Directenr: A. GIIiOUARD Soyons fort ! sarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...clore...

4
Année - N° 23 ABONNEMENTS Maine-et-Loire & Limitrophes Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr. En dehors des limitrophes: 22f'.E0 INSERTIONS Annonces, la ligne . Réclames, Faits locaux, 2.75 2 fr. 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cS: d'Avis Divers F O N D É E3Sr 1 8 4 1 PARAISSANT L_E MERCREDI ET L_E SAMEDI RÉDACTION & ADMENiSTRATIOS^}: 4- PLACE DU ^ARCHÊ-NOIR Soyons forts ! La semaine dernière, l'Ans- chiuss, pour beaucoup de Fran- çais, c'était une affaire lointaine dont il n'y avait pas à se préoc- cuper. C'est ainsi qu'on vous envoyait promener, en juillet 1914, si l'on parlait de la Bosnie ou bien de Serajevo. L'Anschluss, c'est la porte ou- verte sur Prague et sur l'Europe centrale, sur le blé de l'Ukraine, sur le pétrole de Bakou.C'est l'Al- lemagne doublée, quadruplée de puissance et, en même temps, de volonté conquérante et domina- trice. Car telle est sa nature qu'une chose obtenue de gré ou de force ne sert qu'à lui en faire convoiter une autre. L'Allemagne est de ces gens à qui l'appétit vient en mangeant. Croit-on qu'arrivée presque au bord de l'Adriatique, elle admet- tra que la mer lui reste fermée et queTrieste lui échappe? Et, res- pirant d'un poumon sur la médi- terranée , ne lui faudra-t-il pas respirer de l'autre sur l'Atlan- tique ? Quand elle aura repris tout ce qui parle allemand en Bohême et en Suisse et plus au loin (comme on parle français d ms les vallées d'Aoste et au Canada) ne resson- gera-t-e!le pas à l'Alsace ? Dipuis vingt ans, on vu ainsi se renforcer l'Allemagne et se reformer le péril de ses ambitions insatiables. Rien n'était plus facile que d'y faire obstacle à temps. Il n'y avait pas un soldat à bouger. Il suffisait de parler net, et de rester les amis de l'Italie qui ne demandait pas mieux. Mais le front populaire n'a pas eu de cesse qu'il ne nous ait brouillés avec cette dernière, tout en étant, comme ses prédéces- seurs, plein de complaisances pour l'Allemagne. Ils l'ont laissé pousser son ré- armement, tandis que .s'arrêtait celui de l'Angleterre et que, j'js- qu'à ces derniers temps, ils entra- vaient le nôtre. Et maintenant, moins nom- breux, moins armés, ayant perdu la çonfiançe des nations qui Téléphone : 1-95 C / C / N a n t e s : 154-28 Directenr: A. GIIiOUARD Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à l a Publicité A. GHIMOT, 3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS (2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 2 lignesgroup. Samedi 19 Mars 1938 LE NUMÉRO : 20 •«mes j Les abonnements sont payables d'a- vance et racceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui liaient leur sort au nôtre, ils veu- lent déclarer la guerre dans les pires conditions. Ou du moins nos moscoutaires la veulent, vrais dirigeants du front populaire. C'est que la délaite leur est in- différente, et que plusieurs même la souhaitent, car elle amènerait plus vite la révolution, leur vrai but. Eh bien non ! Il f.illait arrêter l'Allemagne le 7 mars 1936, car on le pouvdit encore. Mais il serait fou de partir en guerre contre elle aujourd'hui qu'elle a tous les atouts dans son jeu. Il faut armer et devenir invin- cibles, ce qui est possible, dans une guerre moderne, au génie, au courage et aux ressources de toute sorte de la France. 11 faut travailler, si difïicile que ce soit, à renouer les liens de l'I- talie avec la France et aussi avec l'Angleterre,car le s ilut de l'Occi- dent est là. Il faut aussi guérir le peuple de France de l'absurde rêve commu- niste qui le mène à la ruine et à la guerre, et ne lui laisse d'alter- native qu'entre le joug d'Hitler et celui de Staline. Il ne faut songer désormais qu'au salut du pays, si terrible- ment menacé, et l'arracher aux intrigues des partis, dont l'aveu- glement le pousse aux abîmes. Chautemps lui-même n'a pu s'empêcher de s'écrier, en sentant le pouvoir lui échapper à une heure où la stabilité serait si né- cessaire : « Au-dfssus des partis, il y a la Pairie ! » Tout hommiî de France, à l'heure actuelle, doit oublier so.i parti et ne sè s. ntirque Fran- çais. * X*** INCOHÉRENCE La France, a dil M. Aboi Gardey, est par esscncc le pays de l'équilibre, équilibre dans sa constitution géographique, équili- bre dans ses produciions variées, entre son industrie ét son agriculture. C'est le pays do la pelite propriété et des onIreprises mo- destes. Les classes moyennes y ont joué jusqu'à présent un rôle capital. C'est cet équilibre, ce sens de la mesure et de la conversation sociale que les révo- lutionnaires ont intérôt à détruire pour- réaliser leurs desseins de démolition. Mais corhment le radicalisme, à la faveur d'une mystique électorale, on(-ils pu' s'as- socier pendant près de deux années déplo- rables cl l'unosies, à l'a polilique de ceux qui ne cherchent qu'à détruire ce que le radicalisme prétend sauvogardre : la liberté, l'ordre, la légalité, l'autorité de l'Etat ? lûîiiiiiiiiiiiiiiaiiîTïïiiaiitiiiitiiiiii»* NOUVELLES EXPRESS Le texln du projet de l'orijcmisation de la Nation pour le Lemps de gaerre viendra en discussion mardi p^rocludn devant la Chambre ; la direction des opérations mi- litaires est confiée à un chef militaire unique. ^ Le chancelier Hitler a encore prononcé un discours hier pour proclamer la grande Allemagne et annoncer le plébiscite autri- chien du 10 avril. Les délais accordés à la Lituanie expirent ce soir sarnedi : on envisagerait une solu- tion. M. Le coateux, vice-.ljiisvl de France- a été tué à Barceldtne. En Autriche, te fih aîné de l'Archiduc François-Ferdinand serait arrétêè Yiaii-celoi\e es't cpnstamment pombardé ; on compte 600 morts et un millier de blesséS'. uniimninniiiiiinimuniiminiiaif S'UI^IR ? oui, iimis seulement sur un programme Il y a vingl-et-un mois une majorité nouvelle entrait à la Chambre des Députés. ' Il y a vingt-et-un mois que le front po- pulaire prenait le pouvoir pour y faire de grandes, de très grandes choses. Les ouvriers, les paysans, les commer- çants, tous les producteurs, allaient enfin connaître une ère de prospérité et de bon- heur. La fraternité allait descendre du fronton des édifices publncs dans le do- maine de la réalité. Cette majorité était forte, puissante, co- hérente et son seul programme pouvait se condenser en cette formule : le bien du Hélas! Les réalités sont plus fortes que peuple par le front; populaire I les chimères, mais cela n'empôche pas M. Paul Faure d'écrire encore u qu'il est In- supportable d'avoir à tenir compte encore des questions do trésorcr * » » Comme on serait heurcuK^ en effet, si l'on n'avait pas à tenir compte do la cais- se, si l'on pouvait dépenser sans compter 1 Toute la doctrine socialiste est résumée dans cette phras opnrue dans le Populaire du ïnercredl 9 mars tlernier. Lfltitudo du parti socialiste est jiotir- laiit contradictoire : il n'y a pas ,,]) parli en Franco qui sacho le mieux vider la caisse et, malgré celà, il n'y a pas un parti qui pourtant insulte et menace avec au- tant de force ceux qui doivent la remplir! Il va falloir la remplir pourtant, cette Caisse! Quel est donc le gouvernement le plus apte à accomplir cette tâche? Est-ce un gouvernement dont feraient partie les hommes de Moscou P Poser la question, c'est la résoudre. Le parti communiste a conservé, pendant plus de vingt ans, le pouvoir en Russie. 11 n'a réussi, après ce très long délai, qu'îi fusiller tous ceux qui avaient été les meil- leurs ouvriers de la Révolution. La faillite du communisme est évidente et il ne peut donc ôtre question de s'al- lier avec dés faillis et des assassins. * » * La Franco a besoin d'un gouvernement ; mais il est toujours facile de trouver des hommes. Ce qui est plus difficile c'est de les unir sur un programme. Proclamer qu'on fera l'union de tel homme à tel homme ne veut rien dire. Seul compte le but à atteindre. Si l'on profclamjc la liberté monétaire, on ne peut unir le parti communiste avec l'un quelconque des membres de l'Alliance. Si l'on repousse l'intervention en Chine ou en Espagne, on ne peut unir le parti communiste avec les partisans de la ntei)- intervention. La liste n'est pas close, mais l'on peui clore cette polémique en disant : S'unir.i* Oui, mais seulement sur un programme !. •Michel BRILLE, député. §§§ L'Ornanisalioi ProfessioDE La crise ministérielle n'a rien diminué au Contraire des préoccuijations sus- citées par la permanence des conflits so- ciaux. L'interview demandée à M. C.-J. Gignoux demeure donc de pleine actuali- té. Nul ne peut donner une opinion plus équilibrée sur le Statut moderne du Tra- vail en partie voté et sur les conditions de l'activité nationale. En raison d'abord d'une compéence que les milieux écono- miques, politiques et journalistiques ont appréciée bien avant le grand public et que la présidence de la C. G. P. F. n'a fait que consacrer. En raison aussi du sou- c;. trop méconnu, maintes fois prouvé ce- pendant, que M. C.-J. Gignoux garde d'un progrès social solidement conçu. Nous n'avons jamais, nous dit tout de suite M. Gignoux, manifesté tme op- position de principe au « Statut Moderne du Travail ». La majeure partie de nos difficultés pré- sentes prqvien,t,. ;de J.^nst'abilitJé c^es aon- ditions de la production.. Les gens les moins initiés au mouvement social com- prennent q<p)e toutes nos vissacit^des fi- nancières ou monétaires en découlent et qu'au surplus Çe désordre porte dans l'af- faiblissement de notre situation extérieure de lourdes responsabilités. LES « PETITS » ET L15S, <( GROS » En présentant ces oîbservations généra- les, nous no pensons pas favoriser, com- me le prétend M. ISocaniond, les « gros » aux dépejis des «petits», 11 est, de no- toriété que les grosses'industries, et spé- cialement colles que l'on qualifie signiti- calivement d'(( abritées », ont en face des menaces révolutionnaires une capacité de ré.sistflnce supérieure à celle des moyen- nes l't. des lU'tites entreprises. Au reste, il apparaît pour le uioins Curieux le zèle des marxistes à prendre en mains la cause de ceux qu'ils nomment « les petits patrons », car leur doctrine voue toute cette, classe sociale à une exé- cution sans rémission. Il est certain que le collectivisme sou- haite et recherche l'extermination des « petits » avant les a gros » de manière H ne plus trouver un jour que les plus opu- lents dont une simple mesure de nationa- lisation aura définitivement raison. C'est pourquoi, nous tenons affirmer la solidarité totale des employeurs do tou- tes catégories. Nous nous eniployons mémo de toutes nos forces à réaliser une cnteji- to au sein de chaque proifession, pour veiller au salut des plus humbles. Le ca- pitalisme ïénio^Té ne doit pas être unts jungle, mais un régime 011 chacun trouve sa vie. T R A V A U J . E U EN PAI^N. En résumé, toute notre action n'a pour btil que d'assurer au patronat un niini- lîjum de stabilité et la i>ossibilité de tra- vailler en paix. Dira-t-on ;quc c'est uno prétention exorbitante Il est absurde et criminel de prétendre que les conflits sociaux sont entretenus par le patronat, de propos délibérés. Noil.re seul >Jaiu est que l'organisatiicin professionnelle sur la base de la collabo- ration des classas parvienne à régler la situation angoissante de notre pays. Seule, elle peut assurer à chacun son droit légi- time à la vie. (Inter-Francc). DE JAURÈS A BLUM Tout le monde réclame un accroissement de la production. Celui-ci est-il ]K)ssible avec une diminuion des heures de travail ? Il faudrait pour cela une bonne volont<5> un zèle, une conscience professionnelle que possédaient autrefois les ouvriers payés aux pièces, c'est-;i-dire selon leur travail et leur mérite. Mais le front populaire a voulu réduire les heures de travail -en m(>me temps qu'il faisait s'élever les salaires. Jaurès écrivait dans sa thèse sur les ori- gines du socialisme allemand : « Un seul Eltat ne peut humainement dresser la juste mesure ni do la récompense quotidienne de ses ouvriers, ni du temps de travail quoti- dien, si en même temps les autres Etats n'adoptent pas les mômes proportions pour fixer le salaire quotidien et diminuer le temps de travail. »i Lo grand Jarn-ès paraît bien (( vieux jeu » à MM. 1.^011 Blum et Jouhaiix. INFORMATIONS LE MINISTERE BLUM Les uiinistres se soj}i réunis jeudi, à TO heures, à l'Elysée^ sous la présidence de M., Albert Lebrun. Le Conseil des Ministres a arrêté les ter- mes de ta déclaratiotn ministérielle qui a été lue à la Chambre, par M. Léon Blum, prési- dent du Conseil, et au Séiiat par M. Edouard Daladier, vice-président du Conseil, Minis- tre de ta Défense Nationale. M. Paul 0o!ncour, ministi'e des Affai- res étrangères a fait un exposé de la si- tuath(n; intfii^'ijion'nï'C. A la Chambre, après la lecture de la déclaration, est venue In question des interpellalions don! le ministère réclame l'ajournement. Le Président met au VL>i.r le reiu'oi à la suite des intcrpellfilion.s sur la politi- que générale et M. Blum annonce que le Goupernement pose lot quest^M de con- fiance. Lr renvoi est roté par 3Ci) voix contre ' 19Q. Les interpellaltons sur lu politique ex- térieure seront discutées mardi après - midi. Frochaiee séance, mardi malin, à 9 /i.

Transcript of Directenr: A. GIIiOUARD Soyons fort ! sarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...clore...

Page 1: Directenr: A. GIIiOUARD Soyons fort ! sarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...clore cett polémique en disane t : S'unir.i* Oui mai, seulemens su urn t programme !.

Année - N° 23 ABONNEMENTS

Maine-et-Loire & Limitrophes

Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr.

En dehors des limitrophes: 22f'.E0

INSERTIONS

Annonces, la ligne . Réclames, — Faits locaux, —

2.75 2 fr. 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cS: d'Avis Divers

— F O N D É E 3 S r 1 8 4 1 —

PARAISSANT L_E MERCREDI ET L_E SAMEDI R É D A C T I O N & A D M E N i S T R A T I O S ^ } : 4 - P L A C E D U ^ A R C H Ê - N O I R

Soyons forts ! La semaine dernière, l'Ans-

chiuss, pour beaucoup de Fran-çais, c'était une affaire lointaine dont il n'y avait pas à se préoc-cuper.

C'est ainsi qu'on vous envoyait promener, en juillet 1914, si l'on parlait de la Bosnie ou bien de Serajevo.

L'Anschluss, c'est la porte ou-verte sur Prague et sur l'Europe centrale, sur le blé de l'Ukraine, sur le pétrole de Bakou.C'est l'Al-lemagne doublée, quadruplée de puissance et, en même temps, de volonté conquérante et domina-trice.

Car telle est sa nature qu'une chose obtenue de gré ou de force ne sert qu'à lui en faire convoiter une autre.

L'Allemagne est de ces gens à qui l'appétit vient en mangeant.

Croit-on qu'arrivée presque au bord de l'Adriatique, elle admet-tra que la mer lui reste fermée et queTrieste lui échappe? Et, res-pirant d'un poumon sur la médi-terranée , ne lui faudra-t-il pas respirer de l'autre sur l'Atlan-tique ?

Quand elle aura repris tout ce qui parle allemand en Bohême et en Suisse et plus au loin (comme on parle français d ms les vallées d'Aoste et au Canada) ne resson-gera-t-e!le pas à l'Alsace ?

Dipuis vingt ans, on vu ainsi se renforcer l'Allemagne et se reformer le péril de ses ambitions insatiables.

Rien n'était plus facile que d'y faire obstacle à temps. Il n'y avait pas un soldat à bouger.

Il suffisait de parler net, et de rester les amis de l'Italie qui ne demandait pas mieux.

Mais le front populaire n'a pas eu de cesse qu'il ne nous ait brouillés avec cette dernière, tout en étant , comme ses prédéces-seurs, plein de complaisances pour l'Allemagne.

Ils l'ont laissé pousser son ré-armement, tandis que .s'arrêtait celui de l'Angleterre et que, j 'js-qu'à ces derniers temps, ils entra-vaient le nôtre.

Et maintenant, moins nom-breux, moins armés, ayant perdu l a çonfiançe des nations qui

T é l é p h o n e : 1 - 9 5

C /C/ N a n t e s : 1 5 4 - 2 8 Directenr: A . G I I i O U A R D P o u r l a P u b l i c i t é e x t r a - r é g i o n a l e , s ' a d r e s s e r à l a Publicité A . G H I M O T , 3 , r . d ' A m b o i s e (coin r.Richelieu) P A R I S ( 2 e ) T é l . R i c h e l i e u 5 1 - 7 6 5 1 - 7 7 2 lignesgroup.

Samedi 19 Mars 1938

LE NUMÉRO :

20 •«mes j

Les abonnements sont payables d'a-vance et racceptation de trois nu-méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné

sans dérangement pour lui

liaient leur sort au nôtre, ils veu-lent déclarer la guerre dans les pires conditions.

Ou du moins nos moscoutaires la veulent, vrais dirigeants du front populaire.

C'est que la délaite leur est in-différente, et que plusieurs même la souhaitent, car elle amènerait plus vite la révolution, leur vrai but.

Eh bien non ! Il f.illait arrêter l'Allemagne le 7 mars 1936, car on le pouvdit encore.

Mais il serait fou de partir en guerre contre elle aujourd'hui qu'elle a tous les atouts dans son jeu.

Il faut armer et devenir invin-cibles, ce qui est possible, dans une guerre moderne, au génie, au courage et aux ressources de toute sorte de la France.

11 faut travailler, si difïicile que ce soit, à renouer les liens de l'I-talie avec la France et aussi avec l'Angleterre,car le s ilut de l'Occi-dent est là.

Il faut aussi guérir le peuple de France de l'absurde rêve commu-niste qui le mène à la ruine et à la guerre, et ne lui laisse d'alter-native qu'entre le joug d'Hitler et celui de Staline.

Il ne faut songer désormais qu'au salut du pays, si terrible-ment menacé, et l'arracher aux intrigues des partis, dont l'aveu-glement le pousse aux abîmes.

Chautemps lui-même n'a pu s'empêcher de s'écrier, en sentant le pouvoir lui échapper à une heure où la stabilité serait si né-cessaire :

« Au-dfssus des partis, il y a la Pairie ! »

Tout hommiî de France, à l'heure actuelle, doit oublier so.i parti et ne sè s. n t i r q u e Fran-çais. * X***

INCOHÉRENCE La France, a dil M. Aboi Gardey, est par

esscncc le pays de l'équilibre, équilibre

dans sa constitution géographique, équili-

bre dans ses produciions variées, entre son

industrie ét son agriculture. C'est le pays

do la pelite propriété et des onIreprises mo-

destes. Les classes moyennes y ont joué

jusqu'à présent un rôle capital.

C'est cet équilibre, ce sens de la mesure

et de la conversation sociale que les révo-

lutionnaires ont intérôt à détruire pour-

réaliser leurs desseins de démolition.

Mais corhment le radicalisme, à la faveur

d 'une mystique électorale, on(-ils pu' s'as-

socier pendant près de deux années déplo-

rables cl l'unosies, à l'a polilique de ceux

qui ne cherchent qu'à détruire ce que le

radicalisme prétend sauvogardre : la liberté,

l 'ordre, la légalité, l 'autorité de l'Etat ?

lûîiiiiiiiiiiiiiiaiiîTïïiiaiitiiiitiiiiii»*

N O U V E L L E S

EXPRESS

Le texln du projet de l'orijcmisation de la Nation pour le Lemps de gaerre viendra en discussion mardi p^rocludn devant la Chambre ; la direction des opérations mi-litaires est confiée à un chef militaire unique. ^

Le chancelier Hitler a encore prononcé un discours hier pour proclamer la grande Allemagne et annoncer le plébiscite autri-chien du 10 avril.

Les délais accordés à la Lituanie expirent ce soir sarnedi : on envisagerait une solu-tion.

M. Le coateux, vice-.ljiisvl de France- a été tué à Barceldtne.

En Autriche, te fih aîné de l'Archiduc François-Ferdinand serait arrétêè

Yiaii-celoi\e es't cpnstamment pombardé ; on compte 600 morts et un millier de blesséS'.

u n i i m n i n n i i i i i i n i m u n i i m i n i i a i f

S'UI^IR ? oui, iimis seulement

sur un programme

Il y a vingl-et-un mois u n e majorité

nouvelle entrait à la Chambre des Députés.

' Il y a vingt-et-un mois que le front po-

pulaire prenait le pouvoir pour y faire de

grandes, de très grandes choses.

Les ouvriers, les paysans, les commer-

çants, tous les producteurs, allaient enfin

connaître une ère de prospérité et de bon-

heur. La fraternité allait descendre du

fronton des édifices publncs dans le do-

maine de la réalité.

Cette majorité était forte, puissante, co-

hérente et son seul programme pouvait se

condenser en cette formule : le bien du

Hélas! Les réalités sont plus fortes que

peuple par le front; populaire I

les chimères, mais cela n'empôche pas M.

Paul Faure d'écrire encore u qu' i l est In-

supportable d'avoir à tenir compte encore

des questions do trésorcr *

» »

Comme on serait heurcuK^ en effet, si

l 'on n'avait pas à tenir compte do la cais-

se, si l 'on pouvait dépenser sans compter 1

Toute la doctrine socialiste est résumée

dans cette phras opnrue dans le Populaire du ïnercredl 9 mars tlernier.

L f l t i t u d o du parti socialiste est jiotir-

laiit contradictoire : il n'y a pas ,,]) parli

en Franco qui sacho le mieux vider la

caisse et, malgré celà, il n'y a pas un parti

qui pourtant insulte et menace avec au-

tant de force ceux qui doivent la rempl i r !

Il va falloir la remplir pourtant, cette

Caisse! Quel est donc le gouvernement le

plus apte à accomplir cette tâche? Est-ce

un gouvernement dont feraient partie les

hommes de Moscou P

Poser la question, c'est la résoudre.

Le parti communiste a conservé, pendant

plus de vingt ans, le pouvoir en Russie.

11 n ' a réussi, après ce très long délai, qu'îi

fusiller tous ceux qui avaient été les meil-

leurs ouvriers de la Révolution.

La faillite du communisme est évidente

et il ne peut donc ôtre question de s'al-

lier avec dés faillis et des assassins.

* » *

La Franco a besoin d 'un gouvernement ;

mais il est toujours facile de trouver des

hommes. Ce q u i est plus difficile c'est de

les unir sur u n programme.

Proclamer qu 'on fera l 'union de tel

homme à tel homme ne veut rien dire.

Seul compte le but à atteindre.

Si l 'on profclamjc la liberté monétaire,

on ne peut unir le parti communiste avec

l 'un quelconque des membres de l 'Alliance.

Si l 'on repousse l ' intervention en Chine

ou en Espagne, on ne peut unir le parti

communiste avec les partisans de la ntei)-

intervention.

La liste n 'est pas close, mais l 'on peui

clore cette polémique en disant :

S'unir.i* Oui, mais seulement sur un

programme !.

•Michel BRILLE, député. §§§

L'Ornanisalioi ProfessioDE La crise ministérielle n 'a rien diminué

— au Contraire — des préoccuijations sus-

citées par la permanence des conflits so-

ciaux. L'interview demandée à M. C.-J.

Gignoux demeure donc de pleine actuali-

té.

Nul ne peut donner u n e opinion plus

équilibrée sur le Statut moderne du Tra-

vail en partie voté et sur les conditions

de l 'activité nationale. En raison d'abord

d'une compéence que les mil ieux écono-

miques, politiques et journalistiques ont

appréciée bien avant le grand public et

que la présidence de la C. G. P. F. n'a

fait que consacrer. En raison aussi du sou-

c;. trop méconnu, maintes fois prouvé ce-

pendant, que M. C.-J. Gignoux garde d 'un

progrès social solidement conçu.

— Nous n'avons jamais, nous dit tout de suite M. Gignoux, manifesté tme op-

position de principe au « Statut Moderne

du Travail ».

La majeure partie de nos diff icultés pré-

sentes prqvien,t,. ;de J.^nst'abilitJé c^es aon-

ditions de la production. . Les gens les

moins initiés au mouvement social com-

prennent q<p)e toutes nos vissacit^des fi-

nancières ou monétaires en découlent et

qu'au surplus Çe désordre porte dans l'af-

faiblissement de notre situation extérieure

de lourdes responsabilités.

LES « PETITS » ET L15S, <( GROS »

En présentant ces oîbservations généra-

les, nous no pensons pas favoriser, com-

me le prétend M. ISocaniond, les « gros »

aux dépejis des « p e t i t s » , 11 est, de no-

toriété que les grosses ' industries, et spé-

cialement colles que l 'on qualifie signiti-

calivement d'(( abritées », ont en face des

menaces révolutionnaires une capacité de

ré.sistflnce supérieure à celle des moyen-

nes l't. des lU'tites entreprises.

Au reste, il apparaît pour le uioins

Curieux le zèle des marxistes à prendre en

mains la cause de ceux qu'i ls nomment

« les petits patrons », car leur doctrine

voue toute cette, classe sociale à une exé-

cution sans rémission.

Il est certain que le collectivisme sou-

haite et recherche l 'extermination des

« petits » avant les a gros » de manière H

ne plus trouver un jour que les plus opu-

lents dont une simple mesure de nationa-

lisation aura définitivement raison.

C'est pourquoi, nous tenons aff irmer

la solidarité totale des employeurs do tou-

tes catégories. Nous nous eniployons mémo

de toutes nos forces à réaliser une cnteji-

to au sein de chaque proifession, pour

veiller au salut des plus humbles. Le ca-

pitalisme ïénio^Té n e doit pas être unts

jungle, mais un régime 011 chacun trouve

sa vie.

TRAVAUJ.EU EN PAI N.

En résumé, toute notre action n'a pour

btil que d'assurer au patronat un niini-

l î jum de stabilité et la i>ossibilité de tra-

vailler en paix. Dira-t-on ;quc c'est uno

prétention exorbitante

Il est absurde et criminel de prétendre

que les conflits sociaux sont entretenus

par le patronat, de propos délibérés.

Noil.re seul >Jaiu est que l'organisatiicin

professionnelle sur la base de la collabo-

ration des classas parvienne à régler la

situation angoissante de notre pays. Seule,

elle peut assurer à chacun son droit légi-

time à la vie.

(Inter-Francc).

DE JAURÈS A BLUM

Tout le monde réclame un accroissement

de la production. Celui-ci est-il ]K)ssible

avec une diminuion des heures de travail ?

Il faudrait pour cela une bonne volont<5>

u n zèle, u n e conscience professionnelle

que possédaient autrefois les ouvriers payés

aux pièces, c'est-;i-dire selon leur travail

et leur mérite.

Mais le front populaire a voulu réduire

les heures de travail -en m(>me temps qu' i l

faisait s'élever les salaires.

Jaurès écrivait dans sa thèse sur les ori-

gines du socialisme al lemand : « Un seul

Eltat ne peut humainement dresser la juste

mesure ni do la récompense quotidienne de

ses ouvriers, ni du temps de travail quoti-

dien, si en même temps les autres Etats

n'adoptent pas les mômes proportions pour

fixer le salaire quotidien et diminuer le

temps de travail. »i

Lo grand Jarn-ès paraît bien (( vieux jeu »

à MM. 1. 011 Blum et Jouhaiix.

INFORMATIONS LE MINISTERE BLUM

Les uiinistres se soj}i réunis jeudi, à TO heures, à l'Elysée^ sous la présidence de M., Albert Lebrun.

Le Conseil des Ministres a arrêté les ter-mes de ta déclaratiotn ministérielle qui a été lue à la Chambre, par M. Léon Blum, prési-dent du Conseil, et a u Séiiat par M. Edouard Daladier, vice-président du Conseil, Minis-tre de ta Défense Nationale.

M. Paul 0o!ncour, ministi'e des Affai-res étrangères a fait un exposé de la si-tuath(n; intfii^'ijion'nï'C.

A la Chambre, après la lecture de la déclaration, est venue In question des interpellalions don! le ministère réclame l'ajournement.

Le Président met au VL>i.r le reiu'oi à la suite des intcrpellfilion.s sur la politi-que générale et M. Blum annonce que le Goupernement pose lot quest^M de con-fiance.

Lr renvoi est roté par 3Ci) voix contre ' 19Q.

Les interpellaltons sur lu politique ex-térieure seront discutées mardi après -midi.

Frochaiee séance, mardi malin, à 9 /i.

Page 2: Directenr: A. GIIiOUARD Soyons fort ! sarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...clore cett polémique en disane t : S'unir.i* Oui mai, seulemens su urn t programme !.

pour la (Jhcussioii du projet de. Korganî-sation du pays en temps de guerre.

fOUR UN PROCHAIIS MIMSTEHE

Les présidents des grclupes de la mino-rité de la Chambre se sont réunis à nou-veau et Ofifl confirmé leur décision de sa-medi dernier en fareur d'une formule de rassemblement national sans ixirtieipation communiste.

M. Pierre-Etienne l'iandin a déclaré à la Chambre, que le groupe de l'Alliance dé-mocratique^ ne peut approuver ni la com-position ni la poWique du nouveau gou-vernement, précise £e Capital.

Le groupe de l'a Fédération républicaine que préside M, Louis-Marin, a publié un ordre du jour dans lè même sens.

veulent être tragiques et! qui sont tantôt du mélodrame et tantôt de l'opérette. La salle de l'OlQ'mpia, à Paria, o|(> le fïlm passe est vide.

La Marseillaise du JronÙ populaire quitte l'affiche cette semaine. Espérons que le front populaire lui-même, ne tardera pas •'( en faire autant.

§§§— LE SUCFiE

DE CAMILLE CUALTEMPS AU SOCILlSfÈ LEON BLUM

Le disponible termine ù atjS-agG, Ilundi murs, contre 291 le même jour de la se-maine précédente. Les décrets d'applicaNon concernant les accords interprofessiannels récemment conclu.'! entre la métropole et les collonfes ont tous été ]>ubliés. au Journal

Officiel dans le courant de la semaine. ^ §§§

LES VINS

« On vient de j>erdre un temps précieux ùcammffler sous dus fortnes législatives,

une dualité totale de conceptions sur les fondements même de h'organisation écono-mique et sociaile. .liissil, verrons nous s'a-jouter aux conflits anciens, ceux ciui naî-tront de ta nouvelle loi.»

BOURGEOISIE a VIEILLIE » ' ET SOUS NEUFS ^

Pour flatter Vexlrême-gauche^ M. Chau-temps a traité la bourgeoisie française, de « bourgeoisie vieillie ».

Au motment d'un emprunt, c'est mal-adroit.

Grâce à Dieu, la bourgeoisie français: est fidèhe ù ses devoiiirs et une fois de plus, pour la Défense Nationale, ' la bourgeoisie traitée de vieillie par le Président du Con-seil, donnera ses sous neufs.

-s§5 AU PARLEMENT ANGLAIS

Tendance légèrement plus ferme des cciiu-s, les vins libres étant moins offerts. Les cours n'atteignent pas encore la cote fixée pour la libération de la nouvelle tran-che. Les expédîiiotis de VAIgérie sont en augtnentation celle semaine.

On enregistre par exemple les affaires sui-vantes : Coopérative de Boujan, S/io hectos io"7, lôg /;•.; Coopérative de Vias, 268 hec-tos lo^g, i58 fr.; Coopérative de Servian, 5oo hecfos io°9, i55 fr.; Coopérative de Se-rignan, 55o hectos io°8, i58 fr.; 190 hectos io°7,i57 francs.

/I Carcassanne ,on cote : 9 à 10° de iC fr. 5o à i5 f A 25; de io°5 à la" de i3 fr. 5o à i4 fr. 5o, à Brignoles, de i4 fr. 75 à i5 fr. 30 dans le vin de 9°5 à io°5.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

AVIS AU PUBLIC

Les répertjuftsions possibles des événe-ments d'Europe Centraux et d'Espagne sur la situatik>n intérieure anglaise ont été abondamment commentée, jeudi matin, dans les milieux politiques.

Si l'on en croit le jcp.rnal libéral Star,

plusieurs ministres fidèles à la. politiqur de M. Eden seraient i-ésolug à démission-ner prochainement si le Gouvernement ne modifie pas sa politic^ue, notamment en ce qui concerne la noji-infervenliân.

Le rédacteur politique du journal libéral n'hésite pas à affirmer que la siluatiori du Cabinet est plus critique même que pen-dant les journées qui précédèrent} la dé-mission de M. Eden.

Par suite de l'avance rie l 'heure légale,

(les modifications seront apportées à l'iio-

raire de certains trains dans la nuit du 2C

au 27 Mars igSi .

Une affiche a Avis au Public » sera appo-

sée dans les gares pour porter ces modifi-

cations à la connaissance du public.

UN FOUR NOIR

La Marspillaiso, le film de Jean Renoir, financé et lancé à grand fiacas par ki C. G. T., devait être le chef-d'œuvre cinéma-tographique du front populaire. Le film est ennuyeux; il contient des scènes qui

FEUILLETON de L'Echo Saumurais N" 18 — 19 Mans

R i a H A H B par F. S.UMT-AGNAi\I>

TROlSmiE PARTIE (SVITB)

Un certain jour, cependant, ils s'é-,trient promenés ensemljle tout, l'aprcU-midi, et, le soir, prf-s du village, sur la pente que caressaient .encore les derniers rayons du soleil, l 'enfant était restée en arrière pour cueillir des rhododendrons sauvages. Beaucoup plus has qu'elle, une promeneuse solitaire), qu'elle reconnut pour Olre Miss Bvans, suivait les lacets du sen-tier. La jeune .Vméricaine n'avait, pas dû aller loin, car elle ne portait ni les larges pantalons bouffants, ni le bérel qu'elle ar-borait pour la moindie excursion. En jupe de laine blanche, avec un pull-o\er rouge, tête nue, ses cheveuv dorés étincelant au soleil, elle marchait lentement, fauchant de temps en temps un brin d'herlîe avec sa can'ne. .\u-dessusi d'elle, Richard descen-dait d 'un bon pas, s'arrôtant aux tournants pour faire un signe de la main à la petite, assise dans l'herbe, son bouquet sur les ge-noux Ix)rsqu'après un dernier lacet il eut rattrapé la jeune fille, il parut hésiter une seconde avant de continuer son chemin et à la dépasser ou bien à couper au plus court par la pente herbeuse, ce moment,

^ t t m i i n i i i i i i n i n i n i i i i i i i i i i i j i i 1111111

Les Régimes changent La Restauration, la Révolution de

i83o, la Deuxième Riépublique, le Se-

cond Empire et enfin la Troisième Ré-

publique, tels sont les régimes qu'a

connu notre pays durant ce dernier

siècle, qui a vu d'autre part, naître,

s'accroître et s'amplifier la renommée

f de l 'Elixir Combler, la célèbre l iqueur '

dorée.

Avec son délicieux arôme, Comljîer

vous offre des jetons d'or contrôlé et

des billets de la Loterie Nationale.

i i i g i i i i i i i i i i i i i i i s i i i i i i i i i r innp i i i i iM i

i'écharpe de Miss Evans glissa sans qu'elle

s'en aperçût et tomba derrière elle.

Richard, lui, l'avait vue, car il continua de

suivre le sentier et la ramassa. Puis Mo-

nique le vit s'arrêter ' près de la prome-

neuse, son béret à la main, tendant de

l 'autre le carré de soie. Avec un sourire

malicieux la petite fille pensa : u Elle va

bien être obligée de lui dire merci ! » Mais

soudain elle se dressa, toute pâle, laissant

tomber ses fleurs autour d'elle : sans un

geste pour prendre l'écharpo que Richard

lui tendait, Miss Evans avait lancé une

phrase d 'un ton sarcaslique et avait tourné

le dos avec un rire ijisultant qui vibra

d 'une manière étrange dans l'atmosphère

absolument calme. Le jeune noir resta un

instant immobile, les poings serrés, trem-

blant de la tôle aux pieds, avec une telle

expression de colère que Monique demeura

clouée sur place par la terreur. Puis, com-

me un fou, il prit sa course vers Valoz.

L'enfant le suivit et le vil, dp loin, entrer

dans la petite église du village. Quelques

minutes plus tard, quand elle y arriva

elle-mtoie et jeta un coup d'œil craintif

par la porte grande ouverte, elle l 'aperçut

à gjenoux, la tête dans ses ïiiains, près du

confessionnal...

A table, ce soir-lJi, Richard, simple et gai

j passionna Pierrot par la récit d 'un sauve-

tage en montagne effectué l 'an passé par

j les guides du pays. Après le dîner, il causa

I longuement et paisiblement avec Mme

Blémont de toutes les questions qu'allait

i soulever le. mariage de Brigitte, l'entrée

C h r o i i q u e L o c â l e E T R E G I O N A L E

M E M E N T O h e b d o m a d a i r e

Pharmacie, de service demain dimanche et lundi malin :

U. EILMUX, 27, rue de la Tonnelle.

Garage de service demain d imanche : ,I0LY, 7, (piai Carnol. Téléphone 1-78.

§§§-

L i g u e Féminine d ' A c t i o n Cattiolique F r a n ç a i s e

(Test tiemaiu dinianclie cpie les Li-

gueuses sont convoquées pour leur réunion

annuelle, présidée par Mgr C^ostes.

A II h. if), mes.se solennelle à l'église

Sl-Picrre. Alloculipii,'de M., l 'abbé Manceau;

A l'i h. 3o, lUîinion générale à la salle

dos Ii'lcs de riaMUulioii St-Louis;

.\l)pel des ])aroisses;

Ûapport de l'arrondissenienL

(kjnférencc par la Princesse de Robech,

présidente dé))arlemenlale;

Remise d'un prix avec diplôme à une

mère de famille nombreuse.

Salul du Saint Sacrement.

-§§§-

CROIX-ROLGE FRANÇAISE S. S. li. M. — A. D. F. — U. F. F.

La fôte que chaque année les trois so-

ciétés de la Croix-Rouge Française offrent

à leurs membres et sympathisants est défi-

nitivement lixée au mercredi 3o mars cou-

rant. Elle aura lieu à 20 heures dans la bel-

le salle d u cinéma Palace, quai Carnol,

mise gracieusement à leur disposition par

les propriétaires, M. et Mme Pousset qui,

au surplus, veulent bien avec leur bonne

grâce habituelle assurer l'exécution du pro-

gramme.

(^lui-cl comportera principalement u n

f i lm m a g n i f i q u e : « Veille d'armes», d'a-

près le roman de Claude Farrèie, magistra-

le réalisation où la marine française joue un

rôle de tout premier plan. Une analyse en

sera du reste donnée ultérieurement.

Pour permet Ire au plus grand nombre de

personnes d'assister ;i cette si jolie féte, les

prix des places ont été laissés à 10 francs,

6 francs et 4 francs.

Au cours de la soirée sera tirée la tom-

bola aux très jolis lots qui, incessamment

seront exposés dans les vitrines d 'un ma-

gasin de la ville.

CAISSE D'ÉPARGNE DE SAUMUR

Le Conseil des directeurs de la Caisse,

d'Epargne s'est réuni niardi dernier, sous

la présidence de M. René Baudry, vice-pré-

sident de la Caisse.

Conseil des directeurs a décidé de se

faire représenter au Congrès des Caisses

d'Epargne de l'Ouest et du Sud-Ouest qui

de Jean au Séminaire. Personne n'aurait pu supposer que pendant l'espace d 'une se-conde, quelques Tieurcs auparavant, la ru-reur et le désespoir avaient manqué faire do lui un assassin. Mais lui avait vu tout de suite que les rhododendrons dans le vase de grès sur le buffet n'avaient pas été rem-placés... Il avait pençu plusieurs fois dans le regard et dans la voix de sa petite sœur cette nuance de tendresse presque mater-nelle que l 'enfant avait, toujours pour lui quand il souffrait... 11 savait que Monique avait tout! vu et tout compris. Et, quand elle était venue l'embrasser avant de mon-ter se coucher, pendant que les deux petits bras protecteurs étaient noués autour de son cou, lui aussi avait jjrolongé. son baiser fraternel et la caresse de sa main sur les cheveux bouclés. Il écoutait, tout au fond de son cœur, la voix si douce qui lui avait dit un soir :

— Et on fora toujours comme s'il n'était pas nègre parce que je crois que ça lui fait de la peine.

Le lendemain, Us partirent tous les deux pour une excursion depuis longtemps pro-jetée. C'était presque une ascensioJi puis-qu'il y avait une moniée si raide que Richaid s'était muni d'une longue corde en disant que I o n ferait comme de vrais mon-tagnards. Tant qu'ils furent dans le chemin rocailleux, ils marchèrent, la main dans la main, en bavardant. Puis, par une piste à peine tracée, ils grimpèrent au flanc de la montagne. Richard faisait passer la pe-tite fille devant lui, la poussant quand l'es-

aura lieu à Rennes les 3o et 3i mai pro- j

chain.

Il a fixé le iirix des loyers de sa no^i-

velle maison dont la construction s'achève

M et '/|(), rue Jean-Jaurès. Les logements

scronb loués au tenue du 2/1 juin prochain.

Ces logements bénéficient du confort

moderne : eau, gaz, électricité, service de

minuterie, buanderie et séchoirs communs

avec garage pour bicyclettes et voitures

d'enfanls, walcrs parllculiers à chaque lo-

gement, etc.

L'aération des |)ièces largement comprise

assurera un maxinmm d'hygiène et de

bieii-ôlte aux occvipanls.

Après avoir réglés quelques affaires in-

térieures diverses ,1e Cxjnseil a enfin pro-

cédé à l'élection annuelle des membres

de son bureau. Tous les membres du Bu-

reau actuel ont élé maintenus en fonc-

tion.

555 ^ SOCIETE D'HORTICULTURE

COURS SUSPEM)US

En présence du peu d'assiduité dont font

preuve les élèves, les cours d'horticulture

seront suspendus jusqu'à nouvel ordre.

Les parents qui auraient des observations

à formuler .sont priés de s'adresser à M.

Meslet, au Jardin des Plantes de Saumur.

CHEZ NOS VITICULTEURS

aOMlTÉ DE PROPAGANDE

ET DE DEFENSE DES VINS

DES COTEAUX DE SAUMUR

La réunion générale du Comité qui de-

vait avoir lieu à Saumur aujourd'hui, est

reportée au samedi 26 mars, à i5 h. 3o. Le

bureau se réunira à i5 heures.

Pourront seuls assister à cette réunion

tous les viticulteurs ayant donné leur ad-

hésion à cette date.

Objet : compte rendu de f in d'année ;

modification aux statuts; questions admi-

nistratives; nominations de commissaires ;

affaires courantes.

i§§ LA VIE ARTISANALE

œ N C O U R S

des MEILLEURS OUVRIERS de l'ANJOU

et de

l 'EXPOSFnON NATIONALE du TRAVAIL

de '1989

La Commission chargée d'organiser ie

Concours des Meilleurs Ouvriers de l 'An-

jou qui, de même que chaque année, aura

lieu à la Foire-Exposition d'Angers, en

Juin prochain, s'est réunie récemment en

vue d'étudier la question et pour prendre

à ce sujet toutes dispositions utiles.

I>e concours de. 1988 aura une importance

toute particulière, car il sera do fait le pré-

lude du concours qui aura lieu à Paris en

1989 à l'ocasion de l'Exposition Nationale

du Travail.

Nous ne saurions trop engager les ou-

vriers et artisans saumurois à prendre part

calade était trop rude. Enfin, ils arrivèrent à la dernière étape, un ressaut plus abrupt encombré de blocs de rochers. La corde fui déroulée et attachée à leurs ceintures. Ja-mais la petite fille n'avait été à pareille fôte .'1 Sous une apparence un peu timide et frôle, elle avait en réalité une énergie et une endurance peu communes^ et, avec Richard, elle eût été au bout du monde. Docile, elle attendait qu'i l eût atteint un cndroitj ofi il s'arrêtait, puis, agile et sou-ple, elle grimpait derrière lui en se servant ii son tour des creux et. des aspérités dont il s'était aidé! Elvidemment, l'encordage n'était pas indispensable, mais c'était tel-lement! amusant I et — pourquoi ne pas T a v o u e r — p a r moments on se sentait malgré tout bien petite dans ces éboulis de rochers bien petite au-dessus d 'une vallée bien Creuse..'., et c'était alors une si absolue sé-curité de se sentir reliée par ce c^ble solide au grand frère qui, souriant et attentif, attendait quelques mùtres plus haut.

Arrivés au sommet, devant le splendide panorama ànàonnu^ ils «las.'^irent et dé-vouèrent à belles dents les sandvviches pré-parés par Mme Blémont. Il faisait magni-fiquement beau et une paix infinie nais-sait de ce silence et de cette lumière, une paix qu'on eût voulu ne jamais troulber par un geste ni par une parole. Cependant, au bout d 'un moment, Richard se leva :

— Allons, en route pour le retour ! n n*}- avait plus qu'à descendre par un

chemin frayé, mais il fallait bien compter deux bonnes heures de tnarche : le soleil

au concours d 'Angers et par la suite se

jiréparer au Cfjncours National de 1989.

U's modalités de ces différents concours

seront prochainement portées ù la connais-

sance des intéressés; cette jK'tite note n'a

donc d'autre but que de faire connaître,

dès maintenant, qu' i ls sont en voie d'or-

ganisation. Ouvriers et artisans pourront

ainsi jienser à ce qu' i ls pourraient présen-

ter.

NOS COMPATRIOTES

AUX INDEPEtNDANFS

Esplanade des Invalides, au salon des In-

déiKMidants, expose actuellement Mademoi-

selle (Jlaudie Korthals, sculpteur. Ses sujets

très remarqués sont ((Un lévrier» et un

buste de jeune fille cheftaine intitulé ((Sou-

rire scout».

Notre jeune et distinguée compatriote y

recueille maints compliments ; nous y joi-

g.'ions les nôtres bien sincères.

§§§ — CONFÉRENCE

POUR DAMES ET JEUNES FILLES

10, rue Courcouronne l-ne conférence sera donnée le lundi 21

mars, à i/i h. 3o, par M. Gourdon, supé-

rieur du Séminaire Universitaire, sur :

(d 'Esprit de Foi».

AMICALE d e s A n c i e n s É l è v e s et a m i s d e s f r è r e s et d e s éco l e s

l ibres de g a r ç o n s de Sa in t -P ierre S t - N i c o l a s et de la V i s i t a t i o n

ces « DAMES AUX CHAPEAUX VE(RTS »

((Le chef-d'œuvre de G. Acremant a ob-

tenu comme chacun le sait le plus vif et

le plus légitime succès. Tout ré'cemment,

une de nos grandes firmes cinématogra-

phiques est venue à Angers avec les meil-

leurs artistes parisiens pour f i lmer (( Ces

Dames aux Chapeaux Verts. »

Aussi les org-anisateurs de la fête de l'A-

micale de l'Ecole Libre interparoissiale de

garçons ont-ils été très heureusement ins-

pirés en demandant aux acteurs de N. D.

des Champs d'Angers de venir l 'interpré-

ter sur la scène du patronage d u Fort.

Disons tout de suite que les spectateurs

de la matinée de dimanche dernier ont été

véritablement enthousiasmés, i l est diffi-

cile en effet, d ' imaginer une interprétation

plus brillante sachant faire ressortir toutes

les finesses de cette belle œuvre .Messieurs

Lair et Planchenault ont fait une création

très remarquable des tôles de M. le Grand

Doyen et d'Ulysse Hyacinthe. Notons la

virtuosité avec laquelle ont été interprétés

en travestis les quatre demoiselles Daver-

nis et leur cousine Ariette que personni-

fiait im saumurois, M. Michel Jourdain, les

rôles des domestiques" ont été interprétés

avec beaucoup d 'humour. Il est tout à fait

exceptionnel d'avoir le plaisir en province

d'applaudir une troupe d'amateurs qui

pr(îsente une aussi parfaite homogénéité. *

*

Une deuxifcme matinée sera donnée de-

rt^ain dimanche 20 mars, i i5 h. 3o. Nous

baissait déjà et il semblait que l 'horizon s 'embrumât légèrement. Ils partirent.

Et voilà que, soudain, de l 'autre côté d 'un ravin étroit et profond, un appel par> vint jusqu'à eux :

C'étaient deux jeunes gens en villégia-ture au Grand Hôtel.

— Vous n'avez pas rencontré Miss EVans, par Tiasard

— Mais... non... Elle doit être par ici ? — On ne sait pas. Elle est partie cc

matin toute seule, en originale qu'elle est. A 2 heures, elle n'était pas rentrée. Son père est complètement affolé. Tous les gui-des disponibles sont partis à sa recherche.. Ecoutez...,, nous pensions justement reve-nir par le Mauvais Pas, mais puisque vous y passez, nous allons au contraire rester de ce côté-ci et aller jusqu'au Saut du Diable. Cela fera un coin de plus exploré. Au revoir.

Le Mauvais Pas était un défilé sauvage

dans lequel le sentier en corniche côtoyait

pendant une centaine de mètres un vérita-

ble ])récipice avant de s'élargir et de re-

joindre la route par ime série de lacets

serpentant à travers des bois de sapins.

L'endroit n'avait rien de sinistre, encore

éclairé et réchauffé par le soleil qui pre-

nait la gorge en enfilade et faisait étinceler

au loin, au-dessus des pentes plus pro-

ches, un sommet couvert de neige. Mais

on ne pouvait plus marcher de front, et

Richard fit passer Monique devant lui, ré-

glant son pas sur le sien.

— Mon Dieu 1 suivre^.

Page 3: Directenr: A. GIIiOUARD Soyons fort ! sarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...clore cett polémique en disane t : S'unir.i* Oui mai, seulemens su urn t programme !.

ne saurions trop recommander à tous les

sympathisants de l 'Amicale de venir en

g i s n d nombre applaudir celte dernière rc-

l îésentat ion. §§§

LA BOULE DE FORT

CERCLE ST-WlCOLiVS

C m C O U H S DE BQUlJiS A LA l 'AllTIE-

{Deux contre deux)

Etat-Civil de Saumur du i6 au 19 Mars 1988

NAISSANCES Adrienne Rio, hôpital.

Monique Boulais, cour d'Offard, rue

Wald eck-Ro u s seau.

Béatrix Touchard, 28, rue Fardeau.

DECES Armance Neaud, épouse Eugène Hcur-

teau, 52 ans, sans profession, chemin de

Grenelle.

Adolphe Gohlet, veuf Vétal, 76 ans, sans

profession, hôpital.

Louise Poule, célibataire, 53 ans, retrai-

tée, rue de Poitiers.

Ix>uis Brun, époux Hérault, /|G ans, re-

traité, percepteur en retraite, 4o, rue Far-

deau.

Emile Torton, époijx Hérault, /iG ans, re-

traité, 12, place Saint-Nicolas.

Marie-Thérèse Houzard, épouse Lacom-

be, 4o ans, journalière, hôpital.

n i i i m m i i m m m i i i i i i i i i n n u i i i i i n r

LA JEANNE-D'ARC DE SA( Ml H Section de Football

Convocations de demain Dimanche Sont convoqués aujourd 'hui samedi 19

mars, à 18 heujes, en gare P. O. pour se

rendre jouer le lendemain à Langon, en

quart de finale de la Ck)upe de France des

Patronages les joueurs suivants.

De Nouel, Raymond Aldebert, Gautier,

Boitel, Gan, Rémy, Gouban, André I, An-

dré II, Lucien Aldebert, Denéchère, Melin.

Uette équipe sera accompagnée par M.

Carlier.

Tous les joueurs devront avoir dîné avant

le départ.

» « Sont convofjués, à i3 heures, sur le ter-

rain de Saint-Lambert, pour jouer i i3 li.

3o, contre l 'équipe II de Saint-Lambert,

les joueurs suivants

Dupont, Carcaillon, Morard, Moindrot,

Laneau, LaparMère, Couaspel, Simonel,

Martin, Roulier, Galland, Poirier, Riller,

Chaume, Bossy.

Sont convoqués pour les éliminatoires de

demain dimanche 20 mars 1988 :

7 heures : L •L \r i l lac et G. Laroche

(Joyeux du Chapeau), contre Lecornec père

et Giboureau (Saint-iSicolas).

8 heures : R. Bréheret et Rouiller (Soleil

Levant et SaiuL-Pierre), contre Grimoneau

et M. Leluc (Amis Réunis de Bagneux").

, 9 heures : Fatin père et fils (Cure de St-

Florent), contre Jamoiieau et Amirault

(Visitation.^,

10 heures : Soyet fils et J. Chudeau (Agré-

ment de Neuillé), contre G. Jamin et S.

Jamin (Saint-Pierre).

11 heures : F. Guitton et G. Manceau

(Union de Saint-Florent), contre Body père

et f i ls (Cure de Saint-Florent).

12 heures : Plaçais et Débouché (Saint-

Nicolas), contre L. Guibert et L. Dauzon

(Croix des Sables).

13 heures : E. Beugnard et D. Guillon

(du Petit-Thouars de Saint-Martin), contre

A. Chevalier et E. Chevalier (Saint-Nicolas).

14 heures : E. Renou et A. Laurioux

(Union de Saint-Florent), contre Delbarre

et Petro (Saint-Nicolas).

15 heures : E. Lermiteau et U. Comard

(Maison-Neuve de Saint-Lambert), contre J.

Bruneau et F. Casse (Union de Chacé).

16 heures : Gantron et Foulon (Union de

Saint-Lambert), contre Aug. Bofly et Guiar-

diola (Croix des Sables).

17 heures : J. Marquet et M. Gourreau

(Croix des Sables), contre Perrot et Marce-

lin Bernard (Union de Saint-Florent).

18 heures : Pain et Peltier (Saint-Nicolas)

contre J. Rouque et Carsenat (Union de

Montsoreau).

19 heures : Beaussier et Gaultier (Visita-

tion) contre Rouille et Godet (Llnion de

Montsoreau).

Sont égaiement convoqués, à i.'i h. 3o,

sur le iniinc terrain de Saint-Lambert,

pour jouer contre l'équiiie 1 de St-Lambort,

les joueurs suivants :

Thivet, Piernaudeaii, Bertrand, .Tamain,

Albert, Marcliand, Mary, Denis, Geoffroy,

Durand, Abraham.

Il est rajjpclé à tous les joueurs de ces

deux dernières formations que si, au der-

nier moriient, l 'un ou l 'autre ne peut ve-

nir, ceux-ci ont l 'obligation de prévenir

leur capitaine d'équipe.

Ces deux équipes seront accompagnées

par M. Besson.

aveux dans son intérêt comme dans celui

de la partie lésée.

Les billets ontj été mis sous scellés: le vol

de l'enveloppe chargée en est là.

Aurons-nous un autre dénouement avant

celui de la justice.» O'n pourrait certes y

songer encore !.

S o c i é t é d e M a r c h e S a u m u r o i s e

Pour le renouvellement de leur licence,

les marcheurs et membres du bureau sont

priés d e déposer avant le lundi 21 mars,

leur licence 1987 avec photo, chez M. Jlil-

lasseau, 81, rue de Bordeaux, siège social.

DISPAIUTION D'UN .IBUNE GARÇON

Le service de police vient d'être saisi de

la plainte de M. Henri Hoinard, 35 ans, !

domicilié quai Mayand, lequel signale la

disparition de son beau-fils^ Etienne Laî-

né, i5 ans, qui a quitté le domicile de ses

parents.

Le jeune homme a i m. 65, de forte cor-

pulence, il est blond, vôtu d 'un veston gris

et d 'un pantalon de même couleur, u n

pardessus noir, souliers bas noirs, béret

basque.

Dis recherches vont être entreprises; ceux

qui le reconnaîtront, sont priés d'en aviser

la police.

Hiver. U n c o u p de t h é â t r e

AU PARQUt^T DE SAUMUR

Nous avons relaté voilà u n mois comment

la justice parvint à éclaircir l 'affaire de la

lettre chargée adressée à u n cultivateur de

Brion et délestée de son contenu.

Nous ne reviendrons pas sur la genèse

de ce vol important. Depuis cette date Ma-

bileau Maurice, 28 ans, originaire d'Allon-

nes, et en dernier lieu manipulant â Sau-

mur , est écroué à la maison d'arrêt de no-

tre ville. L' instruction est confiée à M. Li-

vinec, juge d'instruction, qui tire l 'affaire

au clair.

Rappelons à nos lecteurs que Mabileau

avoua avoir dilapidé quelques billets, puis

qu ' i l s cacha en différents endroits de peur

qu'on ne le trouve : dans une boîte, dans

un m u r et f inalement dans le tube de selle

d 'une moto. De ce dernier receptacle il les

sortit cependant un jour, encore hanté par

la peur.

C'est alors qu' i l affirma, lors de son ar-

restation avoir brûlé ces fameux billets.

Bt depuis, Mabileau était resté sur ses

positions. Les remolrds

Or, jeudi dernier, i l faisait savoir à M.

Ancelin, Procureur, qu' i l désirait lui faire

une confidence importante sur le détourne-

ment des 20.000 francs volés dans le pli

cacheté.

Il le f i t amener au Parquet et là Mabi-

leau avoua qu'i l devait rester i3 ou i/l.ooo

francs dans une boîte, laquelle était cachée

chez ses parents, sous la toiture d 'un ap-

pentis, près d ' u n e poutre, le tout étant

masqué par une ardoise.

Devant tant de précisions et le semblant

de sincérité du voleur, une descente de

Parquet fut; décidée pour jeudi, à 16 heu-

res, à Allonnes, au domicile des parents

de Mabileau. Celui-ci y f u t conduit sous la

surveillance de l 'adjudant de gendarme-Tle

Limousin.

Vers iG h. 80, M. Ancelin, accompagné

de son greffier, M. Réau, descendaient de

voilure, dans la rue longeant l 'église et

entraient dans la demeure de la famille

Mabileau.

La dêcomierte des billets On juge de la stupeur des parentsi du

malheureux dévoyé, quand celui-ci apparut

dans leur cour. Immédiatement le postier

fut prié de se diriger vers la cachette : sans

échelle, à hauteur d ' h o m m e en montant

sur un vieux bahut, celui-ci attrapa l'ar-

doise et sortit u n e boîte de fer enfoncée

entre le m u r et la poutre du faîtage du

hangar. M. Ancelin ouvrit la j)récieuse cas-

sette : elle recelait une liasse de huit billets

de mil le francs et un billet isolé, également

de i.ooo 'francs. ,

i;tonné, le magistral lui demanda où

étinent les treize ou quatorze mille francs

annoncés. Le voleur ,jura s'otre trompé et

af f irma ne pas avoir caché d'autres billets

ailleurs. Il donna alors l'explication de di-

verses dépenses auxquelles il n'avait pas

songé, puis îirgua s'être trompé dans ses

comptes, ne croyant pas avoir tan! dépensé.

.Mal)ilcau put un instant revoir les siens:

on juge de la scène avec les parents !

Vers iC h. /i5, le pensionnaire de la mai-

'.on ffarrêt réintégrait celle-ci, où la nuit

(jui porte conseil, dit-on, lui permettra

peut-être de réfléchii- sur la différence en-

tre les sommes volée et retrouvée.

Souhaitons qu' i l passe de nouveaux

EN EMPLOYE Dlî LA REPURGATION

SE BLESSE AU COURS DE SON TRAVAIL

Vers 12 h. i5, jeudi dernier, alors què le

camion de l 'entreprise Fardeau, assurant

le service municipal de répurgation, pas-

sait rue Cendrière, Emile Carroux, 26 ans,

un des employés, au cours de son travail

de vidange des poubelles a glissé et a eu^

le pied pris sous une des roues du camion

assez lourdement chargé alors en f in de |

tournée. i

Ses camarades le dégagèrent et mandé- |

rent le docleur Seigneur qui lui prodigua

ses soins empressés; l 'ambulance a pu en-

suite le transporter à son domicile. Nous

faisons des vœux pour son rétablissement.

TROP BRU,YANTE .lEUNESSE

Vers 23 h. 4a, jeudi dernier, une auto

dans laquelle se tenaient quatre personnes

montait la Bilango à une vive allure pen-

dant que les occupants faisaient plus ou

moins de chahut et poussaient des cris :

le conducteur plus occuiié à faire du bruit

qu 'à surveiller son volant opéra une em-

bardée telle qu' i l faillit accrocher un pié-

ton; puis le tout disparut par le quartier

Saiinjii-Nlicodas, où M. le connniss^ùre dAj

police les repéra sur la place de ce quar-

tier ; tous étaient en train de satisfaire

des besoins urgents, mais à la vue de ce

dernier le quatuor disparut, cependant que

la voiture était garée. M. le conmiissaire

releva le numéro ; 5o2 5 ZH 2, puis il dres-

sa contravention contre le conducteur pour

défaut d'éclairage en stationnement ; en

outre tous les quatre occupants furent gra-

tifiés de contraventions pour tapage noc-

turne et jet d'immondices.

La nouvelle de ces petits impédimenta

ne manquera pas de les refroidir

liNTî BIQYCLETTE MISE A MAL

A SOUZAY-CHAMPTCNY

Le cordonnier Alphonse Charruau, 28

ans, demeurant à Saumur, 83, rue .Tean-

•taurès, est vemi conter à la gendarmerie

qu'ayant laissé sa bicyclette en stationne-

m e n t au café IVoussas à Souzay, celle-ci a

disparu.

La machine fut i)nurtaiit reirouvée; mais

elle était dépourvue de son .appareil d'é-

clairage électrique, de sa sacoche, de sa

pompe, et les deux pne\is avaient été cou-

pés. r.e préjudice évalué par M. Charruau

s'élève à 180 francs.

Une enquête est ouverte.

UN ENTANT

TOMBE DANS UNE MARE

Vers 17 heures mercredi, le tout jeune

bambin des époux Jupin, cultivateurs au

lieu dit « L e Marais», s'amusait dans la

cour de la ferme, lorsque tout à coup la

mère et la grand'mère, Mme Carroux, fu-

renl. surjïris de ne point l'apercevoir. Elles

le cherchèrent aux abords immédiats des

biltiinents, mais ne le lx"ou\èrcnt ]}as. Un

cruel pressentiinent les saisit, car un quart

d 'heure auparavant 3e petit René jouiait

avec le chien et lui jetait des pierres. En-

traîné par l 'animal au cours de ses amu-

sements, le bambin sera allé Jusqu'à mie

jjciilo douvo distante de peu de |a demeu-

re d'habitation.

Que se passa-t-,ll alors." L'onfam iusou-

clant aura couru sans crainte et à uii

certain moment, sur la ponte glissante

qui mène à cette mare, ses petits pieds

auront glissé car lorsqu'on le retrouva il

étïiit tombé à la renverse, le corps dans

l 'eau.

C'est dans cette |)osltion que les mal-

heureux parents découvrirenl le mignon

René, ses petits bras tendus. On juge de

la terreur et de la douleur de la maman

et de la pauvre grand'mère.

Malgré tous les soins apportés par les

voisins et le ser\ice de secours des pom-

piers de Saumur, on ne jnit ranimer le

pauvre petit.

Lo docteur Gandar également tentait

l ' impossible pour ramener à la vie la pe-

tite victime et ne put que conslfiter le

décès.

La ferme du MJarais se trouvant sur la

pointe avancée de la commune de Varcn-

nes-sur-Ix)ire, le capitaine de gendarmerie

prévint la brigade d'Allonnes pour mener

l 'enquête.

§§§ TRIBUNAL CORRECTIONNEL

DE SAUMUR Audience du Jeudi 17 Mars 1988

Pour une puiiie (te ' chaussures! — Le

lundi 7 mars dernier, le n o m m é Mouchet

Bartlielémy, 28 ans, touclieur de bestiaux,

sans domicile fixe, pénétrait au domicite

de feu M. Turpault, propriétaire au ha-

meau Lunet, commune de Trémont, cro-

yant pouvoir s'approprier de 1 argent, mais

ii ne fit main-basse que sur une paire de

clxaussures. Il était entré en cassant, un

Carreau de îenêtre et on l'avait vu roder

dans la journée aux abords de la demeure:

les gendarmes purent donc facilement^ l'i-

dentifier et l 'arrêter.

^ Il devait répondre jeudi de ce cambrio-

lage devant les juges correctionnels : six

mois de prison.

Gravement imprudent, il blesse ses Ih-marades. — Nous avons relaté en son temps

dans la f in de l 'année dernière, le malheu-

reux accident causé imprudemment par un

tout jeune homme de Saint-Lambert-des-

Levées, J. R..., iG ans, lequel au cours

d 'une partie de plaisir blessa de son fusi l

un de ses jeunes camarades et en atteignant

superficiellement deux autres ; l 'arme était

malheureusement chargée et l 'on juge de

l 'émotion causée par ce drame de la fatalité:

l 'affaire est mise en délibéré.

• Vendre c'est bien, régler c'est mieux. —• U' tribunal avait à entendre une affaire

litigieuse assez délicate dont est inculpé

un connnerçani des Rosiers, Ragot Ga-

briel, 4i ans, qui, au cours des années

1986 et 1987, plaça quantité de marchandi-

ses qu' i l avait en dépôt et émanant de la

Société des Engrais organiques de l 'Ouest :

or cette dernière accuse un préjudice cer-

tain causé par son agent M. Ragot qui ne

lui avail pas versé le produit de ses tran-

sactions : le jugement est renvoyé à l 'au-

dience prochaine du 3i courant.

nien d'autrui... tu ne prendrasl — O h !

ce n'esti pas le précepte qui tourmente

beaucoup Poissonneau Jean, 35 anSj jour-

nalier à Martigné-Briand : une première

fois, le 3 octobre dernier, il subtilise trois

outils au préjudice de M. Morel, du même

lieu; puis peu de temps après dérobe di-

vers produits d'alimentation, du beurre,

des ceufs, deux litres d'eau de vie, etc.... :

les deux affaires sont appelées à la barre,

mais le Tribunal ordonnant la confusion

des peines sanctionne de 3 mois de prison

avec sursis et aS francs d'amende.

Le vati du portefeuille. — Ces jours der-

niers nous signalions Te vol d 'un portefeuil-

le par la nonunéc Picautin, fennne Bau-

dementi et la fameuse Marie Haye : cette

dernière s'était éclipsée, mais fut rattra-

pée, tandis que la jeune femme était pin-

cée par les gendarmes de Doué-la-Fontaine

et écrouée à Saumur. Ce peu intéressant

duo comparaissait jeudi à la barre, Marie

Haye purgera quatre mois,, tandis que sa

partenaire est condamnée à un an de

prison mais bénéficie du sursis.

Grave châtiment. — I..e n o m m é Jean

Doucet, 87 ans, cultivateur au Soleil-Le-

vant en désaccord avec lo nommé Langlois

ne trouve rien m i e u x ' p o u r manifester sa

cpPèjre nue /le .lancer ini biroo dans les

jambes du malheureux Langlois, lequel

s'affaise avec une fracture du tibia, tant IQ choc fui violent; et on dut le transporter

à l 'hôpital. Doucet arrêté a comparu jeudi

pour blessures graves : il purgera trois

mois à l 'ombre.

Les assoiffés impénitents, — Le nommé

Morillon Pierre, 87 ans, ouvrier agricole,

sans domicile fixe, conqiaraît une fols do

plus pour incartades à la tempérance : le

tribunal souligne de un mois de prison

et IG'francs-d'amende.

Saulais Firmin, 58 ans, journalier à

Saumur, connnet lui aussi trop .souvent

le péché mignon d'ivresse, la dive et bon-

ne bouteille est tellement tentante : résul-

tat, nouvelle comparution et quinze jours

de prison avec sursis et 16 fr. d'amende.

— Leroux Eugène, 86 ans, journalier,

sans domicile fi.xe, faiti lui aussi partie de

fioute ^etto équipe dTassoiffés qui nfe se

trouvent désaltérés qu 'au moment où ils

se trouvent sans connaissance de leurs fa-

cultés : deux mois de prison, 100 fr. d'a-

mende et interdiction de voler pendant

deux ans.

Les (( fritures » de la T. S. F. — Pour

Anquetil Pierre, 28 ans, électricien, à

Brain-sur-Allonnes, la T.S.F. n'apporte pas

que des agréments, mais aussi l 'ennui de

comparaître en justice où il va falloir u n

peu dissiper la friture qui existe dans ses

comptes vis-à-vis de sou fournisseur, i\l.

Morin Hubert, lequel lui a confié en dé-

pôt pas mat d'appareils, à charge de les

vendre ou de les représenter : ce n'est plus

l'accord parfait entre les deux parties et lo

Concessionnaire appelle son revendeur de-

vant les tr ibunaux.

Le jugement est renvoyé au 3i mars.

Rien que cela I — Pasquet Henri, 58

ans, cultivateur à Nueil, a été surpris en

f lagrant dt'vlilj do cha(sse sans ]jermis et

avec engins prohibés.

Celte fantaisie lui coûtera 5o francs d'a-

mende, le coût d ' u n permis de chasse gé-

néral et la confiscation du fusil.

Chasse défendue. — Pirard Joseiih, 28

anSj ouvrier agricole, sans domicile fixe,

est inquiété pour se livrer à la chasse avec

des engins i)rohibés.

Les juges correctionnels solutionnent le

délit par 100 francs d'amende avec sursis.

Un piéton culb'ulé et ble.<;sé. — I e mar-

di 25 janvier, vers 17 h. 80, non loin du

pont de SaintrFlorent, M. Jean Lebrun, 57

ans, grainetier, rue Saint-.Iean, pilotant sa

voiture ,et aveuglé par des feux d 'une au-

to n'aperçut pas M. Achille Royer, 4i ans,

journalier à Varennes-sur-Loire, qui mar-

chait à pietl, tenant son vélo à la main,

et le heurta. Le piéton fut blessé. Aussitôt

' M. I^brun le conduisit chez le docteur de

j Paoli, prévint la gendarmerie et ennnena

M. Royer à son domiicile, à Varennes.

d'est poujn fcb moti,!* q u e notre, conci-

toyen Comparaît à la barre; le jugement

sera rendu le 3i mars.

Outrages. — On se souvient que M. La-

chuer, représentant de commerce/ avait

été appelé à la barre pour outrages vis-à-

vis du comniandant-insepcteur Fournier.

Tribunal le condamne à aS francs

d 'amende et à un franc de dommages et

intérêts.

POIDS ET MESURES Quelques contraventions récentes nous

font juger opportun de rappeler succincte-

ment les iMescriptions découlant de la lé-

gislation des Poids et Mesures.

— Tout) commerçant doit être pourvu

de poids et mesures légaux nécessaires au

commerce qu' i l exerce."

— Ces poids et mesures doivent toujours former des séries complètes et être tou-

jours maintenus eu bon état.

^ — S'assurer fréquemment que par suite

^Jde choc, brisure., etic., les pcùds — les

poids en fonte surtout, dont le plomb de

lestage se détache aisément — ne sont pas

détériorés, et faire réparer de suite ceux

aiixquels u n accident serait survenu.

— Mêmes observations en cc qu'i concer-

ne les mesures qui doivent toujours être

dans u n parfait état de propreté et ne pas

l'tre bosselécxs.

— Ne jamais garder, même pour en faire un usage tout à fait différent du pesage, un poids abimé, car la seule détention par

un commerçant, en quelciue lieu que ce soit, de jwids inexacts, est passible de pro-

cès-verbal, et les contraventions en cette

matière sont toujours très graves.

— Les poids et mesures nouvellement

fabriqués ou réparés doivent être vc^ifiés

et iwiiiçonnés avant d'être livrés au com-

merce. Indépendamment de cette première

vérification, les poids et mesures dont les

connnerçanls font usago ou qu' i ls ont en

leur possession sont soumis à une vérifi-

cation i)ériodl.que. Chacune de ces vérifica-

lion.s est ocinstatée par l 'apposition d 'un

poinçon.

— En ce qui concerne les appareils me-sureurs de liquides, le décret du .i} juin Tgaô assu.jetti| à la vérificatiion périodique sur place tous ces appareils ot, notamment, ceux servant au mesurage des carburants liquides.

— Signalons enfin que la loi du 4 juillet 1887 a formellement interdit l 'usage dans les actes publics, affiches, annonces, actes sous seings privés, registres de commerce, etc.... de toutes les dénominations de poids et mesures autres que celles du système métrique.

(L'flerborisleri'e Française).

Page 4: Directenr: A. GIIiOUARD Soyons fort ! sarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...clore cett polémique en disane t : S'unir.i* Oui mai, seulemens su urn t programme !.

TriDi'iijl (le C o p e r c e ûe Saoniur

LIQUIDATION JUDICIAIRE do Monsieur FAigèno. BRICAn/r ,

ancien boulanger,

56, rue Jean-,laur6s, Sauniur

La réunion des créanciers pour le con-

cordai aura lieu au Tribunal do Com-

merce de Sauinur le Mercredi 0 Avril IQSS, à II h. I 5 .

l l l l I l L U Î l U U U A ' U l i l l i l i l l ^

Emde de Maître Jean B E Z ï Licencié en Droit,

Huissier à SAUMUR, Et Cabinet de M= DUBOIS,

avocat-expert à Baugé.

V e n t e Mobilière Aux Enchères Publiques

Le D I M A N C H E 3 Avr i l 1936 , à ï3 h. 3o (heure légale)

Rue Bouju à SAINT-LAMBERT-DES-I.KVÉF.S

D E S O B J E T S m m m

dépendant de la faillite A l e x a n d r e PUÉVOTAUX,

Ancien négociant en vins mousseux à Saint-Lambert-des-Levées

Désignation : I» M O B I L I E R

Une SALLE à MANGER , style moderne^ comprenant ; un Buffet, une Table et six Chaises.

Une CHAMBRE à COUCHER complète, comprenant : un Lit de milieu, a.ve c Sommier et Matelas , Couvertures , une Armoire à glace à deux portes et une Table de nuit.

Une chaise longue Louis-

Philippe, u n fauteuil Louis-

Philippe, une petite table mar-

quetterie, une glace Louis XIII

cadre sculpté, quatre autres

glaces.

Un Billard, 8 queues, 3 bou-

les d'ivoire, un grand siège de coin, pour salle de billard, un porte-queues en bois scul-

pté, un lustre ancien.

Une baignoire, u n bidet,

un lavabo en faïence.

Uln pdano droiti cfFauro»,

un tabouret de piano, une

desserte Louis-Philippe acajou,

un secrétaire Louis-Philippe

avec dessus marbre, u n grand

canapé, îun fauteuil Voltaire,

deux fauteuils, deux guitares,-

un divan, nue i)olite arnioiTC, trois guéridons, un buffet bois

Manc, un lil-cage.

Sept draps, quatre nappes,

vingt serviettes de table, treize

serviettes do toilette, trois

taies d'oreiller.

Un service de table en faïen-

ce, douze cuillers et douze

fourchettes argentées.

Seize verres à bordeaux en

cristal, cinq verres et huit

coupes à Champagne en cris-

tal, quatorze grands verres

en cristal, dix-sept verres 5

madère en dristal, njeuf tas-

ses à thé, vaisselle et batterie

de cuisine diverses.

Et quantité d'autres ob-

jets.

3° MOBILIER de BUREAU

Une machine à écrire <( Un-

derwood », numéro I Cgi 7 2 9 - 6 ,

une machine à écrire «Smitb

et Bros », numéro 5.

Un coffre-fori « Uancho »,

une bibliolhftqup, un bureau,

deux fauteuils de bureau,

deux fauteuils, ([uatre chaises.

Dbuix yur!eauxi ordinaires,

quatre tables, un meuble -

classeur, une presse à copier

avec pied, deux petits casiers

à registres, im réchaud à gaz.

Quantité d'autres bons objets

Au Comptant i5 % en sus

Bar le ministère die Nî" J. BËZY,. huissier à Saumur.

Eludes de : Maître .lean 13ÉZY, l icencié en

Droil, huiss ier à S a u m u r ; et do Maîlro Ch. DI RGIS,

avocal-expcri , Oaugé.

V E N T E

M o b i l i è r e

AUX ENCHERES PUBLIQUES

L e s S a m e d i 2 6

D i m a n c h e 27 m a r s 1938 à i3 h. 3o (heure légale)

Rue Bouju Sa.int-Lambert-des-Lci'ées (En faCe la gare P.-O.)

du

M A T É R I E L

M A R C H A N D I S E S

e t M A R Q U E S -dépendant de la failllle

Alexandre Prévoteaux ancien négociant

en ]'ins Mousseux I>ésignalion :

I,— Matér ie l Deux cuves à vin en fonle

émaillée, recouverte de bois et calorijugée, 'avec manomètre de température et de pres-sion. Contenance des cuves: 4a et /n heclos.

Un compresseur d'acide carbonique « Rima » avec bac à saumure. Pompe c( Norex » et réfrigérant.

Un moteur Ji huile lourde (( Rusfon et Hornsbv », de 1 2 GV.

Une pompe à eau mobile, marque (< Fabre un qom-presseur d'air avec rofroidis-seur d'air, une tireuse-do-seuso à pression, une bou-

cheuRc «Xemairo »,( un ap-pareil à muscler, un filire en cuivre, marque a Simone-ton ».

Poulies, transmissions cl courroies, un ai)pareil pour gazéil'ier le vin, un api)iu-eil

cercler les caisses, une bascule avec série de jjoids en fonte, deux bacs eau eu tôle, une vieille pompe à vin il pistons, une pompe à vin sur chariot.

Huit demi-muids, une bar-ri(iue, six dcmi-barrfques, trois chariots à bouteilles une injecteuso, ime rincense

bouteilles, une roue-Irem-pense.

Sept cpronvelles, Irois en-tonnoirs on verre, un petit réservoir à eau en tôle, un extiJacLo-irnonuMre « Du^ar-(lin », un jièse-sirop, un Ihermomèlre à alcool.

Deux escabeaux, une é-chello, u n e brouette, une charrette îi bras, un pou-lain.

Un établi, deux jeux de iijiunéros, un vilebrequin, une chignolle, un fer à sou-der, un rabot, trois mar-teaux, deux airracho-olons, trois pinces universelles, un tournevis, ciu(| clés diverses, une petite scie et . divers ou-tils à main.

II.— M a r c h a n d i s e s 3 8 7 paquets de 300 pail

Ions à bouteilles, 55 paquets do 2 0 0 paillons à demi-bou-teilles.

Doux rouleaux de ao kgs de cercles caisses, 3a cais ses de 3o sans couvercles, aoS Caisses de aâ avec couvercles, 5o caisses de aâ sans couver-cles, 2 0 i"ais7's de ao avec couvercles, 3o caisses do 2 0 avec couvercles, un lot de planchettes à caisses, i.'i grandes caisses à çlairevoie.

::.") kili4's (le icarlon à em-ballage, (luiil)lc's rames de iwpicr de soie, 1.") kilogs de |iapic'i- (remballage.

Tio kilogs (le m('ches sou-frées, un tube à acide carbo-iii(IU(; |)l<'in, deux tubes h acide carboni([ue vides, So li-tres d'huile à autos, un do-nii-fùt, de colle à éli([uetle.

:!.3OO bouleilles à mous-seux, 3So (lemi-bouleilies ;i mousseux, aoo bouteilles vi-des diverses, a .000 pla(iues Ti bouleilles, r)o() uniselels en fil de fer.

III.—Vins f)3o bouleilles de vin de

Saumur. 7 3 bouteilles do vin d';\n-

jon. 30 bouleilles de Vouvray.

IV.— A u t o m o b i l e Une voiture automobile

conduite intérieiuo, marque (( Peiigeol », lype /loa, numé-ro flo3.10(i, de n CV., im-uiatnculéo sous le inunéro Gio/, K A 3.

V.— M a r q u e s de fabr ique

De vins mousseux y com-pris éli(iueltes, pa|)icr let-tres et ini()rimés divers :

A. l'révolaux. II. DolarochS et Cie. R. Baumont et Cie. P. Andrieux.

.tiî comptant et i5 % en su^ Par le ministère de .Mailre

BivZY, huissier à Saimuir.

Pour tous renseignements, s'adresser à Mailre Ch. DU-BOIS, avocal-expert, à Baugé, syndic do la faillite Prévo-laux.

Pour visiter, s'adresser à Maitre BK2;V, huissier à Sau-mur, i3, rue de l'Ancionne-Messagerie.

v o u s q u i p o u r s u i v e ! u n r ê v e

V O U S qui souhaitez uji meilleur destin... n e l a i s s e z p a s p a s s e r V O T R E C H A N G E Prenez le

B O N B I L L E T de la

LOTERIE NATIONALE CHEMINS DF, FEU PAlUS-OKLEAiNîi

ET DU MIDI

LE aii:iMl.\ DIO FER VOUS OFFRE

SÉCURITÉ:

REGULAIUPÉ

RAPIDITÉ

Utilisez les Billets de Marché Les Billets du Bon Marché

!,o % DE REDUCTION

délivrés toute l'année, les Samedis, ainsi

que le deuxièzne Mardi de chaque mois

(sauf en .luiri où la foire a lieu le lende-

main-de la F('''le Dieu, et en Août où elle

a lieu le 0),

A destination d'ANGERS au départ des gares de Durlal à Angers ;

Les Rosiers-sur-Ix)iro à Angers ;

Ingrandos-sur-Loire à Angers.

Les Billets de Marché sont valables, sous

réserve des conditions normales d'admis-

sion, à l'aller dans tous les trains permet-

tant l'arrivée avant i!\ heures ; au retour à partir de 1 0 heures, dans tous les trains

permettant le retour à la gare de départ le

même jour.

A V I S I M P O R T A N T

Pour tous faire-part de mariage, nais lance, décès, etc... et pour mev.us, adressez vous à l'Imprimerie GIROUARD â RICHOV 4, Place du Marché-Noir, Saumur, qui, su. demande, vous adressera spécimens et prix

Téléphone 1-95.

Le Gérant : P. RÎGHOU.

Imprimerie Girouard et Richou.

HORAIRE DES CHEMINS DE F -"i

Q N E D E

P a r i s (Montp.) — S a u m u r — B o r d e a u x — L e s S a b l e s — L a R o c h e l l e — R o y a n

TATlONb

Paris , Chartres . Courtalain Chât-du-L. Chât-la-V, \oyant-M Liniéres-B. "'ernantss Blou Vivy SAUMDR ( 0 )

— dép. Nantilly ar.

- dép. Chacé-Var, Brézé-St-C. Montreuil. Thouars a

— dép. Airvault.. . Partlienay. Niort. Saintes. . . Bordeaux.

Les Sables. La Rochel"= Royan

993 785 74'/ <99 531 705 (1) 7£9 i /81

993 785 769 737 BAP, •13 RAP, 757 1 F X P R ,

9 14 1 00 14 25 13 » 21 iO é 13 10 33 9 42 15 38 14-39 Î3 18 7 45 10 48 16 29 15 45

Î3 18

6 32 10 26 12 20 13 30 17 33 18 02 "i 17 t> 55 . • .. m 49 13 54 19 i l • • • •

7 15 .... 11 09 . . . . 14 13 • • • • 19 38 < • • t 7 21 11 15 . . . . 14 20 19 43 . . . . 7 28 .. .. 11 2i 14 27 • • • • 19 50! . > • • 7 35 .. .. 11 31 . • . • 14 34 19 56 7 40 11 £6 14 40 iù 01 • . .

7 48 11 43 13 17 14 48 18 34 20 C9 2 24 4 17 8 02 io 22 11 50 13 18 17 14 18 35 20 4ll 2 29 .. .. 8 08 10 28 11 57 .. .. 17 iO • • • . 20 45 • • . •

8 08 10 29 11 59 17 20 20 46 . t « . • . . . 8 12 10 31 12 C4 .. ., 17 24 « • • • 20 50 .. 8 17 10 36 12 10 17 29 20 54

8 29 10 46 12 25 13 39 17 41 18 55 21 03 2 51 '4 4é 8 49 11 03 12 48 13 55 18 01 19 12 21 21 3 10 5 19 9 13 11 06 15 00 14 02 • . 19 18 21 25 3 24 5 47 9 41 11 30 15 35

14 44 , , 21 50

6 17 10 4 11 55 16 11 14 44 • • 19 56 22 13 •4 08 7 50 11 10 13 20 17 33 15 44 • • 20 34 22 56 5 01

10 50 12 12 14 54 19 45 17 11 21 39 7 54 13 51 14 6 16 31 21 45 18 59

21 39 9 56

9 » 13 57 18 . 6 33 7 55 17 33 22 39

10 53 i4 51 2i 10 18 09 22 16 8 12

R o y a n — L a R o c h e l l e — L e s S a b l e s — B o r d e a u x — S a u m u r — P a r i s (Montp,.

STATIONS

Royan La Rochel" Les Sables,

Bordeaux.. Saintes Niort Partlienay, ^lirvault... rhoaars a.

— dép, Montreuil. Brézé-S'-G. Ghacé-Var. Nantilly a. Nantilly d. SAUMUR (O)

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant- M. Cliàt.-la-V Chât.-du-L Courtalain Cliartres... Paris arr

784 522 702

35 55 05 10 13 14 20 07 16 21 28 ae 43

8 Oi 9 07

10 40 H 55 13 11

6 18 7 07 7 27 7 54 8 02 8 21 8 29 8 34 8 37 8 37 8 42

7U4I2) BAP.

6 11 6 3A

9 38 9 40

728 536

10 32 11 31 12 12 13 18

10 44 11 H 11 21 11 27 H 31 11 35 11 41 11 48 11 56 12 03 12 12 12 20 12 28 12 50 14 03 16 38 18 06 19 24

798 722 2728 RAP. 724 788 992 9 34

'9 50

8 30 10 26 11 44 12 34

13 i l 13 18 13 36

13 54 13 56

14 56

16 55 18 10

12 30 13 49: 14 35 14 54 15 17 15 19 15 371 15 45' 15 4 9

15 52 15 52 15 57 17 13 il 20 17 24 17 31 17 3 7

17 43 17 59 18 21 20 01 21 09 22 14

13 là 10 25 14 £5

9 38 14 14 16 58 17 52 18 12 18 42 18 57 19 20 19 30 19 35 19 39 19 40 19 47 19 50 19 59 20 04 20 11 20 19 20 26 20 47 21 08

16 34 19 07

15 30 17 32 21 06 22 11 22 32 22 02 23 08

780 EXPR,

19 25

20 io

18 30 20 41 23 23

0 15

'6 51 0 58 1 16

23 40 1 37 1 40

2 50

4 53 6 15

! _ I G N D ' O R L E A N S

P A R I S - T O U R S - S A U M U R - A N G E R S - N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsav) Tours . . . dep Langeais Port-Boulet. Varennes . . . , Saumur.. arr,

— dép. St-.Martin.,., St-Clément ., Les Rosiers.. La Ménitré... ^ ngt r s . . . arr. >antes . . .arr. St-Nazairé, . . Le Croisic , . ,

197

0 22 5 J3 5 ^6 6 06

6 21 6 26

7 02 8 43

10 C4 11 06

2773 OMN.

6 26 6 59 7 7 35 7 7 53 8 02 8 08 8 14 8 22 8 53

199

8 01 8 22 8 38

8 50 K 51

9 22 10 28

181 RAP.

179 EXPR.

8.30 10 36

11 28 11 30

12 00 13 00 14 11 15 03

7 00 11 20 11 4^ 12 03

12 19 12 21

12 42 13 05 14 3i

2777 OMN.

8 45 13 05 13 38 14 08 14 17 14 27 14 37 14 47 14 53 15 01 15 09 15 43

187 RAP.

12 15 15 04

16 04 13 05

16 36 17 46 18 59 19 53

2781

17 25 17 57 18 24 18 33 18 42 18 53 19 O'I 19 19 14 19 22 19 53

13-189 EXPH

14 32 18 42 19 04 19 21

19 36 19 38

19 51 19 58 20 21 21 40

15-191 RAP.

17 25 19 38

20 35 20 36

21 05 22 23 03

193

21 30 0 07

1 1 05

1 32 2 30

195 L. O.

22 45 3 19 3 41

4 09 4 13

4 46 6 01 7 35 8 38

N A N T E S - ANGERS - SAUMUR - TOURS - PARI-S

STATIONS

Le Croisic . . , St-Nazaire.. . Nantes., dép, Angers. ,dép. La Ménitré,,. Les Rosiers.. St-Clément. . St-Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes . . . . Port-Boulet . Langeais Tours . . . arr, Paris (Orsay).

2774 OMN.

5 36 6 05 6 12 6 17 6 23 6 31 6 35 6 45 6 55 7 2 1 I

7 56 12 33

178 EXPR,

5 38 6 32 7 40 8 36

9 57 12 33

2778

10 48 11 17 H 24 11 29 11 35 U 43 11 49 11 59

1 2 C 8

12 34 13 07 17 46

182 EXPR.

9 35 10 40 12 10 13 19

13 51 13 53

14 42 î 17 46

2782 OMN.

14 15 14 52 15 02 15 09 15 17 15 27 15 37 15 50 16 04| 16 46 17 251 21 201

188 EXPR.

15 21 16 34 16 51

192 RAP.

17 08 17 10

17 24 17 43 18 05 21 20

16 33 17 38 18 50 19 46

2786 OMN.

20 14 20 15

21 09 23 45

O.L.

19 51 20 21 20 29 20 35 20 45 20 54 21 09 21 20 21 36 22 05 22 38

5 12

19 27 20 32 22 10 23 18

23 48 23 51

0 40

196

22 44 U 13 1 35 1 56

2 16 2 19

'2 35 2 55 3 19 7 10

S A U M U R - P O R T - B O U L E T — G H I N O N

STATIONS

Saumur Orl. Port-Boulet Avoine Cbinon

1803

6 35 7 31 7 39 7 50

18f9(5!1809(6

9 ?8 9 37 9 50

11 28 U 37 U 50

1817 STATIONS

15 37 16 35 16 58 17 14

Chinon Avoine Port-Boulet SaumurOrl.

1802 «36(;|4836(4 6 57 13 » 15 20 7 09 13 33 15 45 7 26 14 08 18 24 7 44 14 27 18 42

1810 20 35 20 48 20 56

A N G E R S — D O U É — M O N T R E U I L — P O I T I E R S

STATIONS

Angers St-L. Martigné... Doué-la-F"". lesVerchers. leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun . . . . Moncontour Poitiers —

185b 1857 1863 1865 STATIONS 1854 1852 1856 1868 EXPR.

STATIONS M.V.

8 17 11 50 16 54 20 50 Poitiers . . . . 6 39 11 08 16 34 7 37 12 51 18 03 21 49 Moncontour . . . , 8 01 12 23 18 » 7 55 13 08 18 25 22 04 Loudun . . 8 39 13 04 18 37 8 01 13 13 18 31 .... Montreuil a. . . . . 9 15 13 28 19 05 8 07 13 19 18 37 EXPR. 8 16 13 27 18 49 2 ' 19 Montreuil d. 6 25 9 30 13 44 19 22 18 49 2 ' 19

leVaudelnay 6 38 9 40 13 54 19 30 g 40 13 45 19 06 lesVerchers. 6 48 14 02 19 39 9 42 14 26 19 52 Doué-la-F"». 6 58 "9 51 14 08 19 45

10 05 14 50 20 17 Martigné.. . 7 15 10 06 14 24 20 no 11 18 16 01 21 35 Angers St-L. 8 30 11 02 15 26 20 54

La Direction du Journal décline toutes resconsaouités pour les erreurs matéritilcs qui pourraient s'être glissées dant cet horaire.

A moins d'indicatiofi contraire, les htures indiquées sont toujours les heures de départ.

(1) Le samedi seulement, sauf les 25-12-J7 e' 1-1-J8

(2) L e lundi s e u l e m e n t , saufle I " novembre. (}) S a u f l e jeudi.

(4) Jeudi s e u l e m e n t .

(5) Sauf le mardi (6) Le mardi seulement

S A U M U R A L A F L È C H E

Saumur dép. Vivy Longué . . . . Les Hayes, Brion Jum'" Chartrené. Baugé . . . . . Clefs La Flèche..

9 10 14 34 9 22 14 45 9 33 14 56 9 40 15 03 9 45 15 08 9 51 15 13

iO 03 15 23 10 19 15 38 11 31 15 50j

L A F L È C H E A S A U M U R

La Flèche d Clefs Bangé Chartrené... Brion-Jumi»» Les Hayes.. . Longué Vivy Saumur arr.

6 21 17 20 6 35 17 35 6 50 17 56 6 57 18 03 . i 7 03 18 11 !. 7 07 18 15 .. . 7 15 18 27 7 26 18 38 • • * • 7 37 18 48

LE MAIRB^