DOSSIER de PRESSE chagall...

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1 A l’occasion du 30 e anniversaire de la mort de Chagall, le musée national Marc Chagall propose au public de découvrir un pan moins connu de la production de l’artiste : l’oeuvre tissé. Après la Seconde Guerre mondiale, installé dans le sud de la France, Marc Chagall s’initie à d’autres techniques que la peinture ou la gravure. L’artiste cherche à étendre ses expérimentations plastiques : la céramique, le vitrail, la sculpture, la mosaïque et la tapisserie mobilisent son énergie. De son vivant, Chagall voit ainsi « tomber du métier à tisser » 20 tapisseries destinées au décor de bâtiments publics ou à des collectionneurs privés. Réalisées d’après des œuvres de Chagall, ces tapisseries ont été exécutées dans une étroite collaboration avec les lissiers de la Manufacture nationale des Gobelins ou avec une grande spécialiste de la tapisserie, Yvette Cauquil-Prince. Chagall et la tapisserie Les premières tapisseries sont tissées à la Manufacture nationale des Gobelins de Paris entre 1965 et 1968. Il s’agit d’un ensemble de trois tapisseries monumentales destinées au hall de la Knesset à Jérusalem. En 1970-1971, c’est à nouveau la Manufacture des Gobelins qui est chargée de l’exécution d’une tapisserie destinée au futur musée national Message Biblique Marc Chagall à Nice. Mais l’essentiel de l’œuvre tissée est réalisée d’après les œuvres de Chagall sous la conduite d’Yvette Cauquil-Prince. Protagoniste majeure du renouveau de la tapisserie au XX e siècle, Yvette Cauquil-Prince (1928-2005) a consacré son savoir-faire et son talent à la transcription en tapisserie des œuvres des plus grands artistes de l’époque : Pablo Picasso, Max Ernst, Paul Klee… Chagall la rencontre en 1964. Dès lors, s’instaure un dialogue fécond qui dure deux décennies, et même au-delà, dans les tapisseries que poursuit Yvette Cauquil-Prince après la mort de Chagall en 1985. Interprète brillante de l’œuvre du maître, elle excelle dans la restitution des effets picturaux par les moyens de la tapisserie. Elle transpose dans l’œuvre tissée toute la richesse expressive de l’œuvre peinte, gravée ou dessinée. Les premières tapisseries, de petite taille, sont suivies de pièces de grandes dimensions, donnant ainsi à voir le modèle dans un nouveau format. En sa qualité de maître d’œuvre, Yvette Cauquil-Prince ne limite pas son intervention à la reproduction d’un modèle ni à son agrandissement. Elle propose, par le changement de médium et de format, une autre lecture de l’œuvre de Marc Chagall. Première exposition de tapisseries au musée national Marc Chagall C’est la première fois que le musée national Marc Chagall met à l’honneur cette technique, représentée dans ses collections par une seule pièce, créée pour le musée, Paysage méditerranéen. L’exposition Marc Chagall. Oeuvres tissées se déploie dans l’ensemble du musée. Elle permet la confrontation exceptionnelle de 12 tapisseries chatoyantes ou plus nuancées avec 12 œuvres originales de Chagall qui ont servi de modèles pour le tissage. Marc Chagall, Oeuvres tissées 21 mars - 22 juin 2015 vernissage samedi 21 mars 2015 Musée national Marc Chagall avenue Docteur Ménard, Nice Cette exposition est organisée par les musées nationaux du XX e siècle des Alpes-Maritimes Yvette Cauquil-Prince, Le G arçon dans les fleurs (détail), 2005, tapisserie de basse lisse, exemplaire d'artiste, collection privée. Tapisserie réalisée d'après Le Garçon dans les fleurs, 1955, de Marc Chagall. Maître d’œuvre Yvette Cauquil-Prince © Adagp, Paris 2015 communiqué

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A l’occasion du 30e anniversaire de la mort de Chagall, le musée national Marc Chagall propose au public de découvrir un pan moins connu de la production de l’artiste : l’oeuvre tissé. Après la Seconde Guerre mondiale, installé dans le sud de la France, Marc Chagall s’initie à d’autres techniques que la peinture ou la gravure. L’artiste cherche à étendre ses expérimentations plastiques : la céramique, le vitrail, la sculpture, la mosaïque et la tapisserie mobilisent son énergie. De son vivant, Chagall voit ainsi « tomber du métier à tisser » 20 tapisseries destinées au décor de bâtiments publics ou à des collectionneurs privés. Réalisées d’après des œuvres de Chagall, ces tapisseries ont été exécutées dans une étroite collaboration avec les lissiers de la Manufacture nationale des Gobelins ou avec une grande spécialiste de la tapisserie, Yvette Cauquil-Prince.

Chagall et la tapisserie Les premières tapisseries sont tissées à la Manufacture nationale des Gobelins de Paris entre 1965 et 1968. Il s’agit d’un ensemble de trois tapisseries monumentales destinées au hall de la Knesset à Jérusalem. En 1970-1971, c’est à nouveau la Manufacture des Gobelins qui est chargée de l’exécution d’une tapisserie destinée au futur musée national Message Biblique Marc Chagall à Nice. Mais l’essentiel de l’œuvre tissée est réalisée d’après les œuvres de Chagall sous la conduite d’Yvette Cauquil-Prince. Protagoniste majeure du renouveau de la tapisserie au XXe siècle, Yvette Cauquil-Prince (1928-2005) a consacré son savoir-faire et son talent à la transcription en tapisserie des œuvres des plus grands artistes de l’époque : Pablo Picasso, Max Ernst, Paul Klee… Chagall la rencontre en 1964. Dès lors, s’instaure un dialogue fécond qui dure deux décennies, et même au-delà, dans les tapisseries que poursuit Yvette Cauquil-Prince après la mort de Chagall en 1985. Interprète brillante de l’œuvre du maître, elle excelle dans la restitution des effets picturaux par les moyens de la tapisserie. Elle transpose dans l’œuvre tissée toute la richesse expressive de l’œuvre peinte, gravée ou dessinée. Les premières tapisseries, de petite taille, sont suivies de pièces de grandes dimensions, donnant ainsi à voir le modèle dans un nouveau format. En sa qualité de maître d’œuvre, Yvette Cauquil-Prince ne limite pas son intervention à la reproduction d’un modèle ni à son agrandissement. Elle propose, par le changement de médium et de format, une autre lecture de l’œuvre de Marc Chagall.

Première exposition de tapisseries au musée national Marc Chagall C’est la première fois que le musée national Marc Chagall met à l’honneur cette technique, représentée dans ses collections par une seule pièce, créée pour le musée, Paysage méditerranéen. L’exposition Marc Chagall. Oeuvres tissées se déploie dans l’ensemble du musée. Elle permet la confrontation exceptionnelle de 12 tapisseries chatoyantes ou plus nuancées avec 12 œuvres originales de Chagall qui ont servi de modèles pour le tissage.

Marc Chagall, Oeuvres tissées

21 mars - 22 juin 2015

vernissage samedi 21 mars 2015

Musée national Marc Chagall avenue Docteur Ménard, Nice

Cette exposition est organisée par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes

Yvette Cauquil-Prince, Le Garçon dans les fle urs (détail), 2005, tapisserie de basse lisse, exemplaire d'artiste, collection privée. Tapisserie réalisée d'après Le Garçon dans les fleurs, 1955, de Marc Chagall. Maître d’œuvre Yvette Cauquil-Prince © Adagp, Paris 2015

communiqué

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Les réalisations avec les Gobelins seront évoquées par la tapisserie créée pour l’ouverture du musée (1973) ainsi que par le tirage d’essai (détail de l’ensemble validé par Marc Chagall) pour les tapisseries de la Knesset. Les autres tapisseries présentées font apparaître avec éclat le talent d’interprète d’Yvette Cauquil-Prince. L’exposition permet aussi de comprendre la part de liberté et d’interprétation laissée au maître d’oeuvre. Une salle est dédiée à la technique de la tapisserie où le public pourra découvrir les matériaux nécessaires au tissage. Transposition monumentale de la verve colorée de Marc Chagall, l’oeuvre tissée est le prolongement de l’œuvre peinte ou gravée. Elle invite ainsi à penser le décloisonnement de la création, au-delà des frontières entre disciplines artistiques. Commissariat Anne Dopffer, conservateur général du patrimoine, directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes Sarah Ligner, conservatrice du patrimoine, musée national Marc Chagall L’exposition est accompagnée du catalogue de l'exposition "Chagall, de la palette au métier", Musée d'art moderne de Troyes, Editions Snoeck, 2014. L’exposition a été précédemment présentée au Musée d’Art moderne de Troyes du 6 septembre 2014 au 11 janvier 2015 et adaptée pour être présentée au musée national Marc Chagall. ----------------------------------------------------------- Musée national Marc Chagall Avenue Dr Ménard 06000 Nice T +33(0)4 93 53 87 20 www.musee-chagall.fr

Ouverture Tous les jours de 10h à 17h, 18h à partir du 2 mai. Fermé le mardi et le 1° mai.

Tarifs sous réserve de modifications Plein tarif 9 €, tarif réduit 7 €, groupes 7,50 €, incluant la collection permanente (à partir de 10 personnes). Gratuité pour les moins de 26 ans (ressortissants de l’U.E. ou en long séjour dans l’U.E.) et pour tous le 1er dimanche du mois.

Accès Aéroport de Nice Côte d’Azur Gare SNCF Nice Ville Bus n° 15, arrêt « Marc Chagall » et bus Nice Le Grand Tour, arrêt « Marc Chagall » Parking : gratuit pour les autocars et voitures

Accès handicapés, toilettes handicapés

Catalogue de l'exposition "Chagall, de la palette au métier", 215 pages, 28 € Musée d'art moderne de Troyes, Ed. Snoeck, 2014

Réservations visites libres [email protected] T +33 (0)4 93 53 89 40 / F +33 (0)4 93 81 13 11 Réservations visites commentées [email protected] T +33(0)4 93 53 87 20

Audioguides adultes pour individuels en français, anglais, allemand, italien, russe, japonais, chinois.

Visioguides en LSF et audioguides enfants pour individuels en français et en anglais (pièce d’identité demandée).

Librairie – boutique T +33(0)4 93 53 75 71 [email protected]

La Buvette du musée T +33(0)4 93 53 87 32

Contacts presse Hélène Fincker [email protected] T +33(0)6 60 98 49 88

Françoise Borello [email protected] T + 33(0)6 70 74 38 71 T + 33(0)4 93 53 75 73

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sommaire

communiqué

p. 1

press release

p. 4

comunicato p. 6

extrait du catalogue Chagall, de la palette au métier

p. 8

un art de la transposition

p. 9

visuels disponibles pour la presse

p. 12

manifestations à venir p. 15

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On the 30th anniversary of the death of Chagall, the Marc Chagall National Museum unveils one the artist's lesser-known aspects of his production : the woven works. Having settled in the South of France, after World War II, Marc Chagall began exploring techniques other than painting and engraving. The artist sought to broaden his artistic range, pouring his efforts into experimenting with ceramics, stained glass, sculpture, mosaics and tapestry. In his lifetime, Chagall's designs resulted in 20 tapestries woven for public buildings or incorporated into private collections. Based on designs by Chagall, these tapestries were executed in close collaboration with the weavers of the Manufacture Nationale des Gobelins and with Yvette Cauquil-Prince, an accomplished expert in the field of tapestry. Chagall and the art of tapestry The first tapestries were woven at the Manufacture Nationale des Gobelins in Paris between 1965 and 1968. They form a collection of three giant tapestries for the Knesset hall in Jerusalem. Between 1970 and 1971, the Manufacture des Gobelins was once again entrusted with creating a tapestry for the future Marc Chagall Biblical Message National Museum in Nice. But most of the tapestries based on Chagall's designs were executed by Yvette Cauquil-Prince. A leading figure in the 20th Century tapestry revival, Yvette Cauquil-Prince (1928-2005) devoted her expertise and talents to translating works by the period's greatest artists into woven form, including Pablo Picasso, Max Ernst, Paul Klee and Chagall, who she met in 1964. A fruitful relationship ensued, lasting two decades and beyond as Yvette Cauquil-Prince continued her tapestries after Chagall's death in 1985. A spectacular interpreter of the master's work, she excelled in recreating his visual effects through the medium of tapestry. In her woven works, she succeeded in transposing all of the expressive richness found in the artist's paintings, engravings and sketches. The first tapestries modest in size were then followed by larger pieces, thus showcasing the design in a new format and scale. In her capacity as a master craftswoman, Yvette Cauquil-Prince goes further than producing mere copies or simply enlarging the designs. By playing with medium and format, she offers a fresh take on Marc Chagall's work. A first tapestry exhibition at the Marc Chagall National Museum For the very first time, the Marc Chagall National Museum is giving pride of place to this technique that is represented in its collections by a single piece created specifically for the museum, Mediterranean Landscape. The Marc Chagall exhibition,Woven works will be exhibited throughout the museum. It will allow visitors to enjoy 12 dazzling and more nuanced tapestries as well as 12 original works by Chagall that were used as templates for the weaving. Yvette Cauquil-Prince, Boy wi th Fl owe rs (inset), 2005, low-warp loom tapestry, artist's original copy, private collection. Tapestry based on Boy with Flowers, 1955, by Marc Chagall. By master craftswoman Yvette Cauquil-Prince © Adagp, Paris 2015

press release

Marc Chagall,Woven Works

21 March - 22 June 2015

Opening on Saturday, March 21 at 11 am

Marc Chagall National Museum Avenue Docteur Ménard, Nice

This exhibition is organised by the National Museums of the 20thCentury of Alpes-Maritimes

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The works carried out in collaboration with the Gobelins will be represented by the tapestry created for the museum opening (1973) as well as by the artist's proof approved by Marc Chagall for the Knesset tapestries. The other tapestries on display will demonstrate Yvette Cauquil-Prince's brillant skills. The exhibition will also bring a better understanding of the freedom of expression and interpretation left to master craftsmen and craftswomen. A room dedicated to tapestry technique will be open, in which the public will be able to explore the materials used in the weaving process. A monumental translation of Marc Chagall's colourful flair, this body of woven works acts as an extension of his painted and engraved art. It invites the public to step into the world of creative possibility, surpassing the boundaries that exist between artistic fields. Exhibition Curators Anne Dopffer, Head curator and Director of the National Museums of the 20th Century of Alpes-Maritimes Sarah Ligner, Curator at the Marc Chagall National Museum The exhibition was previously on show at the Museum of Modern Art in Troyes from 6 September 2014 to 11 January 2015 and was adapted to be shown at the Marc Chagall National Museum. The exhibition includes an exhibition catalogue: "Chagall, de la palette au métier" [Chagall from palette to the loom], Museum of Modern Art in Troyes, Editions Snoeck, 2014, on French and English.

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Marc Chagall National Museum Avenue Dr Ménard 06000 Nice Tel. +33(0)4 93 53 87 20 www.musee-chagall.fr Opening hours Every day from 10am to 5pm, until 6pm from May 2nd.

Closed on Tuesdays and May 1 st. Entrance Fee Full rate €9, reduced rate €7, groups rate €7.50, including access to the permanent collection (groups of 10 or more). Free for visitors under 26(EU citizens or visitors with EUvisas and long residence in EU) and every first Sunday of the month. How to get there Nice Côte d'Azur airport Nice Ville SNCF train station Bus n°15, 'Marc Chagall'stop and Nice Le Grand Tour bus, 'Marc Chagall'stop Parking: free for coaches and cars Disabled access, disabled facilities Catalogue for the exhibition: "Chagall, from the palette to the loom", 215 pages, €28, Museum of Modern Art in Troyes, Ed. Snoeck, 2014

Self-guided tour group booking [email protected] Tel. +33 (0)4 93 53 89 40 Fax +33 (0)4 93 81 13 11

Guided tour booking [email protected] Tel. +33(0)4 93 53 87 20

Audioguides for adults in French, English, German, Italian, Russian, Japanese and Chinese.

Electronic media guides in LSF (French sign language) and children’s audioguides for visitors in French and English (proof of identity required )

Bookshop – Gift shop Tel. +33(0)4 93 53 75 71 [email protected]

The museum café Tel. +33(0)4 93 53 87 32

Press contacts Hélène Fincker [email protected] Tel. +33(0)6 60 98 49 88 Françoise Borello [email protected] Tel. 33(0)6 70 74 38 71 Tel. 33(0)4 93 53 75 73

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Nella ricorrenza del 30° anniversario della morte di Chagall, il museo nazionale Marc Chagall propone al pubblico di scoprire un ambito meno noto della produzione dell’artista: l’arazzo. Dopo la seconda guerra mondiale, Chagall, che viveva nel sud della Francia, si avvicina a tecniche diverse della pittura e dell’ incisione. L’artista si apre a nuove sperimentazioni nel campo delle arti plastiche: la ceramica, la pittura su vetro, la scultura, il mosaico e l’arazzo catalizzano le sue energie. Da vivo, Chagall «grazie al mestiere di tessitore» realizza 20 arazzi destinati ad arredare gli edifici pubblici o a collezionisti privati. Questi arazzi che ricalcano le opere di Chagall sono stati realizzati in stretta collaborazione con gli arazzieri della « Manufacture nationale des Gobelins » o con Yvette Cauquil-Prince, grande esperta del settore. Chagall e l’arazzeria I primi arazzi sono tessuti presso la Manifattura dei Gobelins di Parigi tra il 1965 e il 1968. Si tratta di tre arazzi monumentali destinati all’ingresso della Knesset a Gerusalemme. Nel 1970 - 1971, è ancora la Manifattura dei Gobelins a ricevere l’incarico di eseguire un arazzo destinato al futuro museo nazionale Messagio Biblico Marc Chagall di Nizza. Ma la maggior parte degli arazzi sono realizzati seguendo le opere di Chagall sotto la guida di Yvette Cauquil-Prince. Principale protagonista della rinascita dell’arazzeria nel XX secolo, Yvette Cauquil-Prince (1928-2005) ha investito le sue capacità e il suo talento nella trasposizione in forma di arazzo delle opere dei più grandi artisti del tempo: Pablo Picasso, Max Ernst, Paul Klee… Chagall la incontra nel 1964. Da quel momento in poi, s’instaura tra di loro un dialogo fecondo che durerà due decenni e anche oltre, negli arazzi che Yvette Cauquil-Prince continua dopo la morte di Chagall avvenuta nel 1985. Brillante interprete dell’opera del maestro, riesce magistralmente a riprodurre gli effetti pittorici nell’arazzo, nel quale traspone tutta la ricchezza espressiva del dipinto, dell’incisione o del disegno. Ai primi arazzi di piccole dimensioni fanno seguito pezzi grandi che mostrano il modello in un nuovo formato. Nella sua veste di responsabile del progetto, Yvette Cauquil-Prince non si limita a riprodurre o ingrandire un modello, bensì cambiando mezzo e formato propone una diversa lettura dell’opera di Marc Chagall. Prima mostra di arazzi al museo nazionale Marc Chagall É la prima volta che il museo nazionale Marc Chagall dà ampio risalto a questa tecnica, di cui annovera un’unica opera nelle sue collezioni, creata per il museo e intitolata Paesaggio mediterraneo. La mostra « Marc Chagall, Opere Tessute » spazia su tutto il museo e, nella sua eccezionalità, consente di mettere a confronto 12 arazzi cangianti o più sfumati con le 12 opere originali di Chagall che sono state utilizzate come modelli.

Marc Chagall,Opere tessute

21 marzo - 22 giugno 2015

Inaugurazione sabato 21 marzo 2015

Museo nazionale Marc Chagallavenue Docteur Ménard, Nice

Questa mostra è organizzata dai musei nazionali del XX secolo delle Alpi Marittime

comunicato

Yvette Cauquil-Prince, il ragazzo nei fiori (particolare),2005, arazzo eseguito con telaio a basso liccio, esemplare d’artista, collezione privata. Arazzo realizzato in base all’opera Iil ragazzo nei fiori, 1955, di Marc Chagall. Responsabile del progetto Yvette Cauquil-Prince © Adagp, Parigi 2015

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L’arazzo creato appositamente per l’apertura del museo (1973) è un pregevole esempio delle opere realizzate dalla Manifattura dei Gobelins, come anche la copia di prova convalidata da Marc Chagall per gli arazzi della Knesset. Gli altri arazzi in mostra evidenziano in modo prorompente il talento d’interprete d’Yvette Cauquil-Prince. La mostra, permette anche di comprendere la libertà e il margine d’interpretazione lasciati alla responsabile del progetto. Una sala è dedicata alla tecnica dell’arazzo: qui il pubblico potrà scoprire i materiali necessari alla tessitura. Trasposizione monumentale della verve colorata di Marc Chagall, l’opera tessuta è il prolungamento del dipinto o dell’incisione. Invita a riflettere alla libertà della creazione, che travalica le frontiere tra le discipline artistiche. Mostra a cura di Anne Dopffer, curatrice generale, direttrice dai musei nazionali del XX secolo delle Alpi Marittime Sarah Ligner, curatrice del museo nazionale Marc Chagall La mostra, che in precedenza è stata presentata presso il Museo d’Arte moderna di Troyes dal 6 settembre 2014 all’ 11 gennaio 2015, è stata adattata per essere esposta presso il museo nazionale Marc Chagall. La mostra è corredata dal catalogo della mostra “ Chagall, Dalla tavolozza al mestiere del tessitore ", Museo d'Arte moderna di Troyes, Editions Snoeck, 2014. ----------------------------------------------------------- Museo nazionale Marc Chagall Avenue Dr Ménard 06000 Nice T +33(0)4 93 53 87 20 www.musee-chagall.fr Apertura Tutti i giorni dalle ore 10 alle 17 : dal 2 maggio apertura fino alle ore 18. Chiuso il martedì e il 1 maggio. Tariffe Tariffa intera 9 €, tariffa ridotta 7 €, gruppi 7,50 €, compresa la collezione permanente (partendo da un minimo di 10 persone). Ingresso gratuito per i minori di 26 anni (cittadini dell’U.E. o con visto di lungo soggiorno nell’U.E.) e ogni prima domenica del mese. Come arrivare Aeroporto di Nice Côte d’Azur Stazione ferroviaria di Nice Ville Autobus n. 15, fermata «Marc Chagall» e autobus Nice Le Grand Tour, fermata «Marc Chagall» Parcheggio: gratuito per pullman e autovetture Accesso disabili, toilette disabili Catalogo della mostra "Chagall, Dalla tavolozza al mestiere del tessitore ", 215 pagine, 28 € Musée d'art moderne de Troyes, Ed. Snoeck, 2014

Prenotazione per i gruppi in visite libere [email protected] T +33 (0)4 93 53 89 40 / F +33 (0)4 93 81 13 11 Prenotazionie visite commentate [email protected] T +33(0)4 93 53 87 20 Audioguide adulti per individuali in francese, inglese, tedesco, italiano, russo, giapponese e cinese. Videoguide nella LSF e audioguide per bambini per individuali in francese e inglese (è richiesto un documento d’identità). Libreria – boutique T +33(0)4 93 53 75 71 [email protected] Il bar del museo T +33(0)4 93 53 87 32 Contatti stampa Hélène Fincker [email protected] T +33(0)6 60 98 49 88 Françoise Borello [email protected] T + 33(0)6 70 74 38 71 T + 33(0)4 93 53 75 73

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extrait du catalogue

A l'écoute de la matière, par Meret Meyer

Parmi la gamme des affinités entre l’univers pictural de Marc Chagall et celui d’Yvette Cauquil-Prince se trouve aussi l’expérience de surprise dans tout son éclat subtil réservée à ceux et celles qui souhaitent faire des découvertes peu convenues. Car, pour permettre l’approche des deux univers, si immédiate qu’elle puisse paraître, l’utilisation de clés de lecture s’ouvrant au fur et à mesure enrichit le regard à travers l’aventure de leur rencontre. Même en imaginant la nécessité de croisement, grâce à la présentation de ces deux langages de résonance équivalente, une évidence devient partagée : « J’ai choisi la peinture : elle m’était aussi indispensable que la nourriture. Elle me paraissait comme une fenêtre à travers laquelle je m’envolerais vers un autre monde. » De manière instantanée, l’exigence personnelle se marie à cette nécessité, forgeant à l’approche exercée par Yvette Cauquil-Prince un cheminement aux multiples respirations que la tapisserie réalisée révèle par sa vibration. Certes, la rencontre avec Marc Chagall et son œuvre correspond d’emblée à une évidence pour Yvette Cauquil-Prince, sans vouloir jamais taire la coïncidence miraculeuse à laquelle son approche de traduction en tapisserie répond, avec rehaut. L’on pourrait même suggérer qu’Yvette Cauquil-Prince, à l’écoute de ses propres exigences et de celles de Marc Chagall, donne un éclat très particulier, voire une nouvelle vie, à la tapisserie, dépassant avec audace les espaces strictement réservés à la tapisserie traditionnelle. C’est exactement dans ce nouvel espace que les désirs et les volontés d’une déconcertante liberté de supprimer les paramètres, défini par l’au-delà et le hors cadre, mis en exergue par le peintre et le maître d’œuvre, que la rencontre a eu lieu, chacun habité par son vocabulaire imprégné de couleurs et de sons issus de cultures différentes, en dialogue. Pour Yvette Cauquil-Prince, le choix de l’œuvre de Marc Chagall à transposer en tapisserie fut aussi immédiat. Nourrie par son dessein, la mise en espace se greffa instantanément à la conception dynamique de l’œuvre tissée, voire en une monumentalité inscrite à laquelle l’œuvre de référence n’avait songé jusqu’à présent qu’en silence. Toutes ces clés de transposition, utilisées particulièrement pour traduire la matière picturale en laine, ont révélé un langage novateur : les couches de peinture superposées, les accords et textures entre les surfaces aux contours parfois soulignés ont sur-le-champ donné naissance à un vocabulaire déchiffré et extrapolé pour la tapisserie, articulé avec des gammes et des sonorités infinies de laines de multiples coloris pour recréer en relief l’espace initialement conçu en profondeur, avec une grande liberté, en résonance. Ainsi s’assimile l’exigence d’Yvette Cauquil-Prince à autant de corps de métiers qu’elle chérissait par ailleurs, se prolongeant à l’extrémité de ses doigts et caressant la matière en osmose avec l’espace à habiter : tantôt comme un chef d’orchestre, compositeur de musique et interprète à la fois, pianiste, claveciniste ou harpiste, tantôt comme coloriste-scénographe, tantôt en magicien des matières métamorphosées, de sons et de lumières. Non seulement Yvette Cauquil-Prince a donné corps à un nouvel espace avec un vocabulaire réinterrogé pour chaque dessein qui s’inscrit à une transposition renouvelée grâce à cette rencontre merveilleuse, mais elle a su extraire de l’œuvre de référence l’essence même pour la sublimer dans une matière différente, transposée à une échelle à laquelle l’œuvre de référence semblait aspirer, sans jamais la trahir, à travers une atmosphère de grandes liberté et fraîcheur vers une nouvelle existence, en toute indépendance. Catalogue de l’exposition, Chagall, de la palette au métier Musée d'art moderne de Troyes, Editions Snoeck, 2014

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un art de la transposition Un art de la transposition La confrontation des tapisseries et des modèles qui les ont inspirées permet de mesurer la part de liberté et d’interprétation laissée au maître d’œuvre. L’artiste fournit tout d’abord un modèle, peint, dessiné ou gravé, qu’on nomme carton. Celui-ci est ensuite agrandi, soit par le dessin, soit par la photographie, à l’échelle de l’œuvre à tisser. L’agrandissement est étudié, voire annoté par le maître d’œuvre, qui laisse ses instructions aux artisans en charge du tissage, les lissiers. La technique de la tapisserie demande une grande maîtrise technique. Elle est de surcroît une opération lente, qui peut prendre plusieurs années. Le carton agrandi et inversé par rapport à l’œuvre originale, est placé derrière la trame du métier à tisser. Le tissage s’effectue donc à l’envers. La chaîne est composée de fils tendus sur le métier à tisser. Le lissier constitue la trame en passant les fils colorés, enroulés sur les flûtes, entre les fils de la chaîne. À la fin du tissage, à la « tombée du métier », seule reste visible la trame et ainsi apparaît le motif. L’un des enjeux principaux du passage de l’œuvre peinte à l’œuvre tissée est la restitution des effets picturaux. L’échantillonnage et le choix des teintes employées sont déterminés au préalable, pour permettre la teinture des fils. Pour réaliser dégradés et nuances, le lissier juxtapose et combine les fils colorés selon un principe de hachure. Le maître d’œuvre et les lissiers composent ainsi, à partir de l’œuvre originale, une partition tissée faite de nouvelles vibrations de couleurs et de matières. The art of transposition Comparing the tapestries with the models that inspired them, helps assess the degree of freedom of interpretation left to the weaver. First, the artist provides a painted, drawn or printed model which is then enlarged by drawing - or using photography - to the full size of the tapestry to be woven. The weaver studies the enlargement, annotating it with instructions to prepare the weaving phase. Completing a tapestry requires great technical mastery : it is a slow and meticulous process, which can take years. The cartoon, an enlarged mirror image of the original work, is placed behind the weft of the loom with weaving done on the reverse side. The warp is made of threads stretched on the loom. The weaver creates the weft by passing coloured thread, wound on bobbins, between the warp threads. When the work is completed and taken off the loom, all that remains visible is the weft bearing the motif. One of the main challenges in transposing a painting to a woven work is rendering pictorial effects. The shades are selected and matched beforehand to define the dyeing of the thread. To achieve nuances and gradation, weavers juxtapose and combine coloured threads according to the principle of hachuring. From the original work, the workshop manager and weavers compose a woven score made up of new vibrations of colour and texture. Un'arte della trasposizione Il confronto degli arazzi e dei modelli da cui hanno tratto ispirazione consente di misurare la parte di libertà e di interpretazione lasciata al direttore dei lavori. L’artista fornisce innanzitutto un modello, dipinto, disegnato o stampato, chiamato cartone. Questo modello viene poi ingrandito tramite il disegno oppure tramite la fotografia, su scala dell’opera da tessere. L’ingrandimento è studiato e talvolta il

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direttore dei lavori vi apporta delle annotazioni, impartendo così delle istruzioni agli artigiani incaricati della tessitura, i licciai. La tecnica dell’arazzo richiede una grande maestria tecnica. È inoltre un’operazione lenta, che può richiedere vari anni. Il cartone, ingrandito e invertito rispetto all’opera originale, è posto dietro alla trama del telaio. La tessitura si effettua quindi al contrario. La catena è composta da fili tesi sul telaio. Il licciaio costituisce la trama passando i fili variopinti, avvolti sulle navette, tra i fili della catena. Alla fine della tessitura, quando il licciaio taglia con le forbici i fili della catena, resta visibile soltanto la trama ed appare così il motivo. Una delle principali sfide del passaggio dall’opera dipinta all’opera tessuta è la restituzione degli effetti pittorici. La campionatura e le tinte da impiegare sono decise dall’inizio, per consentire la tintura dei fili. Per realizzare i chiaroscuri e le sfumature, il licciaio affianca e combina i fili colorati secondo un principio di tratteggio. Il direttore dei lavori e i licciai compongono così, a partire dall’opera originale, uno spartito tessuto fatto di nuove vibrazioni di colori e di materie. ------------------------------------------------------------------ Yvette Cauquil-Prince, vers 1993 « Il ne m’est pas indifférent de penser que peut-être un jour, un jour lointain, un musée réunisse les Chagall transposés par moi, et en ce sens aussi, je crois lui manifester mon affection, ma reconnaissance pour tout ce qu’il me donna dans ce compagnonnage de 20 ans, qui se poursuit. Pas plus que de penser que si ces tapisseries sont réussies, aucune monotonie ne peut s’y inscrire, car la diversité de l’expression de Marc Chagall conduit ma réflexion. » Yvette Cauquil-Prince, circa 1993 “I cannot be indifferent to the thought that, one day in the distant future perhaps, a museum might bring together Chagall’s works I transposed myself and, in this, too, I believe I express my affection and gratitude for all he gave me in those twenty years of close dialog, which never stopped. Nor can I consider that, for these tapestries to be successful, they must be devoid of monotony, since my reflection is driven by the diversity of Marc Chagall’s expression.” Yvette Cauquil-Prince, attorno al 1993 «Non mi lascia indifferente pensare che forse un giorno, un giorno lontano, un museo riunirà i Chagall trasposti da me e in questo senso credo di manifestargli il mio affetto, la mia riconoscenza per tutto quello che mi ha dato in un dialogo di 20 anni, che continua. Così come penso che se questi arazzi sono riusciti, non possono presentare nessuna monotonia, poiché la diversità dell’espressione di Marc Chagall conduce la mia riflessione.» --------------------------------------------------------------------------- Les tapisseries de la Manufacture des Gobelins Depuis quatre siècles sont tissées à la Manufacture des Gobelins à Paris les tapisseries autrefois destinées aux demeures royales et aujourd’hui aux édifices publics. Les plus grands artistes livrent à la Manufacture des modèles peints. Les meilleurs lissiers mettent leur talent au service de la transposition des couleurs et des formes dans une technique autre, faite de l’entremêlement de fils. Dès les années 1950, Chagall envisage de travailler avec la Manufacture des Gobelins. La première collaboration a lieu en 1963, alors que l’artiste est chargé de la décoration du hall d’entrée du futur bâtiment de la Knesset, l’assemblée

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israélienne, à Jérusalem. Il songe d’abord à des vitraux, puis à une fresque, avant de se tourner vers la tapisserie et la mosaïque. Des gouaches préparatoires pour trois tapisseries monumentales, aux dimensions finales de près de cinq mètres de haut, sont confiées aux Gobelins en 1964. Chagall, inspiré par la Bible, retrace les moments forts de l’histoire du peuple juif. Attentif au choix des couleurs, il vient régulièrement dans les ateliers suivre le travail de tissage, qui débute en janvier 1965 et s’achève en novembre 1968. Dès l’année suivante, un nouveau projet parvient aux Gobelins : un modèle pour le tissage d’une tapisserie destinée au futur musée national du Message Biblique, à Nice. Réalisée en 1970-1971, la tapisserie tissée pour l’entrée révèle l’habileté des lissiers à rendre, avec légèreté et fluidité, les moindres nuances des dégradés de ce Paysage méditerranéen. The Manufacture des Gobelins tapestries For four centuries now, the Manufacture des Gobelins in Paris has been producing tapestries for Royal Residences in the past and public buildings today. The greatest artists have provided the manufactory with painted models. The finest weavers have used their talent to transpose painted shapes and colours in a completely different technique, using intermingled threads. As early as the 1950s, Chagall considered working with The Gobelins Manufacture. Their first collaboration took place in 1963, when the artist was invited to decorate the entrance hall of the future Knesset building, where the Israeli Parliament convenes in Jerusalem. He first thought of stained glass, then of a mural, before turning to tapestry and mosaic. Preparatory gouaches for three monumental tapestries, whose final dimensions are nearly five metres high, were entrusted to The Gobelins Manufacture in 1964. Inspired by the Bible, Chagall evokes highlights of the story of the Jewish people. Attentive to the choice of colours, he regularly visited the workshops to check the weaving, which began in January 1965 and ended in November 1968. The following year, The Gobelins Manufacture received a new project: a tapestry for the future National Museum dedicated to the Biblical Message in Nice. Woven in 1970-1971, this tapestry, designed for the entrance, reveals the lightness and fluidity with which the weavers’ skill can render every nuance of the hues of this Mediterranean Landscape. Gli arazzi della manifattura dei Gobelins Da quattro secoli, alla Manifattura dei Gobelins di Parigi, vengono tessuti gli arazzi un tempo destinati alle dimore regali e oggi agli edifici pubblici. I più grandi artisti danno alla Manifattura i modelli dipinti. I migliori licciai mettono il loro talento al servizio della trasposizione dei colori e delle forme in una tecnica altra, fatta dell’intreccio di fili. Sin dagli anni 1950, Chagall considera l’eventualità di lavorare con la manifattura dei Gobelins. La prima collaborazione avviene nel 1963, quando l’artista è incaricato della decorazione dell’ingresso del futuro edificio della Knesset, il parlamento israeliano, a Gerusalemme. Prima, immagina delle vetrate, poi un affresco, sceglie quindi l’arazzo e il mosaico. Le gouache preparatorie per tre tappezzerie monumentali, di dimensioni finali da vicino cinque metri di altezza, sono affidate ai Gobelins nel 1964. Chagall, ispirato dalla Bibbia, ripercorre i momenti salienti della storia del popolo ebraico. Attento alla scelta dei colori, si reca spesso presso i laboratori per seguire il lavoro di tessitura, che inizia a gennaio del 1965 e termina a novembre del 1968. Sin dall’anno successivo, ai Gobelins arriva un nuovo progetto: un modello per la tessitura di un arazzo per il futuro museo nazionale dedicato al Messaggio Biblico, a Nizza. Realizzato nel 1970-1971, l’Arazzo per l’ingresso mostra l’abilità dei licciai nel rendere, con leggerezza e fluidità, ogni minima sfumatura dei chiaroscuri di questo Paesaggio mediterraneo.

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visuels disponibles pour la presse

Essai avant tissage, fragment tiré de La Création, 1964

Tapisserie tissée à la Manufacture des Gobelins par Georgette Bourbonneux d’après une oeuvre

originale de Marc Chagall tapisserie de haute lisse, H. 96 cm ; L. 110 cm

Paris, collection du Mobilier national Crédits photographie :

Cliché du Mobilier national © Isabelle Bideau

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Moïse, 1973 Tapisserie réalisée d’après Moïse

de Marc Chagall, 1961 Maître d’œuvre : Yvette Cauquil-Prince

Tapisserie de basse lisse, H. 320 cm ; L. 235 cm Collection particulière Crédits photographie :

© Archives Marc et Ida Chagall, Paris © Adagp, Paris 2015

Le Rêve du peintre, 1974 Tapisserie réalisée d’après Le Bouquet du peintre

de Marc Chagall, Paris 1967 Maître d’œuvre : Yvette Cauquil-Prince

Tapisserie de basse lisse, H. 243 cm ; L. 184 cm Collection particulière Crédits photographie :

© Archives Marc et Ida Chagall, Paris © Adagp, Paris 2015

Cirque I, 1970 Tapisserie réalisée d’après L’Ecuyère au cheval rouge

de Marc Chagall, 1957 Maître d’œuvre : Yvette Cauquil-Prince

Tapisserie de basse lisse, H. 238 cm ; L. 200 cm Collection particulière Crédits photographie :

© Archives Marc et Ida Chagall, Paris © Adagp, Paris 2015

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Le Garçon dans les fleurs, 2005 Tapisserie réalisée d’après Le Garçon dans les fleurs

de Marc Chagall, 1955 Maître d’œuvre : Yvette Cauquil-Prince

Tapisserie de basse lisse, H. 180 cm ; L. 134 cm Collection particulière Crédits photographie :

© Archives Cauquil-Prince, Paris © Adagp, Paris 2015

La Création, 1971 Tapisserie réalisée d’après Création

de Marc Chagall, 1960 Maître d’œuvre : Yvette Cauquil-Prince

Tapisserie de basse lisse, H. 255 cm ; L. 187 cm Collection particulière Crédits photographie :

© Archives Marc et Ida Chagall, Paris © Adagp, Paris 2015

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manifestations à venir

Musée national Marc Chagall Nice, Soleil, Fleurs, Marc Chagall et la baie des Anges 4 juillet – 21 septembre 2015

vernissage le samedi 4 juillet à 11 heures L’exposition s’inscrit dans un cycle de manifestations dédiées à la Promenade des Anglais dans les musées de la Ville de Nice, ainsi qu’à la Villa Arson et au Musée national du sport. Au musée national Marc Chagall, un regard inédit est proposé sur les liens entre Marc Chagall et Nice, à partir d’œuvres de la collection et de prêts de collections privées. L’exposition présente un panorama d’œuvres de Marc Chagall sur le motif de la baie des Anges et permet aussi de découvrir l’intérêt de la Ville de Nice pour l’œuvre de l’artiste, qui a été exposée à plusieurs reprises à partir des années 1950 à la galerie des Ponchettes et à la galerie de la Marine.

------------------------------------------------------------------------------------ Marc Chagall et la Musique Printemps 2016 Grand mélomane, Chagall a été fasciné par le thème de la musique qui scande toute son œuvre . Auteur de décors et costumes de plusieurs ballets (Aleko, L’Oiseau de feu, Daphnis et Chloé), il a également réalisé de grands programmes décoratifs comme à l’Opéra de Paris ou les fresques du Metropolitan Opera de New York. Au delà de ces réalisations majeures, les musiciens sont présents dans ses œuvres tout au long de sa vie. L’exposition revient sur les différents aspects de la relation intime que Chagall entretenait avec la musique. A l’ouverture du musée en 1973, Chagall a par ailleurs souhaité que soit crée un auditorium. Jusqu’à sa mort en 1985, l’artiste y mena, grâce à ses relations amicales, une prestigieuse politique de concerts. L’exposition Chagall et la Musique présentée à l’automne 2015 à la Cité de la Musique à Paris et à La Piscine - musée d’art et d’industrie de Roubaix sera ensuite présentée au musée national Marc Chagall de Nice.

La baie des Anges, 1962, Lithographie originale de Marc Chagall. Affiche réalisée pour le compte du Commissariat au Tourisme français afin de servir de publicité pour Nice et la Côte d'Azur dans les pays étrangers. 5000 épreuves avec le texte. Mourlot imprimeur. Musée national Marc Chagall, Nice. © Adagp, Paris 2015 © RMN-Grand Palais (musée Marc Chagall) / Adrien Didierjean

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Musée national Fernand Léger Chemin du Val de Pôme - 06 410 Biot

Accrochage des collections de tapisseries Jusqu’au 11 mai 2015

Nuit européenne des musées : Léger monumental

Samedi 16 mai 2015 de 19h à 22h

Fernand Léger, Au delà du décor 30 mai – 12 octobre 2015 vernissage le samedi 30 mai à 11 heures

Fernand Léger - Paul Eluard, un dialogue entre poésie et peinture

Autour de Liberté, j’écris ton nom, poème de Paul Eluard 28 novembre 2015 - 7 mars 2016 vernissage le samedi 28 novembre à 11 heures

Exposition Imi Knoebel

printemps 2016

Exposition Fernand Léger et la synthèse des arts dans les années 50 été 2016

Musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix Place de la Libération - 06 200 Vallauris

Présentation d’un ensemble d’œuvres prêtées par le musée national Picasso, Paris 6 juin – 7 septembre 2015 vernissage le samedi 6 juin à 11 heures

Exposition Mathieu Pernot

19 septembre 2015 - 4 janvier 2016 vernissage le samedi 19 septembre à 11 heures

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programmation culturelle au musée national Marc Chagall

MUSIQUE AU MUSÉE Orchestre philharmonique de Nice, directeur musical Philippe Auguin Cycle musique de chambre Lundi 13 avril 2015 . 20h Béla Bartók: Quatuor à cordes no2 en la mineur, opus 17 (Sz. 67) Edvard Grieg: Quatuor à cordes en sol mineur, opus 27 Lundi 18 mai 2015 . 20h Antonin Dvořák : Quintette à cordes de en sol majeur, opus 77 Franz Schubert : Quintette en la majeur, D.667, la truite Lundi 22 juin 2015 . 20h Philippe Auguin et l’Orchestre Philharmonique de Nice invitent le Quatuor Küchl (solistes de l’Orchestre Philharmonique de Vienne) Joseph Haydn : Quatuor à cordes en la majeur, opus 20, n°6 (Hob III:36), Du soleil Albert Roussel : Quatuor à cordes en ré majeur, opus 45 Franz Schubert : Quatuor à cordes n°14 en ré mineur, D.810, La Jeune fille et la Mort Cycle Apostrophe Vendredi 24 avril 2015 Concert Apostrophe Giacinto Scelsi : I presagi Steve Reich : Four organs pour 4 orgues électriques et maracas Tarif 7€ - Etudiant 5€ / Renseignements : T +33 (0)4 92 15 40 79, www.philharmonique-nice.org

CONFÉRENCES ESTHÉTIQUE ET HISTOIRE DE L'ART Mardi 31 mars 2015. 19h Michel Hilaire La Solution Bruyas-Courbet ou comment un mécène et un artiste joignent leur force pour la défense de l'art moderne Mardi 14 avril 2015. 19h Fabrizio Desideri La compétence pour les images et la double origine de l'œuvre d'art Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles

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DANSE AU MUSÉE Vendredi 10 avril 2015. 20h Vendredi 10 juillet 2015. 20h Entrée à partir de 19 h, performance à 20h Tarifs 10 €, jeunes et étudiants : 5 € Renseignements et réservation souhaitée : T +33(0)4 92 41 60 21 [email protected]

CYCLE FACE A L’ŒUVRE Attention : certaines des conférences du cycle se tiendront au musée national Fernand Léger à Biot. Lundi 13 avril 2015 à 19h. Auditorium à Biot Diana Gay : Donald Judd, Stack, 1972 Jeudi 21 mai 2015. 19h. Auditorium à Nice Sarah Ligner : Gérard Garouste, Orion le classique, Orion l’Indien, 1981 Samedi 6 juin 2015. 15h. Auditorium à Nice Sarah Ligner : Mark Dion, Neukom Vivarium, 2006 Dimanche 7 juin 2015. 15h. Auditorium à Biot Diana Gay : Guiseppe Penone, L'Arbre des voyelles, 1999 Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles