1

DOCTORATENARCHITECTURE2011 - 2012

E N S APA R I S L A V I L L E T T E

3

SOMMAIRE

Le doctorat en architecture: admission et obtention 5Qu’est ce qu’un doctorat ? 5Pré-requis 5L’encadrement de la thèse 6Modalités d’admission en doctorat 6Inscription administrative 6Modalités de demande dérogation d’inscription 6Inscription pédagogique en cotutelle de thèse 7Procédure VAE 7La soutenance du doctorat 7

recherche et doctorat en architecture 11Unités de recherche de l’ENSAPLV 11Initiation à la recherche à l’ENSAPLV 15Le parcours recherche du cycle master des études d’architecture 15Le parcours recherche du DSA «Architecture, paysage et métropolisation» 16Le DPEA Architecture et Philosophie 16Directeurs de recherche de l’ENSAPLV 16Procédure d’admission - modalités de candidature 17Formation doctorale 17

Les sources de financement et Les débouchés 19Contrat doctoral 19Conventions Industrielles de Formation par la Recherche (CIFRE) 20Allocation doctorale du Conseil Régional d’Île-de-France 21Financement sur projets de recherche 21

5

LE DOCTORAT EN ARCHITECTURE: ADmIssION ET ObTENTIONQu’est ce Qu’un doctorat ?

La réforme LMD, qui vise à harmoniser l’éduca-tion supérieure européenne, officialise le doctorat comme l’échelon ultime de la formation supérieure.

Un étudiant en doctorat, également appelé doc-torant, est chargé, pendant une période s’étalant en général sur trente-six mois à temps plein de conduire un projet personnel de recherche.

Le doctorat est l’aboutissement d’un travail de recherche original qui fait progresser les connais-sances sur le sujet choisi.

Le doctorat est préparé, dans une école docto-rale accréditée, au sein d’une unité ou équipe de recherche, sous la responsabilité d’un directeur de thèse rattaché à cette école ou dans le cadre d’une co-direction.

Le travail de recherche et les résultats obtenus sont synthétisés dans un mémoire de recherche commu-nément appelé thèse. La thèse est soutenue par le doctorant devant un jury.

Le doctorat délivre un diplôme bac + 8 reconnu internationalement et offre diverses possibilités d’évolution vers l’enseignement et la recherche dans les organismes publics ou privés.

Pré-reQuis

art. 14 de l’arrêté du 7 août 2006 relatif à la formation doctorale. «Pour être inscrit en doctorat, le candidat doit être titulaire d’un diplôme national de master ou d’un autre diplôme conférant le grade de master, à l’issue d’un parcours de formation établissant son aptitude à la recherche».Dans les ENSA cette initiation à la recherche s’effectue à travers un «parcours recherche».

Si cette condition de diplôme n’est pas remplie, le chef d’établissement peut, par dérogation et sur proposition du conseil de l’école doctorale, inscrire en doctorat des étudiants ayant effectué à l’étranger des études d’un niveau équivalent ou bénéficiant de la validation des acquis prévue à l’article L. 613-5 du code de l’éducation.

Dans le cas où le postulant en doctorat ne peut jus-tifier d’un parcours de formation établissant son aptitude à la recherche (diplôme d’Etat d’architecte obtenue sans la mention recherche, ou DPLG), des dérogations sont possibles.

Le directeur de thèse potentiel examine et apprécie l’aptitude à la démarche de recherche du candidat à l’inscription en thèse. Il juge sa capacité à s’enga-ger dans un travail de recherche. Le candidat peut faire valoir une expérience en matière de recherche. Sinon le directeur de recherche peut proposer au

6

candidat de faire un stage au sein d’un laboratoire de recherche ou de suivre en tant qu’auditeur libre les enseignements de séminaires ou d’autres for-mations à la recherche et effecteur un rapport, par exemple. Ces conditions exigées peuvent être dif-férentes selon le directeur de recherche et l’appré-ciation du conseil scientifique de l’école doctorale à laquelle ce dernier est rattaché.

Pour une thèse, le candidat doit solliciter, en pre-mier lieu, l’accord du directeur de recherche choisi. Ce dernier proposera alors son inscription au conseil scientifique de l’école doctorale, si celui-ci répond aux exigences requises. La décision finale pour l’inscription en thèse de doctorat est prise par le conseil scientifique de l’école doctorale.

L’encadrement de La thèse

Le directeur de thèse doit être titulaire d’une HDR (Habilitation à diriger la recherche) ou d’un doc-torat d’État, et être membre d’un laboratoire de recherche rattaché à une école doctorale.

Lorsque la candidature sera retenue, le doctorant intègrera pleinement l’unité de recherche de ratta-chement du directeur qui mettra à sa disposition l’ensemble des moyens disponibles pour mener sa recherche (documentation, laboratoire, confé-rences, séminaires).

Dans le cas où, l’étudiant n’a pas de sujet de thèse bien défini, il peut rencontrer le directeur d’une unité de recherche qui peut lui proposer un sujet et éventuellement le rediriger vers un autre direc-teur de recherche.

Il est possible qu’il y ait une co-direction exercée d’une part par un directeur HDR (directeur prin-cipal) et d’autre part par un co-directeur qui soit, soit HDR, soit titulaire d’un doctorat, et choisi en raison de ses compétences scientifiques (directeur secondaire). Une co-direction de thèse (maximum 50 %) par un enseignant non encore HDR, doit être autorisée après avis favorable du conseil scien-tifique de l’école doctorale, au regard des avis du directeur de laboratoire, du directeur de la thèse concernée, et du directeur de l’école doctorale.

modaLités d’admission en doctorat

Le dossier de demande d’admission en doctorat comprend :- un formulaire de candidature en doctorat com-

plété, signé par le directeur de thèse (éventuelle-ment le co-directeur s’il y a lieu) et le directeur de la structure de recherche d’accueil;

- un curriculum vitae;- la photocopie du diplôme d’entrée (diplôme

national de master ou d’un autre diplôme confé-rant le grade de master, à l’issue d’un par-cours de formation établissant son aptitude à la recherche) ou le mémoire ou publications pour validation des acquis pour les non titulaires d’un master ou d’un diplôme de 2ème cycle ou équi-valent étranger;

- le projet de recherche (maximum 4 à 5 pages).

Le dossier de demande d’admission en doctorat sera ensuite examiné par l’Ecole doctorale à travers le conseil scientifique de l’Ecole doctorale. c’est le directeur de l’école doctorale qui au regard de l’avis émis autorisera l’inscription en doc-torat auprès de l’école nationale supérieure d’ar-chitecture associée à l’école doctorale pour la co-délivrance du doctorat en architecture.

L’inscription au doctorat est prononcée par le chef d’établissement sur proposition du directeur de l’Ecole Doctorale après avis du directeur de thèse et du directeur de l’unité de recherche. Elle vaut admission aux formations dispensées par l’Ecole Doctorale

inscriPtion administrative

Les étudiants doivent s’acquitter des droits d’ins-cription dans l’établissement dont relève la struc-ture de recherche de rattachement du directeur de thèse.

modaLités de demande dérogation d’inscriPtion

Pour la 4ème et 5ème année d’inscription, une demande de dérogation doit être faite auprès du service des études doctorales. Pour ce faire, le doc-torant téléchargera un formulaire de dérogation qu’il complètera et accompagnera d’une lettre

7

explicative à l’attention du directeur de l’école doctorale et du directeur de l’ENSA, justifiant du retard pris et s’engageant à partir d’un plan de tra-vail à soutenir dans les meilleurs délais sa thèse. Son directeur de thèse fera un rapport légitimant cette demande de dérogation qui sera transmise au directeur de l’Ecole doctorale pour accord. c’est le directeur de l’école doctorale qui autorisera la ré-inscription en thèse au regard des éléments soumis.

inscriPtion PédagogiQue en cotuteLLe de thèse

Un candidat peut s’inscrire en co-tutelle de thèse avec une université étrangère. Dans ce cas une convention individuelle de co-tutelle devra être établie entre l’école d’architecture et l’université ou institut de co-tutelle. Elle sera dûment complétée et signée au cours de la première année de thèse par le doctorant, le directeur de recherche français, le directeur de recherche étranger, le directeur de l’école doctorale français et son équivalent (s’il existe à l’étranger), le directeur de l’école nationale supérieure d’architecture et le directeur ou recteur de l’université ou institut étranger.

La convention individuelle lie les établissements contractants sur la base d’un principe de récipro-cité.Le doctorant effectue ses travaux sous la responsabi-lité, dans chacun des pays concernés, d’un directeur de thèse qui s’engage à exercer pleinement ses fonctions d’encadrement en collaboration avec le ou les autres directeurs de thèse.La préparation de la thèse s’effectue par périodes alternées entre les établissements intéressés selon un équilibre et des modalités définies dans la convention. La langue dans laquelle est rédigée la thèse est définie par la convention conclue entre les établissements contractants. Lorsque cette langue n’est pas le français, la rédaction est complétée par un résumé substantiel en langue française.

La convention précise :– les modalités d’inscription des doctorants ;– les modalités de règlement des droits de scolarité conformément aux dispositions pédagogiques rete-nues, sans que le doctorant puisse être contraint à acquitter les droits dans plusieurs établissements simultanément ;

– les conditions de prise en charge de la couverture sociale ainsi que les conditions d’hébergement et les aides financières dont le doctorant peut bénéficier pour assurer sa mobilité.

Procédure vae

Il est possible d’obtenir un doctorat par la valida-tion des acquis de l’expérience (VAE). La receva-bilité de l’inscription est instruite par l’école doc-torale en tenant compte des travaux et de la qualité du parcours du candidat ainsi que de la pertinence du dossier. L’inscription en thèse s’effectuera l’an-née de la soutenance. La procédure de soutenance est identique à celle d’une inscription en thèse clas-sique. Le diplôme délivré ne fera pas mention de la procédure de VAE

La soutenance du doctorat

Une fois le travail de recherche terminé et en accord avec le directeur de thèse le candidat peut préparer sa soutenance en vue d’obtenir son doctorat

■■ RappoRt■et■autoRisation■de■pRésenteR■la■thèse■en■soutenanceUne demande préalable d’autorisation doit être faite auprès des services administratifs de l’éta-blissement. Elle s’accompagne d’une liste de deux rapporteurs qui examineront le travail du candidat.

Les rapporteurs doivent être extérieurs à l’école doctorale et à l’établissement du candidat et titulaire d’une HDR, habilitation à diriger des recherches.Il peut être fait appel à des rapporteurs appartenant à des établissements d’enseignement supérieur ou de recherche étrangers.

Une fois la demande préalable acceptée par l’école doctorale, le mémoire de thèse est examiné par les rapporteurs qui sont invités à remettre leurs conclusions au directeur de l’école doctorale. Après l’analyse des rapports, si aucune réserve n’est faite par les rapporteurs sur le fond et la forme, le directeur de l’école doctorale peut proposer au directeur d’établissement (deux directeurs dans le cas de co-délivrance) d’accorder l’autorisation de soutenance. Dans les autres cas un complément de travail peut être demandé au candidat.

8

L’autorisation de présenter en soutenance une thèse est accordée par le chef d’établisse-ment, après avis du directeur de l’école doc-torale, sur proposition du directeur de thèse, au regard des pré-rapports des rapporteurs

■■ composition■du■juRyLe directeur de thèse du candidat, en accord avec le directeur de l’école doctorale, propose une com-position de jury et une date de soutenance. Il appartient au directeur de thèse d’obtenir l’accord préalable des personnalités pressenties. huit semaines au moins avant la date de soute-nance, cette proposition de jury est adres-sée, pour approbation au directeur de l’école doctoral.

Ce jury doit répondre aux conditions suivantes :- comprendre entre 3 et 8 membres dont

le directeur de thèse et les deux rapporteurs. Lorsque plusieurs établissements sont habilités à délivrer conjointement le doctorat, le jury est désigné par les chefs des établissements concer-nés dans les conditions fixées par la convention qui les lie.

- comprendre au moins la moitié de per-sonnalités françaises ou étrangères exté-rieures à l’école doctorale et à l’établisse-ment d’inscription et choisies en raison de leur compétence scientifique sous réserve des dispo-sitions relatives à la cotutelle internationale de thèse.

- comprendre au moins la moitié de pro-fesseurs d’université ou assimilés1 au sens des dispositions relatives à la désignation des membres du Conseil national des universi-tés ou d’enseignants de rang équivalent qui ne dépendent pas du ministère de l’enseignement supérieur (c’est-à-dire notamment les profes-seurs en titre d’un établissement d’enseignement supérieur titulaire d’une HDR).

- les membres du jury désignent parmi eux un président et un rapporteur de séance. Le pré-sident doit être un professeur d’université ou assimilé2 ou un enseignant de rang équivalent au sens de l’alinéa précédent. Le directeur de thèse, s’il participe au jury, ne peut être choisi ni comme rapporteur de soutenance, ni comme président du jury.

■■ le■cas■des■cotutellesPour les thèses en cotutelle internationale, le jury est désigné conjointement par les chefs des établis-sements concernés.Les principes régissant la constitution du jury et la désignation de son président sont précisés éga-lement par la convention de co-tutelles. Le jury est composé sur la base d’une proportion équilibrée de membres de chaque établissement

désignés conjointement par les établissements contractants et comprend, en outre, des personna-lités extérieures à ces établissements. Le nombre des membres du jury ne peut excéder huit.

La thèse donne lieu à une soutenance unique. Le président du jury établit un rapport de soutenance contresigné par les membres du jury.

■■ soutenanceDès que le jury est approuvé, le candidat transmet aux rapporteurs et à chacun des membres du jury, un exemplaire du mémoire de thèse. Cette trans-mission doit intervenir six semaines au moins avant la date prévue de soutenance.

La convocation des membres du jury est assurée par le service administratif des études doctorales. Les documents nécessaires à la soutenance (com-position du jury approuvée, formulaires de pro-cès-verbal de soutenance et d’avis sur la reproduc-tion de la thèse) sont adressés au directeur de thèse.

La soutenance est publique, sauf dérogation accor-dée à tire exceptionnelle par le chef d’établissement si le sujet de la thèse présente un caractère confi-dentiel avéré.

Avant la soutenance, le résumé de la thèse est dif-fusé à l’intérieur de l’établissement ou des établis-sements bénéficiant d’une accréditation conjointe.

Dans le cadre de ses délibérations, le jury apprécie la qualité des travaux du candidat, son aptitude à situer dans leur contexte scientifique ainsi que ses qualités d’exposition. Lorsque les travaux corres-pondent à une recherche collective, la part personnelle de chaque candidat est appréciée par un mémoire qu’il rédige et présente individuelle-ment au jury.

9

L’admission ou l’ajournement est prononcé après délibération du jury.

Le président signe le rapport de soutenance qui est contresigné par l’ensemble des membres du jury.

Le rapport de soutenance est communiqué au candidat.

■■ apRès■la■soutenanceUne fois la soutenance réalisée, tous les origi-naux des documents concernant la soutenance doivent être retournés au secrétariat de l’école doctorale :

Par le directeur de thèse, le procès verbal de sou-tenance :- liste d’émargement des membres du jury;- rapport de soutenance;- avis du jury sur la reproduction de la thèse sou-tenue.

Par le docteur dans les trois mois après la sou-tenance :- le formulaire du « devenir après la thèse »;- une version électronique définitive de la thèse, en un seul fichier, en format «.pdf», non protégée, validée par votre directeur de thèse, soit sur support CD-ROM ou DVD-ROM ou clé USB,. soit par e-mail à votre école doctorale; - un contrat de diffusion électronique de la thèse soutenue (document téléchargeable);- deux mémoires, version papier, conformes à la version électronique.

Le docteur ne pourra prétendre à son diplôme qu’une fois toutes ces conditions réunies.

dans le cadre d’une cotutelle, après soutenance de la thèse, les établissements contractants peuvent délivrer au doctorant :– soit un diplôme de docteur qu’ils confèrent

conjointement ;– soit simultanément un diplôme de docteur de

chacun d’entre eux.

Dans l’un comme dans l’autre cas :– le ou les diplômes de docteur sont délivrés par

les autorités académiques habilitées à le faire, sur proposition conforme du jury, après la sou-tenance de la thèse ;

– sur le ou les diplômes de docteur figurent une indication de spécialité ou de discipline, le titre de la thèse ou l’intitulé des principaux travaux, la mention de la cotutelle internationale, les noms et titres des membres du jury et la date de soute-nance.

1 - Les professeurs et assimilés au sens des dispo-sitions relatives à la désignation des membres du Conseil national des universités ou par des ensei-gnants de rang équivalent qui ne dépendent pas du ministère de l’éducation nationale ; les personnels des établissements d’enseignement supérieur, des organismes publics de recherche et des fondations de recherche, habilités à diriger des recherches.2 - Le président du jury peut être aussi un ensei-gnant de rang équivalent à celui de professeur

10

d’université mais ne dépendant pas du Ministère de l’Enseignement supérieur (par ex. professeur en titre d’un établissement d’enseignement supé-rieur titulaire d’une HDR). Il convient de noter qu’un chercheur titulaire d’un doctorat d’état ou du diplôme d’habilitation mais non professeur d’uni-versité (ou assimilé) ne peut présider le jury.Sont assimilés aux professeurs d’université (article 1 de l’arrêté du 15 juin 1992):- les professeurs du collège de France, du muséum

d’histoire naturelle, du conservatoire national des arts et métiers, de l’école des hautes études en sciences sociales, de l’école pratique des hautes études, des écoles normales supérieures et de l’école centrale des arts et manufactures ;

- les directeurs de recherche des établissements publics à caractère scientifique et technique (EPST), c’est-à-dire notamment, du CNRS, de l’INRA, de l’INSERM, de l’ORSTOM, de l’INRETS, de l’INRIA, du CEMAGREF, de l’INED.

11

RECHERCHE ET DOCTORAT EN ARCHITECTURE

L’architecture traite de la création, de la trans-formation et de l’interprétation de l’environne-ment construit, et de l’articulation des différentes échelles de l’espace et du temps. Tout à la fois travail d’art, de projet, de planification, de mana-gement, de construction et de représentation, elle ouvre sur des questions éthiques, esthétiques, culturelles, sociales et environnementales.L’architecture étant confrontée aux changements climatiques, à la globalisation, à l’urbanisation, aux transformations sociales, aux évolutions des tech-nologies et des médias, la recherche s’est imposée comme une nécessité et contribue au renforcement des savoirs et savoir-faire en architecture comme à l’amélioration de l’enseignement, de l’apprentis-sage et de la pratique de l’architecture. Au croisement de nombreuses disciplines, la recherche en architecture développe ses propres savoirs, méthodes et outils. Elle est de nature trans-disciplinaire, et fait l’objet d’un large éventail d’ap-proches. La recherche liée au projet - sur le projet, en adossement au travail de projet, par le projet entendu comme travail d’investigation et entreprise heuristique - en est une part spécifique importante à laquelle contribuent, au delà de leurs programmes scientifiques distincts, les différents laboratoires et équipes de recherche de l’ENSAPLV.Les productions de la recherche en architecture s’inscrivant dans un cadre général d’un renouvel-lement des savoirs et des savoir-faire, le doctorat en architecture tel qu’il est envisagé à l’ENSAPLV ne vise pas seulement la formation à une recherche

universitaire reconnue et le renouvellement du corps des enseignants, mais également une forma-tion de professionnels qui entendent exercer leur travail comme architectes intellectuels au sens fort du terme.

unités de recherche de L’ensaPLv

Le doctorat se prépare sous l’encadrement d’un directeur de thèse rattaché à une unité de recherche associée à une école doctorale.

L’ENSAPLV comporte 5 structures de recherche dont 4 sont rattachées à 2 écoles doctorales.

L’équipe de recherche architecture, milieu, Paysage (amP), membre de l’UMR 7218 Labo-ratoire Architecture, Ville, Urbanisme, Environne-ment (LAVUE) et de l’école doctorale Ville, Trans-ports et Territoires (VTT) ED 528, PRES EST - dirigé par Yann NUSSAUME, Philippe NYS et Arnauld LAFFAGE.Le travail de cette équipe vise à développer des connaissances nouvelles et une réflexion sur le devenir des lieux et des territoires en mutation, considérant le paysage et le milieu en lien avec l’architecture.

12

Trois axes de recherche composent le programme du laboratoire :axe 1 - notions et théories : approches épistémo-logique, historique, philosophique et compara-tive. Recherches fondamentales sur les notions de paysage, de lieu, milieu, d’écoumène, de jardin, de pittoresque, d’habiter, de modernité et post-moder-nité, permettant d’aborder avec plus de justesse et de pertinence les enjeux actuels associés à leur prise en compte.

axe 2 - idées agissantes dans la transforma-tion des lieux et territoires : approches histo-rique, herméneutique, mésologique et com-parative.Recherches visant à mieux comprendre ce qui est à l’œuvre et ce qui agit lors de transformations de lieux et de territoires. Certaines enrichissent les connaissances des pensées et pratiques paysa-gistes et jardinistes d’hier et d’aujourd’hui, d’autres mettent l’accent sur le rôle de l’art, de la culture et des techniques sur la formation des concep-teurs (architecte, paysagiste, jardiniste, urba-niste), d’autres explorent l’influence du milieu sur les théories architecturales et paysagères, d’autres enfin adoptent le principe exploratoire de la recherche-action en intervenant in situ sous forme d’événements artistiques, urbains.

axe 3 - enseignement du paysage dans les écoles d’architecture : approches compara-tives.Cet axe de recherche est impulsé par l’obtention d’un contrat dans le cadre du programme Asia-Link financé par la communauté européenne. Résultats en termes de transformation des modes d’enseignement du projet d’architecture et de pay-sage, de décentrement culturel favorisant la prise de distance critique vis-à-vis des pratiques des éta-blissements participants, de consolidation d’un partenariat international à long terme.Pour plus d’informations, se reporter au site d’AMP : http://www.paris-lavillette.archi.fr/asia-link/web%20amp/page/2recherches/1o-s-equipe.htm.

L’atelier de recherche en informatique, architecture et modélisation, laboratoire d’architecturologie et de recherche épis-témologique sur l’architecture (ariam-Larea), membre de l’école doctorale Ville,

Transports et Territoires (VTT) ED 528, PRES PARIS- EST - dirigé par les François GUENA. L’ARIAM-LAREA est issu du regroupement de l’ARIAM et du LAREA.L’objet scientifique de ce laboratoire est : «l’assis-tance à la conception architecturale par l’infor-matique». Son programme de recherche vise la production de connaissances sur l’assistance infor-matique de la conception architecturale abordée des points de vue de la cognition (à partir de l’ar-chitecturologie) et des sciences informatiques.

Trois axes de recherche composent le programme du laboratoire.

axe 1 - activité cognitive de la conception architecturale assistée.Les recherches de cet axe portent sur la collabora-tion créative assistée, le style architectural numé-rique, la complexité cognitive et l’architecturologie appliquée à l’assistance à la conception architec-turale.

axe 2 - modélisation précoce du projet archi-tectural en conception.Cet axe de recherche vise à produire de nouveaux outils informatiques en vue d’assister la conception de l’architecture. Les projets actuels portent sur le développement :- de nouvelles interfaces graphiques capables d’in-

terpréter le dessin à main levée ainsi que les opé-rations de la conception architecturale;

- d’outils d’aide à la conception de bâtiments à faible consommation d’énergie;

- d’outils d’assistance à la conception collaborative utilisant les technologies du web 2.0 et du web sémantique.

axe 3 - adaptation des outils de l’ingénieur pour l’architecte.Les sciences de l’ingénieur sont ici convoquées en vue d’être adaptées aux pratiques de la conception architecturale. La question majeure que soulève cet axe de recherche porte sur l’accessibilité aux archi-tectes des outils de calcul ou de modélisation des ingénieurs. Quatre champs participent de cet axe de recherche :- l’analyse dimensionnelle;- la modélisation paramétrique;- la statique graphique;- le comportement structural des édifices maçonnés.

13

Pour plus d’informations, se reporter au site du laboratoire ARIAM-LAREA : http://www.ariam-larea.archi.fr/

Le GerPhau (Philosophie, architecture, urbain), membre de l’école doctorale «Pratiques et théories du sens» ED 31, membre de l’umr LaVue- umr cnrs 7218 est dirigé par Chris YOUNES.Le laboratoire Gerphau se positionne plus spécifi-quement dans une dynamique d’interdisciplinarité entre philosophie, architecture et urbanisme, per-mettant d’élargir et repenser leurs champs propres de problématisation théorique et pratique. Cette approche croisée interroge le sens d’habiter et le devenir des établissements humains. Sont explo-rées, en particulier, la réévaluation du rapport à la nature, la réarticulation des échelles territoriales et temporelles, la redéfinition des interdépendances propres au vivre-ensemble du XXIème siècle, et les nouvelles logiques d’action éthiques et politiques émergentes.

La recherche au sein du GERPHAU porte sur les domaines suivants :- architecture;- urbain; - philosophie;- anthropologie des milieux habités;- philosophie de l’environnement;- épistémologie du projet architectural, urbain et

paysager;- invention architecturale;- outils de conception et de représentation des

milieux habités.

Le GERPHAU est un des cinq sites de l’UMR 7218 MCC/CNRS – LAVUE. À ce titre, les diffé-rents sites coopèrent au travail de recherche décliné selon les trois programmes suivants :1 - des mutations sociales aux territoires urbains.2 - Villes, compétences, démocratie.3 - articulations des échelles spatiales et tem-porelles dans le contexte du développement durable.

Les principaux thèmes de recherche du GERPHAU : habiter

La philosophie contemporaine pose de nouveaux cadres éthiques, esthétiques et politiques qui sont

à explorer en identifiant des postures, des discours et concepts dans ce champ, posant et réorientant la question du sens d’habiter dans une ère urbaine, et réinterrogeant les modes d’être ou relations nou-velles entre singularités. Comment repenser de nouvelles configurations du vivre ensemble avec une architecture des milieux habités ?

ville-nature ou milieux habités

Interroger, dans une mise en perspective philoso-phique et critique, les mutations et les stratégies des rapports entre nature, ville, architecture dans la fabrique contemporaine des lieux, notamment dans le contexte du développement durable.

dynamiques urbaines et architecturales

Stratégies, projets, outils d’articulation :- développer réflexion et analyse sur l’histoire,

l’évolution et les mutations urbaines en Europe, supports de nouvelles stratégies d’action et de concepts cherchant à définir ces dynamiques.

- analyser les modalités d’articulation entre les dimensions urbaines et architecturales, l’ex-périmentation de nouvelles formes et figures urbaines, leurs enjeux et leurs outils (outils de médiation et de formalisation intégrant les modes d’être et les processus urbains complexes et évolutifs).

Pour plus d’informations, se reporter au site du GERPHAU : http://www.gerphau.archi.fr/pro-jetscient.html

Le Laboratoire architecture anthropologie (Laa), membre de l’umr LaVue est dirigé par Alessia de Biase.Ce laboratoire développe ses recherches dans la perspective d’une anthropologie de la ville qui prend en considération la ville dans sa totalité d’in-dividus, espace et temps. Ce laboratoire codirige pour l’instant des thèses avec l’EHESS. Le Laboratoire Architecture/Anthropologie a pour objectifs d’explorer les enjeux d’une anthropologie de la ville contemporaine où cette dernière n’est plus un simple cadre des interactions d’un groupe étudié, mais un objet complexe fait d’espaces et de temps continuellement imaginés, projetés, détestés, rêvés et aimés par les gens qui les habitent (en sens large). La forme urbaine et architecturale devient alors l’objet central des récits et des analyses.

14

Trois axes de recherche composent le programme du laboratoire :

axe 1 - architectures et villes face à la mon-dialisation.Cet axe prend ses sources dans les réflexions de l’équipe tant autour du rapport entre identités et territoires dans les mondes contemporains qu’au-tour de la volonté de construire les cultures spa-tiales, afin de repérer, aujourd’hui, les conditions d’émergence et de transmission gouvernant, actuel-lement, la dynamique de leurs transformations (ou de leur persistance).

axe 2 - travail du temps dans la ville contem-poraine et accélération du mondialisme, coordonné - Vers une approche spatiale et temporelle de la ville contemporaine.La ville contemporaine par les signes, les perma-nences, les projets qui anticipent et dessinent l’ave-nir constitue un espace d’expérience du temps des points de vue symboliques, fonctionnels, et sensibles. La ville peut être interprétée comme un territoire en commun, qui, dans sa forme contemporaine, s’ins-crit dans une complexe articulation entre le proche et lointain, autant spatialement que temporellement.

axe 3 - nouvelles méthodes pour les terri-toires contemporains.La méthodologie comme objet scientifique et la perspective interdisciplinaire. Cet axe de recherche transversal est né de la volonté de capitaliser nos expérimentations méthodologiques passées et futures Comment approcher, analyser et décrire la ville aujourd’hui ? Notre hypothèse de travail est que la ville est, dans son essence, un objet inter-disciplinaire, impossible à approcher avec un seul regard. À partir de là, la méthode pour construire un dialogue et un travail interdisciplinaire devient elle-même un objet scientifique. Le but de cet axe est d’entamer un travail de réflexion systématique sur les méthodes et sur les dispositifs d’enquête utilisés par les membres de l’équipe lors de leurs recherches. Ce qui permettra de capitaliser les expé-riences et les connaissances en tant qu’équipe de recherche, non seulement sur le plan des contenus, mais aussi dans le domaine méthodologique.

Pour plus d’informations, se reporter au site du LAA : http://www.laa.archi.fr/spip.php?rubrique16

Le Laboratoire espaces travail (Let), membre de l’UMR LAVUE 7218 et de l’école doc-torale Ville, Transports et Territoires (VTT) ED 528, PRES EST est dirigé par Michael FENKER.Le LET développe une approche qui privilégie l’étude des modes de pensée et d’action des diffé-rents groupes sociaux impliqués par la conception, la production et la gestion de l’espace construit et aménagé. Sa problématique insiste sur les jeux de représentations, de langages, de modèles ou de médiations qui s’y déploient. La notion de «travail d’architecture et d’urbanisme» cristallise les travaux actuels du laboratoire.

La recherche au sein du LET porte sur les domaines suivants :- architecture;- urbanisme;- sociologie;- espaces de travail;- facilities management;- usages;- métiers de l’architecture;- acteurs et processus de conception architecturale

et urbaine;- maîtrise d’ouvrage;- maîtrise d’œuvre;- images et savoirs.

Les trois axes de recherche du LET sont les sui-vants :

- axe 1 - conception, usages, expériences;

- axe 2 - images et médiations architecturales et urbaines;

- axe 3 - identités et polarités professionnelles.

Pour plus d’informations, se reporter au site du LET : http://www.let.archi.fr/spip.php?rubrique4&lang=fr

15

initiation à La recherche à L’ensaPLv

Selon l’arrêté du 7 août 2006 relatif à la formation doctorale, « Pour être inscrit en doctorat, le can-didat doit être titulaire d’un diplôme national de master ou d’un autre diplôme conférant le grade de master, à l’issue d’un parcours de formation éta-blissant son aptitude à la recherche ».

Au sein de l’ENSAPLV, ce parcours de formation établissant l’aptitude à la recherche est proposé à différents niveaux du cursus :- le parcours recherche du cycle master des études

d’architecture;- le parcours recherche de la formation conduisant

au diplôme de spécialisation et d’approfondisse-ment en architecture DSA « Projet urbain, pay-sage, métropolisation»;

- la formation conduisant au diplôme propre aux écoles d’architecture DPEA « Architecture et Philosophie » reconnu comme équivalent au master de recherche par le biais d’une conven-tion signée avec l’université Paris 8.

Le Parcours recherche du cycLe mas-ter des études d’architecture

conditions d’admissionAu terme du semestre 9 et au vu des résultats de la soutenance du mémoire, le jury du séminaire évalue les capacités des étudiants qui le désirent à suivre le parcours recherche. Celui-ci vise à l’ap-profondissement du mémoire et à un complément de formation à la recherche. Ce parcours conduit à l’obtention de la mention recherche au diplôme d’Etat d’architecte. Cette mention est nécessaire pour les étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études au-delà du second cycle, dans une filière doctorale et pour certains dans d’autres master 2 universitaires. Il fait l’objet d’une inscription parti-culière au semestre 10.

organisationAu semestre 10, un enseignement complémen-taire est organisé pour les étudiants du parcours recherche, comportant 30 heures encadrées en sus du cursus général (non comptabilisé dans la

grille des heures encadrées). Parmi ces 30 heures, les deux tiers (20 h) relèvent du parcours proposé par les enseignants du séminaire disposant de la reconnaissance institutionnelle pour encadrer des recherches (HDR avec d’autres titulaires de doc-torat et chercheurs/chercheuses. Le parcours recherche comporte un enseignement spéci-fique de préparation à la recherche (enseignement de méthodologie, positionnement dans les champs disciplinaires, présentation et discussion critique des recherches..). Cet enseignement porte sur la préparation d’un sujet de thèse, sur l’explicitation de la spécificité d’un doctorat en architecture et en urbanisme et sur la connaissance de l’organisation de la recherche sur l’architecture et les sciences de l’urbain. Parmi les séances, une demi-journée com-mune aux différents enseignements de parcours recherche de l’école est consacrée à la présentation des laboratoires de recherche et à un panorama de la recherche.

Dans la mesure des possibilités des laboratoires, et du parcours de l’étudiant, un stage est effectué dans un laboratoire de recherche, de l’école ou d’un autre établissement.

Les heures consacrées au suivi du mémoire relèvent de l’enseignement individuel et sont effec-tuées par l’enseignant encadrant le mémoire depuis le semestre 9, même si celui-ci ne fait pas partie du parcours recherche. Un enseignant ne peut enca-drer plus de 5 mémoires parcours recherche.

ValidationPour valider le parcours recherche, l’étudiant/e doit valider l’enseignement du parcours recherche au semestre 10 (présence et participation active au séminaire + exercices, tel que compte rendu d’un colloque ou d’une journée d’études sur son sujet). Le stage effectué dans un laboratoire de recherche dans un laboratoire de recherche participe à l’ap-préciation de la notation.

L’étudiant doit également produire un mémoire de recherche correspondant à un travail d’appro-fondissement, en qualité comme en quantité, du mémoire de master, validé selon les critères de la recherche universitaire lors d’une soutenance orga-nisée par les enseignants du séminaire à la fin du semestre 10 (voir rubrique suivante). Les critères retenus pour l’obtention de la mention recherche

16

relèvent de la capacité à intégrer à terme une école doctorale : problématisation, innovation, raisonne-ment et qualité de l’écriture, référencement, argu-mentaire, posture critique. Rentrent également en ligne de compte l’articulation des dimensions théo-riques et empiriques et le positionnement dans le domaine de la recherche concerné.

obtention de la mention rechercheLe mémoire est soutenu en même temps que le PFE devant un jury ad hoc « parcours recherche ». La soutenance a lieu de préférence dans le cadre du groupe PFE et si besoin dans le cadre du séminaire. Dans tous les cas, elle reste conjointe.

Selon les textes en vigueur, le jury se compose de deux enseignants HDR. L’un/l’une d’entre eux fait partie d’une autre unité d’enseignement que celui de l’étudiant (ou extérieur à l’établissement). Il faut ajouter le cas échéant l’enseignant référent qui a suivi le mémoire.

L’organisation de l’enseignement du parcours recherche s’effectue à travers les séminaires du second cycle adossés à des thèmes :

- Arts et espacesEnseignant participant à l’encadrement du par-

cours recherche : Anne PHILIPPE.

- Édification et cultures techniquesEnseignants participant à l’encadrement du par-

cours recherche : Thierry CIBLAC, François GUENA (HDR), Dalil HAMANI, Caroline LECOURTOIS.

- Environnement, territoires et paysagesEnseignants participant à l’encadrement du par-

cours recherche : Laure HELAND, Anne d’ORAZIO, Antonela TUFANO.

- Patrimoine et MutationEnseignants participant à l’encadrement du par-

cours recherche : Stéphane BONZANI, Eric DANIEL-LACOMBE, Véronique FABBRI (HDR), Didier REBOIS, Anne TUSCHER, Chris YOUNES (HDR), Catherine ZAHARIA.

- Théories et critiqueEnseignants participant à l’encadrement du

parcours recherche : Karen BOWIE (HDR), Hélène JANNIERE, Valérie NEGRE.

- Ville habitat et sociétéEnseignants participant à l’encadrement du par-

cours recherche : Emmanuel AMOUGOU MBALLA (HDR), Michael FENKER, Chris-tian MOLEY (HDR), Yannis TSIOMIS (Doc-teur d’Etat HDR), Serge WACHTER (HDR), Jodelle ZETLAOUI-LEGER (HDR).

Le Parcours recherche du dsa «archi-tecture, Paysage et métroPoLisation»

Le parcours recherche s’adresse à ceux qui désirent s’initier aux questions de la recherche dans la pers-pective de poursuivre leurs travaux sous forme d’une thèse de doctorat dans le domaine de com-pétence du projet urbain, du paysage et de la métro-polisation.Dès janvier, les étudiants doivent se déclarer inté-ressés par cette mention recherche pour avoir un suivi accru par le directeur de mémoire habilité à diriger la recherche.Le stage en laboratoire favoriserait l’obtention de la mention.

Le dPea architecture et PhiLosoPhie

Les modules de cette formation sont consacrés à l’étude critique des théories de l’architecture au point de vue philosophique, en particulier pour la période contemporaine.Les étudiants soutiennent leur mémoire fin sep-tembre.L’objectif est celui d’une formation à la recherche entendu en son sens institutionnel (thèse de doc-torat , recherche contractuelle des équipes et labo-ratoire de recherche).

directeurs de recherche de L’ensaPLv

Le directeur de recherche est obligatoirement rat-taché à une structure de recherche composant une école doctorale. Il est détenteur d’une HDR.Il est sollicité par le futur doctorant pour qu’il assure son encadrement, du fait de sa spécialisation dans un domaine directement lié aux recherches du postulant. Celui-ci lui soumet pour ce faire un projet de thèse, Il intègrera pleinement l’étudiant préparant sa

17

thèse à son unité de recherche et mettra à sa dispo-sition l’ensemble des moyens disponibles (docu-mentation, laboratoire, conférences, séminaires).Les enseignants habilités à diriger la recherche au titre des laboratoires de l’ENSAPLV sont les sui-vants :

- AMP UMR LAVUE 7218 : Yann NUSSAUME co-directeur du laboratoire

- ARIAM-LAREA : François GUENA, directeur du laboratoire

- GERPHAU - UMR CNRS/MCC LAVUE 7218 : Véronique FABBRI, Chris YOUNES, directrice du laboratoire

- LET - UMR CNRS/MCC LAVUE 7218 : Emmanuel AMOUGOU MBALLA, Serge WACHTER, Jodelle ZETLAOUI-LEGER.

L’ENSAPLV est associée par le biais de convention à 2 écoles doctorales pour la co-délivrance du doc-torat en architecture.

- l’École doctorale : «Pratiques et théories du sens» (ED 31)http://www.univ-paris8.fr/Pratiques-et-theories-du-sens

- l’École doctorale : «Ville, Transports et Territoires» (ED 528) (ED VTT)http://www.univ-paris-est.fr/fr/-ecole-doctorale-ville-transports-et-territoires-vtt-ed-528-/

Procédure d’admission - modaLités de candidature

Le candidat au doctorat doit fournir : - la photocopie de diplôme;- un curriculum vitae;- une présentation du projet de recherche (4 ou 5 pages).

Le préalable pour présenter sa candidature au doctorat est d’avoir l’accord du directeur de thèse potentiel qui devra communiquer son avis favo-rable d’encadrement de la thèse dans le dossier de candidature, complété par celui du directeur de la structure de recherche d’accueil.La demande d’admission en doctorat doit être transmise au service doctoral de l’ENSAPLV à par-tir de début septembre jusqu’à fin octobre.

Formation doctoraLe

Les écoles doctorales proposent aux doctorants les formations utiles à leur projet de recherche et à leur projet professionnel ainsi que les formations néces-saires à l’acquisition d’une culture scientifique élar-gie (art. 4 de l’arrêté du 7 août 2006 relatif à la for-mation doctorale).

La formation doctorale implique la participation du doctorant à 3 types d’activités validées à hau-teur de 60 ECTS par an, soit 180 ECTS sur les 3 ans, répartie comme suit :

- les séminaires du directeur de recherche ou du laboratoire de rattachement;

- les séminaires ou journées de l’école doctorale et les formations transversales;

- des activités scientifiques extérieures – participa-tion et interventions dans des colloques, journées d’études, publications.

L’ensemble de ces activités correspond à un volume horaire compris entre 33 et 42 heures annuelles

1/ L’assistance à l’un des séminaires de l’équipe d’accueil à laquelle appartient son directeur de thèse (ou d’une autre équipe d’accueil, en accord avec le directeur de thèse) constitue pour le docto-rant une formation à la recherche par la pratique collective. On attend du doctorant qu’il assiste, sur les 3 années, à l’ensemble des séances du séminaire de l’équipe d’accueil choisie. Le volume horaire doit représenter entre 15 et 25 heures par an, et correspond annuellement à 9 ECTS. La validation sera assurée par le directeur de recherche et visée par l’école doctorale.

2/ Le séminaire général de l’école doctorale fonc-tionne comme un cours théorique de recherche. Sur les 6 à 8 séances proposées par l’école docto-rale chaque année, l’assistance à 2 séances est obli-gatoire. Le volume horaire représente 8 à 10 heures annuelles, et correspond annuellement à 6 ECTS. La participation aux séances du séminaire sera vali-dée par l’école doctorale.

3/ Le choix et la participation du doctorant à des activités scientifiques extérieures (séminaires d’autres équipes d’accueil, séminaires de recherche

18

organisés par d’autres universités, instituts, et grands organismes, assistance à colloques et/ou participation à colloques et journées d’études) démontrent la capacité de la part du doctorant à se construire une autonomie en matière de recherche. On attend donc de celui-ci qu’une fois par an au moins il prenne part à une de ces activités, celles-ci devront représenter à 5 à 10 heures par an, et correspondent annuellement à 3 ECTS. Cette for-mation sera également validée par le directeur de recherche.

NB 1 : Pour les activités 1 et 2 l’inscription péda-gogique aux séminaires de l’Equipe d’Accueil et de l’Ecole doctorale sera indispensable à la validation. (Informations au secrétariat de l’école doctorale)

NB 2 : Des aménagements tenant compte de situations particulières peuvent être définis en accord avec le Directeur de thèse pour tout ce qui concerne la validation de cette formation.

NB 3 : Dans le cadre des conventions de cotutelle, la validation sera assurée par l’une et/ou l’autre des universités partenaires, après accord des deux directeurs.

19

LEs sOURCEs DE fINANCEmENT ET LEs DébOUCHés

contrat doctoraL

Le contrat doctoral est un contrat de droit public conditionné par l’inscription en doctorat. Conclu pour une durée de trois ans, il est applicable dans les universités comme dans les organismes de recherche. Il est reconnu comme une vraie expé-rience professionnelle.Les doctorants contractuels seront recrutés par les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, les établissements publics administratifs d’enseignement supérieur, les éta-blissements publics scientifiques et technologiques et les autres établissements publics administratifs ayant une mission statutaire d’enseignement supé-rieur ou de recherche.

Le président ou le directeur de l’établissement recrutera le doctorant contractuel par contrat d’une durée de trois ans, sur proposition du directeur de l’école doctorale, après avis du directeur de thèse et du directeur de l’unité ou équipe de recherche concernée.

Le contrat doctoral précise sa date d’effet, qui doit intervenir au plus tard six mois après la pre-mière inscription en doctorat, sauf dérogation du conseil scientifique de l’établissement employeur, son échéance et l’objet du service confié au docto-rant contractuel.

Le contrat doctoral peut être prolongé d’un an

pour circonstances exceptionnelles dans le dérou-lement de votre activité de recherche. Il le sera en outre de droit, en cas de congé de maternité, de paternité, de congé d’adoption ou de congé mala-die de longue durée.

Le service du doctorant contractuel peut être exclusivement consacré aux activités de recherche liées à la préparation du doctorat ou inclure, outre ces activités de recherche, un service annuel égal au sixième de la durée annuelle de travail et consacré aux activités suivantes :- enseignement dans le cadre d’une équipe péda-

gogique, pour un service égal au plus au tiers du service annuel d’enseignement de référence des enseignants-chercheurs,

- diffusion de l’information scientifique et tech-nique ;

- valorisation des résultats de la recherche scienti-fique et technique ;

- missions d’expertise effectuées dans une entre-prise, une collectivité territoriale, une adminis-tration, un établissement public, une association ou une fondation.

Lorsque les doctorants contractuels assurent un service d’enseignement, ils sont soumis aux diverses obligations qu’implique cette activité et participent notamment au contrôle des connais-sances et aux examens relevant de leurs enseigne-ments. L’exécution de ces tâches ne donne lieu ni à une rémunération supplémentaire ni à une réduc-tion des obligations de service.

20

Le contrat doctoral intègre la possibilité d’exercer des activités complémentaires au métier de la recherche, à savoir la valorisation, les missions de conseil ou d’expertise pour les entre-prises ou les collectivités publiques, et bien sûr l’en-seignement.

Le contrat doctoral fixe une rémunération minimale assurée à laquelle aucun établissement ne peut déroger pour ce qui concerne l’activité de recherche comme pour ce qui concerne les activi-tés complémentaires. Cette rémunération peut être augmentée au-delà de ce montant plancher. Depuis le 1er octobre 2009, elle s’élève à 1 663,22 euros bruts mensuels pour une activité de recherche seule et à 1 998,61 euros bruts si elle est accompagnée d’activités complémentaires.

conventions industrieLLes de Forma-tion Par La recherche (ciFre)

Le dispositif CIFRE - Conventions Industrielles de Formation par la REcherche - subventionne toute entreprise de droit français qui embauche un doctorant pour le placer au cœur d’une collabora-tion de recherche avec un laboratoire public. Les travaux aboutiront à la soutenance d’une thèse en trois ans.Les CIFRE sont intégralement financées par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui en a confié la mise en œuvre à l’As-sociation Nationale de la Recherche et de la tech-nologie (ANRT).

■■ le■pRincipeLe Ministère chargé de la recherche a confié à l’ANRT la mise en œuvre du dispositif CIFRE. Son objectif est de favoriser le développement de la recherche partenariale publique-privée et de pla-cer les doctorants dans des conditions d’emploi. Il repose sur l’association de quatre acteurs :

L’entreprise recrute en CDI ou CDD un diplômé de niveau master à qui elle confie une mission de recherche stratégique pour son développement socio-économique. Le salaire d’embauche ne peut être inférieur à 23 484 euros annuel brut. Les tra-vaux constitueront l’objet de la thèse du salarié-doctorant.

Le laboratoire de recherche académique encadre les travaux du salarié-doctorant, à ce titre ce dernier est inscrit dans l’école doctorale de rat-tachement du laboratoire.

Le doctorant consacre 100% de son temps (qui peut être partagé entre l’entreprise et le laboratoire académique) à ses travaux de recherche. Il béné-ficie d’une double formation académique et pro-fessionnelle.

L’anrt contracte avec l’entreprise une Conven-tion industrielle de formation par la recherche (CIFRE) sur la base de laquelle une subvention est versée à l’entreprise. A cette subvention s’ajoute le crédit d’impôt recherche (CIR), calculé sur la part non subven-tionnée des coûts complets, et qui permet à l’entre-prise de percevoir une somme annuelle d’au moins 14 294 euros.

L’entreprise et le laboratoire établissent, au plus tard dans les six mois qui suivent le début de la CIFRE, un contrat de collaboration de recherche qui stipule les conditions de déroulement du parte-nariat et notamment la méthodologie de recherche, les lieux d’exercice du doctorant, les questions de confidentialité, propriété intellectuelle...

■■ les■conditions■d’attRibutionL’entreprise doit être de droit français.

Le candidat est titulaire d’un diplôme de niveau master récent. Il ne devra pas s’être engagé dans des études doctorales depuis plus d’un an. Il s’agit pour lui d’une première expérience professionnelle. Le dispositif CIFRE est ouvert à toute nationalité.

Le laboratoire de recherche académique reconnu sera implanté dans une université, une école, un organisme public de recherche. Ce peut être un laboratoire étranger. Dans ce cas, l’impli-cation par une co-tutelle d’un laboratoire français reconnu est nécessaire.

■■ l’instRuctionL’instruction se fait tout au long de l’année. La décision est en général communiquée dans les deux mois qui suivent le dépôt d’un dossier complet.

21

Le Comité technique statue sur la demande au vu de deux expertises : - une expertise technico-économique, effec-

tuée par le délégué régional à la recherche et à la technologie (DRRT) de la région de l’entre-prise, qui rend compte de la santé financière de l’entreprise, son implication effective, sa capacité à donner une formation professionnalisante au candidat;

- une expertise scientifique qui apprécie l’adéqua-tion du partenariat et la formation doctorale.

■ Les critères d’accePtationRépondre à une stratégie générale dans l’entreprise : le sujet proposé doit s’intégrer dans une volonté de développement de l’entreprise. Donner une formation effective en entreprise : en fin de convention le docteur doit pouvoir justifier d’une réelle expérience professionnelle. Proposer un sujet ouvert sur le monde de l’entre-prise : à l’issue de la formation doctorale, le docteur doit pouvoir valoriser ses acquis méthodologiques et scientifiques. Fournir un dossier complet : les différents experts doivent pouvoir trouver dans les dossiers les élé-ments nécessaires à l’élaboration de leur avis : documents présentant l’entreprise, CV complet du candidat, sujet de recherche développé, pré-sentation de l’équipe de recherche en termes d’en-cadrement, de résultats et de moyens techniques et scientifiques.

aLLocation doctoraLe du conseiL régionaL d’ÎLe-de-France

Des allocations sont attribuées aux chercheurs doctorants via un appel à projets. Leurs thèmes de recherche doivent relever des domaines d’inté-rêt majeur ou d’autres thèmes identifiés chaque année, à travers les allocations de recherche sur des domaines ciblés.

■■ objectifs■de■l’aideSoutenir les jeunes chercheurs sur des thématiques prioritaires.

■ BénéFiciairesDoctorants inscrits en première ou deuxième années.

■ conditions d’éLigiBiLitéLe projet de recherche s’intègre dans l’une des thé-matiques proposées par le conseil régional. Être rattaché à une école doctorale francilienne

■ nature et modaLités d’interventionContrat à durée déterminé.Durée : 36 mois maximum.Montant mensuel toutes charges comprises : 2 600 euros bruts, soit 1 350 euros nets en moyenne.

■ démarches à entrePrendreAppel à projets annuel.Prendre contact avec le directeur de l’école doctorale de rattachement chargé de présélectionner les dos-siers.Appel et dossier à télécharger sur :www.iledefrance.fr/appelsaprojets

■ contactConseil régionalUnité développementSous-direction recherche et innovation, Tour Maine-Montparnasse, 75015 Paris, Romain Vidal, Tél. : 01 53 85 60 62, Fax : 01 53 85 58 99, romain.vidal@iledefrance.fr

Financement sur Projets de recherche

Le cas échéant les doctorants peuvent être finan-cés sur le budget de certains projets de recherche des laboratoires.

■ déBouchésLe doctorat délivre un diplôme bac + 8 reconnu internationalement et offre diverses possibilités d’évolution :

- un poste de chercheur dans les organismes publics : universités, CNRS,… Pour devenir fonctionnaire, il faudra souvent passer par le poste de chercheur post-doctoral (post-doc). On désigne par ce terme un chercheur ayant obtenu un doctorat depuis moins de dix ans et engagé en contrat à durée déterminée;

- un poste d’enseignement en établissement d’en-seignement supérieur;

- un poste en entreprise, en particulier pour les

22

docteurs dans les domaines scientifiques qui peuvent intégrer les départements de Recherche et Développement.

■ insertion ProFessionneLLeL’association Bernard Gregory (ABG)L’ABG a pour mission de favoriser l’insertion pro-fessionnelle en entreprise des jeunes titulaires d’un doctorat.Elle est subventionnée par : - le Ministère Délégué à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche - le Ministère des Affaires Étrangères

L’ABG est aussi financée par : - de grands organismes de recherche : CNRS,

CEA… - un réseau d’entreprises : L’Oréal, Saint Gobain,

Total… - des régions : Île-de-France, Alsace…

Ces soutiens lui permettent de conduire et déve-lopper son action en faveur de la promotion de la formation par la recherche et de l’insertion profes-sionnelle en entreprise des jeunes docteurs.

L’ABG offre des services aux docteurs :

- Un réseau de 120 antennes en France et à l’étran-ger accompagne individuellement 1 500 jeunes docteurs par an dans la construction de leur projet professionnel, dans la rédaction de leur CV orienté vers le secteur non académique, et les suit jusqu’au recrutement.

- Diffusion d’offres d’emploi en France mais éga-lement dans d’autres pays.

- Journal trimestriel «Docteurs&Co» (10 000 abon-nés).

- Le Nouveau Chapitre de la Thèse, un programme novateur de valorisation des compétences qui per-met aux doctorants d’analyser leur thèse en termes de projet et d’en dégager les compétences profes-sionnelles acquises.

■ Les doctoriaLesLes Doctoriales sont des stages de préparation des doctorants à l’après-thèse.

Créées par le ministère de la Défense et l’Associa-tion Bernard Gregory, elles sont soutenues par le ministère chargé de la recherche et, en région pari-sienne, par le Conseil régional d’Ile-de-France.

Pendant une semaine, des doctorants d’universités différentes découvrent le monde de l’entreprise et préparent leur insertion professionnelle

■ Pour Qui ?Les Doctoriales® s’adressent à tous les doctorants soucieux de leur avenir professionnel et désireux de s’ouvrir au monde extérieur. Quel que soit leur pro-jet de carrière (recherche publique, enseignement, secteur privé), c’est une occasion unique pour eux de découvrir les autres aspects de la recherche et de définir en toute connaissance de cause leur pro-jet professionnel.

■ Les oBjectiFsLe but des Doctoriales® est :- de faire prendre conscience des atouts d’une for-

mation par la recherche;- de permettre de réfléchir au projet professionnel;- de communiquer le dynamisme et l’ouverture

d’esprit nécessaire pour aborder le monde de «l’après thèse»;

- de faire connaître la richesse et la diversité de la vie en entreprise.

■ PourQuoi ?La thèse est une formation qu’il s’agit de valori-ser. Les doctorants doivent pouvoir vivre leur thèse comme une réelle expérience professionnelle et savoir en tirer le meilleur parti. Les Doctoriales® sont là pour les y aider.De plus, les jeunes docteurs ne connaissent pas tou-jours les opportunités professionnelles qui s’offrent à eux en dehors de celles du secteur public. Pour-tant le secteur privé peut leur permettre aussi de valoriser leurs compétences. Les Doctoriales® sont là aussi pour leur permettre d’identifier les diffé-rentes opportunités de carrière qui s’offrent à eux et de comprendre comment et pourquoi une for-mation par la recherche peut leur permettre d’y prétendre.

23

■ comment ?Tout au long de cette formation les doctorants vont être amenés à :- identifier leurs potentialités;- valoriser leurs compétences;- pratiquer le travail de groupe et l’innovation;- communiquer avec un auditoire non expert;- découvrir l’entreprise et rencontrer ses acteurs;- s’informer sur l’emploi des docteurs;- réfléchir à leur avenir professionnel.

■ L’aPrès doctoriaLesLors de cette formation, les doctorants auront appris à formaliser leur projet professionnel. Ils auront été sensibilisés aux techniques de commu-nication, au travail en équipe et à l’encadrement. Ils auront appris à valoriser les initiatives et l’inno-vation. Conscient de leur fort potentiel, ils seront prêts à construire positivement leur doctorat comme une étape vers le monde de «l’après thèse».

Edition et mise en page : Esther Gautier

ISSN en coursNovembre 2011