DIR Centre-Est Rapport d’Activité 2011 · CEI : Centre d'Entretien et d'Intervention OPA :...

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DIR Centre-Est Rapport d’Activité 2011 Direction Interdépartementale des Routes Centre-Est Ministère de l'Ecologie, du Développement durable des Transports et du Logement

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DIR Centre-Est

Rapport d’Activité2011

Direction Interdépartementale des Routes Centre-Est

Ministère de l'Ecologie, du Développement durable des Transports et du Logement

LexiqueCEI : Centre d'Entretien et d'InterventionOPA : Ouvriers des Parcs et AteliersRCEA : Route Centre Europe AtlantiqueRFF : Réseau Ferré de FranceSETRA : Service d'Etudes sur les Transports, les Routes et leurs AménagementsSIR : Service d'Ingénierie RoutièreSREX : Service Régional d'ExploitationVRU : Voies Rapides Urbaines

> SOMMAIREL’exploitation et la gestion du trafic 4La viabilité hivernale 5La sécurité 6L’entretien du patrimoine 7Les ouvrages d’art 8Les tunnels 9L’ingénierie des travaux neufs 10Fonctionnement et management 12Qualité & développement durable 13Organigramme 14Le réseau 15

S'il ne fallait retenir qu'un seul événement de cette année 2011, ce serait l'obtention de la certification ISO 9001 de l'activité ingénierie des travaux neufs, qui occupe plus de 150 personnes. C'est l'aboutissement de 4 ans de préparation et de déploiement du management de la qualité, 2 ans après la certification environnementale ISO 14001.

De nombreuses réalisations concrètes auront aussi caractérisé l'année 2011. Certaines sontspectaculaires : l'achèvement simultané de trois chantiers majeurs de réhabilitation de pontset de tunnels dans les délais prévus, la livraison des cinq nouveaux centres d'exploitation.D'autres plus discrètes améliorent le quotidien des usagers de la route, comme le dévelop-pement de l'information radio et la montée en puissance des équipements d'exploitation del'autoroute Lyon Saint-Étienne.

L'intégration du développement durable à nos pratiques a connu un coup d'accélérateur avecde nouvelles politiques de fauchage raisonné, de débroussaillage, et d'entretien des bassinsd'assainissement.

Le passage à Chorus, nouveau système comptable de l'Etat, s'est effectué dans des conditions satisfaisantes, accompagné d'une refondation complète et réussie de nos outilsde gestion.

Ces réalisations - et bien d'autres, que ce rapport d'activité vous permettra de découvrir -montrent à la fois une activité opérationnelle soutenue, des progrès continus dans le servicerendu aux usagers de la route, et la capacité du service public à se moderniser et à atteindre un niveau d'excellence.

Denis HirschDirecteur Interdépartemental des Routes Centre-Est

> Le mot du Directeur

DIR CENTRE-EST / RAPPORT D’ACTIVITÉ 2011

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DIR CENTRE-EST / RAPPORT D’ACTIVITÉ 2011

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Exploitation, entretien courant etmaintenance des équipements dynamiques 18 250 507 €

Entretien préventif des chaussées 11 345 792 €

Grosses réparations des chaussées 3 017 511 €

PDMI régénération 6 791 648 €

Mise en sécurité des tunnels 10 279 937 €Entretien spécialisé des ouvrages d'art 2 002 980 €

Réparation des ouvrages d’art 386 845 €

Régulation dynamique 3 479 562 €

Acquisition de matériel 1 123 236 €

Extension des aires poids lourds 369 688 €

Aménagements de sécurité 1 344 434 €

Immobilier technique 957 638 €

Opérations spécifique dépendances 214 124 €

Radio 299 957 €

TOTAL 1 59 863 856 €

Salaire et primes 43 025 409 €

Fonctionnement 3 765 000 €

Acquisition véhicules légers 136 247 €

Acquisition matériel informatique 127 000 €Aides sociales 105 000 €

TOTAL 2 47 158 656 €

> CHIFFRES CLÉS

88 5agents En 2011

60M€ de travaux d'entretien

46M€ de travaux d'investissement

13km de voies nouvelles ouvertes à la circulation

160km de chaussées rénovées

Sécurité routière : 46 accidents mortels avec 56 tués (chiffres bruts non consolidés connus à ce jour)

8 IPMS (Inspection Préalable à la Mise en Service)

Direction / MQDD

SPE

SES

SG

SIR de Lyon

SIR de Moulins

SREI de Chambéry

SREX de Lyon

SREX de Moulins

TOTAL

A/A+

4

4

6

4

8

5

7

5

2

45

B administratif + B technique

1

11

12

10

20

23

20

18

10

125

B exploitation

0

2

1

2

5

10

13

14

17

64

C administratif+ C technique

1

8

4

6

9

10

15

8

14

75

C exploitation

0

0

0

0

1

0

82

182

239

504

OPA

1

1

2

0

0

1

8

27

32

72

TOTAL

7

26

25

22

43

49

145

254

314

885

CHIFFRES CLÉS ET DONNÉES BUDGÉTAIRES

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BUDGET ENTRETIEN ET EXPLOITATION

PERSONNEL ET FONCTIONNEMENT

RÉPARTITION DES POSTES DE PERSONNEL PAR CATÉGORIE AU 31 DÉCEMBRE 2011

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(soit - 9,5% par rapport à 2010)

PC HYRONDELLE : DENSIFICATION DES ÉQUIPEMENTS

En 2011, la DIRCE aamorcé la deuxième vagued’installation d’équipe-ments dynamiques sur leréseau de la Loire géré parle PC Hyrondelle de Saint-Étienne (A47 et voies rapides urbaines de l’agglomération). Elle amis en place 14 nouvellesstations de comptage dutraf ic et préparé les raccordements pour l’im-plantation en 2012 de 26caméras de vidéosurveil-lance et 17 panneaux àmessages variables (PMV).11 de ces PMV seront

disposés sur les routes d’accès à l’A47 afin d’informer lesusagers sur les conditions de trafic avant qu’ils ne s’enga-gent sur l’autoroute (incidents, épisode neigeux, bouchons...). Cette densification des équipements vise à apporter le niveau de service attendu sur ce type d’itinéraireen termes de surveillance, d’information et de gestion du trafic.

LE 107.7 DIFFUSE DE L’INFORMATIONROUTIÈRE SUR L’A47

Si la radio reste un moyen privilégié d’information des usa-gers de la route, elle n’estpas accessible partout.C’était jusqu’alors le cas surl’A47 entre Lyon et Saint-Étienne. Or la fréquence107.7, utilisée par ASF surl’A7 et l’A72 de part et d’autrede l’A47, peut être captée sur50 % de cet itinéraire. Par-tant de ce constat, la DIRCE a

signé avec ASF une convention de partenariat : depuis juillet2011, la radio autoroutière d’ASF annonce les incidents significatifs qui surviennent sur l’A47 et qui sont susceptiblesde perturber le trafic de façon importante. La DIRCE envisage d’installer des émetteurs complémentaires pouratteindre, à terme, une couverture totale de l’A47.

DÉCONGESTIONNER LA ROCADEDE GRENOBLE

A Grenoble, la rocade est régulièrement saturée aux heuresde pointe, entraînant perte de temps, stress, conditions desécurité dégradées et augmentation de la pollution. Pour réduire les bouchons, la DIRCE envisage de mettre en placeen 2013 un dispositif associant une régulation d’accès pardes feux et une diminution de la vitesse de 90 km/h à 70 km/haux périodes critiques. En 2011, elle a expérimenté la réduction de vitesse pour retarder au maximum la congestion de l’axe, mesure déjà utilisée avec succès surplusieurs autoroutes. Vu l’extrême complexité du phéno-mène d’apparition des bouchons sur une voie rapide urbaine,il s’avère difficile de quantifier précisément l’effet de la limi-tation de vitesse, d’autant que son respect par les usagerslaisse parfois à désirer. Toujours est-il que cette mesure,premier pas vers le dispositif de régulation prévu pour 2013,a été bien accueillie par les acteurs locaux, conscientsqu’elle contribue à optimiser la capacité de l’infrastructuretout en réduisant les impacts environnementaux.

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L’EXPLOITATIONET LA GESTION

DU TRAFIC

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Caméra solairesans fil

CETTE CAMÉRA DE VIDÉO-SURVEILLANCE INSTALLÉEEN 2011 PRÈS DE CHAM-BÉRY, EST ALIMENTÉE ENÉNERGIE PAR DES PAN-NEAUX PHOTOVOLTAÏQUESET RELIÉE PARWIFI AU RÉ-SEAU DE FIBRES OPTIQUESQUI TRANSMET LES DON-NÉES AU PC OSIRIS SITUÉÀ ALBERTVILLE.

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JOURNÉE BLANCHE EN DÉBUT D’HIVERPour se préparer aux opérations de viabilité hivernale, les400 agents ont participé à une Journée Blanche organiséede façon décentralisée dans chaque Centre d’Entretien etd’Intervention. Les années précédentes, cette préparations’effectuait sur une demi-journée ; en 2011, elle a été étendue à une journée entière. La matinée était consacréeaux aspects théoriques et au rappel des consignes : types deneige et de verglas, modes d’intervention (salage, déneige-ment), principes d’organisation... L’après-midi, les agents ontprocédé aux essais du matériel, vérifié son bon fonctionne-ment et révisé les règles d’utilisation.

DES SALEUSES BIEN ÉTALONNÉES

En cas de neige ou de verglas, la DIRCE peut être amenée àépandre du sel, sous forme sèche ou de bouillie, pour que laroute reste praticable. Afin de préserver l’environnement, lesconsignes de traitement limitent au strict nécessaire lesquantités utilisées. Encore faut-il que les équipementsd’épandage soient correctement réglés... La DIRCE a commencé à travailler sur une nouvelle procédure d’étalon-nage des saleuses. Plusieurs agents participent à cette démarche.

>LA VIABILITÉHIVERNALE

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l'information du terrain en direCt

GRÂCE À DES SMARTPHONES OU DES MINI ORDINATEURS, LESPATROUILLES DE SURVEILLANCE TRANSMETTENT LES CONDITIONS DECONDUITE HIVERNALES DIRECTEMENT AUX PC ROUTIERS QUI RELAIENTIMMÉDIATEMENT L’INFORMATION AUX USAGERS VIA LES SITES INTERNETOU LES MÉDIAS.

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PRÊTS À RÉAGIR EN CAS DE CRISE...17 novembre 2011, 17h19 : la DIRCE reçoit un appel l’infor-mant du déclenchement d’un dispositif ORSEC suite à uneexplosion dans une usine chimique au sud de Vienne, prèsde la RN7. Le top départ est donné pour ce qui s’avère êtrele 1er exercice interne de gestion de crise majeure. Desagents de terrain aux cadres de niveau 4 en passant par lesopérateurs des PC et les chefs de district, les équipes d’astreinte concernées sont sur le pont pour mettre enœuvre les procédures définies dans la directive interne degestion de crise, en particulier les coupures de circulation.Le scénario enchaîne les incidents et les sollicitations pour

des points précis de la situation. 22h17 : fin de l’opération.L’objectif était de vérifier le niveau de préparation deséquipes pour faire face àune crise majeure. Le bilanest globalement positifavec quelques recomman-dations à la clé, notam-ment la mise à jourrégulière des annuaires internes, qu'ils soient sousforme papier ou électro-nique.

UN PLAN D’ACTIONS POUR ASSURERLA SÉCURITÉ DES AGENTS

La DIRCE a adopté en mars 2011 sonDocument Unique d’Évaluation desRisques Professionnels (DUERP). Ilpasse en revue les risques auxquelssont soumis les agents et les évalueau regard des critères de gravité, defréquence d’exposition et de nombrede personnes concernées. Le DUERPa servi de base au Plan de PréventionHygiène et Sécurité (PPHS) 2011 -

2013 validé trois mois plus tard et qui regroupe une quaran-taine d’actions. Certaines s’inscrivent dans la continuitéd’opérations déjà existantes. D'autres marqueront une avan-cée en matière de prévention. C’est par exemple le cas duprogramme de lutte contre les risques psycho-sociaux, de laprocédure de prise en charge en cas d’agression, de la chartetraitant de l’alcool et autres addictions, ou encore des mesures visant à améliorer l’éclairage du poste de travail enintervention ou sur chantier. La moitié des actions du PPHSportent sur l’organisation et les procédures de travail et unquart sur le volet formation, sensibilisation et communica-tion.

Trois procédures sécurité ont été validées en juillet 2011 surle balisage, le ramassage d’objets et la pose/dépose de signalisation temporaire. Afin de vérifier leur mise en œuvre,les quatre animateurs sécurité prévention de la DIRCE vontréaliser des audits au cours desquels ils filmeront le travaildes agents pour échanger ensuite avec eux, dans une optique d’amélioration des pratiques.

SÉCURISATION DU PASSAGE À NIVEAUDE JONCHES

Le passage à niveau de Jonches, près d’Auxerre, est classé“préoccupant”. En l’espace de quelques centaines de mètres,la RN77 dessine une courbe, traverse la voie ferrée et débouche sur un rond-point de desserte de la RN6. Rond-point qui, aux heures d’affluence, peut provoquer des

remontées de file jusqu’au passage à niveau. La suppressionde ce croisement route/voie ferrée est à l’étude, mais ellen’interviendra que dans plusieurs années. Suite à l’accidententre un car scolaire et un train qui a fait plusieurs blessésfin 2010, la sécurisation de cette zone a été accélérée. Lestravaux ont été réalisés en 2011 sous le contrôle d’un comitéde pilotage réunissant la SNCF, RFF*, la DIRCE et les autresservices de l’État concernés ainsi que les collectivités locales, le tout sous l’autorité du Préfet. La DIRCE a équipéle panneau avertissant de la proximité du passage à niveaud’un feu de signalisation pour le rendre plus visible. Elle aégalement installé un feu tricolore en amont de la courbe dela RN77 pour arrêter le trafic en cas de congestion au niveaudu rond-point. Par ailleurs, début 2012, deux radars automatiques ont été mis en place pour détecter les véhicules qui grilleraient le feu rouge clignotant du passageà niveau.

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LA SÉCURITÉ

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DANS LE CADRE D’UNE EXPÉRIMEN-TATION NATIONALE, LA DIRCETESTE DES SUPPORTS DE SIGNALI-SATION DITS “FUSIBLES” OU “FRAGI-LISÉS” : SI UN VÉHICULE LESPERCUTE, ILS SE CASSENT À LABASE OU SE DÉFORMENT, RÉDUI-SANT CONSIDÉRABLEMENT LA GRA-VITÉ DE L’ACCIDENT. ICI UN PANNEAUEN LANGUE ÉTRANGÈRE SUR LARCEA.

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* voir lexique p2

FAUCHAGE RAISONNÉ, BIODIVERSITÉ PRÉSERVÉE...

Les bords de route abritent de nombreuses espèces végétales et animales dont le cycle de vie est perturbé parun fauchage systématique. Pour favoriser la biodiversité touten maintenant un niveau de sécurité satisfaisant pour lesusagers, en particulier en termes de visibilité, la DIRCE aélaboré une politique de fauchage raisonné. Elle définit différents “niveaux de service” qui correspondent chacun à la

h a u t e u rd’herbe ad-mise selon letype de voirieet la distance àla chaussée.Des schémastypes explici-tant les confi-g u r a t i o n s les plus cou-rantes sontproposés enannexe pourfaciliter la

mise en œuvre sur le terrain. En limitant les interventions defauchage, cette politique contribue également à réduire lesémissions de CO2 liées à l’usage des tracteurs. Dans lemême esprit, la DIRCE a validé début 2012 sa politique de débroussaillage. Elle a fait l’objet, elle aussi, d’une élaboration concertée avec les équipes de terrain.

UNE POLITIQUE HARMONISÉEPOUR L’ENTRETIEN DES BASSINS

La politique d’entretien courant des bassins de rétention validée par la DIRCE en 2011 s’inscrit clairement dans unedémarche de préservation de l’environnement et de réduc-tion de l’impact du trafic routier sur les milieux. Les bassinsservent en effet à réguler les eaux de ruissellement de lachaussée et à capter les pollutions accidentelles. Cette politique, désormais harmonisée sur l’ensemble du territoire

de la DIRCE, pré-cise les tâches desurvei l lance etd’entret ien à réaliser (curage,vér i f icat ion del’étanchéité et desaspects sécurité...)ainsi que les pério-dicités minimales

d’intervention. Les équipes de terrain ont été associées à lafinalisation de la politique et contribuent, dans une deuxièmephase, à sa déclinaison. Celle-ci implique notamment lamise au point d’une grille de suivi adaptée à chacun des 270 ouvrages que compte la DIRCE.

5 NOUVEAUX CEI FONCTIONNELSET RESPECTUEUX DE L’ENVIRONNEMENT

Les nouveaux bâtiments des Centres d’Entretien et d’Intervention de Rous-sillon, Montélimar, Saint-Priest, Montchanin etRoanne n’ont plus rien àvoir avec les anciens locaux obsolètes ou inadaptés ! Ils font partiedes 63 CEI français réalisés dans le cadred’un partenariat public-privé national qui inclutaussi leur maintenance.Ils satisfont à des exigences de respect de l’environnement,de maîtrise des coûts, d’ergonomie, d’accessibilité et d’évolutivité dans une perspective de long terme. Tous répondent aux critères BBC (Bâtiment Basse Consom-mation). Ils intègrent, selon les cas, des panneaux photovol-taïques, un système de récupération d’eaux de pluie pour lelavage des véhicules, un dispositif de suivi de la consomma-tion énergétique, ou encore un éclairage autorégulé selon laluminosité ambiante.

>L’ENTRETIEN

DU PATRIMOINE

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RÉPARATION DU PONT DU TEIL : MISSION ACCOMPLIE

La remise enservice du pontdu Teil, en no-vembre 2011, asigné la fin d’unchant ier degrande ampleurqui a consisté àremplacer les 32câbles porteursde l’ouvrage.Après la pose dupont sur des

appuis provisoires en 2010, le cœur du chantier s’est dérouléen 2011 : démontage des anciens câbles et installation desnouveaux, remise en place des suspentes reliant les câblesau tablier, équilibrage des tensions, peintures de protection,réhabilitation des trottoirs, rénovation des chaussées. La dépose des câbles a exigé l’adoption de mesures de sé-curité spécifiques en raison de la présence de brai de houillequi libère des émanations nocives lors de la manipulation.Plusieurs équipes de la DIRCE ont été mobilisées sur ce projet : le pôle ouvrages d’art et la base travaux de Valenceont assuré la maîtrise d’œuvre, et les équipes du district deValence ont organisé les régulations de circulation. La complexité de cette opération de réparation en a fait uncas d’école au niveau national. Au-delà de l’information desriverains, de nombreuses actions de communication ont étéorganisées à destination de publics experts, notamment desvisites de chantier.

PONT DE LA CHARITÉ-SUR-LOIRE : SOUS LE SIGNE DE LA CONCERTATION

Le pont de pierre de La Charité-sur-Loire (16e siècle) relie lecentre-ville au quartier du Faubourg, sur une île de la Loire.Il est en mauvais état et inadapté au trafic routier et auxmodes de transport doux : deux poids lourds ne peuvent secroiser et les trottoirs sont trop étroits pour assurer la

sécurité des piétons, en particulier celle des personnes àmobilité réduite. Le pont est classé monument historique etse situe dans un site inscrit au patrimoine de l’Unesco. Depuis 1998, sa réparation a fait l’objet de diverses étudesqui n’ont pu déboucher sur une solution satisfaisante. LaDIRCE a repris le dossier en 2008 en adoptant une approcheglobale et concertée qui intègre toutes les contraintes via uneanalyse de type développement durable. Elle a étudié plusieurs variantes élaborées avec la commune et les services concernés de l’État. La solution retenue en 2011comporte l’élargissement de la chaussée pour faciliter lecroisement des véhicules et la création d’une passerelle piétons démontable arrimée au pont. L’ensemble du dossiera été soumis à concertation publique en février 2012. Les travaux pourraient débuter fin 2014, après la finalisationdes études et le recrutement d’un maître d’œuvre par voiede concours.

QUATRE PROJETS DANS LES STARTINGBLOCKS

En 2011, le pôle ouvrages d’art a établi les dossiers deconsultation des entreprises et procédé aux engagementspour quatre opérations importantes de réparation. Ellesconcernent le viaduc du Siboulet (RN90 en Savoie), le viaducPasteur à Lyon sur l'A7, le pont sur l’A6 à Limonest/Dardillyau nord de Lyon et le pont amont de la Mulatière sur l’A7, ausud de Lyon. Les travaux sont prévus en 2012.

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LES OUVRAGESD’ART

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* voir lexique p2

LE TUNNEL DU ROND-POINTENTIÈREMENT RÉNOVÉ

Deux ans de travaux auront permis de moderniser entière-ment le tunnel du Rond-Point (Saint-Étienne) mis en serviceil y a plus de 40 ans. Après le chantier de génie civil en 2010,le premier semestre 2011 a été consacré à l’installation desnouveaux équipements à l’intérieur des deux tubes : éclai-rage à modulation automatique, système de ventilation (19 accélérateurs), signalétique lumineuse, caméras de vi-déosurveillance (14) associées à un système de détection au-tomatique d’incident, capteurs de pollution... L’essentiel destravaux a été réalisé de nuit pour limiter l’impact sur la

circulation. Côté com-munication, la DIRCE alargement informé lepublic au travers d’unelettre dédiée et d’un siteinternet. Deux films ontégalement été tournés :l’un sur les aménage-ments réalisés, l’autresur les recommanda-tions de conduite dansle tunnel. Le tunnel du

Rond-Point est surveillé 24h/24 par les agents spécialisésdu PC routier Osiris à Albertville qui surveillent égalementles tunnels de Savoie. Cette surveillance est assurée en coordination avec le PC Hyrondelle de Saint-Étienne.

TUNNEL DE PONSERAND : VISITES SCOLAIRES ET “TOUT PUBLIC”

Le tunnel de Ponserand (Savoie), bien que plus récent quecelui du Rond-Point, a fait lui aussi l’objet de travaux de remise à niveau de sécurité. Cet ouvrage monotube abriteles deux voies descendantes de la RN90 en aval de Moutiers.Les dispositifs d’éclairage et de ventilation ont été remplacés, un système de vidéosurveillance plus performanta été mis en place, et la galerie d’évacuation existante a étésécurisée. La réalisation des travaux a exigé la fermeture dutunnel durant six mois (en deux périodes), la circulation

s’effectuant alors à double sens sur les deux voies montantesà l’air libre. Peu de temps avant la remise en service du tunnel le 2 décembre, la DIRCE a organisé des visites de l’ouvrage. Le samedi 5 novembre, environ 170 habitants de lavallée ont pu explorer le tunnel à pied, en roller ou en vélo etparticiper aux visites commentées. Quelques jours plus tôt,une centaine d’élèves de primaire et de collège avaient pudécouvrir le chantier et assister à une conférence improviséedans le tunnel. Au-delà de l’aspect ludique, ces visites ontpermis de faire passer les messages de sécurité essentiels,en particulier auprès du jeune public qui s’est montré trèsintéressé.

ENCORE DEUX OUVRAGES À RÉHABILITER

La tranchée couverte de Firminy (Loire) et le tunnel du Siaixen amont de Moutiers (Savoie) sont les deux derniers ouvrages inscrits au programme de réhabilitation des tunnels de plus de 300 m sur le périmètre de la DIRCE. Les études se sont poursuivies en 2011. Dans le cas de latranchée de Firminy, la DIRCE a recruté un maître d’œuvreet finalisé le programme de réhabilitation. Pour le tunnel duSiaix, elle a rédigé le dossier d’enquête publique relatif à laréalisation d’une galerie de sécurité parallèle au tunnel. Ledossier de consultation pour la sélection du bureau d’étudesqui assurera la maîtrise d’œuvre du creusement de cette galerie est en cours de finalisation.

>LES TUNNELS

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• PROFESSIONNALISME ACCRU

La DIRCE a mis au point en 2011 quatre outils méthodologiques visant à renforcer le professionnalisme des équipes d’ingénierie : un guide de maîtrise des coûts, un logiciel de prévision et de suivi de plan de charge, un outil d’aide à la miseau point des plans de contrôle en phase de travaux, et une procédure concernant la remise du dossier d’exploitation lorsde la mise en service d’un ouvrage. De nouveaux outils de CAO dédiés aux projets routiers ont également été installés.

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INGÉNIERIE : TRAVAUX NEUFS

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L’INGÉNIERIE DE LA DIRCE CERTIFIÉE ISO 9001La certification ISO 9001 décrochée le 10 mai 2011 pour l’activité ingénierie de la DIRCE a couronné trois ans d’efforts collectifs pour parfaire le système de management de la qualité mis en place à partir de 2008. Cette reconnaissance parun organisme extérieur vient compléter l'audit positif de la MARRN (Mission d’Audit du Réseau Routier National) en 2010.

MISES EN SERVICE

• RCEA : des aménagements axés sur la sécurité Pour améliorer la sécurité des usagers de la Route CentreEurope Atlantique (RCEA), très accidentogène, la DIRCE

poursuit l’amé-nagement del’itinéraire. Lesquatre chantiersfinalisés en 2011illustrent diffé-rentes solutionsmises en œuvre.Entre Cres-sanges et Bres-nay (Allier), lesdeux voies exis-tantes de la

RN79 ont été doublées sur 7 km afin de séparer totalementles deux flux de circulation. Sur la RN70 entre Paray-le-Monial et Ciry-le-Noble (Saône-et-Loire), les flux ont étééloignés par la mise en place d’une bande médiane élargiede 90 cm de large sur 20 km. Dans ce même département, laRN79 a été mise à 2x2 voies pour le franchissement du coldes Vaux (3 km) et une aire de repos a été aménagée sur laRN80, entre Chalon et Montchanin (aire de La Guye), afin depermettre aux conducteurs de faire une pause et de lutterainsi contre les pertes de vigilance.

• La liaison A71-A20 devient réalitéEn août 2011, la mise en service de la deuxième section ducontournement de Montluçon dans l’Allier (3 km) a permisd’achever la liaison entre l’A71 et l’A20. Ce dernier maillonde mise à 2x2 voies de la RN145 entre les deux autoroutesétait très attendu, 29 ans après le démarrage des premierstravaux dans la Creuse.

A GIVORS, L’ÉCHANGEUR MIS EN SERVICE FIN 2009 SUR L’A47 À L’EST DU PONT DEMONTROND A ÉTÉ DOTÉ EN 2011 DES DERNIERS ÉQUIPEMENTS ATTENDUS : UN ÉCRANACOUSTIQUE, DEUX POSTES D’APPEL D’URGENCE ET UNE STATION DE COMPTAGE DUTRAFIC.

PROJETS EN COURS

• La rocade de Grenoble baisse le son Sur la rocade sud de Grenoble, les dispositifs de protectionacoustique étaient devenus insuffisants au regard d'un traficen progression constante. Depuis 2009, ils font l’objet d’unimportant programme de remise à niveau. En 2011, les travaux ont porté sur la rehausse et la création de merlons(buttes de terre), la réhabilitation d’écrans anti-bruit endommagés et la pose de nouveaux écrans minces (bétonbois absorbant). L’année a également été marquée par letransfert de maîtrise d’ouvrage de la DREAL Rhône-Alpes àla DIRCE. Ce chantier, qui se poursuivra jusqu’en 2013, prévoit également la mise en place d’écrans acoustiquesdouble face sur le terre-plein central et l’édification d’écrans“casquette” (avec un retour en hauteur sur la chaussée) dansdes secteurs particulièrement exposés au bruit. Des renfortsd’isolation sont également prévus pour certains logements.

• Doublement de la RN7 : l’environnement en tête La mise à 2x2 voies de la RN7 s’est poursuivie en 2011 dansl’Allier avec trois opérations placées sous le signe du respectde l’environnement. Les chantiers des contournements deVarennes-sur-Allier et Villeneuve-sur-Allier, et celui du tron-çon Saint-Prix - département de la Loire (9,5 km) intègrentun système de management de l’environnement. Il est animépar un coordinateur environnemental choisi par la DREALAuvergne, maître d’ouvrage. Les problématiques liées à l’eauet à la biodiversité sont particulièrement sensibles : à Villeneuve-sur-Allier, par exemple, on a recensé 7 espècesprotégées dont le triton ponctué ; à Varennes-sur-Allier, lestravaux se déroulent dans le lit majeur de la rivière, réserve

naturelle où remonte le saumon et qui héberge de nombreuxoiseaux migrateurs et espèces protégées ; entre Saint-Prixet la Loire, le chantier croise beaucoup de petits ruisseaux àfaible débit... Chaque fois que nécessaire, des mesures compensatoires sont mises en œuvre, comme la reconstitu-tion de mares ou des pêches de sauvegarde lorsqu’une portion de cours d’eau est affectée par les travaux.

• Le viaduc de Volesvres en pointe sur la durabilité des bétons

Pour le doublement du viaduc de Volesvres (RN79) près deParay-le-Monial, la DIRCE a décidé d’utiliser des bétons ré-pondant à des critères de performance qui visent à augmen-ter la durée de vie de l’ouvrage. Cette approche innovante aété conduite en partenariat avec le réseau scientifique ettechnique du ministère et plus particulièrement le CETE deLyon. L’idée est de rendre le béton le plus imperméable possible à l’air et à l’eau pour préserver la qualité des armatures de structure. Descapteurs de corrosion ont étéintégrés à l’ouvrage pour permettre le suivi du compor-tement de l’acier au fil dutemps. Ce chantier expérimen-tal contribue à faire avancer lesrègles de l’art en matière dedurabilité des bétons.

POURSUITE D’ÉTUDESQuelques études importantes conduites en 2011 : - RCEA : études d'aménagement du tronçon Cortelin-Droux(RN80) et de stabilisation des accotements de la RN79 entreParay-le-Monial et Mâcon- La Charité-sur-Loire : études préalables à la déclarationd’utilité publique du contournement de la ville (RN151), enassistance à maîtrise d'ouvrage- A89 - A6 : étude sur les mesures transitoires à prendrepour gérer le trafic supplémentaire généré à Dardilly (nordde Lyon) par la prochaine mise en service de l’A89, en atten-dant la construction du futur barreau autoroutier A89 – A6.- A450 - A7 : étude d’aménagement de la jonction des deuxautoroutes (à Pierre-Bénite, au sud de Lyon) pour optimiserl'exploitation et fluidifier le trafic (bouchons aux heures depointe).

- Rocade est de Lyon(RN346) : début desétudes de création del’échangeur qui des-servira le futur stadede l’Olympique Lyon-nais à Décines.

>… ET

MODERNISATION

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LA COMPTABILITÉ À L’HEURE DE CHORUSDepuis le 1er janvier 2011, toute la chaîne des dépenses et desrecettes de la DIRCE fonctionne avec le progiciel comptableChorus. Préparé en 2010, ce changement de système a néces-sité de nombreux ajustements en 2011 pour adapter certainesprocédures à la réalité de la DIRCE, notamment dans les unités de terrain. Par ailleurs, la DIRCE a développé un outilde gestion relié à Chorus : GDIRCE. Accessible via l’intranet, ilpermet aux agents d’avoir une bonne visibilité sur la consom-mation des crédits et leurs destinations, et facilite le suivi desdifférentes pièces comptables, des recettes, des marchés oudes créanciers.

RENOUVELLEMENT DES INSTANCESDE CONCERTATION

Le 20 octobre 2011, des élections professionnelles de grande envergure ontpermis de renouveler toutes les instancesde concertation de la DIRCE : ComitésTechniques Ministériel et de la DIRCE,Commissions Administratives Paritairesdes différents corps, Commission Consul-tative pour les Ouvriers des Parcs et Ateliers... Chaque agent a voté au moins 3 fois dans l’un des 11 bureaux de vote misen place dans les différentes entités.

PRISE EN CHARGE DES SITUATIONSHUMAINES DÉLICATES

Afin de prévenir et traiter les situations humainesdélicates, en particulier celles qui relèvent desrisques psycho-sociaux, la DIRCE a créé en 2011un “groupe de gestion des ressources humaines”(GRH). Il intègre différents acteurs de l’équipe desressources humaines, y compris les médecins deprévention, les assistantes de service social et lesanimateurs sécurité prévention. Le GRH seconcentre sur la lutte contre la souffrance au tra-vail et les troubles du comportement. Il a vocationà proposer des actions collectives de prévention et,

dans sa forme restreinte, à traiter de cas individuels difficiles.En fin d’année, il a publié un document à destination de tous lesagents sur la prise en charge du stress post-traumatique.

DÉMARCHE QUALITÉ : TOUTES LES ÉQUIPES IMPLIQUÉES

Depuis 2008, la DIRCE a engagé l’élaboration d’un système demanagement de la qualité. 2011 a marqué une étape impor-tante avec l’obtention de la certification ISO 9001 pour l’activitéingénierie. De son côté, le domaine exploitation et entretien aentrepris une campagne de sensibilisation de toutes seséquipes pour accompagner la mise en œuvre des premiersprocessus qualité définis en 2010 (maintien de la viabilité etentretien des chaussées et des ouvrages d’art). Quant auxfonctions support, elles ont commencé à formaliser leur approche dans les domaines de l’informatique et de la gestiondes compétences. En septembre, un séminaire de direction afait le point sur l’avancement de la démarche : d’ici 2013, tousles processus qualité de la DIRCE (une vingtaine) seront finalisés.

COMPÉTENCES MANAGÉRIALES

Comment motiver et guider ses collaborateurs ? Donner dusens aux actions du quotidien ? Déléguer dans de bonnesconditions ? Organiser son équipe ? Pour développer les compétences managériales de ses cadres, la DIRCE a initié en2011 un programme de formation spécifique, centré dans unpremier temps sur les responsables de CEI* et leurs chefsd’équipe qui encadrent plus de la moitié des effectifs de laDIRCE. Dans la foulée, les responsables de CEI ont élaboré unplan d’évolution managériale en vue d’améliorer leurs pratiques.

NOUVELLES RECRUES

En 2011, la DIRCE a recruté sur concours externe 13 agentsd’exploitation spécialisés. 217 candidatsse sont présentés aux épreuves organi-sées en septembre et octobre. Les 13lauréats ont été affectés dans différentscentres d’entretien et d’intervention.

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FONCTIONNEMENTET MANAGEMENT

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* voir lexique p2

BIENVENUE AUX CHAUVES-SOURISLes chauves-souris, donttoutes les espèces sont protégées en France, éli-sent souvent domicile sousles ponts et autres ouvragesd’art. En 2011, la DIRCEs’est associée au plan chiroptères 2011-2013 pi-loté par la DREAL Rhône-Alpes. Elle a formé unecinquantaine de correspon-dants ouvrages d’art des

CEI* à la prise en compte de ces animaux lors de l’inspectionet de l’entretien des ouvrages. Cette formation a été organi-sée en liaison avec les spécialistes du CORA (Centre Ornithologique Rhône Alpes) et de la Société d’Histoire Naturelle d’Autun. Les participants ont appris à détecter laprésence des chauves-souris et à adopter les bonnes pratiques pour les préserver lors des travaux de rénovation.Désormais, une fiche “chiroptères” est remplie à chaque visite d’ouvrage et un bilan annuel sera transmis aux asso-ciations partenaires qui assurent le suivi de ces populations.

ECO-CONDUITE : LES BONS RÉFLEXES

Adopter l’éco-conduite, c’est conduire de façon plus soupleen évitant les accélérations ou freinages brutaux. Elle permet d’économiser du carburant, donc de dépenser moinstout en limitant les émissions de CO2, mais aussi d’amélio-rer les conditions de sécurité routière et de réduire le stress.La DIRCE a amorcé mi-2011 un programme de formation àl’éco-conduite pour tous les agents qui effectuent plus de 5000 km/an, soit une population d’environ 220 personnes. Laformation, dispensée par des formateurs internes, se déroule sur une journée, alternant théorie et pratique.Chaque agent effectue notamment deux séances deconduite de 20 minutes séparées par un “débriefing”en salle, afin de pouvoir corriger certaines erreurs.

AMBROISIE ET SANTÉ PUBLIQUE

Plante invasive très allergisante, l’ambroisie pose un problème de santé publique. La DIRCE s’implique dans lalutte contre ce fléau très répandu sur sa zone d’action. L’objectif est d’épuiser la plante par une combinaison de diverses techniques : fauchage avant floraison, arrachage

manuel, végétalisation desterrains pour freiner sonimplantation... Une pla-quette d’information surl’ambroisie et les moyensde lutte a été largement diffusée en 2011 auprès desagents de la DIRCE.

UNE ALTERNATIVE AU FAUCHAGE

Pour réduire le fauchage des bords de route, la DIRCE a expérimenté en 2011 une nouvelle technique à l’entrée nordde Montélimar, sur la RN7. Sous 200 m de glissières, lesagents ont disposé des résidus végétaux broyés issus d’unchantier d’élagage voisin. Au préalable, ils ont enlevé environ20 cm d’épaisseur de terre puis fixé une toile sur laquelle ilsont mis en place les “broyats”. Cette technique de paillageévite le fauchage en supprimant la pousse de l’herbe et permet de valoriser des résidus d’élagage.

COUP DE POUCE À L’INSERTIONPROFESSIONNELLE

En matière sociale, la DIRCE teste de nouveaux dispositifsvisant à favoriser l’insertion professionnelle de personnes ensituation de précarité. En 2011, dans le cadre de la prépara-tion de son marché d’entretien des espaces verts, le districtde Lyon a inclus une clause d’insertion précisant que le prestataire retenu s’engage à réserver 10 % minimum dutemps de travail à du personnel en insertion. Ce type d’actionest appelé à se développer sur d’autres districts.

>DÉVELOPPEMENT

DURABLE

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* voir lexique p2

© Fabrice ROGER - Medde (Invasion de l'ambroisie)

• Service patrimoineEntretien (SPE)

• Service ExploitationSécurité (SES)

• Secrétariat général• Mission QualitéDéveloppementdurable

• Formation/Concours/Personnel

• Informatique• Immobilier/Logistique

• Procédure juridique• Comptabilité/Marchés publics

• Archives

• District de Lyon• District de Saint-Étienne

• District de Valence

• PC de Genas / PC Coraly

• PC Hyrondelle

Service Régional d’Exploitation de Lyon (SREX)

Service Régional d’Exploitation de Moulins (SREX)

• District La Charité-sur-Loire

• District de Moulins

• District de Mâcon• PC de Moulins

Service Régional d’Exploitation et d’Ingénieriede Chambéry (SREI)

• District de Chambéry • District de Grenoble

• PC Osiris• PC Gentiane

Service d’Ingénierie Routière de Lyon (SIR)

• Antenne de Roanne

Service d’Ingénierie Routière de Moulins (SIR)

• Antenne de Mâcon

Services du siège

Services SupportsMutualisés avecla DREALRhône-Alpes

ServicesTerritoriaux

Exploitation

Ingénierie et travaux neufs

DIRECTION

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ORGANIGRAMME

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> 1 232 km de réseau routier national dont :

164 km de VRU226 km de VCA842 km d’autres routes

> 12 départements :Allier, Ardèche, Aube,Côte d’or, Drôme,Isère, Loire, Nièvre, Rhône, Saône-et-Loire, Savoie et Yonne.

> 38 implantations

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LE RÉSEAU

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www.developpement-durable.gouv.fr

Direction Interdépartementaledes Routes Centre-Est

Immeuble la Villardière 228, rue Garibaldi – 69446 Lyon Cedex 03Tél. (33) 04 69 16 62 00Fax (33) 04 69 16 63 80

POUR PLUS D’INFORMATIONS :http://www.dir-centre-est.fr

Crédits photos : DIRCE + Fa

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). Photo de couverture : agents du CEI La Varizelle - Encres végétales. Juillet 2

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