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LE MERCREDI 12 MAI 2010

MÊME 65 ANS APRÈS LA LIBÉRATION

Acclamés en héros aux Pays-Bas � PAGE 3

– Photo : Anciens Combattants Canada

- Photo : cpl Roxanne Shewchuk, Imagerie - Valcartier

Le Musée du Royal 22e Régimentrajeunit son image

Le major-général à la retraite GillesTurcot du Royal 22e Régiment salue lafoule lors du Défilé de la Libération àWageningen, le 5 mai.

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Le rôle des Canadiens dans la Libération des Pays-BasAutomne 1944. Dans les mois qui suivent ledébarquement de Normandie, les Alliés ontrepris le port d’Anvers en Belgique, jugé indis-pensable pour assurer l’approvisionnementdes troupes. Un problème persiste : lesAllemands qui occupent la Hollande tiennentune bonne partie des rives du fleuve Escaut,dont l’estuaire relie le port à la mer.

La Première armée canadienne prend partà une offensive afin de repousser l’ennemi :plus de 6000 militaires canadiens perdent lavie, sont blessés ou capturés dans la batailled’Escaut, qui atteint son but et qui devien-dra une étape clé dans la libération du nord-ouest de l’Europe.

Lors de l’opération aéroportée MarketGarden, les Alliés veulent scinder les forcesallemandes en deux, mais la résistance desAllemands les oblige à se replier. Aux Pays-Bas, cette défaite condamne les Néerlandaisà traverser «l’hiver de la faim», durant lequelils sont contraints à manger environ le huitième de l’apport calorique d’un adultemoyen. Des milliers d’entre eux ne survivrontpas à cette famine.

Après trois mois passés à maintenir la ligne de front, les Canadiens sont appelés àparticiper à l’assaut final qui doit libérerles Pays-Bas et repousser les Allemands vers l’est.

En avril 1945, la Première armée cana -dienne, qui regroupe 200 000 soldats cana-diens et des milliers de soldats alliés sous sesordres, se lance vers le nord des Pays-Bas.Les troupes parviennent à repousser lesAllemands vers la mer du Nord. À l’ouest, lesCanadiens se dirigent vers Amsterdam,Rotterdam et La Haye, reprenant avec lesBritanniques les villes d’Arnhem et d’Apeldoornau passage, lors de combats maison par maison.

Cependant, les Canadiens sont forcés destopper leur avancée. Ils craignent que lesAllemands désespérés ne fassent sauter lesdigues et n’inondent le pays. Une trêve estconclue à la fin d’avril, laquelle permettra delarguer des vivres par avion aux Néerlandais,qui n’en pouvaient plus de vivre dans la famine.Plusieurs Néerlandais peignent «Merci, lesCanadiens» sur le toit de leurs maisons.

Le 5 mai 1945, la 25e armée allemande, quioccupe les Pays-Bas, dépose les armes. Le 6 mai devient le premier jour de la Libération.Le 7 mai, les Allemands capitulent en Europe. Tandis que les villes néerlandaisessont libérées les unes après les autres, la popu -lation accueille les Canadiens dans la joie.

Plus de 7600 soldats canadiens ont perdula vie durant cette campagne, sans oublierles milliers de blessés.

Durant la guerre, la famille royale des Pays-Bas a trouvé refuge au Canada et, en

1943, la princesse Margriet est née dans unechambre de l’hôpital d’Ottawa qui avait étéofficiellement désignée comme territoirenéerlandais pour une journée afin que laprincesse puisse avoir sa nationalité.

Depuis la Libération, les Néerlandais envoient des centaines de bulbes de tulipesaux Canadiens le 5 mai pour les remercierde les avoir libérés. (P.B.)

Source : Anciens Combattants Canada

Canadiens et Néerlandais célèbrent le 65e de la Libération des Pays-BasPar Philippe BrassardJournal Adsum

Le 5 mai 1945, les Canadiens libèrentles Néerlandais, mettant un terme à cinq ans d’occupation allemande.Soixante-cinq ans plus tard, une délé-gation canadienne menée par le minis tre des Anciens combattants Jean-Pierre Blackburn s’est rendue auxPays-Bas du 3 au 9 mai afin de célé brercette victoire historique, qui auguraitla fin de la Deuxième Guerre mondialeen Europe.

«On ne peut pas imaginer à quel point lepeuple canadien et nos anciens combattantssont attendus là-bas, comment nous sommesperçus comme des héros pour ce que nousavons fait aux Pays-Bas pendant la DeuxièmeGuerre mondiale», a affirmé d’emblée le ministre Blackburn lors d’un entretien télé-phonique avec le journal Adsum, le 28 avril.

Ce sont des militaires canadiens qui ontaccepté la reddition des Allemands aux Pays-Bas, après avoir mené «une offensivede taille» dans le pays, a rappelé M. Black -burn (voir autre texte). Depuis ce jour, «lesHollandais vouent une estime immense à l’égard des Canadiens et de nos anciens combattants», a soutenu le ministre.

C’est dans cet esprit que la délégation canadienne, composée de 56 personnes dont10 anciens combattants, a pu célébrer laLibération des Pays-Bas avec les Néerlandaiset commémorer le sacrifice des 7600 soldatscanadiens qui ont perdu la vie pour l’obtenir.

«Ces gens ont fait ce sacrifice ultime pournous permettre d’avoir la qualité de vie quenous avons, d’avoir la liberté et la paix. Cetteliberté n’est pas un acquis; ça peut changer»,a souligné le ministre. D’où l’importance,selon lui, de se rappeler des événementscomme la Libération.

De ces 7600 Canadiens disparus, 5700reposent toujours aux Pays-Bas dans septcimetières de guerre du Commonwealth.«Semble-t-il que les Hollandais entretien-

En 1945, le soldat Jean-Marie Leroy, qui avaitpromis à son frère d’armes blessé Joseph ConradMontcalm de revenir le chercher, n’avait pas puremplir sa promesse avant que ce dernier suc-combe à ses blessures. À sa mort en 2009, M. Leroysouhaitait que ses cendres soient enterrées avecMontcalm. Son ami Guy Bordeleau, qu’on voitremercier le ministre Blackburn pour sa présence àla cérémonie, a rempli cette mission. - Photo : Ancienscombattants Canada

Un ami de Jean-Marie Leroy se recueille quelquesinstants devant la pierre tombale de Joseph ConradMontcalm et les cendres de son ami. - Photo : Ancienscombattants Canada

Un jeune Néerlandais remet le drapeau du Canadaau colonel John Roeterink, attaché de défense auxPays-Bas, en Norvège, en Suède et en Finlande,lors d’une cérémonie avant le défilé de la libéra-tion de Wageningen, le 5 mai. - Photo : Anciens combat-tants Canada

nent ces cimetières de façon inimaginable»,a noté le ministre.

Tout au long des célébrations, des céré-monies commémoratives ont été tenues aucimetière de Groesbeek, où 2338 Canadienssont inhumés, ainsi qu’à celui de Holten (1355)et de Bergen-op-Zoom (968). Des défilés festifs sur fond de musiques militaires ontété organisés au cœur des villes de Wageningenet Apeldoorn, où les Néerlandais ont pu clamerleur reconnaissance. «J’anticipe énormémentd’émotion», a prédit M. Blackburn.

Parmi les dix membres de la délégationayant contribué à libérer les Pays-Bas, onretrouvait deux Québécois. Le major-généralretraité Gilles Turcot, du Royal 22e Régiment,était lieutenant-colonel lorsque les troupesqu’il commandait ont notamment libéréAlperdoorn. De son côté, André Rousseau,de la Marine royale du Canada, avait col-laboré à l’interception des convois allemandsau sein de la 29e Flotille canadienne.

Un contingent de 52 membres des Forcescanadiennes, dont le général Walter Natynczyk,chef d’état-major de la Défense, a égalementparticipé au 65e anniversaire. Ces militaires

ont pu prendre part au défilé de commémora-tion dans la ville de Wageningen, où le com-mandant du Premier Corps canadien, legénéral Charles Foulkes, avait signé les con-ditions de capitulation des troupes alleman-des. Ils étaient aussi présents aux événementsde Bergen-op-Zoom et d’Apeldoorn.

D’autre part, 2000 étudiants canadiensaccompagnés de 400 enseignants, de mêmeque des jeunes cadets ont fait le voyage auxPays-Bas par eux-mêmes. La délégation deM. Blackburn comptait d’ailleurs deux jeunes.«Nous voulons qu’ils puissent voir et enten-dre, qu’ils puissent transmettre cette expéri-ence aux générations futures», a-t-il indiqué,lui-même souhaitant partager ce qu’il a vécuavec la population canadienne à son retour.

À Ottawa, la cérémonie du Jour de la Victoire en Europe a été célébrée le 8 mai.Celle-ci souligne le 65e anniversaire de la reddition de l’Allemagne nazie, qui a capi -tulé le 7 mai 1945.

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0ENTREVUE AVEC LE COMMANDANT DU 5 GBMC SUR LA FO 3-10

Une montée en puissance branchée sur l’évolution du théâtre opérationnelPar Philippe BrassardJournal Adsum

Face à un théâtre opérationnel en cons -tante évolution, les quelque 3000 sol-dats de la Force opérationnelle 3-10 quiseront déployés en novembre devrontse montrer encore plus flexibles et polyvalents. Le colonel Jean-MarcLanthier, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, a expli -qué à l'Adsum certains enjeux propresà la montée en puissance de la FO 3-10,qui s'effectue à Valcartier. La suite del'entrevue publiée le 28 avril.

D’abord, quel est le «plan de match» dela montée en puissance de la FO 3-10?

On va remplacer la FO 1-10 en théâtre aucours de la période novembre-décembre.Avant cela, l’entraînement culminera avec lefameux exercice MAPLE GUARDIAN àWainwright, de la mi-septembre à la mi-octo-bre. Il vise à confirmer le niveau d’entraîne-ment et de préparation opérationnelle auniveau des unités. Mais pour se rendre là, il faut avoir complété toutes les étapes préalables.

L’étape précédente, c’est de confirmer lacapacité opérationnelle au niveau des sous-unités : batteries, escadrons, compagnies.C’est ce que nous ferons principalement pendant l’exercice RÉFLEXE RAPIDE, de lami-août à la mi-septembre. C’est pendant cesdeux mois à Wainwright que se fera la majeure partie de l’entraînement des groupesdans un aspect interarmes, qui intègre lesdifférentes capacités.

Auparavant, il y aura eu l’instruction individuelle : les qualifications sur tous lesvéhicules, notamment ceux de la flotte spé-cialisée que l’on reçoit pour la montée enpuissance; les cours propres à l’Afghanistan– culture, compréhension du théâtre, mani -pulation des armes étrangères; les qualifica-tions et les aptitudes personnelles telles quele maniement des armes et les tests de con-ditionnement physique; et évidemment, l’entraînement de section et de peloton auniveau de l’arme même. De quoi nous occu-per jusqu’à l’été.

En parallèle, il y aura une série d’exercicesde postes de commandement. On a d’ailleursun défi particulier. Le quartier général opéra-tionnel commandé par le brigadier-généralMénard reviendra au pays à partir du moisde septembre.

Le prochain groupe qui le commanderasera le QG 5-10, du brigadier-général Dean

Milner, mais il n’y aura pas d’opportunitéd’entraînement ensemble. Ils ne pourrontpas être à Wainwright, car ils seront déjàen théâtre.

C’est donc le QG de la brigade qui devrapréparer la 3-10. Mais on recherche des péri-odes ciblées d’exercices pour l’intégrationdes équipes de commandement. C’est impor-tant que les commandants d’unité de la FO3-10 apprennent à connaître le bgén Milner,sa façon de commander et sa vision de l’évo-lution du théâtre. Pour que l’équipe deviennecohésive, ça prend une unité de pensée etd’action.

Également, on aura la période des vacancesestivales. On va protéger un minimum dedeux semaines, trois idéalement, pour quetout le monde ait du temps l’été avec sa familleet puisse se reposer avant de commencer lemarathon que représente l’entraînement finaldes déploiements.

Par rapport à la dernière montée enpuissance en 2009 (FO 1-09), avez-vousciblé des aspects que les troupes devrontmaîtriser davantage?

Le plan d’opération a énormément évolué.L’arrivée importante de troupes américaines,par dizaines de milliers, a beaucoup changéle concept d’opération. Avant, on faisait plusd’opérations cinétiques. Pour donner uneimage : on va éteindre quelques feux dans unendroit, on part éteindre un feu ailleurs, onrevient et le feu a repris. En quelque sorte,on ne faisait pas de «prévention» des foyersd’incendie.

C’est fini maintenant : on a assez de troupespour être capable d’avoir une présence per-manente. Le concept est de comprendre lesecteur dans lequel on va, évaluer les besoinsde la population pour ensuite être en mesured’y répondre, et lui donner un sentiment desécurité par une présence permanente 24/7.Ça passe par l’établissement d’un grand nom-bre de maisons de peloton : une présenceinterarmées avec les forces de sécurité afghanes.

Le point principal n’est pas la destructiondes talibans. Ce n’est pas le but, parce qu’onne les détruira jamais. Il n’y a pas un nom-bre fixe de talibans, avec des cartes d’iden-tité, qu’on peut détruire comme un ennemiconventionnel et après c’est terminé.

Un taliban peut être quelqu’un qui, en con-texte d’insurrection, est tanné du manque degouvernance ou de la corruption et décide àun moment donné qu’il n’est plus un fer mier,mais un insurgé. Dans la culture afghane, sivous tuez cet individu, c’est la vengeance«sang par le sang» : vous en tuez 10, il y en a100 qui apparaissent. Ce qu’il faut faire, c’estdonner à la population afghane ce qu’elleveut, ce dont elle a besoin, et c’est ça le butde la mission.

Donc, du côté entraînement, alors qu’ontravaillait plus au niveau de compagnie, ilfaut maintenant être prêt à vivre et à travailleren maison de peloton. Il y a une interactionqui est beaucoup plus grande avec la popu-lation. On ne peut plus s’enfermer dans un périmètre de sécurité artificiel et dire à quelqu’un «n’approche pas à moins de 50 mètres de nous, sinon tu es une menace».Il faut aller aux Afghans et les laisser venir à nous.

Le plus gros changement n’en est donc pasun dans les tactiques, les techniques et lesprocédures (TTP), mais dans la compréhen-sion du plan d’opération et des enjeux. Notrecentre de gravité, c’est d’être capable d’obtenir

la confiance de la population, pour leur per-mettre d’avoir confiance en leur gouverne-ment.

C’est davantage psychologique comme pré-paration. Une grande attention sera accordéependant l’entraînement à la compréhensiondes enjeux et des concepts doctrinaux de lacontre-insurrection, et c’est ce qui fera la différence.D’une rotation à l’autre, la plus grandemenace pour les soldats canadiens àKandahar demeure les EEI. Qu’avez-vous appris des derniers déploiementsqui vous permet de mieux vous prépa -rer cette fois-ci?

La meilleure défense qu’on a contre lesEEI, c’est de les trouver. Comment les trou-ve-t-on? Les Afghans nous le disent. Il y a eudans le théâtre opérationnel un changementimportant dans les derniers mois : on trou-ve beaucoup plus d’EEI qu’on en fait sauter,en étant plus proche de la population. Siles gens se sentent en sécurité, protégés, sileurs besoins sont comblés, c’est à leur avan-tage qu’on soit là, qu’on leur parle et qu’ondemeure présent pour faire la liaison avecles chefs de district et les organisations gou-vernementales. Pour donner un ordre degrandeur : avant, on sautait sur deux EEIet on en trouvait un, maintenant, les chiffressont inversés.

Nos techniques ont aussi évolué. On estobservé par les poseurs de ces engins : ilsregardent comment on les approche, com-ment on établit un périmètre de sécurité,comment on les neutralise, ils étudient nosméthodes. À chaque fois qu’on pose une action,ils font une contre-action pour percer nossystèmes de défense. Donc, on est constam-ment en évolution : on ne fait jamais la mêmechose deux fois en ligne, parce que la troisièmefois, ils vont avoir trouvé une façon de con-trecarrer notre méthode.

C’est pour cela qu’il y a une instruction continuelle sur la guerre contre les EEI.Quel message avez-vous lancé à vostroupes lors du rassemblement de laForce opérationnelle 3-10 en avril?

Je leur ai dit que le théâtre évolue à unrythme logarithmique. Et ça va continuer :il vient d’avoir un changement il y a quatremois, il y en aura encore plus avant qu’onparte. La première chose que l’on doit se dire,c’est qu’il faut être flexible.

C’est pourquoi il est important que je donne une base identique à tout le monde :pour que tous puissent se déplacer – utiliserleurs véhicules et leurs armes, comprendrecomment déjouer les EEI; communiquer –pas seulement utiliser les radios, mais savoircomment parler à la population afghane,quelle information aller chercher et com-ment la transmettre; et finalement, appliquerles premiers soins, car il y aura malheureuse-ment des blessures et des décès qui vont survenir, probablement.

Je donne à tout le monde ces capacités pourqu’ils se disent qu’avec cela, ils peuvent fairetout ce qu’ils auront à faire en Afghanistan.Est-ce que ça pourrait arriver qu’un groupe-ment tactique, au lieu de mener des opéra-tions, fasse du mentorat? Probablement pas,mais ce n’est pas impossible. Je demande aux chefs et à la troupe «soyez très flexiblesmentalement et ne vous renfermez pas». Ilfaut être capable d’embrasser l’ensemble desopérations possibles, parce qu’il se peut quetu sois appelé à accomplir une tâche que tune pensais pas avoir à faire.

Ne manquez pas le dernier texte tiré de cetteentrevue, portant sur l’Afghanistan, dans leprochain numéro de l’Adsum.

Le colonel Jean-Marc Lanthier, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, a fait untour d’horizon de la montée en puissance de sestroupes, lors d’une entrevue avec l’Adsum en avril.- Photo : Philippe Brassard, Adsum

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12 mai 2010

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/ Opération séduction à la Citadelle de QuébecLE MUSÉE DU R22ER SOUHAITE ATTIRER PLUS DE VISITEURS LOCAUXPar Philippe BrassardJournal Adsum

Espérant attirer davantage la popula-tion locale à la Citadelle de Québec, leMusée du Royal 22e Régiment (R22eR)a rajeuni son image et celle de la Cita -delle. Le Musée propose également unenouvelle exposition, tout en gardant lecap sur un agrandissement en 2014.

Inaugurée en 1850, la Citadelle de Québecsoufflera sa 160e bougie cette année. LeMusée du R22eR, qui organise les visitesguidées des lieux et présente des exposi-tions sur les Vingt-deux, célèbrera quantà lui son 60e anniversaire.

Bien que la Citadelle demeure un attraittouristique important à Québec, avec ses120 000 visiteurs par année, à peine 15 %des visites individuelles sont des gens dela région de Québec, selon Jocelyne Milot,directrice du Musée du R22eR. «La Cita delle est dans leur terrain de jeu et ilsl’oublient», a-t-elle soulevé lors d’un déjeu -ner de presse, le 27 avril. «Ils n’ont pasdéveloppé l’habitude de venir et de revenir.»

La population locale semble penser quela Citadelle est immuable, qu’elle n’a paschangé depuis 160 ans, relève Mme Milot.«Mais tout bouge! C’est une garnison quiest active, où les visiteurs ont la chance devoir un lieu historique national faisant partie du patrimoine de l’UNESCO, maisen même temps de rencontrer les gens quivivent sur le site», a-t-elle noté, faisant allusion aux 90 militaires du 2e Bataillondu R22eR qui y habitent en permanence.

Cette année, la Citadelle et le Musée ontdonc décidé de rafraîchir leur «look», unexercice qui n’avait pas été fait depuis 2001. Les logos ont été rajeunis, mais ilsmontrent toujours la mascotte du R22eR,le bouc Batisse. Un nouveau slogan a aussi

été adopté pour la Citadelle : «Un joyauhistorique au cœur de Québec».

Forgé à même cette nouvelle image, lesite Internet de la Citadelle et du Musée apour sa part été revampé à l’ère numérique.Il incite les gens à visiter ce lieu historique,en proposant notamment une explorationvirtuelle des différentes expositions duMusée.

Par ailleurs, une exposition temporaire,intitulée «Ils étaient là», a été inauguréeau Musée le 27 avril. Seconde expositiond’une série de trois retraçant l’histoire desVingt-deux pendant la Deuxième Guerremondiale, elle est centrée sur cinq mili-taires francophones : Paul-Émile Bernatchez,Paul Triquet, Stanley Chiasson, Guy d’Artoiset Jean-Victor Allard. Elle sera présentéejusqu’à la fin du mois de mars 2011.

UN MUSÉE PLUS ACCESSIBLEEn 2014, le Royal 22e Régiment fêtera

son 100e anniversaire et le Musée du R22eRsouhaite s’agrandir à temps pour cette date.

D’emblée, la directrice aimerait qu’il devienne plus simple d’accès. «Ce qu’onveut avec le nouveau musée, c’est permet -tre aux gens des visites autonomes : où ils pourraient venir voir des expositionstemporaires sans nécessairement avoir lavisite guidée», dit Mme Milot.

Actuellement, chaque visiteur doit obliga -toirement prendre la visite guidée, ce quiempêche les amateurs d’histoire militairede prendre le temps qu’ils veulent. «Ce quiest le plus important au Musée, c’est le message que l’on veut véhiculer : les faitsd’armes qui ont été faits par les membresdu régiment durant 96 ans», a rappelé lelieutenant-colonel Jocelyn Paul, comman-dant du 2 R22eR.

Grâce à l’agrandissement, le Musée pourrait permettre aux gens de déambuler

comme ils le souhaitent. Un espace plusvaste permettrait également de dévoiler aupublic de nombreux objets ou documentshistoriques.

L’un des scénarios serait de déménagerle Musée dans une casemate avec accèsdirect, mais où l’on pourrait fermer l’ac-cès à la Citadelle, car celle-ci devient par-fois hautement sécurisée (comme cela aété le cas lors du Sommet des Amériques).

L’exposition «Ils étaient là» raconte l’histoire de Paul-Émile Bernatchez, chargé d’organiser le débarque-ment en Sicile et d’envahir l’Italie; Paul Triquet, qui déloge les Allemands de Casa Berardi; StanleyChiasson, considéré comme le meilleur tireur d’élite de toute la 8e Armée britannique; Guy d’Artois,organisateur du Maquis de Sylla, qui a regroupé jusqu’à 700 résistants français; ainsi que Jean-VictorAllard, commandant de la 6e Brigade de la 2e Division d’Infanterie. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Le Musée du R22eR étant un organismeà but non lucratif et un locataire sur laCitadelle, l’agrandissement n’est pas coulédans le béton. Le Musée devra notammenttrouver du financement et recevoir l’avalde divers ministères. «On travaille sur différents scénarios à ce stade-ci», a indi -qué le lcol Paul.

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Un autre militairecanadien perd lavie en AfghanistanPar Daniel RancourtJournal Servir

Le maître de 2e classe Craig Blake, mem-bre de l’Unité de plongée de la Flotte(Atlantique), basé à Shearwater, Nouvelle-Écosse, et servant avec la Force opéra-tionnelle 1-10, a été tué lorsqu’un enginexplosif improvisé a explosé pendantune opération démontée.

L’incident est survenu à environ 25 kilo-mètres au sud-ouest de Kandahar, dans ledistrict de Panjwayi, vers 16h40, heure deKandahar, le 3 mai 2010.

Le brigadier-général Daniel Ménard,commandant des troupes canadiennesdéployées en Afghanistan, a indiqué quele soldat originaire de Simcoe, en Ontario,a perdu la vie lundi alors qu’il revenait à labase.

Âgé de 37 ans, Douglas Craig Blake étaitmarié et avait deux fils.

Ce nouveau décès porte à 143 le nombrede militaires canadiens qui ont perdu lavie en Afghanistan depuis le début de lamission militaire dans ce pays en 2002.

Âgé de 37 ans, Douglas Craig Blake était marié etavait deux fils. - Photo: FC

100E DE LA MARINE CANADIENNE

La Marine commémorela Bataille de l’AtlantiquePar le lieutenant de vaisseau Charles PaquinNCSM Montcalm

Fidèle à une tradition vieille de 66 ans,la Marine a commémoré d’un océan àl’autre la Bataille de l’Atlantique, afinde rendre hommage à ceux et celles qui ont donné leur vie et leur jeunessedurant le conflit de la Deuxième Guerremondiale.

Rappelons qu’entre 1939 et 1945, la Marine royale canadienne a perdu 24 bâtiments et que nos alliés de la marinemarchande ont vu sombrer 76 de leursnavires.

Comme à chaque premier dimanche de mai, les militaires du complexe navalde la Pointe-à-Carcy à Québec se sontrassemblés pour une parade en compa gniede vétérans et de membres des cadets de la marine. Ils ont souligné le sacrificeultime de quelque 2210 membres de laMarine royale canadienne, 1700 hommesde la marine marchande, sans oublier les900 membres d’équipage d’aéronef et del’armée.

Au cours de cet événement solennel, unportrait historique de la Bataille del’Atlantique a été livré aux participantsavant que ces derniers soient invités à serecueillir dans la prière. Plusieurs invitésont été appelés à déposer des couronnesde fleurs au pied d’une croix, symbole dusacrifice pour l’occasion.

L’invité d’honneur, M. Richard Dussault,membre de l’Association des officiers dela marine marchande, a pris la parole. Ayant servi de 1942 à 1945 sur trois naviresmarchands durant la Deuxième Guerremondiale, l’homme de 85 ans a rappelé

avec insistance que cette bataille en étaitune de jeunes marins. En entrevue, M. Dussault, a raconté l’esprit de cama-raderie unique qui régnait entre ces jeu -nes marins de 16 à 20 ans à bord des navires et rappelé l’importance de bienfaire son travail, peu importe le temps qu’ilfait en mer.

Le capitaine de vaisseau Richard H. Jean, commandant adjoint de la Réserve navale, reçoit une couronne,le 2 mai, alors que les militaires du complexe naval de la Pointe-à-Carcy à Québec sont rassemblés pourcommémorer la Bataille de l’Atlantique. - Photo : Courtoisie

Dans sa troisième année comme mem-bre du corps de cadets CCMRC 08Champlain, le matelot-chef Gabriel Auclaira souligné la nécessité de cette commé-moration et la contribution des Canadienslors des guerres : «Je trouve ça importantce qu’ils ont accompli et le monde ne seraitpas pareil s’ils ne l’avaient pas fait.»

Parmi les personnes présentes, le capi-taine de vaisseau Richard Jean, comman-dant adjoint de la Réserve navale, le colonelJean-Marc Lanthier, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada,et le capitaine de corvette Étienne Landry,commandant du NCSM Montcalm.

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La fin d’une époquePar le sergent Hugo TrépanierCommandant de section, peloton 7, 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Quelques centaines de personnes se sontrassemblées le vendredi 9 avril au pied dela Croix du sacrifice sur la Grande-Alléepour marquer la «fin d’une époque».

Cette cérémonie nationale, qui réunis-sait une garde de la compagnie C du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR)ainsi que plusieurs anciens combattantset dignitaires, dont le premier ministreJean Charest, se voulait une commémora-tion de la Première Guerre mondiale etsoulignait la Bataille de Vimy.

La cérémonie marquait également le décès de John Babcock, mort à l’âge de109 ans le 18 février. Il était le dernier

La garde du 2 R22eR, fournie par la compagnie C etcommandée par le major F. Chamberland. – Photo : cplPlamondon, Régie R22eR

des 650 000 Canadiens à avoir servi sousles drapeaux lors de la grande guerre. JohnBabcock était originaire de Kingston et il n’avait que 15 ans quand il s’est jointau Corps expéditionnaire canadien. Son départ marque la fin d’une époque. Il nousappartient maintenant de nous souvenirde leurs sacrifices.

EXERCICE RÉFLEXE NUMÉRIQUEUn univers de commandementvirtuel pour le GT 1 R22eRPar Philippe BrassardJournal Adsum

Les équipes toutes armes de comman -dement du Groupement tactique du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment (GT 1 R22eR) ont été plongées dans ununivers de commandement virtuel, lorsde l’exercice RÉFLEXE NUMÉ RI QUE,tenu du 4 au 7 mai sur la GarnisonValcartier.

Leurs postes de commandement de sous-unité étaient installés comme dans une based’opérations avancée de Kandahar. Notam -ment, des systèmes informatisés recréaientle champ de bataille en temps réel et un logi-ciel simulait les communications radio.

Il s’agit d’un contexte idéal pour mettretous les membres des équipes au même niveau, avant de tomber dans les exercicesréels. «C’est un environnement où il n’y a pasde vraies balles, pas de personnel au-dessusde toi. Même si tu fais une erreur ou que tuessaies des choses différentes, ce n’est pasgrave», souligne le major François Dufault,directeur de l’exercice et commandant adjoint du GT 1 R22eR. «Pour nous, c’est une façon de démêler nos procédures etd’établir les liaisons avec les gens avec qui ondoit travailler.»

APPRENTISSAGE CONDENSÉLes principaux joueurs de cet exercice

étaient les cinq commandants d’espace debataille (CEB) du GT (trois compagnies, deuxescadrons), qui devront coordonner des opéra-tions dans un secteur déterminé en théâtre.Ces derniers ont pu s’entraîner avec leur état-major à la préparation, la planification etl’exécution de missions simulées.

Planifier une attaque, pratiquer l’évacua-tion des blessés, réagir à un véhicule qui briseou qui explose; rien n’a été laissé de côté. «Enquatre jours et demi d’entraînement, on reproduit six mois de mission. Ça peut paraî -tre irréaliste, mais ça nous permet de voirtout l’éventail des opérations», commente ledirecteur d’exercice.

Pour le major Christian Marquis, comman-dant de la compagnie C du 1 R22eR, «la courbe d’apprentissage la plus abrupte estau niveau de l’interaction et de la coordina-tion avec toutes les ressources, que ce soitaéromobiles ou d’opérations». S’il veut undrone par exemple, il doit être prévoyant etd’abord en vérifier la disponibilité auprès desresponsables. Sinon, il risque de se retrou-ver les mains vides.

De plus, le maj Marquis dit avoir particu -lièrement développé le travail en équipe : «Au

début, on se marchait sur les pieds. Là, oncommence vraiment à s’orienter selon nosspécialités. Chacun se consacre à ce qu’il doitfaire, et après on combine le tout.»

Également, il a pu se familiariser avec lesnombreux outils informatiques et de com-munication avec lesquels il devra travaillerà Kandahar.

RÉALISME IMPRESSIONNANTOutre les 109 militaires participant à l’ex-

ercice, 61 civils de l’entreprise spécialiséeCalian Technology étaient présents. Ce sonteux qui fournissaient l’expertise logistique.«On est capable de reproduire l’environ-nement auquel ils seront confrontés sur leterrain réel», assure Gratien Lamontagne,responsable de l’activité. «Les déplacements,la consommation d’essence, les munitions,la nourriture et l’eau; tout est considéré. Ça évite aussi d’avoir 1000 soldats pour entraîner cinq commandants.»

Ces civils, qui ont tous un passé militaire,interprétaient également les acteurs secon -daires – les chefs tribaux afghans, les forcesde sécurité afghanes, les forces spéciales, etc.– pour pratiquer les commandants à échan -ger avec eux.

Plusieurs avaient l’expérience de la mis-sion afghane. «Notre expérience, on s’en sertpour créer les scénarios. On est capable de se mettre dans leur peau et imaginer cequ’ils ont besoin dans leur environnement»,dit M. Lamontagne.

En fonction des objectifs ciblés par ledirecteur d’exercice, ils sont également enmesure de proposer des «défis» imprévus auxcommandants. «Si le militaire est confiant,on peut lui envoyer de petits défis lui permet -tant de se surpasser. Même s’il a pensé à tout,on trouve toujours un moyen de le surpren-dre», signale Richard Garon, coordonnateuret réserviste qui a été en Afghanistan.

Le brigadier-général Guy Laroche, commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre, a effectuéune visite de l’exercice RÉFLEXE NUMÉRIQUE, le 4 mai. Tous les facteurs externes ou éventualités sus-ceptibles d’influer sur le déroulement d’une opération doivent être envisagés, a-t-on pu apprendre de sesconseils aux commandants. - Photo : cpl Roxanne Shewchuk, Imagerie, Grn Valcartier

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0Place à la musique pour le centenaire de la MarinePar l’enseigne de vaisseau de 2e classe Éliane TrahanOfficier d’affaires publiques au NCSM Montcalm

Plus de 58 musiciens du NCSM Montcalmet du Régiment des Voltigeurs de Québecse sont réunis le 10 avril pour présen-ter un concert en l’honneur des 100 ansde la Marine canadienne à la salle despectacle du Palais Montcalm.

Deux uniformes différents mais une seulemusique pour les 900 spectateurs présents.Plusieurs invités de marque se trouvaientparmi les spectateurs tels le commandantdu NCSM Ville de Québec, le capitaine defrégate Cassivi, le commandant de la Réserve navale, le commodore Bennett, lecommandant du 35e Groupe-brigade duCanada, le colonel Lamontagne, le prési-dent et éditeur du journal Le Soleil, ClaudeGagnon, et plusieurs autres. «Une presta-tion que je vous souhaite mémorable» a gentiment lancé l’invité d’honneur M. Gagnon à la fin de son discours pourdébuter la soirée.

Ce concert à guichet fermé fera sansaucun doute partie des célébrations lesplus importantes organisées dans tout lepays pour le centenaire de la Marine canadienne. Grâce à la richesse du réper-toire musical, l’auditoire est resté attentif du début à la fin demandant même un rappel malgré l’heure tardive.

À la deuxième partie du spectacle, l’entrée en scène des 150 choristes du Chœur de l’Université Laval et de la Maî -trise des Petits chanteurs de Québec ainsique la présence du caporal David Grenon,le seul musicien des Forces canadiennesayant le titre de chanteur, a su apporterune touche grandiose au concert. Des partitions comme la célèbre marche de la Marine canadienne Cœur de chêne,Carmina burana : «Ô Fortuna» et la mélodieFreu dich des Lebens, écrite en 1825 parBeethoven à l’intention de la populationde Québec ont charmé les spectateurs.

La Musique des Voltigeurs de Québec et la Musique du NCSM Montcalm accompagnés des 150 choristesdu Chœur de l’Université Laval et de la Maîtrise des Petits chanteurs de Québec. – Photo : cpl Isabelle Provost

DES SONS PROPRES AUX ÉLÉMENTS TERRE ET MER

Les musiciens ont réussi à interpréterdifférents sons propres aux éléments terreet mer qui ont été insérés dans quelquespartitions : les vagues se fracassant sur lenavire, les cris des goélands, le son d’unecloche, un pic bois s’acharnant sur un arbre,le chant des baleines.

En cette soirée festive, les marins duNCSM Montcalm et les soldats du Régimentdes Voltigeurs de Québec pouvaient êtrefiers d’appartenir à leurs unités respec-tives. Voisines dans la ville, ce sont deuxunités qui s’impliquent depuis toujoursdans la communauté et ce, pour faire rayonner à travers le Canada cette belleville de Québec.

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Le journal Adsum est une publication non officiellepubliée un mercredi sur deux avec la permission duCommandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Lesopinions et les points de vue exprimés dans ce journalne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC etde l’ASPFC/Personnel des FNP.

Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région deQuébec depuis 1972. Notre publication constitue l’undes principaux outils de com munication interne del’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour leSecteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) decommuniquer avec son personnel et les familles. Lessuccès, les intérêts et les préoccupations de la grandeéquipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâtil’Adsum.

Tirage : 6050 copies

ÉditeurCol Daniel Genest, cmdt 5 GSSRédactrice en chefCaroline Charest, poste [email protected] Brassard, poste [email protected]ère en publicitéIsabelle Blouin, 418 [email protected] petites annonces et comptabilitéMarie-Josée Simard poste [email protected] Dionne-Raymond poste [email protected] Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à larédactrice en chef. Les demandes de publicationdoivent être acheminées par courrier élec troniqueà [email protected]. Soumettre les textes enformat Word et les photos en jpg. La rédactrice enchef se réserve le droit de rejeter ou de modifiertout matériel rédactionnel ou publicitaire. Lesauteurs des textes ne seront pas nécessairementavisés des modifications apportées à leurs textes.

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ISSN 0705-0992

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38e année, No 22, mercredi 12 mai 2010

PROCHAINE PARUTION jeudi 27 mai 2010

DATE DE TOMBÉElundi 17 mai 2010

12 mai 2010

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Souper régimentaire pour les sous-officiers des Voltigeurs de QuébecPlus de 85 convives ont participé àun souper régimentaire des sous-officiers des Voltigeurs de Québecpour commémorer le 125e anniver-saire de la campagne du Nord-Ouestle 24 avri l au Complexe mil i tairePierre-Bertrand.

À l’occasion de ce souper régimentaire,le lieutenant-général Gilles-Antoine Turcota remis au régiment la réplique de l’éten -dard que le régiment faisait flotter lors de la Campagne du Nord-Ouest 1885, etce, afin que ses membres se souviennentde ce fait d’armes. Il faut mentionner quele lgén Turcot s’est enrôlé dans les Volti -geurs en 1935, année du 50e anniversairede cet honneur de bataille. Cette pièce artisanale a été confectionnée par deuxanciens membres de l’unité, le caporal-chef Sylvie Rajotte et le caporal-chef France Houle, d’après une idée du capo-ral Michel Turcotte.

Le président du dîner régimentaire, l’adjudant-chef Denis Bédard, avec la

collaboration de l’association du cercledes adjudants-chefs du régiment, a pro -fité de l’occasion pour dévoiler la plaquedes Clairons majors. De plus, il a remis aulgén Gilles-Antoine Turcot, en souvenir de sa présence au dîner, une peinturereprésentant le monument du régimentet en arrière-plan le Manège militaire desVoltigeurs de Québec.

Le lieutenant-colonel Jean-François Bédard (àgauche) et l’adjudant-chef Denis Bédard (à droite)remettent une peinture au lieutenant-général (ret)Gilles-Antoine Turcot.

LE QG GBT QUÉBEC À SAINT-MARC-DES-CARRIÈRES

Un épicentre à lahauteur des attentes!En réaction à un tremblement de terredévastateur, le Groupe bataillon terri-torial (GBT) «Québec» du 35e Groupe-brigade du Canada (35 GBC) s’est déployé dans la MRC de Portneuf afin de prêter main-forte aux autoritésciviles. Tel était le scénario de l’exerci-ce pour lequel le QG du GBT Québecs’est déployé dans la municipalité deSaint-Marc-des-Carrières entre le 15 etle 18 avril.

L’exercice PARAGE VIRTUEL 2010 avaitpour but d’exercer le GBT Québec, prin-cipalement composé de l’état-major desVoltigeurs de Québec, à se déployer et à effectuer ses cycles de planification opérationnel (PPO) dans le cadre d’uneopération domestique. Il s’agissait doncd’un exercice sans troupe, prévoyant quedes commandants de compagnie agissent à titre de contrôle inférieuret de véritables agences civilesafin d’augmenter le réalismepour l’état-major en place.

Le mandat de géné rer leGBT du 35 GBC a officielle-ment été donné aux Voltigeursde Québec depuis son avè -nement. La réussite de cetexercice majeur réalisé avecun état-major réduit fut lerésultat du travail acharnédes acteurs du GBT, aussi bienau sein des Voltigeurs deQuébec que dans les unitésde soutien. Notons l’appui du GSO pour le renseigne-ment, la participation de membres du 713e Escadron de com munication et lesoutien habituel du 35e Bataillon des services et certains membres du QG 35 GBC pour le monitorat.

Ainsi, selon le commandant du GTB, lelieutenant-colonel Jean-François Bédard,«cet exercice fut une réussite à notre niveau considérant l’excellent résultat surle terrain et un déploiement réel dans unsecteur civil. Par surcroît, avec une capa -cité réduite en matière de planification,nous avons pu atteindre les objectifs d’entraînement en matière d’opérationdomestique avec brio! Cet entraînementnous a fait découvrir l’importance de s’en-traîner en vue de supporter réellement

notre communauté en cas de sinistre. Cetype d’opération fait également ressortirl’importance de connaître le mode de fonctionnement des différentes inter-agences afin que le commandement d’unGBT soit efficace!».

À ce titre, la coopération des autoritésciviles fut excellente lors de l’exercice. Ils’agissait en effet pour elles d’une rareoccasion de travailler de concert avec lesForces canadiennes. Des membres de laSûreté du Québec, de la Direction régionalede la Sécurité civile, des pompiers muni -cipaux, ainsi que le maire de Saint-Casimirétaient présents sur le terrain, afin de ren-dre le scénario le plus réaliste possible etd’entraîner les militaires à travailler dansun environnement inter-agences.

Le commandant du 35 GBC, le colonelGratien Lamontagne, a aimé ce qu'il a vu

lors de son passage à St-Marc-des-Carrières.Selon lui, il y a eu de nombreux pointspositifs et bien sûr, quelques points àaméliorer: «PV aura été une belle occa-sion d'apprentissage à plusieurs niveaux.Je suis extrêmement satisfait de ce que j'aivu et de la volonté des participants. Cetexercice nous prépare pour les défis àvenir», a-t-il mentionné.

L’exercice a été un franc succès, non pasen ce que tout s’est déroulé parfaitement,mais en ce qu’il a permis d’identifier cer-taines lacunes à corriger et de confirmercertaines orientations prises. Ainsi, si leGBT avait à se déployer pour une opéra-tion réelle, il serait maintenant rodé etbien plus en mesure de relever les défisauxquels il ferait face.

L’intérieur du poste de commandement du GBT Québec lors deParage Virtuel 2010. – Photo : cplc Pierre-Luc Moisan, Voltigeurs de Québec

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10EXERCICE SERPENT BIENVEILLANT

Les techniciens médicaux s’entraînent pour l’AfghanistanPar Philippe BrassardJournal Adsum

Une soixantaine de techniciens médi-caux de la 5e Ambulance de campagne(5 Amb C) qui seront déployés au sein de l’Unité de soutien des servicesde santé (USSS), ont pu s’entraîner aux soins tactiques lors de l’exerciceSERPENT BIENVEILLANT, du 5 au 7 mai sur la Garnison Valcartier.

En théâtre, l’USSS fournit du person-nel médical pour les unités de manœuvrede la Force opérationnelle et l’unité mé -dicale de rôle 1, qui prodigue les soinsde première ligne.

L’exercice, organisé par la 5 Amb C, ser-vait surtout à valider l’entraînement destechniciens médicaux. Il développait les aptitudes individuelles et le travaild’équipe à petite échelle, selon le capitainede frégate Peter Clifford, commandant de l’USSS et médecin-chef pour la Roto10. Une centaine de personnes dont 10 %provenant d’autres unités canadiennes yont participé.

LE BLINDÉ RENVERSÉLe plateau dont a été témoin l’Adsum

plongeait les techniciens médicaux dansune opération typique d’un groupementtactique. Un seul jouait le technicien mé -dical, tandis que les autres entraient dansla peau de soldats formés en premiers soins tactiques au combat (TCCC) ou ensoins de base (SSC). Une quinzaine de fantassins formés TCCC ont égalementpris part à l’exercice.

De cette façon, chaque personne com-prend mieux le rôle des autres, ce qui forme une meilleure équipe, souligne le lieutenant Danie Dubé de la 5 Amb C,directrice de l’exercice.

Les soldats devaient se rendre en patrouilledémontée pour secourir l’équipage d’unvéhicule blindé ayant sauté sur un enginexplosif. L’entrée de la clairière était piégéepar une bombe, qu’ils ont trouvée etdésamorcée. Quelques secondes plus tard,une embuscade ennemie a éclaté.

Tandis que le combat faisait rage, desblessés appelaient à l’aide. «Quand ilsvoient leur ami qui crie “viens m’aider”,les témoignages nous disent que c’est excessivement difficile de laisser son amilà et de continuer le combat. Notre pre-mière réaction en tant qu’être humain, çaserait d’aller lui porter secours», expliquele lt Dubé. «Mais il faut attendre que tout

soit sécuritaire. On ne veut pas avoir unautre blessé en plus.»

La technicienne médicale, le soldatPamela Plante, était en retrait lorsque lescombats ont commencé. «Tout de suite,on se demande combien de blessés on vaavoir. On entend crier aussi, donc c’est cer-tain que le facteur stress embarque. Maison connaît nos méthodes et notre drill,et c’est ça qu’on pratique avant de partir»,raconte celle qui participera à son premierdéploiement.

HIÉRARCHIE DES SOINSUne fois les lieux sécurisés, l’équipe

devait pratiquer la hiérarchie des soins aucombat. Les soldats formés TCCC ont prisen charge le triage des blessés sur les lieuxde l’incident, avant de les évacuer à unpoint de collecte en retrait. C’est là quele technicien médical devient le chefd’orchestre. Constat : six blessés, dont troiscritiques. «Six patients, ça demande de lacommunication. Il faut s’assurer que toutle monde nous comprend et que tout arriveen même temps. Les soldats formés TCCCfont les gestes, et nous on reste en arrièrepour les superviser», explique le sdt Plante.«Six, c’est beaucoup, mais que tu en aies

bout de l’évacuation (par hélicoptère ouambulance), les chances de survie sonténormes. «Si les blessés arrivent vivantsà l’hôpital de rôle 3 de Kandahar, 98 %d’entre eux vont survivre. La clé est de les emmener là-bas avant qu’ils meurent»,indique le major Americo Rodrigues,qui commandera l’unité médicale de rôle 1.

LES MEILLEURS«Si j’étais une victime d’un engin explo -

sif improvisé étendue dans un champ, je voudrais que ce soit un technicien canadien qui me sauve la vie», confie poursa part le capf Clifford. «Vraiment, les techniciens médicaux canadiens sont les meilleurs au monde. J’ai beaucoupobservé ceux des autres pays, et les nôtresfigurent tout en haut», affirme-t-il.

Pourquoi sont-ils meilleurs, selon lui?«Ils sont très bien entraînés, et en plus,une bonne partie d’entre eux sont expéri-men tés, ayant fait plusieurs déploie ments»,poursuit-il, en précisant qu’au moins untiers des techniciens qui seront déployésavec l’USSS a déjà été en Afghanistan.

La plupart d’entre eux ayant été promusdepuis leur dernier tour, les prochainsexercices leur donneront l’occasion deprendre confiance dans leurs nouveauxrôles.

La prochaine étape d’entraînement pour l’USSS sera de détacher ses techni-ciens médicaux dans les pelotons qu’ilsdevront soutenir en théâtre, notammentle Groupement tactique du 1er Bataillondu Royal 22e Régiment. Cela se fera lorsde l’exercice CASTOR RAPIDE 1, dès le10 mai.

Sous une pluie battante, le 6 mai à Valcartier, lessoldats évacuent les blessés à un point de collectesitué dans des tentes, où les soins de premièreligne pourront être prodigués. - Photo : cpl RoxanneShewchuk, Imagerie Grn Valcartier

Un technicien médical remplissant le rôle d’un soldat formé TCCC intervient auprès d’un mannequin simulant des blessures. Un seul technicien médical jouait vraiment son rôle lors de ce plateau; celui desuperviser les soins. - Photo : cpl Roxanne Shewchuk, Imagerie Grn Valcartier

Un fantassin du Groupement tactique du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment formé en premiers soins tactiques au combat (TCCC) et untechnicien médical de la 5e Ambulance de cam-pagne soignent un faux blessé devant un véhiculeblindé renversé par une explosion. - Photo : PhilippeBrassard, Adsum

deux ou dix, il faut rester calme et en pren-dre un à la fois.» Idéalement, un techni-cien médical intervient lorsqu’un cas sort du champ de compétence du TCCC,pour poser un acte précis telle qu’uneintraveineuse.

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Un vol d’une journée complète, et ce n’était pas un poisson d’avrilPar le sergent Stephen DecaturQG - Force opérationnelle Kandahar

Le jour du poisson d’avril, l’Escadreaérienne de la Force opérationnelleinterarmées en Afghanistan a offert un cadeau d’anniversaire à la Forceaérienne, cadeau qui a pris la formed’un nouveau record. Non, sérieuse-ment! Le véhicule aérien télécommandéCU-170 Heron a brisé le record du pluslong vol par un UAV canadien en restantdans les airs près de 25 heures.

En plus de surpasser le temps d’opéra-tion normal du Heron, qui est de 18 à 21heures, ce vol constituait également undes plus longs vols sans ravitaillement del’histoire de la Force aérienne canadienne,selon le colonel Christian Drouin, com-mandant de l’Escadre aérienne de la FOI-Afg.

L’aéronef a effectué de la surveillancepour une période complète de 24 heuresavant d’atterrir. Une fois sur le sol, les réparations qui s’imposaient ont été effec-tuées et il est retourné en action moins de trois heures plus tard. Le personnel de piste (comprenant des pilotes et desanalystes du renseignement) a effectuéune rotation pendant la mission pour veiller à ce que les membres du personnelqui examinaient le champ de bataille soient bien reposés, explique le capitaineKenneth Jones, pilote d’UAV.

Le capt Jones, qui a commencé sa carrière de pilote à bord d’hélicoptèrestactiques comme le CH-136 Kiowa et leCH-146 Griffon, explique qu’il n’auraitjamais imaginé qu’il pourrait un jour piloter un aéronef à partir du plancher des vaches. Il explique également que,

même si l’équipage est évidemment au sol,le Heron vole pas mal comme un aéronefavec pilote.

Le Heron a remplacé l’UAV CU-161Sperwer en 2009 pour répondre à lademande croissante de soutien de la part d’UAV. L’aéronef a une plus grandeportée et des capteurs plus avancés que leSperwer, qui a été déployé en Afghanistanpour la première fois en 2003. Comme la Force aérienne est à l’avant-garde enmatière de vols d’UAV, elle pourra offrirun soutien bien plus grand à la missionsur le terrain, explique le col Drouin.

«Le Heron, c’est comme un grand frèrequi surveille nos hommes sur le terrain,

Les chefs du détachement du Heron avec l’aéronef qui a brisé le record. De gauche à droite : l’adjudant-maître G.J. Micklethwaite, sergent-major du détachement d’UAV, le major J.S. Davis, commandant du détachement des UAV Heron canadiens, le colonel J.H.C. Drouin, commandant de l’Escadre aériennede la FOI-Afg, et l’adjudant-chef L.J. Limoges, adjudant-chef par intérim de l’Escadre aérienne. – Photo: sgtStephen Decatur, TFK HQ

explique le col Drouin. Cet événement estimportant, car il permettra de prolongerencore plus l’endurance de cette ressourceextraordinaire.»

Qu’il s’agisse d’enquêter sur des acti vitéssuspectes ou de surveiller les arrières de nos militaires, cette capacité peut, endéfinitive, changer le cours des chosesdans des situations de vie ou de mort,explique le major Jeff Davis, commandantdu détachement des Herons.

«Plus nous pouvons passer du temps à effectuer des observations pour les troupes, plus nous pourrons sauver desvies», ajoute-t-il.

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1941 - LA BATAILLE DE L’ATLANTIQUE

La guerre était «chez nous»!NDLR : Le Canada et toutes les armées alliées célébreront le 65e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale (1945-2010), célébrations qui atteindrontleur apogée en mai et juin prochains. Aucours des mois qui viennent, M. FlorentTremblay publiera périodiquement dansles pages de notre journal, des souvenirs de ceux qui vécurent ces événements et desrappels de ce que représenta pour nous,Canadiens, la présence de nos soldats surtous les fronts européens.

HALIFAX, LE 22 JANVIER 1941Des patrouilles de sécurité étaient à ins -

pecter ce port de mer d’où partaient tousles ravitailleurs en route pour l’Angleterre.Le Duchess of York venait d’y accoster. Ce navire britannique transportait un nombre important de soldats allemandsfaits prisonniers depuis le début de la guerre en Europe.

Dans l’Atlantique, en pleine mer, le pre-mier navire, du convoi qui en comptaitcinq, avait explosé sous les yeux de tous,tuant tous ses occupants. Il s’agissait del’Empress of Britain qui, torpillé par unsous-marin allemand, sombra alors qu’ilétait halé par deux remorqueurs britan-niques. Et parmi les prisonniers qui débar-quèrent à Halifax, il y avait justement lecapitaine de l’un de ces sous-marins alle-mands qui patrouillaient l’Atlantique.

Des sous-marins près des côtes cana -diennes… Voilà qui allait activer la son-nette d’alarme à travers tout le pays! Unesaine frayeur s’empara des autorités.

30 JANVIER 1941Un autre message émanant de la haute

administration nazie fut capté par les radios alliées; ce message disait : «Toutnavire quel qu’il soit qui se présentera devantnous sera torpillé… La guerre contre toutemarine marchande sera intensifiée grâce ànos U-booten…»

Dès le lendemain, 31 janvier, le fréteuranglais Sheaf Crown a fait savoir par télé-graphie sans fil qu’un sous-marin avait étéaperçu à 60 milles à l’est de Saint-Jean,Terre-Neuve. Il n’en fallait pas plus pourdéclencher une peur terrible qui gagnatoutes les Maritimes et même la vallée du Saint-Laurent. On n’ignorait plus, àOttawa, que des sous-marins allemandssillonnaient l’Atlantique Nord jusqu’auxcôtes américaines et même qu’ils avaientvisité les ports de Sydney et d’Halifax. Au Canada! Chez nous!

LE SAINT-LAURENT, TERRAIN DE JEU DES SOUS-MARINS ALLEMANDS

Le camp d’internement allemand, à Saint-Blaise au Québec, était installé dansles pavillons de l’Institut Heller, situé surle chemin Grand Bernier qui passe der-rière la Garnison Saint-Jean.

Un prisonnier célèbre y séjournait, le lt-kommander Hartwig, commandant du non-moins célèbre U-Boot 517 qui ter-rorisa la population des rives du Saint-Laurent. Ce sous-marin, bien installé dansles bas-fonds, remontait et descendait lefleuve à sa guise; il avait, en effet, réussi àcouler neuf navires en seulement sixsemaines.

C’était un coup dur pour notre marinemarchande et il n’opérait pas seul! Dansla seule période navigable de l’année 1942,les archives canadiennes racontent quepas moins de six submersibles allemands,les U-booten, réussirent à couler 22 navirescanadiens entre le Détroit de Cabot prèsde Terre-Neuve et Cap-de-la-Madeleineprès de Trois-Rivières en passant par Gaspé,Rimouski et Saguenay. Le gouvernementdécida alors de fermer la navigation surle fleuve et de n’autoriser que le cabotagele long de ses côtes.

Cela prouvait bien que la guerre del’Atlantique ne se déroulait pas exclusi -vement en haute mer. De fait, si durant les années 41-42, c’est là surtout, dansl’Atlantique, que l’action se passait, lessous-marins allemands eurent tôt fait dese rapprocher de leurs cibles en allant lescueillir jusqu’à l’embouchure du fleuve.

UN SOUS-MARIN DANS LA BAIE DES CHALEURS

Pendant un instant, essayez d’imaginerla scène suivante… Un groupe de cinqofficiers nazis, qui étaient gardés pri -sonniers de guerre dans un camp prèsde Toronto, conçurent un plan d’évasion.Ils creuseraient un tunnel qui les amè -nerait vers la liberté. Ils prendraient ensuite la route et, en quatre jours de marche, réussiraient à couvrir la distance qui lesséparerait de la Gaspésie; ils savaient exactement où se diriger pour rejoindreune plage de la côte gaspésienne. Là, ilsse promettaient d’attendre au Cap PointeMaisonnette la venue d’un sous-marin queleur enverrait l’amiral Donitz.

Les noms géographiques mentionnésvous sont sans doute familiers et cette histoire est bien réelle. Les travaux de forage se firent au mois d’août 1943 et àl’automne, tout était prêt pour la grandeévasion! Une réponse codée arriva en effet au commandant Kretschmer qu’unsous-marin U-536 ferait surface, devantle phare de Maisonnette, deux heures à chaque nuit pendant deux semaines àpartir du 23 septembre 1943.

Effectivement, le sous-marin allemandfut au poste et attendit les signaux con-venus qui ne vinrent jamais. Les servicesde renseignements anglais avaient captéle code secret de communication allemandet avaient averti les autorités canadiennesde la venue de ce U-Boot dans la baie desChaleurs.

Après la guerre, le magazine allemandKristal raconta toute l’histoire…

«Nous avons navigué en faisant de grands arcs jusqu’à l’île d’Anticosti, racon-te le kommander Kretschmer lui-même.Puis nous avons poursuivi jusqu’à la baiedes Chaleurs pour entrer en contact avecles prisonniers à compter du 26 septem-bre 1943. Nous sommes demeurés sub-mergés dans la baie durant deux jours et

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Le commandant Otto Kretshmer, surnommé «leloup de l’Atlantique». – Photo : Deutsches Bundesarchiv

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demi, attendant le signal. On voyait les rueséclairées de Maisonnette, les voitures, lesmaisons illuminées comme en temps depaix. Puis vint le moment. Vers 23 heures,la noirceur était complète. Nous nous sommes approchés jusqu’à 500 mètres de la berge, puis jusqu’à 100 mètres. Uncommando de nos hommes devait se glis ser jusqu’à terre pour en ramener nosprisonniers…»

En fait, le sous-marin resta dans les eauxde la baie des Chaleurs pendant deuxsemaines, refaisant la manœuvre chaquenuit, attendant ces cinq prisonniers qui ne se présentèrent pas; ils avaient étécapturés à leur point de départ par lesautorités canadiennes qui connaissaientleur code de communication.

DES SOUS-MARINS ALLEMANDS DANS LE SAGUENAY

Près de Chicoutimi, un camp de prison-niers de guerre allemands avait été missur pied pour accommoder des «prison-niers-bûcherons» qui avaient accepté detravailler pour une agence de coupe debois, loin des grands centres urbains. Parmi les internés, il s’en est trouvé pourbricoler des transmetteurs à partir de petitsappareils radio que la compagnie de coupede bois mettait à leur disposition.

Rapidement, l’armée allait mettre fin ausystème de communications qu’avaientdécouvert les gardiens. C’est ainsi qu’onapprit que des sous-marins allemandsremontaient régulièrement les eaux pro-fondes du Saint-Laurent et s’avançaientdans le fjord du Saguenay jusqu’à la portede Chicoutimi. Mais selon les autoritéscanadiennes, aucun prisonnier allemandne put profiter de cette proximité pour s’évader. Ces faits sont consignés auxArchives nationales du Canada.

LA VILLE DE QUÉBEC SE SENT MENACÉEOn se rappelait en haut lieu que bien

avant la guerre, un navire allemand, leS.M.S. Bremen, avait fait escale dans leport de Québec et on avait découvert qu’ilavait une double mission : mettre à jourles cartes marines dont disposait l’Amirautéallemande et recueillir sur le terrain desrenseignements sur le port et sur son sys-tème de défense. Ces faits étant connus,

on craignait le torpillage de navires en par-tance pour l’Europe.

On installa alors une vigile à la hauteurde l’île d’Orléans avec la consigne suivante: «Tous les navires qui passeront, serontexaminés et on tirera à vue sur tous ceuxqui refuseront de s’arrêter.» Cela devenaitsérieux! En fait, si la ville de Québec elle-même ne fut pas incommodée par les sous-marins allemands, elle fut néanmoinsterriblement apeurée parce que tous lesnavires torpillés dans le fleuve faisaientpartie de convois assemblés là même, dansson port, à Québec.

Ces navires voyageaient en convoi, par-couraient le fleuve jusqu’à la hauteur deHalifax où ils rejoignaient d’autres naviresen partance pour la traversée transatlan-tique dont la formation totale pouvaitcompter jusqu’à 200 unités. On apportaittout ce dont une guerre pouvait avoir besoin, aussi bien de la nourriture que despièces d’armement.

Arrivés à Liverpool, les navires déchar -geaient leurs cargaisons, chargeaient de l’équipement endommagé, camions,bicyclettes, fusils, etc., soit pour être réparésau Canada, soit pour être échangés con-tre de l’équipement neuf après quoi lesnavires reprenaient la mer. La traverséeétait longue puisque les convois louvoy-aient continuellement afin d’éviter les sous-marins allemands. Il fallait compterpratiquement un mois pour l’aller et unautre mois pour le retour.

En conclusion, oui il y a eu des sous-marins allemands au Canada; il y a mêmeeu de nombreux sous-marins allemands.Entre 1941 et 1944, les U-Booten allemandsont navigué à leur guise les côtes desMaritimes et le fleuve Saint-Laurent, deGaspé à Québec sans n’être jamais incom-modés; ils se sont moqué de nous en parcourant tout le Saguenay jusqu’àChicoutimi. Ils ne sont cependant jamaisallés jusqu’à Montréal parce que le fleuven’était pas assez profond pour permettreleurs fantaisies. Mais ils ont essayé, plusieursfois sans doute puisqu’ils ont même couléun navire de ravitaillement dans le fleuve,à la hauteur de Trois-Rivières, exactementen face du Cap-de-la-Madeleine!

LA PART DU CANADA DANS LA BATAILLE DE L’ATLANTIQUE

À la fin de la guerre, les 110 000 marinsque comptait le Canada – Marinemarchande comprise – avaient fait plusde 25 000 voyages transatlantiques pouracheminer 165 millions de tonnes defret afin de contribuer à la libération del’Europe. Le coût en pertes humaines enfut très élevé : environ 2000 membres dela Marine royale du Canada et 1600 de la Marine marchande disparurent à toutjamais, sans compter les quelques milliersde blessés. Les pertes en matériel de toutessortes s’élevèrent à 22 navires canadienset à 569 000 tonnes de matériel. Maisl’Europe était libre!

Un sous-marin allemand. – Photo : Imperial War Museum

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Le chemin de croixdu fantassinPar les soldats Lefebvre et Gagné Candidat du PP1 Inf 0909

Le 3 février, le cours PP1 Fantassin 0909débutait pour une période de 15 semainesau cours desquelles les connaissances debase du métier de soldat d’infanterie allaient nous être enseignées.

Au commencement, il y avait 40 candi-dats enthousiastes à l’idée de commencerl’instruction. Certains s’étaient blessés surun PP1 antérieur, d’autres arrivaient toutjuste de l’école des recrues de Saint-Jean-sur-Richelieu où ils venaient de réussirleur qualification militaire de base.

Le cours a commencé avec force et intensité : cours d’armes, séances d’en-traînement physique et valeurs nobles ducorps régimentaire du 22e nous ont étéenseignés. C’était le début...

Le moment de mettre nos connaissancesen pratique est arrivé aussitôt que les coursd’armes se sont terminés. Le temps qu’ilfaisait à ce moment-là nous a montré lavariabilité des conditions de travail d’unsoldat d’infanterie. Neige, grêle, pluie,grand froid aussi bien qu’un soleil récon-fortant étaient au rendez-vous.

Plusieurs autres difficultés ont égale-ment surgi pendant notre apprentissage.Le moral du peloton a été mis à l’épreuve,mais le travail d’équipe et l’unité qui ré -gnait dans le groupe ont suffi à nous don-ner la persévérance de continuer et le désirde repousser nos limites.

Les cours théoriques défilaient et lesphases pratiques les suivaient. La charge

de travail versus le temps donné à l’ins -truction faisait en sorte que les jours pas-saient pour nous comme des minutes etles semaines, comme des heures. Les exer-cices en campagne arrivaient à grands pas.Les températures printanières aussiheureusement!

Les semaines d’instruction pratique sesont succédées tout comme les cours magistraux en campagne. Les stagiairesrésistaient avec un moral exemplaire etsurtout, continuaient d’apprendre à seconnaître. Assurément, la fatigue creusaitde minimes fissures dans notre moral maisjamais pour durer. Nous étions en trainde devenir une grande famille.

Aujourd’hui, avec une passion embraséepar la proximité du but ultime tant atten-du, nous approchons de la partie évalua-tion du cours : l’exercice final. Toutes lesnotions du cours seront utilisées à bonescient. Le combat urbain semble être le théâtre des dernières occasions de mettre nos connaissances en pratique. Lecombat sans armes suivra et la collationdes diplômes.

L’équipe d’instructeurs qui nous a suivis tout au long de cette étape impor-tante de notre carrière a été précieuse.Grâce à leur savoir-faire et leur expériencedu métier, ils nous auront fait profiter d’une excellente base de connaissances,et auront été d’une droiture exemplaire etdes modèles irréprochables. Le momentapproche rapidement de nous laisser prou-ver notre valeur et notre droiture au seinde la grande famille de l’infanterie.

À votre guidon, saluez!Par le lieutenant Guillaume FortinChef de troupe 2, escadron B

Le 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) a tourné une autre page de sonhistoire. En effet, le samedi 24 avril, des membres provenant des deux unitésdu 12 RBC, celle de la Force régulière de Valcartier et de la Réserve de Trois-Rivières, se sont réunis pour une occasionspéciale : le changement du colonel honoraire du régiment.

Ce poste tire ses origines du Moyen-âge.Un noble ou un seigneur décidait de puiser à même ses poches afin de monterune armée pour son roi. Avec le temps, les fonctions associées à ce titre ont changé sans toutefois disparaître. De nos

À gauche, le brigadier-général (ret) A.L. Geddry, colonel entrant. À droite, le lieutenant-général (ret)Paul G. Addy, colonel sortant.

jours, le poste de colonel honoraire du régiment sert plutôt à promouvoir lesintérêts du 12 RBC au sein du Corps blindéroyal canadien et des Forces canadiennes.

Les cérémonies du 24 avril ont inclusune parade dans les lignes du régiment,suivie d’un bal régimentaire mixte, inclu-ant les officiers et sous-officiers avec leursconjointes. Le colonel du régiment sor-tant, le lieutenant-général (ret) Paul G.Addy, qui fut le septième colonel du régi-ment de 2003 à 2010, sera donc remplacépar celui qui fut autrefois le cinquièmecommandant du régiment, le brigadier-général (ret) A.L. Geddry. Nous lui souhai -tons la meilleure des chances pour son nouveau titre, ainsi que trois «hip hiphourra!».

La batterie Roméo en 2010Par sous-lieutenant Travis RivardBatterie R, 5e Régiment d’artillerie légère du Canada

Depuis le retour de l’Afghanistan, la batterie Roméo a été très occupée. Ayantlaissé ses M777 en Afghanistan, la batterieest allée à la recherche de quelques piècesafin de continuer son travail. Merci à la générosité du 2 Field Regiment deMontréal qui a fourni à la batterie troisobusiers C3 utilisés pendant les mois d’hiver et de printemps.

Après avoir acquis beaucoup d’expé -rience au cours de son déploiement, la batterie Roméo a dû transmettre son expé -rience à la batterie X en soutenant unemultitude de cours pour aider à la mon-tée en puissance. Le premier exercice dela batterie en 2010 a été SHRAPNELAGUERRI, du 18 au 24 février. Durant cet exercice, la batterie R a appuyé la bat-

terie X dans ses pratiques de drills de convois.

En mars, plusieurs membres de la batterie R ont donné un soutien au coursd’Op Tech fourni par la batterie X. Durantla semaine du 8 au 12 mars, des centainesde coups ont été tirés incluant des mis-sions de tir de danger-rapproché. Durantl’exercice PIÈCES MOBILES du 22 au 26 mars, la batterie R a appuyé le coursde superviseur technique du secteur des pièces (STSP). Cet exercice a pris finavec le premier plan de feu régimentairede l’année.

Au mois d’avril, la batterie s’est prépa -rée pour l’exercice RÉFLEXE AGUERRIqui durera trois semaines à Gagetown enmai. Plusieurs bombardiers-chefs etquelques bombardiers de la batterie R ontsuivi le cours de Tech PC afin d’accroîtreleurs connaissances des tâches du postede commandement.

Le soldat Bergeron est en position d’attente sur la tour de rappel sous la supervision du caporal-chefLeclerc.

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/ Changement de garde aux Fusiliers du St-LaurentUne page d’histoire s’est tournée le17 avril pour le régiment Les Fusiliersdu St-Laurent. Les militaires du régi-ment ont effectué une prise d’armes àRivière-du-Loup lors d’une cérémoniede passation de commandement et dechangement de sergent-major régimen-taire. Ils ont clôturé la soirée avec undîner à la chandelle afin de soulignerl’intronisation de M. Bernard Imbeaultdans ses fonctions de lieutenant-colonelhonoraire.

Sous la présidence d’honneur du colonelGratien Lamontagne, commandant du 35e Groupe-brigade du Canada (35 GBC),le lieutenant-colonel Bernard Bastille aremis son commandement au lieutenant-colonel Denis Bossé après avoir été cinqans à la tête du régiment. Lors de son allo-cution de départ, le lcol Bastille a tenu àtémoigner sa fierté de voir le régiment rencontrer et dépasser les normes établieset de participer si efficacement aux enga -gements internationaux et locaux. Natif

Le lieutenant-colonel Denis Bossé reçoit le drapeau régimentaire des mains du colonel honoraire LéoMorissette. – Photo : cpl I. Provost, 35 GBC

de Rivière-du-Loup et comptant 22 annéesde service au sein des Forces canadiennes,le lcol Bossé devient le 34e commandantdu régiment qui célèbre cette année ses141 ans de fondation.

Nous avons également effectué un chan -gement de sergent-major de régiment(SMR) entre l’adjudant-chef Jean-Guy Côtéet l’adjudant-chef Réjean Caron. Aprèssept ans en poste comme SMR, l’adjucCôté a tenu à remercier l’ensemble de latroupe pour leur appui et souhaiter bonnechance à l’adjuc Caron dans ses nouvellesfonctions. Natif de St-Damase et ayantdébuté sa carrière au sein de l’Artillerieroyale canadienne en 1976, l’adjuc Carondevient le 16e SMR de l’unité.

Les Fusiliers du St-Laurent est une unitéde la Réserve de l’Armée de terre appar-tenant au 35 GBC. L’unité, dont le quar -tier général est situé à Rimouski, compte300 militaires répartis dans trois gar ni -sons situées à Matane, Rimouski et Rivière-du-Loup.

NOUVELLESEEXXPPRREESSSS

En même temps, la batterie R est alléeà la Citadelle pour tirer une salve d’hon-neur de 21 coups de canon pour le navirede guerre de la Marine française, le Jeanne-d’Arc. Le vice-amiral Dean McFadden, chef d’État-major de la Force maritimecanadienne, et l’amiral Pierre FrançoisForissier, chef d’État-major de la Marinefrançaise, étaient présents pour saluer ledernier périple du Jeanne-d’Arc.

La batterie Roméo a terminé le moisd’avril avec une journée porte ouverte,accueillant 80 étudiants venus visiter lerégiment qui exposait les obusiers M777,C3, le véhicules VBL III et les armes légères.Peut-être que certains d’entre eux serontde futurs membres de régiment grâce auprofessionnalisme de la batterie R durantcette exposition.

Après avoir accompli toutes ces tâchesavec diligence, maîtrise et professionna -lisme, la batterie Roméo se tourne main-tenant vers de nouveaux défis pour le restede l’année 2010.

Il y a 65 ans, les Alliés criaient «victoire» en Europe

Un grand rassemblement a été tenu le9 mai à Moscou en Russie afin de commé-morer le 65e anniversaire de la victoire desAlliés sur l’Allemagne nazie. Des troupesde l’OTAN, dont celles de la France, desÉtats-Unis, de la Pologne et de la Grande-Bretagne, ont défilé sur la place Rouge,rapporte Radio-Canada. Au Canada, unecentaine d’anciens combattants ont défilédans des véhicules d’époque à Ottawa,

pour souligner le sacrifice d’un million deCanadiens qui ont participé à la DeuxièmeGuerre mondiale. Rappelons que plusde 45 000 Canadiens ont perdu la vie entre1939 et 1945 en combattant avec les troupesalliées.

Changements apportés à l’uniforme de la Marine

La Marine a apporté plusieurs change-ments à son uniforme, a annoncé le 2 maile ministre de la Défense nationale, PeterMacKay. Le premier changement est l’ajout d’un insigne : l’insigne de serviceen mer (ISM). Celui-ci constitue une recon-naissance formelle et visible pour ceux qui ont passé beaucoup de temps en mer(quatre niveaux de 365 jours chacun). Deplus, le ministère réinstaure la «boucled’officier», qui s’accroche sur le galonsupérieur de l’insigne de grade des offi -ciers de marine. La boucle d’officier avaitété adoptée à la formation de la Marineen 1910, avant d’être enlevée par la suite.

La Marine célèbre ses 100 ans de service

La Marine canadienne a célébré 100 ansde service naval au Canada, le 4 mai.Plusieurs événements ont eu lieu simul-tanément au pays. À Ottawa, le ministrede la Défense nationale, Peter MacKay, lepremier ministre Stephen Harper et levice-amiral Dean McFadden, chef d’état-major de la Force maritime, ont présentéla cloche du Centenaire de le Marine cana-dienne sur la colline du Parlement. EnColombie-Britannique, le contre-amiralTyrone Pile, commandant des Forces

maritimes du Pacifique, a dirigé plus de2 700 membres des Forces canadienneset de la Musique Naden à travers le centre-ville de Victoria.À Halifax en Nou -velle-Écosse, 1000 marins ont participé àun défilé avec le contre-amiral PaulMaddison, commandant des Forces mari -times de l’Atlantique.

Mention d’honneur de l'OmbudsmanChaque année, le Bureau de l'Om -

budsman sollicite de l'aide pour identi fierdes personnes faisant partie de la commu-nauté de la Défense - des membres desForces canadiennes, des employés de laDéfense nationale et des membres de leurfamille - qui ont apporté une contributionimportante au sein de la communauté de la Défense, qui pourraient remplir lesconditions pour recevoir la Mention d'honneur spéciale de l'Ombudsman. La

Des centaines de marins ont défilé partout au pays, afin de souligner 100 ans de service naval au Canada,le 4 mai. - Photo : Caméra de combat des FC

Mention d'honneur spéciale de l'Om -budsman sert à reconnaître le travaildes militaires et des employés civils quisont allés au-delà des besoins et des exigences normales de leur emploi pouraider d'autres personnes à résoudre unproblème en particulier ou qui ont apportédes changements favorables et durablesau sein de la communauté de la Défenseen améliorant leur milieu de travail, lespolitiques existantes ou la qualité de la viedu personnel du ministère de la Défensenationale et des FC. Tout membre de lacommunauté de la Défense peut présen-ter une mise en candidature directementau Bureau. La période de mise en candi-dature de cette année se termine le 14 juinet une cérémonie de remise des Mentionsd'honneur aura lieu à Ottawa en octobre.Info : www.ombudsman.forces.gc.ca

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ACTIVITÉS ESTIVALES INTERDITES AU SECTEUR DONNACONA

Recherche et développement pour la DéfenseCanada – Valcartier (RDDC Valcartier) désireinformer ses voisins civils, les résidants et orga -nismes de la région, de la stricte interdiction defréquenter ou d’utiliser, pour quelque activité que ce soit, le secteur Donnacona, un périmètreappartenant au ministère de la Défensenationale.Situé entre la Ville de Québec (arrondissementLaurentien) et les municipalités de Shannon et deSainte-Catherine-de-la Jacques-Cartier, le secteurDonnacona s’étend sur une bande de terraind’environ 1,5 par 5,6 kilomètres. Il a été claire-ment délimité par des clôtures, des blocs debéton et des affiches indiquant l’interdiction dudroit de circuler.

Ce secteur a été utilisé dans le passé pour desessais sur les munitions et est considéré commeun site non sécuritaire pour des activités récréa-tives.RDDC Valcartier compte donc sur la collaborationdes citoyens pour respecter ces limites ainsi queles infrastructures mises en place pour assurer lasécurité de la population.RDDC Valcartier remercie les citoyens des muni -cipalités avoisinantes et les membres des asso -ciations récréatives concernées par cet avis pour leur appui et le respect de ces mesures desécurité.

Pour information : Janin Huard, 418 844-4000, poste 4641.

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CHRONIQUE LECTURE

TITRE : La corde à linge magiqueTEXTE : Andrée PoulinÉDITEUR : Éditions ImagineINFORMATIONS TECHNIQUES :32 pages, 21 cm x 26 cm, couverture soupleISBN 978-2-89608-080-9 12,95$

Le petit Robin a du chagrin, car son père part en voyage d’affaires et nepourra pas revenir à temps pour son anniversaire. Le premier soir, Robindécouvre une mystérieuse enveloppe dorée sur la corde à linge, qui con-tient un cadeau. Chaque jour, une nouvelle enveloppe apparaît. Son grandfrère Thomas affirme que la corde à linge est magique. Le livre «La cordeà linge magique» aborde l’entraide, le dépassement de soi, la complicitéfraternelle, ainsi que l’absence, une réalité bien connue de la communautémilitaire.

LA CORDE À LINGE MAGIQUE

TITRE : Petit Poilu chez les pioufsTEXTE : Dominique DemersÉDITEUR : Éditions ImagineINFORMATIONS TECHNIQUES :32 pages, 21 cm x 26 cm, couverture soupleISBN 978-2-89608-062-5 19,95$

«Petit Poilu chez les pioufs» est le deuxième album d’une série fantastiqueécrite pour les petits. Seul avec son minouf, Petit Poilu voudrait bien ren-trer chez lui, tout au bout de la Terre, mais il doit d’abord traverser la forêtdes Grognecroquecrounche. Apeuré par des bruits inquiétants, Petit Poilutente de se sauver, mais il trébuche et s’assomme. À son réveil, de curieuxpersonnages l’entourent : les pioufs. Ces créatures aux allures de lutinsréservent bien des surprises à notre héros.

PETIT POILU CHEZ LES PIOUFS

12 mai 2010

/ Adsum

/ CHRONIQUE AUTOMOBILE

FICHE TECHNIQUEMarque : AcuraModèle : TL SH-AWD TECH 2010 (modèle d’essai)

Autre(s) modèle(s) : TL, TL TECH et TL SH-AWDCatégorie : Berline sport pleine grandeurPrix : 48 490 $ (modèle d’essai)

Garanties : 4 ans/80 000 km, 5 ans/100 000 km Moteur : V6 de 3,7 litres Puissance ch. (kW) : 305 (228) @ 6300 tr/minCouple lb-pi (N.m) : 273 (369) @ 5000 tr/min Autre(s) moteur(s) : V6 de 3,5 litres de 280 ch.Transmission : Manuelle à six vitessesAutre(s) transmission(s) : Boîte automatique àcinq rapportsTraction : Traction intégrale (SH-AWD)Système antipatinage : Oui avec antidérapage Suspension :

Avant : indépendante à double fourchette Arrière : indépendante à multibras

Direction : Assistée électronique Freins :

Avant : disques ventilés (ABS) et (EBD) Arrière : disques (ABS) et (EBD)

Coussins gonflables : Frontaux, latéraux et rideauxgonflables Empattement : 277,5 centimètresPoids : 1803 kg

Capacité de remorquage : N/DCapacité du coffre : 371 litresCapacité du réservoir : 70,0 litresConsommation :

Ville : 12,3 l/100 km ou 23 mi/gal*Route : 8,1 l/100 km ou 35 mi/gal* Émission de CO2 : 4784 kg/année*

*Selon Ressources naturelles Canada

Sécurité : 3e selon les tests de collision parwww.iihs.org Autres modèles concurrents :- Audi A4 - BMW série 3 - Cadillac CTS- Infiniti G37 - Lexus IS - Lincoln MKS- Mercedes-Benz série C - Volvo S60 Pour :- Tenue de route exemplaire- Rouage intégral performant- Performance moteur adéquate- Confort des sièges- Prix compétitif- Équipement completContre :- Ligne extérieure discutable- Essence suprême seulement- Complexité du tableau de bord- Espace tête limité à l’arrière- Poids élevé

L’Acura TL SH-AWD 2010 :PERFORMANTE ET PRÊTE POUR L’HIVER!

Par Jean-François RossChroniqueur automobile

À première vue, cette Acura TL SH-AWD2010 a un style particulier au niveau deslignes de carrosserie. Un ami m’a mêmedit à la blague que la grille avant, chromée,était tellement prédominante que la voiture pourrait faire partie intégrante dufilm Transformers. Que vous aimiez ou nonson allure extérieure, il n’y a pas de douteque l’Acura TL SH-AWD 2010 offre desperformances hors de l’ordinaire, tant surle pavé sec que dans nos pires conditionshivernales.Je dois admettre que les nombreux bou-chons de circulation causés par les travauxroutiers favorisent davantage l’utilisationd’une transmission automatique. Par con-tre, si vous désirez exploiter au maximumle plaisir de conduire, la présence de lanouvelle boîte manuelle à six vitesses esttout à fait appropriée. L’ajout de cette nouvelle composante mécanique, pour2010, transforme littéralement cette berline TL SH-AWD en un bolide pour lesadeptes de conduite sportive.La TL de base est livrée en traction seule-ment. Par contre, lorsque l’on appose l’inscription SH-AWD qui signifie SuperHandling All-Wheel Drive, cette versionoffre une traction intégrale qui métamor-phose cette berline sport. Expliquons maintenant un peu plus en détail ce rouageintégral. Non seulement la répartition ducouple se fait entre les roues avant et arrièremais également entre les roues arrièregauche et droite, ce qui transmet à sonconducteur une sensation de contrôleabsolu sur les chemins sinueux.

Parlons motopropulseur. La TL de basedispose d’un moteur V6 de 3,5 litres de280 chevaux à 6200 tours/minute et 254livres-pieds de couple à 5000 tours/minute.Il est jumelé à une boîte automatique àcinq rapports. La version TL SH AWD estmunie d’un moteur V6 de 3,7 litres, plusvitaminé, qui développe 305 chevaux à6300 tours/minute et 273 livres-pieds decouple à 5000 tours/minute. Les deux transmissions au menu pour la SH-AWDsont la boîte automatique à cinq rapportset une manuelle à six vitesses. La boîteautomatique à cinq rapports est efficace,mais on s’attendrait à plus du construc-teur Acura, car la concurrence offre une automatique à sept rapports dansl’Infiniti G37.Ce qui attire l’attention lorsque l’on prendplace à bord est sans aucun doute le confort de la sellerie de cuir, tant à l’avantqu’à l’arrière. Certains conducteurs serontpeut-être intimidés par la présence de multiples boutons sur la planche de bordmais, avec le temps, on s’y habitue, ons’adapte à son utilisation. Malgré l’espacetrès limité pour la tête aux places arrièreet une transmission automatique à seule-ment cinq rapports, il faut admettre que l’Acura TL SH-AWD 2010 démontrequand même des qualités routières horsde l’ordinaire, tant sur la chaussée sècheque sur des surfaces enneigées. À un prixde base de 39 990 $ pour le modèle TLjusqu’à 48 490 $ pour la TL SH-AWD TECH,cette Acura TL 2010 vaut le détour. Je tiens à souligner l’excellente collabo -ration de Honda Canada pour l’essai rou -tier de l’Acura TL SH-AWD TECH 2010.

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Blessé en service Par Francis Côté, en collaboration avecRichard VachonCentre intégré de soutiendu personnel, Valcartier

N.D.L.R. Le Centreintégré de soutien dupersonnel publieradans les prochaineséditions du journal

Adsum une série d’articles sous la forme demises en situation. Ces chroniques traiterontdes prestations, programmes et servicesofferts en cas de blessures, décès et d’inva-lidité pour tous les militaires.

Pendant sa formation de Qualificationde soldat, Jean se blesse à la cheville. Aprèsévaluation de sa condition, il doit quitterle cours pour raison médicale. De retourà son unité, on lui accorde une catégorie

médicale temporaire et un congé de mal-adie de 30 jours. Jean se demande qui pour-ra bien le renseigner sur les programmeset bénéfices qui existent dans les Forcescanadiennes lorsqu’un militaire se blesse.Guy, son confrère de travail, lui dit qu’il aentendu parler d’une nouvelle section pourles blessés, le Centre intégré de soutien dupersonnel (CISP)…

Bonne nouvelle pour Jean, grâce à unerencontre avec un coordonnateur du CISP,il reçoit l’information dont il avait besoin.Il comprend mieux maintenant les pro-grammes de soutien auxquels il a droit etsurtout l’importance de faire applicationauprès d’Anciens Combattants Canada.

En mai 2009, 15 CISP ont été inauguréssur plusieurs bases et garnisons majeuresà travers le Canada. Ces centres ont pourmandat d’œuvrer auprès des militairesmalades ou blessés, les anciens combat-

tants (vétérans), leur famille, et les famillesdes militaires décédés.

Notre équipe de professionnels est for-mée pour accompagner les militaires etleur offrir un soutien administratif. Deplus, nous pouvons plaider lorsque néces-saire les droits et les intérêts des militairesblessés ou malades.

Au Québec, les garnisons de Valcartieret de Saint-Jean comptent chacune unCISP, et Bagoville aura bientôt le sien.

CISP VALCARTIERLa zone de responsabilité du CISP Valcartier inclut lagrande région de Québec et le triangle de l’Est de la province. Le centre est situé au bâtiment 534 surla Garnison Valcartier. Numéro de téléphone sansfrais : 1 800 602-8282. Afin d’éliminer les légendesurbaines et de vous assurer de recevoir les pro-grammes ou les bénéfices auxquels vous avez droit,vous pouvez communiquer avec les coordonnateurssuivants :• Commandant du peloton de soutien :Ltv Karolyne Gagnon• Coordination Programme de retour au travail :Tanya Moore

VRAI OU FAUX?Lorsqu’on se blesse au travail, on n’est pas toujours obligé de remplir le formulaire CF 98. Réponse : Faux. Un formulaire CF 98 doit être remplilorsqu’une blessure survient ou une expo sition réelleou présumée à des substances toxiques. Il ne faut pasoublier que le CF 98 est un moyen de reporter et docu -menter les cas de blessure qui permettra au ministèredes Anciens Combattants de déterminer si cette bles -sure est consécutive ou directement reliée au servicemilitaire. De plus, la blessure peut paraître banale aumoment de l’incident, mais peut avoir des répercus-sions des années plus tard. Quel moyen avez-vous pourprouver que cette blessure était reliée au service si vousne détenez pas ce document officiel et important?

Vous avez des questions sur les programmes et bénéfices pour les militaires blessés ou mala des? Faites-les parvenir par courriel à [email protected]

• Coordination, Suivi des blessés : Alain Gingras• Coordination des services : Manon Smith• Coordination des communications : Francis Côté

PROMOTIONSANTÉde la

Maintenir un poids santé :une question d’équilibre!Le printemps arrive et comme à chaqueannée, il rime avec régime. On rêve tou-jours de la solution quelque peu mira -culeuse pour faire fondre sans effort nos kilos. Beaucoup de publicité est faite à cet effet, mais s’agit-il toujours de moyens sains et efficaces? NON!

En fait, un poids santé est un équilibreque la plupart des cures d’amincissementont tendance à oublier… Peu importe le type d’aliments, consommer trop decalories par rapport à ce que nous dépensons entraîne un gain de poids.Inversement, brûler plus de calories quenous en consommons favorise la perte de poids.Qu’est-ce que l’équilibre énergétique?

Pour maintenir un poids stable, il faut«simplement» équilibrer l’énergie con-sommée et celle dépensée. Lorsque nousmangeons, le corps absorbe des caloriesprovenant des aliments et des boissons,et les transforme en énergie. Cette énergieest ensuite employée pour assurer les fonctions de base du corps humain : res -pirer, digérer, dormir… De plus, cette même énergie est utilisée pour réalisernos tâches quotidiennes ou pratiquer une activité physique.

La méthode éprouvée : l’équilibre, aussisimple soit-il!

CINQ RÈGLES D’OR1. Écouter son appétit : il suffit sou-

vent de réduire la grosseur des portions,de manger plus lentement et d’attendreun peu avant le dessert pour s’apercevoirqu’on n’a plus faim.

2. Consommer suffisamment delégumes, de fruits et de produits laitiers : ces groupes d’aliments sont tropsouvent sous-consommés alors qu’ilsfavorisent l’atteinte et le maintien d’unpoids santé.

3. Toujours inclure aux repas unesource de protéines (viande, volaille,poisson, fromage, œuf, légumineuses, lait, yogourt, noix) et de fibres (produitscéréaliers à grains entiers, légumineuses,fruits et légumes, fruits secs, noix ougraines). Ces aliments sont rassasiants etnous soutiennent plus longtemps.

4. Limiter les sources de gras, de sucre et de calories superflues : bois-sons sucrées, biscuits sucrés, beignes, petits gâteaux du commerce, autressucreries, croustilles, aliments panés etfrits, boissons alcoolisées, etc.

5. Gardez le rythme! Continuez de pratiquer votre activité physique régu -lièrement. Vous brûlerez davantage decalories et aiderez votre métabolisme àêtre encore plus efficace.

UNE DÉPENSE BIEN PENSÉEUne livre de gras représente 3500 calo-

ries. En coupant 500 calories par jour, il est possible de perdre une livre parsemaine! Une stratégie encore plus effi-cace consiste à retrancher seulement 300calories, mais à bouger davantage, pourbrûler les 200 calories restantes.

Brûler 200 calories par jour en faisantde l’exercice, qu’est-ce que ça représente?

Pour une personne de 60 kg (132 lb), ils’agit de :• 35 minutes de marche rapide (6 km/h)• 25 minutes de machine elliptique ou de

ski de fond• 40 minutes de vélo (16 km/h)• 30 minutes de natation

Cette approche vous permettra non seulement de perdre du poids, mais ausside profiter des avantages qu’offre la pra-tique quotidienne d’une activité physique.

GARE AUX PIÈGES DES RÉGIMESLes diètes populaires vantent leurs

nombreuses vertus. Attention : si certai -nes approches paraissent alléchantes, lamajorité de ces régimes présentent descarences nutritionnelles importantes envitamines et en minéraux, mais surtouten calories!

Une telle démarche en vue de perdre dupoids n’est donc pas idéale, encore moinspour les gens actifs qui ont besoin de leurs muscles. Pour perdre du poids, il fauty aller graduellement, mais de manièredurable, en visant une perte de gras de 1/2à 1 kg (1 à 2 lb) par semaine.

Sauter des repas ou suivre une diète trop faible en calories risque de ralentir lemétabolisme de base, c’est-à-dire l’énergiedépensée par le corps au repos pour maintenir les fonctions vitales.

Un métabolisme plus lent signifie quele corps se met en mode «économie». Ilbrûle donc moins de calories pour sub-venir à ses besoins vitaux. Conséquence :au moindre excès alimentaire, il entre-posera encore plus facilement du poidssous forme de graisse. Tout le contrairede ce qui était souhaité au départ!

Ne croyons pas aux miracles : la pertede poids engendrée par ces diètes pro vienttout simplement, et sans exception, d’une restriction considérable de l’apport éner gétique (calorique). Les personnesqui suivent ces diètes mangent donc beau coup moins qu’à l’accoutumée, ce qui explique leur perte de poids. Bien qu’encourageante à première vue, cetteperte de poids rapide est malheureuse-ment attribuable en grande partie à uneperte d’eau résultant de l’emploi du tissumusculaire comme source d’énergie!

Pour plus d’informations, veuillez communiquer avecle bureau de Promotion de la santé au 418-844-5000, poste 6097.

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LA CHRONIQUE DU CENTRE INTÉGRÉ DE SOUTIEN AU PERSONNEL

12 mai 2010

/ Adsum

/ Le 6e Lundi en musique célébréà Dollard-des-Ormeaux

Environ 276 jeunes de l’école anglophone Dollard-des-Ormeaux ont célébré le 6e Lundi en Musique dansle gymnase, en chantant trois pièces en anglais. En 2009, 700 000 Canadiens avaient participé à cetévénement national. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Par Philippe BrassardJournal Adsum

À l’instar de centaines de milliers dejeunes des quatre coins du Canada, 276élèves de l’école Dollard-des-Ormeauxont chanté à l’unisson le 3 mai à 14 heures tapant, afin de participer au6e Lundi en Musique.

Une fois par année, cet événement national vient célébrer le pouvoir de lamusique dans la vie des élèves, des pa rentset des professeurs, et ce, dans des centainesd’écoles canadiennes, au même jour et au même instant. Il souligne également le rôle des programmes de musique dansl’éducation des jeunes Canadiens.

«La musique est importante, parce qu’elle apporte une forme de nourriture

pour le cerveau, qui aide les élèves danscertaines matières comme les mathéma-tiques, la science, l’écriture et la lecture.Les jeunes en ont besoin pour se dévelop-per», affirme l’enseignante en musiqueSusan Hudson, organisatrice de l’événe-ment à l’école Dollard-des-Ormeaux, située sur la Garnison Valcartier.

L’école anglophone célébrait le Lundien Musique pour une cinquième annéeconsécutive, selon Mme Hudson. Les élèves,de la garderie à la sixième année du pri-maire, ont d’abord chanté l’hymne natio -nal canadien. Un chœur a ensuite inter-prété la chanson «Sing to the HeavensAbove». Puis, les 276 jeunes ont chantétous ensemble la chanson-thème de l’événement cette année, «Sing Sing» deSerena Ryder.

La disparition des espèces sauvages noustouche tous et peut avoir des conséquencesimprévues et dramatiques sur notre éco -système. À Valcartier seulement, ce sont 24 espè ces qui doivent être surveillées. Cettefiche fait partie d’une série d’articles quiseront publiées dans l’Adsum afin de sensi-biliser nos lecteurs sur la sauvegarde de cesespèces en péril.

DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUELe papillon monarque compte trois

populations. La population de l’est estla plus grande des trois, et comprendtous les papillons monarques se retrou-vant à l’est des Montagnes rocheuses, du Golf du Mexique jusqu’au sud duCanada. Cette population passe l’hiverdans environ 12 sites du centre du Mexique en haute altitude. Les papillonsy arrivent entre le début de novembre et la fin de décembre, et forment desrassemblements de millions d’individus.Ils sont généralement inactifs pendantl’hiver. Ils se dispersent en mars et débutavril et commencent alors la migrationvers le nord. Il faut plusieurs générationsde papillons pour atteindre le nord del’aire de répartition. Il est possibled’apercevoir le monarque dans toutes lesaires ouvertes de la Garnison Valcartier.

CARACTÈRES DISTINCTIFS.Le papillon monarque adulte est

orange vif avec des veines noires et unelarge bordure noire comprenant deuxrangées de taches blanches. Son enver-gure est de 10 centimètres environ.

HABITATAu Canada, le papillon monarque est

associé principalement à l’asclépiade et

ESPÈCES EN PÉRIL

d’autres fleurs sauvages. Il se retrouvedonc dans les champs en friche, le longdes chemins, dans tous les espaces ouvertsoù croissent ces plantes. Les habitatsd’hiver sont les boisés de la forêt de pinsd’Oyamel dans le centre du Mexique.

RÉGIME ALIMENTAIRELa chenille s’alimente exclusivement

d’asclépiades alors que le papillon butine les fleurs sauvages de verges d’or,d’asters et de salicaires.

STATUT D’ESPÈCE MENACÉEL’espèce monarque est protégée

en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) au Canada (Annexe 1 : préoccupante).

LE MONARQUEDanaus plexippus

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Conditions :• Seuls les membres civils et militaires du ministère de la Défense nationale et leurs conjoints résidant dans le Région Québec peuvent participer. • Le journal Adsum ne retournera pas les photos soumises en format papier, mais les participants pourront les récupérer au journal après leur parution.• Le journal Adsum se réserve le droit de ne pas publier toutes les photos reçues.

RÉSERVEZ VOTRE PLACE DANS NOTRE ALBUM DES NOUVEAUX MARIÉSL’Adsum vous invite à PUBLIER UNE PHOTO DU PLUS BEAU JOUR DE VOTRE VIE, et ce, tout à fait gratuitement! Les photos de tous les participants seront regroupées dans une page spéciale publiée dans l’Adsum du 29 septembre 2010.

Cette offre s’adresse aux couples qui auront dit «oui» entre le 1er septembre 2009 et le 16 septembre 2010.Pour participer, faites parvenir votre photo ainsi que les renseignements demandés plus bas au plus tard le 17 septembre 2010 :

- PHOTO ÉLECTRONIQUE : par courriel à [email protected] (prière de nous soumettre une photo prise à moyenne ou haute résolution) ou en remplissant le formulaire disponible sur notre site Web www.journaladsum.com dan la section Concours/Appels à tous.

- PHOTO PAPIER : par la poste ou en personne au journal Adsum, Garnison Valcartier, Centre des sports, C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0. Prière d’inscrire vos coordonnées à l’endos de la photo.

1. Noms et prénoms des mariés

2. Date et lieu de la célébration

3. Lieu de travail du membre MDN

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LES RENSEIGNEMENTS CI-DESSOUSDOIVENT ACCOMPAGNER VOTRE PHOTO :

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Votre mariage unira votre conjoint etvous de bien des façons importantes, ycompris sur le plan de vos finances. Vousêtes maintenant responsable financière-ment envers votre conjoint. Vous avez peut-être des dettes ou envisagez acheterune maison ou fonder une famille. Quelsque soient vos plans, vous avez sans doute consacré du temps à dresser un budget pour l’avenir et votre nouvelle vieensemble.

Par contre, quel est l’élément unique sur lequel repose votre plan financier? Lerevenu! Sans revenu, vos plans, vos rêveset votre sécurité financière pourraient s’effondrer complètement.

Songez à ce qui arriverait si votre con-joint ou vous mouriez prématurément. Iln’y aurait plus de revenu, mais les detteset les besoins ne disparaissent pas! Vousdevez vous acquitter de votre responsabi -lité envers votre partenaire en vous assu -rant d’avoir un testament à jour et uneassurance vie adéquate.

Admettons-le, nous savons tous que nous allons mourir un jour. Toutefois, nousn’aimons pas l’admettre ou nous y prépa -rer, alors la plupart d’entre nous remet-tons à plus tard la préparation d’un testament ou l’achat d’une assurance vie.Cela s’explique de plusieurs façons : peut-être que vous croyez pouvoir retar -der l’inévi table ou comme la majorité des gens, vous pensez que l’assurance vien’est pas le sujet le plus passionnant. Etvous avez parfaitement raison. En revan -che, ces démarches vous offrent la tran-quillité d’esprit et, après tout, imaginez le scé na rio si vous ne vous préparez pasen conséquence.

Ce n’est généralement pas le coût de l’assurance ou de la préparation d’un tes-tament qui nous empêche de mettre del’ordre dans nos affaires, mais simplementla procrastination ou la peur. Toutefois,on ne saurait trop insister sur l’importanced‘un testament et d’une couverture d’as-surance adéquate.

Certains se disent : «Je suis jeune, je suis en santé, je n’ai pas besoin d’assu -rance vie». C’est pourtant précisément lemoment d’y songer. Vos primes seraientbasses en raison de votre âge et vous avez de bien meilleures chances d’êtreapprouvé, car vous êtes en santé. En fait,ce n’est pas seulement l’argent, mais aussivotre bonne santé qui vous procurent del’assurance vie. Serez-vous en bonne santéà l’avenir?

L’assurance vie a pour objet de protégerla «qualité de vie» de vos survivants. Cen’est pas pour vous que vous achetez l’assurance vie, mais bien pour eux. Ellevous permet de veiller à ce que les mem-bres de votre famille aient suffisammentde ressources financières à leur disposi-tion pour combler leurs besoins.

Communiquez dès aujourd’hui avecvotre représentant en assurance des Services financiers du RARM. Celui-civous aidera à évaluer vos besoins et à assurer l’avenir de votre famille.

Cet article est publié à titre informatif et représenteuniquement l’opinion de la rédactrice.

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/ PARLER POUR S’ENTENDRE

Les règles de la médiationPar Fernand BélairCentre de résolution de conflits Valcartier et région

Apr ès les rencontres préparatoires avecles praticiens en résolution de conflits (lesujet du dernier article), toutes les partiesau conflit ont certainement eu l’occa-sion de réfléchir… Étant une des partiesconcernées, vous êtes maintenant biendéterminé à régler le différend avec votrecollègue de travail ou votre patron et àtourner la page… enfin! C’est donc lemoment approprié pour entrer en médi-ation! Que se passe-t-il alors?

Après les présentations d’usage, le prati-cien en résolution de conflits décrit lesrègles qui s’appliqueront durant le proces-sus de médiation. En gros, quelles sontces règles?Règle no 1 : la confidentialité

Comme le praticien en résolution deconflits et comme toute personne de votrechoix qui peut vous accompagner durantle processus de médiation, vous êtes tenuà la confidentialité la plus stricte. Voilàsans aucun doute l’une des règles les plusimportantes!

Vous êtes la personne la plus habilitéepour régler votre conflit. Vous savez mieuxque quiconque comment ce conflit a punaître, se développer et en venir à vousenvahir; vous serez donc aussi le mieuxplacé pour déterminer, avec de l’assistance,comment le régler à fond!

Votre conjoint, votre belle-mère, vosamis, vos voisins et vos autres collèguesde travail pourraient, à la rigueur, com-patir avec vous, mais ils ne pourront vraiment pas le résoudre à votre place : ilsn’ont donc pas besoin de savoir! Les propos tenus en médiation ainsi que l’entente finale entre les parties demeu -rent donc confidentiels et ne doivent êtrepartagés qu’avec ceux qui, le cas échéant,auront une responsabilité spécifique quant à la mise en œuvre de l’entente…etavec personne d’autre!Règle no 2 : le partage de l’information

Tout au long de la médiation, vous serez invité à partager toute l’informationpertinente, en toute franchise, sans peurde préjudice. Quand on se présente enmédiation, on n’y vient pas à la pêche, maisbien pour comprendre, se faire compren-dre et résoudre; on doit donc pouvoir yéchanger librement et en toute confiance.Règle no 3 : des comportementsappropriés

Comme le praticien en résolution deconflits demeure responsable du proces-sus de médiation, il verra à y maintenirun contexte de bonne foi, d’écoute, derespect, de collaboration active et d’équité.Il offrira, au besoin, des pauses ou du temps en caucus privé pour clarifier despoints, débloquer des impasses, générer

des options ou tout simplement pour vous permettre de vous reposer ou de…ventiler un peu! En effet, vous avez à cœur les relations passées ou futures avecl’autre partie; il convient donc de travaillerà les rétablir ou à les maintenir.Règle no 3 : une entente, c’est sérieux!

L’entente, à laquelle vous en viendrezavec l’autre partie, n’a pas pour objet decréer un précédent pour l’organisation oùvous œuvrez. C’est votre entente et cellede l’autre partie et non pas celle qui doits’appliquer au monde entier! Par ailleurs,cette entente aura, comme tout autre contrat civil, un caractère exécutoire. Vous devrez donc tout mettre en œuvrepour travailler à la réaliser.

DES RÈGLES POUR LE MÉDIATEUROutre la confidentialité, le praticien en

résolution de conflits est aussi tenu à l’im-partialité : ni conseiller, ni avocat, ni juge,ni arbitre, le médiateur ne prendra partipour personne, pas plus qu’il ne prendrade décision à votre place. Régi par un coded’éthique rigoureux, le praticien en réso-lution de conflits s’appliquera à gérer leprocessus de manière à vous permettre denégocier vous-même, avec l’autre partieen cause, la solution à votre problème et à obtenir des résultats positifs pour chacun.

Dans notre prochain article, on pourra comprendrecomment il s’y prend pour parvenir à ce résultat. D’icilà, prenez bien soin de vous! C’est déjà une bellefaçon de prévenir le conflit!

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COURSE À PIEDUne séance théorique et pratique de

course à pied gratuite aura lieu le 20 maide 13 h 30 à 15 h 30 au Centre des sportsde la Garnison Valcartier. On y effectueraun test de vitesse aérobie maximale (VAM),en plus de voir la technique, les blessureset l’utilisation des fréquences cardiaquespour l’effort. L’activité s’adresse aux jeunes de 16 ans et plus. L’inscription doitse faire avant le 19 mai. En cas de pluie,l’activité sera annulée. Info : 418 844-5000,poste 3892.

BINGORassemblez toute votre famille et venez

participer à un bingo, le 21 mai à 19 h auCentre communautaire de la GarnisonValcartier. Il y aura plusieurs prix à ga gner,pour tous les âges. Cette activité intergé -nérationnelle est gratuite. Info : 418 844-5000, poste 8143.

50E DU CHŒUR DE MA RIVIÈREDans le cadre d’un souper-concert, le

Chœur de ma Rivière vous invite à venirfêter ses 50 ans le samedi 22 mai à 17 h 30,au Centre Anne-Hébert, à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Prix d’entrée : 20 $.Info : 418 875-4200.

MARCHÉ AUX PUCESUn marché aux puces de type «vente de

garage» aura lieu le 5 juin de 9 h à 14 hprès du Centre communautaire de laGarnison Valcartier (parc Vanier), le mêmejour que la Fête de la famille. Les tables

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21 MAI

Prochaine parution :27 mai 2010

Soumettez vos suggestions d’activités au plus tard le 17 mai par la poste (voir notre adresse dans

l’encadré en page 8), par télécopieur au 418 844-6934ou par courriel à : [email protected].

22 MAI

5 JUIN

seront à louer au coût de 5 $ ou 10 $ selonla grandeur. En cas de pluie, l’activité seraremise au lendemain. Info : 418 844-5000,poste 8143.

SPORTIFS RECHERCHÉS POUR UNE TÉLÉRÉALITÉ

Le Défi Ultime Genacol, une téléréalitésportive qui sera diffusée sur RDS, est àla recherche des 120 sportifs-aventu -riers qui prendront part au camp de sélec-tion, tenu début juin. De ce nombre, sixéquipes mixtes seront sélectionnées pourparticiper au tournage, qui débutera à la mi-juin. Les responsables du recrute-ment seront de passage à Québec du 28 au 30 mai. Les participants devrontdémontrer de la force physique, des qualités athlétiques indéniables et uneforce mentale hors du commun. Info :www.ultime.tv

BÉNÉVOLES RECHERCHÉS EN AOÛTLes Jeux canadiens des greffés auront

lieu du 9 au 14 août et plusieurs compéti-tions se tiendront sur le campus del’Université Laval, à Québec. Plus de 400 athlètes seront présents pour pro -mouvoir le don d’organes et sensibiliserla population à cette cause. Nous avonsbesoin de bénévoles pour occuper plusieurs postes pendant les Jeux. Info :www.jeuxcanadiensdesgreffes.ca ou Carole Tapp, au 418 656-7392, poste 2340ou au [email protected] .

NETTOYAGE DU RÉSEAU D’AQUEDUCLe service du Génie de la Garnison

Valcartier effectuera du 1er mai au 30 juinun nettoyage du réseau d’aqueduc. Celaoccasionnera des coupures d’eau et despassages d’eau jaune. Vous devrez, le caséchéant, laisser couler l’eau à l’intérieurde votre bâtiment jusqu’à ce qu’elle soit à nouveau limpide. Nous nous excusonsdes désagréments. Info : Claude Séguin,

Divers

contremaître, au 418 844-5000, poste 6728,ou cellulaire 418 808-8511.

EXPOSITION D’ART RÉGIONALLa Corporation des artistes et artisans

de la Jacques-Cartier (CAAJC) présenterajusqu’à la fin mai l’exposition Arts et vienordiques à la Maison Catherin’Art (7, rueCharles-Painchaud, à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier). Cette expositionregroupe 22 œuvres de neuf artistes dela CAAJC. La Maison Catherin’Art ouvreses portes tous les samedis et dimanchesde 11 h à 16 h. Info : 418 875-1458 ou418 875-3701.

MAGASIN VESTO-RECYCLOLe magasin Vesto-Recyclo, géré par

Aide à la communauté et services à domi-cile, sera ouvert les 22 et 23 mai de 10 hà 16 h, au 15, boulevard des Étudiants(Loretteville). Une nouvelle collection devêtements neufs griffés pour dame à partir de 6 $ le morceau sera offerte. Il yaura aussi une vente spéciale «remplissezun gros sac vert de vêtements pour 6 $ ou0,50 $ le morceau». Info : 418 842-9791.

HEURE DES FAMILLESLe Groupe de soutien au déploiement

(GSD) organise une «Heure des familles»,le 16 juin à 19 h au Centre communautairede la Garnison Valcartier (édifice 93). Il s’agit d’une vidéoconférence avec lachaîne de commandement en Afghanis -tan, portant sur les activités des soldatsdéployés au sein du Quartier général dela Force opérationnelle interarmées en Afghanistan (QG 6-09). Toutes les famil -les concernées sont les bienvenues. Un servi ce de garde sera disponible sur réservation, au 418 844-6060. Info : GSD,au 418 844-5607.

100E ANNIVERSAIRE DU R22ERÀ l’approche du 100e Anniversaire du

Royal 22e Régiment, en 2014, nous deman-dons aux lecteurs de nous aider à identi-fier, pour nos archives historiques, lesfamilles qui ont eu plus d’un des leurs àporter le castor. Nous connaissons cer-taines familles qui ont eu trois générationsconsécutives en service au sein du régi-ment. D’autres familles avaient plusieursfrères et sœurs qui servaient en mêmetemps. Veuillez nous fournir les noms de ces familles (même si elle n’est pas lavôtre) et, si possible, les détails (années de

service, missions, blessures, date du décèsou si vivant, adresse ou moyen de contact).Certains de ces individus pourraient fairel’objet d’une interview et participer à unprojet de l’Office national du film. Info :cpl Pierre Jr Lépine, courriel : [email protected] . Par courrier :Secrétariat du R22eR, Cpl P. Lépine, 1, côtede la Citadelle, C.P. 6020, succ. Haute-ville,Québec (QC), G1R 4V7.

100THANNIVERSARY OF R22ERIn 2014, the Royal 22e Regiment will

celebrate its 100th anniversary. We needthe readers help to identify, for our histo -rical archives, the families that had morethan one member who wore the beaverbadge. Some families had three consecu-tive generations in service with the Regi -ment and others had several brothers andsisters who served at the same time. If youhave any information on these families(even if its not yours), to provide us withthe families names and details (years ofservice, missions, injuries, date of deathor if alive, home address or contact info).Some of them could be interviewed andtake part in a project of the National FilmBoard. Contact : cpl Pierre Lépine, [email protected] . By mail : Secréta -riat du R22eR, Cpl P. Lépine, 1, côte de laCitadelle, C.P. 6020, Succ Haute-ville,Québec (QC), G1R 4V7.

COLLECTE DE FONDS ÉCOLE DDOUne collecte de fonds de type «Coffee -

house» aura lieu à l’école Dollard-des-Ormeaux (Valcartier), le vendredi 14 maià 19 h, afin d’amasser des fonds pour les finissants 2010. Le prix d’entrée pourles adultes sera de 4 $, pour les enfants de 12 ans et moins, 2 $, et pour les élèvesde DDO, 3 $. Venez encourager nos jeunes qui ont du talent et savourer un bon café et un dessert. Tirage : 1 billet pour 1 $, 3 billets pour 2 $. Café et dessertnon inclus.

ANCIENS CHORISTES RECHERCHÉSNous recherchons les choristes qui ont

chanté avec l’Eau Vive ou le Chœur de ma Rivière, de 1960 jusqu’à aujourd’hui.Leur présence est souhaitée lors du cock-tail «Hommage aux Anciens» qui aura lieu le 25 septembre. Transmettre vos coordonnées à Denis Blanchet, au 418 875-4242 ou Cécile Martel, au 418 875-2082,afin que nous puissions communiqueravec vous en temps et lieu.

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12 mai 2010

/ Adsum

/ PAROLE D’AUMÔNIER

À quoi sert Dieu?Par le padré June ReidQui d’entre nous n’a pas demandé à un de ses «profs» à quoi sert telle ou tellematière académique? Comme parent, nous avons également entendu nos enfants nous interroger sur l’utilité durangement : «Pourquoi faire mon lit, jevais me coucher dedans ce soir.» La vision philosophique de l’utilitarisme selon laquelle l’utilité devient la norme de nos actions se retrouve souvent au fon -dement de nos décisions et parfois mêmede nos croyances.

Il sert à quoi Dieu? Ce n’est pas une autoqui me permet de me véhiculer d’un pointà un autre ou un réfrigérateur qui main-tient ma nourriture à une température qui favorise sa conservation. D’ailleurs, jene peux pas compter sur Dieu pour qu’ilfasse les choses à ma place.

Se demander à quoi sert Dieu, c’est comme se demander à quoi sert l’amour.En réalité, l’amour n’est pas quelque chose d’utile, toutefois quiconque est déjà«tombé» en amour vous confirmera queça a complètement transformé sa vie.

L’histoire d’amour qui existe entre Dieuet l’humanité ne se pose pas en termes d’utilité, mais bien comme une richesseintérieure qui transfigure notre manièrede vivre. La foi au Christ propose un pro-gramme de vie où nous devenons des co-créateurs de ce monde et où noussommes invités à prendre le relais de Dieudans la considération que nous portonsaux malmenés de ce monde.

Si la logique de l’utilitarisme nous faitpercevoir les personnes malades, âgées ou handicapées comme des poids et qu’elle occulte toute la perspective de lafécondité au profit de l’efficacité, Dieu,lui, se situe dans la qualité de la relationaux autres et dans la profondeur de noscœurs. On trouve Dieu à l’enseigne où selogent nos désirs et nos questions de sens.«C’est tout ailleurs que Dieu maintenantse situe. On le rencontre au niveau desinterrogations, et non plus au niveau des certitudes. Il prend sa place dans levoyage intérieur de chacun d’entre nous.Il est la trame secrète de ce parcours quise poursuit tout au long de l’existence. Onle trouve mêlé à nos angoisses et à nosquestions sur le sens profond des choses.»1

En fait la véritable question est : qui estDieu et comment, pour ma part, je peuxlui servir ou le servir? Car l’existence mêmede Dieu questionne nos paroles et nosactions. En effet, le constat de l’existencedu Dieu amour appelle la cohérence, notamment dans nos agissements.

1Hubert REEVES, Malicorne. Réflexions d’un observa-teur de la nature. Seuil, 1990, p.184.

SOLUTION SUDOKU

Que faut-il savoir à propos des avertisseurs de fumée?Depuis sa commercialisation, au débutdes années 1980, l’avertisseur de fumée afait chuter de moitié le nombre de décèscausés par les incendies résidentiels. Leshabitations situées dans les secteurs deslogements familiaux sont munies d’aver-tisseurs deux en un, détectant la fumée etle monoxyde de carbone, à l’exception desblocs Dubé qui sont munis d’un avertis-seur de fumée conventionnel.

Si vous êtes locataire, voici les carac-téristiques que vous devez vérifier pourvous assurer du bon fonctionnement de

votre appareil. Changer la pile au moinstous les ans ou lorsque l’appareil n’émetqu’une seule alerte à tonalité aiguë (bip)parfois suivie d’un message d’avertisse-ment vocal : «Low Battery. Pile faible.»Évitez d’utiliser des piles rechargeables etprenez bien soin de rebrancher adéquate-ment l’attache-câble à connexion rapide.

Bien que cela puisse paraître étonnant,les avertisseurs de fumée électriques sontégalement munis d’une pile neuf volts pourassurer une alimentation d’urgence. Celle-ci doit aussi être remplacée annuellement.

De plus, vérifiez hebdomadairement lefonctionnement des alarmes sonores enappuyant sur le bouton d’essai et nettoyezle boîtier tous les mois afin d’enlever toutepoussière et saleté. Finalement, n’utilisezjamais de détergent ou de solvant pournettoyer l’avertisseur et ne couvrez pasl’appareil de peinture, car cette dernièreobstrue les rainures.

Pour toutes questions, nous vous invitons à contacterle Service de prévention incendie de la GarnisonValcartier au 418 844-5000, poste 5552.

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Belle propriété à 2 pas de la base militairesur grand terrain. Offrant 4 chambres, 2salles de bains et 1 salle d'eau. Cuisine,salle à dîner aire ouverte, salon avec foyer,salle familiale avec poêle combustionlente, salle de jeu avec sortie extérieur.Garage 16x22. Elle ne fait que passer.

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Belle propriété sur un très beau terrain de 34,153.75 p.c. Elle vousoffre 3 chambres, cuisine, salle àmanger + salon aire ouverte. Loyer ausous-sol avec entrée indépendanterapportant 525$ mois.

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L’entraînement est un processus qui viseà atteindre, par le biais de l’exercice phy -sique, un niveau plus ou moins élevé decondition physique. Il exerce une actioncomplexe et un effet spécifique sur le niveau de performance sportive et la capa -cité de performance optimale en situationd’épreuve et de compétition.

Les compétitions sportives sont généra -lement destinées à l’amélioration du niveau d’entraînement et sont en soi unmoyen spécifique de développement. Elles engendrent entre autres certains facteurs d’amélioration de la performancequi ne peuvent s’acquérir ailleurs. La participation à des compétitions fréquen -

tes et variées améliore la performance etpousse le sportif à se dépasser, à dévelop-per une résistance à des charges physiqueset psychiques extrêmes. Elle augmenteégalement le degré d’observation tactiquede l’adversaire et renforce la capacitéd’adaptation à des situations de stress variées.

Les compétitions servent de base afinde déterminer le volume et l’intensité d’en-traînement nécessaire. Afin d’assurer undéveloppement optimal, il faut diviser lasaison d’entraînement en trois cycles : 1) exercices de développement généraux;2) exercices spécifiques; 3) exercices de compétition. La performance individuellemaximale ne peut être atteinte qu’à la condition que tous ces cycles soient effectués au bon moment, avec le bon volume et la bonne intensité.

QUIZ SPORTIFLES SÉRIES ÉLIMINATOIRES

DE LA LNH1. Combien de parties une équipe doit-elle

gagner en séries éliminatoires pour rem-porter la Coupe Stanley?

2. À l’époque des six équipes originales,combien de parties fallait-il gagner?

3. Quel était le nom de la Coupe Stanley àl’origine?

4. Quel trophée est remis au joueur le plusutile des séries?

5. Quels trophées sont remis aux deux équipes qui atteignent la finale?

6. À quand remonte le dernier but gagnantde la Coupe Stanley marqué en tempssupplémentaire?

7. À quand remonte le dernier but gagnantde la Coupe Stanley marqué en tempssupplémentaire lors du septième match?

8. Quel joueur des Islanders de New Yorka marqué à 7:11 de la prolongation pourdonner à l’équipe sa première Coupe, en1980?

9. Combien de fois la finale de la LNH s’est-elle rendue au septième match (depuis1939)?

10. Quelle équipe n’a pas remporté la Coupedepuis le plus longtemps?

11. Quelle a été la plus longue septième par-tie en finale de la Coupe Stanley?

12. Quelle a été la dernière équipe à rem-porter la finale deux années de suite?

13. Quelle équipe n’a pas atteint la finaledepuis le plus longtemps?

14. Quelle est la dernière équipe de la Divisionaméricaine à avoir remporté la CoupeStanley?

15. Quelle équipe n’a pas remporté une sériedepuis le plus longtemps?

16. Quelle équipe est venue le plus près degagner, mais sans jamais remporter laCoupe?

17. Qui est le seul joueur a avoir marqué lebut gagnant de la Coupe Stanley deuxannées de suite?

18. Quelle a été la première équipe d’expan-sion à remporter la Coupe?

19. Quelle tradition les Victoria’s de Winnipegont-ils fondée en 1896 après avoir rem-porté la Coupe?

20. Quel pays la Coupe a-t-elle visité récem-ment pour renforcer le moral des troupes?

Réponses : 1. Seize.2. Huit.3. La Dominion Hockey Challenge Cup.4. Le Trophée Conn Smythe.5. Est : trophée Prince de Galles; Ouest : trophée Clarence S. Campbell.

6. En 2000, Jason Arnott a marqué à la deux-ième période de prolongation pour les Devilsdu New Jersey.7. En 1954, Tony Leswick a marqué à 4:20 enprolongation, lors du septième match.8. Bob Nystrom.9. 15 finales sont allées en septième partie. Il ya eu 20 balayages.10. Les Black Hawks de Chicago.11. 88:31. Pete Babando a marqué à 8:31 de ladeuxième prolongation, donnant la victoireaux Wings aux dépens des Rangers (en 1950).12. Détroit, en 1997 et en 1998.13. Les Maple Leafs n’ont pas atteint la finaledepuis 1967.14. Les Black Hawks de Chicago, en 1938. 15. La franchise des Coyotes de Phoenix (anci-ennement les Jets de Winnipeg) n’a pas rem-porté une série depuis 1987.16. Vancouver a perdu 3-2 le septième matchde la finale en 1994 et a donc perdu par unbut.17. Mike Bossy, en 1982 contre les Canucks eten 1983 contre les Oilers.18. Les Flyers de Philadelphie.19. Boire du champagne à même la Coupe.20. L’Afghanistan.

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