DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

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DOSSIER D/lu FORMATIO concernant la modification d'une installation existante pour le site T79456 Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'accord de mutualisation d'une partie des réseaux de téléphonie mobile de Bouygues Telecom etSFR. Ce site est exploité par Bouygues Telecom Rue de Bernier 44700 La Plaine sur Mer Date : 22/01/2021 REÇU LE Mairie de La Plaine sur Mer îues [Tt fCOU

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Page 1: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

DOSSIER D/lu FORMATIOconcernant la modification d'une installation existante pour le site

T79456

Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'accord de mutualisation d'une partiedes réseaux de téléphonie mobile de Bouygues Telecom etSFR.

Ce site est exploité par Bouygues Telecom

Rue de Bernier 44700 La Plaine sur Mer

Date : 22/01/2021 REÇU LE

Mairie de La Plaine sur Mer

îues[Tt fCOU

Page 2: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

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bouygues

Page 3: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

SO AIRE

l. Courrier adressé au Maire

2. Fiche d'identité du site

3. Fonctionnement d'un réseau mobile

4. Motivations de notre projet

5. Phases de déploiement d'une nouvelle installation

6. Détails du projet :

6. 1 Extrait cadastral

6. 2 Plan de situation à l'échelle

6. 3 Plan de masse

7. Calendrier indicatif des travaux

8. Informations complémentaires

9. Etat des connaissances scientifiques

TE Lt COM

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l. COURRIER ADRESSÉ AU MAIRE

bouygyes

sn£FMairie de la Plaine sur MerA l'attention de Monsieur Le MairePlace du Fort Gentil44770 La Plaine sur Mer

37 Bd FrançoisMitterrand

BP 90364

44816 Saint Herblain

Cedex

SI RET 056 800 65901617

Siège Social

7 av. des AygaladesCS 50197

13344 MARSEILLE

Cedex 15

Société Anonyme au

capital de 10 000 000

uros

RC Marseille

B056 800 659

SIERN 056 800 659

TVA

FR52056800659

Entreprise certifiéeISO 9001

ISO 14001

Objet : Dossier d'information relatif au site de radiotéléphonie mobileBouygues Telecom

T79456 / rue de Bernier 44700 La Plaine sur Mer

Monsieur le Maire,

Conformément aux dispositions de la loi du 9 février 2015 relative à la sobriété,à ta transparence, à l'information et à la concertation en matière d'expositionaux ondes électromagnétiques, nous vous prions de trouver ci-joint le dossierd'information relatif aux évolutions envisagées sur notre installation sise rue deBernier 44700 La Plaine sur Mer. Si les pouvoirs publics comme les acteurséconomiques conviennent que le déploiement des réseaux de téléphoniemobile relève de l'aménagement et de la compétitivité des territoires, il apparaîtaussi que la mise à disposition d'un dossier d'information, complet etpédagogique, est un gage de transparence pour les habitants.

Le présent projet s'inscrit dans le cadre de l'accord de mutualisation d'une partiedes réseaux de téléphonie mobile de Bouygues Telecom et SFR. L'objectif estdouble : améliorer la qualité des services de communications électroniques(voix, SMS, Internet mobile) de chacun des opérateurs tout en optimisant lesinfrastructures déjà présentes. Dans te cas présent, les antennes situées sur lesite rue de Bernier 44700 La Plaine sur Mer, feront l'objet d'une évolutiontechnologique, afin d'améliorer l'accès aux services de Bouygues Telecom etSFR

Nous souhaitons rappeler que les licences délivrées par l'Etat nous autorisantà déployer et exploiter des réseaux de 2ème, Sème et 4ème générationprévoient également des obligations à la charge de l'opérateur, régulièrementcontrôlées, en termes de couverture du territoire et de qualité de service.

Nous espérons que ce dossier d'information répondra bien aux attentes deprécisions de vos administres.

Nous demeurons aussi à la disposition de vos services et de tout riveraindésirant des renseignements complémentaires.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, à l'assurance de notreconsidération distinguée.

Erwan LORANDResponsable d'Affaires

îyesTE LICBM

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2. FICHE D'IDENTITE DU SITE

Commune : Gaefl [^ pfc^<- ^ ^

Nom du site : T79456

Adresse du site :

rue de Bernier 44700 La Plaine sur Mer

Coordonnées du site :

X: 257473 Y: 2248790 Z: 15

Le projet concerne une :

<~ Installation d'une nouvelle antenne-relais

<s odification substantielle d'une antenne- elais existante

Et fait l'objet de :

Déclaration préalable : r oui

Permis de construire :<" oui

<î non

<î non

Tï LKCOW

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3. FONCTIONNEMENT D'UN RESEAU MOBILE

Un réseau de télécommunication mobile se compose de plusieurs cellules adjacentesaccueillant chacune une antenne-relais.

Le volume de communications simultanées (voix et/ou data) des utilisateurs a desconséquences sur le niveau de qualité de service. D'où la nécessité d'adapter le réseau à laréalité des usages pour permettre des conditions optimales de communication téléphoniqueet de navigation 'Internet.

Concrètement, cela se traduit sur le terrain par :

. La continuité des cellules pour éviter toute zone non couverte

. Le rajout de cellules pour fluidifier l'écoulement du trafic

. L'ajout de fréquences sur un site existant pour absorber le trafic

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;- A"lt-nnf--M^ifti:.i. Ltd'. or tteBdLï)

Plus en détail, une communication se déroule de lamanière suivante :

1- A efar-t4- Cour de

Réseau

luesTt LtCOM

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4. MOTIVATIONS DE NOTRE PROJET

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«<VI^/2G 3G

bouygjK

SFR

Face aux enjeux de la révolution numérique/ Bouygues Telecom souhaiterendre accessibles très rapidement ces nouveaux services au plus grandnombre.

L'accord de mutualisation d'une partie des réseaux mobiles permet à BouyguesTelecom et SFR d'améliorer la qualité des services existants (voix, SMS, Internetmobile), d'apporter une nouvelle technologie (4G) et d'étendre la zone decouverture pour chacun des deux opérateurs.

iuesTKIICOU

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Les opérations visant à révolution technologique réalisées parBouygues Telecom sur ce site profiteront soit à Bouygues Telecom,

soit à SFR, soit aux deux opérateurs.

lueslTIt. tCOM

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5. PHASES DE DEPLOIEMENT DU PROJET

ConsultationABF

(si nécessaire)

AffichageDP ou PC

(si nécessaire)

«

Identificationd'une

évolutionnécessaire

Conceptiontechniquedu site.

ïDossier

informationmairie.

DépôtDP ou PC

(Si nécessaire)

r

Travaux.

Mise enservicepour les

utilisateurs.

-sras ^'.*--r Déclaration

ANFR

Accord dubailleur

2 à 6 mois 2 mois 1 à 4 mois 4 à 6 mois

iuesn LICOU

Page 10: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

6. 1. CADASTRAL

*^+^ *î15W4 . 2îBtÉA-aifbT»447nLaPIdn»^ur-N«iPvaM-. VWtïWIWM*rtt<dt V,67w

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10 -les'rtLtCOu

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6. 2. PLAN DE SITUATION A L'ECHELLE

.w i *44770 La PtalttMuriUT

l"*ik-< l P»rc*llfOOO;AH/rïWtAitoOt iTAîm

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11 lues'rri. tcoN

Page 12: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

6.3. PLA DE MASSE

Etat Actuel

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2KRRU1MO + taRRU2100 + IxOW 12Ptur bfûs fie déport

3 RIiUÎMO SF8/BITEL ,.SJT bras de déport e iuppthwr ''

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/_1^ .,"." -AntenneAntenne Gewrique UJTU SFR/B'ïTB. ^

LTEBQO-GSU-yUT59QO^. T£ 1800,unsîiooAiOK»HyA.33.40tr> sur syattrm KUOUt onuaB/m + OTWITOO/ÎIOO

<^) ^ <---Airtwpe Genetiqiie Minu SfTl/SYTEL

S3 Ai.;2SO':ITE«(B-CSU-UB75SI»ATE1801]/

UMI52100/UI2600HUB.33.Wm w wllmt HUOU

t DTwaoo/aao t unu!KB/!ioo ,

Ar. tcriit! Ofapge-

EUTEL l ri fiHU4«?a.liCn/4

Freq. -. MGH: w /

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2)iRR^il800 + lxf{!ïU21t»^/îsjf bras de dtfwt à suppiinw

0 0. 5 1 I.S 2 2AmIl j l l

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An-Bnce Ciiargt

2>i"iuiaa) + rmaîioo t !«oof 2<Paur bras * déport

AnttftTt Gmcri'qye WWi SR/B*TEtS2 »).;]7tf;lIBI»-CSU-U>nS900/LTE1800/UUTS211»ATC2«»WU-iS.lOir sur aystiim HtUU+ OTIU800/SI» t OIUAIiOO/2130

Etat Projet

S W^fKi -. ^trgs df ditpûft

'AnîerTC &tMîi(îu? U'Jîlj t>F'-i/B"1EÎ.SI VX.lIE»00-CSU-UfrS9i»ATE18(ICt?'00(8|T1),lIf8(«t2'!»(SR)/lTEiUOWA«. Î3 ^. ir «ir mt*n"- H'JO<i4 CfflUSQO/î!»

<--&Af^CRr-e Cewr^jc U'jTj yft/3VI&

Si t; 250'.nE80Il-CSII-UUT5»10A1I'»-X)t;100(6(Tti)/

LTC'BOIit?<I»pffli/UI?6COHW,=3^ <0m SJT tyïtir-w HUOU

« CIWKB/»»»

0.5 l l.S 2 2.Sm

2 wii'aac.tSiiKibîtlÏ (J^KÎI* ^

? ft»iJ;8EX?+ 100 + 1>rffi?F 2A»uf fci^ti de déport

*r, (wire CtPwiq.K MJTL ^îî/S'iTTlS; ^. :tWLTE80o-cyt-utn'>»oATE!80ci;ia>;e>ltiv

' L1E18<»;<-;"!)0(5FR!AIEfK»HWk='^. <Gr' »ur t^tîïTï HlXïUt CIBWOO/WO

12 lues'Tt LtCBM

Page 13: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

6.4. VUE EN ELEVATION

Etat Actuel

Antenne Générique MUTU SFR/BYTELSI Az. :50-;

LTE800-G5M-UMTS900/LTE1800/UUIS2100ATC2600

HMA=33. 40m sur système HUOU+ DTMA800/900 + OTMA1800/2100

2xfiRU1800 + IxRRUZIOO + IxODF 12Psur bras de déport

Antenne Générique MUTU SFR/BYTELS3 te. :29(T;LTE800-GSM-UMTS900/LTEI800/UMTS2100/LTE2600HMA=3J. 40m sur système HUOU+ DTMA800/900 + DTMA1800/2100

4xRRU1800 + 2xRRU2100 + 1xOW- 24Psur 2 bras de déport

Antenne Genenque MtffU SFR/BYIElS2 /s. -.Vff:LTC800-GSM-UMTS9W/LTE1800/UMTS210Q/LTC26MHMA-33. 40m sur système HUOU+ DTUA800/900 + OniAlBOO/2100

III?$!?l l l

w;s

FH BYTEL 1+0 W.30 A2. :231'HMA-28. 50m/43. 50m NGF

Freq.:38GHz vers T838S9

S RRU2600 SFR/GmO.sur bras de déport existantà supprimer

3 Antennes Orange

^ lis:z g:g:g:c

.yo S°B

."." ci CM n± ± ±

1111g? g 8 § j

s^slPylône treiffis PTC3

HT:35.00m

8g

15.00m NGFa

Ugne EOF

LOCAL TECHNIQUEORANGE

Local techniqueSFR/BYTEL

Uinîte de propriÉté

13

0 1.5 3 4. 5 6 7, 5m

l=jj=± l l l II

îuesTBtCCBk*

Page 14: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

Etat Projet

Antenne Générique MUTU SFR/BYTELS1 Az. ;50';

LTEBOO-GSM-UkfTS900/LTEl800+2100(ByTel)/LTC1800+2100(SFR)/L7E2600

HMA=33,40m sur système HUOU+ DTMA800/900

2 RRU1800+2100 + IxOOF 12Psur bras de déport

^

t^>

Antenne Générique MUTU Sre/BYTELS3 A;. :230';LTCBOO-GSM-UMTS900/LTE1800+210O(ByTel)/LTE1800+2100(SFR)/LTE2600HMA=33.40m sur système HUOU+ DTMA800/900

4 RRU18aO+2)00 + IxODF 24Psur 2 bras de déport

Antenne Générique MUTU SFR/BnaS2 A2. -. 170-;LTE800-GSM-UMTS900/LTE1800-1-210O(ByTel)/LTE1800+2WO(SFR)/LTE2600HMA=33. 40m sur système HUOU+ MA800/900

3 RRU2600sur bras de déport existant

15. 00m NGF

0 1.5 i 4.5 6 7.5mlllllllil il

14Tl K&OU

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6.5. PHOTOS DU LIEU AVANT TRAV

x

x

^

15 îues'Ttt-ÏCBM

Page 16: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

16 JÇS'TtLtCOU

Page 17: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

6.6. PHOTOMONTAGE DU LIEU APRES TRAVAU

Travaux sans impact visuel

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17 ?yes'Tircou

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18 bouygues

Page 19: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

6. 7. LES CARACTERISTIQUES D'INGE IIERIE DEL'INSTALLATION PROJETEE

Nombre d'antennes à installer : 3

A A Génération

N" terme terme de Gammes defréquences

L800. GU900(BYT-SFR)LIBXMZIOOIBYHL1800-LZIOO (SFR)12600 (BYT-SFR)

d'antenne

ANT936655

ANT936656

ANT936657

ByTel

x

x

x

SFR systèmemobile

2G/3G/4G

2G/3G/4G

2G/3G/4G

Azimut1

50°

170°

290°

Hauteur

par Tilt

rapport prévisionnel2au sol

33,40

33,40

33,40

77678°

77678°

7°/678'

Puissance Puissance

Isotrope ApparenteRayonnée Rayonnée

63,18-57,83 61, 18-55, 8366, 7-65, 7 64, 7-63,7

66,7-65,7 64,7-63,765 63

lAzimut : orientation de l'antenne dans le plan horizontal, par rapport au Nord géographiqueÎTilt prévisionnel : angle d'inctlnaison de l'antenne par rapport à la verticale

Conformément aux dispositions de l'article 1er de la loi du 9février 2015 relative à la sobriété, à la transparence, àl information et à la concertation en matière d'exposition auxondes électromagnétiques, Bouygues Telecom s'engage àrespecter les valeurs limites des champs électromagnétiquestelles que définies par le décret du 3 mai 2002.

7. CALENDRIER INDICATIF DESTRAVAU

19 lues'rtttceu

Page 20: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

Permissionvoirie pour

grutage(si nécessaire)

AccordDP ou PC

(si nécessaire)

Commande duatériel et des

équipementsradio

Travaux.Réglages

Radio

Mise enservicepour les

utilisateurs.

1 à 2 mois 1 à 2 mois 2 mois

Bouygues Telecom s'engage, dès lors que tous les éléments serontconnus, à informer le maire de la commune de la date effective destravaux ainsi que de la date prévisionnelle de mise en service decette installation.

8. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

20 luesTtLtCOW

Page 21: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

> Existence d'un périmètre de sécurité accessible au public ?Périmètre de sécurité : zone au voisinage de l'antenne dans laquelle le champ électromagnétique peut êtresupérieur ou seuil du décret ci-dessous.

r oui, balisé <î non

> Présence d'un établissement particulier de notoriété publique visé àl'article 5 du décret n°2002-775 situé à moins de 100 mètres del'antenne d'émission ?

S; la réponse est oui. liste des établissements en précisant pour chacun : le nom, /'adresse, l'estimation duniveau maximum de champ reçu, en V/m et sous la forme d'un % par rapport au niveau de référence du décretn "2002-775.

<~ oui <î non

Nom Nature Adresse Estimation Estimation Estimation Estimationde champs de champs en % de la en % de lareçus en reçus en valeur valeur

V/m(ByTel) V/mfSFR) limite3 limite3(ByTel) (SFR)

3selon décret n ° 2002-775

Votre contact pour ce projet

BOUYGUES TELECOMIMMEUBLE ATLANTICA

Rue des Français Libres

44000 Nantes

21 iuesTll. tCBU

Page 22: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

9. ETAT DES CON AISSANCES SCIE iTIFIQUES

re aïsJanvit'f 2017

de téléphonie

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MKETaECKSAïFAIIUSSOa^US

tUKISTERliL'teOtOtUE.

BEUKDUSTRffili-lDL-KLllÉRlQUE

MKISTBtKDEt'Eh-vnoh-Kianih-T

tSi I-ÉKEROIBETDEUtaiR

22 "ÏÇS'rtfceu

Page 23: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

téléphonie mobile est aujourd huiune technologie de communication

très courante dans le monde. En France,environ 92% de la population utilise destéléphones mobiles,Pour établir tes communications, un réseau d'an-tennes-retais est installé sur tout Le territoire.

Ce réseau est en constante évolution pours adapter aux besoins des utilisateurs. En effet,si depuis l'origine La téléphonie mobile permetde transmettre de la voix et des textes courts

SMS (antennes-relais 26 de 2* génération ou2G], aujourd'hui beaucoup d'autres usages sedéveloppent comme les MMS vidéo, [accès àintemet, la télévision, ... (antennes-retais de3B et 4- génération 3G et 4G).

QUE SÀIT-ON DES EFFET5.SANITAIRES LIÉSAUXANTENNES-RELAIS?

Que disent les experts ?Il est établi qu'une exposition aiguë de forteintensité aux champs électromagnétiques ra-diofréquences peut provoquer des effets ther-miques, cest-à-dire une augmentation de latempérature des tissus. C'est pour empêcherl apparition de ces effets thermiques que desvaleurs limites d'exposition ont été élaborées.

Des inter rogations subsistent sur d'éventuelseffets e long terme pour des utilisateurs in-tensifs de téléphones mobiles, dont l'usageconduit à des niveaux d'exposition très net-tement supérieurs à ceux qui sont consta-tés à proximité des antennes-retais. C'est la

raison pour laquelle les champs électroma-gnétiques radiofréquences ont été classés,en mai 2011. par te Centre International deRecherche sur le Cancer (CIRC) en « peut-être cancérogène », en raison d'un nombre

très limité de données suggérant un effet

Chiffres clés6 Fréquences sGSM (20) : 900 MHz et 1800 MHzUMTS (3G) : 900 MHz et 2100 MHzLTE (4G) : 700 MHz, 800 MHz, 1800MHz et 2600 MHz. Puissances : 1 Watt à quelquesdizaines de Watts. Portées:! à 10 km

RechercheAfin d améliorer les connaissancessur les effets sanitaires desradiofrequences, l'Ansesa étédotée par l'État d'un fonds de 2 M par an, alimenté par une impositionadditionnelle sur les opérateurs detéléphonie mobile

cancércgène chez t'homme et de résultatsinsuffisants chez t'animal de laboratoire. re-

joignant en cela l'avis de l'Agence nationalede sécurité sanitaire, de l'alimentation. de

l environnement et du travail (Ansesl, publiéen 2009 et mis à jour en 2013.

Les conclusions de l'évaluation des risquesne mettent pas en évidence d'effets sanitairesavérés.

Certaines publications évoquent néanmoinsune possible augmentation du risque detumeur cérébrale, sur le long terme, pourtes utilisateurs intensifs de téléphones por-tables. Les conclusions de ['expertise sontdonc en cohérence avec le classement pro-posé par le CIRC. Par ailleurs, lexpertise

^

23 luesTILECCU

Page 24: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

fait apparaître, avec des niveaux de preuvelimités, différents etfets biologiques chezl'Homme ou chez l'animat : ils peuventconcerner te sommeil, la fertilité mâle ou

encore les performances cognitives. Des ef-fets biologiques, correspondant à des chan-gements généralement réversibles dansLe fonctionnement interne de l'organisme,

peuvent ainsi être observés. Néanmoins, Lesexperts de ['Agence n'cnt pu établir un liende causalité entre les effets biologiques dé-cnts sur des modèles cellulaires, animauxou chez l'Homme et d'éventuets effets sani-

taires qui en résulteraient.

Compte tenu de ces éléments, il n'apparaît pasfondé, sur une base sanitaire. de proposer denouvelles valeurs limites d'exposition pour lapopulation générale.

PEUÎ. ON ÊTRE HYPERSENSIBLE AUXCHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES ->

Ce terme est utilisé pour définir un ensemblede symptômes variés et non spécifiques àune pathologie particulière (maux de tête,nausées, rougeurs, picotements,.. ) que cer-taines personnes attribuent à une expositionaux champs électromagnétiques. Toute-fois, t'Anses indique qu'en l'état actuel desconnaissances. « aucune preuve scientifiqued'une relation de causalité entre l'exposi-

Valeurs limites d'exposition. 2G:41à58V/m. 3G: 41 à61 V/m. ÀG:36à61 V/m. Radio: 28 V/m. Télévision : 31 à 41 V/mOn mesure l'intensité du champélectrique en volts par mètre (V/mÏ.

tien aux radiofréquences et l'hypersensibi-lité électromagnétique n'a pu être apportéejusqu'à présent ».Néanmoins, on ne peut ignorer les souffrancesexprimées par les personnes concernées,C'est pourquoi un protocole d'accueil et deprise en charge de ces patients a été élaboréen collaboration avec les équipes médicalesde l'hôpitat Cochin à Paris. Dans ce cadre,les personnes peuvent être reçues dans dif-férents centres de consultation de pathologieprofessionnelle et environnementale JCCPPI.

QUELLES SONT LES VALEURS LIMITESD EXPOSITION -?

Les valeurs limites d'exposition du publieaux champs électromagnétiques émis parles équipements utilisés dans les réseauxde télécommunication ou par les installa-tiens radioélectriques sont fixées, en France,par le décret 2002-775 du 3 mai 2002 et per-mettent d'assurer une protection contre leseffets établis des champs électromagnétiquesradiofréquences. À l'image de la grande majo-rite des pays membres de l'Union européenne,celles-ci sont issues de la recommandation duConseil de l'Union européenne 1999/519/CE du12 juillet 1999 relative à l'exposition du publicaux champs électromagnétiques et conformesaux recommandations de l'OMS (Organisationmondiale de La santéi.

QUELLES SONT LES CONDffîONSD-IMPLANTATION ?

1) Obtention d'autonsations préalables auniveau national

Préalablement au déploiement d'un ré-seau mobile, l'autorité de régulation descommunications électroniques et des postes

24 JÇS'TtLICOM

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(ARCEPI délivre une autorisation individuelled'utilisaticn des fréquences à l'opérateur. Cedernier peut déployer son réseau en instal-tant des antennes-retais.

Tous les émetteurs d'une puissance deplus de 5 watts doivent obtenir une autorisation

de l'Agence nationale des fréquences (ANFR)pour pouvoir émettre. Les émetteurs d'unepuissance comprise entre 1 et 5 watts sont uni-quement soumis à déclaration.

21 Intormation et concertation au niveau local

Les exploitants d'antennes existantes surune commune transmettent, à la demande du

maire ou du président d'intercommunatité,un dossier établissant l'état des lieux desantennes concernées.

-" Les exploitants de nouvelles antennes-relais informent par écrit le Maire ou le pré-sident de l'intercommunatité dès la phase derecherche d'imptantation et lui transmettentun dossier d'information 2 mois avant te dépôtde la demande d'autorisation d'urbanisme.

Les exploitants d'antennes-relais qui sou-haitent les modifier de façon substantielle etdont la modification serait susceptible d'avoir unimpact sur le niveau de champs électromagné-tiques émis doivent transmettre au maire ou auprésident d'intercommunalité un dossier d'in-formation deux mois avant le début des travaux.

Pour les installations radioélectriques nenécessitant pas d'autorisation d'urbanisme(exemple : antennes implantées sur despylônes existants d'opérateurs de commu-nications électriques, de TDF ou de RTE), tatransmission du dossier d'information a lieu

au moins 2 mois avant le début de l'impLanta-tion de l'installation.

À ta demande du Maire, le dossier d'in-formation peut contenir une simulation de

l'exposition aux champs électromagnétiques

générée par ['installation selon tes lignesdirectrices publiées par l'Agence nationaledes fréquences.

Le dossier d'information et ta simulationd exposition (lorsqu'elle a été demandée) sontmis à disposition des habitants de la com-

mune concernée au plus tard 10 jours aprèsLeur communication au Maire. Les habitants

ont ensuite 3 semaines pour formuler leursobservations lorsque le Maire ou le présidentde l intercommunalité leur ont donné cettepossibilité.

Le Préfet peut, lorsqu'il estime qu'unemédiation est requise, réunir une instancede concertation de sa propre initiative ou à lademande du Maire ou du orésident de l'inter-communatité.

31 Respect des régies d urbanisme

Quelle que soit leur hauteur, tes antennesémettnces ou réceptrices, installées sur letoit, la terrasse ou le long d'une constructionexistante, sont soumises à :

déclaration préalable lorsque ni l'em-prise au sol ni la surface de plancher n'ex-cède 20 m2 (article R. ^21-17 a) et f) du codede t'urbanisme! ;

permis de construire au-delà de 20 m2

d emprise au sot ou de surface de plancher(article R. A21-1A a) du code de l'urbanisme) ;

Les antennes au sol constituent desconstructions nouvelles et sont soumises. en

application des articles R. 421-1, R. A21-2 etR. A21-9 du code de l'urbanisme. à

déclaration préalable lorsque leur ha u-teur est inférieure ou égale à 12 m et que lasurface de plancher ou ['emprise au sol estsupérieure à 5 m2 sans excéder 20 m2 ;

déclaration préalable lorsque leur hauteurest supérieure à 12 m et que ni la surface de

25 iuesTt ttCOM

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plancher ni l'empnse au sol n'excède 5 mî ;permis de construire lorsque leur hauteur

est supérieure à 12 m et que la surface de plan-cher ou l'empriseau sol est supérieure à 5 m2 ;permis de construire, quelle que soit leur hau-teur, Lorsque l'emprise au sol ou la surface deplancher excède 20 m2.

Ces obligations sont renforcées en site clas-se ou en instance de classement, dans le pé-

rimètre d'un site patrimonial remarquable etdans les abords de monuments historiques.

Les installations qui ne sont soumises a au-cune formalité (pas de modification de t aspectextérieur d'un immeuble existant, moins de12 mètres de hauteur, et local technique demoins de 5 m-*) doivent néanmoins respecter

les règles générales d'urbanisme et, le caséchéant, les règles du plan local d'urbanisme(article L. 421-8 du code de l'urbanisme).

OUI CONTRÔLE LEXPOSmON DU PUBUC ?

L'Agence nationale des fréquences (ANFR1est chargée du contrôle de L'exposition dupublic. Les résultats des mesures peuventêtre consultés sur Le site www. cartoradio.

fr. Les organismes chargés des mesures surle terrain doivent répondre à des exigencesd'indépendance et de qualité : ils sont obliga-toirement accrédités par te Comité françaisd'accréditation (COFRAC).

Toute personne peut faire réaliser gratul-tement une mesure d'exposition tant dansdes locaux d'habitations privés que dans deslieux accessibles au public [formulaire dedemande sur le tien : https://www.service-public. fr/particuliers/vosdroits/R350881.Unetelledemandedoitétreslgnèeparunor-ganisme habilité (collectivités territoriales,

associations agréées de protection de l'envi-ronnement. fédérations d'associations fami-liales. -. i avant d'êtra adressée à l'ANFR. Parailleurs, l'ANFR a pour mission de préciserla définition des points atypiques, lieux danslesquels te niveau d'exposition aux champsélectromagnétiques dépasse substantielle-ment celui généralement observé à ['échellenationale, puis de les recenser et vérifierleur traitement, sous réserve de faisabilité

technique.

26 bouygues

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-re onsesAvril 201(i sur les antennes relais

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27 iuesTf LECQW

Page 28: DOSSIER D/lu FORMATIO - La Plaine-sur-Mer

u plan sanitaire, tes ondes utilisées parla téléphome mobile ont-eltes des effetsLdifférents par rapport aux^ondes émises

par tg radio ou par la télévision

Même si les caractéristiques secondaires(modulatianl des signaux sont différentesentre les ondes utilisées pour les applicationsde téléphonie mobile et celles utilisées pourta radio et la tétédiff-usion, tes mécanismes

d'acticn biclcgique qu'elles engendrent senta priori identiques. Ces mécanismes d actiondépendent en effet des caractéristiques pri"maires (fréquence, intensité} des ondes.

Les fréquences utilisées pour tes applicationsde téléphonie mobile eu de radio et télédif-fusion sont assez proches, et sont à l'origined'accrcissements de température observablesà des intensités de rayonnement fortes. Ceseffets biologiques sont couramment désignéscomme les "effets thermiques» des champsélectromagnétiques.

Les différences de fréquence existant entre latéléphonie mobile (autour de 1 GHz), la radio(autour de 100 MHzl et la télévision (autourde 400 et 800 MHzl impliquent cependant uneabsorption plus ou moins forte du rayonne-ment par le corps humain. En effet, plus ta fré-quence est grande, plus les structures entranten «résonance» avec les ondes sont petites, et

l'absorption dans le corps superficielle.

Certaines personnes peuvent-eth>satn hyper»en»Iblc» iiyx champ»Atecl

Ce terme est utilisé pour définir un ensemblede symptômes variés et non spécifiques à unepathologie particulière (maux de tête, nau-sées, rougeurs, picotement5... i que certaines

personnes attribuent à une exposition auxchamps électromagnétiques.

Toutefois, jusqu'à présent, aucun lien decause à effet entre L'exposition aux radiofré-quences et l'hypersensibitité électromagné-tique n'a pu être établi par plusieurs étudesscientifiques qui ont été menées, comme['indique l'avis de 2009 de ['Agence françaisede sécurité sanitaire (ANSESi portant surles effets sanitaires des radiofréquences.LCTS de la mise à jour de son avis en 2013,l'ANSES a indiqué approfondir le travail surce sujet Néanmoins, en ne peut oublier lessouffrances exprimées par les personnesconcernées.

C'est pourquoi un prctccole d'accueil et deprise en charge de ces patients a été élaboréen collaboraticn avec les équipes médicalesde L'hôpital Ccchin à Paris, Dans ce cadre,les personnes peuvent être reçues dans dif-férents centres de consultation de patho-

lcgie professionnelle et environnementate(CCPP).

Ouetles sont tes valeurs iimites d'expositionr*gl»meflta(r»a ?Comment ont-eUes été élaborées S

Des valeurs limites d'exposition des personnesaux champs électrcmagnétiques, appelée;restncticns de base, ont été proposées en 1998par la Commission internationale de protec-tion contre les rayonnements non ionisants(ICNIRPt. Il s'agit d'une organisation interna-tionale non gouvernementale rassemblantdes experts scientifiques indépendants. Cettecommission étudie les risques potentiels liésaux différents types de rayonnements non-io-nisants et élabore des guides pour t établisse-ment de valeurs limites d'exposition.

28 jesTttCCOM

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Les valeurs limites d'exposition de t'ICNIRPont été retenues dans la Recommandation

du Conseil de l'Union européenne 1999/519/CE du 12 juillet 1999 relative à [exposition dupublie aux champs électromagnétiques. Ellessont révisées pénodiquement et corrigées sinécessaire,

Fondées sur le seul effet sanitaire avéré des ra-diofrequences qui est t'effet thermique à courtterme (échauffement des tissus), les valeurslimites d exposition du publie aux champs étec-tromagnétiques, intégrant un facteur de sécu-rite de 50 par rapport à l apparition du premiereffet thermique, recommandées par la com-munauté scientifique intemationate et l'OMSsont reprises dans la réglementation française(décret n°20Q2-775 du 3 mai 2002).

Les grandeurs physiquesutiliséespourspécifierces valeurs limites dépendent de [a fréquencedu champ électromagnétique. Par exemple,pour tes fréquences de la radiodiffusion FM,de la télédiffusion, de la téléphonie mobile...,e est le débit d'absorption spécifique [DAS] quiest utilisé. Le DAS représente la puissanceabsorbée par unité de masse de tissu, ets exprime en Watt par kilogramme.

Les valeurs de DAS qui ne doivent pas êtredépassées sont les suivantes :

Le DAS moyenne sur le corps entier ne doitpas dépasser 0, 08 W/kg ;le DAS local mesuré dans ta tête ou le tronc

sur une masse quelconque de 10 grammesde tissu d'un seul tenant ne doit pas dépasser2 W/kg.

La mesure du DAS étant très complexe àmettre en ouvre, des niveaux de référenceont également été proposés par l'ICNIRP. etretenus dans la Recommandation du Conseil

et te décret précités, pour permettre dans lapratique de déterminer si les restrictions de

base risquent d'être dépassées. Le respectdes niveaux de référence garantit te respectdes restrictions de base correspondantes.Par exemple, pour l'exposition en champlointain (exposition aux antennes relais no-tamment], c'est la mesure du champ élec-trique qui est généralement utilisée pourl'évaluation de l'exposition, avec des valeurslimites exprimées en termes de niveaux deréférences qui dépendent de la fréquenceutilisée par ['émetteur et qui sont tes sui-vantes :

- de36V/mà61 V/m pour la téléphonie mobile61 V/m pour te wifi ;

- 28 V/m pour la radiodiffusion ;de 31 à A1 V/m pour ta télédiffusion.

Dans son avis de 2013, t'Anses n'a pas recom-mandé de modification de ces valeurs régte-mentaires.

D.îos quel» Ueyxces vateur» «toîvçnt-ettesêtre respectées ?

Les valeurs limites réglementaires doiventêtre respectées dans tous les lieux acces-

sibtes au publie y compris sur les toits et àproximité presque immédiate des antennes.C est pourquoi un périmètre de sécurité a étédéfini autour des antennes.

Exflite.Mt d«s pérJmètns de sécuritéautour des antennes-reUls ?

Sur la base des valeurs limites d'expositiondu public, l'ANFR a rédigé un guide techniqueinformatif qui établit des règles pratiquesd installation des stations de base, visantnotamment à délimiter tes périmètres de sé-cunté autour des antennes relais (disponible

29 lues. Ttl. tCOM

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à t'adresse http://www. anfr. fr/fiteadmin/me-diatheque/documents/expace/2014-î0-09_ANFR-DR17-4_Guide_Perimetres_de_Secu-

rite_v2-02. pdfj

On entend aeuvflt parl«r d'une vMwr daO.AV/m. D'au vif

Le rapport d'expertise collective de 2009de l'Agence française de sécurité sanitaire(ANSES) « Mise à jour de l expertise relativeaux radiofréquences » fait le point sur lesorigines de la proposition d'une valeur limited'exposition au champ électrique de Û.& V/m.

Le rapport explique que le Département santéde ta ville de Salzbourg [Autrichej a proposé lavaleur de 0, 6V/m en 1998 sur la base d'une étude

publiée en 1996 montrant un effet sur l'élec-troencéphalogramme pendant le sommeil d unchamp électromagnétique. Cette valeur nestpas devenue pour autant la valeur réglementaired'exposition à Salzbourg.

Depuis, précise l'ANSES, « en 1998 et 2COO. lesmêmes auteurs ont publié deux nouveaux ar-ticles expliquant qu'ils ne retrouvaient pas leseffets de la première étude, et ce, en appliquantdes niveaux d'exposition très supérieurs a ceuxde ta première étude ».

Une diminution de l'exposition de la populationà un niveau inférieure cette valeur, est deman-

dée par plusieurs associations, en règle génè-rate dans les lieux de vie et pas nécessairementà proximité immédiate des antennes.

On paria parfoi» d'un .. uft réstement-'îra à3 V/m, '

Le niveau de 3 V/m correspond au respectd'une norme de qualité, visant à assurer la

compatibilité électromagnétique des équipe-ments entre eux.

Il s'agit d'assurer le fonctionnement correctd'un équipement dans son environnementélectromagnétique de façon satisfaisante,sans qu'il ne produise lui-même des pertur-bâtions électromagnétiques pour cet envi-ronnement.

Il est prévu, dans le cadre de la directiveeuropéenne n°200A/108/CE et d'une norme.que le constructeur doit pouvoir assurer quete fonctionnement des appareils électriqueset électroniques n'est pas perturbé jusqu àun niveau de champ de 3 V/m. Il nes'agit doncpas d'un niveau d'exposition à respecter.

Un appareil électrique peut générer uneexposition supérieure à 3 V/m dans le respectdes valeurs limites réglementairesfixées pourprotéger des éventuels effets sur la santé.qui vont de 28 à 61 V/m selon la fréquenced'émission dans le domaine radioélectrique.

Ce niveau de qualité est souvent renforcélorsque le fonctionnement des matériels estcritique du point de vue de la sécurité et de lasanté, par exemple pour les équipements aêro-nautiques, automobiles et médicaux. Ainsi pour[es appareils médicaux, les normes fréférenceN F EN A5502-2-1 et suivantes! relèvent le ni-

veau de compatibilité à la même valeur que leslimites d'exposition humaine.

L» .ntBnn«»-r«l.?Is de tétéphonie motoi ?émettent-eltes aussi à très bassesfréqumces f

Le domaine des très basses fréquences s'étendde quelques Hertz à 30 RHertz et concernenttes champs émis par tes appareils domes-

30 îyçs'rtl. tCDM

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tiques (sèche-cheveux. rasoir électrique...) etles lignes de transport d'électricité. Les an-tennes-retais de téléphonie mobile n'émettentpas de champs électromagnétiques de bassefréquence. Pour ces antennes, les seuls rayon-nements en basses fréquences mesurablesproviennent de l alimentation de l'émetteur(courant du secteur à 50 Hzj. On retrouve d'ail-leurs des rayonnements en basse fréquencepour les appareils domestiques électriques(sèche-cheveux, rasoir électrique...).

Faut-ilélojgner les antennes-relais deslteuxdtt» « »en»tble« >» comm» te»icol»« ?Oueprémit ta réglementaUon ?

La réglementation n'impose aucune dis-tance minimum entre tes antennes-relais et

des établissements particuliers, tels que tesécoles.

Le seul texte réglementaire mentionnant unedistance est te décret du 3 mai 2002 relatif

aux valeurs limites d'exposition du public auxchamps électromagnétiques émis par les équi.pements utilisés dans les réseaux de télécom-munication ou par tes installations radioétec-

triques. En effet, son article 5 prévoit que tesexploitants d'instaltations radioélectrjques. àta demande des administrations ou autorités

affectataires des fréquences, communiquentun dossier qui précise, nctamment, les actionsengagées pour assurer qu'au sein des éta-blissements scolaires, crèches ou étabtisse-ments de soins qui sont dans un rayon de centmètres de l installation, t'exposition du publicau champ électromagnétique émis par cetteinstallation est aussi faible que possible tout enpréservant ta qualité du service rendu.

Il est utile de mentionner que si l'on éloignaitsystématiquement les stations de base desutilisateurs pour diminuer les niveaux d'ex-posjtion aux champ induits par tes antennes,cela aurait pour effet d'augmenter notabte-ment la puissance moyenne d'émission destéléphones mobiles pour conserver une bonnequalité de communication.

Commcntpbtenîr une nrsur» à mondomfcjfe ?

Depuis te 1" janvier 2014, un dispositif gérépar ["Agence nationale des fréquences (ANFRIpermet à toute personne de faire réalisergratuitement une mesure d'exposition auxondes radiofréquences. Le financement desmesures repose sur un fonds public alimentépar une taxe payée principalement par lesopérateurs de téléphonie mobile. Il suffit pourcela de remplir un formulaire de demandedisponible via te lien, https://www. service-pubîic. fr/particu(iers/vosdroits/R35088J, de Lefaire signer impérativement par un organismehabilité (mairie. État, Agence régionale de santé,certaines associât ions. J et de ['envoyer à l'ANFRqui instruit ta demandée! dépêche un laboratoireaccrédité indépendant pour effectuer ta mesure.Les résultats des mesures sont ensuite envoyésau demandeur et rendus publics par t'ANFRsur le site www.cartoradio.fr. Les mairessont informés des résultats de toute mesure

réalisée sur le territoire de leur commune, quelqu'en soit le demandeur, au moyen d'une fichede synthèse. Les lieux pouvant faire l'objet demesures dans le cadre de ces dispositions sontles locaux d'habitation, les lieux ouverts aupublic ainsi que les lieux accessibles au publicdes établissements recevant du publie.

31 luesTrLCCOM

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Que permet de connaître le protocole<i« mssurt tte.rAgen» cMianal» dft»Fréquences

Le protocole de mesure in situ de l'ANFR estun des moyens qui peut être utilisé pour jus-tifier, pour un site donné, la conformité desémetteurs environnants (antennes des réseauxde télécommunication) vis-à-vis de la régle-

mentation en i/igueur relative aux valeurs li-mites d'exposition du public. Plus précisément,ce protocole permet :

pour un site donné, de déterminer l'endrcit[le point] où Le champ électromagnétiqueest maximal (le site peut être par exemple.en fonction de la demande, une pièce, un

appartement, un ensemble d'appartements,une cour de récréation, une école, une aire de

jeu, une place publique, un carrefour, etc.] ;de connaître en cet endroit, et moyenne surtrois hauteurs représentatives d'un corpshumain :

leniveauglobaldechampélectromagnétiquerésultant des émissions de l'ensembte des

émetteurs présents dans l'envircnnement(niveau d'exposition « réel ») ;le niveau de champ détaillé fréquence parfréquence et par service JFM, TV, télépho-nie mobile, etcl. Les résultats des me-

sures détaillées pour les antennes relaisde téléphonie mobile sont extrapolés afinde connaître la valeur maximale théorique

que Le champ pourrait atteindre si les an-tennes environnantes fonctionnaient toutes

simultanément à leur puissance maximale.Lutilisation de coefficients forfaitaires pourréaliser les calculs d'extrapolation conduit,en plus, à une majoration de ce maximumthéorique. Ce protocole est révisé réguliè-rement et son actualisation donne lieu à la

publication de ses références par arrêtédans Le Journal Officiel.

Quri est le r6le du Nab-e dans un projetd'ïiutaUation d'antwina-nlâl» ?QueUas sont les actronsd'informatlnn del'Êft aurle» ondft radio, la »»nté c-t tesanténnas-relais?

Les Maires ont un rôle clé en matière d'urba-nisme et d'information du public :

te Maire reçoit, 2 mois avant la demanded'autonsation d'urbanisme ou de la décla-

ration préalable, un dossier d'informaticnconcernant le projet de nouvelle antenne-relais eu de modification substantielle

d'antenne existante ;

le Maire peut demander une simulationd'expositionauxchampsélectromagnétiquesgénérée par l'installation ;te Maire met ces informations à dispositiondes habitants et leur donne la possibilité deformuler des observations ;

- s'il le juge utile. il peut solliciter le Préfet pourréunir une instance de concertation locale ;Enfin, il vérifie le respect des dispositionsduCodedel'Urbanisme pourdonnerou nonl'autorisation d'implantation.

Le Maire n'est pas appelé à se prononceren matière d'exposition des personnes auxchamps électromagnétiques, ce qui est duressort de t'Agence Nationale des Fréquences[ANFR1.

Ouelles sont le» actions d'InfonmaUon deittat sur tet onda» radio, la santé et leaantenne s-relats S

Plusieurs supports d'information du publicont été réalisés par les pouvoirs publicsconcernant les radiofréquences et plus parti-culièrement les antennes-retais ainsi que les

téléphones mobiles :Un site intemet d'information interminis-

32 ïyes'Tt LtC&M

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tériet a été ouvert en juin 2010 à [adressesuivante : www.radiofrequences.gouv. frUne fiche d'information dédiée exclusive-ment aux antennes-relais de téléphoniemobile (disponible sur te portail www.radio/requences. gouv. frUne campagne d'information dédiée auxtéléphones mobiles a été réalisée parl'INPES en décembre 2010avecla réalisationd'un site dédié: www. lesondesmobites. frUn dépliant « Téléphones mobiles : santé etsécurité» publié parle ministère de la santé;Un site Internet tenu à jour par l'Agencenationale des fréquences (ANFR). www.cartoradio. fr. qui répertorie sur fond car-tographique tes émetteurs d'une puissancesupérieure à 5 Watts dont l'implantation areçu un avis favorable de l'ANFR, et met àdisposition du publie les résultats de me-sures de champ effectuées conformémentau protocole de mesure de t'ANFR par unorganisme accrédité par le COFRAC ;Un site Internet de l'INERIS, www,ondesinfo. fr mettant à disposition lesinformations nécessaires aux collectivités.

Enfin, l'affichage du débit d'absorption spé-cifique (DAS) des téléphones mobiles estrendu obligatoire sur les lieux de vente par ledécret n°2Q10-1207 du 12 octobre 2010

Est-on plus ou moins exposé lonque l'onremplacejine antenne 26 par une antenne20 et 36?Le passag» aux fchnotogies 3e et *.génération modJfîe-t. Jl t'«xpo»it(on deapersonnes ?

D'une manière générale il apparaît quete contrôle de puissance en 3G est plusperformant qu'en 2G, qu'il s'agisse destéléphones ou des antennes. Cet argument

tendrait donc vers une diminution potentielledes expositions tors du passage de la 26à la 3G. Cependant, tes technologies de3e génération (3G| permettent aussi dediversifier les services disponibles et doncpotentiellement d'accroître les tempsd'utilisation des téléphones mobiles et doncles temps d'exposition. Néanmoins, cetteutilisation plus intensive ne signifie pasnécessairement que le téléphone mobilereste plus longtemps à proximité de la têtede l'utitisateur, à t'exception des applicationsde téléphonie par internet (Voix sur IPi. Eneffet, de nombreuses applications permisespar [a 3G nécessitent de regarder l'écrandu téléphone et sont donc associées à uneutilisation dans ta main face à ['utilisateur.nfin, il est important de souligner que

l émergence d'une nouvelle technologie (3Gpuis AGI induit nécessairement un cumuldes technologies. Une campagne de l'Étatmenée en 2014 de mesure de l'expositicn surles places de mairie a notamment montréune augmentation de t'exposition due à la iGd'environ 11% en moyenne (0, 26 à 0, 29 V/ml.

La réponse à ta question posée est donc re-Lativement complexe et ne se limite pas auxparamétres physiques du contrôle des puis-sances d émissions des antennes et des té-téphones mobiles. Les éléments de réponseapportés aujourd'hui ne peuvent reposer quesur des appréciations qualitatives.

33 îyesTt LEÇON

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