dKLIKK #15

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LIFESTYLE MODE EVASION DECORATION ART DESIGN FOOD … 15 # 03/042016 KLI K K d NAMUR NE NOUS LAISSE PAS DE BOIS ARTISTES À CHAQUE COIN DE RUE EN VISITE AU HANG'ART … KIDS à l'honneur © Mini Archi

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eMag belge gratuit, dKLIKK va vous parler mode, design, art… avec pour cette édition, un focus enfant et une incursion à Namur.

Transcript of dKLIKK #15

LIFESTYLE MODE EVASION DECORATION ART DESIGN FOOD …

15#03/042016

KLI KKd

NAMURNE NOUS LAISSE PAS DE BOIS

ARTISTES À CHAQUE COIN DE RUEEN VISITE AU HANG'ART …

KIDSà l'honneur

© Mini Archi

CONTRIBUTORSANCAT - ARLETTE - CHRISTINE - DOROTHÉE

INGRID - MARJORIE - MAXIME - MIRELLA

Art ou mode ? Tel est le choix difficile qui vient de se poser à moi. Mettre le magazine en ligne une semaine plus tôt afin d'être à l'heure pour parler du Parcours d'Artistes de Namur - faisant une incursion namuroise pour ce numéro, c'était dommage de passer à côté ou d'en faire juste un article sur le site - mais alors, mon beau, gros dossier mode où les images attendent bien sagement rangées depuis quelques semaines dans des dossiers, que va-t-il devenir ? En plus, la presse féminine et les libraires ne m'aident pas ! Partout des gros titres "Spécial mode belge", "Edition 100% mode", "100 pages d'inspiration pour la mode P/E 2016"… Aïe, puis-je vraiment passer au travers ? Je suis une fille quand même ! Et si ma garde-robe est com-posée en presque intégralité de T-shirts noirs Petit Bateau (pour ne pas les citer), de jeans et de baskets (j'aime la facilité le matin et ne pas me prendre la tête), les belles matières, les coupes justes, la créativité des stylistes, ça me parle. La mode n'est-elle pas un art ? L'art est-il une mode ? Mais je m'égare là, à ces questions je peux répondre, l'art n'est pas une mode et la mode est parfois un art, il suffit pour cela d'aller faire un petit tour au

Musée du Costume et de la Dentelle de Bruxelles ou au Palais Galliera de Paris… Mais revenons à nos moutons. Dehors, une belle lumière et du givre partout. Ça ne donne pas vraiment envie de sortir jupettes et débardeurs. Deuxièmement, nous ne sommes pas un magazine fé-minin et ne devons pas suivre le sujet à la mode. Ensuite, si des "modeuses" nous lisent, nul doute qu'elles sont déjà au courant des tendances incontournables du printemps/été depuis des lustres. Et, le plus important, c'est que j'ai envie de par-tager avec vous "Chambres avec Vues" et de vous donner l'envie d'aller admirer les 400 artistes disséminés un peu partout dans Namur et les environs. La question est tranchée. Et quand le choix est fait, ça fait du bien. Rien ne sert de tergiverser, allons droit au but et écoutons ce que notre coeur nous souffle.

Vivement le beau temps et promis, la pro-chaine fois, on vous parlera mode avec une sélection sympa pour l'été.

EDITO

ANCAT - ARLETTE - CHRISTINE - DOROTHÉEINGRID - MARJORIE - MAXIME - MIRELLA

8NEWSWhat's Up ? 10

PRÈS DECHEZ VOUS 12

AGENDA

7L'OBJET

SOMMAIRE

dKLIKK est un magazine bimestriel gratuit et édité par dKLIKK. dKLIKK tente d’assurer l’exactitude de toute information contenue sur le site, mais n’accepte aucune respon-

sabilité pour des fautes ou omissions éventuelles. dKLIKK ne saurait être tenu responsable d’actions que vous entreprendriez en vous fondant sur les informations fournies

sur le site. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit des pages ou images publiées dans la présente sans accord préalable

constitue une contrefaçon. Cette édition comprend des liens vers des sites web, des boutiques en ligne, des catalogues. Ces liens sont purement informatifs et l’éditeur n’est

pas responsable du contenu de ces sites et de l’usage qui pourrait en être fait.

22DANS

L'ATELIERde

Sébastien Godeau 28

SALONBois & Habitat

32SHOPPING

à Namur

14EXPOSChambresavec Vues 16

VISITEau Hang'Art

Contact : [email protected] press : [email protected] pub : [email protected]

Suivez nous sur www.dklikk.be

42L'HEURE DE

LA GYM

54LE MEILLEUR

POUR LA FAIM

32SHOPPING

à Namur

45PARENTSau XXIe siècle

38RENCONTRE

Didoodam

47NEWS

Côté enfants

50LES HUMEURS

de Mimi :"J'aime pas

les enfants !"

dK

MODE D’EMPLOIEn un clic, vous pouvez…

Visualiser des vidéos,des diaporamas…

Faire du shoppingdepuis votre salon.

Consulter le catalogue d’un créateur,

d’une marque…

&commenter, diffuser

L’OBJET

LE DESIGN SORT DU BOISAvec Tabu pour Alias, le designer catalan originaire d'Ibiza, Eugeni Quitllet met à jour l’ADN de sa chaise moderne idéale. Comme une poussée de sève permanente, Tabu est proposée en plusieurs générations/versions, avec ou sans dossier comme un objet qui se construit par sélection naturelle. Un manifeste pro énergie verte allié au meilleur de la technologie numérique "Tabu" utilise la plus haute tech-nologie qui existe, celle de la nature, et une autre, humaine, le robot, pour sculpter les vertus de la terre aux besoins de l’homme. Planter une semence génétiquement modifée pour faire pousser une chaise… "Ce n’est pas une chaise c’est un grain ! Un grain du futur." résume le designer catalan qui synthétise ici la nature pour “naturaliser l’industrie”.

http://eugeniquitllet.com

http://alias.design/fr/designer

NEWSdklikk#8

COUSSIN OU PLAID… C'EST SELON LES ENVIESQuand la Belge Emelyne Vostier de VE Création se frotte à la laine, cela donne un plaid qui se replie en forme de galet pour former un coussin. Le tout pensé proximité. 50% de laine issue d'un élevage de moutons situé près de Virton + pour la douceur, 50% de laine issue d'élevage d'agnelles d'EST à laine Mérinos provenant de la frontière fran-çaise = un plaid réalisé de tissu en laine locale pour cocooner lorsque les nuits printa-nières sont fraîches.

www.emelynevostier.be

dK

GSM HS ? UNE APPLI BELGEVA VOUS SAUVER !Call Rescue est la nouvelle application belge qui vient de débarquer sur l'App Store et Google Play. Sa particularité ? Elle permet de récupérer votre carnet d'adresses disponible à partir de tout appareil connecté à internet. Plus de soucis si votre portable est mort, détraqué, cassé, volé, défectueux…vos contacts ne seront plus jamais aux oubliettes !

http://call-rescue.be

POUR ENSAVOIR PLUSSUR L'APPLI

CALL RESCUECLIQUEZ SUR

L'IMAGE

WHAT’SUP ?

dklikk#9

NEWS

I ♥ ROBOTSComplètement fan de la collection capsule "Karl Robot". Du prêt-à-porter aux acces-soires, les motifs futuristes représentent Karl et Choupette, le célèbre félin du styliste, caricaturés en robots. Une collection à la fois sophistiquée et ludique qui deviendra sans nul doute un must have du printemps 2016.

www.karl.com/be

dKdK

LE SPRAY NETTOYANTDEVIENT OBJET EMBLÉMATIQUENe vous méprenez pas ! Ceci n'est pas un spray nettoyant mais bien le parfum dernier né de chez Moschino, "FRESH". Ironique et surprenant, les notes sont fraîches et séduisantes. Le concept de Jeremy Scott Pier : jouer le contraste entre le côté précieux et luxueux d'une essence haute couture et l'aspect plus ordinaire et courant d'un emballage de produit ménager. En créant une dichotomie entre "haut" et "bas" et entre "exclusivité" et "produit de masse", Moschino reste fidèle à lui-même.

En parfumerie.

POUR UN REGARDDE BRAISEOn craque pour le nouvel eye-liner Modern Twist Kajal Liner de chez M.A.C. Waterproof, sa nouvelle formule permet un résultat satiné à l'extérieur tout comme à l'intérieur de l'oeil.

www.maccosmetics.be

NEWSdklikk#10

Près de chez

VOUS ! à Li

ège

Louise KopijDirection bord de Meuse pour aller découvrir la collection printemps/été 2016 de Louise Kopij. Inspirée par la mer et les peintures de la Rome Antique, les coquillages et tonalités passées sont à l'honneur mais pour les fans de Louise, pas d'inquiètude, les plumes sont également de la partie !Chez dKLIKK, on a craqué pour sa nouvelle gamme "Modulables" qui nous permet d'acheter un clou, une chaînette afin de façonner notre bijou à l'envie du moment, en jouant sur la symétrie ou, comme Louise l'aime, l'asymétrie.

Pour trouver un point de vente près de chez vous,cliquez ICIou shoppez votre bonheur en ligne sur son site www.louisekopij.be

SUKKA Be YourselfDes mi-bas fun et sympas… c'est rare ! Rare ? Non, plus maintenant grâce à une toute jeune marque Belge : Sukka Be Yourself. Derrière celle-ci, une belge, Audrey Jean et une famille entrepre-neuse latino-américaine qu'Audrey a rencontrée il y a 2 ans. Travail collaboratif, artisanal, chaque paire est imprimée à la main, unisexe et à pointure unique. Autant de bonnes raisons pour craquer et pour montrer notre mi-bas que l'on ne cachera plus jamais ! Nos pieds vont devenir oeuvre d'art !

Vous les trouverez près de chez vous…

à Mons chez Boho, rue de la Coupe 28

à Bruxelles chez Pop&Shop rue de l'Université, 42

à Liège chez Pastel rue Cathédrale 93

à Lille chez Chromosome rue des Postes, 35

www.facebook.com/SUKKAbeyourself

CLIQUEZSUR

L'IMAGE…

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NEWS

à MonsNoir Charbon

Noir tatou, loin du noir tabou, Noir Charbon est un lumineux collectif de trois tatoueurs aux styles graphiques, nouvellement ins-tallés au cœur de Mons.

Quand ma rédac-chef m’a parlé pour la pre-mière fois de Noir Charbon, j’ai cru tomber de ma chaise. Mais si, me dit-elle, ils ont lancé un crowdfunding chez kisskiss-Ban-kbank, ils ont un style bien à eux, ça m’a l’air super cool, c’est chez toi, va voir, ça va te plaire !

De fil en aiguilles, de mails en coups de fil, la semaine passée, je prends mon courage à deux mains et ma peau vierge de gra-vures, pour aller rencontrer ces tatoueurs atypiques.

Et là, bardaf, je retombe de la chaise sur laquelle je n’étais pas encore assise. Je ne rentre pas dans un boui-boui glauque et sombre habité par des autochtones noirs d’encre, mais bien dans une boutique tout ce qu’il y a de plus sympa, un atelier de dessinateurs avec une grande table de travail, du papier, des crayons, des ordis et une tringle où sont exposées les créations des maîtres des lieux.

Thalie, Seb Inkme et MetPol ont des par-cours différents, des caractères graphiques variés avec toutefois une volonté commune d’une approche artistique évidente. Ils pensent et dessinent votre tatouage avec vous, en fonction de vous, de vos envies, de votre parcours. Et si d’aventure, vous sortiez un jour de chez Noir Charbon avec un de leurs ouvrages sur la peau, ce serait comme Jean Gabin dans Le tatoué, avec une œuvre d’art sur le dos.

Si vous passez par la rue des Fripiers avec, une envie de tatou, ou un doute, poussez leur porte et allez leur en parler. Loin de pousser à la consommation, ils vous conseil-leront et feront vivre vos rêves.Si vous n’avez ni l’un ni l’autre, mais sim-plement de la curiosité pour vos artistes locaux, poussez leur porte aussi, ils seront ravis de vous faire découvrir leur(s) univers.

Rue des Fripiers, 7 à MonsN'hésitez pas à les suivre sur Facebook :

www.facebook.com/Noir-Charbon/

SUKKA Be Yourself

EAMES & HOLLYWOODDans le cadre de son exposition temporaire l’Art & Design Atomium Museum (ADAM) présente une collection méconnue et exceptionnelle des œuvres photographiques de Charles et Ray Eames deux grands designers du XXe siècle. Célèbres surtout pour leurs meubles et architectures remarquables, leur archive photographique (qui compte plus de 750.000 images) est une œuvre d’art à part entière malgré son manque de renommée. Movie-Set est une série de 240 images que Charles Eames avait prises quand il était sur des lieux de tournages de films de son ami Billy Wilder (Certains l'aiment chaud, Sept ans de réflexion…) À l’aide de son appareil, Charles prenait des photos de très haute qualité. Il a montré au monde les coulisses d’Hol-lywood: des décorations, des cadreurs, des artistes, comme par exemple Audrey Hepburn et Humphrey Bogart dans Sabrina, ou Kirk Douglas dans Le Gouffre aux Chimères, le film préféré de Billy Wilder. Dans les créations du couple Eames, la photogra-phie est un art à part entière. La vie, le cinéma et le design se rejoignent dans l'objectif de leur appareil photo.Du 10.03.16 > 04.09.16ADAMPlace de Belgique 1 - 1020 Bruxelleswww.adamuseum.be

BRUXELLES

© 2016 Eames Office, LLC [eamesoffice.com]

AGEN

DA

A VOIR

dklikkAGENDA#13

FESTIVAL DE LA PHOTO KNOKKE-HEISTNé en 2012, le Festival met cette année le cap sur le Mexique avec l'exposition en plein air «Mexico Mega-polis». Les oeuvres de 12 photographes contemporains mexicains et occidentaux seront exposées sur de gigan-tesques installations dans la commune et le long de la digue. Ces clichés montre-ront au visiteur la diversité de Mexico d’une façon originale. En intérieur, Knokke-Heist fournira, avec l’exposition «Unknown Masterpieces», un tremplin à 16 jeunes talents belges inconnus. Durant la période du Festival de la photo, 4 jeunes photographes belges partiront pour Mexico. Les nouvelles images qu'ils y réaliseront seront retransmises en direct sur un mur digital.Du 20.03 > 08.05.16Maxim Willemspad 18300 Knokke-Heistwww.fotofestival.be

4 PIÈCES"BREAKING &CONSTRUCT"Collection éphémère de création contemporaine. Qu'est-ce qu'une pièce ? Un lieu habité. Une oeuvre d'art. Un morceau de musique. Un vêtement. Un objet fétiche.Julia Van Hagen et Stéphanie D'orglandes, défricheuses insatiables, entremêlent l'art contemporain, le design et la mode d'avant-garde, en jouant la carte de l'inédit, de l'hybride, de la mobilité.À l'occasion d'Art Brussels, elles ont choisi de tenir la première édition de leur exposition itinérante intitulée "4 pièces" à l'Atelier Relief. Elles y présentent une col-lection inédite de pièces contemporaines et proposent un nouveau dialogue entre l'art contemporain et le de-sign émergent.Du 20.04 > 28.04.16Atelier Relief Rue Vilain XIIII 301050 Bruxelles

DE SALVADORÀ DALÍL'exposition liégeoise incon-tournable dont tout le monde parle pour le moment, c'est bien "De Salvador à Dalí". Une exposition "bouleversi-fiante" qui a pour but de pro-mouvoir l'oeuvre artistique, culturelle et intellectuelle de l'artiste. Cette évocation grandiose sera une oeuvre artistique à part entière grâce à laquelle tout visiteur sera immergé dans un monde dé-calé, unique et fascinant dont le fil rouge, comme le titre l'indique, est celui des iden-tités successives de Dalí : Salvador l'enfant, Salvador Dalí, l'un des plus célèbres artistes du XXe siècle et enfin Dalí, l'excentrique star des médias. Une promenade menant de surprise en éton-nements et de découvertes en ravissements qui ne lais-sera personne insensible.Jusqu'au 08.2016Liège Guillemins - Gare TGVwww.expodali.be

KNOKKE-HEIST BRUXELLES LIEGE

© Aurelie Hoegy - McGuffin Lamp

CHAMBRESavec VuesDurant deux week-ends, plus de 400 artistes vont investir quelque 200 lieux d'exposition sur tout le territoire namurois, de Gelbressée à Malonne en passant par Saint-Servais, Wépion, Temploux et le centre-ville. Plus qu'un simple parcours artistique, Chambres avec Vues est devenu, au fil des éditions, un événement culturel majeur qui mobilise des milliers de citoyens, artistes, hôtes et visiteurs et crée une formidable effervescence dans la région namuroise à l'entame du printemps.

CHAMBRESavec Vues

P eintres, sculpteurs, illustrateurs, graveurs, designers, céramistes, stylistes, aquarellistes, photo-graphes, vidéastes… mais aussi graffeurs vont pouvoir montrer

leurs talents en exposant, seuls ou au sein d'un collectif, chez des particuliers ou dans des lieux plus décalés : hangars, boutiques, librairies, garages, péniches, jardins, écoles, tours… leurs oeuvres.

DES CONCEPTS ORIGINAUXPour cette quatrième édition, de nom-breux artistes et collectifs ont imaginé un concept original pour interpeller, susciter la curiosité et le partage avec les visiteurs : déclinaison de malles et installations évolutives dans les entrepôts Lock'O à Saint-Servais, construction de boîtes au presbytère de l'église Saint-Joseph, expo troc aux P'tits Riens, création de sons et de sculptures à Jambes, photos argentines à la carte dans une librairie gourmande à Namur… Le street art profite aussi de ce parcours pour s'exprimer, sous forme d'ex-positions-performances, dans des lieux aussi divers que la Marlagne, les entrepôts Lock'O et Hang'Art, la cour saint-Loup, une boutique vintage rue des Carmes ou encore la chapelle des Bateliers, rue Saintraint. Le futur pôle museal accueille également les oeuvres réalisées par les réfugiés lors des ateliers artistiques orga-nisés au centre de la Croix Rouge, à Belgrade. C'est ça aussi, Chambres avec Vues. Une ouverture sur le monde par le prisme de l'art, un regard sans oeillères sur le travail des artistes, d'où qu'ils viennent et quelle que soit leur discipline.

Parcours d'Artistes "Chambres avec Vues"

Les 12-13 et 19-20 mars 2016 de 11h à 19h

(les samedis, nocturne jusque 22h)

Centre info et expo :

Galerie du Beffroi, rue du Beffroi 13

www.ville.namur.be

www.facebook.com/chambresavecvuesnamur

Le catalogue de Chambres avec Vues, édité en 8000 exemplaires reprend tous les artistes et collectifs de l'édition 2016 répertoriés par localité et ordre alphabé-tique. Il vous aidera à organiser au mieux votre parcours. Chaque lieu d'exposition est identifié par une affiche, une signalé-tique et un ballon en façade.

Il est GRATUIT et DISPONIBLE> à la Galerie du Beffroi, rue du Beffroi 13> au Musée archéologique, Halle al'chair, rue du Pont 21> au Centre Info de la gare, place de la Station

POUR PRÉPARER À

L'AVANCE ET AU MIEUX

VOTRE PARCOURS,

CLIQUEZ SUR LE VISUEL

ET TÉLÉCHARGEZ

LE CATALOGUE

HANG'ARTAteliers d'artistes

Par la froide mais belle matinée de ce jour qui n'existe que tous les 4 ans, j'ai poussé la porte d'un endroit qui abrite sous son toit artistes et artisans. Situé à deux pas du centre de Namur, dans la belle entité de Saint-Servais, le Hang'Art est un lieu incontournable pour tout créateur en recherche d'atelier et de partage. Il ouvre ses portes une fois par mois au public, un moyen de découvrir les artistes dans leur espace de création.

Par Ingrid Hulsmans

HANG'ARTAteliers d'artistes

N é sous l'impulsion d'Anne-Sophie Colmant, le Hang'Art est un atelier partagé pluridisciplinaire composé d'espaces privatifs et communs. Anne-Sophie a baigné toute son enfance dans le milieu culturel. C'est donc tout naturellement

que son cursus l'amène aux Beaux-Arts de Dinant. Elle poursuit ensuite pendant 2 ans des études artistiques à Liège et suit également des cours en décoration d'intérieur. Dessins, acrylique, relooking de vieux meubles sont ses dadas.

Se sentant à l'étroit pour créer dans son petit appartement, une idée germe dans la tête de l'artiste : avoir un atelier bien à elle tout en étant entourée d'autres artistes, venant de dif-férents horizons afin d'échanger et de partager, et ce, dans un lieu empreint d'une atmosphère créatrice.

La faillite de l'entreprise dans laquelle Anne-Sophie était employée va être le déclencheur et, accompagnée par Crédal, elle va mener son projet à terme. En octobre 2015 naît l'asbl "Hang'Art" associée à un lieu de 500m2 com-prenant des bureaux/ateliers chauffés, un hangar de 270m2 et des espaces communs, comme la cuisine, qui permet aux artistes de communiquer entre eux et de s'épauler. Dans cet espace de créations multiples naissent des rencontres professionnelles, des collaborations et des échanges d'expériences entre les créateurs.

RENDEZ-MOI MON DIMANCHEUn dimanche par mois, le Hang'Art propose une exposition où vous pourrez découvrir des oeuvres d'artistes occupant les lieux mais aussi extérieurs au Hang'Art. À cette occasion, les portes des ateliers sont ouvertes et le public peut aller à la rencontre des différents occupants. Le premier de ces rendez-vous, "Rendez-moi mon dimanche en amoureux" a eu lieu le dimanche 14 février et fut un succès. Le prochain rendez-vous se fera dans le cadre de "Chambres avec vues". À cette occasion, l'événement aura lieu durant les deux week-ends du parcours d'artistes. Au programme, expositions bien entendu avec une vingtaine d'artistes venus d'horizons différents, mais aussi musique avec trois concerts programmés les samedis 12 et 19 mars. En avril "Rendez-moi mon dimanche" proposera des ateliers pour s'initier à différentes techniques artistiques telles que la gravure sur bois, le sténopé, l'aquarelle, l'illustration, la reliure, le travail du carton, l'ébénisterie… En mai sera proposé les 24h d'images. 15 artistes vont créer pendant 24 heures, du vendredi

20 au samedi 21, de 11h à 11h. Il leur sera demandé de créer au minimum quatre oeuvres dont les contraintes (thème, couleurs, dimensions…) leurs seront dévoilées le jour même. Ensuite, une oeuvre par artiste sera sélectionnée afin de créer un portfolio en risographie qui sera mis en vente lors de l'exposition collective et itinérante, visible le dimanche 22 (ver-nissage le samedi à 18h). Nul doute que le Hang'Art va bien vite devenir un endroit incon-tournable à Namur pour les artistes et le public féru d'art belge.

Le Hang'Art : rue de Gembloux 500 à 5002 Saint-Servais.

Pour être tenus au courant des différents événements proposés par le Hang'Art,

n'hésitez pas à les suivre sur leur page Facebook : https://www.facebook.com/hangartN

ADELINE GUERRIATAdeline a plusieurs cordes à son arc. Architecte de formation, elle s'est tournée vers la traduction visuelle. Entre ses mains, un texte long et rébar-batif devient un joli shéma illustré qui se com-prend d'un simple coup d'oeil.Elle propose aussi, au travers son concept "Fleur des champs", des carnets reliés à la main, des bijoux en bois et récup et des ateliers pour vous initier à la reliure.

À l'occasion de "Chambres avec Vues", vous pourrez admirer les carnets d'Adeline chez Les Lunettes de Pierre, rue de La Halle 3 à Namur.

Pour en savoir plus sur son travail :

www.fleurdeschamps.be - www.adelineguerriat.be

visite d'un atelier "partagé" au Hang'Art

ADELINE GUERRIAT

VÉRONIQUE DECLEYREDessinatrice et créatrice visuelle, Véronique s'intéresse à la peinture, au dessin, à la gravure, à la photographie, aux mots… Chez dKLIKK, nous avons litté-ralement craqué pour ses "carnets de voyages" qui seront visibles lors de "Chambres avec Vues" à la Maison Champagne, place de la Chapelle 6 à Saint-Servais. Promesse de voyages du Brésil aux Pyrénées espagnoles en passant par Copenhague.

FLAVIEN

Dessinateur et illustrateur, Flavien expéri-mente, depuis septembre, la technique du pochoir. Dans le cadre de "Chambres avec Vues", il sera présent au Hang'Art. N'hésitez pas à aller à sa rencontre pour en savoir plus sur son travail.

Dans l’atelier de

SEBASTIENGODEAUC'est au Hang'Art que Sébastien Godeau a posé ses outils de menuisier. Véritable artisan, il voue une véritable passion à une matière, le bois et lorsqu'on l'écoute, le mot tradition prend tout son sens.

S ébastien Godeau est menuisier. De la construction navale en bois en Angleterre en passant par l'invention d'une piscine flottante, son boulot principal

est de créer des meubles, des tables sur mesure. Il reprend aussi des objets anciens et les réintègrent dans les maisons. Son dada, faire quelque chose d'ergonomique et d'esthétique. Sa matière phare, le bois massif.Originaire d'Ohey, c'est de son papa, anti-quaire de métier, que lui vient sa passion pour le bois et les beaux meubles. Tout petit déjà il s'amusait dans l'atelier du paternel où il s'essayait à poncer et patiner de petites pièces en bois. Sa jeunesse coïncide avec les années fastes du meuble en chêne massif. Avec son père, ils ache-taient des meubles anciens, les restauraient et parfois les réadaptaient lorsqu'ils avaient un défaut de conception, un manque d'esthétisme ou de mauvaises proportions.

Père et fils s'occupaient de chaque objet à 100% en passant parfois une semaine sur un meuble. Trois à quatre fois par ans, ils présentaient leur collection de meubles dans les foires d'antiquaires où tout, ou presque, était vendu.

Vient ensuite pour son père l'âge de la pension. Le commerce familial est cédé. Une nouvelle mode est apparue sur le marché avec la venue d'Ikea, Troc International, le mobilier en provenance d'Inde et les meubles en teck, ce qui a tué peu à peu l'artisanat. Par rapport aux meubles réalisés par des artisans, ces entreprises offrent beaucoup plus de choix pour un moindre coût. L'artisanat disparait petit à petit. Aujourd'hui cependant, on peut observer la tendance inverse. Les gens reviennent à un mobilier unique, sur mesure et de qualité. Ils aiment savoir comment et où leur meuble a été réalisé. Les gens ont besoin de toucher, ils ont

besoin de réalité. Avec l'arrivée d'internet, les artisans peuvent vite se faire connaître et vendre des objets. Cependant, ils doivent aussi beaucoup se montrer, créer de vraies relations avec leurs clients et s'adapter aux nouvelles technologies."Tous les outils web sont fabuleux pour se faire connaître mais il faut savoir bien les utiliser. L'artisan doit s'adapter et com-prendre dans quel monde il vit pour ne pas être déçu, dépassé. Tout évolue très vite. Demain on pourra peut-être dessiner son meuble en quelques clics sur internet et l'imprimer en trois dimensions. Le résultat sera un meuble qui a la couleur et pourquoi pas, l'odeur du bois."

LE HANG'ARTPour Sébastien, travailler au Hang'Art est très enrichissant. "Tout le monde vient ici avec ses différentes connaissances et je suis certain que d'ici quelques mois nous allons réaliser des projets en synergie.

J'avais par exemple un petit meuble à décaper. Mon voisin d'atelier, qui restaure un vieux van VW, était occupé à sabler sa camionnette et m'a proposé de sabler mon meuble. On réalise des tests. Il y a des connections qui se font et l'ouverture des ateliers un dimanche par mois nous permet d'échanger avec le public."

LE TRAIT DE SCIEAvec deux amis, Hervé, artisan des jardins qui crée des sculptures végétales et Pierre qui vient de terminer La Cambre en espace urbain, Sébastien commence une nou-velle aventure nommée "Trait de scie". Le projet est en gestation. "Nous sommes trois rêveurs, nous dit Sébastien. Il nous manque ce que j'appellerais «le cerveau gauche», celui qui calcule, qui gère et s'occupe, entre autres, de la communication." Le Trait de Scie aurait plusieurs finalités.La première : aider des personnes à réaliser un projet en bois.

"L’ artisan doit s'adapter et comprendre dans quel monde

il vit pour ne pas être dépassé."

"Un artiste voulait créer des boîtes lumi-neuses pour exposer des photos. Il est venu quatre jours au Hang'Art et nous avons ré-fléchi de A à Z à comment arriver à créer son projet, du budget (économiser un maximum d'argent en allant chercher les matériaux au bon endroit) à la réalisation. Au final, il est parti avec ses boîtes lumineuses terminées, sans galérer en essayant d'y arriver tout seul dans son garage. Il a eu à disposition les outils, des conseils et mon expérience, ce qui lui a permis d'aller plus vite et d'avoir un soutien dynamique pour concrétiser et mener son projet jusqu'au bout."

La deuxième dimension qu'Hervé, Pierre et Sébastien aimeraient pour "Le Trait de Scie", c'est de monter une asbl qui per-mettrait à ses membres de mettre leurs différents outils en commun et de disposer d'un espace, propice à l'échange. L'idée

serait d'avoir des outils performants pour travailler le bois mais aussi de vieux outils pour réapprendre les gestes anciens. "L'idée est née en repensant à l'atelier de l'artisan du village. J'ai de très vieilles ma-chines qui permettent de faire des choses très précises. J'utilise un vieux rabot pour faire mes tables et c'est très agréable. C'est un geste qui amène presque à une sorte de méditation. Quand on réalise un meuble, on se sent bien, détendu."

La troisième dimension du Trait de Scie a un aspect social. Amener les jeunes à quitter leurs tablettes et les amener à tra-vailler de leurs mains car créer une pièce de ses mains est quelque chose de très valorisant. Pour ce faire, il pense organiser des stages pour les jeunes qui aimeraient s'essayer au travail du bois. Sébastien transmet sa passion pour le

bois avec ferveur et a mille idées dans sa tête pour la faire partager. Dernièrement, il a acheté une grange près des Lacs de l'Eau d'Heure où il aimerait se remettre à la construction navale et construire un bateau en bois de manière traditionnelle, à la main, et inviter les gens à venir prendre un cours et s'essayer à cet art.

Si vous passez un dimanche par le Hang'Art, poussez sa porte et nul doute que Sébastien partagera avec vous son amour pour cette belle matière !

Plus d'infos :

http://sebastiengodeau.blogspot.be

Suivre le trait de scie sur Facebook :

www.facebook.com/Le-trait-de-scie

http://immerside.eu

Réalisation d'un rêve…nager en eau bleueSébastien a imaginé la piscine Immerside grâce à un souvenir d’enfance, une baignade dans la Meuse en famille lors d’un été caniculaire. De plus, il a constaté que les zones de baignades naturelles sont parfois dangereuses ou polluées.

Cette piscine vient donc à point et se monte dès la belle saison, en une seule journée. Flottante ou terrestre, elle n'abîme en rien le site où elle est placée. On peut dès lors la placer dans un étang en pleine ville, dans une carrière, un lac pollué ou encore dans le sable ou la neige…Une fois la saison ou l'événement terminé, la piscine est repliée et stockée à moindre coût en attendant le prochain été.

La première mise à l'eau fut effectuée au port de plaisance de Jambes et ce fut un succès ! Aujourd'hui, le projet est en demande d'inves-tisseurs et de personnes compétentes en bu-

siness/développement car c'est un cas d'école !

Le plancher de la piscine sert actuel-lement de décor à l'atelier mais Sébastien continue de frapper aux portes pour faire avancer le projet. Difficile d'imaginer que cette piscine ne retourne pas à l'eau ! Alors, n'hésitez pas à parler d'Immerside autour de vous. Chez dKLIKK, on soutient le

projet à 100%. Habitant à côté d'un étang, je me dis que cela pourrait redynamiser le centre et offrir un moment de détente, un véritable bord de mer près de chez moi !

À bon entendeur….

http://immerside.eu

Rendez-vous désormais incontournable pour tous ceux qui désirent rénover, aménager, construire en bois ou tout simplement, en savoir un peu plus sur ce beau matériau, le salon Bois & Habitat revient pour sa 18e édition du 18 au 21 mars avec cette année, pour thème général, les circuits courts.

L e circuit court tendance ! Mais, bien plus qu'une mode, il s'agit également d'apporter des réponses à des impératifs autant économiques qu'envi-

ronnementaux. Et en ce qui concerne la construction bois, l’adhésion au principe de « circuits courts » relève également

d’un certain souci de cohérence. De fait, pour que la construction bois puisse réel-lement être qualifiée de « durable » (au sens environnemental du terme), il est préférable d’utiliser autant que faire se peut des essences locales, ce qui permet de minimiser l’impact environnemental des produits de construction et de faire

appel aux entreprises du cru. Alors que les démarches en matière d’écoconception s’attachent à mesurer l’ensemble du cycle de vie d’un matériau, de la transformation des matières premières à leur fin de vie en passant par leur transport et leur mise en oeuvre, les essences locales ont un rôle significatif à jouer. Et pour cause, construire en bois, aujourd’hui, satisfait tout à la fois à des impératifs environnementaux, sociaux et économiques, soit les trois piliers du « développement durable ».Or, la Wallonie dispose de toutes les res-sources nécessaires pour rencontrer ces objectifs. Les pouvoirs publics wallons ont d’ailleurs et ce, à plusieurs reprises, manifesté leur intention de prendre le virage du dévelop-pement durable par le biais, notamment, de la construction durable ; plusieurs articles de la Déclaration de Politique Générale en attestent d’ailleurs suffisamment. En en-courageant le recours au bois, une matière première locale et renouvelable aux mul-tiples et incontestables vertus environne-mentales, ils s’inscrivent parfaitement dans cette perspective. René Collin, le Ministre wallon en charge de la Forêt, n’avait d’ail-leurs pas manqué de souligner, à l’occasion des 10e Rencontres Filière bois, au salon Bois & Habitat, en mars 2015, que « les circuits courts sont promis à de beaux jours et aboutiront nécessairement au développement de synergies entre les acteurs concernés. » On peut espérer qu’il ne s’agissait pas d’une simple déclaration d’intention. D’autant que cela répond éga-lement au souhait de très nombreux maîtres d’ouvrage qui, pour des raisons autant sociales qu’environnementales, sont de

plus en plus séduits par une consommation locale et responsable, et soucieux de favo-riser une ressource, un savoir-faire et des emplois locaux. D’où un intérêt croissant pour des matériaux naturels, à faible énergie grise, issus de filières courtes.

Il était donc tout à fait normal que Bois & Habitat, le salon de référence en matière de construction bois, fasse des circuits courts le thème général de cette 18e édition.

POURQUOI PAS DU BOIS LOCAL DANS LE MOBILIER ET LE DESIGN ? Le marché du meuble en bois est au-jourd’hui dominé par des produits de grande diffusion, essentiellement réalisés à base de panneaux de particules ou MDF. Il serait pourtant parfaitement envisageable de redonner des lettres de noblesse aux meubles en bois massifs, pour peu que le design soit adapté aux expressions de l’époque. Si les créateurs ont longtemps privilégié le MDF, au détriment du bois massif qui passait pour archaïque, il semble qu’un mouvement de balancier s’est amorcé et qu’ils peuvent désormais compter sur une importante clientèle potentielle attirée par des produits naturels et plus authen-tiques, comme nous l'expliquait Sébastien Godeau lors de notre rencontre au Hang'Art. Par chance, avec les feuillus de nos forêts, les créateurs (designers, concepteurs de meubles…) disposent d’une formidable res-source locale qui combine toutes les qua-lités (esthétiques et mécaniques) requises. Les problèmes commencent dès lors qu’on se met en quête d’entreprises susceptibles de produire en série, dans la mesure où il n’y a quasiment plus personne pour répondre

Montée sur trois paires de bois de cerf ramassés pendant les mues, la console en bois de cerf est coiffée d'une tranche de chêne 18e ou de l'essence de votre choix. Cette création pour le moins originale provient de la Manufacture des Ardennes, marque belge proposant des objets bruts et robustes aux lignes sobres et pour qui, le savoir-faire de nos artisans et la

production de matières premières Ardennaises n'est pas un vain mot.www.manufacturedesardennes.be

à ce genre de demande en Wallonie. Or en Italie ou en Autriche, par exemple, on peut, pour un montant raisonnable, valoriser des créations en bois massif exécutées dans les règles de l’art grâce à des outils numériques de pointe. Avec le temps, ce sont ainsi des pans entiers de savoir-faire qui se perdent. Et de nombreux emplois aussi…

Valoriser le bois de nos forêts en privilé-giant les filières courtes, c’est aussi per-mettre l’émergence d’un tissu d’entreprises locales, créer de l’emploi, notamment en secteur rural où il est rare, et le maintenir durablement. Autrefois, dans les villages, il y avait un charpentier, une menuiserie, quel-quefois une scierie… Si on utilise localement la ressource disponible – et elle existe – on va peut-être pouvoir reconstituer ce tissu et ce savoir-faire local.

ON ÉPINGLE> La nouveauté du salon, le Square des designers. En collaboration avec Design Innovation, cet espace est réservé aux designers, architectes, ébénistes… et mis en scène par TADAM! Studio. Au programme, les luminaires d'Audrey Demat d'ADesign, les meubles design d'Arnaud Etienne Fontaine, les bibliothèques de Cube 33, les créations de la Manufacture des Ardennes et bien d'autres.

> Les ateliers d'Upcycling organisés par Design Innovation où l'on pourra s'essayer à la création de bijoux, d'objets en carton ou encore, à fabriquer un abat-jour "tout recup".

> Les différentes conférences tenues tout au long du salon. Nous ne manquerons pas d'aller écouter Olivier Deruyttere, créateur

L’idée de Raymonde est de standardiser un déchet que l’on retrouve loca-lement pour recréer des meubles à forte valeur ajoutée. Olivie Deruyttere récupère ses matières premières, du bois issu d’anciens meubles sans avenir, à la Ressourcerie de Namur. Portes, lits, vieux fauteuils, vieilles tables vont être démontés, décortiqués, nettoyés, triés. Ensuite, lorsque le bois sera revenu à l’état brut, il sera assemblé pour donner ces meubles contemporains métissés par des bois de différentes origines -qui leur donnent un aspect unique- graphiquement linéaires et chargés d’histoires.Table basse Lucien - www.raymonde.be

de la gamme du mobilier "Raymonde". Il vous expliquera sa démarche de production raisonnable et responsable Made in Belgium.

ON N'HÉSITE PASA y aller en famille. Les enfants passeront un agréable moment au Kids'Corner en jouant avec les modules en bois d'Ardennes Toys.

Salon Bois & Habitat

du vendredi 18 mars 2016 au lundi 21 mars 2016

Namur Expo

Avenue Sergent Vrithoff, 2 - 5000 Namur

www.bois-habitat.com

SHOPPINGà NamurQuelques petites boutiques qui nous ont "fait de l'oeil" lors de nos pérégrinations namuroises…

L' Empreinte Belge

Au joli mois de mai, le premier exactement, l'Empreinte Belge, l'adresse belgo-belge de Namur, fêtera son premier anniversaire. De 9 créateurs belges au début de l'aventure, ils sont maintenant au nombre de 39 à vous proposer à la vente leurs belles créations. Des bavoirs aux objets déco en passant par les livres, les produits de bouche, les bijoux, thés et autres joyeusetés… il y a de quoi faire craquer toute la famille, de la tata fashion au papa gourmand.

Chez dKLIKK on y va sur l'heure du midi car L'Empreinte Belge, c'est aussi un lieu gourmand. Petite ou grande faim, du croque-monsieur aux pâtes Aldento aux insectes fa-briquées par Goffard Sisters, une entreprise… belge bien entendu, il y en a là aussi pour tous les goûts et tous les palais.

À NE PAS RATERPour fêter ce bel anniversaire comme il se doit, 3 dates sont à marquer dans l'agenda. Le 29 avril, l'Empreinte Belge vous invite à un drink spécial premier anniver-saire. Le 30, la boutique proposera 2 ateliers par heure, pour petits et grands et enfin, le dimanche 1er mai, l'Empreinte Belge organisera un marché des créateurs avec, au programme, un défilé et des dégustations. Nul doute, le prin-temps marquera son empreinte de belgitude !

L'Empreinte Belge

Rue Goddefroid 22 à 5000 Namur

http://lempreintebelge.wix.com

www.facebook.com/LEmpreinteBelge

Nos coups de ♥du moment

Les céramiques de Thérèse Wargnies.

Les gilets ludiques et colorés Owlcraft de Manon & Elise pour rester fashion et visible tout en pédalant. Entièrements fabriqués en Belgique, dans un esprit "digne et du-rable", les tissus fluo et sérigraphiés ultra réfléchissants pour être vu de jour comme de nuit s'adaptent à toutes les tailles.

Les portefeuilles belges Nowa sont réalisés en Tyvek®, matériau ressemblant à du papier. Très fin, quasiment indéchirable, résistant à l'eau, non toxique et pouvant être recyclé, c'est LA bonne idée. Aux motifs graphiques ou ludiques, nul doute que vous serez aussi séduits par cet objet qui, de l'idée à la couture est entièrement réalisé en Belgique.

SimplyD

Comment est née cette envie d’ouvrir une boutique d'objets design à Namur ?

J'ai toujours eu envie de faire quelque chose à Namur et dans le design.Il s'agit d'un projet intergénérationnel entre ma fille de 22 ans et moi. Mon idée d'ouvrir un "concept store" l'a de suite emballée et même si elle est toujours étudiante, elle s'est beaucoup investie, intellectuellement et physiquement dans le projet: sélection des marques et des produits, transformation et aménagement du magasin, gestion de la page FB (www.facebook.com/SimplyD2), etc.

Alors que je me baladais dans le coeur de Namur, entre deux interviews, une petite boutique de design a capté mon attention rue Saint-Jean. SimplyD. Impossible de résister à mon envie d’y entrer. Les sélections d’objets sont audacieuses et l’accent est clairement porté sur le design nordique. L’endroit est plutôt petit mais savamment agencé ce qui lui donne un ton agréablement aéré. Francis Damoiseaux, maître des lieux, nous retrace son parcours.

D’où vous vient cet attrait pour le design ?

À l’origine, nous nous intéressions déjà à ce genre de boutiques lors de nos City Trips (notamment à Amsterdam qui est une ville qui nous inspire beaucoup).Agent commercial pour une marque danoise de vêtements pour enfants, je me rends souvent au Danemark et j'apprécie le design scandinave.

Vers quel genre d’objets vous tournez-vous ?Nous proposons des accessoires de décoration pour toutes les bourses avec un design nor-dique ou similaire, c'est à dire des objets fonc-tionnels avec un design épuré et/ou un esprit très cocoon. Nous vendons aussi des gadgets ou des objets amusants mais en faisant at-tention de ne pas tomber dans le "kitsch" ou le mauvais goût (mais les goûts et les couleurs...).

Les marques scandinaves (danoises en l’occur-rence) que nous travaillons sont Ferm Living, Normann Copenhagen et Bloomingville.Nous vendons aussi les marques hollandaises Present Time, Leitmotiv, Snurk et Kek. Nous avons des marques allemandes ou suisses et même deux marques japonaises : Yamazaki et Hachiman.Quand nous en avons la possibilité, nous privi-légions les produits belges (décapsuleurs New Life Factory, produits en wallon Badjawe, cartes de voeux liégeoises Grou) ou les filières courtes (fabrication en Europe pour la marque française ComingB que nous allons bientôt rentrer).Nous vendons également du papier peint.

Une jolie petite boutique à découvrir pour les fans de déco, si ce n'est déjà fait !

SimplyD

Rue Saint Jean 12 à Namur

Suivre Simply D sur Facebook :

www.facebook.com/SimplyD2

Mama is Cool - Rue du Président 17 à Namur - www.mamaiscool.be - www.facebook.com/mamaiscoolnamur

Mama is CoolMama is Cool, parce qu'avoir une maman cool, c'est la base pour être heureux ! À l'origine de cette boutique aux lignes pures et tons chauds qui fleure bon le design scandinave, deux amies, Céline & Laure.L'idée à la base vient de Céline. L'envie de construire quelque chose par elle-même, d'investir son énergie dans quelque chose de concret la titillait. Et comme c'est une vraie fille, elle aime la mode, sa passion, qui la mène tout droit vers la création d'une boutique de vêtements… pour femmes of course. Le projet se développe et Laure se joint à l'aventure. Complémentaires, elles y mettent leur passion, leur énergie et leurs rêves. Le résultat : une jolie bou-tique aux murs blancs réchauffés par un sol en parquet, et une très jolie sélection de vêtements dans une gamme de prix acces-sibles. On y trouve de jolies marques scan-dinaves aux coupes minimalistes et confor-tables. Le côté romantique et féminin, est représenté par des marques françaises. La gamme proposée va être complétée très bientôt par des marques espagnoles et portugaises pour le côté fun… Affaire à suivre donc !

Côté accessoires, les créatrices belges et namuroises ont la cote. On y trouve par exemple les bijoux de chez Trama. Côté déco, Céline et Laure dénichent des objets bien sympathiques comme "Le petit sac en papier", une jolie sélection de cactus nichés dans leur jolis pots, les bougies de "La Belle Mèche"…

Vous pourrez aussi admirer pour le moment chez Mama is Cool, une jolie sélection de sérigraphies signées de l'artiste namuroise Stéphanie Dogot.

Et côté lecture, on retrouve les deux chouettes revues Paulette et Encore aux-quelles viendront très bientôt s'ajouter le Milk Magazine.

Mama is Cool est l'endroit incontournable à Namur pour toute les femmes branchées, qui aiment les jolies choses sans devoir pour autant vider leur compte en banque. Une adresse que l'on recommande chaudement. En plus, Céline et Laure sont tellement sym-pathiques que l'on prend le temps de faire papote autour d'un bon café

Mama is Cool - Rue du Président 17 à Namur - www.mamaiscool.be - www.facebook.com/mamaiscoolnamur

DIDOODAMvos petits pieds vont adorer !

dK

D idoodam a vu le jour en 2006, quelques se-maines avant l'arrivée du petit dernier de la famille. C'est en effet au cours de sa troisième grossesse que s'est posée pour Laurence la question "comment concilier harmonieusement

vie de famille et épanouissement professionnel ?" Sa solution : créer son propre emploi pour lui permettre de passer du temps avec ses petits tout en gardant un pied dans la vie active et en minimisant les contraintes exté-rieures (crèche, navettes…). Son parcours professionnel éclectique - elle a été tour à tour traductrice, rédacteur technique pour des éditeurs de logiciels, commerciale et chef de produit dans une startup internet, assistante admi-nistrative dans différentes petites entreprises et finalement responsable de production pour le catalogue d'une grande enseigne de décoration d'intérieur - lui a apporté de l'ex-périence et mises bout à bout, ces compétences spéci-fiques lui ont donné l'envie et la force de se lancer.

D'où vous est venue l'idée de créer des chaussons pour les enfants… et les adultes ?J’ai découvert les chaussons en cuir souple quand mon ainé avait 18 mois et j’en suis tombée amoureuse. Marcher pieds nus, sans glisser, sans avoir froid, sans les enlever à tout bout de champ. Un rêve.

Pour être franche, ma fille et moi gambadons 'nus pieds' à la maison, au grand dam du papa. Les pantoufles, on ne connait pas. Mais depuis que j'ai vu et touché les chaussons Didoodam, je me dis qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. dKLIKK s'arrêtant à Namur, j'en ai profité pour en savoir un peu plus sur Laurence Nazé, la créatrice de Didoodam et ses chaussons qui font le bonheur d'une foule de familles.

dK

dK

Malheureusement, un jour je n'ai plus trouvé «chausson à son pied» et je me suis dit que je devrais, que je pourrais y remédier.

Mon projet était de proposer des chaussons souples pour tous les enfants… Naïvement je m’étais fixée comme objectif de couvrir les pointures du 16 au 35… Mais c'était compter sans les mamans. Elles s'interrogaient sur le secret des chaussons Didoodam. Leurs enfants ne les enlevaient pas, ne se plaignaient pas et savaient les enfiler seuls.J’ai compris alors que les chaussons n’étaient pas que pour les petits. Les adultes, hommes et femmes, apprécient de retrouver le confort de la marche pieds nus tout en étant protégé du froids… ou des légos (rires).

C’est ainsi que d’une première collection de 4 modèles disponibles en 6 pointures, nous sommes passés à une boutique en ligne qui propose plus de 30 modèles disponibles du 16 au 49.

Votre choix s'est porté sur le cuir. Pour quelles raisons ?Il y a plusieurs raisons au choix du cuir. Le cuir que nous sélectionnons pour réaliser nos chaussons est très souple, ce qui permet à l’enfant d’être à l’aise mais aussi de sentir le sol sous ses chaussons et de remuer ses petits pieds comme bon lui semble.

Grâce à sa régulation thermique, le cuir à l’avantage de conserver la chaleur en hiver et la fraîcheur en été. Il laisse respirer le pied et évite la transpiration.Le cuir est également un matériau durable et il n’est pas rare de voir une paire de chaussons passer aux pieds des différents membres d’une fratrie. Et last but not least, l’entretien est facile. Un coup d’éponge savonneuse suffit pour éliminer la plupart des taches.

Le choix de chaussons est vaste. D'où vous vient votre inspiration ?Les motifs sortent tout droit de mon ima-ginaire fertile. J’ai fait le choix de proposer des motifs différents sur les deux pieds, ce qui demande pas mal de réflexion. J’avoue je suis accro à Pinterest, je me crée des moodboards avec les motifs, les idées et surtout les combinaisons de couleurs qui me parlent. Et puis je cogite, j’assemble, je colorise, je recommence. Certains modèles prennent plusieurs saisons avant d’être réalisés.Je suis aussi souvent plongée dans la littérature jeunesse, dans les catalogues de jeux, de jouets – on a vu plus ardu comme lecture professionnelle ! Et puis j’écoute mes enfants et mes clients… ce sont eux qui portent les chaussons, je pense qu’ils ont un avis éclairé sur la question !

Être femme entrepreneur, n'est-ce pas trop difficile ?J’aime la vie que je me suis créée. Pour devenir entrepreneur, il faut certes avoir des prédispositions et des idées. Mon moteur à moi était notre équilibre familiale. Je suis une maman koala, j’avais besoin d’avoir mes bébés près de moi, de pouvoir les toucher, les respirer, les serrer plus d’une

fois au cours de la journée. J’avais envie d’accompagner leurs premières fois au quotidien… Je n’ai pas eu l’impression d’avoir un parcours de femme entrepreneure semé d’embuches. J’ai au contraire l’impression d’avoir été en contact avec des personnes bienveillantes. Question d’attitude peut-être ? Je suis persuadée qu’il n’y a pas de sotte question et que les réponses sont là pour avancer.

Ma plus grande chance est surtout d’avoir osé continuer l’aventure des Mompreneurs : un réseau social et

professionnel pour les mamans qui entre-prennent. C’est un espace virtuel mais aussi réel pour échanger des informations, se rassurer, déposer ses angoisses ou se former … Mais ce réseau dont j’assure la responsabilité depuis 2 ans, je le veux soli-daire, coopératif et humain.

Aujourd'hui, plus d'excuses à ne pas mettre de "pantoufles". Filez faire un petit tour sur le site de Didoodam et nul doute que vous trouverez "chausson à votre pied" !

www.didoodam.com

© Ralitza Photography

LA GYMENFANTS-PARENTS

le bien-être de toute la famille !

Nous évoluons dans une société qui réduit les interactions entre humains à leur strict minimum. L’ordinateur et la télé, bien qu’étant des sources indéniables d’information et de détente, sclérosent à eux seuls les relations intrafamiliales. Voici quelques exercices pour s’épanouir en famille, développer ou créer les liens d’un quotidien équilibré. Que vous soyez une famille monoparentale avec un enfant unique, ou une famille nombreuse, ces instants d’interactions ludiques sont faits pour vous !

Par Ancat

LA GYMENFANTS-PARENTS

le bien-être de toute la famille !

LE BALLON À DEUX MAINS> DEUX PERSONNES : PARENT + ENFANT, UN BALLONChacun se tient de part et d’autre du ballon et le maintient à une main (choix au préalable de la main à utiliser). Quelqu’un doit décider d’un mouvement et l’autre suit, puis c’est au tour du deuxième.

Cet exercice renforce la complicité et l’équilibre. Puis, lorsque le ballon tombe, on recommence… Travaille la persévérance et le lâcher prise.

LA COURSE À L’ESSUIE> DE DEUX À QUATRE PERSONNES

ET LE MÊME NOMBRE D’ESSUIESChacun se place debout, pieds nus sur

un essuie et essaye d’atteindre la ligne d’arrivée en faisant glisser

ses pieds avec l’essuie. Fonctionne aussi très bien

en formule « course relais ». À l’arrivée, le

deuxième coéquipier prend la place du premier sur l’essuie et tâche d’arriver premier au point de départ.

Cette activité fait travailler les abdos et les fessiers. Elle renforce l’équi-libre, et permet une organisation psychomotrice.

LE BONHOMME DE BOIS > À PARTIR DE DEUX PERSONNESUn maître du jeu (différent à chaque fois) donne les indications. Il s’agit de devenir un bonhomme de bois, c’est à dire tout à fait contracté, du cuir chevelu aux orteils. Ensuite le maître désigne des parties du corps à relâcher, jusqu’à ce que nous soyons tout à fait détendus. Il décidera de le faire en deux étapes (le haut et le bas du corps), ou bien en dix (le bras droit, la main gauche, les fesses…).

Aide à prendre conscience du relâchement et des tensions, ainsi que des différentes parties du corps.

LE POLICHINELLE :> POUR TOUTELA FAMILLEOn commence par sautiller sur place en laissant les bras balloter librement un certain temps, puis lorsqu’on le décide, on se couche par terre et on écoute son corps. Que ressent-on? Les pieds qui chauffent, la tête qui bourdonne, les bras qui vibrent…Puis on pense à nos jambes qui se reposent, à nos bras qui se re-lâchent, notre visage qui se détend…

Ceci est un exercice de relaxation inspiré de la sophrologie.

Être parents au

XXIe SIÈCLE

L a parentalité de façon générale est devenue un enjeu fondamental qui entre en résonnance avec la propre enfance des parents, leur vision de l'avenir mais aussi leur perception

de leurs propres besoins et de leur capacité à communiquer de manière juste. La multi-plication des métiers type doulas et coachs parentaux témoigne certainement de ces nouveaux questionnements qui cherchent des réponses.

Par l'introspection et les changements qu'elle implique, la parentalité serait donc une porte d'entrée possible à une meilleure connaissance de soi et des autres, une plus grande conscience de ce qu'on recherche et du sens de la vie. Une occasion de se confronter à ses propres défis car comment accueillir les émotions de l'enfant si on ne sait pas gérer les siennes ? Favoriser l'estime de soi et les liens sécurisants quand on est accaparé par le doute ?

On peut s'apercevoir que les parents sont de plus en plus engagés dans l'éducation et la communication avec leurs enfants. Et ce n'est plus un rôle seulement dévolu à la mère ! Il suffit d'observer les parcs et crèches pour remarquer que de plus en plus de papas s'impliquent avec leurs rejetons.

Créer des liens d'attachement sains quand on a grandi dans une famille toxique ? Parvenir à communiquer vraiment mais aussi à écouter, malgré le tumulte du quotidien.

ATELIERS, MASSAGES, COACHINGS…Les possibilités d'accompagnement se multiplient pour offrir aux parents autant d'occasions de mieux comprendre leurs enfants et d'éviter les pertes d'équilibre et autres débordements émotionnels. Il y a peu, doulas et coachs parentaux étaient des métiers inconnus. Aujourd'hui, ils prennent de plus en plus d'ampleur. La preuve ? Marie Fournier, première pionnière en Belgique dans le langage des signes pour bébés affiche complet à tous ses ateliers "Signer avec bébé". Outre le langage des signes pour bébés, discipline tout à fait étonnante qui provient des USA, elle utilise également la communi-cation connectée, une technique proche de la kinésiologie, développée par des Belges

pour comprendre ce que bébé veut nous dire quand il pleure sans raison apparente par exemple. Marie Fournier a décidé de lancer avec sa consoeur, Françoise Somers, des ateliers de parentalité consciente à Bruxelles et en Brabant wallon. Françoise Somers travaille notamment l'accompa-gnement par le jeu. Elles pratiquent toutes deux également les soins rebozo, du nom d'un tissu d'origine mexicaine, donnés par des femmes pour des femmes après une étape importante de leur vie.

Si, en tant que parents, vous vous sentez parfois dépassés, avez envie de réagir autrement dans des situations de stress et de nouer des relations sereines avec vos enfants, pourquoi ne pas partir à la décou-verte de vous-mêmes et de vos enfants, d'explorer votre façon d'être parents ?

Plus d'infos ?www.naitre-parents.be

KESKISPAScôté enfants ?

RIGOLO, BEAU & INTELLIGENTSi vous voulez entendre vos enfants rire aux éclats, voici la lecture qu'il leur faut ! Les odeurs de pieds nauséabondes de ce pauvre géant et ses tentatives pour stopper son infection pédestre seront la source de leur hilarité. Une histoire amu-sante sous forme d'un conte plutôt clas-sique illustrée avec brio par Pierre-Yves Cezard, croyez-moi, il n'y a pas que les enfants qui vont aimer. L'histoire du soir va bien vous amuser et si votre loustic est en âge de lire seul, les gros caractères vont lui faciliter la lecture. Alain M. Bergeron, une très belle découverte.Pour aller plus loin dans la lecture avec votre enfant, cliquez sur l'image pour accéder à la fiche pédagogique très bien faite.

"Le géant qui sentait les petits pieds

Alain M. Bergeron

Illustrations Pierre-Yves Cezard

Aux éditions Québec Amérique Petit Poucet

Quand une jeune maman écolo et autodi-dacte s'amuse à réaliser le premier doudou

de sa fille aînée, cela donne une addiction à la machine à coudre et la naissance de

Camarade Popov (joli nom du premier doudou réalisé pour Elise) qui propose une foule d'accessoires sympathiques pour les

petits. Matières biologiques et écologiques, chaque pièce est unique et réalisée de façon

artisanale dans un atelier protégé situé en Belgique. On aime particulièrement le Boubou

qui existe aussi en version musicale et qui accompagnera votre enfant tout en diffusant un doux parfum de lavande cueillie au jardin.

www.camaradepopov.be © Ralitza Photography

HAPPY HAPPYBIRTHDAY ! Cette année, le Musée des Enfants à Ixelles fête son quarantième anniversaire. Pour fêter cela comme il se doit, le Musée nous donne rendez-vous à la 9e édition de la fête intergénérationnelle "Raconte-moi tes Histoires". La journée sera dédiée aux contes, aux histoires, aux aventures à partager en famille le tout, anniver-saire oblige, dans une ambiance festive, musicale et ludique. Au programme : ateliers, animations, kermesse, clowns, jongleurs, samba, conteurs et tout cela en compagnie de Philippe Geluck, Charlie Dupont, Les Bonimenteurs et bien d'autres qui ne rateraient ce rendez-vous pour rien au monde.

Où ? Dans le Parc Jadot et le Musée

des Enfants, rue du Bourgmestre 15

à Ixelles

Quand ? Le dimanche 24 avril 2016

ENTRÉE GRATUITE

Plus d'infos : www.museedesenfants.be

POUR L'AMOUR DES MATHÉMATIQUESRébarbatif les maths ? Sous forme de jeu, jamais ! Pour occuper les enfants pendant les vacances de Pâques, on opte pour ce jeu malin. Ils vont tout d'abord faire jouer leur psychomotricité fine en découpant une série de cartes. L'exercice est un peu long mais après, quel plaisir ! Les enfants vont partir à la découverte du centre de recherche du professeur Bert Stein, pour ensuite faire un voyage dans le temps de presque 1500 ans et être propulsés sur un marché indien. Créé par Catherine Vanham, logopède créatrice de jeux, "Voyage au centre du nombre" est un jeu d'aventure destiné aux enfants de la 1ère à la 4e primaire et se joue avec toute la famille. On va redécouvrir le système du nombre et le principe de numération. Un jeu d'aventure où nos loustics vont devoir manipuler, construire la numération, faire appel à leur mémoire et relever des défis. Manipulation, stratégie et entraide sont au rendez-vous. Un jeu intelligent pour de bonnes bases mathématiques.

Voyage au centre du nombre aux éditions Érasme

www.editionserasme.be/

dK

AINSI FONT, FONT, FONT…Comme chaque année, depuis plus de 15 ans, se tient au mois de mars dans

le joli petit village de La Hulpe le festival de marionnettes "Tête de bois et coeur de chiffon". Des histoires fantastiques qui ne laisseront pas les petits (et grands) indifférents. Des spectacles pour les enfants de 3 à 10 ans avec

la Cie Les Doigts Sots et le Théâtre des 4 Mains. On épingle La Princesse en Sucre, une histoire d'amour dévorante qui offre à nos petits une réflexion sur

le respect et la tempérance.

Le 12 et 13 mars 2016 - Infos & inscriptions : www.lahulpe.be

LES PARENTS VIENNENT DE MARS, LES ENFANTS… DU MC DOUne comédie désopilante qui va réconcilier la famille ! On adore nos enfants mais parfois "haaaaa"… On adore nos pa-rents mais parfois "haaaaa… Lorsque les parents regardent leur enfant, la seule question qui leur vient à l'esprit c'est "mais de qui a-t-il pris ?" Lui, lorsqu'il regarde ses parents il twitte "C'est sûr, j'ai été adopté". Bébé, enfant, adolescent, à tous les âges ses joies… et ses galères. Pour sûr, on ne vient pas de la même planète. Une comédie familiale dans laquelle tout le monde s'y retrouve, une observation aiguë du quotidien et un décalage de génération qui dégomme, le tout orchestré par Mar Recourt-Bellesort, Jovany et Michaël Dufour. Fous rires garantis !

"Les parents viennent de Mars, les enfants… du Mc Do",

une comédie de Rodolphe Le Corre

Le 06/04 à 20h30 et le 09/04 à 18h00 et 20h30

au Centre Culturel d'Auderghem

Infos et réservations : www.ticketmaster.be

BRICOLONS !"Tout en carton !", un ouvrage joliment illustré qui propose aux enfants 10 projets pour transformer de vieux cartons en objets lu-diques et colorés, à l'aide de leurs parents. Une maison, une fusée, une cabane, une voiture-avion, un château fort… De bons ciseaux, du carton, un rouleau d'adhésif, et le tour est joué !.

"Tout en carton !" de Delphine Doreau

Aux éditions Eyrolles - À partir de 3 ans

www.eyrolles.com

dK

MINI ARCHI…quand le jouet devientcontemporain.

La Modular House, grande maison à l'échelle Playmobil, sensibilise les enfants aux fon-dements de l'architecture dans la composition, les lignes ou décrochements. Les modules coulissent, s'imbriquent les uns dans les autres. Elle est présentée ici avec les meubles en cartons à construire soi-même qui complètent la gamme.

Des objets ludiques et intelligents au design simple et épuré. Une architecture qui n'est pas sans rappeler l'univers de Mies Van der Rohe, des couleurs à la Mondrian… Mini Archi s'adresse aux amoureux du design et de l'architecture et vise à aiguiser le sens esthétique des plus jeunes.

S ortie de l'imagination d'un couple de jeunes parents architectes, Ana Maia et Laurent Maes, Mini Archi est une gamme de jeux modulables pour enfants.

L'histoire a commencé le jour où une amie d'Ana lui demande si elle a une idée d'un lieu où trouver une maison de poupée moderne pour ses enfants. Elle lui a ré-pondu : "Lorsque je serai mère, je réaliserai la maison de poupée de mes enfants." En 2011, son fils Gaspard nait et elle éprouve l'envie, avec son mari, d'inventer un objet créatif pour les enfants. "Un objet intelligent où l'imagination et la créativité seraient exploitées au maximum. Un objet multi fonctionnel avec lequel les parents et les enfants peuvent interagir. Une page blanche

qui laisse libre cours à l'invention et non un produit fini, figé. En somme, créer un objet modulaire pour tous les âges et unisexe. Tel était le défi." En 2012, la Modular House laquée naissait. Huit mois plus tard, Ana et Laurent créaient la marque Mini Archi.

Construction contemporaine aux lignes épurées, la Modular House est réalisée en contreplaqué de bouleau et comprend une version en bois naturel. "Le choix du bois, matière vivante et noble agréable au toucher, durable dans la matière et dans le temps, était un choix évident", nous ex-plique Ana.Les différents éléments qui la constituent permettent de créer une multitude de maisons différentes et des combinaisons à

Un même jeu, une foule de possibilités.Mini Box - Mini Archi

dK

l'infini. Les enfants explorent ainsi les fon-dements de l'architecture : la composition, le jeu des pleins et des vides, les aligne-ments, les décrochements, les retraits, les ombres portées… L'objectif du couple de développer la créativité, l'interactivité parents-enfants, la curiosité et la compré-hension de l'architecture est atteint. Les enfants s'amusent et découvrent le plaisir d'expérimenter. Ouvrir, découvrir, monter, démonter, remonter, créer, recréer, ranger, fermer et… réouvrir.

Depuis, la gamme s'est élargie. Se sont ajoutés les fournitures, un set de 12 meubles en carton recyclé à construire soi-même, la "Mini Box", jeux de construction, un kit de 3 feuilles A4 de papier autocollant

pour jouer au designer et personnaliser sa maison et "Duo", un meuble polyvalent bureau/coiffeuse aux lignes minimalistes qui permet à l'enfant de découvrir la modularité, la polyvalence, le contraste entre lignes épurées, formes et couleurs. On adore la nouvelle version "Duo M" qui cache, lorsque les portes sont refermées, une série de boîtes de rangement aux cou-leurs de Piet Mondrian.Epinglons aussi pour les amoureux, petits ou grands, du design et de l'architecture les notebooks Mini Archi qui à coup sûr vont défier votre imagination et votre créativité.

www.miniarchi.com

" Dans mon atelier, il y a des maquettes

et croquis partout. En tant qu'archi-

tecte j'ai toujours travaillé dans le do-

maine de la conception. J'aime dessi-

ner, réaliser des modèles et maquettes.

Je pense que c'est un bon moyen d'ex-

pliquer la relation entre les espaces,

les pleins, les vides… La personne

qui module les espaces peut mieux

les visualiser dans la vie réelle ...."

Ana Maia

Duo M, meubles polyvalents minimalistes aux couleurs de Mondrian. Les différentes boîtes peuvent servir de boîtes de ran-gement indépendantes ou être empilées pour créer une étagère ou une tour multicolore.Les enfants découvrent la modu-larité, la polyvalence, le contraste entre lignes épurées, formes et couleurs.

Les humeurs de Mimi

Par Mirella Cara

Ç a tombe bien, je n’en ai pas, moi, d’enfants. Mais parfois, j’accueille ceux des autres. Le nombre de fois où j’ai eu juste envie de les mettre dehors, tous ces gosses ! Non mais… Ce

n'est pas que je sois une vieille rombière aigrie, cependant, il me semble quand même que l’éducation dispensée à ces enfants-rois en fait des petits monstres absolument insupportables. Et de grâce ! Ne me dites pas que vos en-fants sont hyperactifs, la plupart du temps ils sont juste mal élevés.

Bien sûr qu’il faut laisser s’exprimer l’Enfant, j’ai lu Dolto et les autres… soit dit en passant la non-directivité de Carl Rogers fait, à mon sens, des enfants incapables de se tenir en société, se croyant tout permis, puisque rien ne leur est interdit.Fraîchement arrivée dans le musée qui m’embauche, je me vois confier la tâche d’aller balader une icône de la non-violence des années 60, militante anti-guerre du Vietnam et sa jeune enfant de 8 ans. Nous voilà parties à Bruxelles nous balader dans les petites rues pittoresques du centre historique… La gamine pile devant la vitrine

JE N'AIME PASles enfantsEnfin si, je les aime. Ceux des autres. À petites doses, aux moments choisis, et parce que ceux-là, à un moment donné, ils s’en vont.

d’une dentellière et exige l’achat d’une poupée et de sa robe en dentelle. Devant le prix exorbitant, la mère s’y oppose. La gamine hurle, frappe, en fait des tonnes. La mère négocie. La fillette se calme. Dix minutes. Installées à la table d’un petit restaurant, la mère et moi discutons lorsque, tout à coup, horrifiée, je vois cette enfant debout sur le bar du dit restaurant. Le serveur nous re-garde, à 2 doigts d’exploser. La fillette avait joué avec toutes les pailles qu’elle avait pu trouver, grimpé partout, touché à tout, bref, elle était ingérable.

La mère s’accroupit à hauteur de l’enfant et … négocie. Oui, oui, négocie. À ce stade, perso, je lui aurais flanqué une fessée, l’aurais assise à table avec inter-diction d’en bouger ET de pleurer. Mais non, la mère a continué à négocier. Et de m’expliquer ensuite la pertinence de faire comprendre à l’enfant que ce qu’elle fait n’est pas « adapté ». Ah ouais ??? Heureusement que la mère est consciente que son enfant à un comportement ina-dapté ! Nous voilà sauvés. À peine étions-nous à nouveau à table, que la petite a repris ses escalades incertaines sur tout ce qu’elle pouvait atteindre. J’ai cru, un moment, que le serveur allait nous prier de quitter son établissement. Patient, il ne l’a pas fait.En payant l’addition, je me suis confondue en excuses auprès du serveur et nous sommes parties. Evidemment qu’ils ne sont pas tous comme ça. Quoique… Le gamin debout sur un fauteuil, hurlant de toutes ses forces juste pour capter l’at-tention, moi je dis non !Et lorsque j’éructe qu’à ce moment précis, je sais pourquoi je n’ai pas eu d’enfant, ça laisse un froid dans l’assemblée. Et je passe pour la « désenfantée » pas drôle.Bon, les copines, ce que je raconte là ne concerne pas vos enfants, rassurez-vous. Enfin, pas tout à fait. Parce qu'un gamin qui pisse dans mon canapé car il n’a pas voulu perdre une miette de son émission télé, ça aussi c’est du vécu !Voilà la phrase que je m’étais jurée de ne jamais dire, écrire, penser. Et pourtant.

Quand j’étais enfant, et que j’accompagnais mes parents en visite, je recevais les recom-mandations avant de sortir de la voiture :

tu t’assois et tu ne bouges pas. Tu de-mandes la permission avant d’accepter quoi que ce soit à boire ou à manger (ce qui ne m’était jamais refusé, ceci dit), de boire ou de manger ce qui t’est proposé, sans re-chigner. Si tu n’aimes pas, tu manges quand même (parce qu’il n’y aura rien d’autre) et tu manges à table.Si tu veux aller jouer, tu le fais calmement, sans crier, tu ne touche à rien, etc.Après une ou deux sorties, ces recomman-dations se limitaient à « comme d’habitude Mirella. » et cela suffisait.Je pense que cette éducation ne m’a pas traumatisée. Là, aujourd’hui, je dois sauver des objets de décoration parce que tel ou tel enfant en a déjà cassé ! Et d’entendre les parents vaguement se justifier par « ce sont des choses qui arrivent » ou « nous avons l’assu-rance familiale », lorsque ce n’est pas moi qui menace de ne pas la faire intervenir cette fameuse assurance, si l’Enfant, qui prend mon canapé pour un trampoline, ne s’arrête pas immédiatement de sauter. Les remarques fluettes des parents étant restées sans effets.J’vous jure… Ces parents-là ont attendu un certain temps avant de revenir, en famille chez moi. J’ai attendu que le petit grandisse. Maintenant

cet enfant devenu adolescent ne se défait que très rarement de sa console de jeu derrière laquelle il maugrée des trucs à peine audibles.Il faut prévoir des menus « bis » parce que l’Enfant « ne mange pas ça », ou prévoir de le faire manger devant la télé « pour avoir la paix » !GrrrrrrEt l’initiation au goût ? Et la sociabilité ? Les bonnes manières ?Un repas se prend à table, assis sur une chaise. De mon point de vue, ce ne sont plus les parents qui éduquent leurs enfants, mais les enfants qui font tourner bourriques leurs parents !Comment voulez-vous que vos enfants soient des adultes sachant se comporter dans le monde si vous en faites des des-potes omnipotents persuadés d’être le centre du monde ?Droits et devoirs s’apprennent. Les limites aussi. Parce que si je demande à un enfant de ne pas faire quelque chose, j’attends à ce qu’il m’entende et qu’il obéisse. L’adulte c’est moi. Je fixe les limites. Je donne le ton. Je dé-limite un cadre à l’intérieur duquel il peut évoluer.Si je lui dis : « Ne joue pas avec tes voitures

sur la table de salon (en alu brossé) », moi, je sais qu’il va la ruiner entièrement. Donc, je m’attends à ce qu’il ne le fasse pas dans mon dos. Maintenant, je cache les griffes avec des livres. Parce que l’Enfant est parti, et que ma table de salon (de créateur) m’est restée. Avec des griffes dessus.Et quand je lui demande de ne pas manger de chocolats ou de biscuits dans le canapé en tissu, parce que je sais que ça va faire des taches sombres et grasses et, que lorsqu’il est parti, je remarque la tache dessus et le papier d’emballage sous le canapé, j’ai juste envie de lui dévisser la tête ! Cette impression que, de toute façon, quoi que l’on dise à ces enfants, ils feront ce qu’ils ont décidé est juste exaspérante.Je ne sais pas si j’aurais fait mieux. Ça restera un mystère. Mais éduquer vos enfants avec ce sentiment d’impunité va en faire des adultes exécrables. Parce que dans la vie, c’est la valse des frustrations, des difficultés, grandes et petites, et on obtient rarement tout ce que l’on veut tout de suite, d’un coup de baguette magique. Et si, face à soi, on trouve quelqu’un qui a les mêmes attentes égocentrées… aïe, aïe, aïe.

Je me suis occupée de mes filleuls pendant certains week-ends ou congés scolaires.

Lorsqu’ils étaient jeunes enfants, dès qu’ils franchissaient le seuil de la maison, on avait une petite mise au point : ici, ce sont mes règles : le manteau au portemanteau, tu débarrasses ton couvert, tu ranges ta chambre, tes vêtements, la salle de bains après usage.Au resto, tu commandes ce que tu veux, mais tu manges TOUT ce que tu as commandé. Gentiment. Peu importait comment ils se comportaient chez leurs parents, avec moi, c’était selon mes règles. Point. À ce jour, ils ne sont jamais plaints. Et ils sont contents de (re)venir.

Chers parents, ne confondez pas la person-nalité avec les mauvaises manières, ce n’est vraiment pas pareil. La limite n’empêche pas d’évoluer. Elle fixe un cadre duquel ils peuvent irradier. Et ça économise des frustrations et des crispations. Ah oui, au fait :sociabilité : nf 1) Fait d'être sociable, d'être fait pour vivre avec ses semblables. 2) Aptitude à vivre dans la société.

Au plaisir de vous recevoir !

le meilleur pour

LA FAIMA TABLE !

N ous sommes de plus en plus nombreux, mondialisation de l’alimentation poubelle oblige, à modifier nos habitudes ali-mentaires en faveur du bio-

proxi-sain. Il faut dire que la société de consommation a fini par effrayer jusqu’aux plus débonnaires. Félicitations, vous avez réussi à nous faire manger de la m… À nous, de nous sauver nous-même, certes. Après tout, le premier psy croisé nous

aurait dit pareil, peu importe l’origine de nos problèmes.

C’est dans un but d’authenticité, gustati-vement parlant, que j’ai été à la rencontre de Sylvie Casellato dans son restaurant bio de la Rue des Brasseurs. Aventurière de la cuisine, elle ne recule pas devant un cha-lenge afin d’adapter ses plats classiques aux saveurs des légumes de saison, voire d’adapter une de ses spécialités à une

Par Ancat

particularité particulière. J’entends, une allergie, par exemple (prévenir lors de la réservation). L’aventure de A Table ! a commencé en 2007 avec Véronique aux commandes. Le resto a pris de l’ampleur au fil des ans en s’étendant jusqu’à la Sambre, et offre à présent une superbe vue à la fois sur la rivière et sur la citadelle. Depuis, c’est Sylvie qui a repris les rennes avec passion. Elle a l’art de marier les saveurs, d’uti-liser les épices plutôt que le sel. Elle propose un vrai plat chaud végétarien, et nous surprend par un tableau des suggestions surprenant. A Table ! à l’air à la fois petit et grand, tout en longueur, tout à fait charmant. À tester !

A Table !

Rue des Brasseurs 21 à 5000 Namur

www.atablenamur.be

LA RECETTE DE SYLVIE :

HAMBURGERS VÉGÉTARIENS

Ingrédients :850 g haricots rouges cuits170 g quinoa cuitune demi càs de selle jus d’un citron2càs d’huile½ oignon haché½ tasse d’herbes hachées2 gousses d’ail4 càs de graines de sésame

Préparation : Mixer les haricots et le quinoa, ajouter le reste. Bien mélanger, former les burgers et les cuire à la poêle.

Déposer sur un lit de légumes au choix.

Nous avons aussi testé le restaurent bio et terroir Le Père Gourmandin. L’enseigne tend vers la chaine de restos, mais garde son thème favori. Il offre une

sélection intéressante de plats allant de la bintje gourmande au foie gras, aux ravio-lis frais aux épinards, en passant par la quiche du jour.

Nous avons apprécié le sourire du serveur, la Maredsous Blonde et la capacité du chef à adapter un plat à une intolérance donnée.

Le Père Gourmandin : à Namur, rue du président 8 | à Bouge, ch. de Louvain 323www.leperegourmandin.be

Par Ancat

KLI KKd

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