Diversité culturelle et innovation...En partenariat avec LOUISE GRENIER Le banquier d’affaires,...

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JUILLET 2013 | VOLUME XXXI | N°3 www.ambaq.com En partenariat avec LOUISE GRENIER LE BANQUIER D’AFFAIRES, PARTENAIRE DE L’ENTREPRENEUR AVANT TOUT! La relance du Parc olympique : DEVENIR UNE RéFéRENCE MONDIALE EN TANT QUE PARC URBAIN ET MODERNE LE BANQUIER D’AFFAIRES, PARTENAIRE DE L’ENTREPRENEUR AVANT TOUT! GROUPE BANQUE TD : COMMENT LA DIVERSITé CULTURELLE STIMULE LES AFFAIRES Business Staging ® MISE EN VALEUR DE VOTRE ENTREPRISE Diversité culturelle et innovation

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J u i l l e t 2 0 1 3 | v o l u m e x x x i | n ° 3

www.ambaq.com

En partenariat avec

LOUISE GRENIER Le banquier d’affaires, partenaire de L’entrepreneur avant tout!

La relance du Parc olympique : devenir une référence mondiaLe en tant que Parc urbain et moderne

Le banquier d’affaires, Partenaire de L’entrePreneur avant tout!

GrouPe banque td : comment La diversité cuLtureLLe stimuLe Les affaires

business staging® mise en vaLeur de votre entrePrise

Diversité culturelle et innovation

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40e anniversaireAssociation des MBA du QuébecOuvert à tous les MBA (membres et non-membres)

jeudi 19 septembre 2013

40 chefs d’entreprises et 8 chefs de restaurants renommés seront des nôtres

Voyez tous les avantages au www.ambaq.com

Nouvelles informations à venir tous les jeudisPour plus d’information :

www.ambaq.com514 323-8480

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sommaire

| Juillet 2013

6 Business staging® MISE EN VALEUR DE VOTRE ENTREPRISE

8 COMMuniCatiOn ÉLeCtROniQue : RESPECTEZ-VOUS LES RÈGLES D’ENVOI PRESCRITES PAR LA LOI ?

11 La ReLanCe du PaRC OLyMPiQue : DEVENIR UNE RéféRENCE MONDIALE EN TANT qUE PARC URbAIN ET MODERNE

12 gROuPe BanQue td : LES ENTREPRISES CULTURELLES fONT fACE

13 les ENtREpRISES cULtURELLES font face à des DéfIS SImILaIRES à ceux de tout autre type d’entreprise

15 LOuise gRenieR LE bANqUIER D’AffAIRES, PARTENAIRE DE L’ENTREPRENEUR AVANT TOUT!

18 la classique de golf édition 2013 : UN SUccèS écLataNt!

20 La BOURSE éméRItE DESjaRDINS DE L’aSSOcIatION DES mBa DU QUéBEc

22 cOcktaIL DE RéSEaUtaGE Et vISItE ExcLUSIvE DE La RaffINERIE SUNcOR

23 pour conclure avec style ON NE pEUt cOmptER QUE SUR SES DOIGtS!

Diversité culturelle et innovation

40e anniversaireAssociation des MBA du QuébecOuvert à tous les MBA (membres et non-membres)

jeudi 19 septembre 2013

40 chefs d’entreprises et 8 chefs de restaurants renommés seront des nôtres

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bulletin officiel de l’association des mba du québec1370, notre-dame ouest, montréal (québec) H3c 1K8téléphone : 514 323-8480 | télécopieur : 514 282-4292www.ambaq.com

conseil d’administration 2012-2013

Président du conseilJean-Pierre Chabot | vice-président opérations | financière sun life (la)

PrésidentJean-Sébastien Lamoureux | directeur | cabinet de relations publiques national

Président sortAntDidier Rabette | consultant en stratégie marketing et ventes

secrétAire-trésorierMarc Gervais | directeur général | club de golf de l’île de montréal

AdMinistrAteurs(trices)Anand Beejan | associé | raymond chabot grant thorntonSylvie Chagnon | vice-présidente au crédit et à la gestion des risques | investissement québecClaude Dutil | président | défi marketingFrançois Gagner | directeur de portefeuille, services financiers et aux entreprises | fonds de solidarité ftqJean-Luc Geha | professeur associé, service de l’enseignement du marketing, responsable pédagogique de l’option marketing au Baa | Hec montréalHélène Jacques | vice-présidente, initiatives stratégiques et services aux déposants | caisse de dépôt et placement du québecMichel Leclair | vice-président, opérations, achats et mise en marché | groupe archambault inc., le superclub vidéotronLaurent Pepin | associé | cabinet de relations publiques nationalNathalie Roussel | chef - relations avec le milieu et projets spéciaux | Hydro-québecLyne Rowley | directrice générale | fondation Hôpital pierre BoucherJean-François Séguin | avocat | fasken martineau

directeur GénérAlIvan Roy

bureau de direction 2012-2013

PrésidentJean-Sébastien Lamoureux | conseiller principal | cabinet de relations publiques national

secrétAire-trésorier Marc Gervais | directeur général | club de golf de l’île de montréal

Vice-Président(e)scercles d’écHAnGe François Bazinet | ernst & youngécHAnGes et découVertes Benoît Bourguignon | président | cognioxréseAux sociAuxJérôme Fortin | associé, directeur, relations stratégiques et intelligence de marché | groupe cgi inc. PuBlicAtions Emmanuel Goulet | avocat | legault Joly thiffault s.e.n.c.r.l.réGion de QuéBecRémi Lachance | président-directeur général | proxima centauriGAlA Pierre Lafrenière | premier vice-président au financement des comptes majeurs et mandats | investissement québecMeMBersHiP et FidélisAtion Carole Larouche | directrice nationale des finances | la fondation canadienne du reinMidis-conFérencesPierre Lefebvre | associé – Kpmg s.r.l./s.e.n.c.r.l. | secorréGion de l’outAouAisNelson Picard | président | creago solutionsréGion de sHerBrooKeStéphane Pilette relAtions AVec les uniVersités Julie Ricard | école de gestion John molson

coMité du BulletinEmmanuel Goulet | avocat | legault Joly thiffault s.e.n.c.r.l.Christelle Masson | spécialiste, développement durable | semafoSuzanne Laurencelle | slg conseil

PerMAnenceIvan Roy | directeur généralVéronique Bélanger | coordonnatrice

suPerVision de l’éditiongestias

GrAPHisMeJason sanders

iMPriMéservice des documents canadiens services d'impression, financière sun life (canada) inc.

dépôt légal : issn 1700-5094 Bibliothèque nationale du canada Bibliothèque nationale du québec

4 mba | Juillet 2013

aGENDa 2013ne manquez pas Les activités de L’ambaqPour information et réservation serVice Aux MeMBres514 323-8480 ou www.ambaq.com

Jeudi 19 septembre 2013événement 40 ans de l’ambaq

2013MBA de l’année

L’Association des MBA du Québec vous invite à la 33e édition de son gala annuel au cours duquel M. Claude Mongeau, MBA, Président directeur général du CN sera honoré. Chaque année, le gala vise à rendre hommage à un MBA dont la carrière est exemplaire et qui a contribiué de façon significative au développement économique du Québec.

Claude Mongeau, MBA Président directeur général du CN

JEUDI 7 NOVEMBRE 2013 - 18 H 30Salle des pas perdus, Gare Windsor 1160, rue de la Gauchetière ouest Montréal

Pour réservation : ASSOCIATION DES MBA DU QUÉBEC T 514 323-8480 - ambaq.com

Dîner dansant

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mot du présidentBilan d'une saison 2012-2013 bien remplie

Jean-Sébastien LamoureuxMBA

Directeur Cabinet de relations publiques NATIONAL

À l’approche de notre 40e anniversaire, je sou-haite vous remercier pour votre fidélité et at-tachement à l’AMBAQ. La saison 2012-2013 a été bien remplie et je souhaite remercier mes collègues du bureau de direction pour le mag-nifique travail accompli cette année. Merci à :

• François Bazinet qui a su faire évoluer les Cercles d’échanges en les rendant toujours plus pertinents;

• Benoit Bourguignon pour avoir su nous épa-ter (encore une fois) avec des activités Échanges et Découvertes originales;

• Jérôme Fortin pour son leadership avec les médias sociaux, surtout une page LinkedIn très dynamique;

• Marc Gervais, notre trésorier, qui a su garder le cap;

• Emmanuel Goulet pour ses bulletins tou-jours pertinents et divertissants;

• Pierre Lafrenière pour le Gala du MBA de l’année qui a été l’un des plus réussi;

• Rémi Lachance et Isabelle Jean pour leur travail remarquable à Québec;

• Carole Larouche pour avoir dynamisé notre approche avec les membres;

• Pierre Lefebvre, notre responsable des Midi-

Conférences Fasken Martineau qui a organ-isé 8 conférences des plus intéressantes;

• Nelson Picard pour ses efforts soutenus en Outaouais;

• Stéphane Pilette pour avoir animé l’Estrie avec brio;

• Julie Ricard qui a su nous rapprocher des universités québécoises.

Nous avons pu compter sur l’appui indéfectible du conseil d’administration durant toute l’année. Je tiens d’ailleurs à souligner l’engagement de Jean-Pierre Chabot qui tire sa révérence après deux années bien remplies à titre de président. Un merci particulier à Lau-rent Pepin, membre du CA, qui a organisé à pied levé le tournoi de golf cette année.

Sans les bénévoles, l’AMBAQ ne serait pas aussi dynamique.

Il est essentiel de pouvoir compter sur des gens engagés afin de continuer à offrir les services et activités qui sauront répondre à vos besoins. Je vous invite à nous faire signe si vous sou-haitez vous joindre à l’un de nos comités l’an prochain. Je vous souhaite un bel été et on se donne rendez-vous en septembre pour notre 40e anniversaire!

£

Juillet 2013 | mba 5

MISSIoN

L’Association des MBA du Québec a pour mission la promotion de ses membres et la valorisation du titre MBA. Pour ce faire, l’association offre des services et des activités de réseautage, d’échanges, de visibilité et de développement qui contribuent à l’enrichissement professionnel de ses membres.

contribuez au rayonnement de votre association !l’amBaq est à la recherche de plusieurs personnes qui souhaitent s’impliquer :membership, midi-conférence, golf, publications, cercles d’échange, relations avec les universités, région de montréal, sherbrooke, québec ou ottawa, quelques postes sont encore disponibles au sein des divers comités de notre association.

Vous avez un intérêt? contactez Véronique Bélanger pour faire connaître votre souhait [email protected] ou 514 323-8480

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mais qu’est-ce donc que le business staging ?

Le Business Staging® est une solution personnali-sée, réalisée par une équipe d’experts multidisci-plinaires et complémentaires, sous la supervision et coordination d’un maître-d’œuvre, en collabora-tion avec le propriétaire et son équipe de direction. L’approche est éprouvée, confidentielle et adaptée aux circonstances du moment.

Le Business Staging vise à mettre en valeur l’entreprise et son management, accroître ses ven-tes, sa productivité et sa rentabilité et simplifier ses structures organisationnelles tout en tirant avantage de la fiscalité. Débutant par un diagnostic et bilan de santé de l’entreprise, le Business Staging se poursuit par phases tout en incluant une réflexion stratégique et une planification cor-porative, fiscale et successorale de l’entreprise et du propriétaire.

Le Business Staging vise également à bien prépar-er le transfert de l’entreprise aux meilleurs prix, termes et conditions possibles, que celui-ci se ré-alise prochainement ou éventuellement et auprès d’un membre de la famille, d’un employé-clé ou d’un tiers.

comment fonctionne le business staging?

La solution Business Staging passe par un examen (un scan ou diagnostic) systématique et complet de l’entreprise, du propriétaire, de sa famille, de son management et de ses ressources humaines. Les principaux facteurs de risque sont identifiés et isolés. L’emphase est mise sur la rentabilité, la croissance et la stabilité. Les forces et opportunités sont mises en évidence et les solutions concrètes sont mises de l’avant tout en apportant les correc-tifs désirés aux faiblesses et menaces, le tout, selon un échéancier déterminé ainsi qu’un mode de sui-vi et de mesure d’atteinte des résultats.

Nous sommes samedi, 1er juin 2013, 3h35 a.m. Toujours au lit, la fenêtre grand ouverte, les yeux rivés sur une vieille tache grise au plafond, Pierre, 64 ans, yeux bleus perçants et cheveux presque disparus, est penseur. De nombreuses gouttes de sueur ornent son front. Sa pression doit certainement être au firmament. Dehors, les oiseaux gazouillent. Ils viennent de débuter leurs rituels quotidiens.

Mais pourquoi n’ai-je pas réalisé mon Business Staging lorsqu’on me l’a conseillé, se répète-t-il sans arrêt depuis plus d’une heure et demie? La veille, Pierre venait de recevoir une belle offre d’achat pour son entreprise. Non seulement n’est-il pas prêt mentalement à ce changement de vie soudain, mais l’entreprise n’est certes pas prête. « Un million de dollars » ne cesse-t-il de répéter! C’est un million de dollars, net d’impôts, que je vais devoir laisser sur la table juste en raison de mon entêtement à repousser à plus tard mon Business Staging.

Un million de dollars… Mon avocat avait donc raison! J’aurais donc dû… Puis, épuisé, Pierre finit par se rendormir, de peine et de misère.

Mise en valeur de votre entreprise

6 mba | Juillet 2013

Patrice Vachon

Me Patrice Vachon est avocat d’affaires et spécialiste en Business Staging, relève, achat et vente d’entreprise. Il est associé principal au cabinet Fasken Martineau.

Business Staging®1

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Juillet 2013 | mba 7

rien n’est laissé au hasard

Chaque pierre est soulevée. Tous les volets tant in-ternes qu’externes à l’entreprise sont analysés, qu’ils soient de nature juridique, fiscale, successo-rale, comptable, financier, stratégique, opéra-tionnelle, organisationnelle, humaine, prévision-nelle, logistique ou encore liée à la communication, la publicité, le branding ou le marketing.

objectifs recherchés

Les objectifs recherchés sont nombreux et les rai-sons militant vers la réalisation d’un Business Staging sont abondantes. Tout d’abord, identifier « les bobos » : solidifier, redresser, restructurer et améliorer la situation financière de l’entreprise et sa rentabilité, accroître son chiffre d’affaires et ses parts de marché. Puis, optimiser la productivité, les approvisionnements, le coût des marchandises vendues et le prix de revient, le contrôle de la qual-ité, la production, les opérations, la logistique, l’informatique et les relations humaines.

L’objectif principal est la mise en valeur de l’entreprise tout en soulignant ses éléments dis-tinctifs. Il est primordial pour l’entrepreneur de bien s’entourer d’experts et de se détacher de la gestion quotidienne afin de laisser plus de place, graduellement, à sa relève et ses dirigeants.

un processus de gestion de projets

Ces démarches réfléchies, ciblées, sécurisées et structurées, à volets multiples, sont réalisées sous forme de gestion de projets, à l’intérieur d’un cadre et d’un plan d’actions concerté, écrit et arrêté, avec des échéanciers prédéterminés et des mesures d’évaluation et d’atteinte des objectifs et avec une série d’objectifs livrables encadrés par des compt-es-rendus ponctuels. Ils sont travaillés de concert et en équipe, à l’intérieur d’enveloppes budgétaires prédéfinies. Ils visent à préparer le propriétaire à cette nouvelle vie qui s’annonce et à accroître le prix de vente et les encaissements nets lors de la transaction.

l’importance de prendre une pause

Le Business Staging vous permet de vous faire ap-puyer et accompagner dans vos décisions, de faire une pause et de prendre du recul dans votre quoti-dien étourdissant, de mieux vous repositionner et

vous restructurer, de faire le ménage, de valider ou repositionner (au besoin) votre entreprise et de so-lidifier les bases et fondements de votre entreprise. Tout en conservant vos conseillers actuels, vous serez entouré d’au moins un expert en Business Staging qui coordonnera le tout et fera intervenir, au besoin, un ou des experts externes complémen-taires que vous pourrez consulter. Ces experts in-terviennent à la manière de chirurgiens pratiquant une intervention délicate requérant diverses spéci-alités. L’intervention est temporelle (de un à trois ou six mois) et les résultats très rapidement mesurables.

un exercice personnalisé pour Pme et grande entreprise

Pour de meilleurs résultats, le Business Staging doit être réalisé par phases, selon un échéancier, une rigueur et une séquence axée sur les priorités de l’entreprise et du propriétaire. Il doit être adapté au budget de l’entreprise et réalisé par une équipe d’experts travaillant de concert et avec le proprié-taire et ses principaux dirigeants et conseillers. Le Business Staging peut très facilement s’inscrire à l’intérieur d’un petit budget pour une PME tout comme il peut se réaliser pour une moyenne ou grande entreprise. Suivront à cet exercice et diag-nostic, la mise en œuvre de mesures correctives et de redressement appropriées et l’engagement de l’entreprise vers les créneaux d’opportunités iden-tifiés.

la règle d’or pour bien vendre son entreprise

La règle d’or doit être respectée : Pierre l’a appris à ses dépens (1 000 000 $!) : la vente d’une entreprise ne permet jamais de maximiser les retombées en décidant un bon matin qu’on en a assez et qu’on décide de vendre. Elle se prépare bien à l’avance et par une valorisation stratégique : au moins deux ans pour faire travailler la fiscalité et mettre la ta-ble vers la profitabilité. Il faut débuter tout de suite, ne faut pas le faire seul et ne pas le faire avec les mauvaises personnes. Il faut s’entourer d’un ex-pert coordonnateur et, au besoin, d’experts complé-mentaires, selon leurs champs respectifs de com-pétence. Cet expert coordonnateur saura bien vous guider et vous conseiller dans ce processus de Business Staging® visant à mettre en valeur votre entreprise. £

1 ® marque de commerce et tous droits réservés, fasken martineau dumoulin.

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8 mba | Juillet 2013

cOmmUNIcatION éLEctRONIQUE : RESpEctEz-vOUS LES RèGLES D’ENvOI pREScRItES paR La LOI ?

Chaque jour, vous envoyez et recevez plusieurs dizaines, voire même des centaines de messages électroniques, qu’il s’agisse de courriels, messages texte ou messages transmis à partir de comptes LinkedIn et Facebook. Ces messages sont, pour la plupart, échangés avec des individus ou organisations avec lesquels vous entretenez des liens personnels ou d’affaires déjà existants. Or, il pourrait vous arriver que, souhaitant agrandir vos réseaux d’affaires, vous décidiez de transmettre des messages électroniques non sollicités à quelques personnes ou organisations que vous avez soigneusement identifiées ou encore, vous-même pourriez faire l’objet de l’envois de tels messages non sollicités.

Me Emmanuel Goulet LL.B., MBA (Sherbrooke)LL.M. (Cambridge)

Emmanuel Goulet est avocat spécialisé en droit commercial au cabinet Legault Joly Thiffault.

Sachez que dorénavant, conformément à la Loi canadienne anti-pourriel1 (la « Loi »), dont l’entrée en vigueur est anticipée pour la fin 2013 ou le début 2014, il sera strictement interdit de trans-mettre des messages électroniques commerciaux non sollicités, sauf en présence de consentement exprès ou tacite, ou encore si l’un des cas d’exclusion de la Loi trouve application, suivant le raisonnement illustré au schéma ci-dessous :

qu’est-ce qu’un « message électronique commercial »?

Il s’agit d’un message qui a pour but d’encourager la participation à une activité commerciale (vu son contenu, le contenu du site web auquel il donne ac-cès ou l’information sur la personne à contacter), notamment lorsqu’il :

a) comporte une offre d’achat, de vente, de troc ou de louage ;

b) offre une possibilité d’affaires, d’investissement ou de jeu ;

c) annonce ou fait la promotion des éléments men-tionnés en a) ou b) ou d’une personne qui accom-plit un de ces actes.

Message électronique?

Message commercial?

Bénéficie d’une exception? Aucun consentement requis*

Tacite

ExprèsType de consentement?

Oui

Oui

Non

Oui

*Attention, pour certains messages, la loi prescrit quand même des exigences de forme.

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Juillet 2013 | mba 9

Attention : un message qui comporte une de-mande de consentement en vue de la transmis-sion d’un message électronique commercial est aussi considéré comme un message électronique commercial.

À titre d’illustrations, la promotion d’un candidat à une élection, la sollicitation de don pour des fins charitables, une infolettre transmise à des mem-bres d’un club (sans publicité), de l’information transmise à des actionnaires, du contenu religieux, un message aux employés et l’envoi d’un sondage ne constituent pas des messages électroniques commerciaux.

les cas d’exclusion : quels sont-ils?

La Loi prévoit une liste de situations pour lesquelles l’envoi de messages commerciaux non sollicités est permis sans l’obtention du consente-ment préalable du destinataire, notamment :

• les messages échangés entre des personnes ayant des liens personnels ou familiaux ;

• les messages échangés entre des employés d’une organisation, pourvu que le message concerne les affaires de cette organisation ;

• les messages envoyés en réponse à des plaintes ou des demandes de renseignement.

De même, la Loi prévoit qu’aucun consentement n’est requis pour les messages résultant d’un ré-férencement, dans la mesure où les règles suiv-antes sont respectées :

• la personne qui effectue la référence doit avoir avec les deux personnes concernées des rela-tions d’affaires ou privées en cours, ou encore, des liens familiaux ou personnels ;

• l’exception ne vaut que pour un seul message et celui-ci doit inclure le nom complet de la per-sonne qui effectue la référence.

le consentement du destinataire : comment s’exprime-t-il ?

La Loi prévoit que le consentement du destina-taire d’un message commercial non sollicité peut s’exprimer tacitement ou de manière expresse.

Dans le cas du consentement tacite, le destinataire peut entretenir des relations d’affaires ou des rela-tions privées en cours avec l’expéditeur du mes-

sage, autorisant du même coup ce dernier à sollic-iter le premier. Il peut s’agir, par exemple, de l’achat, par le destinataire, de bien ou de services pendant les 2 années précédant la date d’envoi du message ou encore, de l’adhésion du destinataire dans les 2 ans précédant l’envoi à l’association ou l’organisme qui expédie le message. Le consente-ment du destinataire à recevoir des messages non sollicités sera également considéré comme tacite dans le cas où le destinataire a communiqué son adresse à l’expéditeur, par exemple, par la remise de sa carte d’affaires, et que le message transmis est en lien avec l’entreprise ou les fonctions de ce dernier.

Dans le cas du consentement exprès, plusieurs rè-gles ont été édictées dans la Loi afin que le destina-taire exprime en des termes simples et clairs son consentement à recevoir des messages électron-iques commerciaux. Ainsi, la demande de con-sentement :

1) peut être faite oralement ou par écrit ;

2) doit comporter les fins auxquelles le consente-ment est sollicité ;

3) doit exprimer le nom sous lequel la personne qui sollicite le consentement exerce ses activi-tés et le nom sous lequel la personne au nom de qui il est sollicité exerce ses activités, le cas échéant ; et

4) ne peut être enfouie dans des termes et condi-tions.

De plus, une fois exprimé, le consentement doit l’être de manière positive ou explicite (évitez la case pré-cochée!) et un accusé de réception doit être fourni à la personne ayant fourni celui-ci. L’expéditeur du message doit indiquer clairement son adresse postale, un moyen pour le joindre (courriel, téléphone ou site web) ainsi qu’un énon-cé concernant la possibilité de retirer le consente-ment.

Enfin, le message transmis par l’expéditeur doit re-specter la forme prescrite par la Loi, et compren-dre notamment un mécanisme d’exclusion qui per-met à l’utilisateur, en des termes clairs et facilement lisibles, d’exprimer sa volonté de ne plus recevoir de messages.

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10 mba | Juillet 2013

nos conseils pratiques

Afin d’éviter que vous ou votre organisation ne soyez reconnus coupables d’une infraction à la Loi et que vous soyez en conséquence tenus de payer les pénalités qui en découlent, voici quelques con-seils pratiques que nous vous invitons à mettre en application :

Conseil #1 : Lors de l’envoi de vos prochains mes-sages par courriel avant l’entrée en vigueur de la Loi, profitez de l’occasion pour obtenir un nouveau consentement conforme aux dispositions de la Loi ;

Conseil #2 : Si vos messages ne sont pas fréquents n’hésitez pas à rappeler au destinataire dans vos messages comment il a fourni son consentement ;

Conseil #3 : De façon générale, révisez le proces-sus entier de communication électronique de votre organisation ;

Conseil #4 : Révisez les fiches abonnement et les courriels d’envoi afin de respecter les exigences de la Loi ;

Conseil #5 : Obtenez un consentement exprès con-forme de la part des destinataires avant l’entrée en vigueur de la Loi (opt-in) ;

Conseil #6 : Si vous détenez déjà un consentement tacite de la part du destinataire, évaluez la perti-nence et, le cas échéant, d’obtenir son consente-ment exprès.

Conseil #7 : Mettez sur pied un système efficace de suivi et de conservation des consentements (ta-cites et exprès) et des retraits ;

Conseil #8 : Traitez les demandes de retrait des listes d’envoi selon les délais prescrits (maximum 10 jours) ;

Conseil #9 : Revisitez les contrats avec vos fournis-seurs et clients afin d’éviter que votre responsabil-ité ne soit partagée dans l’éventualité d’une contra-vention aux règles par ces derniers ; et

Conseil #10 : Revisitez les politiques de confiden-tialité de votre organisation afin de s’assurer de leur conformité avec la Loi. £

Projet : Annonce TDI 2013

Client : Meloche Monnex

No de dossier :43-MM9020-13_MMI.FR•ambaq (3x4.75)

Province : Québec

Publication : Bulletin MBA

Format : 3x4.75

Couleur : Quad

Épreuve # : 1

Date de tombée : 30/01/2013

Graphiste : Yannick Decosse

Hamelin Martineau • 505, boul. de Maisonneuve O. Bureau 300 • Montréal (Québec) H3A 3C2 • T : 514 842 4416 F : 514 844 9343ATTENTION : Merci de vérifier attentivement cette épreuve afin d’éviter toute erreur.

Le programme d’assurances habitation et auto de TD Assurance Meloche Monnex est souscrit par SÉCURITÉ NATIONALE COMPAGNIE D’ASSURANCE. Le programme est distribué par Meloche Monnex assurance et services financiers inc. au Québec et par Meloche Monnex services financiers inc. dans le reste du Canada. En raison des lois provinciales, notre programme d’assurances auto et véhicules récréatifs n’est pas offert en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Saskatchewan.

MD/Le logo TD et les autres marques de commerce sont la propriété de La Banque Toronto-Dominion ou d’une filiale en propriété exclusive au Canada et(ou) dans d’autres pays.

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1 Loi visant à promouvoir l’efficacité et la capacité d’adaptation de l’économie canadienne par la réglementation de certaines pratiques qui découragent l’exercice des activités commerciales par voie électronique et modifiant la Loi sur le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, la Loi sur la concurrence, la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques et la Loi sur les télécommunications, l.c. 2010, c. 23..

communication électronique : rESPEctEz-VouS LES rèGLES d’EnVoI PrEScrItES Par La LoI ?

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Juillet 2013 | mba 11

Sandrine Boisjoly entrepris il y a un an, le plan de relance a pour objectif de revitaliser complètement le site et d’en faire un legs important pour la population à l’occasion du 40e anniversaire des Jeux olympiques en 2016. plus de 200 millions de dollars d’investissements ont été confirmés à cet effet.

vers un véritable espace public

« à mon arrivée en fonction, il y a un peu plus de 18 mois, j’ai rencontré plus d’une centaine d’intervenants directement inté-ressés et impliqués dans la vie et l’avenir du parc olympique. nous souhaitons, à travers ce plan, redonner un vif sentiment de fierté aux partenaires du parc olympique, aux montréalais et à tous les québécois », affirme avec conviction m. Heurtel.

d’autre part, le succès de la revitalisation de l’esplanade financière sun life démontre que le plan de relance est bel et bien engagé. faisant quatre fois la taille de la place des festivals, cet espace a été réactivé depuis mai 2012 à l’occasion du dévoilement d’une nouvelle programmation estivale, qui visait à augmenter, en autres, l’achalandage touristique et le rapprochement avec les résidents des ar-rondissements mercier-Hochelaga-maisonneuve et rose-mont-petite-patrie.

« nous avons poursuivi l’expérience avec un village d’hiver qui a vu le jour sur l’esplanade en décembre 2012 », expli-que m. Heurtel. au menu, patinoire, glissade et un énorme sapin de noël ont habité ce village jusqu’à la fin de l’hiver. tout cela dans le but de créer un endroit de choix dans l’est de montréal pour profiter de la période des fêtes. près de 25 000 personnes ont répondu à l’appel.

vers une réelle signature visuelle pour montréal

en 2013, la revitalisation de la tour com-portera plusieurs nouveautés : un nouvel éclairage extérieur et une nouvelle ex-périence au sommet. ce nouvel éclairage sera contrôlé de façon à voir la tour scin-tiller de diverses couleurs et rythmer la vie montréalaise. le tout représente un investissement de 5 millions de dollars.

l’été 2013 s’annonce tout autant oc-cupé puisque depuis le 3 mai, le parc a lancé sa programmation estivale. fidèle à sa mission, celle-ci mise sur la culture, l’activité physique et le développement durable.

le Parc olympique, un joueur-clé dans l’économie sociale

la construction du café-terrasse d’économie sociale sta-tion in vivo, ouvert depuis le 15 avril dans l’ancienne bou-tique des expos, a été effectuée dans le but d’agrémenter le séjour des visiteurs du parc olympique tout en créant des emplois dans un quartier en revitalisation.

« certains diront que les défis sont grands et les enjeux complexes. de mon côté, j’y vois une véritable occasion de relancer un parc urbain moderne et je sens, au sein de la communauté du parc, une réelle volonté de change-ment », conclut m. Heurtel.

l’amBaq remercie ses partenaires des midi-conférences, fasken martineau, Bell, financière sun life, la presse et td assurance auto et habitation. £

Lors du midi-conférence du 10 avril dernier, l’AMBAQ accueillait monsieur David Heurtel, président-directeur général du Parc olympique de Montréal, afin que celui-ci présente le plan de relance de ce symbole récréotouristique internationalement connu.

La relance du parc olympique : Devenir une référence mondiale en tant que parc urbain et moderne

m. David Heurtel président-directeur général du parc olympique de montréal

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la diversité culturelle, essentielle à la croissance de toute entreprise

à l’heure où plus de 1 canadien sur 5 et 1 québécois sur 10 sont des immigrants, il devient pertinent de se demander si les chefs d’entreprise saisissent l’importance stratégique que la diversité peut représent-er sur le plan des affaires : « Je crois que la promotion de toute forme de diversité fait partie des fondations d’une structure solide pour affronter les défis et les enjeux avec lesquels doivent composer les entreprises d’aujourd’hui », avance mme marchildon.

en d’autres termes, le groupe Banque td estime que la diversité doit demeurer un impératif d’affaires. ainsi, la td a adopté 6 domaines d’intervention auxquels elle con-sacre présentement ses efforts : accroître les occasions de leadership pour les femmes, être la banque de choix pour les minorités visibles, promouvoir un environnement accueillant pour les employés et les clients de la communauté lesbi-ennes, gays, Bisexuels et transgenres, être la référence en matière de services bancaires accessibles, mettre en place des stratégies d’intégration adaptés aux populations autoch-tones et finalement, adapter ses services en plusieurs langues pour les nouveaux arrivants.

cette stratégie s’opère bien sûr dans un contexte économique particulier. étant donné le haut niveau d’endettement des mé-nages canadiens, ainsi que le ralentissement du marché im-mobilier, le crédit accordé aux ménages augmente présente-ment le plus faiblement depuis 2001 : « au total, la dette hypothécaire des ménages a atteint 1.1 billion de dollars à la fin de 2012, et le crédit à la consommation, 514 milliards de dollars », nous apprend mme marchildon.

le changement des règles hypothécaires, issu d’une volonté du gouvernement fédéral de limiter le niveau de refinancement hy-pothécaire et la période d’amortissement, est aussi un facteur expliquant ce ralen-tissement. plus récemment, une étude ré-alisée par la td prévoit que le prix moyen des maisons ne devrait augmenter qu’à un rythme modeste au cours de la prochaine décennie : « au cours des 2 à 3 prochaines années, nous prévoyons que le prix moyen des maisons restera relativement inchangé au canada », prévoit mme marchildon.

l’importance de la diversité dans une stratégie d’affaires

« nous sommes convaincus que si notre réseau d’employés est à l’image de nos clients, ces derniers seront plus à l’aise de

faire des affaires avec nous », affirme mme marchildon. par ailleurs, la td a reçu en 2012 le prix du meilleur employeur pour la diversité selon le globe and mail et deux fois le prix du meilleur endroit où travailler pour la communauté lgBt selon la Human Rights Campaign Foundation.

« recruter en fonction de votre marché est la clé. et si vous créez un environnement inclusif pour vos employés, peu im-porte leur âge, leur cheminement professionnel ou leur ori-entation sexuelle, cela se reflétera sur l’expérience client », conclut mme marchildon.

l’amBaq remercie ses partenaires des midi-conférences, fasken martineau, Bell, financière sun life, la presse et td assurance auto et habitation. £

Groupe Banque tD : Comment la diversité culturelle stimule les affairesSandrine Boisjoly Lors du midi-conférence du 1er mai dernier, l’ambaq accueillait madame

christine marchildon, première vice-présidente, réseau succursales, et présidente, direction du québec Groupe banque td, afin que celle-ci présente la plateforme de la diversité élaborée et mise en œuvre par le Groupe banque td.

mme christine marchildon première vice-présidente, réseau

succursales, et présidente, direction du québec groupe Banque td

12 mba | Juillet 2013

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lors du midi-conférence du 5 juin derni-er, l’amBaq accueillait monsieur alex-andre taillefer, associé principal chez xpnd s.e.c., un fonds d’investissement dans les entreprises de technologie, médias et divertissement.

entrepreneur-né, alexandre taillefer s’est fait connaître dans le développe-ment de sociétés en nouvelles technolo-gies. après des études universitaires, il fonde et préside en 1993 intellia, qui deviendra nurun, leader dans le dével-oppement internet au canada. en 2001, il fonde Hexacto, qui devient en deux ans leader dans le jeu mobile, rachetée par Jamdat mobile, puis par electronic arts. en 2007, il cofonde stingray digi-tal, une société spécialisée dans le di-vertissement numérique. il est aussi un dragon dans la populaire série télévisée « dans l’œil du dragon » qui fait la promotion de l’entrepreneurship au québec.

ayant agi à titre de président du conseil d’administration de l’opéra de montréal durant 7 ans, période au cours de laquelle il contribua avec succès au rétablissement de la santé financière de cette institution, et président depuis un an du conseil d’administration du musée d’art contemporain de montréal, m. taillefer a présenté à nos membres ses réflexions liées au milieu de la culture avec une perspective toute entrepreneuriale.

dans le contexte actuel de coupures des subventions gouvernementales pour les arts et la culture, les 2 priori-tés de m. taillefer pour le musée d’art contemporain sont la fréquentation et la hausse des revenus autonomes : « présentement, nous vendons 42 000 billets par année et nous avons 2 500 membres, ce qui représente un reve-nu de 370 000 $ par an, en incluant les abonnements. il est évident que l’intérêt pour l’art contemporain doit être

stimulé à montréal. les présentations d’art contemporain sont présentement les plus actives dans le monde », sou-ligne m. taillefer.

quant à l’augmentation des revenus autonomes, la vente de billets est évidemment ciblée : « les revenus au-tonomes doivent être aussi importants que possible. les commandites, nous avons peu de contrôle là-dessus et les dons, on y travaille fort. l’an prochain, nous visons un revenu de 1 million de dollars. cette année, nous en sommes à 750 000 $ », explique m. taillefer.

le conseil d’administration d’une insti-tution culturelle se doit d’apporter une vision d’affaires à celle-ci : « des règles

de performance devraient être appliquées tout en sup-portant la relève. et ça prend des entrepreneurs qui vont assister ces institutions vers le chemin du succès. donner de son temps s’avère beaucoup plus bénéfique que de donner de l’argent », prône m. taillefer.

m. taillefer croit que montréal doit s’inspirer d’exemples comme celui du Museum of Modern Art (moma) de new york, l’un des plus importants musée d’art moderne au monde, où la philanthropie culturelle est omniprésente et contribue à attirer plus de 3 millions de visiteurs chaque année à ce musée. en terminant, m. taillefer indique que les gens d’affaires doivent se concerter afin que mon-tréal demeure la métropole culturelle admirée de par le monde : « un montréal fort en culture sera un montréal fort économiquement », conclut m. taillefer.

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Lors du midi-conférence du 5 juin dernier, l’ambaq accueillait monsieur alexandre taillefer, associé principal chez Xpnd s.e.c., un fonds d’investissement dans les entreprises de technologie, médias et divertissement.

Les entreprises culturelles font face à des défis similaires à ceux de tout autre type d’entrepriseSandrine Boisjoly

m. alexandre taillefer associé principal chez xpnd s.e.c.

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14 mba | Juillet 2013

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LOUISE GRENIER Le banquier d’affaires, partenaire de L’entrepreneur avant tout!

d’abord directrice principale, consultation, et à présent direc-trice principale, Banquier d’affaires, à la Bdc, mme grenier comprend très bien les défis rattachés au démarrage d’une entreprise : « derrière chaque pme entrepreneuriale, il y a

une personne qui, j’en suis consciente, prend des dé-cisions difficiles. la somme de toutes ces déci-

sions est extrêmement importante pour notre économie. c’est ainsi qu’on transforme des

idées en produits et ou en services, qu’on développe des marchés, et surtout, qu’on crée de la valeur pour les actionnaires, des emplois pour les travailleurs qui ont les bons talents et les bonnes compé-tences et on l’oublie souvent, de la richesse pour les communautés lo-

cales », soutient mme grenier.

contribuer à créer et à développer des entre-prises canadiennes en leur offrant du fi-nancement, du capi-tal de risque et des services de consul-tation, avec une at-

tention particulière aux entrepreneurs à la tête de nos pme, voilà la mission de l’équipe pancanadienne de la Bdc, qui aide plus de 28 000 entreprises à exploiter leur plein potentiel à travers le pays. leurs services se déclinent principalement en trois volets :

> financement sous formes de prêts à long terme et sub-ordonné pour réaliser des projets et accroître le fonds de roulement ;

> services de consultation personnalisés ;

> investissement directs et indirects en capital de risque.

avant tout, le rôle de l’équipe de la Bdc est d’agir à titre de facilitateur auprès de l’entrepreneur ou de l’équipe de gestionnaires de l’entreprise : « souvent, les dirigeants de pme ont tellement à faire qu’ils ne savent pas par où com-mencer. voulez-vous croître ? vous aimeriez améliorer votre produit ? vous cherchez de nouvelles façons d’innover ? vous souhaitez optimiser vos processus d’affaires ou de produc-tion ? vous voulez mettre en place un comité aviseur ? vous envisagez exporter à l’international ? vous cherchez à mieux outiller et à mieux former vos employés ? à leur permettre de développer ou de transmettre leurs compétences de façon structurée ? vous voulez optimiser l’architecture ti de votre organisation mais les coûts sont trop importants ? avez-vous

démarrer une entreprise n’est que la première étape. Les obstacles suivants

sur le chemin de la compétitivité consistent à la développer et à la faire croître.

madame Louise Grenier, directrice principale, banquier d'affaires, à la banque de

développement du canada (bdc) en sait quelque chose. elle-même issue d’une

famille entrepreneure, elle a occupé de nombreux postes d’importance durant

plusieurs années dans l’entreprise familiale summum beauté international

avant d’accepter un nouveau défi professionnel à la bdc, après avoir complété

son mba pour cadres en exercice à l’uqam.

Louise Grenier directrice principale, Banquier d'affaires, à la Banque de développement du canada (Bdc)

Sandrine Boisjoly

Juillet 2013 | mba 15

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l’équipement, la machinerie et les ressources nécessaires, qu’elles soient matérielles, humaines, financières ou tech-nologiques ? mon rôle de banquier d’affaires est d’agir en tant que levier, en établissant des conditions gagnantes, en fonction des besoins et des attentes mais aussi de la vision d’affaires de l’entrepreneur ou du gestionnaire de la pme », explique mme grenier.

à cet effet, mme grenier offre un soutien qui consiste à con-seiller des clients de type corporatif, en ce qui à trait à leurs besoins et à leur structure de financement, ou dans certains cas, leurs investissements et prises de participations et acqui-sitions : « l’entrepreneur doit par ailleurs être efficace, organ-isé et prêt à travailler avec la Bdc. ensuite, c’est à moi de bien comprendre l’entreprise, sa mission, ses valeurs, ses projets. à ce titre, ma formation mBa m’a donné cette capacité de compréhension essentielle », explique-t-elle.

Placer l’innovation au cœur d’une stratégie d’affaires

le fondement d’une économie performante, ce sont des en-trepreneurs innovateurs qui rendent leurs entreprises plus concurrentielles et plus productives. les petites et moyennes entreprises, et c’est encore plus vrai au québec, sont le mo-teur de l’économie canadienne. elles représentent 64 % des emplois du secteur privé et contribuent à créer toujours plus de nouveaux emplois. le canada est, dans une mesure re-marquable, un pays de petites entreprises. pas moins de 55 % de l’ensemble des entreprises emploient quatre personnes ou moins, tandis que 98 % comptent moins de 100 employés.

« en tant que banquier d’affaires, lorsque je rencontre un entrepreneur, il y a deux aspects-clés auxquels je porte da-vantage attention : le plan d’affaires, qui se doit d’être con-

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16 mba | Juillet 2013

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louise Grenier: LE BanquIEr d’aFFaIrES, PartEnaIrE dE L’EntrEPrEnEur aVant tout!

vaincant et avoir de la profondeur, et la qualité du manage-ment de l’entreprise », explique mme grenier. en effet, les ambitions et les décisions de chaque entrepreneur sont le fondement d’une économie nationale innovatrice et compéti-tive. autrement dit, le canada a besoin d’entrepreneurs qui mettent l’innovation et la croissance au cœur de leur straté-gie d’affaires. par innovation, mme grenier entend autant un nouveau produit, que de nouveaux équipements ou encore un nouveau marché à conquérir.

l’investissement dans les tic, facteur de productivité pour les entreprises

le gouvernement fédéral a demandé à la Bdc d’aider les en-trepreneurs à intégrer les technologies de l’information et des communications à leurs plans d’affaires et à leurs activités opérationnelles. en 2011, un budget de 200 millions de dol-lars de la Bdc fut affecté au financement des tic unique-ment pour les pme. en 2012, plus de 16 000 entrepreneurs ont bénéficié des nouveaux services spécialisés de la Bdc : « les entrepreneurs accroissent leur compétitivité lorsqu’ils innovent grâce aux technologies de l’information et des com-munications. ces technologies les aident à réussir dans le monde actuel, qui est automatisé et axé sur le Web de plus en plus », plaide mme grenier.

pour mme grenier, des équipements à la fine pointe de la technologie sont synonymes de productivité élevée pour la pme : « si nous sommes productifs, cela veut aussi dire que nous sommes compétitifs. et lorsque nous sommes compéti-tifs, nous contribuons au développement économique et à la création de richesse de notre pays », soutient mme grenier.

à titre d’exemple, un de ses clients à montréal, monsieur denis thériault, président de groupe dentachrome et

3drpd, est un entrepreneur œuvrant dans l’industrie den-taire depuis plus de 30 ans et a fait appel à la Bdc pour supporter son innovation. il souhaite devenir la référence mondiale dans la fabrication de stellites dentaires grâce à la technologie qu’il a mise au point. présentement en phase recherche & développement, il a fait appel à la Bdc pour financer l’acquisition d’un équipement très spécialisé qui lui permettra de mettre en place une production industrielle afin de répondre à la demande du marché des états-unis.

« que les entrepreneurs du canada puissent relever les défis concurrentiels d’un marché mondial complexe et en constante évolution et y trouver des débouchés est, selon moi, d’une importance fondamentale. pour réussir, ils doi-vent être ambitieux et innovateurs. ils doivent aussi avoir le désir, les compétences, le capital et les réseaux néces-saires pour croître. pour y parvenir, ils ont souvent besoin d’un bon partenaire financier et d’être bien accompagnés au niveau stratégique. c’est là que la Bdc devient un parte-naire incontournable », soutient mme grenier.

« nous avons de belles entreprises au québec. il y a des défis importants c’est clair. par ailleurs, je vois tous les jours beaucoup de talents, d’intelligence et de détermina-tion dans les organisations et chez les entrepreneurs et c’est pour moi un signe prometteur. mais les limites de l’entrepreneur sont souvent les limites de son entreprise. comme le dit souvent notre président à la Bdc, notre travail c’est de rencontrer les entrepreneurs et de les convain-cre un par un qu’on peut les aider à repousser les limites de leur développement. en fait, il n’y a pas de limite au succès en affaires quand on est bien entouré et qu’on est accompagné des bons partenaires à long terme », conclut mme grenier. £

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c’est sur le magnifique parcours irlande, du club de golf de l’île de montréal, qu’a eu lieu le 18 juin dernier, la classique de golf de l’association des mba du québec. Le temps frais du printemps n’a pas arrêté nos participants qui ont eu une très belle journée. cette activité de réseautage a été une occasion unique d’échanger pour nos membres et leurs invités, en plein air et dans le magnifique club House. La soirée fut animée par Laurent pépin, qui a distribué de nombreux prix exceptionnels, dont deux billets pour paris, offerts par l’agence voyage régence. L’atmosphère festive et la franche camaraderie tout au long de la soirée ont permis de clore une journée des plus agréable. L’ambaq tient à remercier chaleureusement monsieur marc Gervais, directeur général du club de golf de l’île de montréal, ainsi que toute son équipe, qui, pour la troisième année, ont accueilli le tournoi. merci également à tous les participants et nos précieux commanditaires grâce auxquels cet évènement fut un franc succès.

rendez-vous à la prochaine édition de notre classique de golf en 2014!

La classique de golf édition 2013 : un succès éclatant!

parcours irlande du club de golf de l’île de montréal

18 mba | Juillet 2013

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un grand merci à tous nos partenaires :

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La bourse émérite desjardins de l’association des mba du québec

ramy fahmy

Yves-andré Levasseur

chaque printemps, depuis 10 ans, l’association cible les meilleurs talents de chaque université québécoise qui offre le programme mba. par la suite, un jury rencontre ces champions et détermine le gagnant de la bourse émérite desJarins de l’association des mba du québec. cette bourse octroie une récompense de 5 000 $. Le mouvement desjardins est un fier et fidèle partenaire dans cette belle aventure. nous le remercions sincèrement. Les 7 lauréats ont été présentés le 5 juin dernier lors du dernier midi-conférence mba de la saison en compagnie de m. alexandre taillefer, associé principal chez Xpnd s.e.c. Le gagnant des gagnants a été proclamé. il s’agit de m. ramy fahmy de l’université concordia. Le jury a été très impressionné par toutes les candidatures soumises, mais a finalement choisi ce jeune pharmacien qui a su faire preuve d’entrepreneuriat très tôt dans sa carrière. félicitations à tous nos lauréats et félicitations à ramy.

ramy fahmy sera bientôt titulaire d’un mBa au John molson school of Business de l’université concordia. à présent pharmacien et coproprié-taire des pharmacies nassiri et fahmy, ramy acquiert sa première pharmacie avec son associé alors qu’il n’avait qu’une année d’expérience. alors que le site était en déclin, ramy et son associé ont su améliorer rapidement le magasin en modifiant ses opérations. un an et demi plus tard, ils achetèrent leur unique compétiteur du village. ramy affirme que c’est sa formation mBa qui lui a permis de développer ces compétenc-es-clés pour mieux comprendre l’administration d’une entreprise et qui lui ont permis de s’adapter aux changements récents qui ont secoué le domaine de la pharmacie indépendante. parmi ses expériences les plus notables lors de son parcours académique, ramy a participé au pro-gramme de l’institut levin à new york en 2012, où il a pu enrichir ses connaissances grâce à des cours de finance et de marketing interna-tional, donnés par de grands noms, tels qu’une ancienne conseillère du président clinton. cette dernière expérience fut pour lui l’occasion d’ouvrir ses horizons et d’y trouver une grande source d’inspiration. une autre expérience marquante fut sa participation en tant que coorgan-isateur de la compétition internationale d’étude de cas John molson, activité où il a pu apprendre à communiquer efficacement avec des gens d’affaires. pour lui, il est clair que ses études lui serviront abondamment, peu importe la voie qu’il choisira de poursuivre dans les années à venir.

fraîchement diplômé mBa en finance de l’université laval, yves-andré levasseur détient aussi un baccalauréat intégré en finance, administra-tion des affaires et en relations industrielles de l’université laval et est actuellement analyste-stagiaire à la caisse de dépôt et placement du québec avec l’équipe infrastructure du département des placements privés. cette expérience lui permet de développer ses connaissances ainsi que les compétences nécessaires pour occuper un poste dans le domaine de l’investissement. avant de joindre la cdpq, il eu la chance d’occuper le poste de directeur de comptes commerciaux stagiaire pour la Banque royale du canada. ce poste de quatre mois lui a permis de développer de très bonnes aptitudes d’analyse d’entreprises. par ailleurs, lors de ses études universitaires, yves-andré a été très impliqué dans les activités parascolaires en tant que conseiller financier pour le fonds alpha de l’université laval (fonds commun de placement au profit des étudiants). son rôle était d’analyser le marché financier et de conseiller aux gestionnaires de portefeuille des stratégies d’investissements ba-sées sur des analyses fondamentales. yves-andré était aussi membre du club de simulations boursières de l’université laval, ce qui lui a permis de développer des habiletés de courtier en valeurs mobilières.

frédérik martin, père de 3 filles, bientôt titulaire d’un mBa en gestion de projet à l’uqtr, est aussi membre de l'ordre des ingénieurs du québec (oiq) et du professional engineer and geoscientist newfoundland and labrador (pegnl). pour lui, le mBa a été l’occasion de s’offrir une forma-tion supérieure complémentaire à son diplôme d’ingénieur. son parcours au mBa lui a permis d’acquérir une solide base en gestion de projet ainsi qu’une vision systémique des organisations. avant d’entreprendre son mBa, frédérik avait le sentiment de devoir se limiter à l’aspect technique des projets auxquels il participait. à présent, il est à même de discuter des aspects financiers, stratégiques, ressources humaines et marketing de ceux-ci. il en retire surtout une confiance renouvelée, qui lui permettra de participer à la réussite de l’entreprise qui l’emploie. d’ailleurs, il compte utiliser ses connaissances et offrir à son employeur actuel le développement d’une nouvelle gamme de services d’ingénierie spécialisés dans la conception et l’enregistrement des appareils sous pression. côté académique, lors de sa première année au baccalauréat en génie mécanique de l’université mcgill, frédérik s’est vu remettre la bourse 1938 champion award, remise aux étudiants qui représentent le plus les valeurs de désintéressement, de service, de dévouement et de travail d’équipe qui étaient chères aux survivants de 1938.

frédérik martin

20 mba | Juillet 2013

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pour martin circé, ingénieur et étudiant au mBa, la vie est faite de défis, qu’ils soient personnels ou professionnels. sa carrière dans le domaine de l’éducation a débuté comme chargé de cours à l’université de sherbrooke et se poursuit comme enseignant au cégep de sherbrooke en technologies du génie électrique – télécommunications depuis 25 ans. il a pu bonifier cette stabilité professionnelle par quelques expéri-ences internationales en afrique, au maroc et au Brésil au fil des années. il a aussi occupé quelques postes de gestion au cours de sa carrière, dont la coordination du département de génie électrique et la direction générale de la fondation du cégep. ces expériences professionnelles ne l’ont pas empêché de réaliser plusieurs défis personnels enrichissants, dont l’ascension des plus hauts sommets de l’afrique et des améri-ques, une expédition solo de deux mois en traîneau à chien dans le grand nord et plusieurs courses de longue distance. adepte de sport et de la bonne forme physique, il s’implique bénévolement dans des organismes qui prônent ces valeurs, comme formaction du cégep de sher-brooke ou Bougex.com. son dernier défi en date, le retour sur les bancs d’école pour son mBa, lui apporte un plaisir indéniable. sa première année d’étude étant terminée à l’université de sherbrooke, martin est présentement en stage coopératif dans le domaine pharmaceutique comme analyste en processus d’affaires chez sanofi-aventis à laval. il s’est de plus mérité des bourses d’excellence afin d’aller terminer son mBa à monterey en californie à l’automne 2013. gageons que l’achat d’une planche de surf fait partie de ses priorités en arrivant là-bas!

pour louis-michel tremblay, finissant à la maîtrise en administration des affaires pour cadres de l’université du québec à chicoutimi, le pro-gramme d’études mBa a contribué de façon significative au développement de l’organisation qu’il dirige portes ouvertes sur le lac, et ce, même jusqu’à ses implications citoyennes. détenteur d’une technique en journalisme radio du cégep de Jonquière, puis d’un baccalauréat en géographie environnementale de l’université de montréal, son cheminement académique ne le prédestinait pas à une maîtrise en administra-tion des affaires. son parcours professionnel et son désir de contribuer au développement de l’organisation pour laquelle il travaillait l’ont amené à développer un intérêt marqué pour la gestion et l’économie. son mBa constituait alors pour lui une suite logique à sa formation en sciences sociales et environnementales et contribuait à faire de lui un individu ayant une solide culture générale. après avoir exercé la profes-sion de journaliste et de chef de pupitre, louis-michel partit travailler en coopération internationale en amérique du sud pendant près de trois ans. cette expérience a été marquante puisqu’elle lui a permis d’entreprendre sa carrière de gestionnaire. le développement, la supervision et l’évaluation de projets avec des organisations locales en équateur, au nicaragua et au Burkina faso ancraient déjà en lui la passion pour la gestion qui l’anime encore aujourd’hui. en 2009, après plusieurs années comme chargé de projets internationaux pour le centre de solidarité internationale du saguenay-lac-saint-Jean, il se sentit naturellement interpelé par une formation approfondie en administration des affaires. il a ainsi choisi de faire le mBa pour cadres afin de stimuler l’innovation dans ses façons de faire, d’aller chercher des compétences entrepre-neuriales et de s’imposer un défi à la hauteur de ses attentes.

pour maxime ranger, parfaire ses connaissances en administration des affaires lui apparaissait essentiel pour appuyer sa formation de chi-miste et pour bien performer dans le cadre de ses activités professionnelles, voire pour mieux composer avec les nombreux défis qu’il était appelé à relever. ses études de mBa à l’esg de l’uqam lui ont permis de faire la différence dans le processus de création de son entreprise, gicare pharma inc., et contribué par le fait même à son succès. son premier financement de 7 million $cad lui a permis de développer leur médicament-phare jusqu’à maintenant, en phase clinique ii chez l’humain. de plus, ces nouvelles connaissances acquises lui ont aussi permis de s’illustrer du côté social et communautaire. au cours des 7 dernières années, maxime s’est beaucoup investi à l’organisme sans but lucra-tif suicide action montréal (sam). son implication aux politiques de gouvernance a permis d’amener une structure concernant la gestion et l’utilisation des dons, les plans d’action stratégiques relatifs aux campagnes de financement, et les dons majeurs et planifiés. d’ailleurs, il a dirigé la première campagne majeure de financement 1 million $cad pour le 25e anniversaire de sam et l’objectif fut atteint en 3 ans comme prévu. maintenant, la fondation sam bénéficie de dons récurrents excédant les 200 000$ annuellement. de plus, maxime s’investit depuis 2002 comme professeur associé à la faculté de pharmacie de l’université de montréal en codirigeant des étudiants aux études supérieures et en participant aux revues de thèse comme membre interne. de plus, son implication s’est aussi étendue au statut de représentant étudiant au comité de programme pour mBa pour cadres et de trésorier sur l’association des mBa pour cadres (amBac) de l’esg de l’uqam. ainsi, sa formation mBa dûment complétée, il effectue actuellement du mentorat dans le cours de stratégie mBa8150 afin d’aider chaque étudiant-cadre dans l’établissement de leur modèle d’affaire et le raffinement de leur stratégie d’entreprise.

maxime ranger

Louis-michel tremblay

martin circé

Jean-olivier dalphond

Jean-olivier dalphond, diplômé mBa au Hec montréal, a un parcours pour le moins original. plutôt que d’accepter une offre d’emploi assurée comme consultant dans une institution financière, Jean-olivier pris le risque d’attendre de trouver un emploi lui-même en optant pour un périple à vélo, soit de franchir seul 900 km de Bâle à Bruxelles, une expérience qui lui a permis de grandir intérieurement. à son retour, Jean-olivier s’est joint à esKi, un studio qui produit des expériences immersives transformant les foules en écrans lumineux grâce à des bracelets led contrôlés à distance. cette transition du milieu de l’énergie à celui de la créativité a demandé un processus de réflexion. c’est à travers ces expériences qu’il a découvert sa capacité personnelle à créer et à communiquer pour convaincre et rassembler. c’est dans cette optique qu’il souhaite à présent lancer sa propre entreprise. le mBa lui a permis d’appliquer une pensée et d’utiliser des outils de gestion pour décupler le poten-tiel existant. Jean-oliver souhaite ainsi développer la perception du mBa comme un outil qui bénéficie tout autant au milieu créatif que corporatif et n’a qu’un souhait : contribuer à développer l’avantage compétitif du québec à l’intersection de la créativité et du commerce.

Juillet 2013 | mba 21

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échanges et découvertes cocktail de réseautage et visite exclusive de la raffinerie suncor

Avez-vous déjà rêvé de visiter une raffinerie? Les membres de l'AMBAQ ont pu découvrir, le 30 mai dernier, les dessous du domaine de la pétrochimie à la raffinerie de Suncor Énergie de Montréal. Les membres présents ont même eu la chance d’avoir pour guide le vice-président de la raffinerie, M. Jean Côté.

Pour une compréhension générale de cette industrie et de son évolution. la raffinerie de suncor énergie à montréal est en exploitation depuis plus de 50 ans, soit depuis le 25 septembre 1955. à l’origine, sa capacité de traitement de pétrole brut était de 20 000 barils par jour; cette capacité a été augmentée au fil du temps et elle est à présent de 140 000 barils par jour.

comme nos membres ont pu le constater de plus près lors de cette visite exclusive, la raffinerie, qui emploie environ 400 employés permanents, fabrique une gamme complète de produits pétroliers raffinés et est aussi un important producteur de produits pétrochimiques, tel que le xylène, servant à créer du polyéthylène téréphtalate pour fabriquer des bouteilles d’eau ou des polyesters pour confectionner des tissus. à elle seule, la raffinerie possède une superficie de 450 terrains de football et comporte plus de 1 600 km de tuyauterie !

Au cœur de la salle des commandes

lors de la visite, nos membres ont pu en apprendre davantage sur le processus opérationnel menant à l’extraction du pétrole, soit la séparation, la transformation, l’épuration et le mélange. la logistique de ce processus est impressionnante, sans parler de l’importance accordée par l’entreprise à la sécurité des lieux : les résultats de l’entreprise en matière de sécurité au travail sont impressionnants.

suncor investit des centaines de millions de dollars chaque année dans les technologies de pointe qui permettent à l’entreprise d’optimiser ses infrastructures, de maintenir son efficacité, sa fiabilité et sa productivité tout en diminuant son empreinte environnementale et en réduisant l’impact de ses opérations sur la communauté.

la raffinerie accorde une grande importance au bon voisinage. la preuve ? aucune odeur, fumée ou bruit n’est perceptible par ses voisins. de plus, la raffinerie et ses employés offrent, chaque année, temps et argent à une centaine d’organisations à but non lucratif. c’est ainsi que la fondation suncor énergie a été mise sur pied pour venir en aide à des organismes de bienfaisance du canada. intégralement financée par suncor, la fondation s’emploie à saisir les occasions de soutenir les initiatives communautaires qui améliorent la qualité de vie des collectivités où suncor est implantée.

la raffinerie suncor de montréal et la pétrochimie montréalaise assurent 2 000 emplois directs et 4 000 emplois indirects : « ce sont d’importantes retombées socioéconomiques pour la collectivité de l’est de montréal. tant que la raffinerie restera rentable, suncor poursuivra ses opérations », explique m. côté.

les membres de l’amBaq présents ont grandement apprécié leur soirée, comme en fait foi le témoignage de l’un des par-ticipants, m. Jean-philibert moutenet : « le plus impressionnant est, à côté de la complexité technique, de percevoir toute la chaîne depuis l'extraction du pétrole brut jusqu'aux innombrables produits qui en sont issus ». m. Benoit Bourguignon, l’un des membres du comité organisateur de la soirée, s’est réjoui du succès de l’activité : « Je nous trouve vraiment choyés d'avoir eu accès au site. qui peut se vanter d'avoir visité une raffinerie sans être dans le domaine de la pétrochimie ? ». £

sandrine boisjoly

22 mba | Juillet 2013

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Sandrine dupriez, MBA

Sandrine dupriez vit au Mexique depuis 2002. Elle est la directrice Générale de Phonak, connect Hearing et advanced Bionics, trois entreprises du groupe suisse Sonova, leader mondial en solutions auditives.

Pour conclure avec style | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |

pourquoi est-il si difficile de trouver sur qui compter? socrate disait déjà que l’ « on compte plus facilement ses moutons que ses amis ». plus proche de nous, Jean lefebvre précise « les vrais amis sont ceux sur lesquels on peut compter même quand on en a besoin » et alexan-dre dumas, fils, nous suggère : « voulez-vous compter vos amis ? empruntez-leur de l'argent. ». voilà une méthode qui aura au moins le mérite de nous donner rapidement l’heure juste! denis diderot, l’auteur de l’encyclopédie, nous énonce une règle toute simple : « tenir constamment pour ennemi celui qu'on ne peut compter pour ami, et ne compter pour ami que celui qui a intérêt à l'être ». nous voici fixés!

« compte qui peut le temps perdu » nous dit louis ara-gon ; compte qui peut les amis perdus, pourrions-nous paraphraser… et « c'est quand il vient à manquer que l'on commence à compter. » souligne oxmo puccino, rappeur qui met la violence en poésie. c’est sans doute dans les moments les plus sombres de notre vie, lorsque nous cherchons une main tendue ou une porte ouverte, que nous réalisons ne pouvoir compter que sur soi et un groupe très restreints d’amis véritables. une désillusion qui nous rend plus lucide. avant de chercher à dénombrer les amis sur qui on peut compter, sans doute devrions-nous nous poser la question inverse : qui a pu et peut compter sur nous de façon inconditionnelle? les familles unies se reconnaissent aisément à la capacité d’entraide et la disponibilité de leurs membres à aider le plus dé-muni, cette réaction systémique est composée d’amour, de compréhension tacite, de partage et de respect mu-tuel. ces valeurs caractérisent aussi les relations que nous avons avec certains de nos proches, ceux qui savent qu’ils peuvent compter sur nous.

mais il n’y a pas que les amis que l’on compte dans une vie! « ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément. » souligne avec justesse albert einstein. « si l'homme calculait son ex-istence par le bonheur et comptait ses heures de joie pour des années de vie, dites ! compterait-il jusqu'à soixante ? » nous demande lord Byron. quelle serait votre réponse. £

Gagnant du grand prix de l’humour noir, Ylipe, nous met en garde sans nous laisser le moindre espoir de pouvoir compter sur les autres! aurait-il raison? déclarer que l’on ne peut compter que sur ses doigts, revient à dire que nous sommes entourés de gens égoïstes qui nous tourneront le dos au premier coup dur. pierre dac, son contemporain, humoriste lui aussi, nous laisse au moins l’illusion lorsqu’il nous lance : « comptez sur moi, je compte sur vous, ce qui fait que chacun y trouvera son compte ! », merveilleux sophisme qui nous laisse quand même Gros-Jean comme devant!

on ne peut compter que sur ses doigts!

Juillet 2013 | mba 23

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© Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie, 2012.

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