Dossier de presse champions 2016 de la Ligue EnR

CONTACTS PRESSE Esther BAILLEUL, Responsable de la Ligue EnR France, [email protected] - Tél. 01 80 89 99 58

Yannick RÉGNIER, Responsable de projets, [email protected] - Tél. 06 78 47 42 91

CLER, Réseau pour la Transition énergétique 47 avenue Pasteur – 93100 Montreuil - www.cler.org - www.ligue-enr.fr

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Le 26/01/2016 De Strasbourg à la Montagne Noire, 11 territoires champions de la production d’énergie renouvelable Qui mène concrètement le jeu de la transition énergétique ? La loi sur la transition énergétique et la COP21 ont réaffirmé la nécessité d’une transition énergétique et du développement des énergies renouvelables. Mais dans certains territoires (et pas toujours ceux qu’on croit), c’est déjà une réalité.

La Ligue EnR France est une compétition positive entre collectivités locales basée sur les énergies renouvelables, organisée depuis 2006 par le CLER, Réseau pour la transition énergétique. Elle vise à identifier et récompenser les territoires les plus impliqués dans le développement des énergies renouvelables.

Trois critères pour identifier les champions

Les données sur les énergies renouvelables de 3 500 collectivités, parmi lesquelles les plus grandes villes et agglomérations, ont été considérées pour établir les classements 2016. 12 prix ont été attribués à 11 territoires cette année. Les lauréats sont récompensés sur la base d’un indicateur d'autonomie énergétique du territoire (% de couverture des consommations d’énergie par les productions d’énergies renouvelables locales), combiné à une reconnaissance du bouquet énergétique (« mix ») et de l’engagement politique de la collectivité.

Métropoles ou villages, 11 territoires où la transition énergétique est concrète

Les champions sont donc les collectivités qui produisent le plus d’énergie renouvelable sur leur territoire par rapport à leur nombre d’habitants, et qui diversifient leur production en exploitant leurs différentes ressources locales (vent, soleil, biomasse…).

Les champions 2016 dans chaque catégorie (selon les usages de l’énergie) et chaque division (selon la taille de la ville-centre de la collectivité) sont :

Nombre d’habitants Tous usages Électricité Chaleur

Moins de 5 000 CC de la Montagne Noire

CC du Canton de Fruges

Jonzac

5 000 – 20 000 CC Vitry, Champagne et Der

CC du Thouarsais Mende

20 000 – 100 000 CA du Bocage Bressuirais

Le Grand Narbonne Forbach

Plus de 100 000 Eurométropole de Strasbourg

Eurométropole de Strasbourg

Orléans

Un classement plus détaillé se trouve en dernière page. Plus d’information sur la compétition : www.ligue-enr.fr




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La Communauté de communes de la Montagne Noire Champion tous usages de l’énergie dans la division moins de 5 000 habitants La Communauté de communes de la Montagne Noire est située dans l’Aude. C’est un territoire de montagne très rural rassemblant 24 communes pour 6200 habitants. Après avoir perdu ses industries textiles et minières dans les années 80, le territoire a souhaité se redonner une capacité à investir et à assurer des services de qualité. La collectivité s’est alors tourné vers les énergies renouvelables et s’est engagé à réaliser sa propre transition énergétique. Le territoire disposait déjà de quelques centrales hydroélectriques (1,31MW installés), il s’est doté de parcs éoliens (56,4 MW raccordé au 1er janvier 2016) et de parcs photovoltaïques (une centrale au sol ainsi que plusieurs installations moyennes totalisant 5454 kWc). Enfin le territoire a misé sur une valorisation énergétique de ses forêts, qui couvrent environ 60% du territoire. Outre quelques petites chaufferies bois totalisant 420 kW de puissance, la communauté de communes participe à une société qui approvisionne en bois déchiqueté local environ 1000 logements et le centre hospitalier de Carcassonne. Tous ces développements d’énergie renouvelable sont complémentaires des efforts de réduction de consommation d’énergie déployés par le territoire.

Hangar photovoltaïque de stockage de bois énergie à Villanière

Centrale photovoltaïque au sol de Villanière (5MWc) Une éolienne de 1,3 MW du parc "Haut-Cabardès" à Pradelles Cabardès




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La Communauté de communes du Canton de Fruges Champion électricité dans la division moins de 5 000 habitants Qui ne connaît pas encore la CC du Canton de Fruges, qui, outre ses 8000 habitants, abrite la première centrale éolienne de France ? 70 éoliennes entraient en service en 2007, pour un total de 140 MW de puissance installée. Aujourd’hui, 25 millions d’euro de projets locaux ont été financés par les taxes issues de l’exploitation des éoliennes : une crèche, une salle polyvalente intergénérationnelle, une maison des jeunes et un centre pluridisciplinaire de santé. Plus d’une centaine d’emplois directs et indirects ont été créés.




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Jonzac Champion chaleur dans la division moins de 5 000 habitants La ville de Jonzac a été un précurseur en matière d’énergies renouvelables, développant un réseau de chaleur basé sur la géothermie dès le début des années 80. Dans les années 90, la géothermie est remplacée par une chaufferie à paille puis par une chaufferie au bois, les eaux géothermiques aux propriétés médicinales reconnues alimentant les Thermes. Dans les années 2000, est créé le centre aqualudique des Antilles de Jonzac, alimenté par la géothermie haute température. Aujourd’hui la ville de Jonzac est alimentée en chaleur par 3 chaufferies bois, pour une puissance de 9 MW, qui ont permis en 2014 de couvrir 93% des besoins des abonnés. Ainsi en 2015, l’ensemble des bâtiments publics communaux (mairie, écoles, salle des fêtes) et intercommunaux (Antilles, médiathèque, gymnase) mais aussi l’Hôpital, la sous-préfecture, le Pôle Emploi, etc. sont chauffés par le réseau de chaleur municipal, parcourant près de 40 km de tuyaux.

L’une des chaufferies bois de Jonzac, avec panneaux solaires sur le toit




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La Communauté de communes Vitry, Champagne et Der Champion tous usages de l’énergie dans la division 5 000-20 000 habitants La Communauté de Communes Vitry, Champagne et Der bénéficie d’une réelle volonté politique de préparer la transition énergétique du territoire et contribue également fortement à son échelle à atteindre les objectifs régionaux, nationaux et européens en matière d’augmentation de la part d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale, avec notamment un parc éolien d’une puissance de 90 MW répartis sur l’Ouest de son territoire qui devrait dépasser les 200 MW à 2030. La collectivité, associée à ADEVA, structure porteuse du Pays Vitryat (les 4 communautés de communes de l’arrondissement de Vitry-le-François) a franchi une nouvelle étape en 2014, et a mené un travail conséquent en partenariat avec EDF, permettant de dresser un diagnostic énergétique et de déterminer les potentiels du territoire. De nombreux leviers d’actions ont alors été identifiés et formalisés dans un projet global, le projet SED (Système Energétique Décentralisé) qui se veut être un programme énergétique intégré et partagé visant à faire interagir une production autant que faire se peut de proximité avec la consommation locale, en développant notamment le réseau, le stockage et la mobilité des flux. Projet urbain intégré, le SED cible un ensemble de 33 actions autour de 7 thématiques, en vue d’assurer un optimum énergétique sur le territoire : réseau de chaleur, aménagements urbains, projets innovants et mobilité, énergies nouvelles, nouvelles filières, maîtrise de l’énergie, rénovation du bâti. Ce projet de SED a été retenu parmi les 200 « Territoires à énergie positive pour la croissance verte », le 9 février 2015 et est à l’œuvre depuis un an.




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La Communauté de communes du Thouarsais Champion électricité dans la division 5 000-20 000 habitants La Communauté de Communes du Thouarsais (CCT) est composée de 33 communes sur un territoire rural. Souhaitant s’impliquer dans la lutte contre le réchauffement climatique, le territoire Thouarsais a développé une véritable dynamique autour des énergies et des émissions de gaz à effet de serre pour faire de cet enjeu un vecteur de développement économique et social dans le Nord Deux-Sèvres. Dès 2001, un accompagnement des communes (Conseil en Energie Partagé) a été mis en place puis les élus ont souhaité élargir la dynamique à l’ensemble des acteurs du territoire via un plan climat : le Contrat Local Initiatives Climat signé en 2007 avec l’Ademe et la Région Poitou-Charentes. La dynamique est alors portée par deux grands objectifs : diviser par 4 des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 et devenir un territoire à énergie positive. Un Espace Info Energie a ensuite été ouvert pour renseigner le grand public et organiser des animations de lutte contre la précarité énergétique. A compter de 2015, une plateforme locale et expérimentale de rénovation énergétique de l’habitat initiée avec 2 autres collectivités et coordonnée par le Conseil Général des Deux Sèvres permettra de travailler à la massification du marché de la rénovation. Dans ce cadre, les professionnels du bâtiment seront mobilisés afin de développer le marché de la rénovation énergétique. Parallèlement, le projet TIPER (Technologie Innovante pour la production d’énergies renouvelables) initié autour d’un ancien site militaire dépollué a permis l’installation de plusieurs productions d’énergies renouvelables. Une unité de méthanisation de 2MW rassemble 90 agriculteurs actionnaires. Deux parcs solaires d’une puissance totale de 19,5MW ont été implantés sur les sites dépollués par la SEM régional ESTER. Un parc éolien de 7,05MW est en cours d’instruction sur le même périmètre. Un projet d’unité de gazéification d’une puissance de 12 MW électrique et 18 MW chaleur est également étudié. L’ensemble permettra à terme de créer une soixantaine d’emplois.

TIPER 3




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Mende Champion chaleur dans la division 5 000-20 000 habitants La Ville de Mende s’est dotée, à partir de 2009, d’un réseau de chaleur. Le système de chauffage urbain repose sur le principe d'un réseau souterrain qui véhicule de l'eau chaude à travers la ville. La production de chaleur est assurée par Bio Energie Lozère, installation de cogénération à partir de combustible biomasse. L’objectif du réseau de chaleur est d’abord écologique, avec une réduction estimée de 4 700 tonnes de CO2. Le but est également économique, car l’évolution des tarifs pour les utilisateurs ne dépend pas de la fluctuation des prix des énergies fossiles. Le raccordement est l’assurance d’un service en continu fourni par Tendem (société regroupant Dalkia et l’entreprise Engelvin), le délégataire de service public. La plupart des établissements publics de la ville (mairie, hôpital, écoles…) sont raccordés au réseau. Les particuliers peuvent également bénéficier de ce mode de production. Ainsi, 79 villas individuelles sont actuellement raccordées. Le réseau est long de 10 kilomètres environ. La puissance souscrite représente 10 046 kW pour une consommation de 15 769 Mwh. L’objectif est de passer à 19 261 kW de puissance souscrite ainsi qu’à 24 280 Mwh de consommation.

Tracé du réseau de chaleur de Mende




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La Communauté d’agglomération du Bocage Bressuirais Champion tous usages de l’énergie dans la division 20 000-100 000 habitants La Communauté d’Agglomération du Bocage Bressuirais a été créée en 2014 suite au rassemblement de plusieurs intercommunalités. Le diagnostic énergie-climat du territoire vient confirmer une forte dynamique locale et un terroir propice aux énergies renouvelables avec de nombreux projets privés et publics : - 4 parcs éoliens (27 éoliennes) en fonctionnement et 4 en projet (21 éoliennes) - Une trentaine de chaufferies bois pour les collectivités - Un parc au sol photovoltaïque sur 4 ha - Des panneaux photovoltaïques sur plusieurs bâtiments de l’Agglomération - Une unité de méthanisation en fonctionnement et 4 projets collectifs en cours Quelques réalisations marquantes en 2015 : - le raccordement d’un centre aquatique à un réseau de chaleur bois - la réalisation d’audits énergétiques sur une partie des bâtiments publics - la création d’une plateforme énergétique de l’habitat

Le Plan Climat-Air-Energie Territorial de la collectivité sera validé en 2016 et permettra d’étoffer le bouquet énergétique du territoire.

Chaufferie bois à Cerizay Parc éolien de la Chapelle Gaudin

Panneaux PV sur ateliers relais de Nueil-Les-Aubiers




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Le Grand Narbonne Champion électricité dans la division 20 000-100 000 habitants Le Grand Narbonne, territoire de 39 communes et 127 000 habitants, s’est engagé depuis de nombreuses années dans une politique volontariste pour produire des énergies renouvelables et tendre vers une autonomie électrique. Il s’appuie notamment sur le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise en Méditerranée comme territoire d’expérimentation de sa politique énergie climat. En s’appuyant sur ses ressources naturelles, le soleil, le vent, la mer et les étangs mais aussi la vigne, Le Grand Narbonne veut accompagner un potentiel de développement économique encore sous-exploité : gisement éolien exploitable d’ici 2030 estimé à 900 MW (dont 400 MW sur terre et 500 MW en mer) ; gisement photovoltaïque estimé à 106 MW sur le bâti. Pour les installations au sol, le plus grand projet participatif de France est en cours d’élaboration sur 12 MW de photovoltaïque et biomasse. Le Grand Narbonne a également entamé avec l’INRA et Suez une étude sur la transformation des biodéchets en énergie. En valorisant ses ressources naturelles, Le Grand Narbonne poursuit trois objectifs : préserver le territoire, y créer des emplois et améliorer la qualité de vie de ses habitants.

Centrale solaire de la Narbonnaise (zone industrielle de Malvezy)




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Forbach Champion chaleur dans la division 20 000-100 000 habitants Forbach a démontré par de nombreux projets sa capacité à s’inscrire pleinement dans la transition énergétique. Par exemple, la Ville dispose par le biais de Cofely d’un réseau de chaleur alimenté par une cogénération biomasse à distance depuis 2013. En effet, Cofely exploite une centrale de production électrique et thermique à partir d’une énergie renouvelable biomasse qui fournit 75% de la chaleur du réseau. Forbach fait partie du SYDEME (Syndicat mixte de Transport et de Traitement des Déchets de la Moselle-Est). Son centre de méthanisation, Méthavalor, a permis de valoriser les biodéchets et de promouvoir les énergies renouvelables, parmi lesquelles le biocarburant, utilisé pour faire rouler les bus de la ville et alimenter la flotte de véhicules du SYDEME. Dans sa rénovation du patrimoine bâti, la Ville de Forbach privilégie une démarche qui s’inscrit en lien avec le développement durable, en produisant par exemple de l’électricité et de l’eau chaude par le biais de panneaux photovoltaïques. 143m2 de panneaux ont été posés sur le toit du stade du Schlossberg en août 2009.

Toit du stade du Schlossberg

Chaufferie cogénération biomasse © Bioénergie F. Douard




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Eurométropole de Strasbourg Champion tous usages de l’énergie et électricité dans la division plus de 100 000 habitants Fin 2014, plus de 14 % de l'énergie consommée était constituée par les énergies renouvelables sur le territoire de l’Eurométropole. Il s'agit principalement de l'hydraulique (pour les 2/3) mais également de la biomasse, de 360 pompes à chaleur (géothermie sur nappe) sans oublier 80 000 m2 de panneaux solaires. L'objectif de l'Eurométropole est de changer de braquet afin de doubler cette part dans les prochaines années. Plusieurs projets significatifs contribuent d'ores et déjà à cet objectif: - la production de biogaz à partir des eaux usées: projet Biovalsan permettant de répondre aux

besoins en énergie de 5 000 logements BBC, - la centrale biomasse du Wacken qui couvrira 87% des besoins en chaleur du quartier (2016), - la centrale biomasse installée sur le Port et alimentant à terme 17 000 équivalent-logements

par 70% d’énergies renouvelables (2016), - ZAC Etoile : 90 logements alimentés par des pieux de fondation géothermiques (2016), - la tour à énergie positive ELITHIS (65 logements - solaire pour 2017).

Cette dynamique est également le fruit d'une charte entre la collectivité, les promoteurs, les bailleurs et les aménageurs qui fixe cet objectif minimal de 30 % d'énergies renouvelables dans toutes les opérations d'aménagement. D'autres projets dans le domaine du solaire sont à l'étude alors que la géothermie profonde doit se concrétiser dès 2016 à Illkirch.

Tour Elithis

© AEPICT

Station d’épuration – Biovalsan

© JDorkel / Eurométropole de Strasbourg




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Orléans Champion chaleur dans la division plus de 100 000 habitants La Ville d’Orléans met en œuvre une démarche de développement durable pour son territoire à travers une politique innovante, expérimentale et dynamique (énergies renouvelables, amélioration de la performance énergétique des bâtiments, biodiversité, protection de la ressource en eau, etc.). La Ville a ainsi amorcé sa transition énergétique en se fixant des objectifs ambitieux à travers le Plan Climat Energie Territorial adopté en 2012 : -20 % des gaz à effets de serre (GES) en 2020. Fin 2015, le territoire est parvenu à réduire ses émissions de GES de -13,4 %, grâce notamment à la mise en service de deux chaufferies biomasse fin 2012 et fin 2014, pour un investissement cumulé de près de 90 millions d’euros. Ces deux chaufferies biomasse, qui alimentent près de 25 000 équivalents logements par les réseaux de chauffage urbain de la ville, permettent d’éviter près de 90 000 tonnes d’émission de CO2 chaque année, soit l’équivalent des émissions de 40 000 voitures. Elles consomment près de 200 000 tonnes de bois-énergie par an dans le cadre d’un approvisionnement se limitant à un rayon de 150 km, offrant le double avantage de recourir aux entreprises locales et de limiter l’empreinte carbone.

Chaufferie biomasse Nord

Chaufferie biomasse Sud




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Tableau détaillé des champions 2016 Tous usages de l’énergie Moins de 5 000 hbts : CC de la Montagne Noire (Aude) – 6 319 habitants

Mix : éolien, solaire, hydraulique, biomasse Autonomie estimée : 114%

5 000 – 20 000 hbts : CC Vitry, Champagne et Der (Marne) – 25 510 habitants Mix : éolien, biomasse, biogaz, solaire Autonomie estimée : 47%

20 000 – 100 000 hbts : CA du Bocage Bressuirais (Deux-Sèvres) – 72 023 habitants Mix : éolien, solaire, biomasse, biogaz Autonomie estimée : 11%

Plus de 100 000 hbts : Eurométropole de Strasbourg (Bas-Rhin) – 480 894 habitants Mix : hydraulique, géothermie, biomasse, biogaz, solaire Autonomie estimée : 12%

Electricité Moins de 5 000 hbts : CC du Canton de Fruges (Pas-de-Calais) – 8 022 habitants

Mix électricité : éolien Autonomie estimée : 1156%

5 000 – 20 000 hbts : CC du Thouarsais (Deux-Sèvres) – 36 380 habitants Mix électricité : solaire, éolien, biogaz, hydraulique Autonomie estimée : 62%

20 000 – 100 000 hbts : Le Grand Narbonne (Aude) – 128 188 habitants Mix électricité : éolien, solaire, biogaz Autonomie estimée : 60%

Plus de 100 000 hbts : Eurométropole de Strasbourg (Bas-Rhin) – 480 894 habitants Mix électricité : hydraulique, solaire Autonomie estimée : 58%

Chaleur Moins de 5 000 hbts : Jonzac (Charente-Maritime) – 3 465 habitants

Mix chaleur : biomasse, géothermie Autonomie estimée : 83%

5 000 – 20 000 hbts : Mende (Lozère) – 11 679 habitants Mix chaleur: biomasse Autonomie estimée : 43%

20 000 – 100 000 hbts : Forbach (Moselle) – 21 596 habitants Mix chaleur: biomasse Autonomie estimée : 28%

Plus de 100 000 hbts : Orléans (Loiret) – 114 375 habitants Mix chaleur: biomasse Autonomie estimée : 13%

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