Dimanche 21 mai 2017 - fce.dz€¦Exportation Plaidoyer pour le fret maritime au port d’Alger ......

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Revue de presse Lotissement Sylvain Fourastier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz . Dimanche 21 mai 2017

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Revue de presse

Lotissement Sylvain Fourastier

N°08 El Mouradia, Alger

Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48

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Dimanche 21 mai 2017

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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 4

Bouchouareb: l'Algérie aspire à être un grand centre industriel dans la région et en

Afrique (APS) ............................................................................................................. 4 Le président Bouteflika met en avant le rôle de l'élite intellectuelle face aux

nouveaux défis et à la crise induite par la chute des cours du pétrole (DK News) ..... 6 La dernière déclaration de Tebboune fait réagir le CPA : .......................................... 7 12 milliards de DA versés à la CNL (L’Expression) .................................................. 7

Les restrictions budgétaires ont impacté le secteur du BTPH : Le président de l’Agea

parle d’une “catastrophe” (Liberté)............................................................................. 8 Créances impayées dans le BTP : une organisation patronale accuse Tebboun (TSA)

................................................................................................................................... 10 Elles n’ont pas été payées depuis plusieurs mois/..................................................... 10 BTPH: des centaines d’entreprises au bord de l’asphyxie (Liberté) ......................... 10 Baisse de plus de 47% du déficit commercial sur les 4 premiers mois 2017 (APS) 12

Exportation Plaidoyer pour le fret maritime au port d’Alger (Reporters) ................ 15 Les Douanes des 5+5 s'accordent à Rome sur une gestion coordonnée des frontières

(APS) ......................................................................................................................... 17 Rencontre avec M. Abdeslam Chelghoum ministre de l’Agriculture, du

développement rural et de la Pêche : « Toutes les mesures prises pour un ramadhan

tranquille » (El Moudjahid)....................................................................................... 18 La BAD se dit "très satisfaite" des réformes économiques engagées par l'Algérie

(APS) ......................................................................................................................... 20 1er salon de la production nationale : Présence record des groupes publics

(L’Expression) .......................................................................................................... 22 L'économie algérienne en débat en France, en Belgique et en Grande-Bretagne : Le

secteur privé un atout essentiel (L’Expression) ........................................................ 24 Exploiter le produit de la recherche scientifique dans le développement

de l'économie nationale (APS) .................................................................................. 25 Projet de création de 200 startup innovantes en six mois dès juin prochain (APS) .. 26 «La sécurité numérique va bien au-delà de la seule maintenance informatique» (Le

Quotidien d’Oran) ..................................................................................................... 27 Mohamed Bouderbali, wali de Tizi Ouzou, en visite à la zone industrielle de Fréha :

“Libérer l’investissement privé est un enjeu” (Liberté) ............................................ 28 Seules 230 entreprises ont déposé leurs comptes sociaux (L’Econews) .................. 29 Tourisme et voyages: la Confédération nationale mise sur pied avant fin 2017 (APS)

................................................................................................................................... 30

Réception de 100 nouveaux établissements hôteliers en 2017 afin de combler le

déficit en matière d'hébergement (APS) ................................................................... 32 Plus de 1 milliard de dollars pour la réhabilitation de 65 hôtels publics (Maghreb

Emergent) .................................................................................................................. 33 Air Algérie: Dispositif spécial pour répondre à la forte demande estivale (APS) .... 34 Condor lance le bouquet satellitaire Pay TV (Algérie patriotique) .......................... 36

Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 36 Relance du système monétique : Une filiale de la monétique voit le jour (Le Soir

d’Algérie) .................................................................................................................. 37 La BAD compte participer au financement des investissements de Sonelgaz (APS)

................................................................................................................................... 38

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Coopération ......................................................................................................................................................... 39 Les perspectives de complémentarité entre les économies algérienne et belge sont

"intéressantes" (APS) ............................................................................................... 39 Implantation d'entreprises algériennes en France : Le Club Agora ouvre le débat

(L’Expression) .......................................................................................................... 41 Algérie – Etats-Unis : Intensifier les relations économiques (El Moudjahid) .......... 42 Les relations algéro-tunisiennes "privilégiées" (APS) .............................................. 43

L’Algérie à l’honneur du salon Made In Hainaut à Valenciennes (France) (APS) 44 Energie ................................................................................................................................................................. 45

MOURAD LOUADAH, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DES ÉNERGIES

RENOUVELABLES AU FCE : "La transition énergétique est une feuille de route

du président Bouteflika" (L’Expression) .................................................................. 45 Le P-dg de Sonatrach et son homologue d'ENI examinent le partenariat bilatéral

(APS) ......................................................................................................................... 48

L’autonomie de stockage en carburants passera à 30 jours à l’horizon 2030 (APS) 49 Sonelgaz va lancer une vaste opération de recouvrement de plus de 62 milliards DA

de créances (APS) ..................................................................................................... 50

Boutarfa: l'élargissement de l'adhésion à l'accord Opep-non Opep sera discuté à

Vienne (APS) ............................................................................................................ 51 Pétrole: l'Algérie et la Russie pour la reconduction de l'accord de réduction de la

production (APS) ...................................................................................................... 52

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A la une

Bouchouareb: l'Algérie aspire à être un grand centre industriel

dans la région et en Afrique (APS)

Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb a affirmé

samedi en Jordanie que l'Algérie passait par une phase de mutation "importante" dans le secteur de l'investissement et de l'industrie et

aspirait à devenir un grand centre industriel dans la région et en Afrique. M. Bouchouaeb a indiqué, lors d'une séance de travail intitulé "les

nouveaux modèles d'investissement dans les pays de la région", à l'occasion de la tenu, dans la région de la Mer Morte, du forum

économique mondial sur le Moyen-Orient et l'Afrique du nord (MENA) 2017, que ce rendez-vous constituait l'occasion de "réaffirmer notre

ambition à ériger l'Algérie en grand centre industriel dans la région et en Afrique, surtout qu'elle passe par une phase de mutation importante dans

le secteur de l'investissement et de l'industrie, remplie de défis et porteuse de grandes opportunités, des opportunités que nous offrons aux

hommes d'affaires présents à ce forum". Le sommet est "une nouvelle opportunité de rencontre et échanges de

vues et de nouveautés internationales entre les représentants des

gouvernements, les hommes d'affaires et la société civile. Elle contribue également à promouvoir l'image de l'Algérie en tant que destination

prometteuse d'investissement et pays pionnier sur la scène régionale et continentale", a-t-il estimé.

Ce sommet "constitue une occasion pour le dialogue et établissement de contacts entre les investisseurs afin de les informer des réformes en cours

en Algérie, notamment de son nouveau modèle économique et de son nouvel arsenal juridique comprenant la loi sur l'investissement, la loi sur

les PME, la loi sur la normalisation et la loi sur la métrologie, outre les opportunités et les mesures incitatives offertes".

Concernant la participation de l'Algérie à ce forum, le responsable a indiqué que cette participation "est une tradition instituée en 1999 par le

président de le République, en vue de faire entendre la voix de l'Algérie, qui souffrait en ce temps d'un embargo non déclaré, soulignant que le

forum "fut un espace et une tribune pour faire entendre sa voix et

permettant son retour sur la scène internationale". Après avoir rappelé qu'il assistait au 6ème sommet aussi bien annuel à

Davos que régional, en tant que représentant du président Bouteflika, M.

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Bouchouareb a affirmé que ce forum "est l'occasion de rappeler le respect

que voue la communauté internationale au président de la République, à ses positions et à sa lecture prospective du développement des

évènements dont il avait mis en garde à maintes occasions".

Le ministre a indiqué que ses rencontres interactives avec les différents participants aux séances de travail avaient porté sur "la vision prospective

de l'Algérie et la pertinence de ses positions face aux évènements que traversent les pays de la région, outre son rôle pionnier, en tant que

médiateur crédible dans le règlement des crises et le rétablissement de la paix et la sécurité internationales et de la stabilité dans les pays de la

région". "L'Algérie demeure convaincue que l'intérêt des pays de la région et du

monde dépend de la stabilité et de la prospérité de cette région", a affirmé le ministre de l'Industrie et des mines, ajoutant que ses entretiens

bilatéraux et multilatéraux lors du forum avaient porté sur les grands défis auxquels les pays de la région font face et sur l'impératif d'accélérer le

processus de réformes pour permettre aux jeunes de donner le meilleur d'eux mêmes. Les défis économiques, notamment ceux liés à la

compétitivité, au développement global et à la promotion et à

l'amélioration des échanges commerciaux entre les pays de la région, et à la technologie et l'amélioration du climat d'affaires étaient également au

menu. "Cette transition constitue un réel défi pour la région, bien qu'elle soit le

premier fournisseur d'énergie conventionnelle dans le monde et dispose de plus de la moitié des réserves mondiales de pétrole et de gaz", a

souligné le ministre qui a pris part à une autre séance de travail sur l'énergie.

La transition énergétique est une question complexe dont les dimensions portent sur les changements techniques, géopolitiques et stratégiques

enregistrés en une conjoncture difficile marquée par la chute des cours pétroliers et partant la baisse des ressources financières", a-t-il ajouté,

précisant que la question de la transition énergétique "s'inscrit dans un cadre global et plus large inhérent à la mutation macro-économique".

"Nous devons faire de nos points faible des points forts" a-t-il poursuivi,

ajoutant que l'Algérie s'est effectivement engagée dans la préparation de la phase de l'après pétrole et détient une feuille de route pour rationaliser

l'énergie et développer les énergies renouvelables d'un point de vue industriel".

Le forum a été une occasion pour M. Bouchouareb de transmettre les salutations "fraternelles" du présidentde la République, Abdelaziz

Bouteflika au souverain jordanien Abdallah II, le félicitant du succès du sommet économique.

Le ministre de l’Industrie et des mines a également transmis au roi d'Espagne Felipe VI, présent aux travaux du forum, les salutations du

président Bouteflika.

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Le président Bouteflika met en avant le rôle de l'élite intellectuelle

face aux nouveaux défis et à la crise induite par la chute des cours du pétrole (DK News)

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a mis en avant

vendredi le rôle de l'élite intellectuelle face aux nouveaux défis auxquels

est confronté le pays et la crise induite par la chute des cours du pétrole sur les marchés internationaux.

Dans un message à l'occasion du 61e anniversaire de la Journée nationale de l'étudiant (19 mai 1956), célébré sous le thème «L'étudiant, gloire

d'hier, fierté d'aujourd'hui», lu en son nom à Oran par la ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, Houda

Iman Feraoun, en présence du ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, ministre de l'Enseignement supérieur et de

la Recherche scientifique par intérim, Mohamed Mebarki et du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, ministre des Moudjahidine par intérim,

Mohamed Aïssa, le président Bouteflika a affirmé que «l'Algérie, confrontée à la chute des prix des hydrocarbures, à ses retombées socio-

économiques et à des défis nouveaux pour dépasser cette conjoncture, a besoin de son élite pour expliquer les raisons de la crise et réfléchir aux

moyens et solutions de s'en sortir».

«La contribution de notre élite sous forme d'expertises auxquelles peuvent recourir le gouvernement et toutes les institutions en charge de la gestion

du pays est une nécessité impérieuse», a estimé le chef de l'Etat, ajoutant que «la sensibilisation aux nouveaux défis et ce qu'ils impliquent en

termes de détermination et d'adhésion de la part de la société constitue une entreprise importante dans la mobilisation de notre pays face à la

conjoncture actuelle». Il a soutenu que «le concours de l'élite nationale permettra

incontestablement à élever le niveau de conscience au sein de la société et partant, barrer la route aux manœuvres, orchestrées tant à l'intérieur

qu'à l'extérieur, dans le but de semer le doute et le désespoir». Soulignant que l'explication de «l'impératif pour l'économie de notre pays

de se libérer de la dépendance excessive aux hydrocarbures et de tirer avantage de ses nombreuses et énormes potentialités pour un processus

de développement durable et la pérennité de nos choix sociaux et

solidaires sont autant d'apports que notre élite de diplômés et d'étudiants peut promouvoir au sein de son milieu familial et social et partant dans

l'ensemble du pays», le président de la République a estimé que «c'est ainsi que seront mobilisées les volontés et libérer les initiatives pour

atteindre l'effort escompté et la détermination espérée pour venir à bout de nos difficultés financières actuelles».

Il a rappelé que «l'Algérie a déployé des efforts colossaux qui lui ont permis de se doter de millions de diplômés issus de ses établissements de

formations. Des établissements qui comptent encore des dizaines de

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millions d'étudiants et d'élèves de notre système d'éducation ainsi que des

stagiaires de notre dispositif de formation professionnelle». Evoquant, par ailleurs, les dangers de la mondialisation qui sont de nature

à oblitérer l'identité nationale et culturelle, saper leurs fondements

linguistiques et religieux pour consacrer l'hégémonie économique, le chef de l'Etat a exhorté «les jeunes à s'inspirer des sacrifices de ceux qui ont

porté l'étendard de la lutte, de la résistance pour la défense de notre chère patrie, et à préserver l'identité nationale et son héritage

civilisationnel pour contrer tous les dangers qui planent sur notre pays».

La dernière déclaration de Tebboune fait réagir le CPA : 12 milliards de DA versés à la CNL (L’Expression)

La bagatelle de 12 milliards de dinars est loin de résoudre le problème du financement des entreprises de réalisation et de construction.

La dernière déclaration du ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, à

propos des impayés auxquels les entreprises de réalisation font face où il a tiré à boulets rouges sur le ministère des Finances et le Crédit populaire

algérien (CPA), vient d'être entendue par les concernés. Le CPA qui est l'une des banques essentielles qui financent les entreprises de réalisation

et de la construction des logements, a opéré un versement de 12 milliards de dinars à la Caisse nationale du logement CNL, destinés au paiement

des créances dans le secteur du bâtiment, a affirmé le P-DG, Omar Boudiab, précisant qu'un premier virement a déjà été effectué. Il ajoute

aussi que «nous avons effectué depuis 15 jours un premier virement de 2 milliards de dinars au profit de l'Aadl», cette opération a été effectuée Une

journée après la déclaration faite par Abdelmadjid Tebboune qui a signalé que «185 000 unités ont atteint un taux de réalisation de 60%, mais ces

projets sont affectés par le manque de financement du ministère des Finances et du CPA», a-t-il déclaré. Cette annonce a provoqué une peur

de la part des bénéficiaires des logements qui s'inscrivent dans les trois

formules à savoir Aadl, LPP et logement social. Le premier responsable du CPA, Omar Boudiab, a souligné que «qu'un premier virement a déjà été

effectué. Et nous avons effectué depuis 15 jours un premier virement de 2 milliards de dinars au profit de l'Aadl», a précisé le P-DG du Crédit

populaire algérien. Omar Boudiab explique que cela est intervenu suite à une réunion avec les cadres du ministère de l'Habitat à travers laquelle le

CPA s'est engagé à mobiliser tous ses moyens ainsi que ceux du consortium bancaire pour mener à bien cette opération afin de permettre

de régler le problème du paiement des entreprises en charge de la réalisation des logements Aadl et LPP. Ce qu'il faut rappeler dans ce sens,

est le fait que même la bagatelle de 12 milliards de dinars est loin de résoudre le problème du financement des entreprises de réalisation et de

construction, puisque la question de la liquidité persistera toujours, d'autant plus que cette situation d'impasse est due à la crise économique

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qui frappe de plein fouet le pays depuis 2011, et aussi à la gestion

bureaucratique des dossiers purement économiques et financiers. Dans le même sillage de la crise que traverse notre économie, le président

directeur général du Crédit populaire algérien met l'accent sur la difficulté

de procéder à la collecte de cette somme faramineuse dans un contexte financier et économique difficile en soulignant que son «institution pilote

cette opération pour le compte de toutes les banques publiques, affirmant que ces dernières honoreront leur engagement en dépit de la conjoncture

économique difficile, et l'engagement des banques sera tenu, mais sous contrainte de disponibilité de la liquidité», a-t-il annoncé.

La question qui reste toujours posée: est-ce que cette rallonge financière pourra résorber la crise profonde qui frappe le secteur du bâtiment? Il est

difficile de répondre par l'affirmative dans la mesure où les entreprises de réalisation crient déjà à la crise et qu'elles risquent de voir leurs chantiers

à l'arrêt total. Et si le retard dans le paiement des entreprises de réalisation persisterait,

cela provoquerait l'arrêt de plusieurs chantiers de construction que ce soit ceux de l'Aadl, LSP, LPP ou ceux qui s'inscrivent dans la formule de

logement social locatif.

Les restrictions budgétaires ont impacté le secteur du BTPH : Le

président de l’Agea parle d’une “catastrophe” (Liberté)

“Les 1 600 entreprises, membres de l’Agea, sont en souffrance”, se plaint

Mouloud Kheloufi, qui estime les créances impayées à 750 milliards. “C’est une catastrophe.” Le président de l'Association générale des

entrepreneurs algériens (Agea), Mouloud Kheloufi, joint par téléphone, ne mâche pas ses mots pour qualifier la situation de grandes difficultés, dans

laquelle se retrouvent les entreprises du secteur du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique (BTPH).

Les restrictions budgétaires décidées par le gouvernement, pour faire face à l’amenuisement des ressources, ont durement impacté le secteur du

BTPH. Alors qu’elles sont confrontées au problème de recouvrement de leurs créances, les entreprises font face, aussi, selon l’Agea, à la pression

conjuguée des charges obligatoires induites par les échéances de

paiement des salaires, des charges sociales et fiscales. Si certaines entreprises ont pu terminer tant bien que mal l’année 2016, malgré les

retards de paiement, l’année en cours s’annonce des plus pénibles. Elles

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sont déjà nombreuses à se plaindre des retards de paiement qui

s’accumulent. La chute drastique des revenus du pays, qui est profondément ressentie

par la plupart des opérateurs économiques nationaux, en particulier ceux

activant dans le secteur névralgique du BTPH, déteint sur les entreprises de réalisation, lesquelles sont constamment confrontées à d’énormes

difficultés de trésorerie. La plupart se trouvent au bord de l’asphyxie. “Les 1 600 entreprises membres de l’Agea sont toutes en souffrance”, se plaint

Mouloud Kheloufi, qui estime les créances globales impayées à 750 milliards. “Il y a des entreprises qui n’ont pas été payées depuis six ou

sept mois”, a révélé le président de l’Agea, indiquant qu’il avait saisi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, sur l’incapacité pour ces entreprises,

en difficulté de trésorerie, de payer leurs dettes fiscales et parafiscales au 30 avril 2017.

L’Agea avait proposé d’autoriser les entreprises à faire leur déclaration sans payer leurs dettes fiscales et parafiscales. Les entreprises

s’acquitteront de leurs dettes une fois leurs créances recouvrées. “Techniquement, l’opération est faisable”, estime M. Kheloufi. Le Premier

ministre a répondu favorablement à la demande de l’Agea. Le 26 avril

dernier, dans une instruction, le Premier ministre a ordonné au ministre des Finances et à celui du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale

d’instruire “les administrations concernées” du report du paiement des impôts et des taxes dus, ainsi que des cotisations sociales par les

entreprises qui ont contracté des marchés avec les institutions publiques, jusqu’au paiement de leurs créances. Les entreprises avaient également

trouvé un terrain d'entente avec les walis pour l'annulation des pénalités de retard des projets et la prorogation des délais de réalisation pour

améliorer les conditions de travail des entreprises et la sauvegarde d'un million d'emplois qui sont menacés. “Jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu

d’application de l’instruction du Premier ministre”, regrette M. Kheloufi qui parle de dérive. Mais pour certains observateurs, la mesure prise par le

Premier ministre n’est pas suffisante pour sauver les entreprises du secteur du BTPH qui sont mises sous la contrainte de la commande

publique induite par le resserrement des dépenses publiques. Cette

situation accroît le risque de mortalité de ces entreprises. Par conséquent, une menace sérieuse pèse sur des milliers d’emplois. Selon l’ONS, le BTP

absorbe 17,5% de la main-d'œuvre totale. Mais au-delà du secteur du BTP, la crise touchera inévitablement l’industrie des matériaux de

construction. Alors que ces dernières années, beaucoup d’investissements, encouragés par les pouvoirs publics, ont été réalisés dans ce créneau.

L’Agea tiendra, samedi, au siège de l’organisation patronale à Bab Ezzouar (Alger), une réunion avec les présidents des bureaux de wilaya. Les

impayés des entreprises, les 11 propositions de l’Agea qui sont acceptées par le Premier ministre et qui ne sont pas appliquées par les ministères du

Travail et des Finances, les entreprises déclarées en faillite “à cause de l’administration et du ministère de l’Habitat” sont, entre autres, les sujets

qui seront débattus lors de cette réunion. L'élargissement de la short-list des entreprises de réalisation et l'intégration d'autres sociétés nationales

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dans la réalisation des projets figurent parmi les propositions de l’Agea.

L’association patronale propose la création de zones industrielles spéciales BTPH. L’Agea pose également la question de la promotion immobilière et

du suivi d'application du “pacte de croissance économique et social” au

niveau local. L’Agea souligne la nécessité de créer un observatoire national pour la PME/PMI/TPE.

Créances impayées dans le BTP : une organisation patronale

accuse Tebboun (TSA)

Le président de l’Association générale des entrepreneurs algériens (Agea), Mouloud Kheloufi, charge violemment le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid

Tebboune. Il l’accuse d’être responsable de l’accumulation des créances impayées dans le secteur du BTP.

| LIRE AUSSI : EXCLUSIF. Les chantiers de logement à l’arrêt : plus de 1,2 milliard USD de créances impayées auprès des entreprises étrangères

« C’est la responsabilité du ministre. C’est lui qui a fermé les portes du dialogue. C’est lui qui a choisi les entreprises étrangères », a-t-il tonné

dans une déclaration à TSA.

Pour le chef de l’Agea, la situation est extrêmement « dangereuse » pour les entreprises algériennes. « On est asphyxiés », s’alarme-t-il.

Selon lui, les entrepreneurs algériens, dont les montants des créances s’élèvent à 50 milliards de dinars, sont déjà en faillite et le secteur

n’embauche plus personne. « En 2016, 350 entreprises ont mis les clés sous le paillasson. On a essayé de trouver des solutions et de baisser la

pression. Mais, il n’y a pas de dialogue », s’insurge-t-il. « Ce qui a été accordé par le CPA aujourd’hui (12 milliards de dinars), ce

n’est rien, c’est minime. On s’attendait à 100 milliards de dinars et non 12 milliards », s’interroge-t-il.

Elles n’ont pas été payées depuis plusieurs mois/

BTPH: des centaines d’entreprises au bord de l’asphyxie (Liberté)

C’est un SOS que lance un groupe d’entrepreneurs en bâtiment et travaux publics, qui se disent au bord de l’asphyxie financière, pour n’avoir pas été

payés depuis plus de six mois, bien qu’ayant réalisé les travaux pour lesquels ils ont été engagés.

Ces entrepreneurs affirment détenir des créances auprès d’entreprises étatiques et d’autres organismes relevant de ministères, tels que GESITP

(ex-Geni-Sider, ONA, etc.). Des créances qu’ils n’arrivent pas à recouvrer

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depuis de longs mois, en dépit de leurs démarches répétées auprès des

services concernés. Ayant été engagé par l’Office national de l’assainissement (ONA) pour la

réalisation de structures de génie civil, dans le cadre d’un projet de station

d’épuration des eaux usées à Béni Mered, l’un des entrepreneurs venus hier à la rédaction de Liberté, Aït Iftene Nabil, en sa qualité de propriétaire

de l’entreprise EPTH Aït Iftene Nabil, affirme tout de go : “Cela fait six mois qu’on n’a pas été payés, en dépit des promesses des maîtres

d’ouvrage qui nous renvoient d’une semaine à une autre. Et ce, dit-il encore, malgré le fait que nous sommes signataires d’un contrat

comportant un ensemble de clauses, bien définies, dont un article qui dit qu’après 30 jours au maximum, on est payés.” visiblement inquiet par le

non-paiement de ses dus, il poursuivra : “Malgré notre bonne foi et notre volonté d’avancer les travaux pour terminer le projet dans les délais, sans

oublier que nous sommes liés par les dispositifs d’emploi, notamment l’Ansej (Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes), et la Cnac

(Caisse nationale d’assurance chômage), la situation reste bloquée. Vous imaginez alors dans quel embarras on se trouve.” Résultat : “Nous

sommes endettés de partout et carrément menacés par les fournisseurs,

et nous sommes exposés quotidiennement aux harcèlements”, dira le jeune entrepreneur qui précise détenir des créances, de près de 11

millions de dinars auprès de l’office susmentionné. Il est rejoint par Andjichaïri Ahmed, qui détient, quant à lui, des créances de 16 millions de

dinars en tant que gérant de l’entreprise ATB-TCE. Et pourtant, son entreprise n’a bénéficié à ce se jour d’aucune avance pouvant lui

permettre de lancer les travaux. Et un autre entrepreneur, qui emploie 25 travailleurs, d’enchaîner : “Cela fait six mois qu’on n’a pas travaillé, on se

retrouve surendettés. Hormis l’Ansej, il y a aussi les banques qui nous harcèlent pour le paiement de prêts qu’on a contractés auprès d’elles.

Sans parler des charges fiscales.” Pourtant, dit-il, “le Premier ministre qui a évoqué cette question, s’est engagé à supprimer les pénalités, mais

quand nous nous sommes rapprochés des services des impôts et de la Cnas, ils nous ont affirmé n’avoir reçu aucune notre officielle pour pouvoir

appliquer cette mesure”.

Ballotés entre le ministère de l’Habitat et celui des Finances qui se rejettent la responsabilité, les entrepreneurs se trouvent dans cette

situation qui dure et qui n’est pas sans engendrer de fâcheuses incidences pour leurs entreprises, dont la perte de centaines d’emplois. Car, faute

d’être payés et ne pouvant eux-mêmes payer les salaires de leurs employés, ces entreprises sont à l’arrêt et leurs travailleurs au chômage.

Ces cas sont légion et on en compte dans plusieurs wilayas dont Béjaïa, Tizi Ouzou, Sétif, Bouira et Oran. Soit des centaines d’entrepreneurs qui

lancent un appel aux donneurs d’ordre, leur demandant de débloquer la situation. Et de lancer leur ultime message aux autorités, pour réagir dans

les plus brefs délais car, à les entendre, les entrepreneurs de tout le territoire national seraient prêts à marcher sur Alger, après les

manifestations organisées à Tizi Ouzou et à Béjaïa. “Mais nous leur avons parlé en les assurant que nous allions lancer le message aux autorités

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compétentes pour régler notre situation”, a, toutefois, assuré un

entrepreneur, qui s’étonne d’ailleurs, que “d’autres projets moins vitaux que les logements et les stations d’épuration n’ont pas connu de retard

dans la livraison, à l’instar du chantier de la Grande mosquée d’Alger qui a

coûté des milliards !”

Baisse de plus de 47% du déficit commercial sur les 4 premiers mois 2017 (APS)

Le déficit commercial de l`Algérie s'est chiffré à 3,5 milliards de dollars

(mds usd) sur les 4 premiers mois de l'année 2017, contre un déficit de 6,63 mds usd sur la même période de 2016, soit une baisse de 3,13 mds

usd correspondant à un recul de 47,2%, a appris l`APS auprès des Douanes.

Les exportations ont augmenté à 11,92 mds usd entre janvier et fin avril de l`année en cours contre 8,81 mds usd sur la même période de 2016,

soit une hausse de 35,3% correspondant à une augmentation de 3,11

mds usd, précise le Centre national de l`informatique et des statistiques des Douanes (CNIS).

Pour les importations, elles ont très légèrement diminué en s`établissant à 15,42 mds usd en janvier-fin avril 2017 contre 15,44 mds usd en

janvier-fin avril 2016, soit un recul de 0,14%. Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de

77% contre 57%. Grâce au redressement des cours pétroliers qui ont oscillé entre 50 et

jusqu'à parfois 57 dollars sur la période de janvier-avril, les exportations des hydrocarbures, ayant représenté 94,26% du total des exportations,

ont atteint 11,236 mds usd contre 8,205 mds usd à la même période de 2016, en hausse de près de 37%.

Quant aux exportations hors hydrocarbures (5,75% du montant global des exportations), elles ont augmenté à 685 millions usd contre 606 millions

usd, soit une hausse de 13,04%.

Les exportations hors hydrocarbures étaient composées des demi-produits avec 535 millions usd (contre 466 millions usd), des biens alimentaires

avec 99 millions usd (contre 97 millions usd), des produits bruts avec 26 millions usd (contre 20 millions usd), des biens d`équipements industriels

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avec 20 millions usd (contre 18 millions usd), et des biens de

consommation non alimentaires avec 5 millions usd (même montant sur la même période de 2016).

Pour ce qui est des importations, sur les quatre (4) groupes des produits

importés, deux (2) ont enregistré une baisse: les biens destinés à l'outil de production et les biens de consommation non alimentaires.

Ainsi, les importations des produits alimentaires ont haussé à 2,82 mds usd contre 2,62 milliards usd (hausse de 7,8%), tandis que les biens

d'équipement ont augmenté à 5,97 mds usd contre 5,36 mds usd (+11,3%).

Par contre, les importations ont chuté dans les groupes des biens destinés à l'outil de production à 4,45 mds usd contre 4,84 mds usd (-8,1%) et les

biens de consommation non alimentaires à 2,18 mds usd contre 2,63 mds usd (-16,75%).

Sur les 15,42 mds usd d`importations enregistrées, des montants de 9,37 mds usd ont été payés par cash (60,7% des importations), soit une

hausse de 4,8% des règlements par cash par rapport à la même période de 2016.

Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 35,8% pour

un montant de 5,52 mds usd (-5,52%), tandis que les comptes en devises propres ont financé les importations pour un montant de 5 millions usd.

Le reste des importations a été financé par le recours à d`autres moyens de paiements à hauteur de 526 millions usd (-22,7%).

L`Italie et la Chine préservent leur statut de premiers partenaires Les cinq premiers clients de l`Algérie, au cours des quatre premiers mois

2017, ont été l`Italie avec 2,14 mds usd d`exportations algériennes (18,01% des exportations globales algériennes), suivie de l`Espagne avec

1,43 mds usd (12,02%), de la France avec 1,29 mds usd (10,89%), des Etats-Unis avec 958 millions usd (8,04%), et des Pays-Bas avec 753

millions usd (6,32%). Quant aux principaux fournisseurs de l`Algérie, la Chine est restée en tête

avec 3,15 mds usd d`importations algériennes (20,47% des importations globales algériennes), suivie de la France avec 1,31 mds usd (8,5%), de

l`Italie avec 1,08 mds usd (7,02%), de l`Allemagne avec 1,01 mds usd

(6,6%) et de l`Espagne avec 954 millions usd (6,2%). Les principaux fournisseurs de l`Algérie sur les quatre premiers

mois de 2017 Voici la liste des principaux pays fournisseurs de l`Algérie et le montant

des importations auprès de ces derniers durant les quatre premiers mois de 2017, ainsi que l'évolution des importations auprès de ces pays par

rapport à la même période de 2016. Source: Centre national de l`informatique et des statistiques des Douanes (CNIS).

Pays Valeur Evolution

(Millions de dollars) (par rapport à la même

période 2016)

14

-Chine 3.158 +16,1%

-France 1.310 -27,94%

-Italie 1.083 -29,86%

-Allemagne 1.016 +10,7%

-Espagne 954 -18,6%

-Corée du sud 900 +132%

-Turquie 689 +4,4%

-Etats-Unis 577 -7,4%

-Argentine 471 +31,2%

-Brésil 423 +15,9%

-Russie 415 +70,1%

-Inde 358 +21,4%

-Nouv-Zélande 285 +260,7%

-Canada 250 -12,3%

-Pays-Bas 212 +13,4%

Sous/Total 12.101

TOTAL 15.426.

Les principaux clients de l`Algérie durant les quatre premiers mois de 2017

Voici la liste des principaux pays clients de l`Algérie et le montant des exportations algériennes vers chacun de ces pays durant les quatre

premiers mois de 2017, ainsi que l'évolution des exportations algériennes vers ces pays par rapport à la même période de 2016. Source: Centre

national de l`informatique et des statistiques des Douanes (CNIS).

Pays Valeur Evolution

(Millions de dollars) (par rapport à la même

période 2016)

15

-Italie 2.147 +22,55%

-Espagne 1.433 +15,4%

-France 1.298 +2,45%

-Etats-Unis 958 +10,5%

-Pays-Bas 753 +92,1%

-Brésil 696 +24,96%

-Turquie 620 +22,05%

-Canada 523 +23,06%

-Gde-Bretagne 455 +90,4%

-Belgique 310 +13,9%

-Inde 262 +197,73%

-Portugal 259 -29,23%

- Grèce 206 .

-Tunisie 197 -18,6%

-Cuba 166 .

-Sous/Total 10.283

-TOTAL 11.921.

Exportation Plaidoyer pour le fret maritime au port d’Alger (Reporters)

Pour la quatrième édition de son «Export Club», le World Trade Center Algeria a choisi pour thématique les échanges maritimes, jetant son

dévolu sur le port d’Alger, en partenariat avec Cnan Med, la filiale méditerranéenne du Groupe algérien de transport maritime et la société

de gestion portuaire DP World Djazaïr.

16

Proposer une rencontre au cœur même du port d’Alger a été, selon les

organisateurs, une manière de rapprocher les opérateurs économiques entre eux, mais aussi les principaux acteurs du transport maritime, et ce,

dans le but de permettre à ces opérateurs de s’informer des facilitations

introduites dans les procédures portuaires ; spécialement celles dédiées à l’exportation.

Le thème choisi, lié au fret maritime, répond aussi, selon les organisateurs, à une volonté de communiquer autour d’un processus

d’export qui suscite des appréhensions chez les opérateurs nationaux. Les exportateurs trouvent parfois décourageantes les nombreuses procédures

à l’export. « Il y a un clivage culturel, nous avons tendance à croire que l’envoi par avion est plus sécurisé, tandis que via le port, on a tendance à

dire que ça va être compliqué », constate Hocine Saibi, conseiller au World Trade Center Algeria (WTCA). « Les professionnels sont victimes d’un

environnement administratif que nous avons tous subi et qui a suscité la crainte d’aller vers le transport maritime », explique-t-il, reconnaissant un

manque de communication et de vulgarisation envers les opérateurs qui souhaitent se tourner vers l’export par voie maritime. « Nous, et tous les

acteurs concernés, devons faire un effort pour aller vers l’entreprise qui

veut exporter », ajoute le représentant de WTC Algeria. Pour Samir Boumati, Directeur général de la société de gestion portuaire

DP World Djazaïr, l’exportation est le fer de lance du commerce des pays émergents. « Quand on parle de 3% d’exportation hors hydrocarbures,

c’est très faible, il faudrait, à mon sens, le porter à un niveau à deux chiffres », estime l’invité du Club Export WTC. Expliquant qu’il est

nécessaire de faire des économies en optimisant les coûts et les procédures administratives. Pour ce faire, il appelle à mettre à niveau les

procédures d’export par voie maritime pour que celles-ci soient « à la page », et appelle à promouvoir la digitalisation. La mise en place d’un

guichet unique électronique pourrait, par exemple, selon le responsable de DP World Djazaïr, réduire les délais d’embarquement de la marchandise

de 30%. «Il faut savoir aussi qu’un navire a des coûts. A l’import, un navire qui

vient d’un port méditerranéen ou d’Asie, s’il repart vide, coûte cher. Il y a

des économies à faire et je pense que c’est le leitmotiv qu’il faudrait se fixer », insiste M. Boumati, qui, par ailleurs, considère le port comme un

maillon important qui lie le monde terrestre au monde maritime et qu’il est donc impératif de le développer. A ce titre, il évoque l’objectif de son

entité dans la modernisation des terminaux à container, pour « les hisser au rang de terminaux modernes, augmenter la productivité, l’efficience,

mais aussi donner des services de haut standing». « Quand on parle de navire de capacité de 500 jusqu’à 1 200 containers, c’est très peu. L’idée,

aujourd’hui, est d’apporter assez de capacités de façon à réduire les coûts », prône le premier responsable de DP World Djazaïr. Cette rencontre a

également été l’occasion pour la Cnan Med de présenter ses nouvelles destinations ainsi que ses nouveaux projets destinés à développer les axes

opérationnels de cette société nationale, notamment ses différents partenariats dans le cadre de l’importation de pièces de rechange à

17

destination des usines de montage automobile à travers le pays, dont le

principal destinataire, via la Cnan Med, n’est autre que Renault Algérie.

Les Douanes des 5+5 s'accordent à Rome sur une gestion

coordonnée des frontières (APS)

Le Directeur général des douanes, Kaddour Bentahar, et ses homologues

des autres pays de la méditerranée occidentale 5+5 ont convenu, lors de

leur réunion à Rome, de la nécessité de mettre une place une gestion coordonnée des frontières afin de lutter efficacement contre les activités

et les échanges internationaux illégaux et le terrorisme, indique la déclaration finale de cette réunion tenue récemment dans la capitale

italienne. La coopération douanière dans le contexte du dialogue 5+5 devrait se

poursuivre et être axée "sur une gestion coordonnées des frontières, pour améliorer l’efficacité de la lutte contre la contrebande, le terrorisme et son

financement, ainsi que sur la formation des fonctionnaires des douanes, afin que les administrations douanières puissent remplir leur tâches le plus

efficacement possible dans un contexte en constante évolution", précise cette déclaration.

Dans ce cadre, les directeurs généraux des douanes ont souligné l’importance de s’appuyer sur l’échange d’informations pour combattre le

terrorisme et son financement, l’échange entre les fonctionnaires des

douanes des bonne pratiques à travers notamment l’organisation de cours de formation, l’exploration, avec les institutions européennes, d’une

proposition conjointe visant le financement de projets de coopération caractérisés par une approche 5+5, ainsi que la création d’un système

d’alerte entre les administrations douanières. A cet effet, les participants à cette réunion ont convenu de l'importance de

la formation et décidé de l'échange de programmes de formation et de l'organisation de visites et d'activités de formation en fonction des besoins

exprimés. Il a aussi été décidé d’organiser une réunion technique en Italie en été

prochain avec la participation d'experts des secteurs juridique, informatique et antifraude, pour évaluer les éventuelles actions conjointes

et les besoins connexes pour l'échange électronique d’informations.

18

Une autre réunion des directeurs généraux devra être organisée afin

d’évaluer les résultats réalisés et les initiatives à adopter conjointement. Les directeurs généraux des douanes ont également relevé, dans leur

déclaration finale, l'importance du partage des informations et l’étroite

coopération entre les autorités douanières et les autres forces de l’ordre, pour réaliser des objectifs communs dans le contexte de la sécurité des

frontières. Cette réunion de Rome, qui intervient suite à la réunion ministérielle 5+5

Finances tenue en janvier dernier à Paris, a regroupé les directeurs généraux des douanes des pays de l'Union du Maghreb arabe (Algérie,

Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) et ceux du nord de la Méditerranée occidentale (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal).

Rencontre avec M. Abdeslam Chelghoum ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la Pêche : « Toutes les mesures

prises pour un ramadhan tranquille » (El Moudjahid)

Approvisionnement des marchés durant le mois de Ramadhan, maîtrise des prix des produits de large consommation, la saison des moissons-

battages, relance des fermes-pilotes, autant de thèmes abordés par le

ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, lors d’une rencontre qu’il a bien voulu nous accorder.

Avec franchise, M. Abdeslam Chelghoum s’est exprimé sur la situation qui prévaut dans son secteur, les perspectives et les engagements du

gouvernement pour la relance de l’agriculture. D’emblée, il explique que dans la situation économique difficile que vit le pays, plusieurs secteurs

sont appelés à relever le défi d’une « économie productive ». L’agriculture, le développement rural et la pêche en font partie. Il se dit déterminé à

renverser la donne et agir pour que son secteur puisse contribuer à la construction d’une économie forte et émergente. Evoquant, en premier

lieu, le mois sacré de Ramadhan, il a tenu à assurer que les produits de large consommation seront disponibles en quantités suffisantes et rappelle

dans ce cadre que « le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a insisté, sur la nécessité de garantir un approvisionnement de tous les produits de

large consommation lors du mois sacré ». Aussi, et dans le souci de «

19

maîtriser » les prix, un énorme travail de sensibilisation a été engagé avec

des associations de commerçants. DES PRIX ABORDABLES

La bonne nouvelle à retenir, c’est que les denrées alimentaires seront

vendues à des prix abordables durant le mois de ramadhan. Le ministre indique, dans ce sens, que son département est concerné, essentiellement

par « l’action d’approvisionner le marché ». Il y a 3.000 tonnes de viandes blanches congelées dans les « marchés de la solidarité ». S’agissant des

prix des fruits et légumes, il a fait savoir qu’ils enregistrent, depuis quelques jours, une baisse de plus de 40% due à une « offre abondante

de légumes et la baisse de la demande sur certains produits ». Assurant que « l’approvisionnement du marché en fruits et légumes sera assuré

durant ce mois sacré », il estime que les produits seront nettement moins chers.

AUCUNE PERTURBATION DANS L’APPROVISIONNEMENT DES VIANDES

Concernant les mesures prises pour les viandes ou ce qu’il a appelé des « importations d’appoint », relatives essentiellement à la viande bovine, « la

commission a attribué à 19 importateurs des licences de viandes fraîches

pour une quantité de 15.000 tonnes dans une première étape. Il n’y aura aucune perturbation dans l’approvisionnement en viandes. Le total de ces

quantités permettra d’inonder le marché à la veille du mois de Ramadhan. D’ailleurs, nous prévoyons même une répercussion sur les prix qui

devraient baisser », a-t-il avancé. Il a révélé que 45.000 tonnes de viande blanche seront mises à la disposition de la population pendant cette

période et 3.000 autres tonnes de volaille congelée seront mises à la disposition des petites bourses dans les marchés de la solidarité qui

s’ouvriront durant le mois de ramadan. LA POMME DE TERRE à PROFUSION

Pour la pomme de terre, M. Chelghoum, a indiqué que la production atteindra 700.000 tonnes au cours du mois de Ramadan, alors que les

estimations renseignent sur un taux de consommation moyenne de 250.000 tonnes.

BLé DUR : 40 QUINTAUX à L’HECTARE

Concernant la saison de la moisson-battage, le ministre a indiqué que, cette année, la production agricole et les céréales en particulier, ont été

affectées par le manque de pluviosité et le « stress hydrique » dans certaines régions. « C’est pour cela que nous nous attendons à une légère

baisse de la production ». Le ministre a réitéré l’engagement de son département à développer le système d’irrigation par le recours aux

irrigations d’appoint. Dans ce cadre, l’Algérie ambitionne d’augmenter, à l’horizon 2019, les superficies céréalières menées à l’irrigué à 600.000

hectares. Ces dernières sont estimées actuellement à 240.000 hectares. 911.000 hectares ont bénéficié du programme de désherbage, chose qui a

conduit à une augmentation de la production nationale de blé de 30%. Parmi les mesures adoptées par son département pour assurer le succès

de l’opération de la campagne moisson-battage, le ministre a fait savoir que l’Office Algérien Interprofessionnels des Céréales (OAIC) a mis en

20

place 500 aires de stockage d’une capacité de 32 millions de quintaux, la

mobilisation de 780 camions ainsi qu’un système d’incendie à plein temps pour éviter toute catastrophe.

SEUL LE CAHIER DES CHARGEs DéTERMINE LE SORT DES FERMES-

PILOTES M. Abdeslam Chelghoum a évoqué également l’opération de

développement des fermes pilotes, précisant qu’il en existe 168 à travers le pays. La plupart sont à l’arrêt. Restructurées en 4 groupements

économiques, selon les spécialités et les régions, elles seront ouvertes à l’investissement et au partenariat dans le cadre de la loi en vigueur. Le

ministère entend élargir le modèle d’investissements dans le secteur de l’agriculture initié via le partenariat avec l’entreprise privée algérienne et

que « d’autres fermes seront privatisées progressivement dans les mois à venir », l’objectif étant de « mettre en place des co-entreprises pour gérer

et exploiter des fermes, mais la terre restera propriété de l’Etat ». Les soumissionnaires sélectionnés détiendront une participation

minoritaire dans ces fermes, conformément à la loi algérienne qui limite à 49% la participation étrangère dans tout projet d’investissement. Et de

préciser que les fermes pilotes proposées sont situées dans les régions de

l’Est, de l’Ouest, du Centre et du Sud. S’agissant de la décision de résiliation de cinq contrats avec des

partenaires privés qui détenaient des fermes pilotes, le ministre a tenu à apporter plus de précisions. Il a expliqué que lors de la première opération

de ce genre de partenariat de fermes pilotes lancée en 2013, 17 entités économiques étaient concernées, dont 4 fermes seulement ont réussi à

100% et sont devenues un véritable modèle au vu des techniques modernes qui sont utilisées, ce qui a permis d’accroître le rendement

agricole et de créer des emplois. Huit sont en cours de développement, alors que 5 ont totalement échoué. Concernant ces dernières, « c’est un

partenariat qui a fait défaut parce que les partenaires n’ont pas honoré les engagements contenus dans le cahier des charges. Non seulement ils

n’ont investi aucun centime, mais les terres n’ont pas été exploitées, et les travailleurs pas payés. Le ministre ajoute : « Face à une telle situation

déplorable, la décision de résiliation de contrat s’est imposée de façon

irrévocable. Durant ces 4 dernières années plusieurs mises en demeure ont été adressées aux investisseurs, sans aucune réponse. Dans une

seconde phase, 28 autres fermes pilotes ont été confiées aux investisseurs nationaux et internationaux dont 3 autres ont été lancées dans le cadre du

partenariat public/public. Ces dernières sont destinées à l’élevage, le fourrage et la céréaliculture. 42 milliards de dinars ont été injectés dans

l’investissement grâce à ces partenariats ».

La BAD se dit "très satisfaite" des réformes économiques engagées par l'Algérie (APS)

21

La Banque africaine de développement (BAD) a exprimé jeudi sa "très

grande satisfaction" quand à la concrétisation des réformes économiques en Algérie en s'engageant à renforcer ses financements au profit des

programmes d'investissements pour aider le pays à concrétiser la mise en

oeuvre du nouveau modèle de croissance. "Nous sommes très satisfaits des réformes sur le terrain. Les mesures (de

réformes) annoncées ont été effectivement engagées", a soutenu le Représentant résidant de cette banque régionale à Alger, M. Boubacar

Sidiki Traore, lors d'une conférence de presse. Ces réformes, a-t-il affirmé, incitent la BAD à approfondir son partenariat

stratégique avec l'Algérie. La "parfaite cohérence" entre les projets algériens engagés et les cinq

priorités de la BAD (électrification, nutrition, industrialisation, intégration et amélioration des conditions de vie en Afrique), l'adoption du nouveau

modèle économique ainsi que la vision de l'Algérie pour 2035 sont des facteurs qui militent pour l'approfondissement d'un "partenariat

de qualité" avec l'Algérie, a-t-il poursuivi. Evoquant le prêt préférentiel de 900 millions d'euros accordé par la BAD à

l'Algérie en 2016, M. Traore a fait valoir que ce crédit n'avait été octroyé

qu'après que la cette institution financière africaine ait eu des "engagements fermes" du pays à poursuivre les réformes économiques.

"Un appui budgétaire vise essentiellement à appuyer des réformes. L'Algérie s'est engagée dans des réformes profondes pour diversifier son

économie. Elle a pris des engagements fermes avec la BAD pour concrétiser cette diversification. Les 900 millions d'euros ont été mis à la

disposition du gouvernement sur la base de ses engagements", a-t-il expliqué en précisant que ce prêt "n'est pas un chèque à blanc" puisque

la BAD suit attentivement la mise en œuvre de ces réformes. A ce propos, il a fait savoir qu'une mission de la BAD, composée de 12

experts, a achevé jeudi une mission de supervision des réformes en Algérie. Ces experts ont consulté plusieurs administrations algériennes

dont le ministère des Finances avec ses différentes structures, le Trésor public et la Banque d'Algérie essentiellement pour vérifier l'exécution sur

le terrain d'une trentaine de réformes financières et économiques comme

l'augmentation des ressources fiscales ordinaires, la rationalisation des dépenses budgétaires, le développement de la compétitivité des

entreprises, l'amélioration du climat des affaires et le soutien des PME. Selon lui, cette délégation de la BAD a été "très satisfaite de la mise en

ouvre de ces réformes". Dans ce sillage, il a indiqué que la BAD avait annoncé sa volonté de

participer au financement des investissements de la Société nationale de l'électricité et du gaz (Sonelgaz) dès l'année en cours, en réponse "à une

requête du gouvernement algérien". Sollicitée également par les autorités algériennes pour accompagner le

plan d'investissements de la Sonatrach, l'institution financière africaine n'a cependant pas encore eu de rapport direct avec les responsables de la

compagnie pétrolière nationale, a-t-il ajouté.

22

Pour rappel, la BAD avait décaissé en décembre 2016 un appui budgétaire

de 900 millions d'euros pour financer le programme algérien d'appui à la compétitivité industrielle et énergétique.

Il s'agit d'un prêt accordé à des conditions "exceptionnellement

avantageuses", selon M. Traore, à savoir un taux d'intérêt inférieur à 2% et un remboursement sur 20 ans avec un différé de cinq ans. Pour M.

Traore, ce prêt est autant bénéfique pour la BAD qu'il l'est pour l'Algérie. "Pour nous (BAD), c'est une marque de confiance inestimable. Quand

l'Algérie, un pays respecté par le monde entier, emprunte auprès d'une banque comme la nôtre, nous sommes doublement gagnants, car cela

prouve que la BAD est une institution régionale solide", s'est-il réjoui. Cela permettra à la Banque d'aller sur les places internationales pour

lever des fonds à des conditions encore plus favorables, selon lui. Abordant les activités de la BAD, M. Traore a souligné que cette

institution régionale allait tenir son Assemblées annuelle de 2017 à Ahmedabad (Inde) du 22 au 25 mai.

Les travaux de ces Assemblées, qui regrouperont les Gouverneurs de cette Banque provenant de 54 pays membres africains et 26 pays non

régionaux, s'articuleront cette année sur le thème "Transformer

l'agriculture pour créer de la richesse en Afrique". Evoquant le rôle important que joue le secteur agricole dans la sécurité

alimentaire en Afrique, il a noté que le continent dépense près de 35 milliards de dollars/an en importations alimentaires, une facture qui

pourrait atteindre 110 milliards de dollars en 2025, alors que l'Afrique, qui possède plus de 65% de terres arables encore disponibles dans le monde,

a le potentiel de devenir une puissance agricole. En 2016, la BAD a approuvé des opérations de financements pour 10,8

mds de dollars, (+25% par rapport à 2015) au profit de ses clients dont 1 milliard de dollars pour l'Algérie.

Le portefeuille de la Banque pour l'Algérie comprend actuellement 12 opérations pour une enveloppe globale de 724 millions d'unités de

compte (environ 1,07 milliard d'euros) comportant onze (11) opérations d'assistance technique pour un montant de 9,1 millions de dollars, et le

prêt de 900 millions d'euros qui a été entièrement décaissé, et en une

seule fois, en décembre 2016, selon M. Traore. La BAD, créée en 1964 pour contribuer au développement économique de

des pays africains, compte 80 pays membres formés de 54 pays africains et 26 non africains. L`Algérie est parmi les pays fondateurs de cette

institution dont la capital dépasse actuellement les 100 milliards de dollars.

Détenant 4,2% des actions de cette banque, l`Algérie est le quatrième actionnaire parmi les pays africains et le septième dans le classement

général des pays membres.

1er salon de la production nationale : Présence record des groupes publics (L’Expression)

23

Au sein d'une remarquable affluence du grand public, le premier Salon de

la production nationale, semble se frayer un chemin dans la cour des

événements de la wilaya de Annaba. La première édition du Salon de la production nationale s'est ouverte jeudi

dernier, au Palais de la culture et des arts Mohamed-Boudiaf de Annaba. Pas moins de 50 exposants dont une dizaine d'entreprises et groupes

publics participent à cette manifestation qui se déroule du 18 au 22 mai en cours. Les secteurs les plus représentés sont l'agroalimentaire,

l'électroménager, l'électricité, les banques et l'ameublement entre autres. Selon les responsables de la Chambre du commerce de la wilaya

d'Annaba, organisatrice de l'évènement, l'objectif de ce salon est d'offrir aux opérateurs nationaux l'opportunité de faire connaître leurs produits et

défendre leurs parts de marché, par conséquent, promouvoir la production nationale comme outil de substitution à l'importation et un levier de

diversification de l'économie nationale. L'évènement se veut être une passerelle de mise en relation d'affaires entre les différents producteurs

nationaux exposants, représentant plusieurs wilayas du Sud, Ouest,

Centre et Est du pays. Cette 1ère édition est marquée par une présence distinguée de deux fleurons de la production nationale, à savoir Condor et

Enie. Cette dernière participe à ce salon afin de faire connaître ses nouveaux produits dont la diversification est devenue la principale devise

de sa stratégie. La participation du groupe public numéro un de l'électroménager à cette manifestation lui a offert l'occasion de présenter

ses nouveaux produits, entre autres, le téléviseur Smart série de la 2050 connectable à l'Internet, disponible en deux dimensions ainsi que l'Eptv

(Enie-Projecteur-téléviseur) un smart TV option 3D, destiné au grand public et doté également d'un data-show pour les professionnels. Un

produit très demandé à Annaba notamment. De son côté Condor, dont l'ambition de ses producteurs nationaux va au-delà de l'objectif de

«consommons algérien», ils ambitionnent toujours de se placer davantage sur le marché international et asseoir leur position sur le marché

domestique et satisfaire la demande nationale en produits de haute

qualité. Avec un panel de produits de haute qualité tous certifiés ISO, les producteurs nationaux déplorent l'inaccessibilité au marché international.

Situation due selon un grand nombre d'exposants à la bureaucratie et d'autres contraintes... Et pourtant, avec un produit exportable à 100%, les

opérateurs économiques algériens ont du mal à se positionner sur le marché international, encore moins à attirer l'investissement étranger.

«Tant que les textes de loi régissant l'investissement étranger en Algérie

24

ne sont pas adaptés à l'intérêt des deux parties, nul ne viendra investir

chez nous», nous dit-on. En somme nos interlocuteurs parmi les exposants, se sont accordés à dire que la révision de la règle des 49/51%

est impérative. «Mais oui, il faut qu'il y ait une répartition équitable des

bénéfices en partenariat gagnant/gagnant», a estimé le groupe de nos interlocuteurs. En attendant que la situation change, les exposants se

disent tout de même satisfaits de prendre part à cet événement. C'est du moins pour eux, une occasion pour non seulement faire connaître leurs

produits, mais aussi permettre au consommateur de découvrir et acheter un produit local, certifié, de par le respect des normes de production

internationale. L'effet marquant de cette 1ère édition est l'affluence record du grand public, à la conquête de la bonne affaire, notamment à

l'approche du mois sacré. Un fait reflétant, outre son importance tant pour l'économie nationale que locale, son impact sur la décision du premier

responsable de la wilaya de Annaba, quant à la réalisation d'un salon des expositions pour abriter de tels événements. Un projet qui pèse tant pour

les Annabis que pour ses acteurs économiques. Dans ce sens, apostrophé sur la question, Youcef Cherfa, wali de Annaba s'est dit confiant. «Annaba

est dotée de quatre zones industrielles importantes, pouvant faire d'elle

un pôle économique par excellence», a estimé le wali.

L'économie algérienne en débat en France, en Belgique et en Grande-Bretagne : Le secteur privé un atout essentiel

(L’Expression)

Le secteur privé constitue un atout essentiel pour la diversification de l'économie algérienne.

L'Algérie doit miser sur le secteur privé si elle espère se détacher de sa dépendance aux hydrocarbures, car il constitue un réel moteur de

croissance. C'est ce qu'a mis en avant, jeudi dernier, le consul général d'Algérie à Lille en France, Rachid Belbaki. «Le secteur privé constitue un

atout essentiel pour la diversification de l'économie algérienne»,a-t-il

souligné en marge du Salon multisectoriel Made in Hainaut, ouvert jeudi dernier sur le site minier de Wallers Arenberg, à Valenciennes. Il a

expliqué lors de son intervention introductive à deux tables rondes sur l'Algérie que le secteur privé constitue un atout essentiel pour la

diversification de l'économie algérienne, affirmant que «grâce à ses capacités dynamiques d'entraînement, il participe désormais à la

recomposition du champ économique et social et de l'environnement administratif et partenarial». A l'occasion de ce rendez-vous où l'Algérie

était à l'honneur, le même responsable a en outre indiqué que «l'entreprise dynamique, en expansion rapide, est le principal pourvoyeur

d'emplois» et est, a-t-il précisé, «à l'origine de 85% de la valeur ajoutée dans les branches hors hydrocarbures». Elle joue un rôle décisif dans la

conjoncture actuelle grâce à son dynamisme et à sa capacité d'adaptation, a-t-il affirmé dans son intervention sur l'économie algérienne et les

25

perspectives de développement. D'emblée, il a énuméré les atouts

économiques de l'Algérie, en insistant sur son positionnement géographique, son grand potentiel agricole, sa base industrielle large et

diversifiée jouissant d'un important patrimoine foncier sous forme de

zones industrielles et de zones d'activité mises à la disposition des investisseurs étrangers et locaux.

Rachid Belbaki a explicité brièvement la politique de diversification économique menée par le gouvernement. «Afin de diversifier son

économie, le gouvernement algérien entend développer les énergies renouvelables et lancer massivement 18 filières industrielles, relancer

l'industrie et stimuler l'emploi», a-t-il soutenu, précisant aux nombreux chefs d'entreprises françaises présents à la rencontre, que «cette politique

de diversification concerne également les secteurs à forte valeur ajoutée, tels que l'agro-industrie, les services ainsi que l'économie numérique et

celle du savoir en parallèle». Il a également fait constater que l'Algérie poursuit une politique de

développement territorial dans une perspective d'intégration africaine en s'appuyant sur l'amélioration de l'infrastructure et le développement des

capacités d'innovation et d'attractivité des territoires, évoquant dans ce

sens les importants investissements publics dans les infrastructures, notamment dans les secteurs du transport (routier, ferroviaire, aérien et

maritime), de l'eau et de l'électricité. Par ailleurs et suivant cette ligne, la secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur à la région de Bruxelles-

capitale, Cécile Jodogne, a elle aussi attiré l'attention, jeudi dernier à Bruxelles, en marge du Forum d'affaires algéro-belge sur «ce marché en

pleine mutation que représente l'Algérie».

Exploiter le produit de la recherche scientifique dans le développement de l'économie nationale (APS)

Le ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique par intérim,

Mohamed Mebarki, a affirmé jeudi à Alger la nécessité d'exploiter le produit de la recherche scientifique dans le développement de l'économie

nationale et de faire confiance aux compétences scientifiques nationales. Dans une déclaration à la presse après avoir présidé, en compagnie de

membres du gouvernement, l'ouverture du salon national des produits de la recherche scientifique, M. Mebarki a précisé que la conjoncture

économique actuelle "nécessite une coordination entre l'Université et l'entreprise économique et industrielle".

"Le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique doit prendre conscience de l'importance de son rôle dans

l'accompagnement des secteurs productifs pour répondre aux

préoccupations des opérateurs dans différents domaines afin de réduire la facture d'importation", a-t-il ajouté.

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Dans le même contexte, il a relevé la nécessité "d'établir des relations

durables entre les établissements de recherche et l'environnement économique et social en vue de transférer les recherches, les

expériences et l'innovation technologique au secteur de la production".

M. Mebarki a souligné "le soutien constant du président de la République pour la relance du secteur de la recherche scientifique et le

développement technologique afin de réaliser le développement global du pays et lui permettre de se mettre au diapason des pays développés".

Rappelant les résultats " importants" réalisés par les chercheurs algériens, le ministre a mis en exergue la symbolique de la date

d'organisation de ce salon qui coïncide avec la commémoration de la journée de l'Etudiant (19 mai), rappelant à ce propos, les sacrifices

consentis par les étudiants lors de la glorieuse révolution pour le recouvrement de la souveraineté nationale.

A l'occasion de cette manifestation scientifique, plusieurs produits scientifiques y seront présentés, à savoir la première puce électronique,

le premier satellite, le premier drone, ainsi que la découverte du chercheur Said Bouhellal, faite sous formes de nouvelles technologies

dans le domaine de la préservation de l'environnement et de la lutte

contre la pollution plastique. Organisée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la

Recherche scientifique sous le haut parrainage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, la manifestation est dédiée à la

présentation des derniers produits et inventions scientifiques tout en constituant une opportunité d'échange d'expériences et de connaissances

entre chercheurs et étudiants.

Projet de création de 200 startup innovantes en six mois dès juin prochain (APS)

Un total de 200 startup innovantes devraient être créées en six mois à partir de juin prochain grâce à une entité d'accompagnement algérienne

appelée Carrefour international pour l'industrie scientifique et technologique (CIIST), a indiqué jeudi à l'APS le commissaire de cette

instance, M. Mustapha Rahmani, en marge de la première édition du CIIST tenue à l'Université des sciences technologiques Houari

Boumedienne (USTHB). L'opération de création de ces 200 startup innovantes, entre le 14 juin et

le 14 décembre 2017, sera concrétisée à travers l'organisation de neuf (9) séminaires régionaux au niveau national, fait savoir M. Rahmani.

"C'est au niveau de l'université que nous trouvons la matière première relative aux idées de projets et de recherche", affirme-t-il en déplorant

que plus de 6.000 projets de recherche scientifique appliquée attendent

toujours le marché de l'entreprenariat.

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Dans ce contexte, il a lancé un appel à tout le réseau de patronat en

citant le Forum des chefs d'entreprises (FCE), la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEOA) et la confédération algérienne du

patronat (CAP) pour contribuer au projet de CIIT.

Lors de cette édition du CIIST, il a été signé une dizaine de contrats portant des projets de création d'entreprises innovantes, présentés par

de jeunes investisseurs et chercheurs issus de l'USTHB, a indiqué pour sa part le vice-président du CIIT, M. Soufiane Hamini.

Ils portent sur des secteurs économiques dont essentiellement le domaine pharmaceutique, le BTPH et l'industrie navale.

S'agissant de la concrétisation de ces projets et en particulier le mode de leur financement, M. Hamini a expliqué qu'un bureau national serait

installé à la fin mai à Alger et dont le rôle est d'accueillir les chercheurs porteurs de projets d'entreprises et de constituer une passerelle entre ces

derniers et le monde industriel. Un accompagnement financier sera assuré par le CIIST, créé en 2010, en

participant à hauteur de 40% du capital de la startup qu'il récupérera une fois que l'entreprise engrangera des bénéfices.

Les partenaires qui vont accompagner le CIIST dans son projet

d'accompagnement pour la création de ces startup dont notamment la Banque de développement local (BDL), la société nationale de leasing

(SNL), El Jazair Istithmar, l'Institut national de la propriété industrielle (INAPI) et l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur

(ALGEX). Selon les responsables du CIIST, moins de 20% des diplômés

universitaires durant la précédente décennie se sont dirigés vers les mécanismes d'appui pour la création des petites entreprises (ANSEJ....)

alors que 40% ne trouvent pas un travail stable. Le CIIST cite aussi la création de 500.000 petites entreprises entre 1997

et 2015 par l'ANSEJ et la CNAC.

«La sécurité numérique va bien au-delà de la seule maintenance

informatique» (Le Quotidien d’Oran)

Nicolas Arpagian est directeur scientifique, du Cycle «Sécurité Numérique»

à l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice, il est aussi rédacteur en chef de la revue «Prospective Stratégique», maître de

conférences et auteur de «La cyber-sécurité» Ed: Puf, ouvrage de référence dans le domaine de la cyber-sécurité qui a également été publié

aux éditions ITCIS en Algérie.

Le Quotidien d'Oran : L'accès aux moyens de communication à tous les acteurs publics ou privés a modifié l'équilibre des forces ; ce qui s'est

passé vendredi 12 mai en est un aperçu. Pensez-vous que les Etats

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mettent en œuvre les bonnes politiques de gestion des failles de sécurité

pour la protection de nos données ? Nicolas Arpagian : Ici la responsabilité est surtout du côté des entreprises

et des administrations qui ont été visées. Elles n'avaient pas mis à jour

leurs systèmes d'information et n'avaient pas mis en place l'organisation interne empêchant la diffusion d'un virus au sein de toutes leurs

infrastructures. Si elles avaient prévu des cloisons étanches au sein de leur système d'information, le virus n'aurait pas pu se propager à cette

vitesse et au sein de si nombreuses entités. Les Etats peuvent édicter des règles de sécurité, mais il faut ensuite que les entreprises ou les

administrations se décident à appliquer les règles de sécurité et à consacrer les moyens aux investissements nécessaires.

Q. O.: Les hackers donnent l'impression d'être plus forts et de narguer les forces de sécurité, les Etats ont-ils réellement le moyen de lutter contre

des menaces toujours plus innovantes ? N. A.: Les pirates ont l'avantage de l'initiative : ils choisissent la date de

l'attaque, la cible et le mode opératoire. Tandis que ceux qui protègent doivent constamment être en veille des comportements inhabituels, et de

tous les changements suspects au sein des systèmes d'information. C'est

donc une tâche plus difficile alors que l'informatique est en évolution constante. Des nouvelles applications apparaissent tous les jours et les

systèmes sont de plus en plus interconnectés entre l'entreprise, ses clients, ses partenaires et ses fournisseurs.

Q.O.: Les pertes suite à la dernière attaque ont été surtout financières, mais le blocage des hôpitaux aurait pu faire perdre des vies humaines,

quels sont les risques si on ne prend pas la mesure de la menace ? N. A.: Les systèmes d'information sont omniprésents dans les

organisations. Pour faire fonctionner les équipements industriels, les banques et les services de santé. S'ils dysfonctionnent durablement, cela

peut donc avoir pour conséquences des pertes économiques ou humaines. La sécurité numérique va donc bien au-delà de la seule maintenance

informatique.

Mohamed Bouderbali, wali de Tizi Ouzou, en visite à la zone

industrielle de Fréha : “Libérer l’investissement privé est un enjeu” (Liberté)

En visite d’inspection et de travail effectuée hier au niveau de la zone

industrielle de Fréha, située à une trentaine de kilomètres de Tizi Ouzou, chef-lieu de wilaya, où il a inauguré une entreprise spécialisée dans le

stockage et la distribution de produits laitiers (Capro) et inspecté d’autres projets en cours de réalisation notamment une unité de fabrication de

câble réseau (LAN) et optique, ainsi qu’une unité de production de vis et de rivets qui, à elle seule, va diminuer de 20% le coût des importations

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dans cette gamme de produits, le wali de Tizi Ouzou, Mohamed

Bouderbali, a insisté sur la nécessité de “libérer l’investissement privé notamment chez les jeunes porteurs de projets”.

Il s’agit, selon le wali de Tizi Ouzou, “d’un enjeu et d’un défi qu’il faut

gagner car le développement ne concerne pas uniquement l’État. C’est ce qui fait que nous sommes aujourd’hui, ici à Fréha, pour encourager des

jeunes qui ont pris leur destin en main d’une manière courageuse et responsable, mais c’est certainement de cette manière-là que nous allons

relever le défi de la croissance économique au niveau de la région. Il y a des produits que nous sommes en mesure de fabriquer ici, chez nous,

alors pourquoi les importer ?”, dira encore le wali, tout en précisant que “ce qui est également satisfaisant, c’est qu’il s’agit-là de jeunes

promoteurs qui, pour la plupart, ont lancé leurs projets avec l’apport précieux de l’Ansej”.

Concernant la viabilisation de la zone industrielle de Fréha qui est particulièrement confrontée à des problèmes de manque d’eau, le wali de

Tizi Ouzou a reconnu en toute objectivité qu’il s’agit d’une zone délaissée. “Cette zone d’activité est dotée de 52 lots pour 32 projets, mais

malheureusement, il n’y a que six investisseurs qui ont entamé leurs

activités et je vous assure que nous nous efforçons actuellement d’améliorer la situation pour accompagner tous les investisseurs dans le

lancement de leurs projets”, a rassuré le wali.

Seules 230 entreprises ont déposé leurs comptes sociaux (L’Econews)

230 entreprises sur les 8700 opérateurs économiques inscrits ont, à ce

jour, déposé leurs comptes sociaux à Oran auprès du Centre National du registre de commerce depuis le lancement de l’opération au début janvier.

Sur les 5100 opérateurs économiques inscrits au district d’Oran Ouest,

150 entreprises ont, à ce jour, déposé leurs comptes sociaux alors que pour le district de Gdyel (Oran Est), sur les 3600 opérateurs économiques

inscrits, 80 ont déposé leurs comptes sociaux. Une campagne de sensibilisation est actuellement en cours pour, nous fait-on savoir,

sensibiliser les gestionnaires des entreprises à procéder au dépôt de leurs comptes sociaux pour éviter que des poursuites judiciaires soient

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entamées à l’encontre des contrevenants qui s’exposent à des amendes

pouvant aller de 30 000 à 300 000 dinars. Notre source insistera sur le fait que 230 sociétés ayant déposées leurs comptes sociaux n’est pas

infime car c’est en cette période que les sociétés tiennent leurs

assemblées et conseils d’administrations pour valider leurs comptes. Ceci étant dit, il est utile de rappeler que sont concernées par cette

mesure les sociétés par actions (SPA), les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (Eurl), les sociétés à responsabilité limitée (Sarl), les

sociétés au nom collectif (SNC), les sociétés en commandite simple (SCS) ou par actions. Les banques et établissements financiers ainsi que les

succursales de banques étrangères inscrites au registre du commerce à fin décembre 2011, précise le CNRC, qui rappelle que le dépôt des comptes

sociaux est obligatoire en vertu de la loi en vigueur, sont également concernées.

Par contre, les établissements publics à caractère industriel et commercial (Epic), les succursales de sociétés étrangères implantées en Algérie, les

groupements de sociétés, les entreprises publiques communales et de wilaya inscrites au registre du commerce ne sont pas concernés par le

dépôt des comptes sociaux.

Pour rappel, le dernier délai de dépôt est fixé au 31 juillet prochain.

Tourisme et voyages: la Confédération nationale mise sur pied avant fin 2017 (APS)

La Confédération nationale du tourisme et voyages sera mise sur pied avant fin 2017, a affirmé le président de la Fédération nationale des

hôteliers algériens (FNH), Ahmed Oulbachir, soulignant l’importance du rôle qu’endossera cette organisation professionnelle pour la relance de

l’activité touristique en Algérie. "Parce que nous voyons les choses en grand, nous avons pensé

rassembler les fédérations activant dans le domaine du tourisme et des

voyages autour d’une confédération qui sera mise sur pied au plus tard fin 2017" , a déclaré M. Oulbachir à l’APS, dans le cadre de la 18ème édition

du Salon international du tourisme et voyages (SITEV) qui se tient du 18 au 22 mai à la Safex (Alger).

"Outre la FNH, la future Confédération ralliera également la Fédération nationale des Offices de tourisme (FNOT), la Fédération nationale des

Associations de voyage et de tourisme (FNAT) et d’autres organismes nationaux et locaux, auxquels le ministère de tutelle a déjà accordé son

accord verbal et signifié son encouragement pour cette initiative" , a-t-il ajouté.

Pour ce professionnel du tourisme, la future organisation sera une force de propositions avec davantage de poids et de représentativité, de même

qu’elle permettra aux différents acteurs qui la composent de parler d’une

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seule voix avec les pouvoirs publics et de conjuguer leurs efforts afin de

contribuer à la relance de ce secteur en Algérie. Cette démarche, qui bénéficie de l’adhésion de toutes les fédérations et

autres intervenants du secteur, est en voie d’être concrétisée et est

appelée à s’ouvrir à d’autres acteurs à l’instar des compagnies aériennes nationales, a fait savoir M. Oulbachir.

Abordant précisément les perspectives de développement de l’activité touristique, il a précisé que le parc hôtelier national, qui compte quelque

1900 hôtels, essentiellement de gamme moyenne, sera renforcé par les chantiers en cours pour la réalisation de 1600 autres structures similaires,

avec un état d’avancement entre 60 et 70%. Cela étant, il faut savoir que le tourisme est une affaire de tous, du

douanier, du taxieur, de l’agent d’accueil à l’aéroport, etc… et que l’hôtelier n’est que le dernier maillon de la chaîne, a-t-il observé, notant

que celle-ci doit être "homogène et pragmatique". Il a considéré, à ce propos, que la faille essentielle du secteur touristique

en Algérie réside dans le manque du personnel qualifié, relevant les efforts consentis par la fédération afin de renforcer" cet aspect et

d’apporter un plus dans la prestation hôtelière, et ce, avec le concours

d'écoles spécialisées. Depuis 2016, ladite fédération a également lancé un cycle d’éductours à l'étranger dans le but de prendre des contacts et de

tisser des liens avec les fédérations étrangères et bénéficier de leurs expériences.

"Il faut désormais investir essentiellement dans la formation, la conjoncture économique actuelle nous rappelle que nous ne sommes plus

dans le choix mais dans l’obligation de redynamiser le secteur", a-t-il poursuivi, assurant que depuis 2 ans, "nous sentons que le déclic est là et

que la volonté politique existe". M. Oulbachir insiste enfin sur la contribution de tous les acteurs du

secteur, à savoir les opérateurs, agenciers, hôteliers, etc… mais aussi les responsables de l’administration locale, à différents niveaux.

1490 agences de voyage opérationnelles Plaidant également pour "l'urgence" d'une relance du secteur touristique

national, le représentant de la FNAT, Mohamed Attou, appelle à mettre de

l’ordre dans ce milieu, déplorant que sur les 1490 agences opérationnelles au niveau national, quelques dizaines seulement peuvent être qualifiées

de professionnelles. Il va jusqu’à parler d’une clochardisation du secteur en raison de l’absence

d’une stratégie gouvernementale à même de provoquer le décollage de l’activité touristique, arguant, entre autres, de la prolifération des agences

spécialisées en la Omra. Il a déploré, en outre, la cherté des infrastructures hôtelières et la qualité

médiocre des prestations de services, tout en recommandant l’assouplissement de la procédure de délivrance de visa d'entrée en

Algérie. Selon M. Attou, une manifestation comme le SITEV devrait être plutôt une

opportunité pour les opérateurs étrangers du tourisme de faire la promotion de leurs produits en Algérie et non pas pour les acteurs

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nationaux, lesquels, ajoute-t-il, doivent saisir les espaces qui leur sont

offerts à l’international pour faire valoir la destination Algérie. Il en appelle aussi à cultiver l’instinct touristique chez l’Algérien à travers

des campagnes médiatiques de sensibilisation et d’incitation au voyage et

à la découverte, insistant, à son tour, sur le volet de la formation afin, note-t-il, de pallier aux insuffisances en la matière.

Il faut inculquer aux écoliers l’art et la manière d’accueillir et d’accepter un touriste étranger ainsi que la culture de la tolérance et du vivre-ensemble,

comme cela se fait partout ailleurs, a-t-il encore suggéré, soulignant la nécessité pour les pouvoirs publics d’associer les acteurs intervenant sur

le terrain afin de les faire profiter de leurs avis et expériences.

Réception de 100 nouveaux établissements hôteliers en 2017 afin de combler le déficit en matière d'hébergement (APS)

Le ministre de l'aménagement du territoire, du tourisme et de l'artisanat,

Abdelwahab Nouri à annoncé jeudi à Alger que son secteur "devrait réceptionner 100 nouveaux établissements hôteliers en 2017, en vue de

combler le déficit en matière d'hébergement". Le ministre a indiqué, lors d'un point de presse animé à l'issue de

l'ouverture officielle de la 18eme édition du Salon international du

tourisme et des voyages (SITEV), aux Palais des expositions (Pins maritimes) que le secteur accordait "une importance particulière à

l'investissement touristique, en vue de combler le déficit en matière d'hébergement", rappelant que "584 projets touristiques sont en cours de

réalisation, sur un total de plus de 1.670 projets accrédités jusqu'à présent, par le secteur".

A cet effet, "un programme ambitieux a été élaboré dans le but de relancer le secteur du tourisme et lui permettre de contribuer au

développement économique", a précisé M. Nouri, mettant l'accent sur l'importance de "la garantie d'infrastructures hôtelières et touristiques à

travers tout le pays, répondant aux normes internationales et à même de satisfaire la demande des clients".

Il a insisté, par ailleurs, sur la nécessité de "consentir davantage d'efforts afin de promouvoir la destination Algérie, en permettant aux touristes

étrangers de découvrir les richesses naturelles et touristique de notre

pays", rappelant "les initiatives du secteur visant à transformer la destination Algérie à moyen terme en centre touristique pour les visiteurs

étrangers". Le ministre a appelé "à l'amélioration des prestations touristiques, à

travers la formation d'une main d'£uvre qualifiée dans tous les créneaux de l'activité touristique", insistant sur la prise en charge de l'artisanat qui

"recèle d'importants atouts et potentialités qui la qualifient à être un sérieux concurrent pour les grands pays touristiques".

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Il a cité, à cet effet, "le fonds de soutien aux artisans, qui existe toujours,

d'autant que le secteur de l'artisanat contribue, avec plus de 270 milliards de dinars/an, dans le PIB national". Concernant la réhabilitation des hôtels

publiques, M.Nouri a fait part de plus d'un milliard de dollars destiné à

moderniser plus de 65 hôtels publics au niveau national. Pour ce qui est de la facilitation des mesures d'octroi du visa pour les

touristes étrangers, M. Nouri a rappelé "qu'un groupe de travail installée au niveau du Premier ministère et qui compte le ministre d'Etat, ministre

des affaires étrangères et de la coopération internationale, les ministres de intérieur et des collectivités locales et du tourisme, était en passe de

chercher les moyens à même de faciliter les procédures d'entée en Algérie, aux touristes étrangers, au niveaux des consulats et ambassades

algériennes à l'étranger". Par ailleurs, M. Nouri a salué les efforts consentis par son département

afin de réformer et de mettre à jour le système juridique, rappelant dans ce cadre la récente signature d'un décret exécutif portant procédures de

création d'agences de voyages afin de mettre fin à toutes les entraves auxquelles font face ces agences.

La cérémonie d'ouverture du 18ème SITEV qui étalera jusqu'au 22 mai, a

été marquée par la présence de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem Si Ameur et de

la ministre tunisienne du Tourisme et de l'Artisanat tunisienne, Selma Elloumi-Rekik.

Plus de 1 milliard de dollars pour la réhabilitation de 65 hôtels

publics (Maghreb Emergent)

65 hôtels publics font l'objet actuellement de travaux de réhabilitation en vue de les adapter aux normes en vigueur.

Une enveloppe de plus d'un milliard de dollars a été consacrée à la modernisation de 65 hôtels publics au niveau national. C’est ce qu’a

indiqué jeudi à l'ouverture officielle de la 18eme édition du Salon international du tourisme et des voyages (SITEV- du 18 au 22 mai), aux

Palais des expositions (Pins maritimes), le ministre de l'aménagement du territoire, du tourisme et de l'artisanat, Abdelwahab Nouri, selon l’APS.

Le ministre a souligné, à ce propos, l'importance de "la garantie

d'infrastructures hôtelières et touristiques à travers tout le pays, répondant aux normes internationales et à même de satisfaire la

demande des clients". En outre, M. Nouri a fait état de pas de 100 nouveaux établissements

hôteliers qui devraient être réceptionnés en 2017, "en vue de combler le déficit en matière d'hébergement". Le ministre a rappelé dans ce sens que

"584 projets touristiques sont en cours de réalisation, sur un total de plus de 1.670 projets accrédités jusqu'à présent, par le secteur". Selon lui, "un

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programme ambitieux a été élaboré dans le but de relancer le secteur du

tourisme et lui permettre de contribuer au développement économique".

Air Algérie: Dispositif spécial pour répondre à la forte demande estivale (APS)

Pour faire face à l'habituelle forte demande pour le transport aérien durant

la saison estivale, la compagnie Air Algérie va mettre en place, comme chaque année, un dispositif spécial en programmant des vols

supplémentaires tout en appliquant des tarifs étudiés pour mieux satisfaire les besoins des voyageurs, a indiqué à l'APS le responsable de la

division commerciale d`Air Algérie, Zohir Houaoui. Cette compagnie va ainsi s'appuyer sur sa flotte augmentée à 59 appareils

suite à l'acquisition récente de nouveaux avions, et l'affrètement d'un

avion gros-porteur de type A330 (350 sièges) pour renforcer son offre et son programme d'exploitation durant la période allant du 18 juin au 16

septembre 2017, fait savoir le même responsable. Au total, le nombre de sièges proposés par Air Algérie durant toute la

saison estivale sera de 2.455.034 sièges (aller-retour) sur l'ensemble de ses destinations (domestique et à l'international) à raison de 94.509

sièges hebdomadaires offerts, soit une hausse de 1% par rapport à l`été 2016.

Pour le réseau domestique, la compagnie prévoit d'injecter 722.722 sièges (27.590 sièges hebdomadaires), un bond de 9% comparativement à l'été

2016. Concernant la France où se concentre la majorité de la communauté

algérienne à l'étranger, la compagnie compte proposer 1.096.264 sièges, en hausse de 2% par rapport à la saison estivale précédente.

Pour ce plus important réseau international de la compagnie, cette

dernière prévoit de renforcer les lignes existantes notamment vers Paris, Marseille, Toulouse et Nice avec 12 fréquences supplémentaires par

semaine au départ des différents aéroports algériens. Ainsi, 4 vols supplémentaires par semaine seront programmés au départ

d'Oran pour arriver à 18 vols par semaine afin de répondre à la forte demande et de faire face à la concurrence (notamment les compagnies

françaises) laquelle s'est positionnée sur l'oranais. Les autres vols supplémentaires seront répartis sur les différentes escales

desservies par Air Algérie.

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Afin d'assurer la phase retour de la communauté algérienne vers la France

dans les meilleures conditions, 80 autres vols supplémentaires (14.592 sièges) seront programmés du 20 août au 6 septembre.

Quant au reste du réseau international, plus de 638.000 sièges seront

injectés du 18 juin au 16 septembre 2017. Dans ce cadre, la Turquie, destination privilégiée des Algériens durant

l'été, bénéficiera de cinq vols supplémentaires pour atteindre 12 vols par semaine à raison de deux vols par jours.

Actuellement, la compagnie Air Algérie dessert 43 destination à l'international recouvrant 26 pays.

Des tarifs promotionnels en fonction de la disponibilité des sièges et de la rentabilité

Pour mieux répondre aux attentes des voyageurs, Air Algérie a accompagné le renforcement de son programme d'exploitation par une

politique de tarifs promotionnels qui prend en considération la disponibilité des sièges et la rentabilité de la compagnie.

Dans ce sens, des billets promotionnels ont déjà été mis en vente depuis janvier dernier sous différentes formules (famille, enfants, jeunes,

séniors).

Ces tarifs peuvent, pour certaines catégories, correspondre jusqu'à 65% du prix ordinaire du billet, affirme M. Houaoui.

"A travers cette politique de tarifs promotionnels, nous souhaitons être à l'écoute de notre clientèle", soutient-il, en avançant que la compagnie

multiplie ses efforts pour améliorer sa politique de tarifs et être compétitive par rapport aux concurrents tout en préservant sa mission de

compagnie publique. Concernant la saison Hadj 2017, qui commencera le 5 août prochain, la

compagnie aérienne a programmé 63 vols pour transporter les pèlerins vers les Lieux saints de l`Islam.

Le transport des hadjis algériens se fera à partir des aéroports d`Alger, Constantine, Oran, Ouargla et d'Annaba.

Développer les nouvelles technologies pour faciliter l'accessibilité aux services

Interrogé sur le paiement électronique des billets de voyage à travers les

cartes interbancaires (CIB), introduit par ce transporteur aérien public en octobre dernier, M. Houaoui a observé un accroissement de la demande

sur ce service, disponible déjà depuis 2008 mais à travers les cartes internationales "Visa" et "Mastercard" seulement.

"Nous constatons une augmentation du nombre des ventes en lignes des billets. Mais cette opération reste toutefois tributaire de l'activation par les

banques des codes internet pour les détenteurs de la carte CIB", souligne ce responsable qui souhaite une accélération de ce processus afin de

proposer ce service à tous les détenteurs de cartes CIB. Depuis octobre 2016, une vingtaine de transactions d'achat de billets en

ligne sont enregistrées quotidiennement contre une dizaine de transactions avant cette date, selon lui.

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Selon lui, les détenteurs de ces cartes peuvent même acheter leurs billets

en ligne six (6) heures seulement avant le vol contre 24 heures auparavant.

En 2016, Air Algérie avait transporté plus de 6,2 millions de voyageurs

contre plus de 5,7 millions de voyageurs en 2015, soit une augmentation de près de 9%, et a pu capter près de 58% de son réseau à

l'international et près de 60% du réseau France. En 2008, le nombre de ses passagers étaient de 3,5 millions de

voyageurs, soit près de la moitié de ceux qu'elle avait transportés en 2016.

Condor lance le bouquet satellitaire Pay TV (Algérie patriotique)

Condor Electronics et la société My HD ont signé ce samedi 20 mai à Bordj

Bou Arreridj un contrat pour le lancement du premier bouquet Pay TV by Condor, en Algérie.

Le bouquet officiel Pay TV by Condor, intégré dans les nouveaux démodulateurs CMG720 HD, comprend, pour le moment, plus de 72

chaînes en langues arabe et française sur le satellite Arabsat, dont celles relevant des groupes TF1, France Télévision, MBC, AB SAT, MYME TV ou

encore FOX International. Le contenu du bouquet My Maghreb proposé par Condor Electronics est

100% familial, exclusif en Algérie, stable – contenu sans interruption – sans l’utilisation d’internet et en définition HD.

Le package My Maghreb est proposé au grand public au prix de 8 990 DA. Il comprend un démodulateur CMG720, un kit complet : une tête LNB 2

sorties et une assiette parabolique ainsi que 12 mois d’abonnement offert.

Il est à souligner que l’abonnement Pay TV by Condor est proposé à 499 Da/mois, pour le renouvellement.

Banque/bourse/Assurance

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Relance du système monétique : Une filiale de la monétique voit

le jour (Le Soir d’Algérie)

Le système monétique algérien sera renforcé par la création, en juin

prochain, d'une entreprise interbancaire chargée de l'extension et du développement du réseau du e-paiement en Algérie. C’est ce qu’a déclaré

jeudi dernier, le ministre délégué chargé de l'Economie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf. Abder

Baptisée «filiale interbancaire monétique», cette nouvelle entité aura pour principale mission de commercialiser et d'installer les terminaux de

paiement électronique (TPE) au niveau des commerces et des entreprises économiques et d'assurer les prestations nécessaires à ce service.

M. Boudiaf a précisé à la presse en marge du lancement d'une formation monétique à distance au profit du personnel des banques et d'Algérie

Poste, que cette filiale sera d’un apport «important» pour le secteur des banques et assurances.

Cela dit, la première phase achevée, soit la création de ladite filiale, la seconde phase, verra cette entreprise s'occuper de la conception de

logiciels et de plateformes d'information au profit de la communauté

bancaire, a-t-il ajouté. La création de cette entreprise interbancaire, qui s'ajoute au Groupement

d'intérêt économique de monétique (GIE monétique) et la Société d'automatisation des transactions interbancaires et de monétique (Satim),

intervient dans le cadre des efforts du secteur financier pour élargir l'utilisation des outils de paiement électronique en Algérie.

«Le système interbancaire sera complet avec trois entreprises interbancaires à savoir le GIE Monétique chargé de la régulation, la Satim

chargée des aspects technologiques et techniques et cette nouvelle entité qui s'occupera de l'aspect commercial», a ajouté M. Boudiaf.

Concernant le lancement d'une plateforme de formation électronique au profit des employés des banques et d'Algérie Poste, il est à relever que

cette formation a été initiée par le GIE Monétique et l'Institut de la formation bancaire (IFB) en collaboration avec le bureau français «HTS

Expert consulting/Paris», spécialisé dans la sécurisation des systèmes

informatiques et les systèmes de paiement électronique. Ce bureau français a développé pour le compte de l'IFB une plateforme de

formation à distance, «e-learning», composée d'environ 50 modules relatifs à la monétique. Pour rappel, un protocole d'accord a été signé en

mars 2016 entre la GIE Monétique et l'IFB pour la prise en charge de cette formation, et ce, en partenariat avec HTS.En effet, expliquent les

organisateurs de cette formation, le plan de développement du paiement par carte interbancaire établi par le GIE Monétique relève l'importance du

capital humain dans la réussite de ce projet. Les banques et Algérie Poste ont manifesté une forte adhésion pour la

réussite de cette formation à travers l'inscription de plus de 6 000 de leurs collaborateurs à former sur une durée de trois ans.

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Créé en juin 2014 par les banques commerciales, activant en Algérie, et

Algérie Poste, le GIE Monétique assure la diffusion, la formation ainsi que la normalisation du système monétique.

A noter que la Banque d’Algérie au sein de cette structure, est présente

pour «s’assurer de la sécurité des moyens de paiement ainsi que la production et de la pertinence des normes applicables en la matière,

conformément à la réglementation en vigueur.

La BAD compte participer au financement des investissements de

Sonelgaz (APS)

La Banque africaine de développement (BAD) compte participer au financement des investissements de la Société nationale de l'électricité et

du gaz (Sonelgaz) dès l'année en cours, en réponse "à une requête du gouvernement algérien", a indiqué jeudi le Représentant résidant de cette

banque régionale à Alger, Boubacar Sidiki Traore. "Nous avons été approchés par les autorités algériennes pour prendre

contact avec Sonelgaz et jeter un coup d'oeil sur son programme

d'investissements. J'ai effectivement rencontré la semaine dernière les plus hautes autorités de Sonelgaz qui m'ont présenté le programme

d'investissements de la compagnie sur les dix prochaines années (2017-2027)", a affirmé M. Traore lors d'une conférence de presse organisée au

siège de la représentation de la BAD à Alger. Ce programme d'investissements, avoisinant les 50 milliards de dollars et

répartis sur 10 ans à raison de 5 milliards de dollars par an en moyenne, tel que l'avait annoncé Sonelgaz, "intéresse la BAD", selon lui.

Soutenant que la BAD est "très intéressée" pour appuyer la réalisation d'un tel programme, M. Traore a tenu à observer que ces investissements

de Sonelgaz avaient non seulement une "vision algérienne" mais qu'ils comportaient également une "vision d'intégration africaine".

"Nous comptons financer des projets dans le secteur de l'énergie en Algérie avant la fin de l'année en cours, des financements qui devraient

se poursuivre l'année prochaine et durant les années suivantes", a-t-il

avancé. A ce propos, il a fait savoir que cette banque régionale était actuellement

"dans une position d'écoute" et qu'elle comptait consulter ses équipes pour étudier ce dossier, en faisant remarquer que le dernier mot

reviendra au gouvernement algérien.

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Selon lui, la BAD a également été sollicitée par les autorités algériennes

pour accompagner le plan d'investissements de la Sonatrach, tout en ajoutant que cette institution financière africaine n'avaiet pas encore eu

de rapport direct avec les responsables de la compagnie pétrolière

nationale. Pour rappel, la BAD avait décaissé en décembre 2016 un appui budgétaire

de 900 millions d'euros pour financer le programme algérien d'appui à la compétitivité industrielle et énergétique. Il s'agit d'un prêt accordé à des

conditions "exceptionnellement avantageuses", selon M. Traore, à savoir"un taux d'intérêt inférieur à 2% et un remboursement sur 20 ans

avec un différé de cinq ans". Pour rappel, l`Algérie est membre fondateur de la BAD, créée en 1964, et

dont elle est le 4ème actionnaire sur le continent. Elle compte aujourd'hui 80 pays membres composés de 54 pays africains et 26 non africains.

Coopération

Les perspectives de complémentarité entre les économies algérienne et belge sont "intéressantes" (APS)

Les perspectives de complémentarité entre les économies algérienne et belge sont "intéressantes", a affirmé jeudi à Bruxelles la Secrétaire d'Etat

à la région de Bruxelles-Capitale, chargée du Commerce extérieur, Cécile Jodogne, qui a exhorté les entreprises algériennes et belges à saisir les

opportunités de partenariat pour développer davantage la coopération

économique entre les deux pays. "Je pense que les complémentarités (entre l'économie belge et

algérienne) sont intéressantes", a-t-elle déclaré lors du premier forum d'affaires algéro-belge, organisé par le club des entrepreneurs algériens

et belges "Aïn El Kheïr". La rencontre à laquelle ont pris part plus d'une trentaine de chefs

d'entreprises algériennes et belges constitue, selon la secrétaire d'Etat belge, "l'occasion d'attirer l'attention sur ce marché en pleine mutation

que représente l'Algérie".

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Mme Jodogne a salué, à l'occasion, les efforts des autorités algériennes

visant à "diversifier l'économie qui ne sera plus portée uniquement sur les hydrocarbures", mettant en exergue leur volonté d'"impliquer plus le

secteur privé" et les réformes engagées pour "offrir un cadre juridique

stable" aux investisseurs étrangers. "Tous ces éléments sont très positifs pour la croissance des échanges

économiques entre l'Algérie et la Belgique dans de nombreux secteurs où les entreprises belges ont pu démontrer leurs compétences", a-t-elle

estimé, relevant que les opérateurs belges peuvent également "compter sur de nombreux atouts en Algérie".

L'ambassadeur d'Algérie à Bruxelles, Amar Belani, a souligné, à ce titre, le "contexte favorable" dans lequel se tient cette rencontre. Un contexte

marqué par "l'accélération des réformes dans tous les secteurs dont en ligne avec les objectifs tracés dans le cadre du nouveau modèle de

croissance économique" axé sur "la diversification tous azimuts de l'économie algérienne", a-t-il affirmé.

M. Belani a relevé, en outre, "l'intensité particulière" qui caractérise, ces derniers mois, la coopération algéro-belge, à la faveur de la visite à Alger

du Premier ministre belge, Charles Michel, et de celles des ministres

algériens, respectivement, des Affaires étrangères, des Travaux publics et des Transports, de l'Energie, MM. Ramtane Lamamra, Boudjemaâ Talai et

Noureddine Boutarfa, à Bruxelles. "Cette nouvelle dynamique constitue assurément un cadre politique

propice, incitant à la pro activité des entreprises de nos deux pays et à un engagement plus soutenu en matière d'investissement, de partenariat

et de co-localisation dans des secteurs devenus prioritaires dans nos espaces économiques", a-t-il estimé.

Citant certains de ces secteurs prioritaires, notamment l'agriculture, l'agro-industrie, le portuaire et le tourisme, l'ambassadeur d'Algérie à

Bruxelles a affirmé que le secteur des énergies renouvelables "revêt un intérêt particulier" pour l'Algérie qui ambitionne d'installer à l'horizon

2030, des capacités de production d'une énergie d'origine renouvelable à hauteur de 20.000 MW.

Il a exhorté, dans ce contexte, les chefs d'entreprises belges à "faire

preuve d'audace" pour explorer de nouvelles opportunités de partenariat et d'investissement en Algérie.

De son côté, le directeur général de BNP Paribas El Djazaïr, Pascal Fèvre, a affirmé que "jamais les conditions (d'investir en Algérie) n'ont été aussi

favorables pour celui qui a quelque chose à proposer". Livrant l'analyse de sa banque par rapport à la situation en Algérie, M.

Fèvre a soutenu que "le meilleur est à venir", exhortant les entreprises belges à explorer ce marché d'autant que la situation sécuritaire s'est

nettement améliorée ces dix dernières années. "Beaucoup d'entreprises se félicitent d'avoir investi en Algérie. Mais ne

comptez pas faire de l'Algérie un marché pour écouler vos marchandises. Ce pays a besoin, aujourd'hui, de savoir-faire", a-t-il précisé à l'adresse

des chefs d'entreprises belges présents au forum.

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Pour sa part, le président du club "Ain El Kheïr", Hamid Ait Abderrahim, a

affirmé qu' "un effort particulier" est fait en direction des jeunes entrepreneurs belges notamment ceux d'origine algérienne qui

ambitionnent de se développer à l'international et qui s'intéressent aux

opportunités qu'offre l'Algérie. Selon M. Ait Abderrahim, le club compte développer des relations étroites

avec le Forum des chefs d'entreprises (FCE) et la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie (CACI) pour aider les entreprises algériennes

qui veulent établir des relations durables avec des partenaires belges.

Implantation d'entreprises algériennes en France : Le Club Agora

ouvre le débat (L’Expression)

Les entreprises sont venues pour des échanges entre elles et les perspectives sont assez bonnes.

L'organisation poursuit ainsi son développement sur l'axe Paris- Lyon- Marseille afin de créer une synergie durable dans le domaine économique

entre l'Algérie et la France. Au cours de cette soirée l'Agora accueillera

Berouaken Djelloul, entrepreneur algérien qui possède près de 10 commerces en Algérie et au Maroc dans l'activité du bijou.

L'organisation comptant parmi les membres du comité de pilotage, Mourad Hadj Said de AD Display, veut, à travers ses manifestations,

rapprocher les hommes et favoriser un benchmark économique et social de haut niveau et installer une relation basée sur la confiance ce qui

permettra aux uns et aux autres de mieux connaître l'environnement réciproque et de se découvrir pour envisager des projets en commun. Les

projets sont inscrits dans une perspective économique Le Forum France Algérie est un regroupement indépendant de personnes et d'organisations

attachés aux principes républicains et souhaitant promouvoir la place des Franco-Algériens dans la société française, contribuer au développement

de l'Algérie et à la refondation des relations franco-algériennes et renforcer le vivre ensemble en oeuvrant au rapprochement et à la

compréhension mutuelle entre les Franco-Algériens et les autres

composantes de la société française. Ces projets durables sont censés nouer une relation solide et pérenne entre des acteurs économiques qui

ont les mêmes aspirations, à savoir développer une activité par-delà les deux rives de la Méditerranée. Le Club Agora des dirigeants France -

Algérie permettra ainsi de faciliter les contacts et l'implantation d'entreprises françaises en Algérie, mais également algériennes en France.

La philosophie de l'Agora des dirigeants est née en janvier 2003 de la volonté d'une poignée d'intra-preneurs et d'entrepreneurs qui souhaitent

défendre l'idée de réseau fondé sur les valeurs du business, de la convivialité et de l'échange.

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La mission du club est de créer un lieu permanent et régulier, d'échange

et de partage d'expériences issues de tous horizons, favorables à une fertilisation réciproque.

Ces objectifs sont partagés par d'autres organisations comme le Forum

France Algérie qui veut contribuer à mobiliser les compétences et renforcer les liens entre acteurs socio-économiques des deux rives en vue

de contribuer au codéveloppement de l'Algérie et de la France. Outre les liens économiques, la culture n'est pas absente du calendrier des

associations et le 4 juillet 2017 est prévue une rencontre intitulée «De Marseille à Alger, quel partenariat économique et culturel entre la France

et l'Algérie?». A souligner que la visite de la délégation de 10 entreprises françaises dans le domaine de la gestion des déchets organisée par

Business France Algérie du 15 au 17 mai 2017 a donné des satisfactions en attendant la concrétisation de relations de partenariat.

Au menu de cette visite, un séminaire avec le ministère des Ressources en eau et de l'Environnement ainsi qu'une visite d'un site de traitement des

déchets dans la wilaya de Blida. Egalement fut tenu en l'honneur de la délégation un cocktail networking

réunissant plus de 100 entrepreneurs et acteurs locaux du domaine de

l'environnement et de la gestion des déchets. Selon les officiels présents, les entreprises sont venues pour des échanges entre elles et les

perspectives sont assez bonnes.

Algérie – Etats-Unis : Intensifier les relations économiques (El Moudjahid)

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a rencontré, jeudi à Washington, les

membres du Caucus Algérie au Congrès américain, avec lesquels il a discuté de l’intensification des relations économiques algéro-américaines.

La rencontre s’est déroulée en présence, notamment du président du

Caucus Algérie (Algeria Caucus), le congressman Sean Duffy, ainsi que de l’ambassadeur d’Algérie à Washington, Madjid Bouguerra, et du

représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Sabri Boukadoum. L’échange avec ce groupe de congressmen, amis de l’Algérie,

a porté essentiellement sur les nouvelles mesures législatives et réglementaires en matière d’investissement et d’amélioration du climat

des affaires en Algérie, a indiqué à l’APS, M. Lamamra, en marge de cet entretien. Le ministre a fait savoir qu’il avait expliqué au Caucus, ces

nouvelles incitations à l’investissement mises en place par le gouvernement. L’exposé avait pour objectif de «répondre à certaines

interrogations et questions posées par la communauté d’affaire américaine concernant le climat d’investissement en Algérie», a-t-il dit. «Nous avons

partagé ces informations avec nos amis membres du Caucus qui les ont accueillies avec beaucoup de satisfaction. Nous avons expliqué que ces

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interrogations trouveront des réponses satisfaisantes dans le textes

législatifs et réglementaires qui ont été considérablement modernisés», a-t-il ajouté.

Durant cet échange avec les membres de la chambre des représentants,

le ministre a relevé que «les pratiques de l’administration algérienne ont été simplifiées et devenues des moyens d’incitation à l’investissement et à

l’édification de partenariats avec les opérateurs économiques algériens». M. Lamamra a expliqué que le Caucus Algérie est «convaincu de la

nécessité de développer davantage le partenariat économique entre l’Algérie les États-Unis, qui, par ailleurs, commence à s’élargir à d’autres

secteurs comme l’agriculture et l’industrie pharmaceutique, après avoir été cantonné dans le secteur des hydrocarbures».

Le Caucus a estimé que l’Algérie était en mesure de devenir un pôle d’attraction pour l’investissement américain, eu égard à son potentiel

économique important et aux possibilités considérables qu’offre son marché.

Les relations algéro-tunisiennes "privilégiées" (APS)

La ministre du Tourisme et de l'Artisanat tunisienne, Selma Elloumi-Rekik, a indiqué jeudi à Alger que les relations algéro-tunisiennes étaient

"privilégiées" appelant à "l'impératif de les développer et les relancer". S'exprimant à l'issue de l'audience que lui a accordée le ministre de

l'Aménagement du Territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Abdelwahab Nouri, Mme Selma Elloumi a affirmé que "les relations algéro-tunisiennes

sont privilégiées" appelant à "l'impératif de les développer et les relancer".

"Les programmes tracés par les ministères des deux pays ont tous été réalisés", a-t-elle soutenu, soulignant que le partenariat bilatéral dans le

domaine du tourisme ne datait plus d'aujourd'hui entre l'Algérie et la Tunisie et "nous nous attelons à conclure de nouvelles conventions".

De son côté, M. Abdelwahab Nouri a précisé que cette rencontre "a permis d'évoquer les relations bilatérales notamment en matière de

tourisme" "En 2015, la réunion de la haute commission mixte algéro-

tunisienne a été sanctionnée par plusieurs décisions et nous avons oeuvré depuis cette date à les mettre en oeuvre sur le terrain et nous sommes

sur le point de les finaliser". "Les relations entre les deux pays sont complémentaires et excellentes",

a ajouté M. le ministre, mettant l'accent sur l'impératif de les développer davantage et mettre à profit l'expérience tunisienne dans le domaine du

tourisme. La visite de la ministre tunisienne, rappelle-t-on, s'inscrit dans le cadre du

18ème Salon international du tourisme et des voyages (SITEV) qui ouvrira ses portes jeudi soir jusqu'au 22 mai.

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L’Algérie à l’honneur du salon Made In Hainaut à Valenciennes

(France) (APS)

L’Algérie est l’invité d’honneur du salon professionnel Made In Hainaut ,

ouvert jeudi sur le site minier de Wallers Arenberg à Valenciennes, au nord de la France.

L’objectif de ce salon de deux jours est de faire rencontrer et travailler ensemble un maximum d’entreprises des Hauts de France, et ce, quel que

soit leur secteur d’activité pour développer la dynamique économique régionale.

C’est dans ce cadre que les organisateurs, avec le concours du consulat général d’Algérie à Lille, ont voulu consacré l’après-midi de jeudi deux

tables-rondes à l’Algérie, avec au programme Un pays attractif : les raisons de s’intéresser à l’Algérie et L’Algérie en pratique : regards

croisés sur les opportunités de partenariat et de co-production. Par cette demi-journée algérienne, les organisateurs ont voulu ouvrir le

salon vers l’international, en déroulant le tapis rouge aux entreprises du nord de la France en raison de la grande volonté des autorités

algériennes pour la coopération.

Au cours de son intervention à l’ouverture de la rencontre, le consul général d’Algérie à Lille, Rachid Belbaki, a présenté un aperçu sur

l’économie algérienne et les perspectives de développement, mettant en évidence les atouts économiques de l’Algérie, la politique de

diversification, le nouveau modèle de croissance, sans omettre de dresser, aux nombreux participants, un tableau sur la situation

économique et financière. Au cours de la première table-ronde, plusieurs intervenants ont mis en

relief les grandes tendances actuelles de l’économie algérienne et les orientations données par le programme de l’Etat algérien.

Le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie-France (CACI-France), Kaci-Kacem Aït Yala, a souligné, chiffres à l’appui, que les

conjonctures économiques de l’Algérie et de la France, deux pays en transition, sont favorables pour les entreprises françaises.

Il a soutenu que c’est le moment pour un mariage économique entre les

deux pays qu’il ne faut pas le rater, notamment pour la France, attirant l’attention sur la diaspora algérienne vivant en France.

Se basant sur l’Institut national des études économiques et statistiques (INSEE), il a rappelé que la population d’origine algérienne représente

11% de la population française. Pour sa part, le directeur Business France Algérie, Dominique Boutter, a

relevé que depuis la volonté de coopération stratégique exprimée par les deux chefs d’Etat algérien et français, Abdelaziz Bouteflika et François

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Hollande, il y a cinq ans, nous sommes en bonne période dans les

relations de partenariat , appelant à faire mieux , notamment avec le nouveau président français, Emmanuel Macron.

En raison de réelles opportunités offertes par l’Algérie, Dominique Boutter

a estimé que c’est le bon moment pour venir en Algérie et porter des projets de partenariat, expliquant que le gouvernement algérien a

consenti d’ énormes efforts en matière d’investissements, notamment sur le plan des infrastructures.

En ce qui concerne les entrepreneurs algériens, il indiqué aux chefs d’entreprises français qu’il y a une nouvelle génération en Algérie qui a

de l’argent et elle est porteuse de projets concrets . Au cours de la deuxième table-ronde, le nombreux public a pris

connaissance d’exemples de partenariat franco-algérien qui ont réussi. C’est le cas de Jorge Hernadez, directeur général du groupe APRC,

spécialisé dans la logistique, a expliqué comment il a réussi à implanter en Algérie une entreprise pionnière dans la logistique, un secteur

inexistant en Algérie et méconnu également en France, en parvenant à drainer avec lui un grand distributeur dans l’agroalimentaire et

l’alimentaire qui va s’installer prochainement en Algérie et dont il n’a pas

voulu dévoilé son nom. Il projette même de passer, après sa réussite en Algérie, au marché

africain, soulignant que l’avenir de l’Europe, c’est l’Afrique. La Ruhr se trouve dans les pays du sud de la Méditerranée , a-t-il dit, relevant qu’au

départ de son partenariat il a rencontré des difficultés en raison des lourdeurs administratives.

De son côté, Pascal Durrenberger, directeur général de Hiolle Industries Algérie, qui développe des services à l’industrie, a souligné que le choix

du partenaire local est déterminant dans la réussite des projets, faisant observer que son groupe a réussi son challenge de co-production.

Maintenant, nous accompagnons notre partenaire algérien sur le marché extérieur , a-t-il ajouté.

Hervé Marchand, directeur France et pays francophones de NRF France, l'un des leaders de marché dans les pièces de climatisation,

refroidissement et chauffage pour les voitures de tourisme et les camions

légers, a indiqué que malgré l’appréciation négative de la Coface, nous avions décidé d’investir en Algérie, nous avons trouvé de vrais partenaires

et nous voulons aller très loin . Estimant que le marché européen dans ce secteur est saturé, son groupe veut faire de l’Algérie, a-t-il précisé, une

base, une plateforme pour l’Afrique.

Energie

MOURAD LOUADAH, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DES

ÉNERGIES RENOUVELABLES AU FCE : "La transition énergétique est une feuille de route du président Bouteflika" (L’Expression)

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La meilleure façon pour appliquer et promouvoir la feuille de route du président de la République dans le domaine de la transition énergétique

passe par la création d'un secrétariat d'Etat à la Transition énergétique, suggère Mourad Louadah, président de la commission des énergies

renouvelables et de l'efficacité énergétique au FCE. L'Expression: Pouvez-vous nous donner votre avis sur le modèle de

transition énergétique en Algérie?

Mourad Louadah: On est en retard dans le domaine de la transition énergétique. En Algérie on est encore en train de parler de mégawatts, or

les pays où il y a moins de soleil parlent de dizaines de gigawatts. Il n'y a qu'à voir la part du renouvelable dans la production énergétique globale

du pays. Cette part est inférieure à 1%!. Chaque fois qu'un MW solaire est annoncé ce sont des dizaines de MW en cycle combiné qui sont annoncés!

De ce fait, le problème est beaucoup plus profond. Il faut se poser des questions sur le rôle des décideurs politiques, des opérateurs

économiques et de la société civile. S'il n'y a pas d'adhésion du simple citoyen qui doit prendre conscience du

phénomène et qui doit changer ses habitudes à l'intérieur comme à l'extérieur des foyers en termes de gaspillage et de laisser-aller, la

transition énergétique est vouée à l'échec. Un programme d'efficacité énergétique intelligent bien conçu et bien exécuté doit permettre de

diminuer par deux la croissance de la demande d'énergie. Cette baisse de

consommation, non de confort, conjuguée à une augmentation graduelle des tarifs doit permettre de maintenir une facture dans la fourchette que

le citoyen algérien a l'habitude de payer. Le tarif est un levier pour diminuer le gaspillage, mais la mise en place des techniques liées à

l'efficacité énergétique est le meilleur garant de l'avenir. Il n'y a qu'à voir ce qui se fait dans les autres pays.

Sur le plan politique, les choses sont très claires avec l'orientation du président Bouteflika. Il a placé les énergies renouvelables au rang de

priorité nationale. Les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique constituent la base de la transition énergétique et de ce fait, on peut dire,

sans aucune équivoque, que la transition énergétique devient une priorité nationale. Aucun acteur politique ne peut la remettre en cause. En tant

que citoyen et représentant de la commission des énergies renouvelables et qui a donné sa voix à ce même président, il est de mon devoir de

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dénoncer très fortement les dépassements des uns et des autres sur le

dossier de la transition énergétique. La décision du président de la République était réfléchie et mûrie depuis

longtemps. L'Exécutif a l'obligation de l'appliquer et de la mettre en

oeuvre. C'est une feuille de route du président de la République. La meilleure façon pour l'appliquer et la promouvoir est de créer un

secrétariat d'Etat à la transition énergétique au sein du prochain gouvernement. Ce sera un signal fort que le gouvernement algérien

entend définitivement commencer à déployer la transition énergétique. Elle doit être la base d'un déploiement massif des énergies renouvelables

et des mesures d'efficacité énergétique qui permettront de construire un nouveau modèle de consommation énergétique basé sur la simplicité, sur

la rationalisation de l'utilisation de l'énergie dans la construction, les transports, l'agriculture, etc. et de dégager les volumes de gaz non

consommés par la demande interne pour être transformés en Algérie et/ou exportés.

Au niveau des engagements internationaux de l'Algérie, le président de la République a signé le 13 octobre 2016 le décret présidentiel portant

ratification de l'accord de Paris sur le climat adopté en décembre 2015, à

la 21e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21). L'objectif arrêté est la réduction

de 7% des émissions de gaz à effet de serre à horizon 2030. C'est dire que l'avenir du climat à l'échelle planétaire dépend aussi de ce

que nous ferons, même si nous ne sommes pas un pays gros émetteur de gaz à effet de serre. Mais pour arriver à bénéficier de tous les avantages

et les aides, soit financiers ou autres, il faut parvenir au respect de certaines conditions. Par exemple, établir l'inventaire de toutes les sources

émettrices de gaz à effet de serre existantes en Algérie et préparer notre industrie à y faire face. Malheureusement pour nous, aucun dossier depuis

la signature de cet accord en 2015 n'a été déposé au niveau de l'agence onusienne ni au niveau du fonds climat.

On parle des énergies renouvelables depuis longtemps et le dossier semble toujours bloqué...

Il est vrai que le dossier tarde à sortir. Ce retard est une bonne chose

pour nous. Expliquez-vous...

Il y a quelques années, les Européens (l'Espagne et l'Italie,..etc),et même les Japonais ont lancé des gigawatts en centrales photovoltaïques et

éoliennes. Aujourd'hui, la totalité de ces centrales ont été reprises par des fonds d'investissement internationaux. Très rares sont les sociétés locales

qui ont eu les moyens de les garder face à l'appétit de la finance internationale. Ces fonds n'ont ramené aucune valeur ajoutée.

Après amortissement, des dizaines de milliards sont transférés chaque année par ces mêmes sociétés sans transfert de technologie ni création

d'emploi. Aujourd'hui, toutes les sociétés locales spécialisées dans le renouvelable sont soit en faillite ou en dépôt de bilan avec des pertes

d'emploi conséquentes. Selon mon expérience suite aux différents ateliers

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ou panels auxquels j'ai assisté à travers le monde, le constat est de ne

pas refaire la même erreur. Que préconisez-vous pour le cas algérien?

La construction de ces centrales doit être du ressort de l'entreprise locale

algérienne et de droit algérien. Et c'est à l'investisseur algérien de ramener ses partenaires technologiques et non au ministère de l'Energie

de décider à leur place. Qu'en est-il des financements?

Aujourd'hui, l'électricité et le gaz sont subventionnés et leurs tarifs restent très bas ce qui pousse à plus de consommation: donc à plus de gaspillage,

donc à placer plus de turbines à gaz. Ma proposition consiste à projeter un programme de cinq à dix ans pour l'élimination totale de ces subventions.

Vous savez qu'aujourd'hui la production de l'électricité est à base de turbine à gaz. Il faut la remplacer avec une moyenne de 30% à l'horizon

2035 par le renouvelable. Pour pouvoir financer cette transition, il faut créer un fonds d'investissement citoyen.

Qu'entendez-vous par un fonds d'investissement citoyen? Sonatrach est une société citoyenne qui s'engage dans les actes citoyens

à travers sa contribution dans les subventions du gaz, de l'essence, du

gasoil, du dessalement d'eau, etc. Cette subvention intervient en amont. Je pense qu'il vaut mieux intéresser le citoyen en aval à travers la

participation au capital du fonds d'investissement qui va financer les dizaines de gigawatts en renouvelable. Avec un ensoleillement de huit à

13 heures par jour, le retour sur investissement en Algérie est situé entre sept et huit ans. Avec un engagement de Sonelgaz ou un autre opérateur

qui achètent l'électricité produite par ces centrales sur une période de 20 ans, à vous de calculer le gain d'une seule action au capital de ce fonds

d'investissement citoyen sur une période de 12 années. Ce sera ce même citoyen algérien actionnaire qui bénéficiera de cette transition énergétique

avec ses retombées financières en milliards et non aux fonds d'investissement étrangers qui vont les transférer à l'étranger.

Le P-dg de Sonatrach et son homologue d'ENI examinent le partenariat bilatéral (APS)

Le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a reçu à Alger le P-dg du groupe pétrolier italien Eni, Claudio Descalzi, a indiqué jeudi un

communiqué de Sonatrach.

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Les discussions entre les deux parties ont porté sur l'état du partenariat

entre Sonatrach et ENI, "caractérisé par une coopération de longue date qui lie les deux entreprises dans le domaine de l’industrie des

hydrocarbures en Algérie", souligne le communiqué.

Lors de cette rencontre, M. Ould Kaddour a assuré son hôte de la disponibilité de Sonatrach à conforter le partenariat avec ENI notamment

dans l'amont, la pétrochimie, la Recherche et Développement et dans la commercialisation du gaz naturel et du GNL.

A ce titre, Il a rappelé que Sonatrach restait "ouverte à toute proposition de collaboration mutuellement bénéfique".

Pour sa part, M. Descalzi s'est dit ravi de discuter avec son homologue de Sonatrach sur les dossiers qui intéressent les deux entreprises, indiquant

qu'ENI avait de "grandes ambitions d’intensifier son partenariat avec Sonatrach dans de nouveaux projets, en Algérie et à l'international".

Pour rappel, Sonatrach et ENI avaient signé, en novembre 2016 à Rome, plusieurs accords de coopération dans le secteur énergétique.

Ces accords s'étendent à l'exploration ainsi qu'à d'autres domaines d'activités comme le développement des énergies renouvelables, le

raffinage, la pétrochimie et la Recherche et Développement.

L’autonomie de stockage en carburants passera à 30 jours à

l’horizon 2030 (APS)

L’entreprise Naftal table sur une autonomie nationale de stockage en

carburants de 30 jours, soit un volume de 2,2 millions de mètres cubes à l'horizon 2030, contre à peine 10 jours d'autonomie pour un volume de

600 mille mètres cubes actuellement, a indiqué jeudi à Médéa le Président directeur général de l’entreprise, Hocine Rizou.

La Société nationale de transport des produits pétroliers (Naftal) a entamé, depuis peu, un ambitieux programme de développement et de

modernisation de ses infrastructures, destiné, d’une part, à assurer une plus grande autonomie en matière de stockage de carburant, mais

également d’optimiser son réseau de distribution et d'augmenter sa consommation de gaz propane liquéfié, a déclaré à l’APS le PDG de

l'entreprise Naftal, en marge d’une visite d’inspection des structures de la wilaya relevant de son entreprise.

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Selon M. Rizou, ce programme s'articule essentiellement autour du

développement et de la modernisation des infrastructures de stockage et du réseau de transport par canalisation des carburants et du GPL, devant

permettre de tripler les capacités de stockage de l’entreprise, passant

ainsi de 600 mille mètres cubes à hauteur de 2,2 millions de mètres cubes à l’horizon 2030, soit une autonomie de 30 jours, a-t-il précisé.

L’autre volet important de ce programme de développement consiste en la modernisation et l’extension du réseau de distribution de Naftal entamé

par la rénovation, en cours, de plus de 700 stations service et la réalisation de 160 méga-stations services, à travers le territoire national,

à l’échéance fixée, a ajouté le même responsable. La promotion des carburants propres, en l’occurrence le GPL, figure

également parmi les créneaux que compte investir, avec force, l’entreprise Naftal, à travers l’augmentation de la consommation du gaz

propane liquéfié qui devrait se situer, à la faveur de ce plan de développement, aux alentours de 30% d’ici à 2030, contre 5 à 6 % de la

consommation aujourd’hui, a affirmé M. Rizou. Pour atteindre cet objectif, Naftal prévoit la réalisation de stations vertes

et de centres de conversion au niveau de l’ensemble du territoire

national, a-t-il fait observer, révélant que d’autres projets seront lancés incessamment qui concernent la production d’huile de moteurs, de

montage de kits GPL et d’unités de récupération de produits déjà fabriqués par l’entreprise.

Sonelgaz va lancer une vaste opération de recouvrement de plus

de 62 milliards DA de créances (APS)

La Société nationale de distribution de l'électricité et du gaz (Sonelgaz)

lancera, à partir de samedi prochain, une vaste campagne pour le recouvrement de ses créances auprès de ses clients, qui s'élèvent à 62,5

millards DA, apprend-on auprès de ce groupe.

"Afin de garantir la pérennité du service public auquel est tenue notre société, nos directions de distribution lancent, à partir du 20 mai en cours,

une vaste opération de recouvrement des créances baptisée ‘Tahsil’, et ce, à travers 355 agences commerciales au niveau national", souligne

Sonelgaz. Des moyens humains et matériels "conséquents" seront mobilisés pour

faire aboutir cette opération qui touchera les clients ayant plus d'une facture impayée, a souligné la même source.

Ces créances, qui sont en constante croissance, engendrent des "difficultés financières" à la trésorerie de la société, explique ce groupe qui

relève que cette situation "affecte son fonctionnement et étouffe les différents projets de développement des réseaux électriques et gaziers

nécessaires à la garantie de la continuité et la qualité de service".

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La part la plus importante des créances de Sonelgaz est détenue sur la

clientèle privée et représente 46% du portefeuille, tandis que 40% sont détenues sur les administrations, les entreprises publiques et les

opérateurs économiques, fait-elle savoir.

S'inscrivant dans l'approche prônée par ce groupe qui vise l'amélioration de la relation clientèle et étant donné que le souci reste celui d'assurer la

continuité du service et le confort des clients, "les coupures de courant électrique et du gaz constituent un ultime recours pour redresser la

situation", avise Sonelgaz. A cet effet, elle invite sa clientèle à se rapprocher de ses structures

commerciales où toutes les facilités leur seront offertes afin de s'acquitter de leurs redevances énergétiques dans les meilleurs délais, et ce "pour

éviter les désagréments liés aux coupures".

Boutarfa: l'élargissement de l'adhésion à l'accord Opep-non Opep sera discuté à Vienne (APS)

Le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, a indiqué jeudi à Moscou

que les pays de l'Opep et non-Opep mettraient à profit leur réunion prévue le 25 mai à Vienne, pour élargir l'adhésion au principe de

l'adoption d'une position commune vis-à-vis des tendances du marché mondial du pétrole.

"L'accord Opep-non Opep sur la réduction de la production de pétrole a

déjà acquis un très large consensus. Mieux encore, d'autres pays dont certains du continent africain se sont engagés à soutenir, eux aussi, cet

accord. A Vienne, nous allons discuter de la manière d'affiner davantage ces prises de position communes", a souligné M. Boutarfa à la presse à

l'issue de sa rencontre avec son homologue russe Alexander Novak, au cours de laquelle ils se sont exprimés en faveur d'une prolongation de

l'accord sur une réduction de la production pour une durée de 9 mois supplémentaires.

"L'adhésion à l'accord de réduction de la production est totale avec 100% au niveau des pays de l'Opep, alors que le taux d'engagement chez les

pays producteurs Non-Opep est tout aussi important, environ 95%", a ajouté le ministre.

Au cours de leurs entretiens, MM. Boutarfa et Novak ont relevé "la nécessité de mettre en place une commission d'experts qui sera chargée

de suivre les développements du marché mondial afin de faciliter la prise

de décisions idoines dans toutes les situations", selon M. Boutarfa. Pour rappel, la Russie, pays non membre de l'Opep, s'était déjà

prononcée en faveur d'une prolongation de l'accord de réduction de la production: Lundi dernier, le président Vladimir Poutine s'est dit

"optimiste" concernant une éventuelle reconduction de l'accord en question.

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Les pays membres de l'Opep et onze pays producteurs non membres

vont discuter de la possibilité de prolonger l'accord de réduction de la production, à Vienne, les 24 et 25 mai.

Pour faire remonter les prix du pétrole, en décembre 2016, lors d'une

réunion à Vienne, les pays de l'Opep et onze Etats non membres étaient convenus de réduire la production de pétrole de 1,8 million de barils par

jour pendant le premier semestre 2017 à raison de 1,2 mbj par l'Opep et 600.000 bj par onze pays hors-Opep (Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn,

Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan et Sud Soudan).

Pétrole: l'Algérie et la Russie pour la reconduction de l'accord de

réduction de la production (APS)

L'Algérie et la Russie soutiennent une prolongation de l'accord sur une

réduction de la production de pétrole des pays OPEP et non OPEP pour une

durée de 9 mois supplémentaires, a affirmé jeudi à Moscou le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, à l'issue de sa rencontre avec son

homologue russe Alexander Novak. "Nous nous sommes prononcés, moi et M. Novak, en faveur d'une

reconduction de l'accord en faveur de réduction de la production pétrolière jusqu'en mars 2018", a indiqué M. Boutarfa à l'APS, à l'issue de ses

entretiens avec le ministre russe. "Nous avons relevé, à ce propos, la nécessité de mettre en place une

commission d'experts qui sera chargée de suivre les développements du marché mondial afin que nous puissions prendre les décisions idoines dans

toutes les situations", a ajouté M. Boutarfa dont la visite à Moscou intervient à quelques jours de la réunion des pays de l'OPEP prévue pour

le 25 mai à Vienne. Outre la situation du marché pétrolier mondial, les discussions ont

également porté sur la coopération bilatérale algéro-russe dans le secteur

énergétique. "Une Commission de hauts cadres algériens se déplacera à Moscou la

semaine prochaine pour définir les voies et moyens de booster davantage la coopération algéro-russe dans le domaine de l'énergie", a précisé M.

Boutarfa. Pour rappel, la Russie, pays non membre de l'OPEP, s'était déjà prononcée

en faveur d'une prolongation de l'accord de réduction de la production: Lundi dernier, le président Vladimir Poutine s'est dit "optimiste"

concernant une éventuelle reconduction de l'accord. D'ailleurs, la Russie et l'Arabie Saoudite, grands producteurs de pétrole,

étaient tombés d'accord lundi dernier sur la nécessité d'une prolongation de l'accord de réduction de la production pétrolière jusqu'en mars 2018.

Cette mesure doit permettre "de réduire le niveau des stocks de pétrole à leur niveau moyen des cinq dernières années et de souligner la

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détermination des producteurs à assurer la stabilité, la prévisibilité et le

développement durable du marché", avaient indiqué M. Novak et son homologue saoudien, Khaled Al-Faleh, dans un communiqué commun.

"Moscou et Ryad consulteront les autres pays producteurs de pétrole

avant le 25 mai afin de parvenir à un consensus complet sur une prolongation pour 9 mois de l'accord de réduction de la production",

avaient-ils avancé. Les pays membres de l'OPEP et onze pays producteurs non membres vont

discuter de la possibilité de prolonger l'accord de réduction de la production, à Vienne, les 24 et 25 mai, avait ajouté le ministre russe.

Pour sa part, le ministre koweïtien du pétrole, Issam Elmerzoug, qui préside la commission chargée de vérifier les réductions, avait affirmé

lundi dernier que les pays producteurs de pétrole devraient renouveler un accord sur une extension de six mois de la réduction de la production de

pétrole. "Il y a un consensus presque total sur l'importance d'étendre l'accord sur

au moins six mois", avait-il soutenu. M. Boutarfa, dans le cadre de ces consultations, s'était entretenu le 11

mai courant à Baghdad, avec son homologue irakien, Jabber al-Aluaibi,

sur les préparatifs de la prochaine conférence de Vienne. Les deux ministres se sont exprimés en faveur d'une prolongation de

l'accord de réduction de la production pétrolière des pays OPEP et non OPEP.

Pour faire remonter les prix du pétrole, en décembre 2016, lors d'une réunion à Vienne, les pays de l'OPEP et onze Etats non membres étaient

convenus de réduire la production de pétrole de 1,8 million de barils par jour pendant le premier semestre 2017 à raison de 1,2 mbj par l'OPEP et

600.000 bj par onze pays hors-OPEP (Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan

et Sud Soudan).