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Bamako-Paris de Ian Soliane Mise en scène : Cécile Cotté Scénographie : Jean-Vincent Puzos Distribution : Jonathan Manzambi (Le clandestin) Eric Challier (Le médecin légiste) Sabine Moindrot (L’interne) Pierre Timaitre (Le policier) Le texte a reçu l’aide à la création du Centre National du Théâtre Pièce soutenue par l’Association Beaumarchais / SACD Pièce présentée en lecture au théâtre du Rond-Point le 22 avril 2014 dans le cadre de « La Piste d’envol »

iO Siège social : 19 villa Daviel – 75013 Paris

Adresse postale : 37 avenue Pierre Larousse - 92240 Malakoff Tél. : 01 57 21 06 75 – Port : 06 03 27 11 25 Constance Quilichini : constancequilichini@gmail.com

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La pièce Ibou, clandestin malien accroché au train d’atterrissage d'un Airbus A320 en partance pour Paris, nous parle. De Bamako. De sa mère. Du champ de citrouilles. Des barres chocolatées. D’Amélie Poulain. De la décharge de Djelibougou. De l’hôpital du point G. Des poubelles des fast-foods. Des émeutes de l'Automne noir. Du bruit. Du froid. Des crampes. Du roulis. Des 9000 mètres d’altitude. De Zoumara le parisien. Des Lavomatics. Des biscuits pour chiens. Du chocolat Mon Chéri. Du papier hygiénique à la menthe. Ibou nous parle de son avenir, de ses espoirs, de l’idée folle qui a germé dans son esprit. L’idée de s’accrocher à un train d’atterrissage. Monologue entrecoupé par le rapport d’autopsie de son cadavre, seize heures plus tard, cadavre posé sur un lit de morgue dans une salle de l'Institut médico-légal de Paris. Un sujet brûlant d'actualité, traité avec une gravité qui n'interdit pas l'humour.

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Note d’intention / Mise en scène Cécile Cotté Le monologue d’Ibou est entrecoupé par le rapport d’autopsie de son cadavre. L’auteur Ian Soliane redonne vie à Ibou en lui donnant la parole. L’acte théâtral sera ici violent et salvateur. Si notre clandestin est bien mort, il est aussi toujours vivant, agrippé dans le train d’atterrissage de l’airbus 1320 d’Air Mali 16 heures avant la scène de l’Institut médico-légal, et bien déterminé à vivre…

Je suis travailleur, endurant, généreux, mature, loyal, responsable. Je suis très supérieur à la serpillière. Je ne sais même plus comment le dire. Que j’aimerais avec plaisir éponger votre merde.

Deux espaces : -L’espace du clandestin malien, Ibou. Il voyage dans le ciel mais aussi dans un espace mental. Malgré le manque d’air, le froid, le bruit, la soif et les effets de la vitesse ou de la pesanteur, il ne ressent pas de terreur et ses souvenirs le libèrent parfois de toute contrainte physique. Il est ici, recroquevillé dans la pénombre et là-bas, debout, sous un soleil qui cogne, libre de ses mouvements. -La salle d’autopsie du corps d’Ibou. Le médecin légiste, le policier et la jeune femme interne évoluent dans la salle de l’institut médico-légal de Paris, un espace aseptisé, en suivant les règles du protocole. Ils examinent, dissèquent, prennent un café, sucent un stylo, font des pauses, s’échappent pour aller aux toilettes, parlent de leur vie privée, mais respectent un cérémonial qu’exigent leurs fonctions. Ils se doivent d’expliquer la chute d’Ibou et d’identifier le corps. La perception de ces deux espaces- temps projettera le spectateur à un endroit où tout est à vif mais où on aura aussi l’impression de tout saisir derrière un voile, à la lisière du rêve et de la réalité, entre vie et mort….Le temps semblera distendu et nous serons livrés à une représentation physique et intuitive du monde où Afrique et Occident se heurtent et nous déstabilisent. La scénographie, les lumières, le son s’attacheront à créer des glissements d’un espace à l’autre en associant des éléments froids et métalliques à un univers organique et végétal qui finira par contaminer tout le plateau. Dans Bamako-Paris, le mort et les vivants respireront ensemble…

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Scénographie Jean-Vincent Puzos L’espace de l’autopsie est composé de métal et de céramique. Des matières et des couleurs froides.

La table d'autopsie, de forme anthropomorphique sera utilisée comme un corps hors échelle. Toutes les opérations et manipulations se feront autour, au-dessus, en-dessous et à l'intérieur comme si la table était robotisée. La table saignera, coulera, vibrera.

A côté de la table, une installation de blocs de métal/minéral sert de rangements, outils, lumières. Ils seront progressivement recouverts de serpillères, silicones, éléments organiques « arrachés » à la table.

Le fond se compose de strates de tulles contenant des LED. Effets de lumières, mais aussi d'énergies, de pulsions, de fluides, sang, biles, liquides.

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L’espace du clandestin malien

La structure « avion/ train d’atterrissage » en forme de banane permet au comédien de grimper, de s’encastrer à l’intérieur et de se suspendre à l’envers. Trois éléments en forme de griffes pourront progressivement l’emprisonner et l’étouffer.

A contre – jour, cette structure pourra évoquer un paysage africain avec ses arbres et ses racines…

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Contamination progressive d’un univers organique sur toute la scène. Fusion des deux espaces.

Les deux espaces distincts (l’Afrique et l’Institut médico-légal de Paris), s’interpénètreront et deviendront homogènes.

Cellules, globules, graines, pollens flotteront comme dans un paysage marin. Les fonds en tulles auront un effet de papier buvard et des taches apparaitront subrepticement.

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L’auteur

Ian Soliane Romancier et dramaturge, Ian Soliane est né à Orléans d'une mère française et d'un soldat américain amérindien. Il se consacre à l’écriture assez tard : à l’âge de trente ans. Ses premiers ouvrages, dont Le Crayon de papa (Leo Scheer, 2004), sont marqués par une enfance traumatique. Il a publié plusieurs romans, participé à différentes revues et ouvrages collectifs. Son premier texte dramatique est enregistré par la Comédie-Française pour France Culture en 2001 (Le Métèque). Son dernier roman, La Bouée, vient de paraître aux éditions Gallimard. Ian Soliane vit et écrit à Paris. Romans :

La Bouée, 2012, Gallimard. J'ai empaillé Michael Myers, 2009, La Chambre d'Échos. Pater Laïus, 2008, Ère. Le crayon de papa, 2004, Leo Scheer. Solange ou l’école de l’os, 2002, Leo Scheer. La Saigne, 2000, La Musardine.

Théâtre :

Bamako-Paris - bourse Beaumarchais/SACD 2009

Le Métèque - Coproduction Comédie-Française / France Culture pour adaptation radiophonique. 1ère diffusion : 6 mai 2001. Avec Simon Eine, Catherine Salviat, Cécile Brune, Eric Ruf, Florence Viala etc. Dernière résidence d’écriture : Villa Dar Abdelatif, Alger. 1er juin – 16 juillet 2011. Invité par le Ministère Algérien de la Culture.

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La metteur en scène Cécile Cotté Formée à l’Ecole internationale de théâtre Jacques Lecoq. Comédienne : Elle a travaillé avec Pierre Byland, Robert Hossein, Armando Llamas, Daniel Mesguich, Jean-Luc Lagarce, Serge Valetti, Robert Cantarella, Michel Cerda, Stéphanie Loïk, Carlos Wittig, Philippe Minyana, Fredéric Réverrend, Isabelle Famchon, Lucien Marchal, et à la radio (France Culture) avec André Velter et Jean-Baptiste Para. Auteur : Elle a écrit cinq pièces dont Fossoyeurs diffusé sur France Culture et Le Piéton édité chez Compact ainsi que de nombreuses adaptations pour le théâtre qu’elle a mises en scène. Direction de stages : Elle a dirigé des stages d’acteurs à la Maison du Geste et de l’Image à Paris, à New York University à Paris, à Singapour (mission pour l’AFAA en collaboration avec Philippe Minyana), à Butare (Rwanda) au Centre Universitaire des Arts, à Vienne (Autriche) et à Malte dans le cadre de rencontres théâtrales européennes (EDERED) ainsi que des ateliers d’écriture sous l’égide de la Maison des Ecrivains et à l’Atelier du Plateau . Metteur en scène : Elle a créé la compagnie iO. Elle a mis en scène deux textes de Balzac, Les Litanies romantiques et La théorie de la démarche, Haïku avec la danseuse japonaise Keiko Sato, Happy end de Kossi Efoui, Corps et voix, paroles rhizome de Koulsy Lamko (pièce sur le génocide rwandais avec des acteurs africains/ création à Kigali et tournée européenne), Le Puits de Jean-Luc Raharimanana. Elle crée chaque année un spectacle bilingue et musical dans le cadre de New York University en France joué à la Cité Universitaire à Paris et repris ensuite à New York : Purgatoire d’après l’œuvre de Samuel Beckett, Simone de Beauvoir, d ’après les mémoires et les lettres de Simone de Beauvoir , Requiem pour Ionesco d’après Le Roi se meurt et l’Impromptu de l’Alma d’Eugène Ionesco, Parade funèbre d’après l’œuvre de Jean Genet, L’œil qui voit cabaret cubisto-dada, Haïti un tableau vivant d’après des textes d’auteurs haïtiens, Les dix mots préférés d’Albert Camus (dans le cadre de la célébration du centenaire de la naissance de l’écrivain). En 2014, elle conçoit et met en scène Bestiola, spectacle sonore pictural et musical d’après les souvenirs entomologiques de Jean-Henri Fabre.

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Le scénographe Jean-Vincent Puzos Décorateur de cinéma parisien réputé, Jean Vincent Puzos est aussi architecte. Il a créé les décors de plusieurs pièces de théâtre (Les Caprices de Marianne, mise en scène de Lambert Wilson aux Bouffes de Nord, Morphine et Miroirs, mise en scène de Patrick Sommier au Théâtre de Bobigny…), de films publicitaires et de nombreux longs métrages.

On lui doit les décors de Le Trésor des îles Chiennes de François-Jacques Ossang, La Note bleue d'Andrzej Zulawski, avec Sophie Marceau, Marie-France Pisier et Janusz Olejniczak, Tykho Moon d'Enki Bilal, Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes de Jean-Jacques Zilbermann, avec Josiane Balasko et Maurice Bénichou. Il a ensuite travaillé sur Le Plaisir et ses petits tracas de Nicolas Boukhrief, avec Mathieu Kassovitz, Vincent Cassel et Julie Gayet, Les Parasites de Philippe de Chauveron, Du bleu jusqu'en Amérique de Sarah Lévy, avec Marion Cotillard, Albert Dupontel et Samuel Jouy. Il a retrouvé Andrzej Zulawski sur La Fidélité, avec Sophie Marceau, Pascal Greggory et Guillaume Canet et Le Roman de Lulu de Pierre-Oliver Scotto, avec Thierry Lhermitte, Claire Keim et Patrick Bouchitey.

Tout récemment, il est nommé pour le César du meilleur décor pour le film Amour de Michael Hanneke (2012). En 2014, il réalise les décors d’Hercules de Brett Ratner.

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Les acteurs Jonathan Manzambi (Ibou, le clandestin)

Il se forme au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris (2005 – 2008) et à L’Ecole Supérieure d'Art Dramatique de la ville de Paris (2002 – 2005). Au cinéma et à la télévision, il tourne Chez nous c’est trois de Claude Duty, La Folle Histoire d’Amour de Simon Eskenazy de Jean-Jacques Zilberman, Un Coeur Ephémère de Christophe Perton, Un Coup de Aksel Ustun, Sandgate d’Antonin Le Guay, Le Petit Chaperon Rouge de Shinji Aoyama, Les Voies Impénétrables de Noémie Saglio et Maxime Govare, La Vie devant Soi de Myriam Boyer, Les Bougon de Michel Hassan, 2008 Femmes de Loi de Klaus Biedermann. Au théâtre, il joue dans L'Atelier Volant , mise en scène Valère Novarina ; On Ne Saurait Penser à Tout d’ Alfred de Musset, mise en scène Frédérique Plain ; Don Juan de Molière, mise en scène Marc Sussi; Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltes, mise en scène Christophe Perton ; Tabataba de Bernard-Marie Koltes, mise en scène Jenny Mutella, Jonathan Manzambi, et Christiane Cohendy; Europeana- Une Brève Histoire du Vingtième, mise en scène Laure Duthilleul; Le Masque Boiteux de Koffi Kwahulé, mise en scène Adama Diop; Ras de Fouzia Lyamini, mise en scène Fouzia Lyamini ; La Baignoire et les Deux Chaises de Louise Doutreligne, mise en scène Jérémie Buis ; Moby Dick, mise en scène Ludovic Le Lez; Vendredi ou la Vie Sauvage, mise en scène Jean-Claude Drouot; Le Complexe de Peter Pan, mise en scène Axelle David.

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Eric Challier (Le Médecin légiste)

Il se forme à l’Ecole du Centre Dramatique National de Saint-Etienne (1985-87) et au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (1990-93). Pour le cinéma et la télévision, il tourne dans de nombreux films dont Léon de Luc Besson, Le bonheur est dans le pré d’Etienne Chatiliez, Mafiosa d’Eric Rochant, Engrenage de Virginie Sauveur… Au théâtre, il joue sous la direction de Alain Duclos, Marcel Gallo, Régis Gayrard, Alain Milianti, Laurent Laffargue, Gildas Milin, Anne Torres, Stuart Seide, Jacques Rosner, Ludovic Lagarde, Philippe Adrien, Sylvain Maurice, Isa Mercure, Claude Brozzoni, Alain Françon, Laurent Fréchuret, Gilles Chabrier, Vincent Goethals, François Rancillac, Thomas Jolly, Pierre-Yves Chapalain, René Loyon… Il participe aussi à de nombreuses dramatiques radiophoniques.

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Sabine Moindrot (L’Interne)

Elle se forme à L’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Conservatoire de Montpellier (2005-2008). Au cinéma, elle tourne dans On s'y met, de Benjamin Busnel, court métrage (production Canal+) et 10 jours en or de Nicolas Brossette. Elle obtient le prix de la meilleure actrice au Mobile film festival 2012 et au Ciné pocket festival de Bruxelles pour le film minute “De palier”, réalisé par Benjamin Busnel. Au théâtre, elle joue dans Love and Money de Dennis Kelly, mise en scène de Francis Aïqui; Woyzeck [je n'arrive pas à pleurer], de Georg Büchner, mise en scène de Jean-Pierre Baro; Vivipares, de et par Céline Champinot ; Saga des habitants du val de Moldavie de Marion Aubert, mise en scène de Marion Guerrero ; Orgueil, poursuite et décapitation de Marion Aubert, mise en scène de Marion Guerrero; Sans Pères d'après Tchekhov, Cie Moebius ; Les Atrides, de Sénèque et Euripide, mise en scène de Thomas Bédécarrats ; Les Camisards, de Lionel Astier, mise en scène Gilbert Rouvière; Romances, de et par Cyril Teste; Barbe-Bleue, de Dea Loher, mise en scène d’ André Wilms; La Trilogie de la Villégiature, de Carlo Goldoni, mise en scène de Patrick Haggiag ; Un chapeau de paille d’Italie, d’Eugène Labiche, mise en scène de Gilbert Rouvière ; Mystère bouffe de de Dario Fo, mise en scène de Jean-Louis Hourdin.

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Pierre Timaitre (Le Policier)

Il se forme au Studio Théâtre d’Asnières, École Supérieure d’Art Dramatique (sous la direction de Jean Louis Martin Barbaz, et Yveline Hamon) ; aux Ateliers Du Sudden, École d’Art Dramatique et au Conservatoire Municipal d’Antony. Au cinéma, il tourne dans La Liberté, Gamin. de Thomas Creveuil & Sylvain Biard, Tu Prefères( Web Serie ) d'Antoine Touchais & Zoltan Zidi, La Panne d'Anthony Faure, Merci Beaucoup, Bradley Cooper d'Anne - Christine Caro, Je suis là de Luka Kellou. La Nuit Tous Les Chats Sont Gris d'Emmanuelle Moreau, Je t'aime, Déception d' Héloise Haddad, Jeux Dangereux de Boseny Antoine, Brainstorming de Fenja Heijkenskjöld, Unica de Anthony La Pia, BabyTime, de Cédric PetitCollin, Again de Manu Cartigny, Boxer, Boxer (Web Serie) de Vincent Steinebach, Manuel Le Gourrierec, Xavier Bazoge, Matthieu Alexandre, Corps et Ame de Chloé Thomas, L’enclave de Jacky Goldberg, Vendetta de Delphine Montera. Au théâtre il joue dans Les 3 Soeurs, mise en scène Matthieu Alexandre, Les extravagants de l’entre deux guerre, mise en scène de JL Martin Barbaz , Dégénération, mise en scène d’Yveline Hamon, Les Justes, mise en scène de Benjamin Brenière, Le Songe d’une Nuit d’été, mise en scène de Raymond Acquaviva, Polaroid, mise en scène de Denise Namura et Michel Bughdan, Roméo et Juliette, mise en scène de Christian Gonon .

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Presse

THEORIE DE LA DEMARCHE d’Honoré de Balzac Mise en scène : Cécile Cotté

La Compagnie io a su explorer dans une mise en scène originale la Théorie de la démarche d’Honoré de Balzac. Cette pièce a été jouée dans la salle des peintures du musée Boucher-de-Perthes. Balzac a été invité dans le cadre de l’exposition sur « L’art du portrait ». […] Tout son texte est construit sur la

physionomie, les gestes qui modèlent l’esprit, qui révèlent une personnalité. […] La mise en scène originale permet à chaque protagoniste de prendre possession de l’espace : le musicien Stéphane Scott, le mime Patrick Borgne et le comédien Jean-Louis Cordina. […] Le jeu devient dialogue. LE COURRIER PICARD – Décembre 1999

LES LITANIES ROMANTIQUES d’Honoré de Balzac Mise en scène : Cécile Cotté

C’est au génie de ces textes méconnus que Cécile Cotté voudrait amener le public du bicentenaire, en faisant du théâtre l’intercesseur de Balzac. A en juger par l’admirable interprétation qu’elle propose des Litanies Romantiques, une prose énigmatique traversée de cris et d’images inoubliables, tour à tour tragiques et cocasses, on ose prédire le succès à son projet. […] En contrepoint à la diction lumineuse de Michel Armin, le pinceau de Steen Halbro rythme de hiéroglyphes un long tapis de papier blanc déroulé sous les yeux du public, tandis que Stéphane Scott accompagne de ses hiéroglyphes sonores le texte parlé. […] Une lecture nouvelle, plus riche, plus profonde, plus complète que les précédentes, de ce texte présumé indéchiffrable, dont le sens est par eux déployé, éclairé, parfois éclairci, mais sans rien perdre de son mystère. LE COURRIER BALZACIEN - 1999

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CORPS ET VOIX, PAROLES RHIZOME de Koulsy Lamko Mise en scène : Cécile Cotté

Création au Rwanda et tournée européenne

« Corps et voix, paroles rhizome, d’après « Rwanda, écrire par devoir de mémoire » de Koulsy Lamko propose une réflexion jamais exempte d’émotion sur ce génocide à la mémoire duquel l’Occident –pourtant toujours prompt à partir en croisade pour défendre le bien – ne respecta jamais, ne serait-ce qu’une minute de silence (d’ailleurs, qu’avons-nous fait ou simplement dit, nous-mêmes, à l’époque ?) En neuf beaux et profonds tableaux mis en scène avec talent et justesse par Cécile Cotté, la tragédie est rappelée. » Radio RCF- Septembre 2001 « Corps et voix, paroles rhizome », pièce en neuf tableaux, avec acteurs, danseurs et musiciens africains. Des tableaux qui relatent guerre, viol et mort durant le génocide mais aussi l’espoir des rwandais. Le spectacle le plus impressionnant invité à Hambourg au Kampnagel cette saison et formidablement applaudi par le public allemand. Hamburger Morgenpost - Septembre 2001

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« Un moment de grâce et de gravité intitulé Corps et voix paroles rhizome : deux heures d’un condensé de mots en langues diverses, musiques, danse, silences, tristesses, lumières, disparitions, deux heures offertes par 26 artistes […] Le compositeur Stéphane Scott s’est mis ici au diapason d’auteurs, d’acteurs et de danseurs désormais condamnés à l’optimisme, voire au pardon. […] une mise en scène limpide et sensible de Cécile Cotté, française ayant longtemps habité et aimé le continent noir. » LIBERATION – Octobre 2001 « Corps et voix paroles rhizome, c’est le titre d’un bouleversant spectacle où texte, musique et danse s’associent pour dire l’indicible : le génocide du Rwanda. […] Cécile Cotté a réalisé une mise en scène sobre et inventive, qui ménage une progression dramatique dans l’enchaînement des dialogues, des musiques de Stéphane Scott et des chorégraphies de Rokya Koné. » FIGAROSCOPE – Octobre 2001

« La mise en scène de Cécile Cotté est impeccable, toute de retenue et de pudeur, ce qui la rend redoutablement efficace eu égard au thème traité. […] Il faut voir ce spectacle pour ce qu’il est, objet d’art absolument. » L’HUMANITE – Octobre 2001

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LES DIX MOTS PREFERES D’ALBERT CAMUS D’après l’œuvre d’Albert Camus

Mise en scène : Cécile Cotté

Cette création-mosaïque, qui met naturellement l’accent sur l’écriture dramatique camusienne, a pour cadre fictif -écho de son cadre réel- les répétitions d’une pièce de théâtre. […] Des phrases les plus saisissantes de Camus ont été sélectionnées pour dire ces grandes lignes, et rappellent bien la lucidité sans compromis et la chaleur qui cohabitent dans l’oeuvre. Elles sont animées par une mise en scène particulièrement bien rythmée et des trouvailles scénographiques et chorégraphiques là encore nombreuses et maîtrisées. […] Enfin, cette représentation doit beaucoup à la mise en musique et à l’exécution instrumentale de Stéphane Scott, dont les choix d’accompagnements et de chants choraux dynamisent et approfondissent chaque tableau. Ils ajoutent à la vie de l’ensemble, à la participation multiforme des comédiens toujours en action dans une dynamique communautaire palpable, et à la surprise du spectateur. […] Ce spectacle saura être apprécié des lecteurs familiers de l’œuvre de Camus et de ceux qui la découvrent. Tous prendront plaisir à en savourer les mots, comme les inquiétudes, les passions et l’humanité que Camus a fait s’enchevêtrer en eux. Eve Morisi, University of California, Irvine.

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HAITI, UN TABLEAU VIVANT D’après des textes d’auteurs haïtiens (Dany Laferrière, Frankétienne,

Gary Klang, Lyonel Trouillot, Jean Métellus, Mimi Barthélémy, Edwidge Danticat…)

Mise en scène : Cécile Cotté

Une bouleversante bouffonnerie inspirée de la littérature haïtienne contemporaine et francophone. […] Cécile Cotté conçoit sa mise en scène dans le ton du drame bouffon, plus apte que tout autre genre théâtral à montrer ce ballet infini de la mort et de la vie, exposé quotidiennement au spectacle planétaire par le peuple d’Haïti dont l’éternelle renaissance demeure un défi à toute explication rationnelle du monde. Pour ce faire, elle convoque les figures grotesques du carnaval haïtien, masques de la dérision politique et de l’ironie sociale, expression cathartique d’un refoulement perpétuel, fondé sur l’esclavage, le colonialisme, l’indépendance et la tyrannie intérieure. Cette réalisation théâtrale, aussi stupéfiante par le sujet, les textes et la mise en scène, est rehaussée par la composition musicale, habilement et subtilement présente, tout en se révélant indispensable : ponctuation de tamtams, accords de guitare recherchés et jeu gracile des sanzas. À quoi il faut ajouter un travail remarquable de direction des chanteurs. Claude Dauphin, musicologue, Université du Québec à Montréal

iO Siège social : 19 villa Daviel – 75013 Paris

Adresse postale : 37 avenue Pierre Larousse - 92240 Malakoff Tél. : 01 57 21 06 75 – Port : 06 03 27 11 25 Constance Quilichini : constancequilichini@gmail.com