DOSSIER DE PRESSE4 > 27 OCTOBRE 2018

rhinojazz.com

CONTACT PRESSE Leslie Fabre

07 57 50 50 91 - 04 77 19 59 15communication@rhinojazz.com

ÉDITO

Les Rhino’s Héros

Quarante ans que ça dure. Quarante ans que le Festival de la vallée du Gier étire sa corne depuis la Loire jusqu’à Lyon pour diffuser le jazz sur des communes de plus en plus nombreuses. Plura-lité des lieux, des styles et des publics, fidélité aussi des équipes d’organisation, des artistes avec lesquels des liens se sont noués et bien sûr des milliers de spectateurs toujours à l’affût de ce que ce grand rendez-vous d’automne offre en matière de jazz dans un judicieux mélange de références iconiques et de nouveaux venus à découvrir loin des sentiers battus, sans jamais céder aux modes ni aux facilités commerciales. Tout en gardant l’état d’esprit initial, au Festival se mêle exigence artistique et convivialité dans un souci de large accessibilité au plus grand nombre. En phase avec son temps tout au long de ces quatre décennies, le Rhino Festival a su mettre un pluriel à Jazz(s) tant le genre s’est décloisonné en se métissant aux musiques d’un vaste monde, melting-pot de cultures partagées sans barrière ni frontière. Plus que jamais, le Rhino Jazz(s) Festival est International, avec pour cette édition charnière pas moins de quatorze nationalités réunies. Quarante ans et tout autant de concerts-bougies pour en-tendre des pianistes cubain, italien ou azerbaïdjanais, des guitaristes malgaches, un accordéoniste bosniaque, un contrebassiste colombien, une bassiste polonaise ou un oudiste syrien, des percus-sionnistes d’Afrique du Sud, des chanteurs et chanteuses américain, haïtien, angolais, nigérian ou camerounais. Avec une belle cerise sur le gâteau d’anniversaire puisque le second acte de l’hom-mage entamé l’an dernier en l’honneur de David Bowie propose encore -outre une fabuleuse expo inédite- deux créations mondiales autour de son répertoire, l’une acoustique et intimiste, l’autre symphonique qui verra une pléiade d’artistes communier dans un spectacle unique et jamais vu : un festival de jazz qui produit dans l’enceinte d’un opéra un concert symphonique consacré à un mythe de la pop-rock, voilà bien résumé tout ce qui fait la singularité du Rhino. Artistes et publics, notoires ou méconnus, tous héros l’espace d’un soir d’un festival à la quarantaine rugissante. We could be heroes, just for one day…

Michel ClavelRédacteur du Rhino Jazz(s) Magazine

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SOMMAIRE

Programme .............................................................................

David Bowie’s Project, Saison 2 ...................................... Exposition - Bowie Odyssée .................................. Concerts créations mondiales Bowie Acoustic ...................................... Bowie Symphonic .................................

Programmation 2018 - Pages Artistes .........................

Le Rhino au Château ...........................................................

Le Rhino à .. . ............................................................................

Jeune public - Scolaires .....................................................

Autour du festival .................................................................

Billetterie - Abonnements ................................................

Equipe .......................................................................................

Presse ........................................................................................

Demande d’accréditation / Interviews ........................

Partenaires ..............................................................................

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JEU. 13 SEPTEMBRE

INAUGURATIONde la 40ème édition@Saint-ChamondChâteau du Jarez19h30 / Entrée libre

PROGRAMME

JEU. 4 OCTOBRE AU SAM. 13 OCTOBRE

Bowie OdysséeExposition@Saint-Etienne Cité du Design Batiment 24311h-19h / Entrée libre

JEU. 4 OCTOBRE

Bowie AcousticCréation Mondiale@Saint-Etienne Le Fil20h30 / 25- 21€

VEN. 5 OCTOBRE

BCUC@Saint-Etienne Le Clapier20h30 /15-12€

SAM. 6 OCTOBRE

Bowie SymphonicCréation Mondiale@Saint-Etienne Opéra20h00 /40-35€

DIM. 7 OCTOBRE

China Moses & André Manoukian@Villars, Eglise18h / 24-19€

LUN. 8 OCTOBRE

Black Boy@Vienne, Théâtre20h30 / de 10 à 27€

MAR. 9 OCTOBRE

Palm Unit@FirminyMaison de la culture 20h30 / 22-19€

MER. 10 OCTOBRE

Louis Sclavis «Characters on the Wall»@Lyon Amphi Opéra 20h30 / 28-22€

JEU. 11 OCTOBRE

Livio Minafra@Rive de Gier Théâtre de Couzon20h30 / 15€

Organic Trio@Lyon, Hot Club21h / 15-12€

VEN. 12 OCTOBRE

Kimberose@Rive de GierSalle Jean Dasté20h30 / 24-18€

Sarah McCoy1ère partie : Honey Jungle Trio@Saint-Just-Saint-RambertLa Passerelle 20h30 / 18-15€

SAM. 13 OCTOBRE

American Gospel@Lorette, L’Ecluse20h30 / 20-15€

Magnetic Orchestra et Anne Sila@Veauche, L’Escale20h30 / 19-16€

DIM. 14 OCTOBRE

Krystle Warren@Genilac, Eglise17h30 / 15-12€

Dave Burrell @La Terrasse sur DorlayEglise17h00 / 15-12€

JAV Contreband & Jazz’ier Big Band@Rive de Gier Théâtre de Couzon14h30 / Entrée libre

LUN. 15 OCTOBRE

Toto ST@DargoireAuberge Laffont 20h30 /15-12€

MAR. 16 OCTOBRE

FatsO@SorbiersL’Echappé20h30 /16-12€

MER. 17 OCTOBRE

Caroline Bugala@Lyon, Bémol 520h30 /15-12€

JEU. 18 OCTOBRE

Norbert Galo Solo@Saint-Paul-en-Cornillon, Eglise20h30 /14-11€

Lisa Urt@Saint-Paul-en-Jarez, Le Family20h30 /15-12€

VEN. 19 OCTOBRE

Caroline Jazz Band@ChâteauneufSalle de la Grange 20h30 / 15-12€

Mélissa Laveaux@Unieux, Le Quarto20h30 / 22-19€

Toko Telo@Grand CroixFerme Sorlin20h30 / 15-12€

SAM. 20 OCTOBRE

Zozophonic Orchestra@FeursChâteau du Rozier20h30 / 15-12€

Tony Kazima Trio@Tartaras Espace le Châtelard20h30 / 15-12€

Mario Batkovic@L’Horme Audio Technique20h30 / 20-15€

DIM. 21 OCTOBRE

Uptown Lovers@Saint-Etienne Le Pax17h /15-12€

Les Doigts de l’Homme@La Valla en GierEglise17h / 15-12€

Projet H@Pavezin, Ste-Croix-en-JarezLa Galoche17h30 / 15-12€

LUN. 22 OCTOBRE

Roberto Fonseca@Roche la MolièrePôle culturel l’OPSIS20h30 / 40-35€

MAR. 23 OCTOBRE

Claudia Solal & Benjamin Moussay @Lyon, le Periscope 20h30 / 13-10€

JEU. 25 OCTOBRE

Talawine @Rive de Gier Théâtre de l’Imprimerie20h30 / 8€

VEN. 26 OCTOBRE

Rhoda Scott Christophe Monniot Jeff Boudreaux&Shahin Novrasli@Saint-Chamond Salle Aristide Briand20h30 / 25-21€

SAM. 27 OCTOBRE

Nuit du Blues @Saint-ChamondSalle Aristide Briand20h / 25-21€

Kinga Glyk @VilleurbanneThéâtre Astrée20h30 / 14-8€

DAVID BOWIE’SProject 2018

Saison 2

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DAVID BOWIE’SProject 2018

Saison 2

présente

Exposition«BOWIE ODYSSÉE»

DU 04 AU 13 OCT. 2018 SITE MANUFACTURE / SAINT-ETIENNE

PLUS DE 600 OBJETS EXCEPTIONNELS ConCErts

2 CRÉATIONS MONDIALES LE 4 OCTOBRE

BOWIE ACOUSTIC LE 6 OCTOBRE

BOWIE SYMPHONIC

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PLUS DE 600 OBJETS INÉDITS ! Une odyssée à travers le monde (ou plutôt les nombreux mondes…) de David Bowie, c’est ce que le Rhino Jazz(s) Festival, qui fêtera cette année ses quarante ans d’existence en région Rhône Alpes, va proposer du 4 octobre au 13 octobre prochain dans le cadre à la fois historique et majestueux de l’ancienne Manufacture de Saint-Etienne.Une immersion dans un univers où musique et images se rejoignent et se complètent qui prendra la forme d’une grande exposition inédite – une première mondiale ! – où seront montrés plus de 600 objets, la plupart du temps ultra rares, liés à un destin artistique hors du commun. Cinquante ans de créativité sans cesse renouvelée (le premier enregistrement de David Bowie date de 1964) seront ainsi mis en valeur.L’exposition sera enrichie par la contribution de deux collectionneurs privés : Jean-Charles Gautier et Yves Gardes, ainsi que trente cinq tirages originaux de Mick Rock, photographe britannique proche de l’artiste dès 1972, seront exposés à la Manufacture (en collaboration avec la société Autantyk). L’idée de rendre hommage à la Star la plus stylée de l’histoire de la musique pop rock remonte

à très loin : bien avant que celle-ci ne disparaisse (le 10 janvier 2016) Ludovic Chazalon, programmateur du Rhino Jazz(s) désirait ardemment « faire quelque chose » autour de David Bowie et de sa musique. Une envie de passionné qui se concrétisa l’an passé par trois créations mondiales : Une soirée avec les groupes Possible(s) Quartet et Impérial Quartet et une dernière : The band from David Bowie’s Blackstar avec la venue au festival des musiciens - le saxophoniste de jazz new-yorkais Donny McCaslin et son groupe - qui avaient accompagnés le chanteur icône sur son ultime chef d’œuvre, Black Star Le succès fut éclatant, l’implication des participants dépassant de très loin la simple prestation scénique. Ce qui fut à la fois un hommage et une aventure artistique vivante et vibrante ne pouvait rester sans suite… De là, l’organisation d’une exposition Bowie Odyssée qui ne ressemble en rien à tout ce qui a pu jusqu’ici être imaginé autour du nom et de la personnalité de David Bowie. Son contenu est en effet issu d’un collectage minutieux auprès de fans, collectionneurs acharnés, qui pendant plusieurs décennies recherchèrent et conservèrent TOUT ce qui avait trait à leur héros et à son parcours multiforme. Disques tirés à très peu d’exemplaires, affiches de films ou de concerts, magazines venus au monde entier, matériel publicitaire, logiquement détruit ou oublié après une sortie d’album ou la fin d’une tournée, et beaucoup d’autres choses encore seront présentées.

Une partie de l’exposition sera aussi confiée et élaborée par la Discothèque et Documentation de Radio France, qui tirera de ses archives de nombreuses pochettes de disques qui marquèrent l’histoire de la musique populaire. Bowie Odyssée sera aussi fait de moments musicaux uniques, puisque tout au long de l’exposition des musiciens s’empareront du lieu pour prolonger de façon personnelle une œuvre musicale sans équivalent et qui continue d’intriguer et d’émerveiller. Eric Tandy

Commissaire d’exposition

Exposition en partenariat avec la ville de Saint-Etienne, Saint-Etienne Métropole, Cité du design, Radio France, Autantyk, CJD et le lycée Adrien Testud.Remerciements à Monsieur Serge Vincendet (Monster Melodies) et Monsieur Marc Rivière (Marché Dauphine Puces de Clignaucourt).

DAVID BOWIE’S PROJECT 2018, l’exposition « Bowie Odyssée », une première mondiale...Accès exposition : Participation libre

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Exposition d’objets iconographiques issus de la collection privée de :

Jean Charles Gautier

Exposition d’objets iconographiques issus de la collection privée de :

Yves Gardes

Exposition Radio FranceRadio France présentera son «  Juke-Box Bowie » inédit ainsi que plus d’une centaine de pochettes d’albums.

Exposition de photographies de David Bowie réalisées par Mick Rock

En collaboration avec la société Autantyk

Événements sur le site de l’exposition

VEN. 05 OCTOBRE

Concert Solo de Tchen Tchen21h00 / 7€

DIM. 07 OCTOBRE Visite guidée exposition« L’Ornement est un Crime »par la Cité du Design10h15 / réservation impéra-tive au : 04 77 49 74 70 Brunch11h00 Concert de Chris (duo)13h30

Concert + Brunch 15€Concert + Brunch + Visite guidée 18€Partenariat Cité du Design

LUN. 08 OCTOBRE

Rencontre et échange avec Alain Lahana, Eric Tandy, les collectioneurs & invités.19h30 / Entrée libre

VEN. 12 OCTOBRE

Conférence de Christophe Conte (Journaliste- bio-graphe-chroniqueur)autour de son documentaire« L’homme aux cent visages, ou le fantôme d’Hérouville »19h30 / Entrée libre

SAM. 13 OCTOBRE

Conférence deChristophe ConteMichka Assayaset Valentine Imhof - Littéra-ture Bande OriginaleStudios de France BleuPartenariat Fête du Livre de Saint Etienne

Soirée de clôtureDJ Set - David Brunner20h00 / 7€

JEU. 11 OCTOBRE

Visite guidée expositions« L’Ornement est un Crime »par la Cité du Design + « Bowie Odyssée » par Eric Tandy18h30Concert de Superdog21h00

Concert 7€Concert + Visites 10€Partenariat Cité du Design

JEU. 4 OCTOBRE AU

SAM. 13 OCTOBRE

« Bowie Odyssée » Exposition

@Saint-Etienne Cité du Design Batiment 243

11h-19hParticipation libre

MER. 10 OCTOBRE

Conférence de Jérôme Soligny (Journaliste) sur le travail pictural de pochettes de disques de David Bowie.19H30 / Entrée libre

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Second acte de l’importante exploration musicale entamée l’an dernier en l’honneur de David Bowie, le Rhino Jazz(s) Festival présente David Bowie’s Project Saison 2 avec encore deux nouvelles créations mondiales, toujours placées sous la direction artistique de Daniel Yvinec. L’une plus intimiste en quartet acoustique, l’autre plus exubérante en version symphonique proposant une audacieuse et singulière relecture des plus grands chefs d’œuvre de l’icône britannique, revêtus de stupéfiantes parures. Un bouleversant hommage et un voyage inoubliable en compagnie d’une pléiade inattendue d’artistes de renom. Comme autant de réminiscences en souvenir de celui qui aura marqué, subrepticement, chacun d’eux comme chacun de nous, pour un véritable défi à la hauteur de l’esprit créatif de Bowie.

« Que reste-t-il dans nos vies d’une œuvre qui nous a traversés, bouleversés, transpercés? Avant même de nous engager dans notre chemin artistique, David Bowie faisait partie de nos vies et ne nous a pas quitté depuis la première écoute. Il n’a cessé d’être une source d’inspiration par la vérité qu’elle laissait transparaître, il est par sa trajectoire, une figure importante de le construction de notre vie d’adulte. Être soi quoi qu’il en coûte. Nous avions envie de partager les émotions que nous évoquaient son œuvre, sa voix, son personnage, sa théâtralité, sa poésie, sa singularité. Envie de traduire les résonances, les échos de sa voix dans la nôtre. Le faire de la manière la plus pudique et personnelle possible. Un projet minimal, sans rythmique et un maximum acoustique nous a donc paru d’une absolue évidence. Ce sera comme les battements de cœur, comme les souvenirs, comme un sonar qui résonne et dessine dans l’eau des ondes magnifiques ». Sandra Nkaké

JEUDI 04 OCTOBRE - 20H30 / Le FIL - Saint-Etienne / 25-21€

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Fidèle du Rhino, la chanteuse franco-camerounaise (Victoire du Jazz en 2012) apporte son enthousiasme communicatif à cette création mondiale aux côtés de son inséparable binôme Jî Drû, flûtiste inventif et producteur de ses albums. Dotée d’une grande expérience scénique tant avec des formations de choc qu’avec son propre groupe, c’est bien là qu’elle dévoile son jeu de comédienne et l’éclectisme complet de son registre vocal, de la pop au rock, de la new-wave au jazz funky. Tigresse au feeling soul, ample et naturel, Sandra Nkaké propose un timbre inattendu au répertoire, choisi parmi les titres les plus connus de Bowie, selon l’idée de Daniel Yvinec qui vise à « trouver un point de vue original sur des chansons qui sont déjà dans la mémoire des gens ». Le directeur artistique a également suggéré la collaboration de Babx, une signature musicale rare et intelligente dans sa profondeur et sa délicatesse. Auteur-compositeur-interprète discret mais très actif, multi-récompensé pour son travail d’écriture tout en finesse et authenticité, il est au chant, comme au piano, un orfèvre de l’intime, toujours à hauteur d’âme, comme encore sur son dernier opus « Ascensions », album libre et sans concession teinté de free-jazz.

« Il est intéressant de sortir chacun de son périmètre habituel, avec des remises en question qui portent l’émulation » explique Daniel Yvinec qui a voulu modifier le processus de travail des solistes pour qu’ils créent ensemble un langage commun autour de Bowie. Le « metteur en musique » a convenu, comme l’explique Sandra dans ses intentions, d’une approche acoustique intimiste où l’énergie sera plus intériorisée puisque volontairement sans rythmique, dans une vision presque chambriste du quartet formé avec le violoncelliste Guillaume Latil. Doté d’une solide formation classique puis jazz, il est régulièrement sollicité pour son approche singulière de l’impro jazz comme avec Didier Lockwood, André Manoukian, le duo At Home qu’il forme avec le guitariste Anthony Jambon, ou bien sûr aux côtés de Sandra Nkaké en concert. Une distribution inattendue et très prometteuse par le croisement des instruments qui offre une belle variété de couleurs sonores, de textures et d’atmosphères, révélant encore, s’il en était besoin, le caractère exceptionnel de cette création.

Directeur musical : Daniel Yvinec

Guillaume Latil

Babx

Jî Drû

Sandra Nkaké

Line up :Sandra Nkaké : Voix, effetJî Drû : Voix, space écho, flûteGuillaume Latil : Violoncelle, effets, voixBabx : Piano, voix

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Miles Davis avait pour habitude de dire que la musique est avant tout une histoire de casting. Ou l’art de bien mesurer le potentiel de chacun. La distribution retenue pour cette seconde création mondiale en est la meilleure preuve, agrégeant des artistes de tout premier ordre, au talent singulier et venant d’univers éloignés. L’idée originale de donner aux chansons de Bowie un éclairage nouveau par le biais d’un orchestre symphonique, sans rythmique, constitue l’attrait de cet ambitieux projet qui vise à garder les mélodies originelles tout en en proposant une narration nouvelle.

Après le succès de la re-création d’un concerto de Ravel lors du Rhino 2013, le Festival s’est naturellement tourné vers la phalange ligérienne Ose ! Orchestre Symphonique Nouvelle Génération qui regroupe une quarantaine de jeunes instrumentistes professionnels sous la baguette avisée de l’un des plus grands chefs français, Daniel Kawka, en parallèle au prestigieux Ensemble Orchestral Contemporain. Pour une formation ambitieuse, habituée aux créations innovantes et notamment dans le registre des musiques du XXe siècle, s’atteler aux compositions de David Bowie est un défi revigorant à la hauteur de son fabuleux potentiel. Et parce que « ce n’est pas à la portée de tout le monde de chanter du Bowie avec un symphonique et sans rythmique » comme le souligne Daniel Yvinec, le directeur artistique a tracé un scénario d’écriture, des plus surprenants, dit-il, de « l’audace et du sérieux dont est capable le Rhino pour proposer un événement vraiment exceptionnel ».

Ainsi la première partie du répertoire choisi offrira plusieurs chansons en version piano-voix, réunissant deux artistes majeurs : la chanteuse Ala.Ni et le pianiste Eric Legnini. Ayant chaviré l’auditoire lors du Rhino 2016, la Londonienne originaire des Grenadines est une diva atemporelle dont la voix d’exception aux cinq octaves lui permet d’aborder tous les registres avec la classe hiératique et rétro-chic qui la caractérisent. Quant au Belge Eric Legnini, éminent professeur au Conservatoire Royal de Bruxelles, il s’est installé au fil de trente ans de carrière et d’une douzaine d’albums comme l’un des incontournables pianistes du jazz français, grand maître des claviers au feeling groovy et dont les mains imposantes sont des gants de velours.

SAMEDI 06 OCTOBRE - 20H00 / L’Opéra - Saint-Etienne / 40-35€ Concert co-organisé avec la Ville de Saint-Etienne

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S’en suivra la partie résolument symphonique qui a nécessité un travail de titan de la part de l’arrangeur, Vincent Artaud, pour proposer, là encore, une narration inédite des mélodies gardées dans leur intégralité.

Avec des solistes inattendus tels que Nosfell, véritable ovni apparu dans les années 2000, personnage fantasque et charismatique ayant créé un univers onirique et poétique avec sa propre langue imaginaire. Lunaire et troublant, l’artiste au corps serpentin évoluant dans les domaines du rock et de la danse contemporaine (il a entre autres signé la musique des deux derniers spectacles de Philippe Découflé) a amorcé un virage plus pop avec des textes franco-anglais dans son dernier opus « Echo Zulu » paru l’an dernier. Mais aussi Krystle Warren (à découvrir par ailleurs en solo, voir page 25), poétesse, auteure-compositrice-interprète à la personnalité hors-norme. Venue de l’underground new-yorkais, la chanteuse à la voix cristalline et puissante (un condensé des voix blacks-américaines de Nina Simone, Tracy Chapman jusqu’à Erikah Badu) est passée par le grunge, la britt-pop et le jazz (elle a d’ailleurs travaillé à Paris avec Eric Legnini), un éclectisme dans le parcours non sans rappeler celui de Bowie. Enfin Erik Truffaz, l’incontournable trompettiste franco-suisse qu’on ne présente plus et qui ne cesse de démultiplier ses collaborations dans des projets novateurs et excitants. « Passionné de pop, il a un sens aigu de la liberté musicale et offre une approche assez vocale de son instrument » explique Daniel Yvinec avec lequel il a déjà œuvré en compagnie de Vincent Artaud.

Pas de doute, si la musique est une affaire de casting, la distribution de cette nouvelle création apparaît comme une véritable dream-team, aussi surprenante qu’excitante, pour une soirée en forme de déambulation hallucinée dans les différents univers créés par Bowie, avec le défi d’être, aujourd’hui, à la hauteur de son génie d’hier.

Ala.Ni Erik Truffaz Krystle Warren Nosfell

Directeur musical : Daniel Yvinec Orchestre Symphonique OSE!

Eric Legnigni

Line-Up :Orchestre Symphonique Ose !, sous la direction d’ Eric VarionAla.Ni : VoixEric Legnini : PianoErik Truffaz : TrompetteNosfell : VoixKrystle Warren : Voix

Rhino Jazz(s) Festival : Direction artistique générale et productionDaniel Yvinec : Direction artistiqueVincent Artaud : Arrangements

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Fidèles à leur rêve d’une « nation arc-en-ciel », les membres de BCUC cherchent avant tout

l’élévation de l’esprit dans l’incandescence de leur communion musicale à la fois urbaine et tribale. Et quelle incandescence ! Avec une énergie punk-rock délivrée en version indigène, leur afro-psychédélisme teinté de soul-funk, non sans rappeler celui d’un Fela

Kuti, use de chants en circulation répétitive, étirés parfois de dix à vingt minutes (!) dans une

escalade fiévreuse qui mène crescendo vers la transe hypnotique. Déflagrations telluriques des instruments, verbe exalté des paroles brutes et imprécatoires pour haranguer l’auditoire dans une ferveur cathartique : un concert de BCUC agit toujours comme une sorte d’exorcisme d’où l’on ne ressort jamais indemne. Ce fut le cas lors de leur révélation aux Transmusicales de 2016 qui leur a depuis ouvert grand les portes de nombreux festivals européens, dont le Rhino cette année !

BCUC (ZAF)

VENDREDI 05 OCTOBRE - 20H30 / Le Clapier - Saint-Etienne / 15-12€Partenariat : Le Clapier

Furia ZoulouUne instrumentation (d)étonnante (percussions, vuvuzela, sifflets) issue des rythmiques traditionnelles Nguni et Tsonga, soutenue par une basse terrienne, qui accompagne des chants profondément engagés délivrés en anglais et en langue zoulou. L’esprit roots de ce septet militant loin de tout formatage tranche avec les clichés habituels de la musique sud-africaine. Avec BCUC (pour Bantu Continua Uhuru Consciousness, que l’on peut traduire par « L’homme en marche vers la liberté de conscience ») on plonge dans le brasier revendicatif de Soweto où ce collectif, issu de divers groupes ethniques, est né il y a quinze ans de cela, avant de devenir le fer de lance de la sub-culture des townships de Johannesburg. Melting-pot de la génération post-apartheid, ces héritiers de Mandela entendent prolonger et partager la mémoire d’une culture ancestrale tout en dénonçant les violences racistes qui perdurent encore.

La bombe venue d’Afrique du Sud

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Crédit photo : DR

Line-UpZithulele « Jovi » Zabani Nkosi :Voix, mbomuKgomotso Neo Mokone : Chœur, tambourin, percussionsLetlhogonolo Atlarelang Maphunye : Chœur, percussionsThabo Saul « Luja » Ngoepe : Chœur, percussions, batterie Daniel Thabo « Cheex » Mangel : Percussions Ephraim Skhumbuzo Mahlangu : Percussions Mosebetsi Jan Nzimande : Chœur, basse

Déflagrations telluriques des instruments, verbe exalté des paroles brutes et imprécatoires pour haranguer l’auditoire dans une ferveur cathartique, un concert de BCUC agit toujours comme une sorte d’exorcisme d’où l’on ne ressort jamais indemne, comme ce fut le cas lors de leur révélation aux Transmusicales de 2016 qui leur a depuis ouvert grand les portes de nombreux festivals

européens, dont le Rhino cette année !

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DIMANCHE 07 OCTOBRE - 18H / Eglise - Villars / 24-19 €Partenariat : Ville de Villars

Made with ChinaOn ne présente plus André Manoukian dit« Dédé les doigts de fée », l’illustre pianiste et compositeur lyonnais qui affiche déjà 35 années de carrière : on l’aura entre autres vu aux côtés de Petrucciani, Galliano, Bécaud, Aznavour, Malia, et bien sûr Liane Foly. Mais surtout depuis qu’il est devenu un incontournable des plateaux radio-tv, notamment en tant que jury historique de la Nouvelle Star. Autant d’expositions populaires où ses connaissances encyclopédiques de la musique et son verbe iconoclaste fait de légendaires saillies ésotérico-philosophiques font mouche avec forte empathie. Amoureux des femmes et plus particulièrement des jazzwomen, « Dédé » le pygmalion n’aime rien plus que transformer ses muses en sirènes. C’est encore le cas avec China Moses, rencontrée en 2010 autour de l’album « So in Love », chez laquelle il a trouvé son pendant féminin en parfaite alchimie. Née il y a tout juste quarante ans en Californie, la séduisante tigresse a de qui tenir : fille de l’immense Dee Dee Bridgewater, enfant précoce baignée de jazz et R&B depuis le berceau.

A l’instar d’André, elle a acquis au fil du temps une immense culture musicale qu’elle partage, tout comme

lui, en tant que animatrice dans divers médias audiovisuels. A ses côtés, le pianiste pédagogue et partageur a succombé à la fois à son « érotisme vocal » et à son parfait timing rythmique, pour obtenir, au gré des concerts, une complicité naturelle qui s’apparente à un dialogue amoureux

mélodiquement enflammé. Comme dans ces fameuses « torch songs » d’Outre-Atlantique aux

amours impossibles ou douloureusement cramées, gravées désormais comme les musts anthologiques de la musique jazzy-soul, et dont la formule piano-voix restitue au mieux l’essentiel émotionnel. Ainsi, du répertoire des deux impétrants s’égrène un divin chapelet de standards, de Cole Porter à Armstrong, de Sinatra à Harry Connick Jr, en faisant bien sûr la part belle aux divas blacks (Ella, Etta, Dinah, Donna, Peggy Lee…). On fond !

Duo Jazz Glamour

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Ainsi du répertoire des deux impétrants qui s’égrène un divin chapelet de

standards, de Cole Porter à Armstrong, de Sinatra à Harry Connick Jr, en faisant bien

sûr la part belle aux divas blacks (Ella, Etta, Dinah, Donna, Peggy Lee…). On fond

André Manoukian & China Moses (FRA/USA)

Line-UpChina Moses : Voix André Manoukian : Piano

Crédit photo : Gwen Lebras

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On connait les interprétations très habitées de ce jeune autodidacte et grand

bourlingueur qui sait mieux que quiconque nous plonger dans les racines du blues, grâce à sa fameuse Weissenborn qu’il joue lapsteel avec son bottleneck métallique, et l’accent typiquement deep-south de sa voix.

Celui que l’on compare aisément à Ben Harper avait en effet scotché le public de

Vienne en 2013 avec son solo en première partie de Santana, avant d’enflammer la Nuit du Blues au Rhino 2014. En effet, au-delà de son aspect musical, le blues est aussi une façon de raconter les évolutions sociétales, politiques et culturelles de l’Amérique et le fait d’y adjoindre récits et dessins en projection directe sur écran, constitue la formidable richesse pédagogique de ce Black Boy scénarisé.

BLACK BOY (FRA)

LUNDI 08 OCTOBRE - 20H30 / Théâtre - Vienne / de 10 à 27€Partenariat : Théâtre de Vienne et Jazz à Vienne Billetterie uniquement au Théâtre de Vienne Catégorie A - 27€ / abonnés Rhino Jazz(s) -15€Catégorie B - 22€ / abonnés Rhino Jazz(s) - 10€

Un étonnant triptyque artistiqueÀ la croisée de trois arts – écriture, musique et bande dessinée – l’originalité singulière de Black Boy va plus loin qu’un simple conte musical. Un spectacle qui donne à entendre, voir et partager une œuvre majeure de la littérature du XXe siècle, le fameux roman éponyme et autobiographique du grand auteur américain Richard Wright, né en 1908 dans le Mississippi. Publié en 1945 chez Harper Collins, « Black Boy » est en effet l’un des tout premiers témoignages sur la ségrégation vécue par les noirs dans le sud des Etats-Unis. C’est ce récit initiatique qui est mis en résonnance dans la symbiose des trois expressions artistiques pour en offrir une vibration sensible. Un triptyque étonnant et inhabituel réunissant un comédien, Jérôme Imard du Théâtre du Mantois (coproducteur du spectacle avec le festival Blues-sur-Seine) habitué des lectures-concerts avec de grands jazzmen, un bédéiste réputé, Benjamin Flao voyageur et performeur décrit comme un véritable « homme-crayon », et le talent d’un de nos grands bluesmen, Olivier Gotti.

Concert spectacle dessiné

‘‘ ‘‘Parce qu’au-delà de son aspect musical, le blues est aussi une façon de raconter les évolutions sociétales, politiques et culturelles de l’Amérique, le fait d’y adjoindre récits et dessins en projection directe sur écran, constitue la formidable richesse pédagogique

de ce Black Boy scénarisé.

Line-UpJérôme Imard : Comédien Benjamin Flao : Bédéiste Olivier Gotti : Guitare, Piano

Crédit photo : DR

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PALM UNIT (FRA/MAD)

MARDI 09 OCTOBRE - 20H30 / Maison de la culture - Firminy / 22-19 €Partenariat : Ville de Firminy

Des palmes académiques pour l’oublié GilsonIl est considéré comme « l’un des secrets les mieux gardés » de la musique française et en particulier du jazz d’avant-garde. En plus d’un demi-siècle de carrière depuis ses jams clandestines à la clarinette aux côtés de Boris Vian sous l’Occupation, Jean-François Quiévreux (décédé en 2012) alias Jef Gilson, aura occupé absolument tous les postes possibles et inimaginables dans la musique. Et pourtant, tout le monde, ou presque, semble l’avoir oublié. Jef Gilson est, incroyablement, le plus grand absent des livres d’Histoire ! Même des experts branchés comme le saxophoniste Lionel Martin, le claviériste Fredéric Escoffier (Le Sacre du Tympan) et le batteur Pipon Garcia n’en avaient jamais entendu parler, avant que le producteur Antoine Rajon ne leur propose cet hommage en montant PALM UNIT (clin d’œil au mythique label Palm créé en 72 par Gilson qui signa plus de trente albums avec tout le gratin des seventies).

Avec cette relative virginité, ces fidèles du Rhino jouent donc sans a priori du Gilson,

puisant dans ses raretés et autres folles pépites pour le réinventer, mais surtout,

en gardant l’intemporelle substance originelle. Pour Lionel, « le rapport de Gilson au free d’avant-garde est énorme, ça va toujours très loin tout

en restant bien ancré ». Pour Pipon, « il est l’incarnation de la puissance, de la

liberté, et de l’humanité ». Autant dire que les compères prennent un grand pied à nous les restituer. Ainsi les claviers lorgnent vers le psychédélique, le sax minaude, miaule, puis griffe, tandis que la batterie de maître Pipon injecte son swing. Jef Gilson aura souvent été trop en avance pour son époque. Mais grâce à Palm Unit, sa musique résonne aujourd’hui avec l’évidence que l’heure est enfin venue.

Hommage à Jef Gilson

‘‘ ‘‘Et pour parfaire cet hommage gravé sur l’album « Chant Inca », Del Rabenja, le fidèle compagnon de Gilson pour trois albums à Madagascar dont le fameux « Malagasy », se joint au trio avec son valiha

(instrument trad’ malgache).

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Line-UpLionel Martin : Saxophone Fredéric Escoffier : Clavier Pipon Garcia : Batterie Del Rabenja : Valiha

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LOUIS SCLAVIS (FRA)

MERCREDI 10 OCTOBRE - 20H30 / Amphi Opéra - Lyon / 28-22 €Partenariat : Amphi Opéra Lyon

Pignon sur rueIl aime les musiques vivantes et vibrantes qui portent des histoires, dans d’incessantes quêtes de nouveaux horizons, multipliant les dialogues artistiques pour mettre les différentes formes de créations en correspondance. Référence en matière de musiques improvisées, après quarante ans en haut de l’affiche, le célèbre clarinettiste Louis Sclavis aura démultiplié toutes les combinaisons possibles avant de revenir à la formule quartet, entouré pour ce faire de pointures réputées tout terrain du jazz français. Avec la contrebassiste Sarah Murcia, ex élève de Jean-François Jenny-Clark, le pianiste Benjamin Moussay, sideman éclectique très couru pour sa gamme de couleurs et sa poésie de l’instant, et le subtil batteur Christophe Lavergne toujours au service des musiques les plus exigeantes, Sclavis avait déjà créé « Loin des Terres » il y a deux ans.

Pour sa dernière création « Characters on a Wall », il renoue avec ses complices tout en perpétuant le travail déjà mené en 2002 avec « Napoli’s Wall » autour des

œuvres du plasticien Ernest Pignon-Ernest. Le clarinettiste superpose

ses impros musicales révoltées aux indignations picturales du pionnier du

street-art français depuis les seventies, où ses affiches-pochoirs ont créé la sensation. Au travers des collages in-situ du plasticien, le musicien cherche une dynamique à transformer en rythmes et en émotions sonores. Dans le même sillage urbain, cette nouvelle création de huit œuvres musicales répond à autant d’œuvres picturales pour les mettre en situation parallèle.

Récit fait de mélodies à la frontière des styles, des cultures,

des territoires

‘‘ ‘‘

Ainsi irons-nous entre autres sur les pas de Pasolini à Rome, de Genet à Brest, de Rimbaud à Charleville-Mézières

ou encore de Darwich à Ramallah. Littérature, peinture, musique, un parcours artistique global qui donne autant à

comprendre qu’à entendre.

«Characters on the Wall»

Line-UpLouis Sclavis : Clarinette Sarah Murcia : Contrebasse Benjamin Moussay : Piano Christophe Lavergne : Batterie

À voir aussi à l’Amphi Opéra : Papanosh + Roy Nathanson & Napoléon MaddoxVendredi 5 Octobre / 20h22€ - Billetterie disponible au Rhino Jazz(s)

15Crédit photo : Luc Jennepin

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LIVIO MINAFRA (ITA)

JEUDI 11 OCTOBRE - 20H30 / Théâtre de Couzon - Rive de Gier / 15€Partenariat : Ville de Rive de Gier

Une fougueuse inventivitéPrésenté au public du Rhino pour la première fois en 2007 à Mably, puis à Lyon en 2009, année où il a été élu meilleur talent jazz en Italie, l’incroyable pianiste originaire des Pouilles nous revient pour un magistral solo qui caractérise sa personnalité hors-norme. Prodige issu d’une famille de grands musiciens professionnels, baigné par les claviers de sa mère Margherita Porfido pianiste et claveciniste, Livio Minafra a très vite tourné dans le monde entier avec le Sud Ensemble de son illustre père, le trompettiste Pino Minafra, avant de s’affirmer dans ses propres compositions qui lui vaudront une flopée de prix dont le Top Jazz Award en 2005 puis en 2011. S’il a collaboré avec des stars telles que Paolo Fresu, Bobby Mc Ferrin ou Paul Rutherford entre autres, puis monté son propre quartet, c’est bien en solo que ce pianiste débridé et non-conformiste s’est imposé sur tous les continents, où il a déjà donné plus de 150 concerts.

Quelque part entre Erik Satie et Cecil Taylor - l’un des pères du free-jazz - ses échappées

solitaires devant le clavier offrent un savant mélange de classique, dont il retient le

lyrisme expressif et la force dramatique, et de musique plus ethnique, dans le pur esprit du jazz improvisé, ouvrant sans cesse de nouveaux horizons sonores.

Epoustouflant de maîtrise et d’inventivité, usant de sa perfection technique pour

s’attaquer à toutes les expérimentations avec une folle énergie, le turbulent Livio Minafra fascine ses auditoires par ses changements abrupts d’accord ou de tempo dans une expressivité très théâtrale non dénuée d’humour.

Solo piano envoûtant

Line-UpLivio Minafra : Piano

Crédit photo : DR

Con il sostegno del MiBACT e di SIAE, nell’ambito dell’iniziativa « Sillumina – Copia privata per i giovani, per la cultura »Avec le soutien de MiBACT et SIAE, dans le cadre de l’initiative « Sillumina - Copie privée pour les jeunes, pour la culture »

‘‘

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S’il se rêvait initialement

batteur, c’est bien devant un piano

qu’il exprime son jeu percussif

dans des sauts dynamiques qui

déclenchent à chaque fois un enthousiasme irrépressible.

Débutez la soirée avec le marché de nuit dans les rues de Rive de Gier, de 18h à 21h.Organisé par l’Union des commercants de Rive de Gier et la ville de Rive de Gier

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L’envie ? Rappeler la place toute particulière de l’orgue Hammond B3 dans le jazz, instrument

au très vaste champ harmonique, et en explorer les multiples possibilités de créer

des ambiances, notamment dans les musiques actuelles qu’il influe si souvent. Pour ce faire, le trio de pointures s’inscrit délibérément dans les traces des grands

maîtres du genre, à commencer par Joey DeFrancesco considéré comme le meilleur

joueur de B3 au monde, surnommé « Le Son de Philadelphie » et qui fut incontournable,

notamment aux côtés de Miles Davis ou de John McLaughlin. Sans oublier les figures tutélaires de la fin des fifties, comme Jimmy McGriff puis Jimmy Smith, grands contributeurs de l’avènement du soul-jazz des seventies avant celui de l’acid-jazz.

ORGANIC TRIO (FRA)

JEUDI 11 OCTOBRE - 21H / Lyon - Hot-Club / 15-12€Partenariat : Hot-Club LyonLe Hot Club fête ses 70 ans cette année ! Découvrez tout le programme sur hotclubjazzlyon.com

Hammond commandementCoordinateur du département jazz au Conservatoire régional de Saint-Etienne et fondateur de l’association Gaga Jazz, Ludovic Murat est une figure incontournable du jazz Rhône-alpin, où son saxophone résonne sur de nombreuses scènes sur lesquelles ce boulimique multiplie les collaborations (Ompa Bompa, Eric Teruel, Big Band de Saint-Etienne entre tant d’autres…). Dernier projet en date, cet Organic Trio (à ne pas confondre avec son homonyme américain avec Brian Seeger, ni avec le trio Organic de Dédé Ceccarelli…) où il retrouve deux brillants complices du Conservatoire stéphanois : le batteur Francis Decroix (membre par ailleurs de Mes Anjes Noires et des Po’ Boys accueillis l’an dernier) et l’organiste Camille Mouton (Sofa So Good, No Logic, Honey Jungle).

Exploration des standards de jazz, du boogaloo et du

funk

‘‘ ‘‘Des standards aux compos persos, du boogaloo au funk, l’Organic Trio nous dévoile un répertoire aussi festif que groovy autour du mythique instrument.

Crédit photo : DR

Line-UpLudovic Murat : Saxophone Camille Mouton : Orgue Hammond Francis Decroix : Batterie

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Juste quelques-uns seront choisis avec Anthony et le renfort d’Alex Delange

aux claviers pour un premier EP qui va se retrouver, d’emblée, en tête des ventes

après un gros buzz et un passage à Taratata très remarqué. Rejointe depuis par Fredéric Drouillard à la batterie et François Fuchs à la contrebasse, l’équipe Kimberose a pu dès lors confirmer le travail avec « Chapter One » premier album complet de 11 titres, tour à tour langoureux et groovy, soul-pop et jazzy. Son accent anglais de parfaite bilingue et sa musicalité innée s’ajoutent à ce qui a toujours fait la voix et donc le charme aimantant d’une diva jazz-soul : une déchirure, une fêlure intime qui dégorge d’émotion. Pour Kimberly, c’est d’avoir à seulement sept ans vécu le cancer mortel de son si cher et influent papa. Toujours en filigrane dans ses chansons et notamment dans « George » qui lui est dédié, il aurait été fier de voir aujourd’hui sa petite Kimberly être l’une des révélations les plus prometteuses du moment. Une belle Kimber…surprise !

La Kimber…surpriseKimberose ? Parce que Kimber…ose ! Et ça s’entend. Kimberly Rose Kitson Mills, la jolie métisse de 26 ans aura d’abord été élève infirmière avant une fac de psycho où elle rencontra son compagnon Anthony Hadjadj. Guitariste à ses heures, il lui confirme vite que son rêve d’être chanteuse est plus que justifié. Un passage très bref à la Nouvelle Star la révélera cependant aux oreilles attentives. Née en banlieue parisienne d’un père anglais et d’une mère ghanéenne, la séduisante soul-girl a grandi d’abord dans la London suburb, avant de revenir à Chantilly. Intéressée d’abord par le trip-hop d’outre-Manche, elle va s’ouvrir aux grandes dames du R&B et de la soul, d’Etta James à Amy Winehouse, mais aussi plus blue-jazzy, de Billie Holiday à Nina Simone. Celle qui n’a jamais appris la musique mais qui bosse au feeling va, ainsi inspirée, écrire une cinquantaine de titres !

Nouvelle diva de la soul

Line-UpKimberly Kiston Mills : Voix Anthony Hadjadj : Guitare Alex Delange : Claviers Fred Drouillard : Batterie François Fuchs : Contrebasse

KIMBEROSE (UK/FRA)

‘‘ ‘‘Dans le plus pur style R&B, son « I’m sorry » sonne déjà comme un hit, avant « About us » ou « Reason ».

VENDREDI 12 OCTOBRE - 20H30 / Rive de Gier - Salle Jean Dasté / 24-18€ Partenariat : Ville de Rive de Gier

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SARAH MCCOY (USA)

VENDREDI 12 OCTOBRE - 20H30 / Saint-Just-Saint-Rambert - La Passerelle /18-15 €Partenariat : ODAC de Saint-Just-Saint-Rambert

Comme un ouraganDreadlocks violacées, piercings et tatouages colorés, le look bigarré de Sarah Mc Coy est des plus inhabituels chez les pianistes de jazz, et pourtant, la magie opère dès que cette crooneuse au style punk pose les doigts sur son clavier. Un jeu habité et sauvage qui fait désormais la réputation de cette irlandaise, venue de Charleston (Caroline du Sud) et qui a longtemps mené une vraie vie de bohême, baroudant à travers l’Amérique, avant de débarquer, comme un ouragan, à la Nouvelle-Orléans, où elle est devenue l’attraction du célèbre piano-bar du Spotted Cat. Ayant étudié le piano classique à l’église de sa paroisse, l’exubérante diva destroy a vite été attirée par le métal, exutoire de son adolescence compliquée où se sont mêlés drogues et alcool. S’en est suivie une vie de hobo (vagabonde) digne d’un road-trip romanesque jusqu’à son initiation au blues qui va pleinement la révéler.

Si elle ne ressemble à personne, Sarah Mc Coy est à elle seule un mix de Janis Joplin, de

Billie Holiday, de Bessie Smith et d’Amy Winehouse, mâtinée d’un Tom Waits pour la déglingue et de Kurt Weill côté piano. Un phénomène explosif qui fait d’elle une sorte de Nina Simone au « Feeling

good » punk, écorchée et rugissante quand il s’agit de chanter la dèche et les

galères, la route et le froid, avec une écriture mélancolique frappée au sceau du vécu. Du

blues très roots, du folk primal, de la soul fracassée et du ragtime rageur, voilà le condensé d’un répertoire livré par une show-woman tempétueuse et très théâtrale. Une totale liberté où l’ogresse écorchée mais au cœur tendre fait montre d’une audace déconcertante. Autant de sincérité et de puissance scotchent l’auditoire dès qu’elle s’installe en scène, comme elle le fait depuis quatre ans en France où elle a trouvé ses meilleurs relais, en attendant la sortie de son premier album cet automne chez Deutsche Grammophon, prestigieux label classique dont elle sera la toute première signature jazz-blues.

Tempête vocale accrochée

à son piano

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Autant de sincérité et de puissance scotchent l’auditoire dès qu’elle s’installe en scène, comme elle le fait depuis quatre ans en France où elle a trouvé ses meilleurs relais, en attendant la sortie de son premier album cet automne chez Deutsche Grammophon, prestigieux label classique dont elle sera la

toute première signature jazz-blues.

1ère partie : Honey Jungle

Line-UpSarah McCoy : Piano, voix

21Crédit photo : Christophe Urbain

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AMERICAN GOSPEL - JEAN CARPENTER (USA)

SAMEDI 13 OCTOBRE - 20H30 / Lorette - L’Ecluse / 20-15€Partenariat : Ville de Lorette

Les voix de la joieIssus de la célèbre chorale « Gospel pour 100 Voix » fondée il y a vingt ans et qui a depuis conquis les scènes du monde entier, les membres de cet American Gospel sont placés sous la direction de la célèbre cheffe de chœur Jean Carpenter, maîtresse de cérémonie à la force et au charisme époustouflant. Première chorale de gospel américain en France, unissant des artistes catholiques ou protestants venus des USA, de l’Afrique et des Antilles, tous sont profondément empreints de cette ferveur religieuse qui est la base même du gospel. Des voix puissantes et mélodieuses portées par des rythmes pétris de blues, de soul et de R&B dont le swing retentit comme un cri de joie et d’espoir.

Pureté, émotion, allégresse, on touche ici la Grâce divine dans un répertoire de standards flamboyants dont les vibrations ardentes réchauffent et enflamment tout aussi bien le corps que le cœur et l’âme de tout un chacun. C’est la mission que s’est donnée la

grande Jean Carpenter, native de New-York, qui, depuis ses premiers pas dans son

église pentecôtiste du Queens, a consacré sa vie de pasteure comme sa folle énergie et sa voix hors du commun, à cette musique aussi émotionnelle que spirituelle.

Issus du célèbre show

«Gospel pour 100 voix»

‘‘ ‘‘Autour d’un pianiste et d’un batteur, les sept choristes emmenés par lady Carpenter offrent des tessitures à géométrie variable qui, à chacun de leur show interactif, entraînent naturellement le public dans une grande

communion œcuménique.

Line-UpJean Carpenter : Cheffe de chœur, soliste Sept choristes + batterie, basse, piano

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Chanteuse mais aussi violoncelliste et pianiste, issue d’un long parcours classique

en conservatoire, Anne s’est nourrie de chanson française poétique et de pop de son époque avant de révéler la pleine portée de sa voix exceptionnelle à travers le jazz. Une rencontre avec le contrebassiste François Moutin sera

à l’origine de son départ aux Etats-Unis en 2011 où durant trois ans elle se frottera

aux jazz-clubs de New-York et s’imbibera de la culture musicale transatlantique. Phrasé tout en délicatesse, tessiture sensuelle, swing charmeur et scat en feu d’artifices, Anne Sila cache sous ses traits encore juvéniles et faussement ingénus une maîtrise absolue du rythme et des nuances, digne des plus grandes jazzwomen.

MAGNETIC ORCHESTRA & ANNE SILA (FRA)

SAMEDI 13 OCTOBRE - 20H30 / Veauche - L’Escale / 19-16€ Partenariat : Ville de VeaucheLa ville de Veauche organise sa semaine du Jazz, découvrez sur veauche.fr

Sila musique est bonneComplices depuis fort longtemps, incontournables jazzmen de la région où ils ont participé à de nombreux projets et formations, Benoît Thevenot (piano), François-Régis Gallix (contrebasse) et Nicolas Serret (batterie) sont en totale osmose dans le trio Magnetic Orchestra qu’ils ont monté en 2011. Une connivence jubilatoire rôdée dans d’innombrables concerts où leur inventivité mélodique se traduit tout autant dans leurs compos que dans leurs reprises de Coltrane, Monk, Parker, Ellington ou Armstrong. Entre douceur et tempête, qu’elle cingle ou caresse, la musique du trio, qui porte bien son nom, électrise par son effet magnétique. Un écrin idéal pour accueillir la voix exceptionnelle de la jeune valentinoise Anne Sila, que le grand public a découvert au travers de la saison 4 de The Voice où elle fût finaliste après un parcours peu banal.

Un air de Broadway

‘‘ ‘‘Avec l’élégance de la simplicité, son charisme solaire resplendit et envoûte dès qu’elle s’empare du micro. Une présence vraiment magnétique, magnifiée par le trio du

même nom.

Line-UpAnne Sila : Voix Benoît Thevenot : Piano François-Régis Gallix : Contrebasse Nicolas Serret : Batterie

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DAVE BURRELL (USA)

DIMANCHE 14 OCTOBRE - 17H00 / La Terrasse sur Dorlay - Eglise / 15-12€Partenariat : Ville de La Terrasse sur Dorlay

Pianissimo !Grande figure de l’ombre, il aura soutenu de sa fougue débridée tous les grands noms du free-jazz américains depuis les années soixante, de Marion Brown à Pharoah Sanders, de David Murray à Archie Shepp avec lesquels il a joué sur une multitude d’albums. Mais avec toujours le désir de se produire un jour en solo. Une formule assagie que Dave Burrell a fini par adopter et qu’il propose encore aujourd’hui à 78 ans, pour revisiter de sa patte incroyable mais dans le pur esprit de la tradition, tous ceux qui ont avant lui marqué le piano jazz, de Jerry Roll Morton à Cecil Taylor, en passant bien entendu par les deux incontournables princes du genre, Duke Ellington et Thélonious Monk dont il reste pour beaucoup l’un des meilleurs interprètes.

Né à Middletown dans l’Ohio, ayant passé son enfance entre Harlem et Hawaï, Dave Burrell a

travaillé son jeu au sein de la réputée Berklee School of Music de Boston avant d’entamer sa longue carrière de compositeur original et fécond. Après avoir enregistré ses deux premiers disques à Paris, il sera parmi les pionniers de l’opéra-jazz, convertissant

le Puccini de « La vie de Bohême » au free, puis créant son oeuvre phare « Windword

Passages » à la fin des seventies. Un pianiste tout terrain et surtout d’une grande liberté, aussi à l’aise dans le jazz que dans le lyrique, dans les musiques afro-américaines que dans le be-bop, mais dont la fermeté de la main gauche en fait plus particulièrement un maître du ragtime et du boogie-woogie.

Envoûtant et

généreux

‘‘ ‘‘Un pianiste tout terrain et surtout d’une grande liberté, aussi à l’aise dans le jazz que dans le lyrique, dans les musiques afro-américaines que dans le be-bop, mais dont la fermeté de la main gauche en fait plus particulièrement

un maître du ragtime et du boogie-woogie.

Crédit photo : DR

Line-UpDave Burrell : Piano

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Il y a des éclats de Nina Simone, de Tracy Chapman, de Joan Armatrading et d’Erykah Badu dans le grain de

la demoiselle désormais installée à Paris (elle a notamment travaillé avec Eric Legnini sur

« The Vox ») qui poursuit, sans concession, une œuvre discographique hybride et bigarrée qui incarne pleinement l’âme des musiques black-américaines. Depuis son

premier opus « Circle » en 2009 encensé par la critique, puis l’ambitieux double album

« Love Songs » paru en 2011 et nimbé de country-blues, Krystle Warren continue de transcender les genres avec « Three the Hard Way », paru l’été dernier et produit par Ben Kane (D’Angelo, Emily King…) où, au travers de cette ode bluesy aux harmonies R&B, elle célèbre la black-music en rendant hommage à ses racines. Des protest-songs au groove puissant, autant de textes ciselés évoquant la politique et la religion avec une intense portée spirituelle.

KRYSTLE WARREN (USA)

DIMANCHE 14 OCTOBRE - 17H30 / Genilac - Eglise / 15-12€ Partenariat : Ville de Genilac

Cristal dark… Fille du Midwest née il y a 33 ans à Kansas City, Krystle Warren est une complète autodidacte, à la fois poète, auteure, compositrice et interprète multi-instrumentiste. C’est jeune ado qu’elle découvre les Beatles à la radio et va se passionner pour la musique avec des goûts éclectiques, lui faisant faire de grands écarts, du grunge à la brit-pop en passant par le jazz. Partie des scènes underground de sa ville natale, elle émigre à New-York pour s’installer à Harlem où, il y a dix ans, elle monte le groupe Faculty avec lequel elle va beaucoup tourner aux côtés de grands artistes et notamment avec Rufus Wainwright avec qui elle a beaucoup d’affinité. Cette forte personnalité non sans rappeler une certaine Meshell Ndegeocello sous divers aspects, cette artiste hors-norme, dont la voix mielleuse et cristalline sait se faire très puissante, a l’art de fusionner tous les genres qu’elle affectionne grâce à une technique vocale de haute volée.

Puissance vocale

‘‘ ‘‘Agissant telle une lumière en ces temps sombres, c’est en solo acoustique que la dame nous embarque le mieux par sa musicalité intuitive et le côté poignant de sa prestation.

L’église de Genilac sera l’écrin parfait pour en ressentir toute la force émotionnelle.

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Line-UpKrystle Warren : Voix, guitare

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Dirigé par Pascal Berne, qui assure également le gros travail d’arrangement et d’orchestration, les vingt-cinq musiciens

« contrebandiers » dégagent, en effet, une énergie fédératrice, notamment par la grande richesse de leur instrumentation, à la fois hétéroclite et iconoclaste (avec en sus tuba, hautbois, basson, clarinette basse…) permettant d’aborder des esthétiques très variées avec, à chaque saison, une création originale autour de l’œuvre d’un grand artiste du XXe siècle. Après avoir

creusé le répertoire de Queen, Ella Fitzgerald, Pink Floyd, Zappa ou encore Carla Bley, et avant de s’attaquer l’an

prochain à Bowie avec la collaboration de David Linxs, le JAV Contreband nous propose ici un programme basé sur quelques pièces de Zappa et surtout celles du saxophoniste français Thomas de Pourquery. Lyrique et puissant, mixant jazz, rock et electro avec une turbulente liberté et un sens orgiaque de l’énergie scénique avec son groupe Supersonic, qui a décroché une Victoire du Jazz en 2014 pour « Play Sun Ra » et qui a été nommé Artiste de l’année 2017, il a suivi de près et avec gourmandise l’incroyable travail d’arrangement mené par ce big-band, à découvrir lors de cette

Un dimanche en Big Band JAV Contreband & Jazz’ier Big Band (FRA)

DIMANCHE 14 OCTOBRE - De 11h à 17h / Théâtre de CouzonA l’occasion de la 40ème édition du Rhino Jazz(s), la ville de Rive de Gier et le festival vous invite à une journée festive ! 11h : Concert du conservatoire de Rive de Gier 12h : Apéritif offert (possibilité de restauration sur place - Paëlla géante) 14h30 : Concert du JAV Contreband et du Jazz’ier Big Band Nombre de place limité - réservation impérative (04 77 19 59 16 ou billetterie@rhinojazz.com)

Grandeur, et des cadences…Initiée l’an dernier, la collaboration artistique entre le Conservatoire de Saint-Chamond et le Rhino se poursuit dans l’idée d’explorer des répertoires en big-band à travers différentes époques et démarches musicales. Une soirée toujours en deux volets, permettant d’abord de découvrir le travail mené par la phalange locale Jazz’ier Big Band sous la houlette de Michel Goutagny. Une formation aux couleurs swing-funk et latino jazz qui réunit une quinzaine de musiciens en totale alchimie. En second lieu, la formation invitée cette année n’est pas inconnue du public jazz puisqu’il s’agit du réputé ensemble valentinois de JAV Contreband, fort de ses vingt-sept années d’expérience.

Plus de 40 musiciens sur

scène

JAV Contreband - Crédit photo : Christophe CharpenelLine-UpJav Contreband dirigé par Pascal BerneJazz’ier Big Band dirigé par Michel Goutagny

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TOTO ST (ANG)

LUNDI 15 OCTOBRE - 20H30 / Auberge Laffont - Dargoire / 15-12 €Partenariat : Association «Une goutte d’Eau au Faso»Billetterie au profit de l’association «Une goutte d’Eau au Faso»

La fête à TotoÀ 38 ans, Tomas Serpiao, dit Toto ST, est la nouvelle coqueluche de la musique angolaise, dont il est un brillant ambassadeur et déjà une star sur le continent africain. Né à Luanda, le jeune prodige autodidacte sait vraiment tout faire depuis qu’il a écrit ses premières chansons à seulement huit ans et démarré la scène à quatorze. Chanteur, compositeur, guitariste, producteur et mentor de la version angolaise de The Voice, le précoce Toto St affiche déjà vingt ans de carrière et a été nominé cinq fois aux Angola Music Awards.

Sa polyvalence, son charisme et son dévouement passionnel expliquent

l’engouement qu’il suscite, notamment lorsqu’il se produit sur une scène où il apparaît comme un redoutable showman. A l’aise partout, la versatilité de sa musique ratisse large, mixant jazz et rythmes afros,

R&B et soul, kilapanga et kiramba, qui sont les bases traditionnelles de

la musique en Angola et au Congo.

Solo guitare voix

transportant

‘‘ ‘‘Cette fusion livrée avec un son très pop et un groove imparable, à l’instar d’un Keziah Jones avec lequel il a

travaillé, le rend irrésistible même en solo avec sa guitare, comme le Rhino se propose de vous le faire découvrir pour

la première fois par chez nous.Line-UpThomas Serpia dit Toto ST : Voix, guitare

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FatsO (COL)

MARDI 16 OCTOBRE - 20H30 / L’Echappé - Sorbiers / 16-12€Partenariat : L’Echappé

Colombien sous tous rapportsLoin des clichés de la musique latino-américaine, le blues colombien existe bel et bien et FatsO en est la plus belle démonstration. Né à Bogota dans un extraordinaire réseau de musiciens venus d’horizons éclectiques, le groupe fondé en 2012 par le contrebassiste Daniel Restrepo, véritable dignitaire de la musique dans son pays, oscille entre fanfare bluesy, rock rebelle et jazz old-school. Avec son timbre profond et éraillé, aussi rocailleux que le groove de son instrument est massif, le leader de ce redoutable quartet, réunissant la crème des pointures nationales, ne cache pas ses influences : de Ray Charles à Joe Cocker en passant par Tom Waits et Léonard Cohen, tous les grands dont il s’est abreuvé enfant grâce à l’énorme collection de disques de son père.

Grand baroudeur, ayant fait ses armes aux Etats-Unis où il a étudié la musique,

Daniel Restrepo maîtrise totalement son sujet en tant que compositeur, producteur (fondateur du label REEF) et éditeur. En résulte un premier album « On Tape » carton de l’année 2016 en Amérique latine dont les chansons inspirées des vices et

coutumes colombiennes (bars enfumés, misère, drogues, crime et prostitution…)

et rythmes contrastés affirment Fats’O comme le nouveau groupe phare d’un pays plus connu pour ses cartels que ses quartets ! En costards et lunettes noires façon Blues Brothers, les pointures Daniel Linero (clarinette et saxo, membre des célèbres Mojarra Electrica), César Morales (batterie) et Santiago Jimenez (guitare) escortent prestement le crooner contrebassiste dans ce combo explosif qui nous plonge dans les pulsations trépidantes de la métropole andine.

Mélange de blues, jazz et soul aux accents

rocks

‘‘ ‘‘Grand baroudeur ayant fait ses armes aux Etats-Unis où il a étudié la musique, Daniel Restrepo maîtrise totalement son

sujet en tant que compositeur, producteur (fondateur du label REEF) et éditeur.

Line-UpDaniel Restrepo : Contrebasse Daniel Linero : Clarinette, saxophoneCésar Morales : Batterie Santiago Jimenez : Guitare

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Très portée sur les musiques slaves et tziganes, elle a créé, en 2011, son propre quartet pour partager son

univers dans un esprit de liberté, en totale osmose avec ses musiciens. Une fusion jazz-rock ouverte

aux musiques du monde (Inde, Afrique) pour des compos festives, à l’énergie tribale comme on les trouve dans son album « Al Kimia » paru

en 2014. Pour son second opus en préparation, la violoniste éclectique opte pour un son plus

electro-rock. Cette grosse bosseuse fan d’Herbie Hancock entend approfondir son groove et ses phrasés en compagnie de ses jeunes acolytes, dont le batteur qui monte Tom Moretti (un spécialiste des rythmes afros), le guitariste Christopher Peyrafort et le bassiste Victor Pierrel.

CAROLINE BUGALA QUARTET (FRA)

MERCREDI 17 OCTOBRE - 20H00 / Lyon - Bémol 5 / 15-12€Partenariat : Bémol 5

La fusion festive« La plupart du temps, je compose lorsque j’ai besoin d’exprimer des émotions que je ne peux partager qu’au travers de la musique. Certaines rencontres m’inspirent et m’incitent à chercher là où je n’aurais pas creusé. Souvent je ressens une attraction naturelle vers des styles qui ne sont pas forcément liés à mes origines. On dit souvent que la musique est universelle : j’en suis convaincue ! ». Née d’un père musicien et d’une mère mélomane, la violoniste Caroline Bugala a suivi un parcours classique, décrochant une médaille d’or du CNR de Lyon à 17 ans avant de s’intéresser au jazz sous l’influence de son illustre mentor Didier Lockwood avec lequel elle partagera scène et studio comme avec Diego Imbert, Gilles Apap, Fred Manoukian, Romane, MS Quartet et même Pierre Perret.

Violon Jazz

‘‘ ‘‘Cherchant sans cesse le dépassement, ce jeune quartet affiche avant tout un vrai plaisir à jouer, largement

partagé avec le public qu’il rencontre.

Line-UpCaroline Bugala : ViolonChristopher Peyrafort : Guitare Victor Pierrel : Basse Tom Moretti : Batterie

Crédit photo : DR

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NORBERT GALO (FRA)

JEUDI 18 OCTOBRE - 20H30 / Saint-Paul-en-Cornillon - Eglise / 14-11 €Partenariat : Commune de Saint-Paul-en-Cornillon et le SIVO

Une traversée du blues au GaloComme souvent, les « requins » de studio sont des hommes de l’ombre peu connus du grand public même s’ils collaborent avec les plus grandes têtes d’affiche. Norbert Galo est de ceux-là. Ce guitariste français d’origine espagnole est pourtant une figure incontournable des sessions d’enregistrement depuis les années 70. Membre des groupes Anthrax puis Phoenix, il va participer à de très nombreuses B.O. de films et de pubs comme orchestrateur aux côtés de Gabriel Yared, travaillant également avec les plus grands bassistes de l’époque comme Jannick Top, Bernard Paganotti ou Eric Serra. Après un break de sept ans sur un voilier où il a aménagé un home-studio, Norbert Galo revient, en 1997, renouer avec la scène française et internationale. Guitariste de la tournée mondiale de Deep Forest, il jouera pour l’album « Duo » d’Aznavour, pour Catherine Lara, Ana Torroja (chanteuse de Mecano) et sur l’album « Closer » de Josh Groban, vendu à 10 millions d’exemplaires.

Guitariste hors-pair dont l’élégance de jeu rappelle celle d’un Larry Carlton (dont il a assuré la

première partie en France) et reconnu notamment pour être un spécialiste des triades, qui sont la base des meilleurs improvisateurs, Galo s’est lancé dans un projet tout personnel autour d’un blue-jazz modernisé, réunissant dans

son « Norbert Galo & Friends » les potes de sa famille musicale, les pointures : Félix

Sabal-Lecco, Laurent Vernerey, Michel Sanchez, Eric Le Lann…avec un disque prévu

cet automne. Nous l’accueillons ici en solo pour ce grand voyage depuis les sources du Delta – du Mississippi au lac Michigan - jusqu’aux grandes cités industrielles américaines. Un répertoire teinté de ses propres visions fantasmagoriques et cinématographiques du blues et du jazz, de Robert Johnson à Buddy Guy, de Bessy Smith à Clapton en passant par Miles Davis.

Une traversée du blues à la

guitare

‘‘ ‘‘Galo s’est lancé dans un projet tout personnel autour d’un blue-jazz modernisé, réunissant dans son « Norbert Galo & Friends » les potes de sa famille musicale, les pointures : Félix Sabal-Lecco, Laurent Vernerey, Michel Sanchez, Eric Le Lann…avec

un disque prévu cet automne.

Line-UpNorbert Galo :Guitare

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Puissante et chaleureuse, la chanteuse débordante de fraîcheur a toujours été très influencée par le swing

manouche (elle a d’ailleurs fait ses armes aux côtés d’Alexis Tcholakian puis de Daniel

Givone) et c’est vers des musiciens réputés qu’elle s’est tournée pour constituer son quartet où l’on retrouve la star roumaine de la contrebasse Sergiu Brasovean (Biréli Lagrène, Angelo Debarre), le spécialiste de la guitare classique manouche Dimitri

Halasz (Tchavolo Schmitt) et le guitariste électrique Marc Pouplin (Lily Harvest).

Autant de cordes agiles pour aborder le répertoire de Lisa condensé dans l’album « Frenchy

& Jazzy », fait de compos et de reprises, entre swing et soul avec des incursions dans le blues, la bossa et le reggae.

LISA URT QUARTET (FRA)

JEUDI 18 OCTOBRE - 20H30 / Saint-Paul-en-Jarez - Le Family / 15-12€ Partenariat : Ville de Saint-Paul-en-Jarez

Le swing et l’éléganceNée au Cameroun, mais ayant passé son enfance en banlieue parisienne où elle fréquenta très tôt les chorales de gospel, la petite nièce de Manu Dibango s’est d’abord fait connaître comme artiste-peintre avant de se lancer dans la musique, autre versant de sa poésie colorée. Auteur, compositrice et interprète, Lisa Urt s’est vite forgée un univers cosmopolite et métissé où sa voix au large spectre resplendit, qu’elle se place dans la pure énergie ou dans la douce émotion, toujours avec une élégance qui est sa marque de fabrique.

Univers cosmopolite entre blues, soul,

bossa-nova ou reg gae

‘‘ ‘‘Avec toujours cette « Voix du bonheur » (titre d’une de ses compos) en fil conducteur d’un récital où chacun

trouvera matière à sourire de plaisir, comme pour sa reprise en français de « When you’re smilling »

d’Armstrong par exemple…

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Line-UpLisa Urt : VoixSergiu Brasovean : Contrebasse Dimitri Halasz : Guitare classique Marc Pouplin : Guitare électrique

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CAROLINE JAZZ BAND (FRA)

VENDREDI 19 OCTOBRE - 20H30 / Châteauneuf - Salle de La Grange / 15-12 €Partenariat : Ville de Châteauneuf Salle de la Grange (Allée de l’Octroi) : 45.516166, 4.614366

Armstrong en or beat…Avec trente ans d’expérience à quadriller quelques milliers de fois les scènes pour porter haut les couleurs du swing, le fameux sextet de Montpellier aligne d’inamovibles pointures dans l’esprit des brass band qui animent les rues et clubs de la Nouvelle-Orléans. Avec le Caroline Jazz Band, on sait que les grands classiques du genre vont s’enchaîner à un rythme soutenu, grâce à une maîtrise technique d’experts et surtout cette inaltérable complicité à partager, dans la joie et la bonne humeur, un répertoire sans cesse réapproprié pour le traiter de façon bien contemporaine. Une ambiance qui nous replonge dans les grandes heures endiablées de Saint-Germain des Prés, où les clubs de jazz portaient la bonne parole du swing venu d’Outre-Atlantique, comme notamment un certain Louis Armstrong, figure tutélaire auquel le nouvel album et spectacle du sextet intitulé « Hey Pops ! » rend un brillant hommage.

Un projet réjouissant, né avec l’arrivée dans la formation du très réputé trompettiste Gilles Berthenet (Claude Bolling, Paris Swing

Orchestra…), grande figure des scènes parisiennes, qui a orchestré tout ça en

ajoutant quelques-unes de ses propres compos, avec dit-il « l’envie de ne pas copier le maître mais plutôt témoigner de son immense contribution en tant que créateur de génie ». Avec bien entendu les fidèles compères où l’on retrouve

le sax ténor flamboyant d’Henry Donnadieu, arrangeur du précédent

album « Whoopin », le trombone inspiré de Francis Guero (Paris Swing Orchestra, Jean-Pierre Bertrand, French All Stars…) et les guitares et banjo de Bruno Brau (Marc Laferrière, Daniel Huck…).

Rendez-vous à la Nouvelle-Orléans

‘‘ ‘‘Vents et cordes portés avec entrain par la solide rythmique du polyvalent Michel Mozet à la batterie et du grand spécialiste du slap

avec contrebasse, Yves Buffetrille un habitué des tournées en Louisiane. Pas de doute, avec Armstrong en tête, la maestria de ces loups blancs du

swing va encore mettre le feu à la Grange !

Line-UpGilles Berthenet : Trompette Henri Donnadieu : Saxophone tenor Francis Guero : TromboneBruno Brau : Guitares, banjo Michel Mozet : BatterieYves Buffetrille : Contrebasse

Crédit photo : DR

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MELISSA LAVEAUX (CAN)

VENDREDI 19 OCTOBRE - 20H30 / Unieux - Le Quarto / 22 -19 €Partenariat : Ville d’Unieux

Parce qu’elle Laveaux bien !Lauréate Fondation Lagardère 2007, Mélissa Laveaux enregistra un 1er album blue-folk sauce haïtienne, mais c’est en 2013 que le vrai coup de tonnerre retentit avec « Dying is a wild night ». Un talent déflagrant avec dans la voix au feeling saisissant, une verve joyeusement subversive. Tout comme son art de manier une belle et ensorcelante guitare qui réverbère les échos d’une pop-rock vintage, dans les tourbillons hypnotiques de Talking-Head / Tom Tom Club. Avec ses salves mêlant afro-beat et rock indé, calypso et électro, la mutine rebelle au timbre scabreux brandit déjà sa créolité avec une fougue et une musicalité inouïes. Une fraîcheur aussi insolente que ses compos sont abouties.Cette créolité (ré)affirmée est celle d’une jeune fille d’origine haïtienne, née à Montréal et vivant à Ottawa où ses parents ont fui la dictature Duvalier. Une enfance exilée bercée par les disques de Martha Jean-Claude, LA référence fifties des chanteuses de l’île, exilée, elle aussi, depuis à Cuba.

Hormis un bref voyage à 12 ans, Mélissa n’était jamais retournée à Port-au-Prince avant d’y séjourner

longuement l’an dernier pour retrouver les traces de sa trajectoire héréditaire.

Son projet d’immersion dans le patrimoine folklorique, un répertoire ancestral où règne

l’esprit vaudou, l’a conduite à collecter ces chansons colportées par les orchestres ambulants des carnavals. Une poésie populaire qui jongle avec les métaphores et les double-sens pour dénoncer et résister à l’occupant américain de 1915 à 1934, alors qu’Haïti avait été la première nation à s’affranchir de l’esclavage. Engagé sur le fond, mais voluptueusement dansant sur la forme, l’album « Radio Siwèl », qu’elle vient de sortir, en restitue la pleine intensité.

Une voix terrible, émouvante et rageuse

‘‘ ‘‘

Avec les pointus Martin Wangermée aux drums et la « Tina Weymouth française » Elise Blanchard à la basse, Mélissa

chante pour la première fois tout en créole sur des rythmes caribéens que seul un si solide trio peut faire sonner avec

tant de pétulance. On va encore chaudement se déhancher au Quarto !...

Line-UpMelissa Laveaux : Voix Martin Wangernée : BatterieElise Blanchard : Basse

35Crédit photo : Romain Starosstaropoli

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Du sur mesure étincelant de technique, où viennent surfer les vibrations vocales de Monika Njava, toutes en trémolos typiques, dans la pure lignée du groupe familial Njava avec lequel elle

s’est fait connaître dans le monde entier. Des sons-frissons au gré d’un répertoire

monté autour de leurs propres albums respectifs, revisités et comme recolorisés avec une patte actuelle plus world-pop, pour marier avec bonheur tradition malgache et jazz contemporain.

TOKO TELO (FRA)

VENDREDI 19 OCTOBRE - 20H30 / La Grand’ Croix - Ferme Sorlin / 15-12€ Partenariat : Ville de La Grand’ Croix

Plongée malgache Prenez trois stars de la musique de l’Océan Indien, trois légendes vivantes aux racines communes, celles du Sud de Madagascar dont chacun, à sa manière, possède l’art d’en sublimer les beautés ancestrales. Fin 2015, le hasard les entrecroise pour la première fois lors d’une jam improvisée sur une scène branchée d’Antananarivo. Un déclic. Toko Telo (groupe des trois, en malgache) éclot en subjuguant, mêlant la voix de la grande « diva de Mada » Monika Njava, aux doigts d’or du guitariste D’Gary et de l’accordéoniste star Régis Gizavo. Au décès récent de ce dernier, un autre grand guitariste de l’île, Joël Rabesolo, a comblé le trio magique, en rejoignant celui que l’on considère comme le chef de file du blues « indocéanique », et avec lequel il tricote un cordes à cordes somptueux.

Une merveille venue tout droit de

Madagascar

‘‘ ‘‘Pas étonnant que leur premier album « Toy Raha Toy » ait reçu une critique mondiale unanime l’an dernier où, multiprimé, il s’est classé dans tous les best-of 2017 en

catégorie World-Music.

Line-UpMonika Njava : Voix D’Gary : Guitare Joël Rabesolo : Guitare

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TONY KAZIMA TRIO (FRA)

SAMEDI 20 OCTOBRE - 20H30 / Tartaras - Espace Le Châtelard / 15-12 €Partenariat : Ville de Tartaras

La Ray-incarnationBisontin à l’enfance jurassienne, Tony Kazima s’est posé à Lyon pour mener sa carrière de musicien professionnel depuis qu’il a été révélé par le « Chopin du boogie » Fabrice Eulry. À 24 ans, ce crooner facétieux et surdoué cumule déjà quinze années de pratique pianistique, un jeu où il fait littéralement corps avec son instrument, qu’il a développé sans cesse en écumant notamment de nombreux piano-bars. Façon aussi d’imposer sa voix de velours, tant pour des reprises que pour ses propres compos, dans la même veine, mais revivifiées par un son d’aujourd’hui. Fan absolu du jazz des sixties, lorgnant aussi bien vers le blues, le gospel ou la soul-funk, le jeune prodige n’a pas son pareil pour s’imposer dans un répertoire où trônent les figures tutélaires de Nat King Cole, d’Erroll Garner ou de Louis Armstrong, et surtout, celle de Ray Charles dont il est de manière saisissante une incarnation mimétique, la cécité en moins.

Pour l’accompagner dans cet univers bien marqué et forcément jubilatoire,

Tony Kazima s’est entouré de valeurs sûres de la scène régionale en

convoquant, à ses côtés, une rythmique à la mesure de son groove inné. Avec le valentinois Josselin Perrier à la batterie (Yakamoz, François Gallix, Pierre

Lafrenaye…), par ailleurs enseignant au JAV et programmateur de la Clé

de Voûte, épaulé par le contrebassiste Cyril Billot (Foehn Trio), connu pour sa finesse acoustique et sa grande musicalité.

Hommage à Ray Charles & Nat King Cole

‘‘ ‘‘

Voilà un trio des plus enjoués pour transformer l’Espace Le Châtelard en un jazz-club effervescent.

Line-UpTony Kazima : PianoCyril Billot : Contrebasse Josselin Perrier : Batterie

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Extension des notes jusqu’aux limites possibles, utilisation des cliquetis des touches pour la

rythmique, Mario Batkovic alterne entre délicatesse et frénésie pour dégager une puissance d’évocation exceptionnelle, des torrents de mélancolie aux harmonies quasi liturgiques. Sombres et sobres à la fois, ses compositions sont des prouesses poétiques qui sonnent comme autant

de pièces cinématographiques, comme une envoûtante B.O. d’un film imaginaire

(il compose par ailleurs pour le cinéma et la pub) profonde et pénétrante jusqu’au tréfonds

de l’âme. Signé par Geoff Barrow (Portishead) sur son label Invada Records, avec lequel il a fait la tournée du groupe Beak, son second album « Batkovic solo » s’est classé dans le top 10 des meilleurs albums de 2017 du référentiel magazine Rolling Stones. Autant dire une prestigieuse pépite à découvrir d’urgence en live.

MARIO BATKOVIC (SUI)

SAMEDI 20 OCTOBRE - 20H30 /L’Horme - Audio-Technique / 20 -15€ Partenariat : Audio-Technique Société Audio Technique (ex Mavilor) 15 rue de la Libération 42152 L’Horme

Sériel killerIl s’est donné pour mission d’explorer tout le potentiel sonore de son instrument, d’en dépoussiérer l’image traditionnelle et d’emmener son piano à bretelles vers des constructions techniques originales, inouïes au sens propre du terme. D’origine bosniaque mais vivant en Suisse où il est diplômé de l’Académie de Bâle, Mario Batkovic est un autodidacte qui a débuté l’accordéon à l’âge de quatre ans. Après trois décennies de pratique intensive, il s’est construit une œuvre à la puissance épique et aux ampleurs sonores totalement inattendues voire « in-entendues ». De l’acoustique pur jus et sans aucun effet qui fait le pont entre baroque et contemporain expérimental par ses subtilités tonales et ses boucles auditives sérielles, quelque part entre Michael Nyman, Wim Mertens et surtout Philipp Glass par ses répétitions hypnotiques.

L’accordéon comme vous ne l’avez jamais vu !

Concert rare !

‘‘ ‘‘Habitué à jouer dans des lieux insolites, l’extraordinaire accordéoniste donnera son fabuleux solo dans les locaux de l’entreprise Audio-Technique, ce qui ajoutera encore de l’inhabituel à sa sidérante

prestation.

Line-UpMario Batkovic : Accordéon Cr

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ZOZOPHONIC ORCHESTRA (FRA)

SAMEDI 20 OCTOBRE - 20H30 / Château du Rozier - Feurs / 15-12 €Partenariat : Château du Rozier

Zinzins du grooveSous l’étiquette « urban country blues », le Zozophonic Orchestra entend explorer le blues rural des années vingt, un patrimoine revisité à l’aune de la modernité à coup de samples et de beat hip-hop. Comme un ravalement de façade du traditionnel blues deep-south, ainsi électrisé par des rythmes urbains et un son plus « garage ». Emmenés par Manouche Fournier, chanteur et guitariste lapsteel qui a longtemps vécu aux USA où il s’est profondément imprimé du blue-jazz américain, les musiciens du Zozophonic Orchestra ne nous sont pas inconnus puisqu’à l’instar de leur leader, Fred Gardette (sax) et Nicolas « Migou » Frache (ici à la guitare tout en étant bassiste de Bigre !) sont membres du fameux Grolektif lyonnais, avec encore le batteur multicarte Jean Joly, le bassiste Etienne Kermarc et Jean Crozat au trombone.

Proposant comme un road-trip à la fois vintage et moderne, leur troisième album « That Thing », paru l’an dernier, s’inscrit dans l’esprit des

brass band blue-funk, quelque part entre le Louisianais Dr Johns et Ben Harper.

Une alchimie qui fait mouche avec ses constantes pulsations, tellement enthousiasmantes et revigorantes qu’elles vous happent sans ne jamais plus vous lâcher. Rythmique solidement appuyée, cuivres

dansants, chant accrocheur débité façon rap, les Zozos sont des zinzins

du groove perpétuel, irrésistiblement funky de bout en bout. Que du kif !

Exploration du blues

agricole-urbain

‘‘ ‘‘Rythmique solidement appuyée, cuivres dansants, chant accrocheur débité façon rap, les Zozos sont des zinzins du groove perpétuel, irrésistiblement funky de bout en bout.

Que du kiff !

Line-UpManouche Fournier : Voix, guitare Fred Gardette : SaxophoneNicolas «Migou» Frache : Guitare Jean Joly : Batterie Etienne Kermarc : Basse Jean Crozat : Trombone

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UPTOWN LOVERS (FRA)

DIMANCHE 21 OCTOBRE - 17H / Saint-Etienne - Le Pax / 15 -12 €Partenariat : Le Pax

L’amour à trois Creuset régional d’artistes en devenir, le Centre de Formation Professionnelle de la Musique (CFPM) à Villeurbanne est à l’origine de ce duo extensible qui s’annonce désormais comme une des pépites de la scène indépendante lyonnaise. C’est là où se sont rencontrés le prof de guitare Benjamin Gouhier et l’élève chanteuse Manon Cluzel venue de l’Aveyron. Formé au classique avant de se fondre dans le collectif jazz Polycarpe, le guitariste a d’emblée trouvé en elle sa moitié idéale pour entamer une collaboration artistique qui sonne comme une évidence. Influencés par la pop anglo-saxonne, ces deux grands fans de soul aiment combiner ces bases avec le folk, le jazz, le funk et le R&B, tous les ingrédients à l’origine de leur duo initial baptisé Uptown Lovers (« Les amoureux du coin ») en clin d’œil à un titre de Mickaël Jackson.

Mais c’est surtout à l’univers de Stevie Wonder que l’on pense en entendant leur répertoire qui mêle covers inspirés et compos dans la même veine et qui ont fait l’objet d’un premier EP paru l’an dernier, présenté notamment en

première partie de Gregory Porter. Manon écrit les textes sur les compos

de Benjamin avec un équilibre finement dosé entre la voix envoûtante de la chanteuse

et l’ardente guitare acoustique de son compagnon. Un duo auquel s’adjoindra pour ce concert la complicité du percussionniste réunionnais David Doris (Supergombo) pour narrer l’amour dans tous ses états, fil conducteur d’un répertoire où se suivent des titres qui font le récit de sentiments vécus.

Amoureux de soul, de folk

et de pop

‘‘

‘‘

Sincère et délicat, pudique et intimiste, Uptown Lovers apparaît comme une petite bulle mélodique où les vibrations sont à fleur de peau (cf leur blue-funk « Your Skin »), une identité musicale affirmée et résumée par le titre bien nommé « Love song » où Manon dévoile sa douce sensualité et sa tendresse poétique. Une autre facette à découvrir de la chanteuse au groove puissant et au caractère affirmé, telle qu’on l’a connue au sein du mâle collectif Supa Dupa que le

Rhino a présenté au Transbordeur en 2016.

Line-UpManon Cluzel : VoixBenjamin Gouhier : Guitare David Doris : Percussions

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Crédit photo : Lucille Mouret

Crédit photo : Lucille Mouret

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Pour « Le Coeur des Vivants » (titre tiré d’une citation de Cocteau), un nouvel opus paru l’an dernier, le

groupe amorce un virage longuement mûri, marquant une évolution vers les musiques du monde et notamment africaines, latinos et balkaniques, avec cette fois l’arrivée du percussionniste Nazim Aliouche, dont le cajón affirme des rythmes plus marqués. Unis comme les cinq doigts d’une main, les musiciens en pleine maturité ont

su trouver leur propre identité dans ce world-jazz aux tessitures plus modernes

et aux arrangements mélodiques soignés, toujours empreints de cette dextérité qui a

fait leur réputation. Des compos personnelles et singulières délivrées en acoustique où, au swing

manouche originel, s’ajoutent des incartades baladeuses pleines d’enthousiasme.

LES DOIGTS DE L’HOMME (FRA)

DIMANCHE 21 OCTOBRE - 17H / La Valla en Gier - Eglise / 15-12€ Partenariat : Ville de La Valla en Gier

Des mains plus baladeuses…Après quinze années parsemées de six albums et près de sept cents concerts à la clé, Les Doigts de l’Homme se sont hissés parmi les meilleurs groupes de jazz manouche. Une aventure entamée en Bretagne d’abord en duo pour s’étoffer au fil du temps depuis leur implantation en Ardèche. Olivier Kikteff (guitare, oud, banjo) et Tanguy Blum (contrebasse) ont accueilli deux autres guitaristes, Benoit Convert et Yannick Alcocer, pour former un quartet de haut niveau technique à la sonorité reconnaissable, quartet enrichi momentanément de l’accordéon d’Antoine Girard pour « Mumbo Jumbo » en hommage à Django Reinhardt.

World-jazz aux tessitures plus

modernes et aux arrangements

mélodiques soignés

‘‘ ‘‘Un joyeux entrain à partager sur scène où leur chaleureuse vigueur agrémentée d’une bonne dose

d’humour se consomme sans retenue.

Line-UpOlivier Kikteff : Guitare, oud, banjo Tanguy Blum : Contrebasse Benoit Convert : Guitare Yannick Alcocer : Guitare Nazim Aliouche : Percussions

Crédit photo : DR

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PROJET H (FRA)

DIMANCHE 21 OCTOBRE - 17H30 / Pavezin - La Galoche / 15-12 €Partenariat : Ville de Pavezin - Ville de Sainte-Croix-en-Jarez

Une fusion mélodico-rythmiqueTous issus du CNSMD (Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon) avant de devenir d’éminents enseignants, les Heavy Fingers sont avant tout des musiciens hors-pair qui ont su faire briller, depuis vingt-cinq ans déjà, la musique des saxophones sur d’innombrables scènes d’ici et d’ailleurs. Qu’il s’agisse de simples concerts, de théâtre musical ou de créations pour jeune public, poésie, humour, finesse et générosité sont la marque de fabrique du groupe devenu compagnie à part entière. Avec ce nouveau « Projet H », le trio de base composé de Jacques Ponthus, Manuel Fillat et Arnaud Jourdy entend explorer encore de nouveaux espaces sonores en s’adjoignant la rythmique d’une autre figure de la scène régionale, le batteur–percussionniste Hervé Humbert.

Issu de l’ENM (Ecole Nationale de Musique) de Villeurbanne, formé

auprès de Dédé Ceccarelli, Hervé est bien connu du public jazz pour ses nombreuses collaborations : du Trio Dextriazz au Big Band de l’Oeuf en passant

par le Morilla 5tet, Drixiland, TNT Trio ou encore La Vie est un

Poulpe. Avec les nouvelles compos du sopraniste Arnaud Jourdy, le « Projet H » propose une fusion originale consistant à faire du jazz sans basse ni instruments harmoniques, dans un périple mélodico-rythmique où les trois cuivres sonnent à la manière d’un pupitre de big band.

Free, frais, heavy

et groovy !

‘‘ ‘‘Free et frais, heavy et groovy, un nouveau répertoire qui se veut innovant et exigeant tout en restant toujours

accessible au plus grand nombre.

Line-UpHervé Humbert : Batterie Jacques Ponthus : Saxophone Manuel Fillat : Saxophone Arnaud Jourdy : Saxophone

Crédit photo : DR

Heavy Fingers / Hervé Humbert

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ROBERTO FONSECA III (CUB)

LUNDI 22 OCTOBRE - 20H30 / Roche la Molière Pole culturel l’OPSIS / 40*-35€Partenariat : Pôle cultruel l’OPSIS, Ville de Roche la Molière et le SIVO * Rencontre avec l’artiste autour d’un verre, après le concert

Cubain de jouvenceNé à La Havane dans une famille de musiciens réputés, Roberto Fonseca a d’abord été percussionniste avant de se mettre au piano à quinze ans, instrument dont il est vite devenu un prodige par sa richesse percussive, une brillante technique combinant jeu puissant et délicatesse du toucher. Son latino-jazz, puisant à la fois dans les rythmes afro-cubains de sa culture yoruba comme dans l’american style, s’est vite mis dans les pas du maître Chucho Valdès (qui fût d’ailleurs le premier mari de sa mère) comme fer de lance de Cuba, sa terre sainte où l’exubérance n’oublie jamais la spiritualité. Mais c’est surtout en intégrant, en 2001, le fameux Buena Vista Social Club à la suite du légendaire Ruben Gonzalez, que Roberto a pris du galon à l’international aux côtés d’Ibrahim Ferrer et autres santeros ambassadeurs de la musique cubaine.

Emancipé de ses aînés, l’élégant pianiste au chic débonnaire affirme sa modernité en s’ouvrant à l’urbanité sonore du hip-hop et

de l’électro avec Gilles Peterson, tout en développant l’afro avec

Fatoumata Diawara. Le fan de musique classique et de Keith Jarrett

acquiert depuis une palette sonore ample et contrastée où son swing énergique, et très chantant, pousse à la frénésie contagieuse en transportant l’auditeur dans le temps. Après avoir autant élargi le spectre de la musique traditionnelle cubaine, il revient comme sur un chemin à l’envers (son album « ABUC » est l’anagramme inversé de Cuba) vers ses fondamentaux, accompagné de sa garde rapprochée : Ruly Herrera à la batterie, et bien sûr Yandy Martinez à la contrebasse acoustique et basse électrique, remarquable de dextérité dans ses rondeurs boisées.

Concert événement et confidentiel !

‘‘ ‘‘Une formule trio intimiste pour ne garder que l’essentiel d’une musique cubaine qui agit comme un bain de jouvence en nous plongeant dans l’ambiance particulière d’un club privé de la Havane. Comme un Havana Club millésimé à

siroter entre privilégiés…

Line-UpRoberto Fonseca : Piano, voixRuly Herrera : Batterie Yandy Martinez : Contrebasse électrique et acoustique

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Crédit photo : Arien Chang

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Leur nouvel objet discographique « Butter in my Brain », paru l’an

dernier, a renversé la critique, unanimement élogieuse. Hors des sentiers battus, ce duo de bosseurs très pointus a pris des voies sinueuses pour réaliser après un an de travail acharné

ces pop-songs oniriques toutes en grâce sensuelle. Voix souple

et aérienne capable de suraigus hallucinants, mélopées éthérées et

obsédantes, la vocaliste nous embarque dans l’extravagance de ces contes fantastiques qui empruntent à l’univers d’un Lewis Caroll ou d’une Emily Dickinson. Des histoires que le magicien Moussay traduit, dans une syntaxe minimaliste et très cinétique, en autant de sensations visuelles et sonores.

CLAUDIA SOLAL - BENJAMIN MOUSSAY (FRA)« Butter in my Brain »

MARDI 23 OCTOBRE - 20H30 / Lyon - Périscope / 13-10€ Partenariat : Périscope

Duo des cimesComme pour le « Snowdrops » de Christine Ott et Mathieu Gabry lors de l’édition 2016, voilà encore un de ces duos extra-terrestres comme les affectionne tant le Rhino, petit bijou rare et étincelant dans l’écrin façonné par deux artistes de très haut niveau, singulièrement hors-norme. Quinze ans de complicité réunissent Claudia Solal, auteur-compositrice et interprète surdouée en matière d’improvisation (qu’elle enseigne au Conservatoire de Strasbourg), au pianiste Benjamin Moussay, incontournable jazzman qui a rôdé sa technique avec Sclavis, Humair, Ferris ou encore Ducret après avoir tout digéré du classique au jazz, du rock à la pop, du contemporain à l’électro. Sa musicalité vivace, romantique ou fiévreuse, en fait l’un des sidemen les plus courus du moment. Avec Claudia, qui elle a fait ses gammes auprès de son illustre père Martial Solal puis avec Baptiste Trotignon et Médéric Collignon, il avait déjà signé « Porridge Days » en 2005.

Musiques nées de l’amour de la pop et du

contemporain

‘‘ ‘‘Très écrit pour le disque, ce répertoire trouve sa pleine liberté en live qui leur permet de développer l’impro, leur meilleur terrain de jeu. Telle une matière de base à sans cesse resculpter, ce que font à

merveille ces éminents dialoguistes en parfaite empathie.

Line-UpClaudia Solal : VoixBenjamin Moussay : Piano

Crédit photo : DR

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TALAWINE (FRA)

JEUDI 25 OCTOBRE - 20H30 / Rive de Gier - Théâtre de l’Imprimerie / 8 €Partenariat : Ville de Rive-de-Gier

Couleurs d’OrientDétenu plusieurs années dans la prison de Damas pour délit d’opinion, le Syrien Hassan Abdalrahman s’est attelé à développer un projet musical avant de quitter Alep et de venir s’installer en Bourgogne en 2000. Oudiste autodidacte, pratiquant également le ney (flûte orientale), le bendir (percussion) et le bouzouki, il fonde en 2011 le trio Talawine (colorations en arabe) avec deux musiciens issus du CNSMD (Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon) : le percussionniste Roméo Monteiro, insatiable expérimentateur, ouvert aux musiques contemporaines (notamment au sein de l’EOC), et très porté sur les musiques populaires de l’Inde où il a régulièrement séjourné pour en comprendre le langage rythmique, et le clarinettiste-saxophoniste Nicolas Nageotte, qui a fait ses classes auprès de grands improvisateurs tels que Jacques Di Donato, Bernard Lubat ou Benat Achiary avant de s’initier en Turquie aux instruments orientaux tels que le doudouk et le kaval, et de se passionner pour le répertoire populaire turc.

Le trio Talawine a pris son temps pour sortir son

premier album « Azraq » en 2016, un projet très abouti qu’il défend désormais sur scène. Des créations voyageuses qui

s’évadent délibérément de l’étiquette purement

« trad’ » avec des emprunts à l’Afrique, à l’Inde et à la Turquie,

pour déboucher sur un oriental-jazz original qui bénéficie d’une riche instrumentation.

Esthétique musicale chatoyante par ses nombreuses couleurs

sonores

‘‘ ‘‘Des créations voyageuses qui s’évadent délibérément de l’étiquette purement « trad’ » avec des emprunts à l’Afrique, à l’Inde et à la

Turquie, pour déboucher sur un oriental-jazz original qui bénéficie d’une riche instrumentation.

Line-UpHassan Abdalrahman : Oud, ney, bendir, bouzouki Roméo Monteiro : Percussions Nicolas Nageotte : Clarinette

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KINGA GLYK (POL)

JEUDI 25 OCTOBRE - 20H30 / Villeurbanne - Théâtre Astrée / 14-8 €Partenariat : Théâtre Astrée / Un Doua de Jazz / Université Lyon 1

La nouvelle sensation de la basse électriqueIl aura suffi d’un post sur le site Bass Player United de sa reprise solo du « Tears in Heaven » d’Eric Clapton et Jeff Berlin pour que la jeune bassiste polonaise Kinga Glyk (alors âgée de 19 ans) mette en émoi la communauté mondiale des fans de basse et lui assure une popularité virale avec quelque 22 millions de vues (!) et depuis, un million sur YouTube. Un vrai phénomène pour une jeune femme autodidacte, mais surdouée, qui s’est initiée à son instrument, dès 12 ans, dans le groupe familial aux côtés de son père et de son frère. Une disposition précoce mais dont la grande maturité a dévoilé un potentiel ahurissant qui force le respect. Tout est alors allé très vite pour la belle musicienne qui a beaucoup écouté de rock, du funk, de jazz et de pop, et qui avoue adorer particulièrement les graves.

A 21 ans aujourd’hui, avec trois albums à son actif, dont le dernier « Dream » est sorti l’an dernier, Kinga Glyk est considérée comme la meilleure bassiste de son

pays et l’une des grandes étoiles montantes du monde du jazz et du

blues. D’évidence, les influences de ses maîtres absolus, que sont Jaco Pastorius

(elle lui reprend Teen Town), Marcus Miller et le contrebassiste Christian Mc Bride, s’entendent dans son jeu, tant dans ses compos que dans ses reprises qu’elle magnifie par la subtilité des arrangements et la ronde pulsation de sa Fender Jazz Bass quatre cordes qui semble chanter. Lignes de basse fines et captivantes quand il s’agit de jazz-groove et de fusion, chorus envoûtants et swing aérien quand elle s’adonne aux ballades, Kinga Glyk symbolise assurément LA relève de la basse électrique en marchant sur les pas d’une Esperenza Spalding.

Révélation à découvrir d’urgence !

‘‘ ‘‘Une sensationnelle révélation à découvrir d’urgence lors de cette coproduction avec Un Doua de Jazz, ici en trio avec son père Irek Glyk à la batterie et le très

jazzy Rafal Stepien au piano.

Line-UpKinga Glyk : Basse électrique Irek Glyk : Batterie Rafal Stepien : Piano

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Crédit photo : Peter Hannemann

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Onirique, poétique, mais toujours énergétique, l’univers vibratoire et décapant

du saxophoniste n’est pas inconnu des fans de jazz depuis ses débuts avec Laurent

Dehors, puis aux côtés d’Humair, de Caratini, au sein de l’ONJ (Orchestre National de Jazz) début 2000, qu’il rejoint encore cette saison, ou encore avec le groupe Ozone. Les

spectateurs du Rhino se souviendront également de sa création « Vivaldi

Universel », commandée par le festival en 2007, dont l’album, paru dans la foulée,

revisitait à sa manière les Quatre Saisons. Bidouilleur inventif, trublion iconoclaste des sax dont il explore les capacités tel un sculpteur sonore, il est soutenu dans ce nouveau trio par la batterie très funk du réputé Jeff Boudreaux, natif de Bâton Rouge, expert en swing louisianais et notamment pilier du quartet de Rick Margitza.

Rhoda Scott Christophe Monniot Jeff Boudreaux (USA/FRA)

VENDREDI 26 OCTOBRE - 20H30 / Saint-Chamond - Salle Aristide Briand / 25-21€ Partenariat : Ville de Saint-Chamond

La force tranquilleEtonnante rencontre que ce « Blanc Cassé » qui mêle de façon inattendue trois personnalités très diverses dans un cocktail vitaminé mixant tradition et modernité, nostalgie et allégresse renouvelée, à déguster sans modération par tous les amoureux du swing et du blues festif. On ne présente plus l’illustre Rhoda Scott, la célèbre « barefoot lady », sans doute la plus connue des joueuses d’orgue Hammond B3 au monde, depuis ses lointains débuts à Harlem aux côtés de Count Basie. La reine du blue-soul « churchy », réputée pour sa simplicité et la douce chaleur de sa musique, reste toujours ouverte aux nouvelles aventures comme celle de ce nouveau trio, né d’une résidence à l’Amphi-Opéra de Lyon en mars 2017. Celle qui fête cette année ses 80 ans (!) a trouvé chez le saxophoniste Christophe Monniot et le batteur Jeff Boudreaux la complicité nécessaire pour ce répertoire mêlant standards revisités (« Amazing Grace », « Mack the Knife », « Over the Rainbow »…) et compos de Monniot comme ce « Blanc cassé » de leur album éponyme.

Explosion des standards de jazz

‘‘ ‘‘Il va sans dire que cette nouvelle exploration musicale diffuse un évident plaisir que partage cet éminent trio

avec une saisissante force tranquille.

Line-UpRhoda Scott : Orgue Hammond Christophe Monniot : Saxophone Jeff Boudreaux : Batterie

« Blanc Cassé »

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Crédit photo : Christophe Charpenel

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SHAHIN NOVRASLI (AZE/CUB/FRA)

VENDREDI 26 OCTOBRE - 20H30 / Saint-Chamond - Salle Aristide Briand / 25-21€ Partenariat : Ville de Saint Chamond

Du neuf avec du Caucase…Si dans la galaxie des prodiges du piano nous arrive régulièrement de nouveaux profils, l’Azerbaïdjanais Shahin Novrasli en fait assurément partie, adoubé et placé sous le tutorat d’Ahmad Jamal qui vaut toutes les cartes de visite. Comme son maître référent, le caucasien alterne tumulte et poésie raffinée dans un jeu fluide où la main gauche est insatiable, cultivant les respirations avant de faire danser les notes par d’houleuses pulsations. Une révélation plutôt tardive pour celui qui commença le piano classique dès cinq ans en s’accaparant Chopin, Bach ou Rachmaninov avant de s’intéresser au jazz via Keith Jarrett et Bill Evans. Et finalement trouver son propre univers en mêlant ses bagages classique et jazz au « mugham », cette musique modale et folklorique, fondatrice de la culture azérie et qui s’appuie sur l’art de l’improvisation.

Unanimement salué par la critique pour son premier album « Bayati » en 2014, Shahin

Novrasli - chez lequel on trouvera quelques similitudes avec l’arménien

Tigran Hamasyan - enfonce le clou l’an dernier avec « Emanation », opus affirmant ses mélodies exotiques, où puissance harmonique, rythmes orientaux et jazz américain se marient en de grands espaces de

liberté qui font magistralement le pont entre Orient et Occident. Vivant à

New-York, c’est à Paris, et toujours coproduit par Jamal, qui voit en lui son digne successeur, qu’il vient de signer son nouvel album « Shahin Novrasli plays the American Songbook » où il reprend des morceaux de Dizzy Gillespie, Victor Young, mais encore Michaël Jackson ou Joni Mitchell, agrémenté de quelques compos persos.

Pianiste prodige adoubé par Ahmad

Jamal

Un répertoire proposé en trio avec le batteur Josselin Hazard, habile drummer tournant régulièrement avec le fameux contrebassiste James

Cammack (contrebassiste de Ahmad Jamal), épaulé ici par le cubain Felipe Cabrera, sideman attitré de Gonzalo Rubalcaba durant quinze ans avant de jouer avec Roberto Fonseca, Eddie Palmieri, Leonardo Montana

ou Julien Lourau.

Line-UpShahin Novrasli : Piano Josselin Hazard : Batterie Felipe Cabrera : Contrebasse

SOIREE EN

CO-PLATEAU

Créd

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: DR

Avec la participation de CGP

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LA NUIT DU BLUES Iku trio / Eric Bibb 4tet / Awek (FRA)

SAMEDI 27 OCTOBRE - 20H Saint-Chamond - Salle Aristide Briand / 25-21 €

Des légendes aux découvertes du blues

Iku, les promesses de la jeunesse Elle est assurément la benjamine de cette édition et sans doute parmi les plus jeunes artistes que le Rhino a accueillis. D’origine nigériane, résidant en Bretagne, cette jeune artiste qui n’a que dix-sept ans, donne un visage juvénile à la nouvelle génération du blues, hypnotique et métissé. Elle offre aussi son prénom Iku, au trio de blue-soul-gospel formé avec Roll Pignault et Gwen Roux, déjà finaliste du festival Blues-sur-Seine 2017. Connu par ailleurs comme un illustre dessinateur de BD, Roll Pignault est aussi une haute figure du blues, bardé de prix avec vingt-cinq ans de scène au compteur, passé par le trip-hop, le folk et le rock celtique. Guitariste et harmoniciste aux références allant de Springsteen à Sonny Boy Williamson, c’est dans la chorale du Conservatoire de Guingamp qu’il a repéré parmi ses élèves le talent de la jeune chanteuse, également pianiste, et ses prédispositions particulières pour le blues. Avec la complicité d’un autre virtuose de la guitare, Gwen Roux, le trio s’est constitué autour d’un répertoire acoustique, mettant en lumière le grain angélique de la jeune chanteuse, allant plus loin que les standards habituels pour aborder la soul et le R&B des fifties, de Ruth Brown à Curtis Mayfield et créer aussi quelques compos à la chaleur feutrée. Un fin travail de coloristes pour entamer tout en douceur intime cette grande soirée bluesy.

Awek, la potion magique Iku n’était pas née en 1994 quand quatre copains de Toulouse ont fondé Awek (A fond ! en occitan), considéré aujourd’hui, par des critiques unanimes, comme l’un des meilleurs combos de blues de l’Hexagone. Avec Bernard Sellam, chanteur showman et guitariste aux riffs imparables, Joël Ferron à la basse groovy, Olivier Trebel batteur aux pulsations d’enfer, et Stéphane Bertolino, la référence en matière d’harmonica à l’instar d’un Milteau, le groupe a trouvé la potion magique pour aborder le blues qui court sur l’axe Memphis-Austin en passant par la West-Coast. Avec dix albums (dont trois aux USA), lauréat du Cognac Blues Passions et de l’International Blues Challenge de Memphis, Awek maintient ardemment le feu sacré du jump-blues, authentique, passionné et toujours envoûtant, qu’il s’agisse de compos ou de reprises en hommage à leurs grands référents, comme c’est le cas avec « Long Distance » paru l’an dernier où, dans une palette complète de la soul au rock’n’roll, ils égrènent à leur façon des titres de Johnny Guitar Watson, BB King ou encore Muddy Waters.

Eric Bibb, l’engagement du troubadour 1994, c’est aussi, pour rappel, l’année de sortie de « Spirit & Blues », le premier album d’Eric Bibb qui le propulsa parmi les stars internationales, fer de lance de cette fameuse nouvelle génération du blues acoustique. Issu d’une grande famille de musiciens de folk et de jazz trad’, né à New-York, basé à Londres après avoir vécu à Paris et Stockholm, il est l’incarnation même du citoyen du monde qui a su nourrir la tradition américaine de ses multiples voyages et rencontres. Le chanteur-guitariste au charisme lumineux a ainsi produit une riche discographie jusqu’à ce « Migration Blues » (en référence à l’auteur Amiri Baraka), sorti en 2014, un vrai virage plus militant dans sa déjà longue carrière. Celui qui considère que le blues a toujours été la musique de l’émigration a voulu ainsi rendre hommage à tous les réfugiés, comme à la tribu des troubadours du blues, qui forment sa famille arc-en-ciel. Dans le but de pointer du doigt quelques aspects de l’histoire afro-américaine et de défendre inlassablement le message de paix et d’amour de Martin Luther King, Eric Bibb cherche désormais à confronter sa propre histoire avec tous les déracinés, en résonance avec la triste actualité des migrants. Souhaitant sans cesse grandir en tant qu’artiste, il entame un chemin novateur, moins romantique et plus engagé, pour ne pas dire militant. Mais à son image, dans la sobriété d’une richesse orchestrale sans esbroufe, très épurée sous les doigts de ses solides musiciens, avec Larry Crockett à la batterie, Trevor Hutchinson à la basse et Staffan Astner à la guitare électrique. Ambiance deep-south moite et rugueuse pour revisiter des classiques (de Robert Johnson à Son House en passant par Bukka White) auxquels le songwriter à la voix émouvante ajoute des textes bien actuels et où le compositeur cosmopolite s’ouvre plus que jamais à la world-culture, de l’Afrique à l’Europe. Une magnifique invitation au voyage, autant artistique que spirituelle.

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Line-UpIku : VoixRoll Pignault : GuitareGwen Roux : Guitare

Line-UpBernard Sellam : Voix, Guitare Joël Ferron : Basse Olivier Trebel : Batteur Stéphane Bertolino : Harmonica

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Line-UpEric Bibb : VoixLarry Crockett : Batterie Trevor Hutchinson : Basse Staffan Astner : Guitare électrique

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Le Rhino au château

Du 13 septembre au 27 octobre / Du Mardi au Samedi 14h à 19h

Ecoutez, regardez, vivez ou redécouvrez le Rhino Jazz(s) depuis ses débuts.Franchissez la porte du Château du Jarez et laissez vous guider dans l’univers du Rhino Jazz(s) en découvrant les coupures de presse qui ont marqué le festival. Montez à l’étage pour trouver l’appartement du Rhino. Commencez par sa salle de bain, installez vous confortablement dans la baignoire et remontez le temps au son des musiciens qui ont rayonné au festival. Ensuite, entrez dans le salon où vous pourrez découvrir en vidéo la 40ème édition du Rhino Jazz(s). Dirigez-vous vers la première chambre, pénétrez dans les archives du Rhino à travers ses objets, puis ses affiches et ses vidéos de concerts. Pour continuer cette découverte, lors des nocturnes, descendez dans la cave du Château et appréciez le plus petit club de jazz du Monde : bœuf et artistes régionaux vous y donneront rendez-vous.

Jeudi 13 Septembre 201819h30 - Lancement de la 40ème édition - Replongez dans le festival en une soirée !

Au programme : - présentation de la nouvelle édition - Visite du (R)hi(no)storique - Concert du Big Affreux

22h30 - Boeuf cuivré dans Le plus petit club de Jazz du Monde (dans les caves du château du Jarez).

Château du Jarez11 rue Benoît Oriol 42400 Saint Chamond Entrée Libre

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Du 13 septembre au 27 octobre

Rhino Jazz(s) par Niko Rodamel6 photos historiques seront présentées sur les façades de Château du Jarez

Boeufs dans Le plus petit Club de Jazz du Monde (entrée libre)13 Septembre - 22h30 - Boeuf Cuivré 20 Septembre - 18h30 - Boeuf ouvert par Dom 27 Septembre - 20h - Boeuf ouvert par Fanny Rapaoly (guitare/voix)10 Octobre - 18h30 - Boeuf ouvert par Robin Rivoire (piano)17 Octobre - 19h - Boeuf par les ateliers du Jazz’ier au Conservatoire de St Chamond26 Octobre - 18h30 - Boeuf

18 Octobre - 18h30 - Lecture à 2 voix d’extraits du livre : Chet Baker (Déploration) de Zéno Bianu Lecture par Jean-Marc Garnier et Didier RoninEn partenariat avec Ateliers DesMots et la MJC de Saint-Chamond

Niko Rodamel

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Du 25 septembre au 27 octobre - 40 ans de Jazz(s) par Roger Berthet - expositionGares de Rive de Gier, Saint-Chamond et Saint-Etienne Châteaucreux.

Fidèle photographe du Rhino Jazz(s) Festival, Roger Berthet nous partage sa passion du jazz et de la photographie à travers 32 clichés d’artistes ayant participé au festival. En partenariat avec la SNCF

Le Rhino à la SNCF

Vendredi 28 Septembre - Réveil avec Dom6h-8h30 - Gare de St Chamond

Violoncelle aérien pour départs du matinEntre cordes et rails, le buffet sonore...

Le Rhino à la Fête du LivreSamedi 13 Octobre - Redesign-moi un salon avec Tony Kazima 15h-18h - Hôtel de Ville de Saint-Etienne

Samedi 13 Octobre - Littérature bande originale - conférence16h-17h - Studio France Bleu de Saint-EtienneAvec Christophe Conte, Michka Assayas et Valentine Imhof.

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Mardi 9 octobre et Jeudi 11 octobre14h-17h - Médiathèque Louise Labé

A partir d’une idée suggérée par les participants aux ateliers (moment de vie raconté, description de lieux, sentiment exprimé...) le but est de construire progressivement des textes qui auront non seulement un sens, qui dégageront des émotions, mais qui seront aussi rythmés et harmoniques musicalement. Echanges autour du thème de départ, recherche de mot ou d’images littéraires ou poétiques, découverte du vocabulaire, travail sur les rimes et des mots « sonnant » mieux que d’autres, rapport entre écriture et phrasé vocal feront partie d’un processus partagé qui prendra la forme finale de paroles de chanson, de rap ou de poésies…Entrée libre sur reservation au 04 77 31 07 80

Mardi 16 Octobre - Soirée culinaire19h - Lycée hôtelier les Petites Bruyères

Les élèves du lycée Hôtelier vous proposerons leurs propres visions et inspirations autour des 40 ans du Rhino Jazz(s) Festival. Nombre de place limité. Renseignements et réservations auprès du lycée hôtelier au 04 77 29 29 90En partenariat avec le Lycée Hôtelier les Petites Bruyères

Soirée culinaire 40 ANS DE JAZZ(S) DANS VOTRE ASSIETTE

Ateliers d’écriture - Eric Tandy

« Les mots qui sonnent »

Le Rhino à la Cité du Design

Le Rhino au Lycée Hôtelier - Les petites Bruyères

Dimanche 7 Octobre 10h15 - Visite guidée de l’exposition « L’ornement est un crime » par la Cité du Design (Réservation impérative 04 77 49 74 70)11h - Brunch et concert duo de Chris (sur exposition Bowie Odyssée)Visite guidée + brunch + Concert = 18€Brunch + Concert = 15€En partenariat avec la Cité du Design

Jeudi 11 Octobre 18h30 - Visite guidée de l’exposition « L’ornement est un crime » par la Cité du Design (Réservation impérative 04 77 49 74 70)+ Visite guidée de l’exposition Bowie Odyssée par Eric Tandy 21h - Concert SuperdogVisites guidées + concert = 10€Concert = 7€En partenariat avec la cité du Design

Le Rhino à la Médiathèque Louise Labé - St Chamond

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PROGRAMMATION JEUNE PUBLIC

SABINE KOULI

Depuis plusieurs années maintenant de nombreuses interventions, collaborations, projets pédagogiques et artistiques avec des chorales variées : Illumination Chorale (New York), Chorale du collège Akatsuki (Japon), Chorale du Lycée International de Lyon, La Maîtrise de l’Opéra de Lyon, Le Lyon Gospel Mass Choir (130 choristes), Le Chœur René Cassin (Tarare, 110 choristes), Universal Spirit (Lyon/ Institut de Musiques Sacrées) Abel Maxwell Gospel Choir (Oullins), Entre Ciel et Terre (Tarare), Les Voix d’Aplemont (Le Havre), Gospelize it! Mass Choir (Montpellier), Voix de Femmes de St Fons, Ginga (ensemble vocal afro- brésilien), Chorale Amorgen (Annecy), Chorale Adlibitum (Annecy), Chœur Eloquence, Sweet Witness…Lors des concerts elle sera accompagnée de 3 choristes dont Rebecca Roger et Clémentine Duchemann.

Concerts scolaires Salle Aristide Briand / Saint-Chamond :

Lundi 15 octobre : 9h15 / 10h15 / 14h30Mardi 16 octobre : 9h15 /10h15 / 14h30

Jeudi 18 octobre : 9h15 /10h15 / 14h30Vendredi 19 octobre : 9h15 /10h15 / 14h30Tarif : 3€

Sabine Kouli, originaire du Togo, est chanteuse, professeure de chant et cheffe de chœur depuis près de 20 ans. Elle créée de nombreux ensembles vocaux et chorales de chants afro-américains et gospel (Maezah, Soul Spirit, la Jaama, Le Lyon Gospel Mass Choir, Gospel Jam). Elle transmet auprès d’un public enthousiaste sa passion pour ce répertoire aux travers de chœurs, d’ateliers et de stages.

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À destination de 2500 enfants d’écoles maternelles et primaires auprès d’une trentaine d’écoles

40 ateliers : du 17 au 4 octobre et du 5 novembre au 10 décembre 2018.

Ces ateliers autour de la voix sont une exploration des pratiques vocales, issus des chants de l’Afrique du Sud, l’Afrique de l’Ouest, du jazz & du gospel.

Sabine KOULI propose un travail d’arrangements et de métissage où l’émotion des voix, leur intensité et leur force prennent racine.

Au sein de ces ateliers, l’échange, la découverte et l’apprentissage de répertoires ethniques ainsi que leurs éléments mélodico-rythmiques particuliers, sont les points centraux du travail de Sabine KOULI.

Elle a travaillé et est intervenue auprès de nombreux chœurs gospel et ensembles vocaux en France, aux Etats-Unis, au Japon, en Afrique et en Belgique pour la tournée Gospel For Life (1000 choristes) en partageant la scène avec sa talentueuse amie chanteuse/comédienne Ms Miche Braden.

Choriste pour la chanteuse d’opéra Bridget Bazile lors de ses tournées gospel en France.

Son parcours musical se tisse de multiples rencontres et depuis 2014 elle intègre le groupe Abigoba de Jean Luc Briançon avec lequel elle se produit.

Elle crée en 2014 le Duo Ebano Nala avec le guitariste colombien Sergio Laguado.

Après vingt-cinq voyages dans une quarantaine de pays et un an autour du monde en 2016, elle rencontre des centaines d’artistes et décide de monter une série de films documentaires « RegArtsCroisés » pour partir à la rencontre d’artistes et porter un regard différent sur un pays au travers du regard d’artistes singuliers. Le film pilote « Rödd » sera réalisé en juin 2018 en Islande.

Sabine Kouli déploie un univers onirique propice à la découverte d’un texte et des émotions portées par ces chants multi-ethniques.

Sera également associé à cette exploration vocale, un jeu de canevas rythmique qui permettra d’intensifier le propos créatif auprès des élèves :- Percussions corporelles - Possibilité de créations d’instruments- Travail sur le timbre, registre, dynamique, volume de la voix

L’association rythme/voix devient un élément important dans l’approche et la constitution d’un répertoire, ces 2 pratiques seront au cœur du processus de création.

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AUTOUR DU FESTIVAL Les Jeudis du Château

Depuis 6 ans en marge du festival, le Rhino Jazz(s) Festival organise des concerts tous les derniers jeudis de chaque mois : les Jeudis du Château. Des concerts pour découvrir des musiciens amateurs ou professionnels.

De novembre à mai, rendez-vous à 19h, dans les salons de réception du Château du Jarez.

Déjà plus d’une cinquantaine de concerts programmés et près de 3000 spectateurs fidèles au rendez-vous!

Entrée libre Infos sur les réseaux sociaux et par newsletter (inscription sur rhinojazz.com)

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BILLETTERIE

RÉSERVATIONS TÉLÉPHONIQUES Les réservations doivent être impérativement confirmées par réglement dans les 72 heures par l’envoi d’un chèque à l’ordre du Festival International de Jazz et d’une enveloppe timbrée, libellée à votre adresse pour le retour des billets. Retrait possible des billets à la billetterie du festival aux heures d’ouverture. Le retrait au guichet sera à effectuer 15 minutes avant le début du concert.

MOYENS DE PAIEMENTS ACCEPTÉS Sur les lieux de concerts, espèces et chèques uniquement. Carte bancaire et Pass’Région (uniquement au bureau du festival).Chèque culture.

TARIFICATIONTarif normal : se reporter au calendrier des concertsTarif réduit (sur présentation d’un justificatif ) : moins de 18 ans, étudiants, titulaires du Pass’ Région, demandeurs d’emploi.Gratuit : moins de 12 ans (réservation obligatoire)

POUR INFORMATION L’horaire annoncé est celui du début des concerts. Après celui-ci, les places ne sont plus réservées. Le placement est libre, en configuration debout ou assis. En cas de perte ou de vol, les billets ne sont ni échangés, ni remboursés.

AUTRES POINTS DE VENTEMairies partenairesLieux culturels partenaires Office de Tourisme de Saint-Etienne : 04 77 49 39 00Réseau FNAC : 0 892 68 36 22 (0,34€/min) ou www.fnacspectacles.comRéseau Ticketnet : 0 892 390 100 (0,34€/min) ou www.ticketnet.fr

CONTACT Par téléphone : 04 77 19 59 16Par e-mail : billetterie@rhinojazz.comBilletterie en ligne sur rhinojazz.comAu bureau du festival (à partir du 10 septembre)Horaires d’ouverture du mardi au samedi : 14h-19h

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ABONNEMENTS

Cochez le pass choisi Découpez ou photocopiez ce coupon Retournez-le avec une enveloppe timbrée libellée à votre adresse, et votre chèque à l’ordre de : FESTIVAL INTERNATIONAL DE JAZZ à : Rhino Jazz(s) Festival - Château du Jarez 11 rue Benoît Oriol - 42400 Saint-Chamond

GRAND PASS* : 99€ - Accès à 10 concerts au choix (maximum) Ce pass est strictement nominatif et personnel - Réservation impérative

PASS RHINO* : Choisissez librement vos concerts dans le programme du festival ! A partir de 3 concerts achetés, bénéficez du tarif réduit. - Réservation impérative BOWIE PASS* : Accès à l’exposition Bowie Odyssée et aux 2 créations mondiales : 4 Octobre au Fil (Saint-Etienne) et le 6 octobre à l’Opéra de Saint-Etienne : 55€ - Réservation impérative Concerts sélectionnés :

Vous désirez que votre abonnement :

Vous soit envoyé dès reception du règlement par courrier Soit à retirer au bureau du festival aux horaires d’ouverture de la billetterie

* Grand Pass non valables sur : - Roberto Fonseca - Toto St - Black Boy - Papanosh- Louis Sclavis

* Pass Rhino non valables sur- Toto St - Black Boy - Papanosh

Artistes Date Ville Tarif réduit

Plein tarif

Bowie Acoustic 4-oct Saint-Etienne 21€ 25€

BCUC 5-oct Saint-Etienne 12€ 15€

Bowie Symphonic 6-oct Saint-Etienne 35€ 40€

China Moses & André Manoukian 7-oct Villars 19€ 24€

Palm Unit 9-oct Firminy 19€ 22€

Louis Sclavis «Characters ont the Wall» 10-oct Lyon 28€ 22€

Livio Minafra 11-oct Rive de Gier 15€

Organic Trio 11-oct Lyon 12€ 15€

Kimberose 12-oct Rive de Gier 18€ 24€

Sarah McCoy 12-oct Saint-Just-Saint-Rambert 15€ 18€

American Gospel 13-oct Lorette 15€ 20€

Magnetic Orchestra & Anne Sila 13-oct Veauche 16€ 19€

Krystle Warren 14-oct Genilac 12€ 15€

Dave Burrell 14-oct La Terrasse sur Dorlay 12€ 15€

FatsO 16-oct Sorbiers 12€ 16€

Caroline Bugala 17-oct Lyon 12€ 15€

Norbert Galo 18-oct Saint-Paul-en-Cornillon 11€ 14€

Lisa Urt 18-oct Saint-Paul-en-Jarez 12€ 15€

Caroline Jazz Band 19-oct Châteauneuf 12€ 15€

Mélissa Laveaux 19-oct Unieux 19€ 22€

Toko Telo 19-oct La Grand Croix 12€ 15€

Zozophonic Orchestra 20-oct Feurs 12€ 15€

Tony Kazima Trio 20-oct Tartaras 12€ 15€

Mario Batkovic 20-oct L’Horme 15€ 20€

Uptown Lovers 21-oct Saint-Etienne 12€ 15€

Les Doigts de l’Homme 21-oct La Valla en Gier 12€ 15€

Projet H 21-oct Pavezin / Ste Croix en Jarez 12€ 15€

Claudia Solal & Benjamin Moussay 23-oct Lyon 10€ 13€

Kinga Glyk 25-oct Villeurbanne 8€ 14€

Talawine 25-oct Rive-de-Gier 8€

«Blanc Cassé» Rhoda Scott -

Christophe Monniot - Jeff Boudreaux

&Shahin Novrasli

26-oct Saint-Chamond 21€ 25€

Nuit du Blues IKU, Eric Bibb 4tet, Awek 27-oct Saint-Chamond 21€ 25€

Nom : ...................................................................Prénom : .............................................................Adresse : ............................................................................................................................................Tél : .......................................................................E-mail : ...............................................................

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EQUIPE

Jean-Paul Chazalon Anne Delgoulet Astrid BailoPrésident Volontaire chargée de project Accueil et relations publiques pour Bowie OdysséeLudovic Paulet-Chazalon Michel Clavel Directeur artistique - programmateur Rédacteur - journaliste critique musical Vanessa Haudebourg Pascal Dérathé Chargée de projets scolaires - logistique Webmaster - Créateur du site internet

Rémy Jacquet Hervé ChapelonChargé de projet Régie générale lumière En stage au festival cette année :

Leslie Fabre André Moumard Marie Liotard Chargée de communication - presse Régie générale son Chargée de communication

Manon Rodot Yazid Manou Maëlle ZennerChargée de relations publiques Relations médias nationaux Assistante de productionet administration pour le David Bowie’s Project et diffusion

Conseil d’administration

Jean-Paul CHAZALON Président Simone BALLAGUY Secrétaire Christophe MERLE Trésorier Gérard DUCARRE Jean-Louis SENNECLAUZE

Merci pour leur soutien permanent !

Bénévoles

Eric BARJOTMichel BAUMAS Patricia BONNARDPatrica COMBETTESMichel DALIBARDClaude DELGOULETEliane LIOTARDBernard et Gisèle LIVETPhilippe MALLETVincent et Josiane MARTORAAnne MAUSSIER Michel MOROJean-Louis PEILLONMichel PEREZAndré et Béatrice PEREZBéatrice PISTONEGilbert ROMEYER

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PRESSE Le Pack Média est disponible dès à présent sur notre site internet :

Rhinojazz.com, onglet presse

Merci de prendre en compte, avant chaque concert, les consignes vidéos et photos (disponibles sur rhinojazz.com)

Pour toute demande ou complément d’information, n’hésitez pas à contacter Leslie FABRE par mail ou par téléphone :

communication@rhinojazz.com04 77 19 59 15

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DEMANDE D’ACCREDITATION PRESSE

Formulaire d’accréditation presse à retourner 15 jours avant le début des concerts par mail à communication@rhinojazz.com

Le retour de cette demande ne peut être considéré comme un accord de notre part. Nous vous ferons parvenir rapidement notre réponse, dès enregistrement et étude de votre demande.

En cas d’accord, l’accréditation pourra être retirée une semaine avant les concerts au bureau du Rhino Jazz(s), Chateau du Jarez, 11 rue Benoit Oriol à Saint-Chamond.

JOURNALISTESNom du média représenté :Nom du rédacteur en chef :Mail de la rédaction :Merci de nous fournir la date de parution ou diffusion du reportage effectué, et à en faire parvenir une copie par email ou courrier.

JOURNALISTES INDEPENDANTSMédias lesquels vous collaborez :Merci de nous founir la date de parution ou diffusion du reportage effectué, et à en faire parvenir une copie par email ou courrier.

PHOTOGRAPHESSite internet ou blog :Merci de nous fournir par email au festival une copie des photos à l’issue du festival.

Interviews souhaités ?

Oui Non

Avec l’organisation

Avec un artiste/des artistes. Précisez lesquels :

Interview en amont du festival

Les soirs de concert, sur les lieux

Vos coordonnées Nom Prénom Téléphone EmailAdresse

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Concerts sélectionnés

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PARTENAIRES Rhino Jazz(s) festival remercie