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Dites-leur… le 10 mai

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Dites-leur… le 10 mai

DISTRIBUTIONPan-Européenne Edition 26, rue des Carmes75005 ParisTél. : 01 53 10 42 50Fax : 01 53 10 42 69www.pan-europeenne.com

PRESSEMichèle Sebbag / Thomas Legrand / Anne Di FrancoJour J Communication78, avenue des Champs-Élysées 75008 ParisTél. : 01 53 93 23 [email protected]

Les textes de ce dossier de presse et les photos sont téléchargeables sur le site

www.commetyesbelle-lefilm.com

Liaison Cinématographique et Wild Bunchprésentent

Michèle LAROQUE Aure ATIKA Valérie BENGUIGUI Géraldine NAKACHE

10 MAI 2006

Durée : 1h25 / Format : 1.85 / Son : SRD / Visa : 108 069

Un film de Lisa AZUELOS

synopsisIsa, Alice, Léa et Nina sont toutes les quatre inséparables.

Liées par leur amitié autant que parleurs familles séfarades, leur vie estrythmée par les aléas du salon debeauté d'Isa, les régimes à répétitionet les fêtes familiales et religieuses…

Célibataires ou mariées, elles conju-guent avec habileté enfants à élever,histoires d'amour compliquées et nou-nou sans papier à pacser !

Toujours belles, toujours drôles, toujours unies, elles essaient avanttout de rester elles-mêmes.

Une comédie romantique signée LisaAzuelos.

entretienLISA AZUELOSOn vous connaît comme scéna-riste ou co-réalisatrice (15 Août,Ainsi soient-elles), vous avezégalement publié deux livres (La guerre de Toi n'aura pas lieuet Le bras blanc), mais Comme t'yes belle ! est le premier film quevous signez toute seule…Oui, et pourtant, je ne me sens pas

seule du tout dans cette histoire : sil'écriture et le montage du film sontévidemment un parcours solitaire etparfois difficile, depuis le tournage,les choses ont changé : je sens touteune joyeuse bande derrière moi, àcommencer par les quatre comé-diennes principales.

Qu'est-ce que vous avez bien pufaire à Michèle Laroque, AureAtika, Valérie Benguigui, etGéraldine Nakache pour qu'ellesparlent de vous comme unmélange entre Super Jaimie etMère Thérésa ? Vous les avezdroguées, menacées, quoi aujuste ? (Rires) Mais ce sont elles qui sontinouïes ! Si le tournage du film a étéun tel rêve, c'est grâce à elles quatre.

Moi-même, je suis la personne laplus énervable du monde (deman-dez à mes enfants) ! Mais j'ai déjàparticipé à des tournages qui se sontassez mal passés, où tout devenaitune montagne, ce qui m'a permisd'apprendre à flairer à dix kilomètresles « filles à histoires ». Donc j'ai prissoin de bien m'entourer ; ma direc-trice de casting a été géniale, rienn'était jamais un problème, mêmequand il manquait trois des comé-diens principaux à un mois du tournage au Luxembourg. Quant auchef op anglais, Nigel Willoughby -qui avait fait auparavant TheMagdalene Sisters - il ne parle pasun mot de français mais pourtant il atout compris, tout rendu limpide,facile. C'était simple, vraiment.

Simple ? Vous n'avez pas trouvéça difficile, de porter cette histoirependant trois ans, de vous battrepour que le film existe ? Franchement ? Non. La vie relativement schizo que je mènedepuis quelques années, avecune semaine où je suis mère detrois enfants à plein-temps et

l'autre où je ne fais que travailler me per-met d'avoir une vision assez claire de lasituation. Le plus difficile, et de loin, c'estd'être une maman ! Et le plus kiffantaussi…

Vous ne mettez pas le cinéma plus hautque tout ? Mais vous allez vous faire malvoir !! Prosaïquement, je me dis juste qu'un film,c'est tant de travail, pour une heure et demid'images et de son seulement ! C'est commeun pissenlit sur lequel on souffle. Je refusede me prendre au sérieux.

Pourquoi vous être donné tout ce mal,alors ?Parce qu'un des paradoxes du genre féminin, c'est qu'on a toutes beaucoup demal à résister à un projet compliqué, voiredéraisonnable (rires) et surtout, après avoirparlé des hommes dans 15 Août, j'avaistrès envie de raconter cette histoire-là.

Que vous résumeriez comment ? Aïe ! Ce film est impitchable, in-résumable.Disons qu'il parle d'une race, les filles - il n'ya que deux races sur la terre, les hommes etles femmes, le saviez-vous ? - par le prismed'une communauté.

Une communauté, celle des juifsséfarades de Paris que vousconnaissez bien ?Oui, mon père est d'origine marocaine.Et ma mère catholique, tout ce qu'il y ade plus français de souche. J'ai doncgrandi avec les deux cultures, mais cellequi m'a le plus marquée, celle dont jevoulais parler dans le film, c'est celle demon père. Plus précisément, je voulaisrendre hommage aux femmes de cettecommunauté, à ma grand-mère et à mestantes que j'aimais énormément, aux « nourritures affectives » qu'elles m'onttoujours apportées. Chez nous, on tientsa famille avec la cuisine, au sens figurécomme au sens propre.

Vous portez un regard tendre maisacéré sur l'entourage de vos héroïnes…Il y a de quoi ! L'amour, le don de soi et lesens du partage qui sont l'essence deleur culture familiale ont leur contrepoidssclérosant, culpabilisant. Et c'est vrai quepas mal de « sef » ont un côté too much : àl'école, je les vois bien, ces mères barrant larue en double file avec leurs 4x4, leursfringues voyantes, leurs bijoux à huit heu-res du mat'. Ça m'agace et ça m'attendriten même temps.

Ayant choisi cette communauté entoile de fond, ne craignez-vous pasqu'on résume votre film à « La véritési je mens chez les filles » ? Je ne crois pas que les gens qui verront lefilm penseront la même chose en sortant.Au départ, c'est vrai que j'ai eu le projetd'écrire quelque chose dans cette veine.Mais le temps passant, j'ai eu envie dem'éloigner de la caricature, de la comédiepure, pour être plus dans l'émotion.

Lisa, tout le monde va vous poser la ques-tion : laquelle des quatre héroïnes êtesvous ? Mais les quatre, bien entendu ! Cette histoire,c'est ma vie, à cent pour cent ! Comme Isa(Lisa sans L…), depuis que j'ai divorcé, jerefuse que quiconque me dise ce que je doisfaire ou pas, surtout ma famille ! Et j'ai desidées tordues, comme elle : l'idée de pacser lanounou sans papiers, ça me ressemble.Comme Alice, j'ai été mariée dix ans, j'aime lesentiment d'appartenance à un groupe et jesais comment et pourquoi on peut se persua-der que tout va bien alors que ça n'est pas lecas. Comme Léa, les blessures d'une rupture,je connais. Et comme Nina, je serais bien legenre à dire « Les maris ? Depuis qu'on ainventé les valises à roulettes, je vois vrai-

ment pas à quoi ça sert »… tout en croyant,en rêvant à l'amour, bien entendu.

Et sur les hommes du film, qu'avez-vousà déclarer ? Que j'ai beaucoup de tendresse pour eux etque j'ai pris un soin particulier au casting desamants ! (rires). Quant aux maris, depuisQu'est-ce qui fait courir David, je suis fan deFrancis Huster et très honorée qu'il ait acceptéde jouer avec nous. Mon autre chouchou, c'estAlexandre Astier, qui joue Gilles, le mari supermacho de Valérie Benguigui et qui est, dans lavraie vie, un amour. Au début, il m'a dit « C'estpas possible que ça existe, des mecs commeça, qui claquent dans les doigts pour réclamerleur pizza devant la télé ». Je lui ai répondu quechez certaines copines, j'avais vu bien pire ; ilen tombait des nues, c'est bon signe, non ?

Qu'aimeriez-vous que les gens se disenten sortant du film ? Mon rêve serait que chaque personne,homme ou femme, se soit sentie concernée,même si ce n'est que par un tout petit momentdu film. En tant que spectatrice, j'adore me dire« hé, on est en train de me raconter ma vie, là ».Dans Comme t'y es belle ! , c'est ma vie queje raconte… et j'aimerais bien que les gens trouvent que c'est aussi la leur.

entretienMICHÈLE LAROQUE (isa)Présentez-nous Isa, votre per-sonnage…Impossible de présenter Isa sansla situer par rapport aux autresfilles de la bande : les quatrehéroïnes du film présentent quatretypes de femmes qui, au final, forment cette entité singulière etattachante qu'est Lisa Azuelos !(rires). Moi, je suis la rebelle, cellequi est en réaction contre lespesanteurs de son milieu. C'estcelle qui va toujours trouver dessolutions « sauvages » pourrésoudre les problèmes : se pacser avec la nounou, coucheravec le baby sitter de vingt ans,se donner un mal fou pour ne pastomber amoureuse, etc…Contrairement à sa sœur Alice(Valérie Benguigui) qui est plutôtdans la reproduction d'un modèlede vie, elle est en rupture. Mais làoù je la trouve attachante et singulière, c'est qu'elle ne rejettepas tout en bloc. Elle joue tout demême le jeu, en assistant auxréunions religieuses et familiales.Isa sait bien qu'elle appartient à

un milieu qui, tout étouffant qu'il soit,lui donne une structure, un amour etune chaleur irremplaçables.

Contrairement aux autrescomédiennes du film, vousn'avez pas grandi dans la com-munauté où se passe l'histoire.Ça a été difficile de capter lescodes de cet univers ?Oh non ! Mon premier amoureuxétait un juif pied noir avec qui j'aivécu quatre ans, donc les expres-sions, les gestes, le côté tribu, jeconnais ça par cœur. Pour jouerIsa, je me suis aussi inspirée demon amie de Los Angeles,Valérie Marciano, qui s'occupe dela marque Guess et dont c'est laculture à mille pour cent. C'étaitfacile, vraiment !

Vous vous sentez proche d'Isa ? J'avoue que je la connais trèsbien. Très très bien même, dansses paradoxes, ses cachotteries,ses difficultés. J'aime bien, derrière ce vernis de force, cecôté « je m'assume très bien

toute seule, je n'ai besoin de personne etje vous emm… », cette pointe de mélan-colie et de tristesse cachée.

Vous ne connaissiez pas LisaAzuelos avant le film, comment s'estpassé votre rencontre ? Il y a un peu plus de deux ans mainte-nant, j'ai entendu parler de ce projet deLisa Azuelos et l'idée m'a tout de suiteamusée. 15 Août, que j'avais adoré etque Lisa avait écrit, était une référencesolide, il ne restait plus qu'à voir si lescript tenait ses promesses. Lisa estvenue elle-même m'apporter le scénariode Comme t'y es belle ! sur un tour-nage. J'étais au maquillage et j'ai com-mencé à feuilleter machinalement. Aubout de dix minutes, j'étais en larmes derire : il a fallu reprendre mon maquillageet surtout, tous les gens qui étaient dansla pièce avec moi, intrigués, m'ontdemandé ce qui me mettait dans un étatpareil. J'ai commencé à lire à voix hauteet tout le monde était plié. C'était gagné !

Vous pensiez tourner un film comi-que, quand vous avez signé ?Oui et non. J'ai tout de suite senti qu'onn'était pas exactement dans le registrede La vérité si je mens, comme on pré-sentait le projet au début. Il y a autantd'émotion que de rire dans cette histoire.Et une « universalité » qui fait que l'his-toire parlera à tout le monde. La visionde Lisa Azuelos, lucide et perspicacedes femmes d'aujourd'hui, dépasse lecôté anecdotique de la communauté àlaquelle appartiennent ses héroïnes. Jetrouve son regard différent, vraimentneuf : être moderne, ce n'est pas sim-

plement libérée ou indépendante, c'estaussi avoir des peurs ancestrales et sedébrouiller avec. Isa, qui n'aspire soi-disant qu'à son célibat, porte en elle,comme nous toutes, ce cliché du bon-heur qui ne passe que par le couple…Elle vit avec ses ambiguïtés, elleaccepte son milieu et le nie en mêmetemps, elle aspire à l'amour et en apeur, elle compose avec sa culpabilitéde fille et de mère et revendique ledroit à s'éclater quand même douzesecondes plus tard. Elle est vraie,vivante !

Parlez-nous des autres comédiennes.C'est terrible, parce que tout ce que j'aià dire c'est des compliments, des bravos,des fantastiques, tous les clichés desgens de ce milieu qui se congratulenttoute la journée. Sauf que là, vraiment,j'ai été époustouflée par la qualité de cequ'on a vécu pendant le tournage.Valérie Benguigui est une immensecomédienne, d'une finesse boulever-sante. Je pense que jusqu'à présent, ellen'était pas « prête » psychologiquementà entrer en pleine lumière mais je sensque ça y est, elle va exploser. C'est biensimple maintenant, tous les projets qu'onme propose, je dis « vous devriez penserà Valérie Benguigui, elle est géniale ».Aure Atika est une actrice très sédui-sante, intelligente, mystérieuse, profondeet très généreuse dans son jeu, c'est unbonheur de travailler avec elle. Quant àla petite Géraldine, elle a la « vis comica »,vraiment ! Sa vivacité intellectuelle estexceptionnelle, il faut absolument qu'elleprenne confiance en elle parce qu'unegrande carrière l'attend…

2006 L'ENTENTE CORDIALEde Vincent de BRUS

2005 LA MAISON DU BONHEURde Dany BOONCOMME T'Y ES BELLE !de Lisa AZUELOS

2004 L'ANNIVERSAIRE de Diane KURYSPÉDALE DURE de Grabiel AGHION

2003 MALABAR PRINCESSde Gilles LEGRANDLA CHOSE PUBLIQUEde Mathieu ALMARIC

2001 LA PLANÈTE AUX TRÉSORUN NOUVEL UNIVERS de Ron CLEMENTSVoix française du Capitaine AméliaJ'AI FAIM de Florence QUENTIN

2000 LE PLACARD de Francis VEBER

1999 ÉPOUSE MOI de Harriet MARIN

1998 DOGGY BAG de Frédéric COMTETLE MUR de Alain BERLINER

1997 SERIAL LOVER de James HUTHMA VIE EN ROSE de Alain BERLINER

1996 LE PLUS BEAU MÉTIER DU MONDEde Gérard LAUZIERLES AVEUX DE L'INNOCENTde Jean-Pierre AMÉRISFALLAIT PAS !... de Gérard JUGNOTPASSAGE À L'ACTE de Francis GIROD

1995 PÉDALE DOUCE de Grabiel AGHIONNELLY ET MONSIEUR ARNAUDde Claude SAUTETLE FABULEUX DESTIN DE MME PETLET de Camille de CASABIANCA

1994 CHACUN POUR TOIde Jean-Michel RIBES

1993 PERSONNE NE M'AIMEde Marion VERNOUXAUX PETITS BONHEURSde Michel DEVILLEPARANOÏA de Stéphane GATEAU

1992 LOUIS, ENFANT ROIde Roger PLANCHONTANGO de Patrice LECONTELA CRISE de Coline SERREAUMAX ET JÉRÉMIE de Claire DEVERS

1991 UNE ÉPOQUE FORMIDABLEde Gérard JUGNOT

1990 LE MARI DE LA COIFFEUSEde Patrice LECONTE

1989 SUIVEZ CET AVIONde Patrice AMBARD

Et Lisa Azuelos ? Stupéfiante. C'était son premier film,qu'elle a mis du temps à monter en plus,mais elle était là, souriante, sereine, limiteà ne faire qu'une prise en disant « j'ai ce que je voulais, ça me suffit » ! Sonintelligence, son humour, sa lucidité, toutça en fait une femme vraiment exception-nelle. J'adore sa façon de toujours vouloiraller mieux. C'est une obsédée de l'évolu-tion : le genre de fille qu'on peut retrouver

au fin fond du Tibet parce qu'on lui aparlé d'un vieux moine à qui elle a unequestion à poser. Elle a un côté cérébralet en même temps, c'est la reine despotins, la fêtarde sur qui on peut toujourscompter pour rigoler, la mère la plusattentive qu'on puisse rêver etc, etc. Elle est géniale. Et ce qui me bluffe leplus, du fond du cœur, c'est qu'elle aréussi à faire un film encore mieux que ceque le scénario promettait.

entretienAURE ATIKA (léa)Comment vous êtes vousretrouvée dans la peau de Léa ?Je savais par la rumeur que Lisaallait tourner son film et j'étaisdéjà très alléchée quand le rôlem'a été proposé. Par des hasardsde la vie, j'ai été la dernière àrejoindre l'équipe, peu de tempsavant le tournage donc je me suisdemandée si j'allais pouvoir trouvermes marques, sans avoir fait delectures ni de travail en groupe.Et là, ça a été un pur bonheur decomplicité et d'entente, au-delàde tout ce qu'une comédiennepeut rêver ! C'est une des grandes qualités de Lisa Azuelos :elle n'est ni peste ni fi-fille et elle s'entoure de gens qui luiressemblent.

Des sales rumeurs de grosserigolade ont tourné pendant letournage, vous confirmez ? (Rires) Je suis bien obligéed'avouer que ces rumeurs sontentièrement vraies ! Et pourtant,

six semaines au Luxembourg,un pays où la vie s'arrête à 19heures, avec une équipe à 90 %non francophone et des femmesque je ne connaissais pas, audébut, ce n'était pas gagné !Mais chacune des actrices étaitcomplémentaire et complice desautres. Michèle, décontractée,précise, douce, toujours dans leplaisir du jeu. Valérie, craquante,émouvante, angoissée aussimais si juste ! Géraldine, superrigolote, tchatcheuse, le clownde la bande : une grande car-rière de one woman show l'attend,je peux le prédire ! On s'est tel-lement amusées toutes ensembleque je ne m'attendais pas aurésultat final du film : je savaisque ça allait être drôle, maisaussi émouvant, ça, non. Et ça,ça tient beaucoup à notre scéna-riste-réalisatrice. Son écritureest moderne, dynamique et drôle,mais sans « effets comiques »téléguidés ou trop appuyés.

Lisa aime les femmes et connaît leursdéfauts, elle aime rire avec elles, maisjamais d'elles. Rien n'est mesquin dansl'attitude de ses personnages : elle a l'artde rendre leurs défauts touchants.

Vous interprétez Léa. Ravissante,séparée d'un people depuis deuxans, elle ne travaille pas mais vit sursa pension alimentaire et passe plusde temps à se pomponner pourreconquérir son ex qu'à s'occuper desa fille. Ça ne fait pas peur, audépart, de défendre un personnagecomme ça ? Oh non, c'est très amusant ! Léa n'estpas caricaturale car non seulement lepersonnage n'a pas été écrit ainsi, maisj'ai travaillé le rôle pour la rendre lamoins bimbo possible. Elle est aucontraire très contemporaine, je trouve,car elle assume parfaitement ce qu'elleest : elle est jolie, elle s'en sert. Elle

n'est pas dupe d'elle-même. Beaucoupde femmes, après une séparation douloureuse, vivent cette espèce depost-adolescence : c'est un passageobligé pour se reconstruire.

Vous sentez vous des points com-muns avec elle ?Oui, en ce qu'elle traverse une phaseque j'ai connue dans ma vie. Faire ledeuil d'une relation dans laquelle on abeaucoup cru, c'est dur, surtout lorsqu'ily a un enfant au milieu. Il y a toujoursune période de flottement où l'on nesait plus qui on est et ce qu'on doit faire.C'est un passage douloureux maisnécessaire.

Sa relation avec sa petite fille estdéroutante… Oui, c'est assez subversif, au fond, cettefemme qui au départ n'est pas une « bonne » mère : au fil de l'histoire, elle

2005 COMME T'Y ES BELLE ! de Lisa AZUELOSOSS 117, LE CAIRE NID D'ESPIONS de Michel HAZANAVICIUS

2004 DE BATTRE, MON CŒUR S'EST ARRÊTÉ de Jacques AUDIARDTENJA de Hassan LEGZOULI

2003 LE CLAN de Gaël MORELLE CONVOYEUR de Nicolas BOUKHRIEF

2002 MISTER V. de Émilie DELEUZE

2000 LA FAUTE À VOLTAIREde Abdellatif KECHICHELA VÉRITÉ SI JE MENS ! 2de Thomas GILOU

1999 SUR UN AIR D'AUTOROUTEde Thierry BOSCHERON

1998 TRAFIC D'INFLUENCEde Dominique FARRUGIABIMBOLAND de Ariel ZEITOUNUNE VIE DE PRINCE de Daniel COHEN

1997 GRÈVE PARTY de Fabien ONTENIENTEVIVE LA RÉPUBLIQUE ! de Éric ROCHANTLE SECRET DE POLICHINELLE de Franck LANDRON

1996 LA VÉRITÉ SI JE MENS ! de Thomas GILOU

1994 TOUJOURS LES FILLES SOUFFRIRONT D'AMOUR de Béatrice PLUMET

1992 SAM SUFFIT de Virginie THEVENET

va découvrir sa fille, c'est une très bellehistoire d'amour entre elles deux. J'ai lesentiment que c'est dans l'air du temps,ce thème d'être ou pas la mère que lesautres attendent de vous : le dernier livred'Eliette Abécassis parle aussi de ceregard sans pitié que la société porte surles femmes qui ne sont pas des mamanscomme dans les contes. J'ai l'impressionque ça, petit à petit, c'est en train de chan-ger. Les gens réalisent qu'un « retard àl'allumage » de la fibre maternelle n'em-pêche pas l'amour, au contraire !

En quoi est-elle utile aux autres personnages ? Quelle est sa fonc-tion dans la bande ? Elle est rigolote, positive, très féminine et toujours de bon conseil. Beaucoup defilles d'aujourd'hui sont comme ça : pas très douées pour leur propre vie

sentimentale, mais imbattables pouraider les autres à faire les bons choix.

A votre avis, qu'est-ce que çaapporte au film, le fait qu'il sedéroule dans cette communauté-là ?Une chaleur, une facilité de communica-tion, un côté optimiste, expansif ! La même histoire chez les Amish… oh la, je préfère ne pas imaginer !!

Et le fait que des femmes en soientles vraies stars ? Oh, j'adoore ! (rires). Pour une fois queles hommes sont les faire-valoir descomédiennes dans un film ! C'est si rare,si vous saviez ! Dans Comme t'y esbelle ! , les acteurs ont compris ce quela plupart des actrices vivent à longueurde tournages, ça fait un bien fou !

entretienVALÉRIE BENGUIGUI (alice)Qui est Alice, votre person-nage ?Alice, c'est moi, mais avantmon analyse, il y a douze ans !Je plaisante mais c'est vraique je connais très bien cettefille. Sa famille, sa culture,son éducation, ce sont lesmiennes, sa peur permanentequ'il arrive quelque chose àses enfants, c'est tout moiaussi… bien que j'aie faitbeaucoup de progrès cesderniers temps. Et mon marin'a rien à voir avec celuid'Alice, qui ne la voit mêmeplus. De plus, mon personnagea la chance d'être draguée parun sublime type à la sortie del'école et moi, ça, ça ne m'arriveja-mais ! (rires)

Alice se persuade qu'elle estheureuse, alors que sa vie defemme au foyer avec un mariplan-plan et aucune perspec-tive que ça change un jour faitfrémir ses amies, pourquoi ? C'est une fidèle ! Fidèle à ses origines, à sa famille, à son mari,aux engagements qu'elle a pris.Elle n'a rien de « grave » à reprocherà Gilles, donc elle s'auto-persuadeque tout va bien. Et l'exemple desa sœur, battante-autonome maispas si épanouie que ça ne lui faitpas particulièrement envie. Quandelle découvre « Michel-Ange », elledécouvre la tentation mais aussi ladifficulté - paradoxale - de choisirou pas d'être heureuse. Des fem-mes comme Alice, on en connaîttoutes des dizaines, je crois.

Vous auriez pu jouer une des quatreautres ? Au départ, j'ai passé une audition pourle rôle de Nina, qui était plus âgée dansune première version du scénario. Etpuis Lisa m'a fait essayer les scènesd'Alice et il est apparu que bon, ça collaitpas mal ! (rires). Je n'ai pas de mérite àavoir su incarner de personnage-là,vous savez…

On vous sent particulièrement atta-chée à ce film…Quand j'ai lu le scénario, j'avais envie dedire « merci » tout le temps à Lisa : j'aurais

tellement aimé écrire cette histoire, çadit tant de choses sur mes propres origines, ce lien indéfectible, à la foissécurisant et sclérosant qu'il peut yavoir dans mon milieu ! Pour moi, voircela couché avec autant de justesse surle papier, c'était bouleversant. Le film amis longtemps à se faire. Les premiersjours du tournage, je n'arrivais pas dutout à dormir tant j'étais contente d'yêtre, enfin. Quant au dernier jour… oh lala, le dernier plan de la dernièrescène, on l'a fini en larmes, avec Lisa onse disait « c'est pas possible que ça soitterminé ». Il s'est passé quelque chose

de très particulier sur ce tournage, notreentente à toutes, cette joie d'êtreensemble, ce plaisir d'être entre filles,d'être futiles, c'est une chose si rare.

Est-ce que vous chantez du CélineDion en voiture, comme Alice ?Non ! Ça c'est Lisa. Moi aussi je chantetoute la journée, mais ni du Céline Dionni du Donna Summer. Moi, c'est duDavid Bowie, nettement plus chic, attention !

N'avez-vous pas eu peur, avant quecommence le tournage, qu'il y aitdes rivalités entre les actrices quiont à peu près des rôles équivalentsen terme de place à l'écran ?Vous savez, je fais ce métier depuisquelques années, et en vieillissant, jecrois que je gère pas trop mal les problèmes d'ego et je sais très vitequand ça va coincer ou pas. Avec lestrois autres, les feux étaient au vert dèsle premier regard échangé. Bien sûr quecomme tous les acteurs, on doute, onest fragiles, on a peur de ne pas être àla hauteur, mais je pense que Lisa nenous a pas choisies par hasard. Elledevait sentir qu'on était plutôt du genreà s'aider les unes les autres. Personnene peut être bon face à quelqu'un quijoue mal et sur le plateau, ce n'était pasde la rivalité mais de la « sororité » quirégnait, vraiment.

Dites-nous quelques mots des autresactrices… Michèle ? C'est la plus connue des quatre et pourtant, elle n'a jamais faitsentir de « hiérarchie » entre nous. Elle

est généreuse, toujours « cliente » desautres, très proche des gens, acteurs oupas d'ailleurs. Géraldine est une merveille,d'un naturel confondant : elle dansebien, chante bien, elle sait tout faire.Aure est une personnalité attachante, àla fois sombre et très drôle : je n'ai pasréussi à percer son mystère et j'aimeraisvraiment la connaître mieux.

Et les hommes ? On a été gâtées ! Et pourtant, beaucoupde comédiens ont refusé de faire le filmparce qu'ils ne trouvaient pas leur rôleassez important. Mais au final, entremon mari, Alexandre Astier, qui est à laville beau et gentleman, le contraire dece qu'il est dans le film, et mon amant,Thierry Neuvic, une bombe totale, je mesuis régalée.

Vous seriez donc prête à tourner lasuite, « Comme t'y es (re) belle ! »Vous plaisantez ? Je suis prête à retourneren rampant au Luxembourg, vous voulezdire !!!

2005 COMME T'Y ES BELLE ! de Lisa AZUELOS

2004 JE PRÉFÈRE QU'ON RESTE AMIS…de Eric TOLEDANO

2002 CES JOURS HEUREUXde Olivier NAKACHE

1997 I GOT A WOMANde Yvan ATTAL (Voix de l'actrice)

entretienGÉRALDINE NAKACHE (nina)Vous êtes une petite nouvellesur le grand écran, vous… Vospapiers ? Euh… Je m'appelle GéraldineNakache et j'ai 25 ans. Je ne suispas comédienne, du moins pasencore, en fait je ne sais pas…Ce qui est sûr, c'est que je fais dela télé depuis déjà six ans : assis-tante de prod, coordinatriced'émissions puis auteur interprètede sketches parodiques pour lachaîne Comédie pendant un an.

Interpréter des personnages desketches, c'est pas être comé-dienne, ça ?Oh non ! Pour moi, comédienne,c'est avoir suivi des cours, avoir

une technique, une maîtrise que jen'ai pas. Quand j'ai su que j'allaisdonner la réplique à des fillescomme Valérie Benguigui (monidole) et les autres (que j'admiretellement aussi), j'ai cru que j'allaism'évanouir.

Comment avez vous décrochéle rôle de Nina ? Une directrice de casting que jeconnais grâce à mon frère (lecinéaste Olivier Nakache) m'abranchée sur les essais, auxquelsje suis allée sans y croire uneminute. Je savais que Lisa avait vubeaucoup de monde mais qu'elleavait du mal à trouver la petite nanatchatcheuse mais sensible qu'elle

cherchait ; spontanément, je me suis dit« tchatcheuse, je devrais y arriver, sensible,aïe aïe, c'est un métier, ça ». Je devais don-ner la réplique à Valérie pour la premièrescène du film, celle où nous feuilletonsPublic toutes ensemble, Lisa m'ademandé d'improviser et là, on est partiesen free style toutes les deux, ce qui lui abien plu. Restait l'épreuve des essais pourles scènes d'émotion. Là, j'ai eu plus demal : ça c'est passé chez Lisa ; j'ai duembrasser plusieurs Simon possibles, tousde parfaits inconnus, et aborder un regis-tre de tendresse pour la première fois. Etpuis, le miracle : c'est moi qui ai été prise !

Comment vous êtes vous débrouil-lée, débutante au milieu de comé-diennes confirmées ? Le tournage, c'est comme si j'avais été àl'école pendant deux mois. Mais uneécole avec des profs archi sympas. Jeregardais, j'apprenais, je me gouraisaussi, je recommençais. Je suis unebûcheuse, une travailleuse. Et je n'oublieraijamais ce que Lisa m'a dit un jour où jedoutais, même si c'est immodeste de lerépéter... je peux ? Voilà : « Géraldine, j'aiengagé quatre Roll’s pour ce film. Tu esune Roll’s comme les autres, je ne t'aipas choisie par hasard, ne l'oublie pas ».

Présentez-nous votre personnage.Je suis Nina, la benjamine de la bande,une amie de la famille, quasiment unecousine, qui travaille elle aussi à l'institutde beauté. Je suis secrètement amou-reuse de Simon, le frère d'Isa, un tombeurde canons qui n'a pas un regard pour lafille à la fois complexée et grande gueuleque je suis. Les autres filles, surtout Léa,vont m'aider à améliorer tout ça !

Quels ont été vos pires et meilleurssouvenirs du tournage ?Le pire, c'est sûrement la premièrescène au restau avec les quatre filles,filmée en début de tournage. Je nesavais pas que la scène allait durertoute la journée, donc j'ai vraimentmangé des spaghetti boulette froids de9h à 19 h. J'ignorais aussi qu'on ne filmaitpas les contre-champs, donc que çan'avait aucune importance que jemange ou pas. Bref, une vraie débu-tante, pour ne pas dire pire. Lorsquemes prises à moi sont arrivées, vers 19 h,impossible d'avaler quoi que ce soit, jeme suis étouffée avec une boulette, çane passait plus. La honte. D'une façongénérale, j'ai tout trouvé difficile ! Jouerpour la première fois un vrai rôle en facede grandes comédiennes, il y a de quoiflipper. Et quand j'étais seule dans messcènes, c'était pire car les filles ne pou-vaient pas m'aider : le plan séquence oùj'apprends que le dîner avec Simon estannulé, par exemple, a été très difficilepour moi. J'ai du travailler, aller chercherloin la vérité de cette scène. Quant auxmeilleurs souvenirs ? Tout le reste ! Cequi se passait en off, le soir à l'hôtel,était top, une sorte de loft permanent !

Qu'avez vous ressenti en voyant lefilm terminé ?Qu'il était à l'image de sa réalisatrice etdu tournage : chaleureux, drôle et émou-vant. On aurait tort de le résumer à unecomédie communautariste rigolote.C'est bien plus chic et subtil que ça.Comme t'y es belle !, pour moi, c'estune comédie à l'anglaise !

entretienMARTHE VILLALONGA (liliane)Vous incarnez Liliane, la mèrede deux des héroïnes : com-ment définiriez-vous votre personnage ? Une mère séfarade de plus à macollection ! Dans ma carrière, j'enai incarné des dizaines, maiscelle-ci est particulièrementchère à mon cœur. À chaquefois, j'essaye de varier un peu surle même thème : Liliane est pluscoquette, plus élégante que les « mamas juives » que j'ai interpré-tées jusqu'à présent. Vous avezremarqué comme elle est biencoiffée ?

Liliane supporte très mall'idée que sa fille se pacse avecsa jeune fille au pair musulmane,même dans le seul but de luiavoir des papiers. Dans la

même situation, commentauriez-vous réagi ? Mieux, je crois. Je n'aurais passauté au plafond de joie, mais jesuis beaucoup plus cool que lepersonnage. Ce qui m'importe,c'est que les gens soient heureux.Que chacun mène sa vie commeil veut.

Comment êtes vous entréedans l'aventure ?Lisa Azuelos m'a téléphoné enme disant qu'elle avait un rôlepour moi, nous nous sommesrencontrées et j'ai tout de suiteeu un bon feeling. L'histoire estamusante, le texte bien écrit, lepoint de vue original : c'est unefaçon de régler nos comptes avecles hommes sans méchanceté. Etquel plaisir de retrouver Dora

Doll, qui joue ma mère et avec qui j'avaistravaillé dans le temps ! Quant à MachaBéranger, avec qui j'avais fait de la radioil y a… pfff… et qui joue ma sœur, c'estune bonne copine.

Qu'avez-vous pensé du tournage ? Très sympa. C'est rare d'avoir la chance detourner quinze jours de suite, et pas parpetits bouts, deux jours par-ci, deuxjours par-là. Ça nous a permis de biennous connaître, on s'est amusés commedes fous ! Avec les hommes aussi :j'étais enchantée de faire la connais-sance de tous ces beaux garçons !

Parlez-nous des filles un peu quandmême… Ce qui m'a frappée, c'est leur solidaritésur leur tournage : elles faisaient bloc,réellement. J'ai été épatée du calme de

Lisa : elle ne s'énerve jamais, elle ne criepas, tout avance en douceur. Je suis sûrequ'elle avait le trac, pour son premier film,mais elle ne nous l'a jamais fait sentir.

Vous seriez partante pour un « Comme t'y es belle, le retour ? »Je signe tout de suite ! J'ai cette facultépratique d'occulter les choses qui sesont passées moyennement dans mavie. Mais là, y'a rien à occulter, je reparsles yeux fermés.

Dernière question, et d'importance,qui est soulevée mais pas tranchéedans le film : À votre avis, il est juif,Julien Lepers ? Ma pauvre, je le connais ! Pas du tout !!Mais charmant quand même, attention !

2005 COMME T'Y ES BELLE ! de Lisa AZUELOS

2004 AU SECOURS, J'AI 30 ANS ! de Marie-Anne CHAZEL

2003 LES DALTON de Philippe HAIM

2002 LOVELY RITA SAINTE PATRONNE DES CAS DÉSESPÉRÉS de Stéphane CLAVIER

2001 LE LAIT DE LA TENDRESSE HUMAINEde Dominique CABRERA

1998 ALICE ET MARTIN de André TÉCHINÉSUPERLOVE de Jean-Claude JANER

1996 L'AUTRE CÔTÉ DE LA MERde Dominique CABRERA

1993 MA SAISON PRÉFÉRÉEde André TÉCHINÉ

1992 LES MAMIES de Annick LANOË

1988 L'UNION SACRÉEde Alexandre ARCADY

1987 LES INNOCENTS de André TÉCHINÉ

1985 PIZZAIOLO ET MOZZARELde Christian GION

1985 TROIS HOMMES ET UN COUFFINde Coline SERREAUUN JOUR OU L'AUTRE de Olivier NOLIN

1984 L'ERREUR EST HUMAINE de André VALARDY

PAR OÙ T'ES RENTRÉ ? ON T'A PASVU SORTIR de Philippe CLAIR

1983 LE GRAND CARNAVALde Alexandre ARCADYLES VOLEURS DE LA NUIT de Samuel FULLER

1983 BANZAÏ de Claude ZIDI

1982 LA BARAKA de Jean VALERE

1981 SI MA GUEULE VOUS PLAÎT… de Michel CAPUTOSALUT, J'ARRIVE de Gérard POTEAU

1980 LES UNS ET LES AUTRES de Claude LELOUCHINSPECTEUR LA BAVURE de Claude ZIDIUN AMOUR D'EMMERDEUSE

1979 LE COUP DE SIROCCO de Alexandre ARCADYGROS CÂLIN de Jean-Pierre RAWSON

1978 LE SUCRE de Jacques ROUFFIOL'AMOUR EN QUESTION de André CAYATTESALE RÊVEUR de Jean-Pierre PÉRIER

1977 DIABOLO MENTHE de Diane KURYSNOUS IRONS TOUS AU PARADISde Yves ROBERTA CHACUN SON ENFER de André CAYATTEMOI, FLEUR BLEUE de Eric Le HUNG

1976 UN ÉLÉPHANT, ÇA TROMPE ÉNORMÉMENT de Yves ROBERTDRACULA PÈRE ET FILS de Edouard MOLINAROCALMOS de Bertrand BLIER

1974 VERDICT de André CAYATTE

1972 IL N'Y A PAS DE FUMÉE SANS FEUde André CAYATTE

1971 LA MANDARINEde Edouard MOLINARO

1969 CLAIR DE TERRE de Guy GILLES

1964 DÉCLIC ET DES CLAQUES de Philippe CLAIR

David (Francis Huster) :« Mais pourquoi tu t'énerves tout le temps, oh toi, la mère de mes enfants ? Tout va s'ar-ranger, tu vas voir ». Un ex mari, un vrai.

Gilles (Alexandre Astier) :« Mais pourquoi tu veux travailler ? T'as pas tout pour être heureuse ? Allez, va nouschercher des bières, le match commence ». Un mari, oui, mais pour combien de temps ?

Michel dit Michel-Ange (Thierry Neuvic) :Soudain, à la sortie de l'école, un papa canon vous offre des fleurs. La tentation, la vraie.

Simon (David Kammenos) : « L'avantage de coucher avec des top models, c'est qu'elles ont des petits culs et qu'elles parlent pas français ». Un type tout jeune, un vrai.

Paul (Andrew Lincoln) : La perfection au masculin : Anglais ayant enterré la hache de la guerre de cent ans, célibataire mais pas vieux garçon, fiscaliste mais tendre. Un cycliste dont on aimeraitécraser le vélo plus souvent.

les hommes du film

2005 COMME T'Y ES BELLE ! de Lisa AZUELOS

2003 POURQUOI (PAS) LE BRÉSIL de Laetitia MASSON

2000 L'ENVOL de Steve SUISSA

1997 LE DÎNER DE CONS de Francis VEBER

1995 DIEU, L'AMANT DE MA MÈRE ET LE FILS DU CHARCUTIER de Aline ISSERMANN

1992 TOUT ÇA POUR ÇA… de Claude LELOUCH

1989 IL Y A DES JOURS… ET DES LUNES de Claude LELOUCH

1986 ON A VOLÉ CHARLIE SPENCER ! de Francis HUSTER

1985 PARKING de Jacques DEMY

1984 L'AMOUR BRAQUEde Andrezj ZULAWSKILA FEMME PUBLIQUEde Andrezj ZULAWSKI

1983 DRÔLE DE SAMEDI de Bay OKANLE FAUCON de Paul BOUJENAHÉQUATEUR de Serge GAINSBOURG

1982 EDITH ET MARCEL de Claude LELOUCHJ'AI ÉPOUSÉ UNE OMBREde Robin DAVIS

1981 QU'EST-CE QUI FAIT COURIR DAVID ? de Elie CHOURAQUI

1980 LES UNS ET LES AUTRESde Claude LELOUCH

1979 LES ÉGOÛTS DU PARADIS de José GIOVANNI

1978 L'ADOLESCENTE de Jeanne MOREAU

1977 UN AUTRE HOMME, UNE AUTRE CHANCEde Claude LELOUCH

1976 SI C'ÉTAIT À REFAIRE de Claude LELOUCHJE SUIS PIERRE RIVIÈREde Christine LIPINSKA

1975 LUMIÈRE de Jeanne MOREAU

1973 L'HISTOIRE TRÈS BONNE ET TRÈS JOYEUSE DE COLINOT TROUSSE-CHEMISEde Nina COMPANEEZ

1972 FAUSTINE ET LE BEL ÉTÉ de Nina COMPANEEZ

filmographieFRANCIS HUSTER

Michèle LAROQUE Isa

Aure ATIKA Léa

Valérie BENGUIGUI Alice

Géraldine NAKACHE Nina

Marthe VILLALONGA Liliane

Francis HUSTER David

Alexandre ASTIER Gilles

Thierry NEUVIC Michel

David KAMMENOS Simon

Andrew LINCOLN Paul

Amel DJEMEL Latifa

Dora DOLL Mémé

Macha BERANGER Tante Régine

David ELMALEH Serge

liste ARTISTIQUE

Réalisation Lisa AZUELOS

Scénario Lisa AZUELOSavec la collaboration de

Michaël LELLOUCHE et Hervé MIMRANImage Nigel WILLOUGHBY

Son Dirk BOMBEY et Philippe BAUDHUIN

Montage Philippe GRELLAT et Nathalie HUBERT

Décors Baptiste POIROT

Costumes Magdalena LABUZ

Maquillage Katja REINERT

Coiffure Alex VOLPEMusique originale Philippe GRELLAT, Alexandre LIER,

Sylvain OREL et Nicolas WEILDirection de production Jean-Christophe COLSON

Production exécutive Serge ZEITOUN

Production déléguée Liaison CinématographiqueWild Bunch

Produit par Jani THILTGES

Coproducteur délégué Juliette RENAUD

En coproduction avec

Future Film Ltd. - UK (Albert MARTINEZ-MARTIN)Samsa Film - Luxembourg (Claude WARINGO)

Entre Chien et Loup - Belgique (Diana ELBAUM)

Photos : D. KOSKAS / J.F BAUMARD / J.P KIEFER / N. BIROT

liste TECHNIQUE

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