plus clair, avec plus de perspective. Vous pourriez même penser à de meilleures façons de faire les choses et à d’autres ressources que vous pourriez exploiter pour vous aider.

Source : Eugeria

https://www.eugeria.ca/blog/8-benefices-du-repit-pour-proches-aidants

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Sites WEB intéressants

De la détresse émotionnelle à l’actualisation du potentiel des membres de l’entourage La résiliencehttps://www.avantdecraquer.com/wp-content/uploads/2013/09/Fascicule_3_150.pdf

Améliorer sa résilience personnellehttps://cause.bell.ca/fr/nouvelles/1104/ameliorer-sa-resilience-personnelle

Proches aidants prenez soin de voushttps://cause.bell.ca/fr/nouvelles/1106/proche-aidant-prenez-soin-de-vous

10 caractéristiques des personnes émotionnellement résilientes

https://moi-et-les-autres.com/10-caractristiques-des-personnes-emotionnellement-resilientes/

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Suggestions de lectures

« Lors de ma première naissance, je n’étais pas là. Mon corps est venu au monde le 26 juillet 1937 à Bordeaux. On me l’a dit. Je suis bien obligé d’y croire puisque je n’en ai aucun souvenir.

Ma seconde naissance, elle, est en pleine mémoire. Une nuit, j’ai été arrêté par des hommes armés qui entouraient mon lit. Ils venaient me chercher pour me mettre à mort. Mon histoire est née cette nuit-là. » B. C.

C’est cette histoire bouleversante que Boris Cyrulnik nous raconte pour la première fois en détail dans ce livre où l’émotion du survivant se conjugue au talent de l’écrivain, où le récit tragique se mêle à la construction de la mémoire, où l’évocation intime d’une enfance fracassée par la guerre exalte la volonté de surmonter le malheur et de répondre à l’appel de la vie.

Boris CyrulnikÉdition odile Jacob 2014

Le pouvoir de la résiliencePar les auteurs Robert Brooks, Sam Goldstein

10 plans pour rebondirDans cet ouvrage, les auteurs explorent la notion de résilience tout en nous expliquant comment nous pouvons l'acquérir et la développer en nous. Ils sont convaincus qu'un état d'esprit fondé sur la résilience nous donne la force émotionnelle nécessaire pour résoudre tous les problèmes, habituels ou imprévus. Ce livre offre des stratégies et des exercices pratiques. Vous en tirerez des bienfaits tous les jours, tout au long de votre vie.

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Aurore Sabouraud-SéguinÉditeur : ODILE JACOB (09/03/2006)

Accident, viol, agression, catastrophe naturelle? autant de chocs après lesquels il n'est plus possible de vivre comme avant. Le traumatisme harcèle la mémoire de la victime comme si la vie s'était arrêtée avec lui. L'aide compréhensive des proches ne suffit pas à surmonter les effets de la violence subie. Il est en général nécessaire d'engager, pour un temps, un travail psychothérapique. La lecture de ce petit ouvrage pourra soutenir les efforts de ceux qui ont à surmonter l'épreuve d'un trauma ou qui veulent accompagner un de leurs proches dans cet indispensable travail.

Là où le soleil disparaît – AutobiographieCorneille (Chanteur)Éditeur : XO EDITIONS (06/10/2016)

" En démarrant ce récit, je savais que les pages du génocide et du massacre de ma famille au Rwanda, en 1994, m'attendaient. Je savais qu'écrire cette douleur passée, c'était mettre des petites cuillerées de pili-pili sur la chair encore fraîche d'une plaie que je voulais à tout prix croire fermée. Et, sur le chemin de la rétrospective, j'ai trouvé d'autres plaies. Vives. Brûlantes. Ce livre, il m'aura fallu presque cinq ans pour le finir. "

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JEUX

ESS EE UHCORI OSANSAGS TR EEVEAP LESEIYEE IT ENOMER RIEMEAGE AL ATITUE DTGSRLNG NI NNOYNC AEAIRAIR GF AITERF OLSNAMKA NI SDOROO REIICIKQ IS CCUAMR EPLPAHEU PS EHRNRE NHALSARE MA NAIDAI GEBACNTT AM SLSOLC ARMTADRT CA IEMNPA TIOEDEEE RT OTENAL NQLMESTS AA NRTEGG OUPMGPAO NA RMAEEX MEAOEEEC SL AADEES TIPSL

ALPAGE ALPES ALPINISME ALTITUDE ANDES APLOMB ARMOR ASCENSION BALISAGE CAMPING CANYONING CASCADE

CHALET DÉGEL ESCALADE EVEREST FORÊT HIMALAYA GLACIER MASSIF MONTAGNE NEIGE OISANS PANORAMA

PISTE RANDONNÉE RAQUETTES REMONTÉE ROCHEUSES SIERRA SOMMET TÉLÉPHÉRIQUE TERTRE TOURISME TRANSAT TREKKING

LE EXTRAORDINAIRE : EST RE È MYST - MOT MOTS MÊLÉS

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MOTS CROISÉS

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J’ai besoin d’aide! Si vous ou l’un de vos proches pensez au suicide,

appelez au 1-866-APPELLE (514-277-3553).

Si vous traversez actuellement une crise ou si vous sentez le besoin de vous faire mal ou d’en faire aux autres, vous avez besoin d’aide

immédiate, et elle existe.

Communiquez sans plus tarder avec les services d’urgence(tél. : 911), le service Info-Santé (tél. : 811)

ou consultez un médecin de toute urgence.

II y a de l’espoir!

Relaxe-Action Montréal

514-523-7619

Support et entraide

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Réseau avant de craquerComité des organismes sociaux de Saint-Laurent (COSSL)Conseil Local des Intervenants Communautaires Bordeaux-Cartierville (CLIC) Association canadienne pour la santé mentale Montréal (ACSM ) Réseau Alternatif et Communautaire des organismes en santé mentale (RACOR) Association québécoise pour la réadaptation psychosociale (AQRP) Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ) Regroupement inter sectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM)

L’Association de Parents pour la Santé Mentale de St-Laurent- Bordeaux-Cartierville ( APSM ) est membre de:

L’Association de Parents pour la Santé Mentale de St-Laurent- Bordeaux-Cartierville ( APSM ) remercie de leur appui financier:

Christine St-Pierre Députée de l’Acadie Parti Libéral

Marwah Rizqy Députée de Saint-Laurent Parti Libéral

FONDATION ÉMILIE-TAVERNIER-GAMELIN