Dossier de-presse-nuit-des-musees-2013

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Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye

NUIT DES MUSEES _____

MUSEES EN FETE EN ISERE

18 ET 19 MAI 2013

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Samedi 18 mai

A partir de 20h15 : accueil au Noviciat

De 21h à 23h : Triptyque chorégraphique, par la Compagnie 47• 49 François Veyrunes : A l’œil intrépide le chemin du cœur, solo Interprété par François Veyrunes dans une composition plastique et visuelle du plasticien Philippe Veyrunes. Magnificat, court métrage Coréalisé avec le vidéaste Demis Herenger au cours d’une résidence à la Maison d’arrêt de Varces en 2011. Bal moderne, dirigé par François Veyrunes, Christel Brink-Przygodda et Stracho Temelkovski. Une soirée en trois temps : une écriture chorégraphique jouant la proximité avec les spectateurs pour une jauge limitée et la projection d’un court métrage mettant en scène l’homme face à sa capacité à se métamorphoser, suivis d’un bal moderne, moment festif qui permettra aux spectateurs d’entrer à leur tour dans la danse. Espaces muséographiques du Noviciat ; entrée gratuite dans la limite des 120 places disponibles. Réservation conseillée

Photo Laurence Fragnol

Renseignements et réservations : 04 76 36 40 68 Annonciade Demeulenaere [email protected]

Presse : Carole Fayolas [email protected]

Programme

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« … L’élément fondamental au théâtre est la métamorphose.

Ainsi le théâtre a-t-il toujours à voir avec la mort et quand il est bon, c’est un exorcisme … » Heiner Müller, Le théâtre est crise, conversation de travail avec Ute Scharfenberg, 16 octobre 1995.

Conception, dramaturgie, chorégraphie et interprétation François Veyrunes et Christel Brink-Przygodda Composition plastique et visuelle Philippe Veyrunes Univers sonore François Veyrunes et Stracho Temelkovski « La danse est ici celle d’un homme mûr qui est en marche, confronté tant à sa puissance qu’à sa fragilité, à ses pulsions qu’à sa volupté, à ses refoulements qu’à son avidité. Un homme seul qui tente de faire avec, plutôt que de jouer contre, mû par l’hypothèse que la transformation de l’être est toujours possible. Ce sont les nombreuses années de danse à l’hôpital, dans des chambres de patients alités, le plus souvent au crépuscule de leur vie, qui participent à la genèse de ce solo. De cette expérience singulière au cœur du vivant, je ressens et observe les incidences que ces propositions génèrent, une transformation de l’être, une métamorphose. Ce que je perçois de manière frappante, c’est que la danse peut remobiliser chez le patient-spectateur ses propres dynamiques internes. Elle me renvoie à la question du vivant, à notre condition d’être humain, au vivant en regard de la mort vers laquelle nous allons, sans pathos ni romantisme. Peut-on envisager la danse comme allant au-delà de la danse elle-même ? » Accueillir et ne pas subir. Accueillir et rester digne. L’art est cette évasion nécessaire par laquelle l’homme peut retrouver sa dignité. « La question de la dignité de l’homme est la principale source de mes préoccupations artistiques. Cette question interroge l’être souverain, créateur de sa vie, celui qui se respecte et respecte autrui ; elle est liée à la disposition de choisir d’être ce que nous sommes, quelle que soit l’idée que nous nous faisons de nos aspirations ; elle renvoie l’individu à la tension dans laquelle il se trouve, aux confins de son unicité, en regard de l’humanité à laquelle il appartient. Je relie la question de la dignité de l’homme à sa capacité à se métamorphoser - à trouver des solutions et ne pas subir. Mon langage est celui d’un corps jubilatoire mû par l’intelligence du cœur. C’est le moyen d’expression viscéral, la source. Si le corps a aussi ses raisons que la raison ignore, il m’apparaît essentiel d’organiser ce discours sensible par la pensée qui en découle et qui, en le nourrissant, le transforme et me permet d’agencer la structure chorégraphique. » François Veyrunes

*Antoine Choplin, Tectoniques (à paraître).

« à l’œil intrépide le chemin du cœur »*

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Film expérimental coréalisé en 2012 par Demis Herenger et François Veyrunes, tourné pendant la résidence de la Compagnie à la Maison d’arrêt de Varces (Isère), en mai et juin 2011. Culture chorégraphique et engagement citoyen en milieu carcéral Faire le choix d’intervenir en prison, c’est faire le choix de travailler avec un groupe de détenus pour les amener individuellement et collectivement dans une proposition artistique. Les détenus sont impliqués dans des situations chorégraphiques où ils sont poussés physiquement et mentalement à se dépasser pour contacter et révéler leur part de créativité. Filmer pendant le processus de création et s’emparer sur le vif de l’énergie pure des protagonistes, des différentes qualités singulières d’être de chacun, du désir d’être pleinement dans l’acte artistique à chaque instant, de la jubilation des défis physiques à relever, de la nécessité première à s’engager de façon directe dans le geste chorégraphique. Le plasticien Philippe Veyrunes intervient dans une démarche scénographique et lumière. Il détourne le lieu pour créer un espace singulier. Demis Herenger et Fabien Gandet, réalisateurs, filment chaque situation chorégraphique expérimentée avec les détenus. Le percussionniste Alain Lafuente complète l’équipe et crée la musique en direct au fur et à mesure du déroulement du travail. Processus chorégraphique "La réalité émeut, fascine, effraie, émerveille ou excite, mais elle ne séduit pas." Francis Bacon « Je considère le mouvement dansé comme une succession de déformations physiques. Ces déformations font exister l’espace autour des corps en jeux et les révèlent comme sujets. Je compose à partir de la tonicité propre de l’interprète, au sein de sa kiné-sphère. Je compose avec “l’espace entre” et l'espace impalpable. Relié à mes racines autour du travail de Merce Cunningham, je recherche un corps engagé. Le corps est questionné et travaillé dans ses oppositions physiques, dans un investissement global extrême. La propagation du mouvement et le transfert du poids construisent un mouvement sans retour arrière, une gestuelle non symétrique, dans une forte mobilité articulaire. Le temps de l’action dansée est relié à sa durée, qu’elle soit simple ou multiple. Le temps de l’action dansée est relié à toutes formes de distorsions de l’écoulement du temps. La dimension du temps présent est incarnée dans l’action. Un univers plastique abstrait construit le cadre scénographique de mon travail. » François Veyrunes

« Magnificat »

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Depuis 1989, François Veyrunes dirige la compagnie 47•49. Il a créé depuis une trentaine de pièces chorégraphiques en partenariat avec des structures culturelles, l’Espace Malraux à Chambéry, l’Hexagone de Meylan, le THV à St Barthélémy d’Anjou, le Théâtre de Vénissieux, la Rampe à Echirolles, la Maison de la Culture de Grenoble… En 2001, la compagnie participe à Puzzle Danse, tournée Franco-Québécoise impulsée par le Groupe des 20 Rhône-Alpes et L’Agora de la Danse à Montréal avec la création L’Œuf ou la poule ? En 2003, Frictions représente la France en Algérie dans le cadre de Djazaïr, une année de l'Algérie en France. En 2009, le Festival Instances 7 accueille Malgré nous (?) à l’Espace des arts de Chalon-sur-Saône. François Veyrunes est artiste invité au Centre National des Arts du Cirque à Châlons-en-Champagne de 2004 à 2007. Il concourt à la mise en piste de Hors cycles, duo de cycles sur trampoline, qui obtient le Grand Prix du Jury aux championnats du monde du Cirque de Demain à Paris en 2008. Il travaille auprès des metteurs en scène de théâtre Christophe Perton, Michel Belletante, Nino d'Introna, Anne Courrel et Gislaine Drahy. Depuis la création de la Compagnie 47•49, il collabore avec le plasticien Philippe Veyrunes. À partir de 1998, la compagnie 47•49 bâtit des résidences conventionnées de développement à la culture chorégraphique et de tous les publics avec la Communauté de Communes du Grésivaudan, le Château Rouge à Annemasse, Grand Angle à Voiron, le Théâtre de Vénissieux et le TEC de Saint-Maurice-l’Exil. Dès 1992, la compagnie 47•49 s'engage dans les programmes Culture et Santé et Culture et Lien Social, qui seront formalisés en 1999 par les Ministères de la Culture et de la Santé. Elle met en œuvre un travail hebdomadaire d’ateliers et de spectacles en chambres (à l’EHPAD de La Bâtie à Saint-Ismier, aux soins palliatifs du Centre Médical Rocheplane à Saint-Hilaire-du-Touvet, et à l’EHPAD de Coublevie). Au CHU de Grenoble, elle investit l’espace public de l’hôpital par des résidences de courtes durées depuis 2009. En 2010 et 2011, elle développe des ateliers de création pour les détenus à la Maison d’arrêt de Varces. Elle réalise deux films, avec le réalisateur Demis Herenger (Invitation, documentaire en 2010 et Magnificat, film d’art en 2012). La compagnie prépare un projet à la Maison d’arrêt de Corbas avec l’Opéra de Lyon.

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La Compagnie 47.49

Photo Laurence Fragnol

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François Veyrunes - Danseur et chorégraphe Après une maîtrise d'informatique, au cours de laquelle sa passion pour le ski alpin le mène en Equipe de France Universitaire, c'est au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers puis à New York qu’il approfondit sa formation de danseur. De 1986 à 1989, il est interprète dans les compagnies de Christiane Blaise, Annie Delichères et Mirjam Berns. En 1989, il crée la Compagnie 47•49 François Veyrunes et développe un travail de création en France et à l’étranger. Il collabore avec d’autres arts et artistes et cofonde en 1999 le collectif Citédanse à Grenoble. La médiation culturelle fait partie de son engagement d’artiste-citoyen. Christel Brink-Przygodda - Danseuse et chorégraphe Christel Brink-Przygodda se forme en danse classique (école Staar et Radler) et à la technique Cunningham avec Elke Rastede, Mirjam Berns et Helga Langen. Elle travaille comme interprète avec Annie Delichère, Cathy Cambet, Ana Texido et Ruth Meyer (Projet Interculturel Europe - Israël). Sa rencontre avec l’univers du chorégraphe François Veyrunes l’amène à Grenoble en 1990, où elle développe depuis son travail d’artiste chorégraphique assistante et pédagogue au sein de la compagnie 47•49 et d’autres compagnies. À partir de 2004, elle explore différentes manières de formuler la danse en association avec le plasticien Philippe Veyrunes, conduit un travail d’installation-performance et crée une structure porteuse de leurs projets : K-LI-P. Philippe Veyrunes - Plasticien Philippe Veyrunes rencontre très jeune le peintre américain Ben Berns. Avec lui, il découvre les bases du dessin, la rigueur de l’observation et le monde de la couleur. En 1982, il entre à l’École Nationale des Beaux-Arts de Dijon puis part étudier à l’Academy of Art de New York en 1986. De retour en Europe, il rencontre le créateur lumière hollandais Johan Vonk qui l’amène dans un univers où la couleur se pense en volume, où l’on recherche dans l’espace global. Avec lui il investit tous les médiums : la lumière de spectacle, la scénographie, la lumière d’expositions, celle des installations, la mise en lumière d’architectures et la création de sculptures à base de lumière. Depuis, seul ou en groupe, toujours fasciné par la couleur, il mélange les différents médiums artistiques. Stracho Temelkovski - Musicien et compositeur Multi-instrumentiste (guitare, basse, viole, mandole et percussions), Stracho Temelkovski débute l’étude de la guitare à l’âge de 13 ans avec Pierre Feugier et Éric Maiorino. Il suit des études de musicologie à l’Université Pierre Mendès France, à Grenoble, entre 1997 et 1999. Ses influences musicales sont variées : harmonies des Balkans, de ses racines macédoniennes il garde les sons envoûtants, les rythmes traditionnels et la ferveur des fanfares, mais aussi Jazz, rock, musiques latino et orientale, nouveaux sons urbains et musiques électro acoustiques. Compositeur, arrangeur et réalisateur, il a monté de nombreux projets musicaux avec Antonio Placer et d’autres artistes internationaux tels que Jean-Marie Machado, Elena Ledda, Jean-François Baëz, Rosa Cedron, Negrito Trasante, Gabriele Mirabisi. Il compose et joue pour la danse contemporaine, notamment François Veyrunes ou la Compagnie Les Mutins. Il collabore avec Louis Soret aux spectacles de la Compagnie des Foussages, mêlant conte et répertoires musicaux du monde entier. Depuis 2001, il intervient auprès des jeunes des quartiers sensibles à Fontaine et des détenus de la Maison d’arrêt de Varces, en Isère. Il se déplace également dans les lycées et pour les jeunes musiciens de l’agglomération Grenobloise. Il enseigne l’improvisation instrumentale au CFMI de Tours depuis 2006.

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Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye Le Noviciat

38160 Saint-Antoine-l’Abbaye Téléphone 04 76 36 40 68

Fax 04 76 36 48 10 [email protected]

www.musee-saint-antoine.fr