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Présentation du spectacle Conçu et mis en scène par Robert Lepage

TOTEMTM retrace le périple fascinant de l’espèce humaine, de son état primitif d’amphibien jusqu’à son désir ultime de voler. Ses personnages évoluent sur une piste en forme de tortue géante, symbole d’origine de plusieurs civilisations anciennes.

De nombreux mythes fondateurs servent d’inspiration au spectacle et illustrent, dans un langage visuel et acrobatique, la marche évolutive des espèces. Quelque part entre science et légende, TOTEM pose un regard sur les liens qui unissent l’Homme aux autres espèces, sur ses rêves et sur son potentiel infini.

TOTEMUn « totem » incarne l’idée de l’ordre des espèces. L’être humain porte dans son corps le potentiel de toutes les espèces vivantes, jusqu’au désir de voler, comme l’oiseau-tonnerre au sommet d’un « totem ».

Les numéros (par ordre alphabétique)

(1re partie) Un danseur amérindien présente une forme de danse narrative en incorporant des cerceaux qui sont utilisés pour créer des formes à la fois statiques et dynamiques rappelant divers animaux. Pendant cette danse, les images se forment dans un rituel qui symbolise le cercle sans fin de la vie.

(2e partie) Dans la deuxième partie, entouré de membres de différentes tribus, le danseur amérindien revient pour créer différentes figures avec ses cerceaux, l’ultime image étant celle d’un globe qu’il porte haut au-dessus de sa tête.

Danseur de cerceaux

Deux Crystal Ladies sortent des entrailles de la terre en fusion pour évoquer la création de la planète et la beauté du monde minéral. Portant des costumes éblouissants qui les apparentent à l’Homme de cristal, deux artistes font tournoyer des carrés de tissu sur leurs pieds et leurs mains. Elles maintiennent les morceaux de tissu en constante rotation dans un numéro qui requiert beaucoup d’adresse et une grande coordination.

Antipodisme (Crystal Ladies)

La carapace de la tortue représente une île qui se dévoile au centre du chapiteau. Sous cette carapace se cache un monde en effervescence composé d’amphibiens et d’autres poissons, un monde aquatique à l’origine de plusieurs espèces. Quand la carapace disparaît pour ne laisser que le squelette de la tortue, ce petit monde prend vie dans un numéro de barres très ludique, où des artistes « grenouilles » passent d’une barre parallèle à l’autre et se livrent à des chassés-croisés saisissants en utilisant le power track comme surface de rebond.

Barres (Carapace)

Le Traqueur exécute, tel un toréador, un numéro viril de bâtons du diable. Entouré de musiciens, il manie les bâtons dans une performance étincelante sur un air de flamenco.

Bâtons du DiableDans un jeu de séduction très naïf, un jeune homme et une jeune femme se courtisent et s’apprivoisent sur un trapèze fixe, comme deux inséparables. Travaillant dans la verticalité et se défiant comme chien et chat pour ensuite jouer à se séduire, les deux trapézistes se repoussent, se défilent et s’enlacent dans une suite de portés rafraîchissants et inusités.

Duo sur trapèze fixe

Vêtus de costumes colorés inspirés, entre autres, des peuples disparus d’Amérique latine, dix artistes exécutent des mouvements de voltige, passant d’une barre à l’autre avec une agilité désarmante, s’élançant dans le ciel en apesanteur. Les voltigeurs sont propulsés dans les airs, tels des cosmonautes, dans une évocation saisissante du désir de l’Homme de s’arracher à la gravité terrestre.

Barres russes

Dans une scène évoquant une cérémonie nuptiale, un couple de patineurs exécute des figures acrobatiques et des vrilles saisissantesà une vitesse déconcertante sur un plateau de 1,8 mètre de diamètre en forme de tambour.

Patins à roulettes

Dix hommes d’affaires, qui tentent d’atteindre les plus hauts sommets, se transforment en équilibristes et porteurs pour exécuter un numéro de perches qui exige une force et un travail d’équipe hors du commun. Les porteurs au sol soutiennent de longues perches métalliques pendant que d’agiles acrobates grimpent jusqu’à la coupole du chapiteau.

PerchesAu son d’une musique bollywoodienne, deux garçons rivalisent d’adresse aux anneaux jusqu’à ce qu’une jeune femme leur fasse la démonstration de son savoir-faire. Les trois acrobates se croisent et s’entrecroisent dans les airs, formant de grands arcs qui se prolongent jusqu’au-dessus du public.

Trio d’anneaux

Dans un tableau évoquant le temps des semences et l’effervescence de la nature, cinq monocyclistes exécutent un numéro de manipulation invraisemblable exigeant un synchronisme de tous les instants. En équilibre sur leur monocycle et avec une agilité surprenante, elles se lancent des bols avec les pieds – parfois même par en arrière – et les attrapent toujours sur la tête sans jamais utiliser leurs mains.

Monocycles et bolsDans son « laboratoire » constitué d’un orchestre de verres, d’éprouvettes et de béchers d’où émane une musique cristalline, le Scientifique – un clin d’œil à Charles Darwin – propose un numéro de manipulation poétique et mathématique dans une ode à la vision scientifique du monde. Le maelström de sphères lumineuses, avec lesquelles il jongle dans son énorme cône transparent, évoque des molécules en mouvement ou des corps célestes en orbite.

Manipulation

Les principaux personnages

Soucieux de l’environnement et ami des animaux, le Traqueur guide et assiste le Scientifique dans ses explorations. Fâché de l’inconscience d’un clown pollueur, il se transforme sous nos yeux en Toréador.

Homme venu de l’espace pour provoquer la vie sur Terre, on le voit descendre au début du spectacle pour animer le squelette de la tortue. À la fin, il clôt le spectacle en plongeant dans un lagon.

Explorateur « à la Darwin », le Scientifique visite les différents univers du spectacle. Dans son laboratoire sophistiqué, aidé de ses assistants et d’un singe, ce savant nous éblouit avec ses expériences de physique étonnantes.

Le Traqueur

L’Homme de cristal (Crystal Man)

Le Scientifique

Ce jeune danseur amérindien nous entraîne dans un monde magique. Avec ses anneaux, il retrace toute l’histoire de l’évolution des espèces.

Danseur amérindien

Costumes

Dès le début du processus de création, la conceptrice de costumes Kym Barrett a orienté ses concepts sur une approche documentaire ancrée dans la réalité. Pour réaliser ses créations audacieuses et ingénieuses, elle a dirigé sa recherche tantôt sur le monde des animaux, des plantes et des oiseaux, tantôt sur les motifs traditionnels de diverses tribus et cultures.

En explorant le thème de l’évolution dont s’inspire le spectacle TOTEM, Kym Barrett a voulu mettre en évidence l’importance du corps humain. Dans une scène peuplée de papillons et de grenouilles, par exemple, elle met pleinement en valeur le corps des artistes dans la mosaïque visuelle globale du tableau.

Indissociable de l’idée de la nature, le cycle des saisons est le troisième thème du spectacle qui s’est glissé jusque dans les concepts de costumes. Les couleurs néon, les tissus vifs et luisants et les détails ludiques des costumes du numéro d’anneaux reflètent bien l’influence bollywoodienne ayant inspiré cette scène qui se déroule pendant l’été au bord d’une plage. Afin de suggérer le temps des semences et le foisonnement de l’automne, on a appliqué sur les costumes des objets évoquant des fruits, des fleurs, des bourgeons et des feuilles. L’hiver, quant à lui, est symbolisé par le blanc et l’argent qui prédominent sur les costumes que portent les artistes du numéro de patins à roulettes.

Pour recréer la gamme infinie de textures, de couleurs et de motifs que l’on retrouve dans la nature, Kym Barrett a mis l’accent sur le traitement des matières plutôt que sur les tissus eux-mêmes. Elle a eu recours à des techniques d’impression avancées, des pigments fluorescents, des fragments de miroir et des cristaux en tous genres pour « peindre » sur des matières qui vont de l’élasthanne (ou Lycra) au cuir. Les textures et les couleurs réagissent et s’adaptent aux changements multiples des jeux d’éclairage.

Gros plan sur certains costumes• L’Homme de cristal, un personnage récurrent dans le spectacle,

représente la force vitale. Son costume littéralement éblouissant a été entièrement recouvert de petits fragments de miroir et de cristaux pour donner l’impression d’une boule d’énergie. Ce costume – une scintillante mosaïque en mouvement – compte quelque 4 500 éléments réfléchissants, incorporés à un justaucorps de velours extensible.

• Le costume du danseur de cerceaux s’inspire des vêtements cérémoniaux de plusieurs tribus amérindiennes, sans pour autant évoquer de manière précise une culture en particulier. Garni de nombreuses plumes, son costume compte une croix hopi et une coiffe.

• Dans le premier tableau du spectacle, le marécage est peuplé de poissons et de grenouilles. Les couleurs et les motifs de leurs costumes sont inspirés de vrais poissons et de vraies grenouilles, y compris l’espèce de grenouille la plus venimeuse de la jungle amazonienne. Pour créer ces costumes, des images réelles ont été pixélisées, puis sérigraphiées sur la matière. Même la texture des tissus reproduit très fidèlement la peau de ces créatures réelles. Ce groupe de personnages ressemble à une communauté d’humains amphibiens.

• Chaque monocycliste possède un look qui lui est propre mais, dans leur ensemble, les costumes présentent une uniformité graphique et visuelle. Tous les costumes de ce numéro sont de couleur terre et chacun est orné de petites pièces cousues – verrous, vis, plumes, faux insectes et autres objets divers. La ligne des costumes et les tutus stylisés évoquent de fines silhouettes de ballerines.

• Les costumes des deux antipodistes sont créés à partir de justaucorps garnis de quelque 3 500 cristaux. On a incrusté mille autres cristaux à leur coiffe.

• Les cosmonautes portent deux costumes en un : lorsqu’ils entrent en scène sous la lumière noire, leur justaucorps s’illumine dans l’obscurité, mais lorsqu’on passe aux éclairages de scène, les costumes se transforment complètement. On a imprimé sur chacun des motifs différents, inspirés des dessins mayas dans de multiples variations.

Scénographie et projections

La tortue – support du mondeAu cœur de nombreux mythes fondateurs qui perdurent encore dans diverses légendes et traditions orales, la tortue représente la terre et porte sur sa carapace tout le poids du monde. Cet animal totémique est omniprésent dans l’environnement scénique du spectacle TOTEM.

Sur la piste de forme oblongue repose le squelette d’une énorme carapace de tortue servant à la fois d’élément scénique et d’appareil acrobatique. Au début du spectacle, cette structure est entièrement recouverte d’une toile sur laquelle on a reproduit la carapace d’une tortue des bois réalisée en macrophotographie. Selon les besoins artistiques du spectacle, le squelette est hissé verticalement à plat jusqu’au sommet du chapiteau ou soulevé vers l’arrière comme une énorme coquille qui s’ouvre.

Un monde organique aux transformations multiplesL’environnement scénique de TOTEM représente un monde organique : un « marécage à images » bordé de roseaux à proximité d’une île (la scène). Le scénographe Carl Fillion a voulu créer des courbes et des formes non linéaires, afin de refléter le monde naturel.

Légèrement incliné vers l’avant, le marécage à images est à la fois une manière d’accéder à la piste et une surface de projection. Ce marécage virtuel devient, par la magie des images, une source, un marais, un lac, un océan, une île volcanique, un étang desséché et une voûte céleste.

Les images qui ont servi à créer les projections de TOTEM sont tirées de la nature et ont été filmées dans différentes contrées du monde, notamment en Islande, à Hawaï et au Guatemala. Même les images de lave en ébullition ont été filmées dans leur contexte réel par le concepteur Pedro Pires !

Un « pont scorpion », qui sert également de plateforme mobile, relie le marécage à la scène. Cette structure à géométrie variable se transforme au fil des tableaux. Dans un numéro clownesque, par exemple, il devient la proue d’un bateau et se redresse pour se transformer en avion, puis en fusée qui décolle. Dans une autre scène, ce même pont fait alors figure de totem.

Tout en acier, le pont scorpion est articulé et mu par un puissant système hydraulique fonctionnant à l’huile minérale. Équipé de huit cylindres, il peut se rallonger, se rétracter et s’enrouler sur lui-même comme la queue d’un scorpion. Le pont scorpion pèse plus de 4 500 kg. Ses surfaces réfléchissantes comme du miroir sont en fait des plaques d’acier inoxydable. La base du pont scorpion abrite des dispositifs d’éclairage, un laser, des haut-parleurs et des caméras. Durant le spectacle, le pont est surveillé par un opérateur à l’aide de quatre caméras infrarouges.

Quelques faits• Le bord de scène évoque le plastron (ou ventre) d’une tortue.

Les dessins sur la surface de la scène elle-même sont un collage d’images dessinées à la main et inspirées des motifs apparaissant sur le plastron de diverses tortues.

• Bordant le marécage en arrière-scène, des roseaux servent à dissimuler les artistes et certains éléments scéniques avant leur entrée en scène, en plus de servir de surface de projection. Pour des raisons de poids et de facilité d’entreposage durant les déplacements de la tournée, les roseaux sont des éléments gonflables.

• Durant le numéro du trio d’anneaux, le pont scorpion se transforme en un tapis indien se déroulant sur la plage afin d’évoquer l’esthétique bollywoodienne dont s’inspire ce tableau.

• Certaines projections sur le marécage interagissent en temps réel avec les mouvements des artistes. Des caméras infrarouges situées au-dessus de la scène et près du marécage détectent les déplacements des artistes et produisent en direct des effets de cinétique tels que des ondulations, des éclaboussures, des reflets dans l’eau et des flammes.

• Dans le numéro final de barres russes où les cosmonautes tentent de s’arracher à la gravité terrestre, on a intégré aux projections des photographies prises par Guy Laliberté lors de sa Mission sociale et poétique à bord de la Station spatiale internationale, à l’automne 2009.

Équipement acrobatique• Le squelette de la tortue pèse environ 1 225 kg, inclut deux barres

horizontales et est complètement recouvert d’un fini antidérapant.

• Les monocycles font un peu plus de deux mètres en hauteur. Étant toutefois fort légers, ils sont ainsi faciles à manipuler dans la rampe d’accès à la scène, au début du numéro.

• Les perches sont faites de duralumin, un alliage utilisé dans l’aéronautique. La plus grande fait près de 10 mètres de haut.

Biographies des concepteurs

Guy Laliberté est né à Québec, en 1959. Accordéoniste, échassier et cracheur de feu, il fonde, avec le soutien d’un noyau de complices, le premier cirque d’origine québécoise de réputation internationale. Visionnaire audacieux, M. Laliberté sait reconnaître et cultiver le talent des amuseurs publics de la Fête foraine de Baie-Saint-Paul pour créer, en 1984, le Cirque du Soleil.

Premier artisan du métissage des cultures et des disciplines artistiques et acrobatiques qui caractérise le Cirque du Soleil, Guy Laliberté a été, depuis 1984, le guide de l’équipe de concepteurs participant à la création de tous les spectacles. Il a ainsi contribué à élever les arts du cirque au rang des grandes disciplines artistiques.

Le Cirque du Soleil est aujourd’hui une entreprise internationale par la composition de son organisation, par ses influences et par l’étendue de ses activités. Guy Laliberté se retrouve à la tête d’une entreprise qui déploie ses projets et ses réalisations sur cinq continents.

En octobre 2007, Guy Laliberté réalise un deuxième grand rêve : il crée ONE DROP, un organisme visant à contrer la pauvreté en favorisant l’accès durable à l’eau potable. Ce projet, qui s’inscrit au cœur même de la survie des êtres humains et des sociétés partout sur la planète, est né des mêmes valeurs qui animent le Cirque du Soleil depuis ses débuts : la conviction que ce que l’on donne à la vie nous revient et que chaque geste individuel peut faire toute la différence.

En septembre 2009, Guy Laliberté est devenu le premier explorateur privé canadien de l’espace. Sa mission avait pour but de sensibiliser l’humanité aux questions liées à l’eau sur la planète. Sous le thème « L’eau pour tous, tous pour l’eau », cette première mission sociale et poétique dans l’espace visait à sensibiliser le public au moyen d’une approche artistique : une émission spéciale de 120 minutes diffusée sur le Web et regroupant diverses prestations artistiques dans 14 villes sur cinq continents, incluant la Station spatiale internationale.

Prix et distinctionsEn 2008, Guy Laliberté reçoit un doctorat honoris causa de l’Université Laval, à Québec. L’année précédente, Guy Laliberté est triple lauréat du Grand prix de l’entrepreneur d’Ernst & Young en remportant les honneurs des volets régional, national et international de ce prestigieux programme de reconnaissance. En 2004, la Gouverneure générale du Canada remet à Guy Laliberté l’insigne de l’Ordre du Canada, la plus haute distinction du pays. La même année, son nom figure au palmarès des cent personnes les plus influentes de Time Magazine. Guy Laliberté est également honoré par le groupe Condé Nast, en 2003, dans le cadre du Never Follow Program, un hommage aux créateurs et aux innovateurs. En 2001, il est nommé Grand Montréalais par l’Académie du même nom. En 1997, Guy Laliberté reçoit l’Ordre national du Québec, la plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

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Artiste multidisciplinaire, Robert Lepage exerce avec une égale maîtrise les métiers d’auteur dramatique, de metteur en scène, d’acteur et de réalisateur. Salué par la critique internationale, il crée des œuvres modernes et insolites qui transcendent les frontières entre les disciplines.

En 1975, Robert Lepage entre au Conservatoire d’art dramatique de Québec et, après un stage d’études en France, il participe à plusieurs créations dans lesquelles il cumule les rôles de comédien, d’auteur et de metteur en scène. En 1985, il crée La Trilogie des dragons, spectacle qui lui vaudra une reconnaissance internationale. Viennent ensuite Vinci (1986), Le Polygraphe (1987), Les Plaques tectoniques (1988), Les Aiguilles et l’opium (1991) et A Midsummer Night’s Dream (1992), pièce qui lui permet de devenir le premier Nord-Américain à diriger une pièce de Shakespeare au « Royal National Theatre » de Londres.

De 1989 à 1993, il assume la direction artistique du Théâtre français du Centre national des Arts du Canada et fonde, l’année suivante, sa propre compagnie de production multidisciplinaire, Ex Machina, où il produit Les sept branches de la rivière Ota, Le Songe d’une nuit d’été (1995) ainsi que le spectacle solo Elseneur (1995). C’est aussi en 1994 que Robert Lepage touche pour la première fois au septième art en signant le scénario et la réalisation du long métrage Le Confessionnal, présenté l’année suivante à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes. Par la suite, il réalise Le Polygraphe (1996), Nô (1997), Possible Worlds (2000) et, en 2003, l’adaptation de sa pièce La Face cachée de la Lune. C’est sous son élan que le centre de production pluridisciplinaire La Caserne voit le jour en juin 1997, à Québec. Il crée et produit La Géométrie des miracles (1998), Zulu Time (1999), La Face cachée de la Lune (2000), une nouvelle version de La Trilogie des dragons (2003), The Busker’s Opera (2004), Le Projet Andersen (2005), Lipsynch (2007), Le Dragon bleu (2008) et Éonnagata (2009).

Robert Lepage fait une entrée remarquée dans le monde de l’opéra avec la mise en scène du programme double Le Château de Barbe-Bleue et Erwartung (1993). Il poursuit sa collaboration avec le monde lyrique en signant les mises en scène de La Damnation de Faust au Festival Saito Kinen de Matsumoto au Japon (1999), 1984 à Londres (2005), The Rake’s Progress à Bruxelles (2007) et Le Rossignol et autres fables à Toronto (2009). Il a aussi signé la conception et la mise en scène des tournées du chanteur britannique Peter Gabriel, The Secret World Tour (1993) et Growing Up Tour (2002). Dans le cadre des festivités entourant le 400e anniversaire de la ville de Québec en 2008, il crée la plus grande projection architecturale jamais réalisée, Le Moulin à imagesMC. Robert Lepage et Ex Machina exploitent à nouveau, en 2009, les silos à grain, lignes de force de l’imposante structure architecturale qu’est la Bunge, avec Aurora Borealis, un éclairage permanent qui s’inspire des véritables couleurs des aurores boréales.

Lauréat de très nombreux prix prestigieux, il reçoit, en 2009, le Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène pour sa contribution exceptionnelle à la scène culturelle canadienne tout au long de sa carrière.

Avec TOTEM, Robert Lepage signe la conception et la mise en scène de son deuxième spectacle du Cirque du Soleil, après KÀ (2004). « Inspiré des récits fondateurs des premiers peuples, TOTEM explore la naissance et l’évolution du monde, la curiosité inlassable de l’humain et son désir constant de se surpasser, explique-t-il. Le mot « totem » suggère que l’humain porte dans son corps tout le potentiel des espèces vivantes, jusqu’au désir de voler comme l’oiseau-tonnerre au sommet du totem ».

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Lorsque Gilles Ste-Croix a annoncé à ses parents qu’il voulait se lancer dans le show-business, ils se sont exclamés : « N’importe quoi, mais pas ça ! » Gilles Ste-Croix a grandi sur une ferme en Abitibi, mais il était résolu à ne pas y rester. Devenu un hippie et un saltimbanque, il entreprend un voyage de quatre années sur la côte Ouest canadienne, où il est happé par la contre-culture. Il vit alors dans un réseau de communes, côtoyant d’autres jeunes voulant transformer la société.

Gilles Ste-Croix a pourtant fait des efforts pour se conformer, s’enrôlant même dans un bureau d’architectes. Toutefois, il savait que le monde des affaires tel qu’il était à l’époque ne lui convenait pas. Gilles Ste-Croix souligne que, durant son adolescence, il avait un ardent désir de réussir, mais aussi de divertir les gens. Son entrée dans le monde du show-business s’est effectuée d’une manière tout à fait inusitée.

À la fin des années 1970, Gilles Ste-Croix vivait dans une commune à Victoriaville, au Québec, et cueillait des pommes dans un verger pour gagner de l’argent. Un jour, il songea que ce serait beaucoup plus facile s’il fixait l’échelle à ses jambes : il a donc fabriqué sa première paire d’échasses. Un ami voyant l’échassier cueillant le fruit lui a alors parlé d’une troupe d’artistes au Vermont – le Bread and Puppet Theatre – qui présentaient des spectacles sur échasses. Intrigué, Gilles Ste-Croix est allé voir leur spectacle et s’est rendu compte que ses aptitudes de cueilleur de pommes pourraient fort bien être exportées dans le monde du divertissement !

En 1980, Gilles Ste-Croix, en compagnie d’une bande d’artistes de rue, fonde les Échassiers de Baie-Saint-Paul, à qui l’on doit l’organisation de la Fête foraine de Baie-Saint-Paul. Ce rassemblement coloré d’amuseurs publics allait donner naissance au Cirque du Soleil, en 1984, sous la direction de Guy Laliberté.

En 1984 et en 1985, Gilles Ste-Croix conçoit et interprète de nombreux numéros d’échasses pour le Cirque du Soleil. En 1988, il en devient le directeur artistique tout en coordonnant la recherche de talents aux quatre coins du monde. De 1990 à 2000, il a été le directeur de la création de toutes les productions du Cirque du Soleil, soit Nouvelle Expérience, Saltimbanco, Alegría, Mystère, Quidam, La Nouba, «O» et Dralion. En 1992, il a signé la mise en scène de Fascination, le premier spectacle du Cirque du Soleil présenté en aréna au Japon. Il met également en scène, en 1997, Pomp Duck and Circumstance, un cabaret-théâtre présenté en Allemagne.

Porté par son amour des chevaux, Gilles Ste-Croix décide, en 2000, de quitter le Cirque du Soleil afin de concrétiser un de ses grands rêves : créer un spectacle équestre. Il fonde donc sa propre entreprise. Entre mai 2001 et janvier 2003, son spectacle Cheval Théâtre, réunissant 30 chevaux et autant d’acrobates, a été présenté sous chapiteau dans dix villes en Amérique du Nord.

En décembre 2002, Gilles Ste-Croix revient au Cirque du Soleil pour assumer le rôle de vice-président de la création – développement de tous les nouveaux spectacles et projets au Cirque du Soleil. En juillet 2006, il devient vice-président principal – contenu créatif.

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Neilson Vignola a mené une carrière impressionnante en tant que régisseur, directeur de production et assistant à la mise en scène au théâtre, à l’opéra et au cirque. Il complète ses études en production à l’École nationale de théâtre en 1980 et occupe, par la suite, plusieurs fonctions au sein d’importantes compagnies de théâtre à Montréal, dont le Théâtre du Nouveau Monde, la Compagnie Jean Duceppe et plusieurs autres compagnies québécoises.

C’est avec Les contes d’Hoffman, en 1981, que Neilson Vignola fait ses premiers pas dans le monde de l’opéra en tant que régisseur. Lauréat d’une bourse du Conseil des arts du Canada et du Ministère des arts et de la culture du Québec, il part en Europe en 1985 où, pendant un an, il côtoiera des metteurs en scène du milieu de l’opéra. En 1986, il seconde le metteur en scène Richard Dembo sur Les contes d’Hoffman ainsi que Robert Altman sur The Rake’s Progress. Il récidive en 1989 avec Aïda, présenté au Tokyo Dome, au Japon, et au Skydome de Toronto. L’Opéra de Montréal lui confie le rôle de directeur de production, poste qu’il occupera de 1990 à 1993. Il participe ensuite à la création de Turandot, présenté au Stade olympique de Montréal et, en 1997, il signe la mise en scène de La Cenerentola à l’Université McGill de Montréal. Fidèle collaborateur de Robert Lepage, il seconde le metteur en scène sur trois opéras, soit La damnation de Faust (à l’affiche au Japon en 1999, à Paris en 2001 et à New York en 2008), 1984 (présenté à Londres en 2005) et The Rake’s Progress (à Bruxelles et Lyon en 2007).

Au fil de sa fructueuse carrière, Neilson Vignola a imprimé sa marque sur de nombreux festivals, spectacles de danse, concerts et comédies musicales. La compagnie de danse La La La Human Steps, le Théâtre populaire de Québec, le Festival international de nouvelle danse, le Festival de théâtre des Amériques et la chanteuse Diane Dufresne feront appel à ses talents de régisseur, de directeur technique ou d’assistant à la mise en scène durant la décennie 1987 à 1997.

En 1998, Neilson Vignola se joint au Cirque du Soleil. D’abord directeur technique sur Saltimbanco, il est ensuite nommé directeur de tournée intérimaire de ce spectacle. Après avoir été directeur du projet des nouvelles infrastructures de tournée en 2002, il se joint à l’équipe de KÀ la même année en tant qu’assistant du metteur en scène Robert Lepage et régisseur de production. Il cumule ces mêmes fonctions pour la production DELIRIUM, mise en scène par Victor Pilon et Michel Lemieux en 2005, avant de se voir confier la direction de la création de ZAIA et, maintenant, de TOTEM.

« La plus grande satisfaction que l’on puisse avoir est de conquérir le public, avoue Neilson Vignola. Pour y arriver, nous devons fournir un travail d’équipe de tous les instants. Je suis un mordu de la collaboration et déteste travailler en vase clos. Le brassage d’idées me nourrit. Nous avons voulu créer un spectacle de chapiteau où l’humain – l’humanité – est au cœur de nos préoccupations. »

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« Le directeur de création, qui veille à maintenir et à protéger l’élan créateur, incite les concepteurs à se surpasser, car ils disposent, au Cirque, d’un espace de création exceptionnel. »

Carl Fillion est diplômé en scénographie du Conservatoire d’art dramatique de Québec où il a enseigné le dessin technique de 1992 à 2002. Sa formation comprend aussi des études en dessin d’architecture et de structure.

Carl Fillion a travaillé avec des compagnies et des metteurs en scène réputés aux quatre coins du monde. Il a réalisé des concepts scéniques au théâtre, dans le monde du multimédia et à l’opéra, dont la pièce La Célestine de Fernando de Rojas, présentée au Royal Dramaten Theatre de Stockholm en 1998, l’opéra La Damnation de Faust de Berlioz pour le Saito Kinan Festival (Japon), en 1999, The Burial at Thebes, pour le Abbey Theatre de Dublin en 2004, et l’opéra Simon Boccanegra au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, en 2008.

Avec TOTEM, Carl Fillion signe sa première scénographie pour un spectacle du Cirque du Soleil. Avec cette production, il a voulu créer des formes organiques, toutes en courbes et en formes irrégulières, afin de refléter le monde naturel et de répondre aux besoins artistiques complexes des performances.

Carl Filion est un fidèle collaborateur du metteur en scène Robert Lepage depuis 1994, année où il a conçu les dispositifs scéniques de la pièce innovatrice Les Sept branches de la rivière Ota. Il a ensuite signé la scénographie d’une douzaine de créations de Robert Lepage pour le théâtre et l’opéra.

« TOTEM porte sur le thème de l’évolution. Dans cette optique, les dispositifs scéniques ont aussi fait partie d’un processus évolutif, explique Carl Fillion. Je n’applique d’ailleurs pas de formule unique à ma démarche artistique : cela dépend du type de création – théâtre, opéra et maintenant cirque – et du metteur en scène aussi, bien sûr. Dans tous les cas, j’aime jouer avec l’espace, le transformer sans cesse et le mettre en mouvement. »

Carl Fillion est né à Baie-Comeau, au Québec.

Depuis quelques années, l’impact des créations de Kym Barrett dépasse largement le seul domaine du cinéma. Elle retient l’attention pour la première fois avec ses costumes pour Leonardo DiCaprio et Claire Danes dans le film Romeo + Juliet (1996) de Baz Luhrmann. Par la suite, ses créations pour les longs métrages The Matrix, The Matrix Reloaded et The Matrix Revolutions a été source d’inspiration pour des stylistes, des concepteurs de costumes et des consommateurs aux quatre coins du monde.

Née à Brisbane en Australie, Kym Barrett a beaucoup voyagé durant sa jeunesse, vivant pour un temps à l’île Christmas sur l’océan Indien avant de fréquenter un pensionnat dans son Australie natale. À la National Institute of Dramatic Arts de Sydney, elle fait la connaissance de Baz Luhrmann, une rencontre qui la mène aux États-Unis et au Mexique. C’est en Californie qu’elle côtoie les frères Wachowski, qui l’invitent à dessiner les costumes du film The Matrix, en 1999. Le nom de Kym Barrett apparaît également au générique des longs métrages Three Kings (1999), mettant en vedette George Clooney, From Hell (2001), des frères Hughes avec Johnny Depp, et Speed Racer (2008), aussi des frères Wachowski.

Ses créations pour le grand écran lui valent une nomination dans la catégorie « Meilleurs costumes » aux prix de la Costume Designers Guild of America (CDGA), en 2001. L’année suivante, elle remporte le prix de la « Meilleure conception de costumes » de la CDGA et obtient une nomination dans la même catégorie aux prix Golden Globe pour From Hell. En 2007, ses costumes pour le film Eragon lui valent une nomination pour un prix d’excellence.

Avec ses costumes pour TOTEM, Kym Barrett a exploité les thèmes de la création, de l’évolution de l’Homme et de l’avènement des civilisations sur Terre. Elle a aussi exploité le cycle des saisons. « Le monde de TOTEM est empreint de réalisme même s’il est une pure invention, affirme Kym Barrett. J’ai voulu donner aux costumes un certain look documentaire. »

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« J’aime transformer l’environnement scénique en créant des éléments qui se déplacent et se transforment sur scène, devant les spectateurs. La façon dont je construis l’espace et les volumes en mouvement constitue ma principale signature visuelle comme scénographe. »

« Je vois les costumes d’abord et avant tout comme un moyen d’appuyer l’histoire que nous voulons raconter. J’ai une formation de modiste et j’aime le côté sculptural des tissus. »

Les compositeurs, arrangeurs et orchestrateurs Guy Dubuc et Marc Lessard, travaillant professionnellement sous les noms de Bob & Bill et étant reconnus pour leur aptitude à brouiller les repères entre les genres et les styles, possèdent une vaste expérience du monde du spectacle et des médias.

En 2003, les deux complices composent la musique de Splinter Cell (Pandora Tomorrow), un jeu vidéo de Ubisoft couronné de succès pour lequel ils créent aussi des effets sonores. En 2004, Bob & Bill collaborent à la création du méga spectacle Soleil de Minuit, une production du Cirque du Soleil dans le cadre du 25e anniversaire du Festival international de jazz de Montréal. Ils en signent la direction musicale et les arrangements.

C’est également à Bob & Bill qu’est revenue la réalisation de plusieurs albums dont ceux de Monica Freire (Bahiatronica), Pink Floyd Redux (un album de chansons remixées du groupe culte britannique) ainsi que l’album du spectacle KOOZA du Cirque du Soleil. En lice à trois reprises aux prix de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo, les deux acolytes ont également créé la musique de plusieurs films et téléséries. En 2008, le duo a lancé son tout premier album, Crime Report, une œuvre mêlant sonorités électroniques et organiques.

Depuis 2007, Bob & Bill ont renouvelé leur association avec le Cirque du Soleil en signant les arrangements de plusieurs événements spéciaux, notamment le spectacle du 400e anniversaire de la ville de Québec. En 2009, ils ont composé la musique du spectacle Pageant de Canotgraphie, mis en scène par Robert Lepage.

La musique et les paroles imaginées par les deux concepteurs de TOTEM forment un mélange où se percutent les cultures et les genres en lien avec les thèmes du spectacle. « Chaque numéro acrobatique a une respiration, un rythme, une montée qui lui est propre et la musique doit en tenir compte, non seulement dans l’intérêt du spectateur, mais aussi dans celui de l’artiste lui-même », précisent Bob & Bill.

Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada, en 1999, Étienne Boucher a été très sollicité pour ses conceptions d’éclairage, tant pour le théâtre et la danse que pour les comédies musicales et l’opéra. Il a participé à près d’une centaine de productions.

« J’aime bien remplir de lumière tout l’espace entre le projecteur et l’artiste, ce qui me permet de colorer l’air ambiant et, par le fait même, de découper la scénographie et de sculpter les artistes », explique celui dont les éclairages ciselés tantôt expressionnistes, tantôt poétiques, sont de véritables tableaux de lumière qui alimentent la trame narrative des œuvres auxquelles il participe. Soucieux du sens même de la couleur et de la lumière, il est considéré dans le milieu davantage comme un illuminateur qu’un éclairagiste.

Fidèle complice de metteurs en scène tels que René Richard Cyr, Brigitte Haentjens et Martin Faucher, il collabore depuis 2004 avec la compagnie Ex Machina et le metteur en scène Robert Lepage. L’association avec ce dernier a débuté avec La Celestina (Espagne) et s’est poursuivie avec Lipsynch en tournée internationale, The Rake’s Progress (présenté en coproduction à Bruxelles, Lyon, San Francisco, Londres, Madrid et Milan) et Le Rossignol et autres fables (Toronto et Festival d’Aix-en-Provence, en 2010).

Au fil des ans, Étienne Boucher se fait remarquer, notamment lorsqu’il récolte plusieurs nominations à la Soirée des Masques et qu’il réalise un doublé, en 2007, en recevant le « Masque de la conception des éclairages » pour Du vent entre les dents et La Dame aux camélias.

« Dans TOTEM, j’ai voulu jouer avec les teintes des projections du marécage pour créer une troisième dimension, en prolongeant ces effets jusqu’à la piste », raconte Étienne Boucher. « La lumière que j’ai créée est un reflet emprunté à la nature ; si la lumière a des teintes de bleu ou de vert, la glace m’aura inspiré ; et si c’est le rouge ou le jaune qui apparaissent, alors l’inspiration aura sans doute été le feu. »

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« Nous faisons feu de tous les genres pour créer une musique métissée, visuelle et atmosphérique. »

« Des le premier enchaînement d’un spectacle, les idées fusent et se bousculent à une vitesse folle. Tout se construit, se crée dès le début dans ma tête. Les répétitions me permettent par la suite de synthétiser et de préciser mon concept. »

Né à Nantes, en France, de parents portugais, Pedro Pires a grandi dans la ville de Québec où il se découvre très tôt l’habileté de reproduire par lui-même des modèles de personnages et de monstres pour ensuite les animer. Par ses expérimentations, il développe ses propres techniques de moulage et d’effets spéciaux.

En 1990, alors âgé de 21 ans, il fait son entrée à l’Université Laval afin d’y étudier les arts plastiques. Par la suite, il obtient un certificat de « Special Make-Up Effects » du renommé Dick Smith de New York, puis un diplôme d’infographie au Centre national d’animation et de design de Montréal.

Il vit sa première expérience cinématographique en 1995 avec The Sound of the Carceri, documentaire du réalisateur François Girard, dans lequel il recrée en trois dimensions les prisons fictives de Piranesi autour du violoncelliste Yo-Yo Ma. Ce travail lui vaut, en 1998, un Emmy Award pour « Effets visuels remarquables » ainsi qu’un Gemini Award pour « Meilleurs effets visuels », lui permettant de retrouver François Girard à la direction artistique des effets visuels sur le long métrage Le Violon rouge.

C’est en 2001 qu’il assume la conception visuelle du film Possible Worlds, ce qui marque le début d’une collaboration artistique soutenue avec le dramaturge, metteur en scène et réalisateur Robert Lepage.

En 2007, il fonde sa société de production cinématographique, Pedro Pires inc., dédiée à la création de contenus originaux utilisant les technologies numériques. C’est en 2008 que sa compagnie produit le court métrage Danse Macabre, collaboration multidisciplinaire avec Anne Bruce Falconer et Robert Lepage, où il cumule les rôles de scénariste, directeur photo, réalisateur et monteur. Le film a été présenté dans de nombreux festivals depuis 2009 où il a remporté 27 prix internationaux jusqu’à ce jour, en plus de mériter à son producteur la reconnaissance de ses pairs.

TOTEM marque sa première collaboration avec le Cirque du Soleil. « Dans TOTEM, un marécage virtuel sert d’écran de projection derrière la piste, explique Pedro Pires. Toutes les images projetées sont tirées de la nature, même lorsqu’elles paraissent abstraites. En symbiose avec les éclairages, les images évoluent au gré du spectacle, dans un mélange de tableaux en constante mutation, et interagissent avec les mouvements des artistes. »

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« J’ai l’habitude de créer des images réalistes, mais j’aime jouer avec les textures et les couleurs pour qu’il s’en dégage une force d’évocation poétique. »

Jacques Boucher explore, depuis déjà plus de vingt-cinq ans, mille et une manières de toucher le cœur des publics du Québec et d’ailleurs par ses conceptions sonores.

Diplômé du Conservatoire de musique de Québec en contrebasse, Jacques s’est joint à des formations de musique rock tout en poursuivant ses études en musique classique. Intrigué par le pouvoir des vibrations sonores, il s’intéresse tôt à l’univers de la sonorisation car le son, dit-il, est un puissant véhicule d’émotions. Il commence sa carrière dans ce domaine avec la compagnie québécoise Le Bruit bleu où il crée des installations sonores de grande envergure. Cette expérience le mène au Théâtre Capitole de Québec où il occupera le poste de chef sonorisateur pendant dix ans.

Sonorisateur pour différents artistes dont Richard Séguin, Laurence Jalbert, Diane Dufresne et Bruno Pelletier, Jacques Boucher développe ensuite une expertise en conception sonore pour des comédies musicales telles que Dracula (2006) et de grands événements, dont le mégaspectacle 2000 voix chantent le monde, présenté à Québec en 2000, avec plus de 2 300 choristes sur scène.

La carrière de Jacques Boucher culmine en 2008 lorsqu’il est invité à mettre la main à la presque totalité des événements de la Société du 400e anniversaire de la ville de Québec en tant que concepteur et chef sonorisateur. Il participe aussi à la Symphonie des milles de Gustav Mahler avec l’Orchestre symphonique de Québec, au spectacle Le Moulin à images™ de Robert Lepage, dont il conçoit l’imposant système de diffusion sonore s’étalant sur 1,2 km, ainsi qu’à l’événement-spectacle présenté par le Cirque du Soleil.

Jacques Boucher agit à titre de concepteur sonore et de chef sonorisateur pour des événements spéciaux du Cirque du Soleil, dont Les Chemins invisibles créé spécialement pour la ville de Québec en 2009.

« Pour TOTEM, j’ai créé un environnement sonore multisources pour produire des ambiances enveloppantes. Compte tenu du thème du spectacle qui traite de l’évolution de l’homme, j’ai voulu rendre hommage à la faculté humaine de percevoir les sons selon la provenance, une fonction qui a permis à l’Homme de survivre pendant des millénaires. »

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« Je me laisse guider par mon instinct. Une fois que je me suis laissé imprégner par l’émotion d’un tableau, j’amplifie cette émotion pour créer des états d’âme. »

Nathalie J. Simard pratique l’art du maquillage depuis plus de 20 ans. Elle a fait des études en arts plastiques, a suivi quelques ateliers de théâtre et de maquillage, mais c’est en tant qu’autodidacte qu’elle a appris son métier dans les rues de la ville de Québec. Explorant à fond les multiples facettes du maquillage, elle a ainsi développé un style bien à elle dont l’une des particularités est d’utiliser le corps et le visage de l’artiste comme une toile.

Innovatrice dans cette forme d’art depuis les années 1980, Nathalie J. Simard s’est fait connaître en métamorphosant petits et grands avec ses concepts originaux, parcourant festivals et événements spéciaux partout au Québec. Toujours à l’affût de nouvelles inspirations, elle a porté ses talents sur d’autres scènes partout au pays jusqu’en Asie, en passant par l’Europe et les États-Unis.

Les créations de Nathalie J. Simard ont été vues par des dizaines de milliers de personnes dans plusieurs festivals d’envergure tels que le réseau « International Children’s Festivals » à l’échelle du Canada, ainsi que les festivals d’amuseurs publics de Singapour et de Kuala Lumpur.

En plus de prêter son talent aux réalisations théâtrales de Marie Dumais et aux explorations photographiques de David Cannon, elle a également créé les personnages du Cirque EOS (Québec) et réalisé des centaines de maquillages dans le cadre du Festival d’été et du Carnaval de Québec. Pendant dix ans, elle a imaginé des personnages pour les créations du concepteur québécois Olivier Dufour, dont l’événement-spectacle Le Chemin qui marche (l’un des principaux événements des célébrations du 400e anniversaire de la ville de Québec) et le festival Montréal en lumière.

Au début des années 2000, Nathalie a fondé Kromatik, une compagnie spécialisée en maquillages pour les arts de la rue. Entourée d’artistes aussi passionnées qu’elle, Nathalie a développé une technique de maquillage et d’animation qui fait chavirer les repères dans le domaine. Alliant rapidité, créativité et originalité, elle parvient à faire apparaître une œuvre collective en seulement quelques minutes.

TOTEM marque la première collaboration de Nathalie J. Simard à un spectacle du Cirque du Soleil. « Le spectacle porte sur l’humanité dans toute sa diversité et toute sa richesse, dit-elle. J’ai eu recours aux motifs et à l’iconographie d’une foule de cultures pour créer les différents personnages. Je me suis aussi inspirée des artistes, de leur énergie et de leur performance pour créer des personnages qui leur collent à la peau. »

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« Pour créer des concepts touchants, ça doit venir droit du cœur. Quand on travaille avec passion, les œuvres parlent d’elles-mêmes. »

Reconnu pour son aptitude à amalgamer ses grandes qualités athlétiques et son éclectisme artistique incontestable, Jeff Hall apporte à la scène un mélange distinct d’humour, de dialogue et de performance physique. Après avoir été sacré champion canadien de frisbee de style libre en 1989 et en 1990, il suit un cours de danse pour parfaire ses aptitudes techniques en frisbee, ce qui le mènera vers les arts de la scène. Il obtient par la suite un baccalauréat en danse contemporaine à l’université Concordia et suit une formation en musique classique à l’université McGill, à Montréal.

Jeff a amorcé sa carrière professionnelle en collaborant avec plusieurs chorégraphes indépendants. Il a créé l’œuvre avant-gardiste Duodénum avec Pierre-Paul Savoie avant de participer comme danseur dans les créations Joe et Piazza de la Fondation Jean-Pierre Perreault. De 1990 à 1995, il a fait de nombreuses tournées avec la compagnie de danse montréalaise Carbone 14, participant à la fois au spectacle et au film intitulés Café des aveugles, à la création Le Dortoir ainsi qu’à l’adaptation cinématographique de ce spectacle, signée François Girard et lauréate de nombreux prix.

À titre de codirecteur artistique de la compagnie montréalaise PPS Danse, Jeff Hall a cosigné la création de Bagne et de la production multimédia intitulée Pôles en collaboration avec les artistes visuels Michel Lemieux et Victor Pilon. Présentée dans de grandes salles au Canada et ailleurs dans le monde, Pôles a valu à Jeff Hall et à Pierre-Paul Savoie le prestigieux prix Jacqueline-Lemieux 1996 pour leur travail de chorégraphes.

En 2001, Jeff Hall renoue avec la compagnie Carbone 14 en tant qu’artiste, prenant part au spectacle Silences et cris du metteur en scène Gilles Maheu, dont il sera l’assistant en 2002, lors de la création de Bibliothèque. Cette même année, il sera l’assistant du metteur en scène Robert Lepage dans la reprise de La Trilogie des dragons. Il jouera le même rôle auprès de Marie Brassard en collaborant à la création de La Noirceur. Ces deux œuvres ont été présentées dans le cadre du Festival de théâtre des Amériques, en 2003. Depuis lors, il a fait des études en réalisation cinématographique à l’Institut national de l’image et du son (INIS).

La première collaboration de Jeff Hall avec le Cirque du Soleil remonte à 2005, année où il devient entraîneur artistique pour le spectacle LOVE. Il a également occupé le poste de chorégraphe acrobatique pour le spectacle ZAIA.

En 2009, Jeff Hall participe, à titre de chorégraphe et de danseur, à la création du film Falling des réalisateurs Philip Spozer et Marlene Miller. Il signe également la chorégraphie du spectacle Du haut des airs, présenté en 2010 par le Cirque de Demain (France).

« Chaque numéro de TOTEM s’inscrit dans une démarche évolutive qui est le fil conducteur du spectacle, explique-t-il. L’idée d’illustrer le thème de l’évolution au moyen de styles de danse aussi variés que le hip-hop et la danse Bollywood s’est imposée d’elle-même et de manière organique. Nous avons exploré les danses hindoues, amérindiennes et africaines, mais aussi différents rites animistes et totémiques. »

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« La chorégraphie, dans les arts du cirque, s’apparente à du théâtre physique axé sur les compétences des artistes et nourri par les émotions que véhicule le propos du spectacle. »

Issu d’une famille imprégnée du milieu du spectacle, Pierre Masse travaille dans les coulisses du show-business depuis les 25 dernières années et a touché à presque tous le domaines des arts de la scène. Son nom est associé à des productions d’envergure de l’Opéra de Montréal et des Grands Ballets canadiens ainsi qu’à une production de la comédie musicale Les Misérables.

De 1995 à 1997, Pierre cumule les fonctions de chef machiniste et de spécialiste de l’automatisation pour la tournée mondiale Falling Into You de Céline Dion. De 1997 à 2000, il est directeur technique de la tournée Let’s Talk About Love de la diva québécoise et s’engage ensuite comme chargé de projet principal (automatisation) pour son spectacle A New Day, qui a tenu l’affiche à Las Vegas.

Pierre Masse s’est joint au Cirque du Soleil en 1996 en tant que consultant en automatisation pour Quidam. Ses compétences ont d’abord été mises en valeur sur un nombre de projets jusqu’à ce qu’il se joigne aux équipes de création des spectacles Varekai, Zumanity, KÀ et CRISS ANGEL Believe. TOTEM marque sa première collaboration avec le Cirque du Soleil à titre de concepteur de l’équipement et des gréements acrobatiques.

« Je suis complètement captivé par chacune des pièces d’équipement que nous créons pour nos spectacles, dit Pierre Masse, mais à mon avis le corps humain est l’équipement le plus sophistiqué qui soit. Ce dont les artistes sont capables ne cessera jamais de m’étonner. »

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« Mon rôle est de soutenir les aspects artistiques et créatifs du spectacle en permettant aux artistes de s’exprimer le plus librement et le plus pleinement possible. Mais je dois aussi veiller à ce qu’ils ne courent aucun risque inutile. »

Gymnaste dès l’âge de six ans, Florence Pot a fait des études universitaires en France, en éducation physique et sportive (EPS), et s’est ensuite spécialisée en psychologie du sport. Elle décide de s’installer à Montréal en 1991 principalement pour y poursuivre ses études.

Florence Pot entreprend alors une maîtrise en psychologie du sport à l’Université de Montréal tout en agissant comme entraîneur au club Gymnix de Montréal. Elle retournera travailler en France deux ans plus tard à titre de chorégraphe pour la Fédération française de gymnastique, mais l’absence de défis professionnels et le souhait de travailler au Cirque du Soleil la convainquent de revenir au Canada.

Dès son retour à Montréal en 1997, Florence Pot assume divers mandats dans le milieu de la gymnastique – elle chorégraphie notamment les prestations de quatre gymnastes canadiennes en vue des Jeux olympiques de Sydney en 2000 – tout en élargissant son réseau de contacts au Cirque du Soleil. Un an plus tard, le Cirque lui confie le poste de dépisteur acrobatique à la Direction du casting, rôle qu’elle tiendra jusqu’en 2003, année où elle est promue dépisteur en chef. En 2006, désireuse d’exploiter davantage son côté créatif et « d’aller au bout de la création d’un spectacle », elle accepte l’offre de participer à la création du spectacle ZED à titre de conceptrice de la performance acrobatique, rôle qu’elle assume à nouveau dans TOTEM.

« Avec TOTEM, le thème de l’évolution s’est immiscé jusque dans les numéros acrobatiques, explique Florence Pot, où le choix de ceux-ci s’est effectué en fonction de l’évolution de la motricité des espèces. »

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« Je ne fais pas de distinction entre les aspects acrobatiques et artistiques de la performance. L’acrobatie est un art, au même titre que les arts visuels. »

Faits saillants

TOTEM:• TOTEM a tenu sa Première mondiale à Montréal en avril 2010.

Après avoir visité Montréal et Québec, au Canada, TOTEM a voyagé à Amsterdam, aux Pays-Bas. Le spectacle a entamé l’année 2011 à Londres, au Royal Albert Hall, pour ensuite retourner en Amérique du Nord. 2012 commence avec le retour de TOTEM au Royal Albert Hall avant de retourner aux États-Unis en mars prochain et continuer sa tournée nord-américaine.

• TOTEM marque la deuxième collaboration de Robert Lepage avec le Cirque du Soleil (après le spectacle KÀ qui est présenté à Las Vegas).

• Au total figurent 53 artistes de 18 pays différents : Australie, Bélarus, Belgique, Brésil, Canada, Finlande, France, Allemagne, Italie, Japon, Kazakhstan, Moldavie, Mongolie, Chine, Russie, Espagne, Suisse, Ukraine, États-Unis et Angleterre.

Distribution et équipe d’arrière-scène: • L’équipe de tournée est composée ainsi de 13 personnes au

soutien artistique, de 10 personnes aux services aux publics, de 15 personnes aux services à la tournée et de 35 employés au soutien technique. Au total, ce sont 120 employés et artistes en plus de 50 membres accompagnateurs officiels (partenaires et familles). Donc, un grand total de 170 personnes provenant de dix pays dont Australie, Canada, France, Hollande, Nouvelle-Zélande, Chine, Russie, Suisse, Angleterre et États-Unis.

• Les langues les plus utilisées sont évidemment le français et l’anglais, mais plusieurs autres langues sont parlées sur le site: le chinois, l’espagnol, le russe, l’italien, l’allemand, le portugais, etc.

• Au total, 23 enfants font partie de la tournée (âgés entre 6 mois et 17 ans). Présentement, la personne la plus jeune sur la tournée à 6 mois et la plus âgée parmi l’équipe a 61ans.

• Dans chaque ville, nous engageons environ 150 travailleurs locaux. Les rôles peuvent variés : hôtes, placiers, contrôleurs de billets, réceptionnistes, sous-chefs, responsables à la boutique etc. Il y a également plus de 100 personnes à la main-d’œuvre pour aider au montage et au démontage.

• La cuisine emploie aussi 1 gérant de la cuisine, de façon permanente en tournée, et 3 cuisiniers.

• L’école sur le site compte 2 professeurs à temps plein et 6 élèves.

• S’ajoutent 1 thérapeute sportif et 1 physiothérapeute en tournée !

La tente d’entrée• Il y a une seule grande tente d’entrée où l’on retrouve

comptoirs à souvenir ainsi que des points de restauration.

La tente Tapis rouge• La suite Tapis Rouge VIP qui peut accueillir jusqu’à 250 invités

et être réservée à titre privé.

La tente artistique • La tente artistique abrite un espace pour les costumes,

les loges des artistes, une aire d’entraînement tout équipée ainsi qu’une salle de physiothérapie.

La cuisine• Il y a une seule grande tente d’entrée où l’on retrouve

comptoirs à souvenir ainsi que des points de restauration.

Le Grand Chapiteau• Le Grand Chapiteau peut accueillir un peu plus de

2 600 spectateurs.

• Conçu par une équipe d’ingénieurs canadiens, le Grand Chapiteau a été fabriqué par la société Voileries du Sud-Ouest, réputée dans le monde entier pour ses grands chapiteaux.

• La toile de la tente et de ses 11 tunnels pèsent environ 5227,3 kg.

• La hauteur du Grand Chapiteau est de 20,12 mètres et possède un diamètre de 50,5 mètres.

• Le Grand Chapiteau est soutenu par quatre mâts d’acier d’une hauteur d’environ 24 mètres.

Le site• Il faut 8 jours pour monter et 3 jours pour démonter

les installations.

• Un total de 65 remorques sont nécessaires pour transporter les 1200 tonnes de matériel que TOTEM porte autour. Quelques-uns de ces remorques sont utilisés pendant la saison comme des espaces de rangement, de cuisine ou d’atelier.

• Quatre génératrices de 500 kva fourni de l’électricité au Grand Chapiteau et l’ensemble du site.

• Le Grand Chapiteau, la tente artistique et la tente Tapis Rouge sont tous des environnements contrôlés.

Village en mouvement

Le village ambulant du Cirque du Soleil comprend le Grand Chapiteau, la tente artistique, la billetterie, la cuisine, l’école, les bureaux, les entrepôts et bien plus encore. Le site, entièrement autonome sur le plan de l’alimentation électrique, compte uniquement sur un approvisionnement local en eau et à des installations de télécommunications pour subvenir à ses besoins.

De vraies merveilles, les quatre autres villages sur roues du Cirque du Soleil accompagne les spectacles Corteo, KOOZA, OVO and Varekai.

Cirque du Soleil en bref

De la vingtaine de saltimbanques qui le constituaient à ses débuts en 1984, le Cirque du Soleil est une entreprise québécoise de divertissement artistique de haute qualité qui compte 5 000 employés, dont plus de 1 300 artistes, provenant de plus d’une cinquantaine de pays différents.

Le Cirque du Soleil a entraîné dans son rêve plus de 100 millions de spectateurs, dans plus de trois cents villes dans plus d’une quarantaine de pays sur six continents. L’entreprise a établi son Siège social international à Montréal.

Pour plus d’information sur le Cirque du Soleil visitez www.cirquedusoleil.com.

La missionLa mission du Cirque du Soleil est d’invoquer l’imaginaire, provoquer les sens et évoquer l’émotion des gens autour du monde.

Création du Cirque du SoleilTout a commencé à Baie-Saint-Paul, une petite municipalité située près de la ville de Québec, au Canada, au début des années 80. Les membres d’une troupe de théâtre de rue fondée par Gilles Ste-Croix (Les Échassiers de Baie-Saint-Paul) déambulent sur des échasses, jonglent, dansent, crachent le feu et jouent de la musique. Ces jeunes amuseurs publics, dont Guy Laliberté (le fondateur du Cirque du Soleil), impressionnent déjà et intriguent les résidents de Baie-Saint-Paul.

La troupe fonde ensuite Le Club des talons hauts puis, en 1982, organise La Fête foraine de Baie-Saint-Paul, un événement culturel où des amuseurs publics de partout se donnent rendez-vous pour échanger et animer pendant quelques jours les rues de la petite municipalité. La Fête foraine est reprise en 1983 et en 1984. Le Club des talons hauts se fait remarquer. Guy Laliberté, Gilles Ste-Croix et leurs complices nourrissent dès lors un rêve fou : créer un cirque québécois et amener cette troupe à voyager autour du monde.

En 1984, le Québec célèbre le 450e anniversaire de la découverte du Canada par Jacques Cartier, et on cherche un spectacle pour faire rayonner les festivités dans toute la province. Guy Laliberté présente alors un projet de spectacle, nommé Cirque du Soleil, et réussit à convaincre les organisateurs. Le tout premier spectacle du Cirque parcourt donc le Québec. L’entreprise n’a jamais cessé ses activités depuis !

STaTiSTiQUES GÉNÉraLES• En 1984, 73 personnes travaillaient pour le Cirque du Soleil.

L’entreprise compte aujourd’hui 5 000 employés dans le monde entier, dont plus de 1 300 artistes.

• Le Siège social international, établi à Montréal, compte à lui seul près de 2 000 employés.

• On retrouve plus de 100 corps de métier au Cirque du Soleil.

• Plus de 50 nationalités sont représentées au sein de l’entreprise et 25 langues différentes sont parlées parmi les employés et les artistes.

• Plus de 100 millions de spectateurs ont vu un spectacle du Cirque du Soleil depuis 1984.

• Près de 15 millions de personnes verront un spectacle du Cirque du Soleil en 2012.

• Depuis 1992, le Cirque du Soleil ne reçoit plus aucune subvention gouvernementale ou privée pour ses opérations.

En 2011, Le Cirque du Soleil présentera simultanément 21 spectacles différents :

Amérique du Nord/Europe

Europe Europe

Amérique du Nord

Europe Amérique du Nord / Australie

spectacles en tournée dans les arénas

spectacles en tournée sous le grand chapiteau

Amérique du Nord

Amérique du Nord Amérique du Sud

Japon

Walt Disney World® Resort à Orlando, en Floride

ARIA Resort & Casino CityCenter, à Las Vegas

Kodak Theatre à Los Angeles

TM Luxor à Las Vegas

Russie/Amerique du Nord

MGM Grand à Las Vegas

The Mirage à Las Vegas

Bellagio à Las Vegas

New York-New York Hotel & Casino

à Las Vegas

Treasure Island à Las Vegas

Cirque du Soleil, Logo Soleil, Saltimbanco, Alegría, Dralion, Quidam, Varekai, Corteo, KOOZA, OVO, TOTEM, Amaluna, Mystère, «O», Zumanity – the Sensual Side of Cirque du Soleil, La Nouba, KÀ, Zarkana, IRIS – A Journey Through the World of Cinema sont des marques de commerce détenues par Cirque du Soleil et utilisées sous licence. LOVE est une marque de commerce détenue par The Cirque Apple Creation Partnership et utilisée sous licence. The Beatles est une marque de commerce détenue par Apple Corps Limited. CRISS ANGEL et Believe sont des marques de commerce détenues par Criss Angel et utilisées sous licence. Viva ELVIS est une marque de commerce détenue par Elvis Presley Enterprises, Inc. et utilisée sous licence. © The Cirque EPE Partnership. Le nom Elvis et toute ressemblance sont utilisés sous licence. Michael Jackson THE IMMORTAL World Tour est une marque détenue par Cirque Jackson I.P., LLC. Marques employées sous licence. Le nom et l’image de Michael Jackson ainsi que toutes les marques de commerce, logos et autres reproductions y afférents sont détenus par Triumph International, Inc. et employés sous licence. © 2010 Cirque Jackson I.P., LLC.

spectacles fixes

Amerique du Nord

SUR SCÈNE OU DANS LES COULISSES

À VOTRE TOUR DE VOUS JOINDRE AU SPECTACLE

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