Art Rock 2014 : dossier spécial Ouest France

8
Offert par votre journal Cahier n°2 du Mardi 22 avril 2014 On « M » le festival Art Rock Nicolas Guérin INFO-RÉSA : 02 96 68 18 40 / WWW.ARTROCK.ORG WWW.DIGITICK.COM / WWW.TICKETNET.FR / WWW.FNAC.COM FORFAIT 3 JOURS GRANDE SCÈNE 67 PEINTURE : PHILIPPE BERTHO / N° D’ENTREPRENEUR DU SPECTACLE : 1-1042347. / 2-1014259 / 3-1014271 / ASSOCIATION WILD ROSE

description

 

Transcript of Art Rock 2014 : dossier spécial Ouest France

Page 1: Art Rock 2014 : dossier spécial Ouest France

Offert par votre journalCahier n°2 du Mardi 22 avril 2014

On « M » le festival Art Rock

Nic

olas

Gué

rin

INFO-RÉSA : 02 96 68 18 40 / WWW.ARTROCK.ORGWWW.DIGITICK.COM / WWW.TICKETNET.FR / WWW.FNAC.COM

FORFAIT 3 JOURSGRANDE SCÈNE 67 €

PEIN

TURE

:PH

ILIP

PEBE

RTH

O/N

°D’E

NTR

EPRE

NEU

RDU

SPEC

TACL

E:1

-104

2347

./2-

1014

259

/3-1

0142

71/A

SSOC

IATI

ONW

ILD

ROSE

Vendredi 6, samedi 7, dimanche 8 juin,à Saint-Brieuc

Page 2: Art Rock 2014 : dossier spécial Ouest France

2 Vendredi 6 juin Ouest-FranceMardi 22 avril 2014

7 ans après, ils reviennent avec un projet tangoPlaza Francia est le nom de la création portée par Christophe Müller et Eduardo Makaroff,deux des membres de Gotan Project, et Catherine Ringer, des Rita Mitsouko.

Rencontrés dans un hôtel proche dela gare de Lyon, à Paris, CatherineRinger, Christophe Müller et EduardoMakaroff évoquent leur première ren-contre au festival Art Rock en 2007 etleur projet commun : Plaza Francia.

Entretien

En 2007, les Rita Mitsoukoet les Gotan Project étaientprogrammés le même soir à ArtRock. Vos souvenirs ?

Christophe : je suis fan des Rita Mit-souko depuis leur premier tube Mar-cia Baila. J’avais 17 ans. La premièrefois que je les ai vus sur scène ?C’était en 2007, à Art Rock, au mo-ment de leur balance.Eduardo : nous étions dans les loges.Lorsque l’on a entendu cette voix re-connaissable entre mille : celle de Ca-therine Ringer. On est restés complè-tement scotchés…Catherine Ringer, très émue(N.D.L.R : Fred Chichin, son compa-gnon dans la vie et sur scène, estdécédé six mois après) : on a répététoute la semaine dans le Petit Théâtreà l’italienne. On faisait un de ces po-tins, ça s’entendait de la rue. Pas trèsdiscret comme façon de répéter.

Revenons à Plaza Francia,Catherine, qu’est-ce qui vous aséduit dans la proposition desdeux piliers de Gotan Project ?

La beauté des hommes (rires) ! Plussérieusement, la beauté des chan-sons, la qualité du travail musical, lapossibilité d’aller jouer un peu partoutet de chanter des choses que je n’au-rai jamais pu chanter, comme si je les

avais écrites moi-même. C’est un peucomme aller au restaurant ou faire lacuisine chez soi. Au départ, pour ceprojet, Christophe et Eduardo pen-saient travailler avec plusieurs chan-teuses de différentes nationalités. Fi-nalement, j’ai raflé la mise !

Pourquoi Catherinea t-elle raflé la mise ?

Eduardo : lorsque l’on a joué les deuxmorceaux que l’on avait écrits pourelle et qu’elle a posé sa voix… C’étaitcomment dire… tout simplement su-perbe. Elle a su incarner les textes desuite, retranscrire toute leur émotion !

Et elle les interprète dans un espagnolparfait.

Chanter en espagnol, Catherine,c’était nouveau pour vous ?

Carrément ! J’ai bossé trois mois àfond pour bien maîtriser la langue.C’est ça le travail de l’artiste… Donnerla sensation de l’aisance. Mais, bon,je dois avouer que j’ai eu un supermister coach avec Eduardo (éclat derire général). On se calait un rendez-vous téléphonique d’une heure tousles jours.

Plaza Francia démarre tout juste,

mais on sent déjà une grandecomplicité entre vous…

Christophe : nous sommes trois per-sonnalités très différentes, mais ducoup complémentaires. On partagele même humour, le même plaisir derire.Catherine Ringer : nous sommesune sorte de famille, une équipe sou-dée et proche…

Recueilli parVéronique CONSTANCE.

De 19 h 50 à 20 h 50, Grande scène.

Plaza Francia, création portée par Catherine Ringer, Christophe Müller et Eduardo Makaroff.

Ren

aud

Cor

loue

rGesaffelstein, le prince noir de l’électroAprès Miami, Stockholm, Los An-geles et… Bretignolles-sur-Mer, Ge-saffelstein posera sans complexe sesplatines à Saint-Brieuc. « Le princenoir de l’électro » investira la Grandescène pour clore la soirée de vendre-di, avec un objectif : emmener avec luile public dans les méandres sombresde sa techno.

Désenchantée semble la vision dumonde de Mike Levy. Viol, Hate orGlory, Obsession… sont quelques ti-tres phares du DJ français. Le sonbaigne dans une atmosphère indus-trielle. L’énergie dégage des effluvesde soufre. Il fait noir et pourtant…

De la beauté, de la noirceur

Si certains DJ surfent sur la vagueélectro à la manière d’otaries decirque, Gesaffelstein, lui, fouille véri-tablement les abysses de la transe.Dans sa quête, il lui arrive de sortirdes profondeurs des beats et des har-monies d’une énergie rare.

Son audace l’a d’ailleurs conduitaux quatre coins du monde et auprèsde Kanye West dernièrement. Le ré-sultat ? Deux titres sur l’album Yeesus

dont Black Skinhead coproduit avecles Daft Punk.

À l’instar des Américains, « leprince » s’y connaît en matièred’opulence. Sa musique est raffinéemais puissante, « chic » mais tou-jours riche. Une brillante noirceur.

De 0 h 50 à 2 h, Grande scène, Ge-saffelstein Live.

Gesaffelstein, la nuit de vendredisera à lui.

Emm

anue

lCos

su

Rock et pop au ForumThe Craftmen Club (rock, France)Le groupe guingampais lancera offi-ciellement le festival. Directement af-filié à Jon Spencer Blues Explosion,The Craftmen Club puise aussi dansles racines du rock d’Elvis. Leur troi-sième album Eternal Life dévoile desmélodies soignées, un son toujourspuissant, une énergie contagieuse.De 17 h à 18 h, gratuit.

Cascadeur (pop, France)Un casque, une combinaison de pi-lote et des octaves. Le « Ghost sur-fer », du nom de son dernier album,nous invite au voyage dans une am-biance brumeuse et onirique. Unepop mélancolique et mystérieuse.De 23 h à minuit (payant).

Findlay (rock garage, Angleterre)L’une des plus belles voix duRoyaume-Uni sur du rock garagemade in UK. C’est brûlant, violent,sexy et rutilant. Natalie, la chanteuse,joue d’une présence électrique surscène. Captivante, autant que le sonde sa formation.De 0 h 30 à 1 h 30 (payant).

New Politics (rock alternatif,Danemark)Un jeune trio de chiens fous danois,aux aspirations rap, pop et rock exi-lé aux États-Unis. Leur joie de jouerest communicative. Si on ne peut pasbrancher sa guitare sur leurs amplis,on peut essayer de danser commeeux. Accrochez-vous !De 2 h à 3 h (payant).

Findlay.

DR

Page 3: Art Rock 2014 : dossier spécial Ouest France

Ouest-FranceMardi 22 avril 2014 Samedi 7 juin 3

Cats on Trees, la valeur montanteLe duo pop toulousain entame une belle tournée estivale avec le festival Art Rock.Il lance cette soirée du samedi, sur la Grande scène.

Cats on Trees est le nom du duo popqui signe la mélodie implacable dutitre Sirens call. Nominé aux dernièresVictoires de la Musique, le groupe tou-lousain est celui, « après Stromae etFauve, qui va le plus tourner durantles festivals d’été », souligne, ravi, Yo-hann Hennequin, le batteur.

Ce dernier et Nina Goem (chant etclavier) se connaissent depuis le ly-cée. À l’époque, ils forment leur pre-mier groupe.

De la passion, du courage

Amis et complices artistiquement, ilsse lancent en 2008 et forment leurduo : Cats on Trees (les chats sur lesarbres). « Pourquoi Cats on Trees ?Nous sommes fascinés par leur li-berté ; monter dans un arbre de-mande beaucoup de courage, carle chat ne sait jamais s’il va pouvoirredescendre. Pour moi cette imageest un peu la métaphore de l’aven-ture musicale : de la passion, ducourage et un peu de chance pourmonter et redescendre à loisir. »

En 2010, le duo se fait remarquer auPrintemps de Bourges. S’enchaînent

trois années au cours desquelles Catson Trees vit une succession de bellesrencontres, dont celle avec PierreRougean, directeur artistique. « C’est

lui qui nous a présentés au label Tôtou Tard », rappelle Yohann.

Mais le succès ne monte pas à latête du duo que certains qualifient

comme « l’une des valeurs fran-çaises anglophones du moment ».« Nous n’avons pas du tout de reculsur ce qui nous arrive. L’accueil denotre album par le public est plu-tôt positif, nous allons entamer unegrosse tournée… On ne fait pas lafine bouche et nous sommes heu-reux de ce qui nous arrive. Mais ungroupe se construit dans la durée. »

Le peu de temps libre qui leur reste,Yohann et Nina le consacrent à leurfamille respective, à Toulouse, ville oùils résident toujours, par choix, « afinde garder les pieds sur terre ».

Quant à l’écriture et la composi-tion de futurs morceaux, les deuxcomplices restent toujours dans unprocessus de création. « C’est cequi nous porte. On prend le tempsdes balances pour créer de nou-velles idées. Mais avec notre plan-ning du moment, c’est un peucompliqué de les concrétiseret les arranger pour l’instant… »

Véronique CONSTANCE.

De 18 h 30 à 19 h 20, Grande scène.

Nina Goem et Yohann Hennequin forment le duo Cats on Trees.

Ana

Blo

omLe rap des deux potes Casseurs FlowtersCe qui est parti d’un délire dans lesannées 2000 entre les deux potesrappeurs, a mûri. Les Casseurs Flow-ters (du nom des deux bandits dansle film Maman j’ai raté l’avion) est l’offi-cialisation d’une amitié entre Orelsanet Gringe qui dure depuis treize ans.

« Une espèce de rétrospectived’une colocation vécue ensemblelorsque nous étions à Caen », ré-sume Gringe. Ce disque retrace ainsila journée type d’un post-ado. Glande,débilités en tout genre, télé, potes…Des tranches de vie qui sentent levécu, mais où la dérision prime.

« Un show nerveux »

Pour construire ce projet commun,chacun a écrit ses textes de soncôté, « puis nous les avons confron-tés afin de trouver des directions

communes ». Côté show, « il seranerveux, énergique interactif, dansune veine très hip-hop », prometGringe qui, dans ce projet, dévoileson flow efficace en parfaite osmoseavec celui que l’on surnomme désor-mais le Eminem français. Pour rap-pel, Gringe, lors de la tournée d’Orel-san Le chant des sirènes, assurait lerôle de backer (celui qui reprend enchœur les derniers mots d’une phraselors d’un live).

Pour cette tournée, DJ Pone, deBirdy Nam Nam, rejoint le duo.Les performances scéniques répu-tées d’Orelsan et de Gringe, asso-ciées à celles du DJ, laissent présa-ger le meilleur sur la Grande scène.

De 21 h 30 à 22 h 30, Grandescène.

PARTENAIRE D’ART ROCK

Appli officielle Billetterie en lignebreizh-banque.com

CRCAM des Côtes d'Armor, société coopérative à capital variable, agréée en tant qu'établisement de crédit. Siège social : La Croix Tual, rue du Plan - Ploufragan - 22098 Saint-Brieuc cedex 9. 777456179 RCS Saint-Brieuc. Société de courtage d'assurance immatriculée au registre des intermédiaires en assurance sous le n°07 023501. CRCAM du Finistère, société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit. Siège social : 7 route du Loch - 29555 Quimper cedex 9. 778 134 601 RCS Quimper. Société de courtage d’assurance, immatriculée au registre des intermédiaires en assurance sous le n°07.022.973. CRCAM d’Ille-et-Vilaine,Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit Siège social situé 4, rue Louis Braille, SAINT-JACQUES DE LA LANDE, Adresse postale : CS 64017, 35040 RENNES CEDEX. Tél. 02.99.03.35.35 – Télécopie : 02.99.03.37.36. 775590847 R.C.S RENNES. CRCAM du Morbihan, société coopérative à capitalvariable, agréée en tant qu’établissement de crédit. Siège social : Avenue de Kéranguen - 56956 Vannes cedex 9. 777 903 816 RCS Vannes - Société de courtage d’assurance immatriculée au registre des intermédiaires en assurance sous le n°07. 022. 976. Crédit photo : Fotolia. * voir conditions en agence.

développée parCrédit Agricole en Bretagne

bénéficiez denombreux avantages*

Rock, soul et pop-électro au ForumTotorro (post-rock, France)Le quatuor costarmoricain Totorro etses guitares chantantes lance la pro-grammation du samedi au Forum.Lauréat du prix L’ampli ouest-france.fr, le jeune groupe vient de sortir sonpremier album instrumental HomeAlone. Deux guitares, une batterie,une basse. La formule paraît simple,le résultat vraiment prometteur. Despièces épiques et de belles mélodiesaux accents pop. Une valeur sûre. À15 h, gratuit.

Eli « Paperboy » Reed (Soul, USA)L’artiste américain jouera de 22 h 30à 3 h, au Forum. Sur les bords du Mis-sissipi ou dans les chapelles de Chi-cago, c’est là que le jeune prodige dela soul a trouvé sa vocation. CommeJames Brown, il a le groove dans le

sang. Et sa voix rappellera sans aucundoute celle du génie Otis Redding.Un véritable crooner qui fera traverserl’Atlantique en quelques notes.

Saint-Michel (électro pop, France)Délicats et soignés. Ce sont les airsfavoris des deux jeunes Versaillais deSaint-Michel. Du duo se dégage de lapassion, « une électro sentimentale »,un talent indéniable. À suivre !

Salut c’est Cool(techno variété, France)« Des ringards 2.0 ». Ils revendiquentle laid, l’absurde et caricaturent tousles clichés du hipster. Leur showest artisanal, leur look délibérémentcheap, leur mauvais goût assumé.C’est cool ! Tout comme leur « élec-tro-techno-hardcore-cool ».

Page 4: Art Rock 2014 : dossier spécial Ouest France
Page 5: Art Rock 2014 : dossier spécial Ouest France
Page 6: Art Rock 2014 : dossier spécial Ouest France

VILLAGE DU FESTIVAL ART ROCK PLACE DE LA RÉSISTANCE

ACCÈS ET CONCERTS GRATUITS

LA STREET FOOD REVISITÉEPAR LES GRANDS CHEFSÀ DÉGUSTER PENDANTLE FESTIVAL ART ROCK

EXCLU 2014

Cibles&Stratégies0296684343-04/2014-Créditsphotos:©Fotolia

retrouvez la programmation surwww.rockntoques.fr

6 Dimanche 8 juin Ouest-FranceMardi 22 avril 2014

Alice Cooper : l’extravagance assuméeDes shows délirants, un personnage excentrique et une longue carrière derrière lui :Alice Cooper est « la » référence du hard rock et du heavy metal.

L’artiste ne viendra que deux foisen France cette année, dont Saint-Brieuc, pour le festival Art Rock.

Alice Cooper est devenu une lé-gende, notamment grâce à ses showsuniques. On le considère comme « leroi du shock rock », terme qui re-groupe des styles de musique diffé-rents avec des performances live vo-lontairement provocantes.

Cooper, lui, opte généralementpour la camisole de force ou pourune simulation de sa propre exécu-tion par pendaison. Bref, un curieuxpersonnage qui promet un spectacleinoubliable.

26 disques

L’artiste, né à Détroit, aux États-Unis,se produit d’abord dans un groupe,avant de poursuivre une carrière solo,dans les années 1970. Dès lors, il en-chaîne les albums et les prestations,avec un total de 26 disques à son actifà ce jour. À 66 ans, Alice Cooper n’estpas prêt de s’arrêter.

Le chanteur ne se limite pas à la mu-sique, il apparaît régulièrement dansdes films. Dans Dark Shadows, deTim Burton, il joue son propre rôle, aucôté de Johnny Depp. Un acteur avecqui il entretient une amitié, et qu’il in-vite parfois dans ses shows pour yjouer de la guitare.

Alice Cooper est aussi là où on nel’attend pas. De religion chrétienne(presque contradictoire lorsque l’onvoit ses shows « diaboliques »), il afondé une association afin d’aider lesjeunes défavorisés. Il joue égalementrégulièrement au golf. En 1978, il a

entièrement financé la restauration dudernier « O », sur le fameux panneauHollywood surplombant Los Angeles.Enfin, il a fondé son propre restaurant,Alice Cooper’s Town, à Phœnix.

Bref, ce charismatique personnagen’a pas fini d’étonner et de montrer

l’étendue de son talent. On peut pa-rier sur une performance explosive,qui marquera à coup sûr le festival.

De 21 h 50 à 23 h 30, Grande scène.

Alice Cooper se produit toujours dans des shows délirants.

Haz

nnal

desi

gn

Émotion et légèreté au Grand théâtreRévélé lors des dernières Transmusi-cales, à Rennes, Benjamin Clemen-tine, 24 ans, arrive du Royaume-Uni.Avec, comme bagage, un passé dou-loureux, marqué notamment par unepériode sans domicile fixe dans lesrues de Paris.

Sa voix profonde et écorchée viveraconte ses blessures intimes ; mêléeà une maîtrise du piano , elle fait gran-dir l’émotion au fil des mots. EntreKeziah Jones et Charlie Winston, cejeune homme d’origine Ghanéennea tout pour plaire. Et on prédit unconcert intimiste et viscéral, qui de-vrait secouer le Grand théâtre.

À l’affiche aussi de cet après-mi-

di intimiste, le timbre jazzy de Mela-nie De Biasio. Cette artiste belge in-vite au rêve et à l’apesanteur, avecdes mélodies qu’elle revendiquedes Pink Floyd comme de Nina Si-mone. La jeune femme, qui a sortison deuxième album No Deal en dé-cembre dernier, est décrite comme« unique » et son album comme un« moment de grâce » par les Inrocks.Pour trouver l’inspiration, Melanie DeBiasio a souhaité se rendre utile endonnant des cours d’éveil corporeldans une prison. Expérience qui fûtpour elle un « véritable cadeau ».

De 15 h à 17 h 30, au Grand théâtre.

Musiques du monde pour le final au ForumFamily Atlantica (funktropico-psychédélique, UK)Trois personnalités, trois continents,trois styles. Rumba cubaine, higlifeghanéen, blues éthiopien. Ça grooveet c’est épicé par la kora, le violon etdes percussions en tout genre. Letout porté par une voix envoûtante.La chaleur des tropiques se fait sentirdans leurs breaks funk et leurs sono-rités africaines.

Jupiter & Okwess International(bofenia rock, Congo)Iconoclaste. C’est ce qui définit sûre-ment le mieux l’artiste congolais Jupi-ter Bokondji. Ses textes sont en alle-

mand, son ton est rock et sa musiquegroove. Son style : le bofenia rock.Une musique urbaine, incendiaire etsensuelle.

Meridian Brothers (électropsychédélique, Colombie)Il va transformer la scène du Forumen un laboratoire éphémère. « Il »,c’est Eblis Àlvarez. Ce génie sud-amé-ricain, multi-instrumentiste, se délected’histoires farfelues. Des anges, desanimaux, des vampires… Qui évo-luent sur des thèmes complexes : desarrangements et des rythmes salsadont seul le « sorcier-conteur » a le se-cret.

Page 7: Art Rock 2014 : dossier spécial Ouest France

Ils soutiennent le festival Art RockArmelle Bothorel, présidentede Saint-Brieuc agglomération

« Saint-Brieuc agglomération est fièrede soutenir cette 31e édition qui vanous immerger dans l’univers desrobots. La ville et l’agglomération dedemain devront, elles aussi, béné-ficier de l’évolution de la rechercheen intelligence artificielle qui conduitnotre société vers une humanité aug-mentée, avec de nouveaux services

à la clé. Mais avant de nous plongerdans cette prospective, apprécionsla programmation éclectique et bien« humaine », à l’exception près deCompressorhead… Intriguant à nepas manquer. »

Bruno Joncour,maire de Saint-Brieuc

« Bienvenue à l’édition 2014 quiconstituera à nouveau l’événement

phare de notre ville, qui compte dansle paysage culturel et musical breton,français et international. Au-delà decette dimension « fondatrice », c’estune nouvelle fois la perspective d’unformidable moment festif et popu-laire, qui fédère autour de la musiquetout ce qui concourt à tirer vers lehaut l’identité de notre territoire. C’estcette réalité qui rassemble une diver-sité de partenaires, unis dans une dy-namique collective, grâce à l’équipequi a la responsabilité de concevoiret d’organiser cet emblématique et in-contournable rendez-vous. »

Claudy Lebreton,président du conseil général« Pluridisciplinarité, gratuité de cer-taines propositions, audace artis-tique… : le festival Art Rock, l’un des

plus importants en France, présentedes singularités uniques dans le dé-partement. C’est pour ces raisonsque le conseil général, qui fait de l’ac-cès de tous les Costarmoricains à uneoffre culturelle de qualité sa priorité,accompagne et soutient Art Rock de-puis ses débuts. Ce partenariat valo-rise un événement culturel majeur. »

Toutes les informations pratiquesComment venir sur les sites ? Où acheter ses billets ? Où dormir ?Comment se repérer ? Où se renseigner ?

Contactwww.artrock.org, [email protected]

BilletterieLes tarifs s’entendent hors frais delocation éventuels. Billets Grandthéâtre, Forum, Grande scène, Petitthéâtre : de 12 à 32 €. Forfait festivaltrois jours : 77 €, journée : 39 €. ForfaitGrande scène trois jours : 67 €. Grandthéâtre spectacle Robot !, 15 €.La Passerelle, Scène nationale deSaint-Brieuc, place de la Résistance,tél. 02 96 68 18 40. Réseaux natio-naux : www.digitick.com, www.fnac.com, www.ticketnet.fr.

Comment venir ?En TER : 12 € l’aller-retour (en 2e

classe), quelle que soit la ville de dé-part en Bretagne, du vendredi 6 aulundi 9 juin, sur présentation du billetd’entrée au festival. Billets en vente àpartir du 7 mai.

Où dormir ?Hôtels, gîtes, chambres d’hôtes,campings, auberge de jeunesse : of-fice de tourisme de la Baie de Saint-Brieuc, www.baiedesaintbrieuc.com,[email protected] ou autél. 0 825 00 22 22.

Navettes festivalDes navettes retour gratuites vers

toutes les communes de l’aggloméra-tion sont mises en place les soirs dufestival. infos : www.tubinfo.fr

Site internet « Ouest-France »Retrouvez toutes les infos concernantlefestivalArtRocksurnotresite internet

sur ouestfrance.fr

1

2

3 5

6

4

8

7

Centre commercialLes ChampsµGare SCNF

Bibliothèque

Rue du 71 e-RI

Rue Charles-Le Maout Ruedes

Lycéens-

Rue

deRo

han

Martyrs

Parc des

Promenades ƒCathédrale

La Poste

Entrée

Sortie

Gradins

JetonsShopartistes

Standprévention

Shop

Postesecours

1

2

3

5

6

4

8

7

Grande scène

Musée

Maison de l'Agglo

Restaurants, bars

WC

Tickets repas

La PasserelleGrand théâtrePetit théâtreForumLa Bobine

Jardin de Bellescizeespace VIP Entreprises

Hôtel du Département

Le villageAccueil billetterieMerchandisingRock'n ToquesScène RATP

Chapelle LamennaisAccueil professionnelset presseBar VIP

Oue

st-F

ranc

e

Ouest-FranceMardi 22 avril 2014 Festival Art Rock 7

GAGNEZ VOS PLACES surDU 28 AVRILAU 12 MAI 2014

Les Côtes d’Armor,c’est avec vous, c’est avec nouscotesdarmornotreDepartement@cotesdarmor22

Pour fêter ce soutien depuis la création du festival en 1983

cotesdarmor.fr

Page 8: Art Rock 2014 : dossier spécial Ouest France

8 Festival Art Rock Ouest-FranceMardi 22 avril 2014

www.saint-brieuc.fr

Lundi 14 juilletSpectacle pyrotechnique suivi d’un bal «disco»Halle Georges Brassens

Les 30 et 31 aoûtLe célèbre trois-mâts «Le Bélem»fait escale au port du Légué

Rallye touristique de vieilles voitureset pique-nique en costumesau Parc des Promenades

Samedi 21 juin 2014Fête de la musique

Du 4 au 6 juilletFestival International du Tambour

Du 11 juillet au 22 aoûtLes NocturnesFestival des arts de la rue et de toutesles musiques au cœur de la villeles jeudis et vendredis

Les temps forts nous rapprochent

Trois bonnes raisons de venir à Art Rock

Les robots s’invitent au festival« Nous avons voulu, après les30 ans du festival, prendre un nou-veau tournant, en construisant notreprogrammation autour d’un thème.

Cette édition 2014 le sera donc autourdes robots. Art Rock sera ainsi le pas-sage obligé pour qui aime (adultes etenfants) R2D2, le robot de La guerredes étoiles. Qui aime la musique mé-tal avec Compressorhead, un trio demusiciens un peu particuliers (batteuraux bras multiples, guitariste aux 78doigts, le bassiste au crâne de fer) re-prenant des morceaux de Motörhead,AC/DC, etc.Qui aime la danse avec la nouvellecréation de la chorégraphe BlancaLi, Robot ! Qui aime l’art numériqueà travers l’exposition United robots. »

La triplette de la Grande scène« C’est-à-dire les trois poids lourdsque représentent le rock anglais deFoals, l’extraordinaire M et l’inénar-rable Alice Cooper. Trois entités fortesdu festival cette année vont investir laGrande scène qui, cette année, prendune autre dimension.Cette dernière s’agrandit vers la placede la préfecture où seront installésun nouvel espace d’accueil et les ro-bots musiciens de Compressorhead.Dans ce nouveau lieu sera installé ungrand bar-restaurant convivial où lesgens pourront s’asseoir pour dîner. »

« Mon coup de cœur »« Toujours difficile de donner un coupde cœur lorsque l’on est programma-teur. Mais cette année, si je devais enciter un : Une raclette, des Chiens deNavarre ? Une pièce qui fait preuve debeaucoup d’imagination et apportedu neuf au théâtre d’aujourd’hui. Unspectacle hors-norme possédant cebrin de folie. Je suis sûr que c’est unedes propositions dont va parler leplus le public. Au mois de février, cespectacle a fait un carton au théâtredu Rond-Point, à Paris. »

Recueilli parVéronique CONSTANCE.

0>GSB :&4?:>A 2Q>8T #Q8>S4A 2Q>8T <Q$>4A JA:$: :&4?:>A MG FQF$SA 0G!A>$A B3A1@Q<$:$QS

2G^IFGI$' "@$^

CVETAE VY \8SCS56 *Z/3 *-3 4 //* 4&% (

5[> A8E;5U>T AV4C1% * 4 1$*

$#"!*'!

JJ &HM O H & O LJ 7AE6AE?>48 4 /-* 4 3 *;YT?VE. 4 3 *-3 4 1 *-3

T>1 RSVY5YA6 4 / * 4 - *

\4T> 8EAV>55> ZV>6 A[Y>T6 ?> TE2E88>

// *-3 4 3 *1' 4 1/ !

60ETA> E85>1$ * 4 1$ * '/ 4 $#"!*'!

>/RS6Y5YST98E;;Y5Y O E2>8Y

6N_GI$% "@$^

CVETAE VY \8SCS56 *Z/3 *-3 4 //* 4 &% (

5S5S88S1' * 4 1&*

$#"!*'!

JJ &HM O H & O LJ 7>VY RER>8CS. 8>>? /- * 4 3 *

6EYT5OUYA[>V 3 * -3 4 1 *-36EV45 A<>65 ASSV / * 4 - *

\ 4T> 8EAV>55> ZV>6 A[Y>T6 ?> TE2E88>

1& * 4 1% * )' 4 1/ !

E85 ;4548E11 * 4 1/ * 4 $#"!*'!

60ETA> E85>1& * 4 1&*'/ 4 $#"!*'!

>/RS6Y5YST98E;;Y5Y O E2>8Y

?$_N^K&G# "@$^

L) & O L%&H) O L) 7C>TXEUYT AV>U>T5YT>

1' * 4 1'*'3U>VETY> ?> CYE6YS

1& *1' 4 1%*-3

JJ &HM O H & O LJ 7;EUYV. E5VET5YAE /- * 4 3 *

X4RY5>8 ! SW1>66YT5>8TE5YSTEV 3 * -3 4 1 *-3U>8Y?YET C8S5[>86 / * 4- *

\4T> 8EAV>55> ZV>6 A[Y>T6 ?> TE2E88>

1$ * 4 1" * )' 4 1/ !

60ETA> E85>11 * 4 11 * '/ ) $#"!*'!

E85 ;4548E1% * 4 1$ * ) $#"!*'!

>/RS6Y5YST98E;;Y5Y O E2>8Y

M= J=--5/5MM5 <D6SA SG:$QSG!A

0>GSBA <D6SAR,G>$) )Q>)G$: :>Q$< #Q8>< " '%.P

OI:A! B8 B4@G>:ATAS:RNSD!8< BGS< !A )Q>)G$: 0/=K75 -9*K5P

+$!!G(A @!GDABA !G /4<$<:GSDA

L8<4A -G$S:H;>$A8DLG$<QS BA !3G((!QT4>G:$QS

JG>DBA< @>QTASGBA<

2G^IFGI$' "@$^

L# & O J & O HJ 75>URV>6 1$ *-3 4 1"*/3

RVE,E ;8ETAYE1" *'3 4 /3* '3

9E-5ET 8S466>V/1 *-3 4 //* -3

;SEV6 4 /-* 13 4 3 */39>6E;;>V65>YT VY2>

3*'3 4 / *

ASUR8>66S8[>E?1" */3 4 1"*'3

/1 * 4 /1* -3// *-3 4 /- *

L%& O L& O 9FNB@$BU@D$K$G^D I@ _=BF] GB F=($]^N@:

V>6 >VV>6 ?4 5EUCS48 4 1$* 4 1"*?ET. C4AW5ST 4 1"*-3 4 /3*-3

54V>948 9ET9,Y 4 /1* 4 //*6YQT RS55SW 4 //*-3 4 /-*-3

V>TE V4A> 4 3* 4 1*8SAW T<5SP4>6

>/RS6Y5YST4TY5>? 8SCS56

13* 4 1*$#"!*'!

6N_GI$% "@$^

L#& O J& O HJ 7

AE56 ST 58>>61$ *-3 4 1"*/3

?EW[EC8EW[E1" *'3 4 /3 * '3

AE66>486 ;VS15>86/1*-3 4 // * -3

OUO/-*13 4 3* -3

XS8Y6 ?>VEA8SY/ VY2>1 * 4 / *

ASUR8>66S8[>E?1"* /3 4 1"*'3

/1 * 4 /1 * -3// * -3 4 /-*

LJ& O L& O 9FNB@$BU@D$K$G^D I@ _=BF] GB F=($]^N@:

6YQT RS55SW 4 1/* 4 1-*1'54V>948 9ET9,Y 4 1)* 4 1'*1'

V>6 >VV>6 ?4 5EUCS48 4 1&* 4 1%*1'T>;>85Y5Y5 YT 5[> WY5A[>T 4 1$*41"*1'

EU+++ 4 /3* 4 /1*1'V>TE V4A> 4 //* 4 /-*1'

?ET. C4AW5ST 4 /-*)' 4 1*8SAW T<5SP4>6

>/RS6Y5YST4TY5>? 8SCS56

13* 4 1*$#"!*'!

AY> C>E4 9>65>\58ET6RS856 >/A>R5YSTT>V6Z

1&*$#"!*'!

?$_N^K&G# "@$^

L%& HM O L& O HJ7;8ET3SY6

! 5[> E5VE6 US4T5EYT1$ * 4 1"*13

5YW>T XE[ ;EWSV.1" *)' 4 /1 * 13

EVYA> ASSR>8/1*'3 4 /- * -3

;E42>3* 4 1*

ASUR8>66S8[>E?1"* 13 4 1"*)3/1 * 13 4 /1 *)3

/- * -3 4 3*

EC& H E& H 0>G:8$:U@D$K$G^D I@ _=BF] GB F=($]^N@:

V>6 >VV>6 ?4 5EUCS48 4 1/* 4 1-*V>TE V4A> 4 1-*-3 4 1)*-3RE58YA> V>XE. 4 1'* 4 1&*

?ET. C4AW5ST 4 1&*-3 4 1%*-3A6U 4 1$* 4 1"*

54V>948 9ET9,Y 4 1"*-3 4 /3*-36YQT RS55SW 4 /1* 4 //*

EU+++ 4 //*-3 4 3*8SAW T<5SP4>6

>/RS6Y5YST 4TY5>? 8SCS5613* 4 1*$#"!*'!

AST;08>TA> U46YP4>>5 802SV45YST T4U08YP4>

(,#772,6+ 8506#.8#1)*

$#"!*'!

AY> C>E4 9>65>\58ET6RS856 >/A>R5YSTT>V6Z

1&*$#"!*'!

Jean-MichelBoinet.