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dition rev isée R e v is e d Edition.

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Communiqué au Conseil et aux Membres de la Société] C. 1 7 7 . M. 9 6 . 1922.

Genève,

le 31 m ars 1922.

SOCIÉTÉ DES N ATIO N S

R É SO LUTIO NSADOPTÉES PAR LA

CONFÉRENCE SANITAIRE EUBOPÉENNEréunie à Varsovie du 20 au 28 mars 1922.

LEAGUE OF N ATIO N S

RE SO L U T IO N SADOPTED BY THE

EUROPEAN H E A L T H C O N F E R E N C Eat its Meeting in Warsaw from 20th to 28th March. 1922.

V O LK E R B U N D

E N T S C H L IE S S U N G E NVON DER

E O R O P À I S C H E N S À N I T À T S - K O N F E R E N ZWAHREND HIRER TAGUNG IN WARSCHAU VOM 2 0 . - 2 8 . MÂRZ IQ22

ANGENOMMEN.

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CONFÉRENCE S A N IT A IR E E U R O P É E N N E

L IST E DES D ÉLÉG U ÉS. LIST OF DELEG A TES.

D E L E G IE R T E N -V E R Z E IC H N IS .

Pays. Noms des Délégués.

Allemagne. Le D r E r e y .

L e P rof. O t t o .Le Prof. M u e h l e n s .

Autriche. Le Dr H e r m a n n S c h r o e t t e r .

Belgique. L e D r v a n B o e c k e l .

Bulgarie. Le D r Daniel B a t c h v a r o f f .L e Dr Dimo T i a n e f f .

Danemark. M. le Chargé d ’Affaires E i c k h o f

Dantzig. Le D r S t a d e .

Espagne. M. G o n z a l o d e l R i o .

Esthonie. L e D r L o s s m a n n .L e D r R o m m u l .L e Dr M o e t t u s .

Finlande. M. G u s ta f G r o e n l u n d .Le Colonel Conrad E r n s t .

France. L e D r Cr u v e i l h e r .Le D r B a r o n .

Grande-Bretagne. Le Colonel Sydney Price J a m e s . M. D.

Grèce. M. S. G a l a n o s .

Hongrie. L e P ro f . H u g o P r e i s s .

Italie. Le D r Alessandro M e s s e a .L e D r A r n a ld o M a g g i o r a .Le D r Aldo Ca s t e l l a n i .

J a fo n . L e P r o fe s s e u r M i y a j i m a .M. K u s a m o .

Lettonie. L e D r B a r o n s .L e Dr R e i n h a r d s .L e D r F e r m a n s .

Lithuanie. M. Y t t e b o r g .

Norvège. Le Dr R o k a s S l i n p a s

M. Jules A b r a i t i s

Pays-Bas. L e B a r o n v a n A s b e c k L e D r T e r b u r g h .

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Pays.

Pologne.

Roumanie.

Russie.

Ukraine.

Etat serbe-croate- slovène.

Suède.

Suisse.

Noms des Délégués.

L e D r C h o d z k o .L e D r T r e n k n e r .L e D r S z t o l c m a n .Le D r I . S w i e t o c h o w s k i .Le D r K a r p - R o t t e r m u n d . Le P r o f . E. G o d l w e s k i .

L e D r J e a n Ca n t a c u z è n e .

M. I. L . L o r e n c .M. I . S i a k .L e D r J . P . K a l i n a .Le D r A . N . S y s s i n .L e D r J e a n S i a k .L e D r J u le s K h o l o d n y .

L e D r A n d r e a S t a m p a r .L e D r B o r y s a w B o r c i c .

S. E. M. d ’ANCKARSVÀRD. Le D r Doc. Cari N a e s l u n d .

S. E. M. d e P e y f f e r .

Tchéco-Slovaquie. Le D r M a x a .Le D r K u l h a v y .Le D r A n t o n in K o l i n s k y . Le D r H r d l i c z k a .

1 urquie. Z e k k i B e y .

S' d. N. 1360 + 1200 (reï . ) 4/22. Imp. Kundig

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SO C IÉ T É DES NATIONS

R É S O L U T I O N S

ADOPTÉES PAR LA

réunie à Varsovie du 20 au 28 mars 1922

RÉSO LU TIO N

p r é s e n t é e p a r l a p r e m i è r e C o m m i s s i o n , l e 2 2 m a r s 1 9 2 2

ET ADOPTÉE PAR LA CON FÉREN CE

La Conférence Sanitaire Européenne, après avoir entendu le rapport de la Sec­tion d ’Hygiène de la Société des Nations et les rapports des délégations des divers E ta ts , et après avoir visité les stations de quarantaine, les hôpitaux et autres ins­tallations affectées à la lu tte contre les épidémies dans la zone frontière russo- polonaise, est arrivée à l ’unanim ité aux conclusions suivantes :

1. La situation dans laquelle l’Europe orientale s’est trouvée pendant et après la guerre mondiale a grandem ent favorisé le développement de dange­reuses épidémies, en particulier d ’épidémies qui se transm etten t p ar les insectes, comme le typhus et la fièvre récurrente, ou par la nourritu re et l ’eau, comme le choléra, la typhoïde et la dysenterie, et d ’autres maladies contagieuses, telles que la variole. L ’incidence du typhus exan thém atique, en Russie, avant la guerre, é ta it de 90.000 cas environ p ar an, et celle de la fièvre récurrente, de 30.000 environ; en 1920, le nom bre des cas de typhus officiellement constatés s ’élevait à 3.000.000 et le nom bre des cas de fièvre récurrente à 1.000.000. On constate la même progression en Pologne et dans d ’autres pays de lE u - rope orientale.

2. Les E ta ts a tte in ts p ar ces épidémies ont organisé et appliqué minu­tieusem ent tou t un système de contrôle et de défense en y ap p o rtan t tous leurs soins, malgré de grandes difficultés d ’ordre économique et social, et ces efforts ont été suivis d ’une amélioration notable de la situation pendant les neuf premiers mois de l 'année 1921.

Le nombre des cas de typhus exanthém atique en Pologne a passé de 157.000 en 1920, à 48.000 en 1921 ; en Russie, de 3.000.000 à 600.000, et en Roumanie de 45.855 à 4.834.

3. Mais, m alheureusem ent, vers la fin de 1921, à la suite d ’une nouvelle coincidence de circonstances adverses provoquées par la famine, les migrations et le rapatriem ent, les dispositions prises pour lu tte r contre les épidémies se trouvèrent débordées ; et on assista à une recrudescence subite et violente du typhus et de la fièvre récurrente, qui s’accompagnèrent d ’une épidémie de choléra. Après avoir entendu les rapports des commissaires responsables reve­nan t des régions contaminées du Volga, de l ’Ukraine et du litto ral de la Mer Noire, la Conférence est convaincue que les deux faits combinés, soit: la recrudescence et l’extension du choléra en Ukraine e t la m igration vers l ’ouest de grandes masses hum aines venant de ces territoires et d ’autres régions frappées p ar la famine, constituent un danger im médiat pour le reste de l’Eu­rope. Les circonstances défavorables, les migrations hors des régions a tta ­quées par la famine et les épidémies qui accompagnent un tel é ta t de choses, sont en voie de croissance rapide ; la situation d ’ensemble devient plus mena­çante.

4. Pour ces raisons, et a tten d u que les causes qui ont déterm iné en E u r o p e

orientale une recrudescence et une extension du choléra et d ’autres épidémies dangereuses, continuent d ’exercer leur action sous une forme aggravée, la Conférence est convaincue q u ’il est nécessaire de redoubler d ’efforts dans le plus bref délai, si l’on veut éviter que la situation épidémique actuelle ne cause encore plus de souffrances et de décès parm i les populations des régions conta­minées, n ’empêche la reconstruction, ne fasse obstacle au commerce et ne constitue un danger effectif et im m inent pour tout, le continent e u r o p é e n .

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5- La Conference désire aussi é tablir expressément que les difficultés de la situation actuelle se trouven t augm entées p ar suite de la pénurie de méde­cins et de personnel com pétent et que ce tte pénurie a été provoquée en partie par les ravages que la maladie et la m ort ont faits parmi ceux qui avaient si glorieusement voué leur vie à cette cam pagne contre la mort.

R É SO LU TIO N P R O PO S É E P A R M. CASTELLANI

ADOPTÉE PAR LA CONFÉRENCE LE 2 / MARS I Q 2 2 .

Vu la nécessité de renforcer le personnel médical et sanitaire engagé pour la lutte contre les épidémies dans l ’Europe orientale et é tan t donné que cette lutte ne peut ê tre menée avec succès q u ’avec l ’aide des services sanitaires des pays inté­ressés, la Conférence recom m ande que des cours d ’instruction pour tous grades du personnel médical et sanitaire soient organisés dans deux ou trois centres, par exemple: Varsovie, Kharkoff, Moscou.

Des experts em pruntés aux services publics d ’hygiène de toutes les nations devraient être invités à collaborer avec le personnel enseignant.

On organiserait dans ces centres des expositions perm anentes contenant tous les appareils, etc. appropriés à la lu tte contre les maladies infectieuses ainsi que tous les dispositifs employés à les com battre .

La Conférence dem ande que l 'organisation technique à laquelle sera confiée l’exécution de ces résolutions prenne à bref délai des mesures nécessaires à la réali­sation de cette recommandation.

RÉSO LU TIO N S P R É S E N T É E S PA R LA D E U X IÈ M E COMMISSION

ADOPTÉES PAR LA C O N F É R E N C E LE 2 8 MARS i g 2 2 .

Résolution No I.

En conformité avec le rapport annexé e t notam m ent en raison de la grave situation épidémique qui règne dans l ’est, la Conférence adopte les propositions suivantes :

1. Le règlement in ternational de la m atière des maladies infectieuses doit être étendu à d ’autres maladies non désignées dans la Convention de Paris.

2. Les déclarations obligatoires par les gouvernements, concernant les maladies infectieuses, seront étendues à d ’autres maladies, non désignées dans la Convention de Paris, et le système de notification sera rendu plus pratique.

3. Des mesures rigoureuses pour com battre les maladies infectieuses, notam m ent les épidémies qui sévissent actuellement dans l ’est devront être introduites et devront comprendre, en plus des dispositions générales, des dispositions particulières relatives :

à) au passage des frontières (y compris le traûc-froutière) ;b) au trafic par voie d ’eau.4 . E n vue de l ’application des mesures mentionnées aux paragraphes i, 2 e t 3 ,

les pays intéressés et im m édiatem ent menacés par les épidémies, conclueront le

p lu s tô t possible des conventions sanitaires particulières, dont les dispositions pourront varier suivant les pays et les circonstances, mais qui devront être en confor­mité avec les principes posés dans le rapport annexé ci-dessous.

Résolution N ° I I .

Reconnaissance réciproque des certificats, etc.

Une reconnaissance réciproque des certificats de médecins autorisés par les gouvernements, concernant la vaccination préventive, la désinfection, l’épouille- nient, contribuera beaucoup à faciliter les communications entre les E ta ts contrac­tants'.

Résolution N ° II I .

La Conférence souhaite que l ’ordre du jour d ’une des prochaines conférences sanitaires internationales comprenne encore d ’autres questions sanitaires, comme par exemple des questions relatives à l ’hygiène publique (tuberculose, maladies véné­riennes, maladies professionnelles ou autres), à l ’échange des médecins, etc., de façon à provoquer une étroite coopération de tous les E ta ts dans le domaine de

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l ’hygiène publique. Mais elle est d ’avis que, sans la collaboration de l ’opinion publique, les efforts sanitaires ne conduiront pas au b u t visé et elle estime, en conséquence, q u ’il est de to u te nécessité d ’éclairer et d ’instru ire ce tte opinion d ’une manière systém atique.

Résolution N ° IV.

A tten d u q u ’il para ît certain que plusieurs conventions sanitaires seront conclues entre différents E ta ts , il semble opportun q u ’un organisme de conciliation ou de m édiation soit constitué pour régler à l ’amiable les questions en litige, et que la Section d ’Hygiène de la Société des Nations, ou éventuellem ent une Commission spéciale de cette Section, soit chargée de ce tte mission, sans porter préjudice au droit de to u t E ta t de choisir une au tre procédure.

R A P PO R T P R É S E N T É PA R LA T R O IS IÈ M E COMMISSION

ET ADOPTÉ PAR LA C O N FÉ R EN C E LE 28 MARS IÇ 22.

E n ce qui concerne les principes sur lesquelles une action devrait ê tre basée, la Conférence a examiné soigneusement deux lignes de conduite, à savoir:

1. Une ligne de conduite défensive, consistant à renforcer et à compléter les dispositions prises actuellem ent contre les épidémies à l ’in térieur de la zone frontière de la Russie, de la Russie Blanche et de l’U kraine et des pays qui les bordent à

l ’ouest.De l ’avis de la Conférence, les desiderata m inim a d ’une pareille ligne de conduite

consisteraient à :a) améliorer et com pléter les dispositions prises actuellem ent à Sebaj,

Polock, Minsk, Gomel et Sheptowka;b) id. dans les ports m éridionaux de la Russie, principalem ent à Odessa,

Nicolaya, Cherson et R ostov;c) id. en Finlande, Esthonie, Lettonie, L ithuanie, Pologne et Roumanie.

2. Une ligne de conduite com binant le renforcem ent des organisations défen­sives à l ’in térieur de la zone frontière et des mesures extensives en Russie et en Ukraine.

Ces mesures com prendraient:a) A l’intérieur de la zone frontière: tou tes les dispositions énumérées ci-

dessus à propos de la première ligne de conduite.b) A l’intérieur de la Russie et de l’Ukraine: le renforcem ent des organisa­

tions sanitaires aux jonctions de chemins de fer et aux divers autres lieux im portan ts au point de vue des épidémies, à l ’intérieur de la Russie, notamment à Smolensk, Kiew, K harkov, Odessa et aussi en certains points de la zone du choléra en Ukraine.

c) le renforcem ent des services d ’hygiène publique en Russie et en Ukraine qui sont d ’une im portance essentielle au point de vue de la poursuite de la cam pagne antiépidémique.

E n décidant de la m éthode d ’action à recommander, la Conférence n ’a p a s

m anqué de se rendre com pte de l ’am pleur et des frais du program m e envisagé, même en le bornan t aux pays limitrophes de la Russie ; cependant elle est convaincue q u ’une cam pagne limitée à ces pays ou à la zone frontière n ’aurait pas une efficacité suffisante. La Conférence est convaincue que non seulement la reconstruction de la Russie ne saurait progresser aussi longtem ps que les épidémies continuent à y sévir, mais que la menace incessante d ’une extension de ces épidémies constitue p o u r

les pays voisins un redoutable obstacle à leur reconstruction.E ta n t donné q u ’à l’épidémie de typhus exanthém atique et de fièvre récurrente

est venue s ’a jou ter récemment une épidémie de choléra, q u i se développe r a p i d e m e n t

en U kraine et en Russie, aucun projet de reconstruction économique dans ces p a y s

ne saurait être poursuivi avan t que l’on ait remédié à la s ituation sanitaire. En effet ,

le danger toujours présent de tels fléaux portera it le plus grand préjudice à t o u t e

ten ta tiv e de reprise des relations commerciales et paralyserait tou te activité é c o n o ­

mique d ’une certaine ampleur. De plus, la Conférence, tou t en appréciant à sa j u s t e

valeur l ’œ uvre accomplie au milieu des plus grandes difficultés par les se rv ice s

sanitaires des Soviets, est profondém ent impressionnée p ar l ’étendue des so u f f r a n c e s

e t de la m ortalité en Russie. D ’autre pa rt, elle constate que la défense des p a y s

limitrophes, et en particulier de la Pologne, est actuellem ent organisée d ’une façon

efficace, les services sanitaires é tan t d ’une réelle compétence.Ces considérations ont décidé la Conférence à adopter contre les épidémies un

plan de cam pagne double, en com binant la défense sur les frontières et l’a t t a q u e

directe des foyers de maladies à l ’intérieur de la Russie.

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R ÉSO LU TIO N P R É S E N T É E PA R M. L E P R O FE S S E U R OTTO

ET ADOPTÉE PAR LA C O N FÉ R EN C E LE 2 8 MARS i g 2 2 .

La Conférence sanitaire européenne de Varsovie insiste expressément sur la nécessité de com pléter les mesures d ’ordre hygiénique à entreprendre en Russie et en U kraine, p>ar une lu tte contre la famine, une des causes principales des épidé­mies, et elle invite tou tes les nations à partic ipera cette cam pagne sans laquelle une l u t t e efficace contre les épidémies est impossible.

R ÉSO LU TIO N P R É S E N T É E PA R LA T R O ISIÈ M E COMMISSION

ET ADOPTÉE PAR LA C O N FÉ R EN C E LE 2 8 MARS i g 2 2 .

1. La Conférence, considérant que la s ituation sanitaire en Europe est extrê­mement m enaçante, estime que la lu tte contre les épidémies exige des efforts très considérables, qui ne sauraien t être fournis seulement par les pays principalement intéressés.

2 . Tous les gouvernem ents européens s ’engagent à partic iper activem ent à la lutte contre les épidémies qui sévissent en Europe orientale.

3. L a répartition des dépenses se fera, pour les E ta ts faisant partie de la Société des Nations, d ’après le barèm e adopté p a r la deuxième Assemblée de la Société des Nations.

4. Tous les autres E ta ts seront invités à contribuer aux dépenses sur une base analogue.

5. Les E ta ts qui, dans leur pays, m ènent la lu tte par leur propres moyens, pour­ront faire déduire du m o n tan t de leur cotisation une somme égale aux dépenses qu’ils auront faites dans ce b u t sur leur propre territoire.

6. Les contributions pourront se faire en argent, en m atériel ou en personnel.7. L ’exécution des trav au x ou l ’application des mesures adoptées relèvent

exclusivement du service sanitaire des gouvernem ents intéressés.8. L ’exécution des résolutions prises p ar la Conférence sanitaire européenne

de Varsovie est confiée à l ’O rganisation d ’Hygiène de la Société des Nations.Dans le cas où les E ta ts européens, par l’interm édiaire de la Commission des

épidémies de la Société des Nations, accorderaient une aide en argent o u s o u s

quelque au tre forme, à l ’un des pays intéressés, l'emploi des fonds ou du matériel accordé sera confié au contrôle de cette Commission.

La Conférence insiste sur la nécessité q u ’il y aurait à ce que les E ta ts qui ne font pas partie de la Société des Nations puissent ê tre représentés au sein de cette orga­nisation.

Résolution alternative au paragraphe 8, présentée par les Délégationsrusse et ukrainienne.

8. L ’exécution des résolutions de la Conférence sanitaire européenne de Var­sov ie , ainsi que celle des mesures qui, à l'avenir, pourraient paraître nécessaires, s e r o n t confiées à une Commission in ternationale spéciale. Tous les E ta ts seront représentés dans cette Commission avec des droits égaux.

Cette Commission in ternationale au ra le droit de contrôle sur l ’emploi des fonds et du m atériel procurés p a r son intermédiaire.

PR O PO SIT IO N D E M. MESSEA

AD OPTÉE PAR LA C O N FÉ R EN C E LE 2 8 MARS I g 2 2 .

La Conférence adopte in extenso le rapport de la troisième Commission et de toutes ses sous-commissions et, p renan t acte des réserves présentées par les délé­gations de la Russie et de l ’Ukraine au sujet de la partic ipation aux dépenses de l’action de secours, accepte de présenter leur résolution au titre de résolution deminorité.

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LEA G U E O F NATIONS

R E S O L U T I O N S

ADOPTED BY THE

EUROPEAN HEALTH CONFERENCEat its meeting in Warsaw from March 20th to 28th, 1922

R ESO LU TIO N

PRESENTED BY COMMITTEE No. I ON MARCH 22nd, I Q 2 2

AND ADOPTED BY THE CONFERENCE.

T h e E u r o p e a n H e a l t h C o n f e r e n c e , having heard the report of the H ealth Sec­tion of the League of Nations and the reports of the delegations of the different States, and afte r having visited the quaran tine stations, the hospitals and th e o ther organi­sations for the anti-epidemic cam paign in the Russo-Polish frontier zone, has unani­m ously reached the following conclusions :•—

(1) The conditions which arose in E astern E urope during and after the g reat w ar were very favourable to th e development of dangerous epidemics, especially of the insect-borne diseases typhus and relapsing fever, of food and w ater-borne diseases such as cholera, typhoid fever and dysentery, and of other communicable diseases such as smallpox. In Russia before th e w ar th e average incidence of typhus fever was about 90,000 cases per annum , and of relapsing fever about 30,000; b u t in 1920 the typhus cases officially notified numbered3,000,000 and the relapsing fever cases 1,000,000. Poland and other countries of E aste rn Europe suffered on a similar scale.

(2) The countries a ttacked by these epidemics organised and carried out thoroughly all the measures of control and defence th a t were possible in cir­cum stances of great social and economic difficulty, and their efforts were followed during the first nine m onths of 1921 by a m arked im provem ent. Cases of typhus fever fell in Poland from 157,000 during 1920 to 48,000 during 1921 ; in Russia from 3,000,000 to 600,000; in R oum ania from 45,855 to 4,834.

(3) But, unfortunately, towards th e end of 1921 a new and intense a ccess

of adverse conditions associated w ith famine, m igration and repatriation severely overtaxed the anti-epidem ic arrangem ents and led to a sudden a n d

violent recrudescence of typhus and relapsing fever accompanied by an e p id e m ic

of cholera. After hearing the reports of the responsible officers who have j u s t

re tu rned from afflicted areas in the Volga district, the U kraine and the B la c k

Sea littoral, the Conference is convinced th a t the increasing prevalence a n d

extension of cholera in the Ukraine, and the m ass-migration tow ards the north­west of populations from these and other famine-stricken areas, combine to constitu te an im mediate danger to the rest of Europe. The adverse conditions, th e m igration from stricken areas, and the associated epidemic diseases a r e a t

present increasing rapidly, and the situation as a whole is becoming more menacing.

(4) H aving regard to this inform ation and to the knowledge th a t the c auses

of the development and extension of cholera and other dangerous e p id e m ic

diseases in E astern Europe are continuing in an aggravated degree, the C onfe ­

rence is convinced that, unless much greater efforts th an have hitherto been

possible are m ade — a n d th a t w ithout delay — the p r e s e n t e p id e m io lo g ic a l

s ituation will cause much more serious suffering and death among the p o p u |"

ations of the infected areas, will impede reconstruction, will ham per t r a d e , and

will constitu te a real and im m inent danger to the whole continent of E u r o p e .

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(5) The Conference desires also to p u t on record th a t the difficulties of dealing w ith the present situation are accentua ted by the lack of medical men and tra ined personnel, caused in p a r t b y diseases and death am ong those who have so honourably and selflessly devoted the ir lives to this campaign.

R ESO LU TIO N P R O PO SE D BY M. CASTELLAN I

a d o p t e d b y t h e c o n f e r e n c e o n m a r c h 27th, 1922.

H aving regard to the necessity of refilling the ranks of the medical and sanitary staff engaged in the cam paign against epidemics in E astern Europe, and believing th a t the fight can be waged successfully only by the staff of the interested public health services, the Conference recommends th a t training courses for all grades of medical and san ita ry staff should be organised a t two or three centres ; for example, Warsaw, Kharkoff and Moscow. E xperts draw n from public health services of all nations should be invited to join th e teaching staff.

A t th e same centres perm anent m useum s should be established consisting of the most appropriate apparatus, etc., for the fight against infection, as well as all other useful means of com bating epidemic diseases.

The C o n f e r e n c e requests th a t th e technical organisation which is entrusted with the execution of these resolutions should take early steps to realise this recom­mendation.

RESO LU TIO N S P R E S E N T E D BY T H E SECOND COM M ITTEE

ADOPTED BY THE CON FEREN CE ON MARCH 28th, 1922.

Resolution I.

The C o n f e r e n c e adopts the following recommendations, which have been framed in accordance with the a ttached report, more particu larly in view of the framed epidemiological conditions a t present existing in the E ast :—

(1) In ternational regulations dealing w ith infectious diseases should be extended to cover o ther diseases besides those nam ed in the Paris Convention.

(2) Compulsory notification b y G overnm ents of infectious diseases should be extended to cover o ther diseases n o t nam ed in the Paris Convention, and the machi­nery of notification should be organised in a m ore appropriate m anner.

(3) Comprehensive measures should be introduced to deal w ith infectious diseases, specially the diseases now raging in the East. These measures should, in addition to general provisions, conta in special provisions dealing w ith :

[a) frontier traffic (including local frontier traffic) ;(b) traffic by water.

(4) Eor the execution of i , 2 and 3, the S ta tes concerne dand directly threatened should, as soon as possible, take steps to conclude special health agreements, the clauses of which will natu ra lly differ according to the special conditions in the various States, b u t which will conform to the principles enunciated in the attached report.

Resolution I I .

Mutual recognition of Certificates, etc.

Mutual recognition of certificates for pro tective vaccination, disinfection and delousing, given by medical men authorised by the State, would greatly facilitate traffic between the Contracting States.

Resolution I I I .

The Conference expresses the hope th a t o ther health questions, such as social hygiene (tuberculosis, sexual diseases, diseases due to some particular employment

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and o thers), exchange of medical men, etc., will be included in the agenda of one of the next In ternational H ealth Conferences in order to produce close co-operation between all S ta tes in m atters of public health . The Conference believes, however, th a t w ithout the support of public opinion, efforts to improve public hea lth will not a t ta in the ir object, and tha t, therefore, system atic instruction and education of the people is absolutely necessary.

Resolution IV .

I t appears th a t several H ealth Conventions will be concluded between different States. I t seems advisable, therefore, th a t if an organ of conciliation or mediation has to be constitu ted to settle in a friendly m anner the questions in dispute, the H ealth Section of the League of Nations, or possibly a special commission of that section, should be en trusted w ith this du ty , w ithout prejudice to th e right of any S ta te to have recourse to a different procedure.

R E P O R T P R E S E N T E D BY T H E T H IR D COM M ITTEE

ADOPTED BY THE CONFERENCE ON MARCH 28th, 1922.

In regard to the principles upon which action should be based, the Conference has carefully considered the following policies, namely :—

(1) A defensive policy of strengthening and supplem enting the existing an ti­epidemic arrangem ents within the frontier zone of Russia, W hite Russia and the Ukraine, and the countries bordering them on the west.

In th e opinion of the Conference, the m inim um requirem ents of this policy are:—

{a) To improve and supplem ent existing arrangem ents a t Sebaj, Polock, Minsk, Gomel and Sheptowka.

(6) D itto a t South Russian ports, chiefly Odessa, Nicolaya, Kherson and Rostov.

(c) D itto in Finland, Esthonia, Latvia, L ithuania, Poland and Roumania.

(2) A policy which combines the strengthening of the defence within the fron­tier zone with comprehensive measures in Russia and the Ukraine. The measures would comprise :—

(a) W ithin the frontier zone. All th e arrangem ents enum erated in the first policy outlined above.

(b) I n the interior of Russia and the Ukraine. The reinforcing of health organisations a t railway junctions and a t various o ther places of importance from the point of view of epidemics in the interior of Russia, particularly a t Smolensk, Kiev, Kharkov, Odessa and also a t places in the cholera area of the Ukraine.

(c) Strengthening of the public hea lth service in Russia and the Ukraine essential for the prosecution of the epidemic campaign.

In coming to a decision as to which policy to recommend, the Conference has fully realised the m agnitude and cost of the arrangem ent proposed merely for coun­tries bordering on Russia, b u t it is convinced th a t a cam paign confined to those countries or to the frontier area would be ineffective. The Conference is convinced no t only th a t the reconstruction of Russia is impossible so long as the present epi­demics continue, b u t also th a t the continual menace of these diseases is seriously im peding reconstruction in neighbouring countries.

In view of the fact th a t an epidemic o f cholera has recently begun to spread rap id ly in the Ukraine and in Russia in addition to the epidemics of typhus and relapsing fever, no scheme for the economic reconstruction of these countries can be

carried out un til there is an im provem ent in hea lth conditions. Should these deplor­able conditions continue, they will seriously hinder any a t tem p t to resume commer­cial relations and will paralyse any real economic activity . The Conference fully appreciates the great work done by the health services of the Soviets under the m ost difficult conditions, b u t it is deeply impressed by the am ount of suffering and m orta lity in Russia. I t considers th a t the health defence of adjoining c o u n t r i e s ,

an d particu larly th a t of Poland, is now organized on a sound basis and th a t their hea lth services have proved their competence.

In view of these facts, the Conference has decided to adopt the plan of a c o m b i n e d

cam paign against epidemics by defence on the frontiers and by simultaneous action in the interior of Russia.

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— II —

R ESO LU TIO N P R E S E N T E D BY P R O FE SSO R OTTO

AND ADOPTED BY THE CON FEREN CE ON MARCH 28th, I Ç 2 2 .

The European H ealth Conference a t W arsaw lays special stress on the necessity of supporting health m easures to be undertaken in Russia and the Ukraine by a campaign against the famine, which is one of the chief causes of the epidemics, and invites all nations to take p a r t in this campaign, w ithout which efficient measures against the epidemics are impossible.

R E SO LU TIO N P R E S E N T E D BY T H E T H IR D COM M ITTEE

AND AD OPTED BY THE C ON FER EN C E ON MARCH 2 8 t h , I 9 2 2 .

(1) W hereas the hea lth situation in E urope is in grave danger, the Conference is of opinion th a t the cam paign against epidemics requires very serious efforts, which cannot be m ade solely by the countries chiefly concerned.

(2) All E uropean countries agree to take an active part in the campaign against the epidemics prevalen t in E aste rn Europe.

(3) The allocation of expenses in the case of S tates Members of the League shall be m ade in accordance with the scale adopted by the Second Assembly.

(4) All o ther S ta tes shall be asked to contribute their share of the expenses on a similar basis.

(5) States conducting the cam paign in their own country a t their own expense shall be allowed to deduct from their quo ta the expenditure incurred for th a t purpose in their own territory.

(6) Contributions m ay be m ade in money, in supplies or in personnel.(7) The execution of work or of the measures adopted shall be exclusively

directed by the health services of the Governm ents concerned.(8) The H ealth O rganisation of the League of Nations is en trusted with the

execution of the decisions of the European H ealth Conference at Warsaw.Should E uropean S ta tes furnish financial or o ther assistance to one of the States

concerned through the in term ediary of the Epidemics Commission of the League of Nations, the H ealth O rganisation of the League shall have the right to control the use to which m oney or supplies are put.

The Conference desires to lay stress upon the necessity th a t S ta tes not Members of the League of Nations should have representatives on this Organisation.

Alternative Resolution to paragraph 8, submitted by the Russian and UkrainianDelegations.

(8) The execution of th e decisions arrived a t by the In ternational H ealth Conference a t W arsaw, together w ith such measures as m ay in future appear necessary, shall be handed over to a special In ternational Committee. All countries shall be represented on this Committee and shall enjoy equal rights.

The In terna tiona l Committee shall have the right to control the use of funds and m aterial provided through its agency.

PRO PO SA L BY M. MESSEA

ADOPTED BY THE CONFERENCE ON MARCH 28th, I Q 2 2 .

The Conference adopts in full the report of the th ird Committee and the reports its Sub-Committees. I t takes note of the reservations presented by the Russian

and U krainian Delegations regarding partic ipation in the expenses entailed by the assistance given, and agrees to present their resolutions as am inoritv resolution.

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V O LK ERB U N D .

E N T C H L I E S S U N G E N

VON DER

EUROPAISCHEN SANITATS-KONFERENZWÀHREND IHRER T aG U N G IN W aR S C H A U VOM 2 0 . - 2 8 . M.YRZ IQ 22

ANGENOMMEN.

EN TSC H LIESSU N G EN

VON DER ERSTEN KO M M ISSION AM 2 2 . M.VRZ VORGEI.EGT

UND VON DER K O N F E R E N Z ANGENOMMEN.

Die Europâische Sanitâts-K onferenz ist —N ach A nhôrung des Berichtes der Hygiene-Abteilung des Vôlkerbundes und

der B erichte der Delegierten der verschiedenen Staaten, und nach Besichtigung der O uarantâne-Stationen, der K rankenhâuser und der übrigen Einrichtungen fiir den K am pf gegen die Epidemien in der Russisch-Polnischen Grenzzone zu fol- genden Schlussfolgerungen gekommen:

1. Die Verhâltnisse die sich in O st-Europa w âhrend und nach dem grossen Kriege herausbildeten, waren der Entw icklung gefâhrlicher Epidemien, besonders der durch Insekten übertragenen K rankheiten , w ieFleck-Typhus und Riickfallfieber, der durch N ahrungsm ittel und Wasser übertragenen anstecken- den K rankheiten, wie Cholera, U nterleibstyphus und R uhr und anderer über- trag b a re r K rankheiten, wie Pocken, sehr günstig. In Russland be trug vor dem Kriege das durchschnittliche A uftreten von Fleck-Typhus ungefâhr 90.000 Fàlle jàhrlich und von Rückfall-Fieber ungefâhr 30.000; aber im Jah re 1920 belief sich die Zahl der offiziell festgestelltenFleck-Typhusfâlle auf 3.000.000, und die Fâlle von Rückfall-Fieber auf 1.000.000. Polen und andere Lànder Ost-Europas litten in âhnlichem Masse.

2. Die von diesen Epidem ien heimgesuchten L ander organisierten gründ- lich alle Ueberwaehungs- und Schutzm assnahm en, die u n te r den bestehenden grossen sozialen und wirtschaftlichen Schwierigkeiten môglich waren, und ihre Bem ühungen ha tten wâhrend den ersten 9 Monate eine erkennbare Verbesserung der I.age zur Folge. Die Fleck-Typhus-Fâlle fielen in Polen von 157.000 w â h ­

rend des Jah res 1920 auf 48.000 im Jah re 1921, in Russland von 3.000.000 auf600.000, in R um ânien von 45.855 auf 4834.

3. Aber unglücklicherweise m achten gegen Ende des Jah res 1921 n e u e

widrige Verhâltnisse, in V erbindung m it dem Hunger, den W anderungen d e r

Bevôlkerung und der Rückw anderung, die gegen die Epidem ien getroffenenM assnahmen weniger wirksam und führten zu einer plotzlichen und heftigenW iederkehr von Typhus und Rückfallfieber in V erbindung m it einer C h o le ra -

Epidemie. Nach Anhôrung der B erichte verantw ortlicher Beam ten, die g e r a d e

aus betroffenen Gegenden im Wolga-Gebiet, der U kraine und im Ktisten- gebiet des Schwarzen Meeres zurückgekehrt sind, ist die Konferenz ü b e r z e u g t ,

dass der zunehmende Einfluss u nd die Ausdehnung der Cholera in der L k r a m e

und die Massenwanderung der Bevôlkerung aus diesem und anderen vom

H unger betroffenen Gebieten nach Nordwesten eine d irekte Gefahr f ü r das

übrige E uropa darstellen. Die widrigen Verhâltnisse, die Auswanderung aus

den betroffenen Landesteilen und die gleichzeitig auftretenden e p id e m is c h e n

K rankheiten sind gegenwârtig in raschem Zunehmen begriffen, und die allg6' meine Lage wird im mer drohender.

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4- Angesichts dieser Sachlage und in Erw àgung der Tatsache, dass die Ursachen, die Entw icklung und V erbreitung der Cholera und anderer gefâhrlicher epidemischer K rankheiten in O st-E uropa sich in dauernd verschàrftem Masse auswirken, ist die Konferenz überzeugt, dass, wenn nicht ohne Verzug noch viel grôssere Anstrengungen gem acht werden, als sie bislang môglich waren die gegenwârtige durch die Epidem ien geschaffene Lage noch viel schwerere Leiden und eine verm ehrte Sterblichkeit u n te r der Bevôlkerung der betroffenen Gebiete verursachen, den XViederaufbau hindern, den H andel hem m en und eine wirkliche und drohende Gefahr für den ganzen Europaischen Kontinent schaffen wird.

5. Die Konferenz w ünscht auch noch festzustellen, dass die Schwierig- keiten bei der B ekàm pfung der jetzigen Zustànde dadurch erhôht werden dass es an àrztlicher und technischer H ülfe fehlt, was teilweise den hàufigen- Todes- und K rankheitsf alien u n te r den L euten zuzuschreiben ist, die so ehren, voll und opferfreudig ih r Leben diesem edlen Kam pfe gewidmet haben.

EN TSC H LIESSU N G V O R G ELE G T VON Dr. CASTELLANI

v o n d e r K o n f e r e n z a m 2 7 . M a r z 19 2 2 a n g e n o m m e n .

U nter Beriiclcsichtigung der N otwendigkeit, das Arzt- und Sanitàtspersonal, welches im Kam pfe gegen die Epidemien in O steuropa verw andt wird, zu erganzen, und in der Ueberzeugung, dass der K am pf n u r m it dem Personal der interessierten ôffentlichen G esundheitsorganisationen gefiihrt werden kann, empfiehlt die Euro- paische Sanitâts-Konferenz, fiir a lie Grade des Arzt- und Sanitâtspersonals in zwei oder drei Zentren, z. B. in XVarschau, Kharkoff und Moskau, Ausbildungs- kurse einzurichten. Sachverstàndige der ôffentlichen Gesundheitsdienste aller Lander soli ten eingeladen werden, m it dem Lehrpersonal zusammen zu arbeiten.

In den genannten Zentren m üssten Museen eingerichtet werden, die mit den geeignetsten Vorrichtungen für den K am pf gegen die Ansteckung so wie mit alien anderen zur B ekàm pfung der epidemischen K rankheiten dienlichen Mitteln ver- sehen sein müssten.

Die Konferenz b i t te t die technische Organisation, welche m it der Durchfiih- rung der Beschlüsse der Konferenz beauftrag t ist, baldigst Schritte zur Verwirk- lichung dieser Em pfehlung zu tun.

E N TSC H LIESSU N G EN D E R Z W E IT E N KOMMISSION,

v o n d e r K o n f e r e n z am 28 . M a r z 192 2 a n g e n o m m e n .

Erste Entschliessung.

Die Konferenz n im m t auf G rand des angeschlossenen Berichtes und namentlich angesichts des im Osten herrschenden schweren Seuchenzustandes folgende Vor- schlàge an:

1. Die in ternationale Regelung betreffend die Infektions-Krankheiten ist auch auf andere K rankheiten als die in der Pariser Konvention genannten auszudehnen.

2. Die Meldepflicht der S taaten bei Infektionskrankheiten soil auf weitere K rankheiten als die in der Pariser K onvention genannten ausgedehnt, und ihre D urchführung zweckmàssiger organisiert werden.

3. Es sind gründliche Bekàmpfungsmassregeln gegen die Infektions- Krankheiten, zum al gegen die zur Zeit im Osten auftretenden Epidemien zu ergreifen, und zwar sowohl im Allgemeinen als im Besonderen :

a) W as den Grenzverkehr (einschliesslich des kleinen Grenzverkehres),b) W as den Schiffsverkehr angeht.

4. Zur D urchführung des un ter 1, 2 und 3 G enannten haben die betroffenen und unm itte lbar bedrohten S taaten baldmôglichst m iteinander sanitàre

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Sonderabkommen zum Abschlusse zu bringen, deren In h a lt je nach den besonderen Verhâltnissen der S taa ten verschieden sein wird, wobei aber die im angeschlossenen Berichte genannten G rundsàtze innezuhalten sind.

Zweite Entschliessung.

Gegenseitige Anerkennung von Bescheinigungen u.s.w.

Die gegenseitige Anerkennung von Bescheinigungen der staatlich beauftragten A erzte über Schutzimpfungen, Desinfektionen und E ntlausungen würde der Er- leichterung des Verkehrs zwischen den V ertragsstaaten sehr dienlich sein.

Dritte Entschliessung.

Die Konferenz wiinscht, dass auf die Tagesordnung einer der nàchsten inter- nationalen sanitâren Konferenzen auch andere gesundheitliche Fragen gesetzt werden, wie zum Beispiel Social-Hygiene (Tuberkulose, Geschlechtskrankheiten, gewerbliche K rankheiten und dergl.), Austausch von Aerzten, u.s.w., um so ein enges Zusammenwirken aller S taaten auf dem Gebiete der ôffentlichen Gesundheits- pflege herbeizuführen. Sie ist aber der Ansicht, dass ohne tàtige Unterstützung der ôffentlichen Meinung die gesundheitlichen Bestrebungen nicht zum Ziele fiihren, und h a lt daher eine system atische A ufklârung und Erziehung der Bevôlkerung für unumgànglich notwendig.

Vierte Entschliessung.

Angesichts des Um standes, dass allem Anscheine nach mehrere sanitâre Ab- kommen zwischen verschiedenen S taaten zu Stande gebracht werden, kônnte es notwendig erscheinen, ein Schlichtungs- bezw. Verm ittlungsorgan zur Schlichtung etwaiger strittiger Fragen bei D urchführung dieser Abkommen zu errichten. In diesem Falle erscheint es angebracht, diese Schlichtung, bezw. Verm ittlung wo-

môglich der Hygiene-Abteilung des Vôlkerbundes, bezw. einer besonderen K o m -

mission bei derselben zu iibertragen, ohne dass dadurch das R echt eines Staates beeintràchtig t wird, einen andern XVeg zu wahlen.

B E R IC H T D E R D R IT T E N KOMMISSION,

v o n d e r K o n f e r e n z a m 2 7 . M à r z 1 9 2 2 a n g e n o m m e n .

Die Konferenz h a t sorgfâltig die Grundsàtze, auf welchen sich die Aktion in Russland aufbauen soil, geprüft, nâmlich:

1. E inen Verteidigungsplan, welcher in einer V erstârkung und einem weiteren Ausbau der bereits betroffenen Seuchenbekàmpfungsmassnahmen innerhalb der Grenzgebiete Russlands, Weissrusslands, der Ukraine und der westlich angrenzenden L ander besteht.

Nach der Ansicht der Konferenz ist das Minimum des zur D urchführung dieses Planes Notwendigen :

a) Die Verbesserung und Vervollstândigung der bestehenden E in r ic h t u n g e n in Sebaj, Polock, Minsk, Gomel und Sheptowka ;

b) Dasselbe für die Südrussischen Hàfen, vor allem Odessa, N iko la ] a, Cherson und Rostow;

c) Dasselbe in Finnland, Estland, Lettland, L itauen, Polen und Rumânien.2. E in Plan, welcher die V erstârkung der Vorbeugungsmassnahmen i n n e r h a l b

der Grenzzone m it angemessenen M assnahmen in Russland und der Ukraine ver- bindet.

Diese Massnahmen umfassen :

a) I n dem Grenzgebiet. Allen u n ter 1 angeführten Massnahmen.b) Im Innern von Russland mid der Ukraine. Die V erstârkung der s a n i t â r e n

Organisation an den E isenbahnknotenpunkten und an verschiedenen a n d e re n

Stellen von epidemiologischer B edeutung im Innern von Russland, b e so n d e r s

in Smolensk, Kiew, Charkow, Odessa und an verschiedenen von Cholera infi- zierten Stellen der Ukraine.

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c) V erstârkung des ôffentlichen Gesundheitsdienstes in Russland und derUkraine, welcher für die D urchführung der Seuchenbekâmpfung wesentlich ist.

Bei ihrer E ntscheidung über die zu empfehlenden Richtlinien war sich die Kon­ferenz vollkommen des Um fanges und der K osten der schon allein für die an Russ­land angrenzenden L ânder vorgeschlagenen Massnahmen bewusst, aber sie ist überzeugt, dass die B ekam pfung wirkungslos sein würde, wenn sie nur auf jene Lânder oder auf das angrenzende Gebiet beschrânkt würde. Ferner ist die Konferenz nicht nur überzeugt, dass der W iederaufbau Russlands unmôglich ist, Solange die gegenwârtigen Epidem ien andauern, sondern auch, dass die dauernde durch diese Krankheiten geschaffene drohende Lage in ernster Weise den W iederaufbau in den benachbarten L àndern hinder t.

In A nbetracht dessen, dass vor Kurzem eine Choleraepidemie in Verbindung mit Typhus und Rückfallfieber sich in Russland und der U kraine schnell zu ver- breiten anting, kann kein P lan zum W iederaufbau dieser L ander ausgeführt werden, bevor eine Verbesserung der Gesundheitsverhaltnisse stattgefunden hat. Wenn diese bedauerlichen Verhàltnisse weiter bestehen sollten, würden sie jeden Versuch einer W iederaufnahm e der Handelsbeziehungen ernstlich hindern und jede wirk- liche wirtschaftliche Tatigkeit im Lande lâhmen. Bei voiler W ürdigung der unter so schwierigen Verhaltnissen von dem Gesundheitsdienst der Soviets geleisteten Arbeit, s teh t jedoch die Konferenz un ter dem tiefen E indruck der weit verbreiteten Leiden und der Sterblichkeit in Russland. Sie ist der Ansicht, dass der Gesundheits- schutz benachbarter Lander, vor allen Dingen Polens, deren Sanitâtsdienste sich als durchaus zw eckentsprechend erwiesen haben, gegenwàrtig in geeigneter Weise organisiert ist.

Aus diesen G ründen h a t die Konferenz beschlossen, den Plan einer kombinierten Seuchenbekâmpfung durch A bw ehrm assnahm en an den Grenzen und eine gleich- zeitige Aktion im Innern R usslands anzunehmen.

EN TSC H LIESSU N G V O R G ELE G T VON H E R R N PRO F. Dr. OTTO

v o n d e r K o n f e r e n z a m 2 8 . M à r z a n g e n o m m e n .

Die Europâische Sanitats-K onf erenz be ton t ausdrücklich, dass m it der D urch­führung der hygienischen Massnahmen in Russland und in der Ukraine auch eine Bekampfung der H ungersnot, als einer der H auptursachen der Seuchen, einher- gehen muss, zu der alle N ationen eingeladen werden.

Ohne eine solche ist eine wirksame Seuchenbekâmpfung unmôglich.

EN TSC H LIESSU N G EN

VON d e r DRITTEN KOM M ISSION AM 2 8 . M à RZ IQ 2 2 VORGELEGT UND VON DER

K o n f e r e n z a n g e n o m m e n .

1. Angesichts der ausserordentlich bedrohlichen gesundheitlichen Lage im Osten erkennt die Versammlung an, dass der K am pf gegen die Seuchen besonders grosser Aufwendungen bedarf, die nicht von den hauptsâchlich interessierten Lândern allein getragen werden kônnen.

2. Alle europâischen Regierungen verpflichten sich, an dem Kampfe gegen die Epidemien im Osten tâtigen Anteil zu nehmen.

3- Die Verteilung der Kosten wird bei den dem Vôlkerbunde angehorigen Nationen nach den üblichen Verteilungsschlüssel vorgenommen.

4- Alle anderen S taaten werden aufgefordert auf einer âhnlichen Grundlage zu den K osten beizutragen.

5- Die S taaten die in ihrem Lande den K am pf m it ihren eigenen Mitteln fiihren, kônnen von ihrem Beitrage den B etrag der Summe abziehen, welche sie zu diesem ^wecke auf ihrem eigenen Gebiete ausgegeben haben.

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6. Die Beitrage kônnen in Geld, in M aterial oder in Personal geleistet werden.7. Die Ausfiihrung der A rbeiten und die D urchführung der beschlossenen Mass­

nahm en fâllt ausschliesslich dem Sanitàtsdienst der interessierten Regierung zu.8. Die D urchführung der von der europàischen Sanitàtskonferenz in Warschau

getrofîenen Beschlüsse wird der Hygiene-Organisation des Vôlkerbundes übertragen. W enn die europàischen S taaten durch die Verm ittlung der epidemischen Kom­mission des Vôlkerbundes einem der interessierten Lander B eistand in Form von Geld oder in anderer Form leisten, wird die K ontrolle der Verwendung dieser Fonds, oder des gew àhrten Materials dieser Kommission unterste llt werden.

Die Konferenz beton t die Notwendigkeit, dass die S taaten , welche nicht zum Vôlkerbunde gehôren, in dieser O rganisation vertreteri sein sollten.

Alternative Entschliessung zu Paragraph 8, vorgelegt von der Russischen

und der Ukrainischen Delegation.

8. Die D urchführung der auf der Europàischen Sanitàtskonferenz in Warschau getrofîenen Beschlüsse, sowie der Massnahmen welche sich in Zukunft als notwendig erweisen sollten, wird einer speziellen in ternationalen Kommission übergeben werden. In dieser Kommission sollen alle S taaten m it gleichen R echten vertreten sein.

Die internationale Kommission soil zur Kontrolle über die Verwendung der durch ihre Verm ittlung gew àhrten Fonds oder Materialien berechtigt sein.

EN TSCH LIESSU N G V O RG ELEG T VON H E R R N MESSEA

UND VON DER K O N F E R E N Z AM 2 8 . M a R Z IÇ 22 ANGENOMMEN.

Die Konferenz stim m t dem Bericht der dritten Kommission und den Berichten ihrer Unterkomissionen voll und ganz zu. Sie n im m t K enntnis von den Vorbe- halten, welche von der russischen und der ukrainischen Delegation in Bezug auf die Beiteiligung an den K osten der H ilfsaktion gem acht worden sind und ist dam it einverstanden, dass die Stellungnahm e dieser beiden Delegationen als Minderheitsresolution in das Protokoll der Konferenz aufgenommen wird.

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G.177. H . 96. iq2 2 , ERRATUM

SOCIÉTÉ DES NATIONS.

RESOLUTIONS ADOPTEES PAR LA CONFERENCE SAN I T A IRE E U R O P E E N N E ,

(C.i 7 7 . M,g6. i Q2z)

Le Secrétaire général se permet d ’attirer l ’attention sur une erreur

dans le texte de ce document : M. Y 11cborg (Norvège) a été, par e r r e u r ,

inscrit comme étant le délégué de la L i t h u a n i e , et les Drs. Siinpas et

Abra.itis (Lithuanie), comme étant 3 es délégués de la Norvège.

LEAGUE OF NATIONS.

RESOLUTIONS ADOPTED BY THE EU ROPEAN H EALTH CONFERENCE.

(C .177. M . q 6 . 1922)

The Secretary-General begs to draw attention to the following error

in the text of this document: M. Y tteborg (Norway) was described as the

Lithuanian Delegate, and Dr Sljnpas and Dr. Abraitis (Lithuania) as

Norwegian Delegates.