Dossier d’accompagnement · 04 90 14 04 24 / 06 08 23 57 46 [email protected]...
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Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 602
L’école du spectateur
Ce dossier vous présente les repré-sentations scolaires de la saison 2016-2017 de la Garance - Scène na-tionale de Cavaillon. Il est conçu pour vous guider et vous aider à construire un parcours adapté à vos élèves et à votre projet péda-gogique. N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter plus longuement et mettre en oeuvre ensemble le programme y répon-dant le mieux.
Les écoles maternelles et primaires sont
accueillies en représentations scolaires ;
les collèges en représentations scolaires ou
tout public (surtout à partir de la 4e) ;
les lycées en représentations tout public.
Autour de la programmation, diverses
actions d’accompagnement peuvent s’éla-
borer, afin de préparer et/ou prolonger la
venue au Théâtre :
> présentation des spectacles dans l’éta-
blissement (à destination des équipe ensei-
gnantes et/ou des élèves)
> visites du théâtre
> rencontres autour du spectacle vivant (les
métiers, les institutions, le processus de
création d’une oeuvre…)
> rencontres avec les équipes techniques et
artistiques après le spectacle ou dans la
classe
> ateliers de pratique artistique
Ces actions dépendent de la disponibilité
des artistes. Elles doivent donc être anti-
cipées et préparées le plus en amont pos-
sible.
PRÉPARER SA VENUE AVEC LA CLASSE
Nous attirons votre attention sur la néces-
saire préparation de votre classe avant la
venue au Théâtre ou la rencontre avec les
artistes. Pour cela, nous tenons à votre dis-
position des dossiers pédagogiques et des
ressources documentaires.
Nous vous invitons à consulter le site
www.lagarance.com. Pour chaque spec-
tacle, le petit nuage coloré à côté du titre
renvoie à des ressources en ligne.
Par ailleurs, des formations animées par
les artistes peuvent vous être proposées,
sur le temps des animations pédagogiques
organisées par l’IEN de Cavaillon.
MODALITÉS DE RÉSERVATION
Réservations à partir du mardi 6 septembre,
par téléphone uniquement : 04 90 78 64 60.
Un récapitulatif de votre commande vous
sera ensuite adressé, à nous renvoyer com-
plété et signé avant le 14 octobre. La réser-
vation ne sera effective qu’après réception
de ce bulletin de confirmation.
RÈGLEMENT
Vous pouvez modifier votre effectif jusqu’à
un mois avant la représentation. A cette
date, l’effectif signalé est l’effectif facturé
(facture envoyée à l’établissement). Cette
facture devra être acquittée, dans son inté-
gralité, au plus tard 15 jours avant le spec-
tacle. A défaut de règlement, la réservation
sera annulée.
En cas d’élèves absents, aucune place ne
sera remboursée le jour du spectacle.
Modes de règlement : espèce, chèque, bon
de commande
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 603
TARIFS
en représentation scolaire
6€/élève (sauf Opus 1 : 5€)
2 adultes (enseignant + accompagnateur)
exonérés par classe (6€/adulte supp.)
en représentation tout public
Tarifs collégiens ou lycéens
Tarifs dégressifs si le groupe ou la classe
effectue un parcours (P2:parcours 2 spec-
tacles ; P3 : parcours 3 spectacles et +)
2 adultes (enseignant + accompagnateur)
exonérés par classe (adulte supp : tarif ré-
duit)
VENIR à LA GARANCE
La Garance se situe dans le centre ville
de Cavaillon, à proximité immédiate de la
gare et de la médiathèque La Durance.
Dépôt et parking bus :
sur le parking de la médiathèque la Du-
rance, ou à la gare routière (puis 5 min à
pied)
Réseau de bus urbain de Cavaillon
Un service de transport public est désor-
mais en service à Cavaillon, avec des mini-
bus de 27 places.
La ligne A dessert les collèges Rosa Parks et
Clovis Hugues, ainsi que les écoles des Ra-
tacans, la Colline, Camille Claudel et Jean
Moulin
> arrêt gare routière (5 min à pied du
Théâtre).
La ligne B dessert le collège Paul Gauthier
et le lycée Ismaël Dauphin
> arrêt médiathèque.
Renseignements en mairie
Venir en TER
La Garance se situe à 5 min à pied de la gare
ferroviaire.
Liaisons TER régulières et directes depuis/
vers Avignon, Morières, L’Isle-sur-Sorgue,
Salon, Le Thor, Orgon...
Horaires compatibles avec ceux des repré-
sentations scolaires et de 19h.
NOUVEAU : LA GARANCE DISPOSE D’UN SERVICE ÉDUCATIF !
Créé au printemps 2016 par la DAAC de l’académie d’Aix-Marseille, il est commun à la Garance et au Festi-
val d’Avignon. Il a pour vocation de mettre en relation les équipes enseignantes d’une part, et les équipes
artistiques et de médiation de ces deux structures d’autre part, autour de la question des apprentissages
artistiques et de la mise en place des Parcours d’Education Artistique et Culturelle. Ces parcours peuvent
s’organiser autour de l’école du spectateur, mais aussi de rencontres, d’ateliers de pratique artistique, de
résidences,..., dans le cadre de projets pédagogiques (EPI...).
Ce service éducatif a pour missions de :
> proposer des actions pour renforcer l’accueil des élèves,
> proposer des ressources et des actions d’accompagnement à destination des enseignants,
> favoriser la mise en place de projets interdisciplinaires et inter-cycles
Il a aussi pour objectif de veiller à la diffusion auprès des enseignants des propositions culturelles des-
tinées aux scolaires.
Anne-Marie Goulay, enseignante, chargée de mission de ce service éducatif, est à votre disposition
06 65 67 20 36
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 604
Les ressourcesEn plus de la documentation trans-mise par la Garance, ou disponiblesur son site internet, vous trouve-rez de nombreuses ressources pé-dagogiques auprès des structures suivantes :
CANOPE VAUCLUSE
136 avenue de Tarascon (locaux de l’ESPE)
> Magali BRANGER, médiatrice Ressources
et Services
04 90 14 04 24 / 06 08 23 57 46
Horaires de consultation :
du mardi au jeudi 9h-12h30 et 13h30-17h
Catalogue en ligne sur le site CANOPE.
LA MAISON JEAN VILAR / BNF
8, rue du Mons, AVIGNON
04 90 86 59 64
Elle abrite notamment le département
Arts du spectacle de la Bibliothèque
nationale de France : textes de théâtre, ou-
vrages sur l’éducation artistique, vidéos...
Catalogue : catalogue.bnf.fr
(cocher «Maison Jean Vilar» dans «départe-
ments spécialisés»)
Consultation : mardi au vendredi 13h30-
17h, samedi 10h-17h
L’ANRAT (ASSOCIATION NATIONALE DE
RECHERCHE THÉÂTRALE)
Regroupe un réseau d’enseignants,
artistes, médiateurs et responsables
culturels conduisant une réflexion sur
la formation des jeunes et les relations
Théâtre / Education.
www.anrat.asso.fr
GRETE
88 rue Consolat, 13001 Marseille
04 90 84 36 79 / [email protected]
www.grete.org
NUMERIDANSE
Vidéothèque de danse en ligne, avec de
nombreux extraits et captations intégrales
de spectacles de danse, des ressources
pédagogiques, etc.
www.numeridanse.tv
EN SCÈNES
Les archives de l’INA dédiées au spectacle
vivant : captations, extraits, interviews,
dossiers thématiques, etc.
fresques.ina.fr/en-scenes
THÉÂTRE CONTEMPORAIN.NET
Site de ressources sur le théâtre des XXe
et XXIe siècles
educ.theatre-contemporain.net
EDUTHEQUE
Ressources pédagogiques, culturelles et
scientifiques pour les enseignants
Voir notamment antigone-enligne : autour
de textes du répertoire théâtral, extraits
vidéos présentant différents choix de mise
en scène.
PORTAIL DE LA MARIONNETTE
Ressources en ligne et documentation sur
l’historique de la marionnette, les diffé-
rentes techniques de construction et de
manipulation, etc.
www.artsdelamarionnette.eu
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 605
Aides au projetDes dispositifs d’aide existent afin de vous aider à financer tout ou partie de projets pédagogiques in-cluant parcours de spectateurs et/ou interventions d’artistes. Tous nécessitent un partenariat avec une structure culturelle labellisée, comme la Garance, et des artistes professionnels reconnus pour leurs qualités artistiques et péda-gogiques.
POUR LES COLLÈGES DU VAUCLUSE
Escapades collégiennes
Financement de 1 200 € par collège et par
an, afin de rémunérer des ateliers de pra-
tique animés par des artistes.
Aide au déplacement
Prise en charge des frais de transport
par le Conseil Général, dans le cadre de
l’enve¬loppe forfaitaire annuelle allouée.
POUR LES LYCÉES DE PACA
Convention de vie lycéenne et apprentie (CVLA)
La Région finance des actions qui peuvent
être développées soit dans le cadre d’Ate-
liers de Pratique Artistique et Culturelle,
soit dans le cadre du Foyer Socio-Educatif.
Les CVLA sont ouvertes à tous les lycées,
qu’ils soient d’enseignement général, tech-
nique ou agricole.
Inscriptions pour l’année scolaire 2017/2018
à formuler en ligne sur https://viladeduc.
regionpaca.fr avant mars 2018.
Conseil pour le montage des projets
> Isabelle CORNEBERT, chargée de mission
04 91 57 50 57 / [email protected]
Pour les lycées agricoles :
> Agnès DECHY, chargée de Mission DRAAF
04 91 23 08 77 / 04 91 72 70 70 / 06 11 64 11 63
Aide au projet : personnes ressources
Elles vous guideront dans les modalités
d’inscription et de financement de votre
projet. Contactez-les le plus en amont
possible.
AU RECTORAT
Délégation Académique pour l’Action
Culturelle (DAAC)
Place Lucien Paye
13 621 Aix-en-Provence Cedex 1
04 42 95 29 44
> Camille Berthod
chargée de mission théâtre/arts du vivant
04 42 93 88 41
> Isabelle Tourtet
chargée de mission musique
06 70 31 50 87
> Pauline Oliveau
chargée de mission lecture et écriture
06 43 03 51 93
INSPECTION ACADÉMIQUE DE VAUCLUSE
49, rue Thiers 84 077 Avignon
> Isabelle Tourtet
responsable de l’action culturelle
06 70 31 50 87
DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES
CULTURELLES PACA
23, bd du Roi René 13 617 AIX-EN-PROVENCE
> Dienaba Dia
Service éducation artistique et culturelle
04 42 16 14 33
1717
1616
Toute la saison
04 90 78 64 64LA GARANCE . COM
Soirée d’ouverture et de présentation de la saisOn vendredi 9 septembre à 19 havec des artistes Compagnon(ne)sThomas Guerry, Dorian Rossel, Pauline Bureau, Estelle Savasta, Laurance Henry, Agnès Régolo, Olivier Barrère
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cirqueLES COLPORTEURS
Ƶ Evohédu mardi 6 au vendredi 16 septembre en tournée Nomade(s)
Entrée libre sur réservation
concertFEU! CHATTERTON
Ƶ Ici le jour (a tout enseveli)vendredi 7 octobre
en partenariat avec Les Passagers du Zinc
danse et musiqueJOSETTE BAÏZQUATUOR BÉLA
Ƶ Spectresjeudi 13 octobre
théâtreJEAN-LUC LAGARCEAGNÈS RÉGOLOARTISTE COMPAGNONNErésidence / coproduction et création
Ƶ Les Règles du savoir-vivre dans la société modernemardi 8 et mercredi 9 novembre
en familleTHOMAS LEBRUN
Ƶ Tel quel !mercredi 16 novembre
adaptation en langue des signes française
théâtreYASUJIRO OZUDORIAN ROSSELARTISTE COMPAGNONcoproduction et création
Ƶ Voyage à Tokyomardi 22 novembre
en familleJOËL JOUANNEAU
Ƶ L’enfant cachée dans l’encriersamedi 26 novembre
cirqueLE COLLECTIFLE PETIT TRAVERS
Ƶ Nuitdu mardi 29 novembre au vendredi 2 décembre en tournée Nomade(s)
théâtreTHOMAS JOLLY
Ƶ Arlequin poli par l’amourmardi 6 décembre
musiqueJOHANN-SEBASTIAN BACHJEAN-PIERRE LECAUDEY
Ƶ Oratorio de Noëlsamedi 10 décembre
En partenariat avec l’association Kabellion et Musique Sacrée en Avignon
musiqueVILLAGE PILE POIL + INVITÉScoproduction et création
Ƶ Soirée de sortie d’albumvendredi 16 décembre
En partenariat avec Le Village et La Gare de Coustellet
danseCOMPAGNIE ARCOSMTHOMAS GUERRYARTISTE COMPAGNONcoproduction et création
Ƶ Subliminalmercredi 11 janvier
danseGEORGES APPAIX
Ƶ Vers un protocole de conversation ?du lundi 16 au vendredi 20 janvier en tournée Nomade(s)
musiqueQUATUOR BÉLA
Ƶ Debussy / Britten / Pattarjeudi 26 janvier
cirqueBARO D’EVEL
Ƶ Bestiassamedi 28, dimanche 29, mardi 31 janvier
et mercredi 1er février
Dans le cadre de la biennale des Arts du Cirque
marionnettesCAMILLE TROUVÉLES ANGES AU PLAFOND
Ƶ Du rêve que fut ma viedu mercredi 8 au samedi 11 février en tournée Nomade(s)
danseCHRISTIAN & FRANÇOISBEN AÏMrésidence et création
Ƶ Brûlent nos cœurs insoumismardi 21 février
En partenariat avec le CDC – Les Hivernales
musiqueROVER /FRÀNÇOIS AND THE ATLAS MOUNTAINS
Ƶ En concertvendredi 24 février
en partenariat avec Les Passagers du Zinc
en familleCOMPAGNIE D’À CÔTÉ
Ƶ Opus 1 – Blancsmercredi 1er et samedi 4 mars
en familleTRO-HÉOL
Ƶ Je n’ai pas peurmercredi 8 mars
danseMICHEL KÉLÉMENIS
Ƶ La Barbe bleuejeudi 16 mars
en partenariat avec l’auditorium Jean Moulin au Thor
musiqueCAFÉ ZIMMERMANN
Ƶ Sonates baroquesdu mercredi 22 au vendredi 24 mars en tournée Nomade(s)
en familleCATHERINE WHEELSTHEATRE COMPANY
Ƶ Whitesamedi 25 et mercredi 29 mars
théâtreNASSER DJEMAÏcréation
Ƶ Vertigesvendredi 31 mars
théâtreESTELLE SAVASTAARTISTE COMPAGNONNErésidence, coproduction et création
Ƶ Les lettres jamais écritesdu mardi 4 au vendredi 7 avril et du mercredi 26 au samedi 29 avril en tournée Nomade(s)
concertBILLIE BRELOKGEORGIO…
Ƶ Rendez-vous hip-hop avec La Garesamedi 8 avril
En partenariat avec La Gare de Coustellet
théâtrePAULINE BUREAUARTISTE COMPAGNONNEcoproduction et création
Ƶ Mon cœurmardi 25 avril
danseCOMPAGNIE LA VOUIVREcoproduction et création
Ƶ Feujeudi 4 mai
Dans le cadre du dispositif Reconnaissance
focus marionnettesen famille
SIMON DELATTRE
Ƶ Bouh !mercredi 10 mai
ANIMA THÉÂTREcoproduction et création
Ƶ Mécaniquejeudi 11 et vendredi 12 mai
En partenariat avec le Théâtre des Halles
en familleVÉLO THÉÂTREcoproduction et création
Ƶ Une poignée de gens. Quelque chose qui ressemble au bonheurvendredi 12 et samedi 13 mai
CAMILLE TROUVÉLES ANGES AU PLAFOND
Ƶ R.A.G.E.mardi 16 et mercredi 17 mai
musiqueINOUÏ PRODUCTIONS (AVIGNON)LE PHARE À LUCIOLES (SAULT)CHEF MENTEUR (LYON)GAYAM 16 (YOGYAK ARTA)
Ƶ Balunganmardi 23 mai
premiers pas sur scène
Ƶ Prémicesdu mardi 6 au jeudi 8 juin
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SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS
Le Théâtre sera fermé du 23 juillet au 24 août
Ouverture de la billetterie lundi 29 août à partir de 11 h
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 607
Danse enivrante, en équilibre sur un fil de
fer, sur « l’Étoile », pareille à une île, fas-
cinante structure de tubes d’acier en ten-
sion… Abandonnée sur l’île de Naxos, Ariane
trouve dans son errance le fil confié à Thé-
sée, c’est tout ce qui lui reste de son amour
enfui. Bacchus l’heureux, touché par son
désarroi vient à sa rencontre. A partir du
mythe d’Ariane, nait une danse en duo fra-
gile sur un fil, comme le fil de nos amours.
Elle se laisse approcher, s’échappe, il la re-
trouve, tous deux emportés par l’ivresse et
le plaisir…
Assise là, perdue sur une île dont elle a
oublié le nom. Douce amnésie. Le fil de
l’histoire s’est cassé, elle rembobine ses
souvenirs avec nostalgie en retrouvant çà
et là des bribes de son passé éparpillé. Elle
rebrousse chemin et récupère ce qui lui est
le plus cher. Elle s’enveloppe délicatement,
se rafistole dans un geste plein de douceur
et répare ainsi son coeur effiloché. Passant
par-là, sourire aux lèvres, dans son cortège
de joie et de plaisirs, venu d’un ailleurs où
il fait toujours beau, il l’aperçoit. Intrigué,
attiré, il s’approche prudemment, suit le
fil qu’elle lui tend et se laisse emporter.
Elle l’emmène dans une danse fragile qui
les rapproche et les unit. Il lui transmet
l’ivresse de la bonne humeur et le plaisir
du jeu, c’est son monde… Elle le suit. En-
semble ils tissent une histoire en équilibre
de prouesses et de poésie.
« Variation sur le fil d’Ariane, Évohé offre
une belle interprétation de cet objet clas-
sique de la mythologie grecque. Technique
sans l’être trop, inspiré dans la perfor-
mance scénique et bien accompagné par la
composition musicale de Benoit Ganoote...
un bon moment, sous le soleil éclatant
d’Aurillac »
K. Saccharin - LeMonde.fr - Août 2015
COMPAGNIE LES COLPORTEURS
EvohéC tout public
mercredi 7septembre
Morières, espace Folard
jeudi 8Gadagne, parc de la Chapelle
samedi 10Joucas, boulodrome
mardi 13L’Isle-sur-la-Sorgue,
parc Gauthier
mercredi 14Cavaillon, Barillon
jeudi 15Mazan, place de la Mairie
vendredi 16Lacoste, place de la Mairie
19 hsauf à Cavaillon 18h
Durée 30 min
CIRQUE
GRATUIT
POUR ALLER PLUS LOIN
> extraits vidéos youtu.be/Ywn983_JjFs
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 608
Pièce pour sept danseurs et un Quatuor à cordes
C’est tout d’abord une rencontre entre la
chorégraphe Josette Baïz et le Quatuor à
cordes Béla. C’est ensuite un projet qui se
dessine où danse et musique contempo-
raines pourraient être étroitement liées
et métissées. C’est enfin une création qui
voit le jour avec sept danseurs et quatre
musiciens, des artistes joyeusement au
cœur même de leur époque. Une création
où il est question d’esprits, de revenants
traqués dans les œuvres musicales d’Ed-
ward Benjamin Britten, György Kurtág,
Henrique Oswald, George Crumb, Alfred
Schnittke. Une création étrange dans la-
quelle musiques et mouvements sont des
sources pour chacun des interprètes.
Les danseurs se glissent subrepticement
dans la peau d’esprits mélancoliques et
facétieux afin d’auréoler la soirée de magie
et d’extravagances : surgissements de mo-
ments étranges, surréalistes et mystérieux
ainsi que de respirations farfelues et déca-
lées. Convoquer les fantômes, tous autant
qu’ils sont : musiciens, danseurs, invités
inattendus ... Autant de revenants, hébé-
tés de se retrouver là... devant « un étang
gris et des rives désertiques »… Ils vont
alors utiliser tout ce dont ils disposent,
corps, voix, instruments, pour faire naître
des souffles glacés, des rythmes boitil-
lants et des chants suspendus... Un univers
étrange, une excursion inévitable dans le
chaos... Sept danseurs, quatre musiciens,
tous projetés dans le monde de l’invisible,
surréaliste et hypnotisant...
« Baïz n’est pas du genre à se prendre pour
un auteur et à chorégraphier pour trois
danseurs. Elle aime le nombre, la danse et
l’élan. Sur scène, en blanc, sept danseurs,
aussi éclatants de jeunesse. En noir, les
quatre merveilleux musiciens du Quatuor
Béla qui jouent Oswald, Kurtàg, Crumb,
Britten ou Schnittke. La chorégraphe règle
en jeu serré entre danseurs et musiciens
qui se renvoient la musique et les pas avec
tant de plaisir et de délicatesse qu’on se
demande qui va faire surgir quoi.»
Ariane Bavelier - Le Figaro - juillet 2015
JOSETTE BAÏZ + QUATUOR BÉLA
Spectres
C collège/lycée
jeudi13 octobre
20 h 30
durée1h
au Théâtre
tarifslycée 15 €
collège / P2 12 €P3 10 €
DANSE &MUSIQUE
POUR ALLER PLUS LOIN
> extraits vidéos vimeo.com/142139004
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 609
L’écriture de Jean-Luc Lagarce a une élé-
gance particulière et un humour singulier.
Une écriture en lutte contre le pessimisme,
pour apaiser notre douleur, conjurer
notre peur, et nous réjouir. Une écriture
comme un coup de rein. Un élan vers la
vie. Le regard de cet auteur sur les usages
désuets de la société bourgeoise du siècle
dernier, nous permet d’évaluer la pression
constante de nos propres usages sociaux
contemporains, de prendre conscience de
l’infinie violence des nouvelles formes de
règles qui contraignent aujourd’hui notre
intimité. Le théâtre de Jean-Luc Lagarce
nous émancipe d’un ordre dominant par
un délicat art du placement, fait de sur-
plomb, d’invention et d’effronterie.
« Naître, ce n’est pas compliqué. Mourir,
c’est très facile. Vivre, entre ces deux évé-
nements, ce n’est pas nécessairement im-
possible. Il n’est question que de suivre
les règles et d’appliquer les principes pour
s’en accommoder, il suffit de savoir qu’en
toutes circonstances, il existe une solution,
un moyen de réagir et de se comporter, une
explication aux problèmes, car la vie n’est
qu’une longue suite d’infimes problèmes,
qui, chacun, appellent et doivent connaître
une réponse. Il s’agit de connaître et d’ap-
prendre, dès l’instant déjà si mondain de
sa naissance, à tenir son rang et respecter
les codes qui régissent l’existence. Il s’agit
enfin de contrôler ses peines, de pleurer en
quantité nécessaire et relative, de juger de
l’importance de son chagrin, et toujours,
dans les instants les plus difficiles de la vie,
d’évaluer la juste part qu’on leur accorde ».
Jean-Luc Lagarce
JEAN-LUC LAGARCE / AGNÈS RÉGOLO
Les règles du savoir-vivre dans la société moderne
POUR ALLER PLUS LOIN
> texte édité chez Les Solitaires Intempes-
tifs
> dossier artistique de la Cie
> représentation du jeudi 10 novembre pro-
posée en audio-description
C lycée
mardi 8 novembre
19 h
mercredi 920 h 30
jeudi 1014 h 15
durée1 h 30
au Théâtre
tarifslycée 15 €
P2 12 €P3 10 €
en journée : 10 €
THÉÂTRE
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6010
« Partons d’une petite liste de constats
contradictoires pour avoir tous les atouts
en poche afin de bien trouver son chemin,
de partir sur de bonnes bases, de grandir
et d’évoluer sereinement et de s’accepter
pleinement !
De nos jours, il ne vaut mieux pas :
Ne pas être beau
Être trop beau pour ne pas paraître préten-
tieux
Paraître prétentieux pour laisser transpa-
raître son humilité
Exposer son humilité mais sa grandeur
d’âme
Être trop grand pour être « normal »
Être « normal » mais avoir de la prestance
Avoir trop de prestance pour passer ina-
perçu
Passer inaperçu mais s’imposer pour être
un homme
Être trop efféminé pour être un homme
Être trop masculine pour être une femme
Être une femme trop petite
Être rond(e)
Être maigre
Avoir un accent
Avoir trop de caractère
Être trop différent
Être pareil que les autres, car surtout, il
faut dans toutes les situations rester soi-
même !
Cette liste (non-exhaustive !) en main, nous
voilà prêts pour élaborer une pièce choré-
graphique où le corps, son évolution et sa
perception seront au cœur du propos. »
Thomas Lebrun
Regarder les gens tels qu’ils sont réelle-
ment, se montrer tel que l’on est. Tel quel
! Accepter, les singularités, mais revendi-
quer aussi leurs absences, leurs efface-
ments, comme force d’expression.
Thomas Lebrun propose une pièce enlevée,
teintée d’humour, à l’adresse des jeunes
mais aussi des jeunes d’hier. Dans une com-
position chorégraphique dynamique, le
rapport au corps - intime, conflictuel, géné-
reux, exposé, exubérant – devient le carre-
four d’influences et de réflexions diverses,
nous confronte à différents sentiments : la
tolérance, l’affirmation et l’acceptation de
soi, la différence.
THOMAS LEBRUN
Tel quel !
C tout public
mardi15 novembre
10 h14 h 15
mercredi 1610 h19 h
jeudi 1710 h
durée1h
au Théâtre
tarifs8 €
P2 / P3 6 €en journée : 6€
DANSE
POUR ALLER PLUS LOIN
> extraits vidéos vimeo.com/101508884
> dossier pédagogique (à télécharger)
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6011
Après Quartier lointain, présenté en jan-
vier 2015 à La Garance, pièce adaptée de la
bande dessinée de Jiro Taniguchi, Dorian
Rossel s’approche une fois encore d’une
œuvre majeure japonaise. Il s’attarde au-
jourd’hui sur le film référence Voyage à To-
kyo du cinéaste de l’épure, Yasujiro Ozu, en
osant une transposition théâtrale à la fois
poétique et percutante, sans jamais perdre
la finesse du langage cinématographique.
Il invite à ses côtés le grand acteur japonais
Yoshi Oïda, fidèle comédien de Peter Brook.
Voyage à Tokyo pose la question de la dé-
sintégration des rapports entre les généra-
tions qui touche le Japon dans les années
1950, avec un réel effritement du socle
traditionnel. Cela se joue dans la distance
entre le village éloigné d’un père et d’une
mère, Onomichi, et Tokyo, la grande ville de
leurs enfants, symbolisée par un intermi-
nable voyage en train. Sans jamais tomber
dans un jugement sur les enfants qui n’ap-
portent pas l’attention nécessaire à leurs
parents, le film d’Ozu montre la montée
d’un nouveau mode de vie lié à la culture
urbaine, avec de nouvelles références, une
immense solitude, et une indifférence à
l’autre toujours grandissante. Le génie
d’Ozu est de montrer. Montrer simplement
chaque point de vue des personnages, per-
mettant ainsi au spectateur de mieux se
découvrir dans certains d’entre eux et de
refaire ainsi son propre chemin. Et n’est-
ce pas en élargissant notre propre com-
préhension que nous nous approchons au
plus près de celles des autres ?
“Pour Ozu, la fable n’est qu’un prétexte;
il lui importe bien plus de nous montrer
comment ses personnages réagissent à ce
qui se passe et quels modes de comporte-
ment ces relations favorisent.
La famille et l’univers intérieur des foyers
domestiques deviennent son lieu d’explo-
ration. Car, dans cette concentration de
liens, se jouent les grands thèmes qui tra-
versent l’existence : la naissance, la mort,
le mariage, l’amour, le deuil, la séparation.”
POUR ALLER PLUS LOIN
> Dorian Rossel à la Garance : Quartier
lointain (2015), Oblomov et L’usage du
monde (2016)
YASUJIRO OZU / DORIAN ROSSEL
Voyage à TokyoC lycée
mardi 22 novembre
20 h 30
durée1 h 30
au Théâtre
tarifslycée 15 €
P2 12 €P3 10 €
THÉÂTRE
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6012
Ellj passe ses grandes vacances dans le châ-
teau de son père, un grand amiral toujours
absent. Un jour, il entend la voix d’une pe-
tite soeur inconnue cachée dans un encrier
et qui lui demande de la délivrer. Ellj largue
alors les amarres.
Sur son cahier d’écolier, il retranscrit les
aventures fabuleuses de ce grand voyage.
Et tout vient du plateau : musique et lu-
mière, brouillard et éléments, un monde en
soi où l’adulte se transforme en liseur, en
conteur, en fabulateur, se met à jouer pour
lui même sa propre enfance.
« Un plateau nu, un cahier redécouvert
dans un grenier par un adulte sans âge,
et l’aventure commence... Le plateau de-
vient radeau, île déserte, banquise... sont
évoquées toutes les traces de l’enfance :
les jouets, le cartable d’écolier, l’encrier, la
plume, l’ardoise ou le dictionnaire...
Une adresse directe aux enfants, leur ra-
conter cette histoire pour par instants se
retrouver soi-même traversé par l’état d’en-
fance. Le ré-enchantement de l’enfance par
l’écriture. Par-delà l’étrangeté de la langue,
retrouver l’évidence de la parole, la néces-
sité du jaillissement des mots. Passage du
conte au jeu, de la lecture à l’incarnation,
du carnet de bord à l’aventure présente et
hors du temps, de l’intime impersonnel à
l’adresse collective.
C’est aussi l’histoire d’une contamination :
peu à peu les adultes sont traversés par la
langue de Ellj, se mettent à parler comme
lui une langue où la temporalité est abolie
dans l’indéfini du verbe à l’infinitif (ou à «
l’indéfinitif » ?)
C’est un texte sur le temps : temps suspen-
du de la grâce, temps étiré de l’ennui, temps
frénétique de la quête, temps amorphe de
l’enlisement et de la glace, temps vaporeux
du sommeil et du rêve... Raconter ces diffé-
rents temps, leurs passages, leurs entremê-
lements...»
Joël Jouanneau
JOËL JOUANNEAU
L’enfant cachée dans l’encrier
POUR ALLER PLUS LOIN
> texte édité chez Actes Sud, collection
Heyoka
> extrait audio dai.ly/x232c0v
> Joêl Jouanneau à la Garance : Kaddish
pour l’enfant qui ne naitra pas et J’étais
dans ma maison et j’attendais que la pluie
vienne ( 2005), L’Adoptée (2006), Jojo le réci-
diviste et Mamie Ouate en Papoâsie (2009),
PinkPunk CirKus (2012), Tête haute (comme
auteur, 2013)
C tout public
jeudi 24 novembre
10 h14 h 15
vendredi 2510 h
14 h 15
samedi 2611 h
durée1h
au Théâtre
tarifs8 €
P2 / P3 6 €en journée : 6€
THÉÂTRE
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6013
Les membres de ce collectif sont tous por-
teurs d’un savoir-faire impressionnant,
dans les domaines du cirque, de la compo-
sition musicale, de la danse. Si le travail ar-
tistique exige le courage de la solitude, au
sein de ce regroupement d’artistes, les soli-
tudes ne cessent de se peupler des expé-
riences de chacun, de la pluralité des voix,
faisant de l’art de ce collectif, le jonglage,
un domaine spécifique, à part entière dans
le spectacle vivant. Et le vivant ? N’est-ce
pas ce dont on ne finira jamais de faire le
tour ? Des collaborations se sont succédé
avec de grands noms de la danse - Maguy
Marin, Pina Bausch, Josef Nadj -, de la mu-
sique - Pierre Jodlowski, Sébastien Daucé -,
du cirque - Jérôme Thomas - ou du Théâtre,
montrant ainsi le désir de ces artistes de
faire du jonglage un langage toujours plus
vaste, toujours plus expressif.
L’origine du mot « nuit » ? La lettre « N » est
le symbole mathématique de l’infini, tout
comme le chiffre huit. C’est pourquoi, cer-
tains affirment que, dans de nombreuses
langues européennes, « nuit » signifie
l’union de ces infinis. Les trois artistes, par
leur jonglage, mettent nuit et infini en vir-
tuosité. Ils déambulent dans la pénombre,
dans une parfaite légèreté, avec une majes-
tueuse maîtrise, débordante de magie, tout
en créant, sous les yeux des spectateurs,
un ballet de balles mystérieux, enchanté,
porté par des bribes de quatuors à cordes
contemporains.
COLLECTIF LE PETIT TRAVERS
Nuit
C tout public
mardi 29novembre
Les Taillades, moulin St-Pierre
mercredi 30Caumont, salle R. Orlando
jeudi 1er décembreOppède
espace Jardin de Madame
vendredi 2Noves, salle Espacier
19 h
Durée 45 min
tarifslycée 10 €
collège / P2 / P3 8 €
CIRQUE
POUR ALLER PLUS LOIN
> extraits vidéos vimeo.com/116339436
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6014
Malgré son jeune âge, voilà l’œuvre pre-
mière de Thomas Jolly, comme un vent qui
se lève annonçant l’orage majestueux de
ses incroyables Richard III et Henry VI de
William Shakespeare. Cette pièce de Mari-
vaux, c’est son idée. Son projet. Son espoir.
L’idée d’une colère, le projet d’une lutte,
l’espoir d’une ambition. Derrière cet « Arle-
quin », c’est le droit à l’existence qui s’ex-
prime. Crier qu’on est vivant, qu’on est là et
qu’on entend être libre. La liberté de se lais-
ser aller à l’insolence. Marivaux convoque
la jeunesse, sa fougue, sa bêtise splendide,
sa maladresse, son enchantement, à l’en-
droit même de la foi en un autre monde. Ar-
lequin et Silvia sont à cet endroit. L’endroit
de tous les possibles. Le croisement de tous
les chemins.
Une fée, amoureuse d’Arlequin, le sé-
questre. Son beau visage l’a tant séduite
et aveuglée, qu’elle en oublie son manque
d’esprit et sa grande ignorance. Elle veut
se faire aimer de lui. Mais c’est sans comp-
ter sur la force et l’innocence des premiers
sentiments amoureux que le bel Arlequin
va nourrir pour une jeune bergère, Sylvia.
Quelques ampoules, des guirlandes lumi-
neuses, des serpentins de papier et le cadre
féérique est posé pour cette émouvante
histoire d’amour. Douloureuse sortie de
l’enfance toutefois que celle de tout jeunes
amants exposés aux desseins machiavé-
liques d’une femme de pouvoir animée par
la jalousie et la colère. Sottes convenances,
duperies, méchancetés, menacent la fraî-
cheur, la spontanéité des jeunes amours et
entraînent la bergère et son jeune amant
vers l’effroi.
« Marivaux convoque la jeunesse, sa
fougue, son insolence, sa bêtise splen-
dide, sa maladresse, son enchantement.
L’endroit des ambitions sans bornes et de
la foi en un autre monde. Oui, cet endroit
que chacun a connu, connait ou connaitra,
le moment de nos vies où l’on veut/peut/
croit/espère changer le monde. Arlequin et
Silvia sont à cet endroit. L’endroit de tous
les possibles. Le croisement de tous les che-
mins, cette période où il s’agit de choisir
parmi toutes les vies qui s’offrent à nous...»
Thomas Jolly
MARIVAUX / THOMAS JOLLY
Arlequin poli par l’amour C lycée
mardi 6décembre
20 h 30
Durée 1 h 30
au Théâtre
tarifslycée 15 €
P2 12 €P3 10 €
THÉÂTRE
POUR ALLER PLUS LOIN
> extraits vidéos youtu.be/HL8mRVjecmM
> revue de presse
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6015
Pièce pour trois danseuses et trois danseurs
Danser, révéler ainsi « le subliminal »,
pour défendre la liberté qu’il ne cesse d’as-
phyxier ! « Éclatés, fougueux, audacieux,
graves ou drôles, les créations de la com-
pagnie sont à l’image du quotidien, des
périodes de vie, parfois chaotiques, parfois
révoltées, parfois follement euphoriques,
mais toujours à fleur de peau ». Cette pièce,
s’interrogeant sur l’image et sa puissance,
est le second volet d’un dyptique. Le pre-
mier étant Sublime, créé à La Garance en
novembre 2015.
A chaque seconde de notre vie et en tous
lieux, les images fixes ou animées nous en-
tourent, subrepticement, nous touchent,
nous impactent, parfois violemment
même, mais peut-être pas suffisamment
pour que nous en prenions conscience. De
manière « subliminale », certaines nous
conditionnent, nous manipulent jour
après jour. Elles nous confortent dans une
quête de bonheur matériel, illusoire, nous
plongent dans une insécurité anxiogène,
et renforcent un monde toujours plus indi-
vidualiste. Aujourd’hui, l’image suscite le
doute. Qui se cache derrière elle ? Quelle
idée du monde défend-elle ? Quel message
subliminal veut-elle nous imposer ? Nous
subissons l’image. Qui croire ? En qui avoir
confiance ? De quel côté sommes-nous ?
Subliminal s’articule autour de la notion
de perception, jouant sur le décalage, sur
le décadrage, la démesure, la dérision, le
décentrage entre l’espace, le corps et le
son. Dans quelle mesure est-il possible de
générer des émotions choisies, voire de
manipuler ainsi l’individu qui enregistre
inconsciemment le message créé ? Et en
toute innocence.
COMPAGNIE ARCOSM / THOMAS GUERRY
Subliminal
POUR ALLER PLUS LOIN
> La Cie Arcosm à la Garance : Echoa (2007),
Bounce (2014), Sublime (2015)
C collège/lycée
mercredi11 janvier
20 h 30
durée1h
au Théâtre
tarifslycée 15 €
collège / P2 12 €P3 10 €
DANSE
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6016
L’univers de Georges Appaix, de cet homme,
passionné par John Coltrane, devenu dan-
seur par effraction puis chorégraphe avec
la complicité de ses interprètes ? « Chanson
de gestes et précis de mouvements, « textos
» chorégraphiques en langue jazzée... Un
art qui joue de la liaison et de la rupture,
s’avouant par exclamations, plutôt que par
discours. Des pièces qui se faufilent entre
l’air et la matière. Une grammaire en ponc-
tuations, une langue qui ne sépare jamais
élans du cœur et non-dits, malentendus et
éclairs d’intuition. La langue des hommes,
avec des cris de la fée… »
Christine Rodès – auteure
Sous le regard sensible et discret d’un
maître de cérémonie, Georges Appaix en per-
sonne, un homme parle, une femme danse.
L’homme la noie de questions, la femme, en
guise de réponse, l’inonde de mouvements.
Des moments d’approche sensuelle de l’un
vers l’autre. Des moments d’éloignement
tout aussi sensuel de l’un et de l’autre. Par-
fois des silences et des immobilités cruels.
Un dialogue d’amants peut-être, rude mais
nécessaire ? Le premier mot du titre de la
pièce est essentiel : « vers ». Voilà deux êtres
qui cherchent à aller l’un vers l’autre. Vers
la rencontre. Et qui sait ? Pour Lui, la femme
en viendra peut-être aux mots et, pour Elle,
l’homme à faire des pas de danse. Est-ce du
théâtre ? De la danse ? Voilà deux arts qui
cherchent à aller l’un vers l’autre. Vers la
rencontre. Au sein d’un protocole d’une
forte sensibilité, donnant naissance sur
scène à un autre art métissé, au plus beau
des arts. L’art de partir à la découverte de
l’autre.
GEORGES APPAIX
Vers un protocole de conversationC de la 4e au lycée
lundi 16janvier
Morières, espace Folard
mardi 17Gadagne, l’Arbousière
mercredi 18L’Isle-sur-la-Sorgue
salle des Fêtes
jeudi 19Noves, salle Espacier
vendredi 20Caumont, salle R. Orlando
20 h 30
Durée 1 h
tarifslycée 10 €
collège / P2 / P3 8 €
DANSE
POUR ALLER PLUS LOIN
> extraits vidéos vimeo.com/140304697
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6017
Que d’événements dans le pay-sage musical de ces 50 dernières années! L’explosion des formes, l’amplification, la déconstruction de la tonalité et de la mélodie, l’in-formatique, la musique commer-ciale, les musiques du monde, la mondialisation, la nostalgie de la tonalité, les machines, le hasard, le mélange des genres, la musique contemporaine, l’improvisation…
Et ces figures presque mythiques que sont
les Cage, Ligeti, Henri, Berio qui ont tracé
dans l’air vide, des sentiers inouïs. Ces
éclaireurs lucides et fous ont inventé, au
milieu de l’incrédulité parfois assassine
des mélomanes, les langages de demain qui
nous permettent de lire notre monde.
Une telle aventure mérite que l’on s’y inté-
resse diablement, et le Quatuor Béla, por-
té par sa joie des découvertes, se propose
d’entraîner les oreilles de nos plus jeunes
contemporains dans les péripéties musi-
cales de cette fresque.
« Nous commençons ce concert en jouant,
sans explications préalables, un court
extrait de In Vivo de Raphaël Cendo. Pour
jouer cette pièce nous devons entourer nos
instruments de papier aluminium, ce qui a
pour effet de produire un son métallique
dont aucune note n’émerge vraiment, il
s’agit plutôt d’une matière sonore dont on
serait bien incapable de dire qu’elle est pro-
duite par un quatuor à cordes !
Nous nous adressons ensuite au public en
posant la question suivante, qui est l’argu-
ment de tout le concert:
“ Comment en est-on arrivé à écrire une
musique pareille... ? ”
La réponse se trouve dans l’histoire mo-
derne, la nôtre en somme, et c’est cette his-
toire que nous allons raconter. »
Répertoire (extraits) :
Raphaël Cendo, Anton Webern, Igor Stra-
vinsky, Béla Bartok, Iannis Xenakis, Gia-
cinto Scelsi, György Ligeti, Helmut Lachen-
mann, Philip Glass, John Cage, Frédéric
Aurier
QUATUOR BÉLA
La musique sans marteau
POUR ALLER PLUS LOIN
> dossier pédagogique réalisé par la Cie
(à télécharger)
C cycle 3collège, lycée
mercredi 25 janvier
10 h
jeudi26 janvier
10 h
durée1h
au Théâtre
tarifs6 €
MUSIQUE
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6018
Fondé en 2006 par quatre musiciens issus
du Conservatoire National Supérieur de
Musique de Lyon et de Paris, le Quatuor
Béla se réuni autour du désir de défendre le
fabuleux répertoire du XXe siècle. Curieux,
enthousiasmés par la diversité des courants
de la création contemporaine, ces musiciens
s’associent très souvent à des figures artis-
tiques emblématiques : le rockeur Albert
Marcœur, le griot Moriba Koïta, le maître
du oud Ahmad Al Khatib… et la chorégraphe
Josette Baïz aux côtés de laquelle ils ont pré-
senté Spectres, à La Garance, en novembre.
« Rien de plus naturel que de vouloir jouer
la musique de son temps. La fréquentation
d’un répertoire en perpétuelle mutation -
qui interroge nos références culturelles à
chaque œuvre - nous invite à une perma-
nente remise en question. Il nous incombe
de faire exister cette formation avec la
même vivacité, la même audace que par le
passé. N’est-elle pas, depuis deux siècles et
demi, le creuset d’où les compositeurs ont
tiré leurs pages les plus expérimentales et
les plus intimes En compagnie des créa-
teurs d’aujourd’hui, nous tenons à enrichir
les musiques électroacoustiques, improvi-
sées, actuelles, traditionnelles. Nous réflé-
chissons sur les espaces scéniques et la
relation avec le public. Nous cherchons à ne
pas nous figer sur nos cordes, mais à saisir
ces sensibilités qui font la diversité de l’art
contemporain. Nous avons à coeur de réus-
sir ce grand écart entre tradition et moder-
nité. »
Le programme de la soirée :
> Frédéric Pattar, Quatuor n° 2
> Benjamin Britten, Quatuor no 2
> Claude Debussy, Quatuor à cordes
QUATUOR BÉLA
Debussy / Britten / Pattar
C collège/lycée
jeudi 26janvier
20 h 30
Durée 1 h
au Théâtre
tarifslycée 15 €
collège / P2 12 €P3 10 €
MUSIQUE
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6019
En dehors et sur la piste défile le monde
enchanté de ces artistes, un monde bien à
eux, un monde créé, à la lisière du cirque
et des arts plastiques, débordant d’humour,
d’une infinie délicatesse et d’une poésie
parfois nostalgique : pas de danse endia-
blés sous le regard d’un cheval, musique,
chant, voltige, art équestre, une femme
étrange, cage à la main, à la poursuite des
perruches Zou, Blanche, Albert, Farouche
et Midinette, un corbeau-pie extravagant
et malicieux… Les oiseaux en vol frôlent le
public… Délicieux frissons… Nous nous glis-
sons dans une grotte, nous nous trouvons
une cachette et nous rêvons éveillés.
Le Baro d’Evel, c’est une tribu qui invite le
spectateur à partager une fantastique céré-
monie à ciel ouvert malgré le chapiteau.
Une tribu de femmes, d’hommes, de che-
vaux et d’oiseaux. Dans cette promiscuité
poétique, dans ce monde qui ne cesse de
danser, de virevolter, une fable fragile se
tisse. Tout et tous se transforment. Qui sont
les femmes et les hommes ? Qui sont les
animaux ? Qui mène la danse ? Le sens de
cette fable se trouve dans cette mosaïque
d’émotions ressenties qui émerveillent le
spectateur. Et, tout à coup, chacun se créé
son monde bien à lui. Celui d’une enfance
que l’on retrouve. Celui d’une enfance que
l’on aurait aimée vivre. Les créations de
cette compagnie naissent toujours d’un
coup de rein vers l’improbable aux fron-
tières entre l’intime et l’exploit, avec sans
cesse un regard assidu vers la simplicité,
jamais vers l’ostentatoire.
« Entre réalité et fantasmagorie, artistes et
animaux sont réunis à la Villette par une
scénographie audacieuse de la compagnie
Baro d’Evel. Un enchantement. »
Libération
« Bestias » est un rêve éveillé peuplé de
chevaux et de danseurs, d’acrobates et de
musiciens. Voila sans doute la touche de
Baro d’Evel, jamais dans la surenchère, vir-
tuose toujours dans l’approche poétique. »
Les Echos
BARO D’EVEL
BestiasC collège/lycée
samedi 28 janvier20h30
dimanche 2917h30
mardi 31 janvier19h
mercredi 1er février20h30
durée1 h 40
Sous chapiteau
Site du Grenouillet avenue Alphonse Jauffret
Cavaillon
tarifslycée 15 €
P2 12 €P3 10 €
CIRQUE
POUR ALLER PLUS LOIN
> extraits vidéos vimeo.com/127576955
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6020
La compagnie Les Anges au Plafond pré-
sente à La Garance, en novembre 2014, Les
Mains de Camille, une œuvre qui explore
l’enfance de Camille Claudel, les liens avec
sa famille, ses contemporains, et sa cruelle
histoire d’amour avec Auguste Rodin. Les ar-
tistes sont de retour et s’attardent cette fois
sur les correspondances de la sculptrice de
génie : lettres, courriers, billets, dépêches,
télégrammes… des écrits dessinant d’au
plus près son humanité et restitués dans
une scrupuleuse authenticité.
L’artiste est enfermée, abandonnée, pen-
dant les trente dernières années de son exis-
tence, aux portes d’Avignon, dans « l’Asile
d’aliénés de Montdevergues-les-Roses ». Ses
écrits sont les uniques traces de vie de cette
période si cauchemardesque. Des missives
libertaires, provocatrices de sa jeunesse
parisienne aux courriers jamais expédiés,
apparaît un portrait, fait aussi de silences. Il
faut lire entre ses lignes, déchiffrer ses bil-
lets d’humeur aux marchands d’art, déceler
ses lettres d’amour, de menace pour com-
prendre le moment où sa raison vacille, où
l’histoire bascule dans ce « désastre de fin
de siècle »... D’une ironie mordante, d’un
humour corrosif, toujours d’une forte sincé-
rité, révoltée et touchante, voilà la plume de
Camille Claudel, artiste et femme en lutte
pour retrouver sa liberté d’expression. Une
contrebassiste sculpte de ses doigts, de sa
voix, la fragilité de cette histoire épistolaire.
« Lettres, courriers, missives, petits mots,
télégrammes, dépêches, plis, billets... Tout
ce que vous entendrez ici est issu de cor-
respondances. Rien n’a été modifié. Tout est
reproduit strictement, scrupuleusement,
minutieusement à l’identique. Ce sont en
majorité des lettres émanant de Camille
Claudel. Nous n’avons retrouvé que peu de
courrier lui étant destiné. D’abord parce que
nombre de ses papiers personnels ont été
détruits mais aussi parce que l’artiste, tenue
au secret durant les trente dernières années
de son existence, n’aura plus aucun lien
avec l’extérieur. Si correspondance désigne
un lien épistolaire bilatéral, comment nom-
mer des courriers sans espoir de réponse ? »
Camille Trouvé
CAMILLE TROUVÉ
Du rêve que fut ma vieC de la 4e au lycée
mardi 7février
Centre hospitalier, Montfavet
mercredi 8Joucas, centre culturel
jeudi 9Saignon,
salle des Fêtes
vendredi 10Lauris, espace Bloch
samedi 11Cabrières, salle des fêtes
20 h 30
Durée 1 h
tarifslycée 10 €
collège / P2 / P3 8 €
THÉÂTRE DE MARIONNETTES
POUR ALLER PLUS LOIN
> Camille Trouvé à la Garance : Les mains
de Camille (2014), R.A.G.E. (mai 2017)
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6021
Eté 1978. Sud de l’Italie. Des enfants jouent
ensemble et s’approprient la campagne tor-
ride et désertée. Michele, un jeune garçon
de neuf ans, doit accomplir un gage : visiter
seul une maison en ruine. Là. Il découvre un
enfant, Filippo, enchaîné au fond du trou,
victime d’un enlèvement mafieux. Entouré
de sa bande de copains, Michele nous en-
traine, au fil d’un parcours initiatique hale-
tant et périlleux, dans sa découverte ahurie
du monde des adultes, aveuglés par leurs
rêves d’une vie meilleure. Vacillant entre
humour et cauchemar, Michele devra faire
des choix pour grandir, et n’a de cesse de
se questionner, de nous questionner sur le
fondement et la portée de nos actes. Mais
l’humour l’emportera.
« Le roman de Niccoló Ammaniti, drôle, cruel
et passionnant, nous a ramené à l’enfance,
celle de Michele et aussi la nôtre. Ce passage
insaisissable pendant lequel on commence
peu à peu à abandonner l’insouciance pour
entrer progressivement dans les préoccu-
pations propres à un âge plus mûr. La cer-
titude que nous avons un rôle à jouer dans
les événements qui nous entourent. Les pre-
miers choix importants de notre existence,
la notion de responsabilité. Tous ces éveils
ne sont jamais gratuits et demandent sou-
vent l’effort de vaincre ses propres peurs
mais aussi celles des autres.
Ce parcours initiatique, ce passage d’autres
frontières est le terrain que nous explo-
rons et questionnons. Pourtant toutes ces
interrogations ne sont pas dénuées d’un
humour délectable, d’une naïveté décalée,
celle de l’enfant. La parole duale de Michele
enfant et Michele adulte, narrateur de l’his-
toire, est en effet une formidable source
d’humour. Nous explorons ainsi le rapport
marionnette - manipulateur, et continuons
également notre recherche sur les jeux
d’échelles, en mélangeant des personnages
manipulés et des personnages joués par les
comédiens. »
Martial Anton et Daniel Calvo Funes
COMPAGNIE TRO HÉOL
Je n’ai pas peurC collège et lycée
mardi 7 mars10 h
14 h 15
mercredi 8 mars10 h19 h
Durée 1 h 30
au Théâtre
tarifs8 €
P2 / P3 6 €en journée : 6€
THÉÂTRE DE MARIONNETTES
POUR ALLER PLUS LOIN
> roman de Niccolò Ammaniti, édité chez
Grasset
> adapation au cinéma : L’été où j’ai grandi,
de Gabriele Salvatores (2005)
> extraits vidéos vimeo.com/163661902
> rencontre possible avec l’équipe artis-
tique, à l’issue des représentations du mar-
di après-midi et du mercredi matin
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6022
Pièce chorégraphique pour une danseuse et sept danseurs
Amoureux du mouvement, des danseurs, de
ces instants exceptionnels quand le geste
bascule dans le rôle, Michel Kelemenis arti-
cule, tout en alliant finesse et performance,
ses créations autour de la recherche d’un
’équilibre entre abstraction et figuration.
Enfant, gymnaste, la transposition des ac-
quis de cette discipline dans la danse, du
sportif vers l’artiste, s’est effectuée spon-
tanément, à la façon d’un jeu : le plaisir du
geste clair, assimilé, sublimé. La danse a pré-
cipité, exalté naturellement ce qui était en
lui. Le désir d’écrire la danse est allé de pair
avec celui de la danser
La Barbe bleue ? Qui ne se souvient pas de
ce conte de Charles Perrault ? De cet homme
à la barbe bleue, aux reflets de monstre, de
cette chambre secrète et interdite, de cette
clé sanglante, de ces six femmes volages as-
sassinées ? Conte qui comme tant d’autres
a structuré notre imaginaire d’enfant en
nous inoculant que la curiosité était un
bien vilain défaut. Là, Michel Kelemenis et
ses danseurs prennent « le conte à rebours
» : La Barbe Bleue n’est plus cet homme san-
guinaire, dominateur et assassin. La barbe
bleue est une jeune femme séduisante,
vêtue de bleu, une jeune femme à la fois
désirable et cruelle se jouant des hommes
qu’elle séduit. « C’est dans cette ambiance,
entre vouloir et refuser que j’ai beaucoup
travaillé, explique Michel Kelemenis. Ma
barbe bleue est une femme absolument
sublime mais elle crée de la peur chez ses
différents partenaires ». La symbolique du
conte est alors bouleversée. Et vous ? Com-
ment en serez-vous bouleversés ? Car vous
le serez.
MICHEL KELEMENIS
La Barbe Bleue
C collège/lycée
jeudi 16mars
20 h 30
Durée 1 h 10
au Théâtre
tarifslycée 15 €
collège / P2 12 €P3 10 €
DANSE
POUR ALLER PLUS LOIN
> extraits vidéos vimeo.com/157579289
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6023
Créé en 1999, cet ensemble de musique ba-
roque, s’attache auprès d’un large public, à
faire revivre l’émulation artistique portée
par l’établissement de Gottfried Zimmer-
mann, au cœur du Leipzig du XVIIIe siècle,
où se rencontraient amateurs de café et mé-
lomanes venus écouter le Collegium Musi-
cum, dirigé notamment par Georg Philipp
Telemann ou Johann Sebastian Bach. En
France et dans le monde, Café Zimmermann
se situe aux premiers rangs du concert ba-
roque. Sans chef d’orchestre, chaque musi-
cien est soliste et livre une musique à la fois
intime et virtuose.
Programme de sonates
- Georg Friedrich Haendel - Sonate en trio en
sol mineur opus II n°8 HWV 393
- Francesco Maria Veracini - Sonata XII a
violino solo e basso, tirée des Sonate acca-
demiche
- Johann Sebastian Bach - Sonate en trio en
sol mineur, transcription de la sonate pour
viole de gambe et clavecin obligé BWV 1029
- Georg Friedrich Haendel - Sonate en trio en
si bémol majeur opus II n°3 HWV 388
- Francesco Geminiani - La Follia, d’après
l’opus V d’Arcangelo Corelli
Programme Johann Sebastian Bach
Sonate n°3 en ré mineur, transcription d’une
sonate en trio pour orgue BWV 527
Fugue en ré mineur, tirée du livre 2 du Cla-
vier bien tempéré, transcription pour qua-
tuor à cordes KV 405 par Wolfgang Amadeus
Mozart
Sonate en sol majeur, transcription d’une
sonate pour viole de gambe et clavecin obli-
gé BWV 1027
Fugue en mi majeur, transcription pour
quatuor à cordes KV 405 par Wolfgang Ama-
deus Mozart
Concerto pour clavecin en ré mineur BWV
1052
CAFÉ ZIMMERMANN
Sonates baroques
C collège/lycée
jeudi 23mars
Morières, Espace Folard ou Eglise
vendredi 24Mazan, la Boiserie
mercredi 29Noves, Eglise
20 h 30
Durée 1 h 10
tarifslycée 10 €
collège / P2 / P3 8 €
MUSIQUE
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6024
Une jolie fable burlesque, illuminant le
théâtre d’objet, au cœur de laquelle des
artistes remarquables transportent l’art
de la facétie vers sa plus haute perfection.
Créé en 2010, ce chef-d’œuvre a traversé
les quatre coins du globe, de New-York à
Tokyo, de Sydney à Hong-Kong, a rencon-
tré à chaque fois sur son passage, de par sa
poésie et le message qu’il remet, un inesti-
mable succès auprès des tout-petits et des
infiniment grands. Cette pièce raconte en
effet avec bienveillance que le monde a un
absolu besoin de métissage et que toutes
les différences le rendent toujours plus
agréable à vivre.
Quel monde étrange que le monde de
White ? Un monde où tout est blanc. Un
monde où tout scintille. Un monde où tout
est éclatant. Un monde où tout est lumi-
neux. Des oiseaux chantent. Des oiseaux
blancs. La nuit brille et resplendit. La nuit
est blanche. Sur ce monde, deux gardiens
veillent, vêtus de blanc, et protègent les
maisons blanches des oiseaux, leurs œufs,
immaculés eux aussi, et préservent le lieu
de toute impureté. Mais, soudain, là-haut,
à la cime des arbres, il semblerait que tout
n’est pas aussi blanc. Des couleurs appa-
raissent, d’abord le rouge, puis le bleu, en-
suite le jaune, des couleurs étrangères…
mais que se passe- t-il ?... couleurs qui, de
leur présence, viennent rompre cet ordre
strict, sans teinte et sans parfum de vie,
bouleverser, pour le meilleur, ce bel équi-
libre et donner davantage d’éclat et de lu-
mière encore au blanc…
CATHERINE WHEELS THEATRE COMPANY
White
C à partir de 2 ans
vendredi 24lundi 27, mardi 28 mars
10 h14 h 15
mercredi 29 mars10 h15 h
samedi 25 mars11 h15 h
Durée 35 min
+ exploration libre
tarifs8 €
P2 / P3 6 €en journée : 6€
au Théâtre
POUR ALLER PLUS LOIN
> extraits vidéos youtu.be/1MSvhXmOSOo
> sur le site de la Cie (en anglais)
www.catherinewheels.co.uk/productions/
White
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6025
Les maisons hantées ne sont pas toujours en
Ecosse, surmontées de girouettes grinçantes
agitées par un vent sauvage ! Elles sont
partout, souvent juste à côté de chez nous.
Elles sont appelées les banlieues, les cités,
les ZUP, les ZEP, les quartiers, les quartiers
dits sensibles, les quartiers populaires. Ces
endroits où beaucoup de fantasmes se pro-
jettent, où les peurs se cristallisent. Toutes
ces appellations, ces identités flottantes, en
disent long sur la difficulté de nommer « la
chose ». Ces quartiers aujourd’hui paupéri-
sés qui, il y a cinquante ans, étaient encore
des lieux d’espoir et d’avenir.
Après de nombreuses années d’absence, en
pleine tourmente personnelle, Nadir tente
de retrouver un semblant de tranquillité et
d’échapper à la réalité de son quotidien. Il
décide de revenir dans la cité de son enfance
pour se rapprocher des siens et s’occuper de
son père qui n’a de rêve que de repartir mou-
rir au pays. Nadir se retrouve englouti dans
un intérieur où tous les miroirs sont défor-
mants, peut-être dans un asile pour fous, au
côté d’une famille engluée dans ses para-
doxes et son aveuglement. Vertiges est une
fable à la fois drôle et cruelle sur ce qu’est
devenue notre république. Une plongée oni-
rique au cœur d’une famille, d’un quartier,
là où aujourd’hui se sont fanés l’espoir et
l’avenir. Nadir tente de renouer avec les fils
de son identité. Mais y parviendra-t-il ? Ou
se sentira-t-il comme un étranger auprès de
ses proches, dans la cité de son enfance ?
NASSER DJEMAÏ
Vertiges
C lycée
vendredi 31mars
20 h 30
Durée 1 h 45
au Théâtre
tarifslycée 15 €
collège / P2 12 €P3 10 €
THÉÂTRE
POUR ALLER PLUS LOIN
> Texte édité chez Actes Sud
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6026
« Le Préambule des Etourdis (joué en mars
2015 à Cavaillon) est né d’une immersion
d’une année dans une école, avec une cen-
taine de petits collaborateurs artistiques.
Aussi, à l’aube d’une nouvelle création que
je désire en direction de l’adolescence, asso-
cier au processus un groupe de collabora-
teurs artistiques d’une quinzaine d’année
est une évidence. Ce sera au lycée Ismaël
Dauphin de Cavaillon, avec 24 élèves ultra
motivés, avec qui j’entre en laboratoire.
Nous y parlons de désobéissance car c’est le
sujet autour duquel je désire travailler. Mes
24 collaborateurs artistiques aiment dé-
battre sans fin et élever les débats vers leurs
plus hauts sommets. Nous convoquons les
grandes figures de la désobéissance.
Parallèlement à nos débats et à nos impro-
visations, je propose dès le premier jour un
temps d’écriture. Comme un autre moyen
de se rencontrer et de se raconter des his-
toires. Je propose plusieurs pistes. « La lettre
que vous n’avez jamais écrite » est celle qui
est retenue. Le temps imparti passe trop
vite. Ils redemandent une session supplé-
mentaire pour le lendemain.
Bien vite je réalise que cette matière est
bien trop belle, bien trop forte, bien trop
riche pour être laissée à l’état d’exercice.
Car il y a dans ces lettres quelque chose qui
parle de leur vie d’adolescents tout autant
que de nos vies d’adultes. Ces lettres parlent
de fragilité, de saut dans le vide, de deuils
mal fagotés, et d’amours malmenées mais
aussi d’amours infinies, d’espoirs immenses,
de solidarité, et d’ébranlement.
Nous en discutons longuement, nous réflé-
chissons à ce que nous pourrions en faire.
Nait alors ce projet pour lequel nous nous
enthousiasmons tout à fait : la lettre sera
confiée à un(e) auteur(e) qui y répondra
comme s’il en était le destinataire. Lettres
jamais écrites sera une correspondance
entre un(e) adolescent(e) et un(e) adulte,
un(e) lycéen(ne) et un(e) auteur, entre une
réalité et une fiction. Une petite forme
qui pourra être joué partout, dans la plus
grande intimité. »
Auteurs sollicités : Marie Desplechin, Marc-
Antoine Cyr, Lola Lafont, Suzanne Lebeau,
Emmanuelle Destremau, Karin Serres, Pau-
line Bureau, Sylvain Levey, Luc Tartar, Fa-
brice Melquiot, …
ESTELLE SAVASTA
Lettres jamais écritesC 3e et lycée
mardi 4 avrilMaubec, espace culturel
mercredi 5MJC de Cavaillon
jeudi 6Mazan, pôle culturel
vendredi 7Lacoste, Temple
mercredi 26L’Isle-sur-Sorgue, Cigalette
jeudi 27, vendredi 28Cucuron
samedi 29médiathèque de Cavaillon
19h
tarifslycée 10 €
collège / P2 / P3 8 €
THÉÂTRE
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6027
Dans Mon coeur, plusieurs histoires em-
mêlées mettent en lumière l’un des plus
importants scandales sanitaires français,
révélé en 2009, par Irène Frachon, méde-
cin pneumologue, à Brest : Le médiator. Ce
médicament conçu à l’origine pour soigner
le diabète était en réalité « couché sur or-
donnance » comme coupe-faim, prescrit à
tour de bras avant l’été et plus particuliè-
rement dans le sud à cause des plages. Les
victimes sont principalement des femmes
en surpoids. L’histoire de ce poison met en
lumière les normes physiques auxquelles
nous sommes assujetties. Pose la question
du lien entre nos vies intimes et la société.
Révèle la politique de santé du pays dans
lequel nous vivons. Interroge les liens ser-
rés entre les laboratoires pharmaceutiques
et ceux qui les contrôlent. Déploie la corrup-
tion rampante qui existe en France entre
le monde politique, le monde médical, les
experts et ces mêmes laboratoires pharma-
ceutiques. Et pourtant il s’agit de notre vie,
non ?
2006 : Claire, 38 ans, s’effondre un soir de-
vant son fils, âgé de 7 ans. Elle est opérée à
coeur ouvert.
2010 : Hugo, jeune avocat, vient de poser
sa plaque. Une femme le rencontre. Elle
comprend que c’est à cause de ce poison
qu’elle dort la télévision allumée pour ne
pas entendre les battements de son coeur
artificiel. Et tant d’autres encore, tant de
vies éteintes ou abîmées pour toujours. Ce
combat reste d’actualité. D’abord pour faire
interdire le médicament, pour que les souf-
frances des victimes soient reconnues. Le
procès du Médiator, reporté plusieurs fois,
est prévu pour 2018.
« Toute vérité franchit trois étapes.
D’abord, elle est ridiculisée.
Ensuite, elle subit une forte opposition.
Puis, elle est considérée comme ayant tou-
jours été une évidence. »
Arthur Schopenhauer,
cité par Irène Frachon
« En termes d’image de marque, c’est déplai-
sant » Jacques Servier - Le Figaro, 16/11/10
PAULINE BUREAU
Mon coeurC lycée
mardi 25avril
20 h 30
Durée 2 h
au Théâtre
tarifslycée 15 €
collège / P2 12 €P3 10 €
THÉÂTRE
POUR ALLER PLUS LOIN
> Médiator 150 mg combien de morts,
Irène Frachon, Editions Dialogues, 2010
> Pauline Bureau à la Garance : Modèles
(2015), Sirènes et Dormir 100 ans (2016)
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6028
Pièce pour trois danseuses, trois danseurs et un musicien
Parce qu’il faudra lâcher les coups.
Parce qu’il faudra abandonner une partie
pour sauver le reste.
Parce qu’il y a urgence.
Parce que c’est violent, passionné, salvateur.
Parce qu’il y est question de nos limites et
de notre désir d’infini.
Parce qu’il faudra se sauver.
Parce qu’un Homme, ça s’empêche.
Parce qu’un Homme, ça s’emporte aussi.
Une danse comme une renaissance à la vie.
Une danse énergique, salvatrice, sensible et
sensuelle. Une danse comme le cri d’alarme
pour le combat d’une vie. Une danse pour
tenir debout toujours. Une danse pour pas-
ser de la violence subie à la liberté d’expres-
sion, de l’aliénation à la liberté de vivre. Feu
comme feu « le mort » ou « les feux ». Le
spectacle s’ouvre ainsi par des tirs et des
corps qui tombent. En fond de scène une
ouverture de lumière sur un monde sombre
? Une porte ? Un échafaud ? Dehors, dedans
? Des corps qui sautent, basculent, tombent,
s’enlacent, se heurtent en rythmes saccadés
ou lents, un par un. Coups de poings, tirs
d’armes, chutes, morts et renaissance, et des
danseurs qui sont liés par une même phrase
chorégraphique et musicale jouée en direct
qui enfle, accentue la sensation lourde, in-
quiétante et pourtant pleine de vie. C’est vé-
ritablement une danse comme une renais-
sance à la vie, pour la liberté de vivre.
« Il faut avoir embrassé la chute pour aimer
se tenir debout. Impact. Choc.
Passé le temps de la sidération, par quoi
remplacer le vertige et la chute ?
La pièce interroge la notion de groupe et
l’énergie collective.
Le feu (ce qui nous anime), alimenté par la
permanence du lien entre les danseurs et
l’invisible élabore les bases d’un nouveau
paradigme. Feu naît de cette nécessaire et
inextinguible tension entre ce qui nous
anime, notre élan instinctif, et ce qui n’est
plus, ce qui nous échappe, ce qu’on aban-
donne. »
COMPAGNIE LA VOUIVRE
Feu
C collège/lycée
jeudi 4mai
20 h 30
Durée 50 min
au Théâtre
tarifslycée 15 €
collège / P2 12 €P3 10 €
DANSE
POUR ALLER PLUS LOIN
> extraits vidéos vimeo.com/153367360
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6029
L’Angleterre. Aujourd’hui. Une banlieue ou-
vrière. Bouh est un garçon de onze ans mais
différent des autres. Atteint d’une forme
d’autisme, il vit avec son frère Benny qui lui
défend de quitter la maison. Un voisin et sa
petite sœur, intrigués par Bouh, se lancent
alors le défi d’aller frapper à sa porte. Leur
curiosité est d’autant plus grande qu’une
rumeur court dans le quartier depuis la
disparition de la petite Kelly Spanner. Ce
jeu, nourri par la crainte contagieuse des
adultes, s’avèrera dangereux. Mais le danger
n’est pas forcément là où on l’attend...
A ras d’enfance, drôle, émouvante, pleine
d’énigmes et de suspense, cette pièce est
une enquête aux multiples facettes. Bouh,
le personnage central, qui regarde et attire
les regards, est l’architecte de l’histoire. Il
est celui par qui le drame arrive, éprouvant
les situations à sa manière, avec ce décalage
qui est le sien.
« Bouh ! est un beau défi pour le marionnet-
tiste que je suis : il s’agit d’inventer la juste
scénographie de cette pièce construite sur
un double huis clos. D’un côté la maison où
vit Bouh avec son frère Benny, de l’autre le
parc où jouent le Garçon et la Fille, une al-
ternance entre le dedans et le dehors.
Le spectacle se développe selon différents
points de vue, grâce aux variations de
taille des personnages selon les situations
: l’échelle humaine avec le jeu des acteurs
qui jouent Bouh et Benny, l’échelle des ma-
rionnettes qui représentent parfois les per-
sonnages, et l’échelle des maquettes du parc
et de la maison. L’illusion créée traduit les
huis clos du dehors et du dedans, comme les
espaces de l’intimité où les enfants expri-
ment leur peur nourrie par les on-dit. »
Simon Delattre
« Les autres enfants se mirent à l’appeler
Bouh, même si personne ne se souvenait
si c’était parce qu’il avait peur d’eux ou
qu’ils avaient peur de lui. Même s’ils ne le
voyaient jamais. C’était peut-être pour ça. »
Extrait du texte
MIKE KENNY / SIMON DELATTRE
Bouh !
C collège/lycée
mardi 9 mai10 h
14 h 15
mercredi 10 mai10 h19 h
Durée 1 h
au Théâtre
tarifs8 €
P2 / P3 6 €en journée : 6€
THÉÂTRE DE MARIONNETTES
POUR ALLER PLUS LOIN
> texte édité chez Actes Sud, collection
Heyoka
> dossier pédagogique réalisé par la Cie
(à télécharger)
> extraits vidéos youtu.be/lSsnGL_N490
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6030
Souvent cité comme l’un des films les plus
importants du XXe siècle, Orange méca-
nique, réalisé par Stanley Kubrick, tiré du
roman d’Anthony Burgess, bouleverse Ca-
therine Verlaguet lorsqu’elle découvre ce
chef d’œuvre cinématographique, par son
esthétique, la violence de certaines scènes,
le rythme de la narration portée par un
personnage furieusement intègre. Roman
d’anticipation en 1963, il rencontre au-
jourd’hui un écho particulièrement saisis-
sant et dresse un portrait de la société occi-
dentale actuelle, interrogeant la violence
des individus mais aussi celle de l’état.
A travers l’histoire d’Alex, âgé de 14 ans,
personnage principal du roman, Catherine
Verlaguet pose la question de la violence
« gratuite », de la différence entre le fan-
tasme et le passage à l’acte, entre le virtuel
et le réel, aujourd’hui. Ce spectacle peut
susciter chez les adolescents une vraie
réflexion, provoquer l’échange autour de la
violence, de la liberté, du libre arbitre, de la
sensation d’être manipulé par autrui.
De par sa nature, la marionnette, le double
d’Alex quand il avait 14 ans, est liée au per-
sonnage incarné par le comédien comme
une projection subjective de son passé.
L’espace scénique est une transposition
formelle de cette vision infernale de socié-
tés où règnent la violence, l’état policier.
Par des ombres et des projections sur des
écrans mobiles, est reconstitué un paysage
urbain imposant mais changeant.
« Il n’y a rien de plus naturel qu’un fruit.
L’orange est un fruit. Le fruit peut être bon,
comme il peut être mauvais. Quel qu’il soit,
c’est sa nature.
Un fruit ne peut pas être mécanique : il
EST. Tout comme devrait être les Hommes,
libres d’être dans le bien ou dans le mal,
selon leur nature.
Essayer de mécaniser l’esprit d’un Homme,
de le changer, c’est comme de vouloir mé-
caniser un fruit : c’est impossible. »
Extrait du texte
COMPAGNIE ANIMA THÉÂTRE
Mécanique
POUR ALLER PLUS LOIN
> le roman d’anthony Burgess, L’Orange
mécanique (1963)
> l’adaptation au cinéma par Stanley
Kubrick (1971)
C de 4e à lycée
jeudi 11 mai19 h
vendredi 12 mai14 h 1520 h 30
durée1h
au Théâtre des Halles
Avignon
tarifslycée/collège 14 €
parcours 10€en journée : 10€
THÉÂTRE DE MARIONNETTES
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6031
Le Vélo Théâtre est une compagnie de réfé-
rence pour le théâtre d’objet. L’émotion naît
de la relation fragile que l’acteur établit
avec les objets qu’il fait vivre sur scène. À
l’heure où les gens se réunissent sponta-
nément sur les places pour échanger et
repenser la société, où des milliers de gens
menacés sont contraints de se mettre en
marche pour trouver une place où ils pour-
ront simplement vivre, le Vélo Théâtre met
en œuvre une nouvelle création : Une poi-
gnée de gens… Quelque chose qui ressemble
au bonheur.
Ce projet semble désuet face à la gravité de
la période que nous traversons, toutefois
il résulte d’une action menée depuis plus
d’une trentaine d’années en tant que com-
pagnie et lieu d’accueil que nous estimons
importante : favoriser la rencontre et le par-
tage entre les artistes et les publics. Notre
prochaine création répond à cette même
préoccupation : créer les conditions de la
rencontre avec le public, lui donner sa place.
C’est peut-être à cet endroit que se trouve,
en partie, le bonheur…? Il vient déjà de notre
regard, de l’attention que nous portons aux
petites choses, porteuses d’étincelles. Le
bonheur a aussi besoin d’errance, celle que
nous nous offrons lorsque nous partons en
voyage. Qu’attendons-nous du contact avec
les autres ? En nous laissant voir un peu de
leur vie, n’éclairent-ils pas un peu la nôtre…?
Enrichis de la présence et des témoignages
des gens que nous aurons récoltés, nous
nous mettrons en marche, en quête de bon-
heur. « Il ne faut pas avoir peur du bonheur.
C’est seulement un bon moment à passer »,
disait Romain Gary.
VÉLO THÉÂTRE
Une poignée de gens…Quelque chose qui ressemble au bonheur
C collège
vendredi 12 mai10h19h
samedi 1311h15h
Durée 1 h 15
au Théâtre
tarifs8 €
P2 / P3 6 €en journée : 6€
THÉÂTRE D’OBJETS
POUR ALLER PLUS LOIN
> Le Vélo Théâtre à la Garance : Latitudes
(1999), Y’a un lapin dans la lune (2006), La
grenouille au fond du pluie croit que le ciel
est rond (2014)
Contact : Nicolas GLAYZON
[email protected] | 04 90 78 64 6032
Après Les Mains de Camille, la Cie Les Anges
au plafond vous invite à prendre place dans
l’univers à facette de R.A.G.E, deuxième vo-
let du diptyque sur la censure… Il s’agit de
démasquer un homme qui pour échapper à
la censure s’invente une nouvelle identité
et manigance l’une des plus belles super-
cheries du siècle dernier. R.A.G.E est le récit
d’une belle imposture... Alors, de quel côté
serez-vous assis ?
En salle, du côté médiatique de notre per-
sonnage, au grand jour du monde ou bien
sur le plateau, proche de sa vie secrète... Et
s’il y avait plusieurs points de vue sur une
même histoire ?...
Mêlant magie et marionnette, gestes de
manipulation visibles et invisibles, la com-
pagnie brouille les pistes de cette enquête
poétique. La marionnette s’amuse de son
double. Elle superpose les visages, soudain
disparaît des mains de son manipulateur
pour réapparaître ailleurs, comme pour
renaître. R.A.G.E est aussi une épopée poli-
tique à travers le siècle, un récit cinglant
dans lequel la frontière entre le réel et la
fiction est poreuse... Dans le grand vestiaire
des Anges, deux manipulateurs, un bruiteur,
un trompettiste, une chanteuse, un homme
de l’ombre, des jeux de lumière et pas moins
de vingt marionnettes. Des kilomètres de
fils pour tisser l’intrigue de R.A.G.E où il sera
question de résistance, d’amour maternel et
d’une tentative désespérée de ré-enchanter
le monde. Un dernier indice : R.A.G.E sont les
véritables initiales de cet homme qui passe
par le mensonge pour raconter sa vérité…
« Manipulation à vue du réel, des objets et
des langues (français, russe, yiddish, an-
glais), effets d’ombres et de magie, ce singu-
lier spectacle, créé par l’inventive Camille
Trouvé, a une virtuosité dramatique et une
force poétique jamais vues. »
Thierry Voisin - Télérama
CAMILLE TROUVÉ
R.A.G.E.
C de la 4e au lycée
mardi 16 mai19 h
mercredi 1720 h 30
Durée 1 h 40
au Théâtre
tarifslycée 15 €
collège / P2 12 €P3 10 €
THÉÂTRE DE MARIONNETTES
POUR ALLER PLUS LOIN
> Camille Trouvé à la Garance : Les mains
de Camille (2014), Du rêve que fut ma vie
(février 2017)
> revue de presse